Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I. Introduction :
Toute recherche sur le réseau d'égouts nécessite une première étape de base,
qui est de déterminer le débit des eaux pluviales et des eaux usées.
Le but de ce chapitre est d'évaluer les différents débits à rejeter, qu'il s'agisse d'eau
de pluie, d'eau domestique ou d'eau de pluie des équipements. Ces vitesses
permettront d'optimiser la taille du réseau.
Toutes les connaissances hydrologiques doivent être prises en compte lors de
l'évaluation des eaux de pluie, telles que les précipitations, l'intensité de l'eau de
pluie, les caractéristiques des bassins versants, etc.
Les eaux usées rejetées seront évaluées en fonction de la consommation d'eau
potable par habitant.
Il faut prendre en considération la situation de la population dans la zone d'étude
car c'est un critère important pour estimer correctement la demande en eau.
Dans l'étude pluviométrique, seule une partie de l'eau ruisselante est liée à la
conception de la structure spécifique, qui est appelée débit d'eau de la partie du
bassin considérée comme évacuer dans des conditions suffisantes.
Compte tenu de l'importance de déterminer la taille de la structure en termes
d'équilibre du système et d'économie, il est nécessaire d'évaluer le ruissellement
délivré par le collecteur, la sortie et la quantité d'eau rejetée dans le milieu naturel,
de sorte que le taux de dilution doit être pris en compte afin que l'équipement
récepteur (station de traitement) puisse mieux assurer la sécurité pendant le
fonctionnement
Depuis longtemps, le problème de l'évaluation de l'écoulement des eaux
pluviales dans le bassin versant fait l'objet de nombreuses théories. Au final, deux
méthodes principales seront retenues :
-Méthode de superficielle.
-Méthode rationnelle
Écart type
Coefficient de
variation <<Cv>>
Sx=
√ ∑ ( P j max− p j moy )2
i=1
cv=
N−1
sx
p j moy
25,40
0,43
( N 1+ N 2 +1 ) N 1−1 N 1 N 2 ( N 1+ N 2 +1 )
w min =
2⋅
−z
( )
1−
α
2
√ 12
Avec
𝜶∶ C’est la probabilité de rejeter l’hypothèse qu’une certaine loi de répartition s’ajuste
a notre échantillon, on prendra 𝛼=0,05.
Z(1−𝜶/𝟐) : c’est la variable centrée réduite de Gausse (Loi Normale) correspondant à
une probabilité de (𝟏− 𝜶/𝟐) au seuil de confiance de 95%.
Et
W max = (N1 + N2 + 1) N1 – W min
Tel que N1=21 et N2=23
Z(1−𝜶/𝟐) = Z (0,975) = 1,96 (Valeur tiré du tableau de Gauss annexe II.1)
- Loi de GUMBEL.
- Loi de GALTON ou loi log normal.
Les critères de choix d’une loi sont liés à un ajustement graphique d’abord et
ensuite à un test de dispersion. L’allure des points sur du papier à probabilité permet
à prime abord d’accepter ou de rejeter la loi (toute sinuosité, mauvaise courbure ou
cassure de pente est considérée comme un mauvais ajustement).
L’ajustement des pluies maximales journalières sera traité par logiciel Hyfran.
1 −x−u − x−u
f (x)= exp[
a [ a ] [
− exp
a
] ]
1/𝛼∶ La pente de la droite de GUMBEL
f(x) : fréquence au non dépassement = FND = F
a: x0 : coefficient d’ajustement avec x0=x – 0.45S X
x : précipitation maximale journalière (mm)
Les résultats de l’ajustement de la loi de GUMBEL sont représentés sous forme de
figure à l’aide du logiciel HYDROGNOMON -Pythia module- & du logiciel HYFRAN
Résultat d’ajustement :
Nombre d’observation : n = 44
Paramètres
u = 47.404 ;𝛼 = 19.805
Quantiles
q = F(x) probabilité au non-dépassement
T = 1 \ (1 – q) période de retour
XT = pluie maximale journalière correspondante à la période de retour donnée.
Intervalle de
T q XT Ecart-type
confiance
100.0 0.9900 139 15.0 109 - 168
50.0 0.9800 125 12.9 99.4 - 150
20.0 0.9500 106 10.1 86.4 - 126
10.0 0.9000 92.0 7.99 76.3 - 108
5.0 0.8000 77.1 5.92 65.5 - 88.7
Cunnane Gumbel Max
Prediction interval limits 95% Confidence interval limits 95%
,05%
99%
95%
80%
60%
40%
30%
20%
10%
,5%
,2%
,1%
5%
2%
1%
170
160
150
140
130
120
110
100
90
mm
80
70
60
50
40
30
20
10
0
-2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8
1 (ln x−μ)²
𝑓(𝑥) = exp {− }
xσ √ 2 π 2 σ2
log P− log´ p
Zi : la variable réduite tel que : Zi =
SlogP
Résultat d’ajustement :
Nombre d’observation : n = 44
Ecart- Intervalle de
T q XT
type confiance
100.0 0.9900 134 15.2 104 - 164
50.0 0.9800 121 12.5 96.0 - 145
20.0 0.9500 103 9.26 84.7 - 121
10.0 0.9000 89.4 7.07 75.5 - 103
5.0 0.8000 75.4 5.13 65.4 - 85.5
Cunnane LogNormal
Prediction interval limits 95% Confidence interval limits 95%
99,5%
99,8%
,05%
98%
70%
50%
30%
20%
10%
99%
95%
90%
80%
60%
40%
,5%
,2%
5%
2%
1%
170
160
150
140
130
120
110
100
90
mm
80
70
60
50
40
30
20
10
0
-3 -2 -1 0 1 2 3
log P− log´ p
Zi =
SlogP
b−1 b−1
tc P24 ×60 tc
I =I 24 ( )
24
=
24 × 60
×
24 ( )
Avec :
P 24 : pluie journalière maximale annuelle pour T= 10 ans.
I : intensité moyenne de la pluie (mm\h).
Tc : temps de concentration tc = 0,25 h.
b : exposant climatique de la région d’étude (b =0.39) donnée par ANRH.
P 24 × 60 tc b −1
89 . 4 ×60 0 ,25 0 ,39−1
I=
24 ×60
×
24 ( ) [ =
24 ×60
×]( )
24
=60 , 3 mm/h
Remarque : Nous avons trouvés une intensité de 168 l/s/ha mais d’après l’étude
qui a été faite par l’ANRH on prend une intensité de 251 l/s/ha
III.1.5 Délimitation des bassins versant :
Le bassin versant est défini comme la zone de captage pour la collecte des eaux de
ruissellement, qui concentre les eaux de ruissellement vers la sortie (appelée
l’exutoire). Les caractéristiques d'un bassin versant sont sa surface, sa pente
moyenne, sa longueur hydraulique, son coefficient de ruissellement, etc. Un sous-
bassin versant est une partie ou une portion d'un bassin versant et présente les
mêmes caractéristiques que ce dernier.
Le sous-bassin doit être divisé selon les conditions suivantes :
-La nature du sol
-Densité des maisons ou habitation
-Autoroutes et voiries
-Pente et limites naturelles (oueds, talweg, etc.).
Travail à faire. :
La première partie de ce travail est de déterminer les différents bassins versants de
base qui existent sur le site du projet, c'est ce que nous développerons dans cette
partie de l'étude hydrologique. À l'aide d'une carte topographique, nous pouvons
déterminer les hauts et les bas, puis dessiner un bassin versant en reliant les points
hauts de chaque zone.
Qp= K. A. Cr. I
Avec :
De nombreuses formules existent pour estimer tc. En contexte urbain tel que
notre zone d’étude les deux communes Mahelma et Rahmania, seules quelques
formules sont utilisables, dont celles de Kirpich, de Caquot et de Bourrier.
Chaque méthode convient à des conditions distinctes de type de sol, de
pentes, de superficies de bassins versants. Elles peuvent être comparées entre elles
dans les situations intermédiaires. Le choix d’une formule s’est basé sur l’estimation
de débits sur un impluvium urbain type d’une surface représentative de 50 ha.
Le choix s’est arrêté sur la formule de Kirpich. Cette méthode est adaptée aux
bassins versants dont la superficie varie entre 0,4 ha et 81 ha, dont les sols sont
argileux et dont la pente moyenne est comprise entre 3% et 10%.
Le temps de concentration est alors calculé à partir de l’équation suivante :
t 1 ⅈ=0.0195 . L0,77
i . I −0,385
i
Par contre le temps de transfert dans le réseau peut être estimé par la simple
relation suivante :
T2i = L / (60.V)
Ou : L : longueur de la canalisation (en m)
V : vitesse moyenne d’écoulement (en m/s)
Tel que :
- Qep : débit pluvial en (m3/s)
- I : pente moyenne du bassin (m/m)
- C : coefficient de ruissellement
- A : surface du bassin en (ha)
- K, U, V et W : sont des coefficients d’expression
Avec :
0 ,5 b × a
K= v=0.41b
6.6
u=1+0.287b w=0.95+0.507b
Remarque : Nous avons donné ces formules à titre d’information seulement, c'est-
à-dire.
On Ne va pas les utiliser dans nos calculs, puisque ce cas ne configure pas
dans cette étude.
Quartier 18 :
Ce quartier est situé au niveau de l’agglomération de Rahmania à l’extrême Ouest de
la ville nouvelle, il englobe deux programmes de logements :
- 2080 Logements collectif +108 logements semi collectif L.P.P et s’étale sur une
superficie de 42.4 ha et 11 Ares.
- 1200 Logements OPGI collectif L.V et s’étale sur une superficie de 10.75 ha
.
Quartiers 31, 32 et 33 :
Ces quartiers sont situés près de l’agglomération de Mahelma et au Nord-Ouest
de la ville nouvelle, ils englobent un programme de 10 000 Logements AADL soit
60 000 habitants répartis sur 5 Zones et s’étale sur une superficie totale de 115.0
ha environ.
Ce programme est traversé par deux voies importantes structurantes, la voie
primaire 1-5 et la voie secondaire 1-1.
Ces deux voies seront raccordées à la voie primaire 1-9 projetée principal accès
vers le programme
Quartier 09
Ce quartier est situé au niveau de l’agglomération de Mahelma, il englobe un
programme de 3600 Logement.
Les équipements :
Pn = P0(1+)n
-n : nombre d’année.
- : Taux d’accroissement démographique (=2.5%).
P D 0. 8
Qmoy =
86400
P : Nombre d’habitation.
- Débit de pointe :
Q p=C p .Q moy
Donc :
2.5
C p = 1.5 +
√Qmoy
Si Qmoy < 2.81 l/s CP=3
Tableau N°1
Tableau N°3
Le débit d’eau usée estimé dans cette zone est de 73.04+34.41+53.33=160 l/s
Dot
Logement Pop (l/j/hab) Qmoy l/s Chp Qpte (l/s)
Quartier 12- 4 000 logts LPP
4 000 20 000 150 27,78 1,97 54,84
Quartier 35- 1200 logts LPP
1200 6 000 150 8,33 2,37 19,72
Total 74,56
Les résultats du calcul des eaux usées de l’agglomération de la partie Nord Est de
la commune de Mahelma pour différentes périodes de retours (2008-2015-2020-
2040) sont donnés dans le tableau suivant (habitations déjà existantes) :
calcul le débit des eaux usées à l'horizon 2008
Logement Pop Dot (l/j/hab) Qmoy l/s Chp Qpte (l/s)
Agglomération Partie Nord MAHELMA
- 8000 150 11,11 2,25 25,00
calcul le débit des eaux usées à l'horizon 2015
Logement Pop Dot (l/j/hab) Qmoy l/s Chp Qpte (l/s)
Agglomération Partie Nord MAHELMA
9510 150 13.20 2.19 28,91
calcul le débit des eaux usées à l'horizon 2020
Pop Dot (l/j/hab) Qmoy l/s Chp Qpte (l/s)
Agglomération Partie Nord MAHELMA
10760 150 14.94 2.15 32.12
calcul le débit des eaux usées à l'horizon 2040
Logement Pop Dot (l/j/hab) Qmoy l/s Chp Qpte (l/s)
Agglomération Partie Nord MAHELMA
17631 150 24.49 2,01 49,22
IV. Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons calculé les différents débits (eaux pluviales et eaux
usées) pour chaque zone. On remarque que le débit d’eaux usées est presque
négligeable devant le débit d'eau pluviales, par contre la charge polluante de celle-ci
demeure supérieur a celle des eaux pluviale par conséquent le choix du système
d’assainissement doit être judicieux afin d’éviter le problème d’auto curage dans le
cas de débits minimum ou le problème d’érosion des conduites dans le cas de débits
trop élevée d’où la nécessité de prévoir des ouvrages qui permettront de décharger
et de minimiser la charge sur la station d’épuration.