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TD - Modélisation et simulations : Approche de la MEF appliquée aux systèmes déformables

Principe des travaux virtuels et Formulation variationnelle

A‐ Modèle « barre » : Modélisation des systèmes de treillis plans.

Exercice 1 : Un système déformable composé de 3 membres, 𝑢 𝑢

ayant même Section A, et même matériau. Pour les
applications numériques, on adoptera : Module de Young
E=200 GPa, 𝜎 240 𝑀𝑃𝑎, L=2m, Section carrée creuse de
côté ext = 100, ep=5 mm, P=250 kN.
1. Exprimer les relations entre les déformations dans Fig. 1
les barres et les déplacements des nœuds.
2. Exprimer la fonctionnelle d’énergie potentielle du
système
3. Par application du PV, déterminer les déplacements inconnus, les déformations et les
contraintes dans les barres. Faites l’AN.

Exercice 2 (Fig.2): On considère le treillis de la figure 2. Les dimensions et le paramétrage de la

structure sont indiqués sur la même figure. Toutes les barres sont élastiques ayant une même
section, notée 𝐴, même module de Young 𝐸. Les nœuds sont notés A, B, C, D. Les barres sont
numérotées 1, 2, 3, 4 et 5. Les déplacements verticaux et horizontaux des nœuds b et c sont notés
par V1 et V2, V3 et V4. La structure supporte aux mêmes nœuds deux charges 𝐹 et 𝐹 faisant
respectivement les angles α et β par rapport à l’horizontale.
V2
A FB
1. exprimer les relations déformation‐déplacement B
L 1 α V1
2. écrire le principe des travaux virtuels (sans tenir
compte du comportement du matériau), et en
déduire les équations d’équilibre du système. 4 5 2
3. Exprimer l’énergie de déformation élastique du treillis. Fig.2 L
4. Par application du principe variationnel « type
déplacement », exprimer le système linéaire que V4
les déplacements, V1, V2, V3 et V4 doivent vérifier. FC
L 3 β V3
D C

B‐ Modélisation des structures de poutre :

Exercice 3 : Modèle « Poutre en flexion seule » On considère une poutre en matériau élastique
isotrope, soumise à une pression p uniformément distribuée (Fig.3).
p, E, I et L
 La rigidité de flexion est 𝐸𝐼.
 La longueur de la poutre est 𝐿
Fig.3
 La flèche de la ligne moyenne de la poutre
est désignée par 𝑣 (𝑣 est une fonction seulement de la variable 𝑥).

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En considérant seulement l’effet de la flexion,

1. exprimer la densité de l’énergie de déformation en fonction des dérivées de la flèche v(x).
2. écrire la fonctionnelle de l’énergie potentielle.

Exercice 4 (suite de l’exercice 3) : Approximation de Rayleigh‐Ritz

Fig.4 p, E, I et L
On considère une poutre en flexion plane simple sur deux appuis
simples, soumise à une charge uniformément distribuée 𝑝. La
poutre est de longueur 𝐿 et de rigidité à la flexion 𝐸𝐼 (Fig.4).

La flèche de la ligne moyenne de la poutre est notée 𝑣 𝑥 . Dans

la suite, cette flèche est approximée par l’expression suivante : 𝑣 𝑥 𝑎 𝑠𝑖𝑛 𝑎 𝑠𝑖𝑛 où
𝑎 et 𝑎 sont des coefficients inconnus.

3. Exprimer la fonctionnelle d’énergie potentielle totale de la structure en fonction de 𝑎 et 𝑎

4. en utilisant le principe de minimum de l’énergie, déterminer 𝑎 et 𝑎 ; faire une
comparaison avec la valeur exacte de la flèche pour 𝑥 𝐿/2 (en utilisant la théorie
classique de la RDM).

Exercice 5 : une poutre est soumise à une pression linéique p(x)

(fig.5) (flexion seule dans le plan), on donne E, IGZ, L, p0.

1. Dans le cadre du modèle d’Euler‐Bernoulli, expliciter le

Fig.5
champ de déplacement (u,v) en un point M(x,y) en le
justifiant. Adopter des schémas clairs pour illustration.
2. On propose l’approximation : 𝑣 𝑥 𝛼𝜑 𝑥 où 𝜑 𝑥 𝑥 , où 𝛼 est l’angle
de rotation de la section droite en A. Le champ 𝑣 𝑥 est‐il ca ? Déterminer l’énergie totale
U et le travail 𝑊 en ft 𝛼 .
3. Par application du PV, déterminer 𝛼. Calculer 𝑣 𝑥 , pour E=200 GPa, L=6m,
I=19.4x106 mm4, p0=2 kN/m.

C‐ Modélisation des structures en 2D :

Exercice 6 : On considère un solide déformable Ω dont le modèle proposé (Solide 2D, en EPD) est
schématisé sur la figure 6. Il est soumis à un chargement surfacique p(x). Les forces de volume
sont telles que 𝑓 𝜌𝑔𝑦⃗. Le matériau est élastique isotrope (E, ν). On propose l’approximation
du champ de déplacement, en tout point M(x,y) ϵ Ω : 𝑢 𝛼 𝑦 p0
y
𝛼𝑥, 𝑣 𝛽 𝑥 𝛽𝑦, où 𝛼 , 𝛽 , α et β sont des coefficients inconnus.
On prendra a=b=1. a
b
1. Le champ de déplacement doit être CA ? vérifier le ? Fig.6
2. Par application du PV (type déplacement), déterminer α et β, x
les déformations et les contraintes au sein du milieu.
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Méthode des modèles finis (MEF) appliquée à la modélisation des systèmes déformables

Partie I : Structures de type barre

Exercice 1 : Elément « barre unidimensionnel »

On considère un élément fini de type barre en traction compression, de longueur L, ayant 2 nœuds
(1,2). Chaque nœud est caractérisé par un degré de liberté, 𝒖𝟏 et 𝒖𝟐 . On donne la longueur 𝑳, la
section 𝑺 de l’élément barre et le module de Young 𝑬 du matériau constitutif. Le champ de
déplacement a une seule composante, notée 𝒖 𝒙 .

1. proposer une approximation convenable du champ de déplacement en fonction des

coordonnées généralisées (les αi).
2. exprimer les coordonnées généralisées en fonction des degrés de liberté.
3. exprimer le champ de déformation en fonction des degrés de liberté
4. en déduire la matrice de rigidité de l‘élément barre unidimensionnel.

Application : l’arbre de transmission d’une machine en trois tronçons, de sections droites

𝐴 𝑒𝑡 𝐴 𝐴/2, de longueurs 𝐿, de même matériau (module E) (fig.1). L’arbre est soumis à la
traction‐compression sous des charges 𝐹 dont les sens sont indiqués sur la figure.

Fig. 1
F

En appliquant la MEF, déterminer les déplacements inconnus puis les contraintes dans les trois
tronçons de l’arbre. Dire comment on calculera les forces de réaction aux extrémités.

Exercice 2 : Elément « barre 2D »

𝑢 𝑢
Un système déformable composé de 3 membres, ayant même
Section A, et même matériau. Pour les applications
numériques, on adoptera : Module de Young E=200 GPa, 𝜎
240 𝑀𝑃𝑎, L=2m, Section carrée creuse de côté ext = 100,
ep=5 mm, P=250 kN.
Fig. 2
En adoptant le maillage suivant : Elément 1 : 1‐2 ; Elément 2 :
2‐3 et l’élément 3 : 1‐3
Les degrés de liberté du nœud no i sont notés : 𝑢 et 𝑣
1. Exprimer les matrices de rigidité du système étudié en fonction de E, A et L
2. Faire l’assemblage, dresser le système linéaire correspondant
3. En considérant les conditions de liaisons avec le support, déterminer, puis calculer les
degrés de liberté inconnus, les déformations dans les barres puis les contraintes.
Comparer avec les résultats de la partie I, conclure.

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Exercice 3 : Elément « barre 2D ». Un système de manutention est

composé de 5 barres comme indiqué sur la figure 3. Les barres sont
telles que : même Section S, et même Module de Young E. L’objet
de l’étude consiste à vérifier la résistance de la barre 1‐3.

On modélise le système déformable par la MEF. Le maillage adopté

(à respecter par le suite) est défini sur le tableau suivant :

N° élément Nœud N° Nœud N°

1 1 2 Fig. 3
2 2 3
3 4 3
5 1 3

Indication : si certains degrés de liberté d’un élément fini quelconque sont nuls (par les conditions
aux limites ou la symétrie), on ne gardera que la partie de la matrice de rigidité (élémentaire)
correspondant aux degrés de liberté non nuls afin de simplifier les calculs manuels.

1. Les degrés de liberté u1 et u3 sont nuls. Justifier ce constat.

2. Préciser les partitions (correspondant aux degrés de liberté non nuls) des matrices de
rigidité des éléments finis du système étudié.
3. Etablir la matrice de rigidité globale. En déduire le système à résoudre.
4. Déterminer les déplacements inconnus (v1 et v3).
5. Vérifier la résistance de la barre 1‐3 telle que : E=210 GPa, L=2m, S=150 mm², σe=240 MPa.

Exercice 4 : Elément « barre 2D ». Le treillis illustré ci‐

dessous, est formé d’éléments « barre », de section S et
de module E. La structure est maillée en 5 éléments finis
de type « barre 2D ».

Elément Nœud 1 Nœud 2

AB A B
BC B C
AD A D Fig.Fig.1
4
DC D C
BD B D

En respectant le maillage indiqué, la symétrie de la structure et les conditions aux limites,

1. Exprimer en fonction de E, S, L les matrices de rigidité des 5 éléments finis en considérant

uniquement les d° de liberté inconnus.
2. Réaliser l’assemblage, établir le système linéaire à vérifier par les inconnus.
3. Calculer les déplacements inconnus (faire l’A.N. avec E = 210 GPa ; S = 100 mm² ; L=1m ; P
=100 kN).
4. Calculer, ensuite, les déformations et les contraintes dans l’élément BD.
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Partie II : Structures de type poutre

Exercice 5 : Elément fini de poutre en flexion (unidimensionnel)

On considère un élément de poutre en flexion plane, dans le cadre de l’hypothèse « Cisaillement

transverse négligé » à deux nœuds (1,2), de longueur 𝐿 et de rigidité de flexion 𝐸𝐼. Chaque nœud
est caractérisé par 2 degrés de liberté ( v1 , 𝜃 , 𝑣 , 𝜃 ).

Fig. 5

1. Ecrire l’interpolation polynomiale de la flèche v(x)

2. Exprimer les coordonnées généralisées en fonction des degrés de liberté
3. Exprimer la matrice de rigidité de cet élément fini.
4. Exprimer l’énergie de déformation totale en fonction des degrés de liberté et la matrice
de rigidité de l’élément fini.
5. Peut‐on exprimer par déduction la matrice de rigidité de l’élément dans le cas de
sollicitations composée flexion/traction‐compression en combinant les matrices dans les
deux cas séparément (dans le plan).

Applications :

6. Poutre encastrée sur l’extrémité gauche et soumise à une charge transversale F

concentrée sur l’extrémité droite (longueur L).
7. Etude d’une application (Fig.6): on note : 𝐸, 𝐼 𝐼 , 𝐿, 𝐴, le poids propre étant négligé.
Indication : On conserve uniquement les parties utiles des matrices de rigidité. Données
numériques : Matériau isotrope E =200 GPa, L = 4 m, HEB260 (A= 11800 mm², I=149.2x106
mm4, h=260 mm) et p=500 N/mm.

Fig.6 2p
Par la suite, on considère la poutre continue y
p
(Fig. 6) plane qu’on souhaite analyser en se
basant sur le modèle d’Euler‐Bernoulli (EB).
x
La configuration, la géométrie et les
1 L 2 L 3
dimensions sont indiquées sur Fig.6.

1. En adoptant le maillage (1=1‐2, 2=2‐3), exprimer les matrices de rigidité des 2 éléments
finis (juste la partie utile). Schématiser les efforts nodaux équivalents et leur assemblage.
2. Réaliser l’assemblage des Ke, puis déterminer le(s) degré(s) de liberté inconnu(s).

Dans la suite, on applique une force concentrée Q (Q=250 kN), portée par l’axe x au nœud
2, en plus, des charges de pression. En considérant le même maillage,
3. Exprimer les matrices de rigidité, puis leur assemblage, former le système correspondant.
Trouver les degrés de liberté. Calculer les contraintes à l’extrémité droite de la poutre.
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Exercice 6 (flexion + traction) : Une poutre montrée sur la figure 7 est un profilé en I ayant une
section droite constante d’aire 6650 mm² et une hauteur totale de 317 mm. Le moment
quadratique de la section droite est 118.6x106 mm4. Le module de Young E de la matière
constitutive vaut E=210 GPa. La poutre est chargée avec une pression uniformément répartie de
25 N/mm et une force de traction F = 500 kN à l’extrémité (3) (Fig.7).

Fig. 7
F

En considérant un maillage de 2 éléments finis de cette structure,

Calculer les matrices de rigidité correspondantes

Calculer les vecteurs forces nodales (dresser un schéma)
Réaliser l’assemblage
Calculer les forces de réaction
Expliquer comment calculer la contrainte sur la fibre la plus éloignée dans l’élément 1‐2.

Exercice 7 (Poutres + barre) : On modélise par la méthode des éléments finis la poutre d’une
passerelle (Fig.8) où on a indiqué la géométrie et les dimensions. Données habituelles de la
poutre : 𝐸, 𝐼 𝐼 , 𝐿, 𝐴, 𝜎 (y compris le coefficient de sécurité). Hypothèses : cisaillement
négligé (Euler‐Bernoulli), sauf indication, le poids propre étant inclus dans la charge q. On
pose : 𝛼 𝐸𝐴/𝐿, 𝛽 12𝐸𝐼/𝐿 , 𝛾 6𝐸𝐼/𝐿 et 𝜆 4𝐸𝐼/𝐿. Pour l’A.N., on prendra : E =200 GPA,
𝜎 240 𝑀𝑃𝑎, L=6000 mm, IPE500 (A= 11600 mm², IGz=482x106 mm4, h=500 mm) et q=800
N/mm. Indications : afin d’aller vite à l’objectif, lors du calcul des matrices de rigidité, on se
contentera juste de la partie dont les degrés de liberté sont non nuls. On utilisera la notation
habituelle du cours/TD.

4. en faisant référence à la Fig.8 et en adoptant un maillage avec 2 éléments finis identiques,

déterminer la flèche (au milieu)
5. En déduire la contrainte maximale (à l’encastrement).

Fig.9

Fig.8

Suite aux résultats des questions précédentes, on adopte la solution de renforcement schématisée
sur la figure 9, où la poutre AB est identique à la poutre principale (DCE) sauf la longueur (= L/2).
La barre circulaire creuse de section 𝐴 (𝐴 11600 𝑚𝑚² est liée en A et C aux poutres par des
articulations.
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TD - Modélisation et simulations : Approche de la MEF appliquée aux systèmes déformables

6. Nous adoptons la modélisation par éléments finis suivante : 3 éléments finis de type
poutre 1D (flexion seule) et un élément fini de type barre. Justifier cette modélisation. On
Précise le maillage adopté tel que les nœuds (1 = D ; 2=C ; 3= E ; 4=A et 5=B).
7. Exprimer les matrices de rigidité élémentaires (formes simplifiées).
8. Réaliser l’assemblage, puis le système à résoudre en fonction des données du problème.
9. En admettant la solution : 𝑣 16 𝑚𝑚; 𝑣 14 𝑚𝑚 𝑒𝑡 𝜃 0, calculer les
contraintes dans la poutre principale à l’encastrement, et dans la barre AC. Commenter.

Partie III. Modélisation en Solide 2D

Exercice 8 : Une structure en état plan des contraintes d’épaisseur « e » est encastrée d’un côté
et soumise à un effort de traction 𝑡̄ de l’autre côté. On a résolu le problème par éléments finis en
adoptant des éléments finis plans triangulaires linéaires (T3). Le maillage, les conditions aux limites
et le chargement sont illustrés sur la fig.10
Y
Données générales :
‐ Matériau élastique isotrope :
E=200 GPa et 𝑣 0.3, 𝜎 235 𝑀𝑃𝑎
‐ Épaisseur : e = 2mm
‐ Coordonnées des nœuds de
l’élément fini 1 :

Le nœud 1 : (x=0, y=0)

1
Le nœud 2 : (x=10, y=0 mm)
Le nœud 3 : (x=0, y=10 mm) Fig.10

On admet les expressions des fonctions de forme :

𝑁 𝑥, 𝑦 1 0.1𝑥 0.1𝑦; 𝑁 𝑥, 𝑦 0.1𝑥 ; 𝑁 𝑥, 𝑦 0.1𝑦.

Après calcul par un logiciel d’éléments finis, on a obtenu :

Nœud 2 u (mm) v(mm)

(x=10 mm, y=0) 0.10 0.05

1. Calculer les déformations au sein de l’élément fini 1.

2. Calculer le tenseur des contraintes dans cet élément fini.
3. Calculer la contrainte équivalente de von Mises dans cet élément fini, commenter.

Rappel ‐ Critère de von Mises : 𝝈𝟏𝟏 𝝈𝟐𝟐 ² 𝝈𝟐𝟐 𝝈𝟑𝟑 ² 𝝈𝟑𝟑 𝝈𝟏𝟏 ² 𝟔𝝈𝟏𝟐 ²
6𝜎 ² 6𝜎 ² 2𝜎 .

Exercice 9. Le modèle éléments finis d’un solide déformable, soumis à une action de traction est
représenté sur la figure 11. Le modèle est surfacique, maillée en éléments finis triangulaures et
quadrilatéraux linéaires (Fig.11). L’élément qui nous intéresse est celui ayant le numéro 18.
Retrouver les fonctions de forme de l’élément 18 :
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𝑁 6.5 0.5𝑥 0.25𝑦 ; 𝑁 1.5 0.5𝑥 0.75𝑦 ; 𝑁 6 𝑦 . La résolution par

la MEF fournit (en mm) : 𝑢 0.01, 𝑣 0.003 ; 𝑢 0.008, 𝑣 0.003 𝑒𝑡 𝑢
0.009, 𝑣 0.004. Le matériau est un acier (élastique isotrope) : E=200 GPa, 𝜗 0.3.

Fig.12
Fig.11

6. Pour le cas de l’état plan de contrainte, quelle sera la forme de la pièce initiale, dresser un
schéma. Calculer la contrainte 𝜎 dans cet élément.
7. Pour le cas axisymétrique, quelle sera la forme de la pièce initiale, dresser un schéma.
Préciser la matrice de comportement, calculer les contraintes.

Exercice 10 : La pièce de la figure 13a est en EPC (épaisseur e), ayant un perçage au milieu, elle est
soumise à une traction (fig.13a), est maillée en éléments finis bi‐linéaires selon le modèle de la
figure 13b. Préciser le modèle géométrique et les conditions aux limites avant maillage, puis
préciser la géométrie de l’élément fini adopté et ses degrés de liberté. Commenter l’importance
de la précision du maillage au niveau de la frontière du perçage.

Fig.13a

Fig.13b

Problème à programmer sous MATLAB ou C++ :

Cas du modèle « barre 2D ». On considère la
grue dont la géométrie est schématisée sur la
fig. 14. Les dimensions et le chargement sont
indiqués sur la fig.14. Toutes les liaisons entre les
membres de la structure sont des articulations.

- Modèle : barre 2D
Fig.14
- Section droite : tube circulaire Dext=100
mm, ép=10 mm.
- Matériau élastique isotrope :
Module E = 207 GPa.

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Questions :
- dresser la table des nœuds avec leurs coordonnées,
- dresser la table de localisation
- rappeler l’expression de la matrice de rigidité de l’élément fini adopté dans ce calcul
- rappeler les expressions de calcul des déformations et des contraintes dans les éléments
finis
- dresser l’algorithme complet de calcul des degrés de liberté, les déformations et les
contraintes, par la méthode des éléments finis
- utiliser l’environnement de MATLAB ou C++ pour programmer votre algorithme
- tester le programme pour le cas d’un exemple simple pour lequel on connait la solution
analytique.
- Vérifier vos calculs (votre programme) des déplacements, contraintes en comparaison
avec les résultats d’ANSYS.

Modélisation sous ANSYS : Modèle en solide 2D. On

considère la plaque rectangulaire 254x254 mm²,
représentée sur la figure 15, ayant une épaisseur
e=2.54 mm. Elle est soumise à une charge surfacique
p=100 MPa. Le matériau est élastique isotrope :
E=207 GPa et v=0.3. Fig.15

Dans l’environnement d’ANSYS,

- Modèle : solide 2D, justifier le modèle adopté préciser quel état pourra‐t‐on considérer ?
- Modèle géométrie à mailler : en tenant compte de la symétrie, préciser la partie géométrie
à mailler, les conditions aux limites
- Maillage : on utilise un élément fini triangulaire à 6 nœuds (quadratique)

Simulation préliminaire : maillage proposé par le logiciel (maillage par défaut), réaliser le calcul

- Visualiser les contraintes 𝜎 et 𝜎 de von Mises, noter les valeurs maximales

avec leurs positions, comparer avec la solution de référence (littérature):
𝜎 𝑘𝜎
2𝑝𝑒ℎ 𝑝ℎ
𝜎
𝑒 2ℎ 2𝑎 ℎ 𝑎
𝑎 𝑎 𝑎
𝑘 3 3.13 3.66 1.53
ℎ ℎ ℎ
- Commenter et conclure.
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Simulation en raffinant le maillage uniformément- Des exemples de raffinement globalement

uniforme, en gardant le même type d’élément fini sont donnés ici :

- Faites les calculs des contraintes (questions précédentes) pour différents

niveaux de raffinement du maillage
- Commenter et conclure

Simulation en adoptant des éléments finis quadrilatéraux bi-linéaire, puis des éléments finis
quadrilatéraux quadratiques – voir ci-dessus-

- Faites les calculs des contraintes (questions précédentes) pour différents choix
du maillage (grossier et raffiné)
- Commenter et conclure

Simulation en raffinant le maillage dans l zone de concentration de contrainte- Des exemples

de raffinement, en gardant le même type d’élément fini sont donnés ici :

- Faites les calculs des contraintes (questions précédentes) pour différents

raffinements du maillage
- Commenter et comparer avec le raffinement considéré précédemment.

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