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BACCARI
MENZEL TEMIME SCIENCES PHYSIQUES : CLASSES : 2 SCIENCES
A. RAPPEL
Force : une grandeur physique vectorielle qui modélise les effets (dynamique « mise en mouvement » et statique
« modification ») d’une action mécanique. Elle est caractérisée par une direction, un sens et une valeur.
Principe d’interaction : lorsqu’un corps A exerce sur un corps B une action mécanique modélisée par une force
F⃗ / , le corps B exerce sur le corps A une action mécanique modélisée par une force F⃗ / tq F⃗ / + F⃗ / = 0⃗.
Equilibre d’un solide soumis à deux forces : Un solide soumis à deux forces F⃗ et F⃗ est en équilibre lorsque ces
deux forces sont directement opposées (même droite d’action et leur somme vectorielle est nulle.
B. SYSTEME MECANIQUE
I. DEFINITIONS
Un point matériel : corps matériel dont les dimensions sont négligeables devant celles de l’espace ou il évolue
(se situe) : il peut être assimilé à un point géométrique sans dimension dans un repère lié à l’espace.
Un système matériel : corps matériel dont les dimensions ne sont pas négligeables devant celles de l’espace ou
il évolue (se situe). Il est parfaitement bien limité.
c) Comparer m0 à la plus petite masse marquée utilisée. En déduire le bilan des forces qui
s’exercent sur l’anneau.
d) Vérifier en déplaçant légèrement l’anneau puis en le relâchant qu’il revient à sa position de
départ. Conclure quant à la stabilité ou à l’instabilité de l’équilibre.
Solution :
a) L’anneau est un système matériel indéformable car la distance entre deux quelconques de ses points
matériels est constante lors de son évolution.
La grandeur qui caractérise ce système est sa masse : m0= 1.5 g.
b) m = … . g ; m = …. g et m = … . g.
c) ≪ 1 : L’anneau est soumis uniquement à 3 tensions de fils.
d) Suite à un léger déplacement, l’anneau revient à sa position initiale : c’est un équilibre stable.
e) Les directions des trois fils sont contenues dans un même plan vertical : les forces sont coplanaires.
f) Chacun des solides de masses mi=1, 2,3, est soumis à deux forces : elles sont alors directement opposées
donc : T⃗ = m × ‖g⃗‖ = … N ; T⃗ = m × ‖g⃗‖ = … N et T⃗ = m × ‖g⃗‖ = … N .
g) Les droites d’action des forces se coupent en un seul point : elles sont concourantes.
h)
i) La dynamique des forces est fermée.
Les forces sont coplanaires
j) L’anneau est en équilibre si et seulement si les forces sont concourantes
la dynamique des forces est fermée
2) RESULTAT-C
Un solide soumis à trois forces F ⃗ , F ⃗ et F ⃗ non parallèles est en équilibre dans
un repère terrestre lorsque :
les droites d’action des forces sont coplanaires et concourantes ;
leur somme vectorielle est nulle.
Rq : Etude d’un texte scientifique : une force incontournable : le frottement (Manuel Belge Belhadj Mouna p 85).
b) Appliquer sur la barre des forces de diverses directions. En déduire les facteurs dont dépend
l’effet de rotation.
c) Pour différentes valeur de la distance d, noter les valeurs de la force indiquées par le
dynamomètre. Consigner les valeurs dans un tableau (d (cm) ; F(N).
d) Sachant qu’à l’équilibre, l’effet rotatif de la force F⃗ est constant, trouver une relation liant les
grandeurs caractéristiques de cet effet.
e) En comparant l’effet rotatif de la force F⃗ à celui de la tension de valeur 1N, montrer qu’il est
nécessaire de choisir un sens positif de rotation pour les distinguer.
f) Sachant que la grandeur physique qui mesure l’effet de rotation de F⃗ par rapport à l’axe fixe ,
est le moment de F⃗ noté M ⃗/∆ . En déduire ses expressions possibles en fonction de F⃗ et d. En
déduire son unité.
Solution :
a)
b) L’effet de rotation dépend de la valeur de la force et de la distance entre l’axe et de la droite d’action de la
force. Cet effet rotatif augmente avec ces 2 facteurs.
c)
d)
d (cm) 2 3 4 5 6 7 8
F (N) 0.9 0.6 0.35 0.3 0.3 0.3 0.3
⃗
e) L’effet rotatif augmente lorsque la valeur de F ou (et) la distance d augmente (nt). Par conséquent, seul le
produit F⃗ caractérise cet effet rotatif.
f) F⃗ tend à faire tourner la règle dans le sens contraire du mouvement des aiguilles d’une montre et la
tension T⃗ tend à la faire tourner dans le sens du mouvement des aiguilles d’une montre : IL est nécessaire de
choisir un sens positive.
g) Si on choisi comme sens positifs celui du mouvement des aiguilles d’une montre (par exemple), le moment
de F⃗ par rapport à ∆ s’écrit : ……………….. (en N.m).
2) RESULTAT-DI
Le moment d’une force F⃗ par rapport à un axe fixe fixe est la grandeur physique qui mesure l’effet
rotatif de cette force par rapport à . Elle s’exprime par la relation :
M ⃗/∆ = + F⃗ . d ; si la force tend à faire tourner le solide dans le sens positif,
M ⃗ = − F⃗ . d ; si la force tend à faire tourner le solide dans le sens négatif.
/∆
Le moment est une grandeur algébrique qui s’exprime en N.m
2) RESULTAT-DII
Le moment d’un couple de forces F ⃗ et F ⃗ agissant sur un solide perpendiculairement à son axe de
rotation () s’écrit : M(C) = M(F ⃗/) + M(F ⃗/) = F⃗ . d ; avec : F⃗ : valeur commune des forces
et d la distance séparant leurs droites d’action.
III. THEOREME DES MOMENTS : EQUILIBRE D’UN SOLIDE ASSUJETTI A TOURNER AUTOUR D’UN AXE FIXE
1) ACTIVITE-DIII
a) Réaliser le montage de la figure ci-dessous, puis y noter les valeurs indiquées par les
dynamomètres.
Remarque :
On peut utiliser le disque des moments au lieu de la barre à trous.
Si le nombre de dynamomètre est insuffisant, on peut utiliser des masses marquées
b) Faire l’inventaire des actions exercées sur le solide. Parmi ces actions, citer celles qui ont un effet
de rotation tout en précisant, pour chacune d’elles, la valeur et le sens de l’effet de rotation
(horaire ou antihoraire).
c) Représenter, sur le tableau magnétique les droites d’action des forces dont le moment est non
nul.
d) Après avoir repérer la position de l’axe et enlever le solide rotatif, construire les bras de levier
(distances des droites d’action des forces à l’axe de rotation O) de chacune des forces. Mesurer
ces distances.
e) Consigner les valeurs dans le tableau suivant :
Valeur de la force : F⃗ (N)
Bras de levier : d (cm)
Moment : M (F/O) (N.m)
f) Comparer les moments obtenus dans le tableau précédent et compléter la conclusion suivante :
« Si un solide mobile autour d’un axe est en équilibre, alors le moment des forces qui tendent à faire tourner
le solide dans un sens est ...................................... au moment des forces qui tendent à le faire tourner dans
....................................... ».
g)
Solution :
a)
b) Le solide est soumis à 6 forces :
Le poids P⃗ du solide, la réaction R⃗ de l’axe et 4 tensions de fils ,T⃗, T⃗, T⃗et T⃗.
P⃗ et R⃗ n’ont pas un effet de rotation car leur droites d’action passent par l’axe alors que les tensions
ont un effet rotatif en T⃗et T⃗ tendent à faire tourner dans le sens horaire et T⃗et T⃗ tendent à faire
tourner le solide dans le sens anti-horaire.
c)
IV. APPLICATIONS
1) MACHINES SIMPLES
Une machine simple est un système qui transfère une force depuis son point d’application jusqu’à un autre point où elle est
utilisée. Toutes les machines simples ont généralement été inventées par l’Homme avec un objectif commun, celui de
faciliter le travail.
Exemples : le cric, la roue, le levier, la poulie, la grue, le treuil…
a) LE LEVIER
Un levier est un solide de forme allongée et qui exerce une force par rotation autour d'un point
d'appui : Une force appliquée à une distance D du
point d'appui fixe (pivot) permet de soulever une
charge plus importante située à une distance d du
même point d’appui.
Représenter les forces qui s’exercent sur la
barre « levier ».
Par application du théorème des moments, Quelle condition doit satisfaire D et d pour
soulever la charge avec une force d’intensité minimale ?
⃗
Réponse : En négligeant les forces de frottement, l’application du théorème des moments donne : D = d ⃗
b) POULIE A AXE FIXE
La poulie ressemble à la roue, mais elle est pourvue sur son pourtour d'un creux (la gorge) dans
lequel on peut passer une corde ou un câble. Pour déplacer une
charge attachée à une extrémité de la corde, on tire sur l'autre
extrémité.
Par application du théorème des moments, déterminer l'avantage
mécanique de cette machine. Vérifier expérimentalement le résultat
trouvé.
Réponse : En négligeant les forces de frottement, l’application du théorème des
moments donne : Fm⃗ = Fr⃗ .
Ainsi, une poulie simple change la direction de la force sans modifier sa valeur.
c) LE TREUIL
Un treuil est constitué d'un tambour cylindrique autour duquel s'enroule une corde qui tire sur
une charge de masse m. Le tambour est actionné par une
manivelle fixée au centre de l'une de ses extrémités. Si on
regarde le treuil le long de son axe, on comprend vite
pourquoi on peut le considérer comme un levier. Le rayon
R du tambour représente le bras de levier résistant alors
que la longueur L de la manivelle représente le bras de
levier moteur. En plus d'offrir un gain mécanique supérieur
à un, le treuil permet de transformer un mouvement de
rotation (donc un mouvement « compact ») en un
mouvement de translation.
Représenter les forces qui s’exercent sur le treuil.
Exprimer la valeur de la force motrice en fonction de l, R et
m. En déduire l’intérêt de cette machine.
2) BALANCE ROBERVAL
Une balance Roberval est une balance à bras égaux avec
la particularité d’avoir des plateaux au dessus du fléau.
Quel est le principe de fonctionnement de cette balance ?
Simple pesé :
Double pesée de Borda :
Premier équilibre : pesé de la tare : l’application du théorème des moments donne :
MT g OA = m1. G. OB MT = m1 (1)
Deuxième équilibre : l’application du théorème des moments donne :
MT g OA = (m2+ m) g. OB MT = m2 + m (2)
(1)+(2): la masse du corps : m = m1 – m2.