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MODULE N° 22 

: ETUDE DES DIFFERENTS TYPES D’OUVRAGES ET


EQUIPEMENTS D’ASSAINISSEMENT
Durée : 120 heures
Compétence : Effectuer les études des différents types d’ouvrages et équipements
d’assainissement
Stratégies d’enseignement :
En utilisant des polycopies, des illustrations, des dessins, des croquis, des diapositives,
amener l’apprenant à :
Pour atteindre ces objectifs, il est nécessaire d’établir un lien entre la théorie et la pratique en
effectuant des travaux pratiques.
Activités d’apprentissage :
A l’aide de travaux pratiques, amener l’apprenant à :
Les travaux pratiques peuvent se faire en groupe.
Conditions de réalisation :
 Individuellement.
 A partir :
- d’exercices théoriques;
- de diapositives.
 A l’aide :
- d’activités pratiques (simulations);
- d’illustrations.
 Insister tout au long du module sur :
- L’application correcte des méthodes de

Éléments de compétences Critères de performance Balise de contenu


1. Identifier les différents types d’ouvrages 1.1. Exploitation correcte de 1.1.1.1. Exploitation de la
et équipements d’assainissement la documentation technique  documentation technique 
1.2. Description correcte des 1.2.1.1. Description des
différents types d’ouvrages et différents types d’ouvrages et
équipements d’assainissement équipements d’assainissement
(Ouvrages à ciel ouvert,
couvert, individuels, collectifs,
semi collectifs.
Equipements collectifs,
individuels, semi collectifs,
mécaniques, manuel, etc..)
2. Identifier les avantages et inconvénients 2. 1. Choix pertinent du site 2.1.1. 1. Description des
des différents types d’ouvrages et avantages des différents types
équipements d’assainissement  ; d’ouvrages et équipements
d’assainissement (Ouvrages à
ciel ouvert, couvert,
individuels, collectifs, semi
collectifs.
Equipements collectifs,
individuels, semi collectifs,
mécaniques, manuel, etc..)
2.12.1. Description des
inconvénients de différents
types d’ouvrages et
équipements d’assainissement
(Ouvrages à ciel ouvert,
couvert, individuels, collectifs,
semi collectifs.
Equipements collectifs,
individuels, semi collectifs,
mécaniques, manuel, etc.)
3. Identifier les composantes des 3.1 Description correcte des 3.1.1.1. Description des
différents types d’ouvrages et différentes composantes de composantes de différents
équipements d’assainissement  ; différents dispositifs et types d’ouvrages et
ouvrages d’assainissement équipements d’assainissement
3.2 Choix pertinent des (Ouvrages à ciel ouvert,
composantes de différents couvert, individuels, collectifs,
dispositifs et ouvrages semi collectifs.
d’assainissement; Equipements collectifs,
individuels, semi collectifs,
mécaniques, manuel, etc.)
3.2.1.1. Choix des
composantes de différents
types d’ouvrages et
équipements d’assainissement
Enoncé de la compétence : Effectuer les études des différents types d’ouvrages et
d’équipement d’assainissement.
01 Elément de compétence : Identifier les différents types d’ouvrages et d’équipement
d’assainissement.
Historique de l’assainissement
Remontant à l’antiquité, le principe du traitement des eaux usées fut inventé par une première
fois par les Romains avant d’être abandonné pour être enfin redécouvert au 19è siècle.
C’est à Rome que fut construit le tout premier réseau d’assainissement afin d’assainir la vallée
du Forum, en lien avec l’urbanisation rapide de la capitale de l’empire romain. La Cloaca
Maxima (le « grand égout ») fut construite au 6è siècle avant notre ère pour évacuer l’eau des
marécages, avant d’être transformée en véritable égout quatre siècles plus tard.
Introduction :
L’assainissement urbain est une démarche visant à améliorer la situation sanitaire globale de
l'environnement dans ses différents composants. Il comprend la collecte, le traitement et
l'évacuation des déchets liquides, des déchets solides.
Les réseaux d’assainissement, quelque leur nature, projetée au niveau d’une zone rurale,
urbaine, industrielle, permettent :
- D’évacuer les eaux pluviales et les eaux usées d’origine domestique, industriels et dans
certains cas eaux parasites claires ou de drainage, par temps de pluie ou par temps sec.
-De protéger l’environnement urbain et naturel, en minimisant les risques pour la santé.
-D’assurer la stabilité de tous les ouvrages.
Définitions et composition des eaux usées
Les eaux usées urbaines sont des eaux résiduaires constituées des eaux domestiques, des eaux
usées industrielles, des eaux usées agricoles et des eaux pluviales ou de ruissellement (qui en
sont les plus abondantes). Ces différents types diffèrent entre eux sur le double plan qualitatif
et quantitatif.
Les eaux usées domestiques
Les eaux usées domestiques sont composées des eaux vannes et des eaux ménagères.
Les eaux vannes : représentent 1/3 du volume total des eaux usées domestiques. Dans les
villes, elles représentent 20 à 50 litres par habitat et par jour. Les eaux vannes sont composées
de 70 à 80% d’eau, de matières fécales et d’urines.
Les eaux ménagères: font environ 2/3 du volume total des eaux usées domestiques. Elles
représentent près de 80% de la consommation totale journalière d’eau par habitant.
Les eaux usées industrielles
La variabilité et l’extrême diversité des eaux usées industrielles rendent difficile parfois
illusoire tout souci d’en établir un profil type. Toutefois, on a pu relever quelques
caractéristiques propres à certaines eaux usées industrielles en fonction des branches
d’activités dans le secteur.
- Les affluents à charge minérale dominante provenant des exploitations minières, des
industries de transformation des mines et des carrières ; ces affluents sont chargés en
MES (Matière En Suspension), et leur pH s’écarte généralement de la neutralité.
- Les affluents à charge organique dominante sont issus des industries agro-
alimentaires ; ces affluents sont biodégradables ;
- Les affluents chauds proviennent des centrales thermiques, tandis que les affluents
toxiques et dangereux sont rejetés principalement par les industries chimiques,
électroniques, électriques et électromécaniques, les industries métallurgiques, les
industries hydrocarbures, les industries du textile.
Assainissement
L’assainissement des agglomérations, au sens ou l’entend a pour objet d’assurer l’évacuation
de l’ensemble des eaux pluviales et usées ainsi que leur rejet dans les exutoires naturels sous
les modes compatibles avec les exigences de la santé publique et de l’environnement.
Différents types d’assainissement
On distingue :
 Assainissement individuel (autonome) ;
 Assainissement semi-collectif ;
 Assainissement collectif.
Assainissement individuel : l’assainissement individuel ou autonome restitue les eaux usées
dans le milieu naturel à l’endroit même de leur production, le milieu naturel étant chargé alors
de l’épuration.
Les ouvrages d’assainissement individuel couramment utilisés sont : les latrines améliorées à
fosses ventilée et les fosses septiques suivies d’ouvrages annexes (filtre, puits perdu (puisard),
tranchée filtrante, tertre filtrant, plateau absorbant).
1.1. Exploitation correcte de la documentation technique 
Pour tout projet d’étude des ouvrages, il faut nécessaire établir des documents techniques qui
résument la faisabilité du projet, sa réalisation et les modalités de son exécution.
Pour cela trois documents sont nécessaire à savoir :
APS : Avant Projet Sommaire, qui donne les grandes lignes du projet et les variantes.
ADP : Avant Projet Détaillé, qui donne tous les détails du projet, les plans de l’ouvrage, les
coupes, les devis estimatifs et quantitatifs, les bordereaux de prix, le planning d’exécution…
DAO : Dossier d’Appels d’Offres comprenant l’APS et l’ADP. Il comprend :
AAO : Avis d’Appel d’Offres
IS : Instructions aux Soumissionnaires
DPAO : Données Particulières de l’Appel d’Offres
CCAG : Cahier des Clauses Administratives Générales
CCAP : Cahier des Clauses Administratives Particulières
1.2. Les différents types d’ouvrages et équipements d’assainissement
Il existe plusieurs ouvrages :
- Les ouvrages à ciel ouvert (caniveaux)
- Les ouvrages couverts par les dalles ;
- Les équipements enterrés (tuyauteries préfabriqués) ;
- Les latrines (ouvrages autonomes) ;
- Les fosses simples ou les puits ;
- Ouvrages naturels (rigoles) ;
- Chaussées (réservoir, circulation et stationnement de véhicule) ;
- Les noues (un fossé large et peu profond en pente douce) ;
- Les bassins secs et en eau ;
- Les espaces revêtus (terrains basket, terrains) parking (hauteur d’eau 0.30m) muni
réservoirs.
Exemple : parking plat peut stocker une lame d’eau de 0,05 à 0,08m.
Quant aux terrains de sport en dur, à condition qu’ils soient aménagés en ouvrages de
rétention, appelés murets des hauteurs de 0.50m, voir 1m.
 Les voiries (rues) étaient conçues pour évacuer les eaux pluviales et eaux usées ;
 Les toits stockant (permet de ralentir le ruissellement, grâce à un stockage temporaire
sur le toit plat souvent en pente de 0,1 à 5%...
 Les toitures des maisons peuvent servir d’équipement en vue de récupération des
eaux pluviales pour des besoins domestiques (impluvium).
Le principe consiste à retenir, grâce un parapet en pourtour de toiture.
1.2.1. Les objectifs
En assistant à une surcharge progressive des réseaux existants et à une augmentation du risque
d’inondation, et l’atteinte de limite de la solution traditionnelle du réseau d’assainissement et
qui présente de nombreux inconvénients sur le cycle naturel de l’eau (augmentation des débits
vers les rivières entraînant un manque d’eau vers les nappes, une saturation des exutoires).
Devant cette l’impasse on a fait appel à des techniques alternatives basées essentiellement sur
un stockage temporaire des eaux de pluie permettant de retarder l’écoulement avant l’exutoire
ou d’infiltre au maximum.
Pour atteindre cet objectif, les principes sont simples. Ils sont mis en œuvre en particulier dans
les bassins de retenus qui ont trois fonctions essentielles :
 Recueil des eaux de pluie ;
 Rétention de ces eaux ;
 Evacuation lente.
1.2.2. Les systèmes de collecte et d’évacuation
L’établissement d’un réseau d’assainissement d’une agglomération répond à deux
préoccupations à savoir :
- Assurer une évacuation correcte des eaux pluviales de manière à empêcher la
submersion des zones urbanisées ;
- Assurer l’élimination des eaux usées ménagères et des eaux vannes.
1.2.3. Systèmes d’évacuation
Les quatre systèmes d’évacuation sont :
1. Systèmes fondamentaux ;
2. Système pseudo-séparatif ;
3. Système composite ;
4. Système spéciaux.
1. Systèmes fondamentaux : On distingue :
- Le système séparatif :
Ce système est composé de deux types de canalisations (conduites) dont l’une (un peu plus
grande) est destinée à recevoir les eaux pluviales et la seconde (un peu plus réduite) pour
collecter les eaux usées ; les deux réseaux peuvent suivre le même tracé pour se rendre à la
station d’épuration ; ces deux réseau peuvent également suivre des tracés différents quand les
eaux pluviales se rejettent directement dans un cours d’eau proche sans passer par la station
d’épuration.
Figure du système séparatif

Système Séparatif

Gouttières

Bouche d’égout Grilles avaloirs sur


EP
cours ou parking

Eaux usées
sanitaires et cuisines
EU

Domaine public Domaine privé


- Le système unitaire :
Il s’agit d’un système simple correspondant au principe ancien du « tout à l’égout » ; il
comporte une canalisation (conduite) unique et importante pour évacuer simultanément les
eaux usées et les eaux pluviales.
Figure du système unitaire

Système Unitaire

Gouttières

Bouche d’égout EP+ Grilles avaloirs sur


EU cours ou parking

Eaux usées
sanitaires et cuisines

Domaine public Domaine privé


- Le système mixte :
On appelle communément système mixte, un réseau constitué suivant les zones en partie d’un
système unitaire et d’un système séparatif.
2. Système pseudo-séparatif :
Il s’agit d’une combinaison (+/- prononcée) des deux types précédents dans lequel les eaux
pluviales des habitations et des cours riveraines sont envoyées vers le réseau d’eaux usées.
Il existe également d’autres systèmes mixtes plus sophistiqués : les systèmes en dépression
(ou sous vide, permettant entre autre de protéger la nappe d’eau souterraine) et les systèmes
sous pression (ou à charge qui permet d’éviter les sur-profondeurs et les problèmes de pente)
Figure : système pseudo-séparatif
Système pseudo-Séparatif

Gouttières

Bouche d’égout Grilles avaloirs sur


EP
cours ou parking

Eaux usées
sanitaires et cuisines
EU

Domaine public Domaine privé


3. Système composite :
C’est une variante du système séparatif qui prévoit, grâce à divers aménagements, une
dérivation partielle des eaux les plus polluées du réseau pluvial vers le réseau d’eaux usées en
vue de leur traitement.
4. Système spéciaux :
Système sous pression sur la totalité du parcourt le réseau fonctionne en charge de façon
permanente sur la totalité du parcours.
Système sous dépression, le transport de l’effluent s’effectue par mise des canalisations en
dépression.
1.2.4. Schémas types des réseaux d’évacuation :
Les types de schémas sont :
 Le schéma perpendiculaire au cours d’eau :
Constitué d’une succession de collecteurs maintenus perpendiculaires à la rivière ; il
représente le prototype même des réseaux d’eaux en système séparatif. Il ne permet pas de
concentrer des eaux usées vers un point unique d’épuration. Le même schéma est adaptable
aux réseaux unitaires si aucun traitement n’est nécessaire. Il est économique si la pente du
terrain vers la rivière est faible.

 Le schéma type « collecteur latéral » ou parallèle au cours d’eau :


Ce schéma résulte de la transformation du précédent. Il permet de transporter parallèlement au
cours d’eau, les effluents en aval de l’agglomération vers un point unique de traitement.
L’inconvénient majeur demeure d’installer des stations de relèvement pour résoudre le
problème d’insuffisance de pente collecteur.
 Le schéma type « collecteur transversal » ou oblique :
Il permet, plus que le précédent de transporter facilement les effluents (ensemble des eaux à
évacuer par les égouts) en aval de l’agglomération. Il élimine le problème de pente du
collecteur et offre une bonne évacuation gravitaire des effluents.

 Le schéma type « par zones étagées » ou intercepteurs :


Ce schéma constitue la réplique du schéma par déplacement latéral superposé au schéma à
collecteur oblique, avec cependant une multiplication des collecteurs longitudinaux. Le
collecteur du haut (encore appelé collecteur d’interception) permet de décharger le collecteur
du bas des apports en provenance des bassins dominants de la vallée située en haut de
l’agglomération. Il est adapté pour des zones de faible et les agglomérations relativement
étendues le long de la rivière. Il n’est pas économique, en ce qu’il multiplie les points de
traitement des eaux usées.

 Le schéma type « centre collecteur unique » ou schéma d’équipement radical.


Ce schéma constitue une multiplication du schéma précédent à la seule différence qu’il
permet de concentrer les effluents en plusieurs points où ils seront relevés pour être évacuer
vers un exutoire éloigné de l’agglomération. Il est nécessaire pour les villes très étendues sur
une zone plaine horizontale. Il est onéreux en investissements comme en exploitation.
1.2.4. Type des réseaux
On distingue deux types de réseau, ramifié ou maillé.
Les réseaux d’assainissement appartiennent généralement au type « ramifié » ce qui est le cas
des schémas ci-dessous.

Exutoire ramification

En variante, on peut concevoir un réseau de type « maillé » semblables à celui des réseaux
d’eau potables. En effet, ce réseau « maillé » permet dans les zones urbaines d’obtenir de
meilleures conditions d’écoulement, auto curage de gestion des fortes pluies et d’entretien).

Maillé
Exutoire

1.2.5. Statuts et équipements d’assainissement


Les différents statuts des équipements d’assainissement sont :
Primaire, secondaire, collectif privé, privé
1.2.6. Statut primaire
C’est pour les équipements du système public d’assainissement propriété. Il s’agit des
installations permettant le transport (collecteurs, stations de pompage, ouvrages spéciaux) des
eaux usées jusqu’à une station d’épuration. Les collecteurs d’eaux pluviales ne disposent
jamais d’un statut primaire.
1.2.7. Statut secondaire
C’est pour les équipements du système public d’assainissement propriété d’une commune. Il
s’agit des collecteurs, station de pompage, ouvrages de gestion des eaux pluviales et ouvrages
spéciaux, généralement implantés sous domaine public, qui permettent la collecte, la gestion
et le transport des eaux usées et pluviales.
Les eaux usées sont acheminées vers le réseau primaire puis vers la station d’épuration. Les
eaux pluviales sont évacuées dans un milieu récepteur ou infiltrées dans le terrain.
1.2.8. Statut collectif privé
Pour les équipements privés d’intérêt local.
1.2.9. Statut privé
Pour les équipements, raccordements et branchement strictement privés à 100%.
Figure 1 : Système unitaire
02 Elément de compétence : Identifier les avantages et inconvénients des différents types
d’ouvrages et équipements d’assainissement
2.1. Les ouvrages (avantages et inconvénients) :
2.1.1. Ouvrages à ciel ouvert
Avantages : l’entretien facile (curage, fauchage), recueillement des eaux de ruissellement tout
au long du canal ou drain, etc.
Inconvénients : diminution de l’espace, risque de noyade des enfants, accident routière, etc.
2.1.2. Ouvrages couvert par les dalles
Avantages : non exposition des eaux aux ordures, pollutions, dalles servent au passage de
piéton, éviter les noyades des enfants et accidents, etc.
Inconvénients : coût de réalisation élevé, difficulté d’entretien, faciliter de boucher, etc.
2.1.3. Les toits stockant
Avantages : avantages spécifiques à cette technique concernent principalement : l’intégration
de façon est esthétique à tous type d’habitats ; un procédé stockage immédiat et temporaire à
la parcelle ; pas d’emprise foncière, sa mise en œuvre ne demande pas de technicité
particulière par rapport aux toitures traditionnelles ; eau pour nettoyage des façades.
Inconvénients : enherbement de la toiture ; surcharge due au stockage d’eau, achat d’autres
matériels, etc.
2.1.4. Les chaussées
Avantages : l’insertion très facile en milieu urbain sans consommation d’espace ; diminution
du bruit de roulement si le revêtement de surface est un enrobé drainant ; amélioration de la
nappe.
Inconvénients : sont lié au risque de pollution de la nappe (pollution accidentelle) et au
colmatage lorsque l’on utilise des enrobées drainants.
2.1.5. Les puits
Avantages : sa simplicité de conception ; son coût peu élevé ; sa large utilisation, de la simple
parcelle aux espaces collectifs ; son entretien est relativement faible, etc.
Inconvénients : l’inconvénient majeur est un risque de pollution de la nappe phréatique, le
colmatage.
2.1.6. Les fosses à ciel ouvert
Avantages : son intégration dans le tissu urbain et la possibilité de réaliser la surface en
parking ou en air de jeu par exemple ; son adaptation au terrain plat ou l’assainissement est
difficile à mettre en œuvre.
Inconvénients : risque de pollution de la nappe phréatique, le colmatage.
2.1.7. Les noue
Avantages : rétention de l’eau, régulation de l’eau, d’écrêtement qui limitent les débits de
pointe à l’aval, la création d’un paysage végétal et d’espaces verts pour une bonne intégration
dans le site, son coût peu élevé
Inconvénients : entretenir régulier les noues, les nuisances dues à la stagnation éventuelle de
l’eau si le débit de fuite est très faible.
2.1.8 Les bassins secs et en eau
Avantages : (en eau) lieux de promenades et activités aquatiques, bassins secs peuvent être
paysagés, aménagés en espace verts inondables, une mise en œuvre facile et bien maîtrisée.
Inconvénients : le risque lié à la sécurité des riverains pour les bassins en eau, les éventuelles
nuisances dues à la stagnation de l’eau, la consommation d’espace, la pollution de la nappe
pour les bassins d’infiltration etc.
2.2. Les équipements
Avantages : (tuyauteries) non occupation des espaces, risque de pollution restreint, débit fixé.
Inconvénients : Coût élevé, risque de boucher par les ordures, entretien difficile, etc.
03 Elément de compétence : Identifier les composantes des différents types d’ouvrages et
d’équipements d’assainissement.
3.1. Les éléments constitutifs d’un réseau
Les éléments sont :
- Branchement EU, avaloirs EP ;
- Conduites ;
- Regards de visite ;
- - Déversoirs d'orage,
- - Ouvrages de stockage,
- - Stations de pompage, relevage etc.

3.1.1 Branchements : ils permettent de collecter les eaux et de les acheminer vers le
collecteur principal public.
3.1.2 Avaloirs : il existe plusieurs avaloirs.
Avaloir latéral; grille de caniveau; avaloirs mixtes.
Définition: un avaloir est un ouvrage qui permet à l'eau s'écoulant sur la chaussée (le plus
souvent le long d'un caniveau) de descendre dans un ouvrage situé à un niveau inférieur et
généralement enterré (collecteur, buse de traversée,… ).
Rôle : les fonctions principales d'un avaloir sont de :
o capter toute l'eau superficielle d'écoulement,
o descendre l'eau à un niveau inférieur,
o faciliter l'engagement de l'eau dans l'ouvrage suivant.
On peut distinguer des fonctions annexes mais importantes:
o arrêter les déchets, feuilles, branches,... emportés par l'eau,
o laisser les particules fines (sables fins, terres, .. ) se déposer quand l'avaloir est équipé
d'un décanteur,
o éviter la remontée d'effluves d'un réseau d'assainissement unitaire grâce à la mise en
place d'un siphon.
3.1.3 conduites : les conduites doivent satisfaire aux contions suivantes :
Résistance mécanique; résistance à l'agressivité des effluents etc.
Les principaux matériaux:
PVC/PEHD/PRV, fonte, béton/grés.
Rôle : les conduites assurent le transport des eaux.
3.1.4 Regard de visite:
Ils permettent l'accès au réseau pour le personnel et le matériel. On distingue deux catégories:
D <0,8 m ne permettent pas l'accès du personnel au réseau,
D >0,8 m permettent l'accès du personnel au réseau.
Les matériaux sont en béton sauf contrainte spécifique.
3.1.5 Déversoirs d'orage :
Placé sur un réseau unitaire, il permet de décharger ponctuellement le réseau vers le milieu
naturel.
3.1.6 ouvrages de stockage:
Le bassin d'orage ou bassin de pollution est un ouvrage intercalé sur le réseau ayant pour
objectif de limiter les rejets en polluant dans le milieu récepteur.
Le bassin de retenu, l'ouvrage intercalé sur le réseau ayant pour objectif d'empêcher en cas de
forte pluie le débordement du réseau et les inondations des propriétés
3.1.7 Station de pompage/ relevage:
Une station est composée principalement:
- D'une bâche de reprise des effluents,
- D'une ou plusieurs pompes,
- D'une chambre de vannes,
- D'une ou plusieurs conduites de refoulement,
- D'équipements annexes (automates, etc..)
04 Élément de la compétence : exploiter les différents types d'équipements et d'ouvrages
d'assainissement.
4.1. L'évacuation des eaux usées et des boues de vidange:
L'évacuation de la filière d'assainissement fait le lien entre les technologies d'accès (toilettes
hygiéniques) et le traitement des eaux usées.
Il poursuit trois objectifs:
- Éloigner les eaux usées (ménage) du domicile,
- Assainir les quartiers,
- Transporter les eaux usées et les boues jusqu'aux sites de dépôt et de
traitement.
Cette évacuation doit être hygiénique et protéger les lieux de vie des populations.
4.1.1 Modes d'évacuations en assainissement non collectif et collectif:
En assainissement non collectif on utilise le mode de vidange manuelle et vidange mécanique
soit par évacuation (pompe manuelle) ou par transport (charrette de transport).
Assainissement collectif, il est utilisé sur le réseau d'égouts à faible diamètre et le réseau
d'égouts conventionnel.
4.2 Mesure du débit journalier des eaux usées traités par la station :
L'exploitant d'une station de traitement doit mesurer le débit journalier des eaux usées traitées
par sa station, à l'aide d'un appareil ou d'un système permettant de mesurer ce débit (Q min; Q
moy, Q max).
Tableau: système de mesure du débit journalier de la station.
Débit station (point de mesure) Affluent Effluent
Localisation P Principales
Elément primaire …………………………………..
Système mesure Automate programmable, temps de fonctionnement des pompes
Enregistrement Etalonnage (type, méthode) Automate programmable mesurer temps pompage pour le volume
mesuré entre flottes arrêt et départ chaque pompe
Remarque Une vanne murale permet d’isoler le poste

4.3 Détermination de volume d'eau à stocker :


Les eaux pluviales issues de l'imperméabilisation de la voirie nouvelle, des trottoirs, des accès
aux lots, des espaces enherbés attenants ainsi que de tous les lots (dans la limite de 170 ㎡
imperméabilisés par lot) seront dirigées par un réseau de caniveau, de grilles et de canalisation
sous chaussée vers une noue de stockage en fond d'opération. L'ouvrage régulateur permet de
limiter le débit à 3 l/s/ha rejets vers l'exutoire.
4.4 Calcul de la surface active nouvelle(Sa) :
La surface active est de:
Sa=Simp x Cimp
Avec Simp= somme des surfaces dites « imperméabilisées » toitures, chemin d'accès revêtu;
terrasses, piscines etc.) diminué de 170㎡ (pris en charge dans le calcul de la
Noue de stockage des eaux pluviales du lotissement),
Et Cimp= coefficient apport de 0,90.
Exemple: calculer la surface active d'un lot sachant que la surface imperméabilisée=200㎡
avec Cimp=0,90.
Sa=Simp x Cimp = (200-170) x 0,90=0,002ha
4.5 Calcul du débit de fuite(Qf) :
Qf = S x V. Qf=m3/s
S=surface moyenne, V= vitesse m/s;
4.6 Calcul de la capacité spécifique de stockage:
360 xQf
Le débit à stocker. Q = avec Q en heure,
Sa
4.7 Calcul de volume:
V = Sa x H

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