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Chapitre III : Etude hydrologique

I. Introduction  :
Toute recherche sur le réseau d'égouts nécessite une première étape de base,
qui est de déterminer le débit des eaux pluviales et des eaux usées.
Le but de ce chapitre est d'évaluer les différents débits à rejeter, qu'il s'agisse d'eau
de pluie, d'eau domestique ou d'eau de pluie des équipements. Ces vitesses
permettront d'optimiser la taille du réseau.
Toutes les connaissances hydrologiques doivent être prises en compte lors de
l'évaluation des eaux de pluie, telles que les précipitations, l'intensité de l'eau de
pluie, les caractéristiques des bassins versants, etc.
Les eaux usées rejetées seront évaluées en fonction de la consommation d'eau
potable par habitant.
Il faut prendre en considération la situation de la population dans la zone d'étude
car c'est un critère important pour estimer correctement la demande en eau.

II. Evaluation des débits des eaux pluviales :


Dans l'assainissement des eaux pluviales, l'hydrologie urbaine couvre la
problématique du rejet des eaux pluviales. Son objectif est donc d'étudier les
précipitations et leur écoulement dans le sol.
Afin d'analyser et de contrôler le phénomène de ruissellement des eaux
pluviales en milieu urbain, il est nécessaire de mener une recherche hydrologique
rigoureuse afin d'estimer le ruissellement pour la période de retour choisie.
Les données hydrologiques prises en compte dans le projet d'assainissement
sont des données d’averses
.
Les averses consistent en toutes les précipitations liées aux mêmes
perturbations météorologiques et leur durée varie de quelques minutes à des
dizaines d'heures. Les averses sont caractérisées par une grande quantité d'eau et
une intensité élevée, c'est-à-dire la quantité de pluie ΔH qui tombe pendant le temps
Δt.
Un grand nombre de facteurs sont impliqués dans le calcul du débit de pointe
des eaux pluviales à différents points du réseau de traitement des eaux usées, ce qui
a conduit les chercheurs et les ingénieurs à développer une méthode pour
représenter le phénomène de rejet des eaux usées de manière globale et simplifiée.
Eau de pluie, ruissellement et transfert au collecteur.

Dans l'étude pluviométrique, seule une partie de l'eau ruisselante est liée à la
conception de la structure spécifique, qui est appelée débit d'eau de la partie du
bassin considérée comme évacuer dans des conditions suffisantes.
Compte tenu de l'importance de déterminer la taille de la structure en termes
d'équilibre du système et d'économie, il est nécessaire d'évaluer le ruissellement
délivré par le collecteur, la sortie et la quantité d'eau rejetée dans le milieu naturel,
de sorte que le taux de dilution doit être pris en compte afin que l'équipement
récepteur (station de traitement) puisse mieux assurer la sécurité pendant le
fonctionnement
Depuis longtemps, le problème de l'évaluation de l'écoulement des eaux
pluviales dans le bassin versant fait l'objet de nombreuses théories. Au final, deux
méthodes principales seront retenues :
-Méthode de superficielle.
-Méthode rationnelle

II.1 Etude statistique en pluviométrie :

II.1.1 Carte des intensités moyennes maximales de


précipitation

La figure 3.1 montre la carte de répartition géographique en fonction de


l'intensité des précipitations. L'intensité des précipitations est réduite à une
précipitation moyenne de durée 10 mn, qui est égale à la durée du bassin versant
urbain algérien
Selon la carte, notre valeur équivalente pour la wilaya d'Alger est de 0,03
l / s / m², soit 300 l / s / ha, donc une intensité I = 108 mm / h.
Après la mise à jour de la courbe IDF (intensité, durée et fréquence) après
l'étude conduite par l’ANRH, il a été constaté que le graphique fournissait de
meilleurs résultats, qui étaient différents des valeurs réelles. Pour la durée proche du
temps de concentration du bassin versant, nous avons :
I = 90.4 mm/h = 251 l/s/ha

Figure III.1 carte démontrant les différentes intensités pluviométriques du


nord de l’Algérie {ANRH ,1993}

II.1.2 Pluies moyennes maximales journalières


Nous utiliserons la série de précipitations maximales journalières de la station
expérimentale de Mahelma (X=517, Y=376.85, Z=150) nous avons la série de pluie
actuelle fournies par l’ANRH qui contient 44 années d’observation (1970-2013)
Le tableau fourni en Annexe (Annexe III.1) est la liste des précipitations
journalières maximales de la station de Mahelma
III.1.3 Analyse statistique des pluies moyennes maximales
journalières :
L’analyse statistique de données de la série pluviométrique consiste à
déterminer les caractéristiques empiriques d’un échantillon d’une série d’observations

Les caractéristiques statistiques de cette série sont :

Tableau III. N°01 : tableau des différentes caractéristiques statistiques de


la série pluviométrique

Caractéristiques Formules Valeurs


N=44
La somme de PJ max
∑ P j max 2588,8
(mm) i=1
N= 44
La moyenne de PJ max ∑ Pjmax
58,84
(mm) Pjmoy= i=1
N
N=44

Écart type

Coefficient de
variation <<Cv>>
Sx=
√ ∑ ( P j max− p j moy )2
i=1

cv=
N−1
sx
p j moy
25,40

0,43

Avec : N = Le nombre d’années d’observation est de N=44

Vérification de l’homogénéité de la série :


Toute information ou donnée basée sur la mesure rencontrera généralement
diverses erreurs. En cas de pluie, de température, d'évaporation, etc., les causes de
ces erreurs peuvent être différentes : équipement peu fiable, manque de personnel
technique pour mesurer, changements de localisation de l’équipement.
Afin de détecter toute anomalie dans une série de mesures, un test
d'uniformité doit être effectué. Avant d'ajuster les lois statistiques d'une série de
données, la condition d'uniformité de cette dernière doit être remplie.
Pour vérifier l'homogénéité de la série de magnitudes de pluie mesurées, l'un
des tests statistiques doit être sélectionné, à savoir le test WILCOXON, qui est un
test non paramétrique qui utilise une série hiérarchique d'observations plutôt qu'une
série de valeurs
.
-Principes et méthodes d’essai : Nous divisons la séquence d'observation
originale en deux sous-séquences X et Y, où N1 et N2 ont une différente taille que
ces sous-séquences, par exemple N2> N1, où (N1 + N2 = 44).

Si les échantillons (séries) X et Y proviennent de la même population, l'union


des deux échantillons X U Y en provient également.
Nous trions les valeurs de notre série par ordre croissant, chaque valeur est triée par
son rang, puis calculons la somme des rangs des valeurs selon l'échantillon X.
WX =Σ rang (x)
WILCOXON a montré que dans le cas où les deux échantillons X et Y constitueraient
une série homogène, c'est-à-dire qu’ils proviennent de la même population, la
quantité Wx est comprise entre deux bornes Wmin et Wmax données par les
formules suivantes :
W min≤ W x ≤ W max

( N 1+ N 2 +1 ) N 1−1 N 1 N 2 ( N 1+ N 2 +1 )
w min =
2⋅
−z
( )
1−
α
2
√ 12

Avec
𝜶∶ C’est la probabilité de rejeter l’hypothèse qu’une certaine loi de répartition s’ajuste
a notre échantillon, on prendra 𝛼=0,05.
Z(1−𝜶/𝟐) : c’est la variable centrée réduite de Gausse (Loi Normale) correspondant à
une probabilité de (𝟏− 𝜶/𝟐) au seuil de confiance de 95%.
Et
W max = (N1 + N2 + 1) N1 – W min
Tel que N1=21 et N2=23
Z(1−𝜶/𝟐) = Z (0,975) = 1,96 (Valeur tiré du tableau de Gauss annexe II.1)

* WX= Σ rang (x) = 441

( 21+ 23+1 ) 21−1 21 . 23 ( 21+ 23+1 )


 𝑊min=
2⋅
−1. 96

12
W min= 366.58
 W max = (21 + 23 + 1) 20 – 366,58
W max = 533,42
Les paramètres calculés du test de WILCOXON sont présentés dans le tableau
(Annexe III.2)
On a: W min = 366.58≤ W x= 441 ≤ W max = 533, 42
L’hypothèse de l’homogénéité est vérifiée donc la série pluviométrique est
homogène.

Figure III.2 : Données de la station de Mahelma (X :517,Y :376.85,Z :150)

Choix de la loi d’ajustement :


Les lois d’ajustement sont nombreuses et ne peuvent être appliquées à un
échantillon que si les conditions homogénéité-stationnarité (La stationnarité exprime
que les propriétés statistiques du phénomène étudié soient indépendantes du temps)
sont réunies

- Loi de GUMBEL.
- Loi de GALTON ou loi log normal.

Les critères de choix d’une loi sont liés à un ajustement graphique d’abord et
ensuite à un test de dispersion. L’allure des points sur du papier à probabilité permet
à prime abord d’accepter ou de rejeter la loi (toute sinuosité, mauvaise courbure ou
cassure de pente est considérée comme un mauvais ajustement).

L’ajustement des pluies maximales journalières sera traité par logiciel Hyfran.

1. Ajustement à la loi de Gumbel :


Cette loi est souvent utilisée pour décrire le comportement statistique des
valeurs extrêmes, sa fonction de répartition est la suivante :

1 −x−u − x−u
f (x)= exp[
a [ a ] [
− exp
a
] ]
1/𝛼∶ La pente de la droite de GUMBEL
f(x) : fréquence au non dépassement = FND = F
a: x0 : coefficient d’ajustement avec x0=x – 0.45S X
x : précipitation maximale journalière (mm)
Les résultats de l’ajustement de la loi de GUMBEL sont représentés sous forme de
figure à l’aide du logiciel HYDROGNOMON -Pythia module- & du logiciel HYFRAN

Résultat d’ajustement :

Nombre d’observation : n = 44

 Paramètres
u = 47.404 ;𝛼 = 19.805

 Quantiles
q = F(x) probabilité au non-dépassement
T = 1 \ (1 – q) période de retour
XT = pluie maximale journalière correspondante à la période de retour donnée.

Tableau III. N°02 : tableau des statistiques et intervalle de confiance en


fonction des quantiles et des périodes de retour (Gumbel)

Intervalle de
T q XT Ecart-type
confiance
100.0 0.9900 139 15.0 109 - 168
50.0 0.9800 125 12.9 99.4 - 150
20.0 0.9500 106 10.1 86.4 - 126
10.0 0.9000 92.0 7.99 76.3 - 108
5.0 0.8000 77.1 5.92 65.5 - 88.7
Cunnane Gumbel Max
Prediction interval limits 95% Confidence interval limits 95%

Exceedance probability (%) - scale: Gumbel (Max) distribution


99,9%

,05%
99%
95%

80%

60%

40%
30%
20%

10%

,5%

,2%

,1%
5%

2%

1%
170
160
150
140
130
120
110
100
90
mm

80
70
60
50
40
30
20
10
0
-2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8

Figure III.3 : Ajustement à la loi de Gumbel via HYDROGNOMON

Figure III.4 : Ajustement à la loi de Gumbel via HYFRAN


2. Ajustement à la loi de Galton (Log normal) :

La loi de GALTON se représente par la fonction suivante

1 (ln x−μ)²
𝑓(𝑥) = exp {− }
xσ √ 2 π 2 σ2

On suit la procédure de la loi de GUMBEL pour la loi de GALTON, la seule différence


se représente dans l’équation de la droite d’Henri qui devient :
̅
log P = logP̅̅ + Zi × SlogP
Avec :
̅
Log𝑃̅̅̅ : La moyenne de logarithme de la série pluviométrique
Slog P ∶ L’écart type de logarithme de la série pluviométrique

log P− log´ p
Zi : la variable réduite tel que : Zi =
SlogP

Les résultats de l’ajustement de la loi de GALTON sont représentés sous forme


de figure à l’aide du logiciel HYDROGNOMON-Pythia Module- & HYFRAN

Résultat d’ajustement :

Nombre d’observation : n = 44

Paramètres : 𝜇= 3.99756 ; 𝜎 = 0.386643

Tableau III. N°03 : tableau des statistiques et intervalle de confiance en


fonction des quantiles et des périodes de retour (Galton)

Ecart- Intervalle de
T q XT
type confiance
100.0 0.9900 134 15.2 104 - 164
50.0 0.9800 121 12.5 96.0 - 145
20.0 0.9500 103 9.26 84.7 - 121
10.0 0.9000 89.4 7.07 75.5 - 103
5.0 0.8000 75.4 5.13 65.4 - 85.5
Cunnane LogNormal
Prediction interval limits 95% Confidence interval limits 95%

99,95% Exceedance probability (%) - scale: Normal distribution

99,5%
99,8%

,05%
98%

70%

50%

30%
20%

10%
99%

95%

90%

80%

60%

40%

,5%
,2%
5%

2%
1%
170
160
150
140
130
120
110
100
90
mm

80
70
60
50
40
30
20
10
0
-3 -2 -1 0 1 2 3

Figure III.5 : Ajustement à la loi de Galton via HYDROGNOMON

Figure III.6 : Ajustement à la loi de Gumbel via HYFRAN


Vérification de l’ajustement à notre échantillon par le test du Khi-deux :

Le test de Khi-Deux est un test statistique permettant de tester l’adéquation


d’une série de données :
-La première colonne donne le numéro des classes,
-La seconde et la troisième colonne indiquent respectivement la borne inférieure et la
borne
Supérieure de chaque classe,
-La quatrième colonne donne la fréquence observée dans chaque intervalle,
-La cinquième et la sixième colonne montrent respectivement les variables réduites
Correspondantes aux bornes inférieures et supérieures

log P− log´ p
Zi =
SlogP

-La neuvième colonne donne la fréquence théorique dans chaque intervalle :


F thé= N (FND i - FND i – 1),
-La dixième colonne présente ϰ²,
Règle de décision :
-Si ϰί² exp < ϰί² thé on accepte l’hypothèse, cela veut dire que notre échantillon
suit la
Distribution théorique.
Si ϰί² exp > ϰί² thé on rejette l’hypothèse, cela veut dire que notre échantillon
suive une autre loi théorique que celle de la nôtre.

Pour la loi de GUMBEL :


H0 : L’échantillon provient d'une loi Gumbel
H1 : L’échantillon ne provient pas d'une loi Gumbel
Résultat de la statistique X ² = 6.73
P-value p = 0.3468
Degrés de liberté : 6
Nombre de classes : 9
Conclusion
Nous pouvons accepter H0 au niveau de signification de 5 %
Pour la loi de Galton :
Résultat de la statistique X ² = 4.68
P-value p p = 0.5852
Degrés de liberté  6
Nombre de classes 9
Conclusion
Nous pouvons accepter H0 au niveau de signification de 5 %
Remarque : Les résultats suivants ont été fournis par les calculs effectués a l’aide
du logiciel Hyfran

III.1.4. Estimation de l’intensité de pluie :


On calcule les intensités de pluies de courtes durées à l’aide de la formule de
MONTANARI :

b−1 b−1
tc P24 ×60 tc
I =I 24 ( )
24
=
24 × 60
×
24 ( )

Avec :
P 24 : pluie journalière maximale annuelle pour T= 10 ans.
I : intensité moyenne de la pluie (mm\h).
Tc : temps de concentration tc = 0,25 h.
b : exposant climatique de la région d’étude (b =0.39) donnée par ANRH.

P 24 × 60 tc b −1
89 . 4 ×60 0 ,25 0 ,39−1
I=
24 ×60
×
24 ( ) [ =
24 ×60
×]( )
24
=60 , 3 mm/h

Dans cette étude, la section hydrologique nous a permis de déterminer l'intensité


moyenne des précipitations.
Selon la ligne de Galton, dans notre cas, il s'agit de la loi d'ajustement pour la
précipitation journalière maximale choisie. On note que pour la taille optimale du
réseau, il est recommandé de conserver la valeur donnée par la loi de Galton, à
savoir :
(I 15 minutes 10 ans = 60,3 mm / heure).
De là, nous déterminerons la valeur de l'intensité des précipitations (i) qui est un
débit spécifique :

𝑰= (𝟔𝟎,𝟑 ×𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎) / 3600

I = 168 l\s\ha = 0, 0168 l\s\m²

Remarque : Nous avons trouvés une intensité de 168 l/s/ha mais d’après l’étude
qui a été faite par l’ANRH on prend une intensité de 251 l/s/ha
III.1.5 Délimitation des bassins versant :
Le bassin versant est défini comme la zone de captage pour la collecte des eaux de
ruissellement, qui concentre les eaux de ruissellement vers la sortie (appelée
l’exutoire). Les caractéristiques d'un bassin versant sont sa surface, sa pente
moyenne, sa longueur hydraulique, son coefficient de ruissellement, etc. Un sous-
bassin versant est une partie ou une portion d'un bassin versant et présente les
mêmes caractéristiques que ce dernier.
Le sous-bassin doit être divisé selon les conditions suivantes :
-La nature du sol
-Densité des maisons ou habitation
-Autoroutes et voiries
-Pente et limites naturelles (oueds, talweg, etc.).
Travail à faire. :
La première partie de ce travail est de déterminer les différents bassins versants de
base qui existent sur le site du projet, c'est ce que nous développerons dans cette
partie de l'étude hydrologique. À l'aide d'une carte topographique, nous pouvons
déterminer les hauts et les bas, puis dessiner un bassin versant en reliant les points
hauts de chaque zone.

L'utilisation de différentes couleurs nous permet de mieux visualiser sa forme et sa


position. Après avoir tracé les bassins, nous pouvons déterminer les caractéristiques
de chaque bassin, à savoir leur surface et leur pente moyenne, grâce aux points
hauts et bas reliés par le chemin hydraulique prioritaire, déterminant ainsi la
longueur hydraulique du bassin.
La division du sous-bassin et la configuration du réseau sont effectuées par le logiciel
AUTOCAD
Tableau III. N°04 : Tableau montrant les surfaces relatives aux différentes
zones et sous zones

Nom de la Surface Total



zone (ha) (ha)
1 94,47
Zone I 2 71,32 308,98
3 143,19
Zone II / 59,71 59,71
1 229,29
Zone III 346.43
2 117,14
Zone IV / 162,05 162.05
Figure III.7 : carte de la délimitation des différentes zones

III.2 Les méthodes utilisées pour l’estimation des eaux


pluviales :

III.2.1 Méthode rationnelle :


La démarche de cette méthode consiste à estimer les débits de pointe produits
à l’exutoire d’un bassin versant, à l’aide d’une formulation simple basés sur
l’utilisation du temps de concentration.
Les origines de cette méthode sont relativement obscures (Singh, 1988).
Toutefois, dès 1850 Mulvany publiait dans la revue des ingénieurs de génie civil
d’Irlande, les réflexions de base sur cette méthode. En 1889, un ingénieur américain
Kuichling (1889), reprenait le même concept, appliqué cette fois-ci explicitement au
milieu urbain.
La notion sous-jacente à ces observations est celle du temps de
concentration :
Tc, qui est le temps nécessaire à l’eau pour atteindre l’exutoire depuis le point
hydrauliquement le plus éloigné de celui-ci. Si l’on considère une averse de durée
supérieure à tc, si l’on considère un coefficient de ruissellement constant et propriété
intrinsèque du bassin versant alors, le débit de pointe à l’exutoire s’écrit :
Qp= K. A. Cr. I
Avec :
Qp : débit maximal à l’exutoire (m3\s).
C : coefficient de ruissellement (sans unité).
I : intensité moyenne maximale sur la durée tc pour une période de retour donnée
(mm\h).
A : superficie du bassin versant (ha).
K : constante = Facteur de conversion entre les unités anglo-saxonnes et les unités
universelles

 Domaine de validité de la méthode rationnelle :

Superficie du BV doit être de l’ordre de 2 à 10 km2. La méthode est très sensible au


coefficient de ruissellement. Elle est facilement applicable pour des agglomérations
de petite importance, et aussi peut être intéressante pour des installations sont la
surface est relativement limitée (usine, caserne, centre commerciaux…)

Qp= K. A. Cr. I

III.2.1.1 Intensité de la pluie-Formule de MONTANA :


Les coefficients de Montana constituent une référence pour dimensionner les
ouvrages destinés à évacuer ou canaliser les eaux. Les coefficients de Montana
locaux calculés par Météo-Algérie permettent de calculer l’intensité maximale d’un
épisode pluvieux d’une durée définie ou la hauteur d’eau maximale à attendre pour
un épisode pluvieux de courte durée.
L’intensité est à relier à l’occurrence occasionnelle des débits résultant
d’averses de grande intensité. Cependant les ouvrages doivent être dimensionnés
pour s’affranchir d’un risque lié à un événement exceptionnel. Cette intensité peut
être estimée grâce aux coefficients de Montana fourni par Météo Algérie.
Dans les méthodes visant à déterminer le débit de pointe d’écoulement en un point
du réseau il est d’usage d’avoir recours aux courbes « intensité - durée - fréquence »
traduisant l’évolution de l’intensité moyenne maximale Im en fonction de temps de
concentration tc.
Dont la formulation analytique correspond à la formule de MONTANA
.
I =a × t −b
c

Avec :

I : l’intensité de la pluie de référence (mm/h).


a et b : les coefficients de Montana (variant selon les régions et la période de
retour).
tc : le temps de parcours des eaux de pluie dans une conduite (h).
III.2.1.2 Période de retour :
Il est crucial de souligner l'importance de choisir la période de retour et de
comprendre sa signification. Les ouvrages d’assainissement doivent fournir un niveau
de protection suffisant pour éviter les inondations ou la pressurisation du réseau. Le
degré de protection à assurer est un compromis entre la nécessité d'une protection
absolue et la prise en compte de la limitation des coûts d'investissement. La
nécessité d'une protection absolue n'est pas économiquement réalisable (compte
tenu du caractère aléatoire des jours de pluie). Si la période de retour sélectionnée
augmente, le débit de pointe augmente, le diamètre du collecteur devient plus
grand, le coût d'investissement augmente, mais le risque d'inondation diminue. Il
existe donc un juste milieu à trouver.
Ce risque en hydraulique des eaux pluviales s'exprime sous la forme d'une période
de retour, c'est-à-dire la probabilité de dépasser une quantité (intensité) donnée de
précipitations.
Lors de cette réflexion, les caractéristiques climatiques du site ont été prises en
compte. En effet, les intensités sont telles qu’il serait inconcevable de réaliser un
réseau capable de collecter n’importe quelle pluie. Il faudra alors admettre qu’au-
delà de la période de retour choisie, le système fonctionnera en mode dégradé (mise
en charge, voire débordement des réseaux).

III.2.1.3. Choix de période de retour :

Le choix de la période de retour est effectué par l’autorité compétente (généralement


le maître d’ouvrage) en fonction :

• du risque pour les riverains.


• du risque pour l’environnement de l’ouvrage.
• du risque pour l’ouvrage.

En considérant que le degré de protection est d’autant plus élevé que la


période de retour est longue. Deux critères peuvent être choisis pour déterminer la
période de retour : la prévention des inondations et/ou la mise en pression des
réseaux qui conduisent à des périodes de retour différentes.
Tableau III. N°05 : Tableau des critères de choix de la période de retour
pour pression et inondations

Lieu Période de retour en Période de retour


pression du réseau en d’inondation en années
années
Zones rurales 1 10
Zones résidentielles 2 20
Centres villes, zones 2 30
industrielles ou
commerciales
• avec contrôle 5 30
d’inondation
• sans contrôle
d’inondation
Métro, passages 10 50
souterrains

Compte tenu des faibles précipitations dans la région, nous recommandons


une période de retour de 10 ans pour le réseau de collecte des routes. Une période
de récupération de 10 ans signifie que la probabilité que la structure déborde une
fois par an est de 10% (soit 1\10).

III.2.1.4. Temps de concentration :


Le temps de concentration est le temps écoulé entre le début d’une précipitation et
l’atteinte du débit maximal à l’exutoire du bassin versant. Il correspond au temps
nécessaire pour permettre à l’eau de ruisseler du point le plus reculé du bassin
versant jusqu’à l’exutoire.
Sa formule est la suivante :
Tc(i)= T1i + T2i
Avec :
T1i: le temps d’écoulement à la surface du sol pour atteindre la bouche d’égout la
plus proche,
T2i: c’est le temps de parcours dans une canalisation.

Deux cas peuvent être envisagés :


tci = T1ile bassin ne comporte pas de canalisation
tci = T1i + T2i le bassin comporte un parcours superficiel, puis une canalisation

De nombreuses formules existent pour estimer tc. En contexte urbain tel que
notre zone d’étude les deux communes Mahelma et Rahmania, seules quelques
formules sont utilisables, dont celles de Kirpich, de Caquot et de Bourrier.
Chaque méthode convient à des conditions distinctes de type de sol, de
pentes, de superficies de bassins versants. Elles peuvent être comparées entre elles
dans les situations intermédiaires. Le choix d’une formule s’est basé sur l’estimation
de débits sur un impluvium urbain type d’une surface représentative de 50 ha.
Le choix s’est arrêté sur la formule de Kirpich. Cette méthode est adaptée aux
bassins versants dont la superficie varie entre 0,4 ha et 81 ha, dont les sols sont
argileux et dont la pente moyenne est comprise entre 3% et 10%.
Le temps de concentration est alors calculé à partir de l’équation suivante :

t 1 ⅈ=0.0195 . L0,77
i . I −0,385
i

Où Li : Longueur maximale du parcours de l’eau dans le bassin versant (en m).


Ii : Pente longitudinale moyenne du bassin versant, en suivant
l’écoulement de l’eau (En m\m).

Par contre le temps de transfert dans le réseau peut être estimé par la simple
relation suivante :

T2i = L / (60.V)
Ou : L : longueur de la canalisation (en m)
V : vitesse moyenne d’écoulement (en m/s)

III.2.1.5. Choix du coefficient de ruissellement :


Le coefficient de ruissellement d’une surface donnée, exprime le rapport du volume
d’eau qui ruisselle de cette surface au volume de précipitation tombé sur cette même
surface. Il a un rôle Prépondérant dans l’évaluation des débits de pointes pluviaux
qui servent au dimensionnement du réseau. Sa valeur varie de 0,05 à 1, elle dépend
de plusieurs facteurs :
-L’hydrologie de la région (la durée de l’averse).
-La topographie et la nature de sol.
-Le type et la catégorie d’occupation de sol.
- Le pourcentage des surfaces imperméables.

On peut considérer que le coefficient de ruissellement est une caractéristique


constante d’une surface de terrain ou, au contraire que sa valeur varie selon diverses
situations.
Les tableaux ci-après donnent le coefficient de ruissellement pour différents types de
surface
Annexe III.3. Coefficient de ruissellement en fonction des catégories d’urbanisme
Annexe III.4. Coefficient de ruissellement en fonction des catégorise des zones
d’influence
Annexe III.5. Coefficient de ruissellement en fonction de la densité de la
population
Remarque : Pour le cas de notre projet, le coefficient de ruissellement est estimé en
fonction des catégories d’urbanisme et en fonction de la densité de la population.

III.2.2 Méthode superficielle :


Cette méthode permet de calculer le débit de pointe. Elle représente une évolution
de la méthode rationnelle en évitant d’être limitée par l’estimation du temps de
concentration d’une part et en prenant en compte les possibilités de stockage des
eaux sur le bassin versant et dans les canalisations. C’est pourquoi, il ne s’applique
que pour les surfaces drainées par des réseaux (présence de conduites
d’assainissement dans le BV considéré). Sa formule est exprimée par :
ν
ⅈ∕ U
Q f =k ∗I ∗C I/ u∗A w ∕ U
U

Tel que :
- Qep : débit pluvial en (m3/s)
- I : pente moyenne du bassin (m/m)
- C : coefficient de ruissellement
- A : surface du bassin en (ha)
- K, U, V et W : sont des coefficients d’expression
Avec :

0 ,5 b × a
K= v=0.41b
6.6
u=1+0.287b w=0.95+0.507b

Influence des paramètres équivalents : L’application de la formule


Superficielle est valable pour un bassin de caractéristiques homogènes de
paramètres
Individuels (Ai, ci, Ii, Li). Elle nécessite l’emploi de formules d’équivalence pour
les paramètres
A, c, I, L du groupement. Les formules de raccordements correspondent aux deux
cas sont consignées par le tableau suivant :
Tableau III. N°06 : Formules d’assemblage, d’équivalence et de groupage

Remarque : Nous avons donné ces formules à titre d’information seulement, c'est-
à-dire.
On Ne va pas les utiliser dans nos calculs, puisque ce cas ne configure pas
dans cette étude.

- Limites de la méthode superficielle :


Pour pouvoir appliquer le modèle de Caquot, il faut que les conditions suivantes
soient vérifiées
:
- Applicable sur des BV homogènes
- Le BV doit avoir une surface ≤ 200 ha
- Le BV doit être drainé par un réseau (présence de conduites d’assainissement en
sous-sol)
- Le coefficient de ruissellement doit vérifier : 0 ,2 ≤ C ≤ 1
- L’allongement doit vérifier : M ≥ 0,8
- La pente du BV doit vérifier : 0,2 ≤ I ≤ 5 %

III.2.3 Validité du choix la méthode rationnelle :


Toutefois selon les conditions aux limites de chacune de ces méthodes, nous
choisissons de faire le calcul selon la méthode rationnelle pour l’évaluation des débits
pluviaux. Car elle est adaptée aux caractéristiques physiques de notre site d’étude.
Nous avons trouvé une intensité de 167,5 l/s/ha mais d’après l’étude qui a été
faite par l’ANRH on prend une intensité de 251 l/s/ha.

Tableau III.N°7 : Evaluation des débits d’eaux pluviales de notre zone


d’étude par la méthode rationnelle.
Nom de la Surface
N° Cr I (l/s/ha) Qep (l/s) Qep (m3/s)
zone (ha)
1 94,47 0,4 251 9484,79 9,484788
Zone I 2 71,32 0,6 251 10740,8 10,740792
3 143,19 0,4 251 14376,3 14,376276
Zone II / 59,71 0,4 251 5994,88 5,994884
1 229,29 0,6 251 34531,1 34,531074
Zone III
2 117,14 0,6 251 17641,3 17,641284
Zone IV / 162,05 0,6 251 24404,7 24,40473

III.3. Evaluation des débits des eaux usées :


L’évaluation des débits des eaux usées porte essentiellement sur l’estimation
des quantités des rejets provenant des habitations et des lieux d’activité
(commerces, bureaux, etc.). Les eaux usées sont constituées par des effluents
polluées et nocifs qui peuvent être une source de plusieurs maladies à transmission
hydrique (fièvre typhoïde, dysenterie…). Donc il faut évacuer ces eaux hors limite de
l’agglomération sans stagnation, sans inondation et sans exfiltration.

III.3.1. Nature des eaux usées à évacuer :


La nature des matières polluantes contenues dans l’effluent dépend de
l’origine de ces eaux usées. On distingue : -les eaux usées d’origine domestique. -les
eaux usées d’origine industrielle. -les eaux usées du service public.

III.3.1.1. Les eaux usées domestiques :


Les eaux de ménage trouvent leur origine dans les centres d’agglomération.
Ces eaux doivent être collectées d’une façon adéquate du milieu naturel et évacuées
à travers le réseau. Parmi ces eaux, on distingue : - Les eaux vannes englobent les
eaux provenant des sanitaires. - Les eaux ménagères englobent les eaux des
vaisselles, de lavage, de bain et de douche. - Les eaux usées des cours. Ces eaux
sont évacuées à travers des canalisations à normes respectées.

III.3.1.2 Les eaux de service public :


Les eaux de lavage (marché, rues) des espaces publics sont recueillies par les
ouvrages de collecte des eaux pluviales, sauf dans le cas d’un système unitaire. Les
autres besoins publics seront pris en compte aves les besoins domestiques.
Remarque : Notre projet ne comporte pas d’industrie, nous ne considérerons
que les eaux usées provenant dès l’agglomération soient les rejets d’origine
domestique et du service public.

III.3.2. Evaluation de la quantité d’eaux usées à évacuer :


Le débit d’eaux usées dans la canalisation est sujet à des variations, celles-ci
sont essentiellement influencées par la consommation d’eau. Les quantités d’eaux
usées sont plus grandes pendant la journée que pendant la nuit. Toute l’eau utilisée
par le consommateur n’est pas rejetée dans le réseau en totalité, il est admis que
l’eau évacuée n’est que les 70% à 80% de l’eau consommée, c’est ce qu’on appelle
le coefficient de rejet. Dans notre cas, on va adopter un coefficient de rejet de l’ordre
de 80% (c’est-à-dire que 20% des eaux consommées n’arrivent pas au réseau
d’assainissement).

III.3.3. Occupation des sols :


Le principe d'aménagement s'est appuyé sur les centres urbains existants et la
topographie. La voirie existante forme la structure de relation entre les nouveaux
quartiers. La ville nouvelle est composée par 03 versants (versant Nord Est, Versant
Nord-Ouest et versant Sud)
Le versant Nord-Ouest de la ville nouvelle Sidi Abdallah fait partie de notre
étude, il occupe une superficie d’environ 505 ha. Ainsi le territoire de notre zone
d’étude est divisé en 10 quartiers (unités urbaines) déterminés essentiellement soit
par le site, soit par le tissu déjà existant. Ils sont conçus en continuité les uns avec
les autres. Toutefois, l'option de base reste d'occuper les reliefs topographiques avec
les trames urbaines denses. Le programme comporte également les équipements
structurants et d'accompagnement indispensables (centres commerciaux et de
services, équipements scolaires, sanitaires et culturels). La ville nouvelle Sidi
Abdallah est aussi dotée de parcs d'activités (un pôle économique et universitaire) et
d'un parc urbain de 150 hectares. Les programmes de logements projetés au niveau
du versant Nord-Ouest de la ville nouvelle Sidi Abdallah sont repartis en 4 zones :
 Versant de l’oued Sidi Menif (Zone I) ;

 Versant de l’oued Yessoul (Zone II) ;

 Versant de Mahelma (Zone III) ;

 Versant de l’oued Saf-Saf- (Zone V).


Les quartiers en question sont :
Quartier 12 : Ce quartier est situé au niveau de l’agglomération de Mahelma et au
Nord de la ville nouvelle, il englobe un programme L.V de : 4000 Logements
Collectif et s’étale sur une superficie de 43 ha

Quartier 35 : Ce quartier est situé au niveau de l’agglomération de Mahelma et au


Nord de la ville nouvelle, il englobe un programme L.P.P de : 1200 Logements
Collectif et s’étale sur une superficie de 43 ha.

Quartier 18 :
Ce quartier est situé au niveau de l’agglomération de Rahmania à l’extrême Ouest de
la ville nouvelle, il englobe deux programmes de logements :
- 2080 Logements collectif +108 logements semi collectif L.P.P et s’étale sur une
superficie de 42.4 ha et 11 Ares.
- 1200 Logements OPGI collectif L.V et s’étale sur une superficie de 10.75 ha
.
Quartiers 31, 32 et 33 :
Ces quartiers sont situés près de l’agglomération de Mahelma et au Nord-Ouest
de la ville nouvelle, ils englobent un programme de 10 000 Logements AADL soit
60 000 habitants répartis sur 5 Zones et s’étale sur une superficie totale de 115.0
ha environ.
Ce programme est traversé par deux voies importantes structurantes, la voie
primaire 1-5 et la voie secondaire 1-1.
Ces deux voies seront raccordées à la voie primaire 1-9 projetée principal accès
vers le programme

Quartiers 28, 29 et 30 


Ces quartiers sont situés à l’Ouest de la ville nouvelle, ils englobent un
programme de 19000 Logements collectifs et s’étale sur une superficie totale de
238.0 ha environ.
Quartier 34
Ce quartier est situé au niveau de l’agglomération de Mahelma au Nord-Ouest
de la ville nouvelle, il englobe un programme de 1400 Logement. Ce quartier
englobe ainsi un pôle universitaire en cours de réalisation d’une capacité de 20.000
places pédagogiques et 11.000 lits. Avec une superficie de 12.02 ha
Quartier 08
Ce quartier est situé à l’Ouest de l’agglomération de Mahelma, il englobe un
programme de 2280 Logement.
 Les équipements :

EQUIPEMENTS Unité Nombre

Ecoles Elève 328


Jardins Elève 163
d’enfants
Centre M2 3150
communauté

Quartier 09
Ce quartier est situé au niveau de l’agglomération de Mahelma, il englobe un
programme de 3600 Logement.

 Les équipements :

EQUIPEMENTS Nombre Unité Nombre

Ecoles   Elève 1968


C.E.M   Elève 1770
Salle de sport   M2 9040

III.3.4. Données démographiques :


III.3.4.1 Estimation de la Population
La population à l’horizon future est estimée par la formule suivante :

Pn = P0(1+)n
-n : nombre d’année.
- : Taux d’accroissement démographique (=2.5%).

III.3.4.2 Estimation des débits des eaux usées :


Pour l’estimation des débits journaliers, nous pondrons une dotation future de 200
l/j/hab. le coefficient de rejet pour les eaux usées est de 0.8. Le débit journalier sera
donc donné par la formule suivante :

P D 0. 8
Qmoy =
86400
P : Nombre d’habitation.

D : Dotation journalière.

Dotations des équipements :

Catégorie Type d'équipement Dotation


Crèche 20 ℓ/j/élève
Jardin d'enfants 20 ℓ/j/élève
E.F.E (1er cycle) 20 ℓ/j/élève
Education
C.E.M (2ème cycle) 20 ℓ/j/élève
Lycées (3ème cycle) 20 ℓ/j/élève
Technicum (3ème cycle) 20 ℓ/j/élève
Centre de formation professionnelle 20 ℓ/j/élève
Installations sportives 5 l/j/m²
Sports Stadium 5 l/j/m²
Parc omnisports 5 l/j/m²
Piscine 15 l/j/m²
Centre Commercial Place du marché 5 l/j/m²
Magasin grande surface 5 l/j/m²
Commerce et artisanat de centre urbain 5 l/j/m²
Centre de Santé Foyer de personnes âgées 5 l/j/m²
Clinique 20 l/j/m²
Maternité 20 l/j/m²
Bibliothèque 5 l/j/m²
Maison de culture 5 l/j/m²
Médiathèque 5 l/j/m²
Théâtre 5 l/j/m²
Centre de Culture et de loisir Cinéma 5 l/j/m²
Café, restaurants et hôtels 5 l/j/m²
Commerces, activités et affaires 5 l/j/m²
Grande poste 5 l/j/m²
Grande Mosquée 10 ℓ/j/fidèle
Religion 10ℓ/j/fidèle
Equipements autonomes Université 5 l/j/m²
Gare routière 5 l/j/m²
Centre hospitalier 20 l/j/m²
Protection civil 5 l/j/m²
Réserves pour équipements 5 l/j/m²
Zone d’activité 7 l/j/m²
Centre de communauté 5 l/j/m²
Equipement public et
Police 5 l/j/m²
Administration
Caserne de pompier 5 l/j/m²
Poste 5 l/j/m²

- Débit de pointe :

Le débit de pointe est donné par la formule suivante :

Q p=C p .Q moy

Cp : coefficient de pointe.

Qp : Débit de pointe.


Qmoy : Débit moyen des eaux usées.

Donc :

Donc : Si Qmoy ≥ 2.81 l/s

2.5
C p = 1.5 +
√Qmoy
Si Qmoy < 2.81 l/s CP=3

a. Versant de l’oued Sidi Menif (Zone I) ;


Les résultats du calcul des eaux usées des agglomérations de la zone sont donnés
dans les tableaux suivants :
EQUIPEMENTS Nombre Unité Nombre Dot Qpte
(l/j/hab) Qmoy l/s Chp (l/s)
Logement Q28 9 260 Habitant 46300 150 69.31 1.81 125.45
Logement Q29 6 350 Habitant 31750 150 48.10 1.88 90.43
Logement Q30 3 990 Habitant 19950 150 35.02 1.97 68.98
Total             284.86

Le débit d’eaux usées de la Zone I est de : 284.86 l/s


b. Versant de l’oued Yessoul (Zone II) ;
Les résultats du calcul des eaux usées des programmes de logements sont
donnés dans le tableau suivant :

EQUIPEMENTS Unité Nombre Dot Qpte


(l/j/hab) Qmoy l/s Chp (l/s)
Logement Q31 Habitant 17000 150 23.61 2.01 47.56
Ecoles Elève 656 20 0.12 3.00 0.36
C.E.M Elève 590 20 0.11 3.00 0.33
Lycée Elève 721 20 0.13 3.00 0.40
Crèche Enfant 66 20 0.01 3.00 0.04
Jardins Elève 489 20 0.09 3.00 0.27
d’enfants
Salle de sport M2   5 0.00 3.00 0.00
Bibliothèque M2 7050 5 0.33 3.00 0.98
pompier M2   5 0.00 3.00 0.00
Poste M2 1800 5 0.08 3.00 0.25

Police M2 5400 5 0.25 3.00 0.75


Centre M2 4200 5 0.19 3.00 0.58
communauté
Mosquée Fidèle 1006 20 0.19 3.00 0.56
Total           52.09

Le débit d’eaux usées de la Zone II est de : 52 l/s

c. Versant de l’oued Mahelma (Zone III) ;

Les résultats du calcul des eaux usées des programmes de logements


sont donnés dans les tableaux suivants :

Tableau N°1

EQUIPEMENTS Unité Nombre Dot Qmoy l/s Chp Qpte (l/s)


(l/j/hab)
Logement Q34 Habitant 7000 150 9.72 2.30 22.38
Logement Q33 Habitant 7550 150 10.49 2.27 23.82
Logement Q32 Habitant 6950 150 9.65 2.30 22.25
Université Elève 20000 5 0.93 3.00 2.78
Salle de sport M2 13080 5 0.61 3.00 1.82
Total           73.04
Tableau N°2

EQUIPEMENTS Unité Nombre Dot


(l/j/hab) Qmoy l/s Chp Qpte (l/s)
Logement Habitant 11400 150 15.83 2.13 33.70
Ecoles Elève 328 20 0.06 3.00 0.18
Jardins Elève 163 20 0.03 3.00 0.09
d’enfants
Centre M2 3150 5 0.15 3.00 0.44
communauté
Total           34.41

Tableau N°3

EQUIPEMENTS Unité Nombre Dot


(l/j/hab) Qmoy l/s Chp Qpte (l/s)
Logement Habitant 18000 150 25.00 2.00 50.00
Ecoles Elève 1968 20 0.36 3.00 1.09
C.E.M Elève 1770 20 0.33 3.00 0.98
Salle de sport M2 9040 5 0.42 3.00 1.26
Total           53.33

Le débit d’eau usée estimé dans cette zone est de 73.04+34.41+53.33=160 l/s

d. Versant de l’oued Saf-Saf- (Zone IV).


Les résultats du calcul des eaux usées des programmes de logements sont donnés
dans le tableau suivant :

Dot
Logement Pop (l/j/hab) Qmoy l/s Chp Qpte (l/s)
Quartier 12- 4 000 logts LPP
4 000 20 000 150 27,78 1,97 54,84
Quartier 35- 1200 logts LPP
1200 6 000 150 8,33 2,37 19,72
Total 74,56

Les résultats du calcul des eaux usées de l’agglomération de la partie Nord Est de
la commune de Mahelma pour différentes périodes de retours (2008-2015-2020-
2040) sont donnés dans le tableau suivant (habitations déjà existantes) :
calcul le débit des eaux usées à l'horizon 2008
Logement Pop Dot (l/j/hab) Qmoy l/s Chp Qpte (l/s)
Agglomération Partie Nord MAHELMA
- 8000 150 11,11 2,25 25,00
calcul le débit des eaux usées à l'horizon 2015
Logement Pop Dot (l/j/hab) Qmoy l/s Chp Qpte (l/s)
Agglomération Partie Nord MAHELMA
  9510 150 13.20 2.19 28,91
calcul le débit des eaux usées à l'horizon 2020
  Pop Dot (l/j/hab) Qmoy l/s Chp Qpte (l/s)
Agglomération Partie Nord MAHELMA
  10760 150 14.94 2.15 32.12
calcul le débit des eaux usées à l'horizon 2040
Logement Pop Dot (l/j/hab) Qmoy l/s Chp Qpte (l/s)
Agglomération Partie Nord MAHELMA
  17631 150 24.49 2,01 49,22

Le débit 2x Qts d’eaux usées de la Zone IV est de : 74.56+2x49.22= 173l/s

IV. Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons calculé les différents débits (eaux pluviales et eaux
usées) pour chaque zone. On remarque que le débit d’eaux usées est presque
négligeable devant le débit d'eau pluviales, par contre la charge polluante de celle-ci
demeure supérieur a celle des eaux pluviale par conséquent le choix du système
d’assainissement doit être judicieux afin d’éviter le problème d’auto curage dans le
cas de débits minimum ou le problème d’érosion des conduites dans le cas de débits
trop élevée d’où la nécessité de prévoir des ouvrages qui permettront de décharger
et de minimiser la charge sur la station d’épuration.

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