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REPUBLIQUE DU BENIN

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SURPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)
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Travaux pratique de camp topo

Réaliser par : Sous la supervision de :


KINGNIDE Iyabo Nassiriath Expert Géomètre YAÏ Afouda Aristide

ANNEE ACADEMIQUE : 2021-2022


SOMMAIRE

I- INTRODUCTION

II- NIVEAU

III- STATIONNEMENT

IV- LECTURE SUR MIRE

V- TYPE DE MIRE
I- INTRODUCTION

Les méthodes de détermination des altitudes ont connu un grand essor pendant les grandes
périodes d’urbanisation et de viabilisation des espaces habités. Ainsi cette détermination des
coordonnées et de diverses caractéristiques de points dans l’espace occupe une place importante
dans la plupart des études à buts environnementaux. L’objectif de ces déterminations est
généralement l’étude de l’aspect géographique des inter-relations entre les divers paramètres
ou indicateurs relevés. Les techniques de détermination des altitudes diffèrent entre elles d’une
part par le type d’instrument utilisé et la méthodologie, mais aussi par la précision que l’on peut
en attendre. Bien évidemment, plus la précision recherchée est grande, plus les protocoles sont
lourds à mettre en œuvre et les instruments coûteux à acquérir.

II- NIVEAU

Le niveau est l’appareil employé pour le nivellement direct. L’indirect quant à lui, utilise le
théodolite.

Fig. 7 – Niveau de chantier

• Le niveau de chantier : constitue le matériel le plus simple et le moins onéreux. Il offre


généralement une précision très moyenne et est d’une mise en œuvre simple. Le calage est
assuré par une nivelle torique.
• Le niveau automatique : constitue actuellement l’entrée de gamme de la plupart des
constructeurs (les niveaux de chantiers sont de plus en plus souvent automatiques). Il est doté
d’un système qui permet de compenser le défaut de calage de l’appareil à la mise en station
(prisme suspendu, réticule suspendu, systèmes pendulaires…). Le dispositif de calage est alors
une nivelle sphérique.
• Le niveau numérique : se répand toujours plus chez les professionnels. D’une grande
simplicité d’utilisation, il utilise des principes de compensation similaires au niveau
automatique, une caméra CCD et une mire à code-barres. Il permet alors de s’abstenir
complètement de la mesure, et des erreurs qu’elle comporte.

III- STATION

1ère étape: Installation du trépied

Dépliez le trépied complètement et placez-le à hauteur d’homme en jouant sur ses charnières.
L’utilisateur doit être à l’aise, il ne doit pas s’appuyer sur la pointe des pieds et ne doit pas être
courbé pour effectuer les lectures. La partie supérieure du trépied appelée platine doit être le
plus horizontale possible. Son horizontalité est appréciée à l’œil. Cette recommandation est
importante car elle facilite les réglages d’horizontalité de l’appareil (réglage de la nivelle
sphérique). Si la platine est trop inclinée, les réglages sont plus laborieux voire même
impossibles à réaliser car le pas de vis du calage orthogonal a une course limitée. Enfoncez les
bêches à refus lorsque le terrain le permet pour donner une bonne stabilité à l’appareil. Sur les
surfaces minérales, il est possible d’utiliser une étoile de trépied.

2ème étape: La fixation de l’appareil sur le trépied

L’appareil est solidaire de la platine grâce à une molette de fixation située sous le trépied. La
serrer modérément pour ne pas détériorer le pas de vis.

3ème étape: Le réglage de l’horizontalité

Sur le modèle SN1CD, niveau de chantier à lecture inversée:

Deux réglages doivent être effectués pour définir l’horizontalité de l’appareil:

- le réglage de la nivelle sphérique sur cet appareil, il s’effectue grâce aux 2 vis de calage
orthogonal. Inscrire la bulle à l’intérieur du cercle tracé sur la nivelle sphérique

- le réglage de la bulle à coïncidence: il s’effectue grâce à la molette située sur l’avant de


l’appareil sous l’objectif. Agir sur cette molette et raccorder les deux arcs de cercles.
Au départ ces derniers ne sont pas visibles. Vissez ou dévissez assez vite la molette de
réglage de la bulle à coïncidence jusqu’à leur apparition dans l’oculaire, puis agir
doucement pour les raccorder parfaitement. Ce réglage est très sensible. Il faut le vérifier
à chaque fois que l’on met en rotation le niveau de chantier pour viser les points suivants.

4ème étape: Le pointé approché sur la mire


Il permet d’amener approximativement l’objectif du niveau de chantier en direction de la mire
grâce à un viseur situé sur la partie supérieure de ce dernier.

5ème étape: Le réglage des fils internes du niveau de chantier

Lorsque l’on regarde dans l’objectif de l’appareil, on aperçoit 3 fils:

- le fil vertical

- le fil niveleur

- deux fils stadimétriques

Pour que ces fils soient bien nets, placez une feuille blanche devant l’objectif sans l’accoler et
agissez sur la molette de réglage de l’oculaire.

6ème étape: Le réglage de la netteté de l’image

La netteté de l’image varie en fonction de 3 paramètres:la distance qui sépare le niveau de


chantier de la mire, la vue de l’utilisateur, la luminosité

Remarque : ce réglage doit être réitéré à chaque fois que le niveau de chantier pivote sur un
autre point. La distance entre le point de station de l’appareil et la mire varie selon les points
visés.

7ème étape: Le blocage de l’appareil sur la visée choisie

Cette fonction n’existe que sur le niveau de chantier SN1CD. Une fois que vous avez la mire
dans l’objectif, bloquez ce dernier grâce à cette molette. La molette de fin pointé située juste à
côté reste fonctionnelle.

8ème étape: Le réglage du fin pointé

Il permet de centrer parfaitement le fil vertical de l’objectif sur la largeur de la mire et améliore
la précision des lectures. C’est grâce à ce fil, que l’on peut corriger l’aplomb de la mire. Cette
molette permet de déplacer le fil vertical sur la mire de gauche à droite ou réciproquement.
Attention son ouverture d’angle est limitée.

9ème étape: La lecture des données

Effectuez les lectures, enregistrez-les et refaite toujours une vérification avant de passer à un
autre point. Un enregistrement trop rapide des données topographiques peut être lourd de
conséquence en particulier sur les chantiers où des travaux de terrassements sont importants.
IV- LECTURE SUR MIRE
Les lunettes sont des systèmes optiques comprenant un réticule et plusieurs lentilles, dont un
dispositif de mise au point. Le système optique est caractérisé par les grandeurs classiques de
l’optique géométrique : champ, grossissement…
Le réticule est le dispositif de lecture et de visée. Ce jeu de lignes (Fig. 4) est actuellement gravé
sur une lame à faces parallèles, mais en d’autres temps, on utilisait des toiles d’araignée
d’Afrique !!

NB : la différence des lectures sur mire sur chacun des fils stadimétriques est une évaluation de
la distance entre l’appareil et la mire, à une constante près. Cette constante, dite stadimétrique,
est souvent de 100, et est précisée dans la documentation des appareils.

V- LES TYPES DE MIRE


Une stadia ou mire, en topographie, est une règle graduée qui permet avec un niveau, de mesurer
des niveaux, c'est-à-dire des différences d'altitude. Avec une mire, on peut également mesurer
des distances à l'aide d'un télémètre stadimétrique intégré au niveau optique, ou par méthodes
trigonométriques avec un théodolite. Il existe différents modèles de mire:

- les plus courantes sont en aluminium,

- télescopiques de 4 ou 5 mètres,

- anciennes sont pliables, en bois peint;

Les mires sont graduées en mètres, décimètres et centimètres; la lecture se fait en estimant le
millimètre.
Pour la lecture de la mire on distingue la lecture anglaise et la lecture française. La lecture
anglaise et plus precise que celui de la lecture française car en plus de la graduation en mètre,
décimètre et centimètre il existe aussi la graduation en millimètre sur la lecture anglaise.

Mire française Mire anglaise

VI- CONCLUSION
Pour la détermination de l’altitude et de la dénivelée des points, il nous faut utiliser le
nivellement. Cette opération se fait de deux manières possibles. Soit par le nivellement directe
qui utilise le niveau et ses accessoires, soit le nivellement indirect qui utilise le théodolite. Ces
opérations consistent à lire sur la mire (anglaise ou française) des distances verticales grâce au
fil niveleur et en utilisant des formules bien définies en fonction du mode permettent de sortir
les altitudes.

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