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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO

Département BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur en

Bâtiment et Travaux Publics

Présentée et soutenue par : ANDRIANINA Zo Hasinavalona

Sous la direction de : Monsieur RABENATOANDRO Martin

Date de soutenance : 28 Septembre 2013


Promotion 2011
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO

Département BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur en


Bâtiment et Travaux Publics

Présentée et soutenue par : ANDRIANINA Zo Hasinavalona


Présidé par : Monsieur RAHELISON Landy Harivony
Examiné par : Monsieur RANDRIANTSIMBAZAFY Andrianirina
: Monsieur RAKOTOMALALA Jean Lalaina
: Madame RANDRIANARIMANANA
NDRIANARIMANANA Richard
Sous la direction de : Monsieur RABENATOANDRO Martin

Date de soutenance : 28 Septembre 2013


Promotion 2011
I
Remerciements

Avant tout, rendons grâce à notre SEINGNEUR DIEU TOUT PUISSANT sans qui nos efforts étaient
vains. Nous tenons à remercier tous ceux qui ont apporté leur contribution à la
réalisation de ce présent ouvrage. En particulier, nous adressons nos sincères
remerciements à :
 L’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo et à son Directeur, le
Professeur ANDRIANARY Philippe qui n’a pas ménagé son temps pour promouvoir
l’image de cette prestigieuse école d’ingénieur ;
 Au Département Bâtiment et Travaux Publics et son chef, Monsieur RAHELISON
Landy Harivony, pour avoir mené à bien le déroulement de nos études et pour ses

précieux conseils notamment pour l’établissement du mémoire.


 Monsieur RABENATOANDRO Martin qui en dépit de son emploi du temps très chargé,
a bien voulu accepter d’encadrer minutieusement et m’a guidée lors de l’élaboration
de ce mémoire de fin d’études ;
 Tous les membres du jury qui, ont accepté de juger ce mémoire ainsi que
d’apporter des remarques et des suggestions visant à son amélioration ;
 Tous les enseignants et le personnel administratif de l’Ecole Supérieure
Polytechnique d’Antananarivo qui ont bien voulu nous former durant ces cinq
années d’études ;
 Monsieur RANDRIANARIJAONA Charles Tiana, Directeur Technique de l’Entreprise
M.M.P. BTP, qui m’a inspiré le sujet de ce mémoire ;
 Monsieur, RABEFIHAVANANA Alexandre, qui m’a donnée de précieux conseils et
documentations dans la conception de ce mémoire ;
Ma famille et à Mon petit ami qui m’ont toujours soutenue tout au long de mes
études. Vous n’avez pas ménagé tous vos efforts tant matériels que financièrs dans
l’unique but de me faire acquérir la haute classe d’Ingénieur. Je suis très heureuse de
vous exprimer ma profonde reconnaissance et ma respectueuse satisfaction ;
Tous ceux qui de près ou de loin, ont contribué à la réalisation du présent mémoire.
Merci à tous !

II
SOMMAIRE

REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ORGANIGRAMMES
LISTE DES PHOTOS
NOTATIONS
SIGLES ET ABREVIATIONS
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FONDATIONS
Chapitre I : Généralités
Chapitre II : les différents types de fondations
PARTIE II : ETUDE DE SOL DE FONDATIONS
Chapitre I : Objectif de l’étude des sols de fondations
Chapitre II : Les travaux de reconnaissance
Chapitre III : Essais sur le sol des fondations
PARTIE III : DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS
Chapitre I : Fondations superficielles
Chapitre II : Fondations semi- profondes
Chapitre III : Fondations profondes
Chapitre IV : Calcul des armatures
PARTIE IV : CAS DES FONDATIONS DU THEATRE EN PLEIN AIR SIS A ANTSONJOMBE
Chapitre I : Généralités sur le projet
Chapitre II : Justification du projet
Chapitre III : etude géotechnique du sol des Fondations d’Antsnjombe
Chapitre IV : Calcul des fondations superficielle suivant la file B
Chapitre IV : Calcul des fondations profondes suivant la file A
PARTIE V : INFORMATISATION DE CALCUL
Chapitre I : Présentation du programme
Chapitre II : Domaines d’application du programme
Chapitre III : Simulation du programme
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES

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III
Liste des tableaux

TABLEAU 1 : NATURE DES SOLS DE FONDATIONS ........................................................................ 17


TABLEAU 2 : NATURE DES MOYENS A METTRE EN ŒUVRE ............................................................ 18
TABLEAU 3 : IC ET E POUR DESIGNER L’ETAT DU SOL .................................................................. 23
TABLEAU 4 : TABLEAU COMPARATIF DES ESSAIS IN SITU .............................................................. 29
TABLEAU 5 : VALEUR DE K ......................................................................................................... 37
TABLEAU 6 : FACTEUR DE TEMPS TV EN FONCTION DE U ............................................................ 45
TABLEAU 7 : COEFFICIENTS DE FORME ΛC ET ΛD ........................................................................ 46
TABLEAU 8 : COEFFICIENT RHEOLOGIQUE Α .............................................................................. 46
TABLEAU 9 : (D'APRES M. BUSTAMANTE ET L. GIANESELLI) ........................................................ 54
TABLEAU 10 : LES VALEURS PROPOSEES PAR CAQUOT ET KERISEL ............................................... 56
TABLEAU 11 : VALEURS MAXIMALES DE POUR CERTAINS TYPES DE PIEUX .................................... 57

TABLEAU 12 : VALEUR DE ΓB ET ΓS............................................................................................. 66


TABLEAU 13 : LA ZONE D’ETUDE ............................................................................................... 82
TABLEAU 14 : TERRAIN DE SPORT, SALLE DE FETE ET PARC, AUX ALENTOURS ............................... 85
TABLEAU 15 : REPARTITION PAR LOT DU PROJET ....................................................................... 86
TABLEAU 16 : DESCENTE DES CHARGES..................................................................................... 91
TABLEAU 17 : RESULTATS DE CALCUL DIMENSIONNEMENT (ANTSONJOMBE) ............................... 98
TABLEAU 18 : RESULTATS VERIFICATION DE TASSEMENT (ANTSONJOMBE) .................................. 99
TABLEAU 19 : SYMBOLES UTILISES DANS LES ALGORIGRAMMES.................................................. 128
TABLEAU 20 : DIMENSIONNEMENT DE FONDATIONS SUPERFILLES (RECTANGULAIRE) ................. 170
TABLEAU 21 : RESULTATS DE CALCULS POUR UNE SEMELLE DE TYPE RECTANGULAIRE .............. 170
TABLEAU 22 : DIMENSIONNEMENT DE FONDATIONS SUPERFILLES (CIRCULAIRE) ....................... 171
TABLEAU 23 : RESULTATS DE CALCULS POUR UNE SEMELLE DE TYPE CIRCULAIRE ..................... 172
TABLEAU 24 : DIMENSIONNEMENT DE FONDATIONS SUPERFILLES (FILANTE)............................. 173
TABLEAU 25 : RESULTATS DE CALCULS POUR UNE SEMELLE DE TYPE FILANTE ........................... 174
TABLEAU 26 : VERIFICATION DU TASSEMENT METHODE ŒDOMETRIQUE (RECTANGULAIRE) ...... 174
TABLEAU 27 : RESULTATS DE CALCULS POUR UNE SEMELLE ISOLEE RECTANGULAIRE ................ 175
TABLEAU 28 : TABLEAU DE VERIFICATION DU TASSEMENT METHODE ŒDOMETRIQUE (FILANTE) 175
TABLEAU 29 : RESULTATS DE CALCULS POUR UNE SEMELLE FILANTE ........................................ 176
TABLEAU 30 : HYPOTHESES DE DONNEES POUR UNE SEMELLE RECTANGULAIRE ........................ 176
TABLEAU 31 : RESULTATS DE CALCUL D'ARMATURE ................................................................. 176

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IV
Liste des figures

FIGURE 1 : PRINCIPE DU FONCTIONNEMENT DES FONDATIONS ................................................... 5


FIGURE 2 : PRINCIPE DE L'ACTION ET DE LA REACTION ............................................................... 6
FIGURE 3 : LIMITE DES FONDATIONS. ........................................................................................ 8
FIGURE 4 : COUPE VERTICALE SUR SEMELLE SUPERFICIELLE. ..................................................... 8
FIGURE 5 : DEFINITIONS DE LA HAUTEUR D’ENCASTREMENT GEOMETRIQUE D ET MECANIQUE DE ... 12
FIGURE 6 : COLONNE BALLASTEE ............................................................................................ 14
FIGURE 7 : PROFONDEUR D'INVESTIGATION POUR LES FONDATIONS SUPERFICIELLES................ 19
FIGURE 8 : PROFONDEUR D'INVESTIGATION POUR LES FONDATIONS PROFONDES ...................... 20
FIGURE 9 : PROFONDEUR DES SONDAGES POUR LES REMBLAIS DE GRANDE HAUTEUR ................ 20
FIGURE 10 : CAS D'UN OUVRAGE LARGE .................................................................................... 21
FIGURE 11 : CAS D'UN OUVRAGE LONG ...................................................................................... 21
FIGURE 12 : CHARGE VERTICALE ET CENTREE ............................................................................ 30
FIGURE 13 : VALEURS DE N’C, N’Q ET N’ GAMMA...................................................................... 32
FIGURE 14 : METHODE DE LA SEMELLE FICTIVE ......................................................................... 34
FIGURE 15 : CHARGE VERTICALE ET EXCENTREE ........................................................................ 34
FIGURE 16 : CHARGE INCLINEE ET CENTREE .............................................................................. 35
FIGURE 17 : CHARGE INCLINEE ET EXCENTREE .......................................................................... 36
TABLEAU 5 : VALEUR DE K ......................................................................................................... 37
FIGURE 18 : DEFINITION DE PLE* DANS LE CAS D'UNE COUCHE PORTEUSE HOMOGENE .............. 37
FIGURE 19 : DEFINITION DE DE ................................................................................................ 38
FIGURE 20 : VALEUR DE EN FONCTION DE ET DE EN FONCTION DE ............................................ 39

FIGURE 21 : CHARGE A L'INTERIEUR DU TIERS CENTRAL ............................................................. 40


FIGURE 22 : CHARGE A LA LIMITE DU TIERS CENTRAL ................................................................. 40
FIGURE 24 : CHARGE CENTREE ................................................................................................. 41
FIGURE 25 : CHARGE EXCENTREE ............................................................................................. 41
FIGURE 23 : CHARGE A L'EXTERIEUR DU TIERS CENTRAL ............................................................ 41
FIGURE 26 : CHARGE EXCENTREE MODELE DE MEYERHOF.............................................. 42
FIGURE 27 : TASSEMENT DES FONDATIONS. ............................................................................... 42
FIGURE 28 : FONDATIONS SUR DES NIVEAUX D'ASSISE DIFFERENTS. ............................................ 42
FIGURE 29 : VARIATION DE TASSEMENT ..................................................................................... 43
FIGURE 30 : MODULES PRESSIOMETRIQUES A PRENDRE EN COMPTE POUR LE CALCUL DE TASSEMENT 46
FIGURE 31 : CALCUL DU TASSEMENT DANS LE CAS D’UNE COUCHE MOLLE INTERCALAIRE ........... 47
FIGURE 32 : SURCHARGE UNIFORMEMENT REPARTIE.................................................................. 48
FIGURE 33 : SURCHARGE TRIANGULAIRE ................................................................................... 49
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V
FIGURE 34 : DIMENSIONS DE FONDATIONS SUPERFICIELLES ....................................................... 60
FIGURE 35 : HOMOTHETIE DE LA SEMELLE ET PILIER ................................................................. 60
FIGURE 36 : ARMATURES D'UNE SEMELLE ISOLEE RECTANGULAIRE ............................................. 61
FIGURE 37 : SEMELLE SUPPORTANT UN EFFORT NORMAL ET UN MOMENT DE FLEXION ................. 62
FIGURE 38 : ARMATURES D'UNE SEMELLE CIRCULAIRE ............................................................... 63
FIGURE 39 : VOILE OU MUR SUR SEMELLE CONTINUE ................................................................. 65
FIGURE 40 : ARRET DES BARRES ................................................................................................ 67
FIGURE 41 : SEMELLE SUR UN PIEU ........................................................................................... 68
FIGURE 42 : CHARGES EXCENTREES .......................................................................................... 71
FIGURE 43 : SEMELLE SUR TROIS PIEUX ..................................................................................... 73
FIGURE 44 : ARMATURES D'UNE SEMELLE SUR TROIS PIEUX ........................................................ 73
FIGURE 45 : SEMELLE SUR QUATRE PIEUX .................................................................................. 74
FIGURE 46 : SEMELLE SUR QUATRE PIEUX AVEC MOMENT........................................................... 76
FIGURE 47 : VALEURS DE K....................................................................................................... 78
FIGURE 48 : COUPE TRANSVERSALE ........................................................................................... 87
FIGURE 49 : PROFIL TYPE DU TN .............................................................................................. 88
FIGURE 50 : POSITION DE LA STRUCTURE SUIVANT LA PENTE ...................................................... 88
FIGURE 51 : ELEMENTS DE LA STRUCTURE ................................................................................. 89
FIGURE 52 : COUPE DU GRADIN ................................................................................................ 90
FIGURE 53 : COUPE DES GRADINS PREFABRIQUES ...................................................................... 91
FIGURE 54 : LONGEUR DES TRAVEES ......................................................................................... 91
FIGURE 55 : STRUCTURE ZONE 1 ............................................................................................... 92
FIGURE 56 : PLAN DE REPERAGE DES TRONÇONS ....................................................................... 92
FIGURE 57 : PLAN DE REPERAGE DES POTEAUX.......................................................................... 93
FIGURE 58 : PLAN DE REPERAGE ............................................................................................... 93
FIGURE 59 : COUPE TRANSVERSALE A-A DE LA SEMELLE FILANTE SUIVANT LA FILE B ................ 100
FIGURE 60 : VUE EN ELEVATION DE LA SEMELLE FILANTE SUIVANT LA FILE B ............................ 100
FIGURE 61 : PLAN DE REPERAGE ............................................................................................. 102
FIGURE 62 : DISPOSITION DES ARMATURES TRANSVERSALES .................................................... 113

FIGURE 63 : FONDATIONS PROFONDES SUIVANT FILE A, VUE EN ELEVATION ............................. 115

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VI
Liste des organigrammes

ORGANIGRAMME 1: PROGRAMME PRINCIPALE ......................................................................... 129


ORGANIGRAMME 2: PARAMETRES EN FONCTION DE Φ .............................. 131
ORGANIGRAMME 3: PARAMETRES EN FONCTION DE Φ’ ............................................................. 132
ORGANIGRAMME 4: COEFFICIENTS MINORATEURS DUS A ∆ ....................................................... 133
ORGANIGRAMME 5: COEFFICIENTS MINORATEURS DUS A Α ....................................................... 134
ORGANIGRAMME 6: COEFFICIENTS MINORATEURS DUS A ∆ ....................................................... 135
ORGANIGRAMME 7: DIMENSIONNEMENT D’UNE SEMELLE ISOLEE ............................................. 136
ORGANIGRAMME 8: COEFFICIENTS DE FORME ......................................................................... 137
ORGANIGRAMME 9: DIMENSIONNEMENT D’UNE SEMELLE FILANTE ........................................... 138
ORGANIGRAMME 10: CONTRAINTE DE REFERENCE QREF. ......................................................... 139
ORGANIGRAMME 11: CONTRAINTE DE REFERENCE QADM ......................................................... 140
ORGANIGRAMME 12: VERIFICATION DU TASSEMENT (METHODE ŒDOMETRIQUE) ..................... 142
ORGANIGRAMME 13: VERIFICATION DU POINÇONNEMENT (METHODE PRESSIOMETRIQUE) ....... 144
ORGANIGRAMME 14: VERIFICATION DU TASSEMENT (METHODE PRESSIOMETRIQUE) ................ 144
ORGANIGRAMME 15: CALCUL DE TASSEMENT SPHERIQUE ........................................................ 145
ORGANIGRAMME 16: CALCUL DE TASSEMENT DEVIATORIQUE ................................................... 146
ORGANIGRAMME 17: CALCUL DE CONTRAINTE ADMISSIBLE QADM (PRESSIOMETRIQUE) ............ 147
ORGANIGRAMME 18: CALCUL DE PLE ..................................................................................... 148
ORGANIGRAMME 19: CALCUL DE K ......................................................................................... 149
ORGANIGRAMME 20: ARMATURE D’UNE SEMELLE RECTANGULAIRE AVEC CHARGES CENTREES .. 150

ORGANIGRAMME 21: ARMATURE D’UNE SEMELLE ISOLEE AVEC CHARGES EXCENTREES ............. 151
ORGANIGRAMME 22: ARMATURE D’UNE SEMELLE CIRCULAIRE AVEC CHARGES CENTREES ......... 152
ORGANIGRAMME 23: ARMATURE D’UNE SEMELLE CIRCULAIRE AVEC CHARGES EXCENTREES ..... 153
ORGANIGRAMME 24: ARMATURE D’UNE SEMELLE FILANTE SOUS VOILE AVEC CHARGES CENTREES... 154
ORGANIGRAMME 25: ARMATURE D’UNE SEMELLE FILANTE AVEC CHARGES EXCENTREES ........... 155

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VII
Liste des photos

PHOTO 1 : LA ZONE D'ETUDE ................................................................................................. 83


PHOTO 2 : LOCALISATION DU SITE DU PROJET ........................................................................ 86
PHOTO 3 : FENETRE ACCUEIL .............................................................................................. 157
PHOTO 4 : INFORMATION SUR LE SOL DE FONDATIONS .......................................................... 158
PHOTO 5 : DIMENSIONNEMENT PAR LE METHODE OEDOMETRIQUE 1 ..................................... 159
PHOTO 6 : DIMENSIONNEMENT METHODE OEDOMETRIQUE 2 ................................................ 160
PHOTO 7 : EXPLICATION DES COEFFICIENTS MINORATEURS DUS A L’INCLINAISON DE LA CHARGE.. 161
PHOTO 8 : EXPLICATION DES COEFFICIENTS MINORATEURS DUS A L’INCLINAISON DE LA SEMELLE. 161
PHOTO 9 : CALCUL DE TASSEMENT PAR LA METHODE OEDOMETRIQUE 1 ............................... 162
PHOTO 10 : CALCUL DE TASSEMENT PAR LA METHODE OEDOMETRIQUE 2 .................................. 162
PHOTO 11: EXPLICATION DE K ................................................................................................. 163
PHOTO 12: DIMENSIONNEMENT PAR LA METHODE PRESSIOMETRIQUE 1 ..................................... 163
PHOTO 13: DIMENSIONNEMENT PAR LA METHODE PRESSIOMETRIQUE 2 ..................................... 164
PHOTO 14: CALCUL TASSEMENT PAR LA METHODE OEDOMETRIQUE 1 ........................................ 164
PHOTO 15: CALCUL TASSEMENT PAR LA METHODE OEDOMETRIQUE 2 ........................................ 165
PHOTO 16: FENETRE PRINCIPALE DU MODULE FERRAILLAGE .................................................... 165
PHOTO 17: CALCUL DE FERRAILLAGE ....................................................................................... 167
PHOTO 18: RECHERCHE ET DOCUMENTATION ........................................................................... 167
PHOTO 19: GESTION DES DOCUMENTATIONS ............................................................................ 168
Liste des graphes

COURBE 1 : REACTIONS DU SOL .............................................................................................. 102


COURBE 2 : MOMENT MAXIMAL A L'E.L.S. .............................................................................. 103
COURBE 3 : MOMENT MAXIMAL A L'E.L.U. ............................................................................. 103
COURBE 4 : DIAGRAMME DES EFFORTS TRANCHANTS A L'E.L.U. .............................................. 103
COURBE 5 : SCHEMA DE CALCUL ............................................................................................ 104
COURBE 6 : VERIFICATIONS DES PIEUX Φ900 .......................................................................... 124
COURBE 7 : MOMENT DE FLEXION DUE A LA POUSSEE 1 .......................................................... 124
COURBE 8 : MOMENT DE FLEXION DUE A LA POUSSEE 1 A L'E.L.S. ........................................ 125
COURBE 8 : MOMENT DE FLEXION DUE A LA POUSSEE 1 A L'E.L.U. ....................................... 125
COURBE 10 : VERIFICATIONS DES PIEUX Φ1200 ........................................................................ 126
COURBE 11 : MOMENT DE FLEXION DUE A LA POUSSEE 2 .......................................................... 126
COURBE 12 : MOMENT DE FLEXION DUE A LA POUSSEE2 A L'E.L.S. ........................................... 127
COURBE 13 : MOMENT DE FLEXION DUE A LA POUSSEE2 A L'E.L.U. .......................................... 127

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VIII
NOTATIONS
MAJUSCULES LATINES
A : section de la tige.
A : paramètre de pression interstitielle.
A : armatures longitudinales d’un pieu.
A’ : surface comprimée d´une semelle.
AB : armatures suivant la largeur B.
Ai : armatures inférieures d’une semelle de liaison.
Ah : cadres horizontales d’une semelle de liaison.
AL : armatures suivant la longueur L.
A(l) : surcharges de la chaussée statiques et uniformes.
Amin : armatures minimales d’un pieu.
As : armatures supérieures d’une semelle de liaison.
Av : cadres verticales d’une semelle de liaison.
B : base de la semelle, diamètre d´un pieu.
B0 : longueur de référence utilisée dans la méthode pressiométrique (0,60 m).
Br : section réduite du béton.
Bt : surcharges dues aux trottoirs.
Cc : indice de compression.
Cc : coefficient de courbure.
Ce : coefficient d´efficacité d´un groupe de pieux.
Cg : indice de gonflement.
Cu : coefficient d’uniformité.
Cv : coefficient de consolidation.
D : hauteur contenue dans le sol ou encastrement.
D : diamètre du moulinet d’un scissomètre.
De : hauteur d´encastrement équivalente.
Dn : diamètre du tamis où passent n% des grains.
Dmin : diamètre minimum des enrochements.
E : module d´Young.
E : module pressiométrique.
Ec : module pressiométrique équivalent du domaine volumétrique.
Ed : module pressiométrique équivalent du domaine déviatorique.
F : forces.
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IX
F : coefficient de sécurité.
FA : actions accidentelles.
F : coefficient de sécurité au grand glissement et à la charge admissible.
G : actions permanentes.
Gmax : actions permanentes défavorables.
Gmin : actions permanentes favorables.
H : hauteur de moulinet d’un scissomètre.
H : hauteur de chute du mouton.
H : hauteur totale de la semelle.
HR : profondeur d’affouillement due au rétrécissement du lit.
Ip : indice de plasticité.
k : coefficient de forme du moulinet.
kc : facteur de portance de l’essai pénétromètrique.
kp : facteur de portance de l’essai préssiomètrique.
L : longueur d´une semelle.
L : longueur du remblai de grande hauteur.
M : moment.
M : masse du mouton.
Ma : masse de l’air.
MM : couple maximal.
Ms : masse des particules solides.
Mt : masse totale.
Mt : couple de torsion.
Mw : masse de l’eau.
N : nombre de coups.
N : nombre de pieux.
Nc : terme de cohésion, c’est un facteur de la capacité portante pour un sol frottant et
cohérent mais non pesant.
Nm : nombre de coups moyen.
Nq : terme de surcharge et de profondeur, c’est un facteur de la capacité portante pour un
sol uniquement frottant et chargé latéralement.
Nu : effort normal sur chaque pieu.

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X
Nγ : Terme de surface, c’est un facteur de la capacité portante pour un massif pesant et

frottant.
Nulim : effort limite sur chaque pieu ou effort normal résistant.
P : périmètre.
P : masse de l’enclume, mouton, guide, tiges enfoncées, pointe.
Pf : pression de fluage.
Pl : pression limite.
Ple : pression limite nette.
Ps : poids des particules solides.
Pt : poids total.
Pw : poids de l’eau.
Q : actions variables.
Q : charges d´exploitation à considérer pour l´application des règles simplifiées.
Q : effort total.
Qo : débit de crue du projet.
Qp : effort limite mobilisable sous la pointe d´un élément de fondations profondes.
Qs : effort limite mobilisable par frottement latéral sur le fût d´un élément de fondations
profondes.
Qc : charge de fluage d´un élément de fondations profondes.
Qtc : charge de fluage en traction d´un élément de fondations profondes.
Ql : charge limite d´un élément de fondations profondes.
Qtl : charge limite en traction d´un élément de fondations profondes.
Qmax : limite supérieure de la charge axiale de calcul d´un élément de fondations profondes.
Qmax : valeur maximale mesurée d´un paramètre de charge lors de plusieurs essais de pieu.
Qsl : effort pour enfoncer le manchon CPT.
Qw : actions hydrodynamiques autres que l´action du courant.
Rd : résistance dynamique du pénétromètre dynamique.
S : tassement.
Sc : tassement sphérique.
Sc : Section maximale de la pointe conique.
Sd : tassement déviatorique.
So : aire du pieu.
Sp : aire de l’appui.

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XI
Sq, Sc, S γ : coefficients de forme.

Sr : degré de saturation.
Ss : surface latérale du manchon CPT.
Tv : facteur de temps.
U : pression interstitielle.
Vd : composante de calcul verticale de l´effort appliqué aux fondations.
Va : volume de l’air.
Vmax : vitesse maximale d’écoulement.
Vs : volume des particules solides.
Vt : volume total.
Vu : valeur de calcul de l´effort tranchant vis-à-vis de l´état-limite ultime.
Vw : volume de l’eau.
Z : profondeur.

MINUSCULES LATINES
a : longueur de l’appui.
a : longueur intervenant dans le calcul de la pression limite nette équivalente et de la
résistance de pointe équivalente.
b : largeur de l’appui.
b : longueur intervenant dans le calcul de la pression limite nette équivalente et de la
résistance.
b’ : entre-axe des pieux.
d : distance horizontale entre l´arête aval d´une semelle et un talus.
c : enrobage.
c : cohésion.
c’ : cohésion effective.
cu : cohésion non-drainée.
ccu : cohésion consolidée – non-drainée.
cuu : cohésion non-consolidée – non-drainée.
cur : cohésion remaniée.
d : hauteur utile.
e : indice des vides.
e : enfoncement sous un coup de mouton.

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XII
e : excentricité.
eo : indice des vides initial.
fe : limite d’élasticité d´un acier pour armature passive.
fc : résistance conventionnelle à la compression du béton.
fcj : résistance caractéristique à la compression du béton âgé de j jours.
fc28 : résistance caractéristique à la compression du béton âgé de 28 jours.
fcmax : résistance limite conventionnelle à la compression du béton.
fs : résistance unitaire du frottement latéral.
ftj : résistance caractéristique à la traction du béton âgé de j jours.
ft28 : résistance caractéristique à la traction du béton âgé de 28 jours.
h : hauteur, hauteur d´une semelle.
h : épaisseur de la couche intéressée en essai oedomètrique.
h2 : hauteur du sable pur.
h1 : hauteur du floculat.
iq, ic, i γ : coefficient de réduction de Meyerhof.

i δβ coefficient minorateur de la portance tenant compte de l´inclinaison de la charge et de la

géométrie du sol de fondations.


k1 : coefficient réducteur de la résistance du béton.
k2 : coefficient réducteur de la résistance du béton.
lf : longueur de flambement.
lp : longueur du pieu.
n : porosité.
p0 : contrainte horizontale totale dans le sol au moment de l´essai pressiométrique.
qad : portance admissible.
qc : résistance unitaire de pointe.
qcm : résistance moyenne de pointe.
qc(z) : diagramme de résistance de pointe lissé.
qcc(z) : diagramme de résistance de pointe lissé et corrigé.
qce : résistance de pointe équivalente.
qd : capacité portante à la rupture.
qs : frottement latéral unitaire limite sur le fût d´un élément de fondations profondes.
qu : contrainte de rupture sous la pointe d´un élément de fondations profondes.
qo : contrainte verticale totale.

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XIII
qref : contrainte conventionnelle de référence = q(3l/4).
q1 : contrainte maximum.
q2 : contrainte minimum.
t : temps de consolidation.
w : teneur en eau.
wp : limite de plasticité.
wL : limite de liquidité.

MINUSCULES GRECQUES
α : coefficient caractérisant le sol dans la méthode au pressiomètre Ménard.
β : Coefficient de frottement latéral utilisé dans la méthode pénétrométrique.
β : Angle d´une pente ou d´un talus par rapport à l´horizontale.
β′ : Angle entrant dans la détermination de i δβ .

δ : angle de la résultante des efforts par rapport à la verticale.


γ : Poids volumique du sol.
γb : Coefficient de sécurité relatif au béton égal à 1,5 ; poids volumique du béton.

γ h
: Poids volumique humide du sol.

γ d
: Poids volumique sec du sol.

γs : Poids volumique des grains du sol.

γs : Coefficient de sécurité relatif à l’acier égal à 1,15.

γw : Poids volumique de l´eau.


λc : Coefficient de forme intervenant dans le calcul des tassements.
λd : Coefficient de forme intervenant dans le calcul des tassements.
µ : Coefficient de Poisson.
ϕ : Angle de frottement interne.
ϕ′ : Angle de frottement interne effectif.
ϕu : Angle de frottement interne non-drainé.

ϕ cu : Angle de frottement interne consolidé - non-drainé.

ϕuu : Angle de frottement interne non-consolidé – non-drainé.


ρp : Coefficient réducteur de l´effort limite mobilisable dû au terme de pointe pour les
pieux tubulaires métalliques battus ouvert s, les pieux H et les palplanches.

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XIV
ρs : Coefficient réducteur de l´effort limite mobilisable par frottement latéral pour les
pieux tubulaires métalliques battus ouver ts, les pieux H et les palplanches.
ρs : Masse volumique des pierres.
ρw : Masse volumique de l´eau.
σ : Contrainte normale.
i
σb : Contrainte de cisaillement au niveau de la tête du pieu.
σbs : Contrainte de cisaillement au niveau de la base de l’appui.
σ´c : Contrainte de consolidation.
σadm : Contrainte limite de compression.
σb : Contrainte de calcul du beton.
σs : Contrainte de traction de l’acier.
σbc : Contrainte limite de compressio.
σbu : Contrainte de calcul du beton.
σ´vo : Contrainte verticale totale.
θ : Angle de rotation d’un train de tiges d’un scissomètre.
θ : Inclinaison de l’axe des bielles.
τ : Contrainte au cisaillement.
τu : Contrainte tangente conventionnelle des règles B.A.E.L.

MAJUSCULES GRECQUES
∆h : Tassement.
∆σ : Contrainte due à la charge appliquée.
Φ : Diamètre de trains de tiges d’un scissomètre.
Φ : Diamètre du pieu.
Φl : Diamètre des armatures longitudinales.
Φt : Diamètre des armatures transversales.
Φ1(δ) : Fonction entrant dans la détermination de iδβ .

Φ2(δ) : Fonction entrant dans la détermination de iδβ .

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XV
SIGLES ET ABREVIATIONS
BA : Béton Armé.
BAEL : Béton Armé aux Etats Limites.
BP : Béton Précontraint.
CD : Consolidated – Drained.
CPT : Cone Penetration Test.
CU : Consolidated – Undrained.
DCE : Dossiers de Consultation des Entreprises.
DTU : Dossiers Techniques Unifiés.
ELS : Etats Limites des Service.
ELU : Etats Limites Ultimes.
ES : Equivalent de Sable
ESV : Equivalent de Sable Visuel.
GTR : Guide des Terrassements Routiers / Recommandations pour les Terrassements
Routiers.
HRB : Highway Research Board.
LCPC : Laboratoire Central des Ponts et Chaussées.
LPC : Laboratoire des Ponts et Chaussées.
NF : Norme Française.
PHEC : Plus Hautes Eaux Connues.
RN : Route Nationale.
SPT : Standard Penetration Test.
TN : Terrain Naturel.
USCS : Unified Soil Classification System.
UU : Unconsolidated – Undrained.
VBS : Valeur au Bleu du Sol.

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XVI
Introduction générale

INTRODUCTION GENERALE

De nos jours,
s, au vu de l’évolution des activités humaines, la société a un besoin sans
cesse croissant en infrastructures et d’édifices de plus en plus sophistiqués mais souvent de
mensurations gigantesques. Or, dans bien de nombreux cas, le sol sur lequel ces grands
ouvrages se fondent se trouvent n’être apte à reprendre puis à absorber directement une
grande part des surcharges de ces derniers en leur état naturel et à un niveau assez voisin de
leur surface.

Ce problème ne date pas d’hier puisque dans les temps lointains, on peut observer
l’existence d’ouvrages non moins imposants qu’actuellement. Evidemment, la solution
logique et spontanée d’un concepteur raisonné est de chercher à fonder sur un meilleure
emplacement ayant la meilleur capacité à absorber le surplus de charges
charges sans avoir à craindre
des déformations excessives du «sol-support
«sol » , du moins avec des déformations
« contrôlable » et « prévisibles » pour ne pas nuire à la pérennité de l’ouvrage qui le
surmonte. Or, actuellement, ceci n’est pas toujours le cas et c’est assez loin de la réalité dans
la majorité des cas. Aussi, se doit-on
doit on de trouver un meilleure appui, soit en descendant en
profondeur, soit en élargissant la surface pressée. Cependant, cette dernière solution s’avère
inadéquate si l’on ne cite que l’environnement
l’environnement urbain. Où, d’une part, les qualités
géotechniques et topographiques du sous-sol
sous sol n’est pas des meilleures alors que l’ouvrage que
l’on y projète peut atteindre une bonne certaine de mètre de hauteur, et de l’autre, la superficie
ne permet pas toujours de réaliser des édifices aux fondations élargies.

De ces évènements divers ont vu la naissance et l’évolution rapide du domaine de la


mécanique des sols et des Travaux de fondations, pendant le siècle dernier et aujourd’hui
encore. Nul ne peut dès lors nier la place incontournable de cette discipline, pourtant jeune par
rapport à d’autres sciences, dans n’importe quelle construction devant être « fondée » sur le
sol.

Aussi, dans cette vision se fonde la présente étude qui est intitulé par
« CONCEPTION,
CEPTION, OPTIMISATION et INFORMATISATION DES
S CALCULS DE
FONDATIONS SUPERFICIELLES,
SUPERFICIELLE CAS DU COLISEUM ANTSONJOMBE ».
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1
Introduction générale

Pour mieux cerner les problèmes, nous allons suivre le plan suivant :

 Dans la première partie nous entrerons dans les généralités sur les fondations
fond ;
 Dans la deuxième partie nous traiterons l’étude de sol de fondations
fondation ;
 Dans la troisième partie nous déterminerons le dimensionnement de fondations ;
 Dans la quatrième partie
artie nous étudierons le cas de fondations du théâtre en plein air
sis à Antsonjombe ;
 Enfin nous consacrerons la cinquième et dernière partie à l’informatisation de calcul.

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2
Partie : 1

GENERALITES SUR LES


FONDATIONS
Partie I: Généralités sur les fondations

Chapitre I : Généralités
I.1. Définition :
On appelle fondations,, la partie d'un ouvrage reposant sur un terrain d'assise auquel sont
transmises toutes les charges quelle
quel que soit la combinaison supportée par cet ouvrage. Les
fondations d’une construction sont constituées par les parties de l’ouvrage qui sont en contact
avec le sol auquel elles transmettent les charges de la superstructure, soit directement (cas des
semelles reposantt sur le sol ou cas des radiers), soit par l’intermédiaire d’autres organes (cas
des semelles sur pieux par exemple) ; elles constituent donc la partie essentielle de l’ouvrage
puisque de leurs bonnes conception et réalisation découlent
découle la bonne tenue de l’ensemble.
l

I.2. Fonctions des fondations :

I.2.1. Généralités :

Elles doivent reprendre les charges supportées par la structure et les transmettre au sol
dans de bonnes conditions de façon à assurer la stabilité de l'ouvrage.
l' La surveillance et
l'entretien des fondations peuvent être éclairés par la connaissance du comportement
théorique
ique de cette partie d'ouvrage.

I.2.2. Différentes fonctions des fondations :

a. Assurer la stabilité de l’ensemble de l’ouvrage


l’o

• Les tassements du terrain d'assise


d'assise ne doivent pas autoriser de désordres graves des
fondations et de l'ouvrage : Limitation des tassements compatibles avec l'utilisation de
l'ouvrage (ordre de grandeur: de 5 à 25 mm) à définir à partir des sondages effectués.
• Les tassements d'ensemble
ble et les tassements différentiels en service doivent être limités à
une valeur compatible avec les déformations acceptables par la construction, en fonction de sa
nature et de sa destination ;

• L'ouvrage ne doit pas se déplacer sous l'action des forces horizontales


horizon ou obliques
appliquées à la structure (vent, poussées des terres, poussée hydrostatiques) : Prendre les
dispositions constructives adaptées à chaque cas (utilisation de bêches, frottements sol/béton
suffisant, tirants ou clous,...) ;

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3
Partie I: Généralités sur les fondations

• Éviter les glissements de l'ouvrage pour les constructions réalisées sur un terrain en pente et
ne pas charger les semelles avoisinante avec la semelle
sem étudiée : Pente maximale entre
semelles de fondations de 2/3 (environs
(env 30°)

• Drainage périphérique.

b. Assurer la résistance des


de fondations elle même

• Les actions qui sollicitent les fondations ne doivent pas entraîner leur rupture : Respecter les
règles en vigueur et le dimensionnement correct des fondations en fonction du type de
l'ouvrage, des charges et surcharges
surcharges supportées par la structure, de la nature du terrain, du
type de fondations et des matériaux employés.
employés

c. Vérifier la résistance du terrain de fondations

• Les actions qui sollicitent le sol de fondations ne doivent pas entraîner son poinçonnement
ni des déformations incompatibles avec l'utilisation de l'ouvrage supporté : Respect des
règlements en vigueur. L'étude des comportements du sol fait l'objet de la mécanique des sols
(DTU 13.1.)

d. S’assurer de la durabilité des fondations

La résistance des massifs de fondations doit être assurée pendant toute l'existence de
l'ouvrage :

 Les massifs des fondations


fondation doivent être protégés de l'oxydation, de l'érosion, de la
décomposition
on chimique, de l'action du gel ;
 Le sol devra être stable à l'érosion, au glissement de terrain, à la dissolution de
certaines
taines particules dans l'eau.

e. Assurer la transmission des efforts de cette structure sur le sol

Par une descente de charges. (Principalement les efforts de pesanteur).

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4
Partie I: Généralités sur les fondations

f. Trouver la solution la plus économique


• On recherchera
chera des solutions qui seront les plus économiques en fonctions du type
d’ouvrage, des préconisations de l’étude de sols, de l’accessibilité au terrain (engins TP, de
forage,…)
On voit ainsi que les fondations doivent reprendre sans subir de dommages les charges et
surcharges ou plus exactement la combinaison de ces dernières et amenées par la
superstructure puis transmettre ces sollicitations au sol (dit de fondations)
fondation dans de bonnes
conditions de façon à assurer la stabilité de l’ouvrage. Elles sont en réalité des éléments de
transmission au sol de fondations
fondation de l’ensemble des charges supportées par l’ouvrage.

I.3. Fonctionnement mécanique des fondations :


Le schéma de principe du fonctionnement de fondations est celui de l’action-réaction.
l’action

P <R

Figure 1: Principe du fonctionnement de fondations

Pour que le système sol – fondations soit en équilibre il faut que la force de réaction
du sol de fondations R soit égale à la force transmise par les
l fondations.
On voit donc bien que les
l fondations proprement dites doivent non seulement ‘résister’
à la charge issue de la superstructure que l’on note P mais doivent aussi reprendre la réaction
du sol de fondations que l’on note R.
Ce qui nous amène à dire
di que le dimensionnement de fondations
fondation est mené
simultanément en considérant l’élément structural proprement dit (les
( fondations)
fondation ainsi que le
sol de fondations lequel doit répondre à certaines exigences.

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5
Partie I: Généralités sur les fondations

Répartition des efforts sous les fondations.


L’action verticale P issue des différentes charges et surcharges est
e t en réalité appliquée
sous forme de pression sur le sol de fondations.
fondation En vertuu du principe de l’action et de la
réaction, le sol réagit en développant aussi une pression. On écrit alors :
P
q=
A× B
avec q : Pression appliquée au sol par l’ouvrage.

Figure 2: Principe de l'action et de la réaction


Remarque :

Les trois paramètres principaux influençant la conception d’une semelle filante


 Compressibilité du sol qui est :
 soit uniforme
 soit variable
 Rigidité de la semelle
La nature de la semelle qui est :
 soit rigide
 soit flexible
 Répartition des forces
Dans le cas d’un sol uniforme,
uniforme si la semelle est rigide, la force portante en tout
to point de la
semelle est la même.

Par contre, si la semelle est flexible, la force portante est plus grande en dessous d’une
colonne qu’entre deux colonnes

Dans le cas d’un sol non uniforme,


uniforme sii la semelle est rigide, à l’endroit où le sol est souple,
la force portante de la semelle est diminuée tandis qu’elle est augmentée aux extrémités de
cette section plus souple.

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6
Partie I: Généralités sur les fondations

Et sii la semelle est flexible, deux cas se présentent :

 soit la partie plus souple se trouve entre 2 colonnes, la semelle subit alors à cet
endroit une légère déformation vers le haut, ce qui y réduit la force portante et
l’augmente aux extrémités de cette zone moins rigide ;
 soit la partie plus souple se trouve sous une colonne, on a alors une
homogénéisation de la force portante.

I.4. Facteurs
rs de choix du type de fondations
fondation :
Le choix des fondations dépend :
• Duu poids de la construction,
construction
• De la nature de l'ouvrage à fonder : pont, bâtiment d'habitation, bâtiment
bât industriel,
soutènement,....
• De laa nature du terrain ou les qualités du sol: connaissance du terrain par sondages et
définition des caractéristiques ;
• Du site : urbain, campagne, montagne, bord de mer,...
• De laa mise en œuvre des fondations : terrain sec, présence d'eau,...
• Du type d'entreprise : matériel disponible et compétences,...
compétences,.
• Du coût des fondations : facteur
facteur important mais qui est quelque fois négligé.

Lorsque les couches de terrain susceptibles de supporter l’ouvrage sont à une faible
profondeur, on réalise des fondations superficielles ; lorsque ces couches
ches sont à une grande
gran
profondeur, on réalise des fondations profondes qui peuvent prendre appui sur une couche
résistante ou flotter dans un terrain peu résistant (on mobilise alors les forces
forces de frottement du
sol sur les fondations pour soutenir l’ouvrage) ; dans les situations
ions intermédiaires, lorsque la
couche d’appui est à une distance moyenne de la base de l’ouvrage, on réalise un massif de
béton grossier reposant sur cette couche et supportant
supportan les fondations proprement dites.
dite
Par conséquent, il est vivement conseillé de faire réaliser une étude de sol avant de
commencer l'étude des fondations. L'étude de sol peut faire des économies sur le type de
fondations; elle peut préconiser dans le cas échéant le déplacement du bâtiment vers une zone
plus saine du terrain. Il est bien
bien entendu que cette étude sera faite avant même le dépôt de
permis de construire et que la surface du terrain le permet.

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Partie I: Généralités sur les fondations

Chapitre II : les différents types de fondations :

Il existe trois catégories de fondations :

Figure 3:Limite de fondations.

D : la profondeur de fondations
fondation prise par rapport au niveau du sol extérieur ;
B : la dimension transversale des organes de fondations.
fondation
La valeur du rapport B/D permet de classer les fondations en plusieurs catégories

II.1. Fondations superficielles


superficielle
D
On dit que les fondations sont
son superficielles lorsque < 6 . Elles sont
son définies par des
B
caractéristiques géométriques.

Figure 4:: Coupe verticale sur semelle superficielle.

L : longueur de la semelle ou plus grand côté d’une semelle ;


B : largeur de la semelle ou plus petit côté de la semelle.
Selon les caractéristtiques géométriques des fondations superficielles ; on en distingue
trois types.

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8
Partie I: Généralités sur les fondations

II.1.1. Les semelles isolées.


II.1.1.1. Définition
Les semelless isolées sous poteaux sont telles que L < 5 B. Semelle de fondations
fondation
placée sous un poteau, transmettant une charge ponctuelle.
La semelle isolée reçoit en général la charge de la superstructure au moyen d’un
élément porteur ponctuel, poteau en béton armé ou métallique.La forme de cette dernière peut
être carrée, rectangulaire et même parfois circulaire.
Leurs dimensions de surface sont homothétiques
homothétiques à celles du poteau que les fondations
supportent: (ANNEXE A).

II.1.1.2. Dans quel cas on utilise ce type de fondations


fondation
En cas de l’utilisation des semelles isolées,
isolées la structure doit être conçue pour transmettre
les charges en des points isolés.
isolés Le sol de fondations doit avoir une résistance admissible
assez élevée et une compressibilité faible afin de limiter les tassements
tassements différentiels.
Ainsi, ce type de fondations
fondation est mis en œuvre dans le cadre d'unee structure présentant des
descentes de charges concentrées (poteaux, longrines sous murs).

II.1.2. Les semelles filantes.


filantes
II.1.2.1. Définition
Socle continu de fondations
fondation peu profondes portant un mur ou
o une rangée de
piliers/colonne. Elle est composée de :
 de béton uniquement (pour les habitations en général).
 de béton armé (pour les plus gros bâtiments).

II.1.2.2. Dans quel cas on utilise ce type de fondations


fondation
Lorsque la descente de charges n'est plus concentrée, on met en œuvre les fondations de
type filante, c'est
st à dire continue sous l'objet fondé.
Donc la semelle filante s’utilise lorsque la conception de la semelle isolée devient
impossible.
De même que pour les semelles isolées, la semelle filante
filante reçoit les charges issues de la
superstructure au moyen de porteurs ponctuels « les poteaux » mais aussi par le biais de
porteurs linéaires « les voiles » ou encore les deux à la fois.

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Partie I: Généralités sur les fondations

II.1.3. Radier général.


général
II.1.3.1. Définition
Un radier est une dalle en béton armé
armé épaisse nervurée ou non, située sous tout ou une
partie d’un bâtiment qui prend appui sur le sol.
Les charges sont ainsi réparties sur une très grande surface de façon à réduire les pressions sur
le sol de fondations.

II.1.3.2. Dans quel cas on utilise ce type de


d fondations
Lorsque la recherche de l'accord entre la descente de charge et la contrainte admissible
conduit à augmenter la largeur des semelles filantes sous murs, on arrive au cas extrême ou il
y a recouvrement entre les zones d'action des semelles
semelles et, à la limite, où les semelles se
touchent. Cela revient alors à mettre en œuvre
œuvre une grande semelle occupant la totalité de la
surface de la construction.
Cette configuration conduit au schéma du radier. Dans ce cas, la totalité de la surface au
sol du bâtiment est sollicitée pour répartir les efforts apportés par les murs.
Ainsi, on utilise un radier :
- lorsque la surface totale des semelles isolées et/ou
et filantes est supérieure à la
moitié
oitié de la surface du bâtiment ;
- lorsque le bâtiment
bâtimen comprend des niveaux enterrés ou lorsque l'on désire
construire des sous-sols;
sous
- lorsque l'ouvrage possède des charges symétriques (il ne faut surtout pas faire de
radier dans le cas de charges dissymétriques) ;

- lorsqu'il est difficile d'utiliser des fondations profondes


profondes à cause de l'accessibilité,
l'accessibilit
des vibrations nuisibles ou lorsque le terrain est inaffouillable;
- Lorsque les semelles deviennent trop importantes et que l'on ne veut pas aller
fonder en profondeur, il est intéressant de construire un radier général ;
- Le radier devient obligatoire lorsque le dernier niveau du sous-sol
sous se
situe en dessous du niveau des plus hautes eaux. Si ce niveau ne peut être inondé
(local d’archives), il faut le rendre étanche : on réalise un cuvelage.

Mais dans tous les cas,, le sol devra être homogène pour éviter tous risques de
tassements différentiels.

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10
Partie I: Généralités sur les fondations

II.2. Fondations semi-profondes


semi

D
se profondes (semelle sur puits) lorsque. 6 <
On dit que les fondations sontt semi ≤ 10 .
B

Puits.

II.2.1.1. Définition

Les puits sont des fondations en gros béton supportant de fortes charges concentrées et les
transmettant à une couche résistante pas très profonde dans le sol.
Ils sont des fondations creusées à la main. De section circulaire, ils doivent avoir un
diamètre supérieur à 1,20m ; de section quelconque.
quelco Ils
ls doivent avoir une largeur minimale de
0,80m et une section minimale de 1,1m².
1,1 Leur hauteur varie de 3 à 8 m.

II.2.1.2. Dans quel cas on utilise ce type de fondations


fondation

Ce type de fondations peut être utilisé dans le cas d'un sol stable en faible profondeur : des
puits d'une profondeur suffisante pour se stabiliser sur la couche stable sont remplis de "gros
béton" (un béton grossier d'environ 200 kg de ciment/m3).

II.3. Fondations profondes


profonde
D
On dit que les fondations sont
son profondes lorsque > 10 .
B
Généralement, les couches superficielles d’un terrain sont compressibles alors que les
couches sous-jacentes
jacentes sont résistantes à partir d’une certaine profondeur. A partir d’une
certaines charges
ges transmises par la superstructure, il est indispensable de fonder l’ouvrage sur
un substratum.

II.3.1 Pieux.

II.3.1.1. Définition

Les pieux sont des éléments de construction longue, à section circulaire ou polygonales,
généralement noyés dans le sol.
Les pieux sont des fondations
fondation élancées qui reportent les charges de la structure sur des
couches

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11
Partie I: Généralités sur les fondations

de terrain de caractéristiques mécaniques suffisantes pour éviter la rupture du sol et limiter les
déplacements à des valeurs très faibles. Le mot pieu désigne aussi bien les pieux, et les
barrettes.
On désigne par pieu, les fondations
fondation profondes réalisées mécaniquement.
quement. Une barrette est
un pieu foré de section allongée ou composite (en T ou en croix par exemple)
Les trois parties principales d’un pieu sont la tête, la pointe, et le fût compris entre la tête
et la pointe. La longueur d’ancrage h est la longueur de pénétration du pieu dans les couches
de terrain résistantes.
Du point de vue mécanique,
mécanique on distingue la longueur D du pieu de la hauteur
d’encastrement mécanique De.Cette valeur de De tient compte du fait que les caractéristiques
mécaniques de la couche d’ancrage sont nettement supérieures à celles des sols de couverture
traversés par le pieu.

Figure 5:Définitions
:Définitions de la hauteur d’encastrement
d’encastrement géométrique D et mécanique De

Les pieux sont placés en général à tous les angles du bâtiment et toutes les intersections
des murs ainsi que sous tous les points
p d’appui isolés.
Suivant la géométrie de la construction, l'environnement, les descentes de charge
ch et les
caractéristiques et la profondeur du sol d'assise on utilise les types de fondations profondes
suivantes :

a. Pieux battus en BA.

Ce sont des pieux soit façonnés à l’avance soit à tube battu exécutés en place. Pour les
premiers il s’agit essentiellement
lement de pieux en métal et de pieux préfabriqués en béton armé,
pour les seconds de pieux battus moulés. [Chapitre14 –Technologie
Technologie des pieux]

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12
Partie I: Généralités sur les fondations

b. Pieux forés.

Ce sont, d’après D.T.U., des fondations profondes creusées mécaniquement, prenant


appui sur un sol situé à une profondeur ^pouvant aller de 6 à 20m, voire plus.

On distingue le foré simple,


simple, foré tubé, foré boue, tarière creuse, vissé moulé et injecté
haute pression. [www.soletanche-bachy.com]
[www.soletanche

II.3.1.2. Cas d’utilisation


Les fondations profondes sont employées lorsque
lorsque les couches superficielles de terrain sont
de qualitées médiocres.[[ D.T.U. 13.2]

II.3.2 Micropieux.

II.3.2.1. Définition

Les micropieux sont des pieux


pieu forés de diamètre inférieurs à 250 mm, généralement entre
76 et 200 mm, qui comportent
nt des armatures centrales scellées dans un coulis de ciment et
travaillant uniquement au frottement latéral.
On classe en France, [DTU
DTU 13.12 et fasc. 62-titre
62 V],, suivant le matériel de forage et les
techniques d’injection 4 types de micropieux.
micropieux
A côté de ces
es micropieux, dont l’exécution est "normalisée"
"normalisée" on utilise d’autres types
de micropieux, en particulier les micropieux autoforeurs (de type Ischebeck par exemple)

II.3.2.2. Domaines d’application

A l’origine ils ont été très utilisés pour les reprises en sous-œuvre,
œuvre, ils sont employés
actuellement aussi comme mode de fondations
fondation pour des ouvrages neufs. Ils peuvent participer
à des fondations soumises alternativement à des tractions et à des compressions.
Ils ont aussi peu à peu trouvé quantités d'autres applications comme :
- la réalisation de fondations neuves dans des espaces réduits non accessibles aux
équipements pieux traditionnels ;
- les fondations de radiers soumis à des sous pressions (combinaison d'efforts
traction /compression) ;
- les fondations de pylônes électriques ou hertziens ;

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13
Partie I: Généralités sur les fondations

- les fondations d'éoliennes ;


- la réparation de glissements de terrain par frettage du sol ;
- les fondations d'écrans anti bruits ;
- etc.
- le confinement en travaux souterrains (voute parapluie, Puits . . .).

II.3.3 Colonne ballastée


ballasté :
II.2.4.1. Définition :
Les colonnes ballastées sont des colonnes constituées de matériaux granulaires, sans
cohésion, mis en place par refoulement dans le sol et compactés par passes successives. Ces
colonnes ne comportent en particulier aucun liant sur leur hauteur.
hauteur. Elles peuvent être réalisées
en maillages réguliers ou variables, en lignes, en groupes ou même de manière isolée.

Figure 6: Colonne ballastée

Le dispositif de forage est composé d’un tube prolongé en partie basse par un vibreur
vi
électrique ou hydraulique [Roger FRANK-
FRANK Fondations profondes].
Le diamètre de la colonne varie en fonction de la capacité du terrain encaissant à se
déformer puisque l’on comprime celui-ci
celui ci par vibration. Il se situe en général entre 45-80
45 cm.

II.2.4.2. Cas d’utilisation


tilisation :
Elle est utilisée dans les sols cohérents tels limon, argiles et sable fin lorsque la
profondeur de terrain à traiter est trop importante, supérieure à 4 mètres, pour une substitution
en surface.
Elle consiste à mettre en œuvre un «maillage » de colonnes constituées de matériaux ou
graveleux, amenant une densification des couches compressibles et les rendant aptes à
reprendre des charges issues de fondations. Ce type de fondation est classé parmi les
fondations qui renforcent le sol. Son utilisation
util a pour but :
- Garantir une contrainte admissible ELS de 0,3 Mpa sous les massifs de gros béton ;
- Garantir des tassements admissibles
- De diminuer le temps de consolidation par création d’éléments drainant ;

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14
Partie I: Généralités sur les fondations

- De diminuer les risques induits par les phénomènes


phénomènes de liquéfaction lors de séismes.
Economiquement, la colonne ballastée a un coût relativement faible mais son coût
d’installation est très élevé. Alors il est très pratique de l’utiliser dans des grands projets que
dans les petits projets.

II.1.4. Conclusion
on Partielle

Par conséquent, les


es fondations superficielles conviennent lorsque le sol relativement
proche de la surface est stable et a une capacité
pacité portante adéquate ou plus précisément,
lorsque le terrain résistant se trouve à une faible profondeur et qu'il est facilement accessible.
accessible
On peut employer le type isolée mais si les charges appliquées par ce dernier ne sont plus
concentrées, on établit les semelles filantes. Lorsque
orsque la surface totale des semelles isolées
et/ou filantes est supérieure à la moitié
m itié de la surface on applique le radier général.
Les fondations sont profondes lorsque le sol environnent est instable ou que sa
capacité portante est insuffisante.

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15
Partie : 2

ETUDES DE SOL DE
FONDATIONS
Partie II : Etude de sol de fondations

Chapitre I : Objectif
O de l’étude des sols de fondations :

I.1. Introduction :

L’objectif d’une reconnaissance de sols est avant tout de fournir la meilleure réponse
adéquate au projet.
Elle nous permettra de déterminer :
 la résistance du sol
 le dimensionnement des fondations
 le Système de fondations
fondation à adopter et faire face à tous les risques de sinistres
géologiques ou sismiques. C’est la garantie de longévité pour le projet et une
opportunité de chiffrer au plus juste le coût des fondations pour vous permettre de
faire des économies.
Cette étude (reconnaissance du sol) nous permet aussi de connaître le comportement
mécanique du sol lorsqu’il est soumis à un chargement : conditions de stabilité de
fondations vis-à-vis
vis du poinçonnement et tassement.

I.2. Dénomination des sols rencontrés :

I.3.1. sols meubles

dessous qui
La classification ci-dessous qui s'applique aux sols meubles est uniquement basée sur
l'aspect granulométrique du sol.On distingue quatre classes principales de grains :
a. Les graviers dont la dimension moyenne est supérieure à vingt millimètres ;
b. Les sables formés de grains de dimension moyenne inférieure à celle des graviers mais
restant perceptibles à l'œil nu ;
c. Les limons qui sont intermédiaires entre les sables et les argiles. Ils sont très peu
plastiques à l'état humide et n'offrent à l'état sec qu'une faible résistance à l'écrasement
l'écraseme
sous l'action des doigts ;
d. Les argiles qui sont formées de grains les plus petits (quelques microns au maximum).
L'argile mouillée est très plastique et se pétrit facilement en petites boules ou en
boudins de faible épaisseur. A l'état sec, l'argile offre
offre une résistance importante à
l'écrasement sous l'action des doigts.

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16
Partie II : Etude de sol de fondations

I.3.2. sols rocheux

Les renseignements fournis mentionnent, en particulier, s'il s'agit d'une roche dure, tendre,
homogène, stratifiée, fissurée, fracturée, vacuolaire, altérée, de grande ou faible densité, avec
ou sans porosité apparente, etc.

Nature des sols de fondation s


- meubles cohérent tourbeux
argileux
limoneux
pulvérulent sableux
graveleux
- roches magmatiques
métamorphiques
sédimentaires
Tableau 1: Nature des sols de fondations

Les sols meubles posent souvent des problèmes de portance par rapport à la portance
des autres matériaux de construction, la portance admissible de ces sols meubles est très
faible.
Béton Armé = 25 MPa
Graveleux compacts =0.4MPa
Argileux plastique = 0,01 MPa.
La portance des sols de fondations
fondation est caractérisée par sa capacité à éviter le
poinçonnement et à minimiser le tassement.

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17
Partie II : Etude de sol de fondations

Chapitre II : Les travaux de reconnaissance


Un programme de reconnaissance géotechnique pose plusieurs questions au préalable :
- Quelle sera la nature des investigations ;
- Quel peut être le nombre de sondage à faire ;
- A quelle profondeur devra-
devra t- on descendre pour obtenir des résultats fiables.
fiab

II.1. Nature des investigations

La nature des investigations sera définie en fonction du contexte général et des


ouvrages à réaliser.
On procédera à partir de méthodes d’investigations connues :
• sondage géotechnique
ique ;
• essais de laboratoire ;
• essai pressiométrique ;
• …
Certains dossiers nécessiteront l'intervention de moyens spécialisés comme la
géophysique ou la diagraphie …
Le Tableau 2:: Nature des moyens à mettre en œuvre en fonction des ouvrages à exécuter
ci-après
après précise la nature des moyens à mettre en oeuvre en fonction du type d’ouvrages à
exécuter et du problème géotechnique posé.
Sujet Géotechnique Problème posé Essais à mettre en œuvre
Types d’ouvrage

Extraction Sondages géologiques (Pelle/Carotté/Destructif)


Réemploi deMatériaux
de Essais de laboratoire
Assainissement Mesure de perméabilité in-situ
situ
Terrassements Données Hydrogéologiques (Piézométrie)
Traitement de sols Essais de laboratoire
Stabilité
tabilité d’ensemble et Essais préssiométriques
Capacité
Fondations Essais pénétrométriques dynamiques ou statiques
Essais de laboratoire : Identification -Cisaillements-
Oedométriques
Tassements Essais Pressiométriques
Essais Oedométriques
Tableau 2:: Nature des moyens à mettre en œuvre en fonction des ouvrages à exécuter
Source : Colas Madagascar

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Partie II : Etude de sol de fondations

II.2. Densité des sondages et essais

Elle dépend essentiellement :

• du site ;
• de la nature des sols ;
• du phasage à l'étude …
Plus le site est hétérogène, plus la densité des sondages et essais sera importante, il ne
faut jamais se contenter d’un seul sondage, faire exécuter au moins trois (3) sondages au
minimum.
On effectuera les sondages suivant une trame régulière qui facilitera ultérieurement
ulté la
construction des coupes géotechniques.
En phase d’avant-projet,, la densité des sondages et essais est moins importante qu’à celle du
projet définitif c'est-à-dire
dire plus détaillée.

II.3. Profondeur d’investigation

Il est toujours difficile d'estimer "a priori" la profondeur d'investigation, car elle est
fonction du site et du type d’ouvrage projeté (intensité et densité des charges). Mais il y a un
principe essentiel à respecter : il faut impérativement reconnaitre le sol sur tout le volume
pouvant être
re influencé de manière notable par les charges exercées.

II.3.1. Pour les fondations superficielles

Sa profondeur se situe à cinq (5) fois la largeur présumée des semelles, sauf cas de
couches incompressibles et suffisamment épaisses : dalles rocheuse – substratum
substratu

Figure 7:: Profondeur d'investigation pour les fondations superficielles

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19
Partie II : Etude de sol de fondations

II.3.2. Pour les fondations profondes


Sa profondeur se situe à 5 mètres sous la base supposée des pieux ou sept (7) fois
diamètres.

Figure 8:: Profondeur d'investigation pour les fondations profondes

II.3.3. Pour les remblais de grande hauteur


Sa profondeur se situe à 1,5 fois la largeur de la base du talus

Figure 9:: Profondeur des sondages pour les remblais de grande hauteur

Si on considère une chaussée de 10 m d’emprise, construite sur un remblai de 5 m de


hauteur, avec des pentes de talus à 3/2, nous avons une emprise de remblai L = 25 m. La
profondeur de reconnaissance sera de 37m, (ou jusqu’à la couche de sol incompressible).
Cela s’applique aussi aux radiers et dallages.

II.4. . Implantation

Le nombre et l'implantation des essais nécessaires varient en fonction de la forme


générale de l'ouvrage envisagé. En gros, on distinguera :

• les ouvrages longs (portées supérieures à 15 m environ) ;


• les ouvrages larges (largeur utile biaise d'un tablier supérieur à 15 m environ).
Si l'implantation est définie, les essais seront effectués dans l'axe d'un ouvrage long et de
préférence centrés sur les appuis ; par exemple
exemple trois sondages, au droit des appuis extrêmes

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20
Partie II : Etude de sol de fondations

(qui, en général, posent plus de problèmes : stabilité, tassement) et d'un appui intermédiaire.
Dans le cas d'un ouvrage large on sera amené le plus souvent à l'encadrer aux quatre angles
par quatre sondages
ges en place pour obtenir un profil transversal du terrain (voir figures ci-
ci
après).

Figure 10: Cas d'un ouvrage large

Figure 11: Cas d'un ouvrage long

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21
Partie II : Etude de sol de fondations

Chapitre III : Essais sur le sol des fondations :

Les différents essais sont nécessaires pour la détermination de la portance des sols.
sols
Les sols de fondations demandent les essais tels
t que :
 Les essaiss de laboratoire;
laboratoire
 Les essais in situ.

III.1. Les essais de laboratoire

III.1.1. Généralités

Les essais de laboratoire permettent de déterminer les propriétés physiques, mécaniques et


chimiques d’un sol.
La mesure des caractéristiques physiques nécessaires à l’identification des sols s’effectue
sur des échantillons prélevés in situ par forage.
On répartit ces échantillons selon les essais comme suit :
- Pour la teneur en eau w, les limites d’Atterberg Ip, Wl et Wp, l’analyse
granulométrique, le poids volumique sec, poids volumique sec spécifique, on utilise
des Echantillons remaniés ;
- Pour le poids volumique humide, l’essai de
de cisaillement à la boîte, essai triaxial et
essai œdométrique (compressibilité), on utilise les Echantillons Intacts.

III.1.2. Essais sur les caractéristiques d’état : poids volumiques

Les caractéristiques d’état concernent la teneur en eau w [Norme


[Norme NF P 94-050],
94 le poids

volumique spécifique des particules solides d’un sol γ s [Norme


Norme NF P 94-
94 054-Méthode du

pycnomètre à eau],
], poids volumique humide d’un sol γ h (par pesé hydrostatique).
Cet essai s’applique à tout échantillon de sol dont la dimension des plus gros éléments
est inférieure à 2 mm.
Le poids volumique des particules solides d’un sol est aussi utilisé pour déterminer l’indice
des vides e, degré de saturation Sr et la porosité n. Ils sont déterminés par tous
t les essais
mécaniques classiques.

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Partie II : Etude de sol de fondations

Les termes suivants pourront être employés pour désigner l’état du sol :
Sol cohérent Sol pulvérulent
Ic : Indice de consistance e : Indice de vide
plastique < 0,75 Lâche > 0,75
ferme 0,75 – 1,00 Peu compact 0,65 – 0,75
dur > 1,00 Compact 0,45 – 0,65
Très compact < 0,45
Tableau 3 : Ic et e pour désigner l’état du sol

• Lâche : γ d < 16 kN/m3 ;


• Peu compact : 16 < γ d < 18 kN/m3 ;

• Compact: 18< γ d < 20kN/m


kN/m3 ;

• Très compact : γ d > 20kN/m


20 3
.

III.1.3. Essais d’Identification

On peut citer comme essai d’identification de la nature de sol :

- L’analyse granulométrique : Elle a pour but de déterminer la proportion des particules


de dimensions données se trouvant dans une fraction d'un matériau comprise entre 80
µm et 50 mm. [Norme
Norme NF P 94-056]
94
Il existe des abaques pour classifier les sols, tels que la classification LPC, HRB,
Diagramme de CASAGRANDE, et Classification GTR. Elles seront exposées dans
l’ANNEXE C : CLASSIFICATION DES SOLS.
SOLS

- L’Equivalent de sable : Cet essai a pour but d’évaluer la propreté des sables. Il
concerne les sols sableux ou grenus ou les sables utilisés dans la composition des
bétons. [Norme
Norme NF P 18-598]
18

On a donc théoriquement :
• ES = 0, Argile Pure ;
• ES = 20, Sol Plastique ;
• ES = 40, Sol non-plastique
plastique ;
• ES = 100, Sable pur et propre.

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23
Partie II : Etude de sol de fondations

En pratique : Pour le béton : ES < 85 ;


Pour les sols routiers : ES est compris entre 35 et 75

- Les limites d’Atterberg : Cet essai a pour objet de déterminer l’état de consistance et
la plasticité d'un sol. Il s'applique généralement sur les sols comportant un pourcentage
de fines (80 µm) supérieur
érieur à 35%. [Norme NF P 94-051]

On trouvera par la suite :


• WL : limite de liquidité (%) ;
• WP : limite de plasticité (%) ;
• indice de plasticité IP = WL– WP.

Plus IP est grand, plus lee matériau est argileux.

- La Valeur au Bleu
leu de Méthylène « VBS » : Cette valeur caractérise l’« argilosité »
d’un matériau. Cet essai concerne les sols et certains matériaux rocheux. Toutefois,
pour les matériaux les plus argileux, on privilégiera la réalisation des limites
d’Atterberg (IP). [Norme
Norme NF P 94-068]
94

B
VBS = × C × 100
ms
Avec B : masse de bleu introduite (solution à 10g/l) ;
ms : masse sèche de la prise d’essai ;
C : proportion du 0/5mm (soumis à l’essai) dans la fraction 0/50 mm du matériau sec.

Les méthodes de classification faisant références aux résultats


résultats de ces essais sont LPC,
HRB, GTR, USCS.

III.1.4. Essais mécaniques de laboratoire

III.1.4.1. Essai de cisaillement simple à la Boite de CASAGRANDE


Cet essai sert à déterminer les caractéristiques mécaniques des sols : C : cohésion et ϕ
: angle de frottement interne [Norme
Norme NF P 94-071].
94

III.1.4.2. Essai Triaxial


Outre le module d’Young E, cet essai permet aussi de trouver les
l caractéristiques
mécaniques C : cohésion (bar) et ϕ : angle de frottement (en degré) d’un sol donné [Norme

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24
Partie II : Etude de sol de fondations

NF P 94-071].
On peut effectuer trois (3) types d’essais avec cet appareil :
Essai Consolidé-Drainé
Consolidé CD :
L’échantillon saturé est d’abord soumis à une pression hydrostatique σ3 par
compression de l’eau de la cellule triaxiale. Lorsqu’on applique P, l’échantillon est ensuite
drainé, on ouvre le robinet de drainage de façon à annuler la pression interstitielle. Ensuite le
déviateur de contrainte (σ1 - σ3) = P est augmenté lentementt pour garder U = 0. On obtient les

caractéristiques correspondantes aux contraintes effectives notées C ′ et ϕ ′ avec σ1 = σ’1 et


σ3 = σ’3.

Essai Consolidé non-Drainé


non CU :

Quand la pression hydrostatique σ3 est établie,


e, on ouvre le robinet de drainage pour
consolider l’échantillon sous σ3 (U = 0), lorsqu’on applique P, on ferme le robinet et on
mesure la pression interstitielle. Les caractéristiques obtenues correspondent aussi aux

contraintes effectives mineures ′ et


σ 3′ = σ 3 − U f et majeures σ1 = σ1 − U f , notées ccu

ϕ cu′ .

Essai Non-Consolidé
Consolidé Non-Drainé
Non UU :

σ3 établie, on provoque directement la rupture de l’échantillon en augmentant P, le


robinet de drainage étant toujours fermé. Les caractéristiques obtenues correspondent aux

contraintes totales Cu et ϕ u = 0.
Remarques
Les caractéristiques obtenues
obtenues par l’essai CD correspondent aux comportements à long
terme du sol (vérification de la stabilité des
de fondations d’un ouvrage après la construction),
mais comme cet essai dure plus longtemps, on utilise dans ce cas les caractéristiques de CU
pour vérifier
ier la stabilité du sol pendant la construction ou juste après la construction, on utilise
juste les caractéristiques de l’essai UU.

III.1.4.3. Essai oedométrique


C’est un essai proposé par TERZAGHI, qui permet de trouver la contrainte de

consolidation σC′ , l’indice de compression CC et l’indice de gonflement Cg .


L’essai oedométrique régi par [Norme
[ NF P 94-090].

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25
Partie II : Etude de sol de fondations

Les résultats sont nécessaires pour les études de tassement.

III.2. Les essais in situ

III.2.1. Généralités
En ce qui concerne le comportement à court terme du sol, le géotechnicien dispose de
deux (2) possibilités :
- Prélever des échantillons remaniés et intacts et effectuer des essais de laboratoire ;
- Effectuer des essais in situ.

III.2.2. Le pressiomètre Ménard (Norme NF –P 94-110-1)

Le pressiomètre est constitué essentiellement d’un cylindre dilatable, ou sonde, que


l’on introduit dans un trou de forage et dont on mesure la dilatation en fonction de la pression
qu’il exerce horizontalement sur le sol pour trouver
trouver les pressions : pression limite Pl et
pression de fluage Pf ainsi que le module pressiométrique E.
A partir des résultats de cet essai, et à l’aide de formules semi-empiriques,
semi empiriques, il a pour but
d’obtenir une évaluation de la force portante du sol des fondations
fondations superficielles et profondes.

Le Tableau A-11 : Classifications de sols dans l’ANNEXE


ANNEXE B : CATEGORIES
CONVENTIONNELLES DE SOLindique
SOL l’ordre de grandeur de E et Pl pour les principaux
types du sol.

III.2.3. Le scissomètre
L’essai au scissomètre permet de mesurer en place la résistance au cisaillement des
sols fins. C’est un appareil qui permet de déterminer la cohésion non drainée Cu des sols «
mous » saturés purement cohérents (argiles, vases, tourbes) avec le moins de risques de
remaniement (Cu ≤ 40 à 50 kPa).[
kPa). Norme NF P 94-112]

III.2.4. Pénétromètre Dynamique [Norme NF-P 94-115 B]


L’essai consiste à enfoncer dans le sol un train de tiges dont une pointe a été placée à
l’extrémité inférieure de ce dernier. Elles sont enfoncées dans le sol par battage à l’aide d’un
mouton tombant en chute libre.

Il a pour objet de vérifier l’homogénéité des couches sous la construction. Il permet


d’obtenir
obtenir une idée générale sur la portance du sol des fondations.

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26
Partie II : Etude de sol de fondations

La résistance dynamique du sol à l’enfoncement du train de tiges est donnée par cette
formule :
M² 1 1
Rd = H× × ×g
e M +P A
Avec M = masse du mouton en Kg;
H = hauteur de chute du mouton en m ;
0.10
e= : Enfoncement sous un coup du mouton ;
N
N = nombre de coups pour enfoncer le train de tiges de 0,10
0, m ;
A : section de la tige en m² ;
P = masse du guide de mouton, masse de l’enclume, masse de tiges enfoncées avec la pointe,
en Kg.
D’une manière générale, on peut noter
no cette formule par :
Rd = βN [MPa]
M ²H 1 1
Avec : β = × × × 10 − 5
0 .1 P+M A
Classe de sol Etat Rd[MPa] Pl[MPa] qc[MPa]
Argile et limon A mou 2 à 4,0 . 0,7 3,0
B Ferme 4 à 8,0 1,2 à 2,0 3,0
C Très ferme 8 à 14 2,5 6,0
Sable, gravier A Lache 3,5 0,5 5,0
B Compact 3,5 à 125 1,0 à 2,0 8 à 15
C Très compact 125 2,5 20
Plus Rd augmente, plus la portance d’un sol est bonne.

Rd : Contrainte de rupture au Pl: Contrainte de rupture au qc : Contrainte de rupture au


pénétromètre dynamique pressiomètre pénétromètre statique

Il y a correlation
orrelation entre Indice de Pénétration et Résistance au cisaillement Cu ou
Module E (ANNEXE D:: CORRELATION ENTRE Indice de Pénétration et Résistance au
cisaillement Cu ou Module E).
).

III.2.5. Comparaison des différents essais in situ


A partir des détails ci--dessus,
dessus, un tableau comparatif (et récapitulatif) des essais peut
être dressé. Les points suivants ont été inclus: objectifs,
objectifs, domaines d’application, avantages,
inconvénients, durée de l’essai, coût de l’essai, précision des données obtenues.

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27
Partie II : Etude de sol de fondations

Objectif de l’essai
Essai Scissométrique Mesure in situ de la résistance de cisaillement des sols fins non
drainés pour déterminer la cohésion non drainée (Cu)
( et la
cohésion résiduelle ou remaniée (Cur)
(
Essai Préssiométriques Mesure d’un couple « effort/déformation » pour déterminer le
module pour le prédimensionnement des ouvrages et les
tassements primaires
Essai sur Pénétromètre Mesure de la résistance dynamique, pour savoir l’homogénéité
Dynamique verticale et horizontale d’un sol, pour déduire le taux de travail
admissible du sol de fondations
fondation

Domaines d’application
Essai Scissométrique - La mesure de Cu permet d’effectuer des calculs de stabilité d’un
ouvrage.
- Pour sols cohérents (argiles, limons, vases, marnes) ou argiles
sableuses ;
- Valables pour les travaux routiers.
Essai Préssiométriques - Appréciation de la succession des couches de sols ;
- Orientation du choix des fondations d’ouvrages suivant l’aptitude
des terrains ;
- Evaluation des déplacements des structures ;
- il n’est pas limité aux sols cohérents et son emploi est conseillé
dans les formations peu compressibles
Essai sur Pénétromètre - Facilité de mise en œuvre, adapté à de nombreux sols.
Dynamique

Limites d’application
Essai Scissométrique Il n’est pas adapté aux sols sableux et graveleux ainsi qu’aux sols très
résistants (marnes raides)
Inadapté pour la construction d’un bâtiment.
Essai Préssiométriques
Essai sur Pénétromètre Les sols très résistants ou rocheux ne sont pas trop adaptés
Il ne doit pas être utilisé en milieu cohérent saturé et en sol fin immergé.
Dynamique

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28
Partie II : Etude de sol de fondations

Facteurs susceptibles d’influencer les résultats


Essai Scissométrique Plus la compacité des sols en place est élevée plus Cu sera grande

Essai Préssiométriques • E et Pl sont augmentés dans les matériaux granulaires denses au-dessus
au
de la nappe phréatique
• Pl et E sont réduits pour des essais effectués à faible profondeur et au-
au
dessous de la nappe phréatique
Tableau 4: Tableau comparatif des essais in situ
Source : Direction Technique et Développement-Campus
Campus Scientifique et Technique-Magny

III.2.6. Conclusion Partielle


Les reconnaissances géotechniques se font selon la nature de l’ouvrage à construire. Pour
plus de sécurité, il est à conseiller de faire plus de deux (2) sondages sur un terrain donné.
Pour la profondeur d’investigation, on se contentera de se référer à la future nature des
de
fondations qui supporteront l’ouvrage.
Il existe différentes classifications pour l’identification d’un sol donné, telles que :
HRB, LPC, GTR. Ces classifications dépendent des paramètres
paramètres trouvés en laboratoire.
De ce fait, ces essais demandent une bonne expérience que seuls peuvent avoir des ingénieurs
et/ou techniciens compétents de laboratoire.
En effet, les essais de laboratoire sont d’importance particulière pour les problèmes de
fondations d'ouvrages à plusieurs titres :
• Bonne idée de la qualité des sols rencontrés ;
• Orientation de la campagne de reconnaissance et de la recherche du sol porteur.
Toutefois, ils ne sont pas suffisants pour la détermination du type de fondations adéquat à une
construction donnée, il faut toujours faire appel aux essais in situ qui permettent dans la
plupart des cas de procéder au prédimensionnement de fondations. L’essai
ssai pressiométrique
donne plus de précisions sur l’évaluation de l’homogénéité verticale d’un terrain

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29
Partie : 3

DIMENSIONNEMENT DES
FONDATIONS
Partie III : Dimensionnement des fondations

Chapitre I : Fondations superficielles :


Dans le cas général, lorsqu’on a un bon sol en surface,, on utilise les fondations superficielles.

I.1. Evaluation de la portance de rupture et de portance admissible par la


méthode « C-φ
C »
I.2.2.1. Par le biais de caractéristique mécanique
a. Charge verticale et centrée

Figure 12: Charge verticale et centrée

i. Sol homogène
i.1. Semelle filante
On a comme expression générale, de la portance de rupture d’une semelle filante
rigide sur sol homogène, soumise à une charge verticale centrée, suivante :

Pour D1= D2= D


1
qd = γ BN γ + γDN q + CN C
2
Et la portance admissible est égale à :
1
γBN γ + γD ( N q − 1) + CN C
q ad = γD + 2
F

Pour D1différant
différant de D2 (D1≠ D2)
B
γ N γ + γD1 Nϕ + CNC − γD2
qad = γD2 + 2
F
Avec qd: Portance de rupture ;
qad: Portance admissible ;
F : Coefficient de sécurité = 3 à l’ELS et coefficient de sécurité = 2 à l’ELU ;

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30
Partie III : Dimensionnement des fondations

γ : Densité du sol en place ;


B : Largeur de la base de la semlle ;
D : Profondeur d’ancrage ;
C : Cohésion du sol en place ;
Nγ : Terme de surface, c’est un facteur de la capacité portante pour un massif pesant et
frottant ;
Nq: Terme de surcharge et de profondeur, c’est un facteur de la capacité portante pour un sol
uniquement frottant et chargé latéralement.
Nc: Terme de cohésion, c’est un facteur de la capacité portante pour un sol frottant et cohérent
mais non pesant.
N γ , N q , N C = f (ϕ )

Ces derniers coefficients sont les facteurs de capacité portante qui ne dépendent dans
la pratique que de l’angle de frottement interne ϕ du sol intéressé. Ils ont été obtenus d’abord
grâce à des méthodes semi-empiriques
semi ues par Terzaghi puis par d’autres auteurs comme
CAQUOT-KERISEL.

Valeur des paramètres Nγ , Nq , NC selon D.T.U. 13.12 (ANNEXE H,, Tableau A-4)
A

Dans l’application pratique de cette méthode, les paramètres c et ϕà prendre en


compte dépendent du type de sollicitation (court terme : conditions non drainées ou long
terme : conditions drainées).

Calcul en conditions non-drainées


non :
Lorsque le sol porteur est un sol fin et cohérent saturé, on doit faire un calcul à court

terme, en contraintes totales. On prendra : c = cuet ϕ = 0, alors N γ = 0 et Nq = 1


D’où :
q d = γ D + C U N C (0 )

La portance admissible est exprimée par :


CU N C (0)
q ad = γD +
F
Avec Nc (0) = Π + 2 pour les fondations lisses et Nc (0) = 5.71 pour les fondations rugueuses.

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31
Partie III : Dimensionnement des fondations

Calcul en conditions drainées :


Le calcul à long terme pour les sols cohérents et le calcul dans les sols pulvérulents sont des
calculs en conditions drainées, en contraintes effectives. On prendra alors : C = C’ et ϕ = ϕ ′
.D’où, pour sol saturé :
1
qd = γ ′BN γ + γ ′DN q + C ′N C
2
Et la portance admissible est de la forme suivante :
1
γ ′BN γ + γ ′DN q + C ′N C
q ad = γ ′D + 2
F
Avec γ ' = γ − γ w
Pour une nappe à grande profondeur (sol sec), on a :
1
γBN γ + γD ( N q − 1) + CN C
q ad = γD + 2
F
On utilisera la solution classique de Prandtl pour les facteurs de portance NqetNc:
 π ϕ′ 
N q = exp(π tanϕ ) tan ² +  et N C = (N q − 1)cot anϕ ′
4 2
Pour N γ , Eurocode 7-11 (1994) préconise l’expression suivante : Nγ = 2 Nq − 1 tanϕ ′ ( )
Ces valeurs sont résumées dans le tableau (ANNEXE H, Tableau A-5)

Sols mous, lâches et très compressibles :


Pour les semelles filantes sur sols lâches ou compressibles, Terzaghi et Peck

recommandent d’utiliser 2 C ′ et 2 ϕ ′ pour tenir compte de la rupture localisée et non


3 3
généralisée et pour limiter les tassements à des valeurs acceptables. Les valeurs des courbes

en tirets (N’c, N’q et N’ γ ) de la figure 13 correspondent à 2 ϕ ′ .


3

Figure 13:: Valeurs de N’c, N’q et N’ recommandées par Terzaghi et Peck. Les valeurs de N sont dues à Meyerhof

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32
Partie III : Dimensionnement des fondations

i.2. Semelle quelconque (B x L)


La formule générale de la portance de rupture par unité de surface d’une semelle
filante est modifiée par l’introduction des coefficients de forme, définis par : S γ , Sc et Sq et
devient :
1
qd = γBN γ S γ + γ DN q S q + CN C S C
2
Sa portance admissible est alors :
1
γBN γ S γ + γDN q S q + CN C S C
q ad = γD + 2
F
Avec

S γ = 1 − 0 .2
B
S C = 1 + 0 .2
B Sq = 1
L L

ii. Sol hétérogène


Lorsque les caractéristiques géotechniques du sol sous-jacent
sous à la base des
de fondations
ne sont plus homogènes, les méthodes de calcul précédentes deviennent inapplicables. Et ce,
bien entendu, d’autant plus que les variations sont nettes et qu’elles sont proches de la base de
la semelle.
Pratiquement, on pourra considérer
considérer que le calcul peut être mené dans l’hypothèse du
sol homogène lorsque l’une au moins des conditions ci-dessous
ci dessous est réalisée :
- Le sol est homogène jusqu’à 2,5 fois la largeur de fondations
fondation sous la base de celle-ci.
celle
La résistance au poinçonnement ne sera pas modifiée ;
h1
> 2.5
B
- La variation des propriétés géotechniques est faible (moins de 30 % en valeur
relative).
Les cas contraires, on doit vérifier le poinçonnement de la 2ème couche par la « méthode de
la semelle fictive ».
Elle revient à supposer que les charges s’épanouissent suivant un angle connu vers le bas. Cet
angle est pris égal à 30° ou à ϕ .
Pour la couche porteuse, on considère la semelle réelle avec sa largeur B et son encastrement
D. On considère ensuite la semelle fictive de largeur ’ et d’encastrement D’’ = D + h1 qui

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33
Partie III : Dimensionnement des fondations

s’appuie directement sur la couche 2 et transmet au sol la même charge totale que la semelle
réelle. On a alors :
B1
 Semelle filante : q2 = q1 + γ 1h1
B2
S1
 Quelconque : q2 = q1 + γ 1h1
S2

q1B1L1 = q2 B2 L2

Avec S = B x L pareil pour S’

Dans ce cas, on vérifie le poinçonnement de chaque couche

Couche 1 : qad1 = f (B1,L


, 1)

Couche 2 : qad2 = f (B2,L2 )

Figure 14:: Méthode de la semelle fictive

semelle fictive et on doit vérifier :


On calcule la contrainte admissible correspondant à la semelle
q2 < q2ad
b. Charge verticale excentrée : méthode de Meyerhof

Figure 15: Charge verticale et excentrée

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34
Partie III : Dimensionnement des fondations

En cas d’excentrement e non nul de la charge, on considère à la place de la largeur B, une


largeur B’égale à B - 2e. A la place de B, on prend B’ pour le calcul de qad.

On a donc comme portance admissible :

B ′γN γ + γD (N q − 1) + CN C
1
q ad = γD + 2
3
Si la charge est excentrée suivant les deux (2) axes, on pourra faire la même correction
avec la longueur de la semelle. On n’oublie pas de multiplier les facteurs de portance par les
coefficients de forme si la semelle n’est pas filante.
fila

c. Charge inclinée et centrée

Figure 16: Charge inclinée et centrée

Sii la charge appliquée aux fondations est inclinée de δ par rapport à la verticale, il y a
lieu d’appliquer
ppliquer la relation suivante :

B γN γ S γ iγ + γD (N q − 1)S q i q + CN C S c i c
1
q ad = γD + 2
F

Avec ic, iq et iγ : coefficients de réduction de Meyerhof définis par :

 2δ 
2

i c = i q = 1 −  pour Nq et Nc
 π 
2
 δ
iγ = 1 −  pour Nγ
 ϕ
A part la vérification de non
non-poinçonnement,
poinçonnement, on doit vérifier le non-glissement
non de la
fondation.

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35
Partie III : Dimensionnement des fondations

Il y aurait glissement le long de fondations si l’inclinaison était telle que :


C
t an δ > + tg ϕ
q ad
Il faudra vérifier l’inégalité suivante pour qu’il n’y ait pas glissement :

1  C 
t an δ ≤  + tgϕ avec δ ≤ 30°
1.5  q ad 

d. Charge inclinée et excentrée

Figure 17: Charge inclinée et excentrée

Les influences de ces deux facteurs vont dans le même sens. Ici à la place de la largeur
B, on prend B’ pour l’excentrement et on introduit les coefficients de réduction dus à
l’inclinaison.

I.2.2.2. Par le biais de l’essai pressiométrique


Pour le calcul de la portance à partir du pressiomètre Ménard et du pénétromètre
statique, on distingue les catégories de sols (détaillées dans l’ANNEXE
ANNEXE B : CATEGORIES
CONVENTIONNELLES DE SOLB).
SOL

a. Les contraintes admissibles :


q ad = q o +
k
( p le − p 0 ) ≈ k p le
3 3
P0 = γ ωh2 + 0,5qo

k- facteur de portance

q0 = ∑γ i hi

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36
Partie III : Dimensionnement des fondations

Nature du sol k
Argile et limon A   B D 
0.81 + 0.25 0.6 + 0.4  e 
  L B 
Argile et limon B   B D 
0.81 + 0.35 0.6 + 0.4  e 
  L B 
Argile C   B D 
0.81 + 0.50 0.6 + 0.4  e 
  L B 
Sable A  BD
1 + 0.35 0.6 + 0.4  e
 L B
Sable et gravier C  BD
1 + 0.80 0.6 + 0.4  e
 L B
Tableau 5: Valeur de k

b. Pression limite équivalente :

On procède comme suit :

Couche porteuse homogène :


Si son épaisseur est au moins égale à 1,5B
1,5 au-dessous
dessous de la base de fondations,
constituée d´un même sol, ou de sols de même type, on établit un profil linéaire de la pression
limite nette Pl* = Pl- Po et l’on prend pour pression limite nette équivalente Ple* la valeur à la
2
profondeur D + B . Ceci est illustré par la figure qui suit:
suit
3

Figure 18:: Définition de Ple* dans le cas d'une couche porteuse homogène

 2 
Ple* = Pl *  D + B 
 3 

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37
Partie III : Dimensionnement des fondations

Sols de fondations non homogènes

Ayant toutefois des valeurs de pression limite du même ordre de grandeur jusqu’au
moins 1,5B au-dessous
dessous de la base de fondations,, mais de sols de nature différents et
résistances mécaniques différentes, la valeur de Ple* pour les sols non homogènes s’écrit
comme ci-après :
n
Ple* = n ∏P
i =1
*
li

c. Encastrement relatif couche homogène


D
1
De =
Ple
∑Ph
d
l i

Si Pi+1 < 2Pli - couche homogène


Prendre la valeur moyenne

Avec Pl*(z),, les valeurs mesurées.

Figure 19: Définition de De

I.2.3.1. Cas de charge inclinée et influence de la proximité d’un talus

Lorsque les charges sollicitant les fondations superficielles sont inclinées par rapport à
la verticale ou lorsque ces fondations sont implantées en crête de talus, un coefficient

minorateur iδβ est lié à l’évaluation de la portance de rupture du sol de fondations.


fondation

Toutefois, ce paragraphe ne concerne que le cas d’un sol de fondations


fondation homogènes.
homogène
La portance de rupture devient alors :
qd = q0 + k p Ple*iδβ

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38
Partie III : Dimensionnement des fondations

Valeurs de iδβ influence de l’inclinaison de la charge

iδβ est pris égal à :

δ 
2

iδβ = φ1 (δ ) = 1 − 
 90 
Avec δ l’inclinaison par rapport à la verticale de la charge sur les fondations
fondation en degré.
Le coefficient i est informatisé par l’abaque ci-dessous.
ci

Figure 20: Valeur de en fonction de et de en fonction de

I.2. Evaluation de la portance admissible par l’essai au pénétromètre


dynamique
L'essai au pénétromètre dynamique permet d'obtenir un profil de pénétration donnant
la résistance dynamique qden fonction de la profondeur.
Pour une semelle de largeur B soumise à une charge centrée verticale et
d’encastrement D, la valeur de la contrainte limite ultime est :
qd
qu =
5 à 7

Toutefois, l'interprétation des résultats obtenus avec cet appareil doit être faite avec une
grande prudence, notamment dans le cas des sols argileux.

I.3. Vérification au non-poinçonnement


non

3  3
Dans ce cas, on compare qad avec q l  qui est
st la contrainte déterminée au de la
4  4
longueur comprimée l du sol de fondation appelée contrainte de référence au poinçonnement.
3 
Soit qad ≥ q l 
4 

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39
Partie III : Dimensionnement des fondations

On peut rencontrer les cas ci-dessous


dessous :
B
I.2.4.1. Cas où charge à l’intérieur du tiers central de la semelle e <
6
Qv
Posant q0 = avec Qv: composante verticale appliquée, B et L : respectivement
BL
largeur et longueur de fondations.
fondation
Le diagramme de répartition de la contrainte appliquée est trapézoïdal de grande base q1 et de
petite base q2 définis par les formules suivantes :
Qv  6e 
q1, 2 = 1 ± 
BL  B
Avec q1: contrainte maximum et q2: contrainte minimum
e: excentrement
 3  Q  3e 
On a: q  l  = v 1 ± 
 4  BL  B
Avec l = B
La condition de non poinçonnement sera :

Qv q
qo = ≤ ad
BL 1 + 3e
Figure 21:: Charge à l'intérieur du tiers central
B

B
I.2.4.2. semell e =
Cas où charge à la limite du tiers central de la semelle
6
Le diagramme de répartition de la contrainte appliquée est triangulaire.
On a:
 3  3 Qv q2 = o et 2Qv
q l  = q1 =
 4  2 BL BL

Avec l = B
La vérification est à l’ELS et la condition de non-
non
poinçonnement
oinçonnement pour tous ces cas s’écrit :
3 
q l  < q ad
4 
Qv 2
q0 = < q ad
BL 3
Figure 22:: Charge à la limite du tiers central

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Partie III : Dimensionnement des fondations

B
I.2.4.3. Cas où charge à l’extérieur du tiers central de la semelle e >
6
Le diagramme de répartition de la contrainte appliquée est linéaire des contraintes
mais on n’admet pas de traction.
On a:
 3  Qv 1
q l  =
 4  BL 1 − 2e 
 
 B
B 
Avec l = 1,5 Be = 3 − e 
2 
Dans le cas où l’on a également un excentrement e’ dans la direction parallèle à L,
Ldevient L - 2e’.

Et la condition de non poinçonnement.

Qv  2e 
qo = 〈 qad 1 − 
BL  B

Remarque : Figure 23:: Charge à l'extérieur du tiers central


Cette contrainte notée p dans le D.T.U 13.12, ou qref(contrainte de référence) dans le
fascicule 62 – titre V, est déduite de la résultante générale des forces prise au niveau du plan
de contact sol – semelle.

Figure 24: Charge centrée


Figure 25:: Charge excentrée

Pour une semelle isolée soumise à une charge centrée.


Q′
p= , si la semelle est filante on prend L=1.00 m
B×L

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Partie III : Dimensionnement des fondations

Pour une semelle soumise à une charge excentrée, on calcule p au ¾ de B.


3Pmax + Pmin 3q′ + q′
P= ′ ≤ max min (notation Fascicule 62 titre V)
(Notation D.TU.13.12) ou qref
4 4
Si la semelle n’est que partiellement comprimée, B est remplacé par B’=B-
B’=B-2e. (Modèle de
MEYERHOF)

Figure 26:
26 CHARGE EXCENTREE modèle de MEYERHOF

I.1. Etude de tassement


On distingue deux types de tassements :

Figure 27:Tassement de fondatione.

Les tassements des fondations sont à craindre :


1- Lorsque les efforts transmis aux fondations varient brutalement
brutalement d’une semelle à l’autre.
2- Lorsque la nature du sol d’assise n’est pas homogène sur la surface de la construction
(Différents sols à une profondeur donnée, profondeur variable du sol d’assise)
3 - Lorsque les fondations ont des niveaux d’assise différents.

Figure 28:Fondations sur des niveaux d'assise différents.

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Partie III : Dimensionnement des fondations

Il existe deux manières pour l’évaluation du tassement de fondation


fondations superficielles, qui
sont :
les méthodes à partir des essais de laboratoire : il s’agit essentiellement de
l’essai œdométrique,
dométrique, surtout utilisé pour les sols fins cohérents ;
les méthodes à partir des essais en place (essai de pénétration au carottier SPT,
essai de pénétration statique CPT et essai pressiomètre Ménard), très utilisées
utilis
notamment pour les sols pulvérulents, à cause des difficultés évidentes de
prélèvement et d’essai de laboratoire.

I.3.1. Méthode œdométrique


dométrique

B
hi =
2

Figure 29: Variation de tassement

Le tassement est dû à la variation des vides.


L’essai de laboratoire le plus utilisé pour la détermination du tassement des fondations
superficielles sur sols fins cohérents est l’essai œdométrique.
dométrique. Il s’agit d’un essai de
consolidation uniaxiale (déformations
déformations latérales nulles).
null
Comme on a pu voir dans la partie précédente, le tassement peut se faire en trois (3) étapes :
• Tassement instantané qui est la déformation élastique d’un sol sec ou saturé mais il
sera le plus souvent négligeable dès que l’on aura par ailleurs du tassement de
consolidation ;
• Tassement de la consolidation primaire qui résulte des variations de volume
provoquées par le drainage du sol, c’est celui-ci
celui ci qui produit en général le tassement le
plus élevé ;

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Partie III : Dimensionnement des fondations

• Tassement de la consolidation secondaire qui correspond


correspond au tassement dû à
l’arrangement des particules solides.

À partir de la courbe de compressibilité déterminée par l’essai, on peut définir dans le cas
des sols fins, l’indice de compression Cc,, lorsqu’on linéarise la variation de l’indice des vides
vid
en fonction du logarithme décimal de la contrainte effective (diagramme semi-logarithmique),
semi
dans le domaine normalement consolidé (et surconsolidé).
L’amplitude du tassement ∆h se calcule comme suit :
I.3.1.1. Sol surconsolidé (σ’
( vo : contrainte géotechnique <σ’c): le sol a déjà été
soumis à des contraintes plus importantes dans son histoire géologique


σ vo′ + ∆σ ≤ σ C′
h σ ′ + ∆σ
∆h = Cg log vo
1 + e0 σ vo′


σ vo′ + ∆σ ≥ σ C′
h σ′ h σ ′ + ∆σ
∆h = Cg log C + Cc log V 0
1 + e0 σ V′ 0 1 + e0 σ C′
I.3.1.2. ( vo : contrainte géotechnique = σ’c)
Sol normalement consolidé (σ’
h σ ′ + ∆σ
∆h = cc log v0
1 + e0 σ c′
Avec :
- h : épaisseur de la couche intéressée ;
- ∆σ : contrainte due à la charge appliquée, au point d’évaluation de tassement de la
couche ;
- σ’vo: contrainte géotechnique appliquée au point d’évaluation ;
- σ’c : contrainte de consolidation appliquée au point d’évaluation ;

Tassement limite :
o Pour une semelle isolée : 15mm ;
o Pour une semelle filante : 16,5mm ;
o Pour un radier général : 25mm.

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Partie III : Dimensionnement des fondations

I.3.1.3. Et l’évaluation du temps de tassement t sera :


Le temps de réalisation des U% des tassements calculés est telle que :
TV H²
t=
CV
Avec :

U% 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Tv 0.008 0.031 0.071 0.125 0.197 0.287 0.403 0.567 0.848
Tableau 6 : Facteur de temps Tv en fonction de U
Source : Cours de Mécanique des sols à l’ESPA

1 + em
CV = k m
Ccm ρ w
km =
∑k h i i
Avec ki : coefficient de perméabilité ;
∑h i

em =
∑e i
Avec ei : indice des vides ;
n

Ccm =
∑C ci
Avec Cci : indice de compression.
n

I.3.2. Méthode pressiométrique


Le tassement final Sf se calcule de la façon suivante :
S f = Sc + Sd
Où Sc: le tassement sphérique ;
Sd: le tassement déviatorique.
déviatorique
Ces tassements se calculent comme suit :

Sc =
(q adm − γD )λc Bα
9 Ec
α
 B 
2(q adm − γD )B0  λd 
Sd =  B0 
9 Ed
Avec qadm: contrainte verticale appliquée sous les
l fondations ;
γ : Poids volumique du sol de fondations;
λc et λd : sont respectivement des coefficients de forme (voir Tableau 8);
);
α : coefficient rhéologique dépendant de la nature du sol (voir Tableau 9);

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Partie III : Dimensionnement des fondations

Ec et Ed : modules préssiométriques ;
B : largeur de fondations
fondation ;
B0 : dimension de référence égale à 0,60 m ;
D : ancrage ou encastrement des
de fondations.
L/B Cercle Carrée 2 3 5 20
λc 1,00 1,10 1,20 1,30 1,40 1,50
λd 1,00 1,12 1,53 1,78 2,14 2,65
Tableau 7: Coefficients de forme λc et λd
Source : Fondations Superficielles par Roger Frank et Fascicule 62 V (1993)

Nature Argile Linon Sable Sable et Roche


Gravier Type
Etat E/Pl α E/Pl α E/Pl α E/Pl α α
Sous consolidé (C) compact 2 1 1 2 Très peu
> 16 1 > 14 >12 > 10 fracturé
3 2 3 3
Normalement C et 2 1 1 Normal
9à16 8à 4 7à12 6à10
1 1
normalement compact
3 2 3 4 2
Sous Consolidé ou remanié ou 1 1 1 Très fracturé
1
lâche 7à 9 2 5à8 2 5à 7
3
> 16 3
2
Très Altérée
3
Tableau 8: Coefficient rhéologique α
Source : Fondations Superficielles par Roger Frank et Fascicule 62 V (1993)

Le calcul des modules préssiométriques Ec et Ed nécessite la connaissance des modules


préssiométriques Ei, valeurs moyennes de E(z) mesurés dans la ième tranche d’épaisseur B/2
sous la base des fondations.
On définit par ailleurs les Ei,j: moyennes harmoniques
harmo mesurées, par :
j + i +1 1
= ∑ k =i
j

E ij Ek

Figure 30 : Modules pressiométriques à prendre en compte pour le calcul de tassement

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Partie III : Dimensionnement des fondations

E1 et Ed : module de déformation.

E1 : moyenne harmonique des modules pressiométrique


pr de 0R à +R
2 1 1
= +
E1 E0 R E+ R

E2 : moyenne harmonique des modules pressiometrique +R à +2R


2 1 1
= +
E1 E0 R E+ R

Eik : moyenne harmonique des modules pressiométrique de d +iR


+ 0+Kr
+5 R +8 R +16R
4 1 4 1 9 1
= ∑ ; = ∑ ; = ∑
E3à5 j =+2 R E jR E6à8 j =+5 R E jR E9à16 j =+8 R E jR

Ec est pris égal au module Ed mesuré dans la tranche d’épaisseur B/2 située sous les
fondations alors : Ec = Ed.
4
Ed =
1 1 1 1 1
+ + + +
E1 0,85E2 E3à 5 2,5E6 à 8 2,5E9 à16

I.3.3. Prise en compte d’une couche molle pour les tassements

Lorsqu’une couche molle est définie, les caractéristiques pressiométriques saisies à


l’intérieur de cette couche sont ignorées pour le calcul des tassements. Elles sont remplacées
par des valeurs du même ordre de grandeur que celles des autres couches.
On ajoute en revanche un tassement Sm, tassement spécifique de la couche molle.

Figure 31:: Calcul du tassement dans le cas d’une couche molle intercalaire

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Partie III : Dimensionnement des fondations

Ce tassement Sm est donné par la relation suivante :


 1 1 
S m = α m  − ∆q m H
 Em Ed 
Où αm est la moyenne du coefficient rhéologique de la couche molle ;
4 1 1 1 1 1
= + + + +
α α1 0,85α 2 α 3 à 5 2,5α 6 à 8 2,5α 9 à16
Em est le module pressiométrique moyen de la couche molle ;
Ed est calculé comme expliqué au paragraphe précédent mais en substituant aux valeurs de la
couche molle Em, des valeurs E du même ordre de grandeur que pour les autres couches ;
∆qm est la contrainte exercée par les
l fondations au niveau de la couche molle ;
H est l’épaisseur de la couche molle.

∆qm est évaluée par la manière qui suit :


 Pour une surcharge uniformément repartie
rep sur une rectangle (b < 3aa)
∆q m = Iq

α b 
I = f  = m, = n 
 Z Z 
m et n sont lues dans une abaque dans l’ANNEXE E : ABAQUE POUR LE CALCUL DE
CONTRAINTE DUE A LA CHARGE APPLIQUEE Δqm.
 Pour une surcharge uniformément répartie, de valeur q : (cas d’une semelle filante)

∆q m =
q
[α + sin α cos (α + 1δ )]
π

Figure 32: Surcharge uniformément répartie

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Partie III : Dimensionnement des fondations

 Pour une surcharge triangulaire :

q x 
∆q m =  α − sin (2δ )
2π  b 
Figure 33: Surcharge triangulaire

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49
Partie III : Dimensionnement des fondations

Chapitre II : Fondations semi- profonde

II.1. Principe de calcul

Les puits se placent en limite des deux domaines de fondations. Ils se rattachent, par le
principe de réalisation, aux fondations profondes, mais sont généralement calculés suivants
les règles des fondations superficielles.

II.1.1. Prédimensionnement
Prenons puits foré à parois épaisses de forme circulaire.
4 ≤ H/B ≤ 10
Avec B : diamètre du puits
puit ;
H : fiche

II.1.2. Calcul de la capacité portante du puits


La capacité portante de puits est la somme de la résistance de pointe qp et frottement latéral qf.

II.1.2.1. Evaluation de la charge limite sous la pointe


La charge limite admissible sous la pointe d’un puits peut se mettre sous la forme :
k
( ) 
Q padm =  Ple − p 0 + q 0  × A0
*

3 
Ao: section de pointe en [m²]

Calcul des paramètres de calcul

a. Contraintes po et qo
- qo : représente la contrainte verticale totale [en MPa] au niveau de la pointe calculée
dans la situation où l’on justifie les
l fondations.
q0 = ∑γ i hi
- po représente la contrainte horizontale totale au moment de l’essai pressiométrique
[en MPa] au niveau envisagé pour la pointe.
pointe
q0 = k p0
Avec k : coefficient de pression de terre

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50
Partie III : Dimensionnement des fondations

b. Pression limite de rupture du sol mesurée Ple*:


C’est la pression limite nette conventionnelle considérée dans le calcul du terme de
pointe. Elle est donnée par la relation :
Ple =
*
Pl − 3 R Pl0 R Pl+ 3 R

Pl+3R : pression limite mesurée à +3R au -dessus du niveau de la base du puits


Pl0R : pression limite mesurée à la base du puits
Pl-3R : pression limite mesurée à -3R au-dessous du niveau de la base du puits

c. Hauteur d’encastrement équivalente he:


C’est la hauteur conventionnelle du pieu fiché dans le sol
sol pour tenir compte des
caractéristiques médiocres des formations superficielle. Elle a pour expression :
Pli
h e = ∑ hi
Pl

d. Facteur de portance k
k représente le facteur de portance de la pointe. Il et donné par l’abaque dans
l’ANNEXE G : Détermination du facteur de portance kselon
kselon les types de fondations
fondation et la
hauteur d’encastrement.

II.1.2.2. Calcul de frottement latéral

Pour un puits qui se comporte comme un pieu foré ; le frottement


frottement latéral comme suivant
d’après le tableau de M Bustamente et L Gianeselli :
H
q sl = P ∫ qs(z ).dz
0

Avec : P : périmètre nominal du pieu


H :la longueur du pieu

II.1.2.3. Frottement latérale total admissible :


n
Q fadm = ∑ Q fiadm
i =1

II.1.2.4. Capacité portante total admissible au sol :


Qtadm = Qfadm + QPadm

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Partie III : Dimensionnement des fondations

♦ Tassement de fondations
fondation semi-profondes
Dans le cas des fondations
fondation isolées semi- profondes MENARD propose la formule
suivante (règle pressiométrique T4) pour calculer le tassement :
q′
× 30(λdR) pour 30cm < R < 100cm
α
∆h = C p ×
2E
Dans laquelle
- ∆h:: le tassement en cm ;
- Cp : coefficient d’encastrement où

Cp = 1
(0,8 + 0,1× H e / R) ;
- q’ : taux de travail du fût de tête du puits en MPa ;
- E : module pressiomètrique du sol en MPa ;
- α : coefficient rhéologique du sol;
sol
- λd:: coefficient de forme des
d fondations
Pour section circulaire λd=1

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52
Partie III : Dimensionnement des fondations

Chapitre III : Fondations profondes

Méthode de calcul

Les pieux sont utilisés afin de prendre appui sur le bon sol situé en profondeur. Il
présente une force portante élevée mais reste très sensible à la contrainte horizontale
(cisaillement et flambement).
Ils sont également utilisés dans le cas de bon sol à faible profondeur lorsque les charges sont
très importantes et les tassements différentiels préjudiciables. Cette utilisation s'apparente à un
traitement du terrain.

I.1. Détermination de la force portante d’un pieu

III.1.1. Essais en place

III.1.1.1. Détermination de la force portante


portante d’un pieu au moyen du pressiomètre :
L'essai au pressiomètre Ménard est un essai de chargement de sol en place. Il consiste à
dilater une sonde cylindrique, mise en place dans le terrain dans un forage.
L'essai permet d'obtenir une courbe contrainte déformation d'où l'on déduit les paramètres
pressiométriques suivants :
• la pression limite Pl ;
• le module pressiométrique EM

Le calcul du terme de pointe d'un pieu se fait par application d'une formule semi-
semi
empirique liant directement la pression limite mesurée
m Pl à la pression de rupture sous la
pointe qp.-
q p − q0 = k(Ple − p0 )
Où po et qo sont des pressions horizontales et verticales totales des terres au niveau
considéré, termes qui peuvent le plus souvent être négligés. Ple, pression limite équivalente,
est une pression limite pondérée, qui tient compte de la distribution des pressions limites
mesurées de part et d'autre de la pointe du pieu.

Ple = 3 p11 p12 p13

Les trois valeurs sous le radical représentent respectivement les pressions limites
mesurées un mètre au-dessus
dessus de la pointe du pieu, au niveau de cette pointe et un mètre au-
au

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53
Partie III : Dimensionnement des fondations

dessous.
Le facteur k est appelé facteur de portance. Il dépend de la nature et de la compacité
du terrain, du type de pieu, de sa mise en œuvre, ainsi que de son encastrement. C'est un
coefficient empirique (ANNEXE F)
Les sols sont classés en trois catégories, définies dans le Tableau 9:(d'après M.
Bustamante et L. Gianeselli),, incluant la nature et la pression limite Pl du sol. Pour les sols de
caractéristiques intermédiaires, il est recommandé d'interpoler.
Pression limite Pl [MPa] Nature des sols Catégorie
< 0,7 Argille molle
< 0,8 Limon et craie molle 1
< 0,7 Sable argileux et limoneux ou vasard lâche
1.0 à 1.8 Sable et grave moyennement compacts
1.2 à 3.0 Argile et limon compacts
1.5 à 4.0 Marne et marno-calcaire
1.0 à 2.5 Craie altérée 2

2.5 à 4.0 Roche altérée


> 3.0 Craie fragmentée
> 4.5 Marne très compacte
> 2.5 Sable et gravier compacts à très compacts
> 4.5 Roche fragmentée 3
En raison du nombre trop faible de résultats expérimentaux, les valeurs k correspondant à la
catégorie 3 sont à utiliser avec prudence.
Tableau 9:(d'après M. Bustamante et L. Gianeselli)

La catégorie déterminée, la valeur de k est lue


lu sur les abaques de l’ANNEXE
l’ G :
Détermination du facteur de portance k,
k où He/R représente l'encastrement relatif des
de
fondations (He pour un sol homogène est la longueur de fondations,
fondation , R en étant la demi-
demi
dimension transversale). Il apparaît, pour chacune des courbes indiquées, un encastrement dit
« critique » au-delà
delà duquel la valeur de k reste
r constante.
Le frottement latéral unitaire qs est également obtenu directement à partir de la
pression limite Pl. Les valeurs proposées dans l’ANNEXE G : Détermination du facteur de
portance k tiennent compte des résultats des essais expérimentaux récemment réalisés.

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54
Partie III : Dimensionnement des fondations

III.1.2. Essais en laboratoire

III.1.2.1. Caractéristiques mécaniques du sol


Les méthodes de calcul à partir des essais de laboratoire reposent sur la détermination des
caractéristiques de cisaillement :
• Caractéristiques effectives : c' et φ' pour les sols pulvérulents ;
• Caractéristiques apparentes :
- cuu (associé à ϕ uu = 0 ) pour les argiles saturées ;

- cu et ϕ u pour les sols intermédiaires.

Ces caractéristiques sont cependant parfois difficilement mesurables et les facteurs de


portance nécessaires à la détermination de la résistance de pointe
pointe varient dans de très fortes
proportions avec l'angle de frottement
frottemen interne.

III.1.2.2. Résistance
ésistance de pointe

Lorsque l'ancrage D d'un pieu est égal à Dc, la contrainte limite de pointe qpl est calculée
de la manière suivante :

a. cas des sols pulvérulents et sols cohérents


q pl = aNq max + λcNc max
a : terme constant ayant les dimensions d'une pression : a = 0,05 MPa

b. cas des sols purement cohérents ( ϕ uu = 0 )


qpl = 7λcuu

λ : Coefficient de forme
λ = 1.3 Pour les pieux à section circulaire ou carrée
B
λ = 1+1.3 Pour les barrettes et parois de forme allongée (L = plus grande dimension de la
L
section horizontale des fondations)
fondation
c et cuu : cohésion du sol de la couche d'ancrage
Nqmax et Ncmax : facteurs de force portante sans dimension pour fondations
fondation profondes,
fonctions de l'angle de frottement interne.

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55
Partie III : Dimensionnement des fondations

Tableau 10 :les valeurs proposées par Caquot et Kérisel

Lorsque D<Dc, la résistance de pointe est déterminée par la formule :


 
q pr = a
D
N q max + λ c  N c min +
D
(N c max − N c min )
Dc  Dc 
Avec Ncmin : facteur de cohésion minimal.

Dans
ns le cas de pieux forés, subsiste toujours un risque de remaniement du sol le long
du fût et sous la pointe.Ce phénomène peut mettre en défaut les formules précédentes du
calcul de la portance.

III.1.2.3. frottement latéral

Le frottement latéral total mobilisable à la rupture est donné par la formule :


n
Q s = p ∑ hi .q si
i

Avec p : Périmètre
érimètre du pieu
hi : épaisseur de la couche i (hi = D pour la couche d'ancrage)
qsi : frottement latéral unitaire de la couche i
n : nombre de couches traversées ou atteintes par le pieu.
Toute la question revient donc à estimer le frottement latéral unitaire dans chacune de
ces couches.

a. sols purement cohérents


Le frottement latéral unitaire à la rupture qsest, pour les sols purement cohérents, évalué à
partir de la cohésion non drainée
drain cuu par la formule :
qs = β cuu

Avec β : coefficient généralement ≤1 ; β dépend de la cohésion, du type de pieu et du délai


de repos.
Les valeurs données par cette formule doivent être bornées supérieurement par les
limites fixées par les tableaux IV et IVbis du DTU 13.2 (Chapitre 11).
11)

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56
Partie III : Dimensionnement des fondations

Type de pieu Nature du fût β


Puits et pieux forés en gros diamètre Fût en béton 0.6
Pieux forés Fût en béton 0.7
Fût en métal 0.5
Pieux battus Fût en béton 0.7
Fût en métal 0.5
Pieux injectés Fiable pression 1
Forte pression 1.5
Tableau 11:valeurs
11 maximales de pour certains types de pieux

b. sols pulvérulents
En l'absence de résultats expérimentaux sur le site même, il y a lieu de retenir pour les
calculs préliminaires les valeurs maximales de qs données dans les tableaux IV et IVbis du
DTU 13.2 (Chapitre 11).

c. sols intermédiaires (sols cohérents c≠0 et ≠0). ᵩ


Le sol doit être assimilé soit à un sol pulvérulent (tableaux
tableaux IV et IVbis du DTU 13.2
(Chapitre 11)), soit à un sol purement cohérent (tableau 15), selon son caractère prédominant.
En effet, il est déconseillé d'additionner le frottement dû à la cohésion à celui
c dû à l'angle de
frottement interne, les résultats risquant d'être trop optimistes.

Coefficient de sécurité :
3 sur le terme de pointe et 2 sur le frottement latéral.

Ancrage critique Dc:


L'ancrage critique Dc est la valeur de l'ancrage D à partir de laquelle la contrainte à la
rupture sous la pointe des fondations
fondation profondes qpr n'augmente plus et atteint une valeur
constante appelée : contrainte limite de pointe qpl, qui est fonction de la nature et de la
compacité du sol.
L'ancrage critique est fonction de B et de qpl.
Dans la plupart des cas courants, on peut adopter les valeurs ci-après
ci de Dc:
• dans une monocouche : Dc = 6B avec un minimum de trois (3) mètres.

Autrement dit, si les fondations


fondation sont profondes, l'ancrage critique est atteint par définition ;
• dans un multicouche vrai, l'ancrage critique sera pris égal à 3 B.

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57
Partie III : Dimensionnement des fondations

La justification des règles simplifiées ci-dessus


ci tient au fait que l'ancrage critique ne
dépasse fortement les valeurs déduites de ces règles que pour les sols très résistants (qplélevé)
et dans ce dernier cas, la charge limite (rupture du sol) devient surabondante par rapport à la
charge ultime (rupture du matériau constitutif du pieu).
Dans le cas d'un multicouche où σ V′ < 0.1MPa , l'ancrage critique sera calculé par interpolation
entre les valeurs de Dc correspondant au multicouche vrai et à la monocouche.

I.2. Groupe de pieux :

III.2.1. Formule de los Angeles :

f =1−
B 1
L π .m.n
[
m (n − 1) + n (m − 1) + 2 (m − 1)(n − 1) ]
Dès que l’entraxe de deux pieux est inférieur à 1 de leur longueur, la capacité
10
portante de chacun des pieux est diminuée. Cet abaissement de la capacité portante dépend de
la taille de chaque pieu, de la forme du groupement et de la nature du terrain. On applique
alors un coefficientt correcteur inférieur à 1 appelé coefficient d’efficacité.
Sur la force portante de chaque pieu isolé.
m : nombre de rangée ;
N : nombre de pieux dans chaque rangée ;
B : diamètre d’un pieu ;
L : écartement des pieux d’une même rangée (P = pieux).

III.2.2. Règle de Feld


eld :

(a) (b)
(a) : 13 (81 % )
16
(c)
(b) : 11 ( 69 %)
16

(c) : 8 ( 50 %)
16

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58
Partie III : Dimensionnement des fondations

Chapitre IV
I : Calcul des armatures

IV.1. Armatures des fondations


fondation superficielles :

Il est à noter que les méthodes de calcul utilisées pour le calcul de ferraillage sont issues du
BAEL 91. Charges climatique

Poids propre de la supertructure

Poids propre de la fondation

Fondation

Action du sol de fondation

Semelle continue Aire de la surface portante S ? Semelle isolée

S surface en m² NU b
a'1 = = S= a '1 = S
a
b '1 = S
1.00 longueur en m 1 ère
calcul : q b et a

a b
a '1 = b '1 =
a' ≥ a'1 S
b et
S
a a' ≥ a'1 et a ' ≥ a '1

Condition de rigidité :
S = a '× 1.00 a'−a S = a '×b '
d≥
4
Choix de h=d+0.05m

Vérification du sol :
NU + 1.35PPsemelle
q' = ≤ qadm
S

non
on
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Partie III : Dimensionnement des fondations

IV.1.1. Semelle rectangulaire isolée sous pilier rectangulaire


IV.1.1.1. Charges centrées
Lorsqu’on applique une force au-dessus
au des fondations,, il se crée dans les
l fondations
des bielles de béton qui vont s’écarter et créer de la fissuration dans le béton.
béton
Il est donc nécessaire de placer des aciers afin que les bielles de béton ne s’écartent pas et,
ainsi éviter la fissuration du béton des
de fondations.
Pour que les contraintes soient uniformément reparties sur le sol et pour que les efforts
dans les bielles de béton, que nous serons amenés à considérer, soient convenablement
transmis aux armatures, les dimensions de la semelle doivent satisfaire aux conditions
cond
suivantes :
• Calculer la hauteur h:
B−b
h= + c [m]
4
• Pour la hauteur e au bord libre:
libre
e ≥ 6φ + 6 [cm ]

Avec :
- ( ≤ a) en cm ;
a et b : les dimensions du pilier (b
- B et L : les dimensions de la semelle à la base en cm.
- φ : diamètre
iamètre des armatures en cm ;
- c : enrobage, en infrastructure pris égal à 5cm ;

Figure 34: Dimensions de fondations superficielles

Pour que la semelle et le pilier soient homothétiques, prenons l’égalité


l’égal suivante :

L a
=
B b

Figure 35: Homothétie de la semelle et pilier

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60
Partie III : Dimensionnement des fondations

Dans le cas d’une semelle isolée les aciers sont porteurs dans les deux (2) sens.

Ay

Ax
Figure 36: Armatures d'une semelle isolée rectangulaire

Soit :
- Q:: la charge à transmettre au sol (à l’état limite ultime) enMPa;
- σs: contrainte de traction de l’acier :
fe
σs =
γs
Avec fe: limite d’élasticité en MPa
γ s = 1.15 pour les combinaisons fondamentales et 1 pour les combinaisons
accidentelles.
En utilisant la méthode des bielles comprimées, les armatures AL parallèles au côté L auront
donc pour valeur :
Q (L − a )
AL =
8dσ s
Et AB, celles parallèles au côté B auront donc pour valeur :
Q (B − b )
AB =
8d σ s
IV.1.1.2. Charges excentrées
Les hauteurs utiles dL et dB seront choisies de manière que :
B −b
dB = et d L ≤ L − a
4
Deux cas peuvent se présenter :
• Soit eo la distance de la charge Q et de l’axe du pilier
b B B
Si e0 ≤ et e0 ≤ ou , on utilise encore la méthode des bielles en remplaçant Q
• 6 24 18
 3e0 
par Q’ une charge fictive égale à Q1 + 
 B 

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61
Partie III : Dimensionnement des fondations

Et on aura :
 3e  L − a  3e0  B − b
AL = Q1+ 0  et AB = Q1 + 
 B  8d Bσ s  B  8d Bσ s
• Si l’une de deux conditions précédentes n’est pas remplie, les armatures AB seront
calculées pour équilibrer le moment M1 défini ci-après :

  σ − 2σ M 
2
B
M 1 = L − 0.35b   1 
2   6 
Où σM et σ1 sont respectivement la contrainte maximale due à l’excentricité de la
charge définie suivant le diagramme de contraintes et la contrainte située à une distance de
0.35b de l’axe du pilier, définies comme suit :

B
• Dans le cas du diagramme trapézoïdal e0 ≤ :
6
 e0  Q
σ M = 1 ± 6 
 B  LB

Q  4.2e0 b 
σ1 = 1 + 
LB  B2 

B
• Dans le cas du diagramme triangulaire e0 > :
6
2Q
σM =
B 
3 − e0  L
2 

B + 0.35b − 3e0
σ1 = σM
B 
3 − e0 
2 

Figure 37:: Semelle supportant un effort normal et un moment de flexion

M1
Donc AB =
zσ s

Comme il n’existe pas de moment dans le sens y, les armatures Ay seront obtenues par :

 3e  L − a
AL = Q1 + 0 
 B  8d Lσ s

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62
Partie III : Dimensionnement des fondations

IV.1.2. Semelle
melle circulaire isolée sous pilier
p circulaire
Une semelle circulaire peut être armée par un quadrillage de deux nappes orthogonales
ou par des cerces.

Figure 38: Armatures d'une semelle circulaire

IV.1.2.1. Charges centrées


Soient :
BP : Diamètre du pilier ;
B : Diamètre de la semelle à sa base.
♠ La hauteur utile est égale à :
B − Bp
d x ou d ≥ [m]
4

♠ Lorsque la semelle est armée par deux nappes orthogonales :


e ≥ 6φ + 6[cm]

♠ Lorsque la semelle est armée par des cerces :


e ≥ mφ + 3(m + 1)[cm ]
Avec m : nombre de cerces
Dans ce dernier cas, on dispose généralement des armatures verticales liées aux cerces,
qui assurent, pendant le bétonnage, le maintien des cerces aux positions prévues et qui
constituent, en outre, une butée efficace pour les bielles de béton comprimées.

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63
Partie III : Dimensionnement des fondations

On dispose la cerce supérieure de manière que son axe se trouve sur une droite passant par le
collet de la semelle et faisant un angle de 45° avec la verticale.
Par la méthode des bielles comprimées, on aura donc :

a. Armatures constituées par deux nappes de barres orthogonales


Pour la section des armatures du lit inférieur :
Q(B − B p )
A1 =
3 π d xσ s

Pour la section des armatures du lit supérieur :


Q(B − Bp ) dx
A2 = = A1
3 π d yσ s dy
Les armatures sont munies de crochets et disposées comme indique ci-après
ci après :
 Si B < 1 m, on admet que l’effort est uniformément reparti et on dispose les barres
avec un écartement constant dans chaque direction.
Toutefois, comme les barres situées aux extrémités sont souvent trop courtes pour être
efficaces, on ne prend pas en compte dans
da la valeur trouvée pour A1 (ou pour A2) les deux
barres d’extrémité que l’on considère comme des barres de répartition.

 Si 1 m < B ≤ 3 m, on divise deux diamètres


diamètres perpendiculaires en trois parties égales et
on place :
- dans la zone centrale : 0,50A
0,50 1 et 0,50A2 ;
- dans la zone latérale : 0,25 A1 et 0,25A2.

 Si B > 3m, on divise deux diamètres perpendiculaires en cinq parties égales et on


place :
- dans la zone centrale : 0,30A
0,30 1 et 0,30A2 ;
- dans la zone intermédiaire : 0,25A
0,25 1 et 0,25A2 ;
- dans la
- zone latérale : 0,10A1 et 0,10A
0,10 2.
b. Armatures constituées par des cerces

Q(B − B p )
A =
6 π d σs

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Partie III : Dimensionnement des fondations

IV.1.2.2. Charges excentrées


centrées
On appliquera les mêmes principes que pour la semelle rectangulaire, principe qui
conduisent aux résultats suivants :
Soit eo la distance de la charge P et de l’axe du pilier.
B
Le diagramme des contraintes sera trapézoïdal si e0 ≤
8
Q  8e 0 
σM = 1 + 
S B 
S : section du cercle avec un diamètre B
Bp B B
Par conséquent si, e0 ≤ et e0 ≤ (ou éventuellement ), on utilise encore la méthode
8 32 24
 4e 
des bielles en remplaçant Q par Q’ une charge fictive égale à Q1 + 0  et on aura :
 B 

 4e  B − Bp
A = Q1+ 0 
 B  8dσ s

IV.1.3. Semelle filante sous un voile


IV.1.3.1. Charges centrées
Une semelle continue est constituée par des empâtements destinés à repartir sur le sol
de fondations la charge transmise par les piliers qu’elle supporte.
Soit :
P la charge à transmettre par mètre linéaire dans le sens longitudinal du voile. Elle
comprend :
- Poids de 1m du voile et de la semelle ;
- Les charges permanentes agissant sur 1m du voile ;
- Les charges d’exploitation agissant sur 1m du voile.

Figure 39: Voile ou mur sur semelle continue

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Partie III : Dimensionnement des fondations

En pratique, le poids propre de la semelle peut être négligé mais dans le calcul à
l’ELU, les charges seront affectées par des coefficients de pondération.
La section des armatures par unité de longueur de semelle aura donc pour valeur :

A= P
(B − b )
8dσ s
Les armatures principales, déterminées ci-dessus,
ci dessus, seront complétées par les armatures
de répartition, parallèles à l’axe longitudinal et dont la section totale pour la largeur B aura
pour valeur : avec B en [m]
AB
Ar =
4
Pour déterminer la longueur des barres, en pratique, on compare la longueur de
scellement :
φ fe
lS +
4γ s
Combinaison fondamentale Combinaison accidentelle
γ b
1.5 1.15
γ s
1.15 1
Tableau 12; Valeur de γb et γs

Si :
B
• lS > : toutes les barres doivent être prolongées jusqu’aux extrémités de la semelle
4
et comporter des ancrages courbes ;
B B
• < l S ≤ : toutes les barres doivent être prolongées jusqu’aux extrémités de la
8 4
semelle mais peuvent ne pas comporter de crochets ;
B
• lS ≤ : on n’utilise pas de crochets et on peut arrêter une barre sur deux à la
8
longueur 0.71B,, ou alterner des barres
barr de longueur 0.86B.

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66
Partie III : Dimensionnement des fondations

Figure 40: Arrêt des barres

IV.1.3.2. Charges excentrées


On calculera de la même façon que pour les semelles isolées en remplaçant la charge
réelle P par P’.
Deux cas peuvent se présenter :
b B
• Si e0 ≤ et e0 ≤ , on aura :
6 24
Pour les armatures perpendiculaires à la voile :

 3e  B − b
A = P1 + 0 
 B  8d Lσ s
Les armatures parallèles au voile
voi sont égales à :
AB
Ar =
4
• Si l’une des conditions n’est pas respectée, on calculera les armatures perpendiculaires
au voile comme pour les semelles isolées.

Si on a pu voir la méthode de conception des fondations superficielles, entamons


maintenant celle des fondations profondes.

IV.2. Armatures des fondations


fondation semi-profondes :

Le puits résiste à la compression et ne nécessite pas d’armatures comprimées


Des armatures seront tout de même installées à la tête du puits pour servir d’attente à la
semelle.

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67
Partie III : Dimensionnement des fondations

IV.3. Calcul d’armatures des fondations profondes:

IV.3.1. Calcul des armatures de la semelle de liaison :


IV.3.1.1. Semelle reposant sur un pieu
Dispositions constructives

≥ 10cm

≥ 15 cm

Figure 41: Semelle sur un pieu

Les semelles doivent déborder de :


- 0.10m des poteaux ;
- 0.15m des pieux.
La hauteur totale h peut être déduite de la hauteur utile d en ajoutant 0.05m correspondant à
un enrobage de 3cm, (sauf sol ou eau agressif avec 5cm), un diamètre transversal de l’ordre
de 8 à 10 mm et un demi-diamètre
mètre de 10 à 12 mm.
On pourra disposer d’un pourcentage minimum d’acier pour les :
- Aciers horizontaux inférieurs et supérieurs, de 4cm² par m de longueur
ongueur ;
- Aciers verticaux, de 2h cm²/m et par face, (h=hauteur de la semelle en m)
- Aciers horizontaux intermédiaires,
interm de 3cm²/m de face verticale.

Les semelles sur pieu


eu sont calculées comme des semelles isolées en appliquant la méthode des
bielles.
D : diamètre du pieu ;
a : côté du poteau suivant Ox ;
b : côté du poteau suivant Oy ;
h : hauteur totale de la semelle ;
d : hauteur utile de la semelle ;
A et B : dimension en plan de la semelle ;
C : côté équivalent du pieu s’il était carré : C = πD ² / 4

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68
Partie III : Dimensionnement des fondations

P : charge apportée par le poteau ;


σ S : Contrainte de calcul
lcul des aciers en ELU ou en ELS.
La méthode de bielle permet de calculer :
- La hauteur utile :
d ≥ (C − b ) / 4
et d ≥ (C − a ) / 4
- La section d’acier :
As ≥ P (C − b ) / (8d σ s )
et As ≥ P (C − a ) / (8 dσ s )
Cependant comme les différences C-a et C-bb sont faibles, on est amené alors :
- A prendre une hauteur conseillée égale à 0.90D et au minimum de 0.75D ;
- A disposer d’un pourcentage minimum d’acier.

IV.3.1.2. Semelle sur deux pieux :

L’espacement minimal de deux pieux doit être de 1,5B


1,5 (soit un entre-axe
entre minimal de
2,5B),
), et cela pour des questions d’exécution. Bien qu’il n’y ait pas d’espacement maximal à
respecter, il faut éviter une distance entre pieux trop importante qui conduit à une forte épaisseur
de la semelle de liaison.

a. Charges centrées
On note : a < b : dimension du poteau ;
S0 : section d’un pieu ;
b’ : entre axe des pieux.
• Hauteur utile :
 b  b
0.5 b'−  ≤ d ≤ 0.7 b'− 
 2  2

Après avoir choisi d, on détermine θ (utile plus loin) par :

4d
θ = Arctg
2b′ − b
• Largeur de la semelle :
Le critère de résistance du béton donne :
Pu
bs ≥
0.2d f c28

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69
Partie III : Dimensionnement des fondations

La semelle doit par ailleurs être légèrement plus large que les pieux :
bs ≥ φ pieux + 6 à 10 cm
Avec bs : largeur de la semelle.
• Section d’aciers inférieurs (résistants):
Pu b'   b  b ² 
Ai = × Max1.11 − ; 1 − 
4 d σs   2b'   2b'² 
Ces armatures doivent être ancrées totalement au-delà
au delà du nu extérieur des pieux.

• Vérification des sections de béton


Pu
ab et 2 S 0 ≥
0 .9 f c 28 sin ²θ

- Si cette condition n’est pas vérifiée, on peut éventuellement jour quelque peu sur
l’angle θ , donc sur d ( θ doit rester comprise entre 45 à 55°), sinon il faut choisir
un béton plus résistant ou charger la section qui est insuffisante.

• Aciers de répartition
Il est nécessaire d’ajouter les armatures suivantes pour équilibrer des efforts de torsion
éventuels :

- Des armatures supérieures As telle que :


As = 0.1 Ai

- Des cadres verticaux et horizontaux espacés respectivement de Sv et Sh (de l’ordre


l’o
de 15 à 20 cm) : Onn pourra prendre pour des barres à haute adhérence :
Av A
= h ≈ 0.002 b s
Sv Sh

- Des épingles
pingles reliant les armatures des
d deux faces

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70
Partie III : Dimensionnement des fondations

b. Charges excentrées

Figure 42: Charges excentrées

L’équilibre de la construction nous donne


R1 + R2 = P

 b'   b' 
R 2  + e 0  − R1  − e0  = 0
2  2 
Comme M = P eo
On aura :
P M P M
R1 = + ; R2 = −
2 b' 2 b'
Sauf cas exceptionnel, évidemment, on devra avoir R2> 0.
1
 Si la base du poteau est entièrement comprimée, c'est-à-dire si e0 ≤ , les armatures Ai
6
seront déterminées par la formule qui suit :

 1
1.10R1  b'− 
Ai =  2
2 d σs

1
 Si e0 > , les armatures seront déterminées pour équilibrer le moment M1existant dans
6
la section (S1) située à 0.35l
0.35 de l’axe du poteau :
b 
M 1 = R1  − 0.35l 
2 
Dans chacun des cas envisagés, les armatures Ai seront complétées par des armatures
Aset des cadres comme lorsque la charge est centrée.
centrée

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71
Partie III : Dimensionnement des fondations

c. Vérification vis-à-vis
vis du matériau

Il est nécessaire de respecter les conditions suivantes afin que les efforts de compression
dans les bielles dans les bielles et les efforts de cisaillement dans la semelle demeurent dans
les limites convenables.
• A la partie supérieure (au niveau de la base
base du pilier), l’effort de compression dans la
bielle est :
P P
σ bs =
b l sin ²θ ou S p sin ²θ

4d
Avec θ = Arctg ;
2b′ − b
Sp= section du pilier.

• A la partie inférieure (au niveau de la tête du pieu), on aura :


P
σ bi =
2 S 0 sin ²θ

Avec So= section d’un pieu


On admet que l’on doit avoir, pour l’ELU, σ bs etσ bi ≤ 0.9 f c 28

Donc si P est la charge transmise aux pieux dans le cas de l’ELU, on devra avoir :
P P 1  P 
≤ 0.9 f c 28 ou ≤ 0.9 f c 28 et  1,35 G 0 +  ≤ 0 .9 f c 28
b l 0 sin ²θ S p sin ²θ 2S 0  sin ²θ 

• En ce qui concerne la contrainte de cisaillement, on admet que l’on doit avoir pour
l’ELU :
τ ≤ 0 . 1 f c 28
On devra avoir :
Vu P
τ= = ≤ 0.1 f c28
B d 2B d

IV.3.1.3. Semelle reposant sur trois pieux :


Dans ce cas, la charge P doit s’appliquer au centre de gravité de la semelle.

Les dimensions en plan sont choisies pour le débord de la semelle par rapport aux pieux soit

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72
Partie III : Dimensionnement des fondations

au moins égal à la tolérance d’implantation.

Figure 43: semelle sur trois pieux

L’application de la méthode des bielles impose une hauteur utile telle que l’inclinaison
θ de la bielle sur l’horizontale soit supérieure à 45° et la limite de bielle à 55° pour le calcul
des armatures.

d 3
tan θ =
a
a′ −
2
Dans le cas des semelles sur trois pieux, l’équilibre des bielles peut être réalisé soit par
des efforts dirigés suivant les côtés, soit par des efforts dirigés suivant les médianes.
Le système d’armatures disposé suivant les côtés doit équilibrer, en tout
tou état de cause au
moins les deux tiers de la charge totale. L’enchevêtrement des
des barres, souvent d’un diamètre
important, qui résulte de la superposition des trois médianes conduit à préférer le système
constitué uniquement d’armatures en cerces.
atures en cerces équilibrent un effort calculé avec un angle θ limité à 55° :
Les armatures
P
A=
fe
3 3 tanθ
γs
Ces armatures sont complétées par un quadrillage de répartition représentant dans
chaque sens au moins le tiers de la section des cerces.

Figure 44: Armatures d'une semelle sur trois pieux

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73
Partie III : Dimensionnement des fondations

On doit vérifier l’ELU de compression des bielles :


π a²
 Au niveau de la base du pilier, S = a b ou (aet b sont les dimensions du pilier) et
4
P étant la charge totale en pied de poteau :
P
≤ 1.15 f c 28
S sin ²θ
 Au niveau de la tête du pieu de section o=
= 4 et Go étant le poids de la semelle :
1  P 
 1 .35 G 0 +  ≤ 1 .15 f c 28
3S 0  sin ²θ 

IV.3.1.4. Semelle reposant sur quatre pieux :


a. Charges centrées :

Figure 45: semelle sur quatre pieux

Dans ce cas, la méthode à utiliser est la méthode des bielles. Il y a quatre bielles, dont
l’angle d’inclinaison θ sur l’horizontale est défini par la Figure 45:: semelle sur quatre pieux.
pieux

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Partie III : Dimensionnement des fondations

i. Choix des dimensions


La hauteur utile d doit vérifier la double condition :
 b b '−b
0 . 7  b '−  ≤ d ≤
 2 2
ii. Compression des bielles
Les contions à vérifier sont :
- Au niveau d’un pieu (supposé circulaire et de diamètre φ ) :

1 1.35G0 + Pu 
≤ 1.35 fc28
πφ²  sin ²θ 
- Au niveau de la section de base du poteau :

Pu d 2
≤ 1.25 f c 28 tan θ =
b² sin ²θ avec
b'−
b
2
iii. Armatures inférieures
Si la fissuration de la semelle est considérée comme peu préjudiciable,
préjudiciable on peut disposer
un treillis soudé parallèlement aux côtés de la semelle dont les fils représentent dans chaque
sens une section totale :

 b'  b 
A(cm² ) = 11.5Pu × Max1; 1 − 
 8d  2b' 
Pu en [MN]
Si la fissuration de la semelle est considérée comme préjudiciable ou très préjudiciable, la
section A doit être majorée respectivement de 10% ou de 50%.

iv. Armatures horizontales intermédiaires


Pour les semelles relativement hautes, on dispose un treillis soudé intermédiaire représentant
A
dans chaque sens une section totale Ah ≥
10 .

b. Charges excentrées :
a a' a'
La semelle n’est pas nécessairement carrée : on suppose b' ≥ a' , = tan β =
b b' et on pose b' .

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75
Partie III : Dimensionnement des fondations

b'−b
≤ h ≤ b'−b
La hauteur doit être telle que : 2
Les réactions des pieux valent :
- Pour les pieux les plus chargés :
Pu Mu
RU 1 = +
4 2b'
- Pour les pieux les moins chargés :
Pu M u
RU 2 = −
4 2b'
Le moment dans la section S1 est :
- Dans le sens b’ (section S1 à 0.35b de l’axe du poteau) :

 b'   P M  b' 
M S1,b' = 2R1U  − 0.35b  =  u + u  − 0.35b 
2  2 b'  2 
- Dans le sens a’ (section S1 à 0.35a de l’axe du poteau) :
 a'  P  a' 
M S 1,a ' = (R1U + R2U ) − 0.35a  = u  − 0.35a 
2  2 2 

Figure 46: Semelle sur quatre pieux avec moment

Le treillis soudé armant la semelle s’en déduit :


- Pour les fils parallèlement au sens b’, on part de :
M S1,b '
µu =
a' d12 f bu

- Pour les fils parallèles au sens a’ ; on part de :


M S 1,a '
µu = (d 2 < d1 )
a ' d 22 f bu

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Partie III : Dimensionnement des fondations

Les conditions relatives à l’effort tranchant consistent à s’assurer que :


d
- Dans la section S2 de la semelle, de largeur a + b, de hauteur utile d, située à
2 du
nu du poteau, du côté des pieux les plus chargés :
(a + d )df c 28
Vu = 2 R1U ≤
9
d
- Dans la section S3 de la semelle, de largeur φ + h , de hauteur utile h, située à
2
du nu d’un pieu, perpendiculairement au plan vertical défini par l’axe du poteau et
l’axe d’un des pieux les plus chargés :
(φ + h)hfc 28
R1U ≤
18

IV.3.2. Calcul des armatures du pieu

IV.3.2.1. Hypothèses de calcul

- On suppose que la semelle est rigide ;


- On suppose que les charges auxquelles sont soumis les pieux sont égales ;
- Les pieux sont soumis à la compression simple ;
- Les pieux sont encastrés aux deux extrémités.

IV.3.2.2. Calcul des armatures longitudinales

γ s  N u Br f c 28 
A≥  − 
fe  α 0.9γ b 

 f B f 
N u lim ≥ α  A e + r c 28 
 γ s 0.9γ b 
Avec Nu : effort sur chaque pieu ;
Br:: la section réduite du pieu, elle est obtenue en déduisant 1cm aux dimensions
réelles de la section sur sa périphérie ;
π (B − 0.01)²
Br =
4

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77
Partie III : Dimensionnement des fondations

K a pour valeurs :

Figure 47: Valeurs de K

4l f
λ= l f = Klp
B et
lp: longueur du pieu ;
α a pour valeur :
0.85
α = Pour λ ≤ 50
λ 
2

1 + 0 .2  
 35 
2
 50 
α = 0.6  Pour 50 ≤ λ ≤ 70
λ
γ b = 1 .5

γ s = 1.15

Si A est négative, on prévoit des armatures minimales :

 S 
Amin = Max4P;0.2 0 
 100
Avec So : la section du pilier,, telle que :
π B²
S0 =
4
P =π B

IV.3.2.3. Calcul des armatures transversales


 Diamètre des armatures transversales
φl
φt =
3
 Espacement
S t = min {40 cm ;1 + 10 cm ;15φ l min }

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Partie III : Dimensionnement des fondations

Remarque : pour la méthode de calcul des micropieux [Méthode micropieux chapitre 11]

IV.4. Conclusion partielle


Les fondations superficielles sont utilisées lorsqu’on est en présence d’un bon sol,
sol
dans les cas contraires il faut recourir aux fondations profondes. En effet, les fondations
profondes permettent de reporter les charges au-delà
au delà des couches de surface. Entre fondations
superficielles et fondations profondes, on trouve les fondations semi-profondes
semi profondes (puits), dont la
base se situe au-dessus
dessus de la profondeur critique, mais pour lesquelles le frottement latéral ne
peut être négligé. Pour le calcul des armatures des puits, il n’y a pas de méthode de calcul
propre à cette catégorie de fondations.
fondations. Dans ce chapitre, on restera dans le domaine classique
des pieux, dont on va expliciter dans le suivant chapitre, que leur longueur soit ou non
supérieure à la longueur critique.

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Partie :4

CAS DES FONDATIONS DU


THEATRE EN PLEIN AIR
SIS A ANTSONJOMBE
Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

Chapitre I : Généralités sur le projet

I.1. Historique du terrain

S’adresser à une foule ou se donner en spectacle a toujours récessive


récessive, par la nature, un
dispositif spatial adapté afin que le son et le visuel soient correctement perçus par une
majorité de spectateurs. Le dispositif le plus simple consiste à se placer sur un point haut
naturel ou artificiel.
Par rapport au stade couvert de Mahamasina et au stade municipale de Mahamasina
(terrain pour l’athlétisme), terrain de football et dans des rares occasions terrain pour festivité,
au palais des sports et de la culture de Mahamasina (à la fois terrain de Basketball, Hand-ball,
Hand
Volley-ball,
ball, et surtout salle de festivité)Le terrain et le stade couvert d’Ankatso (salle de sport
comme le Basket-ball, le hand
and-ball, le volley-ball ; le foot à 7 et 11 et salle de festivité),le
stade d’Alarobia (terrain pour l’athlétisme, terrain de football et dans des raresoccasions
terrain pour festivité),le complexe d’Ampefiloha (terrain de sport seulement) ; et
Antsahamanitra, le terrain d’Antsonjombe est le plus vaste
vaste et qui peut recevoir beaucoup de
publics, alors que beaucoup de monde ne connaissent qu’il y a longtemps, sur ce terrain, il n’y
avait que des arbustes, des champs de manioc, des manguiers, etc. …. Après cela, on
l’appelait la gare des charrues car c’était
c’était là que les marchands de charbons se reposaient. Il y
a trente ans, cela devenait l’arrêt des transports FIBATA et les enfants font des ballons par
l’autre côté. Jean Paul II avait en effet visité le pays en 1989, pour béatifier la laïque Victoire
Rasoamanarivo,
soamanarivo, première sainte du pays. Lors de cette visite, il avait célébré une messe au
théâtre de verdure d’Antsonjombe, à Tananarive en présence de milliers de croyants et avait
exhorté le peuple malgache au « courage et à la persévérance vers la démocratie
démoc ».

I.2. Choix du terrain :

Aux côtés des exigences techniques propres à ce type d’ouvrage, le respect des
contraintes financières s’imposait d’emblée comme un enjeu majeur de l’opération.
En règle générale, c’est au lieu scénique de s’adapter au spectacle,
spectacle, et non l’inverse. On
peut remarquer au passage que les lieux scéniques permanents (salles de spectacles,
théâtres…) ont eux-mêmes
mêmes une grande capacité d’adaptation et de modulation. Ils doivent être
en effet capables d’accueillir des spectacles de nature et de dimensions fort diverses.

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80
Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

Comme on a dit auparavant, ce terrain peut recevoir beaucoup de publics alors que la
règle de la mise en scène n’est pas du tout respectée.
Un lieu, quel qu’il soit, devient « lieu scénique » dès qu’il est doté de certaines
certai
fonctionnalités propres à la tenue d’un spectacle vivant.
Il doit pour cela répondre à deux impératifs :
 Accueillir un public et le mettre dans des conditions lui permettant de voir et
d’entendre.
 Permettre à l’artiste de donner à voir et à entendre sa prestation.
Ici, une première remarque importante s’impose : quand on parle « de voir et d’entendre»,
il s’agit de voir et d’entendre tout ce qui constitue le spectacle, mais seulement cela.
Ce diagnostic nous a conduits à proposer un projet souple et évolutif.
évolutif. Les interventions
prévues ont pour objectif premier d’améliorer le fonctionnement interne d’un vrai complexe
culturel et d’accroître à la fois ses capacités et ses qualités d’accueil. Donc la construction de
ce terrain va apporter un développement très
très avantageux pour Madagascar. La solution doit
dégager un angle visuel très adapté pour les personnes situées loin de la scène, il faudrait pour
cela placer le public du fond sur une pente.
L’autre solution consiste donc à permettre à chaque rangée de voir
voir convenablement
par-dessus
dessus les têtes des personnes de la rangée précédente, ce qui implique de créer un
dispositif en gradin. Et puis la couverture pour protéger les spectateurs contre les intempéries
et aussi une activité destinée à cacher l'activité illicite
i ou secrète.

I.3. Cadre général du projet:


Il s’agit d’un projet de la construction d’un théâtre couvert d’Antsonjombe financé par
l’Etat actuel.

I.3.1. Principes et objectifs du Projet :


Dans son programme de centre de loisir, le nouveau complexe d’Antsonjombe
d’Antsonjomb va
apporter beaucoup de choses pour ne pas dire de la distraction, des loisirs, ne serait-ce
serait que
pour la jeunesse ici dans la capitale de Madagascar, ça va apporter aussi une synergie entre
tous les jeunes de Madagascar parce qu’il y aura des artistes des
des quatre coins de l’île à savoir
des artistes qui nous viennent du nord, des jeunes artistes qui nous viennent du sud, ainsi de
suite, donc ça permettra de créer un élan populaire et surtout pour la jeunesse malgache qui en
manque de repère des infrastructures
infrastruct à but ludique et voilà.
Tout groupe important de personnes (public, audience) ayant à assister durant une

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Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

période relativement longue à un évènement (débat, conférence, spectacle, concert etc...) se


trouve dans le besoin de s’installer correctement afin de profiter au mieux de la prestation.
Les critères de cette installation sont basés sur les facteurs suivants qui ont tous pour
but d’améliorer le confort du public en comparaison avec la situation standard : une foule
débout sur un plan horizontal regardant une scène située dans le même plan.
Dans les établissements de réunion :
 Augmenter le niveau de sécurité des occupants ;

 Assurer la sauvegarde des vies humaines ;


 Faciliter l'évacuation des occupants en cas d’urgence ;
 Assurer le bon déroulement des activités ;
 Répondre à certaines obligations légales.

I.3.2. Présentation du site


Le futur ouvrage est situé
itué à Antsonjombeà environ dix sept minutes (17mn) du centre-
ville, FokontanyAnanlamahitsy Cité, appartenant au cinquième arrondissement de la
commune urbaine
baine d’Antananarivo, district d’Antananarivo Renivohitra, région Analamanga.
La ville d’Antananarivo se trouve dans le versant d’une colline de 1248m d’altitude à
18°65’22’’ de latitude sud et à 45°11’50’’ de longitude Est. Elle est délimitée au nord par le
district d’Antananarivo Avaradrano, au sud par le district d’Antananarivo Antsimondrano et
enfin à l’ouest par le district d’Ambohidratrimo. Sa situation géographique est précisée par la
carte suivante.

La zone d’étude est encadrée par les coordonnées suivantes :

Orientation Nord-ouest
ouest Nord est Sud-ouest Sud est
X (m) 516 500 516 800 516 500 516 700
Y (m) 803 200 803 300 802 950 802 900

Tableau 13: La zone d’étude

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Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

Carte de localisation de la commune Urbaine d'Antananarivo

Photo 1:: la zone d'étude

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Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

Etude économique et impact du projet


La réalisation de ce projet peut provoquer des impacts économiques pour Madagascar
et même dans la région.
La construction cet ouvrage permettra une amélioration de la communication entre les
jeunes et un échange de savoir-faire
savoir faire et de connaissance dans le sens de leadership.Ainsi, le
projet motivera les jeunes à diversifier leurs activités et à exploiter leurs acquis.Actuellement
l’accès aux informations est très modeste chez les jeunes, Le niveau devie de chaque famille
est très bas pour qu’ils puissent s’épanouir.
Par ailleurs, la musique à travers son enseignement apporte un petit plus pour
leurdonner un environnement
ronnement sain (infrastructures) et pour compléter ce qu’ils ont acquis
enclasse.
La réalisation du projet constitue donc un désenclavement moral des jeunes de laet
facilitera les échanges entre eux-mêmes
mêmes en matière d’auto éducation, de formation et
d’information.

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Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

Chapitre II
I : Justification du projet :

II.1. Infrastructure existant aux alentours d’Analamahitsy :

L’infrastructure existant aux alentour d’Analamahitsy sont résumés par le


tableausuivant :
Dénomination Public Privé Propriétaire Discipline
Terrain de sport X ENAM –CNFA Foot
X ENAM –CNFA Basket
X FokontanyAndrohibe ASA Foot
X Ecole Paul Minault Basket Ball
X EPP AnalamahitsyCité Basket Ball
X ECAR Analamahitsy Basket Ball
Salle de fête X CNFA Grande salle
X Ecole Paul Minault Réfectoire
X ECAR Analamahitsy Grande salle
Espaces loisirs X Chez Céline Réception
X Analamaitso – Analamahitsy Spectacle
Tableau 14:
14 terrain de sport, salle de fête et parc, aux alentours

Ces tableaux nous montrent l’insuffisance des infrastructures pour les jeunes dans le
quartier d’Analamahitsy.
En effet pour satisfaire à ses besoins, les jeunes du quartier doivent se déplacer dans
des centres qui se trouvent très loin de leurs habitats à savoir :
_ L’alliance française ;
_ Le centre culturel Albert Camus ;
Tous ces concepts nous prouvent qu’il est jugé raisonnable de multiplier le centre ou
infrastructure pour les jeunes.

II.2. ZONE DU PROJET

Le théâtre de plein air d’Antsonjombe se situe au nord-est


nord est de la commune urbaine
ur
d’Antananrivo. Le schéma ci-dessous
dessous a été pris par satellite et indique la localisation du site
du projet.

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Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

Photo 2: Localisation du site du projet

Les infrastructures existantes n’arrivent plus à satisfaire la demande de


diversesassociations à recevoir les réunions qu’ils organisent.

II.3. Problèmatique

Répartition par lot du projet :


Lots Intitulé Titulaire Contrôle Maîtrise Contrôle et Maitre d’œuvre
technique d’œuvre surveillance
Lot 1 Terrassement TSARAVINTANA SOCOTEC Dubois JARY Aménagement,
Lot 2 Aménagement présidence +
Lot 3 Construction MMP Commune
des gradins Urbaine
d’Antananarivo
Tableau 15:Répartition par lot du projet

Il a été prévu dans le Marché initial que tous les poteaux sous les gradins se posent sur des
fondations superficielles,, en occurrence sur semelle isolée. A noter que ce chantier ne
comporte pas d’APD comme tous les travaux, ils ont priorisé les travaux de terrassement sans
tenir compte d’autres travaux. En conséquence, la zone sur la file [A] a été remblayée de 6 à 8
m d’épaisseur. Un sondage effectué après achèvement des Travaux de terrassement et réalisé
par GRACCHUS OCEAN INDIEN (Dossier N° EG 07/GOI/RB 2010) a permis de
déterminer les types de fondations
fondation à adopter sur les files A1, B et Dl (voir
voir ANNEXE J).
J Il a

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Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

été constaté que :


• Les fondations sur 2 files (B et D1), seront en fondations
fondation superficielles:
superficielle Semelle
filante sous poteaux. Ces deux files sont ancrées dans le terrain naturel.
• Les fondations sur la file A seront
ser profondes.. Le terrain dur se trouve, en effet, à
15,00m minimumpar rapport au niveau du remblai existant.
Deux solutions étaient possibles :
- Fondations sur PIEUX BATTUS EN BETON ARME, dont le délai d'exécution des
Travaux (préfabrication des pieux, importation des pièces normalisées d'enture,
aménagement des plates-formes
plates formes pour l'engin de battage, et le battage proprement dit),
prenais 7(SEPT) mois.
- Fondation
tion sur PIEUX FORES, qui était exécutée sous 40(quarante) Jours.
Ainsi, le type de fondations
fondation profondes,, en PIEUX FORES a été adopté sur la file A.
D’où l’adoption du type fondations
fondation mixtes sur la partie de la structure file A et file B (voir
la figure ci-dessous).

Figure 48: Coupe transversale

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Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

II.4. Aspect géométrique du site du projet

II.3.1. Morphologie du site du projet:


Le terrain d’Antsonjombe sur lequel le projet va être implanté épouse la forme d’un
« C » dont les deux extrémités s’ouvrent
s’ouvrent vers le nord. La dénivelée moyenne entre la partie
intérieure et le périphérique est environ de 12 mètres
mètre linéaire.

II.3.2. Configuration géométrique :


Les gradins seront construits sur un terrain incliné environ de 27° par rapport à
l’horizontal. De ce fait, on aura à faire une construction sur pente. Faute des données
topographiques, et suite à une osculation visuelle effectuée sur place, on pourra montrer une
coupe moyenne du TN comme suit:

Figure 49: Profil type du TN

II.3.3. Implantation du projet :


Ce sera le long de la pente autour du demi-cercle
demi cercle qu’on implante les gradins et à la
zone basse intérieur la scène et le devant scène. L’implantation du projet architectural suivant
la pente est envisagée comme la figure ci_dessous
ci_dessou :

Figure 50: Position de la structure suivant la pente

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Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

II.5. Conception des fondations


fondation du projet :

Les structures du projet est constituées


constitué de :
• Les fondations généralement longées suivant le flan de talus
• Les poteaux entre lesquels des longrines de liaisons sont prévues pour dévier les
moments en provenance de les éléments supérieurs (poutres horizontales, poutre
crémaillères,…)
• Des poutres principales longeant suivant le flan de talus pour assurer le rôle
d’appuis des certains poutre
pout crémaillères.
• Des poutres crémaillères inclinées suivant la pente dont la face supérieure est en
redan destiné à recevoir les éléments des gradins préfabriqués
• Et enfin, les gradins préfabriqués.

La structure entière est subdivisée en deux zones ; celui qui correspond au zone des
déblais (zone I) et celui qui est au zone des remblais (zone II). Chaque zone est ensuite
scindée en sept tronçons égaux par l’intermédiaire des joints de ruptures. Les joints de rupture
sont prévus pour éviter un éventuel tassement
tassement différentiel qui occasionne la destruction total
ou partielle de l’ouvrage. Elles jouent en même temps les rôles de joint de dilatation en
laissant une espace libre pour la dilatation des éléments de la structure. D'ailleurs, la division
de la structure
re facilite l’étude et la réalisation du projet.
Pour mieux comprendre la forme de la structure, vous pouvez trouver aux
(ANNEXES K ) respectivement le plan de fondations,
fondation , le plan de repérage des zones
et de tronçons ainsi qu’une coupe transversale de la structure.

Figure 51: Eléments de la structure

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89
Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

II.4.1. Calcul de la descente des charges :

a. But et principe
La descente des charges consiste à évaluer les charges reprises pour tous les éléments
porteurs de la construction jusqu’au niveau des fondations d’une file longitudinale et d’une
file transversale du gradin. Ainsi la descente des charges est l’opération qui consiste à
calculer, pour tous les éléments porteurs de la construction (murs et poteaux), les charges
qu’ils supportentt au niveau de chaque étage jusque sur les
l fondations.

b. Actions
i. Permanents

Figure 52: Coupe du gradin

Données de calcul
Il faut donc d’abord considérer la nature et l’importance des forces agissant sur la
structure. Ce sont les charges permanentes ou poids mort, les surcharges d’exploitation, et les
surcharges climatiques.

Hypothèses de charges:
 Poids volumique du béton : 2.5 t/m3
 Surcharge d’exploitation sur les gradins : 0.5 t/m²

Calcul des charges supportées par la structure :


l1 + l 2
Où : l =
2
- volume des gradins : Vg1 = l × a

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Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

- poids propre des gradins préfabriqués :


Pg1 = l × a × 25
Ainsi, la charge linéaire sur chaque poutre intermédiaire crémaillère:
Pg1
g1 =
0.89
Et celui des poutres de rive crémaillère :
g1
g1′ =
2
15 × 0.8 × l × q
Et : q1 =
L
Calcul des charges sur poutre
po paillasses:

Figure 53: Coupe des gradins préfabriqués

Surcharge d'exploitation : 5,0 KN/m² Effet du vent 5,0kN/m²


Nombre des gradins préfabriqués 15 Retrait et fluage 3.10-4
a : Aire latérale d'un gradin 0,216 m² Tassement 0,02m (déplacement imposé)
Longueur de la poutre paillasse 11,26m Parpaings 19kN/m3

Poutres Longueur des travées Volume des Poids propre Valeurs des charges
l1 [ml] l2 [ml] l [ml] gradins [m3] gradins [kN] g [kN/ml] q [kN/ml]
Intermédiaires 6,27 5,68 5,98 1,30 32,50 36,00 27,25
Rives 6,27 5,68 2,99 1,30 32,50 15,11 11,48
Tableau 16: Déscente des charges

Figure 54:Longeur des travées


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 Où l indique le largueur de chargement.


 g et q respectivement le charge permanente et surcharge d’exploitions
supportées par les poutres crémaillère.

Plan de repérage des éléments de structures entre file A et file B

Figure 55 : Structure zone 1

ii. Plan de repérage des tronçons

D’une raison technique, (effet de retrait et de tassement différentielle) et pratique (travaux


répétitif), on a subdivisé la structure en 14 tronçons dont certains d’entre eux sont similaires
comme représente la Figure 56:
56 Plan de repérage des tronçons ci-dessous.
dessous. Mais notre étude
est limitée sur les zones un seulement.

Zone 2

Figure 56: Plan de repérage des tronçons

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iii. Plan de repérage des poteaux:

L’étude ne concerne qu’une des sept parties de la zone de remblai (Zone I).

Zone 1

Figure 57: Plan de repérage des poteaux

Figure 58: Plan de repérage

iv. Résultats du calcul de la descente des charges :

Le calcul a été fait à l’aide du logiciel Robobat .Ainsi on a directement les résultats
dans le tableau suivant :
Charges permanents G Surcharges d’exploitation Q
Nœud FX [kN] FY [kN] FZ [kN] Nœud FX [kN] FY [kN] FZ [kN]
7 0,00 0,00 958,24 7 0,00 0,00 282,06
9 -27,84 31,41 686,08 9 -10,09 9,36 243,87
30 0,00 0,00 365,50 30 0,00 0,00 43,69
32 0,10 -17,53
17,53 879,86 32 0,02 -4,28 291,49
45 0,00 0,00 960,33 45 0,00 0,00 284,01
47 27,44 31,95 686,25 47 9,97 9,56 243,79
73 0,00 0,00 2123,64 73 0,00 0,00 673,26
75 -0,89 -22,86
22,86 898,56 75 0,90 -7,28 305,71
88 0,00 0,00 2121,12 88 0,00 0,00 673,75
90 1,19 -22,97
22,97 898,99 90 -0,80 -7,36 305,85

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ELS ELU
Nœud/CAS FX [kN] FY [kN] FZ [kN] Nœud/CAS FX [kN] FY [kN] FZ [kN]
7/ ELS+ 0,00 0,00 1266,28 7/ ELU+ 0,00 0,00 1751,77
7/ ELS- 0,00 0,00 981,87 7/ ELU- 0,00 0,00 980,71
9/ ELS+ -52,02 45,03 935,54 9/ ELU+ -52,01 62,50 1299,58
9/ ELS- -62,92 29,62 691,35 9/ ELU- -86,45 28,02 691,27
30/ ELS+ 0,00 0,00 556,75 30/ ELU+ 0,00 0,00 780,85
30/ ELS- 0,00 0,00 342,29 30/ ELU- 0,00 0,00 329,00
32/ ELS+ 0,14 -15,42
15,42 1163,47 32/ ELU+ 0,20 -13,16 1614,39
32/ ELS- 0,09 -25,02
25,02 869,83 32/ ELU- 0,07 -34,58 868,98
45/ ELS+ 0,00 0,00 1275,20 45/ ELU+ 0,00 0,00 1764,03
45/ ELS- 0,00 0,00 983,90 45/ ELU- 0,00 0,00 982,67
47/ ELS+ 62,27 46,18 935,63 47/ ELU+ 85,55 64,08 1299,68
47/ ELS- 51,60 31,31 689,07 47/ ELU- 51,60 29,95 688,17
73/ ELS+ 0,00 0,00 2221,97 73/ ELU+ 0,00 0,00 3078,78
73/ ELS- 0,00 0,00 2093,60 73/ ELU- 0,00 0,00 2085,97
75/ ELS+ -8,35 -19,07
19,07 1198,05 75/ ELU+ -7,90 -16,35 1663,21
75/ ELS- -9,34 -32,29
32,29 890,23 75/ ELU- -12,61 -44,75 889,38
88/ ELS+ 0,00 0,00 2222,00 88/ ELU+ 0,00 0,00 3078,92
88/ ELS- 0,00 0,00 2084,56 88/ ELU- 0,00 0,00 2074,71
90/ ELS+ 9,72 -21,23
21,23 1197,56 90/ ELU+ 13,12 -19,24 1662,59
90/ ELS- 8,75 -32,33
32,33 890,65 90/ ELU- 8,34 -44,81 889,81
Où l’orientation des axes est comme suit :
• Ox : Perpendiculaire au sens du rayon de la courbure
• Oy : Suivant le sens du rayon et sens centripète
• Oz : Direction vertical et sens vers le haut.

• FX : Forces de réaction suivant X


• FY : Forces de réaction suivant Y
• FZ : Forces de réaction suivant Z

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Ainsi les réactions sur chaque appui de la file B


Repère Cas FX [kN] FY [kN] FZ [kN]
vent -0,34 6,88 0,21
température -1,23 -5,70 -
-0,38
tassement -1,46 0,83 4,49
poids propre -14,94 15,66 404,70
P1 permanente -12,91 -15,75 281,63
d'exploitation -10,08 9,36 243,89
ELU+ -52,01 62,50 1299,68
ELU
ELU- -86,45 28,02 691,27

ELS+ -52,02 45,03 935,63


ELS
ELS- -62,92 29,62 691,35

Repère Cas FX [kN] FY [kN] FZ [kN]


vent -0,18 12,83 -
-7,82
température 0,25 1,85 -
-0,02
tassement 0,66 -0,48 -
-6,46
poids propre 0,34 -11,56 504,88
permanente 0,86 -11,41 394,11
P2 d'exploitation -0,81 -7,36 305,85
ELU+ 13,12 -19,24 1662,59
ELU
ELU- 8,34 -44,81 889,81
ELS+ 9,72 -21,23 1197,56
ELS
ELS- 8,75 -32,33 890,65

Repère Cas FX [kN] FY [kN] FZ [kN]


vent -0,11 12,20 -
-7,88
température 0,01 2,87 1,81
tassement 0,01 -0,70 -
-8,10
poids propre 0,06 -8,52 493,39
permanente 0,04 -9,01 386,48
P3 d'exploitation 0,02 -4,28 291,49
ELU+ 0,20 -13,16 1614,39
ELU
ELU- 0,07 -34,58 868,98
ELS+ 0,14 -15,42 1163,47
ELS
ELS- 0,09 -25,02 869,83

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Et les réactions sur chaque appui de la file A


Repère Cas FX [kN] FY [kN] FZ [kN]
vent 0,00 0,00 -
-7,52
température 0,00 0,00 9,60
tassement 0,00 0,00 24,80
poids propre 0,00 0,00 668,93
permanente 0,00 0,00 291,41
P4 d'exploitation 0,00 0,00 284,02
ELU+ 0,00 0,00 1764,03
ELU
ELU- 0,00 0,00 982,67
ELS+ 0,00 0,00 1275,20
ELS
ELS- 0,00 0,00 983,90

Repère Cas FX [kN] FY [kN] FZ [kN]


vent 0,00 0,00 -56,68
56,68
température 0,00 0,00 1,00
tassement 0,00 0,00 -20,42
20,42
poids propre 0,00 0,00 1325,38
permanente 0,00 0,00 798
98,80
P5 d'exploitation 0,00 0,00 673,91
ELU+ 0,00 0,00 3078
078,92
ELU
ELU- 0,00 0,00 2085,97
ELS+ 0,00 0,00 2222
222,00
ELS
ELS- 0,00 0,00 2093,60

Repère Cas FX [kN] FY [kN] FZ [kN]


vent 0,00 0,00 -
-1,78
température 0,00 0,00 -
-0,19
tassement 0,00 0,00 3,35
poids propre 0,00 0,00 192,92
permanente 0,00 0,00 172,57
P6 d'exploitation 0,00 0,00 43,69
ELU+ 0,00 0,00 780,85
ELU
ELU- 0,00 0,00 329,00
ELS+ 0,00 0,00 556,75
ELS
ELS- 0,00 0,00 342,29

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Chapitre III Etude géotechnique des sols de fondations


fondation d’Antsonjombe

III.1. Généralités

La reconnaissance géotechnique a pour but d’établir la portance des couches d’assise


d’un gradin est de proposer le type de fondations
fondation pour la construction.

L’étude géotechnique
que des sols de fondations
fondation du « THEATRE DE PLEIN AIR » sis à
Antsonjombe, il ressort les points suivants :

Méthodologie de l’étude
’étude

La reconnaissance est basée sur des essais œdométriques.

Contexte géologique

Le terrain est constitué du limon argileux sableux


sable de couleur rougeâtre

Lors de la reconnaissance, le niveau de la nappe stabilisée à 24h est décelé à -8,30 m par
rapport au Terrain Naturel (Zéro sondeur) pour la File B et fluctue entre -7,50 et -3,0 m par
rapport au Terrain Naturel pour la File D1.

Les types de fondations adaptés : en fonction des descentes de charges, soit des semelles
carrées soit des semelles filantes peuvent s’adapter au projet. Les Tableaux n°17
n° montrent les
taux de travail et les charges admissibles du sol.

III.2. Vérification de poinçonnement


poinço

Hypothèses :

- Angle de frottement interne du sol de fondations


fondation ϕ = 18° ;
- Poids volumique du sol de fondations
fondation γ = 18,7kN / m 3 ;

- Cohésion du sol de fondations


fondation c = 21kN
kN / m 2 ;

Niveau de fondations envisagé

Au vu des résultats des sondages effectués et les valeurs des descentes de charges fournies,
nous avons considéré dans les calculs les types de fondations
fondation ci-après :
• Semelles isolées carrées
• Semelles filantes

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Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

Les calculs sont faits pour des semelles ayant les caractéristiques suivantes pour :

 Largeur de la semelle B = 2,15


15 m ;
 Largeur du poteau b = 0,60 m ;
 Longueur du poteau a = 0,60 m ;
- Ancrage D = 1,50m
0m ;
- Charge à transmettre au sol Q = P × 5,32 = 543,00kN ;
- Coefficient de sécurité F = 2.

III.2.1. La charge appliquée est verticale et centrée, d’où l’expression de la contrainte


admissible vis--à-vis du poinçonnement du sol de fondationss :

N C C + 0,5 BN γ + γD (N q − 1)
q adm = γD +
F

III.2.2. Calcul de la contrainte de référenceqref

q ref =
(N u + 1;35γ B × VB )
AB

Or V B = L × B × h

B−b
d≥
4

h = d + 0;05

III.2.3. Résultats de calculs


Désignation Symboles Valeurs Unités
numériques
Contrainte admissible du sol q adm 0.28 [MPa]

Contrainte de référence q ref 0.27 [MPa]

Contrainte admissible du sol doit être supérieure à la contrainte de travail sur le sol ou
plus précisément q adm ≥ q ref .

Largeur de la semelle B 2.15 [m]


Longueur de la semelle L 1 [m]
Hauteur de la semelle h 0.50 [m]

Tableau 17:
17 Résultats de calcul dimensionnement (Antsonjombe)

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III.3. Vérification du tassement

σo : contrainte géotechnique = σc)


Sol normalement consolidé (σ
σ 0 + ∆σ =10,05+ 221,31
= 231,36kPa
σ 0 + ∆σ ≈ σ c = 231 kPa

Ainsi, la formule de ∆h
h σ + ∆σ
∆h = cc log 0
1+ e0 σc

Avec les caractéristiques de compressibilité : e0 = 0,72 ; Cc = 0,094 ; σc = 231kPa


231

Ainsi on a les résultats suivants :


Désignation Symboles Valeurs Unités
numériques
Largeur de la semelle B 2,15 [m]
2z m 0,5 -
Valeur de
B
L n 1,0 -
Valeur de
B
Facteur de portance k 0,9200 -
Contrainte géotechnique appliquée au point σ0 10,05 [kPa]
d’évaluation
Contrainte due à la charge appliqée ∆σ 221,31 [kPa]

Tassement ∆h 0,09 [mm]

Contrainte admissible au tassement qS [kPa]

Taux de travail du sol de fondations


fondation qt 1 241,61 [kPa]

Charge admissible Qadm 1 241.61 [kN]


Qadm ≥ Q

Tableau 18:
18 Résultats vérification de tassement (Antsonjombe)

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Chapitre IV : Calcul de fondations superficielles suivant la file B:

IV.1. Introduction :

Le type de fondations dépend des nombreux critères tels que la forme du terrain, la nature
du sol de fondations,, les valeurs des descentes des charges en provenance de la superstructure
ainsi que le budget prévu pour la construction du projet. Ce projet de mémoire à l’objet de
faire une étude complète des fondations superficielles (semelle filante sous-poteaux)
sous suivant
une file (File B) et une étude de fondations
fondation profondes suivant la file A.

IV.2. Fondations superficielles,


superficielle semelle filante suivant la file B :

Figure 59 : Coupe transversale A-A de la semelle filante suivant la file B

Figure 60:: Vue en élévation de la semelle filante suivant la file B

i. Hypothèses géotechniques :
L: 33.56 ml Longueur de la poutre
Module de réaction du sol (fonction du diamètre de la
kW : 20.106 N/m3 kW =Eb/0.405 plaque)
Eb: 32 .109 N/m² Module d'élasticité longitudinale du béton
4
Ib: 0,6681 m Moment d'inertie de la section de la semelle

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4 EI
Le = 4
Le : 6.640 m BK W Longueur élastique de la semelle
1.5Le < L, donc on a bien un problème de poutre sur sol élastique
La largeur de la semelle a été calculée selon les résultats des labos et la valeur de la descente
des charges sous pieds des poteaux. Ainsi, on a :
σSer = 280,0
,0 KN/m² Contrainte limite du sol à l'ELS
Qadm = 257.3 KN/m Charges admissible du sol obtenu
P= 101.97 KN/m Chargement moyenne du sol
D= 1,550 m Ancrage de la semelle par rapport au terrain existant
ii. Chargement (torseurs aux pieds des poteaux) :
Nœuds Cas FX [kN] FY [kN] FZ [kN]
9 G 27,84 -31,407 -686,079
686,079
Q 10,09 -9,36 -243,87
243,87

32 G -0,10 17,53 -879,86


879,86
Q -0,02 4,28 -291,49
291,49

47 G -27,44 -31,95 -686,25


686,25
Q -9,97 -9,56 -243,79
243,79

Nœuds Cas FX [kN] FY [kN] FZ [kN]

75 G 0,89 22,86 -898,56


898,56
Q -0,90 7,28 -305,71
305,71

90 G -1,19 22,97 -898,99


898,99
Q 0,80 7,36 -305,85
305,85

iii. Coefficient d'élasticité du sol

Couche : Argiles très fermes et dures


Pour la semelle filante à dimensions 2.20 * 33.36 (m)
KZ = 44 000 (kPa)

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iv. Résultats des calculs

Zone 1

Figure 61:Plan de repérage

a. Réactions du sol (T/m):


- Tableau des résultats

Poteau P1 P2 P3
Réactions du sol (T/m) 26.4 20.5 21.2

- courbe

Courbe 1: Réactions du sol


b. Vérification des réactions du sol :
Selon les résultats des calculs sur semelles filantes (ELS)-file
(ELS) file B, on a ;Qadm=
31.5[T/m].
Nœud Abscisse [m] Qadm[T/m] Q [T/m] Vérification

9 0,00 31.5 26.40 BIEN

75 11 ,00 31.5 20.50 BIEN

32 16,68 31.5 21.20 BIEN

90 22,36 31.5 20.50 BIEN

47 33,36 31.5 26.40 BIEN

c. Courbe du moment maximal à l’ELS (KN.m):


- Tableau des résultats

Poteau P1 P2 P3
Moment (kN.m) 0.000 376.436 1144.527

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- courbe

Courbe 2: Moment maximal à l'E.L.S.

d. Courbe du moment maximalà l’ELU (KN.m):


- Tableau des résultats

Poteau P1 P2 P3
Moment (kN.m) 0.000 518.636 1583.297

- courbe

Courbe 3: Moment maximal à l'E.L.U.


e. Diagramme des efforts tranchants à l’ELU (T) :
- Tableau des résultats

Appui Efforts tranchants (kN)


Gauche Droit
1 0,00 132,39
2 -127,00 43,99
3 -83,20 83,20
4 -43,20 127,00
5 -132,39 0,00

- courbe

Courbe 4: Diagramme des efforts tranchants à l'E.L.U.

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v. Justification des sections en BAEL :

a. Schéma de calcul :

Courbe 5: Schéma de calcul

b. Calcul
alcul des sections d’armatures longitudinales :
Règle de calcul : BAEL 91 Mod.99
Points : M1
Données
Hauteur de la poutre h= 2.00 m
Largeur de la poutre b= 0,60 m
Dimensions Hauteur utile des aciers tendus
d= 1.80 m
caractéristiques d= 0.9h
Hauteur utile des aciers comprimés
(si nécessaire) d' = 0,05 m
Contrainte de l'acier
fe = 400 MPa
utilisé
Contrainte du béton à
fc28 = 25 MPa
28 jours
Moment de service Mser= 2.275 MN.m
Conditions de fissuration ( 1 ) FP , ( 2 ) FTP Type : 1
Calcul des contraintes admissibles
Contrainte de compression du béton σbc = 15 MPa
Contrainte limite de traction du béton ft28 = 2,10 MPa
Contrainte limite de traction des aciers σ st = 201,63 MPa
Paramètres caractéristiques de la section
Coefficient de la fibre neutre α 0,527
Ordonnée de la fibre neutre y= 0,949 m
Bras de levier du couple interne Zb = 1.484 m
Moment résistant du béton de service Mrbser = 6,338 MN.m
Etat limite de compression du béton
=>> Pas d'aciers comprimés
si Mrbser<Mser Système d'armatures retenu
=>> Aciers comprimés nécessaires Pas d'aciers comprimés

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Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

Détermination des sections théoriques d'aciers


Section des aciers
si pas d'aciers comprimés =>>
tendus
Mser/ ( σ st x Zb )
si aciers comprimés nécessaires =>>
[ Mrbser / ( σ st x Zb )] + [( Mser - Mrbser) / (
Ast = 76,05 cm²
σst x ( d - d' ))]
Section minimale des armatures Amin = 15,00 cm²
Choix d'une section
Lit n° 1 Choix 1 : 8 HA 25 Aréel
commerciale
Lit n° 2 Choix 2 : 8 HA 25 78,54 cm²
Aciers de peau Uniquement si h > 70 cm Ap = 3,00 cm²
FP = ( 3 cm² par mètre de parement )
FTP = ( 5 cm² par mètre de parement ) Choix : 4HA10 3.14
Vérification Mser - Mrbser< 0.4 x Mser Vérifié
Vérification des contraintes :
Contraintes de compression du béton admissibles σbc = 15MPa ≥ σbc : Contraintes du béton comprimé
Contrainte limite de traction des aciers σst =201,6315MPa ≥ σst : Contraintes des aciers
Position de l'axe neutre par rapport à la fibre
supérieure :
Y est solution de b.y2 + 30y.As − 30d.AS = 0
l’équation du second
degré : Ainsi :
15.AS  2bd.AS 
y=  1+ 2
− 1
b  15As  0.67 m
M ser
Contraintes du béton k=
I
comprimé Où σbc = 7.4 MPa Vérifié
I=
b.yy 3
3
[
+ 15 AS (d − y )
2
]
Et σbc = k.
ky
15 k (d − y ) σ st =
Contraintes des aciers 187.9
Vérifié
tendus MPa
Contraintes des aciers
comprimés
σ sc = 0.0 MPa

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Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

Points : M2
Données
Largeur de la poutre b= 0,60 m
Hauteur utile des aciers tendus d= 1,80 m
Dimensions caractéristiques
Hauteur utile des aciers comprimés
( si nécessaire ) d' = 0,05 m
Contrainte de l'acier utilisé fe = 400 MPa
Contrainte du béton à 28 jours fc28 = 25 MPa
Données
Moment de service Mser 0,376 MN.m
Conditions de fissuration ( 1) FP , ( 2 ) FTP
Type:: 1

Calcul des contraintes admissibles


Contrainte de compression
du béton
( 0.6 x fc28 ) σbc = 15 MPa
Contrainte limite de traction
0.6 + ( 0.06 x fc28 ) ft28 = 2,10 MPa
du béton
Contrainte limite de traction FP = mini ( 2/3 Fe ; maxi ( 1/2 Fe ; 110
des aciers x (( α x ftj )^1/2 )))
FTP = 0.80 x σst ( FP ) σ st = 201,6 MPa

Paramètres caractéristiques de la section


Coefficient de la fibre neutre σ bc / ( σ bc + ( σst / 15 )) α= 0,527
Ordonnée de la fibre neutre dxα y= 0,949 m
Bras de levier du couple
d-(y/3) Zb = 1,484 m
interne
Moment résistant du béton de
service 0.5 x σ bc x b x α ( 1 - ( α / 3 )) x d² Mrbser= 6,338 MN.m
Etat limite de compression
si Mrbser>Mser
du béton
=>> Pas d'aciers comprimés
si Mrbser<Mser Système d'armatures retenu
=>> Aciers comprimés nécessaires Pas d'aciers comprimés

Détermination des sections théoriques d'aciers


Section des aciers tendus si pas d'aciers comprimés =>>
Mser / ( σ st x Zb )
si aciers comprimés nécessaires =>>
[ Mrbser/ ( σ st x Zb)] + [( Mser - Mrbser) Ast = 12,57 cm²

/( σ st x ( d - d' ))] Amin = 15,00 cm²

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Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

Détermination des sections théoriques d'aciers


Choix d'une section 8 HA 16 Aréel
Lit n° 1 Choix1
Choix1:
commerciale 16,08 cm²
Section des aciers comprimés ( Mser - Mrbser ) / ( σscx ( d - d' )) Asc = 0,00 cm²
Aciers de peau Uniquement si h > 70 cm Ap = 3,00 cm²
FP = ( 3 cm² par mètre de parement )
3.14
FTP = ( 5 cm² par mètre de parement ) Choix: 4HA10
cm²
Vérification Mser - Mrbser< 0.4 x Mser Vérifié
Vérification des contraintes
Contraintes de compression du béton admissibles σbc = 15MPa ≥ σbc : Contraintes du béton comprimé
Contrainte limite de traction des aciers σst =201,6315MPa ≥ σst : Contraintes des aciers
y =Position de l'axe neutre par rapport à la fibre supérieure 0,34 m
I : centre d’inertie 0,048 m4
k 7,82 MN/m3
Contraintes du béton
comprimé
k.y σbc = 2,7MPa Vérifié

Contraintes des aciers tendus 15 k (d − y ) σ st = 171,0MPa Vérifié


Contraintes des aciers comprimés σ sc = 0,0 MPa
Points : M3
Données
Largeur de la poutre b= 0,60 m
Hauteur utile des aciers tendus d= 1,80 m
Dimensions caractéristiques
Hauteur utile des aciers comprimés
( si nécessaire ) d' = 0,05 m
Contrainte de l'acier utilisé fe = 400 MPa
Contrainte du béton à 28
fc28 = 25 MPa
jours
Moment de service Mser = 1,144 MN.m
Conditions de fissuration ( 1)
Type : 1
FP , ( 2 ) FTP

Calcul des contraintes admissibles


Contrainte de compression
du béton
( 0.6 x fc28 ) σbc = 15 MPa
Contrainte limite de traction
0.6 + ( 0.06 x fc28 ) ft28 = 2,10 MPa
du béton
Calcul des contraintes admissibles
Contrainte limite de traction FP = mini ( 2/3 Fe ; maxi ( 1/2 Fe ;
des aciers 110 x ((η x ftj )^1/2 )))
FTP = 0.80 x σst ( FP ) σ st = 201,6 MPa

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Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

Paramètres caractéristiques de la section


Coefficient de la fibre neutre σ bc / ( σ bc + ( σst / 15 )) α = 0,527
Ordonnée de la fibre neutre d xα y= 0,949 m
Bras de levier du couple
d-(y/3) Zb= 1,484 m
interne
Moment résistant du béton
de service 0.5 x σ bc x b x α ( 1 - ( α / 3 )) x d² Mrbser = 6,338 MN.m
Etat limite de compression
si Mrbser>Mser
du béton
=>> Pas d'aciers comprimés
si Mrbser<Mser Système d'armatures retenu
=>> Aciers comprimés nécessaires Pas d'aciers comprimés
Détermination des sections théoriques d'aciers
Section des aciers tendus si pas d'aciers comprimés =>> Mser/ ( σ st x Zb )
si aciers comprimés nécessaires =>>
[ Mrbser / ( σ st x Zb )] + [( Mser -
Mrbser) /( σ st x ( d - d' ))] Ast= 38,24 cm²
Amin = 15,00 cm²
Choix 1
Choix d'une section Lit n° 1 8 HA 20 Aréel
:
commerciale
Choix 1 41,21
Lit n° 2 8 HA 16
: cm²
Section des aciers comprimés ( Mser - Mrbser ) / ( σscx ( d - d' )) Asc= 0,00 cm²
Aciers de peau Uniquement si h > 70 cm Ap = 3,00 cm²
FP = ( 3 cm² par mètre de parement )
FTP = ( 5 cm² par mètre de parement) Choix : 4HA10 3.14 cm²
Vérification Mser - Mrbser< 0.4 x Mser Vérifié
Vérification des contraintes
Contraintes de compression du béton admissibles σbc = 15MPa ≥ σbc : Contraintes du béton comprimé
Contrainte limite de traction des aciers σst =201,6315MPa ≥ σst : Contraintes des aciers
y =Position de l'axe neutre par rapport à la fibre supérieur 0,51 m
I : centre d’inertie 0,12 m4
k 9,,37 MN/m3
Contraintes du béton
comprimé
k.y σbc = 4,8MPa Vérifié

Contraintes des aciers tendus 15 k (d − y ) σ st = 180,7MPa Vérifié


Contraintes des aciers comprimés σ sc = 0,0MPa

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c. Justification des armatures de bielles :

h= 2,00 [m] Hauteur total du libage de la semelle filante


FeE = 400 [Mpa] Module d'élasticité longitudinale de l'acier
d= 1,80 [m] Hauteur utile de la section
Mu
Vu +
Amin = 0.9d [cm²] Armature transversale
fe BAEL91.PDF [A.5.1, 321]

Mu [kN.m] Vu [kN] Amin [cm²]


Appuis Gauche droite Gauche droite Gauche droite
0,00 3,81
1 0,00 0,00 132,39 3,81
14,76 19,67
2 518,64 518,64 -127,00 43,99
53,83 58,59
3 1583,30 1583,30 -83,20 83,20 0,00 0,00
17,14 22,06
4 518,64 518,64 -43,99 127,00
-3,81
3,81 0,00
5
0,00 0,00 -132,39 -3,81
3,81
(*) : |Mu| > 0,9Vud, L'effet de l'effort tranchant est négligeable. Toutefois, il
faut ancrer au--delà
delà du nu d'appui la nappe d'armatures la plus basse pour
une bonne construction. Pour les autres l’ancrage de l’armature calculée
aux pts M2 suffira pour assurer le rôle des armatures de bielles.

d. Justification des armatures transversales :


d.1 /Schéma de calcul :

d.2 /Hypothèses de calcul:


Largeur de la Etat : vérifié
b0 = 60 [cm]
section Taux de travail : 0,80
Hauteur de la
h= 200 [cm]
section
d= 180 [cm] hauteur utile de la section

Béton :
Résistance du béton à la
fc28 = 25,0 [MPa]
compression
j= 14 [j] Date du chargement j
fcj= 21,4 [MPa] Résistance du béton à la compression à j fcj = 4,76 + 0,83 j fc 28 [A.2.1,11]
ftj= 1,9 [MPa] Résistance du béton à la traction à j ftj = 0,6 + 0,06 fcj [A.2.1,12]
gb = 1,50 Coefficient partiel de sécurité pour le béton
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Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

Acier :
fe= 400,0 [MPa] Résistance de l'Acier
Type = Fissuration peu préjudiciable
Efforts :
V u : Effort tranchant ultime
Vu
τ u : Contrainte tangente due à l’effort tranchant V u τu : [A.5.1,1]
b0 d

 f cj 
τ u;lim : min0,15 ;4MPa
τ u;lim : Contrainte limite de la section  γb  [A.5.1,212]

Vérification: Vérifié si τ u ≤ τ u;lim [A.5.4,3]


Armatures transversales :
α = 90° : Angle d’inclinaison des armatures
K=1 Coefficient correctif Théorie/Essais (reprise de bétonnage avec indentation > 5mm)
At
: Armatures transversales [A.5.4,23]
St
At . min
: Armatures transversales minimales [A.5.4,22]
St
d.3 /Espacement
Espacement des armatures suivant la méthode de CAQUOT :
Barre : HA 6
Nombre de brins : 6 At = 1, 70 cm ²

Vu [KN] At/St [cm²/ml] St [cm] Sto [cm] Sto _réel [cm]


Appuis
Gauche Droit Gauche Droit Gauche Droit Gauche Droit Gauche Droit
1 132,39 6,00 28,3 14,2 13
2 127,00 43,99 6,00 6,00 28,3 28,3 14,2 14,2 13 13
3 83,20 83,20 6,00 6,00 28,3 28,3 14,2 14,2 13 13
4 43,20 127,00 6,00 6,00 28,3 28,3 14,2 14,2 13 13
5 132,39 6,00 28,3 14,2 13

d.3 /Vérification
Vérification de l’espacement maximale :
Stmax = min {0.9d=162 cm ; 40 cm}
= 40 cm Vérifiée !

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d.4 /Disposition
Disposition des armatures transversales:

Appui 1 et appui 5 : Appui 2 gauche et appui 4droite :


St0 = 25[cm] St0 = 25[cm]
St0/2= 13[cm] St0/2= 13[cm]
Espacement [cm] 13 25 35 40 Espacement [cm] 13 25 35 40
Nombre 1 4 5 5 Nombre 1 6 5 6
Abscisse [cm] 13 113 288 488 Abscisse [cm] 13 163 338 578

Appui 2droite et appui 4 gauche : Appui 3 gauche et appui 3 droite :


St0 = 25[cm] St0 = 25[cm]
St0/2= 13[cm] St0/2= 13[cm]
Espacement [cm] 13 25 35 Espacement [cm] 13 25 35
Nombre 1 6 3 Nombre 1 7 3
Abscisse [cm] 13 163 268 Abscisse [cm] 13 188 293

e. Disposition constructive des armatures principales:

La portée de l’armature HA 25 est de 12m


f. Flexion transversale de la semelle:

a/ Calcul de moments

80

à l'ELS :
Pser = 26,4 KN/m²
Mser = 8,5 N.m/m
2

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b/ Section d'armatures
Données
Largeur de la poutre b= 1,00 m
Hauteur utile des aciers tendus d= 0,225 m
Dimensions caractéristiques Hauteur utile des aciers
comprimés
( si nécessaire ) d' = 0,05 m
Contrainte de l'acier utilisé fe= 400 MPa
Contrainte du béton à 28 jours fc28 = 25 MPa
Moment de service Mser = 0,0085 MN.m
Conditions de fissuration ( 1 )
Type : 1
FP , ( 2 ) FTP
Calcul des contraintes admissibles
Contrainte de compression du
béton
( 0.6 x fc28 ) σbc = 15 MPa
Contrainte limite de traction du
0.6 + ( 0.06 x fc28 ) ft28 = 2,10 MPa
béton
Contrainte limite de traction des FP = mini ( 2/3 Fe ; maxi ( 1/2 Fe
aciers ; 110 x ((η x ftj )^1/2 )))
FTP = 0.80 x σst ( FP ) σ st = 201,63 MPa
Paramètres caractéristiques de la section
Coefficient de la fibre neutre σ bc / ( σ bc + ( σst / 15 )) α= 0,527
Ordonnée de la fibre neutre d xα y= 0,119 m
Bras de levier du couple interne d-(y/3) Zb = 0,185 m
0.5 x σ bc x b x α ( 1 - ( α / 3) )xd²
Moment résistant du béton de
Mrbser= 0,165 MN.m
service
Etat limite de compression du béton si Mrbser>Mser
=>> Pas d'aciers comprimés
si Mrbser<Mser Système d'armatures retenu
=>> Aciers comprimés
Pas d'aciers comprimés
nécessaires

Détermination des sections théoriques d'aciers


si pas d'aciers comprimés =>>
Section des aciers tendus Mser/ ( σ st x Zb )
si aciers comprimés nécessaires Ast= 2,27 cm²/m
=>>[ Mrbser/ ( σ st x Zb )] + [(
Amin= 3,12 cm²
Mser- Mrbser ) /( σ st x ( d - d' ))]
Aréel
Choix 1
Choix d'une section commerçiale Lit n° 1 6 HA 8/m 3,02
:
cm²
Vérification Mser- Mrbser< 0.4 x Mser Vérifié

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Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

Vérification des contraintes


Contraintes de compression du béton admissibles σbc = 15MPa ≥ σbc : Contraintes du béton comprimé
Contrainte limite de traction des aciers σst =201,6315MPa ≥ σst : Contraintes des aciers
y =Position de l'axe neutre par rapport à la fibre supérieure 0,04 m
Contraintes du béton comprimé Ky σbc = 2,5 MPa Vérifié
Contraintes des aciers tendus 15K(d- y) σ st = 169,7 MPa Vérifié
Contraintes des aciers comprimés σ sc = 0,0 MPa

c/ Disposition des armatures transversales:

6 HA 8/m
Figure 62: Disposition des armatures transversales

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Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

Chapitre IV : Calcul de fondations profondes suivant la file A :

V.1. Plan de repérage :

V.2. Calcul nombre de pieux :


i. Résultats des essais géotechniques effectués in situ suivant file A:

Repères Diamètre [m] Fiche H Charge limite [kN]


[m]
Latéral Pointe

P4 1.20 15.00 890 957

P5 1.20 19.00 1 291 1 038

P6 0.90 17.00 818 561


Pieux forés simples : Source LNTPB
ii. Calcul nombre des pieux sous chaque poteau :
Les valeurs de Fz sont obtenues par les résultats des descentes de charges sous chaque
poteau effectué par le logiciel ROBOBAT. Le coefficient d’efficacité de groupe de peux le
plus défavorable selon la FORMULE DE CONVERSE LABARRE (fascicule 62, annexe G.1
, page 149).
Coefficient d’efficacité Ce : 1

Repères Fz [kN] Charge limite [kN] Charge de calcul:Qmax[kN] Nbre de pieux

ELS ELU Latéral Pointe ELS ELU

P4 1 275 1 764 890 957 764 1 146 2

P5 2 222 3 079 1 291 1 038 992 1 487 2

P6 557 780 818 561 596 894 1

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Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

V.3. Dimensionnement de la semelle sur chaque type de pieux :

Zone 1

i. Vue en élévation :

Figure 63:: Fondations


Fondation profondes suivant file A, vue en élévation

a. Dimensionnement de la semelle sous poteau P4

pieu de diamètre égale à φ = 120cm et d’entre axe


On a ici une semelle sur deux pieux
3.60m ( 3φ ) qui supporte deux poteaux identiques de section a=60cm sur b=60cm qui lui
transmet une charge verticale centrée ultime de 3.528MN.. Elle sera réalisée avec du béton
f c 28 = 25 MPa armé par des barres HA fe E 400.

DONNEES :
P1=P4 = 1764.03KN Charge apportée par le poteau N°1
P2=P4 = 1764.03KN Charge apportée par le poteau N°2
D= 1,20 m Diamètre des pieux

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Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

b' = 3,60 m
Distance entre axes des pieux
On a P1 est égale à P2, ainsi, l’excentricité notée par « e » est égale à 0.
RESULTATS :
P = 3528.06KN Résultante de P1 et P2
M= 0.00kN.m Moment
Charge verticale Pu' 3 528,06kN 352,81 T
Moment ultime Mu 0,00 kN.m 0,00 T.m
Charge ultime "Pu" 3 528,06kN 352,81 T
Largeur "b" 0,60 m
Diamètre de pieux "Ø" 1 200 mm 1,20 m

Section du poteau S0 0,36 m²


Section d'un pieux Bp 1,13 m²

Matériaux:
Acier Fe = 400 MPa
γS= 1,15
Béton Fc28 = 25 MPa
Ft28 = 2,1 MPa

Fissuration peu préjudiciable (FPP)


CALCUL
DIMENSIONNEMENT
b/4 = 0,15 m
b': entre axe des pieux = 3,00 mà3,60 m b' Choisi = 3,60 m
Longueur semelle = 5,20 m B= 5,20 m
d: hauteur utile= 1,65 m
d Choisi = 2,00 m
2,31 m
h >= d+ 5 cm = 2,05 m h Choisi = 2,05 m

A: Largeur semelle = 0,35 m A= 1,30 m


Les pieux ayant un diamètre de 120cm, en faisant déborder la semelle de 5cm de côté, on prend
A = 130cm
Dimensions semelles BxAxh = 5,20 m x 1,30 m x 2,05 m
Angle θ calculé = 50,48 ° 45°< θ < 55° 0,951 rad θ = 54,00 °

Poids propre de la semelle PP 346,45 kN


D'où Pu = Pu' + 1.35*PP 3 995,77kN
SECTION D'ACIERS INFERIEURES (Résistants)

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116
Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

= 52,10 cm²
Ces armatures doivent être ancrées
ancré totalement au-delà du nu extérieur
érieur des pieux.

VERIFICATION DES SECTIONS DE BETON


a) Section au droit d’un pieu
Pu
2B p ≥ 2,26 m² ≥ 0,2 m²
0,27 OK
0 .9 × f c 28 × sin ²θ 2Bp =
b) Section au droit d’un poteau
p

Pu
S0 ≥ S0 = 0,36 m² ≥ 0,2 m²
0,24 OK
0.9 × f c 28 × sin ²θ

EFFORT DE TRACTION Ns DANS L'ARMATURE INFERIEURE


Ns = 1.15.(Pu.b')/(4.d).(1-b/2b')
b/2b') = 1 895,49kN

SECTION D'ARMATURE As
As=Ns/(Fe/ γ S ) = 54,50 cm² As équilibre Ns
Coefficient / ouverture des fissures 1,0 Selon FPP, FP ou FTP
As corrigée = 54,50 cm² As mini à mettre en œuvre

VERIFICATION DES CONTRAINTES


COMPRESSION DU BETON ( σ b′ )
< 15,00 MPa (ELS) OK
pour la semelle = σ b′ = Pu/(S0sin² θ ) = 14,97MPa
< 22,50 MPa (ELU) OK

pour le pieux = σ b′ =
2,70MPa < 15,00 MPa (ELS) OK
(Pu+1.35.PP)/(2S0psin² θ ) =
< 22,50 MPa (ELU) OK

CISAILLEMENT DANS LA SEMELLE (t)


z=7/8(h) = 1,79 m
t = Pu/(2.A.z) = 0,76 MPa < 2,52 MPa OK

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DISPOSITIONS DE FERRAILLAGE

Les écarts possibles d'implantation entraînant des efforts de torsion dans la semelle il est de bonne
construction de prévoir des armatures supérieures A' ainsi que des cadres d'espacement constant e et de
section par face At.On
.On relie les cadres par des aciers
aciers horizontaux de section Ah.

A'>= As/10 = 5,45 cm²

0.1.As/d = 2,72 cm²/m


At>= max
As*Pu/(16.b'.Ft28)= 4,40 cm²/m 4,40cm²/m

Ah >= max 0.05.As/d = 1,36 cm²/m


As*(Pu/(16.b'.Ft28)-
0.05).(As/d)= -0,26 cm²/m 1,36cm²/m
As = 54,50 cm²
EFFORTS DANS LES PIEUX
Pieux 1 : Fp = P'u/2 + Mu/b' = 1 764,03kN 176,40 T COMPRESSION
Pieux 2 : Fp = P'u/2 - Mu/b' = 1 764,03kN 176,40 T COMPRESSION

b. Dimensionnement de la semelle sous poteau P5

On a ici une semelle sur deux pieux de diamètre égale à φ = 120cm et d’entre axe
3.60m ( 3φ ) qui supporte un poteau de a=60cm sur b=60cm qui lui transmet une charge
verticale centrée ultime de 3.079MN.
3.079 Elle sera réalisée avec du béton f c 28 = 25 MPa armé par
des barres HA fe E 400.
Charge verticale Pu' 3 079,00 kN 307,90 T
Moment ultime Mu 0,00 kN.m 0,00 T.m
Charge ultime "Pu" 3 079,00 kN 307,90 T
Largeur "b" 0,60 m
Diamètre de pieux "Ø" 1 200 mm 1,20 m

Section du poteau S0 0,36 m²


Section d'un pieux Bp 1,13 m²

Matériaux:
Acier Fe = 400 MPa
γS = 1,15
Béton Fc28 = 25 MPa
Ft28 = 2,1 MPa

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Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

Fissuration peu préjudiciable (FPP)

CALCUL
DIMENSIONNEMENT
b/4 = 0,15 m
b': entre axe des pieux = 3,00 m à 3,60 m b' Choisi = 3,60 m
Longueur semelle = 5,20 m B= 5,20 m
d: hauteur utile= 1,65 m
d Choisi = 2,00 m
2,31 m
h >= d+ 5 cm = 2,05 m h Choisi = 2,05 m

A: Largeur semelle = 0,31 m A= 1,30 m

Les pieux ayant un diamètre de 120cm, en faisant déborder la semelle de 5cm de côté, on prend
A = 130cm
Dimensions semelles BxAxh = 5,20 m x 1,30 m x 2,05 m
Angle θ calculé = 50,48 ° 45°< θ < 55° 0,951 rad θ = 54,50 °

Poids propre de la semelle PP 346,45 kN$


D'où Pu = Pu' + 1.35*PP 3 546,71 kN
²SECTION
SECTION D'ACIERS INFERIEURES (Résistants)

= 46,24 cm²
Ces armatures doivent être ancrées
ancré totalement au-delà du nu extérieur des pieux.

VERIFICATION DES SECTIONS DE BETON


a) Section au droit du poteau :

Pu
S0 ≥ S0= 0,36 m² ≥ 0,21m² OK
0.9 × f c 28 × sin ²θ
Section au droit d'un
b) pieu :
Pu
2B p ≥ 2Bp= 2,26 m² ≥ 0,24 m² OK
0 .9 × f c 28 × sin ²θ

EFFORT DE TRACTION Ns DANS L'ARMATURE INFERIEURE


Ns = 1.15.(Pu.b')/(4.d).(1-b/2b')
b/2b') = 1 682,47kN

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119
Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

SECTION D'ARMATURE As
As=Ns/(Fe/ γ S ) = 48,37 cm² As équilibre Ns
Coefficient / ouverture des fissures 1,0 Selon FPP, FP ou FTP
As corrigée = 48,37 cm² As mini à mettre en œuvre

VERIFICATION DES CONTRAINTES


COMPRESSION DU BETON ( σ b′ )
< 15,00 MPa (ELS) OK
pour la semelle = σ b′ = Pu/(S0sin² θ ) = 12,90MPa
< 22,50 MPa (ELU) OK

pour le pieux = σ b′ =
2,37 MPa < 15,00 MPa (ELS) OK
(Pu+1.35.PP)/(2Bpsin² θ ) =
< 22,50 MPa (ELU) OK

CISAILLEMENT DANS LA SEMELLE ( τ )


z=7/8(h) = 1,79 m
τ = Pu/(2.A.z) = 0,66 MPa < 2,52 MPa OK

DISPOSITIONS DE FERRAILLAGE
Les écarts possibles d'implantation entraînant des efforts de torsion dans la semelle il est de
bonne construction de prévoir des armatures supérieures A' ainsi que des cadres d'espacement
constant e et de section par face At.On
.On relie les cadres par des aciers horizontaux de section Ah.

A'>= As/10 = 4,84 cm²

0.1.As/d = 2,42 cm²/m


At>= max As*Pu/(16.b'.
3,41 cm²/m 3,41cm²/m
Ft28)=

Ah >= max 0.05.As/d = 1,21 cm²/m


As*(Pu/(16.b'.Ft28)
-0.05).(As/d)= -0,36
0,36 cm²/m 1,21cm²/m
As = 48,37 cm²
EFFORTS DANS LES PIEUX
Pieux 1 : Fp = P'u/2 + Mu/b' = 1 539,50 kN 153,95 T COMPRESSION
Pieux 2 : Fp = P'u/2 - Mu/b' = 1 539,50 kN 153,95 T COMPRESSION

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120
Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

c. Dimensionnement de la semelle sous poteau P6

On a ici une semelle sur un pieu de diamètre égale à φ = 90cm


cm qui supporte un poteau de
a=40cm
0cm sur b=60cm qui lui transmet une charge verticale centrée ultime de 0,781MN. Elle
sera réalisée avec du béton f c 28 = 25 MPa armé par des barres HA fe E 400,
400 selon la methode
des bielles.

c.1 HYPOTHESES DE CALCUL :


c.1.1Geométrie :
D= 0,90 m Diamètre du pieu
a= 0, m
0,60 Côté du poteau suivant ox
b= 0,60 m Côté du poteau suivant oy
d= 0,80 m Hauteur utile de la semelle
h= 0,85 m Hauteur totale de la semelle
A= 1,80 m Dimension en plan suivant ox de la semelle
B= 1,80 m Dimension en plan suivant oy de la semelle
C= 0,80 m Côté équivalent du pieu s'il était
tait carré
c.1.2 Sollicitations :
Pser = 556,75 KN Effort
rt verticale au pied de poteau à l'ELS
Pu = 780,85 KN Effort
ort verticale au pied de poteau à l'ELU

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121
Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

c.1.3 Matériaux :
Fissuration : Peu préjudiciable
c.1.3.1 Béton :
Fc28 = 25,0 MPa Résistance
sistance caracteristique du béton à 28 jours
d'âge.
σb_adm=15,0 MPa Contrainte admissible à la compression du béton

c.1.3.2 Acier :
FeE = 400,0 MPa Module d'élasticité longitudinale des aciers
σs= 347,8 MPa Contrainte admissible des aciers

c.2 RESULTATS :
Ns = 780,85 KN Effort de traction Ns dans l'armature inférieure
Fp = 873,80 KN Effort de compression sur le pieu
c.2.1
.1 Aciers horizontaux inférieurs et supérieurs: en partie inferieure car C > a
Amin = 7,20 cm2
Asx = 1,39 cm2
As' = 0,72 cm2
c.2.2
.2 Aciers horizontaux intermédiaires :
Ah = 2,55 cm2
c.2.3
.3 Aciers verticaux intermédiaires :
At = 0,94 cm2/m

1.1.1 Vérifications des pieux vis-à-vis


vis vis des réactions transversales dues au
remblai
Pieux foréssoumis seulement à un effort de compression.
HYPOTHESES :fc28= 25Mpa
fe = 460Mpa
Béton : dosé à 400kg de ciment

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122
Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

REGLEMENT :
Fascicule N°62 Titre V / BAEL 91modifié 99
Diamètre du pieu φ 900 φ 1200 Unités Référence

Aire du béton πD2 1,13 m2


4 =0,64
Armatures 0,005B%
0.005 1 %
minimales B m2 [C.5.4,3]/BAEL
31,81 51,62
Armatures réelles 11HA20 17HA20 cm2
34,56 53,41
spirale 5HA12 5HA20 /ml [C.5.4,24]
Espacement spires 20 20 cm [C.5.4,24]
Cerces HA12 HA12 ml [C.5.4,24]
Tous les 1 ,00 1,00
Portance des pieux 60 100 T
ELS
Contraite de compression du béton
0,94MPa 0,88MPa
Contraite admissible de compression du béton

fcadm= 0,6 fc28= 15,00MPa 15,00MPa OK ! BAEL

a.Vérifications des pieux φ 900 vis-à-vis


vis vis des réactions transversales dues au remblai
Hauteur du remblai 6,50m
Poids volumique du remblai γ = 1,90T/m3
Surcharge sur le remblai q = 0,50T/m2
Module pressiometrique EM= 11,43Mpa
Pression limite pl= 0,62Mpa
Nature sol : roche désaltérée
EM/pl = 18,435
α = 0,333

diamètre du pieu B = 0,90m


diamètre de référence B0=0,60m

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123
Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

Courbe 6: Vérifications des pieux ϕ900


Module de réaction du sol vis--à-vis
vis des sollicitations de courte durée d’application:
12.E M
Kf = α
3 B0  B 
.  2.65  +α
4 B  B0 

Kf = 78,8 Mpa
Module de réaction du sol vis--à-vis
vis des sollicitations de longue durée d’application
d’applica :
Kf’ = Kf/2
Kf’ = 39,4 Mpa
Poussée latérale p :
P = 0,8( γh + q )B
= 9,25 T/ml
Moment de flexion dûe à la poussée :

Courbe 7: Moment de flexion dûe à la poussée 1

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124
Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

Courbe 8: Moment de flexion dûe à la poussée 1 à l'E.L.S. Courbe 9:: Moment de flexion dûe à la poussée 1 à l'E.L.U.

ELS: MELS,max = 29,2


,241T.m ELU:MELU,max = 40,178T.m
40
MELS,min = 28,305 T.mMELU,min = 38,894T.m
Phase de construction Nels = Nelu = 0T
A = 12,80 cm2 armature en place A= 34,56cm2
σ b = 1,1Mpa ≤ 0,6fc28 = 15Mpa
Phase de service Nels = 56T – Nelu = 78T
A = Amin cm2
σb = 1.70Mpa ≤ 0,6fc28 = 15Mpa

b.Vérifications
rifications des pieux ø1200 fichés de vis-avis des réactions
éactions transversales dues
du au remblai
Hauteur du remblai 6,50m
Poids volumique du remblai γ = 1,90T/m3
Surcharge su le remblai q = 0,50T/m2

Module pressiometrique EM= 11,43Mpa


Pression limite pl= 0,62Mpa
Nature sol : roche désaltérée
EM/pl = 18,435 α = 0,333

Diamètre du pieu B = 1,20m


Diamètre de référence B0=0,60m

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125
Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

Courbe 10: Vérifications des pieux ϕ1200

Module de reaction du sol vis--à-vis des sollicitations de courte durée d’appliction


12.E M
Kf = α
3 B0  B 
.  2.65  +α
4 B  B0 
Kf = 91,7 Mpa
Module de reaction du sol vis--à-vis des sollicitations de longue durée d’appliction
Kf’ = Kf/2 = 45,9 Mpa
Poussée laterale p :
p = 0,8( γh + q ) B = 12,34 T/ml
Moment de flexion dus à la poussée :

Courbe 11: Moment de flexion dûe à la poussée 2

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126
Partie IV : Cas des fondations du théâtre en plein air sis à Antsonjombe

Courbe 12:: Moment de flexion dûe à la poussée2


poussée à l'E.L.S. Courbe 13:: Moment de flexion dûe à la poussée 2 à l'E.L.U.

ELS: MELS,max = 113,085


113 T.m ELU: MELU,max = 155,510T.m
MELS,min=81,258T.m
.m MELU,min= 112,461 T.m

Phase de construction Nels = Nelu = 0T


A = 22,60 cm2 armature en place A= 53,41cm2
σ b = 2,00Mpa ≤ 0,6fc28 = 15Mpa
Phase de service Nels = 222T – Nelu = 308T
A =22,60 cm2
σ b = 2,80Mpa ≤ 0,6fc28 = 15Mpa

Conclusion partielle
En guise de conclusion,
conclusion cette étude du cas de fondations du théâtre en plein air sis à
Antsonjombe nous a permis de
d confronter noss acquis théoriques sur la conception des
fondations et nous a beaucoup aidées
aidé comment calculer une semelle isolée reposant sur tout
venant (substitution), une semelle filante,
filante semelle sur
ur un pieu et sur deux pieux, calcul de
nombre de pieux, ainsi que le calcul de leur ferraillage.

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127
Partie :5

INFORMATISATION DE
CALCUL
Partie V : Informatisation de calcul

Chapitre I : Présentation du programme

I.Langage utilisé pour le programme

De nos jours, dans le domaine du Génie Civil, l’informatique est devenue un outil de
calcul auquel tout concepteur fait recours dans le but d’obtenir des résultats fiables dans un délai
relativement court.
Le PHP est un l'un des langages de script les plus actifs sur le Web. Il permet de créer
principalement
alement des pages Web,
Web HTML mais aussi d'autres types de contenu comme des
images, des animations Flash, des documents PDF, des calculs etc.
PHP peut être utilisé soit comme un langage de script répondant à des besoins simples et à
court terme (c'est ce qui l'a fait connaître), soit comme un langage de programmation
complexe permettant de mettre en place
pl des applications d'entreprise.

PHP est un langage de script qui peut être utilisé de diverses manières :
• Pour une interface Web : c'est l'utilisation la plus courante ;
• En ligne de commandes ("CLI" pour Command Line Interface) ;
• Pour produire une interface desktop ("GUI" pour Graphical User Interface).

II. ALGORIGRAMMES DE CALCUL


Pour la clarté de la lecture des algorigrammes, voici les notations symboliques
utilisées:

Symboles Significations Observations


Terminaisons Marque le début et la fin d’un module ou d’un sous-
sous
module.
Saisie des données Les données à entrer sont celles inscrits à l’intérieur.
Décision Teste une condition et effectue le branchement
conditionnel.
Sous programme Opérations
pérations qu’on doit encore développer après.
Traitement Manipulation des données pour donner les paramètres
intermédiaires et finaux.
Résultat Résultat de l’opération.
Tableau 19: Symboles utilisés dans les algorigrammes
Algorigramme de calcul pour les fondations superficielles
Le processus du programme se présente comme indique les organigrammes suivants :

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128
Partie V : Informatisation de calcul

III.1. Méthode oedométrique


III.1.1. Dimensionnement vis-à-vis du poinçonnement:
Début
a) Programme principale

Caractéristiques
Caractéri de la semelle
proposée, informations sur la charge,
caractéristiques du sol.
sol

Non Drainé Oui

Calcul des paramètres en fonction de ϕ Calcul des paramètres en fonction de ϕ′


de

Calcul des coefficients minorateurs dûs à


l’inclinaison de la charge : i γ , i q , i C

Calcul des coefficients minorateurs dûs à


l’inclinaison de la semelle : I γ , I q , I C

Calcul des coefficients minorateurs dûs d à


l’inclinaison du talus : j γ , j q , j C

Dimensionnement de la semelle

Fin

Organigramme 1: Programme principale

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129
Partie V : Informatisation de calcul

Caractéristiques de la semelle proposée :


- Type ;
- B;
- L;
- D;
- α.

Informations sur la charge :


- P;
- δ;
- ex ;
- ey.

Caractéristiques du sol:
- Non drainé, drainé ;
- ϕ ;
- γ ;
- C;
- β.

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130
Partie V : Informatisation de calcul

b) Sous programme
 Calcul des paramètres en fonction de ϕ .

Début

Non Valeur de ϕ existe Oui


au tableau

N ϕ = N ϕ Du tableau selon
elon
N ϕ = Interpolation
D.T.U. 13.12

N C = Interpolation N C = N C Du tableau selon


elon
D.T.U. 13.12

N γ = N γ Du tableau selon
elon
N γ = Interpolation
D.T.U. 13.12

Fin

Organigramme 2:
2 Paramètres en fonction de φ

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131
Partie V : Informatisation de calcul

 Calcul des paramètres en fonction de ϕ ′ .

Début

ϕ′

Non Valeur de ϕ ′ Oui


existe au tableau

N ϕ = N ϕ Du tableau selon
s
N ϕ = Interpolation
D.T.U. 13.12

N C = Interpolation N C = N C Du tableau selon


s
D.T.U. 13.12

N γ = N γ Du tableau selon
s
N γ = Interpolation
D.T.U. 13.12

Fin

Organigramme 3:
3 Paramètres en fonction de φ’

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132
Partie V : Informatisation de calcul

 Calcul de coefficients minorateurs dus


d à l’inclinaison δ de la charge.

Début

ϕ ,δ

Non Oui
δ ≠0

iq = 1 (
i q = 1 − 2δ
π ) 2

iC = 1 (
iC = 1 − 2δ
π)
2

Non Oui
ϕ =0

iγ = " "
2
iγ = 1 iγ = 1 − δ 
 ϕ

Fin

Organigramme 4:
4 coefficients minorateurs dus à δ

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133
Partie V : Informatisation de calcul

d à l’inclinaison α de la semelle.
 Calcul de coefficients minorateurs dus
Début

ϕ , α , NC , N q , N γ

Lire les tableaux de N Cα , N qα , N γα .

Non Oui
α ≠0

La colonne α et la ligne ϕ
Oui Non

existent.

N cα = lire dans le tableau. N cα = Interpolation.

N Cα
IC = 1 IC =
NC

Oui La colonne α et la ligne ϕ Non

existent.

N q α = lire dans le tableau. N q α = Interpolation.

Iq = 1 N qα
Iq =
Nq

La colonne α et la ligne ϕ Non


Oui
existent.

N γα = lire dans le tableau. N γα = Interpolation.

Iγ = 1 N γα
Iγ =

Organigramme 5: coefficients minorateurs


minor dus à α

Fin
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134
Partie V : Informatisation de calcul

 Calcul de coefficients minorateurs dus


d à l’inclinaison β du talus.
Début

ϕ , β , NC , N q , N γ

Lire les tableaux de N C β , N q β , N γβ .

Non
β ≠0 Oui

Oui La colonne β et la ligne ϕ Non

existent.

N C β = lire dans le tableau. N C β = Interpolation.

NCβ
jC = 1 jC =
NC

Non
La colonne β et la ligne ϕ
Oui

existent.

N q β = lire dans le tableau. N qβ = Interpolation.

jq = 1 N qβ
jq =
Nq

Oui La colonne β et la ligne ϕ Non


existent.

N γβ = lire dans le tableau. N γβ = Interpolation.

N γβ
jγ = 1 jγ =
Nγ Organigramme 6: coefficients
minorateurs dus à β

Fin
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135
Partie V : Informatisation de calcul

 Dimensionnement de la semelle
 Semelle isolée :

Début

a, b, D, P, C, ϕ , γ

B=b
L=a

B = B - B mod 0,05 + 0,05


L = L - L mod 0,05 + 0,05

B−b
d=
4

h = d + 0,05

Calcul des coefficients de forme

Calcul de la contrainte de référence q ref

Calcul de la contrainte de calcul q adm

Non Augmenter les valeurs de L et B ou D


qref < q adm

Oui
- Largeur B
- Longueur L
- Hauteur h

Fin
Organigramme 7: Dimensionnement d’une semelle isolée

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136
Partie V : Informatisation de calcul

Calcul des coefficients de forme S γ , S q , S C .

Début

Type de la
fondation.

Il faut que le type de la


fondation soit circulaire
ou rectangulaire.

Non Type = Oui


circulaire

S C = 1 .3
Non Type = Oui
S γ = 0 .6
rectangulaire
Sq = 1

S C = 1 + 0 .2 B
L
S γ = 1 − 0 .2 B
L
Sq = 1

Fin

Organigramme 8: coefficients de forme

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137
Partie V : Informatisation de calcul

 Semelle filante:

Début

a, b, D, P, C, ϕ , γ

B=b
L=1

B = B - B mod 0,05 + 0,05

B−b
d=
4

h = d + 0,05

Calcul de la contrainte de référence q ref

Calcul de la contrainte de calcul q adm

Non Augmenter la valeur de B ou D


qref < q adm

Oui
- Largeur B
- Longueur L
- Hauteur h

Fin

Organigramme 9: Dimensionnement d’une semelle filante

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138
Partie V : Informatisation de calcul

Calcul de la contrainte de référence q ref .

Début

Charges Q, Largeur B,
longeur L, hauteur h, γ B

S = B×L

VB = h × B × L

PPsemelle = γ B × V B

qref =
(Q + 1,35PPsemelle)
S

Fin

Organigramme 10: Contrainte de référence qref.

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139
Partie V : Informatisation de calcul

 Calcul de la contrainte de calcul q adm

Début

L, B, F, h, γ , δ , iC , iq, i γ , α I γ , I C , I
, q
,
β , J γ , J C , J q , ϕ , NC , N q , N γ , S γ , S q , S C

S C iC I C J C N C C + 0.5S γ iγ I γ J γ BNγ + γDS q i q I q J q (N q − 1)


q adm = γD +
F

Fin

Organigramme 11: Contrainte de référence qadm

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140
Partie V : Informatisation de calcul

III.1.2. Vérification du tassement (Méthode œdométrique):

Début

B, L, D, γ , i, q adm , c C , e0 , σ C′

+ (i − 1)
B B
zi =
4 2

B
h=
2

σ 0i = γ ( zi + D )

L
n=
B

2zi
m=
B

Oui Non
Ligne m et colonne n
existent

k = k Du tableau de valeurs de k k =Interpolation

q ′ = q adm − γ D

∆σ i = k i × q ′
q′ = qS

h σ + ∆σ i
∆hi = × cC log 0i
1 + e0 σ C′
Calcul de q S

Non Si ∆h > ∆hlim Oui

1
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141
Partie V : Informatisation de calcul

Enregistrer ∆ h

q t = min (q adm , qs )

Semelle Non
Q adm = q t × B 2
filante ?

Oui

Q adm = q t × B

Fin

Organigramme 12: Vérification du tassement (Méthode œdométrique)

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142
Partie V : Informatisation de calcul

III.2. Méthode pressiométrique:


pressiométrique

III.2.1. Vérification du tassement (Méthode œdométrique):

Début

a,b, γ B .Q.

Choisir B et L

B −b
d≥
4

h = d + 0.05

S = B×L

VB = h × B × L

PPsemelle = γ B × V B Augmenter les valeurs de L et de B

Q + 1.35 * Psemelle
q ref =
S semelle

Calcul de qadm

Non

q adm ≥ q ref

Oui
Organigramme 13: Vérification du
poinçonnement (Méthode pressiométrique)
étrique)

Fin
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143
Partie V : Informatisation de calcul

III.2.2. Vérification du tassement (Méthode œdométrique):


Début

Calcul de S C

Calcul de S d

S f = Sc + Sd

S f ≤ ∆hlim

Enregistrer ∆ h

q t = min (q adm , qs )

Semelle Non
Q adm = q t × B 2
filante ?

Oui

Q adm = q t × B

Fin

Organigramme 14: Vérification du tassement (Méthode pressiométrique)


étrique)

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144
Partie V : Informatisation de calcul

III.2.2.1 Calcul de tassement sphérique SC

Début

B, EC, D, α, γ

Calcul de la contrainte qadm

Non Oui
Cercle ?

Oui Non
Carrée ? λC = 1

Non Colonne Oui


B/L
λC = 1,10 existe

λ C = Interpolation λC = λC du tableau 8

2(qadm − γD )λC Bα
SC =
9 EC

Fin

Organigramme 15: Calcul de tassement sphérique

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145
Partie V : Informatisation de calcul

III.2.2.2 Calcul de tassement déviatorique Sd

Début

B, B0, Ed, D, α, γ

Calcul de la contrainte qadm

Non Cercle ? Oui

Oui Carrée ? Non λd = 1

Non Oui
Colonne
B/L
λd = 1,12 existe

λd = Interpolation λ d = λ d du tableau 8

2(q adm − γD )λd Bα


Sd =
9 Ed

Fin

Organigramme 16
1 : Calcul de tassement déviatorique

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146
Partie V : Informatisation de calcul

III.2.2.3 Calcul de la contrainte admissible q adm par la méthode


pressiométrique

Début

γ i , hi , γ w , h w

q 0 = Σ γ i hi

p 0 = γ w h w + 0 .5 q 0

Calcul de Ple

Calcul de k

q adm = q 0 +
k
(Ple − p 0 )
3

Fin

Organigramme 17
1 : Calcul de contrainte admissible qadm (pressiométrique)

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147
Partie V : Informatisation de calcul

 Calcul de la pression limite nette Ple

Début

B, Pli

B
R=
2

Non Oui
2R < 1m

−3R
Ple = 7 Π Pli Ple = 3 Pl1Pl 2 Pl 3
+ 3R

Fin

Organigramme 18: Calcul de Ple

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148
Partie V : Informatisation de calcul

 Calcul de k Début

L, Ple, D, d, B, hi, Pl

D
1
De =
Ple
∑ Ph
d
l i

Nature du sol= Lire dans le taleau dans l’annexe A

Non Oui
Argile et limon A

  B D 
Argile et limon B
Oui
k = 0.81 + 0.25 0.6 + 0.4  e 
  L B 
Non

Vérifier la   B D 
valeur de Pl k = 0.81 + 0.35 0.6 + 0.4  e 
  L B 

Oui
Argile C

Non
  B D 
k = 0.81 + 0.50 0.6 + 0.4  e 
  L B 
Oui
Sable A

Non

 BD
k = 1 + 0.35 0.6 + 0.4  e
 L B
Non Oui
Sable et gravier C

 B D
k = 1 + 0.80 0.6 + 0.4  e
 L B

Organigramme 19: Calcul de k


Fin

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149
Partie V : Informatisation de calcul

III.3. Calcul des armatures

III.3.1 Armature d’une semelle isolée rectangulaire avec charges centrées


Début

Q, B, L, b, a, c, f e , γ s

Non b≤a
Oui

B−b
d≥ +c
4

e ≥ 6φ + 6

L a
=
B b

Non Combinaison Oui


fondamentale
Non Combinaison
accidentelle
Oui γs =1
γ s = 1,15

fe
σs =
γs

Q (L − a )
AL =
8 d σs

Q (B − b )
AB =
8 d σs

Fin
Organigramme 20: Armature d’une semelle isolée rectangulaire avec charges centrées

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150
Partie V : Informatisation de calcul

III.3.2 Armature d’une semelle isolée avec charges excentrées

Début

Q, B, L, b, a, z, c, f e , γ s
,φ , e 0

Non
b≤a
Oui

B_b
L − a ≥ d L et d B ≥
4

Non b B B Oui
e0 ≤ et e0 ≤ ou
6 24 18

B Oui
e0 ≤
6
Non

2Q
σM = Q  6e 
B  σ M =) 1 + 0   3e 
3 − e 0  L
2  LB  B  Q ′ = Q 1 + 0 
 B 

B + 0,35b − 3e0 Q  4,2e 0 b 


σ1 = σM σ1 =  
B  LB  B ² 
3 − e0 
2 

 3e  L − a
AL = Q1 + 0 
  σ 1 − 2σ M 
2
B  B  8d Bσ s
M 1 = L − 0,35b   
2   6 

 3e  (L − a )
AL = Q1 + 0 
 B  8 dL σ s
 3e  (B − b)
AB = Q1 + 0 
 B  8 dB σ s
M1
AB =
z σs

Organigramme 21: Armature d’une semelle


isolée rectangulaire avec charges excentrées
centrées Fin

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151
Partie V : Informatisation de calcul

III.3.3 Armature d’une semelle isolée circulaire avec charges centrées


Début

Q, Bp, B, m, φ ,σs

B − Bp
d x ou d ≥
4

Non Armé à deux nappes de Oui


barres orthogonales
e ≥ 6φ + 6
Armé par cerces

Q (B − B p )
A1 =
3 π d xσ s
e ≥ m φ + 3(m + 1)

Q(B − B p ) dx
A2 = = A1
3 π d yσ s dy
Q(B − B p )
A=
6 π d σs
Non
B < 1m
Oui
On dispose les barres avec
Non
1 < B ≤ 3m Oui
écartement constante

Zone centrale : 0,50A1 et 0,50A2

Zone latérale : 0,25A1 et 0,25A2

Zone centrale : 0,50A


0,50 1 et 0,50A2

Zone latérale : 0,25A


0,25 1 et 0,25A2

Zone latérale : 0,25A


0,25 1 et 0,25A2

Organigramme 22: Armature d’une semelle


isolée circulaire avec charges centrées
Fin

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152
Partie V : Informatisation de calcul

III.3.4 Armature d’une semelle isolée circulaire avec charges excentrées


Début

Q, Bp, B, e 0

2
B
S = π 
4

Non Oui
b B B
e0 ≤ et e0 ≤ ou
6 24 18

Non B  4e 
e0 ≤ Oui
Q ′ = Q 1 + 0 
8  B 

Q  8e0 
σM =
2Q σM = 1 + 
S B 
B 
3 − e0 
2 

B + 0,35 B p − 4e0
σ1 = σM σ1 =
Q  4,2e0 B p


  4e  B − Bp
B  S  B ²
A = Q1 + 0 
3 − e0    B  8dσ s
2 

  σ − 2σ M 
2
BB
M 1 = π  − 0,35B p   1 
42   6 

M1
A=
zσ s

Organigramme 23: Armature d’une semelle isolée


circulaire avec charges excentrées
Fin

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153
Partie V : Informatisation de calcul

III.3.5 Armatures d’une semelle filante avec charges centrées


Début

P, B, b, c, f e , γ s

B−b
d≥ +c
4

e ≥ 6φ + 6

Non Combinaison Oui


fondamentale
Non
Combinaison accidentelle

Oui γs =1
γ s = 1,15

fe
σs =
γs

P (B − b )
A =
8 d σs

AB
Ar =
4

φ fe
lS =
4γ s

Non B Oui
lS ≥
4
B B
Non < lS ≤ Toutes les barres doivent être prolongées jusqu’aux
8 4 extrémirés de la semelle et comporter des ancrages courbes

Oui
B Toutes les barres doivent être prolongées jusqu’aux extrémirés de la
lS ≤ semelle mais peuvent ne pas comporter des ancrages es courbes
8

On n’utilise pas de crochets et on peut arrêter une barre sur


deux à la longuer 0,71B, ou alterner des barres de longuer 0,86B

Organigramme 24: Armature d’une semelle filante


sous voile avec charges centrées
Fin

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Partie V : Informatisation de calcul

III.3.6 Armatures d’une semelle filante sous voile avec charges excentrées

Début

P’, B, b, c, e0, f e , γ s

On calculera de la même façon que pour les


semelles isolées en remplaçent P par P’

P = P'

Non Oui
b B
e0 ≤ et e0 ≤
6 24

P (B − b )  3e 
A = 1 + 0 
On calculera les armatures 8 d σs  b 
perpendiculaires au voile
comme pour les semelles isolées

AB
Ar =
4

Fin
Organigramme 25:: Armature d’une semelle filante Sous voile avec charges excentrées

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155
Partie V : Informatisation de calcul

Chapitre II : Domaines d’application du programme


Pour entrer plus en détail, dimensionnement des fondationss superficielles, le
fondement des différentes étapes de programme s’énonce sommairement de cette manière :
 Choix du type de fondations
fondation à adopter ;

 Entrée des données de base ;

 Vérification de la stabilité externe


ext vis-à-vis
vis au poinçonnement par la méthode
oedométrique et pressiométrique ;

 Vérification de la stabilité externe vis-à-vis


vis au tassement par la méthode
oedométrique et pressiométrique ;

 Calcul de ferraillages.

Dans notre application, il y a deux espaces :


- Espace public ;
- Espace privée.

III.1. Espace public

Il est accessible à tous les utilisateurs de l’application.


On peut y trouver :
- Page d’accueil : présentation de l’application ;
- Page dimensionnement : permet aux utilisateurs de dimensionner des fondations
superficielles selon les données requises comme
• Caractéristique de la semelle proposée ;
• Caractéristique du sol ;
• Information sur les charges ;
• Paramètre en fonction de l’angle de frottement interne du sol ;
• Coefficient de forme ;
• Coefficient minorateur ;
• Résultat de calcul.

C’est-à-dire
dire avoir ses caractéristiques géométriques
• la longueur L de la semelle ou plus grand côté de la semelle, la largeur B de la semelle
ou le plus petit côté de la semelle et enfin l’ancrage D.

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Partie V : Informatisation de calcul

III.1.1 Accueil

Avant d’entrer dans un module, une fenêtre d’accueil sera ouverte.

B C D E
A A
F
G

K
J L

Photo 3 : Fênetre accueil

A : Logo de l’ESPA G : Motif du logiel

B : Menu d’accès au module oedométrique H : Galerie photos

C : Menu d’accès au module pressiométrique I : Titre du mémoire

D : Menu d’accès au module ferraillage J : Année de promotion

E : champs de recherche K : Encadreur pédagogique

F : Nom de l’Ecole L : Propriétaire du logiciel

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Partie V : Informatisation de calcul

III.1.2 Module oedométrique

a) information sur le sol de fondations


fondation

C
F G
D
A

Photo 4:Information sur le sol de fondations

A : Définition E : bouton de validation des informations

B : Figure représentatif de la définition F : Echantillon non drainé

C : Caractéristiques du sol G : Echantillon drainé

D : Information sur la charge

b)

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Partie V : Informatisation de calcul

c) Fenêtre de dimensionnement par la méthode oedométrique

A B
C

D
E
F

G H
I J D D
Photo 5:: Dimensionnement par le méthode oedometrique 1

A : Caractéristiques de la semelle proposée D : Paramètres en fonction de ϕ

B : Informations sur la charge E : Coefficients de forme

C : Informations sur le sol

F : Coefficients minorateurs dû à l’inclinaison de la semelle

G : Coefficients minorateurs dû à l’inclinaison du talus

H : Coefficients minorateurs dû à l’inclinaison de la charge

I : Lien de retour à la fenêtre précédente J : Calcul des dimensionnements

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Partie V : Informatisation de calcul

B C D

Photo 6: Dimensionnement méthode oedometrique 2

A : Titre de la fenêtre D : Lien d’accès à la fenêtre tassement

B : Lien de retour à la fenêtre précédente E : Lien d’accès à l’explication des tableaux

C : Calcul des dimensionnements F : Résultats de calcul

Quand on clique sur le lien (Explication) une fenêtre d’explication apparait. Voir les aperçus
ci-dessous.

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Partie V : Informatisation de calcul

Photo 7: Explication des coefficients minorateurs dus à l’inclinaison de la charge.

Photo 8: Explication des coefficients minorateurs dus à l’inclinaison de la semelle.

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Partie V : Informatisation de calcul

d) Fenêtre de calcul de tassement par la méthode oedométrique

D F
H E
H
Photo 9:: calcul de tassement par la méthode oedometrique 1

A : Labels des informations D : Bouton rejette

B : Type de semelle E : validation de calcul de tassement

C : champs de saisies des données Lien vers la page dimensionnement

A
H

Photo 10::calcul de tassement par la méthode oedometrique 2

A : Résultats de calculs de tassement B : Explication du coefficient k

En cliquant sur B, une fenêtre apparait

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162
Partie V : Informatisation de calcul

A C
B D
G
H
E

F
H

Photo 11: Explication de k

A : Formule de m pour semelle rectangulaire E : fenêtre précédente

B : Valeurs de n F : Valeurs de k

C : Formule de n G : Formule de m pour semelle circulaire

D : pour n supérieur à 10 H : Valeurs de m

III.1.3 Module pressiométrique

a) Dimensionnement de fondations
fondation par la méthode pressiométrique

A
C
B

D E

Photo 12:: Dimensionnement par la méthode pressiometrique 1

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Partie V : Informatisation de calcul

A : Charge apportée par la structure D : Validation des données

B : Informations sur les couches E : accès à la fenêtre calcul de tassement

C : Hypothèse de données

B
H
Photo 13:: Dimensionnement par la méthode pressiometrique 2

A : Résultats de calculs B : accès à la fenêtre calcul de tassement

b) Vérification de tassement par la méthode pressiométrique

A
B

D F
E

Photo 14:
14 Calcul tassement par la méthode oedometrique 1

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Partie V : Informatisation de calcul

A : Labels des informations D : Bouton rejette

B : Champs de saisie des données E : Calcul de tassement

C : Géométrie des fondations F : lien de retour à la fenêtre dimensionnement

Photo 15:
15 Calcul tassement par la méthode oedometrique 2

A : résultats de calculs B : Organigramme de calcul

C : lien de retour à la fenêtre dimensionnement

III.1.4 Module ferraillage

a) Menu principale

A
B

C D

Photo 16: Fênetre principale du module ferraillage

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Partie V : Informatisation de calcul

A : ferraillage semelle isolée rectangulaire C : ferraillage semelle filante sous voile

B : ferraillage semelle isolée circulaire D : ferraillage semelle filante sous voile

B
D
C

A : Géométrie de la semelle sélectionnée C : Validation de calcul de ferraillage

B : Hypothèses de calculs D : Armatures

D
B
C
H

A : Géométrie de la semelle sélectionnée C : Validation de calcul de ferraillage

B : Hypothèses de calculs D : Armatures

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Partie V : Informatisation de calcul

D
B
C

Photo 17: Calcul de ferraillage

A : Géométrie de la semelle sélectionnée C : Validation de calcul de ferraillage

B : Hypothèses de calculs D : Armatures

III.1.5 Module recherche

A B

D C

Photo 18: Récherche et documentation

A : Mots clés de recherche C : Définitions

B : Validation de recherche D : Aperçu

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167
Partie V : Informatisation de calcul

III.2. Espace privée

Il est accessible uniquement au créateur de l’application.


Il sert à enrichir et de corriger le logiciel.
Il est composé de deux modules :
- Module de gestion de définition qui permet d’ajouter et de modifier des
documentations ;

A B

H
H

F E

Photo 19: Géstion des documentations

D : Lien d’accès à la modification ou à


A : Lien d’accès au gestionnaire de
la suppression du logiciel
fondations
B : Lien d’accès au gestionnaire de la E : Définitions insérée
couche
C : Identifiant de chaque définition F : Bouton d’ajout de défition

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168
Partie V : Informatisation de calcul

Chapitre III
II : Simulation du programme
Pour completer les informations pour l’utilisation de ce logiel.
Comme on a déjà dépensé beaucoup d’énergie pour la mise au point de ce logiciel de
calcul de fondation superficielle, donc on a constaté qu’il est nécessaire de donner des
informations sur quelques cas d’exemple.

III.1. Dimensionnement
Semelle rectangulaire
Désignation Symboles Valeurs Unités
numériques
Caractéristiques du sol Utilisation de :
- Non drainé ; ϕ Degré [°]
- Cohésion du sol C 24 [kN/m2]
- Angle de frottement interne du sol ϕ ou ϕ ′ 23 [°]
- Poids volumique du sol γ 18.4 [kN/m3]
- Angle d’inclinaison du talus β [°]
Informations sur la charge
- Charge de la structure P ou Q 400 [kN]
- Angle d’inclinaison de la charge δ 10 [°]
- Excentricité suivant la largeur de la ex [mm]
semelle ey [mm]
- Excentricité suivant la longueur de la semelle
Caractéristiques de la semelle proposée
- Type ou forme des fondations
fondation
 Rectangulaires
- Largeur du poteau b 0.20 [m]
- Longeur du poteau a 0.30 [m]
- Ancrage de la fondcation D 0.50 [m]
- Angle d’inclinaison de la semelle α [°]

> Paramètres en fonction de ϕ ou ϕ ′ NC 18.34 -


Nγ 8.24 -
Nq 8.98 -
SC
> Coefficients de forme 1.13 -
Sγ 0.87 -
Sq 1

> Coefficients minorateurs IC 1 -


Dû à l’inclinaison α de la semelle Iγ 1 -
1 -
Iq

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Partie V : Informatisation de calcul

Dû à l’inclinaison β du talus
jC 1 -
jγ 1 -
Dû à l’inclinaison δ de la charge jq 1 -

 Circulaires -
iC
 filantes -
iγ 0.79 -
iq 0.32
0.79
Tableau 20: Information de dimensionnement de fondations
fondation superfilles vis-à-vis
vis du poinçonnement (rectangulaire)

Résultats
Désignation Symboles Valeurs Unités
numériques
Contrainte admissible du sol q adm 0.25 [MPa]

Contrainte de travail sur le sol q ref 0.23 [MPa]

Contrainte admissible du sol doit être supérieure à la contrainte de travail sur le sol ou
plus précisement q adm ≥ q ref .

Largeur de la semelle B 1.1 [m]


Longueur de la semelle L 1.65 [m]
Hauteur de la semelle h 0.31 [m]
Tableau 21: Résultats de calculs pour une semelle de type rectangulaire

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170
Partie V : Informatisation de calcul

Semelle circulaire
Désignation Symboles Valeurs Unités
numériques

Caractéristiques du sol Utilisation de :


- Non drainé ; ϕ
- Cohésion du sol C 24 [kN/m2]
- Angle de frottement interne du sol ϕ ou ϕ ′ 23 [°]
- Poids volumique du sol γ 18.4 [kN/m3]
- Angle d’inclinaison du talus β [°]
Informations sur la charge
- Charge de la structure P ou Q 400 [kN]
- Angle d’inclinaison de la charge δ 10 [°]
- Excentricité suivant la largeur de la ex [mm]
semelle ey [mm]
- Excentricité suivant la longueur de la semelle
Caractéristiques de la semelle proposée
- Type ou forme des fondations
fondation
 Rectangulaires
 Circulaires
- Rayon du poteau R 0.30 [m]
- Ancrage de la fondcation D 0.50 [m]
- Angle d’inclinaison de la semelle α [°]
> Paramètres en fonction de ϕ ou ϕ ′ NC 18.34
Nγ 8.24 -
Nq 8.98 -
-
SC
> Coefficients de forme 1.13
Sγ -
0.87
Sq 1 -
-
> Coefficients minorateurs IC 1
Dû à l’inclinaison α de la semelle Iγ 1 -
Iq 1 -
-
jC 1

Dû à l’inclinaison β du talus 1
jq 1 -
-
iC -
0.79
iγ 0.32
Dû à l’inclinaison δ de la charge iq 0.79 -
-
 filantes -
Tableau 22:: Paramètres d'entrée de dimensionnement de fondations superfilles vis-à-vis
vis du poinçonnement
(circulaire)

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171
Partie V : Informatisation de calcul

Résultats
Désignation Symboles Valeurs Unités
numériques
Contrainte admissible du sol q adm 0.27 [MPa]

Contrainte de travail sur le sol q ref 0.27 [MPa]

Contrainte admissible du sol doit être supérieure à la contrainte de travail sur le sol ou
plus précisement q adm ≥ q ref .

Largeur de la semelle B 0.7 [m]


Longueur de la semelle L 0.7 [m]
Hauteur de la semelle h 0.2 [m]
Tableau 23:: Résultats de calculs pour une semelle de type circulaire

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172
Partie V : Informatisation de calcul

Semelle filante
Désignation Symboles Valeurs Unités
numériques

Caractéristiques du sol Utilisation de :


- Non drainé ; ϕ Degré [°]
- Cohésion du sol C 24 [kN/m2]
- Angle de frottement interne du sol ϕ ou ϕ ′ 23 [°]
- Poids volumique du sol γ 18.4 [kN/m3]
- Angle d’inclinaison du talus β [°]
Informations sur la charge
- Charge de la structure P ou Q 400 [kN]
- Angle d’inclinaison de la charge δ 10 [°]
- Excentricité suivant la largeur de la ex [mm]
semelle ey [mm]
- Excentricité suivant la longueur de la semelle
Caractéristiques de la semelle proposée
- Type ou forme des fondations
fondation
 Rectangulaires
 Circulaires
 Filantes
- Largeur du poteau b 0.20 [m]
- Ancrage de la fondcation D 0.50 [m]
- Angle d’inclinaison de la semelle α [°]
> Paramètres en fonction de ϕ ou ϕ ′ NC 18.34
Nγ 8.24 -
Nq 8.98 -
-
SC
> Coefficients de forme 1.13
Sγ -
0.87
Sq 1 -
-
> Coefficients minorateurs IC 1
Dû à l’inclinaison α de la semelle Iγ 1 -
Iq 1 -
-
jC 1

Dû à l’inclinaison β du talus 1
jq 1 -
-
-
Dû à l’inclinaison δ de la charge iC 0.79
iγ 0.32
iq 0.79 -
Tableau 24: Paramètres d'entrée de dimensionnement de fondations
fondation superfilles vis-à-vis
vis du poinçonnement (filante)

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173
Partie V : Informatisation de calcul

Résultats
Désignation Symboles Valeurs Unités
numériques
Contrainte admissible du sol q adm 0.24 [MPa]

Contrainte de travail sur le sol q ref 0.23 [MPa]

Contrainte admissible du sol doit être supérieure à la contrainte de travail sur le sol ou
plus précisement q adm ≥ q ref .

Largeur de la semelle B 1.85 [m]


Longueur de la semelle L 1 [m]
Hauteur de la semelle h 0.5 [m]
Tableau 25:
25 Résultats de calculs pour une semelle de type filante

III.2. Vérification du tassement


Pour une semelle rectangulaire
Désignation Symboles Valeurs Unités
numériques
Type ou forme des fondations
fondation
 Rectangulaires
- Largeur de la semelle B 1.1 [m]
- Longueur de la semelle L 1.65 [m]
- Profondeur d’ancrage D 0.5 [m]
- Poids volumique du sol γ 18.4 [kN/m3]
[kPa]
- Contrainte admissible au ponçonnement q adm 246.81
-
- Indice de compression CC 0.129
-
- Indice des vides e0 0.512
[kPa]
- Contrainte de consolidation σC 193

 Circulaires
 Filantes
Tableau 26 : Tableau de vérification du tassement par la méthode œdométrique (rectangulaire)

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174
Partie V : Informatisation de calcul

Désignation Symboles Valeurs Unités


numériques
Largeur de la semelle B 1.1 [m]
Longueur de la semelle L 1.65 [m]
2z m 0.5 -
Valeur de
B
L n 1.5 -
Valeur de
B
Facteur de portance k 0.9427 -
Contrainte géotechnique appliquée au point σ 0 5.06 [kPa]
d’évaluation
Contrainte due à la charge appliqée ∆σ 223.9896 [kPa]

Tassement ∆h 8.04 [mm]

Contrainte admissible au tassement qS [kPa]

Taux de travail du sol de fondations


fondation qt 246.81 [kPa]

Charge admissible Qadm 447.96 [kN]


Tableau 27:: Résultats de calculs pour une semelle isolée rectangulaire

Pour une semelle filante


Désignation Symboles Valeurs Unités
numériques
Type ou forme des fondations
fondation
 Rectangulaires
 Circulaires
 Filantes
- Largeur de la semelle B 0.95 [m]
- Longueur de la semelle L 1.43 [m]
- Profondeur d’ancrage D 0.5 [m]
- Poids volumique du sol γ 18.4 [kN/m3]
- Contrainte admissible au ponçonnement q adm 326.54 [KPa]
- Indice de compression CC 0.129 -
- Indice des vides e0 0.512 -
- Contrainte de consolidation σC 193 [Kpa]
Tableau 28 : Tableau de vérification du tassement par la méthode œdométrique (filante)

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Partie V : Informatisation de calcul

Désignation Symboles Valeurs Unités


numériques
Largeur de la semelle B 0.95 [m]
Longueur de la semelle L 1.43 [m]
2z m 0.5 -
Valeur de
B
L n 1.5 -
Valeur de
B
Facteur de portance k 0.9411 -
Contrainte géotechnique appliquée au point d’évaluation σ0 5.06 [kPa]

Contrainte due à la charge appliqée ∆σ 223.9896 [kPa]

Tassement ∆h 8.04 [mm]

Contrainte admissible au tassement qS [kPa]

Taux de travail du sol de fondations


fondation qt 246.81 [kPa]

Charge admissible Qadm 447.96 [kN]


Tableau 29: Résultats de calculs pour une semelle filante

Calcul des armatures


Pour une semelle rectangulaire
Désignation Symboles Valeurs Unités
numériques
- Excentricité e0 [cm]
- Largeur de la semelle B 100 [cm]
- Longueur de la semelle L 150 [cm]
- Largeur du poteau b 20 [cm]
- Longueur du poteau a 30 [cm]
- Enrobase c 5 [cm]
- Charge Q 30000 [daN]
- Limite d’elasticité fe 400 [daN]
- Coefficient de sécurité pour l’acier γs 1,15 -
Tableau 30:: Hypothèses de données pour une semelle rectangulaire

Résultats
Désignation Symboles Valeurs Unités
numériques
- Armature longitudinale AL 5.18 [cm2]
- Armature transversale AB 3.45 [cm2]
Tableau 31: Résultats de calcul d'armature

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176
Conclusiongénérale

CONCLUSION GENERALE

En guise de conclusion, avant de construire un ouvrage d’art, un Ingénieur doit tenir

compte du comportement du sol d’assise et de la lithologie des couches. Pour cela, des essais

seront faits tels que : essai pressiométrique qui offre plus de précisions dans les résultats et

reste le plus exploité, essai oedométrique.


oedométrique. Pour trouver les caractéristiques physico-
physico

mécaniques d’un sol, Ils restent toujours indispensables.

Par le biais des résultats obtenus, il peut choisir entre asseoir son ouvrage sur des

fondations superficielles,, semi-profondes


semi ou profondes.

L’application offre deux services à l’utilisateur, tels que : calcul des fondations
f et

recherche de définitions concernant les fondations.

Les étapes de calculs ont été iformatisées et programmées en PHP et HTML dans le

but d’automatiser les calculs et d’apprécier de façon rapide les résultats attendus. Les

paramètres introduits permettent de dimensionner des fondations et de vérifier la stabilité

externe de l’ouvrage par rapport aux sollicitations. A part cela, l’application permet de

calculer les ferraillages de fondations


fondation superficielles selon le type de semelle choisi.

Enfin, certains paramètres comme tout ce qui concerne au calcul de fondations


fondation
profondes ne sont pas inclus dans ce programme. Des améliorations éventuelles peuvent être
encore envisagées pour rendre le logiciel plus fluide.

ANDRIANINA Promotion 2011

Zo Hasinavalona
177
Bibliographie
[1] Jean COSTET, Guy Sanglerat – Cours pratique de la Mécanique des sols, Plasticité
et Calcul des Tassements-DUNOD-1981
[2] Samuel AMAR, Jean Pierre MAGNAN -Essais de Mécanique des Sols en
Laboratoire et en place-LCPC-Juillet 1980
[3] Exécution des travaux de fondations d’ouvrage, annexe au circulaire n°10 du 30 juin
61 du ministère de l’Equipement et du logement, France.
[4] Département Transport et Génie Civil – Mécanique des sols Appliquée 2ème année
Tome I - ENTPE
[5] LPC – Essai au Scissomètre de Chantier LPC, Méthode d’essai LPC n 22 -Ministère
de l’Equipement du Logement de l’Aménagement du Territoire et des Transports -
Février 1987
[6] Roger FRANK - Fondations Profondes : Techniques de l’Ingénieur, traité
Construction
[7] Roger FRANK - Fondations Superficielles : Techniques de l’Ingénieur, traité
Construction
[8] M.F. BAGUELIN, M.A. MILLAN – Fondations courantes d’ouvrages d’art FOND
72 - Ministère de l’Equipement du Logement de l’Aménagement du Territoire et des
Transports – Octobre 1972
[9] Règles Techniques de conception et de calcul des fondations des ouvrages de Génie
Civil Fascicule N°62 Titre V- Ministère de l’Equipement du Logement de
l’Aménagement du Territoire et des Transports -1993
[10] Henry THONIER- Le Projet de Béton Armé-Annales de l’Institut Technique du
Bâtiment et des Travaux Publics - Septembre 1986
[11] Henry THONIER – CONCEPTION ET CALCUL DE STRUCTURES Tome 1 et 2
– Presses de l’ENPC-1995
[12] M.R. LACROIX - Règles BAEL91 – CSTB Edition
[13] Règles du BAEL 91 modifié 99 – Règles techniques de conception et de calcul des
ouvrages et construction en béton armé suivant la méthode des états limites. Edition
Eyrolles
[14] CD-Reef version S133 – Logiciel DTU Complet
[15] Cahier des prescriptions communes applicables aux marchés publics, fascicule n°68
[16] J.P. Mougin. - Béton Arme. BAEL91 et DTU associes. Edition Eyrolles, 1995.
[17] Exécution des travaux de fondations d’ouvrage, annexe au circulaire n°10 du 30 juin
1967 du ministère de l’Equipement et du logement, France.
[18] H RENAUD et Jacques LAMIRAULT. - Guides pratiques de calcul du béton armé
selon les règles BAEL 91. Edition FOUCHER. 1993
[19] Encarta 2009
[20] UNIVERSALIS 2011
Webographie

[1] http://www.google.com
[2] http://www.developpez.com
[3] http://www.wikipédia.org
[4] http://w.w.w.antananarivo.mg
[5] http://www.lcpc.fr
ANNEXES
ANNEXES

ANNEXE A : FONDATIONS SUPERFICIELLES


• Semelles rectangulaires :
Bx Ax
Homothétie : =
By Ay
Hauteur H:
Bx − Ax
≤ H − 100mm < Bx − Ax
4
à vérifier dans le plan Y

Figure A-1:Semelle rectangulaire.

• Semelles circulaires :
Les semelles sont axées sur le poteau, la hauteur H est définie pareillement, en fonction
des diamètres du poteau et de la semelle.

• Semelles filante :
La hauteur H est définie comme pour les semelles isolées.
d : débord de la semelle.
0

Figure A-2:Semelle filante sous mur. Figure A-3: Semelle filante sous poteaux.

• Radier général :

Figure A-4:Répartition des charges.

Page 1
ANNEXES

Il se comporte comme un plancher renversé qui est soumis :


- à des charges verticales ponctuelles (poteaux) ou linéiques (murs) descendantes
provenant des porteurs verticaux,

- et à une action verticale ascendante du sol supposée uniformément répartie sur toute la
surface.

Figure A-5:Action de pression et de la réaction.

En imaginant comment se déforme un radier, on s'aperçoit que la partie tendue du radier


se trouve en haut sauf à l'endroit des poteaux ou des murs. Comme il faut placer les aciers
dans les parties tendues du béton, les aciers se trouvent en bas au droit des poteaux et des
murs, et en haut ailleurs.
On place souvent des radiers sous les cages d’ascenseurs.

Figure A-6:Action du mur - réaction du sol.

Page 2
ANNEXES

ANNEXE B : CATEGORIES CONVENTIONNELLES DE SOL

Le présent paragraphe propose une classification des différents sols commode vis-à-
vis du dimensionnement des fondations à partir du pressiomètre Ménard ou du pénétromètre
statique.
Le tableau ci-après donne des fourchettes indicatives de la pression limite pl et de la
résistance de pointe qc pouvant faciliter le classement. Ce classement ne peut cependant se
réduire à ces seuls critères, mais doit surtout tenir compte de la nature physique et des
propriétés des sols.
Dans les cas délicats, il est conseillé que le classement d´un sol dans une catégorie
donnée soit effectué par un spécialiste.
CLASSE DE SOL DESIGNATIONS PRESSIOMETRE PENETROMETR
Pl[Mpa] E qc [Mpa]
ARGILES, A Argiles et Limons Mous < 0,7 < 3,0
LIMONS B Argiles et Limons Fermes 1,2 - 2,0 3,0 - 6,0
C Argiles très Fermes à dures > 2,5 > 6,0
SABLES, A Lâches < 0,5 < 5,0
GRAVES B Moyennement compacts 1,0 - 2,0 8,0 - 15,0
C Compacts > 2,5 > 20,0
CRAIES A Molles < 0,7 < 5,0
B Altérées 1,0 - 2,5 > 5,0
C Compactes > 3,0 -
MARNES, A Tendres 1,5 - 4,0 -
MARNO-
CALCAIRE B Compacts > 4,5 -
S
ROCHES A Tendres 4,5 - 4,0 -
B Altérées > 4,5 -

Tableau A-1 : Classifications de sols

Source : Fondations Superficielles de Roger Frank et fascicule 62, titre V (1993)

(*) L´appellation de roches altérées ou fragmentées peut regrouper des matériaux calcaires, schisteux ou
d´origine granitique. S´il est difficile parfois de fixer des limites précises avec les sols meubles qui constituent
leur phase finale d´évolution, on réservera toutefois cette classification aux matériaux qui présentent des modules
préssiométriques supérieurs à 50 à 80 MPa.

Page 3
ANNEXES

ANNEXE C : CLASSIFICATION DES SOLS

La dénomination « craie » désigne les formations sédimentaires de couleur claire,


généralement blanchâtre à jaunâtre, poreuses et légères, sur lesquelles certains essais de
laboratoire spécifiques, tels que, par exemple, les limites d´Atterberg, peuvent être effectués.
A partir de l’Indice de plasticité Ip, les sols peuvent être classés suivant le diagramme de
plasticité ci-après :

Figure A-7 : Diagramme de CASAGRANDE

Apparentée à la classification américaine USCS (UnifiedSoil Classification System),


la classification des Laboratoires des Ponts et Chaussées (LPC) s’appuie essentiellement sur
l’analyse granulométrique et sur les caractéristiques de plasticité de la fraction fine,
complétées par des essais très simples (couleur, odeur, effets de l’eau, etc.).
La classification LPC comporte de ce fait huit classes pour les sols grenus, huit classes
pour les sols fins.

Page 4
ANNEXES

Organigramme A-1: Classification des sols grenus selon LPC

Organigramme A-2 : Classification des sols fins selon LPC

Page 5
ANNEXES

Classification générale Au plus 35% de grains plus petits que 80µ Plus de 35% de grains plus petits que 80 µ
Pourcentage passant A1 A3 A2 A4 A5 A6 A7
par:
A1a A1b A2-4 A2-5 A2-6 A2-7 A7-5 A7-6
Au tamis de 2mm < 50
au tamis de 0,40mm 30 50 51
Au tamis de 80µ 15 25 10 35 35 35 35 36 36 36 36 36
Caractéristiques de la
faction passant au tamis
de 2mm:
Impossible 10 10 10 10 10 10 11 11 11
- Indice de plasticité <6 à mesurer IP<Wl-30 IP>Wl-30
Impossible 40 41 40 41 40 41 40 41 41
-limite de liquidité à -
déterminer
-indice de groupe 0 0 0 4 8 12 16 20 20
Cailloux Mélange de graviers Sols
-Appellation générale Graviers Sable limoneux ou argileux limoneux Sols argileux
Sables fin avec des sables limoneux
ou argileux
Tableau A-8 : Classification H.R.B.

Page 6
ANNEXES

ANNEXE D: CORRELATION ENTRE Indice de Pénétration et Résistance


au cisaillement Cu ou Module E

Figure A-9: Relation entre l’indice de pénétration et la résistance au cisaillement de l’argile

Figure A-10: Relations entre l’indice de pénétration et le module de rigidité des sols

Page 7
ANNEXES

ANNEXE E : ABAQUE POUR LE CALCUL DE CONTRAINTE DUE A LA


CHARGE APPLIQUEE Δqm

Figure A-11 : Abaque pour le calcul de contrainte due a la charge appliquée δqm

Page 8
ANNEXES

ANNEXE F : TABLEAU DE VALEUR DU COEFFICIENT k POUR LE CALCUL DE Δσ


Coefficient k ∆σ = kq
2z
m=
B Fondations rectangulaires avec n = L / B Semelle
Ou Fondations filante
m=
z circulaires n ≥ 10
r 1 1,4 1,8 2,4 3,2 5

0,1 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000


0,4 0,949 0,960 0 ,972 0,975 0,976 0,977 0,977 0,977
0,8 0,756 0,800 0,848 0,866 0,875 0,879 0,881 0,881

1,2 0,547 0,606 0,682 0,717 0,740 0,749 0,754 0,755


1,6 0,390 0,449 0,532 0,578 0,612 0,630 0,639 0,642
2,0 0,285 0,336 0,414 0,463 0,505 0,529 0,545 0,550

2,4 0,214 0,257 0,325 0,374 0,419 0,449 0,470 0,477


2,8 0,165 0,201 0,260 0,304 0,350 0,383 0,410 0,420
3,2 0,130 0,160 0,210 0,251 0,294 0,329 0,360 0,374

3,6 0,106 0,130 0,173 0,209 0,250 0,285 0,320 0,337


4,0 0,087 0,108 0,145 0,176 0,214 0,248 0,285 0,306
4,4 0,073 0,091 0,122 0,150 0,185 0,218 0,256 0,280

4,8 0,062 0,077 0,105 0,130 0,161 0,192 0,230 0,258


5,2 0,053 0,066 0,091 0,112 0,141 0,170 0,208 0,239
5,6 0,046 0,058 0,079 0,099 0,124 0,152 0,189 0,223

6,0 0,040 0,051 0,070 0,087 0,110 0,136 0,172 0,208


6,4 0,036 0,045 0,062 0,077 0,098 0,122 0,158 0,196
6,8 0,032 0,040 0,055 0,069 0,088 0,110 0,144 0,184

7,2 0,028 0,036 0,049 0,062 0,080 0,100 0,133 0,175


7,6 0,024 0,032 0,044 0,056 0,072 0,091 0,123 0,166
8,0 0,022 0,029 0,040 0,051 0,066 0,084 0,113 0,158

8,4 0,021 0,026 0,037 0,046 0,060 0,077 0,105 0,150


8,8 0,019 0,024 0,034 0,042 0,055 0,070 0,098 0,144
9,2 0,018 0,022 0,031 0,039 0,051 0,065 0,091 0,137

9,6 0,016 0,020 0,028 0,036 0,047 0,060 0,085 0,132


10 0,015 0,019 0,026 0,033 0,044 0,056 0,079 0,126

11 0,011 0,017 0,023 0,029 0,040 0,050 0,071 0,114


12 0,009 0,025 0,020 0,026 0,034 0,044 0,060 0,104
Tableau A-3: valeur du coefficient k

Page 9
ANNEXES

Pour les valeurs intermédiaires de m et n, on procède à des opérations d’interpolation.


ANNEXE G : Détermination du facteur de portance k
Pour fondations superficielles

Figure A-12 : Détermination du facteur de portance k pour fondations superficielles

Pour fondations profondes

Page 10
ANNEXES

Figure A-13 : Détermination du facteur de portance k pour fondations

Page 11
ANNEXES

Figure A-14:(d'après M. Bustamante et L. Gianeselli)

Figure A-15:(d'après M. Bustamante et L. Gianeselli)

Page 12
ANNEXES

Tableau A-4:Courbe de frottement latéral à considérer (d'après M. Bustamante et L. Gianeselli)

Page 13
ANNEXES

ANNEXE H: Valeur des paramètre de phi


Valeur des paramètres Nγ , Nq , NC selon D.T.U. 13.12

M: Nγ Nq NC
0 0 1.00 5.10
5 0.20 1.60 6.50
10 1.00 2.50 8.30
15 2.30 3.90 11.00
20 5.00 6.40 14.80
25 10.40 10.70 20.70
30 21.80 18.40 30.10
35 47.90 33.30 46.10
40 113.00 64.20 75.30
45 299.00 134.90 133.90
Tableau A-5 : Valeur des paramètres Nγ (ϕ), Nq (ϕ), NC (ϕ)
Source : Fondations Superficielles de Roger Frank

Valeur des paramètres Nγ (ϕ′), Nq (ϕ′), NC (ϕ′) selon D.T.U. 13.12


ϕ ' (° ) Nγ Nq NC
0 0 1.0 5.14
5 0.1 1.6 6.50
10 0.5 2.5 8.40
15 1.4 4.0 11.00
20 3.5 6.4 14.80
25 8.1 10.7 20.70
30 18.1 18.4 30.00
35 41.1 33.3 46.00
40 100 64.2 75.30
45 254 135 134.00
Tableau A-6: Valeur des paramètres N γ (ϕ′), Nq (ϕ′), NC (ϕ′)
Source : Fondations Superficielles de Roger Frank

Page 14
ANNEXES

ANNEXE I : COUPE TRANSVERSALE

Page 15
ANNEXES

ANNEXE J : PLAN DE REPERAGE DES TRONCONS

Page 16
Table des matières

REMERCIEMENTS ......................................................................................................................... II
SOMMAIRE …………………………………………………………………………………………III
LISTE DES TABLEAUX .................................................................................................................. IV
LISTE DES FIGURES ....................................................................................................................... V
LISTE DES ORGANIGRAMMES ...................................................................................................... VII
LISTE DES PHOTOS .................................................................................................................... VIII
LISTE DES GRAPHES .................................................................................................................. VIII
NOTATIONS …………………………………………………………………………………………IX
SIGLES ET ABREVIATIONS .................................................................................................. XVI
INTRODUCTION GENERALE .................................................................................................. 1
PARTIE I : GENERALITES SUR LES FONDATIONS
CHAPITRE I : GENERALITES .......................................................................................................... 3
CHAPITRE II : LES DIFFERENTS TYPES DE FONDATIONS : ................................................................ 8
II.1. FONDATIONS SUPERFICIELLES ........................................................................................ 8
II.1.1. LES SEMELLES ISOLEES. …………………………………………………………………..…..9
II.1.1.1. Définition .................................................................................................................................... 9
II.1.1.2. Dans quel cas on utilise ce type de fondations ........................................................................... 9
II.1.2. LES SEMELLES FILANTES…………………………………………………………………………...….9
II.1.2.1. Définition .................................................................................................................................... 9
II.1.2.2. Dans quel cas on utilise ce type de fondations ........................................................................... 9
II.1.3. RADIER GENERAL…………………………………………………………………………………….10
II.1.3.1. Définition .................................................................................................................................. 10
II.1.3.2. Dans quel cas on utilise ce type de fondations ......................................................................... 10
II.2. FONDATIONS SEMI-PROFONDES .................................................................................... 11
PUITS………………………………………………………………………………………………………….11
II.2.1.1. Définition .................................................................................................................................. 11
II.2.1.2. Dans quel cas on utilise ce type de fondations ......................................................................... 11
II.3. FONDATIONS PROFONDES ............................................................................................. 11
II.3.1 PIEUX………………………………………………………………………………………………...11
II.3.1.1. Définition .................................................................................................................................. 11
II.3.1.2. Cas d’utilisation ........................................................................................................................ 13
II.3.2 MICROPIEUX…………………………………………………………………………………………13
II.3.2.1. Définition .................................................................................................................................. 13
II.3.2.2. Domaines d’application ............................................................................................................ 13
II.3.3 COLONNE BALLASTEE :………………………………………………………………………………14
II.2.4.1. Définition : ................................................................................................................................ 14
II.2.4.2. Cas d’utilisation : ...................................................................................................................... 14
II.1.4. CONCLUSION PARTIELLE 15
PARTIE II : ETUDE DE SOL DE FONDATIONS
CHAPITRE I : OBJECTIF DE L’ETUDE DES SOLS DE FONDATIONS : ................................................. 16
CHAPITRE II : LES TRAVAUX DE RECONNAISSANCE ....................................................................... 18
II.1. NATURE DES INVESTIGATIONS ....................................................................................... 18
II.2. DENSITE DES SONDAGES ET ESSAIS ................................................................................ 19
II.3. PROFONDEUR D’INVESTIGATION ................................................................................... 19
II.3.1. POUR LES FONDATIONS SUPERFICIELLES ....…………………………………………………19
II.3.2. POUR LES FONDATIONS PROFONDES ............ ……………………………………………….20
II.3.3. POUR LES REMBLAIS DE GRANDE HAUTEUR…………………………………………………………20
II.4. . IMPLANTATION ........................................................................................................... 20
CHAPITRE III : ESSAIS SUR LE SOL DES FONDATIONS : .................................................................. 22
III.1. LES ESSAIS DE LABORATOIRE ......................................................................................... 22
III.1.1.GENERALITES……… ……………………………………………………………………..………….22
III.1.2.ESSAIS SUR LES CARACTERISTIQUES D’ETAT : POIDS VOLUMIQUES ……………………………….22
III.1.3.ESSAISD’IDENTIFICATION ………………………………………..……………….…………..23
III.1.4.ESSAIS MECANIQUES DE LABORATOIRE …………………………………………………………...24.
III.1.4.1. Essai de cisaillement simple à la Boite de CASAGRANDE.......................................................... 24
III.1.4.2. Essai Triaxial ............................................................................................................................. 24
III.1.4.3. Essai oedométrique .................................................................................................................. 25
III.2. LES ESSAIS IN SITU ........................................................................................................ 26
III.2.1.GENERALITES ……………………………………………………………………………………......26
III.2.2.LE PRESSIOMETRE MENARD (NORME NF –P 94-110-1) …………………………………………26
III.2.3.LE SCISSOMETRE ………………………………………………………………………………26
III.2.4.PENETROMETRE DYNAMIQUE [NORME NF-P 94-115 B] …………………………………………26
III.2.5.COMPARAISON DES DIFFERENTS ESSAIS IN SITU …………………………………………………..27
III.2.6.CONCLUSION PARTIELLE…………………………………………………………………………..…..29
PARTIE III : DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS
CHAPITRE I : FONDATIONS SUPERFICIELLES : ............................................................................. 30
I.1. EVALUATION DE LA PORTANCE DE RUPTURE ET DE PORTANCE ADMISSIBLE ( METHODE « C-Φ »)..30
I.2.2.1. Par le biais de caractéristique mécanique ................................................................................ 30
I.2.2.2. Par le biais de l’essai pressiométrique ...................................................................................... 36
I.2.3.1. Cas de charge inclinée et influence de la proximité d’un talus ................................................. 38
I.2. EVALUATION DE LA PORTANCE ADMISSIBLE PAR L’ESSAI AU PENETROMETRE DYNAMIQUE…….39
I.3. VERIFICATION AU NON-POINÇONNEMENT………………………………………………………..…..39
I.2.4.1. Cas où charge à l’intérieur du tiers central de la semelle e < B/6 ............................................ 40
I.2.4.2. Cas où charge à la limite du tiers central de la semelle e=B/6 ................................................. 40
I.2.4.3. Cas où charge à l’extérieur du tiers central de la semelle e > B/6 ............................................ 41
I.3.1. METHODE ŒDOMETRIQUE ……………………………………………………………………..43
I.3.2. METHODE PRESSIOMETRIQUE ……………………………………………………………………..45
I.3.3. PRISE EN COMPTE D’UNE COUCHE MOLLE POUR LES TASSEMENTS ……………………………….47
CHAPITRE II : FONDATIONS SEMI- PROFONDE ............................................................................. 50
II.1. PRINCIPE DE CALCUL ................................................................................................... 50
II.1.1. PREDIMENSIONNEMENT …………………… ………………………………………………50
II.1.2. CALCUL DE LA CAPACITE PORTANTE DU PUITS ………………………………………………….50
II.1.2.1. Evaluation de la charge limite sous la pointe ........................................................................... 50
II.1.2.2. Calcul de frottement latéral...................................................................................................... 51
II.1.2.3. Frottement latérale total admissible : ...................................................................................... 51
II.1.2.4. Capacité portante total admissible au sol : .............................................................................. 51
CHAPITRE III : FONDATIONS PROFONDES ................................................................................... 53
I.1. DETERMINATION DE LA FORCE PORTANTE D’UN PIEU..................................................... 53
III.1.1. ESSAIS EN PLACE ………………………………………………………………………………53
Détermination de la force portante d’un pieu au moyen du pressiomètre : ............................................... 53
III.1.2. ESSAIS EN LABORATOIRE ……………………………………………………………………..55
III.1.2.1. Caractéristiques mécaniques du sol ......................................................................................... 55
III.1.2.2. Résistance de pointe ................................................................................................................. 55
III.1.2.3. frottement latéral ..................................................................................................................... 56
I.2. GROUPE DE PIEUX : ..................................................................................................... 58
III.2.1. FORMULE DE LOS ANGELES : ……………………………………………………………………..58
III.2.2. REGLE DE FELD : ………………………………………………………………………………58
CHAPITRE IV : CALCUL DES ARMATURES ..................................................................................... 59
IV.1. ARMATURES DES FONDATIONS SUPERFICIELLES :........................................................... 59
IV.1.1. SEMELLE RECTANGULAIRE ISOLEE SOUS PILIER RECTANGULAIRE ……………………………….60
IV.1.1.1. Charges centrées ...................................................................................................................... 60
IV.1.1.2. Charges excentrées ................................................................................................................... 61
IV.1.2. SEMELLE CIRCULAIRE ISOLEE SOUS PILIER CIRCULAIRE …………………………………………63
IV.1.2.1. Charges centrées ...................................................................................................................... 63
IV.1.2.2. Charges excentrées ................................................................................................................... 65
IV.1.3. SEMELLE FILANTE SOUS UN VOILE …………………………………… ……………………..65
IV.1.3.1. Charges centrées ...................................................................................................................... 65
IV.1.3.2. Charges excentrées ................................................................................................................... 67
IV.2. ARMATURES DES FONDATIONS SEMI-PROFONDES :......................................................... 67
IV.3. CALCUL D’ARMATURES DES FONDATIONS PROFONDES: ................................................. 68
IV.3.1. CALCUL DES ARMATURES DE LA SEMELLE DE LIAISON : 68
IV.3.1.1. Semelle reposant sur un pieu.................................................................................................... 68
IV.3.1.2. Semelle sur deux pieux : ........................................................................................................... 69
IV.3.1.3. Semelle reposant sur trois pieux : ............................................................................................. 72
IV.3.1.4. Semelle reposant sur quatre pieux : ......................................................................................... 74
IV.3.2. CALCUL DES ARMATURES DU PIEU ……………………………………………………………77
IV.3.2.1. Hypothèses de calcul ................................................................................................................ 77
IV.3.2.2. Calcul des armatures longitudinales......................................................................................... 77
IV.3.2.3. Calcul des armatures transversales .......................................................................................... 78
IV.4. CONCLUSION PARTIELLE............................................................................................... 79
PARTIE IV : CAS DES FONDATIONS DU THEATRE EN PLEIN AIR SIS A ANTSONJOMBE
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE PROJET ................................................................................. 80
I.1. HISTORIQUE DU TERRAIN .............................................................................................. 80
I.2. CHOIX DU TERRAIN : .................................................................................................... 80
I.3. CADRE GENERAL DU PROJET: ....................................................................................... 81
I.3.1. PRINCIPES ET OBJECTIFS DU PROJET : ……………………………………………………………81
I.3.2. PRESENTATION DU SITE …………………………………………… ………………………82
CHAPITRE II : JUSTIFICATION DU PROJET :.................................................................................. 85
II.1. INFRASTRUCTURE EXISTANT AUX ALENTOURS D’ANALAMAHITSY : ................................... 85
II.2. ZONE DU PROJET .................................................................................................... 85
II.3. PROBLEMATIQUE ......................................................................................................... 86
II.4. ASPECT GEOMETRIQUE DU SITE DU PROJET ................................................................... 88
II.3.1. MORPHOLOGIE DU SITE DU PROJET: ……………………………………………………………88
II.3.2. CONFIGURATION GEOMETRIQUE :…………………………. ……………………………… 88
II.3.3. IMPLANTATION DU PROJET : ……………………………………………………………………..88
II.5. CONCEPTION DES FONDATIONS DU PROJET : ................................................................. 89
II.4.1. CALCUL DE LA DESCENTE DES CHARGES : ………………………………………… ………90
CHAPITRE III ETUDE GEOTECHNIQUE DES SOLS DE FONDATIONS D’ANTSONJOMBE ...................... 97
III.1. GENERALITES ............................................................................................................... 97
III.2. VERIFICATION DE POINÇONNEMENT .............................................................................. 97
III.2.1. ’expression de la contrainte admissible vis-à-vis du poinçonnement du sol de fondations :.... 98
III.2.2. Calcul de la contrainte de référenceqref .................................................................................... 98
................................................................................................................... 98
III.2.3. Résultats de calculs
III.3. VERIFICATION DU TASSEMENT ....................................................................................... 99
CHAPITRE IV : CALCUL DE FONDATIONS SUPERFICIELLES SUIVANT LA FILE B: ........................... 100
IV.1. INTRODUCTION : ........................................................................................................ 100
IV.2. FONDATIONS SUPERFICIELLES, SEMELLE FILANTE SUIVANT LA FILE B :......................... 100
CHAPITRE IV : CALCUL DE FONDATIONS PROFONDES SUIVANT LA FILE A : ................................ 114
1.1.1 VERIFICATIONS DES PIEUX VIS-A-VIS DES REACTIONS TRANSVERSALES DUES AU REMBLAI 122
CONCLUSION PARTIELLE ........................................................................................................... 127
PARTIE V : INFORMATISATION DE CALCUL
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROGRAMME........................................................................... 128
III.1. METHODE OEDOMETRIQUE ........................................................................................ 129
III.1.1. DIMENSIONNEMENT VIS-A-VIS DU POINÇONNEMENT: ………………………………………..129
III.1.2. VERIFICATION DU TASSEMENT (METHODE ŒDOMETRIQUE): ………………………… …..141
III.2. METHODE PRESSIOMETRIQUE:.................................................................................... 143
III.2.1. VERIFICATION DU TASSEMENT (METHODE ŒDOMETRIQUE): …………………………… .143
III.2.2. VERIFICATION DU TASSEMENT (METHODE ŒDOMETRIQUE): ………………………… …144
III.2.2.1 CALCUL DE TASSEMENT SPHERIQUE SC ………………………………………………………... 145
III.2.2.2 CALCUL DE TASSEMENT DEVIATORIQUE SD …………………..146
q
III.2.2.3 CALCUL DE LA CONTRAINTE ADMISSIBLE adm PAR LA METHODE PRESSIOMETRIQUE ………….147
III.3. CALCUL DES ARMATURES ............................................................................................ 150
III.3.1 ARMATURE D’UNE SEMELLE ISOLEE RECTANGULAIRE AVEC CHARGES CENTREES …………..150
III.3.2 ARMATURE D’UNE SEMELLE ISOLEE AVEC CHARGES EXCENTREES ……………………………...151
III.3.3 ARMATURE D’UNE SEMELLE ISOLEE CIRCULAIRE AVEC CHARGES CENTREES ……………………152
III.3.4 ARMATURE D’UNE SEMELLE ISOLEE CIRCULAIRE AVEC CHARGES EXCENTREES ………… 153
III.3.5 ARMATURES D’UNE SEMELLE FILANTE AVEC CHARGES CENTREES ……………………………..154
III.3.6 ARMATURES D’UNE SEMELLE FILANTE SOUS VOILE AVEC CHARGES EXCENTREES ………….155
CHAPITRE II : DOMAINES D’APPLICATION DU PROGRAMME ....................................................... 156
III.1. ESPACE PUBLIC .......................................................................................................... 156
III.1.1 ACCUEIL ………………………………………………………………………………………157
III.1.2 MODULE OEDOMETRIQUE ……………………………………………………………………158
III.1.3 MODULE PRESSIOMETRIQUE ……………………………………………………………………163
III.1.4 MODULE FERRAILLAGE ………………………………………………… ……………..165
III.1.5 MODULE RECHERCHE ……………………………………………………………………………..167
III.2. ESPACE PRIVEE .......................................................................................................... 168
CHAPITRE III : SIMULATION DU PROGRAMME ............................................................................ 169
III.1. DIMENSIONNEMENT.................................................................................................... 169
III.2. VERIFICATION DU TASSEMENT ..................................................................................... 174
CONCLUSION GENERALE .................................................................................................. 177
BIBLIOGRAPHIE ………………………………………………………………………………………178
WEBOGRAPHIE ……………………………………………………………………………………….179
ANNEXES
TABLE DES MATIERES .................................................................................................................. 17
Auteur : ANDRIANINA Zo Hasinavalona
Lot : II E 2 Y C Ambatokaranana Ampasampito Tanà (101)
Tel : 034 74 287 86

Titre : CONCEPTION, OPTIMISATION et INFORMATISATION DES CALCULS DE


FONDATIONS SUPERFICIELLES, CAS DU COLISEUM ANTSONJOMBE

RESUME
Le but de ce mémoire est de construire des fondations convenables selon les cas.
L’ouvrage est divisé en cinq parties.

En première partie, on donne une aperçue globale sur les fondations.

En deuxième partie, on fait une étude du sol de fondations. On peut faire l’étude
avec deux essais. Soit avec des études sur terrain, dite in-situ. Soit avec des études en
laboratoire.

En troisième partie, on entre dans le vif du sujet. A partir des résultats des essais
effectués sur le sol, on choisit les dimensions et la géométrie de fondations appropriées.

En quatrième partie, on aborde le cas de fondations du théâtre en plein air


d’Antsonjombe.

En cinquième et dernière partie, vu que les calculs sont longs et difficiles, on les a
informatisés. On a mis en place un petit logiciel de calculs pour les certains étapes de
l’ouvrage. Tel que le dimensionnement des fondations, vérification des tassements …etc.

Ce mémoire présente les étapes nécessaires pour mieux étudier et puis


construire des fondations idéales en une durée plus courte.

Nombre de pages : 177

Nombre de tableaux : 31

Nombre des annexes : 16

Nombre des Figures : 63

RUBRIQUE : Ouvrage d’art

Mots clés : Sol, fondations, poinçonnement, tassement, PHP, armatures.

RAPPORTEUR : Monsieur RABENATOANDRO Martin, Enseignant à l’ESPA.

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