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25/03/2022

Mémoire de fin d’études


Spécialité :

Présenté par : W Serge Christian ZOMBRÉ


Élève Ingénieur CHEC Promo 2020-2021

LIEU DU PROJET DE FIN D’ETUDES : AMOCER - Lyon


TUTEUR DE STAGE FIN D’ETUDES : Dr Huu VIET TRAN

Mémoire soutenu le 25/03/2022


Table des matières

Chapitre 1 : PRESENTATION D’AMOCER ............................................................................................ 1


1.1. L’HISTOIRE ............................................................................................................................. 1
1.2. L’ENTREPRISE ........................................................................................................................ 3
1.3. LE QUOTIDIEN ........................................................................................................................ 3
Chapitre 2 : CONTEXTE GENERAL DU STAGE ................................................................................... 7
2.1. CADRE DES ETUDES ............................................................................................................... 7
2.2. PROBLEMATIQUES ET DEMARCHES ..................................................................................... 7
2.3. MES MISSIONS ......................................................................................................................... 9
Chapitre 3 : ETUDE TECHNIQUE D’UNE CHARPENTE BETON ....................................................... 10
3.1. DEFINITIONS GENERALES ................................................................................................... 10
3.2. PRESENTATION DE L’ETUDE .............................................................................................. 17
3.3. HYPOTHESES ET NOTES DE CALCULS POTEAUX ............................................................. 19
3.4. RENDUS ................................................................................................................................. 47
Chapitre 4 : SYNTHESE GENERALE ................................................................................................... 51
4.1. CONCLUSION TECHNIQUE .................................................................................................. 51
4.2. CONCLUSION PERSONNELLE .............................................................................................. 53
4.3. PERSPECTIVES ET AVENIR .................................................................................................. 54
ANNEXES ............................................................................................................................................... 55
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Les différents types de poteaux et fondations ...................................... 11


Tableau 2 : Quelques descriptions d’éléments pour les poteaux préfabriqués ............... 12
Tableau 3 : Descentes de charge de quelques poteaux .......................................... 40
Tableau 4 : Résumé des hypothèses de calcul du poteau D8 .................................... 44
Tableau 5 : Efforts pondérés pour le calcul de D8 ................................................ 44
Tableau 6 : Combinaisons dimensionnantes pour D8 ............................................. 45
Tableau 7 : Dispositions constructives pour le poteau D8 ....................................... 47
Tableau 8 : Ratio matériaux : poteau A2 examiné dans la suite du mémoire ................ 48
LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Filiales de AMOCER Group ...................................................................................................... 1


Figure 2 : Chiffres clés ............................................................................................................................. 3
Figure 3 : Mur en L en béton fibré métallique pour quai- SOCRAMAT Fabrication ................................ 4
Figure 4 : Maison modulaire en béton fibré-CUBIK HOME ..................................................................... 5
Figure 5 : Plan de l’ossature en 3D- Extraction modèle (EF Advance design) ......................................... 6
Figure 6 : Quelques éléments d’une plateforme en béton ................................................................... 10
Figure 7 : Poteau préfabriqué fondé en fut........................................................................................... 11
Figure 8 : Panneaux préfa et connexions .............................................................................................. 13
Figure 9 : Quelques éléments de la structure calculée : A : Poteau : B : poutre en I, C : prédalle, D:
fondation par brochage, E : fondation par fût ...................................................................................... 14
Figure 10 : Exemple d’un modèle de calcul de panneaux ..................................................................... 16
Figure 11 : Minutes d’armatures du panneau bas ............................................................................... 17
Figure 12 : Plan d’ensemble de la plateforme ...................................................................................... 19
Figure 13 : Schématisation du scénario d’incendie ............................................................................... 30
Figure 14 : Schématisation du scénario en écran thermique................................................................ 31
Figure 15 : Poteau en flexion ................................................................................................................. 33
Figure 16 : Schématisation de l’analyse sectionnelle ............................................................................ 33
Figure 17 : Interprétation de la méthode générale............................................................................... 34
Figure 18 : Plan d’implantation des poteaux de la charpente .............................................................. 36
Figure 19 : Plan de localisation des murs CF ......................................................................................... 37
Figure 20 : Repérage des poteaux-source Modèle Advance Design ..................................................... 38
Figure 21 : Typologie des poteaux......................................................................................................... 39
Figure 22 : Température dans la section de poteau D8 ........................................................................ 44
Figure 23 : Résultats des moments d’équilibre du poteau D8-Situation normale ................................ 46
Figure 24 : Résultats des moments d’équilibre du poteau D8-Situation incendie................................ 46
Figure 25 : Minutes d’armatures du poteau D8 .................................................................................... 47
Figure 26 : Plan de coffrage poteau A2 ................................................................................................. 49
Figure 27 : Plan de ferraillage poteau A2 ............................................................................................. 50
Remerciements :

Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué au succès de mon stage
et qui m’ont aidé lors de la rédaction de ce rapport. Tout d’abord, j’adresse mes
remerciements à M. Jérôme Laurent directeur général d’Amocer pour m’avoir permis
d’intégrer l’équipe du bureau d’études de Lyon et pour m’avoir transmis son
expérience. Je remercie également M. Huu VIET TRAN mon tuteur de stage pour
m’avoir formé et accompagné tout au long de cette expérience professionnelle et
qui m’a aidé à appréhender et à apprécier le métier d’ingénieur structure en
exécution.

Je remercie également le responsable de la R/D Ibrahim ALACHEK, le responsable


de l’ingénierie Gianluca CARDIA, le responsable technique des renforcements
Abraham YAMEOGO et le projeteur/calculateur Benjamin VEDRENNE pour leurs
conseils techniques bien avisés.

Je remercie toutes les autres personnes du bureau : Georgette DRAGONNE, Baptiste


LAURENT et Minh Duc NGO pour leur bienveillance.

J’ai une pensée pour Christelle, Corinne et Prosper ZOMBRE pour leurs conseils
durant la rédaction de ce rapport.

Enfin, je souhaite remercier M Dominique VIE et M Pascal BODET pour leur


investissement et leur passion pour le partage du savoir, Thierry et Nathalie pour
leur dynamisme exemplaire et bonté du cœur, et tous les enseignants du CHEC pour
la qualité de leur intervention.
Résumé
Ce mémoire présente les missions effectuées dans le cadre de mon projet de fin
d’études chez Amocer (bureau d’ingénierie génie civil et de R&D) à Lyon dans le but
d’obtenir le diplôme d’ingénieur spécialisé CHEBAP (Béton armé et Précontraint) du
CHEC. Lors de ces 6 mois de stage, une grande variété d’études structurelles dans le
domaine du bâtiment principalement et d’ouvrages génie civil secondairement m’ont
été confiée et sont ainsi présentée dans les pages suivantes. Dans ce mémoire, il
est tout d’abord exposé succinctement les missions qui ont été soumis à notre
appréciation et la démarche entreprise pour les traiter. Ensuite, il est développé la
note d’hypothèse et de calcul de poteaux d’une plateforme logistique pour le compte
de Techni Préfa, une entreprise dans le secteur de la préfabrication. Cette
plateforme d’une relative simplicité décrit aisément la méthode de justification aux
normes des plateformes. L’exposé passe en revue les caractéristiques des matériaux,
les chargements, le concept de modélisation, la descente de charge et le calcul des
poteaux par la méthode générale adaptée aux poteaux élancés. Par ailleurs, une
interprétation des rendus dessinateurs est présentée. Ce sont les plans de coffrage
et de ferraillage dans le contexte de la préfabrication. Une analyse critique du stage
et de la formation au CHEBAP a été conduite. Cela a mis en évidence le qualificatif
« réussie » de cette expérience professionnelle. Enfin, compte tenu de la variabilité
des missions, des annexes décrivant d’autres études sont mentionnées afin d’être au
mieux représentatif du travail de stage.
Mots clés : Ingénierie des structures, Plateforme industrielle, préfabrication, Poteau
élancé
Abstract
This dissertation presents the missions carried out as part of my end-of-studies
internship at the Research and Experimental Development Department of Amocer
Group which is an engineering design office located in Lyon. This is to obtain the
Specialized Master’s Degree in Reinforced and Prestressed Concrete Design at Centre
des Hautes Etudes de la Construction (CHEC). During these six-months internship, a
wide variety of structural studies were assigned to me. Those studies mainly related
to building and secondarily to Civil Engineering Works, are presented in the following
pages. First, the report presents an overview of the given missions and the general
approach used to treat them. Second, working assumptions and calculation notes are
presented for designing columns of a logistic platform, this on behalf of Techni Préfa
which is a precast company. The working assumptions go over the materials’
characteristics, loading and modeling concept. Regarding the calculation notes, they
present the computation of load lowering and the design of the columns using a
suitable method for slender structural elements. In addition, an interpretation of the
designers' renderings is given. These are formwork and reinforcement detailing in
the context of precasting. A critical analysis of both internship and training at
CHEBAP was also made. This highlighted the "successful" trait of this professional
experience. Given the variability of the missions, appendices describing other studies
are mentioned to be as representative as possible of the internship work.
Keywords: structural engineering, Industrial platform, prefabrication, slender
column
Chapitre 1 : PRESENTATION D’AMOCER
1.1. L’HISTOIRE
Amocer est une entreprise dynamique et performante dans le secteur du BTP. Créée
en 2005, l’entreprise a déjà réalisé plus de 5500 projets. Ce bureau d’ingénierie
expert dans le domaine du calcul des structures au sens de l’ingénierie « classique »,
trouve également une place de plus en plus importante depuis 2017 dans la R&D
(pôle Amodis) essentiellement dans le dimensionnement d’éléments en béton fibré
ou béton bas carbone. Un pôle maîtrise d’œuvre a récemment vu le jour (2019) pour
les projets de bâtiments type industriel et tertiaire. L’entreprise familiale regroupe
aujourd’hui 35 collaborateurs, dont la partie technique est composée de 3 docteurs-
ingénieurs structures/matériaux, 5 ingénieurs génie civil et une équipe de
projeteur/dessinateur.

"CONSTRUISONS UN MONDE PLUS PERFORMANT"

Slogan du groupe

Amocer en résumé est un groupe comprenant plusieurs filiales dans les domaines
d’expertise suivants :

Figure 1 : Filiales de AMOCER Group

Les collaborateurs au sein d’Amocer viennent de tous les horizons et de toutes les
cultures, apportant ainsi une ouverture d’esprit et un partage accéléré des idées.
Fort de cette multi-culturalité, Amocer envisage un développement à l’international

1
et par conséquent est en étude de niches de marché dans les pays à fort croissance
de développement. L’ouverture de AMOCER au Vietnam (2020) en est la parfaite
illustration. Cependant, la pandémie a imposé au bureau des situations imprévisibles
qui ont contraint le Conseil d’Administration à procéder à sa fermeture « partielle »
en fin 2021. AMOCER Group ambitionne de renforcer son positionnement à l’échelle
nationale et européenne. Le groupe souhaite poursuivre son évolution afin d’être un
des meilleurs représentants de l’excellence de l’ingénierie génie civil Française.

L’entreprise possède une spécialisation toute particulière dans le béton : du béton


armé le plus classique aux bétons les plus innovants. Une autre de ses spécialités
correspond à la préfabrication béton, qui est un processus de construction
particulièrement utilisé pour les bâtiments et ouvrages de grande envergure. Ses
ingénieurs suivent donc de près les dernières normes et nouveautés techniques.
Grâce à la complémentarité de ses structures, l’entreprise a une connaissance rare
de tous les acteurs de son milieu, qu’ils soient fournisseurs, fabricants, charpentiers,
architectes ou constructeurs. Amocer échange et travaille avec eux, de façon à en
savoir un maximum, et ainsi assurer des performances de grande qualité, en un
temps record, tout en optimisant les coûts.

Depuis sa création, Amocer n’a cessé d’évoluer et d’élargir son expertise en se


tournant vers l’excellence et en travaillant avec des acteurs variés et exigeants.
Forte de ses atouts qui la rendent unique, et par ses restructurations techniques et
administratives régulières, Amocer ambitionne de développer son activité, et de
poursuivre son évolution pour devenir une entreprise leader dans le domaine de
l’ingénierie du bâtiment. Enfin, la création récente (2019) d’un département
commercial et marketing permet de renforcer cette dynamique en apportant une
nouvelle vision de l’avenir.

2
1.2. L’ENTREPRISE
1.2.1. CHIFFRES CLES

Voici quelques chiffres clés qui montrent l’engagement, et la volonté de l’entreprise


de se développer tant au niveau géographique que technique et économiques :

Figure 2 : Chiffres clés

Amocer étudie chaque année plus de 1 000 000 m² de plateforme logistique et plus
de 3 500 poteaux béton armé.

1.2.2. VALEURS HUMAINES

— Ouverture d’esprit — Professionnalisme — Esprit d’équipe

— Engagement humain — Polyvalence et adaptabilité — Recherche de l’excellence

— Disponibilité — Intégrité

1.3. LE QUOTIDIEN
Les ingénieurs, docteurs et projeteurs du bureau d’études ont travaillé sur
d’importants projets dont voici quelques exemples :

 Justification d’un mur en L en béton fibré (Projet AMODIS)

Le mur en L SOCRAMAT FABRICATION de 2 m de long préfabriqué en béton fibré est


conçu pour la tenue mécanique des quais voyageurs dans les gares de train. Avec,

3
parfois une clôture en tête de hauteur au moins égal à 2 m, ce mur est soumis aux
efforts de vent, du souffle de train, des différents poids des éléments, des poussées
de terre et le cas échéant des effets de la nappe d’eau et du séisme.

Les études ont été conduites en calculs Eléments finis et le dosage des fibres
métalliques ont été proposés par AMODIS.

Par ailleurs, un logiciel béton fibré sous langage JAVA a été conçu à la demande du
client pour une internalisation de leur étude.

Figure 3 : Mur en L en béton fibré métallique pour quai- SOCRAMAT Fabrication

4
 Cubik Home : Bâtiment modulaire en béton fibré (Projet
AMODIS)

Cubik Home est une habitation individuelle modulaire en béton fibré, fruit de la
collaboration entre Amocer, Cubik Home entreprise et Bekaert. La tendance des
constructions modulaires ne cesse de croitre depuis quelques années. Dans ce
contexte, Cubik Home est le premier bâtiment modulaire 100% réalisé à base de
béton fibré. Ce béton possède des propriétés structurelles uniques, qui nous
permettent de concevoir un habitat ultra résistant.

 100 Kg/m3 de fibres métalliques


 100 MPa de résistance
 5 cm d’épaisseur de mur
 Résistance sismique de 8 sur l’échelle de Richter

Figure 4 : Maison modulaire en béton fibré-CUBIK HOME

5
 Plateforme logistique en charpente béton à Cestas (33)

Le projet STRYKER –Cestas (33) est un ouvrage industriel en extension désolidarisé


par Joint de dilatation à une plateforme existante. Il s’agit d’un bâtiment R+1 de
structure en béton armé et béton précontraint préfabriqué. L’ossature est de type
poteaux-poutres. Le plancher haut du RDC est composé de dalles alvéolées
préfabriquées (non représentées dans la figure). Le projet revêt 3 particularités :

 La charge d’exploitation du plancher est élevé (1.5 t/m²) catégorie E2.


 Une passerelle technique en suspension (s’accrochant au plancher) pour
supporter des charges d’équipements d’aération.
 Les fondations des poteaux sur la zone commune (ancien bâtiment et
extension) sont de types brochés/boulonnés dits PEIKKO. L’intérêt étant de
réduire la taille des massifs de fondations et par conséquent faciliter le
terrassement dans un site à emprise restreinte.

Figure 5 : Plan de l’ossature en 3D- Extraction modèle (EF Advance design)

6
Chapitre 2 : CONTEXTE GENERAL DU STAGE
2.1. CADRE DES ETUDES
Mon projet de fin d’études d’une durée de six mois s’est déroulé dans une démarche
de professionnalisation au sein de la filiale Amocer à Lyon. Le but de cette filiale est
de proposer de répondre techniquement à la demande des entreprises de
préfabrications dans les ouvrages industriels et commerciaux et des maitrises
d’œuvre dans un sens plus large. En effet, la formation au CHEBAP permet de
s’investir dans de nombreux domaines du génie civil. J’ai donc opté de me focaliser
pour le majeure partie sur les études techniques en phase EXE des charpentes
industrielles en béton notamment en assistance au bureau des ingénieurs sur les
hypothèses, les notes de calculs des poteaux élancés et des panneaux préfabriqués.
D’autres missions d’ingénierie m’ont également été confiées. Ils sont succinctement
décrits dans le paragraphe (2.3). Ma présence dans l’entreprise s’explique par la
volonté de l’entreprise de me former aux exigences professionnelles du métier en
termes de délais et de qualité technique dans ce secteur qu’est la préfabrication.
Ainsi, exceptionnellement, nous avons convenu d’un commun accord de privilégier
le travail de production. Une assistance au travail de développement dans la filiale
CACTUS et dans la filiale AMODIS a été également possible.

2.2. PROBLEMATIQUES ET DEMARCHES


Les problématiques sont d’autant diversifiées qu’il y a de missions. Toutefois, à
l’échelle macroscopique, on peut définir, 2 types de problématiques soumis à mon
appréciation :

- Prestation technique en phase d’exécution ou pré-dimensionnement


(Avant-Projet) : soit dans le contrat cadre avec Techni-Prefa soit dans un
cadre plus classique de sous-traitance avec SGF ou le groupe LEGENDRE, ou
des particuliers.
- Prestation d’assistance en développement : soit numérique en JAVA pour le
calcul des paramètres physiques du béton armé au feu, l’amorce d’un code
de calcul de poteaux BA, soit le calcul élément fini non linéaire matériaux
pour des études ponctuelles revêtant un caractère particulier nécessitant ce
type de calcul.

7
La démarche générale est la suivante :

Phase Avant-projet :

 Discussion avec l’entreprise en phase de pré dimensionnement


 Modèle grossier et estimation rapide des ratios matériaux.

Phase EXE :

 Prise de connaissance du projet à travers les divers documents disponibles


(CCTP, Plans de repérage, Descente de charges externes si plusieurs lots
(béton, métal, bois), Hypothèses fournies par l’entreprise soumises à
vérification …).
 Discussions avec l’entreprise afin de s’accorder sur l’ensemble des tâches et
points particuliers : phasage particulier des travaux, changements éventuels
dans les plans de repérage…)
 Rédaction de la note d’hypothèse à l’indice initial et transfert à tous les
intervenants.
 Modélisation EF ou calcul manuel en fonction du projet et descentes de
charges
 Calculs des éléments du lot d’AMOCER soit avec les modules du logiciel EF,
soit avec des feuilles de routines de calculs internes, soit manuellement.
 Transfert des minutes d’armatures à l’équipe de dessinateurs et retour avec
l’entreprise pour soumission des ratios.
 Etat d’alerte pour retour VISA, relation maintenue avec l’entreprise client et
réponse au contrôle le cas échéant.
 Travail en multi-projet

Phase développement :

 Lecture approfondie des annexes dans les Eurocodes et DTU spécifiant les
calculs particuliers : par exemple méthode de calcul au feu (Eurocode 1 partie
1.2 et eurocode 2 partie 1.2, DTU 23.2, clauses pour le calcul non linéaire des
matériaux dans l’Eurocode 3).

 Apprentissage en autonomie du langage JAVA et approfondissement du logiciel


Abaqus.

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2.3. MES MISSIONS
De par le paragraphe précédent, on s’imagine une diversité d’études. En effet, ce
sont au total au cours du stage :

 15 études dont 11 EXE et 4 predimensionnement en AVP de poteaux et


panneaux sur des ouvrages type plateforme logistique, déchetterie,
hypermarchés, bureaux dans un contexte industriel. Notes d’hypothèses,
Modélisation, Notes de calculs et ratios.
 2 notes explicatives de la tenue au feu des bâtiments pour les contrats
d’assurance : justification du non-effondrement en chaine des cellules de la
plateforme.
 1 note de calcul pour justifier selon les EC un canal d’évacuation d’eaux de
pluies conçu avec des parois préfa « DUOMUR » ; (voir annexe 3.1).
 1 note de calcul de modification structurelle d’un logement individuel en BA :
élargissement d’une baie portée par une poutre métallique type HEA ; (voir
annexe 3.2).
 1 poids plan avant métré pour le projet REPARSTORE bâtiment industriel R+1
pour une révision de l’étude de prix.
 1 note de calcul en développement pour réduits de matières des panneaux
préfa R240 jusqu’à lors épaisseur = 18 cm.
 1 note de calcul de chevêtre préfabriqué pour ouverture dans une dalle
alvéolaire précontraint (DAP).
 Révision d’une note de calcul pour justifier le calcul au feu de poutres en Té
renversé.
 1 note de calcul pour justifier le poinçonnement d’un bac acier (structure
mince) par des plots de panneaux photovoltaïques dont tenir compte d’un
calcul linéaire serait aberrant. ; (voir annexe 3.3).
 Elaboration d’un carnet de détails poteaux et panneaux interactif comme
ressources pour les dessinateurs et ingénieurs.
 Modélisation BIM non analytique en phase DCE d’un pont métallique
ferroviaire à réhabiliter et convertir en passerelle piéton. ; (voir annexe
3.4).

9
Chapitre 3 : ETUDE TECHNIQUE D’UNE CHARPENTE BETON
3.1. DEFINITIONS GENERALES
Dans la figure suivante nous pouvons voir un exemple de charpente en béton
préfabriqué.

Figure 6 : Quelques éléments d’une plateforme en béton

En règle générale, selon les matériaux utilisés, il y a 3 types de charpentes :

La charpente mixte acier-béton ou bois-béton: dont le complexe de toiture est en


acier et ses poutres porteuses sont en métal ou en bois selon le cas.

La charpente entièrement béton : dont tous les éléments sont en béton. Les pannes
et les poutres étant généralement en béton-précontraint.

Ces types (charpente béton) de technologie de construction sont adaptés aux


structures conçues pour avoir de grandes portées de poutres ou de dalles tels que les
plateformes logistiques, les centres de déchets, les hyper-marchés tout en ayant une
bonne tenue au feu ( R E I) garantie via les propriétés du béton et les systèmes
d’écran de cantonnement.

Le milieu étant peu courant dans le vaste domaine du génie civil, nous décrirons
succinctement quelques éléments indispensables pour une compréhension
pédagogique du manuscrit.

10
Poteau préfabriqué : Poteau BA conçu en usine puis transporté au chantier pour
montage. Généralement, le coulage est automatique via un robot, les aciers étant
déjà disposé et le coffrage posé.
Baïonnette

Broche de fixation

Trous de levage

Fut d’encuvement

Figure 7 : Poteau préfabriqué fondé en fut

Tableau 1 : Les différents types de poteaux et fondations

11
Notes sur les fondations :

Encuvement : permet de reprendre d’importantes charges, mais problème


d’encombrement et nécessite un contreventement.

Broché : charges assez importantes peu d’encombrement, contreventement.

Boulonné PEIKKO : charges peu importantes, pose rapide sans contreventement.

Dans un système à encuvement par exemple le temps que le mortier sèche il faut un
système de contreventement qui permet de maintenir le poteau (avec des câbles par
exemple).

Tableau 2 : Quelques descriptions d’éléments pour les poteaux préfabriqués

12
Panneau préfa longrine :

Figure 8 : Panneaux préfa et connexions

13
Figure 9 : Quelques éléments de la structure calculée : A : Poteau : B : poutre en I,
C : prédalle, D: fondation par brochage, E : fondation par fût

Signification REI : R (Résistance mécanique ou stabilité mécanique) E (Etanchéité


aux flammes et gaz) I (La température sur la face non exposée doit respecter
certaines conditions). LES REI sont généralement pour des durées de 2h, 3h et 4h
dans le contexte industriel.

Panneau CF : C’est un panneau qui est REI dit coupe-feu. Cette dénomination est
attribuée aux façades qui sont destinées à servir de séparatifs entre les cellules des
plateformes. Le but de ce panneau est d’empêcher l’effondrement en chaine du
bâtiment.

Panneau écran thermique : C’est un panneau qui est REI dit Ecran thermique.
Comme le Coupe-Feu, ce panneau sert aussi de séparation entre deux ou plusieurs
structures. Spécifiquement un écran thermique doit assurer ses fonctions même
lorsque toute la toiture et tout le réseau de poutres du bâtiment s’effondrent. Sur
un plan structure, sa différence fondamentale avec le CF, c’est qu’il soit résisté aux
efforts comme un mur isolé autostable tandis que le mur CF est maintenu sur sa
partie supérieure par les poutres qui n’ont pas cédées. C’est très souvent un mur de
façade.

14
Panneau d’acrotère : C’est le panneau qui est sur bac acier et qui reprends les vents
d’acrotères.

Massif secondaire : Ce sont des massifs de fondations coulés en place sous potelet
articulé ou simplement des blocs de béton sous ouvertures qui ont pour rôle : dans
le premier cas d’assurer la fondation du potelet, dans le second cas d’assurer la
bonne tenue structurelle du mur dans la zone d’ouverture (on peut le voir comme
une fondation du chainage vertical au droit de l’ouverture. Son intérêt pour le
comportement d’ensemble du panneau est la réduction de la portée du panneau vis-
à-vis de la flexion induite par les charges gravitaires. De ce fait, on le place
généralement tous les 6m.

Exemple d’un modèle de calcul de panneaux avec un bardage acier au-dessus :

Sans exposer dans les détails cette note de calcul, il est intéressant de mentionner
quelques points pour la culture générale du domaine de la préfabrication :

 Les panneaux n’excèdent pas une hauteur de 2.80 m -2.90 m


 Ils peuvent être déposés les uns sur les autres ou des goujons peuvent les
maintenir ensemble deux à deux.
 Pour cette note en particulier, il s’agit d’un panneau sandwich dit « panneau
isolé ». Il faut assurer des connecteurs entre les couches du mur et rajouter
des épingles ou cadres dans les chainages verticaux d’extrémités pour couture
supplémentaire de ces couches. (DTU 23)

15
Figure 10 : Exemple d’un modèle de calcul de panneaux

16
 Prévoir un chainage 4H10 + cadres H8 esp 20 cm aux extrémités des panneaux.

 Prévoir des cadres/épingles HA6 esp 15 cm pour refermer le chainage haut


des panneaux afin d’assurer la cohésion des couches du mur.

Figure 11 : Minutes d’armatures du panneau bas

3.2. PRESENTATION DE L’ETUDE


Nous avons choisi d’exposer dans ce mémoire, une étude d’exécution d’une
plateforme logistique. Spécifiquement, nous discuterons de la démarche d’étude et
de la justification des poteaux aux normes.

La plateforme entrepôt de stockage à ossature mixte bois-béton pour le compte de


SAS MP Glass sont le siège social est situé à 26 rue Berjon, 69009 LYON.

17
Maitre d’ouvrage : SCI SOPHOR

Maitre d’œuvre : INGECO

Entreprises : ARBONIS spécialiste bois (BET externe missionné = XYLO Structures) et


TECHNI PREFA spécialiste Charpente béton préfa (BET externe missionné = AMOCER)

L’installation est localisée dans la commune de TREVOUX – 400 allée des Filiéristes –
ZA de Fétan – 01600 TREVOUX.

L’installation enregistrée est une installation de stockage de matières, produits ou


substances combustibles entrepôt couvert classée sous la rubrique n°1510.2 de la
nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE)
et ses installations connexes.

Le bâtiment est de base rectangulaire de dimensions 108.5m x 82.6m, les acrotères


sont à 13.30m de hauteur. La hauteur libre sous panne est de 10.70m.
Le principe général de l’ouvrage est une charpente bois lamellé collé sur poteaux
béton armés, encastrés en pied et articulés en tête. Ces poteaux assurent la stabilité
de l’ouvrage sous les effets du vent.
Le bâtiment est composé de 2 cellules de stockage repérées 01 et 02, un mur coupe-
feu sépare les cellules. Des parois béton bardées constituent les façades
périphériques du bâtiment en files A et 8. Les files G et 1 sont vêtues d’un bardage
double peau mis en œuvre sur poteau béton et poteaux bois intermédiaires (hormis
sur la jonction avec les bureaux ou les parois sont de nouveau en béton).
Des bureaux et des locaux techniques complètent le bâtiment (hors lot Amocer)

18
Figure 12 : Plan d’ensemble de la plateforme

3.3. HYPOTHESES ET NOTES DE CALCULS POTEAUX


Nous décrirons le plus clairement possible dans un premier temps les différentes
hypothèses relatives au calcul des poteaux avant de présenter quelques éléments
des notes de calcul réalisés.

3.3.1. SYNTHESE DE LA NOTE D’HYPOTHESE :

Normes et règlements :

Les ouvrages doivent être dimensionnés conformément aux règlements, normes et


recommandations françaises en vigueur, et notamment aux documents ci-après ainsi

19
que les annexes nationales françaises. Les règlements de calculs utilisés sont les
suivants :

 Eurocode 0 : Base de calcul des structures


 NF EN 1990 : Eurocode - Bases de calcul des structures
 NF EN 1990/NA : Eurocodes structuraux - Bases de calcul des structures -
Annexe nationale à la NF EN 1990

 Eurocode 1 : Actions sur les structures


 NF EN 1991-1-1 : Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-1 : Actions
générales - Poids volumiques, poids propres, charges d'exploitation des
bâtiments
 NF P06-111-2 : Eurocode 1 - Actions sur les structures - Poids volumiques,
poids propres, charges d'exploitation des bâtiments
 NF EN 1991-1-2 : Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-2 : Actions
générales - Actions sur les structures exposées au feu

 NF EN 1991-1-2/NA : Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-2 :


Actions générales - Actions sur les structures exposées au feu

 NF EN 1991-1-3 : Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-3 : Actions


générales - Charges de neige

 NF EN 1991-1-3/NA : Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-3 :


Actions générales - Charges de neige

 NF EN 1991-1-4 : Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-4 : Actions


générales - Actions du vent

 NF EN 1991-1-4/NA : Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-4 :


Actions générales - Actions du vent

 NF EN 1991-3 : Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 3 : Actions


induites par les appareils de levage et les machines
 NF EN 1991-3/NA : Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 3 : actions
induites par les appareils de levage et les machines

 Eurocode 2 : Calcul des structures en béton


 NF EN 1992-1-1 : Eurocode 2 - Calcul des structures en béton - Partie 1-1 :
Règles générales et règles pour les bâtiments

20
 NF EN 1992-1-1/NA : Eurocode 2 - Calcul des structures en béton - Partie 1-1
: Règles générales et règles pour les bâtiments
 NF EN 1992-1-2 : Eurocode 2 - Calcul des structures en béton - Partie 1-2 :
Règles générales - Calcul du comportement au feu
 NF EN 1992-1-2/NA : Eurocode 2 - Calcul des structures en béton - Partie 1-2
: Règles générales - Calcul du comportement au feu

a) Hypothèses des matériaux


 POTEAUX BA

Béton C50/60 fck = 50 MPa

Poids volumique béton : 2500 daN/m3

Acier HA B500B fyk = 500MPa

 PANNEAUX BA

Béton C45/55 fck = 45 MPa

Poids volumique béton : 2500 daN/m3

Acier HA B500B fyk = 500MPa

 Classes d’exposition

Poteaux BA

Faces extérieures exposées à la pluie : XC4

Faces extérieures abritées de la pluie : XC3

Parties enterrées : XC2

Faces protégées à l’intérieur du bâtiment : XC1

 Classe structurelle et enrobages

Enrobage minimal : Cmin

𝑐𝑚𝑖𝑛,𝑏
𝑐𝑚𝑖𝑛 𝑐
= 𝑚𝑎𝑥 { 𝑚𝑖𝑛,𝑑𝑢𝑟 + ∆𝑐𝑑𝑢𝑟,𝛾 + ∆𝑐𝑑𝑢𝑟,𝑠𝑡 + ∆𝑐𝑑𝑢𝑟,𝑎𝑑𝑑 }
10 𝑚𝑚

21
Classe structurale : S4, recouvrant les ouvrages de bâtiment et génie civil courant
(durée projet 50 ans).

Modification de la classe structurale recommandée (NF EN 1992-1-1/NA – Tableau


4.3NF – Page 11) :

∆𝑐𝑑𝑢𝑟,𝛾 = 0 : Marge de sécurité.

∆𝑐𝑑𝑢𝑟,𝑠𝑡 = 0: Réduction de l’enrobage minimal dans le cas d’acier inoxydable.

∆𝑐𝑑𝑢𝑟,𝑎𝑑𝑑 = 0: Réduction de l’enrobage minimal dans le cas de protection


supplémentaire.

Enrobage nominal : Cnom = cmin+∆𝑐𝑑𝑒𝑣 majoration de l’enrobage minimal pour tenir


compte des tolérances pour écart d’exécution.

∆𝑐𝑑𝑒𝑣 =10 mm (Valeur recommandée maintenue par l’annexe nationale française).

b) Descriptif du fonctionnement structurel


 Constitution de la structure de la toiture :

Poutres et pannes bois, articulées en tête des poteaux BA (ou sur corbeau)

 Hypothèses de contreventement du bâtiment :


Des poutres au vent assurent la stabilité au vent du bâtiment en toiture.

Les poteaux sont encastrés en pieds et articulés en tête.

 Hypothèses de répartition des charges horizontales :

La répartition des efforts horizontaux de vent est donnée par le charpentier bois.
Celui-ci étant le détenteur du lot charpente toiture. Pour ce projet en particulier,
la maitrise d’œuvre exige d’adopter une rigidité d’assemblage poutres-poteaux
relativement souples, se traduisant par un jeu de 2mm dans les connexions. Le but
est de limiter le taux de charge en compression afin d’éviter des phénomènes
d’instabilités dans les pièces en bois.

Cette rigidité est à prendre en compte dans notre modélisation. L’approche proposée
est de réévaluer la répartition du vent donnée par le charpentier avec l’hypothèse
de cette souplesse avant d’injecter la descente de charge dans le modèle EF
« simple ». (Voir paragraphe « Démarche RDM »)

22
 Hypothèses de stabilité verticale :

Les charges verticales sont transmises aux fondations par les poteaux bétons
ou les potelets.

 Hypothèses de fondation des éléments porteurs verticaux BA :

4 poteaux en file 1 sont brochés.

Les autres poteaux sont encuvés, encuvement en parois lisses suivant DTU 23.3
Charpente §8.1.1.

L’arase supérieure (As) des fondations des poteaux est à -0.50 m sauf sur quai de
déchargement -1.50 m.

 Découpage en joints de dilatation

(Sans objet pour une toiture bois)

c) Hypothèses de chargement sur la structure


 CHARGES PERMANENTES
Poids propre des poteaux béton (sur la base de poteaux 50X50 en
predimensionnement).
 Le poids propre du bardage (n’est pas pris en compte dans la descente de
charges en pieds de poteaux BA).
 Efforts en tête des poteaux béton donnés dans la descente de Charges établie
par le charpentier bois.

23
A titre informatif- Source notes d’hypothèses Charpentier:

Complexe de couverture cellule 1


 Photovoltaïque + support : 17 daN/m²
 Etanchéité : 9 daN/m²
 Isolant 80 mm : 12 daN/m²
 Bac acier : 8 daN/m²
 Sprinklage : 10 daN/m²
 Divers (Charges diverses + Eclairage + réseaux) : 4 daN/m²
 Total : 60 daN/m² + pp de la charpente
 Ecran de cantonnement sur arbalétrier : 5 daN/ml
Complexe de couverture cellule 2
 Etanchéité : 9 daN/m²
 Isolant 80 mm : 12 daN/m²
 Bac acier : 8 daN/m²
 Sprinklage : 10 daN/m²
 Divers (Charges diverses + Eclairage + réseaux) : 4 daN/m²
 Total : 43 daN/m² + pp de la charpente

 CHARGES D’ENTRETIEN EN TOITURE (NF EN 1991-1-2/NA)

La charge d’entretien en toiture est limitée à une surface de 10 m² et n’est pas


concomitante aux charges de neige. Cette charge n’est pas prépondérante.

A titre informatif- Source notes d’hypothèses Charpentier:

Catégorie H :
Toiture terrasse inaccessible (entretien) :
- Charge répartie sur 10 m² : 80 daN/m² (S�10m² et L/l <2)
- Charge ponctuelle : 150 daN
NOTA : Les charges d’entretien ne se vérifient qu’à l’ELU, sans cumul avec d’autres
charges variables.

24
 NEIGE (NF EN 1991-1-3/NA)

Efforts en tête des poteaux béton donnés dans la descente de Charges établie par le
charpentier bois.

A titre informatif- Source notes d’hypothèses Charpentier:

Selon la carte de l’annexe nationale de l’Eurocode 1 partie 3, le projet se situe en


région :
Région A2 Alt : 190 m
 Neige caractéristique :
 Sk = 45 daN/m²
 Sd = 36 daN/m²
 Sad = 80 daN/m²
 Situations particulières :
Acrotères (Hauteur : 1m)
 Sd = de 182.4daN/m² à 91.2 daN/m² sur 5m
Noue : Accumulation de neige rampante
 Sd = +20 daN/m² sur 2m rampant

 VENT (NF EN 1991-1-4/NA)

Efforts « partiels » en tête des poteaux béton donnés dans la descente de Charges
établie par le charpentier bois (voir annexe).

Région :
Selon la carte de l’Annexe Nationale de l’Eurocode 1 partie 4, le projet se situe en
région :
Région 2, soit vb0 = 24 m/s.
Catégorie de terrain :
Suivant le §1-4-4.3.2 de l’Eurocode 1, nous sommes en :
Catégorie IIIa - Campagne avec des haies,
vignoble, habitat dispersé
Orographie :
Suivant le §1-4-4.3.2 de l’Eurocode 1- Situation particulière :
Aucune - Co(z) = 1

25
Hauteur de l’ouvrage :
Z= 13m30

Pression dynamique de pointe :


Qp(z) = 71.3 daN/m²

A titre informatif- Source notes d’hypothèses Charpentier:

Porosité inférieure à 5% (bâtiment fermé)

Les ouvertures de la face dominante (façade de quai) étant fermées lors de vents
violents extrêmes, il convient alors de considérer les portes de quai ouvertes comme
une situation accidentelle. (Article 7.2.9(3) EN1991-1-4).

Cf. « base de vent bâtiment ouvert » – la charge de vent en phase accidentelle n’est
pas dimensionnante dans notre cas.

Au regard de la géométrie de la plateforme (grande superficie), en longueur comme


en largeur, les pressions dynamiques de vent sont reparties inégalement sur 3 zones
A, B et C via les coefficients de pression dépendant de ces zones (Selon NF EN 1991
1.4 NA). C’est un procédé purement calculatoire et sa présentation dans ce mémoire
n’est pas digne d’intérêt. Aussi, le logiciel Advance design utilisé pour l’étude
permet une génération automatique des charges de vent.

NB : Ces efforts correspondent à la moitié supérieure du bâtiment. De ce fait, nous


modélisons le vent en façade sur la partie inférieure.

Aussi, il nous faut tenir compte de la rigidité d’assemblage mentionnée au début du


paragraphe 3.3 dans le fonctionnement structurel.

Démarche RDM:

Prise en compte du jeu d’assemblage : 2 mm à gauche + 2 mm à droite

Il a été employé un modèle d’équilibre de force en statique linéaire afin de tenir


compte du jeu d’assemblage.

Concept statique :

26
 Plus l’assemblage est souple, plus il se déplace, et moins les efforts sont
transmissibles.

Hypothèses :

 On admet que le premier poteau de file (soumis à la moitié inférieure du vent


de façade) fléchit dans un premier temps sous l’effet de la charge de vent
surfacique (condition conservative sur les poteaux adjacents).
 On considère que les charges de surfacique ne sont pas retransmises aux
autres poteaux (condition conservative sur le premier poteau).

Les flèches sont calculées en élasticité linéaire prenant en compte l’inertie fissurée
du béton pour une estimation défavorable. Dans le calcul des forces de réactions
suite à la flèche en tête, il faut retirer la part du jeu d’assemblage. Ainsi, chaque
flèche en tête des poteaux est réduite de 4 mm avant déduction de la réaction.

Un calcul itératif faisant varier les flèches permet ensuite d’équilibrer la somme des
réactions en tête à la charge ponctuelle totale fournie par le charpentier. Pour cela,
l’effort résiduel au fur et à mesure que la charge transite dans la file est contrôlé et
doit être nulle après le dernier poteau.

Les réactions en tête ainsi calculés sont les charges réparties par poteau.

Equation de la flèche en tête d’une console encastrée :

27
Exemple : File de 5 poteaux

Données
Jeu d'assemblage 2 mm
E fissuré béton 11333333333 Pa
Effort horizontal H ponctuel à repartir 125000 N
Charge uniforme p 12840 N/m
Hauteur de chargement 5,9 m
Déplacement Premier Poteaux Charge Uniforme 0,0769 m

Formulation :

Relation pour le déplacement du premier poteau due à la charge surfacique uniforme


p sur la mi-hauteur :

4
7 𝐻𝑝𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢𝑥
𝑑𝑒𝑝 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢 = ×𝑝×
384 𝐸𝐼

p est la charge surfacique de vent de façade.

Réaction et déplacement total en tête du premier poteau i=1:

𝐷𝑒𝑝1 : Valeur calculée par valeur cible/analyse de scénario (itération)

−3 𝐸𝐼 × (𝐷𝑒𝑝1 − 𝑗𝑒𝑢)
𝑅é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 1 = 3
ℎ𝑝𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢𝑥

Réaction et déplacement total en tête des poteaux suivants i >1 :

𝐷𝑒𝑝𝑖 = max((𝐷𝑒𝑝1 − 2 × 𝑗𝑒𝑢) ; 0)

28
−3 𝐸𝐼 × (𝑑𝑒𝑝𝑖 )
𝑅é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑖 = 3
ℎ𝑝𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢𝑥

Boucle itérative de calcul de la force résiduelle après le poteau i >0 :

𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑝𝑟é𝑐é𝑑𝑒𝑛𝑡0 = 125000 𝑁 (𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑒𝑛 𝑡ê𝑡𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑣𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐷𝐷𝐶 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑝𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟)

𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑟é𝑠𝑖𝑑𝑢𝑒𝑙𝑖 = 𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑝𝑟é𝑐é𝑑𝑒𝑛𝑡𝑖−1 − 𝑅é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑖

Afin d’annuler la force résiduelle après le dernier poteau, on effectue une boucle
itérative avec valeur cible = 0 dans le tableur, et la cellule à calculer est celle qui
contient le déplacement total du premier poteau (en rouge). On effectue ce calcul
en direction X et Y sur autant de files qu’il y a dans le bâtiment.

 SÉISME (NF EN 1998-1/NA)

L’ouvrage se situe en zone sismique 2 et la catégorie de l’ouvrage II.

Aucune disposition sismique n’est à prévoir.

Déplacement différentiels sismiques :

(Sans objet pour un sol de classe A)

 RETRAIT + FLUAGE (NF EN 1992-1-1/NA)

(Sans objet pour une toiture en bois)

 VARIATION DE TEMPÉRATURE (NF EN 1991-5/NA)

(Sans objet pour une toiture en bois)

 SITUATION D’INCENDIE (NF EN 1991-1-2/NA)

Situation de ruine d’une cellule et de mur coupe-feu CF2H.

29
En situation accidentelle, nous avons considéré le cas de la ruine de la charpente
bois d’une cellule.

Dans ce cas le mur séparatif du bâtiment est exposé au vent sur toute leur hauteur.

Scénario 1 : ruine de la
cellule 2

Bardage acier

Coupe-feu REI 120

Ecran thermique
REI 120
Et

Scénario 2 : ruine de la
cellule 1

Figure 13 : Schématisation du scénario d’incendie

Hypothèse conservative (d’après CCTP) : Il est considéré que le réseau de pannes


et de poutres s’enflamment en chaine indépendamment de la cellule où le feu est
initié. Seuls les poteaux sur les murs CF et écran thermiques reprennent les charges
accidentelles de vent.

On comprend que les poteaux intérieurs ne reprennent plus d’efforts horizontaux en


situation accidentelle incendie : les poutres ayant brulés ou ayant décrochées.

En file 8/1 & A, les murs sont écrans thermiques (ET). Ils sont à cet effet considéré
comme des murs isolés selon la NF EN 1991 1.4 pour le calcul des charges de vent.

30
Figure 14 : Schématisation du scénario en écran thermique

31
Principes de vérification des éléments structurels

Justification des poteaux BA selon la méthode générale :

La justification des poteaux BA est faite suivant les normes NF EN 1992-1-1/NF EN


1992-1-2 et annexes nationales françaises.

Les poteaux béton principaux de charpente fonctionnent donc comme des consoles
encastrées en pied et libres en tête. Ces poteaux supportent la charpente bois
articulée sur les poteaux.

Les poteaux principaux de charpente sont considérés comme des consoles encastrées
en pied et libres en tête.

Nous utilisons la méthode générale de calcul selon EN1992-1-1 :2004 art.5.8.6


permettant de prendre en compte les moments ci-après :

Moment de 1er ordre du aux efforts horizontaux de vent appliqués en tête de poteau.

Moment de 1er ordre dû à l’excentricité des efforts normaux appliqués en tête de


poteaux. (Neige, vent, CP, etc.) ;

Moment de 2nd ordre du aux déplacements liés aux effets du premier ordre.

M = N × (e0 + e2)

N*e0 est le moment de 1er ordre

N*e2 est le moment de 2nd ordre

Les poteaux étant encastrés en pied et libre en tête, selon l’article 5.8.3.2 la
longueur de flambement est égale à l0=2*L.

Le principe de cette méthode de calcul consiste à trouver un état d’équilibre entre


les sollicitations appliquées (MEd et NEd) et le moment résistant développé par la
section béton et acier ; ce moment résistant dépendant de la courbure du poteau.
Cette méthode de calcul est donc itérative. En faisant varier la flèche, et en fonction
des caractéristiques géométriques et physiques du poteau armé (selon EN1992-1-1
:2004 art.5.8.6), le rayon de courbure varie, faisant varier aussi le moment résistant
en pied de poteau.

32
Figure 15 : Poteau en flexion

Figure 16 : Schématisation de l’analyse sectionnelle

Le pied de poteau est considéré comme une console encastrée dans le fût de
l'encuvement.

Tous les poteaux BA sont vérifiés en flexion déviée suivant les 2 sens de flexion, « x
» et « y ».

33
Figure 17 : Interprétation de la méthode générale

Justification des massifs de fondations: Hors lot

34
Justification des panneaux : lot AMOCER mais ne sera pas présenté dans ce
mémoire. Le concept structurel est celui de la poutre en flexion simple due aux
charges verticales et de la dalle en flexion simple vis-à-vis des charges horizontales
de vent (et séisme le cas échéant).

Principe de modélisation sur Advance Design en phase EXE avec DDC


charpentier :

Il n’est pas modélisé les éléments de toitures y compris le complexe de poutraison.

Seuls les poteaux sont modélisés encastrés en pied.

Des parois de répartition de charges sont modélisées pour tenir compte des vents en
façade.

Ces parois à la demande du lot gros œuvre peuvent également simuler la distribution
verticale du poids des panneaux.

La baïonnette peut être modélisée de façon désolidarisée du poteau, notamment,


pour l’accrochage des panneaux en acrotère. Les sections de baïonnettes étant plus
réduites que les poteaux, cela permet un meilleur réalisme pour les analyses
dynamiques (facteur de masse M). Ce procédé lourd n’est pas conseillé en dehors de
la raison précitée.

La toiture est inclinée mais les poteaux et parois sont considérés de hauteurs
sensiblement égales par soucis de simplification. En règle générale, sur ce type
d’ouvrage cela engendre une erreur approximative de 5% à 10% sur l’estimation des
sollicitations, ce qui est négligeable.

De plus, cela n’est pas toujours justifié puisque dans la suite du processus interne
de calcul, les fiches de dimensionnement des poteaux exigent que l’on renseigne la
hauteur exacte de chaque poteau ou l’arase supérieure du corbeau le cas échéant.

Plans de principe

Plan de localisation des poteaux :

Ce plan provisoire d’implantation est le guide de référence pour la géométrie du


modèle. On y trouve les axes de références, les différentes hauteurs de calcul des
poteaux, la position et la hauteur des panneaux béton et des façades bac acier, la

35
précision sur la tenue au feu des éléments. La présence ou non d’éléments
secondaires comme des potelets bois participant à la réparation du vent en façade.

Selon le DTU 23, les entraxes entre poteaux BA ne doivent excéder 12 m. Dans le cas
contraire, il faut disposer des poteaux secondaires de sorte à avoir des avoir des
entraxes poteaux inférieurs à 6m. Toutefois, cette pratique n’est admise que dans
le cas des poteaux BA ne stabilisant pas de panneaux BA. Exemple : Les poteaux
stabilisant une façade en bac acier sont admis. Pour des poteaux de façade en
panneau béton, il est fortement recommandé de respecter cet écart de 12m maxi.
(Facilité de mise en œuvre, flèche admissible en flexion des panneaux).

Figure 18 : Plan d’implantation des poteaux de la charpente

36
Plan de localisation des murs CF

Ce plan donne un aperçu sur les spécificités liées au feu à prendre en compte lors de
la modélisation et de l’étude dans un contexte plus général. Concrètement, la
position des murs CF indiquent sur la nature des scénarios à considérer pour la
justification des cas accidentels type incendie. On admet qu’il s’agit de cas de ruine
des cellules suite à un incendie qui se déclare dans un compartiment donné, les
autres étant intacts pendant une certaine durée de feu : Principe de non-
effondrement en chaine.

Figure 19 : Plan de localisation des murs CF

NB :
Ecran Thermique en file 8/1 & A.
Les valeurs « -0.50/13.30 » par exemple, représentent respectivement le niveau de
l’arase inférieure et supérieure du panneau par rapport au projet.

Panneau

37
DESCENTE DE CHARGE DDC:

Repérage des poteaux :

A8 B8a B8b C8 D8a D8b E8 F8a F8b G8

A7 B7 C7 D7 E7 F7 G7

A6 B6 C6 D6 E6 F6 G6

A5 B5 C5 D5 E5 F5 G5

A4 B4 C4 D4 E4 F4 G4

A3 B3 C3 D3 E3 F3 G3

A2 C2 E2 G2

A1 B1a B1b C1 C1a D1 E1 F1 G1

Figure 20 : Repérage des poteaux-source Modèle Advance Design

Avant d’aborder ce paragraphe, précisons qu’il est possible après un certain nombre
de traitement de ce type de projet de prédire la typologie des poteaux avant le
calcul. Dans la pratique, les poteaux sont regroupés par type selon leur chargement,
type de fondation, hauteur, coupe-feu ou non, rives, façades ou intérieurs. C’est
d’ailleurs ce qui est recommandé en phase de pré dimensionnement. Cependant, il
faut rappeler que toutes les informations ne sont pas toujours disponibles à cette
phase en particulier les PAV du charpentier et les charges particulières en toiture :
(panneaux photovoltaïques, accumulation de neige), ce qui peut modifier en EXE
cette typologie. Les conséquences de cette estimation restent mineures tant que les
charges n’ont pas drastiquement changé.

38
Typologie proposée en prédim :

Figure 21 : Typologie des poteaux

Compte tenu de la reproductibilité du principe, il est seulement présenté, dans ce


mémoire la descente de charge sur quelques poteaux représentatifs : poteau D3 (un
poteau intérieur), B1a (un poteau d’écran thermique) et E5 poteau du mur CF
séparatif.

Les charges sont en daN et les moments en daN.m

Valeurs en rouge : Valeurs de sollicitations ayant conditionné le dimensionnement.

39
NB : Fz des différents cas de vent ne sont en réalité pas nulles. Les valeurs
enveloppes sont notées dans les cas V ascendant et V descendant. Pour cause, DDC
enveloppe fournie par le charpentier.

Aussi, il existe un léger moment dû à l’excentricité des charges sur corbeaux. Ce


moment est rajouté plus tard dans les fiches de calcul des poteaux. Toutefois,
plusieurs simplifications conservatrices (regroupement par type poteaux, modèle
différence finie pour discrétiser la méthode générale) permettent raisonnablement
de ne pas en tenir compte (regard d’expertise). Par contre, pour les plateformes
avec plancher très chargé, il est fortement recommandé d’en tenir compte. Pour
cette étude, il n’y a pas de planchers.

Tableau 3 : Descentes de charge de quelques poteaux

Poteau D3 : un des poteaux intérieurs le plus chargé.

PP POTEAUX 0 0 -7232 0 0
CP 0 0 -31500 0 0
NN 0 0 -14300 0 0
V ASCENDANT 0 0 13900 0 0
V DESCENDANT 0 0 -10500 0 0
VX+S 1252 1345 0 -15873 14777
D3 VX+D 1290 1404 0 -16572 15224
VX-S -1252 -1518 0 17908 -14777
VX-D -1290 -1577 0 18606 -15224
VY+S 1161 1487 0 -17549 13701
VY+D 1199 1546 0 -18248 14149
VY-S -1161 -1660 0 19584 -13701
VY-D -1199 -1719 0 20283 -14149
Remarques : Pas de charges de vent accidentel car poteau intérieur.

Poteau B1a : un des poteaux d’écran thermique le plus chargé


FX FY FZ MX MY
PP POTEAUX 0 0 -8458 0 0
CP 0 0 -11600 -1160 0
NN 0 0 -7500 -750 0
V ASCENDANT 0 0 4900 490 0
B1a
V DESCENDANT 0 0 -3700 -370 0
VX+S 636 -2492 0 -5021 7507
VX+D 609 3 0 -13819 7187
VX-S -421 -5917 0 41141 -4964

40
FX FY FZ MX MY
VX-D -437 -3145 0 28912 -5153
VY+S 583 4148 0 -28451 6877
VY+D 599 6624 0 -37187 7067
VY-S -367 -3992 0 26614 -4333
VY-D -383 -1219 0 14385 -4523
Accidentel écran thermique :

FX FY FZ MX MY
PP POTEAUX 0 0 -8458 0 0
VY1 0 -22157 0 170214 0
VY2 0 -13875 0 105559 0
VY1 ET VY2 sont définis dans le paragraphe X.
Poteau E5 :
FX FY FZ MX MY
PP POTEAUX 0 0 -7232 0 0
CP 0 0 -12400 0 -640
NN 0 0 -8400 0 0
V ASCENDANT 0 0 6400 0 0
V DESCENDANT 0 0 -5000 0 0
VX+S 1209 1230 0 -14525 14269
E5 VX+D 1247 1231 0 -14525 14716
VX-S -1295 -1274 0 15033 -15286
VX-D -1333 -1274 0 15033 -15734
VY+S 1118 1355 0 -15991 13192
VY+D 1156 1407 0 -16603 13641
VY-S -1204 -1398 0 16500 -14210
VY-D -1242 -1450 0 17111 -14658
Accidentel Coupe-feu :

FX FY FZ MX MY
PP POTEAUX 0 0 -7232 0 0
CP 0 0 -12400 0 -640
NN 0 0 -8400 0 0
V ASCENDANT 0 0 6400 0 0
V DESCENDANT 0 0 -5000 0 0
VX+S 3868 0 0 0 25148
VX+D 1450 0 0 0 17110
VX-S -968 0 0 0 9072
VX-D -3385 0 0 0 1033
VY+S 4835 0 0 0 28364
VY+D 2417 0 0 0 20325
VY-S 4835 0 0 0 28364
VY-D 2417 0 0 0 20325

41
Dans cette étude, la typologie du prédimensionnement reste « assez » fidèle au
résultat en EXE.

Ces 3 poteaux ont des taux de charges assez élevés soit en effort normal (poteau
intérieur D3), soit au vent horizontal (poteau écran thermique B1a) soit les deux N
et M mais dans une moindre mesure que les 2 précédents (poteaux CF E5). Ce résultat
est logique au regard de la structure et confirme une modélisation fiable.

Nous effectuons aussi un calcul en statique non linéaire afin d’évaluer les effets du
second ordre (excentricité e2 en X et Y) pour le calcul des massifs de fondation
attribué en général au GO.

Concrètement à partir du logiciel de modélisation, nous procédons de la manière


suivante :

-Prise en compte de l’inertie fissurée

-Calcul des combinaisons ELU en situation normale

- Analyse au second ordre des déplacements suite aux sollicitations ELU. C’est un
calcul complexe effectué par le logique EF à partir d’algorithmes implémentés par
défaut. L’algorithme met en jeu les déplacements des nœuds du modèle dans un
contexte de grandes déformations. Une étude de convergence et recherche de
stabilité est effectué en back-end du programme puis des sollicitations de second
ordre sont calculées.

L’excentricité en pied d’un poteau se calcule de la façon suivante par exemple en


direction X :

𝑀𝑦𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑁𝐿1 − 𝑀𝑦𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖1
𝑒2𝑥 =
𝐹𝑧

𝑀𝑦𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑁𝐿1 = 𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑀𝑦 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝐸𝐿𝑈1 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝑛𝑜𝑛 𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑟𝑖𝑡é 𝑔é𝑜𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒

𝑀𝑦𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖1 = 𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑀𝑦 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝐸𝐿𝑈1 𝒔𝒂𝒏𝒔 𝑛𝑜𝑛 𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑟𝑖𝑡é 𝑔é𝑜𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒

Idem pour la direction Y avec les moments Mx.

Toutes les combinaisons ELU sont utilisées. On récupère ensuite le maximum des
excentricités pour chaque poteau.

42
Pour rappel, la combinaison ELU STR est de la forme :

Les significations des symboles figurent dans la NF EN 1991-1-1 et ne seront pas


détaillées dans cette synthèse d’étude.

N° Nom
101 1.35x[CP]+0.75x[NEIGE]

102 1x[101 COMB]+1.5x[8 VX+S]

103 1x[101 COMB]+1.5x[9 VX+D]

104 1x[101 COMB]+1.5x[10 VX-S]

105 1x[101 COMB]+1.5x[11 VX-D]

106 1x[101 COMB]+1.5x[12 VY+S]

107 1x[101 COMB]+1.5x[13 VY+D]

108 1x[101 COMB]+1.5x[14 VY-S]

109 1x[101 COMB]+1.5x[15 VY-D]

Exemple de Note de calcul d’un poteau BA (Le lecteur peut se reporter en annexe
pour la note de calcul complète et plus claire) :

Exemple du poteau D8a ou D8b portant un mur écran thermique en applique:

On note :

 Les caractéristiques matériaux et la géométrie du poteau :


 Le type de calcul au feu précisé (1 face ou 2 faces, durées de feu).
 Le résumé des charges obtenues de la DDC.

43
Tableau 4 : Résumé des hypothèses de calcul du poteau D8

 L’ensemble des combinaisons calculées : ELU EQU et STR, ELA, ELS CARA et
Levage.

Tableau 5 : Efforts pondérés pour le calcul de D8

 L’évolution de la température dans l’épaisseur du poteau.

Figure 22 : Température dans la section de poteau D8

44
 Les combinaisons dimensionnantes en situation normale et au feu.

Notes relatives au calcul au feu : Il s’agit de la méthode simplifiée de calcul au feu


normalisé avec réduction des performances mécaniques des matériaux tels que
mentionnée dans les sections de l’Eurocode 1 et 2 partie 1.2 Feu.

Le vent est considéré dans ce cas comme une charge accidentelle. L’Eurocode 1 dans
les parties de combinaisons indique un coefficient minorateur ψ= 0.2.

Tableau 6 : Combinaisons dimensionnantes pour D8

 Enfin, de ces combinaisons dimensionnantes, il est évalué par la méthode


générale prescrite dans l’Eurocode 2 : les déformées d’équilibre, puis par
dérivation les courbures puis par dérivation les moments d’équilibre.

45
Figure 23 : Résultats des moments d’équilibre du poteau D8-Situation normale

Le moment interne (résistant) est supérieur au moment externe (sollicitant). Une


analyse simple de la Figure 23 permet de voir que la combinaison ELU11 est celle qui
a effectivement dimensionné le poteau puisqu’on note des marges de résistances sur
les graphes des moments ELU4.

Le principe est le même pour les combinaisons accidentelles au feu (ELA) :

Figure 24 : Résultats des moments d’équilibre du poteau D8-Situation incendie

46
 La fiche Excel de calcul permet d’optimiser la quantité d’acier en arrêtant
des aciers filants (si possible) à chaque hauteur 𝑛 × 𝐻𝑝𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢 𝑎𝑣𝑒𝑐 1 ≤ 𝑛 ≤ 4 .
Le recouvrement est automatiquement calculé.

Figure 25 : Minutes d’armatures du poteau D8

 Les dispositions constructives en référence aux Eurocodes 2 (et 8 si zone


sismique)
Tableau 7 : Dispositions constructives pour le poteau D8

3.4. RENDUS
Dans ce paragraphe, nous présentons les sections définitives béton et armatures,
puis un plan de ferraillage et de coffrage d’un poteau du projet (poteau de façade
en file A) :

47
Tableau 8 : Ratio matériaux :

(Poteau A2 examiné dans la suite du mémoire)

Poteau Section Ferraillage Ratio Ratio majoré


A1 50 x 55 10HA25 123 153
A2 55 x 50 4HA32 + 6HA25 + 4HA20 178 208
A3 55 x 50 4HA32 + 4HA25 + 4HA20 150 180
A4-A5-A6 55 x 50 4HA32 + 4HA25 + 6HA20 175 205
A7 55 x 50 4HA32 + 4HA25 + 6HA20 175 205
A8 55 x 50 4HA32 + 4HA25 136 166
B1a-B1b ET120
50 x 55 10HA32 196 226
BROCHE
B4-B5-B6-B7 50 x 50 4HA32 + 8HA25 203 233
C1 C1a BROCHE 50 x 55 4HA32 + 4HA25 158 188
C2 C3 C4 C5 C6 C7 50 x 50 4HA32 + 8HA25 174 204
D1 50 x 55 4HA32 + 12HA25 212 242
B3-D3 50 x 50 16HA25 198 228
D4-D5-D6-D7 50 x 50 4HA32 + 8HA25 188 218
E1 50 x 55 4HA32 + 4HA25 + 6HA20 178 208
E2-E3-E4-E5-E6-E7 50 x 50 4HA32 + 8HA25 174 204
F1 50 x 55 8HA32 + 4HA25 + 4HA20 222 252
F3 50 x 50 4HA32 + 4HA25 + 4HA20 188 218
F4-F5-F6-F7 50 x 50 4HA32 + 4HA25 148 178
G1 50 x 55 10HA25 123 153
B8a-B8b 50 x 55 4HA32 + 8HA25 + 2HA20 192 222
C8 50 x 55 8HA25 + 4HA20 126 156
D8a-D8b 50 x 55 4HA32 + 4HA25 + 4HA20 150 180
E8 50 x 55 8HA25 + 4HA20 126 156
F8a-F8b 50 x 55 4HA32 + 4HA25 + 4HA20 150 180
G2-G3-G4-G5-G6-G7 55 x 50 4HA32 + 4HA25 + 4HA20 150 180
G8 50 x 55 4HA32 + 4HA25 120 150

Poteaux A2 de façade en applique


Description :
Section poteau 55 X 50
Aciers : 4HA32 + 6HA25 + 4HA20
Baïonnette : Oui Corbeaux : Non

48
Figure 26 : Plan de coffrage poteau A2

49
Figure 27 : Plan de ferraillage poteau A2

Coffrage :

La nomenclature des faces permet à l’entreprise de retenir le sens de pose du poteau


au chantier. La face 1 indique le Nord. On se positionne aussi par défaut sur la face
3 pour les coupes de coffrage.

Les côtes altimétriques pour guider la pose des poutres.

Des réservations (ancrobox) pour lier par brochage les poutres au poteau Préfa.

Des réservations en partie supérieure et inférieure du poteau pour laisser passer des
tubes de levage pour le levage du poteau.

Des rails (ou inserts) pour assurer la fixation du panneau béton.

Ferraillage :

On peut remarquer la variabilité de l’espacement des cadres : plus resserrés dans les
zones critiques tels que les pieds de poteaux, la zone dans le poteau précédant
l’émergence de la baïonnette (et/ou des corbeaux le cas échéant).

Un renforcement dans la zone d’appui de la poutre pour assurer le non écrasement


du béton.

50
Chapitre 4 : SYNTHESE GENERALE
4.1. CONCLUSION TECHNIQUE
D’un point de vue technique lors de ces 6 mois de stage, j’ai beaucoup appris, en
matière de modélisation numérique, de conception et de génie civil. La recherche
constante d’optimisation des délais m’a occupé tout le long de ma mission. Cela m’a
orienté vers la création de plusieurs feuilles Excel : charges de vent et neige, flexion
des poutres, et calcul des longrines. J’ai pu communiquer et travailler avec
différents collaborateurs du bureau et d’entreprises extérieures. Intervenir sur
différents types de projet m’a permis de mieux appréhender le métier d’ingénieur
structure béton, acier pour des applications en ouvrages industriels, des structures
fibrées. Ceci dans un contexte de construction neuf, mais aussi de restructuration et
de calcul sur existant. Même si, dans la formation du CHEBAP, le « monde de la
préfabrication » n’est pas le plus abordé cette formation donne des bases très solides
pour examiner avec qualité l’ensemble de ces thématiques. La prise d’autonomie
rapide n’a pu se réaliser qu’avec les connaissances acquises au CHEC. Cela a facilité
mes réflexions sur des thèmes peu courants (programmation objet en java et calcul
non linéaire).

Sans être la charpente la plus complexe que j’ai eu à étudier, j’ai fait le choix de
vous exposer la plateforme de stockage d’INGECO MP GLASS à Trevoux dans ce
mémoire pour deux raisons :

- De par ma casquette « apprenti enseignant », je la considère adaptée pour


une exposition fluide en vue d’un transfert de compétences. Elle est
relativement « simple » et explicite pour exposer au mieux la problématique
et les solutions de la préfabrication dans un contexte industriel. On aborde
sans complexe les notions les plus courantes dans ce domaine. La simplicité
de la géométrie, la mécanique isostatique de la structure permet de se
concentrer sur la réflexion et non sur les complexités des calculs. Après cette
démystification, il sera possible de mieux comprendre d’autres études de cas
dans d’autres partages : des charpentes avec planchers et corbeaux, en zone
de sismicité élevé sol de classe C par exemple, avec des poteaux boulonnées
PEIKKO à mi-hauteur... Ou étudier des charpentes dans un contexte de
création de structures sur existants nécessitant des brochages chimique ou

51
mécaniques sur l’existant, des re-calculs de panneaux pour justifier des
ouvertures, des ouvrages avec d’autres types de charges accidentels comme
des chutes de balles de déchets notamment dans les déchetteries ou des
poussées permanentes de terre, de vent en décroché de toiture selon la
géométrie du bâtiment. La complexité de montage des murs autostables en
phase provisoire nécessitant de bien définir avec tous les intervenants le
phasage de construction en phase Avant-Projet pourra être analysé de
manière décomplexé. Les charpentes entièrement béton avec des poutres et
pannes isostatiques en béton précontraint induisant des charges de retrait, de
fluage et de variations de température sur les poteaux ne présenterons pas
non plus un caractère complexe. Cependant le dimensionnement de ses
poutres exige bien entendu des compétences que la formation CHEBAP
confère systématiquement.

- De par ma casquette «élève ingénieur CHEBAP », je tenais à exposer un


procédé de justification qui nécessite de passer par la RDM classique. Une
réflexion qui n’est « prescrite » par un aucun code de calcul afin de démontrer
sans nier le bien-fondé de la RDM pour la compréhension des normes, qu’il
reste l’outil par excellence pour l’ingénieur structure. La RDM intuitive et le
« Qui porte quoi » sont sans aucun doute des compétences clés qui font la
différence.

Vis-à-vis du contrôle : L’étude exposée est fiable et a déjà passé la validation du


bureau de contrôle. La rigidité d’assemblage avait été un point bloquant puisqu’ elle
n’était pas prise en compte à l’indice initial. Les hypothèses de la rigidité
d’assemblage sont assez conservatrices car elles suggèrent que les aciers ne
participent pas à la rigidité globale des poteaux.

Vis-à-vis de l’entreprise : En phase de predimensionnement, nous n’avions pas


connaissance de cette rigidité. Mais, comme le modèle predim était grossier et très
conservateur, nous avons même pu optimiser les ratios des matériaux en phase EXE
et permettre à l’entreprise de ne pas réaliser des travaux à perte.

52
4.2. CONCLUSION PERSONNELLE
Il faut dire que le contexte pandémie et la « reconversion professionnelle chercheur
génie civil vers ingénieur opérationnel » n’ont pas facilité l’assimilation en temps
réel de l’ensemble des notions au cours de la formation comme attendu. Pour cause,
le contact moins aisé avec les enseignants n’a pas été simple. Plus en ce qui me
concerne, j’ai été initialement sonné par la « super » dynamique de la formation
pour un chercheur tel que moi qui passe systématiquement de manière involontaire
en revue les notions abordées au CHEC sous l’œil du chercheur. Cela m’a coûté
beaucoup de temps.

Toutefois, c’est dans cette même difficulté que je suis sorti plus serein, plus apte à
l’emploi comprenant ainsi que le perfectionnisme requis lorsqu’on écrit une thèse
de doctorat ne fait pas toujours bon ménage avec l’ingénierie classique qui se veut
intuitif, précis et fiable.

Etre au CHEBAP m’a démontré cela mais a aussi mis à la lumière des qualités dont
je me servais à peine. Précurseur du réseau de communication inter-élèves dans le
climat pandémique et organisateur de séances d’apprentissage collectif par visio-
conférence, j’ai pu d’avantage consolider fermement mon esprit d’équipe, ma
capacité à comprendre et à transférer.

Au cours du stage, rédiger des notes et réfléchir sur comment les établir dans un
contexte génie civil à grande production (préfabrication) demandait une rapide prise
d’autonomie au-delà du recommandable pour un stagiaire classique de dernière
année. Cela n’a pu être possible qu’à travers une grande détermination et une
grande assurance.

Je suis ingénieur génie civil depuis 2014, puis diplômé à l’INSA Lyon dans un master
structure et matériaux depuis 2015. Une thèse de doctorat a confirmé cette
détermination et ce goût pour les challenges. Mais cette grande assurance en moi
et cette confiance que j’ai pu créer avec mes interlocuteurs au cours du stage dans
un temps assez court n’a pu se faire que grâce à la formation CHEBAP. Concrètement,
les cours tels que l’ossature du bâtiment, le béton armé, les charges climatiques, la
RDM, les réflexions pendant les cours d’outils de projet ont été très salvateurs dans
ma mission de stage. Mais aussi, d’autres notions ont été engrangées de manière

53
moins frontale, et ont permis de rassurer mes collaborateurs. Tout ceci me permet
de considérer cette expérience de stage comme une expérience réussie.

En définitive, le stage et le recul global m’ont confirmé que les cours au CHEBAP
permettent à ceux qui ont déjà une certaine maitrise d’être immédiatement
opérationnel et à ceux qui ont un potentiel de se construire une grande maitrise du
métier d’ingénieur structure à travers un temps d’expérience raccourcie par rapport
à la voie standard.

4.3. PERSPECTIVES ET AVENIR


Après une thèse de doctorat sur les matériaux composites dans un contexte de
requalification du patrimoine bâti vieillissant au sein d’un laboratoire, j’avais à cœur
de compléter mes précédents acquis dans la même thématique mais axé ingénierie
classique. La principale raison était d’être plus complet afin d’être un acteur
efficace et à moyen terme fortement sollicité dans les opérations à fort rendement
et surtout à rendement « palpable ». Effectuer un stage à AMOCER dans la filiale de
l’ingénierie classique a été un choix voulu et murement réfléchi. Cela m’a permis de
faire des modèles, de les calculer, et de produire des notes pour diverses applications
« palpables ». Je me suis aussi découvert une appétence prononcée pour la
programmation orientée objet que je désire développer par la suite pour
l’établissement de programmes de calculs ergonomiques. Je suis vraiment content
d’avoir choisi le CHEBAP et sa spécialité CHEMER car il me permet de valider mon
projet professionnel et aussi de m’investir dans de nombreux domaines. Pour ce
stage de fin d’étude, j’ai choisi de me focaliser principalement sur les charpentes
en béton et les ouvrages industriels, mais les bâtiments tertiaires et les ouvrages
d’art m’intéressent aussi. Je serai très ravi d’évoluer dans une structure qui propose
de près ou de loin des opportunités d’étude de ces ouvrages. Dès fin mars, mandaté
par un cabinet de conseil, j’intègre le Groupe Merlin maitrise d’œuvre en tant
qu’ingénieur structure chargé de projet d’étude en AVP, de VISA en EXE et de
Contrôle en travaux sur des ouvrages industriels axés sur l’environnement, l’énergie
et l’hydraulique. Je pense que c’est vraiment une suite intéressante après le CHEBAP
et après AMOCER dans ma démarche de devenir un acteur opérationnel sollicité pour
son expertise.

54
ANNEXES
Annexe 1 : Note relative au cas de charge du vent

Les coefficients utilisés pour le vent en façade sont identiques en X et Y et valent :

Et les valeurs de charges surfaciques correspondantes sont :


Annexe 2 : Notes de calcul du poteau D8a et D8b
Annexe 3 : Autres notes de calculs
Annexe 3.1 : CANAL DE DRAINAGE DE CAUMONT
INTRODUCTION
Cette note de calcul concerne le dimensionnement et la vérification d’une structure
BA destiné au transport d’eau dans la ville de Caumont-sur-Durance, dans le
département de l’Eure, en région Normandie.
L’ouvrage est un canal à ciel ouvert de section rectangulaire. La durée de vie de
l’ouvrage est de 50 ans.
HYPOTHESES DE CALCUL
o Caractéristiques des matériaux
Béton :
 Classe d’exposition :
- Face contre terre : XC3
- Face contre « air/eau » =XF1 équivalent à une classe XC4
- Dans ce cas, la limite d’ouverture de fissures du béton est fixée selon EC 2
partie 1.1 à wmax= 0,2 mm.
 Classe de résistance du béton :
- Mur à coffrage intégré prémur type « DUOMUR » : C40 /50 ->fck = 40 MPa
- Béton de remplissage : C25 /30 -> fck = 25 MPa
- Radier : C35 /45 -> fck = 35 MPa
Ecm
(GPa) 34
γc 1.5
λ 0.8
η 1
-
 Classe structurale de l’ouvrage :
- Mur à coffrage intégré prémur type « DUOMUR » : S2 en raison des critères de
minoration suivants :
 Utilisation d’un béton C40/50 : minoration d’un point
 Eléments préfabriqués-garantie de bonne compacité d’enrobage et
qualité du béton : minoration d’un point
- Radier : S4
Armature :
 Acier de classe : B500 B avec hypothèse du diagramme : palier horizontal
 Masse volumique : 78.5 kN/m3

fyk
(MPa) 500
Es (GPa) 200
γs 1.15

Enrobage mini des armatures acier dans le béton :


 Mur à coffrage intégré prémur type « DUOMUR » : 30 mm
 Radier : béton coulé en place avec un sol ayant reçu une préparation : 40
mm

Sol :
- Le canal est fondé sur un support multicouche constitué de Graves non
traités (GNT) et de béton de propreté.
- Les parois retiennent du remblai constitué côté « parcelles » de terre
végétales et « côté voirie » de GNT.
- Les caractéristiques du sol sont (choisies par hypothèse) :
 Masse volumique du remblai : γs = 18 kN/m3
 Coefficient de poussée : Ka = 0.34
 Angle de frottement mur/sol : δ = 20°
 Capacité portante du sol (estimé en l’absence de rapport sol) : 0.2 MPa (ELS)
et 0.3 MPa (ELU)

Figure 28 : COUPE TYPE DU CANAL A DIMMENSIONNER


o Hypothèses non prises en compte
En l’absence de rapport géotechnique, l’analyse des situations de projets afférents
aux différents niveaux de la nappe (EE, EH, EB, EF) n’est pas prise en compte.
Après concertation et accord de l’ensemble des intervenants, ne sont pas pris en
compte ou ne sont pas appliquées :
- Les potentiels charges routières
- Les variations linéaires dues :
o Au retrait, fluage et variations thermiques
- Les mouvements différentiels,
- Toutes sujétions de joint de dilatation et/ou de rupture
- Toutes sujétions d’étanchéité
o Documents et normes de référence
- Les documents non normatifs sont les suivants :
 Coupe type de tranchée
 Plan de travaux d’un projet type : CANAL SAINT JULIEN-CAVAILLON (84)
- Les règlements de calculs utilisés sont les suivants :
 Eurocode 0 : Base de calcul des structures
 Eurocode 1 : Actions sur les structures
 Eurocode 2 : Calcul des structures en béton
 Eurocode 7 : Calcul géotechnique
 NF P 94-261
o Chargement pris en compte
Les chargements pris en compte sont :
 Charges permanentes (G)
 Le poids propre de la structure PP :
 La poussée latérale des terres CP :
- CP = Ka x γs x Z
- Avec :
- Ka est le coefficient de poussée active (choisi égal à 0.34)
- γs est le poids volumique du sol (choisi égal à 18 kN/m3)
- Z est la profondeur (m)
Charges d’exploitation
 La pression de l’eau dans le canal CE
- CE = γw x Z
- Avec :
- γw est le poids volumique de l’eau (égal à 10 kN/m3)
- Z est la profondeur (m)

Figure 29 : Récapitulatif du chargement : CP CE eau PP


VERIFICATION DE LA STRUCTURE
o Vérification de la stabilité externe
Synthèse des résultantes des charges appliquées selon la direction
Charges
Charges horizontales
CHARGEMENT verticales
daN/ml
daN/ml
PP+CP -875 643
MUR 1
EAU -1050
PP -725
RADIER
EAU -1300
PP -875 -643
MUR 2
EAU 1050
TOTAL CHARGES VERTICALES : V= PP (2475 daN/ml) + EAU (1300 daN/ml) = 3780
daN/ml
TOTAL CHARGES HORIZONTALES : H= 0 daN/ml
Vérification au non-poinçonnement du terrain
On doit vérifier que 𝑞𝑟𝑒𝑓,𝐸𝐿𝑆 − 𝑅0 < 𝑞̅𝐸𝐿𝑆 = 0.2 𝑀𝑃𝑎.
R0 =0 (défavorable).
R0 est l’effet contrainte du poids du volume de sol correspondant au volume de
l’ouvrage + l’effet contrainte du volume de sol en remblai au-dessus de la
fondation de l’ouvrage si existant.
- On vérifie que 𝑞𝑟𝑒𝑓,𝐸𝐿𝑆 < 𝑞̅𝐸𝐿𝑆 = 0.2 𝑀𝑃𝑎
𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑖𝑐𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑉
- 𝑞𝑟𝑒𝑓,𝐸𝐿𝑆 = 𝐵𝑎𝑠𝑒
𝑑𝑎𝑁
𝑚
- 𝑞𝑟𝑒𝑓,𝐸𝐿𝑆 = 2520 = 0.025 𝑀𝑃𝑎
𝑚𝑙

- Le non-poinçonnement est vérifié.


- La vérification ELU n’est pas nécessaire.
Glissement
- Sans objet car la structure est symétrique en géométrie et en chargement.
Stabilité générale
- Sans objet.
Vérification au soulèvement hydraulique UPL
- En l’absence de connaissance du niveau EE (Eaux Exceptionnelles) de la
nappe, on suppose de manière conservative que le niveau de la nappe est
affleurant et correspond alors à la cote projet du remblai. On suppose que
le canal est vide pour maximiser les effets sur la structure de la sous-
pression de soulèvement.

- Les actions prises en compte sont les suivantes :


 Action permanente favorable :
- Poids propre de l’ouvrage
 Action permanente défavorable :
- La sous-pression* de l’eau sur le fond du radier (aucun rabattement de
la charge le long du radier n’est pris en compte)
- *La sous pression peut être considéré comme une charge permanente
conformément à la norme EC7.
Charges verticales Charges verticales UPL
CHARGEMENT V' SP
daN/ml daN/ml
PP+CP -875
MUR 1 EAU
PP -725
RADIE
R EAU 0 1500
PP -875
MUR 2 EAU
si 0,9 x V'+1,5 x SP < OK
0 OK -728 !
- PAS DE RISQUE DE SOULEVEMENT.
Limitation de l’excentrement (stabilité au renversement)
- Sans objet car la structure est symétrique en géométrie et en chargement.
Situation de projet sismique
- Non pris en compte.
o Vérification de la stabilité interne
Combinaison des charges
Les combinaisons des charges aux Etats Limites Ultimes (ELU) et également aux
Etats Limites de Service (ELS) sont considérées selon la norme NF EN 1990 :

FAMILLE DE CHARGE
N° Nom
1 PP+CP
2 CE EAU
3 PP
N° Nom Détails Code
101 1x[1 PP+CP] 1.00*1 ECELUSTR
102 1.35x[1 PP+CP] 1.35*1 ECELUSTR
103 1x[1 PP+CP]+1.5x[2 CE EAU] 1.00*1 + 1.50*2 ECELUSTR
1.35x[1 PP+CP] +1.5x [2 CE
104 EAU] 1.35*1 + 1.50*2 ECELUSTR

Combinaison 105 1x [1 PP+CP] 1.00*1 ECELSCQ


106 1x[1 PP+CP]+1x[2 CE EAU] 1.00*1 + 1.00*2 ECELSCQ
107 1x[1 PP+CP] 1.00*1 ECELSFQ
108 1x[1 PP+CP]+0.9x[2 CE EAU] 1.00*1 + 0.90*2 ECELSFQ
109 1x[1 PP+CP] 1.00*1 ECELSQP
110 1x[1 PP+CP]+0.8x[2 CE EAU] 1.00*1 + 0.80*2 ECELSQP
111 1x[1 PP]+1x[2 CE EAU] 1.00*3+ 1.00*2 ECELSCQ
ELU dimensionnant nappe supérieure
ELU dimensionnant nappe inférieure
ELS QP dimensionnant* pour radier
ELS QP dimensionnant* pour mur
ELS CARA dimensionnant*
* Pour vérification des contraintes ELS.
Synthèse des efforts internes
- Le lecteur pourra se référer au code couleur pour repérer dans le tableau
les moments de dimensionnement ELU/ELS.
MUR 1 (Moment extrémaux en pied)
Cas de
1 2 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111
charges

-300 490 -300 -405 435 330 -300 190 -300 141 -300 92 490

RADIER (Moment négatif aux extrémités, Moment positif à mi-longueur)

My 1 2 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111
interne -300 490 -300 -405 738 742 -300 496 -300 447 -300 399 792
daN/ml
MUR 2 (Moment extrémaux en pied)
1 2 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111
-300 490 -300 -405 435 330 -300 190 -300 141 -300 92 490
Figure 30 : Diagramme enveloppé des moments My de dimensionnement
Calcul des armatures et vérification des contraintes
- Le calcul des aciers est conduit aux ELU dimensionnants et la vérification
des contraintes aux ELS dimensionnants.
Données coffrage (m)
Dimension Radier Mur
b 1 1
h 0,2 0,25
d 0,15 0,22

MUR 1 ET MUR 2 (/ml)


Nappe Nappe
inférieure supérieure
MELU (kN.m) 4,1 4,4
MELS caractéristique
(kN.m) 4,9 4,9
MELS quasi-perm
(kN.m) 3 3
PIVOT DE CALCUL : A
αE 15,0 15,0
μELU 0,0030 0,0033
χELU 0,0038 0,0041
z (m) 0,225 0,225
σst (MPa) 435 435
As (cm² 0,42 0,5
As,min (cm²) 2,5 2,5
As,max (cm²) 50,0 50,0

VERIFICATION DES CONTRAINTES


σc,lim cara (MPa) 24 24
σc,lim QP (MPa) 18 18
σy,car (MPa) 400 400
y0 (m) 0,035 0,036
If (m4) 0,00004 0,00004
σc (MPa) 5 4 OK!
σs (MPa) 379 349 OK!

RADIER (/ml)
Nappe Nappe
inférieure supérieure
MELU (kN.m) 4,1 7,4
MELS caractéristique
(kN.m) 7,9 7,9
MELS quasi-perm
(kN.m) 4 4
PIVOT DE CALCUL : B
αE 15,0 15,0
μELU 0,0078 0,0141
χELU 0,0098 0,0177
z (m) 0,149 0,149
σst (MPa) 435 435
As (cm² 0,6 1,1
As,min (cm²) 2,5 2,5
As,max (cm²) 40,0 40,0
VERIFICATION DES CONTRAINTES
σc,lim cara (MPa) 21 21
σc,lim QP (MPa) 15,8 15,75
σy,car (MPa) 400 400
y0 (m) 0,043 0,057
If (m4) 0,00004 0,00008
σc (MPa) 9 6 OK!
σs (MPa) 348 145 OK!

On dispose dans chaque configuration (murs ou radiers, nappe sup ou nappe inf) de
la section d’aciers mini présentés dans le tableau des résultats.

Vérification de la fissuration
Figure 31 : Diagramme de l’ouverture de fissures à ELS dimensionnant
- La maitrise de fissuration est conduite selon EC 2 partie 1.1 -7.2 et 7.3 via
le progiciel Advance Design.
- Le diamètre d’aciers et l’espacement entre armatures choisis pour le
calcul est celui d’un panneau ST40C.
- On trouve globalement dans la structure une ouverture maximale w= 0.15
mm < wmax.
- LA FISSURATION EST MAITRISEE AUX EUROCODES.
CONCLUSION
-
- COMPORTEMNET STRUCTUREL VALIDE
- La vérification est menée aux ELU, ELS et Situation accidentelle de
Projet.
- Le canal est bien dimensionné selon l’Eurocode.
Annexe 3.2 : BLR HABITAT- Elargissement baie : Poutre métallique calculé avec
un programme calculatrice TI que j’ai pu écrire via les cours Ossatures métalliques
du CHEBAP.

✓ Rez-de-chaussée :
Poteau BA accolé en façade extérieure :
▪ Béton C25/30, poids volumique 2500 daN/m3 avec acier HA 500 B
▪ Bi articulé de hauteur estimée : HSP (256 cm) + H_Dalle (20 cm) + H_Vide
sanitaire (100 cm) =

Poutre métallique de reprise des efforts :


▪ IPE 360 S235JR, poids volumique 7850 daN/m3
▪ Bi-appuyé sur poteau BA à calculer et chainage existant : Longueur entraxe : 290
cm.

✓ R+1 : Habitation :

Plancher dalle bas R+1 :


▪ Béton C25/30, poids volumique 2500 daN/m3
▪ Reprise de la surface de charge sur poutre : 2.25 ml d’un côté et 1 ml de l’autre.
Total= 3,25 ml

Mur en agglo ep 20 cm retombant sur la poutre : Forme trapézoïdale Surface 2.8


m² poids volumique 1400 daN/m3.
Toiture portée par le mur : surface de charge sur mur : 2 m de part et d’autre = 4
ml de charpente sur mur.
Charges permanentes charpente : 90 daN/m² (par hypothèse)
CP Plancher-dalle estimée avec chape + carrelage (20 % du PP du plancher)
CP Enveloppe Toiture + réseau de poutre/pannes en bois estimée
PP mur en agglo ep 20 cm + 1cm d’enduit ciment de part et d’autre
*Pas de concomitance entre charges de neige et d’entretien toiture et charge de
neige prépondérante.
Zone de neige : B2 : Sk= 55 daN/m²
Altitude moyenne : 30 m
Charge de neige sans accumulation pour versant de 30 % : Pondération (x 0.8) -→55
x 0.8 = 44 daN/m²
*****Entrée des hypothèses de calcul***** : calcul menée avec la combinaison la
plus défavorable
Myed predim [daN/m] : 7538
Limite d'élasticité acier [MPa] : 275
χLT prédim (0.75 pour les solives <10 m) : 0.75
Etape 1: On choisit une section en I tel que wel,y > 365 cm3
Tous les IPE en flexion sont de classe 1
Choix : IPE 360 Wel,y = 904 cm4

Etape 2 : Vérification du critère de flèche : conduit à ELS caractéristique


Flèche wmax et w3 dans l'AN clause 7.2.1(1). B
Longueur solive L[m] = 2.9
Module acier E[MPa] : 210000
Critère 1 wmax [m] : 0.0145
Critère 2 w3 [m] 0.009
Choix Charge uniforme f = (5/384) *Q*l^4/ (E.I)
G+Q [daN/m] = 5232
Part variable de Q [daN/m]= 716
Iywmax= 1582.38 cm4
Iyw3 : 348.885 cm4
Choisir une inertie Iy (vérifier avec la section choisie en 1) > 1582 cm4
IPE 360 validé pour la flèche et la résistance.

**********Dimensionnement*******
Etape 1 : Calcul de Myed et Mrk
Poids propre de l'IPE choisi [daN/m] = 57.1
wpl[cm3]= 1019
pp_elu [daN/m]= 77.085
Momentpp_elu [daN.m] = 81.0356
Myed [daN.m] = 7619.04
Mrk [daN.m] = 28022.5
Etape 2: Etude du déversement AN: AN Mcr page 16
Calcul de la capacité en déversement : (Mdev) (z↕)
lcri[m] : 2.9
C1 et C2 sont-ils connus ? (Cas des barres sans moment d’extrémité ?) non
Calcul de ψ et μ
q_elu uniforme [daN]= 1074
Moment maximal M du tronçon [daN.m] = 5313
Moment minimal m du tronçon [daN.m] = 0
psi= 0

m*[daN.m]= 1129.04
nu= 0.212506
Iy[cm4]= 16266
Iz[cm4]= 1043
It[cm4]= 37.3
Iw[cm4]= 314000
c1= 1.38
c2= 0.1
zg [cm]= 18
Module cisaillement G= 80770
Mcr [daN.m]= 66440.9
imperfection αLT EC3 6.3.2= 0.34
λLT_barre= 0.649435
ΦLT= 0.787287
χLT= 0.811477
Mb,Rd [daN.m]= 22739.6
Myed_reel [daN.m] = 7619.04
Ratio de travail : = 34 % OK

La poutre IPE 360 pour une travée de 2,9 m supporte les charges aux Eurocodes
Annexe 3.3 : POINCONNEMENT D’UN BAC ACIER PAR PLOTS PV
Annexe 3.4 : MODELISATION BIM D’UN EX PONT SNCF
4 3

N° Description Date
Rehabilitation Coupes longitudinales

25/02/2022 15:40:51
Numéro de projet 0001
Date 24/02/2022 A101
+33 (0)4 32 74 25 43 / contact@amocer.eu OA AG1 EX PONT REHA Dessiné par ZS
Vérifié par JL Echelle 1 : 100
1 2

1 2

Largeur libre=4.50 m

latte bois largeur 13 cm / ep 24


tube carré 30x30
m

poutre longitudinale

poutre transversale

N° Description Date
Rehabilitation Coupes transversales

25/02/2022 15:40:55
Numéro de projet 0001
Date 24/02/2022 A102
+33 (0)4 32 74 25 43 / contact@amocer.eu OA AG1 EX PONT REHA Dessiné par ZS
Vérifié par JL Echelle Comme indiqué
1.77

1
8

4.47

5.31
2

29.50

4 3

N° Description Date
Rehabilitation Vue en plans

25/02/2022 15:40:56
Numéro de projet 0001
Date 24/02/2022 A103
+33 (0)4 32 74 25 43 / contact@amocer.eu OA AG1 EX PONT REHA Dessiné par ZS
Vérifié par JL Echelle 1 : 100
N° Description Date
Rehabilitation Perspectives

25/02/2022 15:40:59
Numéro de projet 0001
Date 24/02/2022 A104
+33 (0)4 32 74 25 43 / contact@amocer.eu OA AG1 EX PONT REHA Dessiné par ZS
Vérifié par JL Echelle 1:1

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