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Soutenu le (03/07/2014)
Jury :
Mr. DAOUDI Salah : Président
Mr. DIMANE Fouade : Rapporteur
Mr. HANAFI Issam : Rapporteur
Mr. TAJEDDINE Youssef : Examinateur
2014
Conception et Dimensionnement du Tablier d’un Pont à Poutres Sur Oued.
C’est ainsi que ce projet porte en premier lieu sur l’étude qui englobe la reconnaissance
du site et l’étude hydrologique et hydraulique, visant à caler l’ouvrage et à déterminer sa
longueur pour sélectionner les variantes envisageables pour l’ouvrage.
Ouvrages d’Art, Tablier, Pile, Culée, poutre principale, Entretoise, Hourdis, Appareil
d'appui, Débit de pointe, Station hydrométrique, Bassin versant, Ajustement statistique, PHE,
Symbole Désignation
BA Béton Armé.
BT1 Bulletin Technique N°1 de SETRA.
Comp.1 Complément N°1 du BT1.
CPS Cahier des Prescriptions Spéciales.
CRT Coefficient de Répartition Transversal.
DRCR Direction des Routes et Circulations Routières.
Ma Moment transversal suivant la petite portée a.
Mb Moment longitudinal suivant la grande portée b.
M ce Moment de continuité sur l’entretoise.
M cp Moment de continuité sur la poutre.
NGM Nivellement Général du Maroc.
OA Ouvrage d’Art.
Qjmax Débit journalier maximal.
Qp Débit de pointe.
PHE Plus Hautes Eaux.
PI Passage Inférieur.
PI-CF Passage Inférieur - Cadre Fermé.
PI-PO Passage Inférieur – Portique Ouvert.
PK Point Kilométrique.
POD Portique Ouvert Double.
PPBA Pont à poutres en béton armé.
PS Passage Supérieur
PSI-BA Passage Supérieur et Inférieur - Béton Armé. (pont à poutres continues)
PSI-DA Passage Supérieur et Inférieur - Dalle Armé. (pont dalles en béton armé)
PSI-DP Passage Supérieur et Inférieur - Dalle Précontrainte.
RP Route Provinciale.
SETRA Service d’Etudes Techniques des Routes et Autoroutes.
TI-BA Travées Indépendantes - Béton Armé. (pont à poutres isostatiques)
VIPP Pont à poutres préfabriquées précontraintes.
Annexe N° Titre
Introduction ................................................................................................................................ 1
Chapitre 1 : Généralités Sur Les Ponts...........................................................................16
1.1. Préliminaire ....................................................................................................................... 16
1.1.1. Historique des ponts .............................................................................................. 16
1.1.2. Lexique relatif aux ponts ....................................................................................... 16
1.1.2.1. Fondations ...................................................................................................... 16
1.1.2.2. Appuis ............................................................................................................. 17
1.1.2.3. Tablier ............................................................................................................. 17
1.2 Classification des ponts ..................................................................................................... 17
1.2.1. Classification suivant la nature de la voie portée .................................................. 17
1.2.2. Classification suivant le matériau de construction ................................................ 18
1.2.3. Classification suivant leur disposition en plan ...................................................... 18
1.2.4. Classification suivant la voie considérée ............................................................... 19
1.2.5. Classification suivant leur schéma transversal ...................................................... 20
1.3. Choix d’un type d’ouvrage ............................................................................................... 21
1.3.1. Principaux types de ponts courant ......................................................................... 22
1.3.2. Domaines d’utilisation des ponts courants ............................................................ 23
1.4. Equipements ..................................................................................................................... 23
1.4.1. Types d’équipements ............................................................................................. 24
1.4.1.1. Appareils d’appui ........................................................................................... 24
1.4.1.2. Revêtement des tabliers .................................................................................. 25
1.4.1.3. Trottoirs .......................................................................................................... 25
1.4.1.4. Les joints de chaussée .................................................................................... 26
1.4.1.5. Dispositifs de retenue ..................................................................................... 26
1.4.1.6. Les corniches ................................................................................................. 27
1.4.1.7. Les dalles de transition .................................................................................. 27
Chapitre 2 : Etude Hydrologique et Hydraulique ........................................................29
2.1. Présentation ...................................................................................................................... 29
2.1.1. Préambule .............................................................................................................. 29
2.1.2. Données de base .................................................................................................... 29
2.2. Données générales ............................................................................................................ 30
2.2.1. Situation géographique et accès ............................................................................ 30
2.2.2. Diagnostic de la situation existante ....................................................................... 30
2.2.3. Données topographiques ....................................................................................... 30
2.2.4. Données géologiques ............................................................................................. 31
D’une façon générale, un pont est un ouvrage en élévation permettant à une voie de
circulation de franchir un obstacle naturel (oued, rivière, lac, vallée,…), ou artificiel (route,
voie ferrée, canal,…). La voie portée peut être: une voie routière (pont-route), piétons
(passerelle), ferroviaire (pont-rail) ou plus rarement une voie d’eau (pont-canal).
Ces ponts doivent être assez robustes pour supporter leur propre poids ainsi que la
charge que l'on veut leur faire porter (gens, automobiles, camions, trains...). De plus, les ponts
doivent supporter le mauvais traitement que la nature leur fait subir telle la pluie, le vent, les
tremblements de terre…En dernier lieu, un pont doit être esthétique, c'est-à-dire qu'il devra
être beau et ne pas cacher la vue de l'environnement.
Chapitre 1
Généralités Sur Les Ponts
1.1. Préliminaire :
1.1.1. Historique des ponts :
Pour élaborer des routes, on rencontre différents obstacles tels que les oueds ou rivières,
les montagnes, les chemins de fer et les autres routes. Pour les franchir, on construit des
ouvrages artificiels, qui portent le nom: Ouvrages d’Art. Ce terme est composé de deux mots
D’une façon générale, on appelle pont tout ouvrage permettant à une voie de circulation
de franchir un obstacle naturel ou une autre voie de circulation.
Un pont comprend quatre parties: les Fondations, les Appuis, le Tablier et les
Superstructures.
1.1.2.1. Fondations :
C’est un système au moyen duquel l’ouvrage repose sur le sol et lui transmet les charges
qu’il reçoit. Suivant la nature du sol on distingue trois types de fondations:
Fondations superficielles.
1.1.2.2. Appuis :
1.1.2.3. Tablier :
C’est l’élément sur lequel repose la voie de circulation. Il comporte essentiellement des
dalles, en plus il peut comporter des poutres principales et des éléments secondaires
(entretoises), comme il comporte tous les équipements indispensables au fonctionnement du
pont.
Les ponts routes: Ce sont les ponts qui portent une route lui permettant ainsi de franchir
un obstacle.
Les ponts rails/ routes: Ce sont les ponts qui portent une route et un chemin de fer à la
fois.
Les passerelles: Ce sont des ouvrages réservés uniquement à la circulation des piétons.
Les ouvrages hydrauliques: Ce sont les ouvrages destinés à faire passer un cours d'eau.
Pont droit.
Pont biais.
L’angle de biais est défini comme l’angle exprimé en grade compris entre l’axe
longitudinal du tablier et les lignes des appuis (figure 1.3). La nécessité de recourir à de tel
ouvrage est dictée par le tracé de la route en traversant un obstacle. Si cet obstacle (oued,
route ou chemin de fer par exemple) est biais par rapport à la route alors l’ouvrage est conçu
biais de manière à avoir des appuis parallèles à la direction du flux (eaux ou véhicules).
Pont courbe.
Lorsqu'un pont porte une voie de circulation et en franchit une autre, elle peut être
nommée suivant que l'on considère l'une des deux voies, le pont peut être appelé:
Pont de passage supérieur : le pont est placé en dessus de la voie principale prise
comme référence tel qu’une autoroute ou la voie à construire .
Selon la section transversale du pont on peut avoir une autre classification, ainsi on
cite :
Les poutres dans ce cas sont en Béton Armé. A priori, ces poutres sont en section
rectangulaire mais comme une partie de la dalle (posé sur les éléments rectangulaires) joue le
rôle de la table de compression pour les poutres alors ces poutres sont considérées comme des
poutres en simple « T ».
.
Figure 1.8: Pont à poutres avec talon.
Ce type des poutres est employé dans le cas du Béton Armé pour augmenter le
rendement de la section et pouvoir placer avec aisance le ferraillage (souvent encombré) à mi-
travée. Mais, ce type de section est surtout employé dans le cas des poutres en Béton
Précontraint pour pouvoir loger les câbles de précontraintes dans le talon à mi-travée.
En Section variable :
Dans certains cas, on est amené à concevoir des poutres en section I en milieu de travée
(pour diminuer le poids) et en section rectangulaire aux extrémités (pour mieux résister aux
efforts tranchants).
Les contraintes techniques se présentent dans les contraintes du site où il est implanté,
les contraintes de la route qu’il supporte, et enfin les contraintes de la disponibilité du
matériel et de la main d’œuvre durant la période d’exécution.
Les contraintes économiques résident dans le fait de choisir une variante qui présente
un coût raisonnable.
Quant au coté esthétique, il faut juste signaler que la contrainte choisie doit être
compatible avec le paysage du site tout en respectant sa faisabilité économique et
technique.
On présente dans ce qui suit, les différents types de ponts courants tout en montrant les
avantages, les inconvénients et la portée déterminante de chaque type afin de valider le choix
des variantes les mieux adaptées aux contraintes techniques, économiques et esthétiques du
site d’implantation.
Les portiques ouverts double franchissement des petits Pas esthétique, emploi en
1.4. Equipements :
Les articulations par section rétrécie du béton: leurs intérêts sont la simplicité, la
rusticité et la durée de vie, mais leur inconvénient est qu’elles ne tolèrent que des
rotations.
Les appareils d’appui en élastomère fretté : ce sont les appareils d’appui les plus
répandus par les ouvrages courants. Ils sont constitués par un empilage de feuillets
d’élastomère (polychloropréne) adhérisés à des frettes en acier doux inoxydable.
Les appareils d’appui en élastomère fretté glissantes : ce sont les appareils
précédents comportant une feuille de téflon graissée ou non, glissant sur une plaque en
acier inoxydable polie, ce plan permet d’augmenter les valeurs de distorsion de
l’appareil d’appui.
t (mm) 8 10 12 20 25
ts (mm) 2 3 3 4 6
Tableau 1.3: Epaisseur des frettes en fonction de l’épaisseur d’élastomère.
La couche de roulement :
La couche de roulement doit présenter un bon uni et être antidérapante. De nos jours, la
couche de roulement est constituée par un tapis d'enrobés bitumineux d'épaisseur de 7 à 8 cm
et de masse volumique de 2,2 à 2,5 t/m3 (selon la compacité). La couche de roulement
présente un problème de perméabilité à l'eau. Ainsi, l'eau peut stagner entre la couche de
roulement et la chape d'étanchéité. L'enrobé risque de subir un désenrobage. Pour éviter ce
problème, il faut procéder à des dispositions constructives tel que pente plus drainage.
1.4.1.3 Trottoirs :
Les trottoirs ont pour rôle de protéger les piétons contre la circulation automobile et ceci
en les isolant par une simple surélévation. La largeur courante d'un trottoir est celle
convenable pour laisser passer deux voitures d'enfant, soit un minimum de 1,40 m de largeur.
Dans les zones urbaines, les trottoirs sont plus larges. Dans le cas où les trottoirs ne sont pas
nécessaires (t.q. certains ponts autoroutiers), un passage de service de 0,40 m de largeur est
nécessaire, encadré par une glissière et un garde corps.
Corniche trottoir
Chapitre 2
Etude Hydrologique et Hydraulique
2.1. Présentation :
2.1.1. Préambule :
Dans le cadre de l’amélioration de l’exploitation de son patrimoine réseau routier et
suite aux dégâts des crues survenues sur ses ouvrages, la Direction Provinciale de
l’Equipement d’Errachidia a confié au Bureau d'étude Lixus, l'étude de la construction d’un
pont sur oued Ghris au Pk 12+000 de la RP7105, liaison routière Goulmima-touroug.
- Rapport géotechnique.
OA objet d’étude
Figure 2.2: Vue générale d’ouvrage existant. Figure 2.3: Vue latérale d’ouvrage existant.
tracé se situe entre les côtes 800 m et 770 m selon le nivellement général du Maroc (NGM).
La température moyenne annuelle varie de 15,2°C dans le haut Rheris à 21,5à Taouz.
Le champ des précipitations est marqué par une forte irrégularité spatio-temporelle,
passant de 250 mm sur les reliefs du haut Atlas à 130 mm dans la zone d’Errachidia pour
chuter à moins de 75 mm au niveau de la plaine de Tafilalet.
L’oued Ghris présente un régime saharien caractérisé par des crues soudaines et
violentes. Le bassin est jaugé principalement par la station hydrométrique Tadighoust qui
contrôle une surface d’environ 2260 km².
Station Tadighoust
On se basera sur les enregistrements de la station Tadighouste qui sont les plus complets
et plus étendus que la station Merroutcha (manque d’enregistrement de l’année 1965). Le
tableau (Annexe1) rappelle les débits de pointe (Q p ), les maximums journaliers (Q jmax ) et les
quantiles des Q p au droit de la station de Tadighoust.
En général, l’estimation du débit se fait par l’une des deux méthodes suivantes :
La méthode basée sur les formules empiriques : adoptée quand on n’a pas de données
sur les débits des années antérieures, les formules les plus utilisées sont : formule de Mallet-
Gauthier, Hazan-Lazarevic, Fuller I et Fuller II …(Annexe2).
La méthode statistique : Cette méthode est basée sur l’analyse de la fréquence des crues,
elle est utilisée lorsqu’on possède une série de données des débits de pointe des années
antérieures. On cherche par la suite la meilleure loi qui peut s’ajuster aux données
hydrologiques (Gumbel, loi Normale, Log normale …). (Annexe3)
Dans notre cas, on possède les données statistiques annuelles des débits (Annexe1), par
conséquent, on utilisera la méthode de traitement statistique des données.
O A projeté
Le bassin versant de l’oued Ghris est caractérisé par une pente moyenne de 0.7 % et
totalise une surface de 3014 km².
hydrologique 1965. Par conséquent, la station de Tadighoust permet, par simple ajustement
statistique, une estimation fiable des crues.
Il faut noter que la transposition des débits de pointe d’une station de référence vers le
site étudié sera effectuée par la méthode de Francou-Rodier, qui s’écrit :
10.1K p (T )
Q(T ) S
8
106 10
Avec :
Le calage de cette formule consiste à calculer les coefficients K p (T) pour chaque
période de retour en se basant bien évidemment sur les données hydrométriques mesurées.
3500,00
3000,00
2500,00
y = 476,69x + 71,828 Pjmax
2000,00
Qpt
1500,00 Qp(T)
1000,00
500,00
0,00
-2,000 0,000 2,000 4,000 6,000
u= -ln(-ln(F))
3500,00
2500,00
2000,00 Pjmax
Qpt
1500,00
Linéaire
1000,00 (Pjmax)
y = 104,63x + 112,06
500,00
0,00
-2,000 0,000 2,000 4,000 6,000
u= -ln(-ln(F))
Tableau 2.2: Valeurs des débits de pointe issue de l’ajustement par morceau.
L’objectif de cette étude est la modélisation des écoulements, sur la base d’une
topographie récente afin de définir les caractéristiques hydrauliques du pont projeté.
Pour mener à bien cette étude on propose d'utiliser le logiciel de calcul hydraulique
HEC-RAS, parfaitement connu, développé par le corps des ingénieurs de l'armée américaine
et qui a été utilisé dans beaucoup de projet d'envergure au Maroc.
L’oued étudié est caractérisé de manière générale par un écoulement fluvial, un lit
mineur et un lit majeur assurant l’épandage des crues exceptionnelles.
Au droit du site étudié, l’oued Ghris présente un lit mineur bien marqué sur une largeur
qui varie de à environ. Le fond du lit mineur est formé de sable, graviers et de
galets. Le lit majeur est couvert de pâturage dispersé formant une résistance non négligeable.
Ceci permet d’admettre les coefficients de rugosité de Manning :
Détermination du niveau des plus hautes eaux (PHE) à l’état initial afin d’estimer la
côte à donner à l’intrados de l’ouvrage.
Profil Abscisse Débit Fond PHE Vitesse S urface Largeur Froude Heau
mouillée mouillée
m (m3/s) (m) (m) (m/s) (m2) (m) ad m
PT1 150 3900 787.21 798.38 5.18 758.25 143.59 0.61 11.17
PT2 120 3900 787.48 798.32 3.14 1053.26 167.36 0.36 10.84
PT3 102.25 3900 787.67 796.91 6.11 640.97 114.66 0.77 9.24
PT4 76.51 3900 787.59 797.27 4.35 896.40 129.25 0.53 9.68
PT5 62.49 3900 785.91 796.44 5.08 767.13 107.21 0.61 10.53
PT6 30 3900 786.11 796.32 4.54 859.85 118.73 0.54 10.21
PT7 0.00 3900 785.77 795.70 2.69 991.50 166.02 0.32 9.93
Tableau 2.4: Calcul hydraulique à l’état initial sans ouvrage existant.
On remarque qu’à l’état naturel, sans ouvrage existant, la vitesse au droit de ce dernier
serait de l’ordre de , la largeur au miroir de l’ordre de et le PHE est de
l’ordre
Profil Abscisse Débit Fond PHE Vitesse S urface Largeur Froude Heau
mouillée mouillée
m (m3/s) (m) (m) (m/s) (m2) (m) ad m
PT1 150 3900 787.21 798.96 4.04 1008.95 352.52 0.46 11.75
PT2 120 3900 787.48 798.91 2.63 1329.50 352.90 0.29 11.43
PT3 102.25 3900 787.67 797.56 3.32 738.42 135.11 0.64 9.89
PT4 76.51 3900 787.59 798.97 4.27 896.40 129.25 0.33 11.38
PT* OUVRAGE EXIS TANT (radier générale)
PT5 62.49 3900 785.91 796.44 5.08 767.13 107.21 0.61 10.53
PT6 30 3900 786.11 796.32 4.54 859.85 118.73 0.54 10.21
PT7 0 3900 785.77 795.70 2.69 991.50 166.02 0.32 9.93
Tableau 2.5: Calcul hydraulique à l’état initial avec ouvrage existant.
Il en découle que l’ouvrage actuel provoque un remous important par rapport à l’état
naturel de l’ordre de . Cette surélévation est due principalement à la faible capacité de
l’ouvrage existant comme il est présenté dans la figure 2.9 :
Pour assurer le transit des corps flottants et le charriage une revanche de 1 m a été
adoptée pour toutes les variantes étudiées.
Comme nous l’avons déjà signalé, le débit de projet est le débit de 100 ans :
Le calcul hydraulique de l'état de projet de la variante 1 est présenté par le tableau 2.6
et la figure 2.10 :
Profil Abscisse Débit Fond PHE Vitesse S urface Largeur Froude Heau
mouillée mouillée
m (m3/s) (m) (m) (m/s) (m2) (m) ad m
PT1 150 3900 787.21 798.96 4.04 1008.95 352.52 0.46 11.75
PT2 120 3900 787.48 798.91 2.63 1329.50 352.90 0.29 11.43
PT3 102.25 3900 787.67 797.72 5.32 738.42 135.11 0.64 10.05
PT* 89.38 Bridge (PPBA30)
PT4 76.51 3900 787.59 797.27 4.35 896.40 129.25 0.53 9.68
PT5 62.49 3900 785.91 796.44 5.08 767.13 107.21 0.61 10.53
PT6 30 3900 786.11 796.32 4.54 859.85 118.73 0.54 10.21
PT7 0 3900 785.77 795.70 2.69 991.50 166.02 0.32 9.93
Tableau 2.6: Calcul hydraulique de la variante 1.
L'écoulement au droit du pont projeté se fait avec une cote d'eau amont égale
et une vitesse aval de l’ordre de Les profondeurs maximales par sections sont en
moyennes de l’ordre de
Profil Abscisse Débit Fond PHE Vitesse Surface Largeur Froude Heau
mouillée mouillée
m (m 3 /s) (m) (m) (m/s) (m 2 ) (m) ad m
PT1 150 3900 787.21 798.85 4.23 1008.95 352.52 0.46 11.64
PT2 120 3900 787.48 798.80 2.72 1329.50 352.90 0.29 11.32
PT3 102.25 3900 787.67 797.50 5.52 738.42 135.11 0.64 9.83
PT* 89.38 Bridge (VIPP40)
PT4 76.51 3900 787.59 797.27 4.02 896.40 129.25 0.53 9.68
PT5 62.49 3900 785.91 796.44 5.08 767.13 107.21 0.61 10.53
PT6 30 3900 786.11 796.32 4.54 859.85 118.73 0.54 10.21
PT7 0 3900 785.77 795.70 2.69 991.50 166.02 0.32 9.93
Tableau 2.7: Calcul hydraulique de la variante 2.
L'écoulement au droit du pont projeté se fait avec une cote d'eau amont égale
et une vitesse aval de l’ordre de . Les profondeurs maximales par sections sont en
moyennes de l’ordre de
Récapitulation :
Les modèles hydrauliques des deux variantes permettent de définir leurs
caractéristiques hydrauliques et géométriques. Elles sont consignées dans le tableau 2.8 :
Chapitre 3
Pré-dimensionnement Du Tablier
Par la suite, on va faire une estimation comparative des coûts des deux variantes qui
s'ajoute à une comparaison technique pour ressortir une seule variante qui fera l’objet d’une
étude détaillée dans ce qui suit.
Culée Travée
C1 C2
Piles
P1 P2 P3
Figure 3.1: Morphologie de l’ouvrage pour la variante I.
Chaque travée du tablier est constituée de 4 poutres en béton armé d’une longueur de 30
m, entretoisées au niveau des appuis transversalement par l’hourdis en section courante.
Hauteur :
L’élancement économique est compris entre 1/17 et 1/15, mais elle peut descendre
jusqu’à 1/20.
Donc 1/17 / 1/15, où est la longueur de travée de calcul qui est égale à la
longueur de la poutre moins la longueur des deux abouts (voir figure 3.3).
Ainsi pour un élancement de 1/16 et avec = 30 m (en adoptant des abouts de 0.50 m)
on a : .
On prend : = 1,85 m.
0,50 m
hp =1,85m
Lc = 30 m
Figure 3.3: Schéma longitudinal de la poutre en béton armé.
La largeur de table est dimensionnée surtout pour assurer une stabilité au déversement
pendant la manutention, elle varie de 0,5 à 0,7 , donc on prend bt = 1,40 m.
ba=0,4m
ba = 0,25m
Dimension du talon :
α
h1
h2
bta
Avec :
: Nombre de poutres par travées;
LT : la largeur roulable la largeur d’un trottoir;
hp : la hauteur de la poutre;
: la portée de la poutre;
K : le coefficient qui varie de 950 à 1300.
pour bta appartenant à l’intervalle [0,60- 0,80] , h2 varie de 0,1 à 0,2 m, donc, on prend
h2 =0,2 m.
c) Entretoises :
Nombre :
Puisque l’épaisseur du hourdis est suffisante pour que celui-ci participe à la flexion
d’ensemble en assurant le rôle d’entretoisement transversal en section courante, il suffit
d’adopter 2 entretoises d’about pour relier les poutres transversalement au niveau de chaque
appui.
Hauteur :
La hauteur des entretoises est généralement égale à la hauteur des poutres principales
diminuée de la hauteur du talon, on obtient une hauteur de he =1,85 –(0,2 + 0, 35)= 1,3m.
Longueur :
La longueur des entretoises est généralement fixée par l'espacement des poutres
Principales qui les relient transversalement. Dans notre cas l'espacement entre axes des
poutres est de 2,50 m Soit donc une longueur de 8,9 m au niveau de chaque appui.
Epaisseur :
L’épaisseur des entretoises tient compte des conditions d’enrobage des armatures et de
mise en œuvre du béton. Elle est alors comprise entre 16 et 40 cm. D’autre part, les
entretoises doivent être conçues de manière à permettre le vérinage du tablier en cas de
changement d’appareils d’appuis. Généralement, c’est la deuxième condition qui l’emporte et
on adoptera par conséquent une largeur de 40 cm.
Trottoi Hourdis
r général
1,85m
Poutres
Ainsi, on donnera aux poutres une forme en double Té, constituées par deux membrures
(qui donnent la majeur part de la résistance à la flexion) reliées par l’âme (qui assurent la
résistance à l’effort tranchant).
Hauteur :
L’élancement économique est compris entre 1/20 et 1/18, mais elle peut descendre
jusqu’à 1/22, au delà, les quantités (notamment le nombre de câbles et la quantité du béton)
augmentent très rapidement.
Donc 1/20 hp /Lc 1/18, où Lc est la longueur de travée de calcul qui est égale à la
longueur de la poutre moins la longueur des deux abouts (voir figure 3.8).
Ainsi pour un élancement de 1/18 et avec Lc = 40 m (en adoptant des abouts de 0,50 m)
on a : hp = 40 /18 = 2,22 m
On prend : hp = 2,3 m.
d = 0,50m
hp = 2,3m
Lc = 40
Largeur de table bt :
La largeur de table est dimensionnée surtout pour assurer une stabilité au déversement
pendant la manutention, elle varie de 0,5 hp à 0,7 hp , donc on prend bt =1,40 m.
L’épaisseur de l’âme :
L’épaisseur de l’âme dépend en général de la résistance à l’effort tranchant et des
conditions d’enrobage des câbles. En béton précontraint, c’est souvent cette deuxième
condition qui l’emporte.
L’épaisseur de l’âme dans la section courante sera prise égale à : ba = 0,22 m. Puis, elle
augmentera progressivement pour atteindre la valeur : ba = 0,40 m au niveau des appuis
(Figure 3.9).
ba= 0,40 m
ba = 0,22 m
Dimension du talon :
Le coffrage est assuré par les pré-dalles préfabriquées en béton armé, s’appuyant sur les
ailes des poutres.
c) Entretoises :
Nombre :
Hauteur :
Longueur :
La longueur des entretoises est généralement fixée par l'espacement des poutres
principales qui les relient transversalement. Dans notre cas l'espacement entre axes des
poutres est de 3,30 m Soit donc une longueur de 8 m au niveau de chaque appui.
Epaisseur :
On prendra une largeur de 40 cm (pour les mêmes raisons que celles citées au § 2.1.1.2
Poutre Pré-dalle
m
participante
Dans cette partie, on va procéder à une estimation globale des deux variantes, cette
estimation portera essentiellement sur les coûts des matériaux utilisés (béton, acier,
coffrage,..) et de leur mise en ouvre, on exclura de l'estimation les autres coûts relatifs aux
travaux préparatoires de chantier, travaux de terrassements, accès à l'ouvrage et les différents
équipements de l'ouvrage car ces éléments ne sont pas susceptibles de faire une grande
différence de coût entre les deux variantes.
En général, pour les tabliers qui permettent le franchissement des petites et moyennes
portées, c’est la variante des ponts à poutres qui est la plus adaptée.
En effet, elle est la moins chère, en plus, dans notre cas, elle assure un fonctionnement
hydraulique confortable et présente un minimum d’appuis. C’est pour cela qu’on va la retenir
comme solution envisageable à notre cas d’étude, et son tablier fera par la suite l’objet d’une
étude structurale détaillée.
Chapitre 4
Etude Des Poutres Principales
Toutes les parties du tablier ne sont pas forcément à charger par les charges de chaussée.
Il faut donc définir une largeur chargeable qui se déduit elle-même de la largeur roulable. On
donne ci-dessous les définitions correspondantes.
a) Définitions :
La largeur roulable, LR :
C’est la largeur de tablier comprise entre dispositifs de retenue, s’il y en a, ou bordures.
Elle comprend donc la chaussée proprement dite et les surlargeurs éventuelles telles que les
bandes d’arrêt d’urgence, bandes dérasées, etc.
Avec :
: Largeur chargeable en m;
: Largeur roulable en m;
: Nombre de dispositifs de retenue ; n 2 .
Lch
0.5m
LR
LR = Lch
Pour notre ouvrage, on prévoit pas des dispositifs de retenue, donc : n = 0 LR = Lch
= 8 m.
Le nombre de voies, Nv :
Par convention, le nombre de voies de circulation des chaussées est tel que :
Avec :
: nombre de voies;
: désigne la partie entière.
Notons que les chaussées comprises entre 5m (inclus) et 6 m sont considérées comme
ayant deux voies.
et ceux portants des bretelles d’accès à de telles chaussées, ainsi que les autres ponts
éventuellement désigné par le Cahier de Prescriptions Spéciales (CPS), tels que ponts
urbains ou en zone industrielle avec risque d’accumulation de poids lourds quelque
soit leur largeur.
: Tous les ponts autres que ceux de la première classe supportant des
En résumé :
1ère classe : LR 7m ou exceptions.
2ème classe : 5.5< LR <7m.
3ème classe : LR 5.5m.
1.0872
B c, deux files 120
1.0721
B t, deux tandems 64
1.0595
B r, 1roue 10
Avec :
L : étant la portée de la travée en mètre.
La valeur obtenue sera par la suite multipliée par des coefficients de corrections a1 et a2 .
Les valeurs de a1 sont regroupées dans le tableau 4.4 :
Valeurs de a1 Nombre de voies chargées 1 2 3 4 >4
Première 1 1 0.9 0.75 0.7
Classe du pont Deuxième 1 0.9 - - -
Troisième 0.9 0.8 - - -
Tableau 4.4: Valeurs de a1.
Les valeurs de a2 sont définies par la formule suivante :
Avec :
: Largeur d’une voie.
Les valeurs de sont données dans le tableau 4.5 :
Première 3.5
Classe du pont Deuxième 3
Troisième 2.75
Tableau 4.5: Valeurs de .
Il faut noter que les valeurs données aux coefficients a 1 et a2 tiennent compte des
majorations pour effets dynamiques.
Cas d’une seule voie chargée, on a : a1 =1 ; a2 =0,875 ; , d’où :
= 3,805 t/ml.
Cas de deux voies chargées, on a : a1 =1 ; a2 =0,875 ; , d’où :
= 7,61 t/ml.
c) Système B c :
Le convoi Bc se compose d’un ou au maximum de deux camions types par file. Dans le
sens transversal le nombre de files est inférieur ou égale au nombre de voies. Les
caractéristiques du convoi Bc sont présentées dans la figure 4.2.
30 t 30 t
/ / / / / / / / /
2.25 (*) 4.50 1.50 2.25 2.25 4.50 1.50 2.25
6t 12t 12t 6t 12t 12t
Longitudinalement
(Masses relatives à une file de camions)
4.50 1.50
2.00
2.50 2.50
0.50
2.00
/ / / / / 0.20 0.25
>0.25 2.00 >0.50 2.00 En plan
Transversalement
Suivant la classe du pont et le nombre de files des camions considérés, les valeurs des
charges du système Bc à prendre en compte sont multipliées par un coefficient b c dont les
valeurs sont indiquées dans le tableau 4.6 :
0.25 m
16 t 16 t
1.35 m
Longitudinalement
(Pour un seul tandem) 2 m
1 m
3m 3m
2 m
0.6 m
/ / / / /
0.5 m 2m 1m 2 m 1.35 m
Transversalement En plan
Suivant la classe du pont, les valeurs des charges du système Bt à prendre en compte
sont multipliées par le coefficient bt donné par le tableau 4.7 :
Valeurs de bt
Classe du pont Première 1
Deuxième 0,9
Tableau 4.7: Valeurs de bt.
e) Système B r :
C’est une roue isolée disposée normalement à l’axe longitudinal de la chaussée. Les
caractéristiques de cette roue sont présentées dans la figure 4.4:
0,60m
10 t 10 t 0,30m
Longitudinalement Transversalement En plan
Le rectangle de la roue peut être placé n’importe où sur la largeur roulable de manière à
produire l’effet le plus défavorable.
f) Système Mc120 :
Le système MC120 se compose de véhicules type à chenilles. Il comporte deux chenilles
et le rectangle d’impact de chacune d’elles est supposé uniformément chargé. La pression
répartie au mètre linéaire, appliquée par le convoi est : P/ml = 110/6,1 = 18,03 t/ml.
110 t
1.00 m
55 t
4.30 m 2.30 m
55 t
1.00 m
6.10 m
En plan
Cette charge est placée pour produire l’effet le plus défavorable. Ses effets peuvent
éventuellement se cumuler avec ceux de B.
Dans le sens longitudinal, on dispose cette charge pour qu’elle produise l’effet le plus
défavorable.
Dans le sens transversal, toute la largeur du trottoir est chargée, mais on peut
considérer soit qu’un seul trottoir est chargé, soit que les deux le sont, de manière à
obtenir l’effet le plus défavorable.
Cette charge est cumulable avec la charge et si elle peut donner un effet plus
défavorable.
Les méthodes de calcul proposées sont classées en deux familles, selon que la section
transversale peut être considérée comme étant déformable ou indéformable.
Dans le cas de tablier rigide, on utilise la méthode de Courbon et dans le cas contraire,
c’est la méthode de Guyon-Massonnet qui est la plus utilisée. Pour notre cas et en raison de
l’absence d’entretoises intermédiaires, la répartition transversale des charges se fait par
l’intermédiaire de l’hourdis, donc on utilisera la méthode de Guyon-Massonnet.
Cette méthode est utilisée pour le calcul des dalles ou des réseaux des poutres.
Avec :
p : constante;
L : portée de la travée.
Les calculs peuvent être affinés en développant la charge en série de Fourier en fonction
de l’abscisse longitudinale.
b) Paramètres fondamentaux:
On considère une travée indépendante, de portée L, de largeur 2b, dont l’ossature est
constituée par une poutraison croisée de n poutres longitudinales (portée L, espacement b1) et
de m entretoises (portée 2b, espacement L1) intermédiaires, disposées transversalement
(figure 4.6).
2b
b1 x
Donc :
Comme il a été déjà signalé, c’est alors le hourdis qui joue le rôle des entretoises. Dans
ce cas, les inerties de flexion et de torsion du hourdis (hauteur: hd) représentant les entretoises
sont :
Le comportement du pont est complètement défini par les deux paramètres principaux :
Le paramètre de torsion : √
Le paramètre d’entretoisement : √
√
Les valeurs de ces coefficients sont tirées des tableaux et des abaques de Massonnet.
Pour une poutre d’ordonnée y, on procède à une interpolation linéaire sur les valeurs de y
données dans les tableaux de Guyon-Massonnet. Une interpolation linéaire peut se faire par
rapport à .
Avec :
S1 = 0.625 m Y1 = 1.975 m
S2 = 0.24 m Y2 = 1.765 m
S3 = 0.07 m Y3 = 1.140 m
S4 = 0.37 m Y4 = 0.440 m
S5 = 0.05 m Y5 = 0.267 m
S6 = 0.14 m Y6 = 0.100 m
D’où, YG = 0.920 m.
Où
Avec :
E : Module de Young;
: Espacement entre les axes des poutres;
: Moment d’inertie de la section par rapport à l’axe XG.
Par application, on trouve : 5.20E+03
Avec :
= 1×e3 /12, « e » étant l’épaisseur de la dalle de couverture;
=1m, est la longueur de la dalle de couverture.
Par application, on trouve : = 1.48 E+01
c) Le paramètre d’entretoisement:
Il est défini par la formule :
Avec:
2b : Largeur du tablier;
L : Portée de la travée.
Soit : = 0.6327.
Le moment d’inertie de torsion de la poutre, Rt , est la somme des moments d’inertie Rti
des zones « i » de la poutre :
Où,
Où : ( )
S1 S2 S3 S4 S5
Pour l’âme des poutres, le coefficient « k » est calculé avec une hauteur double par
rapport à la hauteur réelle.
f) Le paramètre de torsion :
Il est défini par la formule suivante :
√
Soit : = 0.1228
Récapitulation :
b/2 0.4012 0.4917 0.6126 0.7806 0.9976 1.2405 1.4356 1.4896 1.4890
3b/4 0.3041 0.3836 0.4917 0.6485 0.8678 1.1543 1.4896 1.8094 2.0280
B 0.2335 0.3041 0.4012 0.5470 0.7626 1.0700 1.4890 2.0280 2.6611
Tableau 4.10: Valeurs de K0 et K1 pour = 0.6327.
Et pour avoir K( = 0,122), nous effectuerons une interpolation à l’aide de la formule
suivante :
La disposition des charges dans le sens transversal est choisie de façon à avoir le cas de
charge le plus défavorable.
M M Per Sup( M Al M tr ; M Bc M tr ; M Mc )
4.1.3.1. Rappel sur les lignes d’influences d’une poutre sur appui simple :
Les lignes d’influences des moments fléchissants et des efforts tranchants pour une
poutre sur appui simple sont présentées sur la figure 4.9.
Pi
A B
x
y = x(L-x)/L Li(Mx )
yi
y = L/4 Li(ML/2 )
yi
L/2
1-(x/L) Li(Tx )
yi 1
-x/L
1 Li(TA)
yi
Figure 4.9: Lignes d’influences des moments fléchissants et des efforts tranchants pour
une poutre sur appui simple.
Moments fléchissants :
Le poids propre de la poutre est une charge répartie sur toute la poutre. Pour déterminer
les sollicitations dues à cette charge, on n’a pas besoin d’utiliser le principe des lignes
d’influences. Le problème se réduit à déterminer les sollicitations d’une charge répartie sur
toute une poutre sur appui simple (Figure 4.10).
lc/2
lc
M(lc/2)
Plc2 /8
Fig 4.10: Diagramme des moments fléchissants sous l’effet de la charge permanente.
Efforts tranchants :
De même pour les efforts tranchants, on utilise le diagramme des efforts tranchants
d’une charge répartie sur une poutre simple (Figure 4.11).
lc/2
lc
Plc/2 T(lc/2)
Plc/2
Figure 4.11: Diagramme des efforts tranchants sous l’effet de la charge permanente .
Avec :
, puisque le cas le plus défavorable revient à charger deux voies.
Pour le coefficient de répartition transversale correspondant au système et aux
autres charges routières qui seront traité par la suite nous retenons les valeurs des CRT les
plus grandes pour calculer une poutre modèle avec les valeurs maximales des CRT. Ainsi,
nous calculons une seule poutre et toutes les poutres auront le même ferraillage.
lc/2
lc
M(lc/2)
lc2 /8
Figure 4.12: Diagramme des moments fléchissants sous l’effet du système A(l).
Efforts tranchants :
Les efforts tranchants se calculent à l’aide de leur ligne d’influence en tenant compte
de la longueur chargée. (Figure 4.13).
A lc-x B
lc A(l)
1-(x/lc) Li(Tx )
1
-x/lc
Figure 4.13: Effort tranchant dans la section x sous l’effet de la charge A(l).
Avec :
(Puisque le cas le plus
défavorable revient à charger deux voies sur une longueur qui vaut .
Le tableau 4.14, rassemble les résultats obtenus :
0 0.000 30.926
0,1L 83.499 24.740
0,2L 148.443 18.555
0,3L 194.831 12.370
0,4L 222.664 6.185
0,5L 231.942 0.000
Tableau 4.14: Sollicitations dues au système
b) La charge Bc :
Moments fléchissants :
Ces moments sont calculés à l’aide de leurs lignes d’influences (Li) dans la section
considérée en plaçant la charge Bc dans le sens longitudinal de la manière la plus défavorable
(deux files dans le sens transversal). La ligne d’influence des moments est une ligne brisée
formée de segments de droites. Il en résulte que la position la plus défavorable du convoi
comporte toujours la présence d’un essieu au droit de la section considérée.
A B
x lc-x
lc
t t t
12 12 6 12t 12t
P Li(Mx )
P yi
Figure 4.14: Détermination des moments fléchissant sous l’effet de la charge B c (deux files).
Avec :
: Charge concentrée du système Bc ;
: Ordonnée de Pi correspondant sur la Li de Mx ;
:Coefficient de répartition transversale correspondant à Bc ;
= 1.0872 et bc = 1,1 pour deux files.
Efforts tranchants :
Dans ce cas, la position la plus défavorable est évidente (Figure 4.15).
A B
x lc-x
lc
1-(x/lc)
P Li(Tx )
P yi 1
-x/lc
Travail de Fin d’Etude 2014 Page 72
Conception et Dimensionnement du Tablier d’un Pont à Poutres Sur Oued.
Les efforts tranchants sont donnés par la formule suivante (avec les mêmes notations) :
0 0.000 49.913
0,1L 102.741 41.751
0,2L 174.583 34.379
0,3L 224.795 29.212
0,4L 253.377 24.917
0,5L 251.060 20.717
Tableau 4.15: Sollicitations dues à la charge Bc.
c) La charge Bt :
Moments fléchissants :
Ces moments sont calculés de manière analogue à celle du système Bc.
A x lc-x B
lc
16t 16t
Li(Mx )
x(lc-x)/lcP
yi
P
Figure 4.16: Détermination des moments fléchissants sous l’effet de la charge B t (deux
Tandems).
Avec :
Efforts tranchants :
Dans ce cas, la position la plus défavorable est évidente (Figure 4.17).
Les efforts tranchants sont donnés par la formule suivante :
A B
x lc-x
lc
16t 16t
1-(x/lc)
P Li(Tx )
yi
1
P -x/lc
A B
x lc-x
lc
t
10
Li(Mx )
y=x(lc-x)/lc P
P
Figure 4.18: Détermination des moments fléchissants sous l’effet de la charge B r (1 roue).
Avec :
: Charge concentrée du système Br ;
Ordonnée de P correspondant sur la Li de Mx ;
:Coefficient de répartition transversale correspondant à Br ;
= 1.0595.
Efforts tranchants :
Dans ce cas, la position la plus défavorable est évidente (Figure 4.19).
Les efforts tranchants sont donnés par la formule suivante (avec les mêmes notations):
A B
x lc-x
lc
10t
32t
y=1-(x/lc)
Li(Tx )
P
1
-x/lc
P
Figure 4.19: Effort tranchant dans la section x sous l’effet de B r.
x lc-x
A B
lc
t 6,1 m
q = 18t/ml
P Li(Mx )
x(lc-x)/lc P
Figure 4.20: Détermination des moments fléchissants sous l’effet de la charge M c120 .
Avec :
: Charge répartie correspondant à Mc120 ;
Aire de la Li correspondant à la charge Mc120 ;
: Coefficient de répartition transversale correspondant à Mc120 ;
= 1.0824.
Efforts tranchants :
La recherche du cas le plus défavorable pour les efforts tranchants est plus simplifiée
car il suffit de positionner un char adjacent au sommet de la ligne d’influence (figure 4.21).
Les efforts tranchants sont donnés par la formule suivante (avec les mêmes notations):
A B
x lc-x
6,1m
q = 18t/ml
P
1-(x/lc)
Li(Tx )
P
1
-x/lc
Figure 4.21: Effort tranchant dans la section x sous l’effet de Mc120 .
0 0.000 98.817
0,1L 266.804 87.817
0,2L 474.316 76.817
0,3L 622.537 65.817
0,4L 711.466 54.817
0,5L 741.102 43.817
Tableau 4.18: Sollicitations dues au système Mc120 .
f) La charge du trottoir:
Moments fléchissants :
Le calcul se fait de manière analogue à celui de A(l). Les moments sont donnés par la
formule suivante :
Avec :
= 0,15 en t/ml ( est la largeur d’un trottoir et elle vaut 1m);
: Coefficient de répartition transversale correspondant à Tr.
Efforts tranchants :
Les efforts tranchants se calculent à l’aide de leur ligne d’influence.
La charge Tr est constante et elle est placée de la manière la plus défavorable.
0 0.000 4.500
0,1L 12.150 3.600
0,2L 21.600 2.700
0,3L 28.350 1.800
0,4L 32.400 0.900
0,5L 33.750 0.000
Tableau 4.19: Sollicitations dues à la charge du trottoir.
3.1.3.4. Combinaisons de charges :
A l’ELS : Max :
3.2.1.1. Béton :
Résistance nominale à la compression : 30 MPa;
Résistance nominale à la traction : 0,6+0,06×25 = 2,4 MPa;
Contrainte de compression admissible à l’ELU : 0,85×25/1,5 =17 MPa;
Hypothèse de fissuration : préjudiciable ;
Contrainte de cisaillement admissible à l’ELU : Min (0,15×25/1,5 ; 4)=2,5 MPa;
Contrainte de compression admissible à l’ELS : 0,6×30=18 MPa.
4.2.1.2. Armatures :
Résistance à la traction des HA : 500 MPa;
Contrainte de traction admissible à l’ELU : 500/1,15=434,78 MPa;
Hypothèse de fissuration : préjudiciable;
Contrainte de traction admissible à l’ELS;
h0
b0
2.08m
Le tableau 4.21 résume les dimensions de la section de calcul de la poutre tous les 0,1L.
Section Dimensions de la section
Remarque : le moment dans la section d’abscisse 0 étant nul, donc on prolonge les
aciers de la section d’abscisse 0,1L jusqu’aux appuis.
Le calcul des armatures de cisaillement se fait à l’ELU, ces armatures ainsi que
l’espacement adopté et les dispositions adoptées sont récapitulés dans le tableau 4.23.
section Effort
espacement Section At/(b0× δt)
d'abscisse tranchant Disposition
adopté δt At(cm²) (cm²/m²)
x T(x) (MN)
0 18.72 0,1 2,19 54,72 1cadre+1épingle HA10
0,1L 15.27 0,1 1,84 54,11 1cadre+1épingle HA10
Chapitre 5
Etude Du Hourdis
Une dalle est un élément d’épaisseur faible par rapport à ses autres dimensions et qui est
chargée perpendiculairement à son plan moyen. La dalle d’un pont à poutres est souvent
connue sous le non de hourdis. Dans ce chapitre nous commencerons par le calcul des
sollicitations dues à la flexion locale du hourdis entre poutres en utilisant le modèle élastique
et linéaire (théorie classique des plaques minces) au moyen des abaques du Bulletin
Techniques n°1 du SETRA (établies par Thenoz en 1972) et le complément n°1 de 1976. Ces
abaques donnent directement les valeurs des moments fléchissant sous l’effet des charges
réglementaires suivant les dimensions de la dalle, Puis nous calculerons les armatures
inférieures et supérieures que nous vérifierons par la suite.
5.1.2.2. Plate-forme :
Largeur du trottoir de gauche : 1,00 m
Largeur du trottoir de droite : 1,00 m
Largeur roulable : 8,00 m
Revêtement bitumineux
Chape
d'étanchéité
ech
ed
h1
45°
a = le - ea - 2h1 ea
le
Avec :
: Epaisseur de la dalle coulée en place ( = 0,28 m);
: Epaisseur maximale de la chaussée ( = 0,065 m);
: Distance entre axe des poutres ( = 2,50 m);
: Epaisseur du gousset à sa naissance =0,18m);
: Epaisseur de l’âme de poutre en section courante ( = 0,25 m);
a : Portée du hourdis entre poutres (a =2 m).
Le calcul des efforts pour les dalles rectangulaires simplement appuyées peut être
effectué au moyen des abaques du Bulletin Technique N°1 du SETRA établies par Thenoz en
1972 et le complément n°1 de 1976(Annexe6). Ces abaques donnent directement les valeurs
des moments fléchissants sous l'effet des charges réglementaires (Bc, Bt , Br et Mc120 ) suivant
les dimensions de la dalle.
Le moment transversal et longitudinal sont pris égale à 0,8 fois celui issu des abaques
donnant le moment fléchissant au centre d’une dalle rectangulaire appuyée sur ses
quatre côtés sous l’effet des surcharges réglementaires (voir figure 5.2):
Figure 5.2: Moments fléchissants dans une dalle appuyée sur ses quatre côtés.
Le moment de continuité des dalles de couverture des ponts à poutres sous chaussées
est égal a 0,5 fois le moment transversal issu des abaques (voir figure 5.3) :
D’où:
Moment transversal
Moment longitudinal ע
b) Charges d’exploitations :
L’effet des charges d’exploitation est déterminé à l’aide des abaques du BT1 du SETRA
(Annexe7) compte tenu des paramètres suivants :
a=2m;
b = infini m ;
Nous établissons le tableau 5.1, qui rassemble les résultats obtenus :
Moment transversal M a
s
Chargement Référence BT1 M a (t.m/ml) M a (t.m/ml)
Bc abaque 9 page 24 2.5 3.96
Bt abaque 10 page 25 2.3 3.04
a) Charges permanentes :
Les moments d'encastrement sur les 4 côtés seront évalués à 50% des moments
fléchissants calculés dans l'hypothèse d'articulation :
b) Charges d’exploitations :
Les abaques du Bt1 et son complément n°1 donnent directement les moments de
continuité pour chaque surcharge en fonction de E, a et b :
à l’ELU :
Max
à l’ELS :
Max
La disposition des armatures, calculées par mètre linéaire dans le sens transversal et le
sens longitudinal de l’hourdis ainsi que les armatures de continuité, est représentée par des
fibres supérieures et des fibres inférieures.
13,37 cm²/m
9,86 cm²/m
Avec :
: Charge de calcul vis à vis de l’E.L.U :
Où, Q (Bc) = 60 kN ; Q(Bt) = 80 kN ; Q(Br) = 100 kN
Charge Q u0 v0 u v uc h Qu Qlim
Bc 60 25 25 61,5 61,5 246 20 121.34 369
Bt 80 60 25 96,5 61,5 316 20 161.40 474
Br 100 60 30 96,5 66,5 326 20 187.68 489
Tableau 5.5 : Vérification au poinçonnement
L’inégalité ci-dessus étant satisfaite, aucune armature d’effort tranchant n’est requise.
Chapitre 6
Etude Des Entretoises D’About
Les entretoises d’about, situées au droit des appuis, ont pour rôle d’encastrer les poutres
à la torsion, de rigidifier les extrémités du hourdis et de permettre le vérinage du tablier pour
remplacer les appareils d’appui par exemple.
About 0.5m
0.40 m Epaisseur de l’âme
2,5 m 0.40 m
2,10m
Poutre
Entretoise
Vérins
Talon
20cm
7,5m
Figure 6.2 : Emplacement des vérins.
On modélise donc l’entretoise comme une poutre hyperstatique simplement appuyée sur
les vérins et recevant des charges ponctuelles transmises par les poutres ainsi que son poids
propre, comme illustré ci-dessous :
Il y’a plusieurs méthodes pour traiter tels problèmes hyperstatique (par ex : Energie de
déformation, méthode de Caquot, etc.…). Mais pour mener à bien ce calcul, on a utilisé le
logiciel RDM6.
On obtient directement :
Et :
Donc :
Pour la travée A3 A4 :
Le moment maximal négatif se trouve au niveau de l’appui A3 :
Pour la travée A4 A7 :
Le moment maximal positif se trouve au niveau de la section médiane:
Pour les efforts tranchants, ils sont maximaux au droit des appuis :
Dimensions de la section
b h0 b0 d
1,00 m 0,20 m 0,40 m 1,35
Tableau 6.1: Dimensions de la section de l’entretoise .
h0
b0 d
0,10m
A l’E.L.U: d’où,
A l’E.L.S: d’où,
La condition de non fragilité se traduit par l’inégalité suivante :
A l’E.L.U, d’où,
A l’E.L.S, d’où,
Donc, on prend, 6 HA 14.
A l’E.L.U, d’où,
A l’E.L.S, d’où,
Armatures supérieures :
Le moment dimensionnant de la travée est celui correspondant au calcul du vérinage :
A l’E.L.U, d’où,
A l’E.L.S, d’où,
Donc, on prend, 6 HA 10.
Le projet de fin d’étude est une phase importante dans le cycle de formation d’élève
ingénieur et c’est la meilleure occasion pour l’étudiant d’améliorer ses connaissances
théoriques acquises durant les années de formation.
En générale, l’étude d’un pont exige la maîtrise de plusieurs domaines des sciences de
l’ingénieur telles que la résistance des matériaux, la mécanique des milieux continus, les
procédés de calcul numérique par ordinateur… Ceci se fait à partir de la lecture des diférentes
références bibliographiques, et ces ainsi que ce travail m’a permis de compléter ma
formation et d’enrichir mes connaissances en matière d’étude des ouvrages d’art.
Ensemble des polycopiés sur les ouvrages d’art par Mongi Ben Ouézdou – ENIT-1998.
Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages de génie civil (Fascicule n°62).
PP 73 du SETRA.
Annexe1 :
Débits maximums journaliers et débits de pointe mesurés à la station Tadighoust :
A = 2260 km²
Année Date Qjmax Qp Cp
1960 24/06/1961 43.6 14.4 3.0
1961 02/11/1961 79 75.4 1.0
1962 26/05/1963 1170 291 4.0
1963 24/09/1963 108 19.8 5.5
1964 03/02/1965 681 133 5.1
1965 06/11/1965 2950 588 5.0
1966 31/10/1966 21.5 18.3 1.2
1967 16/11/1967 202 171 1.2
1968 15/08/1969 92.8 34.8 2.7
1969 30/05/1970 66.8 21.1 3.2
1970 22/04/1971 66.8 31.7 2.1
1971 15/04/1972 103 44.4 2.3
1972 29/11/1972 233 68.5 3.4
1973 23/04/1974 22.2 5.4 4.1
1974 19/04/1975 242 68.6 3.5
1975 31/05/1976 59.2 7.8 7.6
1976 22/09/1976 86.1 13.6 6.3
1977 13/12/1977 97.8 29.6 3.3
1978 28/05/1979 140 20.1 7.0
1979 17/10/1979 292 93.6 3.1
1980 18/09/1980 19.6 2.2 8.9
1981 09/05/1982 74.9 24 3.1
1984 01/05/1985 121 19.1 6.3
1985 23/09/1985 97.5 54.3 1.8
1986 10/10/1986 253 48.9 5.2
1987 26/10/1987 137 39.2 3.5
1988 02/10/1988 129 74.8 1.7
1989 14/11/1989 1990 282 7.1
1990 03/06/1991 230 89.6 2.6
1991 27/09/1991 118 21.6 5.5
1992 21/09/1992 138 34.7 4.0
1993 15/11/1993 1400 473 3.0
1994 04/04/1995 394 75.7 5.2
1995 11/10/1995 480 221 2.2
1996 31/08/1997 9.72 10.8 0.9
1997 12/09/1997 139 124 1.1
n 36 36 36
M 347 93 3.8
S 611 130 2
Cv 1.76 1.40 0.54
Me 125 41.8 3.35
Max 2950 588 8.91
Min 9.72 2.2 0.9
Annexe2 :
Les formules empiriques les plus utilisées pour le calcul des débits de point de projet sont :
QT 2 K log1 a Pan
S
Mallet Gauthier : 1 4 log T log S
L
Avec,
QT = débit maximale en m3 /s ;
K = varie de 0.5 à 6 (grand bassin versant) ;
Pan =1060 mm ;
a = varie de 20 à 30 ;
S = superficie du bassin en Km² ;
L = longueur du bassin en Km ;
T = période de retour ;
Q10 a. A^ b
Avec ;
a = 16 Pour la zone : côte méditerranéenne et haut loukous
b = 0,75 ( Sol imperméable à mi-imperméable )
Avec,
a = varie de 0.8 à 1.2.
N = varie de 80 (plaine) à 100 (montagne).
Annexe3 :
. Un ajustement statistique des débits maximums instantanés annuels observés au niveau de la
station avec les lois statistiques usuelles permet d’estimer les valeurs des crues pour différentes
fréquences de retour. les différentes lois statistiques connues et utilisées dans ce domaine à savoir : loi
de Gumbel, Gibrat-Galton, Pearson III, Goodrich
Loi de Gumbel :
La loi de Gumbel appelée également doublement exponentielle :
avec : u (Q Q0 )
1
et Q0 Qmoy 0,45 .
0,78
a 1 ax 1
x
F ( x) e .x .dx
( ) 0
1 X 1
f ( x) e .X
( )
( x) t x1e t dt
0
Et ( x) ( x 1)( x 1)
La méthode des moments appliquée à la fonction Gamma permet d’obtenir les relations
suivantes : a x S2 Et x2 S 2
( ) log x log x
( ) est la fonction complexe dont les valeurs sont tabulées. Ainsi connaissant ( ) on détermine
puis on calcule a.
Loi de Gibrat-Galton :
Le paramètre Q0 est calculé par la méthode des moments suivant l’expression suivante :
4 (Qmoy Q0 ) 3
2 .
3 3(Qmoy Q0 ) 2
1,517 1,1513
a et b
log(1 2 /(Qmoy Q0 ) 2 ) a(1 log(Qmoy Q0 ))
Loi de Goodrich :
(3 1 ) 3
33
3 (2 1 ) 2
Eulériennes 1 , 2 et 3 : (n)
3 (2 1 ) 2
1 2
1
Q0 et A valent : Q0 Qmoy A( ) 2n
(2 1 ) 2 (2 1 ) 2