BURKINA FASO

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Unité-Progrès-Justice

Rapport de stage
Immersion en entreprise

Thème : Travaux d’aménagements hydro-agricole de type semi-californien : cas du

périmètre de 121ha de Liptougou province de la Gnagna, région de l’Est.

KABORE Jessica Yasmine

20190028

Filière : Bachelor 2éme Année

encadreur :
Table des matières
Introduction..........................................................................................................................................2
A. Présentation du projet..................................................................................................................3
B. ACTIVITES MENEES LORS DU STAGE................................................................................4
Notion de montage de dossiers d’appel à concurrence.......................................................................4
Dossier d’Appel à concurrence pour travaux..................................................................................4
Dossier d’appel à concurrence pour prestation intellectuel.............................................................5
Manifestation d’intérêt...................................................................................................................5
Demande de proposition (DPRO)...................................................................................................5
Mobilisation des eaux en surface........................................................................................................6
Le bassin versant............................................................................................................................6
Barrages..........................................................................................................................................6
Mobilisation des eaux souterraines.....................................................................................................7
Forage.............................................................................................................................................7
Hydraulique Agricole (Aménagement Agricole)................................................................................8
Système d’irrigation gravitaire.......................................................................................................8
Système d’irrigation californien.....................................................................................................9
Système d’irrigation semi-californien.............................................................................................9
Système d’irrigation par aspersion...............................................................................................10
Système d’irrigation goute à goute...............................................................................................11
Gestion des excretas et déchets.........................................................................................................11
Hydraulique urbaine et Qualité des eaux..........................................................................................11
Hydraulique urbaine.....................................................................................................................12
Notion de qualité des eaux............................................................................................................12
Notion de modèle d’exploitation agricole.........................................................................................12
C. Sorties terrain.............................................................................................................................13
Mission à Ouahigouya......................................................................................................................13
Objectif de la mission...................................................................................................................13
Composition d’un modèle d’exploitation agricole :......................................................................13
Les critères d’éligibilité................................................................................................................14
Les résultats de la mission............................................................................................................14
Recommandations faite................................................................................................................14
Sortie sur Boulbi...............................................................................................................................14
Objectif de la sorti........................................................................................................................15
 Réunion avec une entreprise et réception de motopompe.................................................................16
Conclusion...........................................................................................................................................17
 Introduction

Le développement agricole est un processus général de transformation de l’agriculture, dans

les différentes régions du monde et à différentes époques de l'histoire. Ces transformations de
l'agriculture peuvent être orientées par des politiques publiques, appelées politiques de
développement agricole, ou par l'intervention de différents types d'acteurs (ONG, bailleurs de
fonds internationaux), qui financent et mettent en place des projets de développement
agricole, qui sont des interventions ponctuelles, destinées à orienter le développement agricole
dans un sens voulu. Par abus de langage, on appelle généralement « développement agricole »
l'ensemble des politiques publiques et des projets destinés à infléchir le développement
agricole. L’eau est un élément indispensable à agriculture. C’est pourquoi un développement
agricole ne peut être envisageable dans une région du Burkina Faso sans un point d’eau a
proximité pour les poches de sècheresse. C’est donc dans cette logique des choses que le
projet de développement agricole de Pensa-Liptougou (PDA-PL) a commencé à arborer les
régions de Pensa et Liptougou à la recherche ou la réalisation en cas de nécessité de retenu
d’eau afin de mettre en place des aménagements agricoles. Dans le cadre d’une immersion
professionnelle, j’ai eu à rejoindre ledit projet afin de pouvoir mettre en pratique mes
connaissances théorique et me faire une idée sur les réalités du terrain. Mes occupations aux
seins de ce projet fut assez vaste et diversifiées. Après une présentation du projet de
développement agricole de Pensa-Liptougou et de quelques notions de bases donnés, ce
rapport de stage vous présentera les différents aspects des sorties que nous avons effectué.

A. Présentation du projet
 Le Projet de Développement agricole de Pensa Liptougou (PDA-PL) intervient
principalement dans le domaine des aménagements hydro-agricoles. Il est placé sous la
tutelle technique du Ministère de l’Agriculture, des Aménagements Hydro-agricoles et de la
Mécanisation (MAAHM) et sous la tutelle financière du Ministère de l’Economie, des
Finances et du Développement (MINEFID). Il intervient dans les régions du Centre-Nord plus
précisément dans la province du Sanmatenga (site Pensa) et dans la région de l’Est plus
exactement dans la province du Gnagna (site Liptougou). Les objectifs de ce projet sont la
réduction de la pauvreté et l'insécurité alimentaire des ménages ruraux par l'amélioration de la
production, la productivité et la commercialisation agricole dans les régions de Pensa et
Liptougou. Pour y arriver, le projet compte dans un premier temps développer les terres
agricoles et les infrastructures d'irrigation, par la suite améliorer la production et la
productivité agricole dans les régions de Pensa et Liptougou et pour finir renforcer les
capacités institutionnelles du monde rural et des agriculteurs, notamment l'accès à la
Microfinance et aux marchés. Cela permettra aux acteurs agricoles de réaliser de bons
rendements afin de répondre aux demandes de la région. Les principales activités du projet
sont la réalisation d’aménagement des terres agricoles et des infrastructures d’irrigations.

B. ACTIVITES MENEES LORS DU STAGE

Lors de mon stage d’immersion au sein du projet de développement agricole (PDA-PL), un

planning a été initié pour me permettre de suivre les activités menées. . Elle se structure
comme l’indique le tableau ci-dessous. Mon travail a donc été structuré selon ce tableau.

Sous thèmes composantes

Notion de montage de dossier d’appel à la
concurrence pour travaux

Notion de mobilisation des eaux de surface

Notion de mobilisation des eaux
souterraines
Notion d’hydraulique agricole
Notion de gestion des excrétât
Notion d’hydraulique urbaine
 Notion de qualité des eaux

I. Notion de montage de dossiers d’appel à concurrence

Les dossiers d’appel à concurrence peuvent être pour des travaux ou pour des prestations
intellectuelles.

1. Dossier d’Appel à concurrence pour travaux

Les dossiers d’appel à concurrence pour travaux sont au nombre de quatre qui sont le dossier
d’appel d’offres (DAO), le dossier de cotation, le dossier de grè-grè. Parmi ces dossiers, celui
que nous avons eu a étudié est le dossier d’appel d’offre (DAO). Un dossier d’appel d’offre
(DAO) est un document qui permet au maitre d’ouvrage de recruter des soumissionnaires
(entreprises) pour la réalisation des travaux donnés. Il contient des informations nécessaires
permettant au maitre d’ouvrage de se faire comprendre par les soumissionnaires pour la
réalisation de travaux donnés. Ce document est généralement structuré en trois (03) grandes
parties qui sont :

 La première partie est constitué de :

 Instructions aux candidats
 Données particulières de l’appel d’offres
 Formulaires de soumission
 La deuxième partie, quant à elle contient le cahier de charges techniques. C’est les
exigences techniques du maitre d’ouvrages pour la réalisation des travaux.
 Concernant la troisième partie, elle contient :
 Le cahier des clauses administratifs particulières
 Le formulaire du marché
 Les modèles d’Avis D’appel d’Offre.

2. Dossier d’appel à concurrence pour prestation intellectuel

Les dossiers d’appel à concurrence pour les prestations intellectuel sont aux nombre de deux
qui sont la manifestions d’intérêt et la demande de proposition. Ces deux types ont fait partie
de notre étude.
 a. Manifestation d’intérêt

La manifestation d’intérêt est une prestation intellectuelle visant à présélectionner des

candidats potentiels pour un recrutement de bureau d’étude. Pour ce faire, elle prend en
compte des critères de sélections globaux tel que l’expérience similaires du bureau d’études
sur l’activité demandée et les pièces administratives.

b. Demande de proposition (DPRO)

La demande de proposition est un dossier ayant pour objectif le recrutement d’un

bureau d’étude pour une mission donnée. Les critères qui sont requis sont entre autres le CV
du personnel, la méthodologie qui sera appliqué sur le terrain ainsi que le planning à suivre et
pour finir le matériel et les expériences similaire du bureau d’étude dans la mission précise.

II. Mobilisation des eaux en surface

1. Le bassin versant

Un bassin versant est une unité de surface qui regroupe l’ensemble des eaux de
ruissellement qui sortent par un même exutoire. Ses caractéristiques sont entre autres la
superficie, le périmètre, la typologie du réseau hydraulique, la longueur du rectangle
équivalent, la densité du drainage, la hiérarchisation du réseau hydrographique, le profil en
long, la courbe hypsométrique, l’indice globale de la pente, la classification de pente, la
perméabilité du sol et le couvert végétal .Le bassin versant se compose généralement d’une
ligne de partage des eaux (ou ligne de crête),de cours d’eau principales ,des affluents et d’un
exutoire ou se déversent toutes les eaux .

2. Barrages
Le barrage est une barrière érigée pour bloquer un parti ou la totalité des eaux qui
arrivent d’un cours d’eau ou les eaux qui vont à un exutoire. Il se compose principalement de
digue, de déversoir, de prises d’eau et d’ouvrage vidangeur. Il se compose également de mur
parapet et de tranché d’ancrage.
 a. La digue
La digue est la barrière qui permet de bloquer l’eau. Elle est généralement en terre
compacté ou en béton armé.

b. Le déversoir
Le déversoir est un ouvrage d’évacuation d’un trop plein d’eau. Elle permet de protéger la
digue en évitant que l’eau ne monte sur celle-ci. Pour cela, il permet le passage de l’eau dès
que celle-ci dépasse le plan d’eau normal (PEN) dans le barrage. Nous avons rencontrez trois
type de déversoir de barrage lors de notre stage qui sont le déversoir en Bec de canard, le
déversoir en poids ou le déversoir Piano-Key-Were (PKW).

c. La prise d’eau
La prise d’eau est un ouvrage qui permet aux usagers de se servir facilement dans
le barrage en cas de besoin d’eau généralement pour l’irrigation des terres aménages
autour du barrage.

d. L’ouvrage de vidange ou vidangeur

Le vidangeur est un ouvrage de protection du barrage. Elle permet d’évacuer
l’eau rapidement lors d’un trop plein du barrage afin d’éviter que l’eau n’endommage la digue
ou au pire des cas que l’eau la fasse céder.

e. Le mur parapet
Le mur parapet est un mur qui permet de guider et sécuriser les usagers, de
protéger la digue du barrage.

La réalisation d’un barrage est assez complexe et se fait en étape.

 La première étape consiste à faire une étude du terrain. En effet on fait un lever
topographique afin de pouvoir faire des courbes de niveaux, avoir un aperçu du
terrain. Grâce à toute ses informations une carte est dressé afin de connaitre
l’endroit exacte ou l’axe du barrage doit être calé. Une fois cela réalisé, on
passe à la seconde étape.
 La seconde étape consiste à faire un décapage de la terre végétal pour laisser
place à une structure beaucoup plus solide. Cette opération a pour but la
réalisation d’une fondation solide afin d’éviter un effondrement de la structure.
Et juste après on passe à la réalisation de différents éléments du barrage.
III. Mobilisation des eaux souterraines

Forage
La réalisation d’un forage se fait en sept (7) étape qui sont :

a. L’implantation
La première étape consiste à rechercher des fissures dans les roches souterraines.
Cette recherche peut se faire soit par sondage magnétique ou sondage électrique, soit
traditionnellement par des sourciers. Ces méthodes permettent d’identifier la position des
fissures, certaines même permettent d’étudier le comportement de ses fissures et facilité la
foration.

b. La foration
C’est l’action de faire un trou dans le sol d’une certaine profondeur avec une
foreuse. La foration se fais jusqu’à la nappe. La nappe atteinte, on protège le troue avec des
tubes de protection crépiner rallongé par d’autres tubes pvc simple. Ensuite on installe le
gravion afin de filtrer l’eau souvent on y ajoute du sable quand l’eau est toujours un impropre.

c. Prise de débit
Pour la prise de débit, elle se fait directement après la foration. On fait d’abord une
voie pour laisser couler l’eau. Ensuite on place un seau d’un volume donné sur la voie frayé et
on chronomètre le temps de remplissage du seau. Connaissant le volume(v) du seau de
contenance du seau et le temps(t) de remplissage du seau, on calcule le débit par la formule :
d=v/t.

d. Développement
Le développement consiste à pomper l’eau jusqu’à la rendre claire. L’essaie de
pompage, elle nous permet de connaitre le niveau de rabattement de la nappe afin de
savoir l’endroit exact ou calé la pompe. La pompe étant très sensible. En effet la
pompe en fonctionnement non immerger grille et n’ai plus utilisable.

e. Essaie de pompage : pompage CIEH et essai longue durée

Une fois cela réaliser on passe à l’équipement avec la pompe et les accessoires pour la bonne
marche du forage.
IV. Notion d’hydraulique Agricole (Aménagement Agricole)
Système d’irrigation gravitaire
L’irrigation gravitaire est une irrigation qui se fait grâce à la force de la gravité. En effet, l’eau
circule dans les canaux de façon gravitaire jusqu’à qu’ à la parcelle d’irrigation. Généralement
elle se fait en aval des barrages. Cette façon d’irrigués présente plus d’inconvénients que
d’avantages.

Avantages du système d’irrigation gravitaire

La réalisation du système gravitaire est moins couteuse de la faite de l’absence d’une pompe
pour sa bonne marche. De cette faite elle semble être un meilleur choix.

Inconvénients
L’irrigation gravitaire consomme plus d’eau que les autres systèmes d’irrigation du faite de
l’exposition de celui-ci. En effet le climat joue sur la quantité d’eau à travers l’évaporation. Il
y a également les animaux qui s’y désaltèrent mais également certains Hommes qui font la
lessive ou autre activité que ceux pourquoi elle a été réalisée.

Système d’irrigation californien

Le système californien est un type d’irrigation qui se fait par des conduites. Généralement ce
système se fait en amont. De ce faite, pour sa réalisation, on fait un chenal ou un canal busé
qui pourra conduire l’eau. L’eau est conduite à une station ou sont installé des motopompes
chargées de refouler directement l’eau dans les conduites principales vers les prises. Un fois
aux prises, la gestion de l’eau se fait par les vannes. Ce système possède également des
avantages et des inconvénients.

Avantages
Ce système consomme moins d’eau que le système gravitaire. Il est plus efficient du faite de
son fonctionnement. Etant donné qu’il se passe dans les conduites, il n’est donc perturbé ni
par le climat ni par les animaux ou même par l’homme.

Inconvénients
La réalisation de ce système est plus couteuse que celui gravitaire. Du faite de la complexité
de l’installation, il faut une grande technicité dans sa manipulation mais également une bonne
maintenance du faite du cout élevé des pièces composant le système. L’installation est très
rigoureuse afin de limiter au maximum les accidents. La détections des fuites peuvent s’avérer
très difficile. Envasement du chenal peut également être une difficulté majeure de ce système.
 Système d’irrigation semi-californien

Le système semi-californien est un type d’irrigation qui se fait en deux grandes étapes. Dans
un premier temps, l’eau est refoulée dans un bassin appelé partiteur puis coule de façon
gravitaire dans un second temps. Généralement il se fait en amont comme le californien. Il se
comporte comme le système californien a une exception faite. L’eau refoulé est conduite dans
un bassin partiteur. De ce bassin partiteur il est distribuer de façon gravitaire vers les prises ou
d’autres bassins partiteurs secondaires pour l’irrigation. Une fois aux prises, la gestion de
l’eau se fait par les vannes. Ce système possède aussi des avantages et des inconvénients.

Avantages
Ce système est le mariage entre le système californien et gravitaire. De ce faite, il est semi
économique et également un peu moins couteux que le système gravitaire. Il est assez
efficient du faite de son fonctionnement.

Inconvénients
D’une part, il montre une perte d’eau assez élever par rapport au californiens. Et d’autre part
sa réalisation est plus couteux que celui gravitaire. Du faite de la complexité de l’installation.
Il faut également une grande technicité dans sa manipulation mais également une bonne
maintenance du faite du cout élevé des pièces du système. L’installation est très rigoureuse
afin de limiter au maximum les accidents. La détection des fuites peut s’avérer très difficile.
Envasement du chenal est aussi une difficulté majeure de ce système.

Système d’irrigation par aspersion

Ce système utilise soit l’eau de barrage, soit l’eau de forage. Et dans chacun des cas, des
dispositions doivent être prise pour un bon fonctionnement du système. Si c’est le l’eau du
barrage qui est utilisé, il faut l’installation d’un système de filtrage performant. Il excite
plusieurs type d’aspersion. On a le spray tube, asperseur par pivot. Généralement ce système a
besoin d’un surpresseur pour augmenter la pression dans les conduites afin de faire des jets
d’eau.

Avantages
Ce système d’irrigation est efficient à environs quatre-vingt (80) à quatre-vingt et cinq (85)
pourcent. Il peut être automatiser et devenir facilement gérable. Le temps d’irrigation sur une
journée est beaucoup plus grande du faite de l’économie en effort physique.

Inconvénients
L’installation d’un système d’irrigation par aspersion est couteuse. La maintenance d’un tel
système est complexe. Les contraintes naturels tels que le vent, le soleil ardent ne sont pas
mineur .

Système d’irrigation goute à goute

Le système goute à goute est un système d’irrigation qui consiste à déposer l’eau goute à
goute au pied des plants. Elle se fait sous basse tension et peut également utiliser l’eau de
barrage ou de forage. Elle a besoin de dispositif de filtrage si c’est l’eau de barrage qui est
utilisé.

Avantages
Le système goute à goute est plus efficient par rapport aux autres systèmes. Elle est d’environ
quatre-vingt-dix à quatre-vingt-quinze pourcents. Elle peut s’automatiser avec pour bonus une
économie d’effort physique. Elle a également un temps d’irrigation plus grande et est moins
couteux que le système d’aspersion parce qu’elle fonctionne en basse pression. Elle peut être
utiliser pour fertiliser le champ car l’eau est déposée au pied de la plante.

Inconvénients
Le système de goute à goute a besoin d’une grande technicité et d’une grande discipline dans
la manipulation du système que ce soit à l’installation que dans la gestion. En effet la
sensibilité du système le rend très vulnérable à de petites pannes. La difficulté majeure
rencontré est le dépôt de calcaire pouvant boucher les gouteurs du faite de la basse pression.

V. Notion de gestion des excretas et déchets

La gestion des excretas et des déchets se caractérise généralement par les latrines. Une latrine
est un endroit aménagé de tel sorte qu’un être humain puisse s’y soulager de se déjections
corporelles notamment par défécation. On distingue différents types de latrines qui sont entre
autres, les latrines ecosan, traditionnel, VIP/CREPA, TMC et les fosses septiques.

 Les latrines ecosan : ces latrines séparent les urines des excrétât.
 Les latrine VIP/CREPA : elles sont caractérisées par une bouche d’aération d’où leur
surnom de latrine ventilée.
  Les latrines TMC qui sont des toilettes à chasse manuelle. Comme son nom l’indique
il faut mettre soie même de l’eau pour faire passer les excrétas déposés.
 Les latrines traditionnelles : elle ne possède pas de bouche d’aération et est
entièrement recouverte par la dalle. Juste une petite ouverture est faite pour y déposer
les excrétât.
 La fosse septique : c’est une fosse aménager pour recevoir les excrétât.

VI. Notion d’hydraulique urbaine et Qualité des eaux

Hydraulique urbaine

L'hydraulique urbaine traite essentiellement du problème de conception des réseaux des

distributions d'eau potable et d'évacuation des eaux usées et pluviales en milieu urbain. Elle se
caractérise par l’approvisionnement en eau potable (AEP) et l’assainissement.
L’approvisionnement en eau potable est la distribution de l’eau potable aux usagers. L’eau
distribuer peut provenir que de deux ressources naturelles. Cette ressource peut être soi
souterraines soit provenir des eaux en surfaces. Mais pour pouvoir utilisés l’eau de ses
ressources, elles sont mobilisées. Cette mobilisation peut être de façon naturelle (lac, rivière,
mers, etc) ou de façon artificiel (barrage, forage, bouli, etc). Dans le cas d’un choix d’eau de
surface pour la l’alimentation des points d’eaux ,des stations hautement perfectionner
s’impose afin de rendre l’eau consommable. Pour la distribution des eaux le système AEPS
(Approvisionnement en eau potable simplifié) est aussi utilisé et est à un cout réduit. Elle suit
le schéma suivant :

Forage -----Château d’eau--------Usagers

La distribution de cette eau mobilisée se fait grâce à la pression dans la conduite et de façon
gravitaire. C’est pourquoi les châteaux d’eau sont placé en hauteur optimal par rapport à la
localité a approvisionnée. Elle peut se faire en réseau maillé ou ramifié. Les points
d’approvisionnement en eau par les usagers sont les bornes fontaine ou les ménages
(couramment appelé branchement privé).
Notion de qualité des eaux
Toute eau destinée à la consommation des êtres humains doit respecter une certaine qualité.
C’est donc pour cela que des analyses sont obligatoire a toutes eau prévue pour la
consommation. Si elle ne répond pas aux normes de l’OMS après analyse, elle est considérée
comme impropre à la consommation. Les différents paramètres de l’eau sur lesquels se porte
généralement un accent particulier sont la turbidité de cette eau, son P-H, le volume de
certains minéraux présent dans cette eau, la présence de micro-organismes et pour finir la
présence de plomb et de cyanure vu la prolifération de mine clandestine dans le pays. Les
eaux qui sont généralement soumise à ses analyses sont les eaux de forages, de barrages.

Notion de modèle d’exploitation agricole

Le modèle d’exploitation agricole est un aménagement fait pour améliorer le rendement d’un
terrain. Le modèle sur lequel j’ai eu à travailler se compose d’un forage de cinq mètres cube
par heure(5m3/h) équipé d’une pompe immergée. Cette pompe serrait alimenté par huit (8)
panneaux solaire minimum. Il est prévu également un système californien de quatre (4) blocs
avec vannes sur une superficie de quatre (4) hectare avec un quitte d’irrigation sur une surface
d’un demi hectare (0.5) au choix (goute à goute, aspersion et spray tube) ainsi qu’un château
d’eau en poli tangue de dix mètres cube (10 m 3). Deux (02) bassins piscicoles (02) sont
également prévu ainsi que des abreuvoirs ou robinet aux choix. Un labour profond serrait faite
sur la superficie aménageable. Il est également prévu une clôture grillagée de deux mètre (02
m) maximum de hauteur sur une surface de trois (03) pour les personnes physiques ou cinq
(05) hectare pour les personnes morales et un locale technique de dix mètre carré (10m 2) pour
stocker le matérielle.

C. Sorties terrain

I. Mission à Ouahigouya
Objectif de la mission
La mission sur Ouahigouya avait pour objectif de :

- Rencontre d’identification de bénéficiaire des modèles d’exploitations agricoles avec

la direction régionale et visite de basfond du secteur 8 et secteur 9
Composition d’un modèle d’exploitation agricole :
- Le modèle d’exploitation agricole proposé par le projet est compose de Un forage de
5m3/h minimum équipé de pompe immergée précisément de marque greundforce
- Huit (8) panneaux solaires minimum pour alimenter la pompe et le local technique
- Un kit d’irrigation goutte à goutte de 0.5ha
- Aménagement de périmètre irrigué en californien de 4ha
- Un château d’eau en poly tank de 10m3
- Des abreuvoirs
- deux bassins piscicoles
- Un local technique de 10m2
- Une clôture grillagée de 2 mètre maximum de hauteur sur une superficie de 3ha ou
5ha

Renforcement de capacité des bénéficiaires Objectifs du modèle d’exploitation

L’objectif de ce modèle d’exploitation agricole est la production intégrée agrosylvopastorale.

Elle prévoie la concordance de trois activités qui sont :

- Un production agricole optimum

- L’élevage d’animaux
- La pisciculture

Les critères d’éligibilité

- Être en possession de terrain d’une superficie de 3ha minimum pour personne

physique et 5ha minimum pour personne morale
- Posséder un document de sécurisation des frontières ou tous autres documents
équivalents
- Disposé d’un compte en banque contenant les dix (10) pourcents du financement du
montant du financement
- Un agrément de constitution de groupement pour les personnes morales

Les résultats de la mission

- reprendre les objectifs pour faire les résultats attendus

Recommandations faite
La direction régionale recommande au projet un appuie financier pour faire des sorties
terrains en vue de valider les candidatures de présélection des bénéficières des modèles
d’exploitation agricole.

II. Sortie sur Boulbi

Boulbi est un petit village au sorti de Ouagadougou sur la route du Ghana. Au sein de ce
village, il y a un barrage et là également se trouve un chantier de construction de mur grillagé
dont le projet a la charge. Le mur qui y est construite est un mur constitué de :

- Béton de propriété de 10 cm de profondeur

- Une longrine de 30 cm hauteur et 20 cm de largeur
- Trois couches de briques creuses
- Un béton de 10 cm entre les briques et le grillage
- Un grillage de 1 mètre de hauteur

Visite à Boulbi (jour 1)

Objectif de la sorti

L’objectif de la sorti était de faire un suivit et évaluation des travaux réaliser, faire la
réception pour qu’ils puissent avancer.
Les travaux en cours sont :
- Coffrage
- Coulage de béton
Malfaçons relevées sur le terrain

- Absence de cale a béton a certains endroits pour le coffrage

- Hauteur de béton à couler non atteint
- Absences de sorties d’eaux
- Mauvaise qualité des agrégats
- Non alignement des coffrages
- Certaines planches sont tordues

Les recommandations faites

- Fabriquer et placer des cales à béton de 2.5 cm

 - Revoir le niveau pour amener la hauteur de la longrine à 30cm
- Faire des sorties d’eau
- Laver les agrégats
- Reprendre le coffrage avec des planches neuves
- Placer les poteaux double avant le coulage
- Utiliser une bétonnière pour mélanger le ciment
- Apporter un vibreur pour vibrer le béton après coulage

Jour 2

La sorti de ce jour avait pour objectif la visite d’un barrage et d’un terrain aménagé. Ainsi, les
activités mener ont été :

- Visite de la digue
- Visite du mur parapet
- Visite du mur bajoyer
- Visite de la prise
- Visite du quartier hydraulique
- Visite du déversoir
- Visite des pistes à l’intérieur des parcelles
- Visite des canaux primaires, secondaires et tertiaires
- Visite des vannes des canaux secondaires

Jour 3

Objectif de la mission :

- Réception de coulage de la longrine et mis en place des poteaux et du grillage

Malfaçons observées

- Les cales à béton placés sont de 3 cm au lieu de 2.5cm du a une moule mal taillée
- Une partie du coffrage est non aligné dû à l’implantation

Recommandations faites

- Retailler une moule pour les cales à béton de 2.5 cm

- Couler le béton sur la partie non alignée en trois phases de sorte à faire des murs
droits même sur la partie courbée.
III. Réunion avec une l’entreprise et réception de motopompe
La réunion fut axée autour de la réalisation d’un aménagement par lot (lot 1 et lot 3) qui
auraient pris du retard à cause de l’insécurité dans la région du Liptougou. La réunion fut
donc faite afin de savoir où en était les travaux et prendre des mesures pour la finition des
travaux. Le reste des travaux à faire par lots soulevé étaient :

Lot 1 : - raccordement de motopompe dans les stations

- Essaie de pompage à réaliser

- Drain hydraulique à placer

Lot 3 : Elle présentait beaucoup plus des problèmes qui freinait sa réalisation suite à un
rallongement de la piste.

Après la réunion, nous avons fait une sortie accompagner du contrôleur pour réceptionner les
motopompes à raccorder avant le départ pour le chantier.

Visite de réception des motopompes

L’objectif de la visite : réception de six (06) motopompe et vérification des caractéristiques

Résultat de la visite

- Présence des six (06) motopompe en état

- Absence de raccordements

Recommandations

Le contrôleur a recommandé d’installer les motopompes sur le site pour vérifier le débit et la
HMT avant de procéder à la réception finale.

Conclusion
Pour conclure, on peut dire que j’ai pu mettre en pratique mes connaissance théoriques
acquise au cours de ma formation en bachelors de l’institut international d’ingénierie de l’eau
et de l’environnement (2IE) tout en étant confronté aux difficultés réelles du monde du travail.
J’ai également participé et réaliser des travaux de groupe après mettre rapidement intégrer.
Cette rapide intégration m’a permis de participer à plusieurs réunions de travaux mais
également à certaines missions. On peut dire que ce stage fut très enrichissant pour moi car il
m’a permis de toucher à presque tous les aspects des domaines se reliant à l’eau, ses acteurs et
ses contraintes. Au sortir de mon immersion dans le monde de l’entreprise, j’ai pu me situer
sur le choix de spécialisation dans lequel j’aimerais m’engager plupart. Ainsi je préfèrerais
me lancer dans le domaine de l’aménagement de terrain agricole car pour moi la réalisation de
tel ouvrage reflète une certaine noblesse. Pouvoir réaliser une structuration de terrains parfaite
et les irriguer convenablement afin d’unir différentes cultures dans une cohésion parfaite et le
respect des exigences de chaque plante est vraiment un merveilleux accomplissement. Je
trouve que ce domaine regroupe tout ce dont j’aime. Je suis passionné par les merveilles que
l’eau peut réaliser et j’ai un grand amour pour les plantes, je m’y plairais certainement.