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CIVIL
EXPOSE D’OUVRAGE D’ART
Présenté par :
Abibatou DIA
Mouhamed Ousseynou FAYE
Jean Noel SAMBOU
Dr. Libasse SOW
Table des matières
Listes des figures.......................................................................................................................2
Introduction Générale............................................................................................................... 4
2. Conception.........................................................................................................................6
3. Dimensionnement............................................................................................................10
3.1. Prédimensionnement................................................................................................ 10
4. Vérification......................................................................................................................19
1
4.4.1. Cisaillement de l’âme :......................................................................................20
Conclusion.............................................................................................................................. 25
2
Listes des figures
Figure 1: Ponts à Béquilles.........................................................................................................4
Figure 2: Ponts bow-strings........................................................................................................5
Figure 3: Disposition du système Bc........................................................................................13
Figure 4: Valeurs de bc.............................................................................................................13
Figure 5: Disposition du système Bt.........................................................................................15
Figure 6: Valeurs de bt..............................................................................................................15
Figure 7: Disposition du système Br.........................................................................................15
Figure 8: Convoi Mc120...........................................................................................................16
Figure 9: Convoi exceptionnel militaire...................................................................................16
Figure 10: Répartition des charges D240 et E360....................................................................17
3
Listes des tableaux
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Introduction Générale
Lors de la construction d’une voie de circulation, il arrive toujours un moment où l’on
rencontre un obstacle qui peut être naturel ou artificiel. Pour assurer la continuité de la voie,
deux solutions peuvent être imaginées : soit éliminer l’obstacle, soit conserver l’obstacle mais
passer au travers, en-dessous ou au-dessus ou le contourner. Pour passer au-dessus, la
construction d’un pont peut être similaire.
Un pont est un ouvrage destiné à mettre en communication deux points séparés par un
obstacle ou permettant le passage sans croisement au niveau de deux courants de circulation.
En technique, nous disons qu’un pont est un ouvrage lancé ou jeté pour permettre le
franchissement d’un obstacle naturel ou artificiel : vallée, rivière, canal de navigation, canal
d’irrigation, une dépression, une zone d’inondation, une zone marécageuse, un lac, un bras de
mer et d’autres voies de communication.
La conception des ponts est en constante évolution grâce à l’emploi de matériaux de plus en
plus performants, à des moyens de calculs permettant d’établir des modèles de comportement
très sophistiqués et à la création de formes originales. Tout ceci dans l’optique d’apporter de
nouvelles solutions aux problèmes posés par le franchissement d’obstacles de plus en plus
impressionnant.
Les ponts sont classés selon plusieurs critères notamment selon leur fonctionnement
mécanique en RDM, ce qui permet de distinguer les ponts isostatiques et les ponts
hyperstatiques, ce dernier va faire l’objet de notre étude.
Pont en béton, généralement de faibles dimensions, dont le tablier, les piédroits et le radier
forment une structure d’un seul bloc.
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Les ponts à béquilles : c’est un type de ponts dont le tablier est supporté par des
béquilles. Pour certains ponts la longueur est trop importante pour être soutenue par
une poutre. Deux pièces obliques sont alors ajoutées qui reprennent une partie des
efforts pour les retransmettre sur les berges : ce sont les « béquilles ». Elles peuvent
être en matériaux divers (bois, pierre, métal, béton) travaillant en compression.
Un pont bow-string est une catégorie de pont munie d'un tablier faisant aussi fonction
de tirant et de poutres latérales (en arc au-dessus du tablier) qui sont encastrés l'un dans l'autre
aux extrémités. En travée, le tablier est tenu par des suspentes souvent à la verticale.
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Ces ouvrages ne peuvent être réalisés que si le sol est très résistant car ils exercent des
poussées importantes sur leurs culées et le moindre déplacement de celles-ci met l’ouvrage en
péril.
2. Conception
Conception des ponts mixtes acier-béton : La conception et la réalisation des ponts ont de tout
temps exercé une influence considérable sur l'évolution du secteur de la construction. De
nombreux ouvrages en fer et en acier ont marqué les étapes de cette évolution. Si certains ont
assuré la célébrité de leur créateur, d'autres demeurent aujourd'hui encore des témoins muets.
De nos jours, les ponts en arc, en treillis, suspendus et haubanés de grande portée figurent
parmi les réalisations techniques les plus remarquables. A côté des réalisations spectaculaires,
une multitude de ponts de petites et moyennes portées témoignent de ces constants
développements et prouvent que l'acier est le matériau de choix pour la construction de ponts.
• L’obstacle à franchir.
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La pile :
Les piles sont des appuis ont pour rôle de transmettre les efforts dus au tablier jusqu’ au sol de
fondations, la conception des piles est tributaire du type et mode de construction du tablier et
aussi les fondations. Et bien sûr les contraintes naturelles ou fonctionnement liées au site.
Parmi les critères de conception des piles :
Il y a deux types de piles ; les piles de type voile et les piles de type poteau.
o Les piles de type voile : le modèle de base le plus simple est un voile continu
d’épaisseur constante, facilement exécutable de plus leur aptitude à résister aux chocs
de véhicules est très bonne.
o Les piles de type poteau : les poteaux peuvent être libres en tête s’ils sont placés au
droit des descentes de charges par l’intermédiaire des appareils d’appui, ou liés par un
chevêtre dans les cas contraire.
Dans notre ouvrage on a choisi une pile de type marteau pour ces avantages :
o Modélisation simple
o Résister aux chocs de véhicules
o Facilement exécutable.
o Plus esthétique.
Les fondations :
Les fondations sont les parties de l’ouvrage qui reçoivent les charges à partir le tablier qui
transmettent par les piles, et ces fondations reposant directement sur le sol ou sur un ensemble
de pieux réunis en tête par une semelle de liaison, parmi les types courants des fondations il y
a : les fondations superficielles et les fondations profondes.
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o Les fondations superficielles : (dalles, semelles isolées ou filantes, radiers) constituent
la partie basse de l’ouvrage qui transmet directement l’ensemble des charges au sol,
elles sont enterrées pour réduire les effets du gel, du soulèvement de certains sols ou
d’autres dommages provenant de la surface.
o Les fondations profondes : ce type de fondation (pieux, puits) permet de reporter les
charges, dues à l’ouvrage qu’elles supportent, sur des couches de sol situées à une
profondeur variant de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres.
Elles sont constituées par un ensemble de murs ou voiles en béton armé. Sur l’un d’entre eux,
appelé mur de front ; les autres sont les murs latéraux appelés mur en aile ou en retour selon
qu’ils ne sont pas ou qu’ils sont parallèles à l’axe longitudinal de l’ouvrage projeté.
Elles jouent le double rôle de soutènement et de structure porteuse. Le tablier s’appuie sur une
semelle solidaire de mur de front massif qui soutient les terres du remblai. Compte tenu des
efforts horizontaux importants, on pourra l’envisager que si la hauteur du soutènement reste
inférieure à une dizaine de mètres.
Ce sont des culées dont leur structure porteuse est noyée dans le remblai d’accès à l’ouvrage,
elles assurent essentiellement une fonction porteuse puisqu’elles sont relativement peu
sollicitées par des efforts horizontaux de poussée des terres.
3. Dimensionnement
3.1. Prédimensionnement
Un pont correctement conçu et bien pré-dimensionné ne subira jusqu’à l’achèvement du
projet que des modifications de détail, alors qu’un pont bien conçu mais mal pré dimensionné
nécessitera un volume de calcul et d’itérations important.
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Par ailleurs, la définition des caractéristiques des matériaux est nécessaire avant de
commencer tout calcul d'une structure, car le choix des matériaux de construction (acier,
béton,) conditionne en grande partie la conception d'un pont.
lx
3.1.1.1. La dalle
On fait le choix de l'épaisseur de la dalle en respectant les points suivants :
La largeur de la dalle.
La présence de trottoirs ou de superstructures lourdes (corniche, caniveaux…). - la
nature de charge (militaire, lourds...).
En général, l'épaisseur moyenne d’une dalle pour les ponts routes est de 30 cm.
tw ≥ 0,005×h
Les largeurs des semelles sont données en fonction de la portée par le tableau ci-dessous.
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deux arcs sont liés entre eux par des entretoises et attachés aux poutres principales par un
réseau de suspentes croisés.
Les entretoises entre arcs sont réparties environ tous les 15m.
Choisir une inclinaison des suspentes de 60° par rapport à l'horizontal. Les suspentes sont
réparties parallèlement tous les 4m sur la portée.
Gtablier = γb × Stablier
Le poids de la charpente
Le poids propre des éléments qui forme la charpente (arc, poutre, pièce de pont, entretoises,
console) est :
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o Les bordures de chaussée
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Tableau 2: Valeurs de a1
Figure 4: Valeurs de bc
N : nombre de voies chargé.
• Coefficient de majoration dynamique δ pour la surcharge Bc :
Les surcharges du système B sont frappées par des coefficients de majoration
dynamique. Ce coefficient est déterminé par la formule :
0 ,4 0 ,6
𝛿 = 1 + 𝛼 + 𝛽 = 1 + 1+0,2.𝐿 + 1+4.𝐺
𝑆
Avec :
L: longueur de tablier chargée.
S: surcharge Bc maximal multiplié par bc.
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G: le poids propre.
• Effort de freinage du système Bc :
Les charges de chaussée de systèmes B c sont susceptibles de développer des réactions de
freinage, efforts s'exerçant à la surface de la chaussée, dans l'un ou l'autre sens de circulation.
Dans les cas courants la résultante de ces efforts peut être supposée centrée sur l'axe
longitudinal de la chaussée.
Chaque essieu d'un camion du système Bc peut développer un effort de freinage égal à son
poids.
Parmi, les camions Bc que l'on peut placer sur le pont, un seul est supposé freiner. Les efforts
de freinage développés par le système B c ne sont pas susceptibles de majoration dynamique,
de même pour le coefficient bc. L'effort de freinage susceptible d'être développé par le
système Bc se trouve limité au poids d'un véhicule de 30t.
D'où : FBc = 30 t.
• Force centrifuge :
Le tracé de l'axe de la chaussée est une ligne droite, (en absence de courbure) la force
centrifuge est nulle Fc = 0.
- Le système Bt, se compose de groupes de deux essieux
Un tandem du système Bt, comporte deux essieux tous deux à roues simples munies de
pneumatiques et répondant aux caractéristiques suivantes :
o Le poids de chaque essieu est de 16 t.
o Le nombre de camions est limité à deux dans le sens transversal. - Il ne
s'applique qu'aux ponts de première et deuxième classe.
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En fonction de la classe du pont, la valeur des charges du système Bt prise en compte est
multipliée par le coefficient bt, donné par le tableau suivant :
Figure 6: Valeurs de bt
- Le système Br se compose d'une roue isolée.
Le système Br est constitué d’une roue isolée, porte une charge de 10t. Elle est disposée
normalement à l'axe longitudinal de la chaussée, peut être placé n'importe où sur la largeur
roulable.
Surcharge Militaire M.
Un véhicule type du système Mc 120 comporte deux chenilles et répond aux caractéristiques
suivantes :
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Figure 8: Convoi Mc120
Dans le sens transversal : un seul convoi est supposé circuler quelle que soit la largeur de la
chaussée.
Dans le sens longitudinal : le nombre des véhicules du convoi n'est pas limité et la distance de
deux véhicules successifs est déterminée pour produire l'effet le plus défavorable, la distance
libre entre leurs points de contact avec la chaussée devant être au moins égale à 30,50m.
Donc la charge totale est S = 110 ×3 = 330t
Convoi exceptionnel D et E.
Sur les itinéraires classés pour permettre la circulation de convois lourds exceptionnels de
l'un des types D ou E, les ponts doivent être calculés pour supporter le véhicule-type
correspondant susceptible dans certains cas d'être plus défavorable que les charges des
systèmes A et B.
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Les charges exceptionnelles ne sont pas frappées de majorations pour effets dynamiques ;
elles sont supposées ne développer aucune réaction de freinage, ni force centrifuge. Les
convois lourds exceptionnels sont supposés rouler sur les ponts à une vitesse au plus égale à
10 km/h ce qui justifie l'absence d'effets annexes.
Les convois D280, D240, E400 ou E360 sont supposés circuler seul quelque soient la
largeur et la longueur du pont.
Dans le sens longitudinal il est disposé pour obtenir l'effet le plus défavorable.
Dans le sens transversal, son axe longitudinal est réputé situé à 3,50 m du bord de la largeur
chargeable.
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4. Vérification
4.1. Vérification à l’ELU
La valeur de calcul de l’effort tranchant Vsd dans chaque section transversale doit satisfaite à
la condition :
Vsd ≤ Vpl,Rd
Vpl,Rd = Av (fy/ )/ M0 tel que Av est l’aire de cisaillement, pour les profilés soudés
Av=d.tw
La dalle est posée sur des profilés métalliques donc le calcul des pièces de pont doivent tenir
compte de cette interaction béton-acier, les structures et éléments structuraux mixtes doivent
être dimensionnés de manière que les exigences fondamentales du calcul aux états limites
ultimes soient satisfaites, les exigences de calcul de CBA93 et CCM97 qui s’y rapportent
doivent être également satisfaites.
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Le moment critique de déversement d’une poutre à section transversale constante chargée en
son centre de cisaillement et soumise à un moment de flexion est donné par :
PRINCIPE DE VERIFICATION
On délimite les panneaux de sorte à ce que la bordure d’un panneau est supposée rigide et
déformable et cela même si les raidisseurs verticaux où horizontaux sont indispensables pour
assurer cette indéformabilité.
Les lignes définissant le panneau sont généralement constituées des semelles des poutres et
des montants d’entretoise, on dit que c’est un panneau d’ensemble, dans le cas contraire
(raidisseurs) c’est un panneau élémentaire.
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2
σ∗σ
(S ) +¿
σk
Sσ= 1.8 si ψ =1
Sσ=1 si ψ <-1
σtraction
ψ=
σcompression
Le coefficient de poussée est donné, pour les conditions sismiques par la formule de
MONONOBE-OKABE :
Kad=¿ ¿ ¿
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Φ: angle de frottement
β : angle de l’inclinaison de la surface de remblai par rapport à l’horizontale
εh
θ=arctg ( )
(1± εv)
Vérification au renversement
Pour la vérification on prendra le cas le plus défavorable qui est :
MS
>1.5 Pour≤cas normal
MR
MS
>1 Séisme
MR
Où :
MS : moment stabilisant dû au FV,
MR : moment renversant, dû au FH
Vérification au glissement
On doit vérifier que :
N
∗tgφ> 1.5 cas normal
H
N
∗tgφ> 1 Séisme
H
N M
σmax= + ≤ σadm
S w
N M
σmin= − ≥0
S w
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Le déversement peut être vérifié selon la méthode proposée par le titre V du fascicule 61 de
C.P.C article 19, Il est justifié que la contrainte due à la flexion présente une sécurité
suffisante par rapport à la contrainte critique de déversement calculée à partir du moment
critique M* de déversement.
0.375∗σe
f (σ∗f )=σe(1− ) si σ∗f ≥ 0.75 σe
σ∗f
m1 m 2
Le moment critique de déversement : M∗¿ √ EIyGK
L
Avec : m 1=3.54∗(
√ 2.1
a²
+1−
1.45
a
)
m 2=
√ π²
a²
+1
4 GK L
a ²= ( )²
EIy b
b : hauteur de la pièce
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4.7. Vérification du tablier
4.7.1. Vérifications des contraintes
On procèdera à la vérification des contraintes à chaque phase de construction de l’ouvrage au
niveau de la semelle inferieure « σ a inf », et dans la semelle supérieure « σ a sup », ainsi que la
contrainte de compression de béton « σB ».
Pour chaque étape de construction, ces contraintes doivent être comparées aux contraintes
usuelles admissibles de l’acier et du béton.
Pour l’acier :
≤
σ a σ ac
σ a inf ≤σ atr
Les contraintes dues aux différents cas de charge sont cumulées au fur et à mesure jusqu'à ce
qu’on arrive à la valeur maximale de combinaison la plus défavorable, on doit faire les
vérifications des contraintes à mi travée ou le moment positif et après on fait les vérifications
au niveau de l’appui intermédiaire ou le moment est négatif.
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Conclusion
Les ponts mixtes à poutre métallique, ouvrages fonctionnels, économiquement intéressants et
mécaniquement performants, ont redonné ces dernières années aux ponts mixtes une place
importante dans la part des marchés d'ouvrage d'art.
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