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Introduction
1. 1: LES PRECIPITATIONS
1.2: EVAPORATION ET INTERCEPTION
1.3: L'INFILTRATION ET LES ECOULEMENTS
1.4: LES MESURES HYDROLOGIQUES
-BIBLIOGRAPHIE INHERENTE
1
-Introduction
L’hydrologie d’une manière générale est une science qui étudie les propriétés,
la distribution2 et la circulation de l’eau à la surface de la terre, dans les
sols, dans les souterrains et dans l’atmosphère. Certains hydrologues disent
qu’elle est l’étude de l’eau en mouvement.
D'une façon très générale, l'hydrologie peut se définir comme l'étude du cycle
de l'eau et l'estimation de ses différents flux.
Hydrologie « fondamentale » : Etudes des processus hydrologiques
Hydrologie « appliquée » : Approches heuristiques, échelle régionale
Hydrologie « globale » : Etudes des interactions climat et océan
2
-SCIENCES UTILISEES
- DOMAINES D'APPLICATIONS
3
On peut considérer que l’hydrologie possède trois objectifs distincts, tous
aussi important l’un que l’autre:
1. La connaissance des phénomènes tels que ruissellement, évaporation,
infiltration, etc., dans un environnement évolutif (sécheresse,
urbanisation, déforestation...);
2. La constitution d’un stock de données de base portant sur un grand
nombre d’années en vue de disposer d’une banque de donnée;
3. L’attribution d’une valeur ou d’une fourchette de valeurs aux
paramètres nécessaires pour la conception d’un ouvrage hydraulique,
grâce à une méthode appropriée.
4
CHAPITRE I CYCLE DE L’EAU
a)Introduction
b) L'eau, généralités
L'eau est la source principale et originelle de toute vie. Elle se présente, dans
la nature, sous trois états :
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Etats Principaux stocks Phénomènes de
transport
Vapeur humidité atmosphérique, Evaporation
nuages, évapotranspiration
brouillards
Liquide Mers , fleuves , lacs, Pluies , cours d’eau
océans, eaux souterraines ,nuages et circulations
souterraines
Solide glaciers, manteaux neige, grêle, écoulements
neigeux, des glaciers
calottes polaires
d) Volumes
En surface, les terres émergées ne représentent que 146 106 km2 sur une
surface totale de la planète de 510 106 km² (soit sensiblement 1/4). Cette
disparité entre océans et terres est beaucoup plus accentuée entre eaux
douces et eaux salées.
Le volume total des eaux douces est d'environ 36 106 km3, soit 2,8 % des
réserves totales en eau. Par ailleurs, les eaux se répartissent à peu près
ainsi, exprimées en épaisseur uniformément réparties sur la terre :
Mers et océans : 2500 m Eaux souterraines : 300 à 600 mm.
L'eau se retrouve, sous ses trois formes dans l'atmosphère terrestre. Les
eaux sont en constante circulation sur la terre et subissent des changements
d'état. L'importance de ces modifications fait de l'eau le principal agent de
transport d'éléments physiques, chimiques et biologiques. L'ensemble des
processus de transformation et de transfert de l'eau forme le cycle
hydrologique.
1.0.1 Définition
7
Fig. 1.2 - Représentation du cycle de l'eau
Sous l'effet du rayonnement solaire, l'eau évaporée à partir du sol, des
océans et des autres surfaces d'eau, entre dans l'atmosphère.
8
Fig. 1.2 .bis - Représentation du cycle de l'eau : Figure des anglo-saxon.
1. LES PRECIPITATIONS
Les précipitations désignent tous les météores qui tombent dans une
atmosphère et il peut s'agir de solides ou de liquides selon la composition et
la température de cette dernière. Ce terme météorologique est toujours au
pluriel2,3 et désigne sur la Terre les hydrométéores (cristaux de glace ou
gouttelettes d'eau) qui, ayant été soumis à des processus de condensation et
d'agrégation à l'intérieur des nuages, sont devenus trop lourds pour
demeurer en suspension dans l'atmosphère et tombent au sol ou s'évaporent
en virga avant de l'atteindre1,4. Par extension, le terme peut également être
utilisé pour des phénomènes similaires sur d'autres planètes ou lunes ayant
une atmosphère.
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Type de la précipitation selon la structure thermique (bleu sous zéro degré
Celsius et rouge au-dessus)
A.LIQUIDE
1.Pluie naturelle:
La pluie est un phénomène naturel par lequel des gouttes d'eau tombent des
nuages ou brouillards du ciel vers le sol. Il s'agit, avec la bruine, la neige, le
grésil, la grêle, le givre, les grêlons d'orage, d'une des formes les plus
communes de précipitations ou d'hydrométéores sur Terre. Son rôle est
prépondérant dans le cycle de l'eau.
11
-La formation de la pluie :
L'eau qui forme ces nuages provient de l'évaporation de l'humidité qui existe
dans la nature et plus particulièrement des grandes étendues d'eau (lacs,
mers, etc.). Cette vapeur d'eau se mélange à la masse d'air. Lorsque l'air
s'élève à cause des mouvements de l'atmosphère, il se refroidit par détente.
La vapeur d'eau contenue dans l'air se condense autour de noyaux de
condensation (poussières, pollens et aérosols) lorsqu'une légère
sursaturation est atteinte.
Quand elles sont trop lourdes (environ 0,5 mm de diamètre) pour être
soutenues par le courant ascendant, elles tombent, formant ainsi une pluie.
*pluie verglaçante : est de la pluie qui reste liquide malgré une température
inférieure à 0 °C. Les gouttelettes sont alors en état de surfusion et
lorsqu'elles rencontrent un objet, elles gèlent instantanément causant du
verglas .
Elle passe finalement dans la couche de surface sous zéro °C. Comme les
gouttes de pluie peuvent rester liquides jusqu'à −39 °C si elles ne
rencontrent pas de noyaux de congélation, cette pluie gèlera au contact de
tout objet sous le point de congélation et formera du verglas (ce processus
prenant du temps le verglas n'est pas uniforme). Cependant, si la couche
froide est trop épaisse, la pluie aura la possibilité de rencontrer un de ces
noyaux et de se recongeler avant d'atteindre le sol. Elle donnera alors du
grésil.
b) Observations :
Grâce à ces indices et aux observations des stations terrestres, il est possible
d’estimer la zone de la pluie verglaçante dans les zones couvertes par des
radars météorologique et produire des cartes de types de précipitations
c)Dangers de Verglas
La pluie verglaçante, en gelant sur les objets, peut également les faire
s'effondrer par l'accumulation de glace qu'elle provoque et causer des
pannes de courant, des bris aux arbres, la destruction ou accidents des
automobiles etc..
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LA TATILLE ET FORME DE LA GOUTTELETTE
La fréquence des pluies, apportées par le passage d'air humide maritime, est
souvent accrue quasi-exponentiellement par l'obstacle d'un simple relief
terrestre, comme de simples collines à des monts plus élevés qui, eux, sont
déjà susceptibles d'épuiser toute l'humidité des nuages ou brouillards bas.
15
Ainsi, les mesures pluviométriques spécifiques prouvent qu'à moins de 90
km de Bergen, ville très arrosée à plus de 2 mètre d'eau annuel, de vastes
versants pierreux ou sableux, secs et arides, de profondes vallées
montagnardes norvégiennes, paradoxalement situées sous les abondantes
réserves de glaces des formations glaciaires, ne reçoivent quasiment pas
d'eaux de pluie. Les pluies d'orage, aléatoires dans le temps et l'espace,
restent souvent très localisés.
Quand l'air est très sec, la pluie se vaporise entièrement avant d'atteindre le
sol et donne le phénomène nommé virga. Cela se produit souvent dans les
déserts chauds et secs mais également partout où la pluie provient de
nuages de faible extension verticale.
2. PLUIE TORRENTIELLE
Une pluie torrentielle sous orage, aussi appelée lame d'eau, est un
événement météorologique violent qui se produit lorsqu'un orage contenant
une masse importante d'eau la déverse en très peu de temps sur une région
limitée. Ces pluies causent souvent des inondations, en particulier lorsque le
relief est accidenté et que la pluie ruisselle dans des pentes vers une vallée,
causant la crue d'un cours d'eau. Le diagnostic et la prévision de ces pluies
constituent pour le météorologue d'exploitation un problème
particulièrement ardu. Ce type d'orage dépend en effet de la disponibilité
d'humidité, d'un faible cisaillement des vents avec l'altitude et d'une
circulation atmosphérique particulière.
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Pluie torrentielle sous un orage à -Orléans
Les orages se forment dans une masse d'air instable lorsqu'il y a une réserve
importante de chaleur et d'humidité au niveau du sol et d'air plus sec et
froid en altitude.
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Les isobares sont horizontales, légèrement courbées et sont espacées selon
une progression logarithmique. Les adiabatiques sèches, montrant la
variation de température avec l'altitude de l'air sec, sont droites mais à -45
degrés de la verticale et les pseudo-adiabatiques saturées, montrant le
soulèvement d'air saturé, sont courbées. En général, les lignes de rapport de
mélange sont également indiquées et les vents aux différents niveaux de
pression sont souvent ajoutés dans la marge sous forme de
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barbules (1)
(2)
20
(1)Téphigramme vierge avec les courbes adiabatiques sèches, les
adiabatiques humides et les courbes iso-rw (rapport de mélange à
saturation)
3. PLUIE ARTIFICIELLE
Il est possible de créer des pluies artificielles par nucléation des gouttes
d'eau à l'aide d’un produit chimique d’ensemencement dispersé à hauteur
des nuages par avion ou fusée. Dans les pays industriels ou développés, le
régime hebdomadaire des pluies est modifié par la pollution (qui est moindre
le week-end) car celle-ci, notamment lorsqu'elle est riche en aérosols soufrés
qui contribuent à nucléer les gouttes d'eau. Les modifications climatiques
globales perturbent aussi probablement le régime mondial des pluies mais
d'une manière qui n'est pas encore clairement comprise en raison de la
grande complexité des phénomènes météorologiques.
21
Le procédé de pluie artificielle, pour aboutir à de véritables résultats dans un
pays nécessite un ensemble de conditions préalables. Pour que la pluie
artificielle soit profitable au pays qui l‘utilise, il faut avant toute chose
prévoir de la faire tomber sur des terrains propices à l’agriculture,
cultivables mais manquant d’eau. Ainsi, il est donc important de choisir le
bon moment et la bonne période.
Les sels d'iodure d'argent, dont les noyaux ont une structure cristalline
semblable à celle de la glace, agissent comme des noyaux géants de
condensation. Les gouttelettes d'eau contenues dans le nuage s'agglomèrent
autour des noyaux de cristaux de sels, s'alourdissent et précipitent générant
ainsi la pluie.
L'ensemencement des nuages par des noyaux d'iodure d'argent peut donc
favoriser la formation des nuages et des précipitations. Néanmoins, si la
présence de noyaux de condensation s'avère quasi-nécessaire, elle n'est pas
suffisante : l'état thermodynamique de l'atmosphère doit absolument
permettre la condensation (rôle de la quantité de vapeur d'eau, de la
température, pression etc.).
L'ensemencement des nuages n'est donc en aucun cas une solution miracle
au problème de sécheresse.
iodure d'argent ;
chlorure de sodium ;
alginates ;
neige carbonique.
23
Principe de l’ensemencement des nuages par un projecteur de
particules au sol ou en avion
L'argent fait partie des métaux nobles. Il est très réactif et peut former de
nombreux complexes en solution. Ses sels sont en général peu solubles, sauf
le nitrate, le perchlorate, le fluorure, l'acétate et le chlorate. Le sel le moins
soluble est Ag2S.
24
Pour des pays où la majeure partie de la population boit l'eau de pluie, les
risques de contamination à l'iodure d'argent deviennent préoccupant. Un
ensemencement de nuages régulier, année après année se traduira par un
effet cumulatif de l'iodure d'argent dans les écosystèmes.
L'iodure d'argent est très toxique pour les espèces aquatiques surtout les
plus petits dont il bloque le stade de reproduction.
1.2. AVERSE :
L'origine du mot est lié au terme « verse » qui désigne les cultures couchées
au sol à la suite d'une pluie violente : il est dit alors qu'il pleut « à verse ». En
Belgique et dans le nord de la France on utilise le terme de drache.
25
Lorsque la couche d'air instable est peu étendue verticalement, on a
formation de cumulus humilis, dit cumulus de beau temps, synonymes d'air
ascendant. Si l'EPCD augmente, on passe ensuite au cumulus mediocris,
puis au congestus, le second produisant les averses.
Le cycle de vie de ces nuages est rapide car le courant ascendant qui les
forme est coupé le plus souvent par la descente des précipitations. De plus,
ces nuages se déplacent dans la circulation atmosphérique et passent peu de
temps au-dessus d'un point au sol. C'est ce qui explique les variations
d'intensité et la courte durée des averses
-poussée d’Archimède :
-Vapeur d’eau :
La vapeur d'eau est l'état gazeux de l'eau. C'est un gaz inodore et incolore.
Le langage familier et quotidien tend à identifier la vapeur d'eau à un
brouillard ou à une fumée, ce qui est faux.
-humidité relative :
27
Hygromètre
28
d'autre part, si on ajoute de la vapeur d'eau dans le volume sans
changer sa température, une fois atteinte la saturation (100 %),
l'humidité relative ne varie plus dans de l'air sans particules liquides.
CONFORT et APPLICATION :
Ainsi les fortes chaleurs sont-elles plus supportables par temps sec, la
transpiration refroidissant efficacement le corps. Les grands froids sont
aussi plus supportables par temps sec, mais pour des raisons de conduction
thermique et non d'évaporation.
Pour ces opérations, c’est le principe inverse qui est utilisé. Pour diminuer
l’humidité relative (et aussi absolue), la température de l’air est abaissée au-
dessous du point de rosée de l’eau par un système de génération de froid tel
qu'un climatiseur. En d’autres termes, ce refroidissement va augmenter le
degré d’humidité relative jusqu’à 100 %. À ce stade, des gouttelettes d’eau se
forment. Elles sont séparées de l’air par simple gravité et de l’eau s’écoule
hors du système. L’air refroidi et débarrassé d’une partie de son humidité
traverse alors la seconde partie du système qui le réchauffe jusqu’à atteindre
une température généralement un peu plus élevée qu'à l’entrée. L’humidité
de l’air à la sortie de ce système est alors largement diminuée. Dans le cas
du désembuage, il a un pouvoir séchant bien meilleur
- courant ascendant :
*Les courants aériens sont des zones concentrées de vents forts. Ils sont
principalement dus à des différences de pressions ou de températures et se
divisent en courants horizontaux et verticaux. À petite et moyenne échelle,
les courants aériens peuvent être produits dans les deux axes, alors qu'à
l'échelle synoptique ces courants sont généralement horizontaux (courants-
jets). Il est à noter que l'existence de courants aériens ne se limite pas à la
troposphère mais se retrouvent dans la stratosphère et la mésosphère
30
En surface, la friction due au relief et aux autres obstacles (édifices, arbres,
etc.) peut contribuer à un ralentissement et/ou à une déviation du vent. On
obtient ainsi un vent plus turbulent dans la couche limite atmosphérique.
Ce vent pourra être canalisé par des rétrécissements, comme des vallées3. Ce
vent pourra aussi être soulevé le long des pentes des montagnes pour
donner des courants aériens locaux
D'autre part, les obstacles tels que les montagnes forcent l'air à monter ou à
descendre, parfois très rapidement. Comme les obstacles sont très localisés,
31
ces courants vont affecter des zones très limitées, et vont donc former des
corridors.
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conditions, et selon la loi de compression et détente adiabatique, sa
température décroît.
Le taux de décroissance varie selon que le volume d'air soulevé est saturé en
vapeur d'eau (~0,6°/100 m) ou pas (~0,98°/100 m, selon l'altitude).
Ainsi une parcelle d'air soulevée subira une poussée d'Archimède si elle
devient d'une densité différente de celle de l'environnement à son nouveau
niveau. Cela se traduit de deux façons:
D'un autre côté, dans les orages, l'air sec et plus frais venant des niveaux
moyens peut s'engouffrer dans le nuage et être plus froid que l'air de ce
dernier. Il se met donc à descendre et donne un courant descendant qui
peut mener à des rafales descendantes causant des dommages.
IMPORTANCE ECONOMIQUE
33
L'étude des courants aériens est le domaine de la météorologie. Il est
important de les repérer et de les prévoir dans tous les domaines qui sont
sensibles au vent. En particulier pour:
-circulation atmosphérique :
34
1.3. Rosée
La rosée sur les végétaux ne doit pas être confondue avec le phénomène
biologique de guttation, dans lequel les végétaux eux-mêmes produisent le
liquide qui se retrouve ensuite sous forme de gouttelettes.
nuit claire ;
absence de vent (ou vent de moins de 5 km/h) ;
air humide près du sol, et faible degré d'humidité de la couche d'air
supérieure.
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Gouttes de rosée sur un brin d'herbe. Gouttes de rosée sur
un bouquet de fleur
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b) Environnement
C) Utilisation de la rosée
Dans certaines périodes et certains lieux, la rosée a été utilisée pour pallier
simplement l'absence d'une eau de qualité satisfaisante : un débarbouillage
à l'aube notamment.
Là où la pluviométrie est très faible, mais où la rosée est fréquente (ex. : îles
croates, Inde, Maroc, Israël), des expériences de production et récupération
de rosée par des condenseurs de rosée existent, et fournissent de petites
quantité d'eau potable.
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L'OPUR coordonne divers projets de production d'eau alternative ou
afférents, notamment pour les pays ou régions souffrant ou risquant de
souffrir de pénurie d'eau pure (régions arides, îles, déserts...) ; communique
à ce sujet vers les médias ; et a ouvert un centre documentaire et soutient
toute activité scientifique et éducative liée à la rosée au sein des collèges,
lycées et écoles supérieures.
d) Point de rosée
e)Définition et principe
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La condensation atteint de la même manière les parois des bâtiments3. Ce
phénomène est le principe moyen de mesure mis en œuvre dans les
hygromètres à condensation, encore appelés hygromètres à point de rosée.
1.4.Bruine
a)définition :
c)Bruine verglaçante
39
La bruine verglaçante est un type de précipitations liquides qui tombent
dans une masse d'air sous le point de congélation et gèlent au contact de
tout objet pour donner du verglas.
La bruine est courante surtout dans les régions côtières ou dans des
situations de nuages de peu d'extension verticale. Le mouvement vertical est
alors limité dans une mince couche de l'atmosphère donnant des stratus et
des stratocumulus. Les mouvements verticaux de l'air à l'intérieur de ces
nuages ne sont pas assez forts pour leur permettre de développer les
gouttellettes par collision, elles doivent donc croître surtout par
condensation. C'est pour cela que ces gouttelettes sont très petites.
Elles peuvent même rester dans cet état jusqu'à -39 °C si l'air est très pur
comme dans les zones arctiques. Ces gouttelettes sont donc dans un état de
surfusion. En tombant, elles gèleront instantanément au contact de tout
objet.
d) Giboulée
Une giboulée est une averse, souvent accompagnée de vent, aussi brève que
violente qui se produit lors du passage de l'hiver au printemps,
principalement aux mois de mars et d'avril (d'où l'expression « giboulées de
mars »), au cours de laquelle des précipitations mixtes sont notées. À la pluie
peuvent se mêler des grêlons, des flocons de neige, des granules de glace ou
de la neige fondante1. À ne pas confondre avec une averse hivernale ou une
averse de neige.
e) Givre
40
En effet, l'eau peut rester sous forme liquide jusqu'à -39 °C à la pression
atmosphérique au niveau de la mer, si elle ne rencontre pas de noyau de
congélation1. Mais lors d'un tel contact, elle passera directement à l'état
solide et formera des cristaux de glace, comme se forme la neige.
Solide
*Grésil :
Au sol, ce type de grésil est en général peu dangereux bien que glissant.
Cependant, comme il est très dense, il est très difficile de l'enlever à la pelle,
surtout si les accumulations sont importantes au sol.
*Neige :
La neige est aussi le dépôt des précipitations sur le sol ou sur un obstacle
avant le sol (un toit, un arbre, ...) : c'est le manteau neigeux4. Elle est donc
toujours constituée d'un mélange de glace et d'air, avec parfois (si sa
température est proche de 0 °C) de l'eau liquide.
par fonte : lorsque ses cristaux ou ses grains de glace fondent (par
l'effet du rayonnement solaire et/ou de la température de l'air et/ou
du flux géothermique), vers de l'eau liquide ;
par tassement naturel : lorsque l'air contenu est quasi complètement
évacué, vers un glacier ;
par sublimation : vers de la vapeur d'eau contenue dans l'atmosphère.
43
sports d'hiver pour améliorer et prolonger l'enneigement des pistes. Il est à
noter que la nivologie est la science de la neige
-Jour de neige :
-Manteau de neige
44
Photo de la couverture des maisons par neige à Edmonton, Canada
2012(JPK)
-EAU DE NEIGE
45
La neige se transforme très lentement en eau liquide. L'eau de neige pénètre
donc beaucoup mieux dans le sol et profite davantage aux nappes
phréatiques que l'eau de pluie.
La neige est un excellent isolant thermique, car elle renferme une grande
quantité d'air. Par sa présence, les écarts de température sont diminués et le
sol gèle moins en profondeur. Souris et campagnols vivent dans l'espace
subnival sombre et tranquille, se déplaçant sans cesse dans un réseau de
tunnels et grignotant les tiges des plantes.
Les Inuits ont tiré profit de cette propriété pour leur maison de neige, l'igloo.
De structure hémisphérique, l'habitation est construite en disposant des
blocs de neige durcie. Le sommet est réservé à un bloc de glace translucide
et le tout est consolidé avec de l'eau glacée. Même par -40 °C, la température
intérieure au sol est de -5 °C. Toutefois, l'igloo n'est qu'un abri temporaire de
chasse et non la maison réelle de l'Inuit.
-ZONE DE NEIGE :
Cette situation existe sur la plupart des hauts sommets et près des pôles.
Tassées et fondant partiellement, ces neiges se transforment en névés puis
en glaciers. La glace continentale des pôles s'appelle inlandsis, les icebergs
qui s'en détachent sont donc constitués d'eau douce, au contraire de la
banquise qui se forme sur l'eau de mer. L'eau de mer se dessale en gelant
(« expulsion » du sel vers les eaux plus profondes).
47
Le cas de la couverture de neige du Kilimandjaro, point culminant de
l'Afrique, est souvent montré comme un révélateur du réchauffement de la
planète. Au cours du XXe siècle, elle a perdu 82 % de sa superficie. Elle a
perdu en moyenne 17 mètres d'épaisseur entre 1962 et 2000. Elle est de
plus en plus ténue et devrait disparaître totalement d'ici à 2020 selon les
experts de la NASA
L'arrivée de la neige est source d'excitation chez les plus jeunes, pour qui la
construction de bonshommes de neige ou la bataille de boules de neige sont
des activités ludiques immédiates.
Les propriétés de glisse sont aussi utilisées dans les régions arctiques pour
le déplacement et le transport par traîneau ou motoneige.
Elle permet lors des fontes, de bien recharger les nappes phréatiques et de
manière plus efficace que la pluie car cette dernière a souvent tendance à
ruisseler ou à être absorbée par les plantes.
INCONVENIENTS
-NEIGE ET ENVIRONNEMENT
2. EVAPORATION
50
l'évapotranspiration réelle (ETR) : somme des quantités de vapeur
d'eau évaporées par le sol et par les plantes quand le sol est à une
certaine humidité et les plantes à un stade de développement
physiologique et sanitaire spécifique.
l'évapotranspiration de référence (ET0) (anciennement
évapotranspiration potentielle) : quantité maximale d'eau susceptible
d'être perdue en phase vapeur, sous un climat donné, par un couvert
végétal continu spécifié (gazon) bien alimenté en eau et pour un
végétal sain en pleine croissance.
La pluie (ou dans certains cas la neige) peut être retenue par la végétation,
puis redistribuée en une partie qui parvient au sol et une autre qui
s'évapore. La partie n'atteignant jamais le sol forme l'interception. Son
importance est difficile à évaluer et souvent marginale sous nos climats,
donc souvent négligée dans la pratique.
4. L'INFILTRATION ET LA PERCOLATION
51
L'infiltration désigne le mouvement de l'eau pénétrant dans les couches
superficielles du sol et l'écoulement de cette eau dans le sol et le sous-sol,
sous l'action de la gravité et des effets de pression.
* LES ECOULEMENTS
Les écoulements qui gagnent rapidement les exutoires pour constituer les
crues se subdivisent en écoulement de surface (mouvement de l'eau sur la
surface du sol) et écoulement de subsurface (mouvement de l'eau dans les
premiers horizons du sol).
L'écoulement souterrain désigne le mouvement de l'eau dans le sol.
52
* LA REPARTITION DES EAUX
Nous pouvons concevoir la répartition des eaux sur la terre selon différents
points de vue :
* A l'échelle du globe
Elles se retrouvent à 99% dans les calottes polaires, les glaciers et les eaux
souterraines de grandes profondeurs qui représentent des réserves d'eau
douce difficilement accessibles. Toutefois, dans certaines régions
montagneuses (Andes, Rocheuses, Alpes), les eaux de fonte alimentent la
plupart des cours d'eau et le débit des fleuves est étroitement lié au taux de
fonte des glaciers.
Tableau 4.1 - Fraction des réserves totales et des réserves d'eau douce des
différents stocks d'eau de la planète (Tiré de Gleick, 1993))
53
Antarctique 1,5585 61,6628
Groenland 0,1688 6,6801
Arctique 0,0060 0,2384
Régions montagneuses 0,0029 0,1159
Permafrost 0,0216 0,8564
Réserves d'eau dans les lacs 0,0127
Douces 0,0066 0,2598
Salées 0,0062
Marais 0,0008 0,0327
Rivières 0,0002 0,0061
Eau biologique 0,0001 0,0032
Eau atmosphérique 0,0009 0,0368
Réserves totales 100
Réserves d'eau douce 2,53 100
Les eaux souterraines occupent le 2ème rang des réserves mondiales en eau
douce après les eaux contenues dans les glaciers.
Elles devancent largement les eaux continentales de surface. Leur apport est
d'autant plus important que, dans certaines parties du globe, les
populations s'alimentent presque exclusivement en eau souterraine par
l'intermédiaire de puits, comme c'est le cas dans la majorité des zones semi-
arides et arides.
Les eaux continentales de surface (lacs d'eau douce, rivières, fleuves, etc.)
sont, à l'inverse des eaux souterraines, très accessibles. Par contre, elles
sont quantitativement infimes et sont susceptibles d'être plus facilement
polluées malgré l'effort fait depuis une dizaine d'années pour en améliorer la
qualité. Le Canada possède à lui seul 30 % des réserves mondiales d'eau
douce et 6% du ruissellement terrestre.
Quant aux eaux météoriques, elles peuvent paraître quantitativement très
modestes, du moins dans certaines régions. Néanmoins, elles constituent
une étape essentielle du cycle de l'eau.
Le pourcentage d'eau disponible pour l'homme est certes très faible, mais
suffisant grâce à la circulation ou au recyclage de cette eau.
54
Dans chacun des ces grands réservoirs terrestres, l'eau se renouvelle au fil
des ans. La vitesse de renouvellement des eaux dans les réservoirs est
mesurée par un flux : le temps de séjour moyen ou temps de résidence est
obtenu en divisant la taille du réservoir par le flux d'entrée (somme de tous
les flux entrants) ou de sortie (somme de tous les flux sortants)
(tableau 4.2).
55
Les trois processus principaux, à savoir les précipitations, l'évaporation et le
ruissellement, décroissent de l'équateur vers les pôles.
Sur un même parallèle, l'intensité de l'évaporation sur les continents est
pratiquement uniforme.
Pour conclure sur le cycle hydrologique, on peut dire qu'il est caractérisé par
l'interdépendance de ses composantes, par sa stabilité et son équilibre
dynamique. Si un processus est perturbé, tous les autres (cycle de l'azote,
cycle du phosphore, etc.) s'en ressentent !
56
En particulier, le cycle hydrologique peut être influencé à des degrés divers
par les activités humaines. En effet, l'homme agit directement sur le
processus de transformation de l'eau, et cela de plusieurs façons : la
construction de réservoirs, le transport de l'eau pour des besoins industriels,
le captage des eaux phréatiques, l'irrigation, le drainage, la correction des
cours d'eau, l'utilisation agricole des sols, l'urbanisation, les pluies
provoquées, etc., sont des exemples de l'intervention humaine .Pour ce qui
concerne les échelles spatiales de l’hydrologie : la figure suivante résume
toutes les généralités :
• Crue :
• Inondation :
57
Travaux pratiques sur le premier chapitre du cours
Nom & post nom :
Numéro d’ordre :
58
5. Les trois processus principaux, à savoir les précipitations,
l'évaporation et le ruissellement, croissent de l'équateur vers les pôles.
Vrai ou faux.
- 59
12. Leshydrologues disent qu’il y a une petite différence entre le
cycle de l’eau et le cycle hydrologique. vrai ou faux.
15. Quellessont les étapes générales que l’on utilise pour rendre
l’eau potable dans l’ordre croissant.
60
CHAIPTRE 2 : BILAN HYDRIQUE
Le calcul du bilan hydrique estime l'écoulement et l'évaporation sur un pas
de temps décadaire ou mensuelle en fonction du sol et de la météorologie.
Le sol a un impact important sur le bilan car il possède une capacité de
stockage qui peut s'épuiser ce qui conduit au flétrissement des végétaux et
ainsi à une baisse de l'évapotranspiration.
La porosité du sol (20 à 30% en général) peut être considérée comme une
capacité de stockage :
Lorsque le sol est rempli d 'eau, la porosité est presque totalement
occupée par l'eau, le sol est dit saturé,
Une grande partie de cette eau s 'écoule par gravité verticalement dans
le sous sol ou latéralement,
Le sol se draine jusqu'à atteindre la « capacité au champ » W330 qui
correspond l'eau contenue dans le sol à une tension d'humidité du sol de -
330 hPa (généralement obtenue après 48 h de ressuyage) : l 'eau qui
subsiste alors dans le sol est retenue par succion,
La végétation puise dans cette réserve jusqu'à une tension de -
1500hPa, puis elle flétrit (la valeur de tension de -1500hPa est nommée
W1500 ou point de flétrissement),
La réserve utile est la différence entre l'eau contenue dans le sol à la
capacité au champ et l'eau contenue dans le sol au point de flétrissement,
elle varie d 'un sol à l 'autre, elle correspond à une lame d'eau contenue dans
une épaisseur unitaire de sol et est exprimée généralement en mm/m,
La réserve utile totale = réserve utile * épaisseur sol
2.1. SCHEMA GENERAL
les précipitations,
le ruissellement de surface et l'écoulement souterrain,
l'évaporation.
61
Il est intéressant de noter que dans chacune des phases on retrouve
respectivement un transport d'eau, un emmagasinement temporaire et
parfois un changement d'état.
Il s'ensuit que l'estimation des quantités d'eau passant par chacune des
étapes du cycle hydrologique peut se faire à l'aide d'une équation appelée
"hydrologique" qui est le bilan des quantités d'eau entrant et sortant d'un
système défini dans l'espace et dans le temps.
Avec :
62
versant) au cours d'une période déterminée est égale à la variation du
volume d'eau emmagasinée au cours de la dite période.
Elle peut s'écrire encore sous la forme simplifiée suivante :
Avec :
1. Formule de Turc
Avec :
D : déficit d'écoulement [mm],
P : pluie annuelle
T : température moyenne annuelle [°C].
L = 300 + 25 T + 0.05 T3.
2. Formule de Coutagne
63
Avec :
BILAN HYDROLOGIQUE = P = R + I + ET ±Δ S
P = PRECIPITATIONS ; R = RUISSELLEMENT, ECOULEMENT ; I =
INFILTRATION (INCLUS DANS R A LONG TERME) ; ET = EVAPO-
TRANSPITATION ; ±Δ S = VARIATION DE STOCK
2.2.1. LES PRECIPITATIONS
64
Hauteur ou lame d'eau précipitée (mm)
Hauteur ou lame d'eau précipitée par unité de surface horizontale.
1mm = 1dm3/m2 = 1 l/m2 = 10 m3/ha
Les processus responsables de la formation des nuages sont décrits dans les
manuels de climatologie et leur exposé détaillé sort du cadre de ce cours.
Signalons toutefois que la forme, l'ampleur, le développement des nuages
dépendent de l'importance et de l'étendue horizontale des mouvements
verticaux ascendants qui leur donnent naissance.
Lorsque les deux conditions sont réunies, la condensation intervient sur les
noyaux ; il y a alors apparition de gouttelettes microscopiques qui
grossissent à mesure que se poursuit l'ascendance, celle-ci étant le plus
souvent la cause génératrice de la saturation.
65
Les noyaux de condensation jouent en faite un rôle de catalyseur pour la
formation de gouttelettes d’eau.
Pour qu’il y ait précipitations il faut encore que les gouttelettes ou les
cristaux composant les nuages (les hydrométéores) se transforment en
gouttes de pluie.
Autour d'un cristal de glace, l'air est saturé à un taux d'humidité plus bas
qu'autour d'une gouttelette d'eau surfondue. Suite à cette différence
d'humidité, il apparaît un transfert de la vapeur d'eau des gouttelettes vers
les cristaux. Par conséquent, les gouttelettes s'évaporent tandis qu'il y a
condensation autour des cristaux. Lorsque la masse du cristal est suffisante,
il précipite. S'il traverse une région à température positive suffisamment
épaisse (souvent à partir de 300 m dans les nuages stables) et si la durée de
chute le permet, il fond et donne lieu à de la pluie.
Les fronts froids (une masse d’air froide pénètre dans une région chaude)
créent des précipitations brèves, peu étendues et intenses.
Du fait d’une faible pente du front, les fronts chauds (une masse d’air
chaude pénètre dans une région occupée par une masse d’air plus froide)
génèrent des précipitations longues, étendues, mais peu intenses.
Nom Caractéristiques
Régime subtropical humide en Amérique - entre 100 et 150 cm de précipitation annuelle moyenne - à
l'intérieur des continents et sur les côtes - région typique de ce
67
régime : pointe sud-est de l'Amérique du Nord
Régime intertropical sous l'influence des - plus de 150 cm de précipitation annuelle moyenne - sur des
alizés zones côtières étroites ; humidité - région typique de ce régime :
côtes est de l'Amérique centrale
Régime océanique tempéré - plus de 100 cm de précipitation annuelle moyenne - sur les
côtes ouest des continents - région typique de ce régime : la
Colombie britannique, l'Europe
HΔt = V/S
69
Pluviomètre
Pluviographe
70
2.2.2.2. Intensité des précipitations
L'intensité d'une averse est exprimée en hauteur d'eau par unité de temps
(mm/h).
71
2.2.2.3. Fréquence de lecture
1jour j
18h_________0h___________6h___________18h__________0h___________6h_
Pm= n/1
2.2.2. EVAPORATION
Déficit hygrométrique
Formule de Dalton (base)
E = (Fe – Fa)
avec
Fe = tension de vapeur à saturation ( à T superficielle de l’eau)
Fa = tension de vapeur effective dans l’air ambiant
= coefficient variable (limite de la formule ! )
E = Fe (1 – )
= degré hydrométrique = Fa / Fe )
73
T de l’air et de l’eau
Fe croît avec T => E=f(T) (fonction croissante)
P barométrique
E augmente quand P décroît
Altitude
Fe diminue avec l’altitude
Qualité de l’eau
E diminue d’environ 1% pour 1% d’augmentation de la concentration en sels
L’eau de mer a un taux d’E 2 à 3 % plus faible que celui d’une eau douce
Insolation
Vitesse et turbulence du vent
ETP Thornthwaite
74
Travaux pratiques sur le deuxième chapitre du cours
75
2. Les données météo de la pluviométrie moyenne mensuelle enregistrées
dans la station météorologique de la ville de Kananga de l’année 2020 ses
présentent de la manière suivante :
Mois J F M AV M J J A S O N D
Pmoyenne 7 4 6 11 5 3 0 0 4 3 5 9
(mm)
76
3.L’équation du bilan hydrique se fonde sur l’équation de continuité et peut
s’exprimer comme suit, pour une période et un bassin donnés :
P + S = R+E+(S±ΔS)
Parmi toutes les composantes qui entrent dans l’équation du bilan hydrique
simplifié, on dit qu’il existe deux composantes les plus importantes.
a) Vrai ou Faux ? Encerclez la mauvaise réponse
77
CHAPITRE III : BASSIN VERSANT
3.1.1. Introduction
a. Un BV Topographique
b. Un BV Hydrogéologique
a. Représentation du BV Topographique
Chaque bassin est séparé des bassins qui l’environnent par la ligne de
partage des eaux. Cette ligne sera tracée sur une carte topographique dont
l’échelle doit être convenablement choisie.
La ligne de partage des eaux suivra les crêtes et traversera le cours d’eau au
droit du point considéré, en descendant par une ligne normale aux courbes
de niveau que l’on appelle : line de plus grande pente et qui correspond à la
trajectoire théoriquement empruntée par une goutte d’eau.
78
Par exemple :
Rivière
1000
1000
900
1000
800
900
800
1000 900
Ligne de crête
b. Représentation du BV Hydrogéologique
Par exemple :
Exutoire
En dehors de ces cas particuliers, qui demandent une étude
géologique très délicate, on évaluera la superficie d’un Bassin Versant par
planimétrage sur une carte topographique.
- Toute eau qui tombe dans cette superficie du BV, a trainée et qui
passe par le point A.
- Est une superficie qui reçoit toutes les eaux pour les conduire en un
seul point A appelé : Exutoire et enfin ces eaux coulent vers l’aval.
- Est une superficie caractérisée par un seul point de drainage appelé :
EXUTOIRE
Le Bassin Versant correspondant à une superficie regroupant
l’ensemble des points d’où partent les écoulements qui passent par le
point A c'est-à-dire par le profil en travers situé au droit de A pour
poursuivre leur trajectoire vers l’aval.
80
Les proverbes pratiques dans ce domaine d’études sur le BV,
concernent le plus souvent un BV limité à l’aval, en un point donné d’un
Cours d’eau. Les caractéristiques : Topographiques, glaciologiques,
géologiques et thermiques de ce bassin joueront un grand rôle dans son
comportement hydrologique.
81
Genèse
Provenance
- Chercher la relation entre – elle
- Dimensionner les ouvrages les ouvrages hydrauliques d’évacuation.
Aussi :
- Une population
- Ravinement ; Crée au cours d’eau d’une portion de l’année
hydrographique. Au vu de ceci, l’Ingénieur conçoit certains ouvrages
pour l’évacuation des eaux de ruissellement.
1 1 1 1
1 1
1
2
2 4
3
1
1 3
1
1 1 2
1
1 2
1
82
Nous hiérarchisons la situation suivant les méthodes ci-
après :
1. La Méthode d’Horton
- Les cours d’eau principaux au collecteur principaux
- Les segments de cours d’eau qui sont confluant au cours d’eau
principal servent de l’ordre 2
- Lorsqu’il y a ramification hydrographique, le premier segment est de
l’ordre 1. La seconde de l’ordre deux et termine lorsqu’il y a un
gonflement
1 1
1
1
1
2 2
2
1
1
2
3
2
1
2
1
1
1 1
83
Les deux sont presque les mêmes mais apparemment. Il y a
une différence d’ordre 4 des cours d’eau principal depuis la source de cours
d’eau qui a plusieurs ramification prend l’ordre 3. (Cours d’eau charge de
grandeur, manière décroissante) selon STRANGER, la 1ère confluence prend
l’ordre qui soit cette différence et est capital dans la hiérarchisation de
réseau hydrographique et la quantification de la densité de drainage.
Le Cours d’eau d’ordre 1 : sont des ravins qui naissent avec la saison de
pluie et sont fonction de l’altitude (H).
La multiplication de cours d’eau est conditionnée par l’altitude (c’est ici que
∆d est plus importante) et est encore lié à certains phénomènes physique
(couverture végétale…)
84
Les lois pour analysé des segments dépendent du type de réseau de réseau
de cours d’eau.
Nous avons :
Citons :
- Le réseau dendritique
- Le réseau en treillis
- Le réseau étoilé. Radial
85
3.
Un cours d’eau qui se
Vallée taille sur la vallée
Cours d’eau asymétrique
4. Vallée
Vallée qui subit l’accident et le cours
d’eau accidentai (géologique)
Cours d’eau
5.
Ecoulement souterrain
Cours d’eau (CE) complet encaissé
Eau de ruissellement
86
6.
Ecoulement superficiel
Vallée encaissée
Structure perméable dans une
7. L structure dure
Rivière
Structure Imperméable
8
Pendant la pluie
Eau souterraine
Couche Imperméable
Pendant la pluie, la vallée est alimentée tandis qu’à la saison sèche la vallée
alimente la rivière et la rivière alimente les rives.
8.
87
Vallée encaissée dans une couche de roche alimentée par une couche
perméable.
9. Les serpentins
1. Le coefficient de sinuosité
2. Le coefficient de ramification
88
3. La fréquence
4. La confluence Rc
5. Le coefficient de Drainage
A. Coefficient de sinuosité
B. Coefficient de ramification
L1
LAB
L3
B
A
L2
89
Avec L.B=C.E principal
C. La Fréquence
F(Km2)
Méthode de carroyage
Grille quadrillée
Ligne de crête
1 3 4
2
I K K m K 5
mm m
4
II 2
K
3K
1
mm
1K m
III Km 3
m
m
IV
V 10 Km
Paramètre :
90
Dd : f(Qa ; K ; H ; ; µ,g)
D:
1) La superficie :
Elle se calcul à l’aide d’un planimètre. (F)
2) La longueur :
B
Lorsqu’on n’a pas les appareils de mesure, utiliser le coefficient de sinuosité
Ks qui varie suivant les échelles 1,01----2
91
Echelle de Travail
=100Km
A
Exemple 2
R1=10cm
Solution :
T=20Km
Exemple 3
92
La longueur de la rivière verte vaut 14,9Km. Du point A au point B, la
longueur vaut 10,2 Km. Que vaut son coefficient de sinuosité.
Solution :
LR=LTxKs (*)
Avec :
LT = Longueur totale
(*) devient :
F=superficie du BV
Droite
Notée : l moyenne
Superficie
Longueur de la rivière
93
6) L’Indice de compacité représentée par le coefficient de compacité de
gravelius
Noté : ou S
L
C’est le rectangle qui a le même air que l’aire du BV, le périmètre égal au
périmètre du BV.
Ou bien :
L=
l=
7) La pente
Un paramètre très important dans le calcul des travaux en
hydraulique fluviale
Elle permet de connaître le temps de concentration (Tc) sa
détermination n’est pas simple et repose sur plusieurs critères
Critères pour déterminer la pente d’un Bassin Versant.
1. Critères de HORTON
94
Pour un plan de délimitation du Bassin Versant qui contient les courbes de
niveau, on fait ce qui suit :
x x
Point de tgce
axe
95
Sy : pente dans la direction y
Avec :
L : Lx + Ly
N : Nx + Ny
96
désormais permettre de comprendre et d’appréhender les multiples relations
qui existent entre l’eau et l’homme, ce qui en fait à la fois une science
expérimentale et une discipline technique.
Le bassin versant en une section droite d'un cours d'eau, est donc défini
comme la totalité de la surface topographique drainée par ce cours d'eau et
ses affluents à l'amont de cette section. Il est entièrement caractérisé par son
exutoire, à partir duquel nous pouvons tracer le point de départ et d'arrivée de
la ligne de partage des eaux qui le délimite. D’une manière globale, la ligne de
partage des eaux correspond à la ligne de crête. On parle alors de bassin
versant topographique.
97
Distinction entre bassin versant réel et bassin versant topographique
D'après Roche - Hydrologie de surface, Ed. Gauthier-Villars, Paris
1963(NB : il s’agit d’une coupe transversale jpk 2014)
98
tr : Temps de ruissellement ou d'écoulement. Temps qui correspond à la
durée d'écoulement de l'eau à la surface ou dans les premiers horizons
de sol jusqu'à un système de collecte (cours d'eau naturel, collecteur).
ta : Temps d'acheminement. Temps mis par l'eau pour se déplacer dans
le système de collecte jusqu'à l'exutoire.
======/=======
99
Travaux pratique sur le troisième chapitre du cours
100
2.D’après les études et les recherches menées, les hydrologues et géologues
ont conclus que : il existe deux se trouvant uniquement dans le B.V
topographique et pas dans le B.V naturel.
a) citez les
101
BIBLIOGRAPHIE INHERENTE
http://www.ranches.org/cloudSeedingHarmful.htm
http://ranches.org/experiment.html
http://ranches.org/rainmaking_experiment_endangers.html
http://webserv.chatsystems.com/~doswell/wxmod/wxmod.html
http://www.panhandlegroundwater.org/
http://www.cerf.org/pdfs/reports/40410ch1.pdf
http://www.ehs.berkeley.edu/pubs/guidelines/draindispgls.html
http://www.nature.nps.gov/hazardssafety/toxic//silver.pdf
http://www.silvermedicine.org/whosilvercompoundtoxicity.html
103
Destiné aux étudiants de la première année d’Ingénieur
Novembre2017 Kinshasa/RD. Congo
104