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Leçon 1 : LES PRINCIPALES PHASES DE LA CONSTRUCTION:

- Avant-projet;
- Projet;
- Terrassement;
- Gros-œuvre;
- Second-œuvre;
- Équipements;
- Aménagement.
Leçon 2 : IMPLANTATION :
- Définition ;
- Différents points de repère ;
- Les broches.
Leçon 3 : LES FONDATIONS :
- Rôle ;
- Différents types : semelles, rigoles, radier général ; pieux ;
- Différents éléments déterminant le rôle.
Leçon 4 : LES MURS:
- Généralités, appareillage, joint; Rôle;
- Différentes charges;
- Influence, forme et dimensions
Leçon 5 : LES DALLAGES :
- Rôle;
- Forme des dallages;
- Les carrelages.
Leçon 6 : LES PLANCHERS:
- Rôle;
- Différents types de planchers ;
- Charges et surcharges.
Leçon 7 : LES COFFRAGES :
- Traçage ;
- Sciage ;
- Assemblage ;
- Principe d’exécution d’un panneau
Leçon 8 : LES FERRAILLAGES :
- Confection des crochets; Cadres ; Étriers.

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Par : TOGUEO FOKOUA Y. B. I.E.T. / Maçonnerie
Généralité
Tout travail de construction passe par un certain nombre de phase dont les
principales sont :
- L’avant-projet ;
- Le projet ;
- Terrassement;
- Gros-œuvre;
- Second-œuvre;
- Équipements;
- Aménagement.

I. L’avant-projet

C’est l’étude technique et économique préalable d’un projet donnant lieu à


un dossier constitué de pièces écrites (devis descriptif en particulier) et de
documents graphiques. On distingue deux phases : l’avant-projet sommaire
(sigle : APS) qui aborde les grandes lignes du projet, puis l’avant-projet détaillé
(sigle : APD), plus précis, sans toutefois atteindre l’exhaustivité du dossier final.

II. Le projet

C’est l’idée formée par une personne d’un ensemble d’actions à accomplir
pour atteindre un but. Il comporte l’ensemble de l’étude qui permet de réaliser la
construction sur le terrain :
 Les documents graphiques ou dessins (divers plans),
 Les pièces écrites (devis et cahiers des charges).

III. Le terrassement

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C’est la modification artificielle de la forme extérieure du sol. Les travaux à
effectuer sont :

- Creuser à l’emplacement des fondations ; - Dégager les terres extraits ;


- Niveler, aplanir ou combler suivant les cas.

IV. Le Gros-œuvre

Il englobe l’ensemble des travaux qui permettent la mise hors d’eau du


bâtiment. Ces travaux du gros-œuvre sont :

 Implantation – terrassement ;
 Fondation ;
 Drainage – canalisation ;
 Dallage ;
 Murs ;
 Planchers ;
 Conduit de fumée et de ventilation ;
 Charpente ;
 Couverture.
V. Le second-œuvre

Il concerne l’ensemble des travaux d’achèvement d’un bâtiment. Ces travaux


du second-œuvre sont :

- Menuiserie ; - Enduit ; - Électricité ; - Plâtrerie ; - Installation sanitaire ; -


Installation thermique ; - Métallerie – serrurerie ; - Revêtements sols - murs ; -
Vitrerie - peinture.
VI. L’équipement

Il est l’action d’installer le matériel nécessaire à la pratique d’une activité.

Pour ce qui est du chantier, l’équipement des postes de travail, les magasins, les
baraques de chantier et pour les constructions ; Les sanitaires, L’ameublement
font l’équipement.

VII. L’aménagement

Il est la manière dont nous ordonnons notre chantier, notre construction pour
qu’il soit vivable.

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I- Définition

L’implantation est un procédé qui permet de déterminer sur le terrain


l’emplacement de la construction. Il a pour but de situer la position des murs de
façade, de refend, de pignons et des poteaux en béton armé pour effectuer les
fondations.
II- Les différents points de repère
Pour faire une implantation, le constructeur à besoin :
- D’un plan de situation ;
- D’un plan de masse ;
- D’une vue en plan de fondation et du 1er niveau ;
- Des coupes du bâtiment.
La réalisation de l’implantation se fera suivant les références ci-après :
- Un alignement de référence (limite des propriétés, bordure de trottoir, axe de
rue, alignement de bâtiment voisin) ;
- Un repère de hauteur (dessus de bordure, axe de rue, bouche d’égout, borne
avec altitude donnée).
III-Instruments utilisés
On a besoin pour une implantation des matériels et instruments suivants :
 des jalons,
 des cordeaux,
 un niveau à bulle d’air ou à caoutchouc,
 une équerre en bois ou en métal,
 une équerre à prisme ou à lunette,
 un ruban en acier,
 des chaises d’implantation (d’angles, de refends, continues).
NB : le procédé de retour à l’équerre permet de déterminer les mesures de
l’angle droit d’une construction. Ce procédé peut se faire à l’aide d’une équerre
optique ou à lunette et par la méthode 3 ; 4 ; 5 ; ou la somme du carré des côtés
de l’angle droit est égale au carré de l’hypoténuse d’un triangle rectangle à
savoir que a2 = b2 + c2.
IV- Procédé de réalisation de l’implantation
Avant de réaliser une implantation, il faut :
- Le décapage en découvert de la bonne terre manuellement ou mécaniquement ;
- Prendre en compte les éléments de référence pour l’alignement et le
nivellement ;

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- Placer les chaises avec traverses de niveau entre elles et placées pour les
angles;
- Contrôler les diagonales ;
- Positionner les cordeaux d’alignement des différents murs.
NB : les poteaux et les semelles isolés sont implantés suivants leurs axes.

V- Les broches

Les broches sont les piquets verticaux en métal relié par boulonnage pour former
des chaises d’implantation et dont l’utilisation peut être répétée.

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Généralité

Une construction doit être en équilibre par rapport au sol. Les actions qui
s’exercent sur la construction sont : les forces dues à sa masse (force d’attraction
de la terre), les forces dues au vent, à la neige, à la chaleur solaire ; des forces de
contact du sol sur la partie de la maçonnerie qui porte le nom de fondation.
I. Définition
La fondation d’un bâtiment ou d’un ouvrage est la partie de celui-ci qui
repose sur le sol et lui transmet toutes les charges et surcharges dans de bonnes
conditions de façon à assurer la stabilité de l’ouvrage.
II. Rôle
Les fondations ont pour rôle de repartir et de transmettre au sol, les effets de
charges et de surcharges de la construction. (Comme effet de charges et de
surcharges nous avons :
- Les charges permanentes (poids propre des murs, planchers, etc.)
- Les charges d’exploitations (surcharges des personnes, meubles, etc.)
- Les actions climatiques (forces du vent)
- Les forces obliques (poussées des terres, les frottements)
- Les forces verticales sous pression.
Les fondations doivent être stables pour cela, le terrain d’assise ne doit pas se
tasser grandement sous les massifs de fondations. Les tassements doivent rester
négligeables de l’ordre de quelques centimètres.
On appelle tassement l’affaissement de la fondation sur le sol d’assise. On
appelle tassement instantané : le tassement qui se produit pendant la
construction de l’ouvrage. On appelle tassement différé : le tassement qui évolue
dans le temps.
III. Les différents types de fondations
Suivant la résistance des fondations, on peut classer :
- Les fondations superficielles (rigoles, semelles filantes, semelles isolées, radier
général).
- Les fondations semi-profondes (puits) ;
- Les fondations profondes (pieux) ;
- Les fondations spéciales.
3.1. Les fondations superficielles
Ce sont des fondations à faible profondeur sans ou avec peu d’armature
(profondeur ≤ 1.00m). On distingue dans ce type ; les rigoles, les semelles
filantes, les semelles isolées sous poteaux et les radiers.

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3.1.1. Les fondations superficielles par rigoles
Elles ont pour rôle de supporter de faibles charges des murs continus porteurs
ou non.
La profondeur est faible ≤1.00m et les fouilles sont en rigoles, généralement
dosé à 250kg/m3. La mise en œuvre est facile et rapide mais les variations de
charges peuvent provoquer les tassements différentiels. La charge agissante doit
être centrée sur la largeur de la fondation pour obtenir une répartition uniforme
sur le sol de fondation.
3.1.2. Les semelles filantes
Ce sont des semelles à murs porteurs car les murs sont suffisamment
résistants pour supporter le poids de la construction et des planchers. Sa
longueur est de 2 à 15 fois la largeur. On distingue deux types de semelles
filantes : les semelles continues sous poteaux ; les semelles continues sous murs.
Ces semelles peuvent être armés ou non.
3.1.3. Les semelles isolées
C’est un système constructif sur poteaux – poutres ; ici, les murs jouent le
rôle de remplissage car les semelles supportent les charges concentrées (poteaux
isolés ; les poteaux d’angles, de rives, intérieurs, jumelés). La semelle isolée
travaille dans les deux sens et sont de plusieurs formes (carré, rectangulaire,
circulaire).
3.1.4. Les radiers
i. Définition
Le radier est constitué par une semelle générale qui couvre toute la surface
du sol du bâtiment et parfois déborde. Le radier se justifie si on à :
- Une faible capacité portante du sol ;
- Une charge du bâtiment élevée ;
- Les semelles très rapprochées ;
- Un sol résistant à grande profondeur ;
La solution du radier est envisageable si :
- Le bâtiment est chargé systématiquement ;
- La poussée d’Archimède due à la présence de l’eau ne risque pas de faire
remonter l’ensemble.
ii. Les différents types de radiers
Les différents types de radiers sont :
 radiers en bois de moins en moins utilisé ;
 radiers métalliques, en poutrelle IPN ou rails, enrobés de béton et croisé
sous les points les plus chargés ;
 radiers en sable à condition qu’il soit encaissé, le sable est incompressible,
cependant on prend soin de le damer fortement en l’arrosant ;
 radiers en béton armé, il s’agit en quelques sortes d’un plancher inversé,
actuellement ce genre de radier est le plus courant ;
 radiers sur arc inversé, en briques, en maçonnerie de moellons, en béton
armé. C’est une voûte inversé.
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3.2. Les fondations profondes (pieux) ;
Les pieux sont des appuis de section carrée, circulaire ou octogonal plein de
diamètre ou coté variant de 10 à 80 cm avec plusieurs mètres de profondeurs.
3.3. Les fondations spéciales
Parmi les fondations spéciales nous pouvons citer : les fondations anti
vibratiles ; les fondations par congélations ; les fondations après épuisement.
3.3.1. Les fondations anti vibratiles
Ces fondations ont pour but d’isoler le bâtiment contre :
- Les vibrations occasionnées par la circulation ;
- Les vibrations et les trépidations des machines.
Le principe est d’isolé les fondations du bâtiment et les massifs supportant les
machines du sol environnant. Elles sont établi sur un matelas isolant (sable,
caoutchouc).
3.3.2. Les fondations par congélation
Dans le cas des forages et des puits de fondations en terrain aquifères, on
procède par congélation : on enfonce dans le sol autour du puits à environ 50cm
de celui-ci des tubes espacé de 1.50m à 2.00m dans lesquelles circulent un
liquide réfrigérant (15 à 20°C). Après ce travail, on laisse le terrain se réchauffer
progressivement ou on active le réchauffage par une circulation de vapeur dans
les tubes, ensuite on enlève.
3.3.3. Les fondations après épuisements
On les réalise après avoir détourné l’eau au moyen d’un barrage provisoire
fait de batardeaux. Ces batardeaux sont composés de pieux en bois ou en métal
et des palplanches en bois ou en métal ; le tout forme un écran imperméable. On
peut alors assécher la partie intérieure (épuisement) dans laquelle s’effectue le
travail. Ce type de fondation est employé pour les travaux dans les rivières et les
fleuves.
IV. Les différents éléments déterminants le rôle
Plusieurs facteurs interviennent dans le choix du type de fondation tel que :
- La nature et l’homogénéité du bon sol ;
- La profondeur du sol d’assise ;
- Le type d’ouvrage à construire (maison individuelle, immeuble) ;
- La présence des constructions voisines ;
- La présence de l’eau dans le sol ;
- L’environnement ;
- La mise en œuvre.

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Généralité

Les murs sont des ouvrages en maçonnerie ou en béton armé qui servent à
délimiter un espace, un terrain ou une construction. Ses murs doivent porter des
charges des toitures et des planchers et doivent protéger la construction contre
les bruits, les pertes de chaleur, l’humidité et le feu ; d’après ses données, on
distingue des murs intérieurs et extérieurs, des murs de cage d’escalier ou mur
d’échiffre, les murs mitoyens à la limite des propriétés. Ils ont plusieurs modes
d’appareillage :
I. Les appareillages.
1. Définition.
L’appareillage est le mode d’assemblage des éléments entre eux, nécessaire
pour que le mur soit solide, bien liaisonné, et qu’il ait un aspect régulier.
2. Les différents types d’appareillage.
Les appareillages les plus courants sont :
 l’appareillage en parpaing ; destiné aux éléments posés sur chant : les
éléments du rang supérieur doivent être décalés d’une demi-longueur par rapport
à ceux du rang inférieur.
 l’appareillage en panneresse ; les éléments sont posés à plat et décalés
d’une demi-longueur d’un rang sur l’autre.
 l’appareillage en boutisse ; les éléments sont posés à plat et décalés
d’une demi-largeur d’un rang sur l’autre.
 les appareillages complexes ; ils associent les rangs en panneresse et en
boutisse ou panneresse et boutisse sur un même rang, pour constituer des murs
plus épais et plus solides ; dans le premier cas, il est appelé appareillage à la
française et dans le second cas, appareillage à l’anglaise.
L’appareillage du mur est défini avant la construction. Il dépend de
l’épaisseur du mur et des dimensions des éléments utilisés pour le bâtir. Il doit
impérativement respecter la règle de construction.
N.B. : les joints verticaux ne doivent pas être l’un au-dessus de l’autre, mais
décalés au moins du quart de la longueur de l’élément.
II. Les joints.
1. Définition.
Le joint est généralement un intervalle qu’on maintient entre deux éléments et
qui se trouve rempli éventuellement de mortier.
2. Les différents types de joints.
En génie civil et plus particulièrement en maçonnerie, existe plusieurs types
de joint mais nous ne pouvons que citer les plus utilisés :

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 joint de retrait ; joint destiné à concentrer les fissures de retrait des
ouvrages en béton de grande surface ;
 joint plat ou plein ; joint affleurant la maçonnerie ;
 joint creux ; joint creux par rapport au nu de la maçonnerie ;
 joint sortie ou saillant ; joint en relief par rapport au nu de la
maçonnerie ;
 joint de dilatation ; joint permettant les déplacements dus aux
déformations thermiques sous des écarts de température ;
 joint de rupture ; joint permettant les déplacements verticaux dus à des
tassements différentiels sous les fondations (entre deux bâtiments de hauteurs
inégales).
III. Rôle des murs.
Les murs ont pour rôle de :
 limiter ;
 supporter ;
 isoler (isolation thermique, isolation phonique ou acoustique, isolation
hydrofuge) ;
 protéger.
IV. Différentes charges.
D’après leurs situations, ils ont à supporter soit des :
→ charges verticales ;
→ poussées latérales.
 Comme murs supportant des charges verticales :
 murs de bâtiment : de façade, de refend, pignons ;
 Comme murs supportant des poussées latérales :
 mur de clôture (poussée de vent) ;
 mur de réservoir, de barrage (poussée de liquide comme l’eau) ;
 mur de soutènement (poussée des terres) ;
 Comme murs supportant à la fois des poussées latérales et des charges
verticales :
 mur de cave et murs extérieurs sous sol des bâtiments.

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V. Influence des murs.
Les murs n’ont la capacité de domination d’intervention que s’ils répondent à
certaines conditions d’équilibre :
- À la rotation ; impossible de basculer en pivotant sur l’arête extérieure
sous l’action de la pression du liquide contenu ;
- Au glissement ; l’angle formé par la résultante et la normale à l’assise
doit être inférieur à l’angle de glissement des maçonneries sur elle-même et au
niveau des fondations, inférieur à l’angle de glissement des maçonneries sur les
terres ;
- À l’écrasement ; la résistance de la maçonnerie à l’écrasement au point
où la pression est la plus forte doit être supérieure à cette pression.
VI. Forme et dimension des murs.
 On peut bâtir des murs minces en blocs de terre (épaisseur 15 à 20 cm), en
briques pleines (exemple : mur de 11 cm d’épaisseur en briques de 22 x 11 x
5,5) ;
 On peut construire des murs épais en blocs de terre ou pierre (exemple :
mur de 30 cm d’épaisseur en blocs de 40 x 20 x 18) ;
 On peut aussi constituer des murs plus épais et plus solides (exemple :
mur de 45 cm d’épaisseur en blocs de 22 x 10,5 x 5,5 30 x 15 x 10) ;
Sinon les murs sont généralement verticaux et ont une épaisseur supérieure
ou égale à 15cm mais on peut trouver des cloisons de séparation de moins de
15cm d’épaisseur (10, 7cm).

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