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1.

Détermination des surfaces à irriguer


1.1. Détermination correcte des surfaces à irriguer

Pour tous travaux d’aménagement hydro agricole (périmètre irrigué), la détermination des
surfaces à irriguer dépend de certaines études établies à l’amont. Ces études se résument entre
autre en :

- Identification des sites ;


- Des études d’impacts environnementaux ;
- Des études topographiques ;
- Des études hydrologiques/disponibilité en eau d’irrigation ;
- Etudes sur le besoin en eau d’irrigation ;
- Etudes agro-pédologique (aptitudes culturale des sols/ et aptitude à l’irrigation des
sols) ;
- Etudes géotechniques ;
- Etude de conception et d’aménagement du périmètre.

Tous ces études nous renseignement sur le type de conception et d’aménagement à adopter
mais surtout à déterminer les surfaces pouvant être irrigué et cela, on s’intéresse plus
particulièrement aux études topographiques.

Etude Topographique 

L’étude topographique pour un site doit comprendre et répondre aux critères suivants :

a. L’établissement d’un polygone de ceinture, matérialisé par des bornes implantées aux
sommets. La précision sur les bornes +/- 5 mm et pour les point levés +/- 3 mm
(répertoire des bornes et points de levé) ;
b. Quadrillage des bornes tous les 200x200m (au moins10 bornes pour les PIV et au
moins 4 bornes pour les PPM). Les bornes sont scellés dans le béton avec des
dimensions suivantes : hauteur = 60 cm, base = 45 x 45 cm, sommet = 25 x 25 cm ;
c. levés topographiques pour l’ensemble du site avec une densité des points : 25 (ou 50
points, si nécessaire) par hectare (maillage de 20 m sur 20 m ou 15 m sur 15 m) afin
de pouvoir produire un plan à l’échelle ½ 000è avec des courbes de niveaux dressées à
chaque 25 cm. La superficie du levé global doit être le maximum possible afin d’avoir
une marge pour pouvoir bien positionner les réseaux des canaux et drains. Dans le cas
des terrains accidentés, augmenter le nombre de points ;
d. L’identification et levés des points particuliers (les zones de dépressions pouvant
servir à la vidange, limites et marquées laisser par les crues, bois sacrés, bosquet,
cimetière, les monticules pour pâturages des animaux etc.) ;
e. L’identification et levé au 1/50è du site probable d’installation du groupe Motopompe
(GMP) au niveau des berges et du lit du fleuve jusqu’au niveau d’étiage ;
f. Relier les levés topographiques au système IGN.

Ces levés topographiques réalisés à l’aide d’appareils topographiques (station totale, Niveau,
Théodolites…), exportés et traiter à l’aide de logiciel mettant les différentes de courbe de
niveau permettent de tracer les réseaux d’irrigations, de drainages, des ouvrages connexes,
mais surtout de délimiter les surfaces à irriguer.

Périmètre dominé : c’est l’ensemble des superficies pouvant recevoir de l’eau du réseau par
gravité. Le périmètre dominé n’est pas entièrement cultivé et irrigué. Il comprend en plus des
terres exploitées, des zones non agricoles et des zones d’emprises du réseau.

Périmètre irrigable : Qui est la partie du périmètre dominé pouvant être cultivée et irriguée
avec profil.

Périmètre équipé : qui est la partie du périmètre irrigable desservie par le réseau d’irrigation.

Découpage du périmètre

- Surface type : la surface du périmètre dépendra de la configuration du site, des


possibilités d’endiguements, et surtout de la ressource en eau.

A l’expérience, il apparait qu’une surface de référence allant de 0,25 ha 0,50 ha 0,75 ha voir 1
ha dédiés des petits périmètres irrigués. Donc modulable selon la situation socio-économique
des populations bénéficiaires du projet.

1.1.1. Description des matériels et équipements de détermination de surfaces et leur


mode d’utilisation

Définition de la topographie
La topographie (du Grec-lieu et Graph-dessiner) est la technique permettant de décrire la
configuration du terrain dans tous les points caractéristique.
Les appareils et équipement sont :
 Le Théodolite
Définition du théodolite
Le théodolite est un appareil utilisé dans la topographie, sa fonction est de mesurer des angles
horizontaux, verticaux et les distances.
Mode d’utilisation du théodolite
1ère étape : L’installation du trépied
Dépliez le trépied complètement et placez-le à hauteur d’homme en jouant sur ses charnières.
L’utilisateur doit être à l’aise, il ne doit pas s’appuyer sur la pointe des pieds du trépied et ne
doit pas être courbé pour effectuer les lectures. La partie supérieure du trépied appelée platine
doit être le plus horizontale possible. Son horizontalité est appréciée à l’œil. Cette
recommandation est importante car elle facilite les réglages d’horizontalité de l’appareil. Si la
platine est trop inclinée, les réglages sont plus laborieux voire même impossibles à réaliser car
le pas de vis du calage orthogonal a une course limitée. Enfoncez les bêches à refus lorsque le
terrain le permet pour donner une bonne stabilité à l’appareil.

2ème étape : La fixation de l’appareil sur le trépied


L’appareil est solidaire de la platine grâce à une molette de fixation située sous le trépied. La
serrer modérément pour ne pas détériorer le pas de vis.

3ème étape : Le réglage de l’horizontalité


Le réglage doit être effectué pour définir l’horizontalité de l’appareil :
 le réglage de la nivelle sphérique : sur cet appareil, il s’effectue grâce aux 2 vis de
calage orthogonal. Inscrire la bulle à l’intérieur du cercle tracé sur la nivelle sphérique.
4ème étape : Le pointé approché sur la mire
Il permet d’amener approximativement l’objectif du niveau de chantier en direction de la mire
grâce à un viseur situé sur la partie supérieure de ce dernier.
5ème étape : Le réglage des fils internes du niveau de chantier
Lorsque l’on regarde dans l’objectif de l’appareil, on aperçoit 4 fils :
 le fil vertical
 le fil niveleur
 deux fils stadimétriques
Pour que ces fils soient bien nets, placez une feuille blanche devant l’objectif sans l’accoler et
agissez sur la molette de réglage de l’oculaire.

6ème étape : Le réglage de la netteté de l’image


La netteté de l’image varie en fonction de 3 paramètres :
 la distance qui sépare le niveau de chantier de la mire
 la vue de l’utilisateur
 la luminosité

Remarque : ce réglage doit être réitéré à chaque fois que le niveau de chantier pivote sur un
autre point. La distance entre le point de station de l’appareil et la mire varie selon les points
visés.

7ème étape : Le blocage de l’appareil sur la visée choisie


Une fois que vous avez la mire dans l’objectif, bloquez ce dernier grâce à cette molette. La
molette de fin pointée située juste à côté reste fonctionnelle.

8ème étape : Le réglage du fin pointé


Il permet de centrer parfaitement le fil vertical de l’objectif sur la largeur de la mire et
améliore la précision des lectures. C’est grâce à ce fil, que l’on peut corriger l’aplomb de la
mire. Cette molette permet de déplacer le fil vertical sur la mire de gauche à droite ou
réciproquement.

9ème étape : La lecture des données


Effectuez les lectures, enregistrez-les et refaite toujours une vérification avant de passer à un
autre point. Un enregistrement trop rapide des données topographiques peut être lourd de
conséquence en particulier sur les chantiers où des travaux de terrassements sont importants.
Principes de lecture des données sur la mire
Les différents fils observables dans l’objectif du niveau de chantier servent en fait de repères
pour effectuer les différentes lectures sur la règle graduée appelée mire :
 le fil vertical :il doit être parfaitement centré sur la largeur de la mire. Certains
appareils sont dotés d’un réticule à encadrement ; c’est le cas du niveau de chantier
SN1CD. Le fil vertical est alors dédoublé dans la partie supérieure ou inférieure, ce
qui permet d’encadrer la portion de jalon visée.
 le fil horizontal du centre : il s’agit du fil niveleur. Il permet de relever ou
d’implanter les côtes, altitudes ou points de niveau d’un terrain. C’est le fil le plus
utilisé sur les chantiers.
 les fils horizontaux supérieur et inférieur : ils sont équidistants, ce sont les fils
stadimétriques. Les données relevées sur les fils stadimétriques supérieur et inférieur
permettent de calculer grâce à une formule simple, la distance qui sépare le point de
station du niveau de chantier de l’endroit où est placée la mire.

Principes de lecture des données sur la mire


Toutes les valeurs lues sur la mire sont exprimées en mètres et à 3 chiffres après la lecture.
Ces derniers correspondent aux décimètres, centimètres et millimètres.

 Le Niveau

Définition du niveau :
Le niveau est l’appareil employé pour le nivellement direct.

Différents types de niveau :

Le niveau de chantier : constitue le matériel le plus simple et le moins onéreux. Il offre


généralement une précision très moyenne et est d’une mise en œuvre simple. Le calage est
assuré par une nivelle torique.
Le niveau automatique : constitue actuellement l’entrée de gamme de la plupart des
constructeurs (les niveaux de chantiers sont de plus en plus souvent automatiques). Il est doté
d’un système qui permet de compenser le défaut de calage de l’appareil à la mise en station
(prisme suspendu, réticule suspendu, systèmes pendulaires…). Le dispositif de calage est
alors une nivelle sphérique.
Le niveau numérique : se répand toujours plus chez les professionnels. D’une grande
simplicité d’utilisation, il utilise des principes de compensation similaires au niveau
automatique, une caméra CCD et une mire à code barres. Il permet alors de s’abstenir
complètement de la mesure, et des erreurs qu’elle comporte.

 Le tachéomètre
Définition du tachéomètre

Le tachéomètre combine un théodolite et un dispositif de mesure de distance. Celui-ci peut


être intégré à la lunette, ou indépendant et fixé au dessus de la lunette. Dans ce second cas, les
systèmes de visée et de mesure de distance sont placés sur des axes parallèles : il est alors
nécessaire de prendre en compte le déport entre les deux, extrêmement important sur les
visées courtes. Les principes de la tachéométrie électronique sont relativement simples, et
nous nous y limiterons (informations issues du Lexique Topographique de l’AFT).

Mode d’utilisation

Le dispositif de mesure électronique des longueurs est appelé distance mètre. L’émetteur
produit un train d'ondes électromagnétiques et le récepteur analyse l’écho renvoyé par un
réflecteur. L’onde émise est appelée onde porteuse, et fait l’objet d’une modulation. Le
procédé de mesure consiste à comparer la phase de modulation de l’onde reçue à celle de
l’onde émise après le trajet aller-retour.
Plus concrètement, la mesure est réalisée par une émission successive de plusieurs fréquences
distinctes, permettant ainsi de lever l’ambiguïté sur le nombre de cycles entre l’émetteur et le
réflecteur. Les réflecteurs les plus souvent utilisés sont des coins de cubes, ou prismes
rhomboédriques.

1.1.2. Calcul des surfaces à irriguer

La mesure des surfaces à irriguer repose sur topographique, plusieurs méthodes sont
utilisées dans ce but à savoir :

 La détermination de la surface d'un terrain sur lequel vous voulez concevoir un


périmètre irrigué peut constituer l'un des principaux objectifs d'un levé topographique.
Par ailleurs, vous pouvez avoir à calculer la superficie d'un terrain ou d'un bas-fond à
partir des cartes topographiques existantes.
Note : Lors de levés topographiques, les surfaces de terrains doivent être considérées comme
des surfaces horizontales, et non des superficies réelles au sol. Aussi doit-on toujours mesurer
les distances horizontales.
 Dans de nombreux cas, vous devrez connaître les surfaces de profils en travers pour
pouvoir calculer le volume des terrassements à effectuer.

 Vous pouvez déterminer les surfaces soit directement, à partir de mesures sur le
terrain, soit indirectement à partir d'un plan ou d'une carte. Dans le premier cas, vous
obtiendrez toutes les mesures de distances et d'angles dont vous avez besoin par un
levé topographique et vous calculerez les surfaces d'après ces mesures. Dans le second
cas, vous devrez tracer au préalable un plan ou une carte. Ensuite, l'échelle vous
permettra de déterminer les dimensions nécessaires au calcul des surfaces.
 Il existe plusieurs méthodes simples de mesure des surfaces. Il peut s'agir de méthodes
graphiques; elles consistent à comparer à un canevas déjà tracé, de dimensions
unitaires connues, le plan ou la carte dont vous devez mesurer la surface. Il peut s'agir
également de méthodes géométriques, comportant l'utilisation de formules
mathématiques simples pour calculer les surfaces de figures géométriques régulières,
telles que triangles, trapèzes* ou surfaces délimitées par une courbe irrégulière.

 Les méthodes simples en question seront décrites en détail aux sections suivantes.
Elles sont récapitulées au tableau 1.
Méthodes simples de mesure des surfaces

Section  Méthode  Remarques

1  Bandes  Méthode graphique fournissant des estimations peu précises

1.2  Quadrillage  Méthode graphique fournissant de bonnes à très bonnes estimations

1.4  Subdivision en   Méthode géométrique fournissant de bonnes à très bonnes


   figures géométriques estimations
   régulières (triangles,  
 trapèzes, etc.)  

1.5  Règle des trapèzes


Méthode géométrique fournissant de bonnes à très bonnes estimations

 Convient aux surfaces délimitées par une courbe irrégulière

NB : Ces méthodes sont rudimentaires pour la détermination des surfaces à irriguer.
Actuellement avec les nouvelles technologies et de logiciels la conception et l’aménagement
(tracé des réseaux d’irrigations, de drainages, de circulations, la détermination des surfaces à
irriguer ainsi que l’établissement des croquis et dessins des ouvrages et organes connexes)
sont des plus simples possibles.

Des logiciels tel que : Covadis, mensura, autocad, auto piste… ont facilité l’art de la
conception de l’ingénierie.

2. Dessin d’ensemble

En dessin technique, un dessin d’ensemble est la représentation d’un mécanisme complet


(ou partiel) permettant de situer chacune des pièces qui le composent. Les pièces sont
dessinées, à une échelle dépendant des dimensions réelles du mécanisme et de la feuille
accueillant le dessin, à leur position exacte (assemblées), ce qui permet de se faire une
idée concrète du fonctionnement du mécanisme

Le dessin d’ensemble donne de façon plus au moins détaillée, la représentation de tout ou


partie (sous-ensemble) d’un système, d’un objet technique ou d’une installation.

En faisant apparaître tous les éléments constitutifs, il permet de comprendre le


fonctionnement du mécanisme. Le dessin d’ensemble est accompagné d’une nomenclature
(NF E 04-504) qui fournit avec précision la liste complète des éléments fonctionnels ainsi
que certaines caractéristiques.
2.1.1. Description des matériels et équipements de dessin technique et leur mode
d’utilisation

Les matériels et équipements de dessin et leur mode d’utilisation

Le dessin technique étant purement géométrique demande toute son exécution, un matériel
abondant et varié, qu’il est indispensable de choisir avec discernement et qu’il faut entretenir
avec soin en parfait état.
 La planche à dessin

Planche à dessin

l
L

Des formats variables suivants des dimensions des dessins à exécuter, choisir :
120 cm x 160 cm
90 cm x 120 cm
60 cm x 90 cm
40 cm x 60 cm.
Elle doit être plane lisse bien dressée et généralement assez grand avec les quatre bornes
parfaitement rectiligne. Utiliser toujours la même face à moins qu’elle ne soit trop détériorer
par les pointes des punaises. On peut en effet être amené à se servir de planche dans quatre
sens. Recouvrir la planche d’une feuille avant d’y fixer celle du dessin à exécuter.
 Té
Tête du Té

Règle
Il permet de tracer le parallèle ou le perpendiculaire avec équerre de choisir simple pivotante
et à bore mince afin de faciliter l’utilisation du stylo. Comme instrument de tracer, il ne sert
que pour l’horizontal. Appliquer la tête du Té sur le bore gauche de la planche et maintenir Té
fortement avec la main gauche et observer la position des doigts sur la tête du Té. On le
trouve sur le marché en bois ou en matière plastique.
 Les équerres
Équerre

Planche Equerre
Il y’a généralement des équerres de 30°, 60°, 90° en bois ou en matière plastique. Elles

servent à tracer le vertical et les obliques par glissement ainsi les tracés des angles 30°, 45°,
60°. Les équerres avec Té (T) principalement pour le tracer des perpendiculaires. Les équerres
de 45° sont les plus utilisées en dessin de bâtiment et des ouvrages.
Les dimensions pour le choix des équerres 20 cm, 25 cm et 30 cm à vérifier que leur bore sont
rectiligne. Elles doivent toujours en appui sur le Té (T) et de déplacer avec la main droite. En
traçant un trait vertical glissé la main gauche de la tête du Té vers l’équerre sans cesse
d’appuyer sur le Té c’est-à dire que l’équerre s’applique très exactement contre le bore
supérieur de la tige du Té dont la tête est appliquée elle-même contre la bordure du plancher.
De la main gauche maintien les deux instruments bien en place.
Les instruments de mesure
 La règle plate

30 cm au moins
Graduation en mm, sur un autre en demi-mètre sur autre en bois ou en matière plastique, elle
sert à mesurer puis à reporter les dimensions précises sur les dessins.
 La règle à échelle Kitch
Utiliser pour agrandir ou réduire les dessins. Six graduations faites à certaines échelles en bois
ou matière plastique.
 Le rapporteur

Gradué en degré, grade ou radiant. Utiliser pour le tracer des angles et pour la mesure choisir-
la, la grande dimension la lecture vous en sera plus facile et plus précise.
 Compas
Les compas servent à tracer des cercles et axes de cercles. Pour le tracer saisissez la tête du
compas entre pouce et index.
Ils permettent de tracer les cercles à encre et au crayon. On prendra soin de l’affuter avec
biseau vu extérieur. On utilisera les compas à pompe pour les petits cercles, en balustre pour
moins et normale pour le grand cercle.
Compas 6, dont la branche formant pivot est munie d'une pointe d'aiguille et l'autre branche
pourvue de crayon, tire-lignes et tige d'allongement;
Pointe-sèche de 6" sert principalement de reporter les mesures sur les dessins et pour diviser
une ligne en parties égales

Trois compas à balustre;


 Les grilles

Se sont des guides pour divers tracés, pour meuble, pour les appareils sanitaires, les lettres et
des chiffres.

Des pistolets (French curves) sont utilisés pour tracer une courbe irrégulière dont un trait fin
indique la forme finale ;

 Le ruban adhésif (scotch)



Ruban adhésif

Plancher

Qui a une face granite et une face lisse sur laquelle on dessine.

- Le papier calque : les calques n’ont pas de côté préférentiel pour exécuter le dessin
mais on prendra une précaution pour l’eau.
 L’encre de chine

On utilise pour le dessin l’encre de chine. Plus l’encre est noir plus elle est de bonne qualité,
c’est pourquoi on utilise l’encre de chine.

 Le crayon

Il est nécessaire d’avoir des portes mines avec plusieurs graduations :

- Une mine dure pour les traits fins et le travail sur calque (H, 2H, 3H, 4H, 5H, 6H,
7H…)
- Une mine moyenne pour les écritures (H, HB, B)
- Une mine tendre pour les traits forts (2B, 3B, 4B, 5B, 6B…)

Plus le chiffre précédent est élevé plus la mine dure sera affuter suivant un cône (bout point).

Nécessité pas à sortir suffisamment la mine de la porte mine.

6B
5B
4B Tendre Tout papier
3B
2B
B
HB Moyen
H
2H Papier
transparent
3H
4H Dure
5H
6H
7H

Les matériels pour le dessin à l’encre

Il y’a deux systèmes :

 Système avec plume calibrés

Travail rapide mais demande un grand soin

 Système avec plume tubulaire (Rotring)

0,2. 0,3. 0,4. 0,5. 0,6. 0,7. 0,8. 0,9. 1,2.

Les matériels pour l’effaçage

 La gomme

Elle doit être douce et ne pas gratter le papier ou racler ni lisser le tracer. La gomme élastique
est particulièrement recommander pour le travail sur calque.

 Le grattoir ou la lame de rasoir

Recommandations

Pour avoir un dessin correcte il sera bon d’avoir un certain comportant :


Les mains, Té, la règle, les équerres, la feuille de dessin, la planche doivent être propre.

- La pression du crayon doit être constante et régulière.


- Bien affuter le crayon
- Ne rien poser sur le dessin sauf un Té et l’équerre.
- Posséder un chiffon.
- Ne pas gratter constamment le dessin avec la main ou chiffon sous prétexte de le
nettoyer.
- Prendre soin régulièrement de la gomme sur le papier après l’effaçage d’une partie du
dessin.
- Nettoyer tous vos instruments au fur et à mesure de leur utilisation.
- Eviter un mouvement brisque, le choc ou les chutes toujours dommageables à
l’outillage.
- De bien lire le travail à effectuer.
- De faire l’esquisse complète du dessin au crayon.
- De conduire toutes les vues en même temps au crayon.
- Avant de travailler à l’encre de faire les travailles les écritures au crayon.
- De laisser sécher l’encre, ne pas l’essuyer avec un buvable.
2.1.2. Description des inconvénients des différents types et systèmes d’irrigation

Les techniques d’irrigation agricole sont des méthodes pour apporter de l’eau aux cultures
et sont classifiées en irrigation de surface (gravitaire), en irrigation subsurface, en
irrigation sous-pression. Décider de sélectionner une technique d’irrigation ou de passer à
une technique plus efficiente est compliqué. D’un point de vue de la préservation de l’eau,
le choix est simple, les économies en eau augmentent lorsqu’on passe de l’irrigation de
surface à l’irrigation par aspersion et de l’aspersion ç la micro-irrigation. Cependant le
succès d’une technique d’irrigation sera très dépendant du site, de facteurs de situation
ainsi que du niveau de gestion utilisé. La technique d’irrigation existante doit être évaluée
très précisément avant de passer à une autre technique.

Il existe trois types d’irrigation, dont deux grands biens distincts à savoir :

 Irrigation Gravitaire ou Irrigation de Surface

L'irrigation gravitaire est la technique la plus répandue dans le monde, représentant environ
80 à 90% des quelques 270 millions d'hectares irrigués.
C'est la technique la plus naturelle et économe en énergie : elle consiste à laisser l'eau
s'écouler gravitairement sur le sol.
Malgré l'apparition et le développement de techniques d'irrigation plus révolutionnaires,
notamment l'aspersion et la micro-irrigation ; l'irrigation gravitaire ou mieux l'irrigation de
surface garde toute sa place du fait de l'incidence du coût de l'énergie et du matériel qui
constitue un handicap.
L’irrigation gravitaire ou de surface est composé de plusieurs systèmes à savoir :

- Irrigation par ruissellement ;


- Irrigation par planche ;
- Irrigation à la raie ;
- Irrigation par bassins

Avantages et Inconvénients

 Irrigation par ruissellement

L’eau d’irrigation est apportée par ruissellement à partir des fossés du champ sans vrai
contrôle par des digues ou par d’autres méthodes limitant le mouvement de l’eau (Schwab et
al 1993). Cette façon de faire est souvent comparée à une inondation sauvage. Bien que ces
méthodes soient intéressantes pour leur faible coût initial et pour le travail demandé, elles ne
le sont pas pour leur faible efficience et leur faible uniformité.

Cette méthode est généralement utilisée sur les terrains vallonnés lorsqu’il n’est pas possible
d’implanter des planches, des bassins ou des raies et où l’eau à apporter est suffisante.

 Irrigation par planche

L’irrigation est planche est l’apport d’eau sur des longues parcelles en pente et rectangulaires
avec des conditions de drainage à l’extrémité basse du champ. Les planches sont disposées
dans le sen de la plus grande pente, 30 à 65 pieds de large, 300 à 1 300 pieds de long avec de
petites levées de terre entre les bandes pour canaliser l’eau durant l’irrigation (Schwab et al
1993). Le terrain entre les planches doit être nivelé perpendiculairement à la direction de
l’eau.

L’irrigation par planche convient très bien pour la plus part des types de cultures et de sol
mais elle est favorisée par les sols ayant une vitesse d’infiltration lente et les cultures qui
tolèrent un flaquage prolongé.

 Irrigation à la raie

Alors qu’avec les autres techniques d’irrigation de surface l’eau recouvre la totalité de la
parcelle, l’irrigation à la raie ne couvre qu’un cinquième ou la moitié de la surface. Les raies
dont la taille varie, peuvent être placées dans le sens de la pente ou selon les courbes de
niveau. De petits sillons peu profonds, appelés corrugations, sont typiquement utilisés pour les
cultures denses telles que les céréales basses de la luzerne. Les raies les plus larges et
profondes conviennent pour les cultures en ligne comme le maïs. Par rapport aux autres
techniques d’irrigation de surface, l’irrigation à la raie permet, sur l’exploitation, de gérer
l’eau avec plus de flexibilité. Le débit unitaire est considérablement réduit et cette technique
peut être pratiquée avec des pentes allant jusqu’à 12% si les raies sont placées selon les
courbes de niveau avec un débit dimensionné pour être non érosif. Si les raies ne sont pas
disposées selon les courbes de niveau, la pente maximale recommandée est de 3% ou moins.
Avec cette technique d’irrigation, la surface mouillée plus petite diminue les pertes par
évaporation. Les raies offrent plus de possibilités à l’irrigant de gérer de façon plus efficace
les irrigations lorsque, en cours de saison, les conditions sur la parcelle varient. Cependant,
l’irrigation à la raie n’est pas toujours efficiente et un ruissellement important peut se produire
si un débit d’entrée constant est maintenu pendant l’arrosage à deux débits ou l’irrigation par
vague peuvent être utilisée pour réduire le ruissellement.

 Irrigation par bassins

Les bassins sont généralement de forme rectangulaire, nivelés et entourés par une digue pour
éviter le ruissellement. La mise en eau des bassins est généralement ni dirigée, ni contrôlée et
elle peut être efficiente si un débit important est disponible pour recouvrir rapidement la
parcelle (Schwab et al 1993). Quelques cultures et types de sol ne se prêtent pas à l’irrigation
par bassins et elle convient mieux aux sols peu filtrants et aux cultures denses à enracinement
profond (Walker 1989). Le nivellement du terrain est très important pour obtenir l’uniformité
et une efficience élevées pour toutes les techniques d’irrigation de surface.

 Irrigation de Subsurface

L'eau est apportée sous la surface du sol par des fossés profonds ou par des conduites
souterraines, par drains ou par diffuseurs souterrains. On peut aussi procéder par un contrôle
du niveau de la nappe souterraine ou par des réseaux mixtes de drainage et d'irrigation.
Avantages et Inconvénients
Cette technique d’irrigation présente des avantages tant sur l’économie de l’eau, car les pertes
sont minimum par rapport à l’irrigation de surface, néanmoins l’entretien, la mise en
exécution des fossés ou conduite enterrée est difficile et le coût est relativement élevé.
 Irrigation sous-pression

L’irrigation sous-pression est composée d’une panoplie de systèmes à savoir :

 Irrigation par aspersion

L'eau parvient aux cultures d'une façon qui imite la chute naturelle de la pluie grâce à
l'utilisation de divers appareils de projections alimentés sous pressions.
On distingue les principales techniques d'aspersion suivantes :
- aspersion simple (rampes perforées, asperseurs ou sprinklers, canons, etc.. .) ;
- machines à irriguer (rampes frontales, pivots, enrouleurs, etc.) ,
- micro jets ;

Avantages et Inconvénients

L’irrigation par aspersion est un moyen polyvalent pour arroser n’importe quels types de
cultures, de sols et de topographies (Schwab et al, 1993). Elle peut être efficiente dans les
conditions de sols ou de topographies pour lesquelles les méthodes d’irrigation de surface ne
le sont pas. En général les systèmes sont définis selon le type de déplacement des rampes sur
lesquelles sont fixés différents types d’asperseurs. Les rampes sont fixes ou mobiles. Dans ce
dernier cas elles sont déplacées manuellement ou mécaniquement. L’irrigation par aspersion à
une efficience élevée mais pose des problèmes dus aux exigences en main d’œuvre et aux
coûts d’investissement.
Les rampes déplacées manuellement nécessitent les investissements les plus faibles mais un
besoin en main d’œuvre très élevé. Ce système ne peut être utilisé que sur les cultures à faible
développement.

Les rampes de type side-roll utilisent la canalisation d’irrigation comme axe pour les roues de
grand diamètre séparées les une des autres de 40 pieds. Entrainées par un moteur thermique,
elles nécessitent ainsi moins de travail que lors d’un déplacement manuel. Ce système doit
être utilisé sur des cultures qui n’interfèrent pas avec le déplacement de la rampe ou avec le
fonctionnement des asperseurs.

Un pivot est constitué par une canalisation tournant autour d’un point pivot central sous
l’action de la pression d’eau, des moteurs électriques ou de moteurs hydrauliques à huile
(Schwab et al, 1993).

Différents types de buses, à différentes hauteurs et avec différentes pluviomètres peuvent être
utilisés sur les pivots. Pour avoir la meilleure efficience possible, le choix des asperseurs doit
correspondre aux conditions de sol.

Les rampes frontales utilisent des structures semblables à celle des pivots mais dans le même
champ elles se déplacent parallèlement à elles-mêmes. Dans le cas de la couverture intégrale
les asperseurs sont installés sur l’ensemble de la parcelle et tous ou seulement quelques uns
fonctionnent en même temps.

Les pivots correspondent au système d’aspersion le plus communément utilisé dans les High
Plains de Colorado. Les asperseurs à batteur aux sprays plus modernes avec un grand nombre
d’applications et de positionnements (Howell 2003).

Le tableau ci-après donne un résumé succin des avantages et inconvénients à l’application de


l’irrigation par aspersion.

AVANTAGES ET INCONVENIENTS
Avantages de l’aspersion Inconvénients de l’aspersion
L’aspersion ne nécessite aucun nivellement préalable à la Elle entraîne au niveau de l’exploitation des
surface à irriguer dépenses extérieures d’investissement et
d’exploitation très supérieur à l’irrigation de
surface
Elle peut être employée quelle que soit la nature du sol. Par Elle est mal adaptée aux régions très ventées
le contrôle systémique par l’intensité de la pluie, elle
permet d’arroser avec la même efficacité les sols plus les
sableux et les sols les plus argileux
Elle provoque une forte oxygénation de l’eau projetée en Elle oblige la multiplicité des traitements en
pluie, favorable à la croissance des plantes raison du lavage des appareils foliaires
Possibilité d’introduire des engrais et des pesticides dans Elle oblige la multiplicité des traitements en
les eaux d’irrigation raison du lavage des appareils foliaires
Elle libère l’exploitation des structures superficielles Dans certaines conditions, elle peut favoriser le
consommatrices de surfaces telles que les canaux et les développement de certaines maladies
rigoles
Elle supprime les infrastructures aériennes venant Elle peut être mal adaptée à certains sols de type
cloisonner, et figer le parcellaire comme c’est le cas pour ‘’Battant’’, susceptibles de tassement superficiel
les canaux sous l’impact des gouttes d’eau
Elle permet le contrôle précis de la dose à appliquer tant en Elle peut présenter des aspects rebutants au plan
quantité qu’en uniformité, d’où ces économies d’eau. de déplacement du matériel dans des à cultures
On évite ainsi des pertes par percolation et en colature, ce hautes.
qui augmente ainsi considérablement le rendement de
l’irrigation et diminue par voie de conséquence les besoins
en eau d’irrigation à l’unité de surface.
Elle permet dans certaines conditions la protection antigel
Elle entraine des économies importantes de main d’œuvre
Le transport sous-pression de l’eau se prête à
l’automatisation la plus poussée
Elle demande des structures capables de modules très
inférieurs à l’irrigation de surface
Le matériel gène rarement les habitudes culturelles et est
constitué de structures souples, mobiles adaptables à tous
les cas particuliers
Elle met à la disposition des exploitants des conditions
d’arrosage très souples
Elle autorise une facilité au jaugeage de l’eau
Elle donne la possibilité de réalisation des installations
mobiles, susceptibles d’être déplacées suivant la nature des
cultures, ce qui facilite les assolements, cette mobilité
permet aussi une mise en place rapide en temps et lieu
voulus sur un air de culture menacée par la sécheresse.

 Micro-irrigation

L'eau est distribuée à la surface du sol ou dans les rigoles par nombreux appareils arroseurs
(distributeurs) à procédés différents (goutteurs, mini-diffuseurs, système par gorgée, rampes
perforées) qui fournissent chacun un débit très faible pendant une longue durée pouvant
aller parfois jusqu'à un arrosage quasi continu, Dans cette technique d'arrosage, on humecte
non la totalité du sol mais simplement une fraction (0,20 à 0,80 suivant le cas)
Irrigation localisée ou goutte à goutte correspondant à celle occupée par les racines des
plantes. Dans ce système, lorsque les arrosages sont quasi continus (fréquences élevées), le
sol s'apparente plus à un conducteur d'eau vers les racines des plantes qu'à un réservoir où les
plantes puisent l'eau.
.
- On distingue les techniques de micro-irrigation ci-après :

Irrigation localisée ponctuelle


Goutteurs

Gaines perforées

Irrigation localisée linéaire

Ajutages calibrés (systèmes Bas-Rhônes)

Gaines et rampes poreuses

Irrigation localisée par aspersion

Mini diffuseurs (Micro jet)

Avantages et Inconvénients

La micro irrigation est une technique d’irrigation apportant l’eau sur le sol lentement, avec
une fréquence élevée, une pression de fonctionnement et des débits faibles et contrôlés
(Schwab et al, 1993). Correctement conçue, une installation de micro irrigation permet
d’augmenter les rendements et de diminuer les besoins en eau, en fertilisants et en main
d’œuvre. La micro irrigation comprend les micros asperseurs, le goutte à goutte et l’irrigation
goutte à goutte enterrée (SDI).

Les micro-asperseurs comprenant, les mini diffuseurs, les microdiffuseurs et les brunisseurs
correspondent à des petits distributeurs placés sur de petits tubes allonge au dessus de la
surface du sol. L’eau projetée dans l’air parcourt une faible distance avant d’atteindre le sol.
Avec cette technique, la faible surface mouillée par le distributeur est contrôlée aisément avec
exactitude et peut se présenter différentes formes correspondant aux types d’arrosage choisis.
Les installations d’irrigation par micro-asperseurs permettent de pratiquer la lutte antigel,
d’avoir une plus grande flexibilité lors des arrosages et une sensibilité plus faible au
colmatage.

Les systèmes de micro-irrigation arrosent selon une fréquence élevée créant ainsi dans le sol
des conditions d’humidité optimales pour la plante. Avec une gestion appropriée, la micro-
irrigation économise de l’eau car celui-ci est apportée en faible quantité uniquement dans la
zone racinaire ce qui évite les pertes par percolations profondes, l’utilisation de l’eau par les
adventices ou l’évaporation à partir de la surface du sol. De plus, tout en étant très efficiente
une installation d’irrigation goutte à goutte bien conçue demande peu de main d’œuvre. On
constante également un accroissement des rendements des cultures car le niveau élevé,
temporaire, de l’humidité du sol, nécessaire pour satisfaire les besoins en transpiration de la
plante, est maintenu (Colaizzi et al, 2003).

Les principaux inconvénients de la micro-irrigation sont des coûts initiaux élevés et les
risques de bouchage du système, tout particulièrement les distributeurs. Dans certains cas, le
travail peut être important lors de la détérioration de certains composants de l’installation par
les rongeurs. Une bonne conception, une bonne exploitation et une maintenance suivie
peuvent supprimer beaucoup de ces problèmes.
Tableau : Valeur en % de l’efficience au champ

Systèmes d’irrigation Efficience au champ (en %)


Systèmes d’irrigation de surface
Irrigation à la raie (inclinée) 50-80
Avec réutilisation des eaux en aval 60-90
Irrigation à la raie (horizontale) 65-95
Irrigation par planche 50-80
Bassins plats 80-95
Aspersion (sauf pivots)
Aspersion avec déplacement 60-85
Side Roll 60-85
Canon déplaçable 55-75
Rampes frontale
Sprays (alimentation par tuyau) 75-95
Sprays (alimentation par canal) 75-95
Pivots
Asperseurs à batteur avec canon d’extrémité 75-90
Spray sans canon d’extrémité 75-95
Système LEPA sans canon d’extrémité 80-95
Systèmes de micro irrigation
Goutte à goutte de surface 70-95
Goutte à goutte enterré (SDI) 75-95
Micro asperseurs 70-95

 Irrigation goutte à goutte

L’irrigation goutte à goutte est un système à très faible débit (1 à 4 l/h) permettant un pilotage
précis des approvisionnements d’eau grâce à un arrosage juste au niveau des racines,
réduisant ainsi les pertes par infiltration ou évaporation.
Avantages et Inconvénients
Avantage :
Economie de 40 à 50 pour cent d’eau par rapport à l’irrigation en planche, grâce à une
irrigation localisée qui assure, surtout en début de culture, une efficacité approchant les 100
pour cent.
Fonctionne à basse pression peut même arroser par gravité, ce qui peut réduire les dépenses
d’énergie.
Réduit la main d’œuvre d’arrosage et de désherbage.
Facile et rapide à mettre en place et à réparer, facile à enrouler et à stocker
Respectant la structure du sol et s’adaptant aux limites existantes, le système s’applique à
toutes les cultures agricoles.
Augmentation du rendement, en raison de :
De la possibilité de fertiger : permet de fertiliser en fonction des besoins de la plante à des
stades précis de développement.
D’un meilleur suivi : plus facile d’irriguer et de combler les besoins en eau de façon continue
Diminution des coûts d’énergies et de main d’œuvre
Possibilité d’irriguer n’importe quand, même durant les travaux de récolte
Diminution possibles des maladies foliaires (le feuillage n’est pas mouillé lors d’irrigation)
Meilleure efficacité des fertilisants appliqués
Inconvénients
Adapté aux terrains plats ou à légère pente (max 2 pour cent) à condition d’orienter les lignes
goutteurs dans le sens de la pente. Il existe cependant des solutions pour les pentes légères à
fortes (plusieurs régulateurs de pression, goutteurs «auto compensant» (par exemple Rams
trip de Netafim).
Les paysans doivent acquérir une certaine compétence pour assurer le pilotage précis des
arrosages ainsi que l’entretien du système et les soins culturaux sans endommager les tubes.
Ne convient pas aux vergers pour lesquels il faut utiliser des tubes plus résistants et longé vifs,
donc plus coûteux.
Utilisation annuelle dans plusieurs cas, mais cette dépense peut être compensée par la
diminution des coûts de main-d’œuvre, d’énergie et d’investissement sur des gros systèmes et
sur le creusage d’étangs
Régie d’irrigation beaucoup lus complexe que l’irrigation par aspersion :
Complique les opérations de rénovations.
Nécessite une eau de qualité :
Attention aux algues, matière organique, etc. qui peuvent obstruer les goutteurs.
Filtres adéquats essentiels.
2.2. Clarté des croquis d’ensemble du périmètre
Le dessin d’ensemble d’un périmètre irrigué fait référence à un schéma directeur (croquis)
mettant en évidence les ouvrages et organes avec des détails et les nomenclatures.
Dans un périmètre irrigué, avec comme source d’eau (l’eau de surface) des ouvrages de
rétention sont crées en vue d’une élévation de la hauteur d’eau à l’amont pour pouvoir
dominer le périmètre à irriguer à l’aval. Les ouvrages susceptibles d’être utilisés sont les
barrages.
Trois composantes peuvent être distinguées dans le cas le plus complexe, qui ont chacune un
rôle spécifique à jouer et font l’objet d’une forme propre d’exploitation :

Les ouvrages de maîtrise et de transfert de la ressource en eau – ils sont caractérisés soit par
l’importance des structures et des équipements, soit par leur niveau élevé de technicité, soit
par les deux à la fois : barrage réservoir, ouvrage de prise d’eau, grand canal de transfert,
grosse station de pompage, réseau de forage.
- Les réseaux de distribution et les ouvrages annexes collectifs constituant l’ossature
principale du périmètre irrigué dont l’origine est une prise d’eau ou un canal de transfert
dans le cas le plus courant. Le système de distribution plus ou moins ramifié aboutit aux
prises (borne, modules ou simples vannes) qui marquent l’entrée des unités d’exploitation
gérées dans tous les cas par les paysans à titre individuel ou collectif.
- L’équipement des unités d’exploitation (parcelles ou quartiers), les plus en aval, constitue
l’outil d’irrigation directement utilisé par les usagers. Le point de passage du réseau de
distribution à l’équipement unitaire aval peut varier selon les aménagements, en tête d’un
niveau quaternaire ou en tête d’un niveau tertiaire pour un système gravitaire par exemple.
Le partage répond à la séparation de la fonction d’exploitation entre l’usager et
l’organisme responsable de la distribution.
2.2.1. Réalisation des dessins d’ensemble et de détail du périmètre

Dessin d’ensemble d’un périmètre

Détails du périmètre
Légende :

1. Le fleuve (la source d’irrigation), elle peut être un réservoir, un lac naturel, une mer,
une eau souterraine.

2. Le barrage.

3. Le réservoir.

4. L’ouvrage de prise d’eau : pour l’irrigation gravitaire cet ouvrage est de type ouvert
appelé - écluse régulateur, et pour l’irrigation par machine élévatoire - une station de
pompage, les deux pour l’irrigation mixte.

5. Le canal principal pour l’irrigation par machine élévatoire (CPME).

6. Le canal ou la canalisation principale d’adduction portant le nom de « tête morte » pour


L’irrigation gravitaire (TM). TM conduit l’eau sur la côte de commande.

7. Le canal principal (CP) ou sa ramification pour l’irrigation gravitaire.

8. Les canaux inter - fermes (Canal Secondaire – CS),

9. Les canaux internes des fermes (Canal Tertiaire – CT).

10. Les cités ouvrières ou les centres économiques (hameaux de culture).

11. Le canal d’évacuation des eaux en excès ou le collecteur du réseau d’assainissement


(la colature).

12. Les ouvrages sur le réseau d’irrigation ; ils assurent la sécurité, la répartition et la
distribution de l’eau (les chutes, les rapides, les siphons inversés, les partiteurs etc..).

13. Les pistes

14. La ligne de liaison électrique.

15. La ligne de communication téléphonique.

16. La bande de forêt de défense du périmètre.

17. La digue de ceinture.

Le principal but d’un réseau d’aménagement hydro agricole est d’assurer une garantie au
ravitaillement de l’humidité optimale des sols dans les limites du territoire à irriguer.

Fonctions
- Ouvrages de tête : Assurer la mobilisation de la ressource en eau et en garantir le
transfert en tête de périmètre d’irrigation, avec comme conditions de maîtrise de la
ressource : le moindre coût, la disponibilité, la meilleure répartition des quantités
disponibles et le minimum de pertes, c’est-à-dire meilleure efficience.
- Réseaux de distribution : Mettre à la disposition de l’usager (agriculteur ou
groupement paysan) l’eau nécessaire à la conduite de l’irrigation, où et quand elle est
nécessaire. A cette fonction majeure s’ajoutent les fonctions annexes de drainage, de
circulation et de protection.
- Unités d’exploitation : Par essence, c’est le domaine de l’agriculteur ou du
groupement paysannal. Deux cas de figures se présentent ici :
1. le tour d’eau, son application ou l’utilisation du matériel d’irrigation nécessite un
appui technique de qualité de la part de l’organisme qui a la responsabilité du projet.

2. l’irrigation à la demande.

NB : La norme d’aménagement doit faire l’objet d’une description détaillée soit dans le
schéma directeur d’aménagement, soit dans l’étude de faisabilité.

3. Définition des ouvrages, appareils d’un réseau et leur emplacement


Les ouvrages de prise d’eau sont destinés à prélever dans un cours d’eau ou dans un
réservoir le débit nécessaire à chaque instant à l’alimentation de l’ouvrage d’amenée, en
éliminant, dans la mesure du possible, les matières solides transportées par le cours d’eau.

Groupe motopompe appareil à moteur placé à la berge d’un cours d’eau, fleuve lac…qui
aspire de l’eau et le refoule vers le bassin de réception d’eau.

Bassin de dissipation et/ou tranquillisation sont des ouvrages à l’entrée du périmètre


recevant l’eau de la prise pour dissiper l’énergie de l’eau et décanter.

Des vannes automatiques AVIS/AVIO placées le plus souvent devant le bassin de


dissipation servant à la commande (aval-amont) du débit nécessaire dans le périmètre.

Des canaux d’irrigations (CP, CS, CT, CQ) servant de transport de l’eau du bassin de
dissipation jusque dans les parcelles avec des dimensions variées.

Des réseaux de drainages (DP, DS, DT, DQ) ouvrages linéaires servant l’évacuation des
excès d’eau dans le périmètre vers l’exutoire.

Les ouvrages de répartition d’eau servant de répartir le débit dans les différents canaux
primaires, secondaires.

Des ouvrages de régulateurs, ce sont des ouvrages qui règlent le débit à différent endroit
dans le périmètre.

Des ouvrages de franchissement, c’est généralement des dalots de passage placés devant les
canaux pour permettre de franchir d’un secteur casier à l’autre et de passage piéton.

Des lavoirs c’est des ouvrages destinés aux paysans de pouvoir descendre dans le canal pour
le prélèvement d’eau ou de pouvoir laver les habits, généralement ils sont placés dans le canal
principal.

Des pistes de circulations pour permettre la circulation des engins après la récolte et pour
l’entretien des canaux et organes en cas de défaillance.

3.1.1. Description des ouvrages et appareils d’un réseau d’irrigation

Groupe motopompe (GMP) : pompe centrifuge avec moteur d’entrainement, installée sur la
berge du fleuve, des mares etc.., pour approvisionner les périmètres en eau d’irrigation. Le
GMP pompe l’eau d’irrigation dans le bassin de dissipation.
Bassin de dissipation (BD) : Ouvrage de dissipation de l’énergie cinétique et point de départ
de répartition sur le réseau d’irrigation, le bassin de dissipation est doté d’organes comme des
flotteurs pour la dissipation et la décantation de l’eau. A l’extérieur du bassin de dissipation se
trouve des vannes AVIS/AVIO, commande aval-amont du périmètre. La prise d’eau
commence à partir du bassin de dissipation.
Réseaux d’irrigations : ce sont des canaux d’irrigation composés d’un canal primaire relié au
bassin de dissipation, qui alimente les canaux secondaires, les secondaires à leurs tours
alimentent les canaux tertiaires qui sont perpendiculaires aux secondaires, les canaux tertiaires
alimentent les canaux quaternaires ou rigoles arroseurs dans les parcelles. Leur forme
géométrique dépend du concepteur (forme trapézoïdale, rectangulaire, triangulaire,
circulaire…).
Ouvrage de répartition : Ouvrage de répartition tout au long des CS pour répartir le débit
d’eau entre les canaux tertiaires.
Modules à masques : ce sont des vannes modulées avec différents débits placés sur les
canaux tertiaires, pour l’alimentation des rigoles.
Ouvrage de prise de parcelle /rigole : Ouvrage de tout ou rien (Tor) pour approvisionner les
parcelles des exploitants bénéficiaire avec un débit d’une main d’eau (ME).
Autres ouvrages : Ouvrage de régulateur/ chute, ouvrage de franchissement, etc.
Ouvrage sur le réseau de drainage : Ouvrage de vidange, déversoir de sécurité, etc. si
nécessaire.
Ouvrage sur les mares : Chenal d’alimentation, ouvrage de prise pour la submersion
contrôlée, etc.

3.1.2. Détermination de l’emplacement des ouvrages des appareils d’un réseau


d’irrigation

Les ouvrages et appareils d’un réseau d’irrigation et leur emplacement sont entre autre :

- Des ouvrages linéaires :

Les canaux d’irrigation (CP, CS, CT, CQ) sont des ouvrages linéaires transportant les débits
d’eau nécessaire pour l’irrigation. Ils sont placés à l’extrémité des parcelles de sorte qu’ils
puissent dominer l’ensemble du périmètre.

- Des ouvrages ponctuels :

Les ouvrages de répartition, des vannes plates avec différents débits placés dans les canaux
secondaires pour la répartition du débit.

Les modules à masques vannes automatiques avec différents débits placés sur les canaux
tertiaires (main d’eau) alimentant le quartier hydraulique.

Des ouvrages régulateurs, ce sont des ouvrages de régulateurs d’eau, de niveau (hauteur), de
chute pour pouvoir dominer l’ensemble des parcelles irrigables (bec de canard…).

Des ouvrages de franchissements, destinés au passage piéton et aux animaux généralement


en dalot de passage ou en béton placés sur les canaux d’irrigations.
Des lavoirs, ouvrages en forme d’escalier réalisés sur un canal principal, servant aux besoins
domestiques des familles près du périmètre (lavage des habits, prélèvement d’eau…).

3.2. Respect des normes de symbiologie et de codification des ouvrages

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