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MARQUES Mélanie 16/04/2021MUZARD Chloé

MOENDANDZE Aichat
ISBS 2FA / GROUPE B

TP 2 : Essai de traction
Objectif :
L’objectif premier de ce TP est de se familiariser avec la machine de traction et de sa chaîne complète
d’acquisition automatique de données (commande numérique). Nous allons également déterminer les
caractéristiques mécaniques (module d’Young, résistance à la traction, limite d’élasticité, allongement
à la rupture et striction à la rupture) de plusieurs matériaux et faire le lien entre leurs propriétés et leurs
microstructures. Cela nous permettra ainsi de conclure sur l’influence de la structure sur les propriétés
mécaniques d’un matériau.

Matériel et méthode :
Pour déterminer les caractéristiques mécaniques des matériaux, nous allons réaliser des essais de
traction.
Dans ce TP nous allons tester différents types de matériaux. Les métaux testés sont les aciers XC18,
l’inox 304F00, l’aluminium et le polymère testé est le PVC. Nous allons également un matériau
inconnu. Pour préparer les éprouvettes, nous avons coupé ces différents matériaux à l’aide d’une scie,
entre 12 et 13 cm de longueur. Chaque éprouvette est placée dans les mords de la machine de traction
en veillant à ce qu’elle soit bien droite et bien serrée pour éviter tout risques de glissements qui
risqueraient de fausser nos résultats. Pour chaque matériau, nous avons mesuré leurs dimensions,
celles-ci sont récapitulées dans le tableau 1 ci-dessous.

XC18 Inox 304F00 Aluminium PET Inconnu


Longueur utile 8,7 8,5 11,8 10,8 9,5
(cm)
Largeur (cm) 1 1 1 2 2
Epaisseur (cm) 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1
Table 1:caractéristique de chaque éprouvette

Chaque matériau va subir un essai de traction selon les paramètres indiqués dans le tableau 2.

XC18 Inox 304F00 Aluminium PET Inconnu


F mzx (N) 10000 10000 5000 2000 10000
L max (mm) 50 50 50 400 50
Vitesse 10 10 10 10 10
(mm/min)
Limite sup 50 50 50 50 50
(mm)

Table 2: paramétrage de la machine en fonction du matériau

La machine utilisée pour ces essais est la LR10K. Elle se compose d’attaches verticales alignées
mobiles dans lesquelles seront placées les différentes éprouvettes de matériaux. Il y a également un
capteur d’effort, relié à un logiciel d’acquisition. L’ensemble est piloté par une commande numérique
équipée d’un clavier et d’un afficheur afin d’y entrer les paramètres de l’essai. Ci-dessous un schéma
de la machine utilisée :
MARQUES Mélanie 16/04/2021MUZARD Chloé
MOENDANDZE Aichat
ISBS 2FA / GROUPE B

Figure 1: photo de l'ensemble du dispositif

Cette machine impose un allongement Δl et mesure la force nécessaire à cet allongement grâce au
capteur de force. Elle donne à chacune de ses deux sorties une différence de potentiel électrique ΔU
proportionnelle à la grandeur mesurée (Δl ou F).

Résultats
Pour chaque éprouvette nous avons obtenu une courbe contrainte en fonction de la déformation.
Grâce à cette courbe nous pouvons déterminer le module d’Young, la résistance à la traction Rm et la
limite d’élasticité Re. Le module d’Young est le module de rigidité à la traction du matériau qui
correspond à la pente. La résistance à la traction correspond à la contrainte maximale de la courbe (y
max). Le module d’élasticité correspond au passage du domaine élastique au domaine plastique : ce
passage est normalement visible sur les courbes. Si ce n’est pas le cas on a recours au Re0,2.

Aluminium

Rm=1,36E+9 Pa L’aluminium

Re=1,0E+9 Pa

Figure 2: courbe contrainte en fonction de la déformation de l'aluminium


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L’aluminium a un comportement ductile comme on peut le voir sur la courbe : on observe une phase
linéaire correspondant à la partie élastique puis la phase de plastification.
Graphiquement nous avons pu déterminer Re et Rm qui valent respectivement 1,0 E9 Pa et 1,36 E9
Pa. Nous avons également mesuré un allongement de 2,3cm.
Le module d’young, qui correspond au coefficient directeur de la partie linéaire du domaine de
déformation, vaut 1,3E10 Pa.
Nous avons pu observer la rupture de l’éprouvette comme montré sur la courbe (zone de rupture).
Nous n’avons pas observé de modification de la surface de striction.
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Inox 304F00

Rm=2,2E+9 Pa

Re=1,0E+9 Pa

Figure 3: courbe deformation en fonction de l'allongement pour l'Inox

L’Inox a un comportement ductile comme on peut le voir sur la courbe : on observe une phase
linéaire correspondant à la partie élastique puis la phase de plastification.
Graphiquement nous avons pu déterminer Re et Rm qui valent respectivement 1,0 E9 Pa et 2,2E +9
Pa. Nous avons également mesuré un allongement de 5cm.
Le module d’young, qui correspond au coefficient directeur de la partie linéaire du domaine de
déformation, vaut 3E11 Pa.
Malgré l’allure de la courbe, nous n’avons pas observé de rupture de l’éprouvette car la limite
d’allongement est de 50mm soit 5cm. On observe un rétrécissement de 0,3cm de largeur et une
surface de striction de 0,035cm² (au lieu de 0,1cm² initialement)

Acier XC18

Figure 4: courbe contrainte deformation de l'acier


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L’acier a un comportement ductile comme on peut le voir sur la courbe : on observe une phase
linéaire correspondant à la partie élastique puis la phase de plastification.
Graphiquement nous avons pu déterminer Re et Rm qui valent respectivement 2,5 E8 Pa et 7,5E +8
Pa. Nous avons également mesuré un allongement de 3,3cm.
Le module d’young, qui correspond au coefficient directeur de la partie linéaire du domaine de
déformation, vaut 2,5E 11 Pa.
Comme visible sur la courbe, nous avons observé la rupture de l’éprouvette. On observe une
modification de la section qui vaut après essai 0,3cm²

PET

Le PET a un comportement fragile comme on peut le voir sur la courbe : on observe uniquement une
phase linéaire correspondant à la partie élastique. Il n’y a pas de domaine plastique car la rupture du
matériau a lieu durant la phase élastique. On observe un léger allongement de l’ordre de 0,2cm.
Graphiquement nous avons pu déterminer Re qui vaut environ 1,5E+8 Pa. Le Rm n’est pas calculable
car il n’a pas de domaine plastique.
Le module d’young, qui correspond au coefficient directeur de la partie linéaire du domaine de
déformation, vaut 1,3E9 Pa.
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Matériau inconnu

Le matériau a un comportement ductile comme on peut le voir sur la courbe : on observe une phase
linéaire correspondant à la partie élastique puis la phase de plastification.
Graphiquement nous avons pu déterminer Re et Rm qui valent respectivement 6,3 E8 Pa et 1,1E +9
Pa. Nous avons également mesuré un allongement de 1,7cm.
Le module d’young, qui correspond au coefficient directeur de la partie linéaire du domaine de
déformation, vaut 5,04E10 Pa.
Malgré l’allure de la courbe, nous n’avons pas observé de rupture de l’éprouvette.

Conclusion
Ce TP nous a permis de déterminer les différents comportements mécaniques des matériaux testés.
Les résultats obtenus après les essais de traction ont montré que le PET est un matériau fragile car il
n’a pas de domaine plastique (rupture dans le domaine élastique). Concernant les autres matériaux
connus (acier, inox et aluminium), on observe un comportement ductile (phase linéaire élastique et
phase de plastification) : ces résultats sont cohérents avec le fait que ces matériaux sont des métaux
et sont ainsi plus résistants qu’un matériau tel que le plastique. Nous avons pu déterminer que le
métal inconnu est du métal : il présente un comportement ductile. Pour certains d’entre eux nous
n’avons pas observé de rupture, cela est sans doute du au fait des glissements. Les valeurs obtenues
restent discutables car les valeurs de Rm, E et Re, ont été obtenues de manière peu précise, en se
basant sur l’allures des courbes.

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