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Les Réactions Acide -Base

Outils nécessaires
:

On ne s’intéresse qu’aux monocides et aux monobases .


1°) Définition d’un acide et d’une base selon Bronstel :
* Un acide est une entité ( neutre ou chargée) chimique capable de donner un proton .
Une base est une entité chimique ( neutre ou chargé) capable de capter un proton .

2°) Force d’un acide ou d’une base :


* Un acide fort AH se dissocie totalement dans l’eau selon la réaction d’équation :
AH + HO2 A- + H3O+
* Une base forte B réagit totalement avec l’eau selon :
B+H2O BH+ + OH-
* Un acide faible AH se dissocie partiellement dans l’eau selon :
AH + H2O A- + H3O+

* Une base faible B réagit partiellement avec l’eau selon :


B+ H2O BH+ + OH-
Remarques importantes :
Soit C la concentration initiale de l’acide ou de la base dans la solution :
* Si [H3O+] = C : l’acide est fort
* Si [ H3O+] < C : l’acide est faible
Si [OH-] < C : la base est faible

3°) Les constantes d’acidité Ka et de basicité Kb d’un couple acide faible / base faible :
Soient les couples acide/ base : AH/A- e/ BH+/B
* AH + H2O A- + H3O+
La réaction entre AH et H2O est limitée par la réaction inverse entre A- et H3O+ et aboutit à un équilibre chimique
caractérisé par la constante d’acidité Ka = [A-][H3O+]
______________
[B]
* Pour un couple acide /base donné on a : Ka.Kb= Ke
* Soient les deux couples A1H/A1- et A2H/A2- caractérisés respectivement par Ka1 et Ka2 :
Si Ka1 > Ka 2( pKa1<pKa2) : A1H est plus fort que A2H
* Soient deux couples B1H+ /B1 et B2H+ /B2 caractérisés respectivement par Kb1 et Kb2 :
Si Kb1 >Kb2 ( pKb1< pKb2 ) : B1 est plus forte que B2 .
Définition : coefficient de dissociation d’un acide , noté  > 0
 = [A-] avec C : concentration initiale de l’acide .
C
* Si  = 1 ( 100% ) , l’acide est fort
Si  < 1 , l’acide est faible

Remarque importante :
On ne peut comparer le force de deux acides en se basant sur le pH de leurs solutions ou sur leurs coefficients de
dissociation que dans le cas ou ces solutions sont même concentration initiale .

4°) Technique de calcul :


N.B : On propose une méthode à suivre et non des formules à apprendre .
* Ecrire les équations des réactions chimiques qui ont eu lieu dans la solution ( ne pas oublier l’équilibre ionique de l’eau)
.
* Faire le bilan des espèces chimiques présentes dans la solution .
* Appliquer le principe d’éléctroneutralité à la solution .
* Appliquer la conservation de la matière .
* Appliquer la loi d’action de masse .
* Choix de l’indicateur coloré adéquat au dosage :
L’indicateur coloré le mieux approprié é à un dosage acido-basique déterminé est celui dont la zone de virage est la plus
étroite et qui contient le point d’équivalence .
* Solution tampon :
C’est une solution tel que son pH ne varie que trop peu lors :
- d’une dilution modérée .
- d’une addition de quantité modérées d’acide ou de base .

Enoncés

Exercice n° 1 :
On prépare une solution aqueuse d’ammoniac en dissolvant 224 cm3 de gaz ammoniac dans 100cm3 d’eau distillé .
Cette dissolution s’accompagne d’un d engagement de chaleur . Le pH de la solution obtenue , mesuré à 25°C , est
sensiblement égale à 11. On admettra que la variation du volume de la solution aqueuse due à la dissolution du gaz est
négligeable .
1°) Préciser , en le justifiant , si l’ammoniac est une base forte ou faible .
2°) Quel est l’effet d’un refroidissement de cette solution sur le pH ?
N.B : On donne le volume molaire VM = 22,4 L .mol-1

Exercice n°2 :
1°) Une solution A d’acide méthanoïque de concentration molaire Ca = 1,0.10-1 mol.l-1 a un pH égal à 2,4 Donner le
couple acide/base correspondant à l’acide méthanoïque .
b- Calculer les concentrations molaires des espèces chimiques présentes dans la solution .
En déduire le Pka du couple acide / base étudié .
2°) Une solution B de méthanoate de sodium ( HCOONa) de concentration molaire CB = 56,0.10-2 mol.l-1 a un pH égal à
8,2 .
Ecrire l’équation de la réaction entre les ions provenant du méthanoate de sodium et l’eau.
Calculer les concentrations molaires des espèces chimiques présentes dans la solution .
Retrouver la valeur du pKa calculé au 1° .

Exercice n° 3 :

La température est considéré constante et égale à 25°C .


A/ Une solution aqueuse à 5.10-1 mol.l-1 d’un acide carboxylique AH a un pH qui vaut 2, 0.
1°) Déterminer les concentrations des espèces chimiques contenues dans cette solution .
2°/ En déduire la constante d’acidité du couple acide /base utulisé , l’identifier à partir du tableau suivant :

Couple Acide chloréthanoique Acideméthanoique ion Acide éthanoique ion


ion chloroéthanoate méthanoate éthanoate
pKa 2,9 3,7 4,7

Ecrire les formules de l’acide et de sa base conjuguée .


B/ L’ion éthylammonium C2H5NH+3 est un acide dont la base conjuguée est l’éthylamine C2H5NH2.
On dispose de trois solutions aqueuse A,B et D de même concentration C = 10-1 mol.l-1 .
A est une solution de chlorure de sodium .
B est une solution de chlorure d’éthylammonium .
D est une solution d’hydroxyde de sodium .
1°) Les mesures de pH de ces trois solutions prises dans un ordre quelconque ont donné les valeurs suivants : 5,9 7,9
13,0.
En indiquant , sans calcul , les raison de votre choix , attribuer à chacune des solutions A, B et D la valeur de son pH .
2°) On ajoute de la solution obtenue est 11,7 .
Comparer la quantité n0 d’ions OH- apportés par le s100 cm3 de la solution D à la quantité n d’ions OH- présents dans
le mélange des solutions B et D ? Si oui , écrire l’équation de la réaction .

Exercice n° 4 :
Les mesures sont faites à 25°C .
On dispose de deux solutions de monobases de concentrations molaires inconnues .
La solution S1 de concentration molaire C1 a un pH = 11 .
La solution S2 de concentration molaire C2 a un pH = pH 10,7.

Afin d’identifier ces deux solutions , on les dilue 10 fois . La solution S’1 obtenue a un pH = 10 et la solution S’2 obtenue
a un pH = 10,2.
1°) a- Montrer que le pH d’une solution de monobaseforte est donnée par la relation pH = 14+log C si la solution n’est
pas trop diluée .
En déduire la variation de pH qui accompagne la dilution 10 fois d’une solution de monobase forte . ( Sans qu’elle ne
devienne trop diluée )
Quelle conclusion peut-on tirer en ce qui concerne les solutions S1 et S2.
2°) La solution S2 est une solution d’Ammoniac dont le pKa du couple NH+4 / NH3 = 9,2 .
Ecrire l’équation de la réaction de dissolution d’ammoniac dans l ‘eau .
Calculer la concentration molaire des espèces chimiques présentes dans la solution S2 autres que l’eau .
Exprimer la concentration C2 de la solution S2 en fonction de pH et pKa. Calculer la valeur de C2 puis celle de C ‘2 .
Calculer les coefficients de dissociation  et ’ de l’ammoniac dans la solution S2et S’2. Les comparer .
Quelle est l’effet d’une dilution modérée sur l’équilibre chimique du couple NH+4/NH3.

Exercice n°5 :
On considère une solution S de méthylamine CH3NH2 de concentration C= 25.10-2 mol/l , son pH égal à 12 .
1°) La méthylamine est elle une base forte ou faible . Justifier la réponse .
Ecrire l’équation de la réaction de la méthylamine avec l’eau . Quels sont les couples acide-base mis en jeu .

2°) Calculer les concentrations des différentes espèces chimiques présentes en solution , en déduire le pKa du couple
acide-base de la méthylamine .

3°) Calculer le coefficient de dissociation  de cette base .

4°) Une solution S’ de méthylamine obtenue par dilution de la solution S a un pH = 11,65. Calculer la concentration C’ de
la solution S a un pH = 11,65. Calculer la concentration C’ de la solution S’ . Quel est le volume d’eau ajouté , à 20 cm3
de la solution S pour obtenir la solution S’ .

5°) L’éthylamine est une base dont la constante de basicité est K2b= 5,3.10-1 . Comparer les forces des deux base
éthylamine et méthylamine

Exercice N° 6 :
Les solutions sont aqueuse et prises à 25°C .

1°) On prélève v0 = 10cm3 d’une solution d’acide éthanoique de concentration C0= 1,0.10-1 mol.l-1 . On y ajoute un
volume v cm3 d’eau .
soit C la nouvelle concentration de la solution . Etablir la relation entre C,C0vo et v
On mesure le pH des solutions ainsi obtenues pour différentes valeurs de v .
Recopier et compléter le tableau ci-dessous , puis représenter graphiquement pH =f(-logC) .
Echelles : 5 cm pour 1 unité de pH et 5 cm pour 1 unité de logC .

v(cm3) 0 10 20 40 60 90 150
pH 2,90 3,05 3,15 3,25 3,32 3,40 3,50
C(mol/l)
-logC
En déduire l’équation numérique de la courbe . Cette équation demeure-t -elle valable pour des solutions très diluées ?
Pourquoi ?

2°) a- Calculer les concentrations des différentes espèces chimiques , autres que l’eau , présentes dans la solution
correspondant à l’addition de v = 90cm3 d’eau .
L’acide éthanoïque étant faiblement ionisé , montrer que la relation [CH3COO] = [H3O+] et vérifiée à quelques pour
cents prés [CH3COOH] C
On admettra que l’égalité précédente est utilisable dans tout le domaine d’étude .
Compte tenu de la relation : pH = pKa + log [CH3COO-] ,
[CH3C00H]
établir la relation entre le pH , la concentration pKaet logC .
Constate qu ‘elle est en accord avec l’équation numérique trouvée au paragraphe 1°/c. En déduire la valeur de la
constante pKa

Exercice n°7 :
La phénolphtaléine ( ) est un indicateur coloré qui met en jeu le couple acide-base Hind/Ind- dont le pKa est 8,9 .HInd
est incolore et Ind- est rose .
Une solution aqueuse de ( ) apparaît incolore si :
[HInd] > 8 et rose si [Ind-] > 10.
[Ind-] [HInd]

1°) Quelles sont les valeurs du pH qui délimitent la zone de virage de la phénolphtaléine ?

2°) On ajoute quelques gouttes de ( à une solution aqueuse S d’ammoniac . Quelle doit être la concentration molaire
minimale C0 d’ammoniac dans S pour que la solution prenne la teinte de la forme basique de ( ) ? On supposera
l’ammoniac très peu dissocié .
On donne : Ke = 10-14 et pKa du couple de l’ammoniac = 9,2 .
l’eau , présentes dans la solution S de concentration C0. Vérifier la valeur du pKa du couple NH+4/NH3 .

Exercice n°8 :
On étudie le pH du mélange d’une solution aqueuse A d’acide éthanoique et d’une solution aqueuse B d’éthanoate de
sodium de même concentration molaire C = 1,0x10-1mol.l-1. Les résultats A est noté vA et celui de la solution B est noté
VB ).

Echantillon 1 2 3 4 5 6
vA(cm3) 25 25 20 15 10 5
VB(cm3) 0 5 10 15 20 25
pH 2,9 4,0 4,3 4,7 5 ,0 5,4

Etude des échantillons 2,3,4,5,6


1°) Exprimer le rapport  tel que  = [CH3CO-2]
[CH2COH]
en fonction de VA et VB .

2°) a- Représenter graphiquement les variations du pH en fonction de log  .


b-Grâce à des mesures graphiques , mettre le pH sous la forme : pH a+blog et déterminer a et b .
c-Calculer Ka constante d’acidité caractérisant le couple CH 3COH/ CH3CO-2

Etude de la solution 1
Vérifier que pour la solution d’acide éthanoique pur , on retrouve bien la même valeur de la constante d’acidité Ka .

Exercice n°9 :
Un indicateur coloré HInd de constante d’acidité Ka= 3.10-6 . Sa forme acide rouge prédomine si [HInd] >8[Ind-] et sa
forme bleue prédomine si [Ind] >8[HInd]

1°) Quelles sont les valeurs du qui délimitent la zone de virage de cet indicateur coloré .
2°) Quelle couleur prend l’indicateur avec les solutions suivantes à 25C :

eau pure
Solution A et solution B .
Indicateur Zone de virage couleur acide couleur A B
basique
Hélianthine 3-4,5 Rose Jaune Jaune Rose
BBt 6-7, Jaune Bleu Bleu Jaune
 8-10 Incolore Rouge Incolore Incolore

Exercice n° 10 :
La vitamine C est l’acide ascorbique , de formule C6H8O6 , que l ‘on considérera comme un monoacide noté AH .
On dissout un comprimé contenant cette vitamine dans 100,0 ml d’eau distillée et on dose cette solution A par une
solution d’hydroxyde de sodium à 0,300mol.l-1 . Seules les réactions acido-basiques seront prises en compte . On
obtient la courbe ci-dessous .

1°) L’acide ascorbique est-il un acide faible ou fort ? Justifier . Ecrire l’équation-bilan de sa réaction avec l’eau .

2°) A l’aide de courbe , déterminer :


- Le pKa du couple acide-+base étudié ;
La concentration de l’acide dans la solution A et la masse d’acide ascorbique dissoute
dans les 100, 0ml .

3°) Déduire de l’équation d’électroneutralité les concentrations des espèces A-, H3O+ puis trouver [AH] dans la solution
A
En déduire Ka et pKa et comparer au résultat précédent 2°)

4°) Calculer le facteur d’ionisation de l’acide dans la solution A . Conclure ( on rappelle que le facteur d’ionisation est le
rapport du nombre de molécules ionisées au nombre de molécules mises en solution ) .
On donne : C= 12g.mol-1 O = 16g.mol-1 H= 1g .mol-1

Exercice n° 11 :
Les solutions sont considérées à  = 25° C .
On a tracé sur le document ci-après les courbes pH = f(vB) obtenues en mesurant le pH au cours de l’addition
progressive d’un volume VB d’une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium de concentration molaire C= 10-2 mol.l-1
à 10 cm3 d’une solution aqueuse d’un acide A1H ( courbe1)
à 10 cm3 d’une solution aqueuse d’un acide A2H ( courbe 2)

1°) L’observation de ces deux courbes permet - elle de prévoir , sans calcul , la force des acides étudiés ? Justifier
brièvement .

2°) A l’aide du graphique ,déterminer les concentrations molaires initiales respectives C1 et C2 des acides A1H et A2H.
En déduire que l’un des acides est faible et que l’autre est fort .
Déterminer à partir de la courbe une valeur approchée du pKa de l’acide faible .

3°) Les deux courbes sont pratiquement confondues au delà de l’équivalence acido-basique . Pourquoi ?

4°) Les affirmations suivantes vous paraissent -elles exactes ?


- Le nombre d’ions A-1 ne varie pas lors du dosage de l’acide A1H .
- Le nombre d’ions A-2 ne varie pas lors du dosage de l’acide A2H .

5°) On donne pour les trois indicateurs colorés ci-dessous , leurs domaines de virages . Quel indicateur paraît le plus
approprié leurs domaines de virages . Quel indicateur paraît le plus approprité à chaque dosage ?
Rouge de phénol 6,8< pH < 8,4
phénolphtaléine 8<pH< 10
Jaune d’alizarine 10,1<pH< 12,1

Exercice n°12
1°/ La température est constante et égale à 25° C . On dissout 3,65g de chlorure d’hydrogène gazeux dans l’eau et on
complète à 1 litre le volume de la solution obtenue . Quel est le pH de cette solution ?

2°) On utilise cette solution pour doser 20 ml d’une solution d’ammoniaque . LA variation du pH au cours du dosage est
traduit par le graphe représenté ci-après . Commenter cete courbe ; Situer la zone où le mélange présente les propriétés
d’une solution tampon .
Déterminer la concentration molaire initiale de la solution d’ammoniaque

3°) Que peut - on conclure quant à la force de la base ? Justifier .

4°) Au point B le pH est égal à 9,3 . Calculer la concentration molaire des différentes espèces chimiques , autres que
l’eau , présentes dans la solution . Déterminer le pKa du couple ion ammonium /ammoniac .
On donne : H = 1g.mol-1 et Cl = 35,5 g.mol-1

Les piles

Outils nécessaires

Soit la pile électrochimique symbolisée par :


M1/M2+1(C1mol.l-1) //M2+2/M2 ( C2 mol.l-1)
Schéma de la pile :
* Rôle du pont salin ( ou pont électrolytique )
Il permet la fermeture du circuit et assure l’électroneutralité du deux solutions .
* Equation associée :
M1 + M2+2 M2+ 1+ M2
* Fem de la pile :
* Définition : C’est la tension (ddp) entre les deus électrodes lorsque la pile est en circuit ouvert ( tension à vide bornes
de la pile )
* Expression de la fem à 25° C :
E= EoD-EoG - 0,03 log [M2+1]
[M2+2]

E = E0 ( M2+2/M2) - E0 ( M2+1 / M1 ) -0,03 log [M2+1]


[M2+2]
standards (normaux) des couples M2+2/M2et M2+1/M1
* Prévision de la réaction spontanée lorsque la pile débite du courant :
Si E > 0 : La réaction se fait spontanément dans le sens (1) de l’équation associée .
Si E < 0 : La réaction se fait spontanément dans le sens (2) de l’équation associée .
Si E = 0 : La pile est usée ( elle ne débite plus du courant ) : c’est l’équilibre chimique caractérisé par une constante
d’équilibre K d’expression K =10 ( constante d’équilibre relative à l’équation associée )
Remarques importantes :
* La polarité de la pile est déterminée à l’aide du signe de E (fem de la pile ) et non du signe de E0(fem standard de la
pile ) .
* Dans le seul cas particulier ou C1= C2 on peut déduire la polarité à l’aide du signe de E0.
* Sens du courant débite par la pile :
E= VD-VG
* Si E> 0 , l’électrode de droite est le pôle positif
* Si E < 0 , l’éctrode de droite est le pôle négatif
Le courant circule du pôle(+) vers le pôle (-) à travers le circuit extérieur .
* Electrode normale à hydrogène (ENH) :
* Comparaison des pouvoirs réducteurs des deux couples redox :
Soient deux couples redox : oX1/Red1 et Ox2/Red2
Si E0 ( Ox1/Red1) < E0 (ox2 /Red2) le couple Ox1 /Red1 est plus réducteur que le couple Ox2/Red 2 ( et Ox2/Red2 est
plus oxydant que Ox1/Red1)

Exercice n°1 :

On réalise une pile électrochimique symbolisée par :


C0/C02+(10-1mol.l-1) //Ni2+ ( 10-2mol.l-1) /Ni .
1°) Schématiser la pile et calculer sa fem sachant que les potentiels normaux des couples utilisés sont :
E° ( ni2+ /Ni) = -0,23 V et E0( Co2+/Co) =- 0,28 V
2°) Préciser la polarité de la pile et écrire l’équation de la réaction qui a eu lieu .
3°) Calculer la constante d’équilibre relative à la réaction d’oxydoréduction qui a eu lieu .
4°) Calculer les concentrations des deux solutions à l’équilibre chimique sachant que les solutions ont le même volume
V.

Exercice n°2 :
Deux piles électrochimiques symbolisées par :
Pile 1 :
Pt H2(P = 1 atm) / H3O+ ( 1 mol.l-1) //Cu2+( 1 mol.l-1) / Cu .
Pile 2 :
Pb/pb2+ ( 1 mol.l-1) //H3O+(1 mol.l-1) / H2 ( p=1 atm) , pt .
Les tensions mesurées avec un voltmètre branché séparément aux bornes des deux piles sont E1= 0,34V et E2=0,13V
1°) Déterminer les potentiels normaux des deux couples redox : Cu2+/Cu et pB2+ / pb .
2°) a) Comparer le pouvoir réducteur de ces deux couples redox
Que se passe -t-il lorsqu’on plonge une lame de plomb dans une solution aqueuse de sulfate de cuivre ?

Exercice n° 3 :
On forme une pile avec les deux couples redox suivants pris dans les conditions standards : Cd2+/Cd et Fe2+ /Fe
( placé à droite )
1°) Schématiser la pile en indiquant :
La polarité de la pile.
Le sens du courant .
Les réactions aux électrodes .
LA réaction redox spontanée .

2°) Quelle est la valeur de la constante d’équilibre relative à cette réaction ?


En déduire les concentrations finales en ions Fe2+ et Ca2+ quand la pile est usée .

3°) On fixe [fe2+] = 1 mol.l-1 et on fait varier [ cd2+] = x .


Quelle condition doit vérifier la valeur de x pour que la fem de la pile formée avec les deux couples considérés soit positif
( La demi-pile correspondant) à fe2+ /Fe est toujours placée à droite )
on donne : E0 ( Fe2+/Fe) =- 0,44V
E0 (Cd2+/Cd) =-0,40V
N.B : Les deux solutions sont de même volume
Exercice n° 4 : On donne : E0(Sn2+/Sn) =-0,14V ; E)(Cu2+/Cu ) = + 0,34V ; E) ( H+/H2) = 0V
Dans une solution d’acide chlohydrique on plonge une lame d’étain (Sn) .

1°) Qu’observe-t-on ? Ecrire l’équation de la réaction qui se produit .

2°) Une masse d’étain m= 0,15g est attaquée par 100cm3 d’une solution d’acide chlorhydrique de pH =2. La masse
molaire de l’étain est M= 118,7g/mol
a/ Quelle est la masse d’étain disparue ?
b/ Calculer la concentration C1 en ions Sn2+ de la solution obtenue .

3°) On réalise une pile avec les deux couples Sn2+/Sn et Cu2+ /Cu . On placera le couple le plus réducteur à gauche .
( [Sn2] = C1 et [Cu2+] = 0,1mol.l-1]

Donner le symbole de cette pile et écrire l’équation de la réaction chimique associée .


Calculer la f.e.m de la pile .

Exercice N° 5 :
On réalise les trois piles suivantes dont les solutions sont à 25°C.:
Piles I : Sn/Sn2+ ( 0,1 mol.L-1) // Pb2+ ( 1 mol.L-1) / Pb
Piles II : Pt ( H2 ; pH2 = 1 atm ) / H3O+( 1 mol.L-1) //Cu2+ ( 1 mol.L-1) / Cu
Piles III : Cu / Cu2+ ( 1 mol.L-1) // Sn2+ ( mol.L-1) /Sn
Les f.e.m des trois piles I, II, III sont respectivement : EI=+0,04 V , EII = +0,34 V et EIII = -0, 48V
1°) Faire les schémas des trois piles et préciser pour chacune sa polarité .
2°) Calculer les potentiels normaux d’électrode de chaque couple redox intervenant dans les différentes piles . Comparer
les pouvoirs réducteurs de ces couples redox .
3°) On relie les électrodes de la pile I par un conducteur ohmique :
a- Ecrire l’équation de la réaction spontanée qui se produit .
b- Calculer la constante d’équilibre relative à la réaction spontanée .
c- Quand la pile cesse de débiter du courant , on ajoute à la solution de Pb2+ une solution de soude .
La fe.m n’est plus nulle .
Expliquer le résultat obtenu et donner le signe de la nouvelle f.e.m et en déduire le sens du courant qui se produit
dans le circuit extérieur .
4°) Dans quelle solution de la pile III doit -on dissoudre du chlorure d’hédrogène HCl pour que la f.e.m de la pile varie ?
justifier la réponse .
Exercice n°6 :
On réalise la pile électrochimique Co/Co2+(C1)//Ni2+ (C2) /Ni
1°/ Faire le schéma de la piLe , écrire l’équation réaction associée et donner l’expression de la f.e.m initiale Ei en
fonction de la f.e.m normale E0 et du rapport C1 / C2
2°) On laisse la pile débiter du courant dans un circuit extérieur . La courbe ci-contre représente la variation de la f.e.m E
de la pile en fonction de log  avec  la fonction des concentrations de la réaction associée à la pile .

Montrer que la constante d’équilibre K de la réaction associée est égale à 100 .


En déduire la f.e.m normale E° de la pile . Comparer les pouvoirs réducteurs du Coblt et Nu Nickel .
Calculer la f.e.m initiale Ei de la pile .

3°) Après une durée t , la f.e.m s’annule et la concentration de Co++ devient C’1= 0,49mol.l-1 .
Que devient alors la concentration C’2 de Ni++.
Calculer les concentrations initiales C1 et C2 sachant que les deux solutions ont le même volume V = 50 cm3 .
Calculer la variation de masse de l’électrode de cobalt pendant la durée t en précisant s’il s’agit d’une augmentation ou
on donne Mc0= 58,9gmol-1 .

Exercice n°7 :
A/ - On plonge une lame de Cobalt (Co) dans une solution de sulfate de Zinc . On remarque qu’il ne passe rien .
On introduit une tige de Co dans une solution aqueuse sulfate de Nickel Ni 2+, un métal se dépose . En se basant sur ces
données classer les couples redox Co2+ / Co ; Zn2+ / Zn et Ni2+ / Ni selon leur potentiel standard croissant
B/ 1°) On considère la pile P : Ni / Ni2+ ( Cmol.L-1) // Co2+ ( 10-2 mol.L- 1) / Co de f.e.m E = - 8.10-2 V
a- Faire un schéma de P en précisant sa polarité .
b- Ecrire l’équation chimique associée .
2°) Ecrire l’équation de la réaction spontanée et décrire les phénomène ayant lieu dans la pile P
lorsqu’elle débite du courant .
3°) a) Déterminer le potentiel standard de Co2+ / Co sachant que celui de Ni2+ /Ni est -0,23 V et que la constante
d’équilibre relative à la réaction spontanée précédente est K = 105/3 46,4
b) En déduire C .
4°) a) En supposant les volumes des solutions sont égaux et constants au cours du temps déterminer C1 et C2 les
concentrations respectives de Ni2+ et de Co2+ lorsque l’équilibre est atteint dans cette pile .
b) Quel est dans ce cas l’effet d’une légère augmentation de [ C02+ ] sur la polarité de la pile ? Justifier réponse .

L’amplificateur opérationnel

Outils nécessaires
Schéma simplifié d’un A.O :
E+ : entrée non inverseuse
: entrée inverseuse
S : sortie
Caractéristique d’un A.O idéal ( ou parfait )
Avec Ad : gain différentie de l’A.O
Remarque : Les tensions sont mesurées par rapport à la masse .
Proprités de l’A.O idéal
i+ = i-= 0
=0
Gain du montage en tension :
Si us= K.ue ( avec K= constante)
K= G= us : gain en tension du montage
ue
* Si| G| > 1 Le montage est dit amplificateur
* Si G > 0, Le montage est dit non inverseur .
*Si G < 0, le montage est dit inverseur .
Technique de résolution :
Généralement on demande l’établissement de l’expression de la tension de sortie us en fonction des tensions d’entrées.
Pour cela procède par application de :
* La loi des mailles
La loi des noeuds .
N.B : i+ i-  is
Exercice n°1 :
On réalise les montages schématisés par les figures 1 et 2 à l’aide d’un amplificateur opérationnel (A) supposé idéal .
Les tensions de saturation sont : Vp== 13V et -Vp= -13V
I/ Le montage 1 schématisé par la figure 1 comprend l’amplificateur opérationnel (A) et des résistance interne
négligeable .
1°) a) Exprimer la tension uBM entre le point B et la masse en fonction de l a tension d’entrée ue.
Déduire les intensité des courants I1et I2 qui traversent les deux résistons R1 et R2 .
Exprimer la tension de sortie us en fonction de E , R1 et R2.
2°) Quelle est la valeur maximale de R2 pour que l’amplificateur opérationnel fonctionne en régime linéaire .
II/ Le montage 2 schématisé sur la figure 2 comprend l’amplificateur opérationnel (A) , un résister de résistance R’ un
condensateur de capacité C et un générateur à basses fréquence délivrant une tension instantanée :
ue(t) = 4sin 500t ( ueen V ; t en s)
1°) Exprimer la tension de sortie us (t) en fonction de la tension d’entrée ue(t) ,la résistance R’ et la capacité C .
2°) Calculer la capacité C du condensateur pour que l’amplificateur opérationnel ( A) fonctionne en régime saturé
sachant que R’ = 4K .
3°) Représenter sur deux périodes ue(t) et us (t) pour C = 0,5F
Exercice n°2 :
On considère le montage suivant réalisé avec un A.O parfait et pour R= 20K .et C = 0,5F

L’entrée est soumise à la tension en créneaux ue dont les variations au cours du temps sont représentés par la courbe
suivante :
1°) Déterminer l’expression de us en fonction ue .
2°) a) Etudier les variations de us en fonction du temps .
N.B : On prendra à t=0S , us 1V
Le montage de la figure suivante est constitué d’un amplicateur supposé idéal .
1°) a) rappel brièvement les propriétés d’un amplificateur opérationnel idéal .
Montrer que quelque soit la valeur de R1 la tension aux bornes de ce résistor est nulle .
2°) a) Etablir la relation entre us,i,et r .
B) Etablir les expression de i1 et i2 en fonction respectivement de u1 et u2 .
c) En déduire l’expression de us en fonction de u1 , u2 R , et r3 ert C .

3°) on donne : u1 (t) = 3 si (i103 t) et u2 (t) = 4 sin ( 103t)


C =  F ; R = 100 ; 2= 10 ; us (t) = 5 sin ( 103t+  ) [ tourtes les tensions sont en volts et t en secondes]
Calculer la valeur de R1.
Calculer la valeur de 
Exercice n° 4 : I / On réalise le montage de la figure suivante :
L’A.O est considéré comme idéal et sa tension de saturation est 15V
1°) Etablir la relation entre us et ue .
2°) On branche un oscilloscope bicourbe comme l’indique la figure . L’oscillogramme obtenu en voie A est le suivant :
Représenter us en fonction du temps .
On donne : R = 10K ; C= 1F
Sensibilité en voie A : 2V /div
Sensibilité en voie B : 5V /div
Durée par division du balayage : 2ns/div
II/ On réalise en utilisant le même amplificateur le montage suivant
1°) a) Etablir l’expression de us en fonction de u1, u2et u3
Proposer un nom à ce montage dans le cas particulier on R0= R1= R2=R3.
2°) Même question lorsque R0 est remplacé par un condensateur de capacité C .
Exercice n° 5
Les A.O utilisés dans les montages suivants sont supposés idéaux .
1°) On réalise la montage de la figure 1 :
Exprimer us1 en fonction de ue1.
Donner un nom à ce montage
2°) Soit le montage de la figure 2 :
Etablir la relation entre us2 , ue1 et ue2
Proposer un nom à ce montage .
Exercice n° 6
a l’aide d’un AO supposé idéal et des résistances R1 , R2 , R3 et R4 .
On réalise le montage ci-dessous :
1°) Etablir les relations entre i1 et i2 d’une part , i3 et i4 d’autre part .
2°) Exprimer us en fonction de ue1 , ue2 et les résistances R1 , R2 , R3 et R4
3°) a) que devient l’expression de us dans le cas particulier on R1= = R2et R3= R4
Quel nom peut - on attribuer à ce montage ?
4°/ a/ En se plaçant dans les conditions de 3°) a) . donner l’expression de la tension de sortie us sachant que :
ue1 = 2V et ue2 = sin ( 100t) avec : t en s et ue2 en V .
Représenter sur un même diagramme les tensions ue1 , ue2 et us en fonction de temps .

Ondes progressives

Outils nécessaire
* Une onde progressive est produite par une source d’excitation couplée à un milieu ouvert ( milieu ne présentant pas de
frontière ou limité par un milieu abordant évitant toute réflexion) . Les ondes progressent alors en s’éloignant de la
perturbation source qui les a crées avec une célérité V .
Soit M un point du milieu propagateur .
En supposant que l’onde se propage sans amortissement ( à amplitude constante ) , le point M reproduit le mouvement
de S aev un retard de temps  = SM
||v||
avec SM = x : distance entre M et la source
||v|| : célérité de l’onde .
yM( t,x) = ys(t- )
yM (t,x) = a.soin (2t + - 2x : c’est une fonction à deux variables t et x
Sinusoïde des temps :
Elle nous renseigne sur les vibrations d’un point M en fonction du temps .
Soit un point M d’abscisse x1 fixée .
yM((t,x1)= = YM(t) = a.sin( 2t + - 2 x1 ) : c’est une fonction sinusoïdale périodique et de période T( période
temporelle) .
Remarque : * Cette équation n’est valable que pour t>
* pour t <  : yM(t) = 0
Sinusoïde des espaces
Elles nous renseigne sur l’état du milieu propagateur à un instant t1 bien déterminé .
Ex : Dans le cs d’une corde , cette sinusoïde nous donne l’aspect de toute la corde à un instant t1 déterminé .
yM(t1,x) = yM(x) = a.sin ( 2t1 + s - 2  x : c’est une fonction sinusoïdale période périodique et de période ( période
spatiale )= .
Remarque : Il faut déterminer la distance la distance d1 parcourue par l’onde à la date t1.
* x< d1 , yM (x) est donnée par l’équation précédente
* x< d1 , yM (x) = 0
* N.B : à chaque qu’on a un temps , il faut l’exprimer en fonction de T et à chaque fois qu’on a une distance , il faut
l’exprimer en fonction de
* Expression de la célérité d’une onde le long d’une corde :
||v|| = avec ||f|| : intensité de la tension de la corde
 = m° : masse linéique de la corde
m° : masse de la corde
l : longueur de la corde
Exercice n° 1 :
A l’extrémité d’une lame vibrant verticalement , est fixé un fil de longueur l= 2m , de masse m = 20g soumis à une
tension d’intensité ||f|| = 4N .On admettra qu’il n’ya pas de réflexions aux extrémités du fil . La fréquence du mouvement
de la lame est N = 100HZ .
1°) Quelle est la longueur d’onde de la vibration ?
2°) L’extrémité S de la lame a un mouvement sinusoïdal d’amplitude a = 2mm
Ecrire l’équation horaire du mouvement de S, ainsi que celle du mouvement d’un point M du fil situé à la distance SM=x=
65cm .
On suppose qu’à la date t=0, la source S débute son mouvement en allant dans le sens positif .
3°) Dessiner dans un même système d’axes , les diagrammes des mouvements de S et de M .
4°) Quel est l’aspect du fil à l’instant t= 4,75.10-2 s.
Exercice n°2 :
A l’extrémité S d’une lame vibrant sinusoïdalement à la fréquence N, on attache une corde élastique de longueur
supposée infinie , tendue horizontalement ; elle est le siège d’une onde progressive transversal , non amortie , de
célérité C .
Les figures 1 et 2 représentent respectivement les aspects de la corde aux instant t1 et t2 tels que t= t2-t1= 5.10-2s
1°) Déterminer graphiquement la longueur d’onde , la célérité et la fréquence des ondes le long de la corde .
2°) En déduire les instants t1 et t2 correspondants aux deux aspects de la corde représentés sur les figures .
3°) Déterminer les équations horaires de la source S et d’un point M de la corde situé à une distance SM=x de S. On
supposera que le mouvement de S débute à l’origine des dates t= 0s
4°) Pour SM = x= 25 cm , représenter le diagramme du mouvement du point M pour t  [0 ;t2] .
5°) Déterminer le nombre et les abscisses de s points de la corde qui ont à l’instant t2 une élongation y= -a et se
déplacent dans le sens descendant .
Exercice n°3
Une lame vibrante est animée d’une vibration sinusoïdale , d’amplitude a= 3mm et de fréquence N = 100Hz .
1°) Déterminer l’équation horaire de l’extrémité S de la lame sachant quelle passe par la position d’équilibre à l’instant
t=0,01s dans le sens ascendant supposé positif .
2°) On fixe à la lame vibrant une tige portant à son extrémité une pointe qui produit en un point S de la surface de
l’eau ,une perturbation qui produit en un point S de la surface de l’eau , une perturbation transversale identique à celle
définie dans la question 1°) .

Décrire , brièvement , ce que l’on observe à la surface de l’eau en lumière ordinaire .


On éclaire le système à l’aide d’un stroboscope de fréquence réglable 20Hz< Ne < 110Hz
Pour quelles valeurs de Ne observerait -on l’immobilité apparente du phénomène ?
Décrire et justifier ,l’aspect de la surface de l’eau pour :
Ne = 99Hz
Ne= 101Hz
3°) Sachant que pour Ne = 100 Hz , la distance entre la 2ème crête et la 7ème crête est d= 4 cm , calculer la longueur
d’onde et la célérité de propagation .
4°) a) Déterminer l’élongation d’un point M de la surface l’eau situé à la distance x de s en supposant que l’onde se
propage sans amortissement .
Représenter l’aspect de la surface du liquide à l’instant t1 = 0,025s
Exercice n°4 :
Une lame est liée a une plaque , vibrant avec une fréquence N= 20Hz ce qui provoque sur la surface de l’eau des lignes
d’ondes rectilignes qui se propagent à une célérité C.
1°) Ecrire l’équation horaire yM= f(x,t) du mouvement d’un point M de la surface de l’eau , situé à une distance x de la
plaque . On prendra t =0s l’instant quand la plaque commence à vibrer en allant dans le sens ascendant positif .
2°) On a représenté la surface de l’eau à un instant t .
Vue d’en haut , on a figuré les lignes crêtes ( voir figure qui est faite à l’échelle ½ ) . En déduire la célérité C de
propagation de l’onde rectiligne
3°) Soit un point P situé à 5 cm avant M2( voir figure) . Comparer à chaque instant les mouvements de M1 et M2 puis
ceux de P et M1.
4°) La plaque vibre avec une amplitude a= 4 mm . Calculer l’élongation et la vitesse d’un point N situé à la distance x=
2cm de la plaque à l’instant t1= 0,125s
5°) Représenter en coupe transversale l’aspect de la surface de l’eau à l’instant t2= 0,175s .
Exercice n°5 :
Un ressort à spires non jointives est tendu verticalement . Au repos , deux spires consécutives sont distantes de 5mm .
La première spire du haut numérotée 0 est soudée à l’extrémité S d’une lame vibrante horizontale S a un mouvement
vertical sinusoïdal d’amplitude a= 2mm , de fréquence N= 100 Hz . At = 0s S part de sa position d’équilibre vers le bas
pris comme sens négatif . On ne tiendra pas compte des réflexions sur les extrémités du ressort . Il n’ya pas
d’amortissement .
1°) Ecrire l’équation horaire de S ainsi que celle de la spire numéro n .
2°) La spire n°10 est la première spire à partie de S qui vibre en phase avec S , quelle est la célérité de l’onde .
3°) Représenter à l’instant t1= 2,5.10-2S , la sinusoïdale des espaces . Quel est à cet instant le déplacement des spires
numéro 9 , 10,11 et 26 ?
La spire numéro 10 est-elle le centre d’une compression ou d’une dilatation ? Justifier .
Exercice n°6 :
Un haut-parleur est alimenté par un générateur basse fréquence . Les deux bornes de se haut-parleur sont reliées à la
voie A d’un oscillographe bicourbe .
1°) Le spot trace sur l’écran une courbe périodique qui comporte 2 périodes sur toute la longueur de l’écran . L’écran
possède 10 divisions et le balayage du spot est réglé sur 200s/ div.
Déterminer la fréquence du son émis par le haut-parleur
2°) Un microphone est relié à la voie B de l’oscillographe .
On place le microphone face au haut-parleur , de telle façon que les deux courbes tracées sur l’écran soient en phase ;
on considère M° microphone ne change rien aux ondes .
3°) En éloignant le microphone du haut-parleur sur un axe dépace sur l’écran . Les deux courbe visualisant le signal
reçu se lorsque le microphone est en M1. En déplaçant de nouveau ce microphone sur la droite  , on note les pôles
4°) La célérité du son dans l’air est proportionnelle à la racine carrée de la température absolu T de l’air considéré .
On rappelle T = 273+  en C° .
L’expérience précédente a été réalisée au laboratoire à 1 = 18° C ..
Si l’expérience est réalisée au laboratoire à  1= 18°C.
Si l’expérience est réalisée à 30°C , quelle est la nouvelle distance D’ entre les points M° et M4 ?

Ondes stationnaires
Outils nécessaires
* Une onde stationnaire peut résulter de la superposition de deux ondes progressives , de même direction , de même
fréquence , de même amplitude , se propageant en sens inverses .
* D’après le principe de superposition des petits mouvements : yM(t) = yiM(t) + yrM(t)

i : incidente
r : réfléchie
Rappel : sinp + sinq= 2 cos (p-q) sin (p+q)
sin p-sin q= 2 sin ( p-q) cos (p+q)
* Ondes stationnaires avec extrémités fixe :
L= K.2
* Ondes stationnaires avec une extrémité libre :
Remarque : Les relations 1 et 2 traduisent l’établissement d’ondes stationnaires avec résonance d’amplitude .
* La distance entre deux noeuds consécutifs distance entre deux ventres consécutifs = 2
* La distance entre un noeuds et un ventre consécutif = 4
* Dans le cas d’ondes stationnaires sonores , un noeuds de vibration est un ventre de pression et un ventre de vibration
est un noeud de pression .
Enoncés
Exercices n°1 :
Une tige vibrante OA effectue des vibrations entretenues sinusoïdales de fréquence N= 100 Hz .
On l’utilise pour imprimer des vibrations transversales et sinusoidales à une corde horizontale AB .
La corde AB est fixée à l’extrémité A de la tige vibrante . Elle est tendue dans le prolongement de la tige , passe sur une
poulie et soutient une masse M dont le poids ||P|| = 2,25N . La partie AB de la corde a une longueur AB = 120cm : on
obtient un système voisinage immédiat de l’extrémité A de la tige et un autre noeud au point B qui est en contact avec la
poulie ; entre ces 2 noeuds on compte 4 ventres .
1°) Calculer la longueur d’onde des vibrations et leur célérité .
2°) Quel devrait être le poids de la masse suspendues si l’on voulait obtenir 3 ventres au lieu de 4 ?
3°) Quand la corde vibre dans les condition de 1°) l’amplitude des vibrations des ventres est 10 mm . Calculer la vitesse
maximale d’un point de la corde qui correspond à un ventre .
Exercice n°2 :
On se propose d’étudier la propagation d’une onde sinusoïdale dans un système limité constitué par une corde fixé à
une extrémité (poulie) tendue par un poids connu et excitée à l’autre extrémité par un vibreur de fréquence N = 100HZ .
Le poids de la corde est négligeable devant la tension de celle-ci . On cherche expérimentalement à un phénoméne
d’ondes stationnaires .
Soit K le nombre de fuseaux et L = 1 m la longueur de la corde ; on a dressé le tableau suivant des mesures effectuées :
1°) Tracer le graphe de la fonction f représentative de 1/K =
2°) En déduire la masse linéique de la corde .
On rappelle que la vitesse de propagation d’un ébranlement dans une corde de masse linéique soumise à une tension ||
T|| est :
v=
Exercice n°3
Un vibreur provoque à l’extrémité S d’une corde SB de longueur L = 75 cm et de masse m = 20 g , un mouvement
vibratoire sinusoidale . L’autre extrémité de la corde B est fixe . Pour une tension convenable de la corde on observe 5
fuseaux . L’élongation de B , due au mouvement incident est yB= a sin t , avec  = 2 mm et = 100 rad.S-1
1°) Déterminer la vitesse de propagation de l’onde le long de la corde ainsi que la tension de corde .
2°) Etablir l’équation horaire d’un point M de la corde distant de x de B .
3°) Représenter l’aspect de la corde aux instant t1= 4,15s et t2= 5,2 s sachant que t=0 correspond à l’établissement de
l’onde stationnaire .
4°) Calculer la phase du point M1 d’abscisse x = 20 cm .
Exercice n°4 :
L’extrémité S d’une corde élastique est reliée à un vibreur qui lui impose un mouvement vibratoire , transversal ,
sinusoïdal de fréquence N et d’amplitude a.
Chaque point de la corde est repéré par son abscisse x et son ordonnée y dans le repère d’espace (O ,i ,j)
1°) Ecrire , en la justifiant l’équation horaire du mouvement du point S, source des vibrations .A l’instant t=0s , le point S
passe en 0 dans le sens de j .
On donne : N = 100 Hz ; a = 5mm
2°) En un point A de la corde d’abscisse L = 0,75m , on place un obstacle . La corde est tendue de manière à ce que la
célérité soit c= 30m.s-1 .
on ne tiendra compte que d’une seule réflexion et on suppose qu’il n’ya pas d’amortissement .
Déterminer l’équation du mouvement d’un point M de la corde , situé entre S et A , dans le repère ( O,i,j) .
Déterminer les abscisses des points de la corde vibrant avec une amplitude maximale . En déduire la distance entre
deux ventres de vibrations consécutifs .
3°) Quand la fréquence du vibreur augmente progressivement de 0 à 50 Hz , représenter de façon approchée l’aspect
de la corde chaque fois que la fréquence du vibreur est égale à l’une des fréquence propres de la corde .
4°) La fréquence est nouveau N= 100Hz . déterminer les instant t [ 0s ; 2.10-2] pour lesquels la corde paraît immobile
Exercice n° 5 :
Un tuyau AB est ouvert aux deux extrémités . Un petit haut -parleur alimenté en courant alternatif sinusoïdal , crée au
voisinage immédiat de l’extrémité A , une onde longitudinale de fréquence N= 400 Hz qui donne naissance dans le tuyau
à une onde stationnaire avec noeud de pression à chaque extrémité .
1°) Calculer la célérité des ondes dans l’air du tuyau , sachant que la longueur minimale de AB pour que le tuyau entre
en résonance est 1= 0,42 m.
2°) On ferme le tuyau précédent en B . Les conditions pour qu’une onde stationnaire s’y établisse sont :
* noeud de pression en A
* ventre de pression en B
Quelles sont alors les fréquences propres de résonance du tuyau .
Calculer numériquement les 3 plus faibles
Les interférences mécaniques
Outils nécessaires
* Conditions d’interférences : les deux sources doivent être synchrones ey cohérentes .
* Equation de vibration d’un point M du champs d’interférences :
* D’après le principe de superpositions des petits mouvements :

avec d1= S1M ; d2 = S2M ; v : célérité de l’onde S1 et S2 étant les sources de vibrations .
Rappel mathématique : sin p + sin q = 2 cos (p+q) sin (p+q)
2 2
N.B : L’amplitude de la vibration résultante au point M est la valeur absolue du terme indépendant du temps dans
l’expression d eyM(t)
* Remarque :
* SI S1 et S2 vibrent en phase , la médiatrice de [S1S2] est une frange d’amplitude maximale .Si S1 et S2 vibrent en
opposition de phase , la médiatrice de [S1S2] est une frange de repos .
A fin de déterminer le nombre de franges on peut utiliser :
- S1 S2 >d2-d1 < S1S2
Enoncés
Exercice n°1 :
LA surface d’une nappe d’eau est frappée périodiquement par une fourche munie de deux pointes vibrant verticalement ,
en phase , à la fréquence N= 100 Hz , en deux points S1 et S2 distant ded= 5,25cm .
La célérité des ondes à la surface de l’eau est c = 1,5m.s-1 .
1°) Décrire , brièvement , le phénomène obtenu à la surface de l’eau en lumière ordinaire . Quelles conditions doivent
satisfaire les sources pour observer nettement le phénomène .
2°) Sachant que ys1(t) = ys2 (t) = a sin ( wt) , établir l’équation du mouvement d’un point M de la surface de l’eau , tel
que S1M = d1 et S2 M = d2
3°) a) Déterminer la forme des lignes de repos et celles des points d’amplitude maximale entre S1 et S2 à la surface de
l’eau .
Calculer le nombre de points immobiles et le nombres de points d’amplitude maximale entre S1 et S2 .
c) Donner leurs abscisses dans un repère de centre O milieu de [S1S2] et orienté de S1 vers S2 .
4°) Les ondes issues de S1 et S2 vibrant toujours en phase ; arrivent avec des amplitudes respectives a1= 0,3cm et a2=
0,5cm .
Exprimer et calculer l’amplitude de la vibration résultante au point M situé à d1 = 5 cm et d2 = 2 cm ainsi que son
déphasage par rapport aux sources . En déduire l’équation horaire de ce point M .
5°) Les sources S1 et S2 sont maintenant séparées et vibrent avec la même amplitude a mais en quadrature de phase ;
S2 en avance sur S1 .
Etablir l’équation du mouvement d’un point M de la surface de l’eau , tel que S1M = d1 et S2M=d2 .
Déduire les abscisses des points d’amplitude maximale quelle est la nature de la frange situé sur la médiatrice du
segment [S1S2] ?
Quel est l’effet du déphasage entre les sources S1 et S2 sur les franges d’interférences ?
exercice n° 2
Soit une fourche munie de deux pointes qui frappent la surface de l’eau en deux points S1 et s2. Ces deux sources sont
animées d’un mouvement rectiligne sinusoïdale d’amplitude a= 3 mm et de fréquence N= 100 Hz . Les ondes
transversales se propagent sans amortissement à la célérité ||v|| = 0,8m.s-1 .
Les deux sources S1 et S2 vibrent en phase et sont placées comme l’indique le schéma ci - dessous :
Soit P le plan perpendiculaire à la surface de l’eau et parallèle au plan contenant S1 et S2 . Soit l’intersection de la
médiatrice S1 S2 avec le plan P. On donne OO’ = 1 m .
1°) Soit un point M situé à une distance d1 de S1 et d2 de S2 telle que O’M = x. En supposant que x<< D et que d1=d2
= 2D montrer que d2-d1 = b.x avec b= S1S2.
2°) Exprimer l’amplitude de l’élongation de M en fonction de a,b,x , D et .
3°) Donner l’équation horaire d’un point M situé O’.
4°) Quelle est l’abscisse x minimale du point immobile le plus proche de O’ , suivant la direction O’ i ?
Les interférences Lumineuse
Outils nécessaires
* Les expériences d’interférences ( fentes d’Young ; miroirs de Fresnel ) montrent que la lumière est de caractère
ondulatoire .
* Conditions d’interférences lumineuses :
Les deux fentes sources doivent être synchrones et cohérentes .
On les obtient à partie d’une même -mère .
* Franges d’interférences :
* On les observe pour toute position de l’écran dans le champ d’interférence .
Elles sont parallèles entre elles et parallèles aux fentes sources .
Elles sont alternatives brillantes et sombres .
Elles sont équidistantes : la distance entre les milieux de deux franges consécutives de même nature est appelée
interfrange et à pour expression : i=
avec : longueur d’onde de la radiation monochromatique .
D : distance du plan des sources S1 et S2 à l’écran
a : distance entre S1 et S2
* La frange centrale est brillante
* Différence de marche :
Soit un point M du champ d’interférence , d’abscisse x on a S1M = d1 et S2M = d2
= d2-d1 =
* Ordre d’interférence P :
x= p.i SI p est entier : frange brillante
Si p est demi - entier : frange obscure
* Pour déterminer le nombre de franges ( brillantes ou obscures ) on pourra utiliser :
-L < x < L
2 2
avec L : Largeur du champ d’interférence .
Exercice n°1 :
A/ 1°/ Qu’appelle -t-on lumière monochromatique ?
2°) Préciser les conditions qui permettent d’obtenir le phénomène d’interférence lumineuses .
3°) Qu’observe-t-on en lumière monochromatique ? Quelle est la nature de la frange centrale ?
4°) Quelle conclusion sur la nature de la lumière peut -on tirer de l’existence du phénomène d’interférences
lumineuses ?
B/ Une lumière monochromatique de longueur d’onde éclaire un dispositif d’interférence lumineuses schématisé ci-
dessous :
L’interfrange a pour expression : i = . Les franges sont numérotées à partir de la frange centrale . Cette dernière porte le
numéro 0 .
1°) Le dispositif est éclaire par une lumière monochromatique violette de longueur d’onde . Le milieu de la frange
brillante n°4 est situé à 1,8 mm du milieu de frange centrale .
En déduire la longueur d’onde de la lumièremonochromatique utilisée
2°) On change la lumière monochromatique . Le dispositif est maintenant éclairé par une lumière monochromatique
rouge de longueur d’onde = 7,2.10-7 m
Quelle est la nature de la frange dont le milieu est situ à 1,8 mm du milieu de la frange centrale ?
Exercice n°2 :
Deux fente d’Young S1 et S2 distantes de  = 1,0mm , sont éclairées par une source S monochromatique de longueur
d’onde = 0,600 m . L’écran d’observation est distant du plan contenant S1 Et S2 de D= 1,8 ( voir figure)
1°) Calculer l’angle  = S1OS2 sous lequel on observe S1 et S2 à partir de O ( O est l’intersection de la médiatrice de
S1S2 avec l’écran ) .
2°) Soit M un point de l’écran , d’abscisse x= Om .
Etablir l’expression donnant la différence de marche = d2-d1 en fonction de  et x( x<<D) .
3°) La source S est équidistante de S1 et S2 . Déterminer les expressions des abscisses des milieux des franges
brillantes et celles des franges obscures . Calculer l’interfrange i .
4°) Les deux faisceaux issus de s1 et S2 ont un angle d’ouverture  = 2.10-2 rad. Déterminer le nombre des franges
brillantes et celui des franges obscures .
5°) a) Aquelle distance du point O se trouve le milieu de la frange brillante d’ordre 5 ?
Déterminer la nature et l’ordre d’interférence de la frange dont le milieu est d’abscisse -4,86 mm .
Exercice n°3 :
Un dispositif de miroirs de Fresnel est éclairé par une source S de lumière monochromatique de longueur d’onde = 0,50
m .
La source S est située à une distance d= 50 cm de l’arrête commune I aux deux miroirs M1 et M2 . Les deux miroirs M1
et M2 font entre eux un ngle ( - ) ,  = 2,5 x rad . Un écran E est placé parallèlement au plan des images S1 et S2
données par M1 etM2 . La distancent l’arrête commune I et l’écran E est d’ = 2m .
1°) Tracer la marche des rayon lumineux issus de S . Quel phénomène observe t- on sur l’écran E ?
2°) Exprimer l’interfrange i en fonction de , d, d’ et  la calculer .
3°) Déterminer le nombre des franges brillantes et celui des franges obscures .
4°) A quelle distance de O ,milieu de la frange centrale , se trouvent le mileiux des deux franges obscures extrêmes
Ondes électromagnétiques
Outils nécessaires
* Une onde électromagnétique consiste en des variations du champ électromagnétique qui se propage dans un milieu ou
même dans le vide .
* N.B : La célérité des ondes électromagnétiques dans le vide et dans l’air sec est celle de la lumière dans le vide c=
3.108 m.s-1 .
Les ondes électromagnétiques obéissent aux mêmes propriété et vérifient les même équations que les ondes
mécaniques vues dans les chapitres précédents ( ondes progressives , ondes stationnaires , interférences ....)
Remarque : On fera la distinction entre les ondes électromagnétiques et les ondes mécaniques à l’aide de leurs célérités
.
Enoncés

Exercice n°1 : Un émetteur radio alimente en phase deux antennes émettrices verticales A1 et A2 distantes de a= 20m.
un cycliste C roule sur une route x’x parallèle au plan des deux antennes .
La route et le plan des deux antennes sont distant de OO’ = 600m.
Le cycliste capte les émissions à l’aide d’un poste radio . Il constate que le son reçu s’éteint périodiquement tous les 90
m.
1°) Expliquer le phénomène constaté .
2°) Calculer la longueur d’onde qui correspond aux émissions reçues ; en déduire la fréquence de l’émetteur radio .
3°) a) Le cycliste constatera -t-il le même ^phénomène lorsqu’il se déplace le long de la droite OO’ ? Justifier la
réponse .
Sur quelles lignes doit -t-il circuler dans le plan horizontal pour obtenir une écoute maximale ? Représenter sur un
schéma l’allure de ces lignes et donner leur nombre .
On donne la célérité des ondes électromagnétique dans l’air c 3108 ms-1
Exercice n° 2 :
Deux émetteurs identiques E1 et E2 supposés ponctuels sont alimentés par une même source d’onde . Les deux
émetteurs sont alimentés par une même source d’onde . Les deux émetteurs sont disposés à une distance a= 400 m
l’un de l’autre dans un même plan horizontal qu’un récepteur R . Celui - ci est susceptible d’être déplacé suivant une
direction x’x parallèle à E1E2 . Les deux directions E1E2 et x’x sont distantes de D = 20 Km .
La longueur d’onde et la fréquence des ondes émises par E1 et E2 ont respectivement les valeurs = 20m et N= 15 MHz .
1°) a) Calculer la célérité des ondes émises .
Préciser si les ondes émises sont de nature mécanique ou bien de nature électromagnétique . Justifier la réponse .
2°/ Le Récepteur R étant initialement au point O de l’axe X, X’ , à égale distance de E1 et E2 , préciser si l’intensité des
ondes qu’il détecte est maximale ou bien minimale . Justifier la réponse .
3°) En faisant déplacer le récepteur R d’une distance x suivant la direction x’x , l’intensité des ondes détectées varie .
Etablir l’expression de x en fonction de a, D et la différence de marche entre les ondes issues de e1 Et E2 . On justifiera
les approximations faites .
Calculer x lorsque l’intensité des ondes détectées reprend ,pour la première fois la même valeur que dans la 2ème
question .
4°) Le récepteur R est maintenu dans la position précédente ( question 3°/b) . On fait varier la fréquence N des ondes
émises par E1 et E2 . Déterminer les fréquence non détectées par R sachant que celui - ci n’est sensible qu’aux
fréquences comprises entre 10 MHz et 40 MHz .
On donne : 1 MHz = 106 Hz
L’effet photoélectrique
Outils nécessaires
* L’effet photoélectrique est l’émission d’lectrons par un métal lorsqu’il est éclairé par une lumière convenable .
* W> W0 ou V>V0 ou
avec W = h.v : énergie d’un photon
W0 = énergie d’extraction
V= fréquence de la lumière incidente
V0 = fréquence seuil caractéristique du métal considéré
= Longueur d’onde de la lumière incidente
= longueur d’onde seuil
* Bilan énergétique de l’effet photoélectrique
W = W0+ Ec + E perdue
avec Eperdue : énergie perdue sous forme de chaleur
Ec : énergie cinétique de l’électron émis , au voisinage immédiat de la cathode
Remarque : généralement , on considère Eperdue = 0
Potentiel d’arrêt : La tension UAC = ( Va -Vc) < 0 qui annule la vitesse de l’électron émis , au voisinage immédiat de
l’anode .
Courant de saturation Is : c’est le courant correspondant à la circulation à travers le circuit de tous les électrons extraits
Rendement quantique de la cellule :
avec n(électrons) : nombre d’électrons émis/s
n( photons ) : nombre de photons reçus par la cathode / s
Dualité onde-corpuscule :
La lumière ne se transmet pas instantanément , mais avec une vitesse finie , et la production d’interférences montre que
le phénomène qui se propage ainsi a un caractère ondulatoire . Mais depuis la découverte de l’effet photoélectrique . ,
on doit admettre aussi que la lumière est formée de corpuscules : Les photons . Ondes et corpuscules représentent les
deux faces complémentaires d’une mêmes réalité.
Remarque : Autre unité de l’énergie :
1 électron-Volt = 1 eV = 1,6.10-19J
1 MeV = 106 eV = 1,6.10-13 J
Energie d’un photon : W = hv= h c
Avec h : constante de Planck = 6,62.1034- J.s
V : fréquence de la radiation lumineuse incidente
Enonés
Exercice n°1 :
une cellule photoélectrique au césium est éclairée par un rayonnement monochromatique de longueur d’onde = 410.10-
9 m.
On établit entre son anode A et sa cathode C une tension UAC et on note l’intensité I du courant pour chaque valeur de
UAC . LA courbe ci- dessous reproduit la caractéristique I = f (UAC) de la cellule ainsi éclairée , lorsque la puissance
lumineuse qu’elle reçoit est 300 .
1°) Déduire de cette courbe :
Le potentiel d’arrêt .
LA vitesse maximale avec laquelle les électrons quittent la cathode .
L’énergie nécessaire pour extraire un électron de l’atome de césium .
Le seuil photoélectrique du césium
La tension UAC pour laquelle les électrons arrivent sur l’anode avec une vitesse de 2000 Km.s-1.
La tension UAC pour laquelle les électrons arrivent sur l’anode avec une vitesse de 2000 km.s-1 .
Le nombre électrons émis par seconde par la cathode ainsi éclaire .
Le rapport entre le nombre électrons émis et le nombre de photons reçus par la cathode pendant le même temps .
2°) Comment serait modifier la caractéristique de la cellule :
Si on augmentait la puissance reçue par la cellule sans modifier la longueur d’onde de la radiation utilisée ?
Si on augmentait la longueur d’onde de la radiation utilisée ?
On donne : h = 6,63.10-34 J.s ; c= 3,00.108 m.s-1
e= 1,60.10-19 C
masse de électron : m = 9, 11.10-31kg.
Exercice n°2 :
L’étude expérimental de l’effet photoélectrique , réalisée par Milikan vers 1915, consistait à déterminer les énergies
cinétiques maximale ( Ecmax ) des électrons émis par le des cylindres métalliques ( en ilthim, potassium notamment ) , ,
ces cylindres étant éclairés par des radiations lumineuses monochromatiques de fréquence V variable . L’énergie
maximale Ec max étai déterminée par mesure du potentiel d’arrêt
Dans un étude analogue ,ona obtenu les résultats suivants :
v(Hz) Ec ( eV) pour Li Ec max( eV)
pour K
617.1012 0,124 0,248
691.1012 0,425 0,540
769.1012 0,75 0,87
822.1012 0,97 1,08
909.1012 1,33 1,44

1°) Représenter graphiquement les variations de Ec max en fonction de V pour les deux métaux et interpréter les
résultats .
2°) En déduire un ordre de grandeur de la constante de Planck .
3°) Calculer le travail d’extraction d’un électron pour chacun de ces métaux .
Déterminer les valeurs des potentiels d’arrêt pour deux cellules photoélectriques dont les cathodes , l’une couverte de
potassium , l’autre recouverte lithium , sont éclairées par une radiation monochromatique de longueur d’onde = 0,405um
Exercice n°3
1°) Branchée , comme l’indique la figure 1 à une source de tension variable , une cellule photoélectrique est éclairée
successivement par 6 radiation lumineuses monochromatiques dont le fréquences sont indiquées dans le tableau-
dessous .
Le potentiel de K étant maintenu constamment nul ( Vk=0) , pour chaque radiation on constante le passage d’un courant
IA pour Va = 0. Pour annuler ce courant il faut donner à VA une valeur suffisamment négative Vao appelée potentiel
d’arrêt .
v(1014 Hz) 5,2 5,5 5,7 5,8 6,1 6,3
VAO (V) -0,29 -0,41 -0 ;50 -0,54 -0,67 -0,75
Tracer la courbe VAO = f(v) . Vérifier que c’est une droite . On prendra soin de graduer l’axe des potentiels de -0,8 à 1,9
V et l’axe des fréquence de 0 à 7.1014 Hz.
Echelles : 10 cm pour 1V
2 cm pour 1014 Hz
b ) Déterminer les constantes a et b de l’équation :
VAO = av+b en utilisant le graphique . Quelle est la fréquence seuil v0 de la cellule ?
Etablir la relation entre potentiel d’arrêt ,l’énergie des photons incidents et le travail d’extraction d’un électron de la
cathode . En l’identifiant avec l’équation précédente et en prenant pour charge de l’électron -e = -1,6.10-19 C , calculer
la constante de Planck et le travail d’extraction d’un électron
2°) Branchée , comme l’indique la figure 2 à une source de tension telle que VA = 80V la cellule reçoit le rayonnement
de fréquence 5,2.1014 HZ ( raie jaune du mercure) .
Quelle est l’énergie cinétique des électrons à leurs sortie de la cathode ? Quelle est leur vitesse à l’arrivée sur l’anode ?
masse de électron : m = 9.10-31 kg
Relativité restreinte
Outils nécessaires
Les particules rencontrées en physique atomique et nucléaire soit souvent très rapides .
Quand leurs vitesses se rapprochent de celle de la lumière ( c=3.108 m.s-1) ,les expressions de l’energie et la quantité
de mouvement de la mécanique classique doivent être remplacées par celle de la relativité restreinte .
Définitions : Pour une particule de masse m, de vitesse ; on note
Remarque
* Quantité de mouvement :
Energie au repos( ou énergie de masse)
Energie totale :
Energie cinétique :
Conséquence ( relations remarquables) :
Sa vitesse est toujours = c
L’énergie du photon est :
Sa quantité de mouvement est
Unités :
E ,||p||c, et mc2 sont homogène à des énergies ;
L’unité d’énergie , en physique atomique et nucléaire , est l’électron-volt (eV. 1eV = 1,6.10-19J
Multiples :
Remarques :
On utilise pour les masses les unités : MeV/c² et GeV/C² .
On utilise pour les quantités de mouvement les unité :
Me V/C et GeV/ c .
N.B : L’électron -volt et ses multiples sont des unités , qui ne font pas partie du système international (S.I) , il faut donc
les manipuler avec soin .
Généralement une particule est considérée comme relativiste si :
* Choc élastique proton - proton :
Il ya conservation de p total .
Il y a conservation de E .
Les particules après le choc sont identiques ( nature et nombre) aux particules avant le choc .
Enoncés
Exercice n°1 :
On admettra dans cette exercice qu’une particule est relativiste si > 11
1°) Un proton accéléré , a une énergie cinétique Ec = 800 MeV. Est -il relativiste ? Calculer sa vitesse .
2°) Un électron a une vitesse v2= 0,96 c ; quelle est la vitesse d’un proton :
De même énergie cinétique que l’éctron
De même quantité de mouvement .
3°) a) Avec quelle tension minimum Umin faut -il accélérer un électron pour qu’il puisse être considéré comme
relativiste ; quelle est alors sa vitesse ?
b° Même question pour un proton .
Données : masse de proton , mp = 938MeV/c²
masse de l’électron : me = 0,510MeV/C² ; célérité de la lumière : c= 3,00.108m.s-1 ; charge élémentaire , e = 1,60.10-19
C
Exercice n° 2 :
On étudie le choc d’un proton (1) de quantité de mouvement p sur un second proton immobile (2)
Après le choc leurs quantité de mouvement sont respectivement p et p2 . Langeur donne les directions des tangentes
aux trajectoires .
1°) On étudie le choc d’un proton (1) de quantité de mouvement p1 sur un second proton immobile (2) .
Après le choc ,leurs quantité de mouvement sont respectivement p1 et p2 .La figure donne les directions des tangentes
aux trajectoires .
1°) On étudie le choc en mécanique classique :
a) Donner pour un proton les expressions des valeur se sa quantité de mouvement et de son énergie cinétique .
b) Exprimer Ec en fonction de || p|| et m ( masse du proton ) .
Déterminer les caractéristiques du vecteur quantité de mouvement p2 ( norme et angle ).
Calculer l’énergie totale avant et après le choc .
2°) On étudie le choc en mécanique relativiste :
( On prendra : ||p|| = 1955 Me V/c).
Donner pour chaque proton les expressions de son vecteur quantité de mouvement P2 ( norme et angle B) .
d) Calculer l’énergie totale avant et après le choc .
2°) On étudie le choc en mécanique relativiste :
( On prendra : ||p|| = 1955 MeV/c) .
Donner pour chaque proton les expressions de son vecteur quantité de mouvement , de son énergie totale E et de son
Ec .
Quelles sont les grandeurs qui se conservent lors de ce choc ? Examiner si l’énergie totale du système formé par les
deux protons se conserve . On donne : masse de proton , mp= 938MeVc²
Exercice n°3 :
Dans une chambre à bulles à hydrogène liquide ,un proton (1) entre en choc avec un proton au repos (0) . Le cliché
obtenu est représenté sur le document ( voir page suivante) . (2) et (3) désignent les traces des protons issus du choc .
LA quantité du mouvement du proton incident est ||p|| = 2026 MeV/c et les rayons de courbure valent R1= 4,30m ; R2=
4,10m et R3= 0,85m
1°) Déterminer B
2°) Montrer , en se basant sur une construction géométrique qu’il ya eu conservation de la quantité de mouvement au
cours de ce choc .
3°) a) Calculer l’énergie de chacune des particules avant et après le choc .
En déduire une comparaison entre l’énergie cinétique juste avant et après le choc de ces deux protons . quelle est la
nature de ce choc ?
4°) Etablir une relation entre R1 ; R2 ; ||v|| et ||v|| .
On donne : e = 1,60.10-19C ; C ; mp= 938 MeV/C²
Réactions nucléaires
Outils nécessaires
Noyaux -Energie de liaison :
Un nucléide est noté XAZ avec Z : nombre de charges ou numéro atomique et A : nombre de nucléons ( nombre de
masse ) = Z+N avec N : nombre de neutrons .
Relations d’Einstein : Elle traduit l’équivalence masse -énergie
E est exprimée en J .
Si m est en Mev/ c² ,  est exprimée en et V .
Energie de liaison ( ou cohésion ) :
E cohésion = [ Z.mp + ( A-Z) mn - M]c² Avec M : masse du noyau ; mp : masse du proton ; mn : masse du neutron
Energie de lisions par nu en Kg ,  E est exprimée en J .
Si  m est en Mev/ c² ,  est exprimée en M e V .
Energie de liaison ( ou cohésion ) ) !
Avec M% : masse du noyau ; mp : masse du proton ; mn : masse du neutron
Energie de liaison par nucléon :
1 ma = 1 u = 93 , 5 MeV / c²= 1, 67.10-27 kg ; luc² = 931, 5 MeV
Remarque : la stabilité du noyau augmente quand EL/A augmente .
Réactions nucléaire :
Lois de conservation : Lors d’une réaction nucléaire , se conservent toujours :
La charge
- Le nombre de nucléons
l’énergie totale ( Energie de masse + énergie cinétique )
La quantité de mouvement totale
A retenir :
Particule   + y proton neutron
Symbole He 42 e0-1 e0+1 y00 p11 n 10
Décroissance radioactive :
Loi de décroissance radioactive : N(t) = N0 e-yt
Avec N(t) : nombre de noyaux non désintégrés ( présents) à l’instant de date t dans l’échantillon .
N0 : nombre de noyaux présent à t = 0s dans l’échantillon .
: constante radioactive de l’élément considéré ( positive )
Activité d’une substance radioactive :
A= - Dn on a aussi A(t) A .e- avec A0 = N0
L’activité s’exprime , dans le système SI en Bq ( Becquerel )
Demi - vie radioactive d’un radioélément :
On appelle période ou demi-vie T d’un élément radioactif la durée au bout de la quelle une moitié des noyaux radioactifs
s’est désintégrée : T = Ln2
Enoncé
Exercice N° 1 :
N.B
Les particules traitées sont supposées non relativistes .
L’isotope 223 du thorium ( Z = 90) est un nucléide radioactif émetteur de particules  .
1°) Ecrire l’équation de désintégration en justifiant votre réponse .
2°) Quelle est l’énergie totale dégagé alors de la désintégration ?
3° On suppose que le nucléide fils Y est obtenu dans son état fondamental . Sous quelle forme l’énergie dégagée se
manifeste t - elle ? Justifier .
4°) Le nucléide père était initialement au repos . En étudiant la quantité du mouvement globale du système et son
énergie totale , en déduire les vitesse des particules émises et leurs énergies cinétiques en MeV . Conclure .
Exercice n°2 :
Le phosphore 32, 15 P , est émetteur de particules B -
1°) écrire l’équation de désintégration en indiquant les lois utilisées .
2°) Calculer le nombre de noyaux N présents dans 0,100g d’un échantillon de phosphore 32
3°) On a mesuré la masse m de phosphore 32 à l’instant t exprimé en jours :
Représenter graphiquement la variation de la masse m en fonction du temps .
4°) En admettant que l’activité d’un échantillon à l’instant t est proportionnelle au nombre N de noyaux présents dans
l’échantillon à cet instant , établir la loi de décroissance radioactive en fonction du temps .
5°) Définir la période T et la déterminer graphiquement
En déduire la constante radioactive
Calculer l’activité de l’échantillon à l’instant t égal à 10 jours . On donne : N = 6,02.1023 mol-1 ; Mp = 32g mol-1
Exercice n° 3 :
N.B Une particule est considérée comme relativiste si v <0,14c
le nucléide Xe se désintègre spontanément en donnant du Césium Cs
1°) Ecrire l’équation de la désintégration et préciser le type de rayonnement .
2°) étudie la désintégration d’un échantillon concernant des atomes de Xénon 135
a) Donner sans démonstration la formule traduisant la loi de décroissance radioactive en indiquant la signification de
chacun des termes .
b) Définir la période radioactive T .
Etablir l’expression de la constante radioactive en fonction de T .
3°) On étudie l’évolution de l’activité d’un échantillon de Xénon 135 .
a) Etablir l’expression de l’activité A et fonction du temps .
Exprimer L A en fonction de T . Compléter le tableau .
Tracer la courbe représentative Ln A = f(t) .
d) En déduire la constante radioactive du Xénon 135 et sa période radioactive T .
e) Quel est le nolbr de noyaux initialement présents dans cet échantillon ?
4°) On considère à une date t = 0 , une masse m0= 100g de Xénon 135.
a) Calculer le nombre N0 de noyaux présents dans la masse m0 .
b) Exprimer le nombre N’ de noyaux de Césium formés à l date t en fonction de , N0et T .
C) Calculer la date t pour laquelle on aura 20 g de Césium
5°) Le noyau de Césium formé est pratiquement immobile et la désintégration s »’accompagne de l’émission d’une
radiation électromagnétique de longueur d’onde = 2,3 .10-11m
a) Exprimer l’origine du photon .
b) Calculer la quantité de mouvement correspondant .
6°) La particule - émise a une masse me = 0,511 MeV/ c² . Calculer :
a) Son énergie cinétique . Montrer qu B - est relativiste .
Son énergie totale
SA quantité de mouvement en MeV/c et kg ms-1 .
on donne : Constante de Planck : h = 6,62.10-34 J.S
Masse d’un noyay de Xénon 135 = 134, 87464u
Masse d’un de Césium 135 = 134,8673u
1 u = 931, 5 MeV/c² = 1,66.10-27 kg ; kg ; 1 eV = 1,6.10-19 J
Exercice n°4 :
Données : Masse du noyau d’uranium : M = 234,9942u
Masse du proton : mp = 1,00728u
Masse du neutron : mn = 1, 00866u
lu = 1,661.10-27 kg = 931,5MeV/C²
L’énergie de liaison par nucléon pour les noyaux La et Br est Ea = 8,5 MeV/ nuclléon .
1°) a) Définir l’énergie de liaison d’un noyau d’uranium 235
Exprimer en fonction des données et calculer en Me V l’énergie de liaison par nucléon du noyau d’uranium 235
qu’on note El/A .
2°) Un neutron d’énergie cinétique convenable rencontrant un noyau d’uraniu235 qu’on note E1A .
2°) Un neutron d’énergie cinétique convenable rencontrant un noyau d’uranium 235 au repos peut entraîner plusieurs
types de fissions ; nous ne considérons dans cet exercice que celle qui produit un noyau de lanthane La 148 57 et un
noyau de brome Br 85 35 ainsi que des neutrons .
a) Ecrire l’équation bilan de cette fission
b) Exprimer en fonction des énergies de liaison par nucléon l’énergie libérée par cette fission d’un noyau d’uranium 235 ;
la calculer .
Enoncés
Sujet N)1(Bac 97 session principale ) (
Dans tout le problème , le produit ionique de l’eau pure est pris égal à 10-14 .
Soit (S) une solution d’acide méthanoique de concentration molaire volumique Ca . HCOOH est un acide faible .
1°) Ecrire l’équation de l réaction qui accompagne la mise en solution de cet acide dans l’eau pure
2°) Un volume Va= 30ml de la solution (S) est dosé à l’aide d’une solution d’hydroxyde de sodium , base forte , de
concentration molaire volumique Cb = Cb = 0,1mol.l-1 . Un schéma annoté du montage est décrit si=ur la figure ci -
contre .
L’agitation du mélange réactionnel peut avoir lieu en secouant tout simplement de bêcher à la main , mais l’agitateur
magnétiquepeut jouer ce rôle en traînant le barreau aimanté dans un mouvement de rotation à l’intérieur du bêcher .
Lors de l’addition de la solution basique au contenu du bêcher , a lieu la réaction chimique d’équation :
il a été possible de tracer la
courbe de variation du pH mélange réactionnel au cours de ce dosage en fonction du volume Vb de la solution basique
ajouté . On porte dans le tableau suivant les résultats des mesures relatifs à deux points de la courbe
Volume de la solution basique pH du mélange réactionnel Nature du point
ajouté ( ml)
30 8,25 point d’équivalence
15 3,80 point de demi - équivalence
Définir l’équivalence acido - basique . En déduire la valeur de Ca .
Montrer qu’à la demi-« équivalence , le Ph du mélange réactionnel est égal au pKa du couple HCOOH/HCOO-. En
déduire la valeur du pKa de ce couple .
Pour permettre une bonne immersion de l’électrode du pH-mètre dans le mélange réactionnel , on ajoute environ 40 ml
d’eau pure aux 30 ml de la solution acide contenue dans le bêcher , et on refait les mesures effectuées au cours de ce
dosage .
Préciser en le justifiant si , à la suite de cette dilution , chacune des deux valeurs portées dans le tableau de mesures et
relatives au :
- Volume de la solution basique ajouté pour atteindre l’équivalence .
- pH du mélange réactionnel à la demi-équivalence , reste inchangé , subit une augmentation ou une diminution .

3°) A 10 ml de la solution (S) de départ dont on a déterminé la concentration Ca ,on ajoute maintenant une solution de
concentration molaire volumique C= 1 mol.l-1 jusqu'à obtenir un pH du mélange réactionnel égal à 6.Le volume ajouté
est alors V = 158ml.

Calculer les concentrations des espèces chimiques , autres que l’eau , présentes dans le mélange réactionnel .
Montrer que ces résultats permettent de retrouver la valeur du pKa du couple HCOOH /HCOO- déjà trouvée suite au
dosage .

Sujet n°2 : ( Bac 94 session de contrôle ) ( 4,5 points)


On dispose des solutions aqueuses S1 et S2 de deux acides notés respectivement A1H et A2H.
Les pH des deux solutions ont la même solutions ont la même valeur pH = 3. L’un des acide est faible et l’autre fort .

1°) Calculer le nombre de moles d’ions H3O+ contenues dans 10 cm3 de chaque solution .
2°) On dilue 10 cm3 de chaque solution avec de l’eau distillée jusqu'à obtenir 200cm3 de solution .
La dilution de S1 donne une solution S’1 de pH = 3,65 et celle de S2 donne une solution S’2 de pH = 4,3
Calculer les nombres de moles n1 et n2 d’ions H3O+ contenues respectivement dans les solutions S’1 et S’2 .
Identifier la solution initiale correspondant à l’acide fort justifier la réponse .
Calculer la concentration molaire de la solution initiale de l’acide fort .

3°)pour doser la solution initiale de l’acide faible , on verse progressivement de la soude de concentration molaire
0,1mol.L-1 sur 20 cm3 de cette solution jusqu'à l’équivalence . Le volume de soude versé est de 11,5cm . Calculer la
concentration molaire de la solution intiale de l’acide faible .
4°) Déterminer la valeur du pKa correspondant à l’acide faible .
5°) Calculer les taux finaux de dissociation de l’acide faible dans l’eau avant et après la dilution ; les comparer .
Ces résultats sont - ils en accord avec la loi de modération relative aux équilibres chimique ? Justifier

Sujet n° 3 : (Bac 94 session principale )


On verse une solution d’acide chlorhydrique dans deux tubes à essais contenant l’un des copeaux de cuivre et l’autre de
la maille de fer .

1°) a) La solution d’acide chlorhydrique n’agit pas sur les copeaux de cuivre alors qu’elle attaque la limaille de fer .
Expliquer pourquoi .
Ecrire alors l’équation de la réaction .
2°) Une masse de 0,2 g de limaille de fer est attaquée par 100cm3 d’une solution d’acide chlorhydrique dont le pH=2.
Quelle est la masse de la limaille de fer restante à la fin de la réaction ,
Le mélange obtenu est filtré . Le filtrat constitue une solution S de volume 100 cm3 . Déterminer sa concentration
molaire C en ion Fe2+ .

On réalise la pile électrochimique suivante :


- Une demi -pile formée delà solution S dans laquelle plonge une électrode de fer .
- Une demi - pile formée d’une solution de concentration molaire 1 mol.l-1 d’ions Cu2+ dans la quelle plonge une
électrode de cuivre .
Schématiser cette pile symbolisée par :
Fe/Fe ( C mol.l-1) // Cu2+ ( 1 mol.l-1) / Cu .
Quel est le rôle du pont salin ? Peut - on le remplacer par un conducteur métallique ? Pourquoi ?
Calculer la force électromotrice normale de cette pile .

4°) On relie les électrodes de la pile précédente aux borne d’un voltmètre qui indique 0,85V . justifier cette valeur ; la
trouver théoriquement

Sujet n°4 :
On considère la pile schématisée sur la figure et mettant en jeu les couples pb2+/ pb et Ni2+ / Ni de potentiels normaux
rédox respectif E0 pb2+/pb =- 0,13v et E0 Ni2+/ Ni =-0,25 V
le dipôle passif est un résistor . Le pont salin consiste en un siphon rempli de chlorure de potassium en solution
concentrée .

1°) L’interrupteur (K) est ouvert :


Déterminer la force électromotrice E de la pile sachant que [pb2+] = 1 mol.l-1 et [ Ni2+] = 10-1 mol.l-1.
En déduire le pôle positif de la pile et le pole négatif .

2°) L’interrupteur ( k) est fermé :


Quel est le rôle du pont salin ?
Etablir l’équation de la réaction chimique spontanée qui se produit lorsque la pile débite du courant électrique .
Calculer le rapport des concentrations 5Ni2+ lorsque la pile ne édite plus

Sujet n°5 :
1° On réalise le montage schématisé sur la figure 1 , à l’aide d’un amplificateur opérationnel ( A)supposé idéal et des
résistors R1,R2 et R3
Rappeler brièvement les propriétés d’un amplificateur opérationnel idéal . Montrer que quelle que soit la valeur de R3 le
tension UB entre le point B et la masse est égale à la tension d’entrée Ue .
Montrer que R1 et R2 sont parcourus par un même courant d’intensité is Etablir alors la relation entre ue et la tension de
sortie us en fonction de R1 et R2 . Calculer le gain en tension du montage .
On donne R1 = 1K ert R2 = 2 K
Comment peut - on nommer ce montage ?

2°) Le montage précédent est modifié conformément au schéma de la figure 2 : on ajoute un résistor Rs et on conserve
pour R1 et R2 les mêmes valeurs R1 et R2 les même valeurs . u1 et u2 sont les tensions appliquées respectivement
entre les entrées E1 et E2 et la masse .

Montrer que l’on peut écrire l’expression de us sous la forme : us =-R2u1 + 1+ R2


R1 1+R3

En déduire la condition que doit remplir le rapport R3


R4
pour avoir : us= 2( u2-u1) . Comment peut - on appeler ce montage ?

3°) On a donné , sur la figure 3 , les diagrammes des variations en fonction du temps des tensions d’entrée u1 et u2 .
Représenter en se plaçant dans les conditions du ( 2°/b) les variations au cours du temps de la tension de sortie us .
Echelle : 1 cm pour l volt
1 cm pour 1 ms
Sujet n°6 :
On négligera l’amortissement et toute réflexion aux bords de la cuve à ondes .
La surface d’une nappe d’eau contenue dans une cuivre à ondes est excitée périodiquement en deux points O1 et O2.
Ceux - ci prennent , au cours du temps , les élongations suivantes :
y01(t) = asin wt ; y02(t) = asin ( wt+Q)
où on désigne par :
* a, l’amplitude des excitations ; = 2 mm
W ,la pulsation des excitations la phase initiale du mouvement de O 2 ; Q = constante

1°) Quel est le phénomène observé à la surface de la nappe d’eau ? Justifier la réponse .

2°) On considère un point M du segment [O1O2] situé , quand la surface de la nappe est au repos à la distance d1 de
O1 et à la distance d2 de O2.
Soit x’x l’axe orienté de O1 vers O2, milieu du segment [O1O2] . Exprimer d1 et d2 en fonction de l’abscisse x du point M
sur l’axe x’x et la distance d séparant le spoints O1 et O2 lorsqu’il sont au repos .
Soit la longueur d’onde à la surface de la nappe utilisée .
Etablir l’équation horaire du mouvement du point M considéré .
En déduire que la phase initiale du mouvement d’un tel point ne peut prendre que deux valeurs que l’on déterminera en
fonction de d, et

3°) a) Déterminer le sipositions des points du segment [O1O2] vibrant avec une amplitude maximale en fonction de et
en déduire que ces points sont équidistants de
Sachant que l’on a 10 points d’amplitude maximale sur le segment [ O1O2] et que les deux points extrêmes sont
séparés de 72 mm , calculer

4°) Sachant que l’ensemble des points d’amplitude maximale présente une symétrie par rapport à O , calculer les
abscisses des deux points points les plus proches de O 0 En déduire la valeur du déphasage entre O 1 et O 2.

Sujet N° 7 :
Le dispositif des fentes d’YOUNG schématisé sur la figure -1 permet de réaliser une expérience de mise en évidence
d’interférences lumineuse . La source (S) émet une lumière monochromatique de longueur d’onde = 0,6.10-6 m (p) est
un plan opaque comportant deux fentes fines S1 et S2 distantes de a= 1 mm et assimilables à deux sources ponctuelles
monochro-matiques symétriques par rapport à un point I milieu de S1 S2 .
Un écran (E) est disposé parallèlement à (P) et à une distance D = 2 m de celui-ci . On observe des interférences
lumineuses dans la zone représentée hachurée sur le schéma où les deux faisceaux isus de s1 et S2 couvrent une
partie commune .
L’intersection de cette zone hachurée avec l’écran (E) est un ensemble de franges brillantesd équidistantes ayant la
couleur de la lumière monochromatique . Deux franges brillantes successives sont séparées par une frange sombre , et
la frange centrale en O est brillante .
Un point M du champ d’interférence est repéré par son abscisse x = OM
Lorsque M appartient à une frange brillante , il vérifie la relation : MS2-MS1 = K ( avec K entier) .
Par contre s’il appartient à une frange sombre il vérifie la relation :
MS2-MS1 = ( 2K +1) 2 ( avec K entier ) .
Par contre s’il appartient à une frange sombre il vérifie la relation :
Ms2-Ms1 = ( 2K + 1) ( avec K entier ) .

1°) a) Monter l’expression de l’abscisse x d’un point M de l’écran en fonction de , D et a :


- Lorsqu’il appartient à une frange brillante
- Lorsqu’il appartient à une frange sombre

2°) a) Déterminer l’expression de l’interfrange i en fonction de , D et a . Calculer i


Préciser ,en le justifiant , la nature ( brillante ou sombre ) de al frange d’abscisse x= -4,2 mm

3°) On apporte les changements suivants au dispositif expérimental de la figure -1


- on supprime la source ( S) et le plan opaque (P)
à l’emplacement des deux sources secondaires S1 et S2 on dispose de deux source S1’ et S2’ totalement
indépendantes , émettant chacun la lumière monochromatique de longueur d’onde = 0, 6.10-6 m ( figure -2)
On n’observe pas d’interférences lumineuses . Expliquer pourquoi ?

4°) Citer un dispositif , autre que les fentes d’YOUNG , permettant de réaliser une expérience de mise en évidence
d’interférence lumineuses :
- on tracera la marche des rayons lumineux
et on hachurera la zone où les deux faisceaux lumineux ,issus des deux sources secondaires, couvrent une partie
commune correspondant aux interférences lumineuses .

Sujet n°8
Un proton (1) de quantité de mouvement p1 de valeur || p|| = 1998 MeV/c entre en collision avec un proton (2) au repos .
Le choc est étudié dans une chambre à bulles où règne un champ magnétique . Le cliché ( voir page suivante ) montre
le trajectoires après le choc de deux protons notés (3) et (4) de quantité de mouvements respectives p3 et p4 .

1°) a) Sachant que le rapport ||p|| est le même pour les protons (1) , (3) et (4) , calculer ||p|| et ||p4|| .
Représenter sur le cliché de la page précédente et à partir du point de choc ,les vecteurs quantités de mouvement p1,
p3 et p4 portés par les droites  1 ,  et  4 tangentes aux trajectoires des protons (1) , (3) et (4) . On utilisera l’échelle
1 cm pour 200 MeV/c .
Montrer à l’aide d’une constructions géométrique réalisée sur le même cliché qu’il ya conservation de la quantité de
mouvement au cours de ce choc .
2°) a) Etablir que l’énergie totale d’une particule relativiste est donnée par la relation E = où E0 est son énergie au
repos , ||p| la valeur de sa quantité de mouvement et c la célérité de la lumière .
Sachant que l’énergie totale d’un proton au repos est E0= 939 MeV , calculer les énergies totales E1 , E3 et E4
respectivement des particules ( 1) , ( 3) et (4) .
Vérifier que la somme des énergies totales des particules qui entrent en collusion est égale à la somme des énergies
totales des particules issues du choc .
Déterminer , en le justifiant ,la nature du choc .

Sujet n° 9
Le radium Ra se désintègre en émettant une particule  et en produisant un noyau X dans son état fondamental .

1°) a) Ecrire l’équation donnant le bilan de la désintégration .


Identifier le noyau X . Expliciter les règles appliquées .
On donne :

2° Le noyau X est également radioactif .


On désir déterminer la période radioactive de ce nucléide . A une date t = 0 , On dispose d’un échantillon contenant N0
noyaux du nuclèide ; à la dte t , ce nombre devient N . On obtient le tableau de mesures suivant :
t ( heures) 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Ln (N) 6,90 6,75 6,60 6,45 6,30 6,15 6 ,00 5,85 5,70 5,55 5,40

Tracer , sur la feuille de papier millimétré la courbe représentative de Ln N en fonction du temps . On prendra pour
échelle :
- 10 mm pour 10 heures en abscisses
- 20 mm pour 1 unité en ordonnées
Déduire de la courbe obtenue l’expression de la loi de décroissance radioactive .
Déterminer la période radioactive T en jours du nucléide XAZ .

3°) Le noyau de radium est considéré comme immobile . La réaction de désintégration s’effectue avec conservation de
la quantité de mouvement . Les vitesses des particules sont telles que les lois de lamécanique classique sont dormé et
de l’énergie cinétique de la particule  émise . Quelle remarque vous suggère ce rapport ?
4°) En supposant que l’énergie libérée par la désintégration se retrouve en totalité sous forme d’énergie cinétique ,
calculer la vitesse de la particule  sachant que l’énergie libérée vaut 4,5MeV .
accompagné de l’émission d’une radiation lumineuse de longueur d’onde = 2,5.10-11 m.
Interpréter ce phénomène .
Calculer la valeur exacte de l’énergie cinétique de la particule  dans ce cas .
On donne :
masse du noyau d’hélium = 4,0015u ; c= 3.108 m.s-1
masse du noyau de radon = 221,9771u ; h= 6,63.10-34 J.s
1 u = 1, 67 .10-27 kg 1 eV = 1, 6.10-19J

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