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Etude

Hydrologie de la région de Marrakech

Séko SANOGO
Sommaire :
INTRODUCTION : ..................................................................................................... 1

L’OUVRAGE DE YACOUB EL MANSOUR : ............................................................ 1

Présentation et description: .................................................................................................................................. 1

Fonctions et rôles : ................................................................................................................................................ 5

LES PROJETS ASSOCIES L’OUVRAGE DE YACOUB EL MANSOUR :................ 6

Description et présentation : ................................................................................................................................ 6

Rôle ......................................................................................................................................................................... 7

LE JAUGEAGE DANS LA STATION DE TAHNAOUT ............................................. 7

But et l’instrument jaugeage ................................................................................................................................ 7

La manière de mesure ........................................................................................................................................... 8

LES COURS D’EAUX ................................................................................................ 9

Présentation ........................................................................................................................................................... 9

Description de l’oued d’Ourika ........................................................................................................................... 9

LOG ET DESCRIPTION DE L’ATLAS ..................................................................... 10

LES EAUX SOUTERRAINES .................................................................................. 11

La zone de contacte entre l’atlas et la plaine de Haouz ................................................................................... 12


La ferme de Docteur LACBABI ...................................................................................................................... 12
Etude d’un puits de Docteur LACBABI .......................................................................................................... 12
Echantillonnage et analyse du puits ................................................................................................................. 13

VISITE DE LA STATION DE CTI (CENTRE TECHNIQUE D’IRRIGATION) ........... 14

Objectif et présentation ...................................................................................................................................... 14

Description et rôles.............................................................................................................................................. 15

CONCLUSION ......................................................................................................... 21
Table d’illustration
FIG1:SCHEMA DE L’OUVRAGE HYDRAULIQUE (VOIR LA PHOTO 1 SUR PLANCHE1) : ..................... 2
FIG2:SCHEMA DU BARRAGE PRINCIPAL (VOIR PHOTO 2 SUR PLANCHE1) : ...................................... 3
FIG3:SCHEMA DE LA DIGUE DE COL (VOIR PHOTO 3 : SUR PLANCHE1) ............................................... 4
FIG4:SCHEMA D’UN POINT GEODESIQUE (VOIR PHOTO 4 : SUR PLANCHE1) ..................................... 4
FIG5:SCHEMA DE L’INSTRUMENT DE MESURE (VOIR PHOTO 16: SUR PLANCHE2) .......................... 8
FIG6:SCHEMA DE L’OUED D’OURIKA (VOIR LA PHOTO 5 : .................................................................... 10
FIG7:SCHEMA DU LOG DE L’ATLAS ............................................................................................................. 11
FIG8:SCHEMA DES PUITS DE DOCTEUR LACBABI ................................................................................... 14
FIG9:SCHEMA DE LA STATION AUTOMATIQUE (VOIR PHOTO 7 : SUR PLANCHE1) ......................... 16
FIG10: SCHEMA D’HELIOGRAPHE (VOIR PHOTO 9 : SUR PLANCHE2) ........................................... 17
FIG11: SCHEMA DU BAC CLASSE A (VOIR PHOTO 10 : SUR PLANCHE2) ....................................... 17
FIG12: SCHEMA DU PLUVIOMETRE (VOIR PHOTO11 : SUR PLANCHE2) ....................................... 18
FIG13: SCHEMA DU PLUVIOGRAPHE (VOIR PHOTO12 : SUR PLANCHE2) ..................................... 18
FIG14: SCHEMA : ANEMOMETRE (VOIR PHOTO15 : SUR PLANCHE 2) ........................................... 19
FIG15: SCHEMA DE L’HYDROGRAPHE (VOIR PHOTO13 : SUR PLANCHE2) .................................. 19
FIG16: SCHEMA DES THERMOMETRES (VOIR PHOTO14 : SUR PLANCHE2) ................................. 20
FIG17: SCHEMA DU PSYCHROMETRE (VOIR PHOTO14 : SUR PLANCHE2) .................................... 20
FIG18: LES PLANCHES (SUR LES PAGES SUIVANTES) : ..................................................................... 21
Introduction :

Dans le cadre d’hydrologie et hydrogéologique de la

région de Marrakech, les besoins en eau potable ; en eau d’irrigation

(pour la culture de la plaine de Haouz) et autres utilité sont assurés

par les eaux de surface de l’Atlas ; les eaux souterraines et les eaux

de précipitations. Précisément les besoins en eau potable de la ville

de Marrakech s’élèvent actuellement à près de 62 millions m3 qui est

à 12 % satisfaits par les eaux souterraines et pour le reste par les

eaux de surface du bassin de l’Oum Er Rbia.

Les ressources en eau potable de la ville de Marrakech

sont actuellement insuffisantes pour couvrir les besoins en eau

actuels et futurs de la ville.

Pour faire face à ce déficit, l’agence hydraulique du

bassin de Tensift (AHBT) a recommandé la réalisation du barrage

Yacoub El Mansour.

L’ouvrage de Yacoub El Mansour :

Présentation et description:

L’ouvrage hydraulique de Yacoub El Mansour est situé sur

l’Oued N’fis et à 20 km environ à l’amont du barrage Lalla Takerkoust

et à 65km environ au de Marrakech. Il comprend le barrage

principal ; les ouvrages annexes constitués de quatre évacuateurs de


crues ; de quatre vidanges de fond ; des prises d’eau (drains) et d’une

dérivation provisoire; ainsi qu’une digue de col en rive droite.

Il a une retenue de 70 millions de mètres cubes d’eau, (V=S*H ;

et on prendra en considération les matériaux de sédiments déposés

au fond du bassin).

Fig1: Schéma de l’ouvrage hydraulique (voir la photo 1 sur

planche1) :

Le barrage principale est construit en BCR (béton compact en

roulote ou encore béton armé). Au niveau de ce barrage principale les

formations géologique ont une surface rugueuse, de couleur rouge

grisâtre ; de nature lithologique schiste et basalte d’âge paléozoïque.


Fig2: Schéma du barrage principal (voir photo 2 sur

planche1) :

La digue de col est une couche mince construite en fer. Elle

présente des galets de forme anguleux sur son côté gauche et des

galets de forme arrondie sur son côté droit. Elle est placée au

niveau d’une de crête emprunté par l’érosion. Au niveau de cette

digue de col les formations géologiques ont une couleur rougeâtre et

de nature lithologique limons et argiles.


Fig3: Schéma de la digue de col (voir photo 3 : sur planche1)

On a aussi quelques points géodésiques à côté et sur le barrage

Fig4: Schéma d’un point géodésique (voir photo 4 : sur

planche1)
Fonctions et rôles :

Le barrage de Yacoub El Mansour permettra d’améliorer la

capacité de régulation de l’Oued N’fis au niveau du barrage Lalla

Takerkoust. Il permettra également de diminuer les pertes d’eau

vers l’aval et aura un impact socio-économique positif sur la région.

La digue de col permet d’éviter, l’eau d’emprunter la crête

érodée. Les galets anguleux permettent de diminuer l’action de l’eau

au niveau de la digue de col.

Les points géodésiques permettent de contrôler la stabilité du

barrage.

Les quatre évacuateurs au niveau du barrage et les vidanges

permettent d’évacuer les boues aux pieds du barrage avec un débit

de 2887m3/s pour les évacuateurs et150m3/s pour les vidanges. Au

niveau de chaque évacuateur on a une vanne qui permet la conduite et

un appareillage qui permet de contrôler la vanne. Les vannes sont

liées à des bras métalliques qui les maintiennent.

Les drains permettent de récupérer les eaux d’infiltration et

les faire sortir.

On a en place un évacuateur permanent avec un débit de 5m3/s

qui sert à l’irrigation des espaces vertes.


Il y a un appareil de contrôle d’alerte d’eau et une chaine

millimétré qui permet la mesure de la hauteur d’eaux en cas de pane

d’appareil.

Il y a aussi des batars d’eau qui remplacent les vannes si on veut

faire des travaux au niveau du barrage.

Les projets associés l’ouvrage de Yacoub El


Mansour :

Description et présentation :

A partir de cet ouvrage de Yacoub El Mansour le Maroc s’est

enquis du projet de renforcement de l’alimentation en eau potable de

la ville de Marrakech initié par l’ONEP (office national d’eau potable).

Ce projet consiste à la réalisation d’une station de traitement d’un

débit de 700 L/S ; la construction d’un réservoir de 20 milles m3 et

la réalisation d’ouvrages de recyclage d’eau de lavage et de

traitement de boue.

Le Commissariat aux eaux et Forets et à la Lutte contre la

désertification supervise un projet d’aménagement du bassin versant

en amont du barrage Yacoub El Mansour.

Concernant le bassin du Tensift, qui couvre une superficie de

l’ordre 19.800 Km2, il est drainé par l’Oued Tensift sur une longueur

d’environ 250 Km.


Rôle

Le système (station de traitement ; ouvrage de recyclage des

eaux de lavage et traitement des boues) permettra de porter le

débit exploité de 2900 L/S pour couvrir les bassins de la ville de

Marrakech jusqu’à l’horizon 2015.

Le projet du Commissariat aux eaux et Forets et à la Lutte

contre la désertification vise la lutte contre l’érosion par l’utilisation

un béton de protection de surface au près du barrage (voir la photo6

sur le planche1) et la réduction du rythme d’envasement du barrage,

la réhabilitation des écosystèmes forestiers et la contribution au

développement humain

Le jaugeage dans la station de Tahnaout

But et l’instrument jaugeage

Le jaugeage permet de mesurer le débit qui nous permet de

connaître les apports d’eau.

L’instrument de mesure est constitué : une perche coulissante

gradué en millimètre ou micromètre ; cette perche porte un moulinet

ou un micro moulinet qui est muni une hélice. Chaque de hélice porte

un numéro et chaque numéro correspond à une formule de tarage. Un

compteur est lié au micro moulinet.


Fig5: Schéma de l’instrument de mesure (voir photo 16: sur

planche2)

La manière de mesure

On fait la mesure à plusieurs distances différentes ; à chaque

distance on choisi les profondeurs différents et à chaque profondeur

on fait la mesure à des niveaux différents. La mesure ne se fait

jamais à la surface maximale ni à profondeur zéro. La perche doit

être verticale et le moulinet ou micro moulinet doit faire face au

sens d’écoulement de l’eau.


Les cours d’eaux

Présentation

La plaine de Haouz est drainée par plusieurs cours d’eau. Ces

cours prennent naissance ; comme amont les Atlas et se dirigent vers

l’atlantique comme l’aval. Parmi ces cours d’eau on citera l’oued de

Chichioua, Nfis, Rhyraya à l’occidentale ; l’oued de Tasaout à

l’orientale ; l’oued d’Ourika au centre. Certains de ces cours sont

permanents et d’autres sont temporaires. Les permanents ont une

alimentation comme source la résurgence et les neiges. Tous ces

oueds ont une direction du sud vers le nord et partent jusqu’au niveau

des jebilets qui correspond un obstacle. Au niveau des jebilets on a

l’oued de Tensift qui draine tous ces oueds venant de l’Atlas vers

l’atlantique avec une direction de l’ouest-l’est.

Description de l’oued d’Ourika

A cette période l’oued est divisé en deux parties : rive droite et

rive gauche. Les dépôts sont des alluvions perméables de nature

galets, conglomérats, silts, argiles et d’âge quaternaire. Ce sont, ces

dépôts qui forment les couches sédimentaires de la plaine de Haouz.


Fig6: Schéma de l’oued d’Ourika (voir la photo 5 :

Log et description de l’atlas

L’atlas est formé de bas vers le haut par le permo-trias de

nature lithologie (conglomérat, grés, argile, avec passage des coulés


Fig7: Schéma du log de l’atlas

Les eaux souterraines

La nappe de Haouz est alimentée par trois sources qui sont:

 L’infiltration d’eau de pluies

 L’infiltration directe au niveau de l’atlas

 Les cours d’eau


La zone de contacte entre l’atlas et la plaine de Haouz

Il y a des ouvrages comme la pompe et château qui assurent les

besoin en eau potable de cette du village d’Ourika et l’alimentation de

ces sources est l’écoulement gravitaire.

La ferme de Docteur LACBABI

Elle est formée de six hectares, l’irrigation de ces six hectares

est assurée par l’oued pendant l’hiver et par deux puits pendant l’été.

Lors du creusement d’un puits on doit noter les différentes

formations traversées ; les sources d’eau et aussi un échantillonnage

de chaque source pour analyser.

Etude d’un puits de Docteur LACBABI

Le puits de Docteur LACBABI est un puits équipé (construit de

bas vers le haut, protégé par une couverture, pompe émergée); il

traverse les formations alluviales de quaternaire, l’infrasenomien et

le trias ; il est alimenté par l’oued et les eaux d’infiltration de l’atlas.

Le diamètre est plus ou moins égal à 2m; la margelle est de

40cm.
On mesure la profondeur à l’aide d’un Sonde : la profondeur

totale est de 50m; la profondeur d’eau est de 12m ; cette mesure

permet de savoir les différents niveaux d’infiltration.

Echantillonnage et analyse du puits

Le meilleur échantillonnage c’est par pompage, mais à défaut

nous utilisons ici un seau.

L’analyse d’un échantillon comporte plusieurs processus de

mesure immédiat sur le terrain (la mesure de la température à l’aide

d’un thermomètre ; la mesure du PH à l’aide d’un pH-mètre ; de la

conductivité à l’aide d’un conductimètre) et les restes de l’analyse se

poursuivent au laboratoire.

Au terrain nous n’avions que le conduimètre (constitué d’une

sonde et une partie numérique) celui-ci nous a donné une

conductivité de 790microsiamètres par seconde.

Les deux puits sont tous alimentés par 38sources et la durée de

pompage est la même pour tous les deux.

Comme différences entre les deux on citera : A l’été près le

pompage ; il faut attendre 2 jours comme durée d’alimentation pour

l’un mais par contre pour l’autre il faut attendre 3heures. Cette

différence s’explique par la présence de 2 galeries au niveau de

l’autre puits.
Fig8: Schéma des puits de Docteur LACBABI

Visite de la station de CTI (centre technique


d’irrigation)

Objectif et présentation

Le CTI créé en 1990, l’objectif de la création est de

sensibiliser les agriculteurs de valoriser l’irrigation. La station

permet de mesure les évapotranspirations.

Au paravent les méthodes de mesure utilisées étaient des

méthodes empiriques (condition climatique et évapotranspiration

efférente)

Actuellement on utilise la formule de FAO ; de PENNMANE (qui

est la plus utilisé); de BAC classe A (la deuxième plus utilisé)


Description et rôles

La station est constituée :

D’une station automatique permet de mesurer

l’évapotranspiration automatiquement en utilisant tous les facteurs

intervenant (vitesse du vent, la température, la direction du vent, le

rayonnement solaire, l’humidité). Tous ces facteurs sont interceptés

au niveau de leur récepteur spécifique et conduits vers un centre

d’acquisition (voir photo8 : sur planche 1) qui permet de donner les

valeurs correspondantes et on a un logiciel sur un P.C. qui permet de

collecter tous ces valeurs. Ce jour on a trouvé 30000 valeurs qui

correspondent ; à chaque 3 mn on a 20 valeurs pour chaque

paramètre. En résumé la précipitation totale de ce jour est de

17,5m3 /ha.
Fig9: Schéma de la station automatique (voir photo 7 : sur

planche1)

Et autres para stations permettant de mesurer chaque

paramètres indépendamment. Parmi lesquelles on a :

Héliographe : permet de mesure la durée de rayonnement

solaire pendant la journée.


Fig10: Schéma d’héliographe (voir photo 9 : sur planche2)

BAC classe A : permet de mesurer l’évaporation ; la mesure se

fait soit par une règle millimétré, soit par une éprouvette graduée

(qui est même recommandé aux agriculteurs).

Fig11: Schéma du BAC classe A (voir photo 10 : sur planche2)

Pluviomètre : permet de mesurer la pluviométrie en volume.


Fig12: Schéma du pluviomètre (voir photo11 : sur planche2)

Pluviographe : permet d’enregistrer la pluviométrie sous forme

de graphe (qui donne beaucoup de détail).

Fig13: Schéma du pluviographe (voir photo12 : sur planche2)

Anémomètre : permet de mesurer la vitesse du vent.

Girouette : permet de mesurer la direction du vent.


Fig14: Schéma : anémomètre (voir photo15 : sur planche 2)

Hydrographe : permet de mesurer le degré de saturation de

l’air, il est gradué de 0 à 100 ; et le papier d’enregistrement est

changé chaque semaine.

Fig15: Schéma de l’hydrographe (voir photo13 : sur planche2)

Thermomètre maximale et minimale: permet de mesurer la

température maximale et minimale.


Fig16: Schéma des thermomètres (voir photo14 : sur planche2)

Psychromètre : composé de 2 thermomètres de mercure

permet de mesurer l’humidité relative de l’air.

Les mesures de tous ces appareils sont conformes à ceux de la

station automatique.

Fig17: Schéma du psychromètre (voir photo14 : sur planche2)

Le panneau solaire : permet alimentation de la station

automatique en énergie.
Conclusion

Pour le développement hydrique de la région de Marrakech le

Maroc est entraine de mettre en évidence tous les moyens pour

pouvoir en titrer profit de tous les sources hydrique possible. Et

aussi surtout pour protéger la population ; leurs biens ainsi que

l’environnement contre le maximum de dangers hydriques.

Fig18: Les planches (sur les pages suivantes) :


photo1:l'ouvrage hydraulique de photo2:Barrage principal de
Yacoub El Mansour Yacoub El Mansour

photo3:Digue de col photo4:Point géodésique

Photo5:Evacuateur photo6:Béton protecteur de la


surface du barrage

Photo 7 : Station automatique de CTI Photo 8 : Centre d'acquisition CTI


Photo 9 : Héliographe Photo 10 : BAC classe A

Photo 11 : Pluviomètre Photo 12 : Pluviographe

Photo 13 : Hydrographe Photo 14 : Thermomètres et


Psychromètre

Photo 15: Anémomètre Photo 16:instrument de jaugeage

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