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All content following this page was uploaded by Michalis Chikaras on 10 May 2016.
RÉSUMÉ – Cet article présente une étude comparative, dans le cadre normatif fixé
par la norme d’application de l’EC7 pour la France en ce qui concerne les ouvrages
de soutènement en sol renforcé (NF P 94-270, 2009), entre les renforcements
métalliques sous forme de treillis soudés et de bandes ayant les mêmes
caractéristiques mécaniques et renforçant des sols ayant des propriétés identiques.
1. Introduction
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Journées Nationales de Géotechnique et de Géologie de l’Ingénieur JNGG2010 -Grenoble 7-9 juillet 2010
2. Méthodologie et hypothèses
L’idée principale de ce travail est de comparer une bande et une échelle de même
longueur (L), de sections transversales initiales (S0) sensiblement égales,
galvanisées (épaisseur de galvanisation : ez = 70 µm) ou non (ez = 0 µm). Toutes
deux sont constituées d’acier de même résistance limite ultime (fr = fuk) et de même
résistance limite élastique (fy = fyk) en traction. On prend le cas d’un ouvrage hors
d’eau d’une durée de service variable entre 0 à 100 ans, avec un remblai de classe
de matériau 1 (NF EN 14475, 2007), mis en œuvre et compacté de la même
manière (énergie de compactage moyenne), respectant les critères chimiques et
électrochimiques caractérisant un milieu comme modérément agressif. Ce remblai,
sans cohésion, présente un angle de frottement interne (φ1κ) de 36° car la résistance
au cisaillement intrinsèque du sol n’est pas toujours complètement mobilisée, ce
phénomène étant plus sensible pour les sols très frottants. Pour les besoins de cette
étude on fera varier le coefficient d’uniformité de Hazen (Cu = D60 /D10) en lui donnant
les valeurs le plus souvent retenues : 2, 10, et 20. La taille maximale des grains
(Dmax) sera prise égale à 75 mm et par conséquence le coefficient Ω1 (lié au type de
renforcement et couvrant le risque des éventuelles surtensions locales dues au
compactage) égal à 1,00. La Figure 2 permet de visualiser la comparaison effectuée.
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Figure 3. Diminution de section des bandes et des échelles (Coupes 1-1’ & 2-2’).
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S f
Rt ;d = min{Rt ;dy , Rt ;dr } = min ρ end ρ flu ρ deg; y
S0 f y
, ρ end ρ flu ρ deg;r 0 r (1)
γM0 γM2
où ρend, ρflu et ρdeg sont des coefficients de réduction qui traduisent les diminutions
de résistance possible du fait respectivement de : l’endommagement dû aux
agressions mécaniques lors de la construction (ρend = 1,00 pour les renforcements
métalliques), l’évolution physique du matériau sous l'effet du fluage (ρflu = 1,00 pour
les renforcements métalliques) et des dégradations d'origine chimique ou
biochimique dues à l'environnement (ρdeg;y et ρdeg;r). Dans le cas de renforcements
métalliques, ces derniers coefficients décrivent la perte de résistance liée à la
corrosion de l’armature.
∆S K∆S
ρ deg; y = 1 − γ y et ρ deg; r = 1 − γ r (2)
S0 S0
Le coefficient γy (= 1,10) est un facteur partiel couvrant les incertitudes sur la perte
moyenne ∆S et le coefficient γr (= 1,25) est un facteur partiel couvrant les
incertitudes sur la perte maximale K∆S. L’estimation de la perte moyenne s’exprime :
∆S = π (∅ − ∆ a )∆a pour les barres rondes et ∆S = 2b∆a pour les bandes (3)
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Figure 4. Évolution de la résistance des barres rondes et des bandes dans le temps.
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τ max;k Ps Ls [µ σ v ]Ps Ls
* µ (*z )
Ls
∫ σ v ( z , x ) dx Ps Ls
R f ;d = = (z)
= (4)
γ M;f γ M;f γ M;f
h0 − ha h
µ (*z ) = µ 0* + µ1* a pour ha ≤ h0 (5)
h0 h0
dx d
µ0* = ν 0* et µ1* = ν 1* x (8)
2s x 2s x
Le coefficient d’ancrage ν0* est égal à 35 si la taille moyenne des grains (D50) est
inférieure ou égale au diamètre des barres transversales (Ø = dx) et 70 si D50>dx. Le
coefficient d’ancrage ν1* est égal à 15 si D50≤dx et 30 si D50>dx. Le périmètre de la
section transversale est :
Ps = 2 ⋅ N ⋅ b (9)
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5. Conclusions
Cette étude, dont les résultats sont illustrés sur les Figures 5 et 6, montre que la
forme cylindrique des armatures de treillis soudé est à l’origine d’un meilleur
comportement vis-à-vis du phénomène de la corrosion et leur confère une résistance
à la traction supérieure à celle des bandes. Cette différence est beaucoup plus
accentuée quand le critère de la limite à la rupture (fr) est le critère dimensionnant.
Pour cela, la relation suivante doit être satisfaite :
f y γ M 0 ρ deg;r
≤ ⋅ (10)
f r γ M 2 ρ deg; y
6. Références bibliographiques
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