Couverture Etancheite Gabon

Couvertures - Etancheites
Mai 2008
Dominique KUSTER
Dans l’intérêt des entreprises et des Hommes

Sommaire COUVERTURES - ETANCHEITE
SOMMAIRE
1 Que subit l'enveloppe d'un batiment 8
2 Types de couvertures sêches 11

2.1 Types de couverture 12
2.2 Autres procédés connexes aux couvertures: lanterneaux, costières 13
2.3 Lignes de toitures - terminologie 18
3 Tenue aux charges climatiques des couvertures en plaques 19

3.1 Pression dynamique et définition des sites 20
3.2 Effort de calcul 22
3.3 Effort du vent sur les couvertures 24
4 Couvertures ondulées en fibre ciment 25

4.1 Référentiels 26
4.2 Grands principes 27
4.3 Tenue aux charges ascendantes et descendantes 28
4.4 Pentes, longueur, rampant, recouvrements … 29
4.5 Isolation et ventilation 30
5 Couvertures en plaques métalliques 31

5.1 Techniques et référentiels 32
5.2 Plaques métalliques ondulées 33
5.3 Plaques nervurées aluminium 34
5.4 Plaques nervurées acier galvanisé 35
5.4.1 Points abordés dans le DTU 36
5.4.2 Caractéristiques mécaniques 37
5.4.3 Caractéristiques dimensionnelles 38
5.4.4 Mise en œuvre 39
5.4.5 Fiches techniques 41
5.4.6 Gammes 42
5.4.7 Ambiances athmosphériques 46
5.4.8 Tenue à la corrosion des tôles galvanisées 47
5.4.9 Tenue à la corrosion des tôles galvanisées prélaquées 48
5.4.10 Charges à prendre en compte 49
Couvertures - Etanchéité Mai 2008 2

5.4.11 Fixation plaques/ossature 50

5.4.12 Vérification à l'arrachement des fixations/ossatures 53
5.4.13 Vérification au déboutonnage des fixations 53
5.4.14 Structure porteuse 54
5.4.15 Etanchéité à l'eau 55
5.5 Fixations et accessoires pour plaques métalliques 58
5.6 Couvertures cintrées en plaques métalliques 63
5.6.1 Domaines d'emploi envisageables 63
5.6.2 Types de cintrage 63
5.6.3 Tenue à la corrosion 64
5.6.4 Appuis des plages 64
5.6.5 Recouvrements longitudinaux 64
5.6.6 Recouvrements transversaux 65
5.6.7 Fixations des plaques à l'ossature 66
5.6.8 Fixation de coutures 66
5.6.9 Portées admissibles 66
5.6.10 Détails 67
5.6.11 Pénétrations 67
5.6.12 Plaques éclairantes 67
5.6.13 Couvertures cintrées 1/4 de cercle 67
5.7 Couvertures en bacs métalliques spéciaux 68
5.7.1 Principes 74
5.7.2 Prescriptions particulières 77
5.7.3 Détails d'exécution 78
5.7.4 Principe de réalisation d'un point fixe 79
5.7.5 Couverture cintrée 80
5.8 Plaques en matière plastique 84
5.9 Toiture en tole d'acier nervurée avec étanchéité 87
5.9.1 Principe 87
5.9.2 Ossature 88
5.9.2.1 Face supérieure 88
5.9.2.2 Contreventement des TAN 89
5.9.2.3 Appuis des TAN 89
5.9.2.4 TAN en porte à faux 90
5.9.2.5 Chevêtres 91
5.9.2.6 Joints à l'ossature 91
5.9.3 Pente 91
5.9.4 Pose des TAN 92
5.9.5 Fiches techniques 92
5.9.6 Acier 94
5.9.7 Caractéristiques géométriques 94
5.9.8 Choix du revêtement 95
5.9.9 Implantation des ouvrages particuliers 96

5.9.10 Fixations à l'ossature 97

5.9.10.1 nature des fixations 97
5.9.10.2 Densité en partie courante 99
5.9.10.3 Répartition des fixations 101
5.9.10.4 Charges à prendre en compte 103
5.9.10.4.1 Descendante 103
5.9.10.4.2 Ascendante 104
5.9.11 Couturage des TAN 106
5.9.12 Isolation thermique 107
5.9.13 Etanchéité 112
5.9.13.1 Relevés 113
5.9.13.2 Reliefs 113
5.9.13.3 Traversées de toitures 115
5.9.13.4 Equipements de toitures à zones techniques 115
5.10 Panneaux sandwichs 116
5.11 Toitures de bases logistiques 121
6 Couvertures en petits éléments 123

6.1 Etanchéité à l'eau - principes 124
6.2 Conception de l'étanchéité des joints entre éléments 127
6.2.1 Conception des recouvrements longitudinaux 128
6.2.2 Conception des recouvrements transversaux 129
6.3 Longueurs maxi de rampant 130
6.4 Définition des zones climatiques de concomitance vent/pluie 131
6.4.1 Zones climatiques 131
6.4.2 Situations 132
6.5 Principes 134
6.5.1 Produits 134
6.5.3 Comparaison des pentes minimales 136
6.6 Bardeaux bituminés 139
6.7 Tuiles en terre cuite 141
6.7.1 Elements à vérifier 142
6.7.2 Tuiles à emboitement et à glissement 143
6.7.3 Tuiles planes 144
6.7.4 Tuiles canal 145
6.7.5 Tuiles plates 146
6.8 Tuiles en béton 147
6.8.1 Tuiles à glissement et à emboitement longitudinal 148
6.8.2 Tuiles planes 149
6.8.3 Tuiles plates 149

6.9 Plaques supports de couvertures en petits éléments 150

6.10 Caissons chevronnés, contrelattés, panneaux sandwichs 156
6.11 Ecran sous toiture 158
7 Isolation des couvertures - prévention des risques de condensations 161

7.1 Règles de base pour limiter les condensations 163
7.1.1 Toitures froides 164
7.1.2 Toitures chaudes 164
7.2 Hygrométrie des locaux 165
7.2.1 Evaluation de l'humidité interieure 165
7.2.2 Classement des locaux selon l'hygrométrie 165
8 Etanchéité à l'eau des couvertures 169

8.1 Rappels et principes 170
8.1.1 Comment répondre aux obligations d'étancher 172
8.1.2 Paramètres essentiels 173
8.1.3 Textes 175
8.1.4 Destinations 176
8.1.5 Les constituants d'une toiture étanchée 177
8.1.6 Accessibilité et pente minimale de l'élément porteur 178
8.2 Elements porteurs en maçonnerie 179
8.2.1 Types d'éléments porteurs 180
8.2.2 Comment créer et respecter une pente 181
8.2.3 Divers à ne pas oublier 182
8.3 Feuilles bitumineuses 183
8.3.1 Généralités 184
8.3.1.1 Matériaux de base 184
8.3.1.2 Constitution des feuilles 184
8.3.1.3 Liaisonnement des feuilles entre elles 184
8.3.1.4 Liaisonnement des feuilles aux autres éléments 185
Elements porteurs
Isolants
8.3.1.5 Fabricants 187
8.3.1.6 Recouvrement des les 187
8.3.1.7 Classement FIT 188
8.3.2 Revêtement d'étanchéité fixé mécaniquement 190
8.3.2.1 Principes 192
8.3.2.2 Caractéristiques de la plaquette 192
8.3.2.3 Détermination de la densité de fixations 193
8.4 Revêtement d'étanchéité en membrane PVC 200
8.4.1 Principe de mise en œuvre 202

8.4.2 Liaison des lès 205

8.4.3 Recouvrements longitudinaux 206
8.4.4 Recouvrements transversaux 207
8.4.5 Destinations possibles des toitures 208
8.5 Elements porteurs en bois et panneaux derivés du bois 209
8.5.1 Principes 210
8.5.2 Terminologie 211
8.5.3 Conditions d'utilisation suivant hygrométrie du local 212
8.5.5 Tenue aux charges ascendantes et arrachement des fixations 214
8.6 Reliefs et accidents pour toitures terrasses à élément porteur en maçonnerie 216
8.6.1 Terminologie 217
8.6.2 Implantaton des équipements 218
8.6.3 Reliefs 219
8.6.3.1 Nature 219
8.6.3.2 Stabilité 219
8.6.3.3 Forme 219
8.6.3.4 Cas spécifique des dalles sur plots 223
8.6.3.5 Cas spécifique des terrasses jardin 224
8.6.3.6 Cas spécifique de l'acrotère revêtu jusqu'à son arrête sup. 224
8.6.3.7 Acrotères 225
8.6.3.8 Costières 226
8.6.3.9 Feuilles bitumineuses 227
8.6.4 Protection des relevés 228
8.6.5 Rives sans acrotères 229
8.6.6 Joints de Gros œuvre 229
8.6.7 Pénétrations diverses 234
8.6.8 Seuils à relief 237
8.6.9 Seuils à niveau 238
8.7 Protection des revêtements d'étanchéité 239
8.7.1 Rôle 240
8.7.2 Principe 240
8.7.3 Protection sur éléments porteurs en maçonnerie 240
8.7.3.1 Monocouche 241
8.7.3.2 Bicouche en inaccessible et technique 242
8.7.3.3 Bicouche sous chemin de roulement engins entretien 242
8.7.3.4 Bicouche jardin 243
8.7.3.5 Bicouche terrasse accessible pietons 244
8.7.3.6 Bicouche terrasse accessible véhicules 247
8.7.4 Fractionnement des protections dures 248
8.7.5 Caractéristiques des matériaux et béton pour protection lourde coulée 249
8.7.6 Dalles préfabriquées 249
8.7.7 Plots pour dalles sur plots 250

8.8 Liaisonnement des feuilles bitumineuse soudables aux panneaux isolants 251
8.8.1 Maçonnerie 252
8.8.2 Acier 253
9 Evacuation des eaux pluviales 255

9.1 Définition générales des éléments d'évacuation 256
9.2 Toitures terrasses 257
9.2.1 Principes fondamentaux 257
9.2.2 Ouvrages de collecte des EP 258
9.2.3 Sections utiles minimales des chéneaux et canivaux 262
9.2.4 Les descentes d'eau 263
9.2.4.1 Sections minimales 263
9.2.4.2 Raccordement des eaux pluviales au revêtement 265
9.3 Evacuation des EP, par gravité, sur TAN étanchées 267
9.3.1 Généralités - rappels 268
9.3.2 Principes à retenir pour les chéneaux et batiments industriels 269
9.3.3 Définition des implantations EP 272
9.3.4 Zones d'implantation de l'EEP lorsqu'elle se trouve "au milieu" 275
9.3.5 Surface maxi collectée 276
9.3.6 Surface à prendre en compte 276
9.3.7 Nombre mini d'EEP par noue 276
9.3.8 Dimensions des déversoirs 277
9.3.9 Dimensions de EEP en fond de noue 277
9.3.10 Décaissés 277
9.3.11 Emplacement des EEP pour les TAN 278
9.3.11.1 Organigramme 279
9.3.11.2 TAN perpendiculaires à la noue 280
9.3.11.3 TAN parallèle à la noue 284
9.4 Evacuation des EP, à dépression 286
Conclusion: principaux points à voir

- Couvertures 294
- Etanchéité 295

1 Que subit l’enveloppe d’un COUVERTURES - ETANCHEITE
batiment
1- QUE SUBIT L’ENVELOPPE D’UN

BÂTIMENT ?

11 Que subit l’enveloppe d’un COUVERTURE - ETANCHEITE
batiment
MONTAGE et
ENTRETIEN
VENT
VENT
VAPEUR

1 Que subit l’enveloppe d’un COUVERTURES - ETANCHEITE
batiment
Enjeux pour l’ouvrage A voir Risques
ÉTANCHÉITÉ A L’EAU Pentes, recouvrements Fuites d’eau dans

Traitement des points singuliers les locaux
Evacuation des EP Effondrement
CHARGES ASCENDANTES Fixations Déformations,

ET DESCENDANTES effondrements
arrachement et déboutonnage
des fixations, envols
HYGROMÉTRIE DU LOCAL Pare vapeur, ventilation, isolation Condensations
DURABILITÉ DE L’OUVRAGE Dilatations, Ultra-Violets, Dégradation rapide

Tenue à la corrosion (oxydation, pelage)
ACCESSIBILITE Résistance aux sollicitations Poinçonnement,

dégradations rapides

2 Types de COUVERTURES - ETANCHEITE
couvertures sèches
2 - TYPES DE COUVERTURES SÈCHES

couvertures sèches
2.1 - Type de couverture Référentiel
Plaques de fibres-ciment A.T.

Plaques ondulées métalliques DTU 40-32
Plaques nervurées en acier DTU 40-35
Plaques nervurées en aluminium DTU 40-36
Plaques ondulées ou nervurées spéciales AT du GS 5
Bacs métalliques sertis, clipsés ou emboîtés AT du GS 5
Couverture double peau à trame croisée CCT visé par un Contrôleur
tech.
Panneaux sandwiches AT du GS 2
Plaques et panneaux éclairants AT du GS 5
Couverture de grande portée AT des GS 3 et 5

couvertures sèches
2.2 - Autres procédés connexes aux couvertures :

Type de procédé Référentiel
Lanterneaux ponctuels en PRV NFP 37-418

(polyester renforcé de fibres de verre)
Lanterneaux ponctuels en PC (polycarbonate) AT du GS 2
Costières en PRV supports de lanterneaux ponctuels NF P 37-417
Voûtes éclairantes en PC (polycarbonate) AT du GS 2
Isolants sur pannes AT du GS 20

couvertures sèches
Couverture en plaques de fibre-ciment

couvertures sèches
Couverture plane en plaques Couverture cintrée en

d’acier nervurées plaques d’acier nervurées

couvertures sèches
Coques en plaques d’acier nervurées

couvertures sèches
Couverture plane en plaques d’acier ondulées

couvertures sèches
2.3 – Lignes de toitures : Terminologie

3 Tenue aux charges COUVERTURES - ETANCHEITE
climatiques
3 - TENUE AUX CHARGES CLIMATIQUES

DES COUVERTURES EN PLAQUES

3 Tenue aux charges COUVERTURES EN PLAQUES
climatiques
Vent :
Pour le feuilles métalliques supportées, les efforts de soulèvement dus au vent se transmettent à la
structure qui doit être « ancrée » au sol (risque d’envol soit de la couverture seule, soit de l’ensemble
de la charpente !)
3.1 - Pression dynamique : qh k s q10  2,5 

h18
h 60

Avec:
q10 = pression dynamique de base normale
ks = coefficient de site
Zone 1 Zone 2 Zone 3 Zone 4 Zone 5
q10 (daN/m²) 50 60 75 90 120
protégé 0,80 0,80 0,80 0,80 -

sites
ks
normal 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00
exposé 1,35 1,30 1,25 1,20 1,20
Définition des sites :

Protégé: Fond de cuvette bordé de collines sur tout son pourtour - Site urbain dense
Normal: Plaine de grande étendue avec des dénivellations peu importantes, de pente inférieure à 10
%
Exposé: Littoral en général sur une profondeur d'environ 6 km,sommet des falaises,Îles ou
presqu'îles Couvertures - Etanchéité Mai 2008 20
climatiques
Carte des zones de vent

en France

climatiques
3.2 - Effort de calcul : 

q calcul  nCe -Ci  qh 
fonction du site
Avec : fonction du batiment
Ce coefficient de pression extérieure
Ci coefficient de pression intérieure
n dépend de la zone de toiture considérée (actions locales)
Formule applicable si:

* constructions courantes à base rectangulaire sur un terrain sensiblement horizontal sur un grand périmètre
* bloc unique
* les parois verticales reposent directement sur le sol, être planes sans décrochements,
* de perméabilité µ < 5 % ou dont une a µ > 35 % f
* Dimensions : h < 30 m si h/b ≤ 2,5 alors b/a > 0,25
si h/b > 2,5 alors b/a < 0,4
f < h/2 pour les toitures à 2 versants plans h
f < 2h/3 pour les toitures en voûtes b
versants plans : pente < 40° a b/10 b
b/10
versants courbes :pente à l’égout comprise entre 22° et 40°

climatiques
Valeurs de Ce
Au vent Sous le vent
Parois verticales + 0,8 - 0,5
Toiture à versants plans, 0° <  < 10° (18%) (1) -2 ( 0,25 + /100) -1,5 ( 0,33 - /100)
vent  aux génératrices 10° <  < 40° (84%) (1) -2 ( 0,45 - /100) -0,5 ( 0,60 + /100)
Toiture en voûte, vent  aux génératrices 0° <  < 10° (18%) (1) -1,8 ( 0,40 + /100) (2) -1,8 ( 0,40 - /100)
0° <  < 10° (18%) (1) -2 ( 0,50 - /100) -1,8 ( 0,40 - /100) (3)
Toiture, vent // aux génératrices - 0,5 -1
pente du versant si versant plan

angle
(1) de la tangente avec l’horizontale si voûte
avec
(2) un minimum de – 0,8
avec
(3) un maximum de – 0,27
Valeurs de n n
En rives de toiture sur b/10 2
En angles de toiture : intersection des rives 3
Valeurs de Ci Au vent Sous le vent
Constructions fermées + 0,3 - 0,3

Constructions ouvertes + 0,8 - 0,5

climatiques
3.3 - Efforts de vent sur les couvertures :

- Plaques nervurées fixées mécaniquement par fixations traversantes et couturées :
Pour les plaques : l’effort est uniforme sur toute la toiture
Pour les fixations : Soit densité forfaitaire (en cas de densité  en rives et en partie courante)
Soit calcul selon effort de vent en rive avec vent  aux génératrices
- Autres plaques :
Pour les plaques et les fixations : l’effort est différent selon les zones de la toiture
Application de Règles NV65

4 Couvertures ondulée COUVERTURES - ETANCHEITE
en fibre ciment
4 - COUVERTURES ONDULEES EN FIBRE-

CIMENT

en fibre ciment
4.1 - Référentiel :
AVIS TECHNIQUE du GS 5 + Marque NF-PPFC * + CPT d’exécution (cahier du CSTB 3297 de 11/2000)
* Plaques Profilées de Fibres-Ciment
Plaques classiques sous marque NF-PPFC :

Ce que propose la NF EN 494Classe
C - hauteur d’onde comprise entre 40 et 80 mm
épaisseur > 5,2 mm
C1X : 1 - charge de rupture par mètre de largeur pour une portée de 1,1 m : 4250 N/m
(ce qui conduit à un coefficient de sécurité implicite de 2,75)
X - moment de flexion minimal à la rupture par mètre de longueur : 55 N.m/m
Essais de vieillissement conventionnels :
- Mécaniques : Imperméabilité, eau chaude immersion/séchage,
- Climatiques : gel/dégel, chaleur/pluie
Ce que propose l’Avis Technique
Type de fibres
Process de fabrication
Résistance au choc de grand corps mou : > 600 Joules
Remontée et retombée d’onde,
Ce que propose la Marque NF-PPFC
Constance de la qualité technique de la fabrication

en fibre ciment
4.2 – Grands principes :
Pas d’onde 177 mm
Hauteur d’onde 51 mm
Recouvrement transversal 200 mm mini (certains AT peuvent proposer 140 mm si pente >
31 %)
260 mm maxi
Recouvrement longitudinal 165
mm
Pente minimum 25 %
Longueur de rampant 35 m (selon zone II du tableau suivant)
Hygrométrie des locaux Faible ou moyenne
Climat Plaine : altitude < 900 m
Portée maximale des plaques 1,385 m
Charge descendante admissible 185 daN/m²
Tenue aux charges ascendantes Calcul au cas par cas ( voir ci après )
Nœud de 4 plaques Coins coupés pour 2 plaques opposées
Mode de pose 2 appuis – parfois 3
Calage sous l’appui intermédiaire si écart de planitude > 4 mm
De l’égout vers le faîtage
Fixation des plaques En sommet d’ondes (après perçage en non poinçonnement)
Aux 2ème et 5ème (ou 6ème onde) en partant de la rive
emboîtante (à au moins 5 cm des bords d’extremités)
Points singuliers Au cas par cas, traités par l’Avis Technique

en fibre ciment
4.3 – Tenue aux charges ascendantes :
N = [ 1,35 x (F-P) ] / [ a x Rn ]
avec
N : nombre de fixations par m² (attention à la largeur utile des plaques et à la portée de 1,385
m !)
F : dépression de vent sous vent extrême en daN/m²
P : poids propre de la couverture en daN/m² (à lire dans l’AT : autour de 15 daN/m²)
a: =1 en cas de pose sur 2 appuis
= 0,8 en cas de pose sur 3 appuis
Rn : Min ( résistance au déboutonnage selon XP P 30-311 (à lire dans l’AT) ;
résistance caractéristique à l’arrachement selon XP P 30-310 (cf. annexe 1))
valeurs à faire confirmer par la fiche technique de la fixation
Exemple : soit toiture avec pente = 15° - site normal – zone 3 – h=15m
plaque : largeur= 1, 035m - portée : 1,385 m
qh = 1 x 75 x 2,5 x 33/75 = 83 daN/m² q calcul = qh x n x (ce – ci)

ce = 2 x (0,25 + 15/100) = 0,7 (vent perpendiculaire, versant plan) ci = 0,3
qcalcul = qh x ( n x ce – ci) = 83 x (2 x 0,7 + 0,3) = 165 daN/m²
N = nombre de fixation par m² = 2 / (1,035 x 1,385) = 1,4 fixation par m² (2 fixations par plaque)
N ≥ 1,35 x (165 – 15) / (a x Rn) avec a = 1
donc Rn ≥ 1,35 (165 – 15) / 1,4 = 144 daN
Il faut donc que Rn soit > 144 daN (à vérifier sur AT ≈ 250 daN)

en fibre ciment
4.4 – Pentes, longueurs de rampant, recouvrements transversante et

compléments d’étanchéité :
Privilégier les pentes ne nécessitant pas de CE longitudinal, délicat à mettre en œuvre !

en fibre ciment
4.5 – Isolation et ventilation :
Isolation sur pannes : - AT du GS 20 pour l’isolant - Spécifiquement

envisagé dans l’AT de la PPFC
Isolation entre pannes ou sous pannes :
Ventilation en sous-face des plaques : - Entrée à l’égout et sortie au faîtage
repartie ½ en bas, ½ en haut - Faible hygrométrie : 1/500ème de la surface,
- Moyenne hygrométrie : 1/250ème de la surface, Isolation sous pannes ménageant
un espace ventilable aisément : ventilation possible de pignon à pignon si distance entre
eux < 12 m
Absence d’isolation : ventilation en sous-face à prévoir :
- pas de cordon d’étanchéité : pas de difficulté !
- présence de cordon d’étanch. : 1/2000ème de la surface
répartie ½ en bas, ½ en haut

5 Couvertures en COUVERTURES EN PLAQUES METAL.
plaques métalliques
5 - COUVERTURES EN PLAQUES
METALLIQUES

5 Couvertures en COUVERTURES EN PLAQUES METAL.
plaques métalliques
Technique Référentiel de mise en œuvre
- Plaques ondulées PO 18 x 76 DTU 40-32

- Plaques ondulées GO 77 x 151 Evaluation technique spécifique
- Plaques nervurées en acier mises en œuvre en DTU 40-35 et amendement A1
simple peau ou double peau trame parallèle :
Galvanisé
Galvanisé prélaqué
Zinc-aluminium ZA255,
Revêtement aluminium AL230
- Plaques nervurées en acier revêtu Constat de Traditionnalité 2/04-1124
d’ALUZINC (AZ185) et application du DTU 40-35
- Plaques nervurées en acier inoxydable Evaluation technique spécifique
- Plaques nervurées en acier mises en œuvre sur Cahier des Charges
plateaux, en double peau trame croisée
- Plaques nervurées en aluminium DTU 40-36
mises en œuvre en simple peau
- Plaques nervurées en aluminium S’inspirer des DTU 40-36, 35 et Cahiers
mises en œuvre double peau des Charges

- Plaques en acier nervurées à faible pente AT 5/06-1908 – ASTRON PR
- Bacs spéciaux à joint serti, clipsé, enclenché A.T. du GS 5 KALZIP, ZIPLOK, BEMO
ou emboîté
- Coques Avis Techniques du GS5
- Plaques en acier noir à revêtement en bitume AT 5/04-1798 : Plaque ondulée ONDULIT
5 Plaques métalliques COUVERTURES EN PLAQUES METAL.
ondulées
5.2 - Plaques métalliques ondulées :
Acier galvanisé, acier inoxydable, aluminium, zinc

Onde 76 x 18 mm
Recouvrement longitudinal de 1 onde ½
Pente minimale : 25 % pour un versant unique de longueur maxi 11 m
30 % avec un recouvrement transversal de 150 mm
Longueur maximale de rampant : de 20 à 30 m selon la zone.

Portée : DTU 40-32 Mais DTU obsolète et voir
Répartition des fixations : DTU 40-32 prescriptions du fabricant
Toujours en sommet d’ondes
Pour la tenue à la corrosion et les risques de condensation, appliquer les
principes du DTU 40-35,

5 Plaques nervurées COUVERTURES EN PLAQUES METAL.
en aluminium
5.3 - Plaques nervurées en aluminium :

DTU 40-36
Particularités liées à l’aluminium :

- Epaisseur minimale 0,6 mm,
- Calcul aux charges admissibles
- Contacts interdits avec le cuivre, le plomb, l’étain, l’acier non protégé
ainsi que l’eau ayant circulé sur ces métaux et alliages
- Chevêtre autour des pénétrations dont l’une des dimensions > 20 cm
- Si hauteur de nervure < 35 mm :
pente mini spécifique (cf. 3.32 du DTU)
longueur maxi de rampant 20 m
- Fixations en sommet de nervure obligatoire
- Couturage inutile si plaques avec pied de pose, sinon couturage tous les m

en acier galva
5.4 - Plaques nervurées en acier galvanisé ou acier galvanisé

prélaquées :
Couverture simple peau Traditionnel : DTU 40-35

Couverture double peau à trames parallèles
Plaques spéciales :revêtement particulier, mode d’assemblage, coques, etc… Non traditionnel :

Couverture double peau à trames croisées AT (ou CCT visé par CT)

en acier galva
5.4.1 - Points abordés dans le DTU 40-35 : 4
3
2
6 1
1 Ossature 4.4.1 et 4.4.4
2 Pente et Lrampant 4.4.2, 4.4.3 et annexe E
3 Plaques en tôles d’acier nervurées 3.1, 5.1, 6.1.1, annexes A, D et G

4 Recouvrements longitudinaux et couturage 6.1.2 et 6.1.5
5 Recouvrements transversaux 5.6.3 et 6.1.3
6 Fixations 5.4, 6.1.4 et annexe K
7 Isolation thermique 6.5 et 6.6
8 Ventilation éventuelle en sous face 3.2 et 6.7
9 Ouvrages particuliers, accessoires 5.2, 6.2, annexes A, D et H
10 Couverture double peau à trames parallèles 5.3 et 6.4

en acier galva
5.4.2 - Caractéristiques mécaniques des tôles d’acier:

Type de revêtement de la tôle Norme actuelle
Galvanisé (Z350 ou Z450) P34-310 de 1994
Zinc – alu (ZA255) NF EN 10326 de 01/2005
Aluminium nu (AL230) NF A 36-345
Galvanisé (Z225) + organique XP P 34-301 de 11/2002
Métallique (ZA200) + organique NF EN 10169-2 Inutilisable ! (1)
Métallique (AL195) + organique NF EN 10169-2 Inutilisable ! (1)
(1)se servir du tableau A2 du DTU 40-35 en attendant la révision INEA du DTU 40-35
L’acier inoxydable et l’ALUZINC (nu :AZ185 (voir constat de traditionnalité) ou laqué : AZ150
+ laque) ne sont donc pas visés

en acier galva
5.4.3 - Caractéristiques dimensionnelles des tôles :

- Epaisseur nominale minimale = 0,63 mm,
- Forme, dimensions et tolérances : Nervure
Nervure de principale
Profil : rive
Retombée
Hauteur de
nervure
Hauteur minimale des nervures principales : 25 mm

Retombée minimale de la nervure de rive emboîtante : 15 mm
- Rectitude de la retombée de rive :

50 mm
Gabarit rigide d’épaisseur 1,5 mm
5 mm 90°
le gabarit ne doit pas être introduit entre les deux plaques

en acier galva
5.4.4 - Mise en oeuvre :

NF P 34-205 ( DTU 40-35 ) de 1997 : « Couverture en plaques nervurées issues de tôles d’acier revêtues »
Annexes importantes :
- annexe A : guide de choix selon l’exposition atmosphérique
- annexe D : définition des ambiances et des atmosphères
- annexe E : zones climatiques et situations
- annexe F : application simplifiée des Règles NV
- annexe K : fixations et accessoires de fixations
Domaine d’application :
Cadre du DTU 40-35 Commentaires
- France métropolitaine En DOM-TOM, tenir compte du vent (zone 5),

des UV et de l’humidité
- Faible et moyenne hygrométrie :W/n < 5 g/m3 A définir aux DPM
Si forte ou très forte : couverture inadaptée
- Climat de plaine : altitude < 900 mètres
- Couverture simple peau
- Couverture double peau à trames parallèles
-Couverture cintrée convexe Amendement A1 au DTU paru en juin 2006

en acier galva
Hors du cadre du DTU 40-35 Commentaires
- Couverture double peau à trames croisées Plaques sur plateaux (bardage double peau à
l’horizontale) : tenue mécanique spécifique !
- Couverture de chambre froide Tout à fait inadapté ! Prévoir couverture
« parapluie » sur boîte en panneaux sandwiches
- Couverture cintrée concave Requiert des essais et l’assistance technique
du fabricant
- Isolation phonique et correction acoustique Trop complexe notamment vis-à-vis du risque
de condensations ! Au cas par cas
- Contreventement de la charpente Dangereux !Attention aux publications
par les plaques critiquables du CTICM !
Les industriels fabricants de plaques sont
contre

en acier galva
5.4.5 - Fiches techniques :

Les plaques nervurées font l’objet d’une fiche technique:
Cette fiche technique comporte les indications suivantes :
- désignation commerciale
- géométrie du profil avec cotes
- l’acier utilisé : norme, classe, type de tolérances
- nature des revêtements : norme, désignation
- valeurs de calcul
- portées utiles en fonction des :
 épaisseurs nominales
 charges uniformément réparties non pondérées descendantes
 charges uniformément réparties non pondérées ascendantes avec lesquelles sont
indiquées les résistances de calcul minimales, Pk / m , selon que les fixations sont :
. en sommet de nervure
. en plage
. toutes nervures fixées
. en fixation réduite
Charges à prendre en compte par le fabricant de TAN pour la rédaction de sa Fiche :
 poids propre des plaques
 charges de montage : - linéaire à mi-portée de 2 kN/mL
- répartie de 1 kN/m²
La fiche technique tient compte implicitement de ces charges.

Si les tableaux de la fiche sont applicables, il n’y pas lieu de tenir compte de ces charges

en acier galva
5.4.6 - Les gammes :
Elles sont données en fonction du pas de l’onde, de la hauteur des nervures, et du nombre de
nervures par plaques
Largeur utile
Pas d’onde
Hauteur
de
nervure

en acier galva

en acier galva

en acier galva

en acier galva
5.4.7 - Ambiances athmosphériques :

Interieure :
- Saine : milieu ne comportant aucune agressivité due à des composés chimiques agressifs
- Agressive: milieu présentant une agressivité (corrosion chimique, aspersions corrosives…)
même de façon intermittente (piscine à fort dégagement de composés chlorés, bâtiments
d’élevage agricole, manèges de chevaux, …)
Exterieure :
- Rurale non polluée : campagne en l’absence de pollution particulière (retombées de fumées
contenant des vapeurs sulfureuses, …)
- Urbaine ou industrielle normale : agglomérations et/ou environnement industriel avec
pollution atmosphérique sans forte teneur en composés chimiques
- Urbaine ou industrielle sévère : atmosphère avec forte teneur en composés chimiques,
source de corrosion ( raffineries, usines d’incinération, distilleries, engrais,
cimenteries,…) de façon intermittente ou continue
- Marine : . Constructions situées entre 10 et 20 km du littoral
. Constructions situées entre 3 et 10 km du littoral
. Constructions situées en bord de mer : jusqu’à 3 km du bord de mer, sauf front de mer
. Mixte : bord de mer et urbaine
- Particulière : sévérité des expositions ci-dessus accrue par certains facteurs tels que:
. abrasion
. températures élevées
. Dépots de poussières importants
. front de mer

en acier galva
5.4.8 - Tenue à la corrosion des tôles galvanisées :
En ambiance intérieure
Revêtement métallique Ambiance intérieure
Saine Agressive
Faible hygrométrie Moyenne hygrométrie

AL230 - ZA255 - Z350 ■ ■ ○
Z450 ■ ■ ○
En ambiance extérieure
Revêtement Atmosphère extérieure
métallique Rurale non Urbaine et Marine Spéciale
ou
polluée industrielle particulière
normale sévère 20 à 10km 10 à 3km < 3km mixte
AL230 ZA255 ■ ○ - ○ - - - ○
Z350
Z450 ■ ■ ○ ■ ○ ○ ○ ○
■ revêtement adapté
○ consultation et accord du fabricant
- revêtement non adapté
en acier galva
5.4.9 – Tenue à la corrosion des tôles galvanisées prélaquées :

En ambiance intérieure
Ambiance intérieure
Saine Agressive
Catégorie minimale Faible hygrométrie Moyenne hygrométrie

des tôles à employer
(voir tableau ci après) II II ○
En ambiance exterieure catégorie minimale des tôles à employer (voir tableau ci après) :
Atmosphère extérieure
Rurale Urbaine et Marine
Spéciale
non industrielle < 3km (4) ou
pollulée particulière
Normale Sévère 20 à 10km 10 à 3km Mixte
Front de mer exclu En front de mer
III III (3) III IV V (3) (3) (3)
(3) consultation et accord du fabricant

(4) S’il ne s’agit que de forts UV, la catégorie VI convient
en acier galva
Tableau indicatif des catégories possibles selon le système de revêtement
(1)
PVDF : Polyfluorure de vinylidène ;

PVC : Polychlorure de vinyle ;
PET : Polyéthylène terephtalate
(2)
Il appartient au producteur des tôles
prélaquées de vérifier et prouver
l’appartenance à telle ou telle catégorie
et de s’engager auprès de ses acheteurs
sur cette classification
Autres systèmes de revêtement Exemples de

catégories
Matériau Revêtement organique (1) atteintes (2)
de base
Acier Polyuréthanne 35µm à 60 µm IV à VI

galvanisé
Z225 Film PVC contrecollé > 120µm IV, V
Film colaminé tricouche PET 45 à 50 µm III à V

en acier galva
5.4.10 – Charges à prendre en compte par l’entreprise dans les cas courants :
Charges d’entretien :
Le poids propre et les charges de montage sont prises en compte dans la fiche
technique;
il n’y a plus besoin de les étudier
Charges climatiques :
- neige : sans objet
- vent : voir tableau ci-dessous (batiment de hauteur ≤ 20m et de largeur/hauteur ≤ 2,5)
Dépression en vent normal sur la toiture, en daN/m²
Type de Hauteur Zone de vent selon le modificatif n°2 aux Règles V65
bâtiment (m)
1 2 3 4
Site Site Site Site
normal exposé normal exposé normal exposé normal exposé
Fermé < 10 48 66 58 75 72 91 87 105

< 15 53 72 64 83 80 100 96 115
< 20 57 77 69 89 86 107 103 124
Ouvert < 10 71 96 86 111 107 134 128 154
< 15 78 106 94 122 118 147 141 170
< 20 85 114 102 132 127 159 152 183

en acier galva
5.4.11 - Fixation des plaques à l’ossature :
Répartition minimale :
Pour tenir compte des efforts accrus du vent le long des rives de toitures, toutes les nervures principales
doivent être fixées sur chaque panne, pour la plaque située en rive couronnant un mur pignon, sur une
longueur d’au moins 1m

en acier galva
Visualisation des fixations

en sommet de nervures en plage
1m 1m
faitage faitage
Mur Mur
pignon pignon
égout

en acier galva
5.4.12 - Vérification de l’arrachement des fixations à l’ossature :

Elle est à faire, même en cas de dispositions forfaitaires
La Fiche Technique de la plaque annonce un Pk / m minimal pour le mode de fixation et l’épaisseur
de plaque où :
Pk est la résistance caractéristique à l’arrachement
m = 1,15 pour support acier > 3 mm
1,35 pour 1,5 mm < acier < 3 mm
1,35 pour support bois
Le fabricant de fixation annonce Pk dans la fiche technique de la fixation
Pour le chantier, il faut que le Pk/m de la fiche technique de la TAN soit inférieur au Pk de la fixation
divisé par m
5.4.13 - Vérification au déboutonnage des fixation :

Elle est à faire en cas de calculs spécifiques
Il faut que : effort maximale sollicitant une

fixation sous vent extrême < Se

en acier galva
5.4.14 – Les structures porteuses :

Nature : elle peut être en acier - bois - béton armé - béton précontraint
Pente : la pente du versant est donnée par l’ossature porteuse avec un support plan et parallèle
au plan de la couverture
Porte à faux maxi des plaques : l < portée / 10 pour acier

l l < 0,25 m pour alu
Chevêtre : a prévoir si une dimension de la pénétration > 400 mm pour acier sauf descentes EP
> 200 mm pour acier avec descentes
EP
> 200 mm pour alu
Caractéristiques dimensionnelles des appuis :
métal : l ≥ 40 mm e ≥ 1,5 mm
bois : l ≥ 60 mm e ≥ 80 mm
béton : prévoir une ossature secondaire métallique (ci-dessous)
l ≥ 40 mm pour poutres préfa
l ≥ 60 mm pour autres poutre

en acier galva
5.4.15 – L’étancheite à l’eau :

Recouvrements longitudinaux : par emboîtements des nervures de rive dans le sens opposé
aux vents de pluie dominants et par couturage
distance entre fixations Portée Situation normale Situation exposée

de couturage : avec pente > 10% ou pente < 10%
< 2m L L/2
2 < L < 3,5m L/2 1m
> 3,5m 1m 1m
Rivets interdits

en acier galva
Recouvrements transversaux : longueurs

- au droit des appuis :
complément d’étanchéité
Pentes avec sans
p < 15 % 200 mm 300 mm
p ≥ 15 % 150 mm 200 mm

en acier galva
Longueurs maximales de rampants: - 40 m si hnervure > 35 mm

- 30 m si hnervure < 35 mm
Pentes minimales: voir tableau ci-dessous
en général > 15 %

5 Fixations et COUVERTURES EN PLAQUES METAL.
accessoires
5.5 - FIXATIONS  ACCESSOIRES POUR PLAQUES MÉTALLIQUES

Fixations : 3 TYPES
Pour la résistance de la plaque à l’envol :
1 – en sommet de nervure
2 – en plage
Pour parfaire l’étanchéité à l’eau des recouvrements :
3 – de couture  4,8x19 mm
Leur fiche technique comporte :

- dénomination de la vis
- nom et adresse de la société et de l’usine
- schémas cotés
- caractéristiques des matériaux et des revêtts
- caractéristiques mécaniques garanties
- capacités de serrage et de perçage
- résistances caractéristiques
- marquage
- conditions particulières de mise en œuvre
Résistance caractéristique à l’arrachement Pk (daN) :

- est à vérifier dans la fiche technique de la fixation
- divisée par m , est à comparer avec la sollicitation maximale des fixations dans
la Fiche Technique de la plaque

accessoires

accessoires
Fixations et accessoires utilisables selon la nature du support et leur emplacement :
Type Emplacement Type Accessoires utilisables
d’ossature Cavalier Rondelle d’appui +

+ rondelle étanchéité
rondelle ou
rondelle vulcanisée monobloc
Acier Sommet nervure Vis autoperceuse et autotaraudeuse Oui Oui

Béton avec Ø ≥ 6,3 mm - filetage visible en si ép. TAN > 0,88 mm
inserts métal sous face après pose Oui
plage Non et la rondelle est surmoulée
Bois Sommet nervure Tire-fond Ø ≥ 8 mm Oui Non
L ancrage ≥ 50 mm
Vis autoperceuse et autotaraudeuse Oui Oui
Ø ≥ 6,3 mm – L ancrage ≥ 50 mm si ép. TAN > 0,88 mm
Acier ou béton Sommet nervure Boulon crochet +écrou Oui Oui

ou bois Agrafe si ép. TAN > 0,88 mm
Attache spéciale + vis
Tige filetée + écrou

accessoires
Caractéristiques des accessoires utilisés en sommet de nervures :
Tenue à la corrosion des cavaliers = celle des plaques associées

accessoires
Accessoires pour TAN sèches

Pontets support d’onde à utiliser :
- en rive de bâtiment si pas de pied d’onde
- au recouvrement des plaques translucides ou des accessoires PRV
Manchons pour sortie de toiture :
- EPDM ou silicone + complément d’étanchéité
- Une seule nervure recouverte
- Largeur d’écoulement suffisante
- Pas contre une nervure de recouvrement si le manchon occupe plus de la ½ de la
plage
Couvertines :
- attention à leur fixation (étanchéité, absence de déformation)
- leur raccords (recouvrement d’au moins 10cm, avec joint entre tôles)
- les angles

5 Couvertures cintrées COUVERTURES EN PLAQUES METAL.
5.6 - COUVERTURES CINTREES EN PLAQUES METALLIQUES

5.6.1 - Domaines d’emplois envisageables :
- plaques nervurées
- toiture convexe
flèche
- rapport flèche / corde < 0,1 lorsque la corde est > 1 m
corde
- TAN sur 4 appuis et +

- appui au faîtage
- toiture chaude avec isolation sur pannes ou couverture double peau
- Locaux à faible ou moyenne hygrométrie
5.6.2 - Type de cintrage :

Hp
- A la pose Rmini = 1000 Hp + 5
- Lisse * réalisé en atelier avec une machine spéciale à galets

* Rayon compris entre 2 et 40 m
- A facettes ou cranté * Réalisé en atelier avec une emboutisseuse

* Rayon maxi 2 m, parfois plus

5.6.3 - Tenue à la corrosion :

Pente > 5 % : application de la P 34-301
Pente < 5 % : avis écrit du fabricant de TAN et de son laqueur
5.6.4 - Appuis des plaques :

Surface parallèle à la tangente de la couverture
Dimensions : -d°- DTU 40-35
Largeur maximale : 120 mm
5.6.5 - Recouvrements longitudinaux :

Dans les zones de pente < aux pentes du DTU :
mise en place d’un complément d’étanchéité, lorsque :
* soit Hp < 35 mm,
* soit couverture crantée,

5.6.6 - Recouvrements transversaux :

- Sur appuis d’ossature
- Pente : * aux extremités de la plaque : si hauteur nervure < 35mm, pente > 15%
si hauteur nervure ≥ 35mm, pente > 7%
rayon
* à l’égout : si hauteur nervure < 35mm, pente > 15%

si hauteur nervure ≥ 35mm, pente > 5%
- Rayons maximaux selon la longueur des plaques :

Longueur de la plaque Pente 5% Pente 7% Pente 15%
4m R < 40 m R < 29 m R < 13 m
8m R < 80 m R < 57 m R < 27 m
10 m R < 100 m R < 71 m R < 34 m
12 m R < 120 m R < 85 m R < 40 m
15 m R < 150 m R < 107 m R < 50 m
Fixation
- Recouvrement : Complément d’étanchéité
A moins de 3 cm de
Le recouvrement R doit être d’au moins 150 mm l’axe de la fixation
il faut 1 complément d’étanchéité si R < 200 mm pour éviter le
bâillement !
R>
150mm

5.6.7 - Fixation des plaques à l’ossature :

- 1 fixation par nervure et par appui
- mode de fixation : fixations en sommet de nervures (pas en plage)
5.6.8 - Fixations de couture :

- Mise en œuvre après fixation complète des plaques
- Espacement maximal Pente > 10 % Pente < 10 %
Cintrées lisses 1m 0,50 m
Cintrées à la pose 1m 0,50 m
Crantées 0,50 m 0,50 m
5.6.9 - Portée admissible des plaques:

- Cintrées lisses ou crantées : Consulter le fabricant, mais en 1ère approche :
* Crantées : 0,60 x portée plaque plane
* Lisses : 0,75 x portée plaque plane
- Cintrées à la pose : la précontrainte due à la pose crée un effort d’arrachement suplémentaire

( principe des poutres droites avec appuis dénivelés; inertie Im de la fiche technique de la plaque;
sollicitations cumulées du cintrage et des charges climatiques
Intervention indispensable d’un bureau d’études

5.6.10 - Détails :
- Ni noue, ni arêtier
- Rives latérales : accessoires adaptés, façonnés et pliés
5.6.11 - Pénétrations :
Exclu dans zone de pente < pente du DTU
sauf : pénétration préparée en usine par soudage sur une largeur de plaque maxi
5.6.12 - Plaques éclairantes : Exclu !
5.6.13 - Couverture cintrée ¼ de cercle :

Hauteur de nervure > 35 mm : 5% mini
Hauteur de nervure < 35 mm : 15% mini
Pour la partie amont des TAN en faîtage : de 5 à 7 % : bord relevé + contre-closoir
de 7 à 10 % : bord relevé
pente en faitage

5 Couvertures en bacs COUVERTURES EN PLAQUES METAL.
métal. spéciaux
5.7 - COUVERTURES EN BACS METALLIQUES SPECIAUX

Bacs métalliques sertis, clipsés, emboités, enclenchés
Procédés originaux :
- façonnés le plus souvent in situ
- à forte nervuration de 47 mm et plus souvent de 63/65 mm
- permettant des pentes minimales de 3 %
- sans raccords transversaux
- autorisant le cintrage

métal. spéciaux
Textes applicables :
Avis techniques du GS 5
Bacs sertis Kal-Zip : profilés : pattes :
Bacs sertis Bemo : pattes :

métal. spéciaux
Bacs sertis Kal-Zip : mise en oeuvre
cintreuse mobile

métal. spéciaux
Bacs sertis Kal-Zip : mise en œuvre (suite)

métal. spéciaux
Bacs enclenchés Alu form :

métal. spéciaux
Bacs emboités Riverclack :

métal. spéciaux
5.7.1 - Principes : Couvertures planes & Couvertures cintrées convexes
* Principe des couvertures à joint debout :

- une ligne de points fixes + dilatation et retrait depuis cette ligne
- bacs suspendus à des pattes fixées aux pannes
* Locaux sous-jacents à faible ou moyenne hygrométrie

* Climat de plaine (altitude < 900 m)
* Parfois un seul modèle de pattes est validé
* Couverture de forme simple et présentant peu de pénétrations:
- Elles ne doivent pas faire point fixe, sauf si elles sont au droit de la ligne de points fixes
- Pour les bacs sertis, les seules pénétrations réalistes sont celles constituées d’un
fourreau soudé (riveté + mastic si pente > 5%) sur la plage d’un bac
- Il est possible d’envisager des lanterneaux ponctuels intéressant 2 bacs complets, à
costières soudées, permettant la libre dilatation du bac
Le mieux est de :

métal. spéciaux
- regrouper les sorties de toitures sur une terrasse « béton » à part, en décaissé / à la
couverture en bacs
- placer les éventuelles voûtes éclairantes, en faîtage, surélevées par rapport au plan de
la couverture.
Pentes > 3%
Si impossible, en amont et en aval des voûtes, prévoir un autre plan de couverture
* Possibilité de pente inférieure à 5 % sauf Bemo acier galva prélaqué

Dans ce cas, pour le choix du revêtement de protection vis-à-vis de la corrosion :
consultation systématique du fabricant !
* Les pattes reposent : - soit directement sur les pannes de la charpente par des pattes de
grande hauteur
Avantages:
pas d’effort sur le bac Inconvénients :
certaines pattes ne sont pas
profilé inférieur sous avis technique
Couverture double peau à

trame parallèle

métal. spéciaux
- soit sur des fausse pannes (appelés écarteurs ou omégas) reliés à la

charpente par des étriers
La largeur de la surface d’appui

des pannes doit être telle que
les étriers ou les omégas
support des pattes, soient fixés
de façon à ce que ceux-ci
soient sollicités sans bras de
levier à l’arrachement !
Avantages:
pattes validées par
AT
Inconvénients :
- dimensionnement des Z ou omégas
- conception du point fixe
Couverture double peau à

le bac inférieur ne doit jamais être sollicité
trame parallèle
Couverture double peau à trame croisée : usine à gaz ! Voir spécialiste …

métal. spéciaux
5.7.2 - Prescriptions particulières :

* La pose doit être réalisée par des entreprises qualifiées
* Le levage et la manutention des bacs doit se faire avec précaution
* Les aire de stockage et de travail doivent être adaptées
* Le fabricant doit apporter son assistance technique
Pour l’aluminium:
* Point fixe à justifier pour chaque cas d’application
* Qualification particuliere des soudeurs pour raccordements par soudures alu sur chantier
* Attention aux contacts alu / autres métaux
* Un nivellement rigoureux des pannes est nécessaire
* Justifier les ancrages des pattes et des ossatures intermédiaires éventuelles:
La densité de pattes dépend des actions locales de vent sur la toiture; l’effort à retenir
pour le dimensionnement du bac, des pattes et des fixations est l’effort en rive avec
vent
perpendiculaire aux génératrices ( 2 Ce – Ci ) qH

métal. spéciaux
5.7.3 - Détails d’exécution :
Rive Faîtage
latérale
Egout

métal. spéciaux
5.7.4 - Principe de réalisation des

points fixes :
Exemple:
Bacs sertis Kal-Zip

métal. spéciaux
5.7.5 - Couvertures cintrées : tous les procédés ont un A.T.
- Procédés bien adaptés !

- Avis Technique spécifique
- Seules les couvertures convexes sont actuellement visées
- Les génératrices de la couverture doivent être parallèles entre elles
- Existent actuellement : . KAL ZIP
. ZIPLOK
. BEMO Aluminium
. RIVERGRIP / RIVERCLACK
- Les principes constructifs sont particuliers

- Les portées / charges du chantier sont spécifiques
- Attention aux toitures en chapeau de gendarme: le comportement aux dilatations alternées
entre concave et convexe, est inconnu
Prévoir : Pente au
faîtage > 3 %
soit un Pente à
soit un Point cheneau au Chéneau au l’égout > 3 %
fixe faîtage à
ressaut faitage entretenir ! Point fixe
Pente à l’égout > 3 %

métal. spéciaux
L’effort dû au cintrage sur les pattes est intégré au tableau de protées / charges.
L’effort dû au vent sur les pattes est bien entendu à prendre en compte et les pattes
sont dimensionnées en conséquence.
Pour éviter des toitures quasi-plates, il faut respecter les dispositions technologiques
suivantes :
5 m maxi pour atteindre 5 m maxi pour atteindre

Pente > 3 % une pente de 3% une pente de 3%
Pente ≥ 3%
Pente > 3 %

métal. spéciaux
Réduction des portées : comparaison entre KAL’ZIP Droit et KAL’ZIP cintré
Bac 305 de 0,9 mm :

Dépression Pression
Charge Portée du Portée du Réduction Charge Portée du Portée du Réduction
normale « droit » « cintré » normale « droite » « cintré »
265 daN/m² 1,50 m - - 240 daN/m² 1,50 m 1,42 m -5%

230 daN/m² 1,75 m - - 200 daN/m² 1,75 m 1,66 m -5%
200 daN/m² 2,00 m 1,07 m - 50 % 170 daN/m² 2,00 m 1,87 m -6%
175 daN/m² 2,25 m 1,19 m - 47 % 150 daN/m² 2,25 m 2,05 m -9%
145 daN/m² 2,50 m 1,53 m - 39 % 130 daN/m² 2,50 m 2,25 m - 10 %
120 daN/m² 2,75 m 1,70 m - 38 % 115 daN/m² 2,75 m 2,30 m - 16 %
105 daN/m² 3,00 m 1,95 m - 35 % 105 daN/m² 3,00 m 2,65 m - 12 %
90 daN/m² 3,25 m 2,07 m - 36 % 90 daN/m² 3,25 m 2,75 m - 15 %

métal. spéciaux
Toitures en Ellipsoïde de révolution- Hyperboloïde de révolution - Tore :

Comportement sous l’effet des dilatations inconnu !
Il y a un risque anormal de déboutonnage des bourrelets des bacs depuis la tête de fixation
Plusieurs projets ont montré que les industriels étaient incapables de rendre ce risque
négligeable…
Conséquence : - La ligne de faîtage doit être une droite

- Les joints longitudinaux doivent être // entre eux et dans le sens de la + grande pente
Revenir à des conceptions traditionnelles :

Exemple pour un éllipsoïde
Cas des arêtiers courbes Cas du point de rencontre des joints longitudinaux
de feuilles cintrées
Uniquement avec des bacs gironnés KAL ZIP de longueur particulière :

dilatation éloignant les Recouvrements Longitudinaux…8 m maxi
longueur de bacs comprise entre 50 et 100 m si pente de 3 à 5 %
Sinon prévoir des ressauts !Ressaut du fait de la faible longueur des bacs
Pour un tore :
soit prévoir des parties avec des bacs à nervures parallèles entre elles et rattraper les écarts de
rayonnement avec des chéneaux sous couverture (qu’il faudra nettoyer !)
soit les bacs, de faible longueur (8 m maxi) sont traités en sur-couverture, une toiture étanchée est
réalisée dessous

5 Plaques en matière COUVERTURES EN PLAQUES METAL.
plastique
5.8 - PLAQUES EN MATIÈRE PLASTIQUE :ÉCLAIRANTES ou

OPAQUES VOÛTES ÉCLAIRANTES
LANTERNEAUX
4 matières :
PRV : polyester renforcé de fibres de verre
PMMA : poly-méthacrylate de méthyle
PC : poly-carbonate; Utilisable en simple peau ou en alvéolaire
PVC : poly-chlorure de vinyle
Pour leurs caractéristiques respectives et l’état de la normalisation :

 cf. articles :
page 21 des Cahiers du BTP 1/95
page 35 des Cahiers du BTP n°10 novembre 2003

plastique
Plaques simple peau : Norme générale: NF EN 1013-1
PRV : utilisation fréquente - Norme NF P 38 ..

PVC : a créé de la pathologie - avec AT
PC : se développe - avec AT
PMMA : confidentiel - avec AT
Mise en œuvre :
- Pour le PRV simple peau : voir les DTU 40-3n selon les plaques associées
portées/charges : portée maxi 1,50 m et Fiche Technique pour la plaque PRV
- Pour les autres, notamment mis en œuvre en double peau : voir A.T.
Embases en PRV raccordées à une couverture sèche : NF P 37-417
- Engagement du fabricant
- Adaptation correcte aux plaques : * amont et aval
* adjacentes
- Recouvrements transversaux ad hoc

plastique
Lanterneaux : NF EN 1873 – lanterneaux ponctuels

Tenue au vent et à la neige très limitée
Les fonctions « accessoires » (ouvrants, désenfumage, ventilation, etc…) ne sont pas visées par l’AT
Lanterneaux en PRV ou en PMMA : voir P 37-418 et engagement du fabricant
Autres lanterneaux (en PC) : voir Avis Techniques du GS 5
Voutes éclairantes : NF EN 14963 – lanterneaux continus - Avis Techniques du GS 5

Tenue au vent et à la neige limitée
Costières : le fabricant doit participer à leur dimensionnement ; il vise la note de calcul
le plus souvent, tirants pour stabilisation au déversement
Il existe des A.T du GS6 : AKYVER – LEXAN – MAKROLON – PLEXIGLAS
Uniquement plaques planes
Pente > 15° ( 27 % )
Cintrage ou thermoformage : EXCLU !
Aboutage ou fixation mécanique des plaques : EXCLU !
Uniquement vérandas, voir verrières
Utilisation selon DTU 39

5 Acier nervuré avec COUVERTURES EN PLAQUES METAL.
revêtement d’étanchéité
5.9 - TOITURES EN TÔLES D’ACIER NERVURÉES AVEC REVÊTEMENT

D’ÉTANCHÉITÉ
5.9.1 - Principe :
Deux techniques principales :

- Isolant nu + étanchéité bitumineuse ou synthétique fixée mécaniquement
 application de l’AT de l’étanchéité
- Isolant parementé bitume fixé mécaniquement + étanchéité bitumineuse soudée

 application du DTU 43-3
1 – Ossature
2 – Fixation à l’ossature
3 – tôle d’acier nervurée
4 – Couturage des tôles
5 – Fixation de l’isolant aux tôles
6 – Isolant support d’étanchéité 1
7 – Etanchéité 21
2 4 5 6 7
33 4 5 6 7

5.9.2 - Ossature :
5.9.2.1- Face supérieure des appuis : Plane et // au plan des TAN
Largeurs d’appuis minimale de repos des TAN :
* acier : 40 mm
Epaisseur > 1,5mm
Si 2 fixations par nervure et épaisseur comprise de 1,5 à 2,5 mm : doubler la
largeur Si pas possible : calcul de la densité de fixations, spécifique au chantier avec le

Rc
60 mm de la fixation !
* bois :
80 mm
m
m
0
8
Si 2 fixations par nervure : doubler la largeur !
* béton : inserts en acier - axe des fixations à moins de 2cm de celui des inserts –
clouage
l suivant A.T. l
h
e > 2,5 mm
e
e > 6 mm
h > 20 mm l > 60 mm
l > 60 mm
Densité des ancrages en fonction des efforts à reprendre

5.9.2.2 - Contreventement par les TAN :

Stabilité globale tenue au vent
dangereux
Stabilité locale : non déversement des pannes!
5.9.2.3 - Appuis des TAN : Pentes ≤5%
- si pente, avec l’horizontale, ≤ 5% : 1 seul appui

>120mm
Appui simple :
Mise en place d’une tôle d’acier galvanisé, SAUF si TAN emboîtées :
* épaisseur 0,75 mm
* développé 0,20 m
* fixée tous les 50 cm sur les nervures
L’appui à face supérieure horizontale est autorisé, mais risque de marquage des TAN
Pentes >5%
- si pente, avec l’horizontale, >5% : 2 appuis
Appui double :
Mise en place d’une tôle d’acier galvanisé, idem ci-dessus

Descentes EP avec appui double:
5.9.2.4 - TAN en porte à faux :

Costière support
Costière support
de relevé
de relevé
L : portée des TAN
< L/10
limité à 30 cm < 0,05 m

< 0,20 m
Noues de rive
EEP à l’amont de l’appui EEP à l’aval de l’appui

5.9.2.5 - Chevêtre :
obligatoire si :
* Traversées de dimensions supérieures à 20 cm x 20 cm
* EEP en « milieu de travée » avec TAN // noue
* Lanterneaux, exutoires, aérateurs
5.9.2.6 - Joints de l’ossature :

> 4 cm
* A prolonger dans la toiture
* Appuis continus
* Joints plats interdits
* Passage des EP au travers du joint : NON ! Porte-à-faux des
TAN : voir page
précédente
avec isolant
5.9.3 - Pente des toitures avec TAN étanchées :
3% mini sur plans

Toitures terrasses plates : 3 à 5 %
Toitures inclinées : > 5 %

5.9.4 - Pose des TAN : > 100 mm

<L
> 50 mm L
Couturage
tous les 50 cm
Emboitement des
TAN sur appuis
Reconstitution de TAN
5.9.5 - Fiches techniques :

Elles sont établies par le fabricant de TAN selon le DTU 43-3,
Elles indiquent :
* la nuance d’acier
* la catégorie possibles de revêtement organique
* les valeurs de calculs : inerties, moments
* les tableaux de portée en fonction :
. des charges descendantes non pondérées
. du nombre d’appuis
. de l’épaisseur de la TAN
Les TAN se calculent aux ETATS LIMITES en appliquant les Règles de RDM habituelles à l’aide des
valeurs de calculs


5.9.6 - Acier :
- Galvanisé
- Galvanisé prélaqué
5.9.7 - Caractéristiques géométriques :
Ouverture
haute
≤70 mm
Remontée de la
Hauteur
nervure femelle
nervure
de > 15 mm
Fond
> 15 mm
de nervure
> 15 mm
Si l’ouverture haute de vallée > 70 mm : TAN « grande portée » !

Attention aux isolants qui ne sont généralement prévus
que pour des ouvertures de 70 mm au maximum
En + de l’habituel :
- porte-à-faux de l’isolant : voir A.T. du panneau
- largeur d’appui pour la TAN : Voir fiche technique de la TAN
- tenue des fixations à l’arrachement et au déboutonnage : voir fiche technique TAN et
CPT 3537 de Décembre 2005

5.9.8 - Choix des revêtements : Tôles galvanisées prélaquées : Catégorie minimale à prévoir
Ambiance Non Non Non Faiblement Agressive Très agressive

agressive agressive agressive agressive
Hygrométrie Faible Moyenne Forte Humide Très humide Saturée
(forte (très forte (très forte
hygrométrie) hygrométrie) hygrométrie)
Catégorie I II IIIa IVb Vc d)

d) cas pour lequel l’appréciation définitive ou la définition de dispositions particulières doit être
arrêtée après consultation et accord du producteur
Extrait du tableau C1 de la XP P34-301 donnant la catégorie en fonction du revêtement (donné sur la FT de la TAN)
Matériau de base Revêtement organique a) Catégories atteintes b)

Primaire 5 µm à 12 µm I et II
Polyester 10 µm à 20 µm II
Polyester 25 µm III, IIIa et IV
Polyester 35 µm à 60 µm IV à VI et IIIa
Acier galva Z225 Polyuréthanne 35 µm à 60 µm IV à VI et IIIa
PVDF 25µm IV et IIIa
PVDF 35 µm à 60 µm IV à VI, IIIa et IVb
Plastisol de PVC 100 µm à 200 µm IV et V, IIIa et IVb
Film PVC contrecollé > 120 µm IV et V, IIIa et IVb
Film colaminé tricouche PET 45 µm à 50 µm IV et V, IIIa et IVb
Film colaminé complexe PP/PET 150 µm Vc

5.9.9 - Implantation des ouvrages particuliers : Afin de permettre la réalisation et l’entretien des
ouvrages d’étanchéité, mais
également Noue de
Dn
rive pour ne pas créer d’obstacle trop

important à l’écoulement de l’eau
Lanterneau
D L D L filant
Définition Spécif.
D distance entre émergences > 1,00m
d distance admise si une des > 0,50m
Faîtage émergences est de « petites

ventilations dimensions »
Dn distance émergences/ noues > 1,00m
d
d
L longueur des émergences < 10 m
Noue de filantes perpendiculaires à

rive la noue
Dn
D D L D D

5.9.10 - Fixation des TAN à l’ossature :

5.9.10.1 - Types de fixations
Ossature Nature des fixations  Longueur Résistance à la corrosion (2)
mini telle que Faible, moyenne Très forte
mm
hygrometrie hygrometrie
Acier Ep. > 1,5 mm Vis autoperceuse ou autotaraudeuse 5,5 Filet visible 2 cycles Kesternich Acier
inoxydable Ep. > 3,0 mm Vis autoperceuse ou autotaraudeuse 5,5 sous support
Clou à scellement (1) - 2 cycles Kesternich Interdit
Béton Ep. > 2,5 mm Vis autoperceuse ou autotaraudeuse 5,5 Filet visible 2 cycles Kesternich 20 cycles
+ Ep. > 3,0 mm Vis autoperceuse ou autotaraudeuse 5,5 sous support
inserts Clou à scellement (1) - 2 cycles Kesternich Interdit
Bois Haut.> 80 mm Vis autoperceuse à bois 6 Ancrage 12 cycles Kesternich 20 cycles
Tirefond 8 de 50 mm
(1) Relèvent de l’Avis Technique du GS 5.

(2) Indiquée dans la Fiche Technique de la fixation
Tenue au déboutonnage, sous tête de vis :

- collerette intégrée ou
- rondelle rapportée 15 mm mini épaisseur 1,5 mm

Vis TH autoperceuse Vis TH autotaraudeuse Vis TH autotaraudeuse

P13 6.3x35 AT à bois 6.3x55 AT 6.3x22

5.9.10.2 - Densité de fixations des tôles à l’ossature :

En partie courante, lorsque Rc  600 daN (résistance caractéristique de la fixation)
Nombre de fixations des tôles à l’ossature
Bâtiment hauteur de la toiture zone et sites de vent revêtement d’étanchéité
autoprotégé parties courantes
Fermé  20 m. 1
2 1/2
3 normal
4 normal
3 exposé
4 exposé 1/1
Ouvert  20 m. 1
2 normal 1/2
2 exposé
3 1/1
4
1/2 signifie : 1 fixation toutes les 2 nervures sur chaque appui, mais une fixation par nervure de
recouvrement longitudinal
1/1 signifie : 1 fixation toutes les nervures sur chaque appui
le cas des bâtiments de hauteur de toiture > 20 m nécessite toujours une vérification selon le renvoi 2) du
tableau 1 page 16 du DTU 43.3

En partie courante, lorsque 600 daN > Rc  300 daN

Nombre de fixations des tôles à l’ossature
Bâtiment hauteur de la toiture zone et sites de vent revêtement d’étanchéité
autoprotégé parties courantes
Fermé  20 m. 1
2 1/1
3 normal
4 normal
3 exposé
4 exposé 2/1
Ouvert  20 m. 1
2 normal 1/1
2 exposé
3 2/1
4
1/1 signifie : 1 fixation toutes les nervures sur chaque appui
2/1 signifie : 2 fixations toutes les nervures sur chaque appui
le cas des bâtiments de hauteur de toiture > 20 m nécessite toujours une vérification selon le renvoi
3) du
tableau 2 page 18 du DTU 43.3

5.9.10.3 - Répartition des fixations:
Au pourtour de la toiture :
- 2 derniers appuis
N
- sur 2 m dans l’autre sens
Au droit des ouvrages particuliers

de la toiture (Noue, arêtier, faîtage, joint
de dilatation, émergences diverses) :
Sur le dernier appui :
1/nervure/appui si RC > 600 daN
2/nervure/appui si RC > 300 daN > 2 mètres
si H < 20 m sinon largeur
du bâtiment /10 avec 2 m Densité des tableaux
mini précédents selon la valeur
de RC
N = 1/nervure/appui
si RC > 600 daN
N = 2/nervure/appui
si RC > 300 daN

cas des batiments de plus de 20 m de haut :
Vérification spécifique des pannes: L
Détermination de la portée L par la formule :

Rc e
1,25D  pp Le 
γm
Avec :
D : Dépression de vent extrême en rives (vent  aux génératrices – [ 2Ce-Ci ] qh)
pp : charges permanentes + poids des TAN
L : portée
e : entraxe des nervures
Rc résistance caractéristique des fixations selon NF P 30-314
m coefficient de matériaux = 1,2
Dans le bois en en pannes minces, il est prudent de prendre 1,35
Application numérique:
Bâtiment fermé à versants plans : 30 m de hauteur Zone 3 site exposé pente 10°
Fixations, dont le Rc est > 600 daN, dans des pannes laminées à chaud
TAN dont l’entraxe des nervures est 0,25 m et le poids est de 10 daN/m²
Le complexe d’étanchéité a un poids de 15 daN/m²
La dépression de vent extrême en rives est: D=-(2Ce-Ci)qh avec qh=ks.q10[2,5((h+18)/(h+60))] = 125daN/m²,
ce=-2(0,25+α/100) = -0,7 ci=0,3 donc D=-(2x0,7+0,3)x125=212,5daN/m²

En conséquence la portée L en rives déterminée selon l’application de la Fiche Technique de la TAN
ne doit pas excéder : L < 600 / [1,2 x 1,25 x (212,5 – 10 – 15) x 0,25] soit L < 8,53 m

5.9.10.4 - Charges à prendre en compte

5.9.10.4.1 - Charges descendantes
* Montage (3) :
- charge linéaire 2 kN/ml à mi-portée
ou
- charge répartie 1kN/m²
* Exploitation : entretien
- 1kN/m² pour inaccessible et chemins ou aires de circulation
- 1,5 kN/m² pour zones techniques
- DPM le cas échéant
* Permanentes : (1) (2)

- Isolant
- Pare-vapeur éventuel
- Etanchéité
- Protection lourde éventuelle
(1) Dans les Fiches Techniques, le poids propre des TAN n’est pas à prendre en compte car il est inclus dans
les calculs donnant les tableaux
(2) Les charges des équipements extérieurs et des éléments intérieurs (plafonds suspendus, luminaires,
chemins de câbles, dispositif d’extinction automatique d’incendie,…) ne doivent pas être appliquées aux
TAN mais reportées directement sur l’ossature
(3) Dans les Fiches Techniques, les charges de montage ne sont pas à prendre en compte car il sont inclus
dans les calculs donnant les tableaux

5.9.10.4.2 - Charges ascendantes

Il n’y a pas véritablement de vérification des TAN sous charges ascendantes !
Seul est vérifié le fait que l’inertie sur 3 appuis en charge ascendante
est > 0,8 fois l’inertie sur 3 appuis en charge descendante
Si H bâtiment < 20 m :

Calcul de la charge descendante totale et comparaison avec la charge forfaitaire CD :
la charge descendante totale est égale à :
charge permanente + charge d’exploitation + charge complémentaire
Type de bâtiment Fermé Ouvert

Zones de vent Toutes 1 2 3 4
Sites de vent Tous Tous Normal Exposé Normal Exposé Normal Exposé
Charge CD en kN/m² 1,1 1,1 1,1 1,5 1,5 1,9 1,5 1,9
- Soit la charge descendante totale est > à CD :

Portée de la TAN sous charge = Portée de la TAN sous charge
- Soit la charge descendante totale est < à CD :
Portée de la TAN sous charge = Portée de la TAN sous CD

Application numérique – Charges ascendantes – H < 20 m

Atelier
- altitude inférieure à 200 m
- hauteur < 20 m
- toiture inaccessible (charge d’entretien : 100 daN/m²)
- isolant = laine minérale de densité 120 kg/m3, ép.=80 mm, soit un poids de 9,4daN/m²
- membrane synthétique de poids = 1,6 daN/m²
charge descendantes = 100 + 9,4 + 1,6 = 111 daN/m².
Exemple N°1: Batiment fermé, toutes zones
Portée = Celle sous charge descendante ( puisque selon le tableau : 111 > 110; Il n’y a donc
pas de vérification particulière à effectuer vis-à-vis des charges ascendantes)
Exemple N°2 : Batiment ouvert, zone 2 site exposé ou 3 site normal ou 4 site normal
Portée = Celle correspondant, dans la Fiche Technique de la TAN, à une charge
totale descendante de 150 daN/m² ( car 111 < 150. En pratique, cela se traduit par retenir la
portée correspondant à la charge d’exploitation de 150 daN/m² combinée
avec la plus faible charge permanente proposée dans la Fiche Technique de la TAN )
Exemple N°3: Batiment ouvert, zone 3 site exposé ou 4 site exposé
Portée = Celle correspondant, dans la Fiche Technique de la TAN, à une charge
totale descendante de 190 daN/m² (car 111 < 190.En pratique, cela se traduit par
retenir la portée correspondant à la charge d’exploitation de :
* Soit 150 daN/m² combinée avec une charge permanente de 40 daN/m² au
moins, proposées dans la Fiche Technique de la TAN,
* Soit 175 daN/m² combinée avec une charge permanente de 15 daN/m² au
moins, proposées dans la Fiche Technique de la TAN
* Soit 200 daN/m² proposées dans la Fiche Technique de la TAN )

Si H bâtiment > 20 m : Assistance technique du fabricant !

prise en compte (§F4 du DTU 43.3) du :
* vent extrême en « résistance » (ELU)
* vent normal en « flexibilité » (ELS)
diminués des charges permanentes et du poids propre des TAN
La dépression de vent est celle en rive avec vent parallèle aux génératrices [(1,5Ce-Ci)qH]
Ne pas oublier de vérifier la portée en fonction de la tenue à l’arrachement et au déboutonnage des fixations !
5.9.11 - Couturage des TAN :

Type et caractéristiques:
- Vis autoperceuse Ø > 4,8 mm, Longueur > 16 mm, Acier de cémentation ou Acier inox
- Rivet à expansion Ø > 4,8 mm, Rivet et mandrin :Acier, alu, alliage d’alu, inox
Distance entre coutures:
- Cas général : 1 m
- Pare-vapeur en bandes : 0,50 m

5.9.12 – Isolation thermique : Isolant : AT délivré par le GS 5

Panneaux en mousse plastique (PUR, PF, PSE, …) sur TAN : Cf. article des Cahiers du BTP 16/octobre
2005
Epaisseur :- Telle que le point de rosée soit au dessus des TAN

- Double lit possible
Pare-vapeur : Inutile, sauf locaux à forte ou très forte hygrométrie (cas des TAN pleines)
Si FOAMGLAS, le P.V. est inutile
CECEAL de SIPLAST :
VV60g/m² + Alu 40µm

Pose :
Joints alignés de
panneaux isolants
perpendiculaires aux
L
L L : 10 à 20 cm nervures
Pose en quinconce
La pose de la 1ere couche d’étanchéité doit

suivre la pose des panneaux pour les
proteger des intempéries

Fixations mécaniques : Plaquette + élément de liaison

Pk à l’arrachement selon XP P 30-313 > 90 daN
Plaquette : Protégée contre la corrosion

Epaisseur : 0,75 mm si nervurée ou 1,00 mm si plane
Dimensions : Ø > 70 mm ou surface > 38,5 cm² (carré de 62 mm de côté)
Elément de liaison :
Type Dimensions Matières
Commentaires
Vis autoperceuse Ø > 4,8 mm en TAN pleines Acier de cémentation Fixation la plus utilisée
Ø > 6,3 mm en TAN perforées Acier inoxydable
ou crevées
Longueur > épaisseur d’isolant + 10 mm
Rivet à expansion Ø > 4,8 mm Alu ou alliage d’alu avec Se rencontre
parfois Longueur > épaisseur à serrer + 8 mm mandrin (clou) en
acierAcier inoxydable
Tenue à la corrosion : Hygrométrie du local Faible et moyenne Forte Très forte
Résistance à un nombre de cycles Kesternich > 2 12 Non admis sauf procédé
inox A2 sous AT du GS 5

Modèles de fixations mécaniques des isolants de la gamme LR ETANCO

Vis EVB DF, à filet sous tête et plaquette DF, obligatoires si résistance en compression à 10% de l’isolant < 100 kPa !
Vis EVB et plaquette Iq, admis uniquement si la résistance en compression à 10% de l’isolant est > 100kPa

Densité de fixations mécaniques des isolants :

- soit application du DTU 43-3
les densités sont données par m²; elles sont donc à multiplier par la surface d’un panneau pour
connaître le nombre de fixations par panneau.
les panneaux ont généralement une surface de 1,2 m² voire plus !
Densité de fixation des isolants en un seul lit sous revêtement autoprotégé; bâtiment de h < 20 m :
Zones climatiques de vent
Zone 1 et 2 Zone 3 et 4
Site de vent Bâtiment Normal Exposé Normal Exposé
En partie courante Fermé 5 / m² 6 / m² 6 / m² 8 / m²

Ouvert 5 / m² 8 / m² 8 / m² 10 / m²
En périphérie sur 2 m de largeur Fermé ou 6 / m² 10 / m² 10 / m² 10 / m²

Ouvert
Aux angles Fermé ou 10 / m² 12 / m² 12 / m² 12 / m²

Ouvert
Sous protection lourde: 1 fixation centrale par panneau
- soit application du Document Technique d’Application de l’isolant

Si h bâtiment > 20 m : cf. DTA de l’isolant + assistance technique du fabricant de l’isolant
Si pente > 100 % + versants > 5 m : butée du lit d’isolant à l’égout
5.9.13 – Etanchéité :
- Bitume modifié élastomère SBS ou plastomère APP :
Se reporter aux AT du GS 5 pour mise en œuvre sur l’isolant envisagé
Par soudage le plus fréquemment sur isolant parementé bitume à la fabrication
- Revêtement synthétique : Se reporter à AT du GS 5

- Etanchéité classique : -d°- DTU 43-1
T° support > + 2°C
T° EAC > 220°C + 30°C
fixations en tête des lés de la 2ème couche si pente > 20%
L ~ 20 cm
5 cm mini
Ø 40 mm mini
6 cm mini de débord du
Vis autoperceuse
lé supérieur au-delà des
ou rivet
plaquettes

5.9.13.1 - Relevés : - Distincts des parties courantes et toujours en adhérent

- Equerre de renfort
- Recouvrements
- Lmaxi = 1 m, recouvrements latéral de 6 cm
Isolation des reliefs : Si support en panneaux isolants de h>30 cm, fixation méca. dans costière métal ( 4 par ml )
5.9.13.2 – Reliefs :
Hauteur h > 0,15 m au dessus de la protection des parties courantes
Sauf : en noue de rive, si la pente des versants est > 20 %,  h > 0,25 m
Reliefs – Hauteur et forme de la partie supérieure
d
d d
d
e ≥ 0,01 m +
e isolant éventuel e ≥ 0,04 m +
(élément de protection mis en e isolant éventuel
place après le relevé) (élément de protection mis en
d ≥ 0,04 m place avant le relevé)
Les costières sont solidaires des TAN

Dimensionnement des costières :

Type de costière e en mm H en m Talon en m
Rapportée courante 0,75 ≤ 0,25
1,0 ≤ 0,40
≥ 1,2 ≤ 0,60
Support de contre bardage ≥ 1,2 ≤ 0,60 ≥ 0,10
Support de lanterneau ≥ 1,2 ≤ 0,60

Support de système d’éclairement ≥ 2,0 ≤ 0,60
La partie supérieure de la costière est sur un appui continu (sauf si contre bardage)
si 0,30 m < Hcostière < 0,60 m : fixation en tête des costières tous les mètres
si Hcostière > 0,60 m : Contre-bardage obligatoire
5.9.13.3 – Traversées de toiture :

Si la plus grande dimension < 20 cm : chevêtre inutile
plage
Renforts en tôles
planes lorsqu’une
Largeur Largeur nervure est
de TAN de TAN coupée !
OK ! NON ! nervure
Raccordement à l’étanchéité : platine et fourreau

Hauteur mini : 15 cm
5.9.13.4 – Dispositions liées aux équipements de toitures à zones techniques :

Pente 3 à 5 %
Charge d’exploitation : 150 daN/m² ou + selon DPM
Implantation : 1 m entre équipements
Pour l’entretien, hauteur mini à respecter
- si les équipements sont démontables, h > 0,30 m
- sinon voir ci contre
Charge de l’équipement : Sur l’ossature !

5 Panneaux sandwich COUVERTURES EN PLAQUES METAL.
5.10 - PANNEAUX SANDWICHES EN COUVERTURE
Panneaux préfabriqués en usine Avis techniques du GS2 Autocontrôles + suivi par le CSTB
Se compose de 3 éléments: - tôle fortement nervurée

- âme isolante [polyuréthanne ou laine minérale]
- tôle quasi-plane
Etanchéité à l’eau : pente, recouvrements T et L, compléments d’étanchéité, etc

Mise en œuvre : largeur de repos sur appui, détails d’exécution, etc…
mêmes principes que pour les plaques nervurées, mais toujours vérifier l’AT !
Tenue sous charges  et  : vérification aux charges admissibles
Tenue à la corrosion des parements métalliques : voir Avis Technique en fonction :
* du type de revêtement, métallique ou organique
* de l’ambiance intérieure
* de l’atmosphère extérieure

Exemple de panneaux sandwich :
Glamet E
Sens des vents de pluies

dominant

A voir au niveau du Cahier des Prescriptions Techniques :

- Conditions d’appui requises : à prendre en compte au niveau des tolérances de charpente et des flèches
des pannes sous leur poids propre
- Contreventement du GO sans participation des panneaux
- Longueur maximale de rampant : 30 ou 40 m selon la hauteur de nervure
- Assistance technique du fabricant pour la réalisation des pénétrations intéressant plusieurs
largeurs de panneaux
- Les DPM doivent définir le taux d’humidité des locaux (W/n dans le cas de locaux avec renouvellement
d’air et humidité non fixés - Pi pour les locaux climatisés )
1) Débord à l’égout : 100 à 300 mm 2

3 FAITAGE
2) Recouvrement transversal : 200 mm avec complément d’étanchéité
3) Pince
ou mini,
300 mmpar rapport au bord du panneau : 20 mm
1
4) Pince mini, par rapport à la charpente :15 mm
5) Largeur minimale de repos des extrémités de

panneaux :- 40 mm sur acier 4
- 60 mm sur bois ou béton avec inserts EGOUT 5 5
6) Largeur minimale d’un appui sous recouvrement
transversal : Le double des repos des extrémités de
6
panneaux avec inserts
7) Portée maximale sous charge ascendante et descendante
7

- Stockage à l’abri des UV et protection contre l’eau stagnante

- Tenue à la corrosion des parements
- Découpes à la tronçonneuse : interdites !
- Porte-à-faux maximal : Max (portée/10 ; 60 cm) sauf essais
- Tenue sous charge normale :
Pour les plaques : application du tableau F1 adapté aux NV65 modifiées 99 du DTU 40-35
et introduction de la charge dans le tableau de portée / charges
ascendantes de l’AT
Pour les fixations à l’arrachement :

- faire systématiquement le calcul de la valeur
d’arrachement de la fixation et en
déduire le Pk minimal à obtenir :
Avec : k D  pp L P
D : Dépression de vent extrême  k
pp : poids du panneau sandwiche n γ m
L : portée du panneau
k : coefficient de continuité sur appui :1,25 si 3 appuis,1,14 si 4 appuis,
1,07 si 5 appuis, etc
n : nombre de fixations par mètre linéaire : généralement 3 ou 4
Pk résistance caractéristique à l’arrachement de la fixation
m coefficient de matériaux :1,15 si acier d’épaisseur > 3 mm
1,35 si bois ou acier d’épaisseur > 1,5 mm et < 3 mm

- Fixations en sommet de nervure avec cavalier et rondelle d’étanchéité sous cavalier

- Pose des panneaux dans le sens opposé aux vents de pluie dominants
- Pente ; - 5% si : * pas de recouvrement transversal
* pas de pénétrations
* pas de plaques éclairantes
- 7% si : * pas de plaques éclairantes
- 15% dans les autres cas
- Egout : vérifier dans l’AT si cache métallique de la mousse, prévu ou non
- Faîtage : * recouvrement de 10 cm au moins sur panneau depuis la ligne des fixations de la
faîtière
* pente de 5% à 7% : uniquement emboutie
* pente > 7% : closoir mousse sous faîtière découpée
* pente > 10% : faîtière découpée suffisante
- Accessoires et recouvrements entre eux et avec les panneaux : mêmes principes que
ceux du DTU 40-35

5 Toitures de bases COUVERTURES EN PLAQUES METAL.
logistiques
5.11 - TOITURES DE BASES LOGISTIQUES

OU DE CHAMBRES FROIDES
Technique proposée :
Panneau sandwiche à parements plans (1)
Soit fixé mécaniquement par fixations traversantes
Soit fixé par des inserts placés sur son parement intérieur
Eventuellement isolant interposé (2)

Revêtement d’étanchéité (3) :
Soit fixé mécaniquement (4) dans le parement supérieur du panneau sandwich
Soit soudé ou collé sur le parement supérieur du panneau isolant interposé, panneau lui-
même fixé mécaniquement dans le parement supérieur du panneau sandwich
(3) (4)
Aucun Avis Technique à ce jour !

Très innovant !
(1) (2)

5 Toitures de bases COUVERTURES EN PLAQUES METAL.
logistiques
Actuellement 3 Atex de type B : 1 favorable – 2 défavorables
Justifications indispensables :
- AT du GS 2 pour le panneau à parements plans
- AT pour l’isolant
- AT pour le revêtement d’étanchéité fixé mécaniquement
- EEP : application de l’annexe H du DTU 43-3
Le panneau sandwiche ne peut pas se vérifier sous le risque d’accumulation d’eau !
- Essai dynamique du complexe au caisson de vent
- Essai de fluage du panneau à parements plans
- Attention à la couleur de l’étanchéité si pas d’isolant intercalé :
Doit avoir un coefficient d’absorption  < 0,7 (couleur claire)
Couleur visée par l’AT de l’étanchéité (Pb de tenue aux UV)
- Continuité du plan d’étanchéité à la vapeur d’eau, lorsque nécessaire
- Note de calculs justifiant : * La tenue au vent de tous les éléments et de leurs fixations,
* La tenue sous charges descendantes, à long terme,
* La tenue au cintrage des panneaux!
- SI : souvent, installation classée: PC… « Couverture incombustible » …
Bref, avis défavorable ! Dès le RICT… ATTENTION :

Revient à la mode…
Le choix est uniquement économique
Les concepteurs n’assument pas techniquement
Les entreprises ne savent pas justifier une telle technique
Solution : Dissocier les fonctions – une boîte surmontée d’une couverture parapluie

6 Couvertures en petits COUVERTURES EN PETITS ELEMENTS
éléments
6 - COUVERTURES EN PETITS ÉLÉMENTS

6 Principe d’étanchéité à COUVERTURES EN PETITS ELEMENTS
l’eau
6.1 - Etancheité à l’eau - principe
COUVERTURE : assemblage d’éléments entre eux formant un plan discontinu, censé être étanche
à l’eau
PLUIE : lame d’eau sur la couverture
VENT : pousse cette lame d’eau dans les joints entre éléments
AUTRES PHENOMENES :
* tension superficielle
* hydrophilie des matériaux, (poussières)
* conception des joints
 CONCOMITANCE VENT / PLUIE

l’eau
Extraits du Cahier du CSTB 2003 de juin 1985
Remontées Mécanismes de fuites

l’eau
Phénomènes de modélisation de l’étanchéité à l’eau
ÉTANCHÉITÉ
=
Fonction du couple
(pente / recouvrement)

6 Conception de COUVERTURES EN PETITS ELEMENTS
l’étanchéité des joints
6.2 - Conception de l’étanchéité des joints entre éléments selon le type
de couverture:
ETANCHEITE LONGITUDINALE ETANCHEITE TRANSVERSALE
(dans le sens de la pente) (perpendiculairement à la pente)
Eau
Eau
Petits Eléments plans Décalage des rangs Recouvrement
éléments
Eléments Emboîtement ou profil Recouvrement
profilés ou moulés
Emboîtement Emboîtement
Grands Plaques profilées Nervure ou onde de rive Recouvrement
éléments ( + Complément d’étanchéité si ( + Complément d’étanchéité si
nécessaire) nécessaire)
Feuilles Tasseaux Recouvrement
métalliques supportées ou ou
Joint debout Ressaut
+ limitation de la longueur projetée (ou non) de rampant

6.2.1 - Conception des recouvrements longitudinaux:

Emboîtements :
Surélevé
A mi-épaisseur
Inexistants
(décalage des rangs)
Ondes ou nervures
r
h
Tasseaux ou joints debout

6.2.2 - Conception des recouvrements transversaux :
RECOUVREMENT R
(avec Complément d’étanchéité pour les plaques, si
nécessaire)
EMBOÎTEMENT
RESSAUT

6 Longueur de rampant COUVERTURES EN PETITS ELEMENTS
6.3 - Longueur maximale de rampant en projection horizontale : qque soit recouvrement T ou L

Type de couverture Texte Valeur
Bardeaux bitumés DTU 40-14 Recouvrement à augmenter selon la pente selon que
la longueur de rampant en projection horizontale est :
< à 5,50 m
< à 11 m
< à 16,50m
Tuiles de terre cuite à emboîtement et DTU 40-21 12 m
à glissement à relief Cas courant
Tuiles de terre cuite à emboîtement et DTU 40-21 et Constat Recouvrement à augmenter selon la pente selon que
à glissement à relief Catégorie B de Traditionalité du la longueur de rampant en projection horizontale est :
GS 5 < à 6,50 m
< à 9,50 m
< à 12 m
Tuiles planes de terre cuite DTU 40-211 12 m
Tuiles canal de terre cuite DTU 40-22 12 m
Tuiles plates de terre cuite DTU 40-23 8m
Tuiles de béton à emboîtement DTU 40-24 12 m
longitudinal et à glissement
Tuiles planes en béton DTU 40-241 8m et longueur de rampant < 12 m
Tuiles plates en béton DTU 40-25 8m
Tuiles métalliques Avis Technique 12 m
Feuilles et longues feuilles métalliques DTU série 40-4n 40 m
Au-delà de ces valeurs, certains DTU évoquent une étude particulière ? ! ?
- Soit changer de conception de couverture
- Soit prévoir un chéneau intermédiaire : risque de débordement sur des locaux occupés !

6 Zones climatiques COUVERTURES EN PETITS ELEMENTS
6.4 - Définition des zones climatiques de concomitance vent / pluie et des situations
6.4.1- Zones climatiques (Appelées « régions » dans certains DTU)
La France est divisée en trois zones climatiques , eu égard à la concomitance vent/pluie.
DTU 40-11, ex-DTU 40-12, DTU 40-14 Ardoises, bardeaux bitumés DTU 40-21, DTU 40-211, DTU 40-22
DTU 40-23, DTU 40-25 Tuiles plates (terre cuite ou béton)
DTU 40-32, DTU 40-35, DTU 40-36 Plaques métalliques Tuiles en terre cuite sauf tuiles plates
DTU 40-4n Feuilles métalliques supportées
Avis Technique Tuiles métalliques, tuiles béton
Zone I Tout l’intérieur du pays situé à une altitude inférieure à 200 m Tout l’intérieur du pays, ainsi que la côte
méditerranéenne, situé à une altitude inférieure
à 200 m
Zone II - Côte atlantique sur 20 km de profondeur, de Lorient à la frontière - Côte atlantique sur 20 km de profondeur, de
espagnole Lorient à la frontière espagnole
- Transition de 20 km entre la Zone I et la Zone III pour les côtes de la - Bande située entre 20 et 40 km de la côte, de
Manche et de la Bretagne et de la Mer du Nord Lorient jusqu’à la frontière belge
- Altitudes comprises entre 200 m et 500 m - Altitudes comprises entre 200 m et 500 m
Zone III - Côtes de la Mer du Nord, de la Manche et de l’Atlantique jusqu’à - Côtes de l’Atlantique, de la Manche et de la Mer
Lorient, sur une profondeur de 20 km du Nord sur une profondeur de 20 km, de
- Vallée du Rhône jusqu’à la pointe des trois départements : Isère, Lorient jusqu’à la frontière belge
Drôme, Ardèche - Altitudes au-dessus de 500 m
- Provence, Languedoc, Roussillon, Corse
- Altitudes au-dessus de 500 m

6.4.2 - Situations (Appelées « sites » dans certains DTU)

A ces zones, il convient de superposer les effets résultant de la situation locale, d’où, dans
chaque zone, une subdivision en trois types de situation.
Les situations correspondent à des surfaces localisées de très faible étendue par rapport
aux zones.
Situation Définition
protégée - Fond de cuvette entourée de collines sur tout son pourtour et protégé ainsi pour toutes les directions du
vent
- Terrain bordé de collines sur une partie de son pourtour correspondant à la direction des vents les plus
violents et protégé pour cette direction de vent
normale Plaine ou plateau pouvant présenter des dénivellations peu importantes étendues ou non (vallonnements,
ondulations)
exposée Au voisinage de la mer, :

- le littoral sur une profondeur d’environ 5 km,
- le sommet des falaises,
- les îles ou les presqu’îles étroites,
- les estuaires ou baies encaissées et profondément découpées dans les terres.
A l’intérieur du pays :
- les vallées étroites où le vent s’engouffre
- les montagnes isolées et élevées (par exemple : Mont Aigoual et Mont Ventoux)
- certains cols

Cartes de France des zones climatiques de concomitance vent / pluie
Ardoises, bardeaux bitumés, tuiles plates,

béton et métalliques, feuilles métal supportées
Tuiles en terre cuite sauf tuiles plates

6 Principes COUVERTURES EN PETITS ELEMENTS
6.5 - Principes :
6.5.1 - Produits :
Pour couvertures relevant de normes DTU : référentiel des produits = chapitre « Matériaux » du DTU
Type Référentiel
Ardoises naturelles Marque NF ou Attestation de conformité à la NF P 32-301
Tuiles de terre cuite
Tuiles de béton Marque NF
Bardeaux bitumés
Ardoises de fibre-ciment
Tuiles métalliques Avis technique
Tuiles et bardeaux bitumés, spéciaux
Bardeaux de bois, chaume, lauze, … Rien !

6.5.2 - Mise en œuvre : DTU ou Avis Techniques ou Règles de l’Art,

Support : - liteaux le plus souvent,
- voliges parfois,
- plaques support de tuiles canal,
Pente
Recouvrement (ou emboîtement) mini
Longueur de rampant projetée
Fixations : Dispositions forfaitaires;
si tous les éléments ne sont pas fixés, renforcements en rives et égouts,
Points singuliers : Egoût, rives, faîtages, arêtier, noues pénétrations : empêcher l’eau de
rentrer
Ventilation de la sous-face de la couverture et de son support,

Nécessité d’un écran de sous-toiture dans certains cas.

6.5.3 - Comparaison des pentes minimales selon le type de couverture :
Pente en % L maximale de rampant Type de couverture
20 11 m Bardeaux bitumés
Zone 1 site normal
21 6,50 m Tuile TC à emboîtement cat. B avec EST

6,50 m Tuile TC à emboîtement cat. B sans EST
27 12 m Tuile TC canal
12 m Tuile TC à emboîtement cat. B avec EST
28 9,50 m Tuile TC à emboîtement cat. B sans EST
29 12 m Tuile béton à emboîtement
32 12 m Tuile TC à emboîtement cat. B sans EST
35 12 m Tuile TC à emboîtement Grand Moule avec EST
40 12 m Tuile TC à emboîtement Grand Moule sans EST
8m Tuile béton plane (Longueur de rampant maxi 12 m)
45 12 m  Tuile TC à emboîtement Petit Moule avec EST
 Tuile TC plane Grand Moule avec EST
50 12 m  Tuile TC à emboîtement Petit Moule sans EST
 Tuile TC plane Petit Moule avec EST
 Tuile TC plane Grand Moule sans EST
60 12 m Tuile TC plane Petit Moule sans EST
70 à 90 8m Tuile plate TC
90 8m Tuile plate béton

20 11 m Bardeaux bitumés
Zone 2 site normal

30 12 m  Tuile TC canal
 Tuile TC à emboîtement cat. B avec EST

12 m Tuile TC à emboîtement cat. B sans EST
40 8m Tuile béton plane (Longueur de rampant maxi 12 m)

5 12 m  Tuile TC plane Grand Moule avec EST
 Tuile TC à emboîtement Grand Moule avec EST
50 12 m  Tuile TC à emboîtement Grand Moule sans EST

 Tuile TC à emboîtement Petit Moule avec EST
55 12 m Tuile TC plane Grand Moule sans EST
60 12 m  Tuile TC à emboîtement Petit Moule sans EST
 Tuile TC plane Petit Moule avec EST

20 5,50 m Bardeaux bitumés

25 11 m
Zone 3 site normal

33 12 m Tuile TC canal
34 12 m Tuile TC à emboîtement cat. B avec EST
???? 12 m Tuile TC à emboîtement cat. B sans EST
8m Tuile béton plane (Longueur de rampant maxi 12 m)
50 12 m Tuile TC à emboîtement Grand Moule avec EST

55 12 m Tuile TC plane Grand Moule avec EST
60 12 m Tuile TC à emboîtement Grand Moule sans EST
12 m Tuile TC à emboîtement Petit Moule avec EST
65 12 m Tuile TC plane Grand Moule sans EST
70 12 m Tuile TC à emboîtement Petit Moule sans EST
Tuile TC plane Petit Moule avec EST

6 Bardeaux bitumineux COUVERTURES EN PETITS ELEMENTS
6.6 - Bardeaux bituminés : DTU 40-14 ou Avis Technique

- Caractéristiques selon NF EN 544 :
* Classe de performances 1
* Armature de type 4 (non-tissé verre)
* Enrobage de type X (bitume oxydé)
* Surfaçage de type 2 (paillettes d’ardoises et granulés) ou 8 (métallique).
- Le DTU s’applique aux bardeaux à encoches rectilignes,

- Supports continus : types au § 2.2, mise en œuvre au § 3 du DTU,
- Tous les bardeaux sont fixés :
* par collage entre eux
* clouage au support
- Ventilation indispensable, (cf. § 5 du DTU),

- Projection horizontale de la longueur de rampant < 16,5 m,
- Pentes minimales associées à :
* un recouvrement minimal,
* une projection horizontale maxi de la longueur de rampant,
* la zone de la carte des DTU’s 40.3x.
- Principe de recouvrement : d = ( c –f ) / 2

6 Bardeaux bitumineux COUVERTURES EN PETITS ELEMENTS
- Fixation des bardeaux :
Clouage Collage

6 Tuiles en terre cuite COUVERTURES EN PETITS ELEMENTS
6.7 - Tuiles en terre cuite : DTU’s
40-21 : à emboîtement ou à glissement à relief,
40-211 : planes dites « à pureau plat »,
40-22 : canal,
40-23 : plates.

Avis techniques pour :

* certaines tuiles canal particulières (à pureau fixe)
* tuile DEDR : pente > 29 % en situation normale,
6.7.1 - Elements à vérifier :

- Marque NF (consultation de la liste sur www.marque-nf.com )
- Fixations selon densité définie par le DTU ad hoc (attention aux auvents)
- Projection horizontale de la longueur de rampant < 12 m, (8 m pour les tuiles plates),
- Carte de concomitance vent/pluie particulière : (sauf pour les tuiles plates : carte des DTU 40.3x)
- Mortiers de ciment courant interdits : utiliser des mortiers de chaux ou des mortiers bâtards,
- Ventilation des combles : prévoir des ouvertures de section totale égale à 1/6000 de la surface
projetée en partie basse, ainsi qu’en partie haute (soit linéaire, soit ponctuel par tuiles chatières)

6.7.2 - Tuiles à emboitement ou à glissement :
Pentes selon que :
- petit moule (N/m² > 15) ou grand moule (N/m² < 15),
- présence ou non d’un écran de sous-toiture,
- la tuile est de catégorie B : Avis Technique du GS 5 et pente abaissée
(ex-Constat de Traditionnalité)
Principes de fixation :
Par clouage Par crochetage Par pannetonnage avec

du fil de fer ou de cuivre

6.7.3 – Tuiles planes :
-Pose obligatoire à joints croisés,
- Pentes selon que :

* petit moule (N/m² > 21) ou grand moule (N/m² = 10 à 15),
si N/m² = 15 à 21, retenir les pentes pour petit moule
* présence ou non d’un écran de sous-toiture,
- Pénétration parallèle à la pente : couloir latéral à prévoir jusqu’à l’égout !

6.7.4 – Tuiles canal :

- Pose possible sur supports :
* continu, y compris PPFC,
* discontinu : liteaux - voire chevrons.
- Pentes minimales associées à un recouvrement minimal,
- En cas de scellement des tuiles, se faire préciser si les tuiles sont siliconées ce qui
nécessitera l’utilisation d’un mortier adjuvanté,
- Fixation des tuiles :
* nécessaire pour la tenue au vent et la tenue au glissement
* principes, modalités et répartition indiquées aux tableaux :
V selon la pente,
VI selon la Région et le Site de vent,
VIIa si la pose est réalisée sur support continu,
VIIb si la pose est réalisée sur liteaux
Position des
courants et des
couvrants

6.7.5 – Tuiles plates :

- Pentes selon :
* le recouvrement : 7 ou 8 cm en zones 1 et 2
8 ou 9 cm en zone 3.
* présence ou non d’un écran de sous-toiture,
- Projection horizontale de la longueur de rampant < 8 m,

- Pose sur 3 épaisseurs et écartement des liteaux = pureau.

6 Tuiles en béton COUVERTURES EN PETITS ELEMENTS
6.8 – Tuiles en béton :

DTU’s 40-24 : à glissement et à emboîtement longitudinal
40-241 : planes dites « à pureau plat »
40-25 : plates.
Avis techniques pour certaines, fabriquées par LAFARGE Couverture :
5/04-1759 « Vieille France », tuile plate à pente > à 60 %
5/00-1492 renouvelé le 3 octobre 2005 « Plein Ciel », tuile à glissement à pente > à 29 %
5/02-1579 « Perspective », tuile à glissement à emboîtement longitudinal abaissé .
Marque NF
Exemples de tuiles béton
A ondes A cotes Plane

A vérifier : en particulier
* Fixations selon densité définie par le DTU ad’hoc
Fixation par pannetonnage
* Pas de carte de concomitance vent/pluie, sauf pour les tuiles plates : carte des DTU 40.3x,
* Mortiers de ciment courant interdits : utiliser des mortiers de chaux ou des mortiers bâtards
6.8.1 – Tuiles à glissement et à emboitement longitudinal :

- Nombre de tuiles au m² : 9,5 à 11 environ,
- Emboîtement surélevé
- Fourchettes de pentes associées à un recouvrement minimal,
- Ecran en situation exposée (appelée site dans le DTU), si 29 % < pente < 35 %,
- Projection horizontale de la longueur de rampant < 12 m,
6.8.2 – Tuiles planes :

- Pose obligatoire à joints croisés,
- Fourchettes de pentes associées à un recouvrement minimal,
- Longueur de rampant < 12 m et projection horizontale de la longueur de rampant < 8 m,
- Ecran de sous toiture obligatoire pour :
* les situations (appelées sites dans le DTU) exposées et/ou
* les pentes < 60 %.
6.8.3 - Tuiles plates :
- Pentes selon la zone (carte des DTU’s 40.3x)

NOTA : la présence ou non d’un écran de sous-toiture ne permet pas d’abaisser la pente
- Le recouvrement est : 7 cm en zones 1 et 2,

8 cm en zone 3
- Projection horizontale de la longueur de rampant < 8 m
- Pose sur 3 épaisseurs et écartement des liteaux = pureau.

6 Plaques supports de COUVERTURES EN PETITS ELEMENTS
couvertures
6.9 - Plaques supports des couvertures en petits éléments :

Avis techniques
Plaques profilées de fibre-ciment support de tuiles canal

Constitue le plan d’étanchéité à l’eau, les tuiles ne sont qu’un décor

couvertures
Référentiel :Avis Technique du GS 5 + Marque NF-PPFC+ CPT de mise en œuvre – Cahier du

CSTB 3297 de novembre 2000
Elles portent de pannes à pannes : Portée = 0,90 m ou 1 m

1,45 m possible avec un seul rang de tuiles (cf. AT) A vérifier dans l’AT en fonction
des charges descendantes
Pentes, longueurs de rampants, recouvrements transversaux et CE
Pente
Lorsque l’on veut obtenir l’étanchéité à la poussière,

il faut appliquer un complément d’étanchéité dans les
deux sens

couvertures
Elles ont le plus souvent 4 ondes et un pas de 235 mm

Charge descendante en portée de 90 cm ou 1 m à deux rangs de tuiles: la charge descendante
normale admissible (surcharge normale + poids propre de la couverture) est 186 daN/m²
Elle est plus faible en portée de 1,45 m: cf. AT
Les tuiles sont nommément désignées dans l’AT
Fixations des tuiles: le plus souvent, elles sont collées au mastic SIKAFLEX 11FC
de 35 à 60% : en plus, ligature des tuiles d’égout à la partie haute de la plaque
Charges ascendantes : à vérifier en fonction des efforts de vent en « rives avec vent  aux
génératrices » [(2Ce – Ci)qh] et application de la formule N = 1,35 x (F-P) / Rn
Avec :
N : nombre de fixations par m² (attention à la largeur utile des plaques et à la portée !)
F : dépression de vent sous vent extrême en daN/m²
P : poids propre de la couverture en daN/m² (plaque + tuiles canal)
Rn : Min [ résistance au déboutonnage selon XP P 30-311 (à lire dans l’AT) ;
résistance caractéristique à l’arrachement (voir page suivante)]
(valeurs à faire confirmer par la fiche technique de la fixation)

couvertures
Extrait de l’AT de la SOUTUILE N230 d’ETERNIT donnant les résistances au déboutonnage

couvertures
Exemple d’application :
Bâtiment fermé - zone 4 - site normal - 15 m de hauteur - pannes en bois
Poids propre des plaques et des tuiles posées sur un rang par collage : 45 daN/m²
Effort de vent extrême en rives, vent perpendiculaire aux génératrices : 2946 Pa
( soit environ 295 daN/m² - valeur prise dans le tableau 1-1 de l’Annexe 2 du Cahier 3563 du CSTB de
juin 2006)
La plaque est une SOUTUILE N230 – AT 5/02-1634

La portée des plaques est de 1,45 m -charges descendantes limitées à 170 daN/m²
Les plaques sont fixées par 2 fixations par largeur de plaque.
Dans ces conditions:
Nb fixation/m² = nb fixation par plaque/S plaque = 2 / 1,45 x 0,92 = 1,50 fixations /m²
F- P = 295 – 45 = 250 daN/m²
N ≥ 1,35 x (F – P) / (a x Rn)
Rn > 1,35 x 250 / 1,50 donc Rn doit être > à 225 daN
Sur pannes bois, par application des tableaux, les tirefonds et les vis autoperceuses
conviennent, équipés de rondelle monobloc ou de rondelle dôme

couvertures
Exemple de fixation adaptée :
Tirefond autoperceur à ailettes et rondelle dôme de FAYNOT
Ventilation en sous-face des plaques:

Section de chaque orifice de ventilation:
Sans isolation thermique :
Sans complément d’étanchéité:
0 (les recouvrements entre plaques assurent
la ventilation
Avec complément d’étanchéité:
1/3000ème de la surface de la couverture
Avec isolation thermique :

1/1000ème de la surface de la couverture

6 Caissons COUVERTURES EN PETITS ELEMENTS
6.10 - Caissons chevronnés, caissons contrelattés, panneaux

sandwichs:
Avis techniques
Caisson contrelatté
Panneau sandwich Caisson chevronné

6 Caissons COUVERTURES EN PETITS ELEMENTS
La lame d’air en sous-face de la couverture supportée doit être ventilée

Pose sur pannes
Parements divers,
Isolants divers : le plus souvent polyuréthane (Attention à la Sécurité incendie en ERP et en habitation)
Fixations par clous crampons, pointes GUNNEBO ou vis de grande longueur avec rondelles de
répartition
Techniques Participation à la tenue mécanique

Caissons chevronnés Chevrons
Caissons contrelattés Les lattes et l’isolant
Panneaux sandwiches L’ensemble
Sarking L’isolant en compression
Les fixations pour le déversement et l’arrachement
Utilisation en faible et moyenne hygrométrie

La tenue aux charges ascendantes se détermine par la vérification au vent des fixations
(effort de vent en rive avec vent  aux génératrices)
L’étanchéité à l’air est reconstituée in situ par des bandes adhésives
Flèche / portée limitée au 1/400ème et sécurité à la ruine de 5
Porte à faux limité à l’égout
Selon le type de couverture associée et sa ventilation, les contrelattes ou chevrons associées
lorsque le caisson est livré avec, peuvent nécessiter des rehausses.
Tenue au vent de la couverture et de son assemblage au caisson :
selon expérience locale reconnue et réussie
6 Ecrans sous-toiture COUVERTURES EN PETITS ELEMENTS
6.11 – Ecrans sous-toiture :

Il est : soit PRESCRIT par les DPM
soit OBLIGATOIRE :
- DTU 40-2 lorsque la pente est faible (cf. Cahier du BTP 1/96 p 33 et Cahier du BTP 1/99 p 35)
- Avis Techniques de tuiles métalliques
Ecran rigide: DTU 40-1 ou 40-2
Ecran souple: Avis technique
- Soit ventilé à sous-face
- Soit supporté par isolant et sans ventilation
Précautions générales :
- pose tendue: espacement 45, 60 ou 90 cm : cf. AT
- contrelittelage pour que la lame d’air sous la couverture soit de hauteur constante
couverture
liteau
EST Lame d’air

- évacuation des eaux en égout : bavette métallique permettant la continuité de l’EST à la gouttière
- recouvrement transversal de : * 10 cm pour les pentes > 30 %
* 20 cm pour les pentes < 30 %
- déflecteurs aux pénétrations,
- traitement des noues

Précautions pour EST ventilé en sous-face : contraignant - pas de dispositions satisfaisantes en faîtages
Précautions pour EST non ventilé en sous-face : Il existe plusieurs Avis techniques du GS 5 pour
pose directe sur isolant; la mise en œuvre spécifique est décrite dans l’Avis Technique

7 Isolation - condensation ISOLATION - CONDENSATION
7 - Isolation des couvertures
Prévention des risques de condensations

7 Isolation - condensation ISOLATION - CONDENSATION
CONDENSATIONS, VENTILATIONS, CLIMATISATION PHÉNOMÈNES LIÉS

Condensations : humidité sous forme liquide
Humidification de l’isolant éventuel

Taches d’humidité
Chutes de gouttes d’eau
Corrosion voire destruction du support
Où ?
- Sur les éléments de couverture ou de leur support au dessus des locaux climatisés
- A l’intérieur de l’isolant ou du système de couverture
Comment ?
Condensations superficielles condensations dans la masse
Chaud
Chaud
Froid
Froid
Problème de Température Problème de pression de vapeur

7 Règles de base ISOLATION - CONDENSATION
7.1 - Règles de base pour limiter les risques de condensations :

Condensation superficielles : Question de température
- placer une isolation thermique côté froid
Attention aux pièces climatisées adjacentes à des pièces non climatisées et vitrage entre les deux
Condensation dans la masse : Question de pression de vapeur

- placer un pare-vapeur côté chaud
Exterieur chaud
Couverture
Pare vapeur
Isolation thermique
Interieur froid local climatisé

7 Règles de base ISOLATION - CONDENSATION
7.1.1 - Toiture « froide » :

Extérieur
 VENTILATION DE LA LAME D’AIR
Air humide pénétrant par les joints entre
éléments de couverture, asséchés par le tirage
Local
thermique créé par la lame d’air ventilée
Climatisé
Pas de condensation si :
- Matériaux de couverture absorbants
- Pente suffisante
- Pare - vapeur sur isolant ou vérification de non condensation dans la masse
7.1.2 – Toiture « chaude » :

Extérieur
 PAS DE VENTILATION EN SOUS-

Pas de ventilation FACE DE COUVERTURE
en sous face !
Air humide exterieur bloqué par la
présence d’un pare - vapeur, et
Pas de condensation si : obturation des vides périmétriques de
- Fonction pare - vapeur en partie haute la couverture pour empêcher l’air
- Continuité de ce pare - vapeur humide de pénétrer en partie haute
- Pas de ponts thermiques aux joints
Donc :
 Plaques métalliques, panneaux sandwiches : OK
 Petits éléments, feuilles métalliques sur support bois : INTERDIT !

7 Hygrométrie des locaux ISOLATION - CONDENSATION
7.2 - Hygrométrie des locaux :

7.2.1 - Evaluation de l’humidité interieure:
L’humidité à l’intérieur du local résulte de ces deux phénomènes : Wi = We + W / n
Avec : Wi = humidité résultante dans l’air intérieur (g/m3)
We = humidité résultante dans l’air extérieur (g/m3)
* varie au cours des saisons
* est à corriger selon les températures
W = production de vapeur d’eau à l’intérieur du local (g/h)
n = taux de renouvellement d’air (m3/h)
7.2.2 - Classement des locaux selon l’hygrométrie:

W = production de vapeur d’eau à l’intérieur du local (g/h) - donnée dans la « littérature »
n = taux de renouvellement d’air (m3/h) - donnés dans Règl. Sanitaires Départementaux et Code du
Travail
W/n < 2,5 g/m3 : locaux à faible hygrométrie,

2,5 g/m3 < W/n < 5 g/m3 : locaux à moyenne hygrométrie,
5 g/m3 < W/n < 7,5 g/m3 : locaux à forte hygrométrie,
7,5 g/m3 < W/n : locaux à très forte hygrométrie,
Les dispositions de traitement de l’isolation et du pare-vapeur pour les locaux à ambiance régulée pour
lesquels
Pi est comprise entre 5 et 10 mmHg sont identiques à celles prévues pour les locaux à faible et moyenne hygro.

CLASSEMENT DES LOCAUX SELON L’HYGROMETRIE

Hygrométrie Exemple de locaux
Faible -immeubles de bureaux non conditionnés
-logements équipés de VMC
-bâtiments industriels à usage de stockage sans production de vapeur d’eau
-ateliers mécaniques sans production de vapeur d’eau
-locaux sportifs sans public
Moyenne -bâtiments d’habitation y compris les cuisines et les salles d’eau correctement chauffés et ventilés sans
sur-occupation
Forte -bâtiments d’habitation médiocrement ventilés et sur-occupés
-locaux avec une forte concentration humaine ou animale
-locaux scolaires
-salles de réunion
-bâtiments d’élevage agricole
-manèges couverts de chevaux
-certains ateliers
-locaux avec forte production de vapeur d’eau :
piscines, saunas, bains turcs, conserveries, teintureries, papeteries, ateliers de lavage de bouteille, bras-
series, ateliers de polissage, cuisines collectives, filatures, blanchisseries industrielles, ateliers de tissage
-locaux à atmosphère humide contrôlée pour les besoins de la fabrication des produits :
boulangeries et pâtisseries industrielles, imprimeries, tannage des cuirs, ateliers de peinture, ateliers de
photographie, de traitement des tabacs
Très forte -locaux spéciaux tels que locaux industriels nécessitant le maintien d’une humidité relative élevée
-locaux sanitaires de collectivité
le classement ci-dessous est donné à titre indicatif ; il est extrait des DTU

- locaux à faible et moyenne hygrométrie (W/n < 5 g/m3) adjacents à des locaux climatisés:
ne posent, en général, pas de problèmes spéciaux avec une ventilation correcte
- locaux à forte et très forte hygrométrie (W/n > 5 g/m3) adjacents à des locaux climatisés:
posent des problèmes spécifiques :
* condensats pouvant être importants
* assèchement des condensats insuffisants malgré la ventilation
Conséquences :
- prévoir une barrière à la vapeur efficace ( perméance < 0,001 g/m².h.mmHg ) et continue
(jointoyée, sans percement, sur support rigide et stable )
- pour les toitures froides, les liteaux ou chevrons peuvent être humides et pourrir
localement
Problèmes pratiques :
- Appréciation délicate voire impossible de la perméance réelle du pare – vapeur
après sa mise en œuvre
- Traitement de l’étanchéité à la vapeur d’eau des points singuliers
- Calculs complexes

Exemple de détermination de la perméance d’un plafond (perméance = perméabilité / épaisseur )

Complexe « plaque de plâtre + isolant » (isolant = polyuréthane ou laine minérale)
(perméance = perméabilité / épaisseur)
Perméance /e de la plaque de plâtre de 14 mm : 1000.10-5 / 0,014 = 0,71 g/m².h.mmHg
Perméabilité  de l’isolant en g/m.h.mmHg :
* Polyuréthanne : 200.10-5
* Laine minérale : 7000.10-5
Perméance /e de l’isolant en g/m².h.mmHg :
* Polyuréthanne épaisseur 40mm : 200.10-5 / 0,04 = 0,05
* Laine minérale épaisseur 150 mm : 7000.10 -5 / 0,150 = 0,47
Perméance du plafond : Inverse de la somme des inverses des perméances
* Avec polyuréthanne 40 mm : 1/[1/0,71 + 1/0,05] = 0,047
* Avec laine minérale 150 mm : 1/[1/0,71 + 1/0,47] = 0,283
Pour l’application des tableaux du Cahier 1926 (Ventilation des combles, en fonction du type de
couverture), la perméance maximum du faux plafond est de 0,1
donc: OK pour la mousse de polyuréthane
Non pour la laine minérale; Nécessite une plaque avec pare-vapeur (1) ou remplacer
la plaque de plâtre par un panneau de particules d’épaisseur 15 mm
/e = 0,12 g/m².h.mmHg

8 Etanchéité à l’eau ETANCHEITE A L’EAU DES COUVERTURES
8 - ETANCHEITE A L’EAU DES

COUVERTURES

8 Rappels et principes ETANCHEITE A L’EAU DES COUVERTURES
8.1 - Rappels et principes :

Que subit l’enveloppe d’un batiment:
VEN
3- charges T
ascendantes
1- eau
5- durabilité 6- accessibilité
VEN
T
2- charges
descendantes
VAPEUR
4- condensations

Nécessité d’étancher:
- les locaux d’habitation et assimilés avec obligation d’un entretien des batiments

- les bâtiments autres que ceux d’habitation et assimilés afin d’assurer les fonctions
que l’on est en droit d’attendre de l’ouvrage
Interêt de l’étanchéité : dans le cas de locaux non nobles (parkings, édicules, ponts)
protéger le béton et ses armatures des eaux s’infiltrant par les fissures
Principes de contrôle :
3 points essentiels à vérifier avant toute chose
1- La technique attachée au procédé fait l’objet d’un DTU ou de règles prof.
2- L’ouvrage entre dans le cadre des règles ci-dessus et y est conforme
3- Les produits sont conformes au chapitre produit de DTU ou RP
Si le 1er point n’est pas vérifié, il doit faire l’objet d’un AT favorable, sinon analyse
interne Si un des deux autres points n’est pas vérifié, analyse interne

8.1.1 - Comment répondre aux obligations d’étancher :

1- Eau : Plan continu avec :
* relevés
* évacuations
* pente.
2- Charges descendantes : Elément porteur :
* maçonnerie
* acier
* bois et panneaux
3- Charges ascendantes :
* protection lourde
* collage des éléments entre eux
* fixation mécanique à l’élément porteur
4- Condensations : voir précédemment
5- Durabilité : * matériaux et mise en œuvre « traditionnels » : normes et DTU

* essais pour Avis Technique
* expérience reconnue et réussie (supérieure à une douzaine d’années)
6- Accessibilité : Protection
* adaptée à la destination de la toiture
* ne détériorant pas l’étanchéité tant en partie courante qu’en relevés
* relève de la garantie décennale

8.1.2 - Paramètres essentiels :
- Pente
- Accessibilité
- Compositions:
* Elément porteur
* Support d’étanchéité
* Isolant thermique : son rôle est de limiter les variations dimensionnelles du gros
œuvre
sous l’effet des variations thermiques exterieures
* Etanchéité :
. Bicouche en bitume SBS
. Autre
* Protection
- Liaisonnement:
* Indépendance
*Semi-indépendance
*Adhérence

Exemples : 5

4
11 
3
 
2
8

7 
1

3 

2
1
Terrasse béton isolée avec étanchéité
 autoprotégée
Terrasse béton isolée avec protection

par dalles sur plots 10
9
8
5 7
14 3
3 2
13 6
Terrasse béton isolée avec protection

12
Toiture TAN + étanchéité par chape mortier
1: élément porteur à pente nulle 8: étanchéité

2: liaison isolant – élément porteur 9: couche de désolidarisation
3: isolant 10: protection lourde fractionnée
4: liaison étanchéité – isolant 11: plots et protection lourde par dallettes
5: étanchéité avec sa protection 12: élément porteur TAN penté
6: élément porteur à pente non nulle 13: fixations mécaniques
7: couche d’indépendance 14: liaison étanchéité - isolant

8.1.3 - Textes :
Titre Références
Gros œuvre support d’étanchéité NF P 10-203 (DTU 20-12) de septembre 1993 CCT
+ Amendement A1 de juillet 2000
+ Amendement A2 de novembre 2007
Etanchéité sur élément porteur en maçonnerie NF P 84-205 (DTU 43-1) de novembre 2004
(climat de plaine) CCT + CGM + CCS + Guide
+ Amendement A1 de septembre 2007
Toitures en tôles d’acier nervurées avec NF P 84-206 (DTU 43-3) de juin 1995 CCT + CCS
revêtement d’étanchéité Cahier du CSTB 3537 de décembre 2005
TAN dites « grande portée »
Elément porteur en bois et panneaux dérivés du NF P 84-207 ( DTU 43-4) de mars 1988 CCT + CCS
bois avec revêtement d’étanchéité + MODIFICATIF N°1 de juillet 1990
+ AMENDEMENT de décembre 1995
Réfection des ouvrages d’étanchéité des toitures NF P 84-208 ( DTU 43-5) de novembre 2002CCT + CCS
terrasses ou inclinées + Amendement A1 de septembre 2007
Etanchéité de locaux intérieurs par produits NF P 84-210 (DTU 43-6) de mars 2007
hydrocarbonés (bicouches bitumineux) CCT + CGM + CCS + Guide

8.1.4 - Destinations :
Destination Définition
Inaccessibles Circulation réduite à l’entretien :
- du revêtement d’étanchéité,
- d’accessoires de toitures,
(VMC, lanterneaux, antennes, ramonages)
Techniques Passage fréquent en vue de l’entretien des

Elles peuvent n’être que des zones techniques, installations hors combles telles que :
Les chemins d’accès sont considérés comme des - chaufferies, aéro-réfrigérants,
- nacelles de nettoyage de façades sur rails
zones techniques. - machineries, capteurs solaires ...
- à la circulation piétonnière
- au séjour
- aux véhicules légers (VL) (circulation et stationnement) Charge maximale par essieu < 2 tonnes,
Accessibles
Véhicules de défense contre l’incendie et

camions de déménagement admis
EXCEPTIONNELLEMENT
- aux véhicules lourds (PL) (circulation et stationnement) Charge maximale par essieu < 13 tonnes
- aux appareils de nettoyage de façade roulant sur pneus A traiter comme des terrasses PL
Jardins Drain + filtre + terre végétale (30 cm mini)

Végétalisées Végétation sans terre végétale

8.1.5 - Les constituants d’une toiture étanchée :
- l’élément porteur :
* maçonnerie (DTU 20-12)
* tôles d’acier nervurées (fiches techniques)
* bois massif, panneaux de particules, panneaux de contreplaqués (DTU 43-4)
- l’élément support d’étanchéité :

* maçonnerie (DTU 43-1)
* formes en béton ou en mortier (DTU 20-12 §6)
* bois massif, panneaux de contreplaqués et panneaux de particules (DTU 43-4)
* panneaux isolants (DTA du GS5 - AT)
* autres (AT)
- le revêtement d’étanchéité :
* feuilles préfabriquées en bitume élastomère (AT)
* feuilles préfabriquées en matériaux synthétiques : PVC-P, EPDM, polypropylène (AT)
* système d’étanchéité liquide (Agrément technique européen + DTA)
- la protection d’étanchéité :
* protection rapportée (DTU 43-1 pour toutes destinations)
adaptée à la destination de la toiture (autres DTU de la série 43)
* autoprotection du revêtement (AT) uniquement pour toitures inaccessibles ou techniques

8.1.6 - Accessibilité et pente suivant l’élément porteur :
PENTE DESIGNATION METAL / BOIS MAÇONNERIE

P (élément porteur souple) (élément porteur rigide)
Inaccessible,
X = 3% Technique, X = 0%
Jardin
Accessible aux piétons avec
- Inaccessible
protection par dalles sur plots X = 0%
X<P<5% Toiture-terrasse plate
- Technique
Accessible aux véhicules X = 2%
Accessible aux piétons avec

protection autre que par dalles X = 1,5%
sur plots
Inaccessible,
- Inaccessible Rampe véhicules
P>5% Toiture inclinée Chemins de circulation : < à 50%
- Chemins de circulation : < à 50%

8 Elements porteurs en ETANCHEITE A L’EAU DES COUVERTURES
maçonnerie
8.2 - Eléments porteurs en maçonnerie
Parties courantes
Pour les reliefs et les EEP, voir chapitres ad hoc
4 types d’éléments porteurs: A, B, C, D

maçonnerie
Type A Adhérence de l’étanchéité

interdite
Dalle pleine coulée en place Dalle faite à partir de prédalles Poutrelles, entrevous Planchers collaborants
Type B
Appuis Joint entre 2 éléments
Type D Type C
Poutrelles et entrevous en béton Dalle alvéolées

solidarisées par des clés en béton avec ou sans dalle de
compression
Pose en travée isostatiques
Dalle de compression obligatoire en cas de terrasse accessible
aux véhicules avec revêtement asphalte autoprotégé
Elément porteur interdit en cas de protection par béton bitumineux
Adhérence de l’étanchéité interdite
maçonnerie
8.2.2 - Comment créer une pente :

- par isolants pentés : cf. DTA du GS 5 (FOAMGLAS TAPERED, FESCODRAIN)
- par formes de pente adhérentes pour types A, B, C uniquement
* béton à base de liant hydrauliques et de granulats minéraux courants,
* conforme au DTU 26-2
* surface du support rugueuse, propre et humidifiée
* épaisseur :
. béton de gravillons : >3 cm
. mortier à adhérence améliorée : 1 à 3 cm
. ragréage au mortier de résine : < 1 cm
Comment respecter les pentes :

- Planéité :
* générale : pas plus de 10 mm de flèche sous la règle de 2 m déplacée en tout sens
* locale : pas plus de 3 mm de flèche sous le règlet de 0,2 m déplacé en tout sens,
* état du béton : parement courant selon DTU 21,
- Horizontalité :
Cas des terrasses à pente = 0 % : pas de retenue d’eau de plus de 2 cm
(les flaches et les retenues d’eau sont inévitables si pente < 2 %)

maçonnerie
8.2.3 – Divers à ne pas oublier :

Balcons avec revêtements : à traiter comme des terrasses accessibles !
Fosses à arbres: poids à reprendre et EP’s au fond.ouPlots béton étanchés
Rampes pour véhicules :
- types A ou B, uniquement
- évacuation des eaux en pied de rampe
- concevoir les reliefs pour tenir la protection lourde
ou
Plots béton
étanchés

8 Feuilles bitumineuses ETANCHEITE A L’EAU DES COUVERTURES
8.3 – Feuilles bitumineuses :
Bicouches ou monocouche :
Avis Technique ou Documents Techniques d’Application du GS 5
Bonne élasticité
Bitume élastomère SBS:
Bonne pliabilité à froid
Bonne soudabilité
Bitume plastomère APP :
Bonne tenue à la chaleur

8.3.1 – Généralités :
8.3.1.1 - Matériaux de base :

- Les bitumes (SBS ou APP) : Couche étanche
- Les armatures : Performances mécaniques
- Les sous-façages et les surfaçages : * Assemblage des feuilles entre elles
* Autoprotection contre les Ultra-Violets
8.3.1.2 - Constitution des feuilles :

- La masse d’enrobage : bitume (épaisseur et grammage)
- Les armatures : Voile de verre ou polyester
- Les sous-façages : Film Polyéthylène ou grésage/sablage
- Les surfaçages : Film Polyéthylène ou grésage/sablage ou paillettes
8.3.1.3 - Liaisonnements des feuilles entre elles (dans le cas de bicouches ) :
- Soudage au chalumeau : pour le bitume SBS, au moins 1 face filmée

- Collage à l’EAC : face grésée contre face grésée (pas de collage sur film plastique)
- Généralement, la pose se fait à lits croisés
Attention aux stockages et travaux sur l’étanchéité mise en place : protections à

prévoir, propreté de la surface
8.3.1.4 - Liaisonnement (les plus courants) des feuilles aux autres éléments :
EAC : enduit d’application à chaud – EIF : enduit d’imprégnation à froid
* A l’élément porteur :
En semi indépendance:
- Fixation mécanique : Cf. Avis Technique spécifique
- Collage à l’EAC sur EIF sur béton au travers d’un écran perforé :
face grésée contre le béton
- Soudage au chalumeau sur EIF sur béton au travers d’un écran perforé :
pour le bitume SBS : au moins 1 face filmée contre le béton
- Collage à froid par plots de colle définis dans l’AT du revêtement :
Cf. Avis Technique
En indépendance
Aucune liaison; généralement couche d’indépendance Protection lourde
obligatoire
(voir avis technique spécifique)
Laisser du temps au béton pour sécher (au moins 8 jours)

* A l’isolant :
Panneaux isolants stables à la chaleur : perlite, laine minérale, verre cellulaire*
En adhérence :
- Collage à l’EAC : Face grésée contre la surface de l’isolant sans film plastique
- Soudage au chalumeau : Pour le bitume SBS, au moins 1 face filmée sur isolants
recouverts d’un film bitumineux
- Soudage sur EAC surfacé sur isolant, et refroidi : face filmée pour le bitume SBS
En Indépendance
Aucune liaison; généralement couche d’indépendance; Protection lourde obligatoire
Panneaux isolants à mousse plastique : polyuréthane, PSE, Resol

En semi-indépendance :
- Collage à l’EAC au travers d’un écran perforé : face grésée contre la surface de
l’isolant PUR uniquement
- Auto-adhésivité : sur isolants en mousse plastique : PUR, PSE
- Collage à froid : très marginal !
En indépendance :
Aucune liaison; généralement couche d’indépendance Protection lourde obligatoire

8.3.1.5 - Fabricants de feuilles bitumineuses : (Pour les AT , consulter www.cstb.fr )

- Bitume SBS : bitume modifié par adjonction de polymères de type Styrène Butidiène-Styrène
* SOPREMA : élastophene / sopralène
* SIPLAST : Paradiène, Teranap, Adepar, Graviphane
* AXTER : Hyrène, Force, Topfix, EXCEL (liant ALPA)
* MEPLE : Meps, Mepjardin, Mégafix
* DANOSA : Esterdan, Glasdan, Polydan
- Bitume APP : * PRS : Derbigum

* IMPER-ITALIA : Paralon, Unovel-Unosint
* INDEX SpA : Flexter-Testudo
8.3.1.6 - Recouvrements des lés :

Largeur des recouvrements de lés
Feuilles Bicouche Monocouche
Sans Recouvrement 6 cm 10 cm
Autoprotection Longitudinal
About de lé 10 cm 15 cm
Avec Recouvrement Largeur galon Largeur galon

Autoprotection Longitudinal (> 6 cm) (> 6 cm)
Recouvrements
Abouts de Minérale
longitudinaux About de lé 10 cm 15 cm
lés décalés
Avec Recouvrement Largeur galon -
Autoprotection longitudinal (> 6 cm)
+ 1 carreau
métallique
About de lé 10 cm -

8.3.1.7 - Classement FIT

Objectif : classer les complexes d’étanchéité de façon performancielle
* F : fatigue (mini 3 – maxi 5)
* L : résistance au poinçonnement statique
* I : indentation: (mini 2 – maxi 5)
D : résistance au poinçonnement dynamique
* T : glissement sous l’effet de la température (mini 1 – maxi 4)

L’évaluation du classement FIT se fait selon le Cahier du CSTB 2358 de septembre 1989 et son
modificatif, cahier du CSTB 2433 de juillet – août 1990
Le principal défaut du classement FIT est l’absence de mesure de la stabilité dimensionnelle !
Le classement FIT des complexes d’étanchéité est indiqué pour les revêtements sous Avis
Techniques :
- dans la partie Avis de l’AT, sous forme de tableau
- dans les tableaux donnant les revêtements d’étanchéité en fonction :
* de la destination de la toiture
* du support
Un tableau donne les classements minimaux FIT à obtenir en fonction : (voir page suivante)
- du support direct du revêtement d’étanchéité
- de la pente
- de la destination de la toiture
Exploitation et usage de la toiture + type de protection

Support
direct Inaccessible Accessible Accessible Technique
du Pente % Autoprotection Meuble Piétonnier Piétonnier Autoprotection Dure, dalles sur
revêtement (apparent) (graviers) Véhicules Jardin (apparent) graviers
Protection Protection
dure dalles sur plots
0 F4I2T2 F3I3T1 F5I4T3 F3I5T1 F4I4T2 F3I3T2

Isolant
thermique Plate F4I2T2 F3I3T2 F4I4T2 F4I4T2 F5I4T3 F3I5T2 F4I4T2 F3I3T2
Inclinée F4I2T2 F4I4T2
Béton
Plate F4I2T2 F3I3T2 F4I4T2 F4I4T2 F5I4T3 F3I5T2 F4I4T2 F3I3T2
Béton + 0 F3I3T1 F3I3T2 F3I5T1 F3I3T1
isol.
inversée Plate F3I3T2 F3I3T2 F3I3T2 F3I5T2 F3I3T2
Béton Plate F4I2T2 F3I3T2 F4I4T2 F3I3T2

cellulaire
Bois et Plate F4I2T2 F3I3T2 F4I4T2 F3I3T2
panneaux
dérivés Inclinée F4I2T2 F4I4T2

Ancien
revêtement Plate F4I2T2 F3I3T2 F4I4T2 F4I4T2 F5I4T3 F3I5T2 F4I4T2 F3I3T2

8.3.2 – Revêtement d’étanchéité fixé mécaniquement :
La mise en œuvre est normalement décrite dans un DTA

(Document Technique d’Application) délivré par le GS 5
Fixation en lisière de lé de la première couche et soudage du recouvrement


8.3.2.1 - Principe:
- Fixer mécaniquement les feuilles d’étanchéité à l’élément porteur, le plus souvent en
lisière de feuille
- Ponter la zone où la feuille est percée :
soit par recouvrement des feuilles
soit par bande de pontage
A : costière
B : équerre de renfort
C : feuille de relevé
2 : isolant
3 : 1ère feuille à recouvrements fixés mécaniquement
4 : 2ème feuille
8.3.2.2 - Caractéristiques des plaquettes (en générale) :
Type Dimensions Revêtement associé

Oblongues 80 x 40 ou 80 x 42 (mm) Membrane PVC
Carrées 40 x 40 (mm) Feuilles bitume SBS de SIPLAST
Rondes Ø 40 mm Feuilles bitume SBS de SOPREMA
Carrées à rabat 40 x 40 (mm) avec rabat de 3 mm Feuilles bitume SBS de AXTER

8.3.2.3 - Détermination de la densité de fixations :

Les fixations sont caractérisées par la charge admissible au vent extrême de la fixation : Wadm
Wadm est donné dans l’Avis Technique pour :
- une plaquette donnée (nature, dimensions et épaisseur)
- un élément de liaison donnée (Résistance caractéristique Pk )
- un élément porteur donné (le plus souvent une tôle d’acier de nuance S320GD,
pleine, d’épaisseur nominale 0,75 mm)
Déboutonnage
Arrachement
L’Avis Technique donne également, pour des bâtiments de hauteur inférieure à 20 m :
l’écartement E entre deux fixations successives, en fonction:
* de la largeur, demi-largeur voire tiers de largeur utile du lé L,
* de la zone et du site de vent
* de la hauteur du bâtiment.
E E E E
L L

Exemple : TOPFIX d’AXTER AT 5/04-1754

En cas de calcul spécifique :

DxL
A partir de L et de Wadm (qui sont donnés dans l’AT), on obtient l’écartement E
Wadm
Avec : D = dépression en vent extrême = [(Ce-Ci) qh] en partie courante
[(2Ce-Ci) qh] en rives
[(3Ce-Ci) qh] en angles
 h  18  q10 donné par la carte ci après en fonction des zones de vent
qh  2,5x1,75xk s q10  
 h  60  des règles NV
h : hauteur du bâtiment
Zone q10 ks
Site normal Site exposé
1 50 daN/m² 1 1,35
2 60 daN/m² 1 1,30
3 75 daN/m² 1 1,25
4 90 daN/m² 1 1,20
5 120 daN/m² 1 1,20
Zone 5 : Guadeloupe, Martinique, Réunion

Lr Lr
Valeurs de D, en Pascal, pour un bâtiment rectangulaire, d’élancement courant
(Annexes 2 et 3 du Cahier du CSTB 3563 de juin 2006) Lr A R A
A = angles ; PC
R = rives ;
PC = parties courantes EM
R
Lr = Hauteur batiment/10, avec 2m mini R
RE
Re = rives d’émergence: largeur = 1 lorsque
EM = émergence de h > 1 m et plus petite dimension > 1 m
Lr A R A

Dans tous les cas : Nervures des

- Densité de fixations supérieure ou égale à 3/m² TAN
- E > 18 cm
Cas des TAN : Ligne de

fixation
- E < 2 x [entraxe des nervures des TAN]
- Lignes de fixations toujours  aux nervures des TAN.
Adaptation à un autre élément porteur ou à un autre type d’élément de fixations:

(tôles perforées ou crevées, du bois et des panneaux dérivés, du béton armé)
Le fabricant de la fixation fournit la résistance caractéristique à l’arrachement dans le

nouveau support,
La règle retenue est de minorer le Wadm par le rapport des résistances caractéristiques :
Pknouveau
Wadm nouveau  xWadm AT
PkAT
A partir du Wadmnouveau et des dépressions extrêmes propres au chantier, on calcule
l’écartement E entre fixations selon les formules précédentes.

Exemple :
Dans le DTA : Pour le chantier :
- W adm = 750N Tôle perforée,

- Pk = 126 daN Bâtiment fermé, travaux neufs, versants plans,
Hauteur : 20 mètres,
Zone 2 site exposé,
Vis  6.3 mm, de Pk = 96 daN dans une TAN perforée.
Wadm chantier = 750 x [96/126] = 571 N
Application du Tableau précédent :
Nombre de fixations = * Partie courante : 1621/571 = 2,84 soit 3 / m²,
* Rives : 2756/571 = 4,83 soit 5 / m²,
* Angles : 3890/571 = 6,81 soit 7 / m².
Largeur utile des lés : 0,94 m
Ecartement E entre fixations = * Partie courante : (3 x 0,94)-1 soit 35 cm,
* Rives : (5 x 0,94)-1 soit 21 cm,
* Angles : (7 x 0,94)-1 soit 15 cm
Il faut respecter les règles générales de tous les cas: 3 / m² mini, E > 18 cm,
E < 2x[entraxe des nervures],
lignes de fixations  nervures.
En conséquence, compte tenu de l’espacement des nervures, il faut réduire la largeur utile
en angle: mise en place d’une bande à mi-largeur du lé : Angles : (7 x 0,47)-1 soit 30 cm.

Ligne de fixation à mi-lé
cm
L=
94

8 Membranes PVC ETANCHEITE A L’EAU DES COUVERTURES
8.4 - REVÊTEMENTS D’ÉTANCHÉITÉ EN MEMBRANE PVC-P
PVC-P = polychlorure de vinyle plastifié

Monocouche :
- épaisseur > 1,2 mm
- armé
- largeur : 2,00 m voire plus
- peut-être sous-facé par géotextile
Référentiel : Avis technique du GS 5 + CPT de mise en œuvre (e-Cahier du CSTB 3502 d’avril 2004)
Fabricants
ALKOR-DRAKA (Belgique) ALKORPLAN
3T France (Allemagne) RHENOFOL
SIKA-SARNAFIL (Suisse) Sarnafil - Sikaplan, Trocal
FLAG SpA (Italie) FLAGON

8.4.1 - Principe de mise en oeuvre :

Indépendant sous lestage Semi indépendant par fixations
méca ponctuelles
Semi indépendant par rails Adhérent

et fixations méca
Pas d’AT ! Un C.C.

- Sur maçonnerie et bois et panneaux dérivés du bois :

Prévoir un écran de protection (cf. AT et CPT)
- Sur perlite nue : cf. AT pour dispositif anti-poussière

- Sur polystyrène expansé, verre cellulaire, laine minérale surfacée bitume,
polyuréthanne à parement bitumé et ancien revêtement : Prévoir un écran de séparation
Relevés :
- membrane différente de celle de la partie courante
- toujours fixée mécaniquement en tête
Soudage sur
une tôle plastée,
elle-même fixée
fixation d’une mécaniquement
bande
métallique

Cas particulier des relevés maçonnés :
1er Cas :
absence de bandeau saillant à larmier
Fixation en tête de relevé par bande de serrage et fixation
traversante
- modification de la hauteur de relevé par rapport aux
DTU série 43, puisqu’elle est à prendre jusqu’à l’axe de
la fixation de tête de relevé
- Pour ne pas que la tête de la fixation soit exposée à un
ruissellement excessif, limitation à 35 mm maxi de la
hauteur entre l’axe de la fixation de tête de relevé et le
nez du becquet
2ème Cas :
arrêt sous bandeau saillant à larmier
Fixation en tête de relevé par soudure sur tôle plastée

fixée mécaniquement :
la hauteur de relevé est réalisée conformément aux DTU

série 43 puisque la fixation en tête du relevé est protégée
par le relevé PVC-P

8.4.2 - Liaison des lès :

- par soudage à chaud en parties courantes
1 2 3 4
Appareil manuel de soudage à l’air chaud
Appareil de
soudage
automatique
à air chaud

- au solvant : * dans les points singuliers

* en partie courante, avec assistance technique obligatoire du fabricant
1 2 3
8.4.3 - Recouvrements longitudinaux:
- pose en indépendance : Soudure à l’air chaud : S=30 mm

S
Soudure chimique au solvant : S=40 mm
50 mm
- pose par fixations mécaniques :
En l’état actuel des AT du GS5 : Soudure à l’air chaud : S=30 mm

- distance maxi entre lignes de fixations =1,50 m S 40 mm 10 Soudure au solvant : S=40 mm
mm
- écartement entre 2 fixations > 18 cm ; 100 mm
(15 cm est acceptable)

8.4.4 - Recouvrements transversaux en T :
lé supérieur amont lé supérieur aval
Chanfreinage
lé inférieur
Entreprise de pose qualifiée avec du personnel formé, et assistance technique du

fabricant
Pente nulle sur maçonnerie possible (demander un PAQ)

8.4.5 - Destinations possibles des toitures :
Type de protection Destination Mode de protection
Inaccessible La membrane elle-même traitée anti-UV

Autoprotection
Technique Feuille rapportée soudée admis par 2 AT uniquement !
Inaccessible Gravillons (1)
Technique Dallettes sur non-tissé de 300 g/m²
Protection lourde
Démontable Accessible aux piétons Dalles sur plots
par dalles sur plots
Jardin Jardin Un seul AT à ce jour ! Couche drainante + couche filtrante + terre

végétale
Protection lourde Accessible aux piétons Aucun AT à ce jour ! Risqué !
dure et aux véhicules
(1) : 4 cm de gravillons, prévoir un écran anti-poinçonnant (cf. AT) si concassés ou souillés de bitume

bois et dérivés
8.5 - Eléments porteurs en bois et panneaux dérivés du bois
Application du DTU 43-4
matériaux :
étanchéité
Sous couche
clouée
Triply Sapisol Toiture chaude Rexocal

bois et dérivés
8.5.1 - Principes :
Matériaux Dimensions Justifications
Bois massif Pose jointive (vide de 5 à 10 mm) Pose bouvetée Mécaniques :

Frises 18 mm Lames 23 mm Résineux C24 Feuillus D40
Planches 22 mm Planches > 23 mm Durabilité – risques biologiques
Humidité 13 à 17 % Humidité 7 à 15 % Classe de risque 2
Cf. § 4.6.1 du DTU 40-41
Largeur maximale 150 mm
Panneau de -3,45 x 1,55 m² maxi NF; Extérieur CTB-X

contreplaqués -12 mm mini + rainure et languette sur les rives non supportées
Panneau de -Largeur maximale : 1,25 m CTB-H

particules -Longueur maxi : 3,10 voire 4,10 m
-18 mm mini + rainure et languette
Autre panneau Avis Technique du GS 2 ou du GS 5 : TRIPLY - SAPISOL Toiture chaude - FIBRAPANEL Evolution
Destination : terrasses inaccessibles ou à zones techniques

Pente des versants : 3 % mini
Noue et EEP : En noue de pente nulle ou < 1%, prévoir un élément support de noue (ESN)
Minimum : 3 EEP à  normal ou 2 EEP à  majoré

bois et dérivés
8.5.2 - Terminologie :
isolée Non isolée
chaude
froide

bois et dérivés
8.5.3 - Conditions d’utilisation suivant l’hygrométrie du local :

Type de toiture Bois massif Contreplaqué Panneaux de particules
Chaude isolée Locaux à faible et moyenne hygrométrie Locaux à faible et moyenne
Locaux à forte hygrométrie occasionnelle hygrométrie
Chaude non isolée Locaux à faible et moyenne hygrométrie (1°
Froide isolée Locaux à faible et moyenne hygrométrie (1)
Froide non isolée Locaux à faible et moyenne hygrométrie (1)
(1) : conditions de ventilation en sous face des bois et des panneaux
Conditions particulières aux toitures froides:

S = (S1+S2+S3)/P - E = ép. mini de la lame d’air
Hygrométrie du local Faible Moyenne Forte
S : surface totale de ventilation 1/250 1/500 1/120 1/250 1/1000 Non visé
0 0
E en fonction l < 10 m 6 cm 6 cm 6 cm 6 cm 6 cm Non visé
de la longueur
de rampant l l < 15 m 10 cm

bois et dérivés
8.5.4 - Mise en œuvre :
Largeur minimale de repos sur appuis :
Appui Bois massif Contreplaqués Panneaux de particules
Intermédiaire 36 mm 55 mm 60 mm
D’extrémité 25 mm 25 mm 25 mm
- éventuel contreventement : à faire par le charpentier

- stockage : à l’abri des intempéries et isolé du sol
- humidité, lors de la pose de l’étanchéité
- tableaux de portées/charges descendantes établis avec :
* un coefficient à la ruine de 5 pour les panneaux et de 3 pour le bois massif
* une flèche au 1/400ème de la portée
- pose sur au moins 3 appuis
Panneaux de contreplaqués NF Extérieur CTB-X
Portée en cm selon l’épaisseur du panneau et la charge descendante (module d’élasticité 4000 MPa)
Epaisseur Charge descendante normale (surcharge + poids de la couverture)

100 daN/m² 150 daN/m² 175 daN/m²
15 mm 76 cm 66 cm 60 cm
19 mm 96 cm 84 cm 76 cm
22 mm 110 cm 97 cm 88 cm
25 mm 125 cm 110 cm 100 cm

bois et dérivés
Panneaux de particules CTB-H

Portée en cm selon l’épaisseur du panneau et la charge descendante
(module d’élasticité 3000 MPa sauf pour le 30 mm : 2500 MPa)
Epaisseur Charge descendante normale (surcharge + poids de la couverture)

100 daN/m² 150 daN/m² 175 daN/m²
18/19 mm 87 cm 76 cm 69 cm
22 mm 101 cm 88 cm 80 cm
24/25 mm 114 cm 100 cm 91 cm
30 mm 129 cm 113 cm 102 cm
8.5.5 - Tenue aux charges ascendantes et arrachement des fixations :

Les prescriptions du DTU : pointes lisses espacées de 30 cm sont très souvent insuffisantes
Faire une vérification systématique de :
* la tenue des panneaux
* l’arrachement des fixations à l’aide des résistances admissibles
(voir tableau page suivante)

bois et dérivés
Résistance Ra admissible à l’arrachement
Type de fixation Vent normal Vent extrême

Pointe lisse fig. 1 240 d a.e/8d 420 d a.e/8d
Pointe torsadée fig. 2 210.d.e 367.d.e
Pointe annelée fig. 3 260.d.e 455.d.e
Vis à bois fig. 4 520.d.e 910.d.e
avec : Ra en N,
d : diamètre en cm,
a : épaisseur à fixer en cm,
e : enfoncement en cm.
Fig.1 pointe lisse Fig. 2 pointe torsadée Fig. 3 pointe annelée Fig. 4 Vis à bois

8 Reliefs et accidents ETANCHEITE A L’EAU DES COUVERTURES
8.6 - Reliefs et accidents pour toitures terrasses à éléments porteur

en maçonnerie

8.6.1 - Terminologie :

a

e e so

a = acrotère c
c = costière
so = souche et mur en retrait p e
r = rive sans acrotère  c 
r

j = joint de gros œuvre

e = évacuation des EP
p = pénétrations diverses
se = seuils
r
 a
c so
c  se 
 
p e j
  
8.6.2 - Implantation des équipements :
l d
< 0,40 m 0,25 m
0,40 m < l < 1,20 m 0,50 m
> 1,20 m 1,00 m
Hauteur libre sous équipements :

(pour entretien et réfections)
l
si l ≤ 1,2 m : h ≥ 0,4 m
si l > 1,2 m : h ≥ 0,8 m
Exemple de « d »
non respecté :Dé béton !

8.6.3 - Reliefs :
8.6.3.1 - Nature : - Exposition par l’extérieur conforme à la classe XC4 de la NF EN 206-1

- Exclusivement en béton; les maçonneries enduites ne sont plus admises.
- Epiderme non lisse.
8.6.3.2 - Stabilité : - Solidaire de l’élément porteur

- Rôle de garde-corps pour les terrasses accessibles
8.6.3.3 - Forme :
- En partie supérieure du relevé : ouvrage empêchant les eaux de ruissellement ou de
rejaillissement de s’introduire derrière les relevés
retrait du relief
bandeau saillant à larmier

dimensions minimales du becquet :
Relevés et protection Epaisseur e Dimension d Hauteur h

Revêtement autoprotégé - 40 mm 20 mm
Relevé < 400 mm avec protection dure 30 mm 70 mm 30 mm
Relevé > 400 mm avec protection dure 50 mm 90 mm 30 mm
Note : la cote “d” est à majorer de l’épaisseur de l’isolant éventuel disposé en relevé
- Relevés préfabriqués : relèvent de l’AT
Ensemble bandeau + colle + fixation mécanique + joint
Vis et chevilles
protégées contre la
corrosion Lmaxi 1 m et support plan
Trou
rebouché
bandeau saillant préfabriqué

- En engravure : - Solins métalliques :

relèvent de l’AT
Dans les AT :

bande comprimée
en +
- Hauteurs :
voir valeurs de H
page suivante

Valeurs de H :
Type de toiture Pente Valeur minimale de H

Inaccessible Nulle 150 mm
De 1 à 5 % 100 mm
>5%  100 mm cas général
 150 mm pour des reliefs de noue situés en pied de versants de pente < 20 %
 250 mm pour des reliefs de noue situés en pied de versants de pente > 20 %
Technique Nulle 150 mm
1à5% 100 mm
Accessible aux piétons avec 1,5 à 5 % 100 mm
protection autre que
dalles sur plots
Accessible aux véhicules 2à5% 100 mm
Accessible aux piétons avec 0à5%  100 mm par rapport à l’assise des plots, lorsque :
protection de l’étanchéité - le niveau fini des dalles est au-dessus des relevés (fig. 14 du 20-12 et 23 du 43-1)
par dalles sur plots - un caillebotis est disposé le long du relief (fig. 15 du 20-12)
- un bardage étanche est au-dessous du niveau inférieur des dalles (fig. 16 du 20-12)
- un écran démontable retombe au-dessous du niveau inférieur des dalles (fig. 24 du 43-1)
 100 mm au-dessus du niveau fini des dalles lorsque le niveau fini des dalles est au-dessous du haut
des relevés (fig. 17 du 20-12 et fig. 29 du 43-1)
 100 mm par rapport au-dessus de l’isolant en cas d’isolation inversée (cf. DTA)
Jardin 0à5% 150 mm au-dessus de la terre végétale (fig. 18 du 20-12 et B1 ou B2 du 43-1)

8.6.3.4 - Cas spécifique des dalles sur plots :

niveau fini des dalles au dessus du haut des relevés
cas de l’écran
cas du bardage étanche démontable
cas des caillebotis cas de l’isolant inversé

8.6.3.5 - Cas spécifique des terrasses jardins :
Nécessité d’une zone stérile le long des relevés,

sauf si la surface de la terrasse est < 100 m²
8.6.3.6 - Cas spécifique de l’acrotère revêtu jusqu’à son arrête exterieure :
interdit en noue de rive

8.6.3.7 - Acrotères : bord de toiture dominant une façade
H H < 30 cm : acrotère bas

Niveau supérieur de la H > 30 cm : acrotère haut
protection de l’étanchéité
Béton de parement courant exclusivement

Exposition par l’extérieur conforme à la classe XC4 de la NF EN 206-1
Epiderme non lisse
acrotères bas :
* en béton armé
* épaisseur mini 10 cm
* armatures spécifiques
acrotères hauts en béton armé :

* admis si façade BA,
* sinon (façade en maçonnerie) doit être isolé thermiquement sur ses 2 faces
* joints tous les 12 m
joints
interdit
30 cm
maxi
8 Reliefs et accidents
ETANCHEITE A L’EAU DES COUVERTURES
C
acrotères hauts mixtes :*

* acrotère bas surmonté ou entouré de maçonnerie
* limité aux terrasses inaccessibles
* situation “d” selon DTU 20-1 : NON !
* couronnement
* stabilité à justifier
acrotères en maçonnerie : relèvent des Avis techniques du GS 16
8.6.3.8 - Costières :
définitions:
* costière simple : un joint de niveau décalé en toiture
* costière double : un joint de même niveau en toiture

natures :
* béton armé de 10cm
* métallique : uniquement en costière simple
les costières comportent toujours un élément de protection en tête
- absence d’étanchéité à l’air

- attention aux angles
costières simples

pour les costières doubles, voir le traitement des joints de dilatation:

* joints plats
* joints plats surélevés
* joints saillants
8.6.3.9 - Feuilles bitumineuses :

* pose en adhérence sur EIF (repère 1)
* Jusqu’au niveau du larmier
* Distincts des parties courantes
* Equerre de renfort en pied (repère 3)
* Feuilles de relevés (repère 2)
* Fixation en tête à partir de 0,5 m (4/ml)

8.6.4 - Protection des relevés selon la destination de la toiture :

Inaccessible Technique Accessible aux piétons Accessible aux Jardin Rampe
véhicules
Dalles sur plots Autre protection
Autoprotection Oui Oui Oui (2) Non Non Oui Non

apparente
Protection dure DPM (1) DPM (1) Oui (1) Oui (1) Oui DPM Oui
Protection par écran DPM Oui Oui Oui Oui Non Non
démontable
protection par écran protection en dur

démontable
(1) non admise lorsque le relief est une costière métallique

(2) non admis lorsque le niveau fini des dalles est situé au-dessous de la tête de relevé

8.6.5 - Rives sans acrotères : surfaces < 20 m² (généralement)
h ≤ 15 cm si non fixée
> 4 cm
> 3 cm h ≤ 30 cm si fixée
> 8 cm
rive avec débord et larmier rive sans débord et avec

bande métallique (bande de rive)
8.6.6 - Joints de gros œuvre : relèvent d’Avis techniques
* à niveaux décalés : voir traitement par costière simple
* à niveaux identiques :
Joint courant saillant Joint plat surélevé Joint plat
JCS JPS JP
Costières de hauteur réduite (ils doivent être surélevés de 3
cm sur 50 cm de chaque coté)

conditions d’emploi des différents types de joints de GO :
DESTINATION DE LA TOITURE JCS JPS JP

Inaccessible ou Technique Oui Oui 5 cm Non
Accessible aux piétons Dalles sur plots Oui Oui 5 cm Non
Autre que DSP Oui Oui 5 cm Oui
Accessible aux véhicules Oui Oui 3 cm Non
Jardin Cas particulier * Non
conceptions :
* implantation hors des jardinières, fosses à arbres,
bassins, etc…
* ne doivent pas être traversés par un fil d’eau
* selon l’AT du joint, peut nécessiter des réservations
dans le GO
* le joint plat doit°:
. être évité autant que possible
. être limité
. ne pas couper l’écoulement de l’eau
. être rectiligne (baïonette exclue)
mise en œuvre :
* seul le joint saillant admet d’être étanché avec°:
. un ouvrage en feuilles métalliques (toitures
inaccessible uniquement),
. un couronnement en béton ou en pierre dure (qui est à
étancher), Couvertures - Etanchéité Mai 2008 230
* sur terrasses accessibles aux véhicules°:

. attention au type de protection du joint !
. si poids lourds, préférer joint métallique (AT du
SETRA ou CCT), mais pas tous étanches
H = hauteur du
relief
= 10 ou 15 ou
25 cm
joint saillant avec dispositif d’étanchéité :

réservation joint semi enterré joint enterré sur
costière basse
exemple de joint plat

surélevé
-
terrasse avec dalles
sur plots

Néodyl en terrasse accessible aux pietons :
Soprajoint en terrasse accessible

aux véhicules :

Excelpark en terrasse accessible

aux véhicules :
Solution acceptable pour

terrasse accessible PL :

8.6.7 - Pénétrations diverses :

* ventilations, canalisations et crosse TV
* scellements
* traversées diverses
conception de la pénétration selon la destination de la toiture
Tuyaux, Canalisations, Poteaux, Barres, Garde-corps

Ventilations Tout élément non fragile
Manchons en plomb I I I, AJ
Dé béton I I, AJ I, AJ
Souche I, AJ I, AJ -
I = autorisé en toiture Inaccessible et/ou technique
AJ = autorisé en toiture Accessible et/ou Jardin
manchon rabattu dans tuyau
manchon en pb : métal
1: Plomb
* platine et manchon en plomb, 2: Espace entre tuyau et
2,5 mm, soudés manchon, garni de
* dimensions en plan : produit plastique
3: niveau sup. de la protection
12 cm +  + 12 cm
4: support
* platine prise en sandwich 5: Etanchéité
dans l’étanchéité 6: Tuyau métal
* tuyau métallique ou tuyau
non métallique + fourreau métallique

manchon protégé en tête par une collerette étanchée :
sortie de ventilation avec tuyau plomb :

Dé en béton :
principe°:
* permet de regrouper plusieurs canalisations
entre elles
* dé béton solidaire de l’élément porteur
* relevé d’étanchéité de 15 cm au moins sur les
flancs du dé béton
* tuyau métallique ou tuyau non métallique + fourreau
métallique
* si étanchéité mise en œuvre sur le dessus du dé béton°:
. prévoir pente vers l’extérieur
. rentrer l’étanchéité dans le tuyau métallique
* si tuyau émergent du dé béton°:
. prévoir collerette métallique étanche
* pas de joint de canalisation dans le dé béton
Protection en tête de
H relevé
H > 10 cm
H > 15 cm
en
angle

8.6.8 - Seuils à relief :
seuil à relief avec

faux caniveau

8.6.9 - Seuils à niveau :

* Uniquement accès d’immeuble
* Locaux sous-jacents ne craignant pas l’eau
* Inadapté aux porte-fenêtres de logements : fuites inévitables !
vue en plan

8 Protection des ETANCHEITE A L’EAU DES COUVERTURES
revêtements
8.7 – Protection des revêtements d’étanchéité

revêtements
8.7.1 - Rôle :
En terrasse inaccessible : protège l’étanchéité des agressions atmosphériques ; eau, soleil, etc…
En terrasse accessible : permet l’accessibilité et donc protège l’étanchéité des agressions.
8.7.2 - Principes :
Sur bois et acier : marginal !
Sur maçonnerie :
* Pente maximale : 5 %
* Meuble : gravillons
* Dure démontable : pavés, dalles sur plots, dalles posées
* Dure indémontable : Dallage BA, chape mortier, dalles scellées
Désolidarisation indispensable de la protection dure vis-à-vis de l’étanchéité !
8.7.3 - Protection sur éléments porteurs en maçonnerie :

Voir Avis Techniques des revêtements d’étanchéité
Spécificité de l’isolation inversée : épaisseur de gravillons = celle de l’isolant avec un
minimum de 5 cm

revêtements
8.7.3.1 – Monocouches:
Destination Inaccessible Accessible aux piétons Zones techniques
Protection Gravillons Dalles sur plots Dallettes sur non-tissé
monocouches en terrasses accessibles aux véhicules: sans isolant
1 et A : EIF
2 : Monocouche en semi-indépendance ou en adhérence
3 : Bétons bitumineux en 1 ou 2 couches
B : 1ère couche de relevé
C : 2ème couche de relevé autoprotégé inox
(accord du Maître d’Ouvrage)

revêtements
8.7.3.2 - Bicouche en inaccessible et technique :

Destination Inaccessible Technique (hors chemin de nacelles sur pneus)
Gravillons Le plus souvent :
Protection -Epaisseur 4 cm Dallettes S4 sur :
-Granularité: 5 mm à 2/3 ép. -Non tissé synthétique 170g/m²
-Dallettes au pourtour sur 2 m en zones de vent -Gravillons de 3 cm d’épaisseur et de granulométrie de 3 à 15 mm
fortes ou pour immeubles élevés
8.7.3.3 - Bicouche et chemin de roulement des appareils d’entretien des façades

sur pneus :
*Dallage en béton armé
* Sur panneau de 2 cm de PSE de classe F ou XPS surmonté d’un film synthétique
100 μm
Note : * L’entretien des EP et des relevés doit être possible
* Le DTA de l’isolant sous-jacent doit viser clairement cette destination

revêtements
8.7.3.4 - Bicouche jardin :

Composition : * Couche drainante (Plaques de PSE perforées : cf. AT du bicouche
* Couche filtrante
* Terre végétale : 30 cm au moins voir plus selon les végétaux
Cas général : zone stérile le long des relevés

Cas particulier des terrasses de moins de 100m² :
pas de zone stérile le long des relevés
Liste de végétaux interdits :
Principalement : bambous, joncs de Chine, Canne de Provence, spartine
Cas particulier de la végétalisation : Cf. Règles Professionnelles « toitures végétalisées de la CSFE »
Cf. article des Cahiers du BTP 8/avril 2003
Se reporter aux CCT visés par SOCOTEC : SOPRANATURE, GRAVIFLOR, TECFLOR

revêtements
8.7.3.5 - Bicouche en terrasse accessible aux pietons :
Désolidarisation
Possibilité 1 Possibilité 2
Mortier Béton
Type de protection et mode de pose Granulats épaisseur épaisseur
Non tissé Non tissé (cm) (cm)
Sable (en
en Epaisseur Granulométrie au-dessus
cm)
dessous (cm) (mm) (> 170 g/m²)
Protection coulée (1)(5) interdit non >3 3 à 15 oui >4 >4
dalles joints serrés

interdit non >3 3 à 15 non - -
non garnis
à dalles joints larges
Protec- sec >3 non >3 3 à 15 non (3) -
garnis (2)
tion
posée Pavés >6 non - - non - -
sur mortier,
joints larges garnis interdit non >3 3 à 15 (4) -
Dalles sur plots sans objet non sans objet sans objet sans objet - -
(1): pour des surfaces < 30 m², la couche de désolidarisation peut être un non tissé synthétique 170 g/m² surmonté
d'un film polyéthylène de 100m
(2): les 2 possibilités de désolidarisation sont admises : « sable » ou « granulats + non tissé ». Le sable est déconseillé
(3): le mortier est placé dans les joints larges et a une constitution spécifique
(4): le mortier, dont la constitution est spécifique, forme à la fois le lit de pose et le remplissage des joints
(5): la protection coulée est toujours complétée pour des raisons esthétiques par un revêtement de sol

revêtements
protection par chape mortier ou

dallage béton
(à completer par le revêtment de sol
carrelé)
protection par dalles sur

plots posées directement
sur étanchéité
Rappel :
-isolant adapté,
-revêtement adapté
-hauteur des relevés

revêtements
protection par dalles

posées à sec
E ≥ 0,02 m: joint garni de produit ou

dispositif imputrescible,
apte aux déformations
alternées
E : joint serré
protection par pavés sur

lit de sable

revêtements
8.7.3 6 - Bicouche en terrasses accessibles aux véhicules :
Fractionnement périmétrique
Couche de désolidarisation Béton
en partie courante
Destination Non tissés Granulats Non tissé
Dosage de Epaisseur Largeur des Distance entre
synthétique 170 synthé. 170 g/m²
Ep. (cm) Granulo. (mm) ciment (cm) joints joints
g/m² en dessous au-dessus
Véhicules 350 kg/m3 6 4 à 5 m et
oui >3 3 à 15 oui >2
légers de béton (1) bordures reliefs
Véhicules 350 kg/m3

oui 2à4 5 à 15 oui A dimensionner spécifiquement (2)
lourds de béton
(1) Armatures de section ≥ TS 150 x 150, Ø 4mm

(2) Ce dallage est réalisé par une entreprise de gros œuvre et est dimensionné
(épaisseur, ferraillage, fractionnement) par un bureau d'études.
En cas d’isolation thermique dont Rw ≥ 2 m².K/W et S > 500 m²,

le dimensionnement de la dalle se fait selon de DTU 13-3 partie 2
(1) Etanchéité
(2) Non tissé +
Granulats ep. 0,03 m +
Non tissé

revêtements
8.7.4 - Fractionnement des protections dures :
Destination de Joint en partie courante

la terrasse Joint périmétrique
Type de protection
avec largeur distance L entre Surface maxi
Largeur
joints entre joints
Chape mortier ou dallage béton oui > 2 cm <4m < 10 m² 1 à 2 cm
Pavés oui > 2 cm sans objet - -

Piétons Dalles posées à sec ou sur
oui > 2 cm <6m (36m²) > 2 cm
mortier
Dalles sur plots oui, 2 à 5 mm largeur d'une dalle - 2 à 5 mm entre dalles
Véhicules Dallage béton armé oui > 2 cm 4à5m (16 à 25 m²) > 2 cm

revêtements
8.7.5 - Caractéristiques des mortiers et béton pour protection lourde coulée :

- dosage du mortier à 400 kg de ciment par m3 de sable - dosage du béton à :
* 350 kg minimum de ciment par m3 de béton pour les terrasses accessibles aux
véhicules et les chemins de roulement des appareils d'entretien de la façade
* 300 kg minimum de ciment par m3 de béton pour les terrasses accessibles aux
piétons.
- rapport eau / ciment (E/C) ≤ 0,50
- ciment CPJ – CEM II / A ou B 32,5
- incorporation systématique d'un adjuvant
* soit réducteur d'eau plastifiant avec un dosage moyen de 0,5% du poids de ciment 0,250 litre par sac de
ciment,
* soit superplastifiant avec un dosage moyen de 1% du poids de ciment,
0,500 litre par sac de ciment.
Ces dosages sont à vérifier auprès du fabricant de l’adjuvant retenu .
8.7.6 - Dalles préfabriquées :

Béton : elles doivent être conformes à la NF EN 1339 et de dimensions comprises entre 40 et 60 cm
- critères : * tenue aux agressions climatiques : (A:aucune exigence) – B: absorption d’eau < 6% -
D: :tenue aux sels de déverglaçage)
* tenue à l'abrasion : F, G, H, I
* tenue à la fexion 3 pts. : S, T, U
- classes mini exigées : * pose sur lit continu : S4

* pose sur plots : T7 en usage privatif, si Hplot < 15 cm
T11 en usage privatif, si Hplot > 15 cm
T11 en usage public

revêtements
Pierre naturelle : - Epaisseur 4 cm mini et conformes aux lignes de la XP B 10.601 :
* « dallages extérieurs » du tableau 3
* « accessible aux piétons exclusivement » du tableau C2.
Lattes de bois Cf. AT de revêtement d’étanchéité admis sous dalles sur plots
8.7.7 - Plots pour dalles sur plots :

- généralement en polypropylène.
- cités nommément dans les Avis Techniques de revêtements
d'étanchéité admettant les DSP
- vendus par les titulaires de ces Avis Techniques.
Section embase 100 cm²

Tenue sous charge concentrée centrée sur le plot > 5 kN
excentrée sur 1/4 du plot > 2,5 kN
Hauteur Minimale 5 cm
Maximale 15 cm

8 Liaisonnement des ETANCHEITE A L’EAU DES COUVERTURES
feuilles bitumineuses
8.8 - Liaisonnement des feuilles bitumineuses soudables aux panneaux

isolants
Cas les plus fréquents pour les complexes autoprotégés

8.8.1 - Maçonnerie :
Isolant Liaisonnement de l’isolant Liaisonnement des feuilles à l’isolant Classement I Tenue au vent
au pare-vapeur (1) (2)
PUR : -EAC (3), Semi-indépendance (type H) : I3 Zone 4, site
-alu-kraft -Colle à froid définie dans Papier perforé + EAC + 1ère feuille à 2 faces sablées exposé, 20 m
-voile de verre l’AT du revêtement
bitumé d’étanchéité Semi-indépendance (type K) : I3 Zone 4, site
VV50 + plots d’EAC + 1ère feuille à 2 faces sablées normal, 20 m
Semi-indépendance : autoadhésivité (voir AT) I3 Cf. AT du
Revêt. d’étanchéité
PSE 20 kg/m3 Colle à froid définie dans Semi-indépendance : autoadhésivité (voir AT) I3 Cf. AT du
l’AT du revêt. d’étanchéité Revêt. d’étanchéité
Laine minérale -EAC (3) Adhérence : Soudage I3 Zone 4, site

soudable -Colle à froid (4) exposé, 20 m
Perlite soudable EAC (3) Adhérence : Soudage I3 Idem ci dessus
Laine minérale nue EAC (3) Adhérence :
Perlite nue -EAC + 1ère feuille à 2 faces sablées I3 Idem ci dessus
-EAC refroidi + soudage
Verre cellulaire EAC (5) Adhérence : EAC refroidi + soudage I3 Idem ci dessus
(1) il est possible de liaisonner l’isolant à certains éléments porteurs en maçonnerie par fixations mécaniques. Pour la densité, on
consultera le dossier technique de l’isolant.

(2) Classement I du revêtement d’étanchéité en toitures inaccessibles ; en zones techniques, prévoir I4 mini.
(3) Le collage à l’EAC se fait en zones régulièrement réparties à raison de 1,2 kg/m² au minimum.
(4) Rockwool et Saint Gobain ISOVER ont des DA à ce sujet : colle au ciment FIX-UP pour l’un et colle bitumineuse LOMBO pour
l’autre
(5) Collage à bain de bitume, par trempage

collage à l’EAC
8.8.2 - Acier :
Isolant Liaisonn isolant/ TAN Liaison feuilles / l’isolant Classement I (1) Tenue au vent
Laine minérale soudable Fixation mécanique Adhérence : Soudage I2* si Rth < 2 m².°C/W DA de l’isolant ou DTU
43-3
I3 si Rth > 2 m².°C/W
Perlite soudable Fixation mécanique Adhérence : Soudage I2* DA isolant ou DTU 43-3
Laine minérale nue Fixation mécanique Adhérence : EAC refroidi + soudage I2* DA isolant ou DTU 43-3
Perlite nue
Verre cellulaire EAC (2) Adhérence : EAC refroidi + soudage I2* Zone 4, site exposé, 20m
(1) Classement I du revêtement d’étanchéité en toitures inaccessibles ; en zones techniques, prévoir I4 mini
(2) Collage à bain de bitume, par trempage.

Autres modes de liaisonnement des revêtements bitumineux :

- Fixations mécaniques à l’élément porteur (Cf. chapitre ad hoc)
- Collage au bitume chaud : EAC (C.f. Avis techniques spécifiques)

9 Evacuation de EP EVACUATION DES EAUX PLUVIALES
9 – EVACUATION DES EAUX PLUVIALES

9 Définitions EVACUATION DES EAUX PLUVIALES
9.1 - Définitions générales des éléments d’évacuation :
NOUE : récolte l’eau de pluie provenant de deux versants se rencontrant

GOUTTIERE : récolte d’eaux pluviales à l’égout, repose sur des crochets
CHENEAU : développé plus grand que les gouttières, repose sur une fonçure donnant la
pente
NAISSANCE : jonction entre les conduits de récolte et les descentes
DESCENTE : évacue jusqu’au sol les eaux de pluie recueillies par les gouttières et les
chéneaux
DEBIT : 4,5 litres/m² de surface projetée en plan/minute

9 Toitures terrasses EVACUATION DES EAUX PLUVIALES
9.2 – Toitures terrasses :
Elles ne sont pas étanches par construction; il faut les recouvrir d’un complexe (voir
partie étanchéité)
Les eaux pluviales doivent être collectées et évacuées (DTU 20-12 et 43-1)
9.2.1 – Principes fondamentaux :
les terrasses 2 EEP

les cheneaux au moins ou
les caniveaux 1 EEP + 1 TP
S collectée ≤ 700 m² (200 m² par descente EP pour dalles sur plots)
EEP EEP L
L L
L
EEP Ouvrage de collecte
L ≤ 30 m

9.2.2 - Ouvrages de collecte des eaux pluviales

Chéneaux
ouvrage de collecte des eaux pluviales, de section généralement rectangulaire,
implanté sur une toiture inaccessible.
Il peut être encaissé entre deux versants ou en encorbellement.
Largeur utile : 0,30 m < Lu < 1,00 m
Profondeur utile : Pu < Lu
Toutes les pentes sont admises y compris la pente nulle.
Chéneau avec isolation

thermique et étanchéité
autoprotégée

Caniveaux :
ouvrage de collecte des eaux pluviales, de section généralement rectangulaire, implanté
sur une toiture accessible et recouvert par une grille de protection amovible (éléments)
permettant d'en assurer l'entretien et la circulation.
Largeur utile : 0,30 m < Lu < 1,00 m
Profondeur utile : Pu < Lu
Les pentes admises sont > 0,5 %.
Caniveau avec protection

en dure du revêtement
d’étanchéité

Noues :
ligne rentrante formée par l'intersection de deux versants ou par l'intersection
d'un versant et d'un relief
Les pentes admises dans les noues sont les suivantes :
Toutes pentes y compris la pente nulle pour les toitures :
inaccessibles,
techniques,
accessibles avec revêtement de circulation par dalles sur plots,
jardins.
Pentes > 0,5 % pour les toitures :
accessibles aux piétons et séjour avec protection du revêtement
d'étanchéité autre que dalles sur plots,
accessibles aux véhicules.
Noue centrale encaissée

Dispositions constructives :
L’eau accumulée par l’engorgement

possible d’une descente doit pouvoir
s’évacuer :
soit par une descente voisine
soit par un trop-plein.
Les noues doivent disposer d’au moins: 2 EEP de section majorée

3 EEP de section normale

9.2.3 - Section utile minimale Su ( = Lu x Pu ) des chéneaux et caniveaux
Section utile minimale Su (cm²)

Surface en projection horizontale
collectée Pente du fond de chéneau ou caniveau
(m²) 0 % (et < 0,5 %) > 0,5 % >1%
0 à 150 438 247 198

160 462 264 207
170 478 273 214
180 504 280 223
200 544 306 240
250 636 355 280
300 726 405 322
350 808 454 355
400 891 504 388
450 966 544 421
500 1048 586 454
600 1188 669 520
700 1329 742 592

D
9.2.4 - Les descentes d’eau :
9.2.4.1 - Section minimale des descentes d’eaux pluviales
Entrée d’eau avec moignon cylindrique (1) Entrée d’eau avec moignon tronconique (2)
d
Surface en plan collectée Diamètre du tuyau Surface en plan collectée
h
par une entrée d’eau (m²) d’évacuation ou par une entrée d’eau (m²) d
section section du moignon (3) section section D (mm) d (mm) (2) h (mm)
normale majorée (mm) normale majorée
33 22 80 48 32 D = 2 d environ 80 h = 1,5 d
42 28 90 60 40 90
52 35 100 75 50 100
63 42 110 90 60 110
75 50 120 108 72 120
88 58 130 127 85 130
102 68 140 147 98 140
118 78 150 169 112 150
134 90 160 192 128 160
151 100 170 216 144 170
170 113 180 242 161 180
189 126 190 270 180 190
210 140 200 299 200 200
230 153 210 330 220 210
253 168 220 362 241 220
276 184 230 395 263 230
301 200 240 430 286 240
325 216 250 466 310 250
355 266 260 380
380 314 270 453
410 366 280
440 416 290
465 465 300

(1) 1 cm² de section de tuyaux de descente évacue 1 m² de surface de toiture en plan

(2) 0,70 cm² de section de tuyaux de descente évacue 1 m² de surface de toiture en plan
(3) le diamètre du moignon de l’entrée d’eaux pluviales peut être légèrement inférieur pour tenir
compte de l’épaisseur du matériau constitutif
cas particulier des toitures inaccessibles dont chaque descente collecte des surfaces < à 287
m²
Diamètre mini du tuyau d’évacuation Surface en projection horizontale

collectée par une entrée d’eau (m²)
ou du moignon cylindrique (mm)
80 47
90 60
100 75
110 90
120 107
130 126
140 146
150 169
160 192

9.2.4.2 - Raccordement EP au revêtement :

Platine + moignon : plomb > 2,5 mm
cuivre > 0,6 mm
La platine est enduite d’EIF sur ses 2 faces et insérée dans le système d’étanchéité.
ÉTANCHÉITÉ MONOCOUCHE
1 Étanchéité de partie courante
2 2ème couche de renfort A 1
3 Platine d’EEPenduite d’EIF
4 1ère couche de renfort
ÉTANCHÉITÉ BICOUCHE
A 2ème couche d’étanchéité de partie courante soudée
B renfort
D C B 3 2 4
C Platine d’EEP enduite d’EIF
D 1ère couche d’étanchéité de partie courante

Evacuations EP:
près
d’un angle
en partie
courante
Niveau du Trop Plein =

* Point le + bas du sommet des relevés
* Niveau fini de la protection au droit du TP
Trop pleins:
Obligatoire si descente unique
Surface TP rectangulaire horizontale
Surface TP > Surface descente

9 Evacuations gravitaires EVACUATION DES EAUX PLUVIALES
9.3 - Évacuations des eaux pluviales,
par gravité,
sur TAN étanchées

9.3.1 – Généralités - rappels
DÉBIT 3 litres/m² de surface projetée en plan/minute

NOUE récolte l’eau de pluie provenant de deux versants se rencontrant
GOUTTIÈRE
Conception des chêneaux supportés : DTU 40-5 (voir ci après)
récolte d’eaux pluviales à l’égoût, repose sur des crochets
Conception des chêneaux autoportants : Pas de texte !
CHÉNEAU développé plus grand que les gouttières, repose sur une fonçure donnant la pente
Il faut étudier la stabilité sous charges (selon CM 66 ou DTU P 22-703)
Chêneaux intérieurs et chêneaux extérieurs : les enjeux et les risques sont différents !
NAISSANCE jonction entre les conduits de récolte et les descentes
DESCENTE évacue jusqu’au sol les eaux de pluie recueillies par les gouttières et les chéneaux

9.3.2 - Principes à retenir pour les chêneaux de bâtiments industriels :

Pente : > 0,5 % à défaut, répartir judicieusement les naissances
et vérifier le chéneau à pleine charge d’eau
Il faut qu’en cas de débordement, l’eau s’écoule vers l’exterieur
Matériaux possibles et : Zinc (0,65mm), Plomb (3mm), acier inoxydable (0,4mm), acier
épaisseurs mini : galvanisé (0,75mm), cuivre (0,5mm) pas d’acier prélaqué…
Trop plein obligatoire : sinon doubler la naissance placée au point bas
Dilatation : Matériau constitutif Développé du chêneau

< 500 mm > 500mm
Zinc 12 m 12 m
Cuivre 15 m 12 m
Acier inoxydable ferritique 20 m 15 m
Acier inoxydable austénitique 15 m 12 m
Acier galvanisé (1) 20 m 15 m
(1) : l’expérience montrerait que le seul respect des JD de l’ossature suffise…
Jonctions :
Dilatable: Ressaut , hauteur > 5 cm
Besace double
JD avec bande souple, Avis Technique (pour le zinc : AT 5/06-1879)

Fixe : Zinc : recouvrement de 30 cm, soudé

Cuivre : -d°- + rivetage
Inox : -d°- zinc si développé < 500 mm,
-d°- cuivre si développé > 500 mm,
Acier galva : RIEN !
Tenue à la corrosion :
Zinc et cuivre : OK si atmosphère non agressive
Acier inoxydable : cf. UGINE
Acier Galvanisé : cf. P 34-301 [Z350 en rurale non polluée] et prévoir
systématiquement une peinture bitumineuse ou un SEL, à
renouveler régulièrement.
Supports des chéneaux :
Matière constitutive du chéneau Matériau constitutif du support
Bois massif ventilé en sous-face (1) Plâtre Béton Mortier Pierre
Zinc OUI sauf (2) (4) OUI avec membrane d’interposition
Cuivre OUI sauf western Red Cedar OUI OUI avec membrane d’interposition
Acier inoxydable OUI OUI OUI avec membrane d’interposition
Plomb OUI avec membrane d’interposi. OUI avec membrane d’interposition
si chêne ou châtaigner
Acier galva avec peinture bitum. OUI sauf (2) NON
(1) Nécessité d’un Avis Technique pour les panneaux dérivés du bois
(2) Essences interdites : chêne, châtaigner, red cedar, douglas, bouleau et mélèze
(4) Admis uniquement dans le cas de plâtre sur pierre et avec une membrane d’interposition
Les membranes d’interposition sont celles définies dans le DTU 40-4n concerné

Bonne conception d’un chéneau intérieur pour s’affranchir des problèmes de :
corrosion, Etanchéité
condensations,
Isolation thermique
isolation thermique,
Chéneau en acier servant
entretien complexe d’élément porteur et de pare
charges d’eau vapeur
Chéneau isolé par-dessus et étanché, de pente > 1,5
ATTENTION ! Couverture double peau : pas de chéneau dans l’épaisseur du complexe

de couverture. Dissocier couverture et chéneau !
Exemples de joints de dilatation
ressaut
talon à double besace
bande souple

9.3.3 – Définitions des implantations des évacuations des

eaux pluviales :
ESN : élément support de noue
EEP : entrée d’eaux pluviales
Fond de noue cylindrique
Fond de noue tronconique
Déversoir
TP : trop-plein
Travée : distance entre appuis (portiques, fermes, poutres) pour l’ESN
Portée : distance entre appuis pour les TAN

9 Evacuations gravitaires EVACUATION DES EAUX PLUVIALESP
(définitions – suite) - Cas des TAN Perpendiculaires à la noue
ESN
Appui
d’ESN
sans que les appuis d’ESN avec un poteau à chaque appui d’ESN
aient nécessairement un poteau

(définitions – suite) - Cas de TAN Parallèles à la noue
Appui
de TAN
La poutre supportant les portiques qui reprennent les TAN est à vérifier
sous le phénomène d’accumulation d’eau, lorsque nécessaire !

9.3.4 - Zone d’emplacement de l’EEP lorsqu’elle se trouve « au milieu » :
- soit d’une travée (ESN)

- soit d’une portée (TAN)
Noue
L
Appui d’ESN ou de TAN
EEP
Zone de
positionnement de
l’EEP
Figure H2 adaptée
L/3 L/3 L/3

9.3.5 - Surface maximale collectée : Fond de noue700 m²

Déversoir 350 m²
9.3.6 - Surfaces à prendre en compte :

DEP1 DEP2 DEP3 DEP1 DEP2 DEP3
l1 l2 l3 l1 l2 l3
S1 = (l1 + l2/2).L S1 = l1 . L
L
S2 = (l2/2 + l3/2).L S2 = l2 . L
S1 S2 S3 S1 S2 S3
S3 = (l3/2).L S3 = l3 . L
Noue sans pente Noue avec pente
9.3.7 - Nombre minimal d’EEP par noue : 3 EEP à  normal

ou
2 EEP à  majoré

9.3.8 - Dimensions du déversoir L
L en cm évacue : en section normale 3,5 x L en m²

en section majorée 2,5 x L en m² d > 0,12 m
h > 0,10 m d > 0,20 m h d
Exemple : 60 cm évacue 210 m² en section majorée d
9.3.9 - Dimensions des EEP en fond de noue : voir tableau des toitures terrasses en page 21
9.3.10 - Décaissés : EEP en fond de noue : décaissé de 10 mm mini dans l’isolant
EEP en déversoir : décaissé de 30 mm mini dans l’isolant
Les platines sont fixées mécaniquement aux TAN

Trop pleins : Ils doivent jouer le rôle d’alerte, donc être placés dans des
endroits particulièrement visibles
- emplacement: 4 cm au dessus des EEP en fond de noue
6 cm au dessus du pied des EEP en déversoir
12 cm 2h
- dimensions minimales :
h ≥10 cm
8 cm
9.3.11 - Emplacements des EEP pour les TAN :
11 possibilités possibles, de A à K, en fonction:
- du sens de portée des TAN par rapport à la noue

- de la pente de la noue
- de la portée des TAN
- de la longueur des travées
- de la disposition des EEP par rapport aux points d’appuis

Sens de portée des TAN par rapport à la noue
Perpendiculaires ou biaises Parallèles
Pente de la noue Pente de la noue
nulle 0 à 1,5% ≥ 1,5% nulle ≥ 1,5%
ESN =mur (béton Portée des TAN

ou maçonnerie) ≤ 3,5 m
Oui Non Oui Non
Longueur travée
≤ 8m ≥ 8m
EEP près EEP en EEP près EEP en EEP près EEP en
des appuis milieu des appuis milieu des appuis milieu
de l’ESN travée de l’ESN travée des TAN portée
E A B C D F G H I J K

9.3.11.2 - TAN Perpendiculaires à la noue

A) Noue de pente nulle – Travée ≤ 8m – EEP près des appuis de l’ESN
S S S1 S2 S1 S S S
Section Section normale Appui d’ESN sans descente Section normale

majorée si appui voisin avec EEP
B) Noue de pente nulle – Travée ≤ 8m – EEP en milieu de travée de l’ESN
S S S S S S
Section majorée Section majorée Appui d’ESN sans descente Section majorée
dans 1/3 central dans 1/3 central si travée voisine avec EEP dans 1/3 central
La vérification des travées d’ESN sans EEP sous le phénomène

d’accumulation d’eau est obligatoire !

TAN Perpendiculaires à la noue (suite)
C) Idem page précédente – travée > 8m – EEP près des appuis de l’ESN
S
Idem page précédente (travée < 8m)
EEP à chaque appui d’ESN Section normale
La vérification de l’ESN sous le phénomène d’accumulation d’eau est obligatoire !
D) Idem page précédente – travée > 8m – EEP en milieu de travée de l’ESN
Idem page précédente (travée < 8m)

EEP à chaque travée d’ESN Section normale
La vérification des travées d’ESN sous le phénomène d’accumulation d’eau

est inutile !
E) TAN  Noue – Noue de pente nulle – ESN = mur en béton ou en maçonnerie

Risque pour la pénultième panne !
Limiter la distance entre EEP à 27 m ( 2x8/3 + 2x8 + 2x8/3 ) soit la distance maxi du cas B Si pannes minces
ou poutres isostatiques : à voir !
EEP à section : 27m maxi 27m maxi

- normale pour S, si 3 EEP ou + dans la noue
- majorée pour S, si 2 EEP dans la noue

F) TAN  Noue – Noue de pente comprise entre 0,5 et 1,5%
0,5 à 1,5%
0,5 à 1,5%
0,5 à 1,5%
EEP doublées en fond de noue

m
ou L ≤ 15
EEP en déversoirs à sections majorées
La vérification des travées d’ESN sous le phénomène

d’accumulation d’eau est obligatoire pour les travées adjacentes aux EEP !
G) TAN  Noue – Noue de pente supérieure à 1,5%
Idem cas F, mais :

- il n’y a pas de limitation concernant la longueur des noues
- la vérification des travées adjacentes aux EEP, à l’accumulation des eaux, n’est
pas nécessaire

9.3.11.3 - TAN Parallèles à la noue

H) Noue de pente nulle – Portée ≤ 3,5m – EEP près des appuis des TAN
Idem cas A :
S S S1 S2 S1 S S S
Section Section normale Appui des TAN sans descente Section normale
majorée si appui voisin avec EEP
I) Noue de pente nulle – Portée ≤ 3,5m – EEP en milieu de portée des TAN
Idem cas B :
S S S S
Section majorée Section majorée Portée des TAN sans Section majorée
dans 1/3 central dans 1/3 central descente si portée voisine dans 1/3 central
avec EEP
TAN Parallèles à la noue (suite)
J) Noue de pente nulle – Portée > 3,5m – EEP en milieu de portée des TAN
Idem cas D :
Idem page précédente (portée < 3,5m)

EEP à chaque portée de Section normale
TAN
K) Noue de pente ≥ 1,5%nulle
Idem cas G :
≥ 1,5%
≥ 1,5%
≥1,5%
EEP doublées en fond de noue

ou
EEP en déversoirs à sections majorées

9 Evacuations à EVACUATION DES EAUX PLUVIALES
dépression
9.4 - Évacuations des eaux pluviales,
à dépression

dépression
9.3 - Évacuations des eaux pluviales, à depression

(EEP siphoïdes)
Pour fonctionner, les naissances ont besoin d’une certaine hauteur d’eau :
attention à la charpente !
Publications: - Cahier du CSTB 3600 de mai 2007

« CPT – systèmes d’évacuation des eaux pluviales par effet siphoïde »
- Articles des Cahiers BTP :

n°5/mars 2002 page 93
n°6/juin 2002 page 59
n°16/octobre 2005
n°21/octobre 2007
- Avis Techniques des GS 14 et 5

dépression
Procédés sous AT :

Nom Fabricant Avis Surface maximale Surface minimale de
de toiture récoltée toiture pour que
par naissance (1) le système fonctionne
EPAMS SAINT GOBAIN PAM 14+5/01-656 DN 50 : 260 m² 60 m²

DN 70 : 460 m²
DN 75 : 520 m²
DN 125 : 520 m²
FULLFLOW FULLFLOW 14+5/01-657 DIA 56 : 310 m² 45 m²

DIA 75 : 470 m²45
PLUVIA GEBERIT 14+5/01-634 d56 : 280 m² 20 m²

d90 : 500 m² 220 m² (2)
UV Système SOMMERHEIM AB 14+5/01-682 UV 53 : 240 m² 22 m²

UV 69 : 340 m²
(1) : Les valeurs sont données pour des hauteurs de bâtiments supérieures ou égales à 10 mètres. Si la hauteur du
bâtiment est inférieure à 10 mètres, les surfaces maximales récoltées par une naissance sont plus faibles. Le
tenant du procédé en tient compte dans son dimensionnement spécifique à chaque chantier.
(2) :Dans ce cas, la hauteur minimale du bâtiment est 5 m.
L’AT du procédé QUICKSTREAM de la société WAVIN va bientôt être publié

dépression
Solution dangereuse souvent proposée par les tenants de procédé !

Projet correct vis-à-vis du CPT de 2001 :
Projet incorrect vis-à-vis du CPT de 2001 :
S’il y a bien un doublement des descentes, il n’y a pas de dédoublement du collecteur.

Si une des descentes se bouche, c’est toute une partie de la toiture qui n’est plus drainée
correctement.
dépression
EEP Siphoïdes :
Implantation des naissances dans le cas d’éléments porteurs souples :
(TAN, bois massif et panneaux dérivés du bois)
Non Oui
Surface drainée
> 1000 m² ?
Application du Respect de l’une des dispositions suivantes :

DTU 43-3, quel
que soit l’élément Soit :
porteur -2 descentes au moins
et du § 5.2 du -2 collecteurs placés côte à côte et reliés chacun à chacune des 2 descentes
CPT -naissances placées en alternance sur chaque collecteur et y débitant de façon sensiblement égale
(cf. le 2ème
logigramme page Soit vérification de la charpente sous le phénomène d’accumulation d’eau
suivante)
Soit, à condition que la noue soit en rive de bâtiment et domine une façade :
-mise en place de déversoirs au droit de chaque naissance dimensionnés selon DTU 43-3
-position : 55 à 70 mm du fond de noue
De plus, respect des dispositions du § 5.2.3 et du § 5.2.4
Il est à noter que le cas de collecteurs perpendiculaires aux noues est particulièrement sympathique puisque
l’obstruction d’un d’entre eux n’empêche pas les naissances reliées aux autres collecteurs et placées dans les
travées adjacentes à celles qui ne peuvent plus débiter puisque reliées au collecteur obstrué, peuvent
toujours le faire.

dépression
Position des naissances à dépression :

Elément porteur en TAN ou en bois ou en
panneaux dérivés
Application du DTU 43-3

Noue de pente nulle Noue de pente > 0,5% S
EEP doublée au point

Naissance en milieu de travée
Naissance près des bas chacune drainant S/2
d’ESN ou de portée de TAN
appuis
Nb de naissances
par travée ou par
portée ?
Cf. .page suivante
1 2 3
Naissance dans le tiers central Naissances dans le tiers central Justification de l’absence de risque
Aggravation / DTU 43-3 ! Aggravation / DTU 43-3 ! d’effondrement de la charpente
Le Dossier Technique de l’AT l’indiquera

dépression
Noue de pente nulle et naissances près des appuis
-TAN  noue
-Bois et panneaux Cas des TAN // noue
Oui Non
Longueur de la travée Portée des TAN < 3,50 m?
entre ses appuis ?
Application du DTU 43-3 Application du DTU 43-3 Application du DTU 43-3 Cas hors DTU
Travée < 8 m Travée > 8 m 43-3
1 sur 2 avec vérification de l’ESN 1 sur 2

1 par appui avec vérification de l’ESN

ANNEXES COUVERTURES - ETANCHEITE
CONCLUSION
Principaux points à voir :

Couvertures :
- Type et nature et caractéristiques des matériaux de la couverture (épaisseur, couples galvaniques…)

- Support (nature, résistance, déformation, dimensions d’assise, charges particulières, chevêtres …)
- Résistance à la corrosion (suivant agressivité atmosphérique, …)
- Pente (suivant nature de la couverture, site, …)
- Portée (suivant épaisseur, charges, nombre d’appuis, …)
- Longueur de rampant (suivant nature de la couverture, situation …)
- Résistance à l’arrachement (suivant situation, résistance et densité des fixations, caractéristiques de la
couverture, …)
- Recouvrements longitudinaux et transversaux (longueurs, joints éventuels, …)
- Ventilation éventuelle (section, emplacement, orifices …)
- Sous toiture éventuelle (nature, emplacement, fixations, points singuliers, …)
- Evacuation des eaux pluviales (emplacements, dimensions …)
- Liaisons avec les autres éléments (rive contre mur, acrotères, sorties de toiture, …)
- Joints de gros œuvre (constitution, étanchéité, extrémités, …)
- Faitages (constitution)
- Noues (constitution)
La principale cause de sinistres provient d’un défaut aux points singuliers (plus de 50% des sinistres)

Etanchéité :
- Nature et composition (traditionnel suivant DTU, ou non traditionnel suivant AT)

- Pente (suivant accessibilité, nature de l’étanchéité et de la protection, …)
- Accessibilité (compatibilité avec le type d’étanchéité, d’isolant, de support, …)
- Charges particulières (idem ci-dessus)
- Nature de l’élément porteur (natures, résistance à la rupture et à la déformation …)
- Support de l’étanchéité (compatibilité avec le revêtement d’étanchéité, de l’accessibilité, …)
- Fixations isolant/élément porteur (type, caractéristiques, densité, …)
- Fixation étanchéité/isolant (idem ci-dessus)
- Protection (suivant accessibilité, …)
- Relevés (nature, caractéristiques géométriques, protection, …)
- Reliefs (acrotères, souches, seuils, …)
- Emplacement des équipements
- Joints de gros œuvre (traitement)
- Toutes les extrémités (raccordement avec les autres éléments, étanchéité, …)
- Evacuation des eaux pluviales (constitution, emplacement, sections, pentes, …)

Annexe

Tuiles métalliques : relèvent d’Avis technique

couche de finition polyester
- faible poids
couche d’apprêt - pour rénovation, entre autres
revêtement alu zinc
âme en acier
revêtement
couche d’apprêt
sens de pose

- Clouage :
en partie courante
en faîtage
mousse
en rive
en pied de versant noue

Pose et fixation des isolants :
Collage à l’EAC des panneaux Foamglas
Collage à la colle PU des Collage à la colle PU des

Collage à la colle
bitumineuse panneaux PSE panneaux PU

Pose mécanique par plaquettes carrées Colle à base de liants hydrauliques

de panneaux en laine minérale FIX UP de Rockwool

Quelques étanchéités courantes:

1 Primaire
3 Isolant
4 Indépendance
5 1ere étanchéité 6
6 2e étanchéité
7 Désolidarisation
5
8 Protection en dur
9 Plots
10 Dalles
A Primaire
B,C,D Relevés
étanchéité
E Protection
Circulable pietons – protection dure – Non circulable – auto protection –
grillagée
support maçonnerie avec isolant support maçonnerie avec isolant
11 Couche drainante
10 12 Couche filtrante
13 Terre vég.
9
12 13
12
11
6
5
Dalles sur plots Jardin

Non accessible – auto protection – avec isolant
1 Isolant
2 1ère étanchéité
3 2è étanchéité
5
4 Protection
5 Drain avec sa
filtration
A Renfort
B et C Relevés
étanchéité
Mur enterré

Règles simplifiées pour la vérification des éléments d’ossature

support de noues au phénomène d’accumulation d’eau :
Hypothèses : - portée des éléments d’ossature entre 5 et 20 m

- entr’axe des éléments supports de bacs entre 3 et 6m
- charges permanentes entre 30 et 150 daN/m²
Vérification : - Si pente de la noue > 0,8% + (4/L)%

il faut que : f1 + f2 < 1/200 portée
- Si pente de la noue < 0,8% + (4/L)%

il faut que : f1 + f2 ≤ 0,93.E
Avec : L = portée de l’élément d’ossature support de noue, en m

f1 = flèche sous charges permanentes
f2 = flèche sous une charge de 40 daN/m²

ANNEXES

ANNEXES

ANNEXES m

Couverture Etancheite Gabon

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Couvertures - Etancheites

Dans l’intérêt des entreprises et des Hommes

1 Que subit l'enveloppe d'un batiment 8

2 Types de couvertures sêches 11

3 Tenue aux charges climatiques des couvertures en plaques 19

4 Couvertures ondulées en fibre ciment 25

5 Couvertures en plaques métalliques 31

Couvertures - Etanchéité Mai 2008 2

5.4.11 Fixation plaques/ossature 50

Couvertures - Etanchéité Mai 2008 3

5.9.10 Fixations à l'ossature 97

6 Couvertures en petits éléments 123

Couvertures - Etanchéité Mai 2008 4

6.9 Plaques supports de couvertures en petits éléments 150

7 Isolation des couvertures - prévention des risques de condensations 161

8 Etanchéité à l'eau des couvertures 169

Couvertures - Etanchéité Mai 2008 5

8.4.2 Liaison des lès 205

Couvertures - Etanchéité Mai 2008 6

9 Evacuation des eaux pluviales 255

Conclusion: principaux points à voir

Couvertures - Etanchéité Mai 2008 7

1- QUE SUBIT L’ENVELOPPE D’UN

Couvertures - Etanchéité Mai 2008 8

Couvertures - Etanchéité Mai 2008 9

Enjeux pour l’ouvrage A voir Risques

ÉTANCHÉITÉ A L’EAU Pentes, recouvrements Fuites d’eau dans

CHARGES ASCENDANTES Fixations Déformations,

HYGROMÉTRIE DU LOCAL Pare vapeur, ventilation, isolation Condensations

DURABILITÉ DE L’OUVRAGE Dilatations, Ultra-Violets, Dégradation rapide

ACCESSIBILITE Résistance aux sollicitations Poinçonnement,

Couvertures - Etanchéité Mai 2008 10

2 - TYPES DE COUVERTURES SÈCHES

Couvertures - Etanchéité Mai 2008 11

2.1 - Type de couverture Référentiel

Plaques de fibres-ciment A.T.

Couvertures - Etanchéité Mai 2008 12

2.2 - Autres procédés connexes aux couvertures :

Lanterneaux ponctuels en PRV NFP 37-418

Couvertures - Etanchéité Mai 2008 13

Couverture en plaques de fibre-ciment

Couvertures - Etanchéité Mai 2008 14

Couverture plane en plaques Couverture cintrée en

Couvertures - Etanchéité Mai 2008 15

Coques en plaques d’acier nervurées

Couvertures - Etanchéité Mai 2008 16

Couverture plane en plaques d’acier ondulées

Couvertures - Etanchéité Mai 2008 17

2.3 – Lignes de toitures : Terminologie

Couvertures - Etanchéité Mai 2008 18

3 - TENUE AUX CHARGES CLIMATIQUES

Couvertures - Etanchéité Mai 2008 19

3.1 - Pression dynamique : qh k s q10  2,5 

protégé 0,80 0,80 0,80 0,80 -

Définition des sites :

Carte des zones de vent

Couvertures - Etanchéité Mai 2008 21

3.2 - Effort de calcul : 

Formule applicable si:

Couvertures - Etanchéité Mai 2008 22

pente du versant si versant plan

Valeurs de Ci Au vent Sous le vent

Constructions fermées + 0,3 - 0,3

Couvertures - Etanchéité Mai 2008 23