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I- Production d’eau potable 

1- Calcul de la demande en eau :


1-1 Formules de calcul ………………………………………………………………… 4

2- Captage des eaux  :


2-1-Géneralité  ……………………………………………………………………………… 5
2-2-Différents types de captage ……………………………………………………. 5 

3-Adduction des eaux :


3-1-Définition ………………………………………………………………………………… 5
3-2-Différent types d’adductions ……………………………………………………… 6
3-3-Adduction gravitaire  …………………………………………………………………. 6
3-4-Adduction de refoulement (pompage) : 
3-4-1-Diamètre économique ……………………………………………………… 6

II- Distribution d’eau potable  :

1-Réservoir de stockage  :
1-1-Role des réservoirs …………………………………………………………………… 11
1-2-Défferents types de réservoirs  …………………………………………………… 11
1-3-Capacité des réservoirs  ……………………………………………………………… 12
1-4-Emplacement des réservoirs  ………………………………………………………. 12
1-5-Equipements des réservoirs ………………………………………………………. 12

2-Réseau de distribution :
2-1-Géneralité  ………………………………………………………………………………. 13
2-2-Classification des réseaux ………………………………………………………… 13
2-3-Calcul du débit ………………………………………………………………………… 13
2-4-Calcul du diamètre …………………………………………………………………. 14
2-5-Vitesse de l’eau ………………………………………………………………………. 14
2-6-Calcul de perte de charge ………………………………………………………… 14
2-7-Pression requises au niveau du réseau de distribution  ………………... 15

3-Les conduites :
3-1-Types des conduites  ………………………………………………………………. 15
3-2-Caracteristiques des conduites  ………………………………………………… 16
3-3-Pression maximale de service PMS  …………………………………………. 16
3-4-Clage de la ligne rouge d’une canalisation  ………………………………. 16
3-5-Equipements des conduites  …………………………………………………… 17

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4-Les bornes fontaines :
4-1-Les déférents types des bornes fontaines  ………………………………. 18
4-2-Le nombre de robinets nécessaires  ………………………………………. 19
4-3-Le nombre de bornes fontaines par un douar  ………………………… 19
4-4-Le site d’implantation …………………………………………………………. 19

Annexes  :

- Fiches de calcul du besoin en eau des douars


- Fiches de la simulation des réseaux de distribution
- Fiche du calcul du diamètre économique
- Avant métré d’un réservoir de 100 m3
- Métré du terrassement et de lit de pose et des pièces spéciales d’une conduite

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I- Production d’eau potable  :

1- Calcul de la demande en eau  :

1-1 Formules de calcul  :

- La population à desservir de l’année n est donnée par :

Pn = P0. (1+a) n-n0 (hab.)


Avec :

P0 : la population de l’année actuelle n0 (hab.)


a : le taux d’accroissement démographique prévisible (%)

- La consommation de la population branchée :

CPB = P. DB. TB/1000 (m3/j)


Avec :
P  : la population (hab.)
DB : la dotation de la population branchée (l/hab./j)
TB : le taux de branchement (%)

- La consommation de la population non branchée :

CPNB = P. DNB. (1-TB)/1000 (m3/j)


avec :
P  : la population (hab.)
DNB : la dotation de la population non branchée (/hab. /j)
TB : le taux de branchement (%)

- Besoin moyen à la distribution :

Bmd = Ct / (3,6.24.Rr) (L/s)


avec :
Ct : la consommation totale (m3/j)
Rr : le rendement du réseau (%)

- Besoin de pointe à la distribution :

Bpd = Kp. Bmd (l/s)


avec :
Kp  : coefficient de pointe

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- Besoin moyen à la production :

Bmp = Bmd / Ra (l/s)


avec :
Ra : rendement d’adduction (%)

- Besoin de pointe à la production :

Bpp = Kp . Bmp (l/s)

2- Captage des eaux  :

2-1- Généralité  :

Avant d’entamer chaque étude d’alimentation en eau potable, il faut chercher et définir
la source de production de l’eau, qui doit assurer un débit continu pour satisfaire aux besoins
de chaque centre d’habitations à servir.

2-2-Différents types de captage  :

Parmi les différents types des captages qu’on trouve :

 Le puit.
 Le forage.
 La source.
 Barrage
 Rivière
 Lac
 Le piquage sur une adduction régionale à partir d’une station de traitement.

A signaler que les captages les plus adoptés en milieu rural sont les puits et les
forages.

3- Adduction des eaux  :

3-1- Définition  :

On définit par adduction des eaux le moyen de transport des eaux brutes (Conduites), à
partir de la source de captage aux stations de reprise et de traitement, cette définition n’est
pas absolue car les systèmes d’adduction peuvent parfois transporter de le l’eau traitée
comme c’est le cas pour une adduction à partir d’une station de traitement.

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3-2-Différents types d’adductions   :

Il y a deux types d’adductions :

 Adduction gravitaire : le point de captage se situe à une altitude supérieure à celle


du réservoir de desserte de l’agglomération, l’eau arrive gravitairement à la zone
de distribution.
 Adduction par pompage (refoulement) : le point de captage se situe à une cote
inférieure à celle du réservoir de desserte, dans ce cas il faut une énergie
hydraulique qui va refouler l’eau au réservoir à l’aide des pompes.

3-3- Adduction gravitaire  :

- Caractéristiques  :

o Le débit : c’est le débit de pointe journalière à la production (l/s)


o Perte de charge unitaire : (m/ml) 

J = cote de l’eau de l’ouvrage de captage – cote du réservoir d’arrivée.

o Vitesse de l’eau :
Vitesse comprise entre : 0,5 et 1,5 m/s 
o Langueur de la canalisation (ml)
o Diamètre de la canalisation (m)

N.B : l’adduction gravitaire s’effectue par une conduite forcée à section pleine (l’écoulement
sous pression).

3-4-Adduction par pompage  :

Pour une adduction de refoulement la recherche du diamètre économique est importante


pour optimiser le coût d’un projet d’AEP.
La notion du diamètre économique s’écoule du fait que tant qu’on augmente le
diamètre le coût d’investissement augmente, et tant qu’on le diminue les pertes de charges
augmentent et le coût d’énergie s’accroît.
Ainsi le diamètre économique est celui qui assure le compromis entre ces deux coûts
celui de la conduite et de l’énergie de pompage.

3-4-1- Diamètre économique d’une adduction  :

a) Critère technique  :

- Vitesse maximal de 1.5 m/s pour éviter le problème des coups de bélier.
- Vitesse minimal de 0.5 m/s pour éviter les dépôts et le colmatage surtout au niveau des
vidanges.
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b) Formules de base  :

- La hauteur manométrique total de station de pompage est calculé par :

HMT= Hg + Pdc + Ps (m)


Avec :

Pdc : perte de charge total donnée par la formule de colebroock


Majorée de 15% pour tenir compte de perte de charge
Singulières au niveau des pièces spéciales de la conduite
(Coudes ; joints ; tés ; cônes…). (m)

Ps : perte de charge singulière au niveau des équipements


Hydromécanique de station, on prend une valeur de 2 m.

Hg : hauteur géométrique donnée par la formule suivante :

Hg = CTP – ND (m)
Ou :
Hg = CTP – CRB (m)
Avec :
CTP : cote trop pleine du réservoir d’arrivée. (m)
ND : niveau dynamique de (forage ; puit…). (m)
CRB : cote trop pleine de la bâche. (m)

- La vitesse d’écoulement dans une conduite de refoulement est telle que :

V = 4. Q/ (π. Dint2.) (m/s)


Avec :
Q : le débit refoulé. (m 3/s)
Dint  : le diamètre intérieur de la conduite. (m)

Dans le cas d’une conduite en PVC ou PEHD (qui sont utilisés dans le milieu rural) le
diamètre intérieur est obtenu à partir du diamètre nominal (DN), qui correspond au diamètre
extérieur, par la formule suivante :

Dint = DN – 2.e (mm)


Avec :
e : épaisseur de la conduite. (mm)

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- Les pertes de charges linéaires sont données par la formule de Darcy suivante :

Pcl = λ.L.V2 / (Dint .2g) (m)

Avec :
λ : coefficient de perte de charge (sans unité)
V : vitesse de l’écoulement (m/s)
g : accélération de la pesanteur (9,81m/s)

- Le coefficient de perte de charge est calculé par itération en utilisant la formule de


Colebroock suivante :

1/√λ = -2log [K/3.71/ Dint +2.51. µ/ (V. Dint. √λ)]


Avec :

λ  : coefficient de perte de charge. (Sans unité)


µ : viscosité cinématique de l’eau fonction de la température. (1,01.10 -6m2/s)
V  : vitesse de l’écoulement. (m/s)
Dint : le diamètre intérieur de la conduite. (m)
K  : la rugosité de la conduite. (m)

K= 0.1 mm pour le PVC et PEHD.

- La puissance du groupe se déduit de la formule suivante :

P = Q. HMT/ (102.n)
Avec :
P  : puissance. (KW)
Q  : débit refoulé. (m 3/s)
HMT : hauteur manométrique total. (m)
n  : rendement du groupe. (%)

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C) Critère économique  :

- Le coût d’investissement :

Pour chaque diamètre ce coût comprend ce luit :


 De la conduite de refoulement.
 Des pièces spéciales.
 Des équipements de la station de pompage.

 Le coût de la conduite est calculé par :

C1 = P. L (DH)

avec :
P  : prix du mètre linier de conduite. (DH/ml)
L  : longueur de conduite. (m)

 Le coût des pièces spéciales est estimé à 30% du coût de conduite soit :

C2 = 30% . C1 (DH)

 Le coût des équipements est calculé par la formule empirique suivante :

C3 = 170 . P0, 507 .1000 (DH)

avec :
P  : puissance du groupe. (KW)
C3 : le coût. (DH)

Cette formule a été établie par l’ONEP à l’aide des corrélations statistique sur la base des
marchés ONEP antérieurement réalisés.

Le coût d’exploitation  :

Pour chaque diamètre ce coût comprend :

 les frais d’entretien qui représente :


 0.5% du coût de conduite.
 1% du coût de pièces spéciales.
 3% du coût des équipements.

Le coût total d’entretient pour une année est donné par la formule :

CTE = C1. 0 ,5% + C2. 1% + C3. 3% (DH)

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 les frais énergétiques :

En supposant un fonctionnement journalier des groupes de pompage de 10 heures, les


frais énergétiques sont évalués par la formule :

FE = P . PU . 10 . 365 (DH)
avec :

P : puissance nécessaire. (KW)


Pu : prix unitaire d’énergie. (1dh/KWh)

L’Actualisation  :

 Coût d’investissement :

Le calcul du diamètre économique se fait pour une durée du projet qui est de 40 ans.
D’autre part, la durée du vie des différents composantes du projet est telle que :
o Conduite : 40 ans.
o Pièces spéciales : 20 ans.
o Equipement : 13 ans.

Pour cela, les formules d’actualisation des coûts correspondant, se présente comme suit :

C1 (act) = C1 (DH)

C2 (act) = C2 + C2/(1+ζ)20 (DH)

C3 (act) = C3 + C3/(1+ζ)13 + C3/(1+ζ)26 (DH)

avec:
Ci (act) : coût actualisé. (DH)
ζ : taux d’actualisation pris égale à 8%, 10%, 12%.

 Coût d’exploitation :

L’actualisation des frais d’exploitation pour la durée de vie du projet se fait par la formule
suivante :

FDE = FDE + FDE/(1+ζ) + FDE/(1+ζ)2 + ….+ FDE/(1+ζ)39 (DH)


Le coût total actualisé est obtenu en faisant la somme du coût d’investissement actualisé
et des frais d’exploitation actualisés.

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II- Distribution d’eau potable  :

1-Réservoir de stockage  :

1-1-Role des réservoirs  :

1) Se substituer à l’adduction et aux ouvrages de captage en cas de pannes ou


d’interruption au niveau de la production. [fonction de réserve].

2) Assurer la mise en pression du réseau de desserte des bornes fontaines, ou du


réseau de distribution (cas de branchements particuliers).

3) Assurer la régulation automatique du fonctionnement du groupe de pompage


équipant l’ouvrage de captage, cas d’une adduction par refoulement. [fonction de
régulation].

4) Permettre une sécurité en matière de protection contre l’incendie (cas des centres
et agglomération urbaines, équipés de bouche d’incendie).

1-2-Différents types de réservoirs  :

On distingue trois types de réservoirs :

 Les réservoirs enterrés (totalement enterrés dans le sol).


 Les réservoirs au sol (semi enterrés).
 Les réservoirs surélevés (château d’eau).

- Pour des raisons de coût de conservation de l’eau et d’intégration de l’architecture de


l’ouvrage dans le paysage du milieu rural, on adopte des ouvrages semi enterré,
chaque fois que la topographie du site le permet.
- Si la topographie du site est plate et ne permet pas d’implanter un réservoir semi
enterré à une cote suffisante permettant d’assurer la pression requise pour les deux
situations précédentes : dans ce cas on peut s’orienter vers un réservoir surélevé.
- Par contre si on envisage une desserte par (bornes fontaines), il est plus économique
de réaliser :
 une bâche au sol qui sert à la fois comme réservoir et qui porte des robinets de
puisage pour desservir la population, bâche borne fontaine.
 une bâche (ou réservoir semi enterré) dans un point haut si on envisage
desservir plusieurs bornes fontaines implantées dans des localités dispersées.

1-3-Capacité des réservoirs  :

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Pour assurer la fonction de réserve on admet que le réservoir doit avoir une capacité
égale à :

 Une journée de consommation pour les petites agglomérations et douars ne


dépassant pas les 2000 habitants :

Capacité (m3) = besoin moyen à la distribution (l/s) x 24 x 3,6

 Une demi journée de consommation pour les agglomérations moyennes et


petits centres, augmentée de la réserve incendie de 60 m 3.

Capacité (m3) = besoin moyen à la distribution (l/s) x 24 x 3,6/2

1-4-Emplacement des réservoirs  :

Pour l’emplacement des réservoirs, la fonction (mise en service du réservoir)


conditionne l’emplacement du réservoir qui doit résulter d’un compromis de condition de cote,
cette cote doit être suffisante pour assurer des pressions correctes au niveau des bornes
fontaines (5 m de charge au minimum), ou chez les consommateurs dans le cas de
branchement particulières (17m pour l’habitat le plus exigeant en milieu rural [RDC]).

1-5-Equipements des réservoirs  :

Un réservoir de stockage doit être avoir des équipements permettant l’exploitation


adéquate de fonctionnement et de sécurité suivants :

 Conduite d’alimentation à partir de l’ouvrage de captage.


 Conduite de départ pour l’alimentation des bornes fontaines, ou réseau de
branchement, cette conduite sera équipée d’une crépine à l’intérieur de la cuve.
 Un trop plein permettant d’évacuer les excès d’eau en cas de panne de la conduite de
distribution ou système de la fermeture de conduite d’arrivée.
 Une conduite de vidange pour réparations éventuelles ou nettoyage périodique.
 Un système de fermeture (de préférence automatique) de la conduite d’arrivée (type
robinet à flotteur).
 des robinets vannes pour pouvoir sectionner les conduites de départ et de vidange.
 Accessoirement des compteurs à l’arrivée et au départ pour le suivi des données et
établissement de ratios d’exploitation.
 Un tampon de visite (ou capot regard) permettant de visiter périodiquement l’ouvrage.

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2-Réseau de distribution  :

2-1-Géneralité  :

Le réseau de distribution c’est un système de canalisations qui relie le réservoir de


stockage avec les bornes fontaines ou des points de branchements, de façon à assurer le
débit maximal avec une pression suffisante.

2-2-Classification des réseaux  :

Les réseaux de desserte se classe en deux types :

 Les réseaux ramifiés.


 Les réseaux maillés.

 Le réseau ramifie :

C’est un réseau dans lequel les canalisations ne comportent aucune alimentation en


retour, l’inconvenant de ce système c’est qu’il manque de sécurité et de souplesse en cas de
rupture par contre il est très économique.

 Le réseau maillé :

C’est un réseau qui permet l’alimentation en retour et une simple manœuvre de robinet
qui permet d’isoler les tronçons, il a aussi une bonne sécurité, par contre il est plus coteaux.

N.B : En milieu rural le réseau le plus adapté c’est le réseau ramifié, qui est le plus
Economique, tandis que en milieu urbain c’est lé réseau maillé qui est utilisé.

2-3- Calcul du débit  :

Les conduites du réseau devrant pouvoir transiter les plus forts débits instantanés en
tenant compte du débit de pointe :

Débit de pointe (l/s) = la population (hab.) x Dotation (l/hab./j) x Kp/(Rd x 86400)

avec :
Kp  : le coefficient de pointe horaire.
Rd  : le rendement du réseau. (%)

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2-4-Calcul du diamètre  :

La détermination des diamètres des conduites nécessaires pour satisfaire les besoins
d’une agglomération donnée nécessite la connaissance des paramètres suivants :

 La population à desservir. (hab.)


 La consommation unitaire ou la dotation. (l/hab./j)
 L’horizon du calcul.

- Dimensionnement des conduites :

Le dimensionnement des canalisations liant le réservoir de stockage aux bornes


fontaines ou aux système de branchement, se fait de façon tenant compte du débit de pointe
horaire à la distribution.

N.B : Le dimensionnement des conduites est relativement simple dans le cas d’une seule
conduite, mais quand il s’agit d’un réseau comportant plusieurs ramifications (exemple : de
desserte de plusieurs BF à partir d’un même réservoir). Le calcul devient fastidieux et le
recours aux moyens informatiques est indispensable, plusieurs logiciels sont disponibles sur le
marché ; on peut citer c’est développés par : Epanet, Branche, Loop...).

2-5-Vitesse de l’eau  :

La vitesse dans les canalisations sera de l’ordre :

o Vitesse minimal de  : 0.3 m/s.


o Vitesse maximal de : 1.5 m/s.

Il est à noter que la vitesse minimale en milieu rural peut ne pas être respecté à cause de
petits débits inférieurs de 0.4 l/s.

2-6-Calcul de perte de charge  :

- Les pertes de charges au réseau de desserte sont calculées par la formule de Darcy et
de Colebrook :

Pcl = λ.L.V2 / ( Dint .2g) (m)


avec :
λ : coefficient de perte de charge. (sans unité)
V : vitesse de l’écoulement. (m/s)
g : accélération de la pesanteur. (9,81m/s)

- Le coefficient de perte de charge est calculé par itération en utilisant la formule de


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Colebroock suivante :

1/√λ =-2log(K/3.71/ Dint +2.51.µ/(V.Dint .√λ))


avec :

λ  : coefficient de perte de charge. (Sans unité)


µ  : viscosité cinématique de l’eau fonction de la température. (1,01.10 -6m2/s)
V  : vitesse de l’écoulement. (m/s)
Φint : le diamètre intérieur de la conduite. (m)
K  : la rugosité de la conduite. (m)

Le coefficient de rugosité est égal à la valeur de 0.1mm pour le PVC et PEHD, il faut noter
aussi que les pertes de charges singulières sont prises égale à 10% de perte de charge
linéaire des conduites.

2-7-Pression requises au niveau du réseau de distribution  :

Pour l’ensemble des nœuds constituant le réseau, les pressions au sol au niveau de
réseau de distribution doivent satisfaire les conditions suivantes :

 Pression minimale :

Le réseau de desserte doit assurer dans les conditions les plus défavorables les
pressions aux sols suivants :
 Borne fontaine.  : 5 mètre.
 Habitat à RDC  : 17 mètre.

 Pression maximale :

En tous points du réseau de desserte la pression de service ne doit pas dépasser la


pression maximale de service (PMS) de la conduite.

3-Les conduites  :

3-1-Types des conduites  :

Les conduites qui existent sur le marché sont les suivantes :

o Le PVC (Polychlorure de vinyle).


o PEHD (Polyéthylène).
o La fonte ductile (FD).
o L’acier.
o Le béton précontraint (EB).

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N.B : Pour la desserte des douars, le PVC et le PEHD sont plus adoptés en raison de leur coût
et leur faible rugosité (perte de charge faible), aussi ils sont faciles à transporter (matériau
léger) et la disponibilité des petits diamètres pour les débits faibles.

3-2-Caracteristiques des conduites  :

Une conduite est caractérisée par 3 éléments essentiels :

 La nature des matériaux qui la constituant.


 Le diamètre nominal qui correspond au diamètre extérieur.
 La pression à la laquelle peut résister et qui doit correspondre à la pression maximal
de service, pour le PVC on peut choisir entre 3 classe disponibles sur le marché
national (PN6, PN10, PN16 bars).

3-3-La pression maximale de service PMS  :

Le PMS dépend du régime de fonctionnement et il conditionne le type et la classe de


conduite à adopter pour le projet.

 En gravitaire, c’est la pression qui règne en tout point de la canalisation en


régime statique.

 En refoulement, c’est la pression qui règne en régime dynamique, ces valeurs


sont majorées de 1 à 2 bars pour tenir compte des effets des coups de bélier.

3-4-Clage de la ligne rouge d’une canalisation  :

Le profil en long d’une canalisation doit être établie de façon à ce qu’il :

 Optimise les terrassements en suivant le relief du terrain naturel.


 Facilité le rassemblement de l’air aux points hauts où seront placé des
appareils d’évacuation d’air (purge d’air, ventouses …).

Pour cela les précautions à respecter sont :

 La pente ascendante  : 2mm/m à 3mm/m.


 La pente descendante : 4mm/m à 6mm/m.
 La hauteur du remblai au dessus du terrain naturel est de 80 cm au minimum.
 La largeur de tranchée est de Φext + 0.40 m au minimum.
 Lorsqu’il s’agit d’un terrain plat, il faut créer des points haut et bas artificiels
afin de facilité l’évacuation de l’air en respectant la pente minimal.
 Eviter de multiplier les changements de pente.
 Adopter un lit de pose en sable ou en gravette selon la nature du terrain
meuble ou rocheux, d’une épaisseur de 10 cm pour les petits diamètres et de
20 cm pour les grands diamètres.
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3-5-Equipements des conduites  :

 Points hauts :

Les points hauts seront équipés par des ventouses pour le dégazage de l’air (en fonction
normal). L’évacuation de l’air à grand débit (au moment du remplissage) et éventuellement
pour l’admission de l’air à grand débit (casse franche). Trois types de ventouses peuvent être
distinguées :

o Ventouse à simple effet : dégazage de l’air.


o Ventouse à double effet : dégazage et l’évacuation à grand débit.
o Ventouse à triple effet : dégazage, évacuation et admission de l’air à grand débit.

Dans la pratique on recommande d’installer au minimum des ventouses à double effet.

L’équipement comprendra :
 Un appareil de purge automatique (ventouse).
 Une vanne de garde permet le démontage et le remplacement de la ventouse.
 Un Té raccordé à la conduite par des joints.

Ces équipements seront placés dans un regard en béton armé doté des cols de cygne pour
l’entrée et la sortie de l’aire, d’un tampon de visite et des échelons de descente.

 Point bas :
Les vidanges installées au point bas permettent de vidanger la conduite pour réparation des
fuites ou chasse de pollution accidentelle. Le diamètre du vidage doit être égal au minimum
au ¼ du diamètre de la conduite.

Une ventouse est constituée par :

o Un Té raccordé à la conduite par des joints.


o Une vanne de sectionnement.
o Un tronçon de conduite pour raccordement au point de vidange.

Tous ces équipements seront placés dans un regard en béton armé doté d’un tampon de
visite et des échelons de descente et d’un col de cygne pour l’aération.

 Chambre de vannes :

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Ces chambres seront installées à chaque départ de conduite d’adduction ou de distribution
de grande longueur. Leur rôle est de permettre d’isoler un tronçon donné pour effectuer des
réparations ou des entretiens sans vidanger toute la canalisation.
L’équipement comprend une vanne de diamètre approprié (au 0.8 x le diamètre de la
conduite) montée entre brides sur la conduites, et placée dans un regard en béton armé.

 Pièces spéciales :

Parme ces pièces on trouve :

o Un Té.
o Un cône de réduction.
o Un code.
o Un robinet vanne.
o Une manchette.
o Un joint de démontage.
o Un élément droit.
o Un raccordé a bridé.

4-Les bornes fontaines  :

Les bornes fontaines sont des ouvrages de desserte à la population pour s’approvisionner
en eau potable en quantité et qualité suffisantes.

4-1-Les différents types de bornes fontaines   :

On distingue deux types de borne fontaine :

 Les bâches bornes fontaines :

Ces ouvrages comportent un petit réservoir d’eau potable en béton armé, sur lequel sont
piqués directement des robinets de puisages d’eau. Elles permettent donc à la fois le stockage
et la distribution de l’eau. Ce type des ouvrages est prévu quand la borne fontaine est
alimentée directement à partir de l’ouvrage de captage. La capacité de la bâche est calculée
sur la base d’une demi journée de consommation.

 Les bâches bornes fontaines simples :

Ces ouvrages sont alimentés à partir d’un réservoir éloigné, destiné à desservir
simultanément plusieurs localités par bornes fontaines. Dans ce cas, la borne fontaine est
constituée par un mur en béton armé portant le nombre de robinets nécessaire de puisage.

N.B : Le type de borne fontaine le plus adapté en milieu rural c’est la borne fontaine simple.

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4-2-Le nombre de robinets nécessaires  :

Le nombre de robinets à prévoir par borne fontaine dépend de la taille de la population à


desservir. Sachant qu’un robinet débite en moyen 12 litre/min, le nombre de robinets à
prévoir est calculé de la façon suivante :

 Débit unitaire par robinet = 12 litre/min =0,2 l/s


 Nombre de robinet par BF = Besoin de pointe à satisfaire / 0,2
 Besoin de pointe (l/s) = Population (hab.) x Dotation (l/hab. /j)x Kp/(Rd . 86400)

4-3-Le nombre de bornes fontaines par un douar  :

On peut déterminer le nombre de bornes fontaines à prévoir dans un projet comme


suivant :

 400 à 500 habitants par bornes fontaine pour les douars dispersés et semi groupés.
 600 à 700 habitants pour les douars groupés.

4-4-Le site d’implantation  :

On peut choisir le site d’implantation d’une borne fontaine par :

 La concentration de l’habitat (500 habitants au minimum par BF).


 Point de consommation (souk, école, mosquée…).

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 - Fiches de calcul du besoin en eau
 - Fiche du calcul du diamètre économique
 - Fiches de la simulation des réseaux de distribution
 - Métré du terrassement et de lit de pose et des pièces spéciales d’une
conduite
 - Avant métré d’un réservoir de 100 m3

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