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CHAPITRE 5

OUVRAGES EN BETON
Barrage Douimis - CCT

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Barrage Douimis - CCT

SOMMAIRE

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CHAPITRE 5 - OUVRAGES EN BETON

5.1. DOMAINE D’APPLICATION 1


5.2. QUALITE ET PROVENANCE DES MATERIAUX 2
5.2.1. Conditions générales de contrôle des matériaux 2
5.2.2. Liants hydrauliques 3
5.2.3. Agrégats 5
5.2.4. Eau de gâchage 11
5.2.5. Adjuvants 11
5.3. CARACTERISTIQUES ET MISE EN OEUVRE DES BETONS 12
5.3.1. Généralités 12
5.3.2. Composition, fabrication, transport des bétons 12
5.3.3. Epreuves et contrôles 19
5.3.4. Mise en oeuvre 27
5.3.5. Mortiers, coulis 30
5.3.6. Béton projeté 31
5.4. COFFRAGES ET FINIS DE SURFACE 37
5.4.1. Généralités 37
5.4.2. Catégories de coffrage 38
5.4.3. Catégories de fini de surface 38
5.4.4. Tolérances 38
5.4.5. Huilage et humidification 39
5.4.6. Décoffrage 40
5.4.7. Réfections et réparations 40
5.4.8. Entretien des coffrages - Sécurité du personnel et des tiers 41
5.5. JOINTS 41
5.5.1. Généralités 42
5.5.2. Mode d'exécution des travaux 43
5.6. ARMATURES 45
5.6.1. Provenance et qualité 45
5.6.2. Mode d'exécution des travaux 48
5.7. PIECES METALLIQUES ET MATERIELS ENROBES 48

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5.7.1. Généralités 48
5.7.2. Scellements 48
5.7.3. Tuyauteries 48
5.7.4. Travaux et précautions particulières diverses en certaines zones
des ouvrages en béton 49

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CHAPITRE 5

OUVRAGES EN BETON

5.1. DOMAINE D’APPLICATION

Ce chapitre concerne les travaux dont la liste non limitative figure ci-dessous :

- fourniture des matériaux constitutifs du béton conventionnel,

- fabrication, transport, mise en place, traitement, et éventuellement réparation du béton ou


mortier,

- définition, mise en place et démontage des coffrages, échafaudages, etc.,

- mise en place et enrobage des aciers de béton armé, des barres d’ancrages ou de charpentes
métalliques,

- scellement et enrobage de tout élément de l’équipement hydromécanique ou électromécanique


et de tous autres accessoires.

Ces spécifications concerneront essentiellement les ouvrages suivants :

- la galerie de dérivation provisoire et son équipement en phase définitive en vidange de fond,

- la tour de prise d’eau, y compris la passerelle d’accès,

- l’évacuateur de crues,

- les aménagements de la crête.

Cependant, elles sont aussi applicables à d’autres ouvrages en béton de moindre importance, dont
le Maître d’Oeuvre décidera la construction.

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5.2. QUALITE ET PROVENANCE DES MATERIAUX

5.2.1. Conditions générales de contrôle des matériaux

Le Maître d’Oeuvre se réserve le droit de contrôler tous les travaux, les ateliers et les magasins de
l’Entrepreneur et de ses fournisseurs pour la fabrication, le stockage et le transport de tous les
matériaux. Il pourra nommer des agents à cet effet.

Pendant toute la période de construction, l’Entrepreneur accordera aux représentants dûment


habilités du Maître d’Oeuvre toutes les facilités pour le contrôle complet des matériaux et de la
qualité des travaux, ainsi que pour tous les essais sur les matériaux entrant dans les ouvrages.

Les contrôles du Maître d’Oeuvre ne diminuent en rien la responsabilité de l’Entrepreneur vis-à-vis


de la bonne qualité des matériaux, matières et produits.

Les matériaux ne seront réceptionnés qu’au moment de leur utilisation.

L’Entrepreneur et ses fournisseurs devront remettre aux laboratoires de contrôle des échantillons de
matériaux, matières et produits en quantité suffisante pour permettre les essais. Dans ce qui suit, les
principes généraux des essais (nature et fréquence) sont indiqués. Le Maître d’Oeuvre se réserve le
droit d’adapter ces principes généraux. La sélection des échantillons sera effectuée par le Maître
d’Oeuvre en présence de l’Entrepreneur. Ce dernier recevra accusé de réception. Le Maître
d’Oeuvre se réserve le droit de prélever des échantillons à tout moment sur tous les matériaux
destinés aux ouvrages.

L’Entrepreneur fournira la main d’oeuvre et le matériel pour l’obtention de ces échantillons et facilitera
au maximum la tâche du Maître d’Oeuvre pour ce faire. L’Entrepreneur respectera les consignes qui lui
seront données soit en vue des contrôles, soit à la suite de ces contrôles. Dans le cas contraire, le
Maître d’Oeuvre pourra exiger par écrit l’arrêt des travaux soit en carrière, soit dans les zones
d’emprunt, soit sur les ouvrages mêmes. Les travaux ne seront recommencés qu’au reçu d’une
autorisation écrite.

A la demande de l’Entrepreneur, tous les résultats des essais pourront lui être communiqués.

Les rapports seront établis chaque mois par l’Entrepreneur. Ces rapports devront indiquer les quantités
de matériaux en stock, leur provenance, leur lieu de stockage antérieur et les quantités utilisées dans
les différentes parties des ouvrages.

Tous les matériaux et procédés de construction utilisés pour les ouvrages, tous les essais effectués
pour juger des qualités de ces matériaux seront agréées par le Maître d’Oeuvre et devront être
conformes, à moins de stipulations contraires, aux normes imposées par le présent CCT ou, à défaut,
aux normes AFNOR, ou toutes les autres normes approuvées par le Maître d’Oeuvre, même si mention
n’en est pas faite explicitement dans le présent Cahier des Charges Techniques.

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5.2.2. Liants hydrauliques

5.2.2.1. Généralités

5.2.2.1.1. Fourniture

La fourniture des liants hydrauliques fait partie des travaux de l’Entreprise.

5.2.2.1.2. Normes

Les spécifications particulières aux liants hydrauliques à utiliser sont définies par les normes
tunisiennes homologuées (NT 47.01).

5.2.2.1.3. Incorporation d’adjuvants en usine

Elle doit recevoir l’agrément du Maître d’Oeuvre.

5.2.2.2. Qualité des ciments pour bétons

5.2.2.2.1. Provenance et type

Le ciment utilisé peut être du CPA (Ciment Portland Artificiel), de classe 45 HRS, provenant d’une
usine tunisienne agréée.

Il est toutefois bien spécifié que le ciment devra, de par sa composition être résistant aux eaux
séléniteuses. En particulier, sa teneur en aluminate tricalcique devra être inférieure à 5% et sa
teneur en magnésie inférieure à 2%. Le pourcentage maximal de CaO sera de 62%.

Par ailleurs, les ciments utilisés ne doivent contenir aucune addition de chlorure, de sulfate de
sodium ou de carbonate de sodium.

Le ciment provient directement et exclusivement de l’usine proposée par l’Entrepreneur et agrée par
le Maître d’Oeuvre.

5.2.2.2.2. Chaleur d’hydratation

L’hydratation du ciment ne doit pas dégager plus de 70 calories par gramme de ciment, comptées
au bout de sept jours. Les essais sont effectués par la méthode de la bouteille isolante, telle que
définie par le CERILH (Centre d’Etudes et de Recherches de l’industrie des Liants Hydrauliques).

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5.2.2.2.3. Finesse de mouture

L’indice de finesse déterminé par la méthode Blaine doit être d’au moins 2800 cm 2/g.

5.2.2.2.4. Retrait

Le temps de fissuration à l’anneau doit être supérieur à dix huit heures.

5.2.2.2.5. Température

Toute livraison sur le chantier à une température supérieure à 65°C est refusée. Au moment de son
emploi, le ciment doit être à une température inférieure à 40°C.

5.2.2.3. Essais de convenance

Pour 10 tonnes livrées sur le chantier, un prélèvement de 5 kg est effectué à la sortie du silo ou sur
le stock et est conservé dans une boîte étanche, numérotée et répertorié. La température du ciment
livré est mesurée. Les prélèvements et la mesure des températures sont effectués par l’Entrepreneur
en présence d’un représentant du Maître d’Oeuvre.

Un échantillon sur cinq est choisi par le Maître d’Oeuvre qui effectue les analyses et vérifications
suivantes :

- composition,
- catégorie du ciment,
- chaleur d’hydratation,
- finesse de mouture,
- essai de retrait,
- essais de fissurabilité.

La cimenterie fournit d’autre part un procès-verbal d’essais d’auto-contrôle par lot de fabrication.

5.2.2.3. Transport et stockage du ciment

Le ciment employé devra être frais, mais aussi avoir été fabriqué plus de quinze jours et être
complètement refroidi.

Les installations de transport et de stockage du ciment doivent être conçues et réalisées de telle
sorte que le ciment soit toujours à l’abri des agents atmosphériques, qu’il s’agisse de ciment en vrac
et de ciment en sacs.

Les silos ou hangars doivent être complètement clos et non exposés à l’humidité. Les hangars
doivent avoir une aération par en dessous.

Les prélèvements de ciment doivent être effectués de telle façon que le stock soit régulièrement
renouvelé.

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La capacité de stockage doit être suffisante pour alimenter le chantier, à cadence maximale,
pendant au moins 10 jours ouvrables. Chaque livraison sera utilisée dans son ordre d’arrivée sur le
chantier, sauf le rejet par le contrôle.

5.2.3. Agrégats

5.2.3.1. Généralités

5.2.3.1.1. Fourniture

La fourniture des agrégats fait partie des travaux de l’Entreprise. Les agrégats doivent répondre aux
normes en vigueur et aux spécifications ci-après.

5.2.3.1.2. Provenance

Les agrégats proviendront en principe des carrières de calcaires C-1 et C-2. S’il le désire,
l’Entrepreneur pourra choisir une autre gisement ou extraire les blocs nécessaires à la fabrication des
agrégats d’une carrière qui devra être agréée par le Maître d’Oeuvre, sans modification du prix inscrit
au bordereau. Les agrégats seront fabriqués dans une station de concassage - triage et lavage.
L’Entrepreneur remettra un rapport d’études établi par un laboratoire compétent, mentionnant la nature
minéralogique exacte des agrégats et les résultats des essais prouvant leur conformité avec les
spécifications ci-après.

5.2.3.1.3. Concassage, triage et lavage des agrégats

a) Les installations de préparation des agrégats comprennent toutes les installations de


broyage, de concassage, de criblage, de lavage, y compris les moulins à sable et un
équipement permettant de séparer les sables et les boues par voie hydraulique.

L'Entrepreneur devra disposer sur place de toutes les pièces de réserves, nécessaires à la
remise en service rapide de la station (ou de l'une de ses chaînes de production) lors d'une
panne d'un élément important d'une chaîne de production. L'exploitation et l'entretien de
l'installation devront être assurés en permanence par un personnel qualifié et expérimenté.

b) La préparation des agrégats doit en principe s'effectuer par voie humide, mais une
préparation à sec peut cependant aussi être envisagée, à condition que tous les agrégats
soient systématiquement dépoussiérés par des installations adéquates.

c) Installation de concassage

L'Entrepreneur devra choisir un équipement de concasseurs réduisant au minimum possible la


formation d'éléments plats ou en aiguilles. L'Entrepreneur devra démontrer par des essais que les
concasseurs (primaires et secondaires) proposés permettent d'obtenir des grains d'une forme
acceptable.

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d) L'installation de criblage doit fournir en principe les composantes suivantes, rapportées à


des tamis à mailles carrés :

en mm 0,08 - 1
1 - 5
5 - 16
16 - 31,5
31,5 - 63

e) Les matériaux seront lavés d'une manière efficace, de façon à éliminer toutes poussières
ou souillures adhérentes à leur surface, ou doivent être dépoussiérées si la préparation se
fait à sec.

f) La teneur en eau des sables doit être abaissée autant que possible avant leur mise en
stock, soit à l'aide d'une aspiration de l'eau par la formation d'un vide (installation du genre
Lanex), soit par des tamis vibrants à rainures, et par des silos d'essorage.

g) L'eau de lavage sera amenée dans des bassins de sédimentation. L’aménagement de ces
bassins, leur entretien, lieu, vidange régulière et l’évacuation à la décharge des matériaux
déposés, sont affaires de l’Entrepreneur.

h) Afin de disposer du temps nécessaire aux essais de réglage de l'installation et de permettre


à l’Entrepreneur d’effectuer des essais préliminaires sur des bétons fabriqués avec des
agrégats provenant de l'installation de lavage-triage, celle-ci devra être mise en service au
moins 2 mois avant la mise en place des premiers bétons.

i) L’Entrepreneur doit prévoir une installation auxiliaire de concassage, triage et lavage des
agrégats pour le début du chantier. Elle servira à la préparation des agrégats pour les bétons
de l'Entrepreneur.

l’Entrepreneur fournira tous les renseignements utiles dans son mémoire technique.

Toutes les installations relatives à la fabrication des agrégats devront être étudiées avec soin et
seront soumises à l’agrément du Maître d’Oeuvre.

5.2.3.1.4. Stockage

La capacité totale du stockage des agrégats traités devra être suffisante de manière à éviter tout
ralentissement ou interruption des travaux.

Des dispositions seront prises pour assurer l'homogénéité du contenu des piles de stockage et une
teneur en eau aussi constante que possible, ceci surtout pour les éléments fins. Tous les silos et les
transporteurs qui les desservent seront à l'abri de la pluie.

5.2.3.1.5. Dispositions communes

Les agrégats doivent être durs, homogènes, ne pas présenter de microfissuration, être inaltérables
à l’air et à l’eau, être exempts de corps étrangers, d’argile, de matériaux de décomposition, de

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matières organiques, de terre et détritus divers, et ne pas être susceptibles de provoquer à terme
avec le ciment, dans le béton, de phénomène de gonflement (alcali-réaction).

5.2.3.2. Granulométrie

5.2.3.2.1. Classification

Les agrégats sont classés en catégories de dimensions voisines des catégories suivantes :

Module AFNOR Ouverture en tamis (mm) Catégories


20-31 0,08-1 sable fin )
31-38 1-5 sable moyen )sables

38-43 5-16 gravillon )


43-46 16-31,5 gravier ) gros
46-49 31,5-63 cailloux )agrégats

A tout moment, la courbe granulométrique doit rester dans un fuseau d'une largeur maximale de 5%
(± 2,5% par rapport à la courbe théorique mise au point lors des essais d'étude et de convenance)
pour les sables et 10% (± 5% par rapport à la courbe théorique) pour les autres catégories.

5.2.3.2.2. Granulométrie des sables

La courbe granulométrique théorique du sable 0-5 obtenue par combinaison des sables fins
et moyens définis ci-dessus doit être comprise dans le fuseau suivant :

Ouvertures tamis Tamisats


Modules AFNOR
(mm) au moins au plus
38 5 95 100
35 2,5 85 95
32 1,25 65 85
29 0,63 40 60
26 0,315 20 30
20 0,08 0 3

Les sables seront obligatoirement nettoyés. L'attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait que
l'installation de nettoyage demande une étude et des réglages soignés, afin de répondre à la double
exigence ci-après :

- débarrasser le sable de la "farine" (éléments inférieurs à 80 m)

- par contre, ne pas enlever les éléments sableux très fins (< 0,5 mm), dont la présence en
quantité suffisante (35% minimum) est indispensable.

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Les sables peuvent être obtenus par mélange de sable naturel et de sable concassé. Le sable ainsi
reconstitué doit, afin de répondre aux spécifications précédentes, présenter des proportions
constantes de sables élémentaires constituants.

5.2.3.2.3. Granulométrie des gros agrégats

Les gros agrégats seront répartis selon les trois catégories suivantes :

- classe A : 16 - 5 mm
- classe B : 31,5 - 16 mm
- classe C : 63 - 31,5 mm

Les dimensions limites sont approximatives mais pourront, dans une certaine mesure, être adaptées
à l'installation.

Les classes adoptées permettront de fabriquer les 4 catégories de béton nécessaires, définies ci-
après.

Le criblage des agrégats devra être réalisé de telle sorte que, pour chaque classe, la somme des
poids des éléments hors catégorie ne dépasse pas 10% de l'ensemble de la classe.

Le pourcentage en poids de matériaux étrangers, contenus dans l'ensemble des gros agrégats, ne
dépassera pas 1%. Les agrégats seront aussi débarrassés de toute poussière (éléments inférieurs à
80 m).

Toutes précautions seront prises en stockage et dans la tour à béton, pour limiter détérioration des
agrégats (cassures, etc.) et leur ségrégation.

Un jeu de tamis sera prévu au-dessus des silos de la tour à béton, de façon à ce que les matériaux
nettoyés puissent subir un dernier criblage, éliminant tous les éléments ayant subir des
modifications depuis la sortie de l'installation de concassage-criblage.

5.2.3.3. Qualité des agrégats

5.2.3.3.1. Formes

La cubicité des éléments doit être aussi parfaite que possible. Le Maître d’Oeuvre se réserve le droit
de refuser les matériaux où l'on constaterait, sur la fraction supérieure à 5 mm (module 38 AFNOR),
un coefficient volumétrique inférieur à 0,25.

5.2.3.3.2. Résistance mécanique

Le pourcentage d'usure des agrégats de dimension supérieure à 5 mm obtenu à l'essai Los Angeles
(Norme AFNOR P 18-573) doit être inférieur à 40%.

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5.2.3.3.3. Propreté

Les agrégats doivent être employés propres. Ils sont nettoyés par lavage. Les agrégats sont
exempts d'enrobage argileux ou de filler pouvant nuire à l’adhérence. Le lavage ne peut être
effectué qu'à l'eau douce.

L'équivalent de sable mesuré par la méthode avec piston sur la fraction inférieure à 5 mm de
l'ensemble des agrégats entrant dans la composition des bétons doit être supérieur à 75.

Le pourcentage en poids des matériaux étrangers contenus dans les sables sera toujours inférieur à
2 %.

5.2.3.3.4. Porosité - Poids volumique

La porosité des agrégats doit être inférieure à 5% et leur poids volumique apparent supérieur à 25
kN/m3.

5.2.3.3.5. Teneur en eau

La teneur en eau des sables au moment de leur introduction dans la bétonnière doit être dans tous
les cas inférieure à 8%, et varier au plus de ± 1% d'heure en heure et + 2% pour un poste de
bétonnage de 8 à 10 heures.

5.2.3.4. Essais de convenance

5.2.3.4.1. Généralités

D'une façon générale, tout matériau ne répondant pas aux normes en vigueur et aux spécifications
ci-dessus est rebuté. Le Maître d’Oeuvre procède au choix des échantillons à contrôler parmi les
matériaux réputés les plus mauvais.

5.2.3.4.2. Granulométrie

En principe, la fréquence des contrôles est la suivante :

Classe 1 contrôle tous les Masse échantillon


Sables 200 m3 10 kg
Classe A 200 m3 20 kg
Classe B 200 m3 50 kg
Classe C 200 m3 100 kg

Le tableau ci-avant définit le rythme des essais en fonction des quantités stockées dans chaque
classe, et la masse de l'échantillon à prélever.

Les cadences d'essais peuvent être augmentées en cas de livraison douteuse, au début de la mise
en stock ou lors de la mise au point des bétons.

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Sur chaque échantillon on effectue une granulométrie totale par voie humide, complétée si
nécessaire, pour les sables, par une sédimentométrie.

Si la courbe granulométrique obtenue lors de ces essais n'est pas conforme aux présentes
spécifications, le Maître d’Oeuvre peut exiger le retrait des agrégats concernés.

5.2.3.4.3. Forme

Un contrôle de forme est effectué en même temps que la granulométrie de la classe considérée.

5.2.3.4.4. Résistance mécanique

Le Maître d’Oeuvre procède à un essai Los Angeles sur les agrégats autres que les sables, mis en
stock dans chaque classe en principe toutes les deux semaines. Cette fréquence peut être
augmentée en cas de livraisons douteuses.

5.2.3.4.5. Propreté

Avec chaque granulométrie, le Maître d’Oeuvre procède à la mesure de l’équivalent de sable sur
l'ensemble de la fraction inférieure à 5 mm (module 38 AFNOR).

Si l'équivalent de sable tombe en dessous de 75, les mises en stock sont suspendues jusqu'à
obtention d'un résultat satisfaisant.

Les granulométries sur les agrégats autres que le sable sont mises à profit pour effectuer les essais
de propreté normalisés.

5.2.3.4.6. Porosité

Un essai de porosité est effectué en début de chantier, et lors d'un éventuel changement de zones
d'exploitation (ouverture d'une carrière).

5.2.3.4.7. Teneur en eau

La teneur en eau des sables est mesurée à leur arrivée au stock avec chaque granulométrie, et
avant introduction dans la bétonnière.

5.2.3.5. Stockage des agrégats

Les agrégats de catégories différentes ou de classes granulaires distinctes sont stockés par lots
séparés de façon à ne pouvoir se mélanger.

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Les aires de stockage sont drainées et revêtues d'une couche de béton de 10 cm d'épaisseur au
dosage minimal de 150 kg/m3.

D'autres dispositions (silos notamment) peuvent être admises par le Maître d’Oeuvre si elles
assurent les mêmes conditions de propreté.

Toutes précautions sont prises pour éviter la ségrégation des agrégats au cours du stockage ou de
la reprise et leur auto-concassage au cours des manipulations, ainsi que pour empêcher que les
boues qui peuvent s'accumuler sur les aires de stockage et les fonds de silos ne soient entraînées
dans les bétons. Les aires et les fonds de silos sont périodiquement lavés, si le Maître d’Oeuvre en
reconnaît la nécessité.

Les stocks sont organisés de façon à permettre un renouvellement constant des matériaux par un
cycle régulier d'approvisionnement, de stockage et de reprise. L'attention de l'Entrepreneur est
attirée sur l'importance d'un tel renouvellement pour les sables, qui doivent être stockés sur une aire
ou dans un silo parfaitement drainés, afin de permettre leur essorage, puis repris ensuite dans une
zone de stock où leur humidité est parfaitement contrôlée.

5.2.4. Eau de gâchage

L'eau de gâchage est fournie par l’Entrepreneur et doit être conforme aux prescriptions de la norme
en vigueur (AFNOR P 18-303).

Elle doit être claire, non limoneuse et ne contenir ni matières organiques ni substances chimiques
susceptibles de nuire à la qualité du béton. En particulier, la présence d'aucun chlorure, de sels de
sodium ou magnésium ne saurait être tolérée dans une proportion supérieure à celle qui serait
admise pour une eau potable, et la teneur en sels dissous ne peut excéder plus de 2 g/litre.

Les bacs à eau doivent être protégés de l'insolation, et la température de l’eau limitée à 20°C. Le
Maître d’Oeuvre procède à l'analyse de l'eau de gâchage avant tout début de bétonnage, puis tous
les mois. Ce rythme peut être accéléré; notamment en période de crue ou en période d’étiage si
l'eau de gâchage provient de l'oued. Pendant les crues de l'oued, l'eau sera décantée si nécessaire
dans les bassins appropriés.

5.2.5. Adjuvants

L'emploi de tout adjuvant doit obtenir l'agrément du Maître d’Oeuvre, après essais de laboratoire
montrant les avantages de son emploi. Il devra répondre aux normes NF P18 relatives aux
adjuvants.
Les adjuvants retenus pour être incorporés aux bétons doivent être accompagnés d’un certificat du
fabricant indiquant la date limite d'utilisation et ne peuvent être employés après cette date. Ils
doivent être essayés avec les matériaux réellement utilisés pour la confection des bétons et être
employés uniquement en solution.

Les adjuvants utilisés pour les bétons armés ne doivent pas contenir de chlorures ou autres produits
chlorés.

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12 Barrage Douimis - CCT

L'Entrepreneur doit incorporer au béton un entraîneur d'air choisi après essais parmi ceux assurant
un entraînement de l'air sous la forme la plus divisée possible (par petites bulles) : la proportion d'air
ainsi obtenue sera de 3 à 5% (en volume) dans la partie du béton passant au tamis à mailles
carrées de 32 mm.

En principe, on n'utilisera pas d'accélération de prise sauf cas très particuliers et sur demande
justifiée de l'Entrepreneur et approbation du Maître d’Oeuvre.

Dans le cas d'utilisation de plastifiants, ces produits ne seront incorporés que dans la tour à béton et
ne seront en aucun cas mélangés avec le ciment à l'avance.

5.3. CARACTERISTIQUES ET MISE EN OEUVRE DES BETONS

5.3.1. Généralités

Les spécifications des articles 5-3 à 5-7 s'appliquent à l'ensemble des bétons conventionnels
destinés aux ouvrages faisant partie intégrante du projet et objet du présent marché (voir § 5.1.).

Tous les essais mentionnés sont conduits conformément aux normes en vigueur.

Au niveau des essais, on distingue pour chaque béton :

a) L'épreuve d'études : les résultats de l'épreuve d'étude figurent parmi la justification


expérimentale nécessaire de l'étude de béton (cf. 5.3.2.2.3.).

b) L'épreuve de convenance : elle porte sur le béton témoin visé au § 5.3.2.2.4.

c) L’essais de contrôle : ces essais ont pour but de vérifier la régularité de la fabrication du
béton et de contrôler si les résistances nominales contractuelles sont bien atteintes.

d) Les essais d'information : ils sont destinés à apprécier les résistances effectivement atteintes
dans les ouvrages en fonction du temps, à permettre de juger dès possibilités de décoffrage,
de décalage et de décintrement, etc.

5.3.2. Composition, fabrication, transport des bétons

5.3.2.1. Catégories de bétons

Les catégories de béton utilisées sont définies par un couple de valeurs D/R où :

D représente la plus grande dimension en mm des agrégats admis dans la composition.


R représente la résistance spécifiée à 28 jours en compression, définie au § 5.3.2.2.2, en MPa.

Dans la mesure où les différentes compositions (avec poids relatifs des différentes classes
d’agrégats, nature et dosage des ciments, nature et dosage des adjuvants, et conduisent à une

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Barrage Douimis - CCT 13

même catégorie de bétons D/R on repérera sur le chantier chaque composition par D/R/n où n est
un numéro d'ordre qui fait référence à la fiche d'essai ; il aura N numéros n pour chaque
composition.

A priori, il est prévu cinq catégories de béton :

 Béton maigre (32/10)

Béton de propreté, fabriqué avec des agrégats de composition granulométrique définie et de


dimension maximale 32 mm (module 43), dosage minimum en ciment 150 kg/m 3.

 Catégorie A1 (63/17)

Béton de masse, fabriqué avec des agrégats de composition granulométrique définie et de


dimension maximale 63 mm (module 49), dosage minimum en ciment 200 kg/m 3.

 Catégorie A2 (63/23)

Béton armé ou ferraillé, fabriqué avec des agrégats de composition granulométrique définie
et de dimension maximale 63 mm (module 49), dosage minimum en ciment 300 kg/m 3.

 Catégorie B (32/26)

Béton très armé, fabriqué avec des agrégats de composition granulométrique définie et de
dimension maximale 31,5 mm (module 45), dosage en ciment, minimum 350 kg/m 3.

 Catégorie C (16/26)

Béton armé pour ouvrages de petite section fabriqué avec des agrégats de composition
granulométrique définie et de dimension maximale 16 mm, dosage minimum en ciment
350 kg/m3.

L'Entrepreneur peut proposer des bétons d'autres catégories pour des applications particulières.

En tout état de cause, les différentes catégories de béton proposées par l'Entrepreneur doivent
correspondre aux coupures retenues pour les différentes catégories de agrégats, celles-ci devant
permettre la réalisation des granulométries des bétons sans modification.

5.3.2.2. Composition

5.3.2.2.1. Dispositions générales

La composition des bétons est définie par les proportions en poids des diverses catégories de
agrégats, le poids de liant par mètre cube de béton en place, le volume d'eau et éventuellement la
quantité d'adjuvant à incorporer à la quantité de mélange sec nécessaire pour obtenir un mètre
cube de béton en place.

5.3.2.2.2. Dosage en ciment - Résistances

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14 Barrage Douimis - CCT

Le dosage en ciment est défini par l'Entrepreneur après les essais d'étude et de convenance
précisés ci-après. Le Maître d’Oeuvre garde néanmoins le droit de modifier à un moment
quelconque ce dosage. En particulier au démarrage du chantier, ou lors d'une modification de
composition granulométrique, le béton doit être surdosé de 25 kg de ciment par m 3 jusqu'au moment
où seront connues les résistances effectives des premiers bétons à 7 jours en marche industrielle.

Les résistances minimales à obtenir à 28 jours sont les suivantes :

à la compression à la traction
Béton maigre (32/10) ‘28 = 12 MPa 28 = 1,2 Mpa
Catégorie AI (63/17) ‘28 = 14 MPa 28 = 1,4 MPa
Catégorie A2 (63/23) ‘28 = 27 MPa 28 = 2,7 MPa
Catégorie B (32/26) ‘28 = 30 MPa 28 = 3,0 MPa
Catégorie C (16/26) ‘28 = 30 MPa 28 = 3,0 MPa

Les résistances nominales à la compression et à la traction sont définies comme la moyenne


arithmétique d'au moins 6 mesures effectuées à 28 jours, diminuées des huit dixièmes de leur écart
quadratique moyen.

Le critère de résistance pourra ne pas être le seul retenu ; l'étanchéité ou la maniabilité, par
exemple, pourront conduire à l'adoption de dosages plus élevés que ceux strictement nécessaires à
l'obtention des résistances imposées.

5.3.2.2.3. Etude de la composition

L'étude de la composition des bétons est à la charge de l'Entrepreneur.

L 'étude porte sur les proportions des constituants du béton : sable, gravillons, graviers, cailloux, et
eau; s'il est besoin, sur les granularités propres des différentes classes d'agrégats; éventuellement
sur les provenances de ces matériaux, du ciment et de l'eau de gâchage; éventuellement enfin sur
l'addition d'adjuvants et sur le pourcentage d'air occlus, en cas d'utilisation d'un entraîneur d'air. La
composition proposée doit permettre d'obtenir les résistances mécaniques imposées, tout en
assurant la maniabilité nécessaire à la bonne mise en oeuvre du béton, compte tenu des
dispositions de l'ouvrage, de ses armatures et des coffrages ainsi que des moyens utilisés pour la
mise en place et le serrage du béton.

Cette maniabilité ne peut toutefois être obtenue par un excès d'eau de gâchage, et le rapport E/C
(rapport du poids d'eau au poids de ciment pour un mètre cube de béton en place) doit être inférieur
à 0,50 (cette condition étant imposée par les eaux séléniteuses).

On s'attachera de même à obtenir un coefficient de compacité (rapport du volume absolu des


matières solides au volume total du béton frais en oeuvre) supérieur à 0,83.

La composition proposée doit être telle que le béton frais déjà mis en place puisse être vibré à
nouveau après un délai convenable dans les conditions prévues au paragraphe 5.3.4.4. Lors de
l'étude du béton, cette propriété do" être vérifiée, si le Maître d’Oeuvre en reconnaît la nécessité.

Les propositions de l'Entrepreneur sont présentées sous forme d'un mémoire détaillé.

711723438.doc
Barrage Douimis - CCT 15

Le compte rendu concernant chaque type de béton soumis à l'approbation devra contenir au moins
les renseignements suivants :

1) affaissement au cône d'Abrams pour lequel le béton est étudié,

2) nombre de litres d'eau par mètre cube de béton,

3) marque, type et quantité de ciment par mètre cube de béton,

4) densité,

5) granulométrie des agrégats,

6) proportion de fines dans les agrégats,

7) marque, type et quantité de chaque additif,

8) teneur en air,

9) résistance à la compression (sur éprouvettes cylindriques) à 7 et 28 jours

Suivant les observations du Maître d’Oeuvre, l'Entrepreneur doit éventuellement compléter ses
études ou ses justifications. ou apporter à ses propositions les modifications prescrites.

L'Entrepreneur fournit ses propositions au plus tard trois mois avant la mise en place des bétons
correspondants. Si les formules proposées ne sont pas satisfaisantes, le Maître d’Oeuvre peut
prescrire de nouveaux cycles d'étude jusqu'à obtention du résultat désiré. Toutes les conséquences
d'un éventuel retard occasionné de ce fait aux travaux sont à la charge de l’Entrepreneur.

L'Entrepreneur est tenu de fournir au cours des travaux toutes études ou justifications
supplémentaires qui seraient requises par le Maître d’Oeuvre.

Le visa du Maître d’Oeuvre sur les propositions de l'Entrepreneur peut être retiré à tout moment, s'il
apparaît que l'une des qualités requises n'est plus obtenue. L'Entrepreneur doit alors proposer une
autre composition.

5.3.2.2.4. Essais de convenance

Une fois la composition mise au point et agréée par le Maître d’Oeuvre, l'Entrepreneur effectuera
des essais de convenance au moins deux mois avant la mise en place des bétons correspondants,
avec les matériaux et le matériel utilisés pour la réalisation des ouvrages.

Les essais sont de trois types :

- la confection d'éprouvettes cylindriques dont le diamètre est conforme au tableau de la


section 5.3.3.2.2., soumises à la compression simple,

- l’évaluation du rendement de la gâchée ; permettant de connaître les quantités en valeur


absolue des divers constituants nécessaires pour obtenir un mètre cube de béton en oeuvre,

711723438.doc
16 Barrage Douimis - CCT

il est déterminé par des essais effectués dans des caisses cubiques ou cylindriques, dont la
plus petite dimension est au moins égale à dix fois la grosseur du plus gros granulat. Le
béton coulé dans ces caisses est serré de la même manière que dans l'ouvrage,

- la mise en place d'un béton témoin (pour l'évaluation de la maniabilité en grandeur réelle),
cette mise en place est conduite sur le chantier à l'occasion du bétonnage de certaines
installations provisoires fixes, dans les conditions et les moyens du chantier La mise en place
est faite dans des moules, au besoin ferraillés, représentatifs des ouvrages ou des parties
d'ouvrages intéressés.

Le programme de ces essais est soumis pour accord au Maître d’Oeuvre.

Ils permettent de déterminer notamment :

- l'ordre d'Introduction des composants (en principe : gravillons-liant-sable-eau-gros agrégats),

- la durée du malaxage,

- l'opportunité d'une addition de filler et la nature de celui-ci,

- les temps de malaxage sec et de malaxage humide qui devront être rigoureusement
respectés par la suite.

A partir des résultats de la 1-ère série d'essais, l'Entrepreneur s'assurera que les résistances
nominales à 28 jours sont effectivement atteintes sur le chantier. A cet effet, l'Entrepreneur procède
sur le chantier à la confection d'au moins 12 éprouvettes de compression et 12 éprouvettes de
traction, dans les mêmes conditions que celles qui seront adoptées pour les essais de contrôle des
bétons (cf. article 5.3.3).

Les résistances nominales ‘28 et 28 sont prises égales à la moyenne des résultats des essais,
diminuée des huit dixièmes de leur écart quadratique moyen. Les résistances doivent être
supérieures aux prescriptions de l'article 5.3.2.2.2.

Bien que les résistances à 28 jours soient seules contractuelles, l'Entrepreneur effectue de la même
façon une série d'essais afin de déterminer les résistances nominales à 7 jours à partir desquelles
les résistances à 28 jours ont les plus grandes probabilités d'être atteintes.

5.3.2.2.5. Tolérances sur la composition

En exécution, les tolérances de composition pour chacun des constituants sont :

± 3% pour chaque catégorie de granulat grossier,


± 2% pour chaque catégorie de sable,
± 2% pour l'ensemble du granulat,
± 2% pour l'eau totale,
0à + 2% pour le liant.

Les prélèvements des agrégats et les contrôles de dosage en liant et en eau sont effectués sur
demande du Maître d'Oeuvre, à la sortie des appareils doseurs.

711723438.doc
Barrage Douimis - CCT 17

5.3.2.2.6. Corrections de la composition

La composition du béton doit être corrigée en exécution pour tenir compte des variations de
granularité et de la quantité d'eau incluse dans les agrégats. La détermination de la teneur en eau
des sables est effectuée par l'Entrepreneur, par un procédé agréé par le Maître d’Oeuvre. Il est
établi un graphique donnant, pour chaque teneur en eau, la correction à apporter en poids au sable
et à l'eau.

Sont seuls habilités à effectuer ces corrections les agents nommément désignés par l'Entrepreneur.
Les organes de réglage sont placés sous serrure de sécurité.

5.3.2.3. Fabrication

5.3.2.3.1. Installations

L'installation de fabrication du béton doit permettre de doser avec précision les divers bétonnage
doit être munie d'un wattmètre enregistreur, d'un wattmètre à lecture directe, et d'un équipement qui
enregistre numériquement sur papier, pour chaque gâchée :

- la date et l'heure,

- le numéro n de la formulation (D/R/n),

- le poids de chaque classe de agrégats,

- la teneur en eau et le poids d'eau dans les sables,

- le poids d'eau ajoutée, la quantité de ciment, d'adjuvants, de fillers,

- le temps et l'énergie de malaxage.

L'Entrepreneur est tenu d’afficher au bureau de chantier, pour chaque type de béton, la composition
théorique et, à l'atelier de fabrication, la composition pratique, qui tient compte en permanence de
l'humidité des agrégats.

L'Entrepreneur fait connaître au Maître d’Oeuvre la durée du malaxage qu'il se propose de retenir,
avec toutes justifications nécessaires.

Le dosage pondéral automatique est exigé pour chaque catégorie de agrégats, pour le ciment et
pour l'eau de gâchage. Un dispositif permet la vérification facile de l'exactitude des pesées, les
bascules étant étalonnées au début du chantier et au moins une fois par semaine

Un totalisateur enregistre le nombre de gâchées.

La granulométrie totale des agrégats doit être conforme au fuseau agréé par le Maître d’Oeuvre
dans les limites fixées au § 5.3.2.2.5. Elle est vérifiée en permanence par le chef de poste sur les
bascules et feuilles d'enregistrement, qui sont étalonnées au début du chantier et une fois par
semaine. A la demande du Maître d’Oeuvre, avant chaque bétonnage, une gâchée sèche avec

711723438.doc
18 Barrage Douimis - CCT

ciment peut être l'objet d'une granulométrie immédiate. On attendra les résultats de cette analyse et
l'autorisation du Maître d’Oeuvre pour commencer le bétonnage.

Les bandes d'enregistrement des contrôles sont consignées au laboratoire de chantier dans un
cahier accessible en permanence au Maître d’Oeuvre. De plus, à la centrale, un cahier Indique les
compositions pratiques des gâchées et leurs modifications en fonction des teneurs en eau des
sables.

En cas de contestation, le Maître d’Oeuvre procède à une analyse de béton frais.

La température des bétons à la sortie de la bétonnière est mesurée. Si elle dépasse 25°,
l'Entrepreneur est tenu de mettre en oeuvre les dispositions à prendre pour la ramener au chiffre
admis et de réaliser les modifications correspondantes.

Une liaison téléphonique ou radio sera assurée entre les bétonnières et les chantiers de bétonnage.

La chaîne de fabrication du béton doit être opérationnelle au plus tard deux mois environ avant la
date prévue de début du bétonnage, afin de pouvoir procéder aux essais de convenance.

5.3.2.3.2. Réfrigération du béton frais

Elle doit être envisagée par l'Entrepreneur si le programme des travaux nécessite la mise en place
du béton pendant les heures les plus chaudes des mois d'été.

Elle a pour but de garantir une température du béton, à la sortie de la bétonnière et mesurée dans la
masse, au plus égale à la valeur spécifiée de 25°.

La conception et le dimensionnement de l'installation ont pour bases les valeurs moyennes et les
variations possibles pendant le chantier de :

- la température et l'hygrométrie ambiante,


- la température naturelle des agrégats en ballastière ou de la roche en carrière,
- la teneur en eau et la température des agrégats au moment de leur emploi,
- la température du ciment au moment de son emploi.

Les moyens susceptibles d'être mis en oeuvre sont :

- la réfrigération de l'eau de gâchage,


- le refroidissement des agrégats autres que le sable par arrosage avec de l'eau
(éventuellement rafraîchie),
- l'incorporation d'une partie de l'eau de gâchage au béton sous forme de paillettes de glace.

Si le second moyen est mis en oeuvre, les dispositions d'essorage des stocks d’agrégats devront
être dimensionnées en conséquence et la fréquence des mesures de la teneur en eau des agrégats
concernés et des corrections de dosage en eau ajoutée sera accrue de telle sorte que la précision
demandée sur la quantité d'eau totale dans le béton soit respectée.

Si le troisième moyen est mis en oeuvre, l'Entrepreneur devra présenter les références certifiées de
l'installation proposée ; en outre, il sera régulièrement procédé à des prélèvements de béton à

711723438.doc
Barrage Douimis - CCT 19

l'arrivée de celui-ci sur les plots ; aucune paillette de glace solide ne devra être observée à ce
moment.

5.3.2.4. Transport

5.3.2.4.1. Généralités

Les moyens de transport des bétons sont cas par cas soumis à l'agrément du Maître d’Oeuvre.

5.3.2.4.2. Conditions de transport

Le béton doit être transporté dans des conditions qui ne donnent lieu ni à la ségrégation des
éléments ni à un commencement de prise avant mise en oeuvre. Toutes précautions sont prises
pour éviter, en cours de transport, une évaporation excessive, une perte de matière, et l'intrusion de
matières étrangères. Les canalisations de transport exposées au soleil sont convenablement
protégées, par exemple par des paillassons maintenus humides.

Il est interdit d'ajouter de l'eau, en cours de transport, dans les bétonnières mobiles ou dans les
camions malaxeurs.

S'il s'avère, à l’expérience, que la méthode de transport utilisée conduit à altérer le béton ou à
freiner exagérément les cadences de mise en place, l'Entrepreneur doit apporter sans délai les
correctifs nécessaires, après les avoir soumis à l’agrément du Maître d'Oeuvre.

5.3.2.4.3. Engins de transport

Tous les engins de transport sont soigneusement lavés après chaque arrêt normal ou accidentel
prolongé, pour éviter de mêler du béton frais à du béton ayant déjà fait prise.

5.3.2.4.4. Délai d'utilisation

Sauf autorisation expresse du Maître d’Oeuvre, aucun béton ne peut être mis en place plus d'une
heure après l'Introduction dans la bétonnière de toute l'eau de gâchage. Aucun ajout d'eau n'est
toléré.

5.3.2.4.5. Transport du mélange sec

Lorsque l'atelier de dosage et de malaxage à sec des agrégats et du liant d'une part, l'atelier de
fabrication d'autre part, sont distincts, le transport du mélange sec du premier au second atelier doit
être organisé de façon que la charge de la bétonnière corresponde à un nombre entier de charges
d'éléments secs, et que les cuves de mélange aient été complètement vidées avant l'introduction
d'une nouvelle charge.

5.3.3. Epreuves et contrôles

711723438.doc
20 Barrage Douimis - CCT

Les épreuves des bétons regroupent les épreuves d'étude et de convenance correspondant à la
phase de mise au point des compositions de béton. Les épreuves sont à la charge de
l'Entrepreneur.

Les contrôles des bétons comprennent les essais de contrôles et d'information, et sont effectués par
le Maître d’Oeuvre, ce qui ne doit pas empêcher l'Entrepreneur de faire ses propres essais.

5.3.3.1. Conditions générales des épreuves et contrôles

L'Entrepreneur fournira toutes facilités, toute aide ainsi que la main-d'oeuvre non spécialisée, qui
s'avéreraient nécessaires pour l'obtention d'un nombre quelconque d'échantillons de matériaux dans
l'usine à béton ou de béton frais, soit dans les bétonnières, soit dans les coffrages et sous les
formes requises par le Maître d’Oeuvre.

L'Entrepreneur mettra à la disposition du Maître d’Oeuvre un local d'essai à la station de préparation


des bétons au niveau des bascules.

Les principes généraux des épreuves et essais (nature et fréquences) sont donnés ci-après. Le
Maître d’Oeuvre se réserve le droit d'adapter ces principes généraux.

5.3.3.2. Résistance

Les épreuves et le contrôle des qualités mécaniques des bétons visent a mesurer leurs résistances
à la compression et à la traction.

Ces mesures sont effectuées par des essais sur des éprouvettes poussés jusqu'à la rupture.

5.3.3.2.1. Conditions techniques des essais

a) Compression

La résistance est mesurée, à l'âge considéré, par compression axiale de cylindres droits de
révolution, de hauteur double de leur diamètre.

Les moules suivants sont recommandés, selon la maille D du plus gros granulat.

D (mm) Module AFNOR S (cm2)  moule (mm) H moule (mm)


 16 43 50 79,6 159,6
 31,5 46 200 159,6 320
 63 49 500 252,5 500

Au-delà d'une maille de 63 mm, les bétons sont écrêtés à cette dimension.

Dans tous les cas, on a :

' = F/S

avec F : effort de compression maximal

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Barrage Douimis - CCT 21

et S : section normale de l'éprouvette

b) Traction

La résistance à la traction est mesurée, à l'âge considéré, par une des trois méthodes suivantes
choisies au début des travaux et conservée durant tout le chantier :

- par essais de traction directe sur éprouvettes cylindriques semblables à celles utilisées en
compression. On a :

 = F/S

avec F : effort de traction maximal,


et S : section normale de l'éprouvette

- par essais de fendage (essais dits "brésiliens") sur des éprouvettes semblables à celles
utilisées en compression. On a :

 = 2F/(.d.h)

avec F : effort de rupture,


 : 3,1416
d : diamètre de l'éprouvette
et h : hauteur de l'éprouvette

- par essais de traction par flexion sur des éprouvettes réalisées dans les moules prismatiques
de section carrée, de longueur quadruple du côté de la section.

Les moules suivants sont recommandés en fonction de la maille D du plus gros granulat.

D (mm) Module AFNOR Section (cm2) Arête (mm) Longueur (mm)


 16 43 50 70,7 282,8
 31,5 46 200 141,4 565,6
 63 49 625 250 1 000

Au-delà de la maille de 63 mm les bétons sont écrêtés à cette dimension.

La résistance à la traction d'une éprouvette est prise égale à :

 = 3,6 M/a3

où M représente le moment maximal supporté par l'éprouvette et a le côté de sa base. Dans les
conditions normalisées d'essai on a :

 = 1,8 F/a2

où F représente la charge de rupture et a le côté de l'éprouvette.

711723438.doc
22 Barrage Douimis - CCT

5.3.3.2.3. Préparation des éprouvettes

Les moules sont fournis par l’Entrepreneur. Ils sont métalliques, démontables et comportent un fond
et des parois ; ils sont munis d'un couvercle. La tolérance sur chacune de leurs dimensions est de ±
0,3 mm pour un moule neuf. Elle est de ± 0,6 mm pour un moule en service. Le fond et les parois
sont ajustés de manière suffisamment précise pour que soit assurée une étanchéité satisfaisante. Ils
sont assez épais pour ne pas se déformer lors du moulage du béton.

Les moules sont nettoyés à fond immédiatement après le démoulage des éprouvettes et sont
aussitôt graisses.

Le Maître d’Oeuvre peut refuser remploi de moules qui ne correspondent pas aux conditions
précédentes. Les moules rebutés à titre définitif sont évacués du chantier.

Les moules sont en quantité suffisante sur le chantier pour l'exécution des épreuves et contrôles
prévus dans le présent texte.

Les moules en carton imperméabilisé ou en matière plastique peuvent être autorisés par le Maître
d’Oeuvre pour les éprouvettes de compression et de traction directe ; les moules en matière
plastique peuvent de même être autorisés pour les éprouvettes destinées aux essais de fendage.
Ces moules sont placés dans des contre-moules rigides en métal lors du moulage des éprouvettes.
Le Maître d’Oeuvre peut à tout moment retirer son autorisation.

Le béton constitutif des éprouvettes est prélevé suivant les instructions du Maître d’Oeuvre aux
lieux, instants et conditions fixés par lui.

Les éprouvettes sont moulées dans des conditions fixées par le Maître d’Oeuvre de manière à
obtenir un serrage aussi semblable que possible à celui réalisé dans l'ouvrage, mais aussi à obtenir
une constance aussi parfaite que possible des conditions de confection des éprouvettes (opérateur,
nombre de couches, vibration, etc.). Le tableau suivant peut servir de guide.

Cylindres

 (mm) 160 250 360


Aiguilles de (mm) 25 37 50
Nombre de couches 2 3 4
Vibration selon l’axe
Durée de vibration
15 s - 20 s 12 s - 15 s - 18 s 12 s - 15 s - 18 s - 20 s
de chaque couche

Prismes

Prismes de (mm) 100 140 200 500


Aiguilles de (mm) 25 25 37 50

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Barrage Douimis - CCT 23

Nombre de couches en une seule couche


Vibration au centre, puis au 1/4 et aux 3/4
Durée de vibration
8s 15 s 17 s 20 s
de chaque point

5.3.3.2.4. Conservation et marquage des éprouvettes

Aussitôt après la confection des éprouvettes, les moules sont revêtus de leurs couvercles

a) Les éprouvettes constitutives de l'échantillon de l'épreuve d'étude sont, de leur confection à


leur essai, conservées à une température de 20°C à un degré près : les 24 premières heures
dans leurs moules, ensuite en salle de brouillard ou immergées. Elles sont essuyées, mais
non séchées avant leur essai.

b) Les éprouvettes de l'essai de convenance ou destinées aux essais de contrôle sont, les
vingt-quatre premières heures, conservées dans leurs moules à une température de 20°C (±
5°C). Démoulées à 24 heures, elles sont placées dans des enveloppes étanches et
transportées sans délai au laboratoire où elles sont conservées dans les mêmes conditions
que les éprouvettes d'étude jusqu'à leur écrasement.

Les cylindres sont marqués à la peinture au moment de leur démoulage.

5.3.3.2.5. Ecrasement des éprouvettes

Toutes précautions sont prises pour obtenir, lors de l'écrasement, des conditions aussi constantes
que possible (sens d'écrasement, vitesse d'écrasement, faces surfacées ou non, etc.).

5.3.3.2.6. Effectif des échantillons d'épreuve et nombre d'essais de contrôle - Age du béton aux
essais

a) Principe de jumelage

Aucun cylindre de compression n'est confectionné, sans que le soit simultanément une éprouvette
destinée aux essais de traction, au moyen du béton provenant du même prélèvement.

b) Possibilités d'appréciation anticipée

Pour les épreuves d'étude et de convenance, le tiers au moins des éprouvettes prélevées est
essayé à 7 jours d'âge, le reste à 28 jours d'âge.

Pour les essais de contrôle, la moitié des éprouvettes prélevées est essayée à 7 jours, reste à 28
jours.

c) Epreuves d’étude et de convenance

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24 Barrage Douimis - CCT

Le nombre d'éprouvettes destinées aux essais de compression (auquel le nombre d'éprouvettes de


traction doit être égal) n'est pas inférieur à 4 pour les essais à 7 jours et à 8 pour les essais à 28
jours.

d) Essais de contrôle

La fréquence des contrôles, qui est adaptée au volume de l’ouvrage et au rythme de sa


construction, est en principe d'un contrôle par 100 m 3 de béton mis en place.

Pour ce faire, on prélève 6 éprouvettes de compression, dont 3 sont essayées à 7 jours et 3 à 28


jours.

Les résistances à prendre en compte sont les moyennes arithmétiques des résultats obtenus,
diminuées des huit dixièmes de leur écart quadratique moyen.

Au cours des travaux, la qualité des bétons doit être régulière. Pour un type de béton donné, les
résistances mesurées lors des essais de contrôle doivent être telles que leur coefficient de variation
(écart quadratique moyen relatif ou variance) soit au plus égal aux valeurs suivantes :

- béton armé soumis aux ambiances agressives : 10%


- autres bétons armés : 12%
- bétons non armés : 15%

De plus, la tolérance admise pour le nombre de valeurs inférieures à la résistance nominale est au
plus égale à 5% et aucune valeur ne doit être inférieure à 90% de la résistance nominale.

e) Essais d’information

Juste après le début du bétonnage on prélève 6 éprouvettes supplémentaires de compression et 6


éprouvettes de traction dont 3 sont essayées à 90 jours et 3 à un an.

5.3.3.3. Consistance du béton frais

5.3.3.3.1. Conditions techniques de la mesure

La consistance du béton frais est mesurée par la méthode de l'affaissement au cône (polir les
bétons dont la maille du plus gros granulat est au plus égale à 31,5 mm, module AFNOR 46) ou par
la mesure du temps d'écoulement au maniabilimètre LCPC.

Les limites dans lesquelles doivent rester comprises les valeurs représentatives de consistance du
béton frais sont soumises au visa du Maître d’Oeuvre, avec l'étude dés bétons. Les limites ainsi
fixées peuvent être modifiées par le Maître d’Oeuvre en cours des travaux. A titre indicatif, les
ordres de grandeur suivants sont recommandés pour un béton courant en grande masse :

- affaissement au cône : 4 à 6 cm pour le béton armé


7 à 10 cm pour le béton en galerie
- temps d'écoulement au maniabilimètre : de 20 à 30 s

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Barrage Douimis - CCT 25

5.3.3.3.2. Nombre d’essais

Il est toujours effectué un essai de consistance lors de la confection d'une éprouvette de traction ou
de compression tant pour les épreuves d'étude et de convenance que pour les essais de contrôle et
d'information.

5.3.3.4. Autres essais

5.3.3.4.1. Analyse de béton frais

En cas de contestation sur la composition des bétons frais, l’Entrepreneur fait procéder à une
analyse complète du béton frais ou à la granulométrie complète d'une gâchée sèche, ciment
compris.

5.3.3.4.2. Prélèvements carottés

Au même rythme que pour les essais d'information, le Maître d’Oeuvre peut faire procéder par
l'Entrepreneur à des carottages dans la masse du béton en place. Les carottes, au nombre minimal
de 6 par prélèvement, ont un diamètre minimum de 100 à 200 mm selon la dimension du plus gros
agrégat et une longueur de 2,5 fois leur diamètre.

Pour chacune des 6 éprouvettes, le procès-verbal de prélèvement indique :

- la date de prélèvement,

- le lieu exact du carottage,

- la composition théorique du béton.

Au choix du Maître d’Oeuvre, les éprouvettes taillées dans les carottes, et recoupées à une
longueur égale à deux fois leur diamètre, avec faces bien perpendiculaires à l'axe, peuvent subir
soit un essai de compression, soit un essai de fendage. De plus. il est procédé à la détermination de
la densité des échantillons.

711723438.doc
26 Barrage Douimis - CCT

5.3.3.5. Qualité du béton non respectée

5.3.3.5.1. Consistance

Si la consistance, mesurée sur un prélèvement effectué à la sortie de la bétonnière n'est pas


comprise dans la marge définie comme indiqué au § 5.3.3.3.1, l'Entrepreneur doit procéder
immédiatement au contrôle de la composition, notamment au contrôle de la teneur en eau des
sables et de la quantité complémentaire d'eau de gâchage admise à la bétonnière, et prendre toutes
dispositions pour revenir à la consistance définie. Si la maniabilité est insuffisante l'Entrepreneur ne
doit pas chercher à améliorer celle<i par un ajout d'eau à la quantité définie lors des essais de
convenance, la consistance désirée devant plutôt être obtenue par une correction de la composition
du béton, éventuellement l'utilisation d'un plastifiant, dont les effets doivent avoir été préalablement
étudiés en laboratoire.

5.3.3.5.2. Résistances

Dès qu’il devient évident, au vu des résultats des essais à 7 jours, que les résistances à 28 jours (en
compression ou en traction, et a fortiori les deux) seront nettement inférieures aux résistances
nominales ou à celles résultantes de l'essai de convenance, l'Entrepreneur doit immédiatement
arrêter le bétonnage, rechercher les causes de cette baisse de résistance et prendre, en accord
avec le Maître d’Oeuvre, les mesures appropriées pour remédier au défaut.

Si la température peut être incriminée, le Maître d’Oeuvre peut arrêter provisoirement le bétonnage.
Il peut prescrire toutes les mesures et essais utiles, effectués après réchauffement de l'atmosphère
pendant un délai suffisant, pour s'assurer que le béton n'a pas souffert de ces conditions anormales
lors de son durcissement.

On vérifiera d'autre part que les conditions de cure prescrites ont bien été respectées.

Si les essais de contrôle font ressortir à 28 jours des résistances inférieures à celles requises (90 %.
de la résistance nominale, cf. 5.3.2.2.2) le Maître d’Oeuvre peut :

- procéder à un contrôle systématique du béton en oeuvre, par auscultation sonique par


carottage ou chargement direct,

- suspendre provisoirement le règlement des ouvrages correspondants,

- prescrire le renforcement des ouvrages par l'exécution d'éléments d’ouvrage confortatifs dont
l'Entrepreneur est responsable et qu'il prend à sa charge ces éléments d'ouvrages ayant
pour objet de rétablir les conditions de sécurité initialement prévues,

- prescrire la démolition et la reconstruction, aux frais de l'Entrepreneur des parties d'ouvrages


présumées défectueuses, si l'insuffisance de résistance met en péril la sécurité même de
l'ouvrage sans que les dispositions précédentes puissent remédier.

S les essais d'information font apparaître des résistances anormalement basses par rapport aux
prévisions et aux essais de contrôle, il y a également lieu d'en rechercher les causes et de prendre,
si nécessaire, les mesures appropriées.

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Barrage Douimis - CCT 27

5.3.4. Mise en oeuvre

5.3.4.1. Dispositions préparatoires

L'accord du Maître d’Oeuvre devra être donné avant le début de tout bétonnage. Tout bétonnage
sera interdit quand il apparaîtra que les conditions empêchent une mise en place ou une prise
correcte, que les conditions climatiques sont trop défavorables (température extérieure, vent chaud
du sud), que les délais entre levées ne sont pas respectés, que la préparation de la surface du
rocher ou du béton déjà en place n'est pas terminée ou pour tout autre raison du même ordre. En
particulier, le Maître d’Oeuvre pourra interdire les bétonnages par vent chaud du sud, pendant les
heures les plus chaudes des mois d’été (de 9 h à 18 h par exemple, l'Entrepreneur devant alors
bétonner la nuit si le programme l’exige) d'une manière générale en toute circonstance telle que le
béton à l'arrivée sur la levée dépasse 25°C ou ne peut être garanti contre une dessiccation rapide.

Aucun béton ne sera coulé avant que les coffrages, la disposition des éléments à enrober et la
préparation de toutes les surfaces intéressées n'aient été approuvés. Le bétonnage dans l'eau sera
exceptionnel et fera l'objet d'un accord spécial. Aucun béton ne sera coulé dans l'eau courante, ni
ne sera soumis à l'action de l'eau courante, avant son durcissement. Toute surface de coffrage ou
d'élément enrobé qui aurait été recouverte de mortier sec ou de laitance pendant une coulée
antérieure, sera soigneusement nettoyée avant le bétonnage.

5.3.4.2. Programme de bétonnage

L 'Entrepreneur adresse au Maître d’Oeuvre son programme détaillé de bétonnage quinze jours au
moins' avant le début du travail. Ce programme doit définir les phases de bétonnage, la position et
la configuration des surfaces de reprise, le matériel utilisé ainsi que les éventuels supports
métalliques que l'Entrepreneur souhaiterait laisser en place dans les bétons .

L 'Entrepreneur doit, si cela se révèle nécessaire, limiter par des coffrages d'arrêt la surface à
bétonner pour que la totalité de la fraction de la couche ainsi isolée puisse être réalisée avant tout
commencement de prise.

5.3.4.3. Préparation des fondations

Les fouilles sont complètement nettoyées et mises à sec, sauf dérogation relative au bétonnage
sous l'eau.

Si les ouvrages sont fondés au rocher, celui-ci est lavé et préparé comme spécifié dans le chapitre
3.3.5.2.

Les petites sources ou suintements d'eau éventuels venant du sol sont soigneusement localisés et
captés, de telle sorte que cette eau ne puisse délaver le béton avant prise.

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28 Barrage Douimis - CCT

5.3.4.4. Mise en place et vibration

Au moment de sa mise en oeuvre, le béton doit être exempt de ségrégation et cette mise en oeuvre
doit intervenir avant tout début de prise ou de dessiccation.

Le béton doit être mis en place de façon à entrer parfaitement en contact avec les parois, les
coffrages et les armatures sur toute leur surface.

L'exécution d'une levée est continue sur toute la surface de l'ouvrage ou du plot considéré La
hauteur maximale d'une levée est de 2,00 m, le béton étant mis en place par couches successives
n'excédant pas 0,50 m d’épaisseur, décalées de 2 à 3 m horizontalement.

La hauteur de chute du béton ne peut excéder 2 m, des goulottes ou autres aménagements étant
mis en oeuvre en cas de hauteurs supérieures.

Sur un plot, le temps séparant la fin du bétonnage d'une levée et le début de bétonnage de la levée
suivante est en principe de 72 heures au minimum. Le Maître d’Oeuvre peut accorder des
dérogations à cette règle dans le cas de parties d'ouvrages de faible épaisseur ou dans le cas de
bétonnage continu.

Le béton est travaillé de manière à écarter les plus gros éléments des coffrages.

Le béton est pervibré à l'aide d'appareils qui doivent être agréés par le Maître d’Oeuvre, jusqu'à ce
que le mortier reflue légèrement à la surface.

Les pervibrateurs doivent présenter des dimensions telles qu'ils puissent pénétrer dans les coffrages
et entre les armatures de façon que, compte tenu de leur rayon d'action, ils puissent agir sur la
totalité du béton. Ils doivent être présents sur la levée en nombre suffisant pour les cadences de
bétonnage prévues, avec une réserve de sécurité de deux (1 appareil en réserve pour 1 en service).

Le pervibrateur est tenu verticalement et déplacé suivant son axe. Il n'est retiré du béton que
lentement de façon que son empreinte se referme lors de la remontée de l'appareil.

Lors du bétonnage d'une levée en plusieurs couches, la vibration d'une couche est faite de telle
façon que le vibrateur pénètre légèrement dans la couche inférieure, dont la prise n'a pas
commencé, afin d'assurer la continuité entre les couches successives. Chaque fois qu'une couche
aura fait prise avant la mise en place de la couche suivante, la surface de séparation doit être réglée
et traitée comme une reprise (§ 5.3.4.7) avant que le bétonnage ne soit poursuivi.

Toutes précautions sont prises pour que la vibration ne déplace pas les armatures.

Tout arrêt ou insuffisance des vibrateurs rendant impossible la vibration parfaite du béton à la
cadence à laquelle il est approvisionne entraîne l'arrêt total du bétonnage.

Tout béton qui, à cause d'une interruption de bétonnage n'aurait pas été vibré, devra être démoli
avant la reprise des travaux.

Toutes précautions doivent être prises pour éviter tout délavage du béton en cours de mise en place
et jusqu'à sa prise (apports d'eau de pluie, etc.). Les sujétions correspondantes sont à la charge de
l'Entrepreneur.

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Barrage Douimis - CCT 29

5.3.4.5. Température de mise en place

La température maximale du béton mis en place est de 25°C. Si nécessaire, et à défaut de


dispositifs de refroidissement du béton en place (serpentins, etc.), elle doit être abaissée par
refroidissement des agrégats, de l'eau de gâchage, emploi de glace pilée, etc., de telle façon qu'en
aucun cas la température maximale du béton lors de l'hydratation, mesurée au cœur de l'ouvrage,
ne dépasse 45°C.

5.3.4.6. Traitement des surfaces non coffrées

Les surfaces finies des parties non coffrées sont traitées conformément aux indications du chapitre
5.4.3.

5.3.4.7. Reprises de bétonnage

Au moment de la prise, la surface du béton est complètement purgée de laitance à l'aide d'un jet
d'air et d'eau sous une pression de 0,5 MPa au moins, de façon à aviver cette surface et à la
débarrasser de toutes les parties friables. Les agrégats ne doivent cependant pas être déchaussés.

Au cas où le résultat ne serait pas atteint, l'Entrepreneur doit procéder à un repiquage après prise
(ce repiquage ne pouvant intervenir avant 48 heures), ou mieux à un décapage au jet de sable et à
un nouveau nettoyage avant tout nouveau bétonnage.

Après un arrêt d'un mois ou plus, la surface de reprise est repiquée ou décapée au jet de sable, puis
lavée. De plus, avant la reprise du bétonnage, cette surface est maintenue humide en permanence
pendant 8 jours.

En cas de repiquage, celui-ci doit faire disparaître la totalité de la surface de la levée et réaliser une
surface rugueuse par mise à nu du squelette du béton. Les éléments fissurés ou décollés par le
repiquage sont enlevés à la pioche.

Avant toute reprise du bétonnage, les armatures doivent être débarrassées des coulées de laitance
ou de mortier qui pourraient les enrober ainsi que de toute autre matière qui risquerait d'en
compromettre l'adhérence. Puis la surface de reprise est lavée à nouveau et l'eau en excès éliminée
à l'air comprimé.

Enfin, immédiatement avant bétonnage, la surface de reprise est recouverte, sur une épaisseur de 3
cm, d'une couche de mortier. Ce mortier ne doit pas être mis en place trop longtemps à l'avance,
afin de n'avoir pas encore fait prise lorsque le béton vient le recouvrir.

Sous réserve de l'accord du Maître d’Oeuvre, l'Entrepreneur peut proposer avant le début des
travaux que cette couche de mortier soit remplacée par une couche de 0,10 à 0,15 m de béton de
gravillon ou de gravier enrichi (agrégat de 16 mm ou de 31,5 mm), ou encore de béton normal dont
on aura supprimé les gros agrégats.

5.3.4.8. Mesure de la température ambiante

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30 Barrage Douimis - CCT

L'Entrepreneur est tenu d'installer sur le chantier, à l'ombre, un thermomètre enregistreur et, en
divers points du chantier, des thermomètres à maxima et minima.

5.3.4.9. Conservation et cure

Il est interdit de faire supporter au béton des charges quelconques avant que sa résistance n'ait
atteint une valeur suffisante.

La cure du béton, destinée à le maintenir dans l’état d'humidité nécessaire à un durcissement


satisfaisant, peut être faite par humidification ou par enduit temporaire imperméable. L'utilisation
d'un tel enduit est cependant strictement prohibée sur les surfaces de reprise ou celles des joints
destinés à être injectés.

Dans le premier cas, le béton est maintenu humide pendant une semaine après sa prise, ou une
durée plus longue si le ciment est à durcissement lent. Les moyens à employer à cet effet, qui
varient avec la nature de l'ouvrage et ses dimensions, sont proposés par l'Entrepreneur à l'agrément
du Maître d’Oeuvre. Ils peuvent consister, par exemple en toiles perméables, nattes ou paillassons
maintenus humides par un arrosage léger et permanent, ou en jets d'eau continus. L'arrosage
intermittent est interdit. Les coffrages non imperméables sont maintenus humides de la même façon.

Dans le second cas, le produit proposé par l'Entrepreneur ne peut être utilisé qu'avec l'accord du
Maître d’Oeuvre. Il est coloré de façon qu'il soit possible de juger de la continuité et de la régularité
de l'enduit. Cette couleur doit cependant pouvoir disparaître avec le temps ou être facilement
effacée sur l'ouvrage fini. Lorsque le béton est destiné à être peint ou enduit, le produit de cure
utilisé doit être compatible avec la peinture ou l'enduit prévu.

L'enduit est placé sur les surfaces libres du béton dès le début de la prise et également sur les
surfaces bétonnées qui, le cas échéant, sont décoffrées avant le temps prescrit pour la cure par
humidification.

5.3.5. Mortiers, coulis

5.3.5.1. Mortier sec

Ce mortier se compose d'un mélange d'une partie de ciment pour 2,5 parties de sable naturel
(volumes secs), ce dernier conforme aux spécifications.

La quantité d'eau utilisée est juste suffisante pour la production d'un mortier formant une boule
cohérente au malaxage dans la main. Le matériau ne doit pas présenter de retrait excessif.

Le mortier sec est mis en place par couches de petites quantités, chacune étant compactée
solidement au moyen d'une baguette de bois dur et d'un marteau.

5.3.5.2. Mortier liquide

Ce mortier se compose d'un mélange d'une partie de ciment pour trois parties de sable naturel
(volume sec). La quantité d'eau utilisée est adaptée à l'usage auquel il est destiné.

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Barrage Douimis - CCT 31

5.3.6. Вéton projeté

5.3.6.1. Objet

L’Entrepreneur doit effectuer tous les travaux nécessaires è la protection de béton ou de mortier en
surface, selon les indications du Maître de l’oevre.

Le béton ou mortier projeté est utilisé pour le scellement et la protection des fondations sujettes à
dessiccation ou desserrage.

5.3.6.2. Composition

5.3.6.2.1. Généralités

Le béton projeté sera composé:


- de ciment;
- d’agregates fins (sable) et moyens (graviersà);
- d’eau;
- d’un accélérateur de prise;
- d’autres adjuvants, si nécessaire.

La projection du béton peut se faire:


- soit par voie sèche;
- soit par voie mouillée.

Le mode de mise en place doit être conforme aux normes d’hygiène et sécurité du travail en vigueur
(notamment en cas de projection par voie sèche en souterraine).

Les spécifications détaillées des divers matériaux entrant dans la composition du béton projeté sont
données dans le chapitre 5.

5.3.6.2.2. Classification

Le type de béton projeté utilisé sera un 16/30 (5/30 pour la gunite).

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32 Barrage Douimis - CCT

5.3.6.2.3. Etude et mise au point des bétons projetés

L’Entrepreneur devra faire l’étude et la mise au point des bétons projetés. Il soumettra son
programme et ses méthodes à l’agrément du Maître d’Oeuvre et le tiendra au courant d’une manière
permanente de l’avancement de ces recherches et des résultats obtenus. Le Maître d’Oeuvre
n’agréera les compositions proposées et n’autorisera le bétonnage qu’après une appréciation
contradictoire des résultats obtenus, lesquels comprendront les résultats d’écrasement à 28 jours.
Outre les résistances prescrites, le béton produit devra posséder une maniabilité, une densité, une
imperméabilité et une durabilité convenables.

Les essais d’études et mise au point des bétons projetés seront par un laboratoire proposé par
L’Entrepreneur, et soumis à l’approbation du Maître d’Oeuvre.

Le dosage initial des composants à projeter doit être déterminé en tenant compte du fait que le
béton projeté en place aura un dosage final différent du dosage initial en raison des retombées. Ces
retombées affectent essentiellement le pourcentage de gros éléments. Il en résulte une
augmentation du dosage en ciment de l’ordre de 10 à 20% au cours de la projection et un transfert
vers les agrégats fins de 10 à 20% également sur la courbe granulométrique du béton en place (ces
remarques concernent essentiellement le béton projeté par voie sèche).

L’Entrepreneur exécutera au préalable plusieurs panneaux d’essai en utilisant des dosages


différents. Le mode d’exécution des panneaux d’essai est donné au §5.3.6.3.1. Les diverses
répartitions d’armatures seront à reproduire sur les panneaux pour vérifier qu’il est possible de
mettre un béton sain en place derrière les armatures. Il conviendra de monter les panneaux d’essai
de façon à reproduire le travail de revêtement des parois ou du toit, selon le cas. L’Entrepreneur
devra de plus faire des essais en vraie grandeur afin, entre autre, de définir les pertes dues à la
projection.

La vitesse de projection du béton à la sortie de la lance, le rapport eau/ciment, le pourcentage


d’accélérateur de prise, devront être modifiables à la demande, de façon à reproduire du béton de la
consistance requise et à tenir compte de toute variation de la teneur en eau, de la granulométrie des
agrégats à l’entrée du malaxeur et de différentes natures de terrain rencontré.

5.3.6.3. Caractéristiques demandées et essais

5.3.6.3.1. Panneaux d’essais

Au moins trente (30) jours avant le débit de toute mise en place de béton ou mortier projeté,
l’Entrepreneur doit prépare un minimum de trois panneaux d’essai pour chaque mélange soumis à
l’approbation du maître d’Oeuvre. Les constituants des mélanges doivent être identiques et provenir
des mêmes sources que les constituants qui seront utilisés lors de la construction.

Afin d’effectuer un contrôle continu de la qualité, l’Entrepreneur doit également préparer trois
panneaux d’essai par 50m3 de béton ou mortier projeté mis en place.

L’Entrepreneur doit fournir tout matériel, matériaux et main-d’œuvre et réaliser tout le travail
nécessaire à la réalisation des panneaux d’essai. Chaque jeu de trois (3) panneaux, pour le contrôle
continu de la qualité, doit être réalisé e la façon suivante:

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Barrage Douimis - CCT 33

a) projection du mélange vers le bas sur un panneau horizontal;


b) projection du mélange sur un panneau vertical ou incliné;
c) projection du mélange vers le haut un panneau horizontal.

Les panneaux d’essai, d’au moins 75cm de côte, sont préparés dans des moules de 12cm de
profondeur approuvée par le Maître d’Oeuvre. Les moules doivent être lubrifiés et mouillés puis le
béton ou mortier doit y être ensuite projeté de la façon spécifiée dans le Cahier et avec le même
matériel de malaxage et de mise en place utilisée pour les travaux.

Tous les panneaux doivent avoir une épaisseur minimale de 10cm. Ils doivent être préparés en
présence du représentant du Maître d’Oeuvre. Ces panneaux ne doivent pas être déplacés avant la
prise finale du béton ou mortier.

Les panneaux d’essai et les échantillons doivent être transportés au laboratoire du Maître d’Oeuvre
par l’Entrepreneur immédiatement après la prise du béton ou mortier eu prenant les précautions
nécessaires pour ne pas les endommager.

La cure des panneaux d’essai est effectuée dans les conditions similaires à celles qui existent là ou
le béton ou mortier projeté est appliqué.

Pour le contrôle continu de la qualité le Maître d’Oeuvre détermine la résistance à la compression du


béton ou mortier projeté à partir d’essais effectués sur de carottes d’environ 5 cm de diamètre,
prélevées immédiatement avant les essais à même les panneaux, conformément à 1a norme ASTM
C-42. Les extrémités de ces échantillons sont recouvertes conformément à la norme ASTM-192.

Si les essais effectués par le Maître d’Oeuvre démontrent que le béton ou mortier projeté ne satisfait
pas les exigences spécifiées, l’Entrepreneur doit employer moyens correctifs demandés par le
Maître d’Oeuvre; ces derniers peuvent comprendre l’enlèvement et le remplacement du béton ou
mortier défectueux ou l’ajout de couches supplémentaires, dans les deux cas, par et aux frais de
l’Entrepreneur.

5.3.6.3.2. Essais en place

A titre de contrôle, des essais de résistance sur des échantillons obtenus par carottage du béton en
place seront effectués, ainsi que des essais au scléromètre.

Le Maître d’Oeuvre pourra aussi imposer des essais spéciaux d’adhérence du béton projeté au
rocher en procédant par arrachement de disque de béton projeté à la paroi.

5.3.6.4. Préparation et malaxage

La préparation du béton projeté se fera de deux manières différentes selon que l’on emploiera le
procédé du béton projeté sec ou du béton projeté mouillé. De toute manière, l’équipement de
l’Entrepreneur permettra la détermination précise et le contrôle des quantités de chaque catégorie
de matériaux entrant dans la composition du béton dans les proportions qui auront été définies.

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34 Barrage Douimis - CCT

Chaque catégorie d’agrégats, le ciment, l’accélérateur de prise, l’eau, seront pesés dans une même
installation automatique, réglable et enregistreuse. Un réglage très précis du débit de projection et
de pression doit être possible. Le stockage de diverses classes d’agrégats se fera séparément et la
quantité voulue de chaque catégorie sera introduite dans chaque gâchée, les constituants étant
transportés secs, séparément ou après mélange à sec, jusqu’à la bétonnière. La teneur en eau des
agrégats sera déterminée à intervalles réguliers, et les ajustements nécessaires seront faits pour les
dosages en eau.

L’appareillage de mesure sera établi pour toutes les catégories de béton prévues et pourra effectuer
les divers ajustements de dosage nécessaires sur la composition du mélange. Les erreurs ne
dépasseront pas 1% pour l’eau, le ciment, les adjuvants et 3% pour les agrégats.

On disposera pour les contrôles de tares au moins égales à la charge de service maximum de la
balance la plus chargée et de tout l’appareillage auxiliaire pour le contrôle du fonctionnement de
chaque balance ou appareil de mesure. Des contrôles fréquents seront effectués immédiatement,
tant dans la bétonnière qu’au bout de la lance. Le Maître d’Oeuvre disposera, d’autre part, de tous
les résultats de ces contrôles et pourra ainsi demander tout ajustement ou toute modification qu’il
estime nécessaire pour le bien de l’œuvre.

L’unité malaxeur-entonnoir sera différente selon le procédé de béton projeté employé: béton projeté
sec ou béton mouillé. Les agrégats seront toujours introduits séparément dans le malaxeur.
L’humidité propre des agrégats ne dépassera pas 5% et dans tous les cas on travaillera en principe
sans pré séchage du sable, en tenant compte naturellement du pourcentage d’humidité propre pour
obtenir le facteur eau/ciment choisi. Après malaxage, le mélange obtenu soit sec, soit mouillé, devra
posséder des constituants uniformément répartis. Si ce n’est pas le cas, la durée de malaxage
devra être augmentée. L’ordre d’introduction des divers éléments dans l’unité malaxeur-entonnoire
devra faire l’objet d’essais préalables et être établi d’une manière précise.

L pompe servant à la projection du béton, mouillé ou sec, devra donner une pression suffisante pour
assurer au béton la vitesse nécessaire le rendant après projection dense et de haute qualité.
L’addition d’accélérateur de prise pourra être effectuée dans la tuyère. La pompe employée devra
avoir un débit minimum de 5m3/h.

Une liaison constante par téléphone, radio, etc. sera assurée entre les bétonnières et les chantiers
de bétonnage.

5.3.6.5. Opérations préliminaires avant le bétonnage

La paroi à traiter sera soigneusement purgée et nettoyée le plus rapidement possible après
excavation ou déroctage.

Ce traitement se fera, suivant la nature du terrain, par jet d’air comprimé, jet d’eau sous pression,
sablage, ou tout autre procédé adéquat.

On veillera particulièrement à la localisation et au captage des venues d’eau. Celles-ci seront


détournées, par drains forés ou par canalisations superficielles, afin d’éviter le développement de
sous-pressions au contact rocher-béton projeté.

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Barrage Douimis - CCT 35

5.3.6.6. Mise en place du béton projeté

5.3.6.6.1. Transport

Le béton sera acheminé vers les ouvrages rapidement, par des moyens qui le transporteront aussi
directement que possible à partir du point de bétonnage. La méthode de transport choisie devra
éviter toute ségrégation, perte de constituants ou commencement de prise. L’eau devra arriver,
dans le cas du béton projeté sec, dans le canon sous une pression suffisante (plus élevée que celle
de l’air comprimé de l’engin de mis en place).

La méthode envisagée sera soumise au Maître d’Oeuvre. L’application du béton sera faite le plus
vite possible après la fin de l’excavation, au plus tard 12 heures celle-ci.

5.3.6.6.2. Mise en place

Elle se fera par couches continues couramment selon des épaisseurs de 5cm, les épaisseurs des
couches n’excéderont pas 10cm sauf autorisation spécifique du Maître d’Oeuvre. Lors de la mise en
place d’épaisseurs de béton projeté supérieures à 5cm, on procédera en principe de la façon
suivante:

- mise en place d’une première couche de 3cm d’épaisseur;


- disposition du treillis métallique;
- mise en place d’une ou plusieurs couches complémentaires jusqu’à atteindre l’épaisseur totale
requise.

La distance entre le bec du canon et le point d’application ne devra pas être supérieure à 1,50m et
en cas de projection de béton sur une surface humide, cette distance devra être réduite à 80cm.
Dans le but de réduire au maximum les rebondissements, surtout de gros agrégats au cours de la
première phase, il faut que l’angle d’impact reste normal à la surface. La mise en place se fera
suivant les phases d’un programme bien défini et approuvé.

Chaque couche recouvrira la précédente après que celle-ci ait fait prise et après humidification si
nécessaire. Toutes précautions seront prises pour éviter le déplacement et la déformation des
éléments enrobés. Si on doit interrompre la projection, toutes précautions seront prises pour assurer
la liaison entre le béton déjà projeté et le béton projeté ultérieurement. Aucun bétonnage n’aura lieu
au cours d’intempéries considérées comme dangereuses pour le béton.

Des repères métalliques spécialement façonnés (clous à large tête, repères d’arrêt, bagues etc.)
devront être placés dans le rocher avant projection, au moins tous les 4m 2 (2m  2m) et en tout point
désigné par les représentants du Maître d’Oeuvre, afin de fixer et de pouvoir contrôler d’épaisseur
du béton projeté. Ils devront être agréés par le Maître d’Oeuvre.

Le Maître d’Oeuvre pourra faire tout essai qu’il jugera utile pour vérifier l’épaisseur du béton projeté
(carottages ...). Si cette épaisseur n’est pas conforme aux plans d’exécution agréés, le Maître
d’Oeuvre pourra exiger les réparations nécessaires: nouvelle couche de béton projeté, réfaction des
prix du bordereau, démolition du béton déjà projeté.

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36 Barrage Douimis - CCT

L’Entrepreneur devra soumettre à l’agrément du Maître d’Oeuvre le matériel qu’il propose d’utiliser
et le mode d’exécution.

Des essais seront exigés par le Maître d’Oeuvre en temps opportun, préalablement à l’exécution
des revêtements (tests de qualité, essais d’adhérence, essais non destructifs en place, mesures en
laboratoire ...).

Aucun bois ne devra être abandonné dans le béton; seuls les cintres et armatures métalliques s’y
incorporent selon les directives du Maître d’Oeuvre.

Le traitement des venues d’eau se fera soit par injection, soit par drainage selon les directives du
Maître d’Oeuvre. Les frais correspondants rentrent dans le cadre du contrôle des eaux.

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Barrage Douimis - CCT 37

5.4. COFFRAGES ET FINIS DE SURFACE

5.4.1. Généralités

Il est prévu quatre catégories de coffrages (C1 et C2) et trois catégories pour le fini des surfaces
non coffrées (F1 et F2). Des indications générales quant à l'utilisation de ces catégories de
coffrages à utiliser ou de fini de surfaces sont indiquées sur les plans d'exécution. Quand cette
indication n'est pas portée, l'Entrepreneur doit demander au Maître d’Oeuvre les instructions
correspondantes.

Tous les coffrages doivent être soigneusement étudiés et construits avec des joints bien fermés. Ils
sont métalliques ou en bois. Ils sont rigides et suffisamment étayés pour éviter toute déformation et
toute fuite de mortier ou de laitance pendant la construction. Ils sont conçus de façon à pouvoir être
aisément enlevés lors du décoffrage, sans dommages pour le béton.

La surface intérieure des coffrages doit être absolument propre avant tout bétonnages, toute trace
de sciure ou de matériau étranger étant soigneusement enlevé.

Sauf dérogation spéciale accordée par le Maître d’Oeuvre sous certaines conditions, notamment s'il
existe une armature en parement, toute surface pentée à plus de 20° sur l'horizontale est
obligatoirement coffrée de façon à assurer une vibration correcte.

Si nécessaire pour des raisons de nettoyage, mise en place du béton ou vibration, l'Entrepreneur
doit prévoir des ouvertures provisoires de dimensions appropriées dans les panneaux de coffrage
La présence de telles ouvertures ne doit pas altérer le fini de la surface après décoffrage.

A la fin du bétonnage, les trous d'ancrage des boulons de coffrage sont soigneusement remplis de
mortier stable de même teinte que le béton avoisinant et nettoyés en surface. Si des armatures
doivent traverser le coffrage, des joints étanches doivent être assurés autour de chaque barre..

Les étais ou supports métalliques ou les câbles utilisés au maintien du coffrage et abandonnés
ensuite dans le béton, ne doivent en aucun cas se trouver à moins de 10 cm des parements
destinés à être exposés à l'eau et à moins de 5 cm des autres parements.

L'emploi d'attaches comportant des fils torsadés ou des groupes de fils parallèles traversant le béton
est interdit.

Avant tout commencement d'exécution, les dispositions projetées doivent être communiquées au
Maître d’Oeuvre.

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38 Barrage Douimis - CCT

5.4.2. Catégories de coffrage

5.4.2.1. Catégorie C1

Les coffrages de catégorie C1 sont des coffrages ordinaires. Ils doivent présenter des surfaces
intérieurement bien dressées, sans grosses irrégularités localisées. Ils peuvent être constitués de
planches non bouvetées et non rabotées. L'écartement maximal toléré dans les joints entre deux
planches est de 2 mm si la dénivelée maximale tolérée normalement au plan d'un parement entre
deux sciages juxtaposés est de 3 mm.

Les coffrages de catégorie C ne sont en principe utilisés que pour des parements non vus ou pour
lesquels un fini particulièrement soigné n'est pas exigé, ou encore pour les joints entre éléments
d'ouvrages.

5.4.2.2. Catégorie C2

Les coffrages de catégorie C2 répondent aux spécifications de la catégorie C1, en présentant


toutefois un fini de parement exempt d'aspérités et de décrochements au droit des raccordements
d'éléments de coffrages. Si ces coffrages sont faits de planches, celles-ci doivent être bouvetées.

Les coffrages de catégorie C2 sont surtout utilisés pour les parements vus, pour les surfaces
destinées à canaliser un écoulement d'eau en vitesse et pour la réalisation d’éventuels éléments
préfabriqués pour lesquels l'aspect du béton brut de décoffrage doit être parfaitement satisfaisant.

5.4.3. Catégories de fini de surface

5.4.3.1. Catégorie F1

La catégorie F1 de fini de surface est prescrite quand la surface doit être simplement lissée, sans
exigence particulière de densité ou de compacité de la peau.

5.4.3.2. Catégorie F2

La catégorie F2 de fini de surface correspond à une surface talochée avec une peau lisse et
étanche.

Ce fini est prévu pour toutes surfaces destinées à recevoir un revêtement ou simplement exposées
aux intempéries.

5.4.4. Tolérances

5.4.4.1. Définitions

Dans ce qui suit, il convient d'entendre par:

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Barrage Douimis - CCT 39

a) "Tolérance" l'écart acceptable entre la position réelle d'un parement, coffré ou non, et sa
position théorique définie par les plans d'exécution ou une instruction du Maître d’Oeuvre.

b) "Irrégularité singulière" toute irrégularité résultant d'un déplacement, d'une mauvaise mise en
place ou d'un mauvais état d'un coffrage ou de toute autre cause.

c) "Irrégularité graduelle" toute autre irrégularité par rapport à la forme théorique que la surface,
définie par les plans d'exécution ou une instruction du Maître d’Oeuvre, sauf les nids de
cailloux et pertes de laitance notamment aux reprises, qui ne sont pas considérés comme
des irrégularités, mais comme des défauts.

5.4.4.2. Détermination des irrégularités

a) Les "Irrégularités singulières" sont déterminées par mesure directe ou avec un gabarit
consistant en une règle de 0,30 m de longueur.

b) Les "Irrégularités graduelles" sont déterminées par mesure avec un gabarit consistant en une
règle pour les surfaces planes et son équivalent pour les surfaces courbes. La longueur du
gabarit est de 1,50m.

5.4.4.3. Valeurs des écarts tolérables

Les valeurs maximales des écarts tolérables sont données en millimètres par le tableau ci-après :

Tolérance Irrégularités Irrégularités


singulières graduelles
Surface coffrée
Catégorie C1  25 5 15
Catégorie C2  25 3 7
Catégorie C3 5 1,5 3
Catégorie C4 5 0 3
Surface non coffrée
Catégorie F1  12 2 7
Catégorie F2 5 0 5
Catégorie F3 5 0 3

Les valeurs maximales des écarts tolérables pour la mise en place des blindages métalliques sont
prescrites séparément par le Maître d’Oeuvre en tenant compte en particulier des indications du
constructeur.

Toute notation sur les plans d'exécution doit être considérée comme complétant ou amendant le
présent article.

5.4.5. Huilage et humidification

Les produits destinés à régulariser la surface ou à faciliter le décoffrage ne doivent pas tacher ou
teinter les parements ni altérer les bétons.

Dans le cas où ils ne sont pas revêtus d'une peinture spéciale de démoulage, les coffrages
métalliques et les coffrages de catégories C2, C3 et C4 reçoivent un revêtement d'huile spéciale dite
de démoulage ou d'un produit équivalent.

711723438.doc
40 Barrage Douimis - CCT

Si les coffrages en bois (bois de sciage, aggloméré ou fibre) n'ont pas reçu u un revêtement d'huile
spécial de démoulage ou d'un produit hydrofuge, ils sont arrosés avant mise en oeuvre du béton de
manière à obtenir une humidification des bois suffisante évitant la dessiccation du béton en
parement.

5.4.6. Décoffrage

Il n'est procédé au décoffrage, à l'enlèvement des étais, au décalage ou au décintrement qu'avec


l'autorisation du Maître d'Oeuvre, lorsque le béton a atteint une résistance suffisant pour qu'il n'en
résulte aucun dommage pour les ouvrages. Ces opérations doivent être faites sans chocs.

Le décoffrage se fait cependant le plus tôt possible pour éviter tout retard dans le traitement des
parements et permettre au plus tôt la réfection des parties défectueuses.

L'enlèvement des étais ou les opérations de décoffrage doivent s'effectuer suivant les règle
rigoureusement établies avec l'accord du Maître d’Oeuvre.

En principe, les coffrages et étais ne sont pas enlevés, suivant les types d'ouvrages, avant
l'expiration des délais suivants :

Béton de masse, coffrages verticaux ou sub-verticaux 24 heures


Voûtes de galerie 48 heures
Bétons armés, coffrages verticaux ou sub-verticaux 48 heures
Supports de dalles horizontales et poutres 14 jours
Dalles ou poutres devant supporter une charge
quelconque en cours de travaux 28 jours

Ces délais ne sont qu'indicatifs. Il peuvent en particulier être augmentés par temps froid.

Après décoffrage, les balèvres sont enlevées, mais des ragréages ne peuvent être autorisé par le
Maître d’Oeuvre que dans des cas exceptionnels : ils sont alors exécutés suivant les instructions de
celui-ci et avec un mortier permettant d'obtenir les qualités demandées adhérence, teinte identique
à celle du béton voisin, état de surface, etc.

5.4.7. Réfections et réparations

Toute réfection ou réparation, quelle qu'en soit la cause ou la nature, et qu'elle soit ou non aux frais
de l'Entrepreneur, doit être effectuée à la satisfaction du Maître d’Oeuvre.

Après décoffrage, les balèvres sont enlevées. Les taches de toute nature sont enlevées
soigneusement dès leur découverte.

La réparation d'Inégalités, singulières ou graduelles, dépassant les normes du paragraphe 5.4.4.3.,


ne doit jamais se faire autrement que par enlèvement de matière par meulage

Dans le cas de défauts importants, la réparation doit se faire strictement suivant des méthodes
acceptées par le Maître d’Oeuvre, dont la responsabilité n'est en rien engagée par son acceptation.

711723438.doc
Barrage Douimis - CCT 41

En aucun cas, la pente des raccordements, par rapport aux surfaces théoriques, ne devra dépasser
1/20.

Si les résines époxy (ou similaires) sont utilisées pour des réparations, leur mise en oeuvre doit être
strictement conforme aux indications du fabricant. Tous renseignements sur la provenance du
produit, la composition du mortier et d'une façon générale toute documentation technique relative à
ce produit doivent être fournis par l'Entrepreneur au Maître d’Oeuvre pour en obtenir l'autorisation
d'utilisation. Le Maître d’Oeuvre reste libre d'imposer un produit différent, en indiquant le mode de
mise en oeuvre. A titre indicatif dans toutes les zones soumises à l'action de l'eau en vitesse, les
réparations seront en principe effectuées comme suit :

1. repiquage ou enlèvement par sablage de la surface à réparer et de ses alentours sur une
profondeur minimale de 1 cm par rapport au nu fini,

2. nettoyage soigné au jet d'eau et d'air sous pressions de façon à éliminer de la surface toute
trace de laitance, toute poussière, matière organique, huile, graisse, etc. nuisible à
l'accrochage du mortier rapporté,

3. application d'un mortier à liant de résine époxy ou similaire, précédé éventuellement d'une
couche d'accrochage,

4. après traitement de cure et durcissement du mortier, meulage de la surface, en insistant


particulièrement sur la zone de raccordement.

5.4.8. Entretien des coffrages - Sécurité du personnel et des tiers

Si plusieurs emplois sont prévus pour un même coffrage, celui-ci est parfaitement nettoyé et
éventuellement remis en état avant tout nouvel usage.

Les coffrages et éléments de charpente, qui après usage porteraient des trous ou pointes en
saillies, sont immédiatement dégarnis de leurs pointes s'ils sont destinés à être réemployés. Dans le
cas contraire, ils sont immédiatement évacués du chantier.

5.5. JOINTS

5.5.1. Généralités

Les matériaux tels que lames d'étanchéité, joints d'étanchéité, etc., destinés à équiper les joints de
retrait ou à y être incorporés, comme mentionné à la section suivante, sont ceux indiqués par les
plans d'exécution, prescrits par le Maître d’Oeuvre ou approuvés par lui.

En particulier, les joints d'étanchéité en caoutchouc, chlorure de polyvinyle ou autre matière


semblable, doivent être d'un modèle éprouvé avec des garanties suffisantes de longue durée.

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42 Barrage Douimis - CCT

L'Entrepreneur doit fournir toute documentation technique sur les caractéristiques chimiques,
physiques et mécaniques concernant le produit proposé, pour obtenir l'autorisation du Maître
d’Oeuvre.

Les joints sont stockés en rouleaux avant utilisation, dans un endroit frais et ventilé, à l’abri du soleil
et de toute pollution d'huile ou de graisse.

5.5.2. Mode d'exécution des travaux

5.5.2.1. Généralités

On distingue

- les joints de retrait (on dit aussi joints de contraction), qui sont définis par les plans
d'exécution et qui ont pour objet de diviser l'ouvrage à construire en éléments de longueur
limitée de façon à localiser la fissuration qui pourrait résulter du retrait du béton, à éviter les
désordres qui pourraient résulter du jeu des dilatations thermiques, ou encore à parer aux
mouvements pouvant résulter de tassements différentiels de la fondation ou de vibrations.

Pour ces joints, on fait en sorte que le béton de la deuxième partie coulée n'adhère pas à
celui de la première partie coulée.

Ils peuvent être munis de dispositifs d'étanchéité pour s'opposer au passage de l'eau.

- Les joints de construction (on dit aussi reprises de bétonnage) qui ont pour objet de
permettre la construction de l'ouvrage par phases successives de bétonnage.

5.5.2.2. Joints de retrait

5.5.2.2.1. Généralités

Ces joints sont généralement plans. Ils peuvent être munis de redans ou de boîtes de cisaillement.

Ils sont coffrés d'un seul côté, la première face servant de coffrage à la deuxième.

S'ils sont destinés à rester libres, la première face coulée pourra soit rester brute de décoffrage soit,
selon les indications portées par les plans d'exécution ou les instructions du Maître d’Oeuvre, être
enduite d'un produit évitant l'adhérence (par exemple peinture bitumineuse).

Eventuellement. une couche d'un produit de remplissage déformable pourra être appliquée contre la
première face coulée avant bétonnage du second plot.

S'ils doivent contenir des dispositifs d'étanchéité, ces dispositifs sont installés aux emplacements et
dans la position indiquée sur les plans d'exécution.

711723438.doc
Barrage Douimis - CCT 43

5.5.2.2.2. Produit de remplissage préformé

Il sera constitué d'un matériau déformable, imputrescible, élastique, du type Flexcell ou équivalent,
liège aggloméré, polystyrène expansé, etc. Son épaisseur sera d'au minimum 2 cm.

5.5.2.2.3. Joints d’étanchéité en caoutchouc

Des joints "Waterstop" en caoutchouc, d'un type éprouvé avec des garanties suffisantes de longue
durée, seront utilisés dans certains cas, comme l'indiqueront les plans.

Ils seront stockés avant utilisation en un endroit aussi frais que possible et non en plein air ou en un
endroit exposé au soleil. Une circulation d'air sera assurée et toute pollution d'huile ou de graisse
évitée.

Les joints "Waterstop" qui devraient attendre plus d'un mois entre leur enrobage dans le premier plot
et celui dans le second, seront protégés du soleil.

Les bandes "Waterstop" seront fournies en longueurs telles que les raccords sur le chantier soient
réduits au minimum.

Les raccords en chantier comme en atelier seront conformes aux recommandations du fabricant et
les joints auront une résistance à la traction d'au moins 50 '% de celle du matériau sans joint.
On utilisera des "Waterstop" de 220 ou 350 mm à boursouflure centrale. Ces joints seront bien
ancrés dans le béton grâce à leurs bourrelets terminaux. Ils auront les caractéristiques suivantes :

- Résistance à la traction > 20 MPa


- Elongation à la rupture > 450 %
- Dureté "shore" > 60 à 70

Un soin particulier sera apporté à la bonne mise en place de ces "Waterstops". On en ligaturera les
ailes à des armatures tous les 50 cm au moins, de telle sorte qu'elles ne se replient pas contre le
plan du joint au moment du bétonnage et que chaque aile soit bien enrobée et ancrée dans la
masse du béton.

Si, après coulage du premier plot, un "Waterstop" doit rester longtemps en attente avant coulage du
second, l’aile libre du "Waterstop" doit être convenablement protégée surtout si elle est exposée à
des chocs, à des chutes d'objets ou au passage de l'eau.

5.5.2.2.4. Joints d'étanchéité à rainure externe remplie d’un produit d’étanchéité

Ce traitement des joints pourra être utilisé en particulier (mais pas forcément d'une manière
exclusive) pour les lèvres exposées à l'eau en vitesse des joints de l'évacuateur de crues.

L'Entrepreneur proposera un produit en détaillant les conditions de sa mise en place de manière à


permettre au Maître d’Oeuvre de donner son agrément. En principe, on utilisera un produit à un seul
composant (ne nécessitant pas le malaxage de deux composants), dont les caractéristiques sont les
suivantes :

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44 Barrage Douimis - CCT

- Type : élastomère, élastique, étanche


- Densité : 1,65 kg/l
- Dureté "Shore" : 40 à 50
- Fauteur de déformation : 25%
- Gamme de température d'opération : de - 10 à + 50°C.

L'étanchéité se réalise en remplissant par le produit une rainure préalablement ménagée dans le
parement extrême selon le joint.

Cette rainure peut être obtenue directement par le dessin du coffrage (mais les épaufrures
éventuelles devront être alors réparées au mortier d'époxy) ou bien encore après prise du béton, à
l'aide d'une scie à béton. En principe, ce dernier procédé sera préféré, l'Entrepreneur étant averti
qu'un supplément de profondeur de la rainure pourra être demandé pour le même prix s'il ne
l'adopte pas. Les dimensions de la rainure qui dépendent aussi du produit d'étanchéité adopté
seront fixées en accord avec le Maître d’Oeuvre en fonction des recommandations du fournisseur
du produit. Elle sera large en principe de 15 à 20 mm et profonde d'au moins 20 mm ou 35 mm
(selon qu'on garnit le fond d'une bande ou d'un cordon), ces deux profondeurs pouvant être
augmentées de 15 mm si les rainures ne sont pas réalisées à la scie.

Après un nettoyage soigné de la rainure, au fond de laquelle on posera un fond de joint (bande ou
cordon), on enduira les parois latérales de l'adhésif recommandé par le fournisseur du produit et on
appliquera enfin le produit d'étanchéité lui-même.

Pour tous ces travaux l'Entrepreneur devra se conformer aux recommandations du fournisseur du
produit d'étanchéité.

Pour les joints qui ne sont pas parallèles à la direction d'écoulement de l'eau, on réalisera un léger
meulage du bord aval (en enlevant quelques millimètres), de telle sorte que ce bord soit un peu plus
bas que le bord amont.

Des étanchements de ce type devront pouvoir être éventuellement réalisés à la scie hors des joints
de contraction sur des fissures du béton.

5.5.2.3. Joints de construction

Dans le cas de ces joints, toutes dispositions sont prises pour que le deuxième béton coulé adhère
fortement au premier.

En général, ces joints sont horizontaux ou faiblement inclinés. Si un joint de construction intersecte
un parement fortement incliné, il est localement relevé au voisinage de ce parement pour éviter la
formation d'un sifflet de béton, et ceci notamment s'il s'agit d'un surface hydraulique.

La préparation à faire subir à la surface de la reprise avant bétonnage de la levée suivant afin de
garantir une bonne liaison des deux bétons, est décrite au paragraphe 5.3.4.7.

711723438.doc
Barrage Douimis - CCT 45

5.6. ARMATURES

5.6.1. Provenance et qualité

5.6.1.1. Provenance

Les armatures devront provenir d'une usine tunisienne, sauf impossibilité manifeste.

5.6.1.2. Vérification qualitative

5.6.1.2.1. Aciers type L

Il s'agira de ronds lisses en acier doux, de caractéristiques mécaniques au moins égales à l'acier AC
42 THOMAS normalisé en France.

En particulier :

- la limite de rupture sera située entre 392 et 490 MPa,

- la limite d'élasticité apparente ou conventionnelle sera supérieure à 235 MPa,

- l'allongement à la rupture sera d'au moins 25%,

- ces aciers devront satisfaire aux essais de pliage et de fragilité exigés en France pour

5.6.1.2.2. Aciers type T

Il s'agira d'aciers crénelés mi-durs à haute adhérence, présentant des qualités mécaniques et des
qualités d'adhérence au moins égales à celles des aciers normalisés en France (normes AFNOR)
sous l'appellation Fe e 40 A.

En particulier :

- la limite de rupture sera supérieure ou égale à 480 MPa,

- la limite d'élasticité sera supérieure ou égale à 392 MPa,

- l'allongement à la rupture sera d'au moins 14%.

Trois essais de traction et trois essais de flexion au moins seront effectués sur chaque lot de 50
tonnes d'acier : deux certificats seront fournis par le fabricant pour chaque essai.

Le diamètre maximal prévu sera 40 mm.

5.6.1.2.3. Treillis soudés

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46 Barrage Douimis - CCT

Ils seront conformes à la norme AFNOR en vigueur. Ils devront présenter les caractéristiques
suivantes:

- la limite de rupture sera supérieure ou égale à 510 MPa


- la limite d'élasticité sera supérieure ou égale à 441 MPa (cette limite d'élasticité étant la limite
conventionnelle à 0,2% d'allongement rémanent).

5.6.1.3. Conditions de livraison

Lorsque les aciers pour béton armé sont livrés sur le chantier en barres, celles-ci doivent être
droites, sans ployures ni enroulements, sans souillures et autres blessures. Les barres
accidentellement ployées sont refusées ; après élimination des parties ployées, leurs parties droites
peuvent cependant être acceptées si elles sont utilisables eu égard à leur longueur.

L'approvisionnement en couronnes de ronds d'un diamètre supérieur à 6 mm n'est autorisé que si


l'Entrepreneur dispose sur le chantier d'un outillage de redressement adéquat et si le diamètre des
couronnes est au moins 200 fois le diamètre de ces ronds.

Lorsque les aciers sont livrés, façonnés et assemblés, ils sont transportés avec précaution sur les
lieux d'utilisation de façon qu'aucun élément ne subisse de déformation permanente.

5.6.1.4. Stockage

Le stockage doit être assuré dans des conditions telles que les aciers de différentes nuances et de
différents diamètres ne puissent être mélangés et qu'ils soient commodément repris sur parc. Si des
aciers de même diamètre et de nuances différentes existent sur un même chantier, les lots
correspondants sont stockés sur les parcs nettement séparés et leurs barres marquées à leurs deux
extrémités à la peinture.

Les aires de stockage doivent être propres et organisées de telle façon que les barres soient
soustraites du Contact avec le sol et l'humidité.

5.6.2. Mode d'exécution des travaux

5.6.2.1. Façonnage des armatures

Les armatures utilisées doivent être propres, sans rouille non adhérente et sans souillures de
peinture, graisse, huile, ciment, mortier ou terre. Les armatures doivent avoir les dimensions et
formes prescrites. Elles sont coupées et cintrées à froid, en conformité avec les normes et règles en
usage pour les diverses nuances d'acier. Tout façonnage à chaud est interdit.

Le façonnage des aciers dans le coffrage n'est admis que pour la fermeture des cadres et étriers en
acier doux de diamètre au plus égal à 12 mm.

La pliure et la dépliure systématique des barres laissées en attente sont interdites sauf autorisation
écrite du Maître d’Oeuvre.

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Barrage Douimis - CCT 47

La réalisation de la continuité des armatures en acier doux par soudure électrique n'est admise
qu'après accord du Maître d’Oeuvre. Cet accord doit porter aussi sur la technologie proposée, le
personnel employé, ainsi que les essais de convenance et de contrôle.

La jonction des barres par manchons taraudés, pressés ou coulés, est également soumise à
l'agrément du Maître d’Oeuvre.

Les barres laissées en attente entre deux phases de bétonnage doivent être protégées contre toute
déformation accidentelle.

5.6.2.2. Mise en place des armatures

Les armatures sont placées avec précision dans les coffrages aux emplacements prévus et sont
maintenues solidement de façon à ne pas pouvoir bouger lors du bétonnage On doit également
prêter la plus grande attention à ne pas déplacer les armatures du béton déjà coulé.

Les cales peuvent être métalliques, en béton ou mortier ou en matière plastique, les cales
métalliques n’étant pas admises au contact du coffrage.

Le mortier ou le béton constitutif des cales doit être d'une qualité comparable à celle du béton de
l'ouvrage ; la porosité notamment doit être faible et la couleur doit être la même que celle de
l'ouvrage si les cales peuvent être visibles sur le parement.
·
Les cales en matière plastique doivent avoir une forme et une composition telle que leur présence
n'entraîne pas d'inconvénients pour le béton armé, tant en ce qui concerne sa résistance mécanique
que sa résistance à la corrosion et au feu.

A moins qu'elles ne soient parfaitement stables en raison de 'leur forme, les cales de toute nature
doivent être munies de dispositifs permettant leur attache aux armatures de manière qu'elles ne se
déplacent pas au bétonnage.

Les ligatures sont en acier doux recuit et fortement serrées à la pince. Leurs extrémités doivent être
retournées vers la masse et ne pas pointer vers les parements.

Les tolérances de mise en place sont les suivantes, sauf exception bien précisée :

 1 cm pour la distance aux parements,

 2 cm pour l'espacement entre deux barres voisines, ou pour la distance totale entre deux
barres séparées par d'autres.

Sauf indication contraire des plans d'exécution, la distance minimale des armatures aux parements
est de 5 cm pour les parements exposés à l'eau et de 3 cm dans les autres cas.

Les recouvrements doivent toujours être décalés.

5.6.2.3. Armatures traversant les joints

Certains joints pourront être traversés par les armatures conformément aux plans d’exécution.

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48 Barrage Douimis - CCT

Autour du joint sur une certaine longueur prise du côté où la barre est la plus longue, on traitera la
barre de manière à annuler l’adhérence fout en la protégeant de l'oxydation, par exemple à l'aide
d'une peinture bitumineuse. Au droit des joints susceptibles de s'ouvrir nettement (ouverture
millimétrique ou plus), on ajoutera autour de l'acier un manchon constitué d'un tronçon de tube en
matière plastique.

5.7. PIECES METALLIQUES ET MATERIELS ENROBES

5.7.1. Généralités

Avant le bétonnage, tous les matériels à enrober doivent être solidement fixés à leur place exacte.
Ils seront propres, exempts de toute graisse, débarrassés de rouille, peinture, calamine, ou laitance.
Sauf autorisation spéciale du Maître d’Oeuvre, on ne noiera pas de bois dans le béton.

Au bétonnage, toutes précautions doivent être prises pour que les pièces et matériels soient
enrobés aussi parfaitement que possible, avec du béton bien vibré, en particulier sous les parties
horizontales, autour des raidisseurs, ancrages, etc., de façon à réduire au minimum les injections
de collage.

Toutes les conduites d'air ou d'eau noyées pour les besoins du chantier respecteront les consignes
ci-dessus et seront remplies de béton ou de coulis dès qu'elles n'auront plus d'utilité

5.7.2. Scellements

Les petits scellements (de section inférieure à 0,04 m 2, quelle qu'en soit la profondeur), seront
exécutés avec du mortier qui contiendra assez d'eau pour assurer une consistance et une
maniabilité satisfaisantes. Des coffrages seront installés, si nécessaire, et on remplira
soigneusement tous les vides du béton de première phase. Da mortier sec sera utilisé suivant les
instructions particulières pour chaque cas.

Pour les autres scellements, on utilisera, en principe, du béton de la catégorie 16/30.

Les gros scellements pourront être réservés au moyen de coffrages perdus confectionnés autour
des étriers ou pièces de scellement au moyen de grillage approprié, découpé et soudé, aux formes
adaptées, et fixé au moyen de ronds à béton servant de raidisseurs. Avant leur mise en place et leur
fixation dans les coffrages, les boîtes à scellement ainsi confectionnées seront enduites
extérieurement de mortier projeté, de façon à empêcher la laitance de refluer à l'intérieur des boîtes
au moment de la mise en place du béton. Après prise du béton, l'intérieur des boîtes sera contrôlé ;
celles-ci seront au besoin débarrassées de tout corps étranger puis soigneusement obturées en
attendant le montage du matériel.

Les dispositions de détail devront faire l'objet de l'accord préalable du Maître d’Oeuvre

5.7.3. Tuyauteries

Toutes les tuyauteries seront soigneusement assemblées et mises en place. Elles devront être
maintenues propres et débouchées. Avant bétonnage, toute tuyauterie sera essayée avec un

711723438.doc
Barrage Douimis - CCT 49

courant d'air ou d'eau sous pression, puis immédiatement obturée ou bouchée de façon à éviter
toute introduction de corps étrangers. Des contrôles seront ensuite effectués pendant le bétonnage,
pour les tubes d'injection. Toute tuyauterie bouchée devra être débouchée ou, si cela est
impossible, on fera des forages, démolitions ou mises en place de tuyauteries de remplacement
nécessaires pour remplacer efficacement le tronçon hors service, ceci à la satisfaction du Maître
d’Oeuvre.

5.7.4. Travaux et précautions particulières diverses en certaines zones des ouvrages en


béton

5.7.4.1. Généralités

Les plans prévoient localement des bétonnages en plusieurs phases, notamment pour mettre en
place et enrober ensuite des pièces fixes de vannes, etc.

Le Maître d’Oeuvre pourra imposer diverses dispositions ou précautions particulières :

- pour assurer l’étanchéité et le bon contact entre phases différentes de bétonnage ou entre
béton et pièces métalliques,

- pour permettre une bonne fixation au béton de première phase et un bon réglage (avant
enrobage dans du béton de seconde phase), des pièces métalliques,

- pour protéger le béton en cas de contraction de joints.

5.7.4.2. Etanchéité et bon contact entre phases de béton ou entre béton et pièces métalliques

Quand jugé utile, l'étanchéité sera assurée par joints waterstop, ou bien encore en assurant une
bonne adhérence entre bétons de phases différentes, à l'aide d'un produit époxy. En outre,
l'absence de vides au contact (entre bétons de phases différentes, ou bien entre béton et certaines
pièces métalliques), pourra être assurée par des injections spéciales.

L 'Entrepreneur pourra aussi utiliser, après accord du Maître d’Oeuvre, un produit à mélanger au
béton de scellement (type Sikaflex ou similaire) pour obtenir un bon accrochage des bétons

5.7.4.3. Fixation, réglage et enrobage des pièces métalliques

Après consultation de son sous-traitant spécialisé chargé d'étudier et construire le matériel


hydromécanique. l'Entrepreneur proposera lui-même le système de fixation des pièces au béton de
première phase, puis le réglage de ces dernières. Il sera nécessaire à cet effet de "pré-sceller" (soit
par enrobage direct, soit plus tard) des pièces métalliques "primaires" dans le béton de première
phase, pièces auxquelles on viendra ensuite fixer les pièces de réglage par soudure ou vissage. La
fourniture des pièces à pré-sceller et les opérations de pré-scellement sont à la charge de
l'Entrepreneur.

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