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Mardi 11 avril 2023

Examen de système constructif


Master 1 Génie Civil (IPD)

Présenté par :
Marie Laure ......
Mame Diarra .................................
.....................................................

Questions :

1.1) Définissons les pieux, leurs types et leurs domaines d’applications

Les pieux de construction peuvent se définir comme un élément de construction en bois, béton, acier
ou mixte, permettant de fonder un bâtiment. Ils sont surtout utilisés lorsque le terrain ne peut supporter
les contraintes liées à la masse de l'ouvrage, mais aussi pour renforcer des fondations déjà existantes.
Les pieux sont constitués par des prismes ou cylindres de forme allongée enfoncés ou confectionnés
dans le sol et capable de résister aux charges à transmettre. Les matériaux les plus utilisés sont le
béton armé souvent précontraint.

Ce mode de fondation est choisi lorsque le terrain d’assise est difficilement accessible par les fouilles
traditionnelles à ciel ouvert, excavation, tranchées ou puits : ce qui exclut le système de fondation
étudié préalablement.

• Les Pieux Battus

Il s’agit des pieux préfabriqués et précontraints sous forme de pièces longues en B.A. La section peut
être carrée, circulaire ou polygonale. Le diamètre de ces pièces varie entre 30 et 40cm et la longueur
peut atteindre 30m.

L’enfoncement des pieux dans le sol est obtenu par battage ; opération qui consiste à frapper la tête
des pieux protégés par une casque en acier au moyen d’une masse lourde appelée Mouton jusqu’à la
pénétration dans la couche géologique jugée apte à encaisser les charges. Lors de l’opération
d’enfoncement des pieux, il faudra prendre la précaution de protéger la pointe de cette dernière par
la mise en place d’un sabot en fonte (Protection perdue).

• Les Pieux Moulés dans le Sol

La forme ronde de ces pieux permet d’avoir des diamètres qui varient entre 20 à30cm alors que la
longueur varie entre 15 et 20 m. Le dosage courant de ces bétons varie entre 350 et 400kg/m 3.Le
principe de ce procédé consiste dans le refoulement du sol obtenu soit par battage direct (Pieux
COMPRESSOL) ou soit par battage d’un bouchon en béton ou en acier ou en fonte introduit dans un
tube métallique en même temps (Pieux FRANKIE). Le but est de réaliser des pieux qui prendront
appui sur le bon sol situé à des profondeurs importantes.

• Les Pieux Forés

Cette catégorie des pieux est caractérisée par le fait très important que l’on creuse dans le sol tant que
le terrain apte à supporter l’ouvrage n’est pas rencontré. On utilise pour se faire un outillage de forage
très perfectionné ; Ainsi chaque exécution des pièces consiste à un véritable sondage qui, chaque fois
révèle la nature du terrain sur lequel on s’appuie.

1.2) Comment exécuter un pieu foré ?

Les pieux forés sont réalisés par excavation de matériaux puis coulage de béton dans le sol. Suivant
la nature des terrains traversés, il existe de nombreuses techniques de forage. Les pieux LDA utilisent
un tubage en acier temporaire pour soutenir les strates instables et fournir des conditions de travail sécuritaires
sur la plateforme de forage du pieu. Le tubage, dit casing, est installé par la machine de pieux par diverse
technique s’adaptant au type de terrain : vibration, oscillation ou rotation. Le casing est retiré immédiatement
après bétonnage pour être réutilisé. Dans certains cas, celui-ci peut être laissé en place pour faire office de
protection ou comme armature.

De plus, il faut acheter du béton, le transporter, le mélanger et le brasser. Les pieuses tarières creuse
sont réalisées par pénétration d'une tarière continue à tige creuse dans le sol jusqu'à une profondeur
calculée. La tarière est ensuite extraite pour retirer le sol foré. Durant l'extraction de la tarière, le
béton, ou le coulis, est pompé et injecté à faible pression par l'âme de la tarière.

Ces différentes phases sont :

• Mise en place et forage du premier élément de tube


• Mise en place du cuvelage provisoire par pression et rotation alternative
• Suite du forage avec tubage récupérable
• Forage dans le tube sous surpression d'eau (si nécessaire)
• Mise en place de l'armature et bétonnage au tube plongeur
• Extraction du tube provisoire.

1.3) Les matériaux et matériels susceptibles d’être utilises pour la réalisation de ce type de
fondation.

Les pieux peuvent être en béton armé, en béton non armé, en béton armé avec des armatures spéciales
(profilés ou tubes en acier) ou constitués d'éléments préfabriqués en béton. La technique nécessite des
machines de pieux puissantes qui peuvent être utilisées avec des accessoires interchangeables tels que des
tarières, des godets ou des barillets.

1.4) Schéma d’un pieu foré :

Pieu foré

2.1) La différence entre semelle superficielle et radier

Le radier est une fondation en béton armé constituée d'une dalle pleine répartie sur l'emprise de
l'ouvrage tandis que les fondations superficielles sont un type de fondation utilisé lors d'une
construction sur un terrain stable et repose sur le sol ou qui n'y est que faiblement encastrée. Il est
clair qu'un radier général est plus coûteux que des semelles filantes, Mais ce type de fondation est
plus ''stable'' sur un sol de résistance hétérogène avec diverses couches compressibles.
Domaines d’application de chacun d’eux :

Il est utilisé lorsque la contrainte admissible du sol ne peut supporter l'ouvrage. Mais aussi le
système de fondation de type radier est utilisé pour la construction de bâtiments et de maisons sur
des sols de moins bonne qualité (terrains instables, argileux) ou en zone inondable (risque de
remontée de du niveau de la nappe phréatique), ou lorsque la portance du sol n’est pas
suffisante pour des semelles ou que le bon sol est trop profond pour y établir des pieux. Le radier
répartissant les charges sur une plus grande surface. Tandis que les fondations superficielles sont
adaptées aux terrains suffisamment porteurs, lorsque le sol de résistant est situé à moins de 3 mètres
de profondeur. Elles sont peu profondes et sont idéales pour les constructions légères (fondation
pour la construction d'une maison par exemple).

2.2) expliquons les cadres techniques qui sont habilites à agir et à suivre :

Une étude géotechnique

Le maître d'ouvrage et le maître d'œuvre

Technicien de chantier

L'architecte.
Les bureaux d'études et de contrôle

2.3) Schéma de ferraillage

Schéma de ferraillage du radier


3.1) Dans ce cas le maitre d’ouvrage organise une réunion avec le personnel de chantier :
l’ingénieur, maitre d’œuvre et technicien pour remédier à ses difficultés.
Pour cela il faut chercher un pointeur au niveau du chantier qui contrôle les heures de travail par
jour, donner un délai de rattrapage du planning d’exécution, veillé à la disponibilité des matériaux
et matériels, évité l’économie des matériaux en faveur du maitre d’œuvre.

3.2) avant la fin des travaux, le maitre d’ouvrage peut arrêter les travaux en interrompant le contrat
et poursuivre l’entreprise en justice.

4) Expliquons comment procéderions-nous à réaliser ce mur :

Pour réaliser ce mur (voile), nous allons procéder comme suit : nous allons regarder la petite portée
pour voir la disposition des nervures et faire passer le mur perpendiculairement par rapport aux
nervures. Ensuite utilisé des matériels pour saigner le plancher jusqu'à voir le ferraillage afin
d’encastrer le ferraillage de la voile pour le construire.

5.1) les principaux intervenants sur le chantier de la commune sont :

• Le maître d’ouvrage : fait référence à la personne physique ou morale qui se trouve à


l’origine du projet, et qui est en charge de son financement. En termes simples, il s’agit du
client. Il est généralement représenté par le propriétaire.
Dans le cadre de la construction d’un bâtiment collectif, ce peut être un promoteur, une collectivité
territoriale ou même l’État.
• Le maître d’œuvre : désigne, pour sa part, le professionnel en charge de la conception du
bâtiment et qui s’assure du bon déroulement des travaux.
• L’architecte : est celui qui imagine les plans de maison, les conçoit et les dessine. Il
représente donc le premier interlocuteur à qui vous devez vous adresser après avoir pris la
décision de vous lancer dans la construction.
• Les bureaux d’études et de contrôle :
• Le bureau d’études techniques (BET), qui conçoit les plans de structures.
• Le géotechnicien, ou Bureau d’études du sol, chargé de vérifier la qualité du sol et d’étudier
ses caractéristiques. Il émet ensuite des recommandations qui concernent la construction des
fondations, que votre constructeur doit prendre en considération.
• Le bureau de contrôle technique, qui vérifie que les plans et les calculs établis par
l’architecte et le maître d’œuvre respectent les normes de construction existantes.

5.2) citons les principales étapes de la mise en œuvre du chantier :

L'élaboration du projet. ...


Choisir un professionnel ou réaliser les travaux soi-même. ...
Les démarches administratives. ...
Organiser les travaux. ...
Préparer le chantier. ...
La réception des travaux.
Élaborer le devis. ...
Faire le point sur les règles sanitaires sur le chantier

5.3) Le maitre d’ouvrage intervient lorsqu’il aura à passer des contrats avec les professionnels du
génie civil pour la conception des études techniques, la réalisation, le contrôle et le suivi des travaux
nécessaire au parfait achèvement de son ouvrage. Parce que c’est à lui décidé avec quels
professionnels va-t-il travailler et c’est à lui de sortir les moyens financiers.

6.1) Schéma de la semelle

Vue en plan Vue en élévation

6.2. Pour la réalisation de la semelle, nous allons commencer par creuser une fouille en puits,
ensuite nous allons couler le béton de propreté, nous allons ferrailler la semelle et l’amorce de
poteau, en pose le ferraillage de la semelle dans le fond de fouille ainsi que l’amorce de poteau et on
les centre. En effectue le coffrage puis en coule notre semelle.

6.3 Nous allons utiliser des hydrofuges dans le béton comme adjuvant, un anti-délavant pour
protéger le béton frai contre le délavage de la laitance en présence des eaux de la nappe, on va
procéder au système de pompage permanant le long des travaux, nous allons laisser un vide
sanitaire, le drainage pour faire évacuer l’eau, nous pouvons également protéger les des semelles
avec du bitume.
6.4. Prendre connaissance des plans particuliers de sécurité et de protection de la santé (PPSPS) ;

• Effectuer consciencieusement la phase de préparation de chantier ;


• Vérifier si les salariés ont bien réalisé leur visite médicale du travail ;
• Contrôler l’organisation de secours (sauveteurs secouristes du travail, plan des secours,
armoire à pharmacie, numéros des secours) ;
• Gérer la sécurité sur les chantiers (personnel sensibilisé)
• Analyser l’état du matériel et des engins de chantier.

Les salariés doivent ainsi disposer sur leur lieu de travail :

• De W.C : autonomes ou non, ils sont équipés de chasse d’eau, de papier hygiénique et de
robinets d’eau. Ils doivent être aérés et nettoyés régulièrement et séparés des autres bâtiments.
• De vestiaires collectifs : ces derniers sont composés de sièges, d’armoires, de lumières et sont
aérés et nettoyés régulièrement.
• De lavabos avec eau potable : nettoyés tous les jours, avec, à disposition, du savon et des
moyens de séchage. Des points d’eau sont également mis à disposition des salariés pour qu’ils
puissent se rafraîchir.
• De douches : elles doivent être maintenues propres et sont présentes dans les vestiaires par
exemple lorsque les travaux sont salissants ou insalubres.
• D’un réfectoire : il est pourvu de sièges et de tables, d’un robinet d’eau potable et de la
nourriture si les ouvriers souhaitent se restaurer sur le chantier. Le ménage y est fait
quotidiennement.

D’un local de repos : il n’est pas obligatoire. L’emplacement de restauration peut être substitué en
salle de repos

7.1 Imperméabilisation de la surface du sol


La limitation des échanges d’eau à travers la surface du sol est l’un des moyens efficaces pour
empêcher ou tout au moins retarder le retrait ou gonflement des sols sous les fondations. Elle peut
permettre de réduire les mesures forfaitaires applicables aux constructions sur les terrains sensibles
ou très sensibles. Le dispositif consiste à entourer la construction d’un système étanche le plus large
possible (1,50 m à 2,50 m selon la vulnérabilité de la construction), pour protéger sa périphérie
immédiate de l’évaporation et éloigner les eaux de ruissellement du pied des façades.
Gestion des arbres
Les arbres et arbustes pompent dans le sol la quantité d’eau nécessaire à leur croissance. Ils le font
d’abord dans la motte de terre contenue dans les racines puis, par succion, les racines et radicelles
provoquent la dessiccation des sols argileux autour de cette motte. Quand la construction se trouve
dans la zone d’influence de la végétation, la teneur en eau des sols argileux ou marneux sous les
fondations peut être modifiée par rapport à l’état existant avant la construction. Une
recommandation pratique forfaitaire consiste pour cette raison à tenir les arbres éloignés de la
maison, à une distance égale à 1,5 fois la hauteur de l’arbre à maturité.

Réalisation d’un dispositif de drainage adapté


Les apports d’eau provenant des terrains environnants (eaux de ruissellement superficiel ou
circulations souterraines) contribuent à l’apparition de mouvements différentiels du sol (phénomène
de retrait-gonflement, modification des propriétés mécaniques des sols, etc.). La collecte et
l’évacuation, ou le drainage, de ces apports permettent de minimiser les mouvements différentiels
du sol. Le terme de drainage doit être pris au sens large : il s’agit de gérer l’écoulement des eaux,
qu’elles soient superficielles ou souterraines, d’origine pluviale ou sanitaire.

7.2) Nous allons opter pour le radier générale comme type de fondation. Parce que le sol est
instable, la surface et les charge du bâtiment sont importantes.

7.3) Avec l’humidité de la période hivernale, les argiles gonflent, puis se rétractent et craquellent en
cas de pluviométrie déficitaire estivale. La variation de la teneur en eau de ces argiles dites
gonflantes occasionne des dégâts sur les constructions aux fondations peu profondes : fissurations
en façade, distorsions des portes et des fenêtres, dislocations des dallages et des cloisons. Pour
réduire les effets de ces tassements des mesures simples sont préconisées : le respect des normes de
construction (voir schéma ci-dessous), des fondations profondes, la maîtrise des rejets d’eau dans le
sol et le contrôle de la végétation arborescente autour de la construction.

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