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Maître d’Ouvrage : Lot : GENIE CIVIL

Client : Spécification Techniques Générales : Béton


Projet :
N° P I /STG/GC 09/01/A
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STG BETON

REF : PI/STG/GC/001/01/A

EDITION OCT 2001

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TABLE DES MATIERES

PAGE
1. OBJET ET DOMAINE D’APPLICATION
1.1. Objet 1
1.2. Domaine d’application 1

2. GENERALITES
2.1. Définitions 1
2.2. Normes 2

3. MATERIAUX
3.1. Matériaux constituant 2
3.1.1. Ciment 2
3.1.2. Granulats 4
3.1.3. Eau de gâchage 9
3.1.4. Adjuvants 10
3.1.5. Aciers 12
3.1.6. Béton 15

3.2. Matériaux auxiliaires


3.2.1. Coffrage 20
3.2.2. Joints et autres produits d’étanchéité ou calfeutrement 21
3.2.3. Cales d’espacement 22

2 4. - EXECUTION DES OUVRAGES


3 4.1. Implantation
4.1.1. Implantation des constructions 23
4.1.2. Méthode d’implantation au moyen de chaises 24
4.1.3. Tolérances d’implantation et de dimensions 26

4.2. Forme de propreté 2

4.3. Coffrage 28
4.3.1. Joints de bords 30
4.3.2. Panneaux 30
4.3.3. Flèche et cambrure 30

4.4. Armatures et accessoires métalliques 30


4.4.1. Façonnage – confection 31
4.4.2. Montage dans les coffrages 32
4.4.3. Tolérances et mise en place 32
4.4.4. Soudage 33 

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4.4.5. Ancrages, scellement, accessoires métalliques 33

4.5. Béton
4.5.1. Normes 36
4.5.2. Tolérances de dosage 36
4.5.3. Malaxage 38
4.5.3. Transport du béton 39
4.5.6. Tolérances pour états de surface 44

4.6. Décoffrage et désétaiement 48

4.7. Cure et protection du béton 48


4.7.1. Mesures de cure 48
4.7.2. Protection du béton 49

4.8. Joints 51
4.8.1. Joints de reprise et de retrait 51
4.8.2. Joints de dilatation 51
4.8.3. Mise en place des rubans d’étanchéité 52

5. CONTROLE

4 5.1. Généralités
5.1.1. Opérations de contrôle 53
5.1.2. Facilités de contrôle 53
5.1.3. Délégation de contrôle par le Maître de l’Oeuvre 53
5.1.4. Contrôles faits par l’Entrepreneur 53
5.1.5. Contrôle CTC 54
5.1.6. Délégation de contrôle par l’Entrepreneur 54
5.1.7. Essais 54

5.2. Ciment 55
5.3. Granulats 56
5.4. Eau 58
5.5. Adjuvants 59
5.6. Béton 59
5.6.1. Généralités 59
5.6.2. Normes 59
5.6.3. Essais et contrôles 60
5.6.4. Essais de résistance 62
5.7. Acier 67
5.8. Coffrage 68

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6. – CONDITIONS D’ETABLISSEMENT DES METRES 69

6.1. Coffrages 69
6.2 Ferraillage 69
6.3. Bétons et bétons armés
70
7. – DESCRIPTIONS DES PRIX UNITAIRES

7.1. Coffrages 71
7.1.1. Sujétions diverses 71
7.1.2. Conditions d’application des prix unitaires 71
7.2. Ferraillage
7.2.1. Sujétions diverses 75
7.2.2. Conditions d’application des prix unitaires 75
7.3. Béton 76
7.3.1. Sujétions diverses 76
7.3.2. Conditions d’application des prix unitaires 77

8. – NORDEREAU DES P¨RIX ET QUANTITES 80

8.1 Série 200 – Coffrage Prix 201 à 230 80


8.2. Série 200 – ferraillage Prix 231à 260 82
8.3. Série 200 – Béton 261 à 299 83

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1. - OBJET ET DOMAINE D’APPLICATION

1.2. Objet

Les présentes Spécifications Techniques Générales s’appliquent à tous les travaux , matériaux et
installations nécessaires à l’exécution des ouvrages en béton.

1.2. Domaine d’application

Toutefois, ne sont pas applicables celles des présentes Spécifications Générales qui,
éventuellement, ne seraient pas conformes aux dispositions des Spécifications Techniques
Particulières, celles-ci prévalant dans tous les cas, que la non-conformité résulte d’une dérogation
ou d’une divergence d’interprétation d’autres Spécifications Techniques Particulières définissent les
dispositions particulières applicables notamment :

- aux éléments en béton léger, lourd, poreux, etc…


- aux éléments en béton préfabriqué
- aux éléments en béton précontraint
- aux mortiers pour maçonnerie, enduit, chappe, etc…
- aux ouvrages maritimes ou hydrauliques
- aux autres ouvrages spéciaux.

2. - GENERALITES

5 2.1. Définition
6
2.1.1. Béton : mélange homogène de ciment, de granulats, d’eau et, éventuellement, d’adjuvant.
2.1.2. Béton léger : béton ayant une densité de  2,9 t/m3
2.1.3. Béton lourd : béton ayant une densité de  3,0 t/m3
2.1.4. Granulats : matériaux grenus de provenances naturelle ou artificielle destinés notamment à la confection
des bétons
2.1.5. Adjuvants : produits qui, ajoutés en faible quantité au béton frais ou durci, permettent
d’améliorer certaines propriétés ou qualités souhaitées.

2.2. Normes

Sauf mention contraire dans les Spécifications Techniques Particulières.


Les normes applicables sont, en ordre de prépondérance :

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- les normes Algériennes

- les normes Françaises AFNOR avec les cahiers des charges officiels Français qui les complètent (CPC et
DTU),
- les autres normes internationales, spécialement les normes européennes CEB FTP 150 etc…
en vigueur lors de l’appel d’offres.

Ces normes seront d’application pour toute la durée des travaux sauf si des dispositions
réglementaires (CTC par exemple) les modifient avant ou pendant l’exécution des travaux.
Une liste non limitative des normes applicables dans chaque domaine particulier est donnée
ci-après dans le chapitre approprié.

7 3. - MATERIAUX

3.1. Matériaux constituants ( composants du béton)

3.1.1. Ciment

3 .1.1.1. Normes
Les ciments doivent être conformes aux normes françaises appropriées concernant les liant
( NFP 15-101 à NFP 15-462 )
Les principales norme françaises concernant les ciments sont énumérées ci-après :

- Vocabulaire NFP 15-101


- diagramme triangulaire des ciments NFP 15-102
- clauses et conditions générales (recette, emballage, marque) NFP15-300
- liant hydrauliques NFP 15-301
(définitions, classification et spécifications des ciments)
- Ciments Portland CPA NF P 15 – 302
- Ciments Portland de fer CPF NF P 15 – 303
- Ciments de haut fourneau CHF NF P 15 – 304
- Ciment de laitier au clinker CLK NF P 15 – 305
- Ciments de laitier à la chaux CLX NF P 15 – 306
- Ciment s métallurgiques mixtes CMM NF P 15 – 311
- Commentaires généraux communs aux normes de liants hydrauliques NF P 15 – 350
- Technique des essais – prescriptions générales NF P 15 – 401
- Technique des essais NF P 15 – 402/462

3.1.1.2. Qualité, propretés et caractéristiques

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- Exigences de qualités
le ciment doit satisfaire aux exigences de qualité des normes spécifiées au paragraphe 3.1.1.1.

En particulier, lors du contrôle visuel, les ciments éventés ayant dans leur masse des traces
de formation de grumeaux (grains) qui ne peuvent pas s’écraser sous les doigts, sont à mettre au
rebut .Les ciments utilisés doivent être frais, mais avoir été fabriqués depuis plus de 15 jours et
être complètement refroidis.

3.1.1.3. Transport et stockage

Chaque qualité de ciment sera stockée séparément et correctement repérée : lieu d’origine,
type, finesse de mouture, numéro de la livraison et date de fabrication seront soigneusement notés.
Les sacs seront disposés de manière à assurer la rotation des ciments stockés.
Si le ciment est livré en sacs, ceux-ci seront stockés sous des abris secs, bien ventilés,à l ’abris des
intempéries, de capacité et de surface suffisantes pour un stockage et une manutention aisés. Les
sacs seront isolés du sol par un caillebotis
Pendant le transport par camions ou autres véhicules, les sacs seront recouverts d’une bâche étanche.
Le ciment en vrac sera transporté à l’abri des agents atmosphériques et sera stocké en silos étanches.

3.1.1.4. Ciments à utiliser

Le type de ciment à utiliser est précisé dans les spécifications techniques particulières.
Les ciments doivent être utilisés dans l’ordre de leur date de fabrication ou si on ne la connaît pas, de
leur arrivée au chantier.

3.1.2. Granulats

3.1.2.1. Normes

Les normes d’application sont les normes françaises ci-dessous ainsi que les cahiers des
charges DTU et CPC :

- granulométrie :
. granulométrie des granulats NF P 18 – 304
- granulats léger :
. pouzzolane NF P 18 – 310
. laitier expansé NF P 18 – 311
- granulats normaux :
. granulats ( lourds) NF P 18 – 301
. laitier concassé NF P 18 – 302
. laitier granulé NF P 18 – 306

3.1.2.2. Qualité générale

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Les granulats doivent provenir de roches stables, inaltérables à l’air, à l’eau, au gel et aux liants. Sont
interdites en particulier les roches schisteuses ou sel feldspathiques se décomposant à l’air ou à l’eau.
L’Entrepreneur précise dans son offre l’origine des granulats qu’il compte utiliser.

La porosité du granulat, déterminée conformément à la norme NF P 18 – 301 doit être :

- pour les bétons des classes B4, B5 inférieur à 10%


- pour les bétons des classes B1, B2, B3 et B6 inférieur à 5%
- pour les bétons à grande imperméabilité : inférieure à 3%

Les grains de granulats doivent être compacts, arrondis ou anguleux


d’une forme se rapprochant du cube ou de la sphère. Les granulats doivent contenir un minimum de
grains de forme plate (plaquettes) ou allongée (aiguilles) et doivent satisfaire les conditions minimales
indiquées ci-dessous.
Le coefficient volumétrique moyen (c’est à dire la moyenne des rapports entre le volume du grain et le 
volume de la sphère ayant comme diamètre la plus grande dimension du grain déterminée comme
indiqué dans NF P 18 – 301) doit être au moins :

- pour les granulats grossiers (gravillons) 0,15


- pour les pierres cassées et cailloux 0,11

Mais pour des bétons des classes B1, B2, B3, et B6, on doit avoir au moins :

- pour la classe de granulats 12,5 ou 16/25 ou 31,5 ou 40 0,20


- pour la classe et granulats 25 ou 31,5 ou / 63 ou 40/63 0,15

La dimension maximale des granulats employés doit être plus petite que :

- l’espace libre entre les armatures ou entre l’armature et le coffrage


- le quart de l’épaisseur de la pièce à bétonner

Les granulats ne doivent pas avoir plus de 50% (en poids des grains supérieur à 8 mm avec un
rapport la plus grande dimension/ plus petites dimension, supérieur à 3.

Les granulats doivent être fournis par l’Entrepreneur, propres, dépoussiérés et éventuellement lavés.
Les gros granulats (autres que les sables) doivent avoir été débarrassés de leur pellicule de farine
par soufflage, lavage ou tout autre procédé (notamment dans le cas des granulats de concassage).

Les granulats doivent être propres et ne pas contenir d’impuretés dont la nature ou la quantité puisse
nuire aux propriétés ou qualités essentielles du béton (résistance, imperméabilité, etc) ou à la
résistance à la corrosion des armatures. Parmi ces matières, on notera :

- matière ferreuses ou marneuses

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- l ‘argile (particulièrement sous forme d’enrobage adhérent)


- les particules allongées ou en flocons
- le mica
- les schistes et autres matériaux stratifiés
- les pyrites de fer
- les sels de sulfates solubles (sel de calcium, magnésium et de sodium)

- charbon, bois ou leur résidus (coke, cendre, etc…)


- matériaux organiques

Les granulats ne doivent pas être souillés par des produits chimiques, graisses, etc…
Les matières organiques ne doivent exister qu’en proportion suffisamment faible pour que l’essai
calorimétrique effectué conformément à la norme NF P 18 – 301, donne une coloration moins foncée
que la couleur type définie. Au cas où le granulat ne respecte pas cette condition, on doit démontrer
par des essais (chimiques) au laboratoire agréer, que les matières organiques contenues ne nuisent
pas au béton.

Le granulat peut contenir de faibles quantités de sulfates (gypse) ou de sulfure (pyrites) sous réserve
que sa teneur en soufre totale, exprimée en anhydride sulfurique S0 3, ne dépasse 1% en masse.
La répartition de ces impuretés doit être uniforme et les grains qui les constituent doivent avoir un
volume inférieur à 0,5 cm3.
Les granulats fins (sables) ne doivent contenir aucun chlorure ou sulfate soluble.
Les granulats ne doivent pas présenter d’effets d’alcali- réaction avec le ciment.
La résistance mécanique des granulats sera telle que l’essai Los Angeles effectué sur les éléments
moyens de la granulométrie totale donne un coefficient de pourcentage d’usure inférieur à 50 (essai
effectué conformément au mornes ASTMC 131 et C 535.

3.1.2.3. Eléments très fins

Les éléments très fins (argile, vase et matières solubles) ne doivent exister que sous forme de
particules régulièrement réparties dans la masse
La proportion de matières susceptible d’être éliminées par décantation ne doit pas excéder les taux
suivants :

Classe granulaire taux de matière cantable maxi. en %


- 0 – 5 mm 4
- 5 – 12 mm 2
-  12 mm 1

3.1.2.4. Transport et stockage

Les granulats doivent être transportés, manutentionnés et stockés de façon à éviter et minimiser la
pollution, la ségrégation, l’altération ou le mélange.
Pour le transport des granulats, les plates formes des camions doivent être bien propres, lavées et
bien entretenues. Les aires de stockage seront séparées pour chaque catégorie ou classe de
granulats par des parois résistantes et assez hautes. Les surfaces inférieures doivent être revêtues

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avec des planches en bois des dalle en béton ou des granulats compactés et doivent être prévues
avec des pentes et des systèmes de drainage efficaces. La route d’accès à l’aire de stockage doit
être parfaitement propre, de manière à ce que les roues des camions ne salissent pas les
granulats.

3.1.2.5. Classes de granulats

3.1.2.5.1. Généralités

Les bétons à mettre en œuvre seront en principe constitués au moyen des classes de
granulats définies ci-dessous ( tamis AFNOR°)

Sable 0,1 – 5 mm
0,1 – 1 mm (éventuellement)
Gravier 5 – 12,5 Ou 16 mm
Gros granulats 12,5 ou 16 – 25 ou 31,5 ou 40 mm
12 ou 31 ou 40 – 63 mm

Les limites précises pourront être adaptées dans une certaine mesure soit pour tenir compte des
catégories de granulats disponibles, soit au cas ou les granulats seraient extraits de ballastières en
vue d’une utilisation rationnelle des matériaux naturels.
Les dimensions maxima des gros granulats à utiliser pour les différentes parties d’ouvrage seront les
suivantes sauf prescription particulières des S.P.T , *

3.1.2.5.2. Sables

La composition granulométrie des sables sera choisie de façon à s’harmoniser avec la


composition granulométrie totale garantissant un béton de capacité optimum.
Les sables doivent avoir une granulométrie continue rentrant dans le fuseau de référence
ci-après.
Le module de finesse (somme des refus sur les tamis de module 23, 26 ,29, 32, 35 et 38)
Sera en principe compris entre 2 et 3.
Par ailleurs : - le pourcentage d’éléments inférieurs à 100 μ ne doit pas être supérieur à 2 %
du poids total des granulats y compris les sables entrant dans la composition
granulométrie.

- l’emploi des sables contenant une proportion supérieure à 20 % de grains plats


ou allongés ne sera pas permis.

L’équivalent de sable, mesuré suivant la norme FF P 08-501 ne devra pas descendre en dessous de
75 (équivalent à de sable à vue).

3.1.2.5.3. Gravier et gros granulats

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les éléments plus gros ou plus fins que les dimensions extrêmes définissant la classe,
ne représenteront pas en poids plus de 10% du poids de l’ensemble de la classe.

* DIAMETRE MAXUMUM USAGE DU BETON

32 Béton de propreté
63 Semelles

32 Longrines
32 Dalles
16 Poteaux
16 Poutres (en élévation)
8 Dalles (en hourdis creux)
16 Voiles
16 Murs de soutien

GRANULOMETRIE DU SABLE POUR LA FABRICATION

DES BETONS ET MORTIER

FUSEAU DE REFERENCE

TAMISAT
100%
90%

80%
SABLE PLUTOT FIN
70%

60%

50% SABLE PLUTOT GROSSIER


40%

30%

20%
SABLE NORMAL
10%

0%
3.15
2.5

4.0
5.0
mm

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2.0
0.315
0.16

0.63

1.25
mm

4.0
5.0
6.3
8
10

16
3.15

125
2.5
0.4
0.1

03
20 0.2

1.6

36

38

40

42
35

37

39

41
34
AFNOR
23

29
26

32
Module de finesse : AFNOR 23 , 26, 29 32, 35, et 38

3.1.3. Eau de gâchage

3.1.3.1. Normes

Sauf indications contraires dans les Spécifications Techniques Particulières, l’eau de


gâchage doit être conforme à la norme « eau de gâchage pour béton (NF P 18 – 303).

3.1.3.2. Qualités

Pour autant que les matières en suspension ou dissoutes (tels par exemple que les
Acides, sulfate de magnésium, etc…) ne puissent nuire à la conservation des bétons, l’eau
de gâchage du béton pourra contenir au maximum :

Matière en suspension : - 2 g/l pour les bétons des classes B1, B23, B3 et B6 ainsi que
pour les bétons à grande imperméabilité.

- 5 g/l pour les bétons des classes B4, B5,

Sels dissous - 15 g/l pour les bétons des classes B1, B2, B3 et B6 ainsi que
pour les bétons à grande imperméabilité

- 30 g/l pour les bétons des classes B4, B5.

3.1.3.3. Eau de mer

Sauf si les Spécifications Techniques Particulières l’autorisent, l’emploi d’eau de mer pour le gâchage
est interdit.

3.1.4. Adjuvants

3.1.4.1. Définition

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L’adjuvant est un produit qui, ajouté, en faible quantité, au béton frais ou durci, permet
d’améliorer certaines propriétés ou qualités souhaitées.

Les propriétés principales des adjuvants les plus courants sont les suivants :
- retardateurs : produits agissant chimiquement en retardant l’hydratation et le début de prise
au ciment.
Ces produits sont employés en particulier pour les bétonnages par temps très chaud, pour
les transports de béton sur de grandes distances, pour des reprises de bétonnage :

- antigels : produits évitant le gel du béton frais ;

- antigelifs : produits évitant que le béton , une fois durci, se désagrège progressivement dans
le temps par suite de gels successifs ;

- hydrofuges : produits qui améliorent l’étanchéité des bétons et protègent de l’humidité en


arrêtant l’absorption capillaire ;

- hydrofuges de masse : sont a ajoutés au béton au moment de la confection. A utiliser plutôt


dans les enduits superficiels ;

- hydrofuges de surface : sont appliqués sur le béton durci en traitement superficiels ;

- produits de cure : il ne s’agit pas à proprement parler d’adjuvants, mais de produits de


couverture que l’on pulvérise sur le béton frais, pour empêcher l’évaporation de l’eau de
gâchage. Ils doivent généralement être appliqués sans tarder sur le béton frais ;

- anti-poussières et durcisseurs de surface : produits qui rendent la surface du béton plus dure
et résistante à l’usure superficielle ainsi qu’aux agents agressifs ;

- plastifiants : produits d’addition pulvérulents extrêmement fins qui, ajoutés au béton, lui
confèrent une meilleure plasticité améliorant ainsi leurs qualités de maniabilité et d’ouvrabilité.

Les plastifiants sont d’autant plus nécessaires que le béton manque d’éléments fins
(soit sable grossier soit faible dosage en ciment) :

- fluidifiants : produits jouant un rôle de lubrifiant, ce qui permet une réduction de l’eau de
gâchage. Leur emploi est particulièrement indiqué pour la réalisation de béton à haute
résistance et présentant une maniabilité satisfaisante :

- entraîneurs d’air : composés d’addition généralement résineux ou à base d’huiles végétales


qui agissent en créant dans le béton un très grand nombre de petites bulles. Ils améliorent
essentiellement la plasticité et l’ouvrabilité du béton durci ;

- accélérateurs : produits solubles dans l’eau qui agissent chimiquement en augmentant la

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vitesse d’hydratation du ciment, ce qui entraîne une prise du béton plus rapide.
Les accélérations seront donc particulièrement employés pour les bétonnages par temps
froid ou pour les travaux urgents.

. accélérateurs de prises : alcalis, carbonates et sulfates de soude ou de potasse ;


. accélérateurs de durcissement : chlorures et carbonates.

3.1.4.2. Normes

Les adjuvants seront conformes aux fiches d’agrément du Ministère Français de l’Equipement.

3.1.4.3. Mise en œuvre

Les adjuvants peuvent être employés à la demande du Maître de l ’œuvre ou sur


Proposition de l’Entrepreneur et accord du Maître de d ’ œuvre.
Leur mise en œuvre s’effectuera conformément aux instructions et directives des fabricants.

3.1.5. Aciers

3.1.5.1. Normes

les aciers doivent être conformes aux normes AFNOR.

NF A 35 – 015
NF A 35 – 016

Ou à d’autre normes équivalentes approuvées par le Maître d ’œuvre .

3.1.5.2. Propriétés Générales

Les aciers à mettre en œuvre doivent être neufs.


L’utilisation d’aciers de remploi ne sera permise qu’avec l’approbation préalable du
Maître d’œuvre.
Les aciers pour armatures doivent être parfaitement propres sans traces de rouille non
adhérente, argile, peinture, graisse etc…
Les aciers doivent être exempts de tous défauts nuisibles à leur emploi.

3.1.5.3. Caractéristiques mécaniques des aciers

Il sera fait usage exclusivement :

- de barres lisses en acier doux de la nuance Fe E 24


- de barres à haute adhérence, le de nuance Fe E40
- de treillis soudé en acier de la nuance Fe E 50
Le tableau 1 donne, pour chacune de ces nuances, la liste des caractéristiques mécaniques

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garanties.
Par ailleurs, le tableau 2 donne les valeurs minimales des caractéristiques mécaniques
exigées.

Tableau 1 : liste des caractéristiques mécaniques garantie

Essais de traction Ess Ess


Nuances ai de pliage ai de pliage
Limite Résistance Allongement simple dépliage

élastique à la rupture

Fe E 24 X X X X

Fe E 40 X X X X X

Fe E 50 X X X X X

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TABLEAU II : VALEURS MINIMALES DES CARACTERISTIQUES MECANIQUES

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ESSAI DE TRACTION (1) (2) Essai de pliage simple à 180° (3) Essai de pliage -dépliage
Nuances Limite Resistance à la Allongement Diametre de Diametre du

12<d<16

16<d<25

25<d<32

32<d<40
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d <= 12
Elastique Rupture R
( 5 d min % ) la barre mandrier
bar ( à titre indicatif) mm mm
23,5 25 d<20 0d
Fe e 24
-24 d>20 1d
41,2 d<12 2,5d
d<20 12<d<16 3d
42** 47,5 14 16<d<25 3,5d
Fe e 40 5d 6d 8d 10d 12d
39,2 48,5** 25<d<32 5d
d>20 32<d<40 7d
40**
49 56,4 10 d<12 3,5d
Fe E 50 6d 8d
50** 57,5** d>12 4,5d
Maître d’Ouvrage :

(1) Entre parentheses, sont indiquées les valeurs en Kgf/mm²


(2) les valeurs de E et R sont calculées en rapportant les charges obtenues à la section nominale de la barre
Client : et non à la section réelle
Projet :
(3) Conforme à la norme NF A 03-157
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3.1.5.4. Tolérances

Fe E 24

Diamètres nominaux Tolérances


En millimètres En millimètres

5 et 6 + 0.5 – 0.3
8 ± 0.4
10 ± 0.5
11 et 14 ± 0.6
16 et 20 ± 0.7
16 ± 0.8
32 ± 0.9
40 ± 1

Fe E 40 et Fe E 50 Tolérances sur
masse linéaire (en %)

5 à 10 ±10
11 à 16 ±7
20 à 40 ±5

3.1.5.1. Transport et stockage

Les ronds à béton seront transportés et stockés dans des bonnes conditions pour éviter :
- l’apparition de défauts mécaniques et de déformations plastiques
- des ruptures de liaisons soudées des treillis soudés et des éléments préfabriqués d’armatures
- des souillures qui pourraient influencer l ’ adhérence (par exemple des traces de rouille non
adhérentes)
- la perte de signe de reconnaissance
- la diminution de section par corrosion
- des déformations de toute nature des treillis soudés ou des éléments préfabriqués.
Les aciers doivent être transportés et stockés de manière à rester classés et séparer par type, sorte,
classes, résistances et diamètres.
La mise en dépôt et le transport des armatures doivent se faire sur des appuis solides, éloignés
du sol et des précautions devront être prises pour éviter les dégâts et les déformations, et
l’accumulation de toute matière de corrosion pouvant compromettre la résistance ou la bonne
adhérence au béton.

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3.1.6 Béton

3.1.6.1. Normes

les normes et règlements applicables sont :


- béton prêt à l’emploi préparé en usine NF P 18-305
- règles CCBA 68 NF P 18-701
- cahier des charges applicables aux travaux de
béton et de béton armé DTU N 20 NF P 10-201
et les normes spécifiées à l’article 2-5-2, à condition qu’elle ne contredisent pas les
exigences des présentes spécifications.

3.1.6.2. Classe de béton

Les béton à mettre en œuvre sont de l’une des qualités ci-après, caractérisées par les
résistances nominales à l’écrasement sur cylindres 16/32 à 28 jours.

Classe Résistance nominale Dosage minimum en


des Nature à l’écrasement sur Kg ciment / m3
Bétons des bétons cylindres (en bars) (ciment classe 325)
à 28 jours
Béton à très forte résistance
1 300 400
Béton fortement armé
2 270 350
Béton de masse à faible
3 armature 230 300
Béton non armé ou béton de
4 masse à faible armature 180 250
Béton de remplissage ou béton
5 de propreté 135 200
6 Béton ou mortier de scellement
300 400

La définition de la résistance nominale est celle du B.A.68.

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A l’intérieur de ces classes et pour respecter les résistances prescrites, des variations du dosage
pourront être ordonnées par le maître de l ’œuvre, des variation jusqu'à 20Kg de ciment par M3
n’entraîneront pas de modification des prix unitaires.
Les variations supérieurs à 20 Kg par M3 donneront lieu à une plus ou moins value.
Les classes de béton à utiliser pour les différentes parties d’ouvrages sont définies sur les plans
d’exécution.
Les catégories suivantes sont en principe d’application.

Domaine d’application Classe de Béton à utiliser

Béton de propreté 5

Longrines – semelles 2

Dalle sur sol dans les


Bâtiments 3

Dalles industrielles 2

Poteaux et voiles 2

Poutres 2

Dalles en hourdis oraux 2

Eléments préfabriqués 2

3.1.6.3- Détermination de la composition du béton

l’entrepreneur doit réaliser un béton dont la compacité est la plus grande possible.
Le rapport eau/ciment doit être minimum compte tenu des conditions de transport et de mise en
place qui détermine la plasticité.
L’entrepreneur est tenu de faire étudier à ces frais (voir aussi l’art 5-6-3-1-)par le L.N.T.P.B. ou par
un laboratoire agrée par le maître de l ’œuvre, la composition granulométrie du béton, compte tenu
des granulats disponibles, du type de ciment utilisé, de la teneur en ciment et des conditions de
manutention et de mise en œuvre, de façon à obtenir les résistances requises avec un béton
maniable et transportable sans ségrégation.
Ces essais seront bien entendu effectués à partir des granulats produits dans les
installations identiques à celle qui approvisionneront le chantier.

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Des adjuvants peuvent être proposés par l’entrepreneur pour autant que leur provenance soit bien
connue, leur qualités et leur influence stables et bien déterminées sur les performances du béton.

Le maître de l ’œuvre n’impose pas l’utilisation d’adjuvants pour améliorer les performances du béton,
sa maniabilité ou sa tenue en service.

Les essais permettront de vérifier l’intérêt technique ou financier d’adopter systématiquement les
utilisations spéciales tel ou tel produit d’adjonction que l’entrepreneur préconise.
le dosage en ciment est approprié à chaque catégorie de béton prévue à l’article 3-1-6-2- ou aux
instructions des STP ou de maître de l’ œuvre.
Le béton contient de toute manière au moins 250Kg de ciment par M3 exception faite pour les bétons
de remplissage et de propreté.

Dans le cas de béton armé, le passage des plus gros agrégats entre les armatures doit pouvoir se
faire facilement (voir art 3-1-2-2-).
L’entrepreneur utilisera pour les béton courants (classe 1 à 5) au minimum 3 catégories de granulats à
savoir :

1 sable 0.5 – 5 (+ éventuellement sable fin 0.1-1)

1 gravier 5 – 12.5/16

1 gros granulat 12.5/16 – 15/25 -25/31.5/40

25/31.5/40 – 63.

Les STP précisent les dimensions limites des granulats en particulier des gros granulats en fonctions
des besoins pour les différentes parties d’ouvrages (poutre, dalle, voiles) ainsi que les applications
spéciales (mortier ou béton de scellement).
Compte tenu des résultats des essais, le maître de l ’œuvre autorise l’entrepreneur à exécuter les
bétons suivant les formules ayant permis d’obtenir les résistances imposées.

En cours de travaux et au vu des expériences faites, l’entrepreneur pourra proposer des ajustements à
la composition initiale des bétons.
Le maître de l ’œuvre pourra pendant les travaux et en fonction des exigences de la technique,
prescrire d’autres granulométries et d’autres dosages que ceux utilisés jusque là.
L’entrepreneur ne pourra élever aucune réclamation du fait de ces modifications, pourvu que les
dimensions des plus gros granulats demandés n’excèdent pas 63 mm.

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3.1.6.4. Caractéristiques des bétons :

8 3.1.6.4.1. Densité :

La densité minimum des bétons sera déterminée d’après les essais préliminaires.
Sauf accord préalable du maître de l ’œuvre elle ne sera pas inférieure à 2,30.

3.1.6.4.2. Consistance :

la consistances des béton sera jugée par la méthode du cône d ’ Abrams.


la consistance du béton sera uniforme et ne devra pas varier avec la teneur en
eau naturelle des granulats. Sauf accord préalable du maître de l’œuvre ou disposition
particulière des STP, l’affaissement au moment de la mise en place, ne sera
pas supérieur à 7 cm.
Cette valeur pourra être adaptée par le maître de l’œuvre au moment des travaux.
La consistance molle du béton sera d’application en cas de scellement de pièces métalliques
dans des boites d’ancrage étroites.

.3.1.6.4.3. Air occlus 

Les bétons pour lesquels le maître de l’œuvre aurait autorisé l’utilisation d’un
entraîneur d’air auront une teneur d’air comprise en volume entre 3% (agrégats 63mm)
et 5% (agrégats 8mm).

3.1.6.4. 4 Etanchéité :

la résistance du béton à la pénétration de l’eau dépend surtout porosité du mortier durci


Le rapport eau/ciment doit être aussi faible que possible, compte tenu des conditions de
mise en œuvre.
Les STP précisent les critères d’étanchéité auxquels les bétons doivent satisfaire.

3.1.6.4.5. Résistance minimales :

9 a) les valeurs de résistance indiquées ci-après s’entendent pour une température moyenne
10 de +20°C environ. Dans le cas de température moyenne pendant les travaux,
11 très différente de ce chiffre, il pourra en être tenu compte en ce qui concerne l’âge
12 des éprouvettes et les résistances recherchées.

Valeurs indicatives pour la résistance R1 d’un béton dont les éprouvettes sont
stockées dans une température ambiante de 5° Celsius par rapport aux
éprouvettes stockées dans une température ambiante de 20°.

3 jours 7 jours 28 jours

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30% 50% 65%

b)Les résistances minimales à la compression et à la traction à 28 jours mesurées sur


cylindres conservées et écrasées suivant les méthodes normalisées et calculées selon
les prescriptions des règles BA 68 seront les suivantes :

Class Quantité de ciment R1 (Kg/cm2) R2 en compression


e de béton (CPA/325) (Kg/cm2)
minimum en compression en traction
1 400 300 25 235

2 350 270 23 210

3 300 230 21 170

4 250 180 18 120

5 200 135 - -

R1 est la résistance moyenne minimale à 28 jours d’un ensemble de 12 éprouvettes


prélevées consécutivement et relatives à une même période de fonctionnement continu
des installations.

R2 est la résistance minimale à 28 jours à laquelle doit satisfaire chacune des éprouvettes.
Les STP précisent si nécessaire les contrôles en cours de construction qui sont contractuels
et ceux qui ont un caractère informatif (par exemple résistance à la traction).

a) La qualité et la régularité de la fabrication seront en outre contrôlées par des


épreuves de résistance à 7 jours, 56 jours, 90 jours, ou autres âges.
La valeur de la résistance moyenne R1 à 7 jours ne sera pas inférieure en principe
à 65%de la résistance à 28 jours calculée dans les mêmes conditions. Cette valeur
est valable pour un dosage de 350 Kg de ciment/m 3 .
La résistance minimale individuelle R2 à 7 jours ne sera pas inférieure en principe
à 57% de la valeur de la résistance minimale à 28 jours.

Les valeurs de résistances à 7 jours indiquées ci-dessus pourront être modifiées pour
tenir compte des courbes réelles de durcissement du ciment, ainsi que l’influence
du dosage en ciment ou des conditions de cure.
La résistance exigée des bétons ayant un dosage intermédiaire entre les classe définies
plus haut sera obtenue par interpolation entre les résistances exigées pour ces

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différentes classes.

Les résistances du béton à des âges différents de 28 jours (56 ou90 jours par exemple)
seront réduites de la résistance correspondant à 28 jours en tenant compte des rapports
ci-après :

Résistance à la compression en pourcentage de la résistance

R1 à la compression à 28 jours

3 jours 7 jours 28 jours 90 jours 180 jours

10 % 65 % 100 % 125 % 140 %

Résistance à la compression en pourcentage de la résistance R2

à la compression à 28 jours

3 jours 7 jours 28 jours

35% 57% 100%

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3.2. Matériaux auxiliaires

3.2.1. Coffrage

3.2.1.1. Echantillon de coffrage pour approbation

L’entrepreneur doit soumettre à l’approbation du maître d’ouvrage des échantillons


représentatifs de chaque type de coffrage à mettre en œuvre.

3.2.1.2. Type de coffrage

Le type de coffrage à utiliser pour chaque ouvrage est précisé dans le chapitre
« description des prix », dans les spécifications techniques particulière ou sur les dessins
d’exécution.
Quatre types de coffrages sont prévus :

- Coffrages grossiers (pour surface non vues) :

Ils peuvent être constitués par des matériaux assemblés jointifs mais n’ayant pas besoin
d’être de premier choix et pouvant conduire à réaliser des surfaces comportants des
irrégularités
dressées.

- Coffrages ordinaires

Ils doivent présenter des surfaces inférieures bien dressées, sans irrégularités localisées;
il peuvent être en bois, métalliques ou autre matériaux dont l’aspect de surface
correspond à celui de coffrages non rabotés. Les bois employés sont de qualité suffisante ,
sans gros nœuds ou autres défauts.

- Coffrages lisses

Il doivent permettre de réaliser des parements d’aspect très soigné, parfaitement dressés,
sans inégalités ni bavures. Pour obtenir ce résultat, ils doivent être réalisés soit en
planches rabotées après assemblage, soit en feuilles de contre-plaqué ou de produit de
synthèse avec joints collés par ruban, soit en tôle bien dressée ou par tout autre dispositif
agrée par le maître de l’œuvre.

- Coffrage pour béton architectonique

Il doivent permettre de réaliser des parements d’aspect très soigné à caractère


architectural. Les STP précisent les conditions et modalités de mise en œuvre.

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3.2.2. Joints et autres produits d’étanchéité ou calfeutrement

3.2.2.1. Généralités

Les caractéristiques des joints ainsi que celle des produits d’étanchéité ou calfeutrement à
mettre en œuvre sont indiquées dans les spécifications techniques particulières et les plans
d’exécution.

Dans tout les cas, ces matériaux seront d’un type éprouvé donnant des garanties suffisantes
de longue durée ; leur choix sera soumis à l’approbation du maître de l’œuvre. Ils seront
stockés et mis en œuvre suivant les prescriptions du fournisseur, prescriptions que
l’entrepreneur aura fait connaître en temps utile au maître de l’œuvre pour agrément.

3.2.2.2. Joint de dilatation (voir art.4.8.2)

a) les joints de dilatations sont formés, si rien d’autre n’est spécifié par des panneaux
compressibles et imputrescibles en fibres agglomérées ou en polystyrène expansé. Les
panneaux forment coffrage perdu et ont une épaisseur de 2 cm, sauf spécification
particulière.
Le polystyrène expansé ne sera pas employé lorsque le joint est soumis à des
températures supérieur à 35° C.

b) Produit de calfeutrement (voir art. 4.8.1)

En surface, les joints de dilatation seront obturés sur 2 à 3 cm de profondeur par un


produit de calfeutrement propre à empêcher la pénétration de substances extérieures
dans le joint et, le cas échéant, à en améliorer l’aspect.
Le produit à utiliser est spécifié dans les spécifications techniques particulières.
A défaut il sera proposé par l’entrepreneur et répondra aux conditions minimales
ci-après.

Le produit aura une bonne adhérence au béton. il ne devra durcir ou devenir fragile en
vieillissant mais rester plastique dans la gamme de température 0°C à 50°C.Il ne peut
fluer hors du joint. Il doit garder toute ses propriétés malgré les variations de largeur
du joint, consécutives au mouvement du béton.

c) Ruban d’étanchéité « waterstop »

Certains joints de dilatation, de reprise ou de retrait sont munis de bandes d’étanchéité


(« waterstop »). Le type à utiliser est précisé dans les spécifications techniques

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particulières et aux plans d’exécution.


La pression d’eau à laquelle chaque type de joint doit résister est également mentionnée.

La matière des rubans est en chlorure de polyvinyle et répond aux caractéristiques suivantes :
- densité apparente 1.22
- résistance minimale à la traction 
à – 20°C : 160Kg/cm2
à + 20°C : 110Kg/cm2

- dureté shore : entre 60 et 70


- allongement de rupture :
à – 20°C : 130%
à + 20°C : 400%

- température admises : de – 50°C à plus 55°C.

Le profil des rubans sera d’un des trois types ci-après :

- type A : largeur 14 cm, avec partie centrale pleine


- type B : largeur 22 cm, avec partie centrale tubulaire
- type C : largeur 36 cm, avec partie centrale tubulaire

dans chaque profil, les ailles latérales, noyées dans le béton, sont munies de nervures
d’accrochage. Les joints de reprise de bétonnage des réservoirs sont munis de ruban
d’étanchéité waterstop type B.

3.2.3. Cales d’espacement

3.2.3.1 Qualités
Les cales d’espacement :
- seront bien enrobées par le béton,
- seront neutres vis-à-vis des matériaux avoisinants,
- auront les même tolérances dimensionnelles que celles admises pour la position des
armatures,
- présenteront un bon comportement pour toute la gamme des températures auxquelles
l’ouvrage est susceptible d’être soumis.
Les cales ne peuvent compromettre la protection des armatures contre la corrosion ni les
éventuels traitement de surface ultérieurs du béton. dans le cas d’un béton destiné à rester
apparent, elles doivent être très peu apparentes en surface.

3.2.3.2 Approbation du client


Le type de cale doit être approuvé par le maître de l’œuvre.

3.2.3.3 Type à utiliser

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Les types suivant de cale seront utilisés de préférence :


- mortier de ciment dense
- ciment dense,
- plastique agréé.

4. - EXECUTION DES OUVRAGES

4-.1. Implantation

4.1.1 Implantation des constructions

L’implantation de chaque construction sera faite par l’entrepreneur et sous sa responsabilité sur
la base des plans et de deux axes de base et d’un repère de niveau fournis par le maître de
l’œuvre.
La vérification des niveaux et l’implantation par le maître de l’œuvre ne diminue en rien la
responsabilité de l’entrepreneur. Les travaux ne seront entamés qu’après accord du maître de
l’œuvre.
En aucun cas, l’implantation ne peut être faite au départ d’une clôture ou d’un élément non immuable.

4.1.2 Permanence des repères

L’entrepreneur doit assurer à ses frais la permanence des repères d’alignement et de nivaux des
axes principaux de chaque construction pendant la durée de ses travaux. Il en sera de même
pour les niveaux et axes de base.
Les repères de chaque construction seront placés en dehors de celle-ci. Dés que possible, ces
repères seront reportés par l’entrepreneur à l’intérieur de chaque construction.
L’entrepreneur fournit et pose les bornes d’axes, une borne de niveau et une plaque de niveau à
sceller sur un bâtiment, il implante les axes de base et repère le niveau de base.
Ces bornes d’axes seront constituées de barres en fer d’environ 50 cm de longueur qui seront
cimentées. l’axe sera matérialisé sur la barre en utilisant un pointeau.

4.1.2. Méthode d’implantation au moyen des chaises

En principe, l’Entrepreneur implantera les axes des bâtiments par la méthode représentée
sur la figure ci-après.

Une distance suffisante sera prévue entre les faces du bâtiment et les chaises, tenant
compte de (voir coupe a – a ) :

- la distance entre le bord de la fondation et l’axe,


- la place pour coffre et décoffrer
- la place pour le talus,
- l’écart entre crête du talus et chaise.

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L’entrepreneur fera matérialiser sur le gros béton avec un trait tracé à la pointe, l’axe
des semelles et autres éléments de structure.

axe

axe
axe
axe
Fil à plomb

VUE EN PLAN

80/45 Axe principal 80/90


1450

1490

Crete du Talus
axe
a aaa
axe

a
24 m

axe

axe
Diagonale = 45² +24²
= 51 m

PLAN DE LA FOUILLE

45 m

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COUPE DE TALUS a-a

4.1.3 Tolérances d’implantation et de dimensions

4.1.3.1 Généralités

l’entrepreneur prend toutes les dispositions nécessaires pour que les positions et dimensions des
ouvrages indiqués aux plans soient maintenues à l’intérieur des tolérances indiqué ci-après. Il en est
de même pour la position des armatures et en général de toute pièce, métallique ou non, enrobée, ou
ancrée dans le béton.
Sauf indications différentes aux Spécifications Techniques Particulières ou aux plans d’exécution, les
tolérances seront celle précisées ci-après. Les ouvrages qui seront en dehors de ces limites seront
corrigés ou détruits et construits, au frais de l’entrepreneur.

4-1-3-2 Tolérances pour ouvrages en béton

- Variations sur la position en plan 2cm


- Divergence par rapport aux surfaces, spécifiées
(plans ou courbes) en particulier par rapport à la verticale 2cm
- Variations de l’aplomb des colonnes et murs sur toute la
hauteur d’un bâtiment 2cm
- Variations par rapport aux niveaux indiqués aux plans, pour
poutres, dalles, etc… 1cm
- Variations des dimensions transversales des colonnes, murs,
poutres, dalles et ouvrages similaires
. en moins 0.5cm
. en plus 1cm
- Variations de la position et des dimensions des ouvertures
dans les dalles, murs poutres, ect… 0.5cm

4.1.3.3 Tolérances pour le placement des armatures

- Variation de l’enrobage de béton :


. en mois 0.5cm
. en plus 1cm

- Variation de la distance entre armatures


voisines ou de la distance entre deux barres séparées par d’autres ± 2cm

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4.1.3.4 Tolérance pour l’enrobage de l’ancrage de pièces métalliques

- Variation sur la position des pièces métalliques ancrées directement


dans le béton
- Pièces structurelles 1cm
- Pièces non structurelles 2cm

4.1.3.5 Tolérances pour la réalisation des ancrages des charpentes métalliques et de


l’équipement

- Variation sur la position des boulons d’ancrage ancrés


rigidement dans le béton ± 0.3cm
En outre la variation angulaire par rapport à leur orientation
théorique ne sera pas supérieur à 1/100. Les boulons de ce
type seront maintenus en place au moyen d’un gabarit ou
par tout autre moyen agrée par le maître de l’œuvre

- Variation sur la position des boulons ou clefs d’ancrage


avec manchons, et des boites d’ancrages fournies par le constructeur
de l’équipement ou par la charpente et posés au bétonnage 1cm

- Variation sur la position et la dimension des trous d’ancrage


simples 1cm

- Variation sur le niveau d’arasement des socles pour


charpente métallique ou pièce d’équipement 1cm

4.2. Forme de propreté

Si les ouvrages sont fondés sur du sol meuble, les surfaces horizontales ou faiblement
inclinées des fonds de fouilles devront, sauf indication contraire, recevoir une forme en
couche de propreté afin d’éviter de contaminer les bétons ou de souiller les armatures.
Cette forme de propreté sera constituée :
- Soit d’une couche de béton maigre de la classe B5, de 8cm d’épaisseur

- Soit d’une feuille de plastique, présentant une résistance suffisante, approuvée par le maître
de l’œuvre

- Soit d’une couche de sable de la classe 0.1/5, de 5 à 10 cm d’épaisseur.


Le type de forme de propreté à mettre en œuvre est indiqué sur les dessins d’exécution ou
prescrit par le maître de l’œuvre, à défaut, l’entrepreneur, de sa propre initiative, est tenu
de proposer un type de forme de propreté de maître de l’œuvre.

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AUCUNE FORME DE PROPRETE NE POURRA ETRE MISE EN PLACE AVANT


RECEPTION DES FOND DE FOUILLE PAR LE MAITRE DE L’ŒUVRE.

Le niveau d’arasement du béton ou du sable de propreté est celui correspondant à la


base des semelles, dalles ou autres fondations représentées sur le plan d’exécution.

4.3 Coffrage

Les coffrages seront exécutés d’après les meilleurs règles de l’art et en conformément aux normes les
plus récentes.
Si l’entrepreneur emploie des coffrages en bois, il doit avoir à pied d’œuvre, en un lieu protégé du
soleil et de la pluie, un dépôt suffisant de bois de bonne qualité.
Les coffrages sont réalisés de telle façon que les surfaces en contact avec le béton soient lisses,
régulières absolument propres et son fontes qui ne se reformeraient pas sous l’action de l’humidité.
Les surfaces de coffrages à utiliser plus d’une fois, sont enduites dès la première utilisation, avec une
huile spéciale, non colorante sur les surfaces visibles après décoffrage.
Tout les coffrages seront nettoyés avant bétonnage. les coffrages en bois doivent être saturés d’eau
avant le bétonnage.
L’huile en excès sur les surfaces des coffrages ainsi que l’huile répandue sur les armatures sera
enlevée soigneusement.
Le coffrage sera construit conformément aux dimensions du béton achevé, prévues aux plans. Il se
fera avec grand soin, alignement parfait, bien droit et d’aplomb. la tolérance d’implantation est
indiquée à l’article 4-1
Les coffrages seront construits de façon à ce que leur enlèvement puisse se faire sans choc et que la
pose et le réglage des armatures puissent s’effectuer facilement.

Le coffrage sera suffisamment étanche pour prévenir des fuites laitance. Quand certains éléments en
béton à réaliser sont en contact avec des maçonneries, toutes les précautions seront prises pour éviter de
souiller ces dernières pendant le bétonnage.
Sauf stipulations contraires aux Spécifications Techniques Particulière ou au plans, les surfaces
horizontales ou peu inclinées ne sont pas prévues coffrées. Elle doivent être lissées à la règle ou ragrées
de façon à obtenir un aspect satisfaisant. Dans ce but, le coffrage latéral est arasé exactement dans le
plan de cette surface, de façon que le béton puisse être parfaitement traité ; l’étançonnage du coffrage est
arrêté également à niveau ou en dessous de cette surface.

Le décoffrage ne sera effectué qu’après accord du maître de l’œuvre. Il sera exécuté avec grand soin et de
façon à ne pas compromettre la sécurité de la structure et à prévenir des dégâts au béton.

Tout coffrage démonté est immédiatement évacué de la zone de bétonnage et stocké suivant les directives
du maître de l’œuvre.

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Les coffrages et leurs supports et étais doivent être conçu et réalisés de façon suffisamment résistante
pour supporter les charges engendrées par le bétonnage, la vibration et les surcharges des actions
extérieures comme le vent, la poussée de terre, ect, conformément au normes. Ces efforts exercés par les
étais sur les appuis inférieurs doivent être compatibles avec la résistance de ces derniers et ne doivent
provoquer ni enfoncements du sol naturel ou remblai, ni déformations des planchers inférieur qui
pourraient entraîner des déformations des coffrages ; ils ne doivent pas provoquer de soulèvement des
coffrages à la dépose.
Les coffrages (et les étais) doivent être fermement supportés et correctement étrésillonnés, entretoisés et
étançonnés.

L’entrepreneur prend toutes les mesures nécessaires pour assurer la stabilité des coffrages.
Les coffrages et les étais sont fabriqués et montés par l’entrepreneur de façon que le béton puisse
être correctement mis en place. Ils doivent pouvoir ajuster avec précision selon les formes et les
emplacements prescrits et être montés et déposés sans endommager le béton.

4.3.1 Joints et bords

tous les joints des coffrages seront serrés pour empêcher toute fuite de laitance du béton.
Les angles, les arêtes et les bords des coffrages doivent être rectilignes et perpendiculaires. En
cas de chanfreinage, les fourrures doivent être dimensionnées de façon à constituer un biseau
lisse et continu.
Au niveau des joints de construction de l’ouvrage en béton, les coffrages seront fermement
assujettis à du béton précédemment coulé et durci pour empêcher toute perte de laitance et la
formation de dénivellement ou des rides dans le béton.

4.3.2 Panneaux

Les panneaux de coffrages doivent avoir leurs bords à angle droit pour permettre l’alignement précis
des côtés et pour constituer des lignes nettes aux joints de construction. Sauf indication contraire les
joints entre les panneaux seront soit verticaux, soit horizontaux.

4.3.3 Flèche de cambrure

L’entrepreneur doit tenir compte de toute déformation des coffrages susceptible de se produire
pendant la construction ; afin que le béton durci soit conforme aux positions et formes spécifiées.

4-.4 Armatures et accessoires métalliques

Les armatures doivent être confectionnées avec des aciers se conformant aux exigences des
présentes spécifications, article 3-1-5 et aux normes citées. Armature d’une seule qualité d’acier.
Dans un même élément, il ne peut y avoir qu’une sorte d’acier sauf pour les étriers et cadres qui
pourront être d’une qualité différente des armatures longitudinales de l’élément.

4.4.1 Façonnage – confection

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Conformité avec les normes et spécifications

Le façonnage et le cintrage des armatures doivent être exécutés conformément aux exigences des
spécifications et des normes.

Endroit spécial pour façonnage

Le façonnage et la confection des armatures doivent se faire dans un endroit spécialement aménagé et
outillé.
Le façonnage à l’intérieur des coffrages est interdit, sauf pour la fermeture des cadres et étriers dont le
diamètre ne dépasse pas 12mm.

Le pliage systématique des fers en attente E24 ne pourra être effectué qu’avec l’approbation du
maître de l’œuvre.

Equipement de cintrage

Le cintrage manuel n’est pas autorisé pour les barres à haute adhérence ayant un diamètre nominal
dépassant 14mm .
Les cintreuses mécaniques doivent être suffisamment puissantes pour façonner les barres de façon
régulière sans à-coup ni choc et suffisamment lentement en fonction de la température.
Les coudes des aciers d’armature doivent présenter une courbure sensiblement constante.
Lorsque la température de l’acier sera inférieur à 5° C, on devra prendre des précautions spéciales
comme par exemple, réduire la vitesse de cintrage ou avec l’approbation du maître de l’œuvre,
augmenter le rayon de cintrage. Si nécessaire, les barres d’armatures pourront être réchauffées à
une température inférieur à 100° C.
Les rayons de courbures mesurés sur les fibres moyennes des barres seront, sauf spécification
contraire, au minimum égaux à 3 fois le diamètre pour l’acier doux et 7.5 fois le diamètre pour les
barres à haute adhérence.

Cintrage provisoire et redressage ultérieur

Le cintrage provisoire et le redressage ultérieur des barres d’armatures doivent être évités dans la
mesure du possible.

4 .4..2 Montage dans les coffrages

Propreté
Les armatures doivent être propres.
Immédiatement avant leur emploi, on doit les brosser et les nettoyer avec soin, de manière à les
débarrasser complètement de toute traces de terre, d’huile, de graisse ou de rouille non adhérente.

Position dans le coffrage


Les armatures doivent être soigneusement dressées et bien disposées dans les coffrages
conformément aux plans de ferraillage. Elles seront éxecutées soigneusement et conformément aux

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normes correspondantes. Un soin particulier doit être apporté aux ligatures pour que les armatures
conservent leur position pendant la coulée et le serrage du béton.
Les armatures doivent être maintenues à l’écart des coffrages par des dés ou prismes en mortier
préfabriqués à l’exclusion de brochets en bois ou coupures d’acier, ces derniers ne peuvent être
utilisées que là ou les plans prescrivent (voir art. 3-2-3)

Raccordements

Les raccordements des barres doivent être exécutés avec un recouvrement suffisant pour obtenir la
résistance requise conformément aux normes.

Ligatures

Les assemblages des barres doivent être fermement ligaturés à chaque intersection au moyen de fils
recuits. Les assemblages par soudure ne sont autorisés que dans les limites fixées à l’article 4-4-6 ci-
après .
Toute les ligatures en fil de fer se termineront du coté de la masse du béton et ne devront pas
pointer vers les parements.

4.4.3 Tolérances de mise en place

Les tolérances pour le placement des armatures et l’enrobage de béton non données à
l’article 4-1-3-3

4.4.4 Soudage

le soudage des armatures doit être conforme aux normes en vigueur.


Il n’est admit que pour l’acier Fe E 24 et à condition d’utiliser le soudage à l’are électrique.
Les détails et les techniques de soudages des aciers doivent être communiqués au maître de
l’œuvre pour approbation. Si nécessaire, on procédera à des essais pour établir les effets du
soudage sur les aciers.

4.4.5 Ancrages, Scellements, Accessoires métalliques

4.4.5. 1 Implantation

Lors de l’exécution des bétons, l’entrepreneur place, conformément aux plans, toutes les boites
d’ancrage prévues qui sont rigidement fixées de façon à empêcher tout déplacement.
L’implantation des boites d’ancrage est contrôlée, avant la coulée des bétons, soit par le constructeur
du matériel ou des charpentes, soit par le maître de l’œuvre. Ce contrôle ne diminue en rien la
responsabilité de l’entrepreneur, qui reste entièrement responsable de la bonne implantation et
exécution de tous les ancrages.

4.4.5.2 Trous d’ancrage simples

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Ces trous d’ancrage sont constitués de simples évidements réalisés au moyen de coffrage appropriés.
Si nécessaire, ils peuvent être munis d’un pan coupé pour permettre une coulée aisée du béton de
scellement.
Après le décoffrage, l’entrepreneur protège les trous d’ancrage contre l’encrassement et la pénétration
d’eau, en obstruant l’ouverture au moyen d’une ou plusieurs briques à plat, fixées au mortier ou par tout
autre moyen autorisé par le maître de l’œuvre.

4.4.5.3. Trous d’ancrage ronds

Ces trous d’ancrage sont constitués soit par des tuyaux en Eternit ou matériau similaire,
soit par des tuyaux en béton, noyés définitivement dans les fondations.

Ces tuyaux dépassent la surface supérieure du béton de 10 cm environ et sont coiffés d’un
capuchon pour empêcher l’encrassement et le pénétration d’eau. L’Entrepreneur veille
au maintien et au remplacement éventuel de ces capuchons jusqu’au montage des
équipement ou charpente

4.4.5.4. Boite d’ancrage métalliques

Les boites fournies par les constructeurs des équipements ou par les constructeurs des
charpentes, sont à placer avant bétonnage et à noyer dans le béton.
L’Entrepreneur prend toutes les mesures nécessaires pour empêcher leur encrassement
et la pénétration d’eau.

4.4.5.5. Clés ou plaques d’ancrage

Elles sont constituées en principe, par des éléments métalliques, rehaussés de manchons
en tuyaux Eternit ou matériau similaire, ou en béton.
L’exécution de ces ancrages est conforme aux stipulations de l’article 4.4.5.4. en ce qui
concerne la partie métallique de ces ancrages, et de l’article 4.4.5.3. en ce qui concerne
la partie en Eternit ou matériau similaire.

4.4.5.6. Scellement

L’Entrepreneur est seul responsable des dégâts pouvant prévenir de l’encrassement ou du


gel d’eau stagnante dans les trous et boites d’ancrage et ce jusqu’à scellement définitif

Après pose du matériel ou des charpentes, et préalablement à l’exécution du scellement,


l’entrepreneur veille à nettoyer parfaitement les trous d’ancrage et à évacue l’eau

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stagnante.
Sauf stipulation contraire du Cahier des Charges Particulier , le scellement est effectué
par l’Entrepreneur au moyen de béton de classe 6 au dosage de 400 kg de ciment par m 3
ou avec du mortier de ciment 1 : 3 avec sable 0/5.

4.4.5.7. Scellement des accessoires métalliques

les accessoires métalliques ou en matière plastique, tel que repères de colonnes, rails de fixation,
cornières, plat, nez de mouches, protection d’arêtes, tubes pour câbles, sont à noyer dans le béton .
les accessoires sont rigidement fixés au coffrage et peuvent subir aucun déplacement pendant le
bétonnage.
Après le décoffrage, les faces destinées à rester visibles sont nettoyées et débarrassées de
toute trace de béton ou de laitance.

4.5 Béton

4.5.1 Normes

L’exécution des travaux de béton et de béton armé se fera conformément aux règles de l’art
et aux normes d’application les plus récentes.
- Cahier des charges applicables aux travaux de maçonnerie, béton armé et plâterie (AFNOR)
NF-P-10-201 DUT N°20
- Cahier des prescriptions communes pour les marchés de l’état (du ministère de l’équipement France)
exécution des ouvrages en béton armé CPC fascicule 65.
- Bétons de construction –Bétons prêts à l’emploi préparés en usine (AFNOR) NF-P-18-305.

4.5.2 Tolérance de dossier

les installations seront prévues de telle façon que le dosage des divers ingrédients s’effectue en poids,
automatiquement. Elle seront vérifiées au début des travaux, puis à intervalles réguliers ou sur demande
du maître de l’œuvre.

4.5.2.1 Ciment, sable, granulats

les tolérances en poids sont respectivement


- ciment : ± 2%
- sable : ± 3%
- gravier et gros granulat  : ± 3%
- total de la gâchée : ± 4%.

4.5.2.2. Eau de gâchage additionnelle

L’eau sera mesurée par volume, par poids ou de compteur.

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Quelle que soit la méthode adoptée, le système doit être facilement ajustable pour fournir une quantité
d’eau prédéterminée avec une précision de ±2%.

4.5.2.3. Teneur en eau des granulats

Au début de chaque journée de bétonnage ainsi qu’à la demande du maître de l’œuvre, l’entrepreneur
déterminera la teneur en eau des granulats et fera les ajustements nécessaires pour les dosages en eau
du béton.
La précision des appareils pour la mesure de la teneur en eau sera de ± 1%.

4.5.2.4. Utilisation des adjuvants – distributeurs

Lorsque l’utilisation des adjuvants est approuvée, ceux-ci doivent être ajoutés sous forme liquide à
partir des distributeurs approuvé par les fabricants, au moment du cycle de malaxage indiqué par
ces derniers. La précision des équipements de mesures doit pouvoir être vérifiée commodément et
doit être de l’ordre de ± 5%.

4.5.3. Malaxage

Appareils mécanique de malaxage

Le béton sera malaxé dans des appareils de malaxage ( MALAXEURS) comportant des dispositifs de
pesage et de contrôle des quantités des composants.
Les malaxeurs devront assurer une distribution uniforme de tout les ingrédients.

Confection à la main

La confection à la main, au moyen de pelles ou d’autres outils ne sont admise qu’avec l’approbation
du maître de l’œuvre, pour des béton de qualité inférieure et de quantités très limitées. Les opérations
seront effectuées sur une aire très propre, isolant les matériaux du sol naturel et de tout autre matière.

Bétonnières propres

Les bétonnières ou malaxeurs doivent être convenablement nettoyés avant chaque changement de
nature de ciment ou d’adjuvant de matière à éviter les contaminations.

Durée de malaxage

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La durée du malaxage sera conforme aux directives du fabricant. Elle sera testée avant le
commencement des travaux.

4.5.4 Transport du béton

Généralités – conditions

Le transport du béton devra être organisé de manière à éviter la ségrégation, la perte d’ingrédient,
l’intrusion de matière étrangère le durcissement du béton ou l’exposition prolongée de celui-ci au soleil.

Identification des bétons

Quelles que soient les conditions de chantier, l’entrepreneur fournira les moyens permettant d’identifier
n’importe quelle classe de béton pendant le transport de la bétonnière à l’endroit d’utilisation.

Propreté des engins

Les engins utilisés pour le transport du béton à base du ciment portland ou de ciment à forte teneur en
alumine devront être débarrassés de toute trace de béton ou de mortier contenant d’autre types de
ciment.

Engins de transport

Le transport doit se faire par camions spéciaux à bennes rotatives (toupies) assurant l’agitation du
mélange. Les bennes fixes ne sont tolérées que pour les bétons fermes, pour lesquels le risque de
ségrégation est moins important.

Durée de transport

Sauf autorisation expresse du maître de l’œuvre, la durée maximum pour le transport du béton avec
des camions à bennes rotatives est de 45 minutes et pour les camions à bennes non munis
d’agitateurs, de 30 minutes.

4.5.5. Mise en place des bétons

4.5.5.1 Approbation

Aucun bétonnage ne pourra commencer sans l’autorisation du maître de l’œuvre.24 heures au plus
tard avant tout bétonnage (sauf si des dispositions spéciales doivent être prises pour l’intervention
de contrôles extérieurs - par exemple CTC), l’entrepreneur est tenu de demander la réception des
fonds de fouilles ou, le cas échéant, des formes de propreté ou des reprises de bétonnage ainsi
que des coffrages, étayages et ferraillage. Le mode de mise en place devra être agrée par le
maître de l’œuvre.

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4.5.5.2 Condition d’approbation

Toute surface contre laquelle le béton frais sera placé devra être propre, saine et exempte
de toute huile ,boue, graisse, élément tachés ou de matériel sensible et débris. Avant
bétonnage, toute surface contre laquelle le béton frais sera placé devra être purgée et
nettoyée au jet d’eau à haute pression et les flaques d’eau devront être éliminées.
L’eau nécessaire pour laver les surfaces avant le bétonnage ou l’eau nécessaire à la cure
du béton sera canalisée et ne pourra en aucun cas laver le béton frais.

4.5.5.3. Délai d’utilisation du béton

Le béton doit être mis en place le plus vite possible après le malaxage. La béton transporté sera
mis en place immédiatement après l’arrivée et le déchargement, sous réserve qu’il soit utilisable et
que sa composition n’ait pas changé.
Tout béton qui a fait un commencement de prise ou qui est desséché doit être mis au rebut.
Le remalaxage du béton avant sa mise en place est interdit.

Dans tout les cas, le béton doit être mis en place dans un délai de 60 minutes après l’arrêt de
l’agitation du mélange.
Lors d’une pluie intense ou prolongée qui aurait pour effet de laver le mortier, il conviendra d’arrêter
la mise en place du béton et de protéger le béton frais déjà en place.

4-5-5-4 Déversement ou chargement du béton dans les coffrages

En aucun cas la consistance du béton ne devra être modifiée pour faciliter sa mise en place.
La mise en place ne doit pas provoquer de ségrégation, ainsi pour l’exécution de poteaux ou
murs de grande hauteur (>2,0 m ) des tubes de descente qui débouchent près de
l’emplacement définitif seront utilisées. Le béton sera coulé en couches aussi régulières que
possible, dont l’épaisseur dépend de la méthode et de l’efficacité du compactage .Un
déversement en grands tas avec un étalement par vibration n’est pas permis, car ce procédé
favorise la ségrégation.
Le béton sera mis en place d’une manière continue de façon à ce que les couches successives
Doivent être liées adéquatement par compactage.

Les coffrages , banches , etc , doivent être complètement remplis avec du béton, de manière à ne
former d’autres cavités que celles inhérent à la structure elle même.
On prête une attention particulière au bon remplissage des coins et des arètes verticales et
horizontales.

Coulage par couches

La mise en place du béton est conduite par couches se suivant d’assez près pour qu’aucune n’ait le
temps de faire prise avant d’être recouverte par la suivante, les couches formant des talus à redans
pour assurer la liaison.

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Les couches doivent être, autant que possible, d’épaisseur égale.


L’épaisseur des couches dépend de la méthode et de l’intensité du compactage.
Lorsque le compactage est obtenu par damage (à la main ou par engin mécanique), le béton est
coulé par couches de 20 cm d’épaisseur au maximum et est compactée jusqu’à ce que la laitance
reflue à la surface.
Pour permettre une liaison entre les couches et éviter la formation de joints horizontaux, la mise en
place du béton doit se faire aussi rapidement que possible de manière, qu’au compactage, celui-ci
puisse se lier entièrement avec la couche compactée précédente.
La superposition d’une couche de béton frais à une couche déjà mise en place n’est considérée
comme une reprise, que si cette dernière peut être vibrée à nouveaux , ce qu’on peut reconnaître
généralement quand l’aiguille du vibrateur pénètre sans difficulté dans cette couche et que son
logement se referme dès qu’on l’enlève. Dans ce cas, il convient, en vibrant la nouvelle couche
supérieur, de faire pénétrer les vibrateurs dans la couche inférieure.
Si la couche ne peut être vibrée à nouveau, la superposition d’une couche de béton frais à la
première, est traitée comme une reprise sur béton durci.
Quand il y a une interruption de plus d’une heure pendant la mise en place d’une dalle de béton, on
doit prévoir immédiatement des joints de reprise.

Couleur par bandes

Pour la construction des planches ou des dalles, le bétonnage est conduit par
bandes, selon le sens portant, et toutes bande commencée doit être achevée sans
interruption.

4.5.5.5.5 Compactage du Béton

Approbation de la méthode

L’Entrepreneur doit obtenir du maître de l’œuvre l’approbation de la méthode de


Compactage et des moyens à utiliser et doit démontrer, à la demande du maître de l’œuvre,
l’efficacité de la méthode proposée sur un bout d’essai avant le commencement des travaux.
Le maître de l’œuvre se réserve le droit d’interdire les appareils insuffisants ou
non approuvés.

Conditions

Tous les bétons seront compactés de telles sorte que leur compacité soit maximale, que
Soient éliminé l’air entraîné non désirable et supprimés les nids de graviers.

Moyens :

On distinguera :
- les vibrations de coffrage qui exigent des coffrages solides où puissent être fixés
les vibreurs,

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- la pervibration, exécutée au moyen d’aiguilles vibrantes plus ou moins grosses que


l’on introduit dans la masse du béton frais,
- la vibration superficielle qui s’exécute à l’aide de taloches, de règles vibrantes et de
surfaceuses qui sont employées sur des grandes surfaces.

Les moyens mécaniques de vibration ou autres moyens agrées, seront adaptés à la masse
à vibrer et au béton.

Le nombre et la taille des vibrateurs doivent être calculés de façon à assurer que les vibrations
se propagent dans la totalité du volume de béton. Les vibrateurs doivent être appliqués
systématiquement et à des intervalles tels que les zones d’influence se chevauchent. Chaque
vibrateur ne peut être appliqué en un seul point que pendant une période suffisante pour le
compactage correct du béton sans ségrégation .
Les vibrateurs mécaniques pourront être de type à immersion ayant un fréquence
Minimum de 8.000 périodes/minute ou de type extérieur ayant une fréquence minimum de 3.000
périodes/minute.
Dans certain cas l’emploi des vibrateurs de surface sera autorisé par le maître de l’œuvre.
La vibration devra se faire d’une manière méthodique.
Le béton sera compacté dans sa position finale dans les 60 minutes qui suivent l’arrêt de l’agitation
du mélange pour les bétons habituels, sauf prescription contraire.

Précautions à prendre

La vibration autour des joints d’étanchéité sera faite avec un soin particulier.
Au contact des coffrages ou aux endroits critiques (arêtes …) les points d’impact
de l’aiguille seront rapprochés.
On n’abusera pas de la vibration dans le cas de bétons mous car la liquéfaction du béton
provoquée par la vibration amène la descente des plus gros granulats et un excès de mortier et
d’eau en surface.

Au cours de la vibration d’une couche, les plaques de laitance ou d’eau qui pourraient se
former à la surface du béton seront éliminées avant la mise en place de la couche suivante.

4.5.5.6. Finition des surfaces

4.5.5.6.1. Finition des surfaces coffrées

Avant le début des travaux, le maître de l’œuvre pourra, dans le cas de l’utilisation de
Coffrages pour béton architectonique, demander à l’Entrepreneur de construire des
échantillons appropriés, de grandeur nature avec l’armature pour démontrer chaque type de
finition des parements coffrés exposés. Ces échantillons seront caractéristiques des
ouvrages à construire et comprendront les jonctions entre les membrures et joints.

4.5.5.6.2. Finition des parements non coffrés

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Méthodes de finition

La finition des surfaces non coffrées se fera au pilon, à la taloche, à la truelle ou à la


brosse selon les définitions suivantes.
La finition sera indiquée sur les plans.

Finition au pilon

Pour la finition au pilon on devra niveler et pilonner le béton de façon à produire


une surface uniforme, plate ou ondulée ; l’excédent de béton sera retiré immédiatement
après compactage à l’aide d’une large raclette. Cette opération constitue également la
première étape des finitions suivantes.

Finition talochée

La finition talochée correspond à une surface uniforme qui n’a pas été travaillée plus qu’il n’est
nécessaire pour retirer, à l’aide d’une taloche en bois ou d’un appareil (hélicoptère) de
type agréé par le maître de l’œuvre, les marques faites par les règles à araser. La surface
ne sera pas talochée tant que le béton n’a pas suffisamment fait prise.

Finition à la truelle

La fixation à la truelle devra donne une surface dure et lisse exempte de traces de
truelle ; elle sera réalisée avec une truelle en acier travaillée sous pression ferme.
On ne devra pas commencer à travailler avec la truelle tant que le film d’humidité n’a
pas disparu et que le béton n’est pas suffisamment dur de façon à empêche l’excès de
laitance d’être mêlé à la surface.
Si la laitance apparaît à la surface, on devra la retirer

Finition à la brosse

La finition à la brosse sera effectuée avant la prise complète du béton en passant une
brosse métallique sur la surface du béton à angle droit par rapport à la circulation de
façon à avoir une profondeur moyenne de 0,75 mm.

Tolérance pour états de surface

Les irrégularités dans l’état de surface du béton doivent être distinguées des tolérances
sur les positions, niveaux, alignements, dimensions, etc… , qui sont définies par
ailleurs.
Les travaux de finition du béton seront exécutés par du personnel spécialement qualifié.
Les bétons seront testés par un représentant du maître de l’œuvre afin de déterminer si
les irrégularités de surface restent à l’intérieur des limites spécifiées ci-après.
Les irrégularités peuvent être divisées en « brusques « et « progressive.

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Les décalages provoqués par des coffrages mal placés ou déformés, ou par défauts dans
Les coffrages, sont considérés comme « brusques » et sont testés par mesure directe.
Toutes les autres irrégularités seront considérées comme « progressives » et seront testées
par utilisation d’un gabarit constitué par une règle d’une longueur de 1,50 m pour les surfaces
coffrées, et 3 m pour les surfaces non coffrées.

4.5.6.1. Surfaces coffrées

a) Surfaces coffrées avec des coffrages grossiers (art. 3.2.1.2.)


Elles ne nécessitent aucun traitement après décoffrage sauf le ragréage du béton défectueux
et le remplissage des trous laissés par les écarteurs de coffrage.
La correction des irrégularités de surface n’est exigée que si celles-ci dépassent 3 cm.

b) Surfaces coffrées avec des coffrages ordinaires


Les limites admissibles sont les suivantes :

- irrégularités brusques : 8 mm
- irrégularités progressives : 15 mm

c) Surfaces coffrées avec des coffrages lisses


Les limites admissibles sont les suivantes :

- irrégularités brusques : 3 mm
- irrégularités progressives : 6 mm

4.5.6.2. Surfaces non coffrées

a) Finition ordinaire
Elles est applicable aux surfaces destinées à être recouvertes par un matériau de remplissage
ou du béton.
La finition consiste en un nivellement convenable de façon à produire une surface uniforme. Les
irrégularités de surface ne dépasseront pas 1 cm.

b) Finition soignée
Le but est d’obtenir une surface de texture uniforme, dont les irrégularités de surface ne
dépasseront pas 5 mm.
Les moyens d’exécution, manuels ou mécaniques, sont à proposer par l’Entrepreneur à
l’approbation du maître de l’œuvre.

4.6. Décoffrage et désétaiement

Approbation

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L’Entrepreneur doit obtenir l’approbation du maître de l’œuvre pour le décoffrage et le


désétaiement.

Produit de décoffrage

Les surfaces des coffrages en contact avec le béton seront, si nécessaire, traitées avec un
produit approprié de décoffrage, agréé au préalable par le maître de l’œuvre.
Le produit ne doit pas entrer en contact avec les armatures ou avec le béton au niveau des
joints de construction et doit être absorbé entièrement par le coffrage. IL ne tachera pas le
béton.
Le traitement avec le produit de décoffrage doit se faire avant le montage des armatures
dans le coffrage.
Les coffrages en bois seront saturés d’eau avant le bétonnage.

Conditions

Le décoffrage et le désétaiement doivent être exécutés avec grand soin et de façon à ne pas
compromettre la sécurité de la structure et à prévenir les dégâts au béton.
Les coffrages devront être enlevés sans provoquer de chose ou des vibrations qui
pourraient endommager le béton.

Délais de décoffrage

L’Entrepreneur est responsable de la détermination du délai de décoffrage, compte tenu des


caractéristiques et du dosage en ciment utilisé, des circonstances atmosphériques , de la charge
agissant sur les éléments considérés.
Il soumettra un programme de décoffrage au maître de l’œuvre pour approbation préalable.

Le tableau ci-après donne une estimation (en jours) des délais de décoffrage pour du béton dosé à
350 kg/ m3 de ciment CPA 325 et correctement curé. Dans des bétons dosés à moins de 350 kg,
ces valeurs sont à majorer.

Estimation des délais de décoffrage (en jours)

Ciment CPA 325 dosé à 350 kg/m3, température 20°C.

TYPE D’OUVRAGE CHARGES REELLES EN % DE LA


CHARGE DE CALCUL

50% 100%

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Réservation 0,5 -

Semelles et fondations de machines 2 -

Longrines 3 -

Murs - colonnes (coffrage non


porteur) 4 6

Dalles (portée < 4,5 m) 12 21

Poutres, dalles (portée > 4,5 m) 14 28

Dans tous les cas, la résistance minimale du béton au décoffrage doit être de 120 kg/cm².
Pour des températures inférieures à 20° ( par ex. 5°C ) , les délais de décoffrage pour dalles
(protée < 4,5 m) et poutres (> 4,5 m) sont portés à 21 et 28 jours respectivement.
( pour 50% charge ).

Traitement après décoffrage

Au moment du décoffrage, les surfaces visibles de béton ou celles des joints de


de retrait doivent être débarrassées de tout clou, fil d’ancrage et irrégularités dues au coffrage et
parfaitement ragréés.

Si les surfaces restent sans enduit, les fils ou clous doivent être coupés de 2 cm de la surface et
les trous remplis au mortier de ciment 1 : 2,5 et passés à la taloche, en présence d’un agent du
maître de l’œuvre.

4.7. Cure et protection du béton

4.7.1. Mesure de cure – Généralités

Dès le débute de prise sur les surfaces non coffrées et aussitôt après décoffrage sur les autres ;
le béton devra être protégé contre les influences nuisibles suivantes :

- dessication rapide surtout par le temps chaud, ensoleillé et sec,


- refroidissement rapide (dans les premiers jours),
- températures basses, gel.
Ces mesures permettront d’empêcher la détérioration, l’apparition de fissures par des retraits

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rapides ou précoces, perte de qualité et favoriseront la prise, le durcissement et la maturation


dans des conditions normales et favorables.

Approbations des mesures

L’Entrepreneur présentera au maître de l’œuvre pour approbation, avant le commencement


des travaux, les mesures de cure qu’il envisage d’utiliser.

Conditions

La méthode de cure à utiliser et la durée nécessaire sont fonction des facteurs suivants :

- les conditions environnantes extérieures


- le type d’ouvrages (dimensions des éléments),
- les qualités requises pour le béton,
- le type de ciment, la composition, le dosage, le rapport eau- ciment du béton.

La cure doit être assurée pendant une période plus longue si :

- les températures sont basses,


- le ciment a un long temps de prise,
- le béton doit être résistant à l’usure, aux attaques chimiques ou à la fissuration .

Méthodes de cure

L’Entrepreneur assurera la cure du béton en fonction des conditions ambiantes comme suit :

- couverture avec : . coffrage,


. toiture- couverture légère (amovible)
. feuille plastique imperméable,
. sable humide, sacs, paillassons maintenus constamment humides

- produits spéciaux de cure, enduits ou peintures agréés par l’Entrepreneur et utilisés


conformément aux instructions du fabricant.
L’utilisation des produits de cure sera soumise à l’approbation préalable du maître de
l’œuvre.

4.7.2. Protection du béton

Mesures

L’Entrepreneur prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger le béton immédiatement
après sa mise en ouvre contre les dégâts de toute sorte, dus aux intempéries, au matériel, aux
surcharges, rechutes, à la circulation ou à tout autres cause.

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Protection des surfaces

L’Entrepreneur protégera les surfaces bétonnées qui seront visibles à la fin des travaux
Pour empêcher leur détérioration, leur décoloration ou la modification de leur aspect qui
pourraient être provoquées par la rouille, des chutes de matériaux, la circulation ou toute
autres cause.

Réparation des défauts

Aucune réparation ou ragréage ne pourra être fait du béton décoffré avant que le maître de
l’œuvre ne l’ait examiné.
Tous les matériaux et procédés employés pour remédier aux défectuosités devront être soumis à
son approbation.
En cas de défaut nécessitant un ragréage, l’Entrepreneur veillera à ne pas utiliser un mortier
trop richement dosé qui laisserait une tache plus sombre.
Avant d’entreprendre la démolition d’une structure ou d’un élément, l’Entrepreneur doit obtenir
l’approbation du maître de l’œuvre pour la méthode et l’étendue de la démolition. IL s’assurera par
exemple que l’ancien ferraillage pourra servir d’acier en attente pour la nouvelle partie.
Là où il juge utile, le maître d’œuvre pourra imposer l’emploi d’un produit spécial a base par
exemple de résine époxy ou polyester qui sera utilisé conformément aux directives du fournisseur.
En cas de défaut d’étanchéité soit dans la masse des bétons, soit au niveau des joints de reprise
on a fortiori des joints d’étanchéité, l’entrepreneur effectuera toutes les réparations nécessaires
pour parvenir à un état d’étanchéité satisfaisant. Ces réparations consisteront, selon le cas et les
besoins,

en traitement spécial par exemple au mortier de résine, en injections dans le béton ou en


démolition et reconstruction.
Toutes ces réparations sont à charge de l’Entrepreneur.

4.8. Joints

4.8.1. Joints de reprise et de retrait

Si l’emplacement des joints de reprise n’est pas indiqué aux plans, ils sont, avec l’accord du
maître de l’œuvre implantés aux endroits de moindre fatigue.
Avant la reprise au bétonnage , la surface du joint est nettoyée à fond, à l’eau et à la brosse
Métallique et tout agrégat qui n’adhère qu’imparfaitement est décapé.
Sur la surface mouillée et bien imbibée d’eau, on coule le béton frais de composition égale à
celui qui est repris. Tout nid de gravier est à éviter. Le béton est serré énergiquement.
Le badigeonnage de la surface de reprise sèche au moyen d’un lait de ciment avant l’apport
du béton frais est interdit.
Les joints de reprise verticaux ou fortement inclinés sont éventuellement munis de rainures et
exécutés, d’après plans ou indications du maître de l’œuvre.
La surface des joints de retrait sont exactement conformes aux plans.

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Après décoffrage, leur surface doit être débarrassée de tout clou, fil d’ancrage ou irrégularité due
au coffrage et parfaitement ragréée.
La fourniture et la mise en place de joint d’étanchéité est conforme aux spécifications techniques
particulières ou aux plans d’exécution.

4.8.2. Joints de dilatation

La garniture des joints de dilatation est effectuée avec des produits de marque de première qualité,
comme renseignés aux plans, et l’Entrepreneur se réfère strictement aux instructions du fournisseur.
Les joints de dilatation sont propres, sans nids de gravie ou parties trop poreuses, sans redents
ou arrêtes de coffrage.
Nids de gravier et parties trop poreuses sont traitées au mortier fin de ciment, en présence d’un
agent du maître de l’œuvre.
Mise en place du produit de calfeutrement.
L’espace destiné à recevoir le produit est obtenu par grattage des panneaux dont question sous
3.2.2.2. On peut également placer à cet endroit avant bétonnage une languette de bois ou d’autre
matériaux.
Avant placement du calfeutrement, le joint doit être propre et sec.
Le placement s’effectuera en suivant strictement les prescriptions du fabricant.

4.8.3. Mise en place des rubans d’étanchéité

Ces rubans sont fermement fixés aux coffrages de manière à rester en place durant le bétonnage.
Le béton sera soigneusement compacté et vibré aux alentours des rubans de façon à éviter la
formation de zones poreuses.

5. – CONTROLE

5.1. Généralités

5.1.1. Opérations de contrôle

Les principales opérations de contrôle prévues pour l’acceptation des matériaux, leur mise
en œuvre et la réception des ouvrages sont spécifiées dans le présent chapitre.
Tous les contrôles, essais , analyses, vérifications visuelles,…. doivent être faits conformément
aux exigences de la présente spécification et des normes mentionnées.

Les essais décrits dans les STG sont effectuer au LNTPB.


Toutefois l’Entrepreneur peut proposer d’autres laboratoires agréés.

5.1.2. Facilités de contrôles

L’Entrepreneur fournira toutes facilités, locaux, matériel, main d’œuvre, matériau auxiliaire qui
s’avéreraient nécessaires pour le prélèvement d’échantillons de matériaux, soit dans les

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installations de production et stockage des granulats, soit dans l’usine à béton , soit dans les
coffrages et sous les formes requises par le maître de l’œuvre.

5.1.3. Délégation de contrôle par le maître de l’œuvre

Le maître de l’œuvre se réserve le droit de déléguera la partie des activités de contrôle incombant
à l’Entrepreneur à des tiers (laboratoire agréé, organisme de contrôle tel que CTC, etc…),
suivant la réglementation en vigueur et comme il le juge utile. Sauf dérogation mentionnée
dans les Spécifications Techniques Particulières, les modalités d’exécution sont précisées au
paragraphe 5.1.5.

5.1.4. Contrôles faits par l’Entrepreneur

L’Entrepreneur peut faire ses propres contrôles des matériaux et des travaux comme il le juge
utile. Il doit préciser dans son offre les laboratoires agréés où il compte sous-traiter éventuellement ses
essais.
Il doit effectuer les contrôles des matériaux et des travaux exécutés, au moins au rythme prescrit par
les STG ou les STP.

5.1.5. Contrôle C.T.C.

5.1.5.1. Procédure

Le client a conclu un contrat avec l’Organisme de Contrôle Technique de la Construction


(C.T.C) pour la vérification des ossatures des ouvrages notamment, des plans et de
l’exécution.

Le CTC donne l’approbation d’exécution du projet sur les plans (cachets) et, lors
de l’exécution, contrôle notamment l’armature, le coffrage et le bétonnage. Des procès-
verbaux de vérification sont issus pour chaque partie des bâtiments. A la fin du chantier,
C.T.C délivre un certificat pour tous les bâtiments vérifiés.

5.1.5.2. Plans approuvés C.T.C.

Le maître de l’œuvre tient sur chantier un exemplaire des plans approuvés par le CTC pour
permettre la vérification de la conformité de l’exécution par les agents CTC. Le maître de
l’œuvre notifie à l’Entrepreneur tous les plans approuvés par le CTC.

5.1.5.3. Autorisation de procéder à l’exécution

L’Entrepreneur ne doit pas procéder à l’exécution des travaux sans avoir reçu l’autorisation
écrite du maître de l’œuvre pour la partie de l’ouvrage de référence (plan approuvé).
L’Entrepreneur doit notifier au maître de l’œuvre et au CTC au moins 3 jours avant le
commencement des travaux tout bétonnage

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Cette autorisation s’applique particulièrement à la mise en place du béton de propreté des


Fondations. Les spécifications techniques particulières précisent les modalités d’exécution.

5.1.6. Délégation de contrôle par l’Entrepreneur

Avec l’accord préalable du maître de l’œuvre, l’Entrepreneur a le droit de déléguer à des tiers agrées
toute opération de contrôle qui lui incombe.

5.1.7. Essais

Les essais doivent être effectués selon les dispositions approuvées ou prescrites par le maître
de l’œuvre et conformément aux normes spécifiées pour chaque pour chaque essai dans la présent
spécification.
La fréquence des essais et leur caractère, obligatoire ou facultatif, sont précisés dans les
Spécifications Techniques Particulières.
La réparation des obligations contractuelles entre l’Entrepreneur et le maître de l’œuvre est précisée
dans le présent chapitre 5 sous réserve des dispositions des Spécifications Techniques Particulière.

5.2. Ciments

5.2.1. Fiches d’homologation

L’Entrepreneur fournira la fiche d’homologation complète des ciments utilisés, donnant


toutes les caractéristiques utiles telle que :
Composition chimique, finesse de mouture, temps de prise et chaleur d’hydratation, résistances
mécaniques.
L’Entrepreneur fera dresser cette fiche à ses frais par le fournisseur ou par un laboratoire proposé
par lui à l’agrément du maître de l’œuvre.

5.2.2. Essais de routine

Le maître de l’œuvre exécutera ou fera exécuter des essais permettant de contrôler les
renseignements fournis par la fiche d’homologation en ce qui concerne les propriétés
mécaniques et chimiques.
Pour ces essais, le ciment sera fourni gratuitement par l’Entrepreneur.

5.2.3. Essais de contrôle

Au cas où les résultats de ces essais ne correspondraient pas aux normes proposées et données
dans la fiche d’homologation, l’Entrepreneur serait tenu de faire effectuer à ses frais, dans le
laboratoire de son choix, des essais de contrôle.

5.3. Granulat

5.3.1. Les opérations d’agrément et de contrôle des granulats doivent être faites conformément au

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tableau ci-après « Contrôle des granulats ».


L’Entrepreneur présentera au maître de l’œuvre, pour approbation chaque catégorie de
granulats avant le commencement des travaux ou après chaque changement de fournisseur ou
de lieu de provenance.
IL fournira les résultats de tous les essais effectués prouvant la bonne qualité et la conformité des
agrégats aux exigences de la présente spécification et des normes en vigueur.

5.3.2. Essais

Les essais initiaux d’agrément des granulats (agrégats) doivent être faits dans un laboratoire
agrée par le maître de l’œuvre suivant les exigences des normes spécifiées ci-dessous :
- détermination pratique du coefficient
volumétrique moyen NF P 18-301
- détermination de la porosité NF P 18-301
- essai calorimétriques NF P 18-301
- détermination des pourcentages des éléments
très fins et des matières solubles NF P 18-301
- analyse granulométrique avec établissement de
la courbe granulométrique des différents granulats NF P 18-304
- essai de résistance à l’attrition ou fragmentation Laboratoire Centre
par chocs (Los Angeles) des Ponts et Chaussée
- essais chimique divers sur la nature des granulats
et des matières organiques contenues, agressivités, etc… NF P 18-303
- mesure de l’équivalent de sable NF P 08-501

5.3.3. Les essais d’agrément sont à charge de l’Entrepreneur.


Les essais périodiques de contrôle et les frais y afférent sont à la charge de l’Entrepreneur.
périodique
Contrôle

Contrôle

des granulats
approbation
pour
Contrôle initial

DE CONTROLE
CATEGORIE

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FREQUENCE

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Echantillons ,tous les Les résultats des essais Une fois pour réception :
essais et granulométrie doivent montrer : - avant le commencement des
nécessaires spécifiés - bonne qualité agrégats travaux
- Conformité à la présente - à tous les changements de
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spécification et aux normes fournisseurs ou de lieux de


spécifiées provenance des granulats
Certificat de livraison A chaque livraison pour chaque
sorte ou granulométrie de granulat
Contrôle visuel à l’œil - conformité avec les A chaque livraison pour chaque
échantillons sorte ou granulométrie de granulat
- bonne résistance des
grains
- formes favorables
- propreté satisfaisante
Certificat de conformité - conformité aux exigences - chaque semaine ou chaque Les résultats des
des granulats avec la de la présente spécification 500 m3 ( si la période est essais de contrôle
spécification et les et aux normes spécifiées. En plus courte) entrepris par les
normes. particulier : - à la demande du maître de fournisseurs des
* granulométrie l’ouvrage granulats sont
* homogénéité acceptés
* propreté
* équivalent de sable
*teneur en matériaux tendres
- éventuellement, teneur en
matières nuisibles
Maître d’Ouvrage :

Tous les essais énumérés - à chaque changement de


au 5.3.1 fournisseur , des lieux de
Client : provenance ou de la qualité
Projet :
- à la demande du maître de
l’ouvrage
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5.4. Eau

5.4.1. Eau de gâchage

Les essais seront exécutés comme suit, d’après :

- essais de contrôle pour impuretés et suspension

- essais de contrôle pour sels dissous NF P 18-303

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- analyses chimiques NF P 18 –303

L’Entrepreneur présentera au début des travaux et une fois par mois une analyse de l’eau si l’eau ne
provient pas d’une source officielle (eau potable publique).

Le maître de l’œuvre se réserve le droit de faire procéder à des analyses de contrôle.


Toute eau de qualité douteuse ou soupçonnée de contenir des matières organiques ou non, sera
soumise à l’analyse chimique.

5.4.2. Eau de cure des bétons

L’eau destinée au traitement des surfaces sera conforme aux spécifications définies pour l’eau
de gâchage.

5.5. Adjuvants

Les certificats de livraison et les fiches d’agrément seront présentés par l’Entrepreneur au
maître de l’œuvre.

Les adjuvants seront contrôlés comme suit :

- certificat de livraison et fiches d’agrément contenant :


. le dosage recommandé
. les effets défavorables d’un dosage différent de celui recommandé
. la présence éventuelle de chlorures (le cas échéant la teneur de ceux-ci)
. les conditions de stockage à respecter
. la durée maximale de stockage
- contrôle de l’étiquette ou imprimé de l’emballage
- contrôle visuel périodique.

5.6. Béton

5.6.1. Généralités

Le contrôle de la fabrication et de la mise en œuvre du béton doit être avant tout préventif.
Il permettra de s’assurer que le béton est exécuté conformément aux règles de l’art et aux
spécifications. Ainsi toutes les phases de la mise en œuvre, le dosage, la fabrication
(malaxage), le transport, la préparation des coffrages et armatures, la mise en place, le
compactage, la cure, la protection, doivent être contrôlés.

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les contrôles doivent être faits soit continuellement soit périodiquement suivant leur nature
(voir 5.6.2).
Le contrôle préventif s’étendra aussi aux engins (malaxeurs, bétonnières, engins de transport,
appareils de compactage, etc). aux conditions extérieures (température, précipitation, gel)
ainsi qu’aux installations où s’effectuent les essais.

5.6.2. Normes

Les essais seront exécutés selon les normes AFNOR NF 18-400 à 18-451 dans un laboratoire
Agrée par le maître de l’œuvre.

Béton prêts à l’emploi préparés en usine NF P 18– 305


Détermination des caractéristiques mécaniques des bétons :
- définitions relatives aux essais des bétons NF P 18-102
- moules et éprouvette cylindriques NF P 18-400
- moules et éprouvettes prismatiques NF P 186401
- moules et éprouvettes cubiques NF P 186402
- essais de recherche NF P 18-403
- essais d’étude de convenance et de contrôle NF P 18-404
- essais d’information NF P 18-405
- essais de compression NF P 18-406
- essais de traction par flexion NF P 18-407
- essais de traction par fendage NF P 18-408
- essais de traction directe NF P 18-409
- caractéristiques communes des machines pour essais NF P 18-411
- caractéristiques particulières des machines pour essais de compression NF P 18-412
- caractéristiques particulières des machines pour essais de traction NF P 18-413
- contrôle des moules éprouvettes NF P 18-415
- appareil de surfaçages des éprouvettes cylindriques NF P 18-416
- mise en place par aiguilles vibrantes NF P 18-422
- mise en place par piquage NF P 18-423
- essai de détection NF P 18-424
- essai d’affaissement NF P 18-451

5.6.3. Essais et contrôles

5.6.3.1. Essais préliminaires (de recherche)

Ces essais qui sont à effectues par l’Entrepreneur ont pour but de déterminer la composition
des bétons qui doivent satisfaire aux résistances imposées, compte tenu des conditions
de mise en œuvre.
Ces essais seront effectués au L.N.T.P.B qui déterminera et justifiera les compositions de béton

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Proposées. Les frais seront supportés par l’Entrepreneur.

L’Entrepreneur remet au maître de l’œuvre un compte rendu détaillé des essais renseignant
toutes les caractéristiques de même que les résultats d’essais d’écrasement à 7, 14 et 28 jours,
en même temps qu’il sollicite l’agrément des compositions de béton proposées. Pour la
détermination finale de la quantité de ciment par m3 de béton l’Entrepreneur devra tenir
compte du rendement volumétrique des bétons proposés.
L’Entrepreneur étudiera en outre les effets des adjuvants éventuels qu’il compte utiliser en
vue d’une amélioration des qualités du béton et (ou) d’une diminution des dosages en ciment.
Compte tenu des résultats des essais le maître de l’œuvre autorise l’Entrepreneur à exécuter
les bétons suivant les formules ayant permis d’obtenir les résistances imposées. L’Entrepreneur
par la suite doit obtenir l’approbation du maître de l’œuvre pour tout changement dans la
composition.

5.6.3.2. Contrôle des conditions de fabrication et transport

- Contrôle de la préparation et de la fabrication du béton (composant, dosage et composition,


malaxage, etc) :
. contrôle visuel (continu)
. contrôle des certificats à chaque livraison (si béton prêt à l’emploi)

- Contrôle du transport :
. contrôle visuel (continu)
. contrôle des certificats de livraison (si béton prêt à l’emploi).

5.6.3.3. Essais et contrôle de routine du béton

Au cours des travaux la qualité des bétons est vérifiée par des prélèvements et des essais sur
éprouvettes. Ces prélèvements sont effectués soit à la bétonnière soit sur les lieux de mise en
œuvre. Ces essais ont pour but de vérifier la régularité de la fabrication et de contrôler si les
caractéristiques prescrites sont bien atteintes. En principe, les essais de routine comporteront les
tests suivants :

NATURE CARACTERISTIQUES CHANTIER OU LABO

0* Laboratoire
- Essais de compression
- Essais de plasticité du béton frais au 0 Chantier *
cône d’Abrams F* Laboratoire

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- Essais de flexion sur prisme F Laboratoire


- Essais de retrait F Laboratoire
- essais de perméabilité du béton F Laboratoire
- analyse du béton frais
- carottages prélevés sur place pour F Laboratoire
essais de compression sur cube F Laboratoire
- Mesure de densité du béton durci

F : FACULTATIF

O : OBLIGATOIRE

* L’Entrepreneur doit disposer (sur son chantier) d’une table à secousse et d’un cône
d’Abrams.

Les STP préciseront si nécessaire les autres à effectuer ainsi que leur fréquence.
Ces essais seront effectués suivant les normes de l’article 5.6.2.

5.6.4. Essais de résistance

5.6.4.1. Eprouvettes cylindriques

Les essais de compression seront exécutés sur des éprouvettes de forme


cylindrique suivant les conditions de la norme AFNOR NF P 186406.

5.6.4.2. Eprouvettes cubiques ou prismatiques

A défaut d’essais comparatifs qui auraient permis de déterminer le coefficient de


correction à appliquer aux résultats d’essais effectués sur des éprouvettes différentes des
éprouvettes cylindriques de  16 cm et h = 32 cm on utilisera les coefficients de
conversion suivants (*)

nature de l’éprouvette Dimensions Coefficient de conversion à l’éprouvette cylindrique


(supposée a faces cm  = 16 cm et h = 32cm
rectifiées)
Limite de variation Valeurs moyennes
admissibles

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Cylindre  = 16 h = 21 - 1,00
Cylindre  = 10 h = 20 0,94 à 1,00 0,97
Cylindre  = 25 h = 50 1,00 à 1,10 1,05
Cube d’arrêt 10 0,70 à 0,90 0,80
Cube d’arrêt 15 0,70 à 0,90 0,80
Cube d’arrêt 20 0,75 à 0,90 0,83
Cube d’arrêt 30 0,80 à 1,00 0,90
Prisme 15x15x45 0 90 à 1,20 1,05
Prisme 20x20x60 0,90 à 1,20 1,05

5.6.4.3. Taux de prélèvement minimal

Le maître de l’œuvre décidera d’un taux de prélèvement minimal en tenant compte de la


nature et de l’étendue de l’ouvrage d’après les exigences de la présente spécification et au
vu des résultats obtenus.

Les fréquences de prélèvement seront indiquées dans les STP.


A défaut d’indication, il sera effectué en moyenne un prélèvement par :

- 50 m3 de béton pour les bétons armés


- 100 m3 de béton pour les bétons non armés.

(*) Recommandations du Comité Européen du Béton.

Des fréquences supérieures de prélèvement et d’essais seront conseillées au début des


travaux en vue d établir rapidement le niveau de qualité et durant la production quand la
qualité est douteuse. Les fréquences pourront être abaissées lorsque la bonne qualité du
béton aura été établie.

Dans tous les cas, on prélèvera au moins un échantillon chaque jour qu’un béton de
classe donnée est utilisé et pour chaque partie d’ouvrage (par exemple, planchers,
poteaux, murs, etc).

5.6.4.5. Nombre d’éprouvettes

La connaissance de la résistance du béton sera d’autant meilleure que le nombre


d’éprouvettes sera plus grand.
Pour les essais préliminaires de recherche ( § 5.6.3.1.), le nombre d’éprouvettes à exécuter
sera au minimum 18.

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Pour les essais de contrôle du béton (§ 5.6.3.3.) les STP fixeront le nombre d’éprouvettes à
prélever . En principe, lorsque seuls des essais de compression seront effectués il sera prélevé
6 éprouvettes au minimum.

5.6.4.6. Essai de compression

Les détails d’exécution et les précautions à prendre seront conformes à la norme NF P 18-406.
Les précautions suivantes seront prises :
- les extrémités de chaque éprouvette seront surfacées
- la mise en charge s’effectuera d’une manière continue à la vitesse moyenne de 5 bars par
second avec une tolérance de + 2 bars par seconde.

5.6.4.7. Essai de traction par fendage

La norme NF P 18-408 précise les dispositions de mise en charge.


Les précautions suivantes seront prises :

- contact entre les génératrices supérieure et inférieure avec les plateaux est assuré par
l’intermédiaire d’une bande de contre plaqué.
- mise en charge à la vitesse de 0,5 bars/seconde avec une tolérance de + 0,1 bar par
seconde

5.6.4.8. Essai de traction par flexion

La norme NF P 18-407 précise les détails d’exécution.

5.6.4.9. Essai des éprouvettes

Les STP précisent les quantités d’éprouvettes à tester.


En principe, pour un prélèvement de 6 éprouvettes la répartition sera la suivante :

1 éprouvette à 7 jours
3 éprouvettes à 28 jours
2 éprouvettes en réserve.

Si les résultats d’essai à 7 jours ne s’avéraient pas satisfaisants, ce béton pourrait néanmoins être
accepté s’il satisfaisait aux essais à 28 jours.

5.6.4.10. Clauses applicables en cas de résultats d’essais inacceptables.


Le maître de l’œuvre se réserve le droit de refuser tout béton frais ne répondant pas à la
composition fixée lors des essais de recherche préliminaires compte tenu des tolérances de
dosage prescrites.
Si les essais de contrôle donnent des résultats inférieurs aux résistances minimales

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prescrites, le maître de l’œuvre décidera des mesures à prendre sur base des considérations
suivantes :
- si un seul résultat d’essai n’est pas conforme aux minima imposés, on peut considérer
que ce résultat ne représente qu’un lot unique de béton à partir duquel cette éprouvette a
été préparée et à condition que la résistance moyenne de ce groupe satisfasse à
l’exigence, le béton est accepté.

- si la résistance moyenne d’un groupe de 6 éprouvettes ne satisfait pas aux minimum


imposés, on pourra estimer que le béton représente par ces éprouvettes n’est pas
conforme aux exigences de résistance.

le maître de l’œuvre fera alors procéder aux essais complémentaires suivants :

a) essais d’écrasement complémentaires sur les cylindres tenus en réserve. Ces essais seront
effectués à 28,56 ou 90 jours.
Si les résultats sont satisfaisants les bétons sont acceptés ; s’ils ne le sont pas le maître
de l’œuvre peut exiger des essais supplémentaires, suivant les méthodes ci-dessous.

b) prélèvement d’échantillons de béton de l’ouvrage par carottage dans les béton durci.
Le nombre d’éprouvettes sera de 3 au minimum.

Le carottage sera exécuté au moyen de couronnes diamantées rotatives avec injection d’eau.
Le diamètre des carottes sera 3 fois le maximal des agrégats.
Les essais auront lieu entre 28 et 90 jours d’âge du béton.
Le carottage devra être devra exécuté de manière à ne pas diminuer la solidité des
éléments de construction. On choisira les zones de mesure de préférence dans des parties à
faible ferraillage.
Afin d’éviter tout dommage à l’armature, on déterminera les zones de mesure à l’aide des
plans de ferraillage et si nécessaire à l’aide d’un détecteur d’acier.
La hauteur des éprouvettes sera de 1 fois le diamètre, c’est à dire un coefficient d’élément
de 1.
Les essais de carottage seront considérés comme satisfaisants, si les résultats représentent
85% des résistances nominales du béton.

c) utilisation des méthodes de contrôle non destructif


- scléromètre de Schimidt (modèle N)
- auscultation dynamique

Cette dernière méthode d’auscultation par mesure de la vitesse de propagation du


son sera utilisée également dans le cas où les résultats des résistance s sur cylindres
seront fort dispersées et s’il y a présence de nids de gravier.
Les essais au scléromètre seront exécutés sur les béton ayant 28 à 90 jours.

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Les mesures seront effectuées dans une dizaine de zones réparties le plus uniformément
possible sur la partie d’ouvrage à tester.
Chaque zone (environ 200 cm2) fera l’objet d’une quinzaine de chocs. Les résultats extrêmes
(1 à 2 minima dûs à la porosité – 1 à 2 maxima dûs à l’armature) seront éliminés .
La surface du béton destinée aux essais sera uniforme et propre.
On évitera les zones de gravier ou à porosité excessive.
De même, les zones de mesure seront choisies à proximité des appuis, de manière à
éviter un rebond excessif sur les éléments de construction minces ou
légers. L’évaluation des résultats se fera suivant les instructions de Smchidt d’après
l’indice sclérométrique moyen.
Il sera préférable cependant d’étalonner l’indice sclérométrique par comparaison avec
des essais d’écrasement d’éprouvettes.

Si les essais de contrôle décrits sous a) à c) ci-dessus donnent des résultats inacceptables, sur
demande du Maître e l’œuvre, l’Entrepreneur sera tenu d’exécuter
à ses propres frais, et quelle que soit leur importance, tous les travaux de démolition et
reconstruction ou traitement nécessaires pour rétablir les ouvrages dans l’état prévu.
Dans ce même cas, le maître de l’œuvre pourra renoncer à faire faire les changements mais il
sera alors appliqué systématiquement une pénalité de 10% de la valeur du béton mis en place
pendant la période de fonctionnement dont les échantillons sont reconnus défectueux.
De toute manière, l’Entrepreneur reste seul responsable de la bonne tenue de l’ouvrage.

5.6.4.11. Registre des éprouvettes des résultats

L’entrepreneur doit tenir un registre journalier des essais et inscrire régulièrement toutes les
éprouvettes prélevées avec indication de la partie de l’ouvrage d’où elles proviennent.

Une copie de chaque page sera transmise chaque jour et obligatoirement au Maître de l’œuvre.

Les indications principales à mentionner sont les suivantes :

- Numéro d’ordre
- Désignation de l’Entreprise, ouvrage ou partie d’ouvrage
- Date de l’essai
- Age de l’éprouvette
- Dimensions de l’éprouvette
- Classe du béton
- Composition (granulats, eau, ciment, adjuvant)
- Affaissement au cône de la gâchée ayant servi à faire les éprouvettes.
- conditions de conversation des éprouvettes
- Masse volumique de l’éprouvette
- Valeur de la résistance mesurée.

5.6.4.12. Compte rendu des contrôles statistiques

L’Entrepreneur présentera au maître de l’œuvre un compte rendu des contrôles statistiques

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chaque fois que ceux-ci sont préparés.

5.6.4.13 Frais d’exécution des essais

Sous réserve de dispositions particulières des présentes STG et des STP la répartition des frais
pour l’exécution des essais sera la suivante :

a) Essais de contrôle courants


Tous les frais relatifs aux essais périodiques courants imposés par les STG et les . STP sont à
charge de l’Entreprise. Ils comprennent entre autres :
- La fabrication des éprouvettes
- Le prélèvement des échantillons
- La fourniture des matériaux
- Le transport
- Les frais du laboratoire
- Toutes autres sujétions

b) Essais complémentaires
Au cas où les essais de contrôle courants ne satisfont pas aux prescriptions et que des
essais complémentaires sont nécessaires ou prescrits .par le maître de l’œuvre, tous
les frais sont à charge de l’Entreprise.
Les frais de réparations nécessaires après le prélèvement de ces échantillons sont à
charge de l’Entreprise.

c) Essais supplémentaires

Si des essais supplémentaires sont demandés par le maître de l’œuvre, les frais sont à charge du
maître de l’œuvre ou de l’Entrepreneur suivant que les résultats sont acceptables ou non.

5.7. Acier

Pour chaque livraison d’aciers provenant de sources différentes, l’Entrepreneur remettre au maître de
l’œuvre des certificats garantissant que les matériaux sont conformes aux normes.
L’Entrepreneur remettra sur demande du maître de l’œuvre, les rapports d’essais obligatoires
préparés par les fabricants des aciers.
Pour chaque lot, les essais obligatoires doivent être exécutés après livraisons sur chantier.
Les essais doivent être faits d’après les normes AFNOR :

NF A 03 – 111 Mode de prélèvement et préparation des échantillons et des éprouvettes


NF A 03 – 151 Essai de traction
NF A 03 – 157 Essai de pliage en utilisant toutefois les éprouvettes de la pleine dimension
du produit sous usinage et s’il y a lieu de pliage-dépliage. (voir paragraphe 3.1.5.3.).

5.8 Coffrage

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L’Entrepreneur présentera au Maître de l’œuvre pour approbation avant le commencement


des travaux et avant de faire les commandes :
- Des échantillons représentatifs des matériaux proposés pour les coffrages
- Les plans des coffrages qu’il veut utiliser en particulier dans le cas de coffrages
pour béton architectonique.

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6 CONDITIONS D’ETABLISSEMENT DES METRES

6.1. Coffrages

Les coffrages sont métrés suivant les surfaces théoriques du béton coffré, telles qu’elles
résultent des plans d’exécution définitifs. Il sont payés au m 2.

Dans le cas de modifications commandées ou agrées par le Maître d’œuvre, un levé


contradictoire des surfaces existantes sera exécuté. Les surfaces d’un ouvrage en béton en contact
avant le bétonnage avec de la
maçonnerie, du béton existant, du béton de propreté ou avec les terres, ne seront pas portée
en compte. Aucun débordement de coffrage par rapport aux surfaces théoriques ne sera porté
en compte. Les coffrages des dalles horizontales sont métrés entre les cloisons et les poutres
selon les surfaces coffrées de l’ouvrage en béton.

Les trous dont les surfaces ne dépassent pas un demi mètre carré, ne seront pas déduits.
Les frais supplémentaires des coffrages intérieurs sont réglés séparément. Les coffrage des
bords de dalles libres sont portés en compte.

Les coffrages des poutres, poteaux, voiles et escaliers sont métrés selon leur surfaces développées.

Les évidements pour les raccordements de poutres à poutres, ou de poutres à poteaux et à voiles ne
seront pas déduits s’ils ne dépassent pas une surface d’un demi mètre carré.

De même, les vides, niches, entailles, etc., dont la surface est inférieure à un demi mètre carré
et les caniveaux dont la largeur est plus petite que cinquante centimètres ne sont pas déduits de
la surface de coffrage. Les frais supplémentaires des coffrages inférieurs sont réglé séparément.

6.2. Ferraillage :

Le poids des aciers en acier doux (Fe 24) sera décompté sur la base des diamètres nominaux
des barres, en admettant une densité théorique de 7,85 (sept virgule quatre-vingt cinq).

Pour les aciers à adhérence améliorée les diamètres nominaux seront ceux des fiches
d’homologation annexées aux règles BA 68.

Les quantités prises en compte seront les quantités théoriques résultant des dessins de ferraillage
(y compris les étires et surlongueurs) définitifs, prises sur attachement pour les armatures qui
seraient ajoutées ou retranchées sur le chantier à la demande du Maître de l’œuvre.

Les chutes, les recouvrements non prévus aux dessins approuvés par le Maître de l’œuvre
et éventuellement les soudures bout à bout ne seront pas pris en compte.

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6.3. Bétons et bétons armés

Les bétons seront payés à raison de leurs volumes en place (béton vibré) dans la limite de leur
volume théorique défini par les plans d’exécution définitifs. Si des modifications sont demandées
ou agréées par le Maître de l’œuvre, les bétons seront payés suivant les levés exécutés
contradictoirement. Des augmentations de volume dues à des hors-profils, des affouillements
ou des éboulements ne seront pas portées en compte.

Lorsque plusieurs natures de béton ou de bétons armés correspondant à des prix différents seront
incorporés dans un même ouvrage, on prendra comme limites entre ces bétons pour déterminer leurs
volumes, les limites figurées sur les plans d’exécution.

Le volume des aciers d’armature et des cales qui servent à leur maintien en position ne sera déduit du
volume des bétons armés.
De même, on ne déduira pas les volumes des aciers et des trous nécessaires à la fixation des coffrages, ni
les volumes des barbacanes.
Les vides, niche, entailles, caniveaux , dont les volumes dépassent les 50 dm3 seront déduits du volume
total. Pour les croisements ou intersections des différents éléments de l’ouvrage, aucun volume ne sera
compté plus d’une fois.
Le béton de propreté est métré au m2. Les surfaces prises en compte seront celles figurées aux plans plus
une surlargeur de 15 cm.

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7. – DESCRIPTION DES PRIX UNITAIRES

7.1. Coffrages - Série 200 ( Prix 201 à 230)

7.1.1. Sujétions diverses

Les prix unitaires comprennent outre la fourniture de bois, métal ou autre matière, la
préparation et la mise, en place, tous les frais d’étayage, de soutènement, de fixation et de
réglage, tous les dispositifs propres à mesurer la rigidité et l’étanchéité ainsi que les frais
de décoffrage.
Ils comprennent également toutes les sujétions de nettoyage, huilage, entretien des coffrages
ainsi que les précautions (par ex. arrosage) pour éviter la dessiccation.
Sont inclus les frais dûs à l’emploi éventuel de coffrages provisoires pour les arrêts de
bétonnage.

7.1.2. Conditions d’application des prix unitaires

Prix 201 : ce prix rémunère au m2 les coffrages grossiers pour fondations de bâtiment et
longrines.
Prix 202 : ce prix rémunère au m2 les coffrages pour fondations de machines
Prix 203 a) et b) : ces prix rémunèrent au m2 les coffrages pour poteaux et poutres en
élévation
203 a) coffrage grossier
203 b) coffrage ordinateur
Prix 204 a et b) ces prix rémunèrent au m2 les coffrages pour murs et voiles
204 a) coffrage ordinaire
205 b) coffrage lisse
Prix 205 a) et b) : ces prix rémunèrent au m2 les coffrages pour planchers en élévation
205 a) coffrage ordinaire
206 b) coffrage lisse
Prix 206 a) et b) : ces prix rémunèrent au m2 les coffrages pour des dalles
206 a) coffrage ordinaire
207 b) coffrage lisse
Prix 207 : ce prix rémunère au m2 le coffrages grossiers pour caniveaux, chambres de
tirage, regards
Prix 208 : ce prix rémunère au m2 les coffrages pour paliers et escaliers
208 a) coffrage ordinaire
207 b) coffrage lisse
Prix 209 a) à d) :ces prix rémunèrent au m2 les coffrages des éléments d’ouvrage autres
que ceux visés par les prix 201 à 208 .
208 a) coffrage plan grossier
209 b) coffrage plan ordinaire
209 c) coffrage plan lisse
209 d) coffrage plan pour béton architectonique

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Prix 210a) à d) : plus-value aux prix 209 a) à d) pour coffrage cylindrique
210 a) coffrage grossier
210 b) coffrage ordinaire
210 c) coffrage lisse
210 d) coffrage pour béton architectonique
Prix 211 a) à c) : ces prix rémunèrent au mètre linéaire, linéaire, l’exécution de rainures des
section triangulaire ou trapézoïdale. La surface du coffrage principal sera
métrée comme si ces rainures n’existaient pas
211 a) section de 0 à cm2 compris
211 b) section de 20 à 50 cm2 compris
211 c) section de 50 à 100 cm2 compris

Prix 212 : ce prix rémunère au mètre linéaire la façon des goussets d’une section
maximum de 10 dm2
La surface du coffrage principal sera métrée comme si ces niches n’existaient pas.
Prix 213 a) et b) : ces prix rémunèrent à l’unité le coffrage au moyen de métal déployé de
niches d’un volume entre 0 et 250 dm3
213 a) niche de 0 6 50 dm3
213 b) niche de 50 – 250 dm3
La surface de coffrage principal sera métrée comme si ces niches n’existaient pas.
Prix 214 : ce prix rémunère au mètre linéaire l’exécution de chanfreins d’une section
maximum de 1 dm2.
La surface du coffrage principal sera métrée comme si les chanfreins n’existaient pas.
Remarques : Dans le cas ou les sections ou volumes définis pour l’application d’un des prix 211à
214 seraient dépassés les coffrages pour l’exécution des rainures, goussets ou
niches seraient rémunérés par application du prix de coffrages de l’élément
auquel ils appartiennent.

Prix 215 a) et b) : rémunèrent la fourniture et la pose de panneaux de 2 cm d’épaisseur,


pour la confection de joints de dilatation.
215 a) panneaux en aggloméré
215 b) panneaux en polystyrène expansé
Prix 216 : rémunère au mètre linéaire la fourniture et la pose de produit de calfeutrement
en surface des joints de dilatation d’une largeur spécifiée de 2 cm environ
(caractéristiques à préciser aux STP).
Ce prix comprend le grattage et le nettoyage du joint, la fourniture et la pose du
produit sur une profondeur minimale de 3 cm et suivant les prescriptions du fabricant.
Prix 217 a) b) c) : rémunèrent au mètre linéaire la fourniture et la pose de rubans d’étanchéité
(« waterstop ») y compris toutes sujétions de placement de béton dûs à la présence de
ces rubans et d’armatures.
217 a) ruban de type A largeur 14 cm
217 b) ruban de type B largeur 22 cm
217 c) ruban de type C largeur 36 cm

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Prix 218a) à c : rémunèrent au mètre linaire la fourniture, la pose et la protection de


trous d’ancrage en tuyaux fibrociment ou similaire.
218 a) tuyau de diamètre 10 cm
218 b) tuyau de diamètre 20 cm
218 c) tuyau de diamètre 30 cm
Prix 219a) à c) : rémunèrent au mètre linéaire la fourniture, la pose et la protection de
tous d’ancrage en tuyau PVC
219 a) tuyau de diamètre 6 cm
219 b) tuyau de diamètre 8 cm
219 c) tuyau de diamètre 10 cm
Prix 220 : rémunère au dm3 les réservations en bois ou en polystyrène.
Prix 221 : rémunère au mètre carré les coffrages grossiers de dalles sur hérisson
(ou tout-venant).
Prix 222 : rémunéré en mètre linéaire les bourrage des joints de dilatation en polystyrène avec
du bitume sur une profondeur de 5 cm
Prix 223 : rémunère au mètre linéaire les joints de retrait bourrés au bitume sur une
largeur de 2 cm et une profondeur de 4 cm.

7.2. Ferraillage –série 200 (Prix 231 à 260)

7.2.1. Sujétions diverses

es prix unitaire comprennent la fourniture, le transport, le façonnage et la mise


en place ainsi que toutes sujétions de mise en œuvre et les matériaux auxiliaires (cales,
fers de montage, fils d’attache…).

7.2.2 Conditions d’application des prix unitaires

Prix 231 : ce prix rémunère au kilogramme la fourniture et la mise en œuvre de


barres rondes lisses en acier doux .
Prix 232 : idem : pour barre à adhérence améliorée
Prix 233 : idem pour treillis soudé d’un type agréé par le maître de l’œuvre.
Prix 234 : ce prix rémunère au kilogramme la fourniture, la mise à pied d’œuvre
et toutes sujétions de mise en place de métal déployé.
Prix 235 : ce prix rémunère au kilogramme la pose de boite d’ancrage fournie
par le maître de l’œuvre à l’Entrepreneur.
Prix 236 : ce prix rémunère au kilogramme la fourniture, la mise à pied d’œuvre, le
traitement contre la corrosion éventuelle et toutes sujétions de mise en place y
compris si nécessaire la fixation aux coffrages ou armatures de pièces
métalliques, (plaque d’ancrages, fers profilés, rail d’ancrage…) suivant les
prescriptions des STP.
Ce prix ne comprend pas le scellement, inclus dans les prix unitaires
de béton.

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7.3 Béton – Série 200 ( Prix 261 à 299 )

7.3.1. Sujétions diverses

D’une manière générale, les prix des divers bétons tiennent compte de toutes les sujétions
d’exécution stipulées dans les présentes STG ainsi que dans les STP qui les complètent
Ils comprennent notamment :

- La fourniture de tous les constituants, la fabrication, le transport la mise en place


et la vibration du béton,
- Le piquetage complémentaire nécessaire à l’exécution des travaux de bétonnage,
- La préparation des surfaces avant bétonnage (sauf indication contraire),
- Le traitement des bétons pendant du durcissement, sauf s’il est fait appel à des
produits du type « produits de cure »,
- Les sujétions dues à la présence de pièces noyées dans les bétons et de tous les
dispositifs de contrôle de mesures ou autres,
- Le remplissage de tous les hors-profils imputables à l’Entrepreneur,
- Les sujétions entraînées par la réalisation des joints, soit ouverts avec interposition
d’un autre matériau ou d’un dispositif d’étanchéité,
soit sans épaisseur et réalisés avec ou sans application, sur les surfaces de béton, de
produits empêchant l’adhérence du béton coulé au contact.

Seuls les produits ou matières constituant l’étanchéité seront payés en supplément selon
les prix correspondants du bordereau,

- Toutes sujétions provenant de l’enrobage de pièces de scellement et d’ancrage,


- Les sujétions dues à la présence d’un ferraillage très dense, dans le cas de béton armés
- Les fournitures, transport et essais d’éprouvettes,
- Le lissage ou le talochage de la surface du béton frais, sauf si nu un traitement de
finition spéciale est prescrit dans les STP ou sur les plans,
- Les ragréages et réparations des défauts locaux.

En revanche, les prix ne comprennent pas :


- Les dépenses occasionnées par l’utilisation d’adjuvants incorporés au béton en accord ou
à la demande du Maître de l’œuvre,
- Les trous pour scellements ou passages de canalisation qui devront être percés après
coup dans le béton, faute d’avoir figuré en temps opportun sur les plans d’exécution.

7..3.2. Conditions d’application des prix unitaires.

Prix 261 : rémunère au m2 le béton de propreté dosé à 200 kg de ciment à étendre sur le
sol de fondation avant la mise en place des armatures. L’épaisseur minimum de
la couche de béton est de 8 cm. Le béton ne sera rémunéré que lorsqu’il aura

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été mis en place à la demande du Maître de l’œuvre.


Les surfaces prises en compte seront celles figurées aux plans ou, à défaut
d’indication, les surfaces nettes plus une surlargeur de 15 cm.

Prix 262 : Rémunère au m3 le béton de remplissage ou le béton maigre, classe5.


Il s’applique exclusivement au remplissage des hors-profils non imputables à
l’Entrepreneur.

Prix 263 : Rémunère au m3 le béton de fondation et de longrines (classe2)

Prix 264 : Rémunère au m3 le béton pour poteaux et poutres en élévation (classe 2).

Prix 265 : Rémunère au m3 le béton pour murs et voiles (classe 2).

Prix 266 : Rémunère au m3 le béton pour dalles (classe 2).

Prix 267 : Rémunère au m3 le béton pour planchers (en élévation), y compris escaliers
et paliers (classe2).

Prix 268 : Rémunère au m3 le béton pour fondation de machines (classe 2).

Prix 269 : Rémunère au m3 le béton pour caniveaux, chambres de tirage, regards


(classe2).

Prix 270 a) à c) : Rémunèrent à l’unité le bétonnage de scellement pour évidements


d’un volume inférieur ou égal à 250 dm3 », au moyen de mortier ou de
béton classe 6.

Ces prix comprennent la fourniture et la mise en œuvre du mortier ou du


béton, ainsi que du coffrage de deuxième phase.

270 a) volume de 0 à 50 dm3.


270 b) volume de 50 à 150 dm3
270 c) volume de 150 à 250 dm3.

Prix 271 a)) à d) : rémunèrent au m3 le béton n’appartenant à aucune des parties
d’ouvrages visées par les prix 264 à 269.
271 a) béton classe I
271 b) béton classe 2
271 c) béton classe 3
271 d) béton classe 4

Prix 272 a) à c) : plus value aux prix des bétons pour adjonction d’adjuvants.
Les prix tiennent compte de la fourniture et de la mise en œuvre des adjuvants.
272 a) s’applique à des bétons avec agent entraîneur d’air.

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272 b) s’applique à des béton avec agent plastifiant


272 c) s’applique à des bétons avec agent retardateur

Prix 272 : ce prix rémunère au m2 le traitement de finition des surfaces


non coffrées pour lesquelles un traitement spécial de « finition soignée »
est prescrit dans les STP.

Prix 274 : ce prix est une plus ou moins value par m3 de béton aux prix de béton
classe 1-2-3-4 pour une variation de dosage en ciment de 10 kg au m3
en plus ou en moins.
La première tranche de variation de 20 kg par rapport aux dosage minima imposés des
classes 1-2-3-4 es à charge de l’Entrepreneur.
Au delà de cette limite, la variation est rémunérée par application du prix 274,
proportionnellement à la qualité réelle (arrondie à la dizaine de kg).

Prix  275 : ce prix rémunère au m2 la fourniture et la mise en œuvre d’une feuille de matière plastique
placée directement sur le terrain et faisant office de forme de propreté.

Prix 276 : ce prix rémunère au m3 le béton ou mortier de scellement (classe 6) pour remplissage de
niches, de volume entre 250 dm3 et 1 m3.

Prix 277 : ce rémunère au m2 la feuille de matière plastique placée comme forme propreté, en
remplacement du béton de propreté.

Prix 278 a) à c) : ces prix rémunèrent au dm linéaire le forage de trous dans le béton
durci, y compris toutes sujétions dues à la présence éventuelle d’armatures.
278 a) trou diamètre 6 cm
278 b) trou diamètre 8 cm
278 c) trou diamètre 10 cm

Prix 279 a)à c) : plus value aux prix 278 a) à c) pour carottage (par dm linéaire)
279 a) trou diamètre 6 cm
279 b) trou diamètre 8 cm
279 c) trou diamètre 10 cm

Prix 280 : rémunère au m3 le béton de classe 3 pour dalle sur hérisson.

Prix 281 a) plancher 16/20 sur vide technique


b) plancher 16/20 en élévation
c) plancher 20/24 sur vide technique
d) plancher 20/24 en élévation
rémunère au m² un plancher en poutrelles et hourdis .Le prix comprennent en particulier :
- les poutrelles et les hourdis
- le béton (classe 2) pour la dalle de compression
- les coffrages nécessaires et en particulier les étaiements
- toutes autres sujétions

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Les prix ne comprennent pas le ferraillage supplémentaire rémunéré par


application des prix de ferraillage.

Prix 282 a) à d) : ces prix rémunère les boucles de terre.


a) ce prix rémunère au m3 l’approfondissement des tranchées au droit
des fouilles des ouvrages.
b) ce prix rémunère au ml d préparation du lit pour la pose du câble
c) ce prix rémunère au ml la pose du câble
d) ce prix rémunère au m3 le remblayage des fouilles.

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N° SPECIFICATION UNITE QUANTITE PRIX U. MONTANT

8.1. SERIE 200 – COFFRAGES


PRIX 201 – 230

201 Fondations de bâtiment et longrines m²

202 Fondations de machines m²

203 Poteaux et poutres en élévation


a) coffrage grossier m²
b) coffrage ordinaire m²

204 Murs et voiles


a) coffrage ordinaire m²
b) coffrage lisse m²

205 Planchers en élévation


a) coffrage ordinaire m²
b) coffrage lisse m²

206 Dalles
a) coffrage ordinaire m²
b) coffrage lisse m²

207 Caniveaux, chambre de tirage, regards m²

208 Paliers et escaliers


c) coffrage ordinaire m²
d) coffrage lisse m²

209 Coffrage plan pour ouvrages autres que ceux


définis sous 201 à 208 m²
a) grossier m²
b) ordinaire m²
c) lisse m²
d) pour béton architectonique m²

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210 Plus value aux prix 209 a) à d) pour coffrage


cylindrique
a) coffrage grossier m²
b) coffrage ordinaire m²
c) coffrage lisse m²
d) coffrage pour béton architectonique m²

211 Rainures d section triangulaire ou trapézoïdale


a) section 0 – 20 cm² ml
b) section de 20 – 50 cm² ml
c) section de 50 – 100 cm² ml

212 Façon des goussets ml

213 Niches de volume entre 50 et 250 dm3


a) niche de 0 – 50 dm3 U
b) NICHE DE 50 – 250 dm3 U

241 Chanfreins d’une section max. de 1 dm2 ml

215 Panneaux pour joint de dilatation


a) panneau aggloméré m²
b) panneau polystyrène expansé m²

216 Produit de calfeutrement ml

217 Ruban d’étanchéité


a) ruban type A - largeur 14 cm ml
b) ruban type B - largeur 22 cm ml
c) ruban type C - largeur 36 cm ml

218 Trous d’ancrage en tuyau Fibrociment


a)tuyau de diamètre 10 cm ml
b)tuyau de diamètre 20 cm ml
d) tuyau de diamètre 20 cm ml

219 Trous d’ancrage en tuyau P .V.C


a) tuyau diamètre 6 cm ml
b) tuyau diamètre 8 cm ml
c) tuyau diamètre 10 cm ml

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220 Réservations en bois ou polystyrène dm3

221 Coffrage grossier pour dalles sur hérisson m²

222 Fourrages des joints de dilatation en


polystyrène avec du bitume ml

223 Joints de retrait bourrés au bitume ml

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BORDEREAU DES QUANTITES ET DES PRIX

N° SPECIFICATION UNITE QUANTITE PRIX U. MONTANT

8.2. SERIE 200 (Prix 231 – 260)

FERRAILLAGE ET ACCESSOIRES
METALLIQUES

231 Barres lisses en acier doux kg

232 Barres à adhérence améliorés kg

233 Treillis soudé kg

234 Métal déployé kg

235 Pose de boites d’ancrages kg

236 Fourniture et pose de pièces métalliques à kg


sceller

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BORDEREAU DES QUANTITES ET DES PRIX

N° SPECIFICATION UNITE QUANTITE PRIX U. MONTANT

8.3. SERIE 200 (Prix 261 – 299)

BETONS

261 Béton de propreté à 200 kg de ciment par m3,


épaisseur 8 cm m²

262 Béton de remplissage et béton maigre (classe 5) m3

263 Béton de fondation et de longrine (classe 2) m3

264 Béton pour poteaux et poutres en élévation


(classe 2) m3

265 Béton pour murs et voiles (classe 2) m3

266 Béton pour dalles (classe 2 m3

267 Béton pour planchers, escaliers, paliers (classe 2) m3

268 Béton pour fondations de machines (classe 2) m3

269 Béton pour caniveaux, chambres de tirage,


regards (classe 2) m3

270 Béton pour scellement


a) volume de 0- 50 dm3 U
b) volume de 50 – 150 dm3 U
c) VOLUME DE 150 – 250 dm3 U

271 Béton divers n’appartenant pas aux ouvrages

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sous 263 à 269


a) béton classe 1 m3
b) béton classe 2 m3 
c) béton classe 3 m3
d) béton classe 4 m3

272 Plus value par m3 de béton pour adjonction


d’adjuvants
a) entraîneur d’air m3
b) agent plastifiant m3
c) agent retardateur m3

273 Traitement de finition soignée m²

274 Plus ou moins value pour variation de 10 kg du


dosage en ciment m3

275 Feuille de matière plastique m²

276 Remplissage au béton classe 6


de niche entre 250 dm3 et 1 m3 m3

277 Forme de propreté en feuille matière plastique m²

278 Forage de trous dans béton durci


a) trou diamètre 6 cm dm In
b) trou diamètre 8 cm dm In
c) trou diamètre 10 cm dm In

279 Plus value aux prix 278 a) à c) pour carottage


a) trou diamètre 6 cm dm In
b) trou diamètre 8 cm dm In
c) trou diamètre 10 cm dm In

280 Béton classe 3 pour dalle sur hérisson m3

281 Plancher préfabriqué en poutrelles et hourdis


creux
a) plancher 16/20 sur vide technique m²
b) plancher 16/20 en élévation m²
c) plancher 20/24 sur vide technique m²
d) plancher 20/24 en élévation m²
282
Boucles de terre
a) approfondissement des tranchées m3

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b) préparation du lit de pose ml


c) fosse du câble ml
remblayage des fouilles m3

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