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1.1 ASSAINISSEMENTS AUTONOMES ET COLLECTIFS............................................................................................................. 2
1.2 SYSTÈME COLLECTIF........................................................................................................................................................ 3
1.3 CRITÈRES DE CHOIX......................................................................................................................................................... 6
2. ASSAINISSEMENT AUTONOME....................................................................................................................................... 6
2.1 LA COLLECTE................................................................................................................................................................... 7
2.2 LE PRÉTRAITEMENT......................................................................................................................................................... 7
2.3 LE TRAITEMENT ET L’ÉVACUATION DES EAUX................................................................................................................ 8
2.4 LES DIFFÉRENTS APPAREILS DU SYSTÈME D’ASSAINISSEMENT AUTONOME TYPE EUROPÉEN.................................................. 8
3. LA CONFIGURATION DU SYSTÈME D’ASSAINISSEMENT AUTONOME CHEZ NOUS EN AFRIQUE. .............14
3.1 LES DIFFÉRENTS APPAREILS DU SYSTÈME D’ASSAINISSEMENT AUTONOME TYPE AFRICAIN.................................................. 14
LE PUIT PERDU.............................................................................................................................................................................. 17
4. MÉTHODES DE DIMENSIONNEMENT DES APPAREILS D’ALIMENTATION ET D’ÉVACUATION À
L’INTÉRIEUR DU BÂTIMENT................................................................................................................................................... 17
4.1 EVALUATION DES BESOINS EN EAU......................................................................................................................................... 17
4.2 EVACUATION DES EAUX USÉES DE L’INTÉRIEUR DES BÂTIMENTS ET DES EAUX DE PLUIES COLLECTÉES SUR TOITURES
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5. EAUX USÉES URBAINES- EVALUATIONS QUANTITATIVES....................................................................................... 36
5.1 BASSINS DE COLLETTE :.......................................................................................................................................................... 36
5.2 EVALUATION DES DÉBITS ACTUELS........................................................................................................................................ 37
5.3 EVALUATION DES DÉBITS FUTURS.......................................................................................................................................... 37
5.4 EVALUATION DU COEFFICIENT DE POINTE.............................................................................................................................. 37
5.5 EXEMPLE D’APPLICATION....................................................................................................................................................... 37
6. HYDROLOGIE – EVACUATION DES EAUX PLUVIALES............................................................................................... 38
6.1. GÉNÉRALITÉS............................................................................................................................................................... 38
6.2 COMPORTEMENT HYDROLOGIQUE..................................................................................................................................... 39
6.3 LE RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE............................................................................................................................................. 41
6.4 LES PARAMÈTRES HYDRAULIQUES....................................................................................................................................... 42
6.5. LES ASSEMBLAGES DES BASSINS VERSANTS............................................................................................................... 43
6.6 EXEMPLE D’APPLICATION................................................................................................................................................... 45
7. LA MÉTHODE RATIONNELLE....................................................................................................................................... 48
7.1. L’UTILISATION DE LA MÉTHODE RATIONNELLE......................................................................................................... 49
7.2. APPLICATION NUMÉRIQUE........................................................................................................................................... 52
7.3. ANNEXE 1...................................................................................................................................................................... 53
7.4. ANNEXE 2...................................................................................................................................................................... 54
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Le Cours d’assainissement
1. Présentation Générale
L’assainissement a pour but d’assurer la collecte, l’évacuation de l’ensemble des eaux polluées,
pluviales, eaux usées, et de procéder au traitement avant de les rejeter dans le milieu naturel par des
modes compatibles aux exigences de la santé publique et de l’environnement
Les Ouvrages d’assainissement doivent assurer un degré de protection suffisant contre les inondations
causées par les pluies. Pour atteindre les objectifs pour lesquels ces ouvrages sont conçus une
maintenance et un correct entretien s’imposent
La Composition d’un champ de collecte.
Zones résidentielles
Zones d’habitations
Zones tertiaires
Activités
Commerciales
Parcs de Stationnement
Zones industrielles voiries
Collecteur
Tout à l’égout
Toutes les eaux sont regroupées dans une même canalisation et envoyées dans un collecteur sans
traitement .Ce type de réseau tend à disparaître, car il oblige à traiter toutes les eaux du bâtiment.
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1.2.2 Système séparatif
Le système séparatif consiste à spécialiser chaque réseau selon la nature des effluents. Un réseau est affecté
à l’évacuation des eaux usées domestiques (eaux vannes et eaux ménagères) et des effluents industriels,
sous la condition qu’ils aient des caractéristiques analogues aux eaux usées domestiques.
Un autre réseau assure l’évacuation des eaux pluviales directement rejetée dans le milieu récepteur.
Le système séparatif est celui adopté par un grand nombre de petites et moyennes agglomérations, mais
surtout celui choisi pour les extensions des villes, qui constituent des véritables appendices sur le réseau
initial, souvent en système unitaire, créant ainsi un système hybride.
La collecte séparative des eaux usées domestiques nécessite des ouvrages de sections réduites en raison du
volume limité des effluents en cause. Elle apparaîtra le plus souvent préférable à une collecte unitaire
lorsque les eaux peuvent être évacuées rapidement dans le milieu naturel en faisant largement appel au
ruissellement superficiel, à l’écoulement dans des caniveaux, solutions « sans tuyau » dites alternatives.
Le Système séparatif présente, par ailleurs, certains avantages :
Il est le seul concevable quand la population est dispersée.
Il permet le recours à des postes de relèvement ou refoulement que la faiblesse du relief imposerait ;
Le relèvement des eaux usées restant inévitables en tout état de cause, les eaux de ruissellement
pourront, quant à elles, être rejetées gravitairement dans des cours d’eaux par des canaux à ciels
ouvert. ;
Il permet d’évacuer rapidement et efficacement les eaux les plus polluées, sans aucun contact avec
l’extérieur, ce qui n’est pas le cas du mode unitaire qui nécessite en d’orages, le fonctionnement de
déversoirs de surverse ;
Il assure à la station d’épuration qui traite les eaux collectées un fonctionnement régulier, puisque
les eaux à traiter ont les débits les plus faibles et plus réguliers ; la station d’épuration reçoit alors
des eaux ayant un degré de pollution relativement uniforme et cette installation est économique en
investissement comme en exploitation.
Système séparatif
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Pour limiter l’importance des stations d’épuration, on dissocie les eaux pluviales des eaux usées .Cela
implique au niveau de l’habitation deux réseaux distincts.
Egout pluvial :
En absence de station d’épuration, un réseau collette les eaux pluviales pour les jeter vers le milieu
hydraulique superficiel (rivière, mer…) Cela implique que l’usager traite ses eaux usées avant de les
raccorder au réseau pluvial.
2. Assainissement autonome
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Une technique efficace
■ Une installation d’assainissement non collectif peut s’intégrer aisément au niveau de votre
terrain et vous garantit un confort identique à celui de l’assainissement collectif.
■ L’assainissement non collectif est une solution qui garantit une bonne élimination de la pollution
à un coût acceptable.
L’assainissement non collectif est une technique d'épuration efficace qui contribue à protéger nos
cours d’eau et nos nappes phréatiques.
Votre installation d’assainissement non collectif doit être bien conçue et correctement
réalisée pour un traitement efficace et sans problème.
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2.1 La collecte
Les eaux usées sont produites à différents endroits de la maison. Il faut d’abord les
collecter pour pouvoir les traiter.
Toutes les eaux usées de votre habitation : eaux des WC (A), eaux de cuisine (B), eaux de salle
de bains (C), eaux de machines à laver (D) doivent être collectées puis dirigées vers
l’installation d’assainissement non collectif.
Les eaux de pluie, telles que les eaux de toiture (E), de terrasse, ne sont pas des eaux usées : elles doivent
être évacuées séparément (rejet au fossé, infiltration sur place,…).
En aucun cas, elles ne doivent entrer dans l’installation d’assainissement non collectif.
A l’intérieur des habitations, les descentes d’eaux usées doivent être prolongées jusqu’au toit pour créer
une prise d’air : c’est la ventilation primaire (F).
2.2 Le prétraitement
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Solides et des graisses qu’il faut éliminer afin de ne pas perturber le traitement ultérieur :
c’est le rôle du prétraitement.
Ce prétraitement est en général réalisé dans une fosse, appelée fosse toutes eaux (ou parfois,
fosse septique toutes eaux), qui recueille donc toutes les eaux usées collectées.
Les matières solides qui se déposent et s’accumulent dans la fosse devront être
régulièrement évacuées, au moins tous les 4 ans (sauf circonstances particulières) : c’est
l’opération de vidange de la fosse.
En sortie de la fosse, les eaux sont débarrassées des particules indésirables et peuvent ainsi être
traitées par le sol.
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Le
2.3 Le traitement et l’évacuation des eaux
En sortie de la fosse toutes eaux, l’eau est débarrassée des éléments solides, mais elle est encore fortement polluée :
elle doit donc être traitée.
L’effluent épuré, après passage au travers d’un lit bactérien ou d’un réseau d’épandage souterrain, doit être évacué
soit à l’égout, soit au milieu naturel.
Une fosse septique est appareil destiné au collectage et à la liquéfaction des matières
excrémentielles. Elle doit obligatoirement être suivie d’un élément épurateur.
Les fosses septiques sont conçues de manière à répartir les matières en suspension,
selon l’ordre de leur densité, dans les milieux fermentescibles afin qu’elles soient solubilisées par
l’attaque des microbes anaérobies.
L’action de ces microbes qui tirent leur nourriture de quelques substances, constitue une
sorte de ferment soluble qui transforme les matières organiques complexes en corps simples.
Grâce à cette transformation, il ne subsiste finalement que gaz et liquides.
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Une fosse septique en résine
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2.4.2 L’Elément Epurateur
L’élément épurateur est destiné à assurer l’oxydation de l’effluent sortant de la fosse septique .il est
obligatoire de disposer un tel élément avant le rejet des eaux en milieu extérieur.
L’élément épurateur peut être attenant à la fosse septique ou séparé, sans conditions particulières de
distance.
L’élément épurateur peut être constitué :
Soit par lit bactérien percolateur (accumulation en épaisseur convenable des matériaux poreux) ;
Soit par un épandage souterrain (sorte d’irrigation par un drainage souterrain) ;
Soit par un plateau absorbant (sorte de bassin de végétation par un drainage souterrain)
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Les dimensions habituellement données aux épurateurs à percolation ou à lit bactérien sont :
Surface du lit bactérien en mètres carrés (S), en fonction du nombre d’usagers (N).
Nombres d’usagers
1-5 6 7 8 9 10
Les surfaces indiquées ci-dessus doivent être doublées lorsque la fosse septique se déversant dans
l’épurateur en plus des eaux vanne, celles provenant des cuisines, des toilettes, etc.
Un épurateur doit être suivi d’un bac de prélèvement. Ce bac permet le contrôle de l’effluent épuré à la
sortie de l’appareil.
L’élément épurateur peut être constitué par un épandage souterrain .Toutefois cette solution ne peut être
envisagée que lorsqu’on dispose d’une superficie de terrain suffisante et lorsque le sol est perméable.
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Ce mode d’épuration constitue un des meilleurs procédés pour les traitements des effluents des fosses
septiques.
L’épandage souterrain est constitué par un réseau de canalisations établi à une profondeur de 40 à 50 cm.
Ce système de drains en poteries, en grès, en ciment, d’un diamètre de 5 à 10 cm, doit être posé
horizontalement dans le sol (sans pente)
Le développement dans le sol doit correspondre à 15 m linéaires et 25 m 2 par usager desservi
La surface minimale du terrain affectée à cet épandage doit avoir 250 m 2 au minimum
La surface minimale pour recevoir un tel système épurateur est de 1000 m 2.
Afin d’éviter tout risque de contamination, la distance minimale entre ce système de drains et un puit d’eau potable est
35 m.
Epandage souterrain
Appelé parfois plateau tellurien, un plateau absorbant est une sorte de bassin étanche, dont le fond est
horizontal. Ce bassin est garni de cailloux dans sa partie inférieure et de terre végétale dans sa partie
supérieure. Dans cette dernière, des arbustes, si possible à feuilles persistantes, ou toute autre végétation
avide d’eau, doivent y être plantés.
Dans des terrains en fortes pentes, le bassin peut être constitué par une succession de bacs à des niveaux
échelonnés.
Le principe de fonctionnement des plateaux absorbants est basé sur le pouvoir nitrificateur des sols
végétaux actifs et sur les phénomènes d’évapotranspirations des plantes .Ainsi, en procurant un massif de
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verdure particulièrement vivace, en toutes saisons, les eaux usées en provenance d’une habitation peuvent
être totalement absorbées. Cette opération d’épuration est dépourvue d’odeurs et de risques de pollution.
Un plateau absorbant doit être clairement délimitée afin qu’il ne soit ni piétiné, ni envahi par des eaux de
ruissellement.
Les dimensions des plateaux absorbants sont fonction du nombre d’utilisateurs de la fosse septique qui le
précède. En aucun cas, leur surface ne doit être inférieure à 1m 2 par usager.
La surface minimale d’un plateau absorbant est de 4 m 2.
Ces valeurs doivent être doublées lorsque les eaux ménagères sont adjointes eaux vannes. Si les eaux ménagères
sont dirigées vers un tel épurateur, elles doivent préalablement être débarrassées de tout corps gras, afin d’éviter le
colmatage des vides laissées entre les cailloux.0
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Les
Habitat dispersé.
Beaucoup de quartier non urbanisé (construction anarchique)
Système moins coûteux
Les fosses fixes constituent le système le plus rudimentaire de collecte des matières fécales et
quelque fois des eaux usées. C’est le système le plus répandu dans le milieu rural africain.
Le volume d’une fosse fixe (8m3 au minimum), il doit être calculé sur la base de 400 litres par
occupant.
Certaines fosses comportent deux compartiments, l’un pour des matières liquides, l’autre pour les
matières solides.
L’inconvénient des fosses fixes, est essentiellement la sujétion à une vidange périodique.
Ce type de système est utilisé aussi dans les installations provisoires en milieux urbains,
notamment des WC de chantiers.
Une fosse septique est appareil destiné au collectage et à la liquéfaction des matières
excrémentielles. Elle doit obligatoirement être suivie d’un élément épurateur.
Les fosses septiques sont conçues de manière à répartir les matières en suspension, selon
l’ordre de leur densité, dans les milieux fermentescibles afin qu’elles soient solubilisées par
l’attaque des microbes anaérobies.
L’action de ces microbes qui tirent leur nourriture de quelques substances, constitue une sorte de
ferment soluble qui transforme les matières organiques complexes en corps simple. Grâce à
cette transformation, il ne subsiste finalement que gaz et liquides.
Seules les matières excrémentielles produisent les espèces microbiennes capables de réduire
les fèces et les urines. Toutefois ce processus bactériologique de destruction n’est possible que
dans un élément liquide de volume suffisant.
Ainsi, l’eau des chasses, n’assure pas seulement le nettoyage des cuvettes et sièges, mais
permet la dissolution nécessaire au bon fonctionnement de la désintégration microbienne. Pour
garantir ce fonctionnement, la chasse doit libérer un volume d’environs 10litres d’eau.
Seules certaines matières minérales ou métalliques et les boues ne peuvent être dissoutes par
l’action des anaérobies et de ce fait se décantent très lentement dans le fond de la fosse.
La capacité de la fosse doit être telle que les matières n’y séjournent que 8 à 10 jours .Cette
condition implique la recherche des caractéristiques exactes à adopter.
Le volume d’une fosse ne doit jamais être inférieur à 1 m 3.
Pour éviter la perturbation de l’activité des organismes microbiens, les eaux ménagères issues
des cuisines, des buanderies, contenant des graisses et du savons ne pourront être introduites
dans les fosses septiques que lorsqu’elles sont débarrassées de graisses ou de savon. Un
dispositif séparateur des graisses est interposé entre le collecteur et la fosse septique pour
récupérer les graisses avant que l’effluent n’arrive dans ce dernier.
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Capacité d’une fosse septique est fonction du nombre d’usagers :
Nombre Min 1 2 2 3 4 4 5 5
D’usagers Max 4 6 8 12 14 16 18 20
Capacité de la
Fosse septique 1 1.5 2 3 3.5 4 4.5 5
en m3
En cas de déversement des eaux ménagères dans la fosse septique, les valeurs ci-dessus
doivent doublées.
Pour des fosses desservant un plus grand nombre d’usagers, la capacité minimale sera calculée
sur base de 300 litres d’effluent par utilisateur.
Les fosses septiques doivent être agencées intérieurement de façon telle que la rétention, la
décantation des matières et la liquéfaction par action microbienne puisse être efficacement
assurées. A cet effet le tuyau de chute doit plonger dans le liquide, sous le chapeau formé par
les matières flottantes, et la hauteur du liquide ne doit pas être inférieure à 1m.
Les gaz produits par la décomposition des matières organiques doivent en outre être évacués
aussi haut que possible au dessus des toitures.
Une fosse septique doit comporter des ouvertures permettant d’en effectuer la visite ainsi que la
vidange.
Cet appareil est destiné à la dispersion des liquides préalablement épurés dans les couches
géologiques perméables. Dénommé puits perdu, il est constitué par un volume de cailloux de 6 à
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10 cm de diamètre, tassé dans un trou aménagé dans le sol. La surface de contact, assurant la
dispersion de l’eau dans le sol, dépend de perméabilité du terrain ainsi que du nombre d’usagers.
Cette surface de contact ne doit pas être inférieure à 1 m 2 par usager. Afin d’obtenir la répartition
régulière de l’effluent dans la masse des cailloux, le conduit d’amenée d’eau doit déboucher au
centre de la surface et les premières couches, soit 10 à 15 cm d’épaisseur, seront constitué d’un
sable grossier.
Le plateau de couverture est en béton, tandis que les parois sont réalisées en béton de 10 cm
d’épaisseur.
Le puit perdu
Les chiffres de la démographie urbaine situent le défi qui se présente aux responsables africains : d'une civilisation
essentielle rurale au moment des Indépendances, ils doivent faire face à des concentrations urbaines qui rattrapent
les métropoles mondiales. Avec un rythme global de croissance urbaine estimé à 5%, les études de prospective à
long terme pour l'Afrique de l'Ouest annoncent que les 80 millions d'urbains actuels seront aux alentours de 250
millions dans les vingt-cinq prochaines années.
Que de mutations et d'apprentissages en une génération, que de mutations et d'apprentissages en perspective pour
la prochaine génération !
L'histoire des régies municipales africaines de distribution d'eau et de leur disparition progressive, ainsi que les
insuffisances actuelles (et certainement encore plus à venir) des entreprises publiques d'eau potable, montrent moins
l'échec de ces systèmes de gestion que leurs limites pour suivre ou rattraper la croissance démographique des villes
africaines. Et bien évidemment, il est encore moins question de l'anticiper.
Ces limites ne sont-elles pas tout simplement celles des systèmes centralisés de décision, d'investissement et de
gestion à répondre au défi urbain africain, systèmes centralisés au niveau municipal, ou pire encore, centralisés au
niveau national ?
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3CcccoDispositif d’épuration s
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4.2 Evacuation des eaux usées de l’intérieur des bâtiments et des eaux de pluies collectées sur toitures
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5. Eaux usées urbaines- Evaluations quantitatives
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La mesure in situ des débits horaires en différents points névralgiques du réseau durant une semaine
caractérisant le cycle d’activités.
Les valeurs des débits de pointe, qui conditionnent implicitement le dimensionnement des
canalisations en système séparatif
Les valeurs des débits minimaux, qui permettent d’apprécier la capacité d’autocurage des
canalisations.
D’une manière générale les débits seront évalués sur la base des consommations d’eau globale, de
l’agglomération ou du secteur industriel, recensées au jour de la plus forte consommation de l’année.
5.3 Evaluation des débits futurs
Lors de l’évaluation des débits maximaux, il ne faut manquer de tenir compte :
D’une part, de l’accroissement prévisible de la démographie, en analysant particulièrement les
données des documents de l’urbanisme, plus précisément les plans d’occupations des sols (POS) qui
permettront de localiser les accroissements et d’estimer le cas échéant le degré d’évolution à
appliquer ;
D’autre part, du développement probable de consommation d’eau.
En tout état de cause, plusieurs hypothèses admettent que le débit journalier futur d’eaux usées peut se
situer :
150l/hab. /jour pour les petites agglomérations
200l/hab./jour pour les villes à partir de 10 milles habitants
250l/hab./jour pour les villes à partir de 100 milles habitants.
300l/hab./jour pour les villes à partir de 500 milles habitants
350l/hab./jour pour les villes à partir de 1000000 d’habitants.
Cp=
Dans laquelle :
Cp= coefficient de pointe (≤3)
a : paramètre qui exprime la limite inférieure à ne pas dépasser lorsque qm croit vers l’infini (on prend
a=1.5) ;
b : paramètre qui introduit, par sommation avec le terme a la valeur de croissance par le second terme de
la formule lorsque qm tend vers zéro (on prend b=2.5 pouvant être réduit à 1) ;
qm : débit moyen journalier des rejets exprimés en litres/secondes
qm1 = 5.023l/s
Secteur 2 :
qm2 = 200 x0.7x3.1x30x15
86400
qm2 = 2.260l/s
Notons que 0.7 correspond à l’abattement de 30% pour pertes dues aux arrosages.
Le dénominateur (86400) correspond au passage des unités en « l/sec ».
Cp=
Secteur 1 :
Cp1=
Secteur 2 :
Cp2=
Secteurs 1-2
Cp1-2=
=
Remarque : la valeur a=1.5 qui rentre dans l’expression du coefficient de pointe, suppose que l’écoulement est nul
pendant 8h de nuit, ce qui est faux , surtout les grands réseaux. La valeur la plus vraisemblable serait
certainement voisine de l’unité.
6.1. Généralités
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6.1.2 Cycle de l’eau – rappel schématique :
L’analyse du comportement hydrologique d’un bassin versant (système hydrologique) s’effectue le plus
souvent par le biais de l’étude de la réaction hydrologique du bassin face à une sollicitation (précipitation).
Cette réaction est mesurée par l’observation de la quantité d’eau qui s’écoule à l’exutoire du système. La
représentation graphique de l’évolution du débit Q en fonction du temps t constitue un hydrogramme de crue.
La réaction du bassin versant peut également être représentée par un limnigramme de crue qui n’est autre
chose la représentation de la hauteur d’eau mesurée en fonction du temps.
La réaction hydrologique d’un bassin versant à une sollicitation particulière (fig. 2.4)est caractérisée par la
vitesse ( temps de montée tm défini comme temps qui s’écoule entre l’arrivée de la crue et le maximum de
l’hydrogramme)et son intensité (débit de pointe Qmax, volume maximum Vmax)Ces deux caractéristiques sont
fonction du type et de l’intensité de la précipitation qui le sollicite mais aussi d’une variable caractérisant l’état
du bassin versant : le temps de concentration des eaux sur le bassin.
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La fig 2.5 fourni un exemple d’hydrogramme de crue résultant d’un hyétogramme donné.
Le hyétogramme est la courbe représentant l’intensité de la pluie en fonction du temps.
40
Ces courbes permettent de déterminer, en faisant certaines hypothèses, hydrogramme de crue d’une
pluie tombée sur le bassin.
6.2.3 Les caractéristiques physiques et leurs influences sur l’écoulement des eaux
Les caractéristiques physiologiques d’un bassin versant influencent fortement sa réponse hydrologique, et
notamment le régime des écoulements en période de crue ou d’étiage.
Le temps de concentration tc qui est influencé par diverses caractéristiques morphologiques : en premier
lieu, la taille du bassin (sa surface, sa forme, son élévation sa pente et son orientation. A ces facteurs
s’ajoute encore le type de sol, le couvert végétal et caractéristique du réseau hydrographique.
6.2.4 Les caractéristiques géométriques
o La surface : Le bassin versant étant l’aire de réception des précipitations et
l’alimentation des cours d’eau, les débits vont être en partie reliés à sa surface.
o La forme : la forme d’un bassin versant influence l’allure de l’hydrogramme à l’exutoire
du bassin versant. Par exemple, une forme allongée favorise, pour la même pluie, des
faibles débits de pointe de crue, ceci en raison des temps d’acheminement de l’eau à
l’exutoire plus important. Ce phénomène est lié à la notion de temps de concentration.
o Le relief : l’influence du relief sur l’écoulement se conçoit aisément, car des de
nombreux paramètres hydrométéorologiques varient avec l’altitude (précipitations,
températures, etc.)et la morphologie
6.3 Le réseau hydrographique
Il se définit comme l’ensemble des cours d’eau naturels ou artificiels, permanents ou temporaires, qui
participent à l’écoulement. Le réseau hydrographique est une des caractéristiques les plus importantes du
bassin. Le réseau hydrographique peut prendre une multitude de formes. La différenciation du réseau
hydrographique d’un bassin est due à quatre facteurs principaux.
o La géologie : par sa plus ou moins grande sensibilité à l’érosion, la nature du substratum
influence la forme du réseau hydrographique. La structure de la roche, sa forme, les
failles, les plissements, force le courant à changer de direction.
o Le climat : le réseau hydrographique est dense dans les régions montagneuses très
humides et tend à disparaître dans les régions désertiques.
o La pente du terrain : détermine si les cours d’eau sont en phase érosives ou
sédimentaire. Dans les zones plus élevées, les cours d’eau participent souvent à
l’érosion de la roche sur laquelle ils s’écoulent. Au contraire, en plaine, les cours d’eau
s’écoulent sur un lit où le sédiment prédomine.
o La présence humaine : le drainage des terres agricoles, les constructions des barrages,
l’endiguement, la protection des berges et la correction des cours d’eau modifient
continuellement le tracé originel du réseau hydrographique.
Q (F)=kICA
Q est le débit du bassin versant exprimé en m3/sec
I est la pente moyenne du bassin versant exprimée en mètre/mètre
C est le coefficient de ruissellement
A est la superficie en hectares
k est un coefficient d’expression
Pour un ensemble de bassin versants, l’évaluation de la pente « I » est donnée par la formule suivante :
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6.5.2 Le choix de la période de retour
Les études pluviométriques relevées depuis plusieurs décennies sur l’ensemble du territoire français ont
mis en évidence 3 régions sensiblement homogènes de précipitations, valeurs, ont permis de trouver des
formules empiriques correspondant, pour chacune d’elles, à des périodes de retour de 10, 5,2 et 1an.
Les abaques joints en annexe donnent directement les débits « Q » émanant des formules pour les périodes
de retour précitées (c/f abaques 22a, 22b annexes 2). De même, les abaques 22c et 22d permettent de
déterminer directement les sections des canalisations et les vitesses d’écoulement en fonction de « Q » et des
pentes « I ».
A défaut des statistiques suffisantes pour apprécier valablement l’intensité des précipitations exceptionnelles,
on peut obtenir un ordre de grandeur de «Qb»correspondant à une période de retour supérieur à 10 ans en le
multipliant par un coefficient de majoration « f » à savoir :
44
6.6 Exemple d’application
45
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7. La méthode rationnelle
La Méthode rationnelle est un excellent outil pour la détermination d’un hydrogramme. En effet, elle
permet tout au long du développement du calcul, rationaliser les résultats et de dégager ainsi des meilleures
caractéristiques du projet à retenir. Comme une des finalités consiste à évaluer, à mesure de l’avancement du
calcul, les temps de concentration aux divers points caractéristiques du réseau, toute modification entraîne
nécessairement une itération de calcul.
De point de vue, la méthode rationnelle est une méthode de convergence permettant à optimiser les
résultats.
Dans la pratique, la démarche consiste à estimer les débits produits à l’aval de secteurs élémentaires A1, A2,…, An
délimités par des lignes isochrones tj-1 et tj.
Si l’on pose t=Δt, t2= 2Δt,…, tn=nΔt et qu’il tombe sur cette aire une averse uniforme d’intensité i et de durée tr, la
valeur Cji sera la partie de l’averse qui ruisselle sur cette élémentaire Aj.
Dans cette hypothèse, l’évolution du débit mesuré à l’exutoire pour une durée tr= Δt,…se présente ainsi :
Q (0)=0
Q (Δt) = C1i A1
Q (Δt) = C2iA2
…
Q (nΔt) = C2iAn
Et la concentration des temps Δt représentera la valeur finale du temps que mettra une goutte d’eau, la plus éloignée
hydrauliquement, pour parvenir à l’exutoire considéré. C’est cette valeur finale qu’on appelle « temps de concentration
tc ».
Le pas étant délimité par les isochrones (Δt), si l’averse d’intensité i dure 2Δt, 3Δt,…, on obtient l’hydrogramme
d’écoulement en ajoutant successivement les hydrogrammes élémentaires correspondant aux intervalles Δt, 2Δt,
3Δt,…, en allant de gauche à droite sur le graphique ( fig. 7.3)
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7.1. L’utilisation de la méthode rationnelle
La démarche générale a été fixée par ce qui précède. On suivra scrupuleusement les étapes, dont la dernière
est la fixation des normes que devra respecter le projet.
Notamment, le choix du collecteur et d’une pente de projet devra tenir compte des normes qu’on se fixe :
La vitesse V doit s’inscrire à l’intérieur d’une fourchette des valeurs limites :
Vmini≤V≤Vmaxi
Avec :
Vmini : vitesse au dessous de laquelle l’autocurage ne serait pas réalisé ,
Vmaxi : vitesse au dessus de laquelle il y a risque évident d’érosion du matériau mis en œuvre.
Le diamètre doit correspondre à un diamètre commercial dont le plus fiable, pour le transport des eaux
pluviales, et ne pas être inférieur à 0.30 m
De l’amont vers l’aval, une canalisation aval sera au moins égal à celle transitant le fort débit d’entrée.
La profondeur de mise en oeuvre minimale doit être déterminée en fonction des contraintes d’environnement,
de telle sorte que les canalisations en place puisse satisfaire aux impératifs d’ordre économique
Ces divers éléments étant fixés, la procédure rationnelle d’application consiste à suivre le scénario qui suit :
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7.2. Application numérique.
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7.3. Annexe 1.
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7.4. Annexe 2.
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