Vous êtes sur la page 1sur 31

U.S.T.

Oran – Mohammed BOUDIAF

Faculté d’Architecture, de Génie Civil et d’Hydraulique. Département d’Architecture

MASTERE 1 - Architecture

INTITULE : Voirie et Réseaux Divers – V.R.D


Enseignant chargé de l’unité et du cours : Mr. RAMDANE Abd-Ennassar.

CONTENU DE LA MATIERE D’ENSEIGNEMENT :

INTITULE : VOIRIES ET RESEAUX DIVERS (VRD)


UNITE D’ENSEIGNEMENT : UET/D1 - SEMESTRE 1
NOMBRE DE CREDITS : 1 COEFFICIENT : 1

Connaissances acquises, au cours de la formation de licence en architecture, dans la matière Equipement du


bâti 1et 2 en 3ème années

OBJECTIF GENERAL DU LA MATIERE D’ENSEIGNEMENT :


Approfondissement des connaissances dans le domaine de la voirie et des réseaux divers se rapportant au
projet.

OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE :
Acquisition des notions de voiries et de réseaux divers : Terrassements, Réseaux d’AEP, Réseaux
d’assainissement des eaux usées domestiques, réseaux des eaux pluviales, Réseaux électriques, voiries.

CONTENU DE LA MATIERE
Dans son ensemble ce cours consiste à présenter les connaissances théoriques, ainsi que des méthodes
techniques et pratiques de résolution des problèmes liés au génie urbain (VRD) indispensables à la formation des
architectes chargés de concevoir des projets, d’élaborer les cahiers de charge et de surveiller en coordonnant les
travaux d’entreprise.

Les chapitres suivants seront développés :


Présentation générale.
A) - Introduction générale

I) - Chapitre I : Les terrassements

II) - Chapitre II : Les réseaux d’alimentation en eau potable

III) - Chapitre III : Réseaux d’assainissement des eaux usées domestiques

IV) - Chapitre IV : Réseaux d’évacuation des eaux pluviales,

V) - Chapitre V : Réseaux électriques :

VI) – Chapitre VI : Voirie :

Observation : Les travaux dirigés de cette matière s’accompliront en atelier à la phase


correspondante dans l’élaboration du projet.
Dans ce cas précis, ils concerneront les CES (Assainissement intérieur, AEP, gaz,
chauffage, climatisation, électricité, téléphone, réseaux internet, paratonnerre).
1/A
Voiries et Réseaux Divers.
REFERENCES & BIBLIOGRAPHIE
- Gérard Karsenty,
« Guide pratique des VRD et aménagements extérieurs : Des études à la réalisation des travaux »,
Edition Eyrolles, 2004.
- Bureau VERITAS,
« Guide Voirie et réseaux divers : Eau, électricité, assainissement, ANC »,
Edition Le Moniteur, 2014.
- Régis Bourrier,
« Les réseaux d’assainissement : Calculs, applications, perspectives »,
Edition Lavoisier, 2008.
- Collection AFNOR,
« Conception, Construction et exploitation »,
Edition AFNOR, 1998.
- Jean-Pierre Gyéjacquot,
« Conception, Réalisation et Entretien de la voirie : Chaussée, trottoirs, carrefours, signalisation »,
« Construction et exploitation »,
Edition Le Moniteur, AFNOR, 1998.
- Bayon, (R.) «La pratique des V.R.D», Editions Moniteur, Paris 1982
- Bayon, (R.), (1998),
V.R.D. : voirie - réseaux divers - terrassements - espaces verts : aide-mémoire du concepteur, éditions
Eyrolles.
- Goutte Cyril, Sahmi Nadia, (2010),
Concevoir des espaces accessibles à tous : transports, voirie, habitations, ERP, IOP, lieux de travail,
éditions CSTB.
- Wachter Serge,(2004),
Trafics en ville : l'architecture et l'urbanisme au risque de la mobilité, éditions Recherches.

2/A
Voiries et Réseaux Divers.
U.S.T.Oran – Mohammed BOUDIAF
Faculté d’Architecture, de Génie Civil et d’Hydraulique. Département d’Architecture

MASTERE 1 - Architecture

INTITULE : Voirie et Réseaux Divers – V.R.D


Enseignant chargé de l’unité et du cours : Mr. RAMDANE Abd-Ennassar.

CONTENU DE LA MATIERE D’ENSEIGNEMENT :

- Introduction générale :

- Les besoins :

Pour un projet donné d’infrastructures, l’on procède selon la démarche suivante :

⇒ A)- L’évaluation des besoins


⇒ B)- La détermination des éléments à prendre en compte
⇒ C)- La structuration des infrastructures
- A) - Evaluation des besoins

. Quantitative : Nombre de personnes concernées


Population qui va être touchée

. Qualitative : Impacts du projet


Facilités d’obtention
Le coût
Possibilités de contrôle sur la gestion

- Les besoins sont les suivants :

 L’adduction en eau potable : Accessibilité et quantité,


 Le transport des personnes et des marchandises,
 Le désenclavement ⇒ diminution et facilitation du transport,
 L’assainissement des zones habitables,
 L’adaptation de l’urbanisation du site,
 L’installation sur un terrain sain,
 L’évacuation des ordures ménagères,
 L’électricité, l’éclairage public, le téléphone, les NTIC, etc.…

01
Voiries et Réseaux Divers.

- B) - Détermination des éléments à prendre en compte :

 Localisation du site
 Reconnaissance du site
 Topographie
 Hydrologie
 Géotechnique
 Pédologie
 Cartographie
 Hydrographie

 Ces éléments permettent de faire des choix techniques.

- Quels sont les résultats recherchés :

 Décrire les équipements indispensables à un aménagement urbain ou à une


viabilisation,
 Identifier et étudier les besoins d’un projet d’aménagements urbains,
 Concevoir la voirie et les réseaux divers de la façon la plus adéquate.

- C) – La structuration des infrastructures :

Pour structurer les infrastructures, il faut :

 Les hiérarchiser :

 Infrastructures primaires : Echelle de la ville, de l’agglomération,


 Infrastructures secondaires : Echelle du quartier,
 Infrastructures tertiaires : ou de desserte

 Les agencer correctement (classer)

 Les adapter aux normes

 Rechercher à éviter ou réduire les conflits entre piétons et véhicules

 Organiser les parkings d’accès,

 Organiser la desserte des transports en commun,

 Etudier l’évolutivité ⇒besoins minimaux aux équipements plus importants

 Prévoir la gestion et la maintenance (très important) des différents réseaux.

02
Voiries et Réseaux Divers.

D)- DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT DES INFRASTRUCTURES :

 La voirie :

C’est le support de déplacement des véhicules et des personnes ainsi que des
biens. Elle se caractérise par :

 Des normes : - Vitesse de base


- Caractéristiques géométriques
 Son profil en travers, du point de vue géométrique
(Chaussée, accotements, etc.…)
 Sa capacité (à évacuer le trafic)

 Le type de trafic (lourd, léger…)

 Le type de revêtement

 L’adduction d’eau : (alimentation en eau potable)

Il faut :

 Assurer la protection des ressources

- Maintien en état de la source ou nappe


- Protection des nappes
- Les réseaux d’adduction sont toujours enterrés

 Planifier l’emploi (par secteur et à la portée de toutes les populations).

 L’assainissement :

Il consiste en :

 La collecte (récupération)
 Le transport
 Le traitement (éventuellement)
 L’évacuation dans le milieu naturel des eaux pluviales (EP)
et eaux usées (EU)

Les exutoires sont :

 Le réseau de surface

 Le sol et les nappes souterraines


03
Voiries et Réseaux Divers.

Les différents types de réseaux :

 Le réseau séparatif : Le réseau d’EP est distinct du réseau d’EU.


 Le réseau unitaire : L’EU et l’EP sont dans le même réseau.
 Le réseau pseudo séparatif : Une partie des EP est déversée dans le
Réseau d’EU.

 Collecte et traitement des ordures ménagères :

Elles peuvent être traitées :


 Directement au niveau de la parcelle

 Par collecte dans un lieu près des habitations par les habitants
(poubelles collectives), puis évacuées ensuite par des camions
vers les dépôts (ou décharges) ou des centres de traitement,

 Par collecte individuelle au niveau de chaque parcelle, évacuée


ensuite vers les décharges ou des centres de traitement.

 Énergie électrique :

 Amenée en HT et MT par les lignes aériennes à partir des


centres de production (centrales électriques, thermiques,
hydrauliques,…),

 La MT ou HT est transformée en BT par des transformateurs


de diminution de tension.

 Éclairage public (domaine relativement luxueux) :

 Pour la sécurité des personnes,

 Pour la visibilité correcte du trafic ou de la circulation.

 Autres réseaux :

 Le gaz
 Le téléphone
 Les NTIC
 Etc…

- Quelles sont les contraintes qui peuvent être rencontrées ?

 Contraintes de site :

 Problèmes de pentes ou relief du terrain


04
Voiries et Réseaux Divers.

 Se brancher le plus possible sur le réseau existant


 Sa capacité (à évacuer le trafic)
 Le type de trafic (lourd, léger…)
 Le type de revêtement

 Contraintes climatiques :

 Précipitations
 Ensoleillement (combinaison chaleur + humidité).
 Contraintes géométriques :

 Utiliser l’emprise pour réaliser les réseaux.


 Contraintes de localisation :

 Pour une voie, prévoir le réseau d’EU-EP d’un côté, et de l’autre côté le réseau
d’eau potable (AE).
 Le réseau d’EU doit être à une profondeur plus grande que le réseau d’EP.

 Contraintes techniques :

 Tenir compte des compétences des entreprises locales ou même de l’expertise


locale par exemple.

 Contraintes économiques et financières :

 Conjoncture
 Coût
 Possibilité d’approvisionnement en matériaux ou matériel.

 Contraintes sociales :

 Impact sur les populations


 Bien-être ⇒ augmentation du niveau de vie
 Services rendus

 Contraintes politiques :

 Investissements
 Priorités
 Budget
 Planification
 Bien-être ⇒ augmentation du niveau de vie
 Services rendus
 Contraintes de gestion et de maintenance :

 Formation du personnel, matériel d’entretien, durée de vie de l’investissement


05
Voiries et Réseaux Divers.

- Chapitre I : Les terrassements :

 Généralités : différents types de terrassements


 Différentes phases des travaux de terrassement,
 Mouvement des terres,
 Cubature des terrassements.

Définition : Pour construire un ouvrage, quel qu'il soit (tunnel, route, pont,
bâtiment,
barrage, ...), il est nécessaire de modifier le terrain naturel. Il faut
profiler
la surface du terrain de telle sorte qu'il soit apte à supporter le
poids de
l'ouvrage et à en intégrer la forme.
 Adaptation de l’ouvrage au terrain en modifiant si
nécessaire
le relief et la composition.

L'ensemble de ces opérations s’appelle "les terrassements".

- Profiler : couper, sectionner, fractionner.

Terrasser est un travail composite pouvant comprendre : (composite : mixte, composé).


- De l'extraction de matériaux, au compactage, avec peut être du
décapage de la terre végétale, et de la mise en dépôt des terres.

Il n'existe pas un seul matériau à terrasser mais plusieurs sortes possibles :


Rochers - terre - gravier et sable - limon - argile.

Il est à noter que les modes de quantification pour la facturation sont fonction :

 du type de terrassement,
 de la nature du terrain,
 des dimensions des fouilles
 de l'accessibilité du site.

Généralités : différents types de terrassements,

 Décapage en surface : (décapage de la terre végétale).


L'épaisseur de la couche à décaper varie de 20 à 30 cm.
On quantifie souvent ce décapage en m². (Schémas n° : 01).
 Fouilles en rigoles pour fondations :
Elles correspondent aux semelles filantes (fondations sous les murs
et les voiles de l'ouvrage). (Schémas n° : 02).
Quantifiées au m3.
06
Voiries et Réseaux Divers.

 Fouilles en trous pour fondations :


Elles correspondent aux semelles isolées (ex : fondations sous les
poteaux, sous les murs isolés de petites dimensions). (Schémas n° : 03).
 Fouilles en tranchées :
Elles sont réalisées en général pour la pose de canalisations. (Schémas n° : 04).
 Fouilles en puits :
Ces fouilles permettent la réalisation de fondations semi-profondes
qui transmettent les charges de l'ouvrage sur un sol approprié.
(Schémas n° : 05).
 Fouilles en pleine masse ou en excavation :
Cela englobe des travaux d'envergure aussi bien en surface qu'en
hauteur. (Schémas n° : 06).

- Cas particuliers :
 Terrassement en présence d’eau :
La présence d’eau dans les sols, modifie de manière non négligeable ses
caractéristiques et les modes de terrassements pour cela il faut :
 Collecter les eaux de ruissellement
 Pomper les venues d’eau (faible) ou drainer dans le cas de
nappe phréatique avec présence d’eau permanente il faut
procéder à un rabattement de nappe (par pompage).
(Schémas n° : 07).
 Le Blindages des fouilles :
La hauteur parfois importante de ces terrassements impose la mise en
Place d'un blindage.
En règle générale, le blindage est requis à partir d'une profondeur de
1.30 m pour les tranchées de largeur inférieure à 1.00 m. (Schémas n° : 08).

Différentes phases des travaux de terrassement :

Les travaux de terrassement concernent un grand nombre de chantier qui sont


souvent semblables, mais dépendent en grande partie de :
 La nature du sol
 La superficie à terrasser
 Le type d’ouvrage et son adaptation au terrain.
Quelles sont alors les phases principales ?
1)- L’étude de sol : elle est à la fois géologique et géotechnique, permettant
de déterminer les opérations à effectuer en fonction des
propriétés physiques et mécaniques du terrain.
07
Voiries et Réseaux Divers.

Un sondage en profondeur est nécessaire afin de calculer


les besoins
(Degré de sismicité, propriétés du sol, matériaux le
composant, types de sol, existence d’eau et réutilisation
des matériaux).
2)- La préparation du terrain : revient à mesurer précisément et à établir un
bornage ou un piquetage en fonction du plan initial.
Le géomètre est habilité à délimiter de façon officielle toute
parcelle de terrain, en tenant compte des plans existants et
approuvés .
3)- L’extraction : enlèvement des terres en déplaçant les terres qui représente
une étape primordiale pour la suite du projet.
Cette opération s’effectue à l’aide d’engins mécaniques
spécifiques.
4)- Les systèmes d’évacuation des eaux: opération préventive afin d’éviter les
risques d’infiltration et de stagnation des eaux. (en optant
pour des solutions techniques : pente de 5%, drainage).
5)- Le décaissement : enlèvement de la terre végétale jusqu’à l’apparition du
bon sol (décapage).
6)- Les fouilles et tranchés : cette opération s’effectue en tenant compte de
l’ouvrage à enterrer.
7)- La viabilisation: elle consiste à amener l’eau, l’électricité, le gaz, les câbles
téléphoniques et les réseaux d’évacuation, en conformité au
dossier technique approuvé.
8)- Déplacement des terres (remblai) : opération qui permet de combler les
trous après l’opération des travaux de fouilles et de tranchés.
Elle se fait avec un mélange de terres et de gravats gardés lors
du déblai ou de terre naturelle afin de stabiliser le sol de le
rendre à nouveau plat.

Mouvement des terres :


C’est l’ensemble des déplacements des terres de tout projet de réalisation.
L’étude du mouvement de terres pour la réalisation des travaux de
terrassements est la recherche de l’optimisation du transport des
matériaux disponibles sur un chantier (apport, évacuation et stockage)
pour la construction des remblais.
La réussite d’un chantier dépend d’une bonne élaboration du mouvement
des terres. Pour cela, il est nécessaire d’analyser les contraintes liées au

08
Voiries et Réseaux Divers.

chantier qui peuvent avoir des conséquences sur :


 Le choix des matériaux,
 L’organisation des transports sur le chantier,
 Les coûts de production.
La finalisation du mouvement des terres passe donc par :
 L’analyse géotechnique du mouvement des terres, basée sur
l’interprétation des résultats des sondages pour définir la nature des
matériaux disponibles et sa réutilisation potentielle.
 Le mouvement de terres « du projet de définition », représentant la
synthèse entre l’analyse géotechnique et les éventuelles contraintes.
 Le mouvement de terre « d’exécution », étudié par l’entreprise avant
le démarrage des travaux, il définit :
o Organisation mise en place pour rentabiliser les
moyens d’extraction et de transport,
o Satisfaire les exigences de délai,
o Prévoir d’éventuelles solutions en cas de
conditions d’exécution différentes.
Notions de déblais et de remblais :

 Le déblai consiste à enlever des terres


 Le remblai à apporter des terres

 Déblais et remblais représentent également, en termes de métier, les terres


extraites ou accumulées d’un terrassement.

La vue en plan du terrain Le profil (ou coupe) du terrain


Le déplacement des terres provoque une réaction de modification de volume.

 Lorsque l'on creuse un trou dans le sol, le volume apparent des déblais est
supérieur au volume du trou.
 Si l'on remet les déblais en place et après compactage, l'on constate un
excédent de matériaux.
09
Voiries et Réseaux Divers.

 Ce phénomène de décompression des terres est appelé foisonnement.

Remarque : - L’évaluation des volumes de déblais se fait en terrain «en place»,


le métré est réalisé suivant les plans.
- L’évaluation des volumes en remblais se fait en terrain «en place»,
le métré est réalisé suivant les plans.

Vp : volume en place
Cf : coefficient de foisonnement
Vf : volume foisonné
Cc : coefficient de compactage
Vr : volume reconstitué

Vf = Cf x Vp. - Le coefficient de foisonnement (Cf) permet d'évaluer le volume


apparent foisonné (Vf) d'un terrain déplacé en fonction du
volume en place (Vp) :

Vr = Cc x Vf. - Le coefficient de compactage (Cc) permet l'évaluation du


volume reconstitué (Vr) de ce même volume foisonné (Vf) après
sa mise en place et son compactage définitif. Il est rare d'obtenir
un volume de terrain reconstitué (Vr) égal au volume initial en
place (Vp).

- Dans le cas des terrassements routiers ou sur les chantiers de terrassement très

importants, il est intéressant de prévoir l'exacte quantité à extraire pour obtenir un volume

reconstitué précis.

- Cela évite les mouvements de terre inutiles et donc onéreux.


- Autre relation, on trouve que : Vr = Vp x Cf x Cc (Cf x Cc) est appelé le coefficient
de foisonnement résiduel : (Cfr) Vr = Vp x Cfr

Ces divers coefficients sont donnés en pourcentages :


 Si le foisonnement = 25 % ---> Cf = 1.25
 Si le résidu suite au compactage = 8% --> Cc = 1 - 0.08 = 0.92 (résidu: débris, restes)
 Alors le foisonnement résiduel =15 % ---> Cfr = 1 + 0,15 = 1.15 ;

car Cfr = Cf x Cc = 1.25 x 0.92 = 1.15


10
Voiries et Réseaux Divers.

Densité des matériaux et Coefficient de foisonnement


Application : 9 semelles isolées dim : 1,50x1,20x0,80 - Calcul du volume à déplacer ?
- Calcul du volume déplacé salon que le matériau est du limon
- quel sera le volume restant si le coefficient Cc est de 5% ?
11

Voiries et Réseaux Divers.

- Correction :
Valeurs des coefficients de foisonnement et de compactage :

- Chapitre II : Les réseaux d’alimentation en eau potable :


 L’Alimentation en eau potable comporte les éléments suivants :

 1/ - Captage ou prise : Il permet de recueillir l’eau naturelle, cette eau peut


être d’origine superficielle ou bien Souterraine.

 2/ - Traitement des eaux : L’eau captée nécessite généralement un


traitement pour la rendre potable à la consommation.

Le traitement s’effectue généralement dans le cas des eaux de surface.

Ce traitement est fait de façon à éliminer les bactéries de l’eau et à lui


donner dans certains cas un goût meilleur.

 3/ - Conduite d’amenée : C’est la conduite qui transporte l’eau entre la


station de traitement et le réservoir de stockage. ce transport peut
s’effectuer par :
Gravité : si le niveau de la station de traitement (ou de captage) est
supérieur à celui du réservoir (conduite d’adduction).
 Refoulement : si le niveau de la station de traitement (ou de captage) est
inférieur au niveau du réservoir (conduite de refoulement).

 4/ - Réservoir de stockage : Les réservoirs de stockage ont pour rôle


essentiel de :

 Se substituer aux adductions et aux ouvrages de captage en cas de


pannes ou d’interruption au niveau de la production (fonction de
réserve).

 Faire face aux modulations de la demande par rapport aux débits


provenant de l’ouvrage de captage (fonction de démodulation).

 Assurer la mise en pression de réseau de desserte, bornes


fontaines, et/ou du réseau de distribution (cas de branchements
particuliers).

 Assurer la régulation du fonctionnement du groupe de pompage


équipant l’ouvrage de captage, cas d’une adduction de refoulement
(fonction de régulation).

 Permettre une sécurité en matière de protection contre l’incendie


(cas des centres et agglomérations urbaines, équipés de bouches
d’incendie).

12
Voiries et Réseaux Divers.

 5 / Réseau de distribution : Il est constitué par une série de conduites


 desservant les différents consommateurs.
L’écoulement de l’eau dans ces conduites se faits le plus souvent par
gravité.
Le système doit assurer la fonction ‘’ Transport ‘’ du point d’eau mobilisée
jusqu’aux points de distribution, ainsi que la fonction ‘’mise en pression ‘’ et ‘’stockage ‘‘,
et ce avec une fiabilité suffisante.

Classement des réseaux :

Les réseaux de distribution peuvent être classés comme suit :

 Les réseaux ramifiés.


 Les réseaux maillés.
 Les réseaux à plusieurs alimentations (eau potable, eau
industrielle,...)

Ces différents types de réseaux peuvent être :

 Etagés.
 A plusieurs entrées (alimentations).

Usages de l’eau : On distingue 4 catégories de consommation de l’eau :

 La consommation domestique : C’est la consommation en eau de la


population branchée au réseau ou non branchée mais qui profite des bornes fontaines
pour s'alimenter en eau. à cela s’ajoute la consommation des petites industries (cafés,
stations d’essence,...) – (situés dans le périmètre de distribution et le tissu urbain).

13

Voiries et Réseaux Divers.


 La consommation industrielle : Elle correspond aux besoins en eau des
établissements industriels implantés dans la ville.

 La consommation touristique : La consommation touristique englobe la


consommation de toutes les infrastructures touristiques telles que les hôtels classés, les
complexes touristiques, Les villages de vacances et les campings.

 La consommation administrative et communale : C’est la consommation des


bureaux, casernes, écoles, souks.

Organigramme : Ressources, usagers et gestionnaires de l’eau en zone semi-aride :


Le cas de la wilaya d’Oran (ouest algérien)

Tableau 3 : Demande en eau de la wilaya d’Oran comparée à des wilayas limitrophes. (Source : ADE).

Besoins en eau Besoins en eau Besoins en eau Besoins en eau m3/j Besoins en eau m3/j Besoins en eau m3/j en
m3/j en 1995 m3/j en 2000 m3/j en 2005 en 2010 Projection en 2015 Projection 2020 Projection
Oran 188 134 219 308 248 248 281 007 318 089 360 064
Mascara 74 325 90 267 102 179 126 008 142 636 166 986
Tlemcen 125 568 147 190 166 613 193 351 218 866 243 496
Ain
Témouchent
47 039 53 312 60 347 65 443 74 079 77 186

NB : population d’Oran en 2020 était de 1.509.950 habitants


En 2023 : 1.585.800 habitants.
14
Voiries et Réseaux Divers.

- Chapitre VI : Voirie :
 Classification administrative de la voirie,
 conception et réalisation des voies urbaines (Critères,
dimension, chaussées),
 généralités sur les croisements (Types et dimensionnement).

- LA VOIRIE :
- LES DIFFERENTS TYPES et ROLES DE LA VOIRIE :

 Les fonctions de la voirie sont de plusieurs ordres :


- Fonction de circulation et de transports de personnes, véhicules,
marchandises, etc.
- Lieu public de communication et de rencontre entre différentes
zones
- Lieu d'activités et d'échanges (sociaux, culturels).

 Eléments de composition et conception urbaine :

- Espace d'implantation des réseaux


- Support de circulation et de transports

- FORMES DE CIRCULATION :

1. Transport et desserte Les flux de circulation répondent à deux fonctions :

 Fonction de desserte : C'est la capacité offerte par la voirie


d'accéder aux parcelles et aux bâtiments riverains;
 Fonction de transport : Ce sont les flux, qui empruntent une voie
sans s'y arrêter et qui forment une circulation de transit.

2. Modes de transports
a. Marche (à pied)
b. Les animaux (chevaux, ânes,….)
c. Les deux-roues
d. Les transports en commun
e. Transport de marchandises
f. Voiture individuelle

3. Types de circulation : On peut distinguer trois niveaux dans la séparation

des circulations :
15
Voiries et Réseaux Divers.
 Circulation mêlée dans laquelle Ies voitures particulières, les "deux-roues", les
transports en commun circulent sur la même chaussée.
 Circulation juxtaposée dans laquelle chaque mode de transport circule sur un
support spécifique dans une même emprise;
 Circulation séparée dans laquelle chaque mode de transport circule dans son
emprise propre.

4. Hiérarchisation de la voirie :

On distingue généralement trois niveaux de la voirie :


• Voirie primaire à l'échelle de la ville
• Voirie secondaire ou de distribution à l'échelle de la zone, du quartier
• Voirie tertiaire ou de desserte à l'échelle de la cellule d’habitation.

- Fonction de transports :

- Voirie primaire => liaisons urbaines, interurbaines et aménagement des


rencontres des flux de circulation (carrefours)
- Voirie secondaire => liaisons inter-quartier, liaisons entre zones contiguës
et aménagement des points de rencontre des différentes circulations
(carrefours et passages à niveau).
- Voirie tertiaire => parcours terminaux, trafic de transit et limitation physique
de la vitesse de circulation, accès aux parcelles.
- Fonction d'accessibilité :

- Voirie primaire => Pas d’accès des riverains, pas d’arrêt sauf sur les BAU,
pas de stationnement.
- Voirie secondaire => Les arrêts sont possibles, les stationnements limités
ou interdits et circulation de transports en commun.
- Voirie tertiaire => Desserte des parcelles et immeubles des riverains,
stationnement aménagé, accessibilité des riverains.

CARACTERISTIQUES DES DIFFERENTS TYPES DE RESEAUX :

1. Le réseau primaire : Il a pour principale mission d'assurer les fonctions à


l'échelle de la ville :
Vitesse …………………………… : 60-80-100-120 Km/h (voie rapide)
Largeur des voies …………….… : 7,00 m - 10,5 m - 14 m
- Chaussée généralement revêtue
- Capacité de la voie : fonction des caractéristiques géométriques
-Circulation séparée ou juxtaposée
- Débit : 1600 UVP/h
16

Voiries et Réseaux Divers.


⇒ La communication nulle avec l'espace riverain et les piétons
⇒ Transport en commun se fait sans arrêts
⇒ Conception indépendante de l'aménagement aux alentours.

2. Le réseau secondaire : C'est un réseau intermédiaire, dont les services


rendus sont à l'échelle de la zone, du quartier :
Vitesse….......... 40 - 60 Km/h ™
Largeur………………………….. : 7,00 m ™
- Chaussée revêtue ™
- Capacité : liée aux conditions d’exploitation de l’environnement ™
- Débit maxi : 1200 UVP/h
⇒ Vitesse limitée à 60 Km/h
⇒ Circulation juxtaposée ou mêlée
⇒ Domaine privilégié du TC
⇒ Arrêts possibles des TC
⇒ Passage piéton aménagé
⇒ Les abords aménagés pour piétons

3. Le réseau tertiaire : les services sont rendus à l’intérieur du quartier : ™


Vitesse …......... 10 - 40 Km/h ™
Largeur………………………….. : 5.00 à 6,00 m
⇒ Vitesse limitée à 40 Km/h
⇒ Circulation automobile faible
⇒ Chaussée généralement revêtue en pavés ou non
⇒ Circulation juxtaposée ou mêlée
⇒ Peu ou pas de TC
⇒ Empiètement ou débordement des activités possibles sur la voirie
⇒ Largeur de voie 3 à 6 m
⇒ Conception de la voirie liée à la composition des habitations
⇒ Interpénétration de la voirie à l'espace riverain.

- Conception et réalisation des voies urbaines (Critères, dimension, chaussées),


- Généralités sur les croisements (Types et dimensionnement).
(A traiter en atelier).

17
Voiries et Réseaux Divers.
Quels sont les paramètres de dimensionnement d’une chaussée ?

Le dimensionnement d’une voie fait intervenir différents paramètres :

 la vocation de la voie
 le trafic poids lourds (PL)
 l’agressivité du trafic poids lourds (coefficient d’agressivité)
 la durée de service
 le classement géotechnique des sols supports naturels
 l’état hydrique du sol support (sensibilité à l’eau)
 le type d’hiver et l’indice de gel
 la vérification au gel/dégel

Les paramètres de dimensionnement d’une chaussée sont principalement et directement liés


au volume de trafic qu’elle va subir. En effet, les matériaux situés sous les roues subissent des
efforts très différents au passage de véhicules légers ou de poids lourds. Seuls ces derniers sont
pris en compte pour déterminer la classe du trafic qui va permettre de dimensionner la chaussée.

- Quelles sont les caractéristiques générales d’une route ?

Les caractéristiques géométriques d’une chaussée sont décrites dans ses trois dimensions par :

 le profil en travers
 le profil en long
 le tracé en plan

Le profil en travers précise :

 la largeur de la chaussée
 la largeur des accotements
 les pentes transversales

18
Voiries et Réseaux Divers.

Le profil en travers fait apparaître :

 l’emprise du terrain affectée à la route et ses dépendances


 l’assiette de la route, c’est-à-dire la surface matériellement occupée par la chaussée et ses
aménagements connexes
 la plate-forme, composée uniquement de la chaussée et les accotements
 la chaussée, à proprement parlé, c’est-à-dire la surface sur laquelle circulent les véhicules
 les accotements, c’est-à-dire les zones latérales situées de part et d’autre de la chaussée

Le profil en long précise :

 les longueurs des sections rectilignes de chaussée


 les rayons de courbure des virages

19
Voiries et Réseaux Divers.
Le tracé en plan précise :

Le tracé en plan met en évidence les longueurs des sections rectilignes et la valeur des
rayons de courbure dans les virages.

20
Voiries et Réseaux Divers.
- LES RESEAUX D’ASSAINISSEMENT :

- Définition et rôle de l’assainissement :


Il consiste à recueillir et à évacuer, le plus rapidement possible, sans stagnation, les eaux
polluées provenant d’une agglomération humaine de telle façon que les produits évacués ne
puissent en aucune manière, souiller le milieu récepteur et nuire à la santé des habitants.

Après évacuation, ces eaux seront traitées pour détruire les éléments de pollution
avant de les rejeter dans le milieu naturel, cours d’eau, lacs, mer, champs d’épandage.

- Canalisations et eaux usées :

- Canalisation: On appelle canalisation d’une construction, le réseau des conduites qui guident
l’ensemble des eaux usées et des eaux pluviales hors du bâtiment, vers un cours d’eau après les
avoir traitées si nécessaire.

Les diamètres des conduites dépendent des débits à évacuer et de la pente réalisable.

Lorsque le débit devient important, et quand le diamètre dépasse 50cm, on a intérêt à


employer des conduites de section ovoïdes, réalisées généralement en béton.

- Eaux usées : Les eaux qui circulent dans les canalisations peuvent être classées en
4 catégories :

a- les eaux usées ménagères: Elles proviennent des lavabos, douches, baignoires,
éviers, elle ne présente aucun danger pour les conduites.

b - les eaux fécales: Les eaux fécales ou les eaux vannes proviennent des W.C et
urinoirs, elles sont généralement sans danger mais présentent des déchets organiques.

c - les eaux industrielles: elles proviennent des usines laboratoires, teinturerie, garages,
ateliers etc.

Certaines eaux industrielles peuvent présenter des dangers, tels que l’attaque des conduites,
l’obstruction de la canalisation. Elles doivent donc être obligatoirement épurées avant d’être
rejetées à l’égout public.

d -les eaux atmosphériques : Elles proviennent des pluies et des neiges, elles sont
recueillies en surface par les toits, les rues, les cours.

Ces eaux peuvent contenir des sables, qui risquent d’endommager les canalisations par
flottement, on place donc un système à panier au pied des descentes d’eaux pluviotes pour
retenir le sable.

21
Voiries et Réseaux Divers.
- Les systèmes d’égouts :

Il existe deux systèmes d’égout :

1- Système unitaire : dans le système unitaire, les eaux pluviales les eaux
usées d’origine domestique et les eaux usées industrielles sont réunies dans un réseau
unique de collette.

- Avantages : il est plus économique.


- Inconvénient: Toutes les eaux sont évacuées vers la station de traitement, ce qui
rend difficile l’épuration par l’importance du débit.

2- Système séparatif : Il consiste en l’élaboration de deux réseaux :

-Un réseau d’eaux pluviales.


-Un réseau d’eaux usées.

Ils suivent dans la plupart des temps le même tracé.


Le réseau d’eaux pluviales doit se jeter directement dans un milieu récepteur (mer,
rivière.) Le réseau d’eaux usées doit quant à lui amener les eaux usées vers une station
de traitement

- Avantages : seule la canalisation d’eaux usées est dirigée vers la station de


traitement.
- Inconvénient : le coût est plus élevé.

- Les Différents types de canalisations dans le bâtiment:

1-Descente d’eaux usées :

Dans une construction, les eaux usées provenant des cuisines, buanderies,
bains sont recueillies dans des tuyauteries verticales appelées colonnes de chute
indépendantes des descentes d’eaux pluviale.

Le nombre de ces colonnes de chute dépend de la disposition du plan et du


débit des eaux à évacuer.

La colonne de chute doit comporter un regard permettant le nettoyage et le


débouchage.

Pour éviter l’infiltration des mauvaises odeurs dégagées par le réseau d’égout
et le collecteur aux habitations, chaque appareil doit être muni d’un siphon
comprenant une garde d’eaux qu’on appelle aussi obturateur hydraulique qui arrête
les gaz (le retour des odeurs).

22
Voiries et Réseaux Divers.
2 - Descente d’eaux pluviales :

Les descentes d’eaux pluviales ne doivent jamais recevoir d’eaux usées.

Elles sont généralement placées le long des façades en dehors du bâtiment.

Le dimensionnement de ces conduites doit être fait avec précision mais cependant
une méthode très rapide peut être utilisée.

Pour chaque m2 de toiture, il convient de prévoir 1cm2 de section de la D.E.P avec


un minimum de diamètre égal à 6mm.

23

Voiries et Réseaux Divers.


Fig : Plan RDC plomberie (alimentation eau chaude/eau froide).

24

Voiries et Réseaux Divers.


Chapitre V : Réseaux électriques :

 Réseau d’électricité, différentes catégories de tension, éléments d’un


réseau, différents modes d’un réseau,
 Transformateurs,
 sources lumineuses (lampes),
 Distribution radiale,
 Eclairage extérieur.

- PREVENTION DES ACCIDENTS D’ORIGINE ELECTRIQUE :

Mesures de sécurité pour les installations électrique :

1. Protection contre les contacts directs : Il existe plusieurs moyens de


prévenir les contacts directs de l’homme avec des parties actives (pièces
normalement sous tension) des installations électriques :

- Par isolation des parties actives : celles-ci doivent être totalement recouvertes
d’un isolant qui ne peut être enlevé que par destruction,
- Par des enveloppes (boîtiers, armoires...) ne pouvant être ouvertes qu’à l’aide
d’une clé ou d’un outil après mise hors tension ;
- Par éloignement : la distance éloignement doit être de 2,5 m augmentée de la
longueur des objets conducteurs (outils, échelles) pouvant
être manipulés dans les locaux
- Par la mise en place d’obstacles : panneaux grillagés fixes distant d’au moins
10 cm pour U < 500 V ou 20 cm pour U > 500 V.

L’existence au sein du circuit d’un disjoncteur, d’un relais ou d’un fusible permet de
réduire le danger en ouvrant le circuit lorsque le courant dépasse une valeur donnée
pendant un temps déterminé (en cas de court-circuit ou de surcharge).

2. Protection contre les contacts indirects : il existe plusieurs moyens de


prévenir les contacts dits “indirects” c’est à dire ceux qui impliquent des
masses métalliques mises accidentellement sous tension.

- Par mise en terre des masses avec coupure automatique de l’alimentation : les
schémas de liaison à la terre sont aussi appelés “régimes du neutre”. Ils sont notamment
définis par la norme NF C 15- 100.

- Par l’emploi d’une très basse tension de sécurité (TBTS) ou de protection (TBTP)
Valeurs maximales de la tension en TBTS (courant alternatif, à l’intérieur des locaux) :

- En milieu sec : U<50 V


- En milieu humide : U< 25 V
- En milieu mouillé : U< 12 V.
25
Voiries et Réseaux Divers.

- Par une double isolation ou une isolation renforcée :


26

Vous aimerez peut-être aussi