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LA QUALITE DES EAUX AU MAROC

ET LE MARCHE DE L’EAU

Travail réalisé par:


 Majda El Karci
 Khaoula Ghoufir
PLAN
LA QUALITE DES EAUX AU MAROC
INTODUTION
SITUATION HYDRAULOGIE
RESEAU DE SURVEILLACE DE LA QUALITE DES EAUX
SYSTÈME NATIONAL D’EVALUATION DE LA QUALITE DES EAUX
EVALUATION DE LA QUALITÉ DES EAUX AU NIVEAU NATIONAL
BASSIN TENSIFT
LE MARCHE DE L’EAU
 La loi n°10-95 sur l’eau
Financement
Investissement dans l’eau potable au Maroc

CONCLUSION
INTRODUCTION
Le domaine public hydraulique est une richesse
partagée, sa préservation est notre mission à
tous. Loin d’être un lieu de rejet ou de
décharge qui évacue tout en mer, nos rivières
sont un milieu plein de vie, les retenues de
barrages sont nos réserves et les nappes notre
patrimoine futur.
SITUATION HYDROLOGIQUE

Evapo
transpiration de
121 Milliards de
m3
Potentiel
global d'eau 16 Milliards m3 :
de 150 eaux de surface
Ressources
Milliards de mobilisables de
m3 20 Milliard de m3 4 Milliards m3:
Ressources eaux
globales en souterraines
eau et de 29
Milliards de 11 Milliards m3 :
m3 Ressources eaux de surfaces
mobilisées 13.7
Milliards de m3 2.7 Milliards de
m3 : eaux
souterraines
Répartition inégale dans le temps

Le régime hydrologique de l’ensemble des


bassins est caractérisé par une très grande
variabilité interannuelle marquée par
l’alternance des séquences humides et sèches,
intercalées par des années de forte
hydraulicité ou de sécheresse sévère.
Répartition inégale dans l’espace

La grande disparité régionale des précipitations induit


également une grande variabilité spatiale des écoulements
d’eau de surface. Ces derniers varient de quelques millions
de m³ pour les bassins les plus arides à des milliards de m³
par an pour les bassins les plus arrosés,
Les bassins du nord (Loukkos, Tangérois et Côtiers
méditerranéens) et le Sebou qui couvrent près de 7 % de la
superficie du pays disposant de plus de la moitié des
ressources en eau.
Réseau de surveillance de la qualité des eaux
Eaux de surfaces Eaux souterraines
Le réseau de suivi de la qualité des eaux
de surfaces comporte 174 stations au
niveau des principaux cours d’eau
réparties en : Le réseau de surveillance de la qualité des
eaux souterraines comporte 531
stations d’échantillonnages réparties
 Stations primaires sur 45 nappes d’eau souterraine

 Station secondaire

 Stations au niveau de 39 retenues de


barrages.
Au cours de la période 2011-2012, le programme de surveillance de la qualité des
eaux réalisé, a concerné 940 prélèvements d’eau de surface, retenues de
barrages et eaux souterraines pour lesquelles environ 19608 analyses physico-
chimiques et bactériologiques ont été réalisées au niveau des Bassins
Hydrauliques du Sebou, Oum Er Rbia, Loukkos, Bouregreg, Moulouya ,
Tensift.

Les analyses d’eau effectuées ont porté sur les paramètres physico-
chimiques et les indicateurs de pollution organique, azotée,
phosphorée, minéralogique et bactériologique :

 Pour les eaux superficielles : pH, température, conductivité, oxygène dissous,


MES
 Pour les retenues de barrages : pH, température, conductivité, oxygène
dissous, transparence,
 Pour les eaux souterraines : pH, température, conductivité, résidu sec, MO,
Ca2+, Mg2+, Na+, K+, Cl-,
Système national d’évaluation de la
qualité des eaux
Le système national d’évaluation de la qualité de l’eau est considéré comme un
des indices de développement durable. Il est basé sur les grilles de qualité
simplifiées suivantes:
EVALUATION DE LA QUALITÉ DES EAUX AU NIVEAU
NATIONAL

 EAU DE SURFACE
 EAU SOUTERRAINE:

Concernant les nappes d’eaux souterraines, la qualité


bactériologique et organique des nappes contrôlées est excellente à
bonne. Cependant, la qualité minéralogique et azotée connait une
détérioration par endroit ou généralisées. Celle-ci est due au
contexte géologique de certaines nappes (Kert, Gareb, Bouareg,
Tafilalte), aux activités en surface notamment les résidus des eaux
usées (nappe de Martil , Angad) et à l’utilisation excessive des
engrais et des pesticides (Triffa , Beni Amir, Beni Moussa, Gharb).
Les nappes du moyen Atlas, Charf Lakab, Ouled Ogbane, Fnideq,
la haute Moulouya, Guir et du Souss amont sont caractérisées par
une eau de bonne qualité.
BASSIN TENSIFT
EAUX DE SURFACE

Les eaux superficielles du bassin de Tensift sont de qualité


globale excellente à moyenne, seuls les points d’eau en aval
des rejets de Marrakech, Amzmiz, Imintanout et Ait Ourir
ont été de qualité mauvaise à très mauvaise. Les paramètres
de déclassement de la qualité des eaux de ces derniers points
sont les teneurs élevés en Ammonium, Phosphore total,
matières organiques, bactéries et les teneurs, faibles à nulles,
de l’oxygène dissous.
RETENU DES BARRAGES

Les résultats d’analyses des eaux des retenues de


barrages réalisées en septembre 2011 montrent
que la majorité des points de prélèvement ont été
de qualité excellente à bonne ,à l’exception du
milieu de la retenue Lalla Takerkoust où on a
enregistré des teneurs en Chlorophylle a de l’ordre
de 11µg/l rendant la qualité de ses eaux moyenne
pendant cette période.
EAUX SOUTERRAINES

Nappe du Haouz
Les eaux de la nappe du HAOUZ sont de qualité globale
bonne à moyenne, seuls certains points d’eaux
ont une qualité d’eau mauvaise à très mauvaise. Les
paramètres de déclassement de la qualité des eaux de ces
points sont les teneurs élevées en nitrates et la forte
minéralisation des eaux et parfois le nombre élevé des
bactéries.
MARCHÉ DE
L’EAU
La loi n°10-95 sur l’eau:
En 1995, le gouvernement a lancé le PAGER pour relever le défi
de l’amélioration de l’accès à l’eau des populations rurales. La
même année, une nouvelle Loi sur l’eau (Loi 10-95) a été votée.
Elle était la base de:
• modifier la gestion de la ressource en eau
• l'augmentation de l'offre (via des barrages, transferts, etc.)
• gestion de la demande et de protection de la ressource
Elle a été précurseur des mesures visant à améliorer l’efficacité
des usages de l’eau, de meilleures allocations de la ressource
et la protection de la qualité de l’eau à travers l’application du
principe « pollueur-payeur ».
.

* La loi 10-95 se basent sur des principes en relation avec la qualités de l’eau .
Elle vise les objectifs suivants:

La protection et la conservation des ressources en eau.

La protection de la santé de l’homme.

La réglementation des activités susceptibles de polluer les

ressources en eau.
Investissement dans l’eau potable au Maroc:

*Il y’a plusieurs plans gouvernementaux tant dans l’approvisionnement


d’eau potable que dans l’assainissement qui nécessitent d’importants
investissements dans les prochaines années.

*La Stratégie National de l’Eau (SNE) dispose d’un budget de 82 milliards de


dirhams .Le Plan National d’Assainissement (PNA) est lui doté de 50
milliards de dirhams jusqu’en 2020.

*De son côté, la ONEE (Office National de l’Electricité et l’Eau Potable) dans
son plan d’investissements 2011-2015 a prévu d’investir 1,638 milliards
d’euros dans l’eau potable et 559 millions d’euros dans l’assainissement
.Objectif de ce plan, renforcer l'alimentation en eau potable du pays et la
 mise à niveau des infrastructures marocaines .

.
Financement:
Référence : (CES, 2014).
-La tarification est basée sur des principes de progressivité et de solidarité entre les
différentes couches sociales des usagers et entre les différentes régions du Royaume.

-Les redevances versées aux ABH par les différents usagers de l’eau sont de 0.0025
dollar EU/m³ pour l’eau d’irrigation et l’eau industrielle, 0.005 dollar EU/m³ pour l’eau
potable.

- Dans le secteur de l’irrigation, le rattrapage tarifaire a été poursuivi jusqu’en 2009


pour le recouvrement des coûts, visant à assurer la pérennité du service de
l’irrigation. Le coût de vente du m³ d’eau agricole varie entre 0.035 et 0.07 dollar
EU/m³ d’eau. Le taux de recouvrement moyen par les ORMVA au niveau national
(pour les prélèvements d’eau d’irrigation) est d’environ 75% et dépasse 90% dans le
périmètre irrigué de Tadla. Cependant, dans les zones d’irrigation privée
(prélèvements d’eau dans les puits et forages), il y a une absence de généralisation de
recouvrement des redevances par les ABH .
Les ressources en eau du Maroc sont limitées et subissent
une pollution croissante. L’utilisation rationnelle de l’eau
doit concilier l’équilibre financier des réseaux, la
satisfaction des besoins (pour l’eau potable) ou la
valorisation économique (pour l’irrigation), et la
durabilité. La tarification de l’eau ne permet pas
d’atteindre simultanément ces différents objectifs. Pour
être efficace, elle doit être nuancée dans ses modalités
et s’inscrire dans un cadre réglementaire et
institutionnel cohérent, représenté, au Maroc, par la loi
sur l’eau de 1995 et les agences de bassin.

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