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VERSANT
ING 5 Génie-civil
La méthode rationnelle
La méthode dite rationnelle est utilisée pour calculer le débit maximum instantané d’une
récurrence de 10 ans. Cette méthode a été validée pour les bassins versants d’une superficie
inférieure à 25 km². Donc, lorsque la superficie du bassin versant couvre entre 25 km² et 60 km²,
le résultat doit être validé sur le terrain en y cherchant des indices indiquant le niveau d’eau
atteint par les crues des années antérieures ou en établissant une relation avec des bassins jaugés
sur le même territoire ou à proximité de celui-ci.
Le bassin versant qui alimente en eau le cours d’eau au point de traversée doit être délimité à
l’aide d’une carte topographique à l’échelle 1: 20 000.
À l’aide des cartes de dépôts de surface, des cartes forestières les plus récentes et de la
connaissance du territoire, il faut identifier quelle est l’utilisation des terres comprises à
l’intérieur du bassin versant. Il peut s’agir de terres qui sont boisées, en pâturage ou en culture.
Par la suite, pour chaque type d’utilisation des terres, il faut identifier les dépôts de surface. Les
lacs et les terrains dénudés/semi-dénudés humides doivent également être localisés.
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Étape 4 – Calcul de la superficie totale du bassin, de la proportion de chaque type de
dépôts de surface, par type d’utilisation des terres, et du pourcentage du bassin en lacs
et en terrains dénudés/semi-dénudés humides
La longueur du cours d’eau se mesure à partir du point de traversée en suivant le tracé du cours
d’eau principal prolongé jusqu’à la ligne de crête, soit jusqu’au point le plus éloigné du bassin
versant permettant d’identifier le chemin le plus long qu’une goutte d’eau doit parcourir pour
se rendre au point de traversée.
La pente «85-10» du cours d’eau se définit comme étant la pente moyenne du tronçon du cours
d’eau localisé entre 2 points se situant respectivement à 10% en amont du point de traversée et
à 15% en aval de la limite extrême du bassin versant.
A l’aide de tableaux, on classifie au point de vue hydrologique les différents type de dépôt de
surface présents sur le bassin versant ensuite on détermine le coefficient de ruissellement de
chaque type de dépôts, et ce, en relation avec l’utilisation des terres et la pente moyenne du
bassin versant.
Le temps de concentration du bassin versant est déterminé à l’aide d’une des 2 formules
suivantes :
où :
si Cp ≤ 0,20, Sc minimum à utiliser = 0,1% ou si 0,20 < Cp < 0,40, Sc minimum à utiliser = 0,5%
tc minimum = 10 minutes
où :
tc minimum = 10 minutes
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Étape 8 – Détermination de l’intensité de précipitation (I)
Les zones de rétention, tels les lacs et les terrains dénudés/semi-dénudés humides, produisent
une réduction significative du débit de pointe. On évalue le coefficient de réduction du débit de
pointe à l’aide de la proportion de lacs et de terrains dénudés/semi-dénudés humides calculée à
l’étape 4 et d’un tableau (Pourcentage du bassin versant en lacs et terrains dénudés/semi-
dénudés humides).
où :
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La méthode OSTORM
Pour les bassins versants de grandes surfaces, le débit est calculé par la méthode OSTORM
Le temps de base est fonction du relief et de la superficie du bassin versant, nous l’obtenons à
l’aide d’un abaque.
Qmax = K.M avec K, le coefficient de pointe définit dans un tableau correspondant et Le débit
moyen décennal est M = Vr/Tb.
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