S7.5 Compactage Cours

Bac pro TP S7. TECHNIQUES ET PROCEDES DE MISE EN OEUVRE – S.7.
5 LE COMPACTAGE
Fiche Technique FT 7.5

Le compactage
1- Définition
C’est une opération qui a pour but d'augmenter la densité sèche d'un sol, en
chassant l'air qu'il contient, par pression, vibration ou percussion. Il permet de
densifier un remblai par l’action hydraulique, dynamique, statique et pétrissage.
Le compactage hydraulique est l’action d’ajouter de l’eau par arrosage au

pulvérisateur sur une couche de remblais, afin d’éliminer l’air présent en saturant le
matériau en eau lorsque l’action mécanique n’est pas associée, ou en augmentant la
teneur en eau sans saturation lorsqu’un compactage mécanique est demandé en
complément. On peut répéter cette action par couches successives de 20cm environ
jusqu’à l’obtention de la hauteur de couche de remblais désirée.
Le compactage dynamique consiste à augmenter la densité d’un sol en

associant la vibration et la pression d’un matériel ayant un certain poids. En fonction
des travaux le poids exercé et la vibration pourront varier avec les matériels utilisés.
Ces deux effets mécaniques s’effectuent avec déplacement de l’engin de
compactage.
Le compactage statique s’effectue aussi avec un déplacement du matériel

de compactage, et à la différence du compactage dynamique, celui-ci effectue
uniquement une pression sur les matériaux sans l’effet de vibration. Seule la masse
de l’engin permet d’augmenter la densité.
Le compactage par pétrissage est spécifique au terrassement des matériaux

fins : il agit par pétrissage grâce à la forme en bosse des surfaces de compactage.
Le principe est basé sur une pression qui s'exerce sur des points de contacts
espacés
Le compactage est utilisé lors de la réalisation des travaux de terrassements,

voiries et réseaux divers suivants :
 Terrassements généraux
 Tranchées
 couches de forme
 assises de chaussées
 couches de roulement
DA MOTA PAUL 1
Mise à jour : 22/04/2020 Infos : coursdegéniecivil.com, fabricants, WikiGéoTech, GTR, Wikipédia, Afnor, PlanèteTP
Bac pro TP S7. TECHNIQUES ET PROCEDES DE MISE EN OEUVRE – S.7.5 LE COMPACTAGE
2- Objectifs du compactage
Objectif N°1 Supprimer les déformations ultérieures
Tassements du remblai Tassements différentiels
Déformations de chaussées Orniérage de couche de surface
Objectif N°2 Augmenter les caractéristiques mécaniques
 Augmenter la portance et la traficabilité des couches de forme ou de remblai.

 Augmenter le module des assises non traitées
 Augmenter la résistance des assises traitées et des couches de roulement
 Permettre aux matériaux de résister au trafic routier
Objectif N°3 : Assurer l’imperméabilité
 Le compactage est la première des protections contre l’agression de l’eau.

 Objectif important pour la couche de roulement, évitant les désordres sur les
couches inférieures
3- Action du compactage
Les sols et les matériaux routiers sont constitués

 de solides (grains de sol, granulats, sable….)
 de liquide (eau, bitume, émulsion….)
 d’air (emprisonné entre solides et liquides)
DA MOTA PAUL 2
L’action du compactage se traduit par

 un rapprochement des grains du sol entre eux (tassement T)
 une expulsion d’air
Nota : On constate
Une diminution du volume V
Le poids des solides P restant
identique
La masse volumique
apparente  = P/V
augmente
Avant compactage Après compactage
Serrage des grains solides Tassements T

Compactage Masses Volumiques 
Expulsion d’air Portance
4- Loi du logarithme
L’action du compactage est transmise en réalisant plusieurs passages de
compacteur sur le matériau à compacter. Au fur et à mesure que le nombre de
passes augmente, la masse volumique du matériau augmente linéairement suivant la
loi logarithmique de la forme :
 = a log n + b
Masse Volumique 
Remarque : pour un
100 % d ref objectif visant 100 %
2.20
de d ref fixée en
95 % d ref laboratoire, les
2.09
derniers % sont les
plus difficiles à obtenir
a : pente de la droite
b : ordonnée à l’origine
 : masse volumique
n : nombre de passes
N passes
Echelle Log
1 2 4 8 16 32 64
DA MOTA PAUL 3
5- Loi du gradient
La répartition de la masse volumique du matériau, à un état de compactage

donné, montre que la masse volumique du matériau varie avec la profondeur suivant
la courbe.
 = f (z)
 (masse volumique)
Epaisseur
 = f (z)
après
compactage
Partie inférieure de la couche

Z (profondeur)
Constats : Les minimums de densification se situent :

 en surface
 à la partie inférieure de la couche (appelée masse volumique de
fond de couche) d fc
Le compactage n’est pas toujours uniforme

sur toute l’épaisseur de la couche compactée
Dans la recherche d’un compactage optimal on va s’intéresser en termes de

densification à 3 facteurs :
 d m : La masse volumique sèche moyenne sur l’épaisseur de la
couche compactée
  = f(Z) : La répartition de la masse volumique sur l’épaisseur
compactée
 d fc : La masse volumique sèche à l’inférieur de la couche
compactée
Une appréciation de la qualité du compactage réalisé ne pourra être correcte

qu’en examinant ou en contrôlant les 2 facteurs d m et d fc
DA MOTA PAUL 4
6- Les objectifs de la qualité
Le niveau de qualité du compactage dépend
Du rôle et de la destination Du type de matériau à

de la couche à compacter compacter
- base - grave naturelle
- fondation - grave traitée
- remblai - enrobé
- couche de forme.. - sable….
Essai de laboratoire
- Proctor
- Duriez
- Marshall
- PCG
On fixe les valeurs de

densification à partir d’essais
d m et d fc
Cas des assises de chaussées et de terrassements
Couche de base Q1 : d m  100%

d fc  98% d ref. (OPM) Assisses de
Couche de fonda. Q2 : d m  97%
chaussées
d fc  95%
Couche de forme Q3 : d m  98.5%

d fc  96% Terrassements
d ref. (OPN)
Remblai Q4 : d m  95%
d fc  92%
Cas des tranchées et travaux de canalisation
On peut observer que

plus on se rapproche de
la surface de la
chaussée, plus les
exigences sur la qualité
de compactage sont
sévères
DA MOTA PAUL 5
7- Adéquation du compactage
Cette relation prendra en compte :
 la diversité des sols et des matériaux utilisés en construction Matériaux

routière
 la diversité des matériels de compactage et leur efficacité /
 les objectifs de qualité différents suivant le rôle de la couche à Matériel
compacter
 le niveau de la couche dans la structure de chaussée
Il sera nécessaire :
 d’identifier les caractéristiques des sols et matériaux Labo

 d’étudier leur aptitude ou leur comportement au compactage
 de connaître les compacteurs

 leur classification, leur efficacité, leur rendement Matériel
Le classement GTR des matériels de compactages
 Les compacteurs à pneus : Pi

 Les compacteurs vibrants : à cylindres lisses Vi
à pieds dameurs VPi
 Les compacteurs statiques à pieds dameurs : Spi
 Les plaques vibrantes Pqi
« i » est le n° de la classe, il augmente avec l’efficacité du

compacteur
Compacteur à pneus Pi Compacteurs vibrant à cylindre lisse
Compacteur à pieds dameurs V Pi Plaque vibrante PQi

DA MOTA PAUL 6
Afin de choisir un matériel de compactage, un diagramme mnémotechnique

permet de synthétiser toutes les étapes nécessaires passant par le diagnostic
d’un sol, le cahier des charges imposé et le choix d’un matériel prenant en
compte le rendement, la qualité de compactage et l’objectif de densification à
atteindre.
Schématisation du choix d’un matériel de compactage
Matériau Rôle et destination de

disponible la couche
Essais de labo Indice qualité

d m , d fc Q1, Q2, Q3, Q4
Classification Compacteur
?
G.T.R préconisé
Tableau Choix du
d’utilisation mat
x compacteur
Débit d’un compacteur
Délai Cadence
imparti remblaiement
Composition de l’atelier
compactage
8-
Contrôle en place d m , d fc
DA MOTA PAUL 7
Classification pour les matériels de compactage
 Les compacteurs à pneus ( Pi )
Classification d’après la Charge par Roue (CR)

CLASSES Charge par roue (CR)
P1 25kN < CR  40kN
P2 40kN < CR  60kN
P3 60kN < CR
 Les compacteurs statiques à pieds dameurs (SP)
Classification selon la charge statique moyenne par unité de largeur du ou des

cylindres à pieds ( M1/L)
CLASSES Charge statique par unité de largeur

SP1 M1/L entre 30 et 60 kg/cm
SP2 M1/L > à 60 kg/cm et < 90 kg/cm
 Les plaques vibrantes (PQi , le GTR ne tient compte que des PQ3 et PQ4)
CLASSES Conditions Mg/S en kPa

PQ1 M1/L < 6
PQ2 6 < ou = Mg/S < 10
PQ3 10 < ou = Mg/S < 15
PQ4 Mg/S > ou =15
 Les compacteurs vibrants Vi cylindres lisses
Classification d’après la charge statique M appliquée par largeur de cylindre L et

d’après l’amplitude de la vibration à vide (NF P 98-761)
Cinq classes V1 à V5 avec deux sous-classes

Vmi (vibrant mono-cylindre) Vti (vibrant tandem)

V1 (M1/L) x √Α0 { entre 15 et 25 et A0 ≥ 0,6 { supérieur
à 25 et A0 entre 0,6 et 0,8
V2 (M1/L) x√Α0 { entre 25 et 40 et A0 ≥ 0,8 { supérieur
DA MOTA PAUL 8

V5 (M1/L) x√Α0 supérieur à 70 et A0 ≥ 1,6
 Les compacteurs vibrants à pieds dameurs
La classification est la même que les compacteurs vibrants à cylindre lisse.

VP1 (M1/L) x√Α0 { entre 15 et 25 et A0 ≥ 0,6 { supérieur
à 55 et A0 entre 1,0 et 1,
à 70 et A0 entre 1,3 et 1,
VP5 (M1/L) x√Α0 supérieur à 70 et A0 ≥ 1,
 Morphologie des compacteurs vibrants
Désignation Description Utilisation

Mono axe tracté Un seul cylindre lisse ou à pieds Remblai en forte épaisseur
dameurs relié à un châssis avec
moteur thermique pour la vibration
Automobile Un seul cylindre lisse ou à pieds Assises de chaussées
monocylindre dameurs accouplé à un essieu sur Couches de forme
pneus Remblais
Tandem Deux cylindres vibrants reliés par une Assises de chaussées
articulation centrale Enrobés
Mixte vibrant-pneus Automobile monocylindre avec un Assises de chaussées
train arrière de 3 ou 4 pneus Enrobés
 Les compacteurs statiques à cylindre lisse
Utilisés essentiellement pour le cylindrage d’enduits superficiels et le

compactage d’enrobés très minces < à 4 cm, les morphologies des compacteurs
statiques sont les suivantes : tandem ou tricycle
L L
Tricycle Tandem
DA MOTA PAUL 9
 Les pilonneuses
Leurs classifications ne sont données qu’à titre d’information. En effet,

leur utilisation propre aux petits travaux de remblais à proximité d’ouvrages,
ou dans des tranchées exigües, font qu’elles ne sont pas traitées dans le
GTR. Toutefois, leur utilisation étant nécessaire, il est important d’en connaitre
les spécificités.
Classification des pilonneuses
Pilonneuses vibrantes Pilonneuses à percussion
Classes M en Kg Classes M en Kg
PN0 M < 40
PP1 M < 80
PN1 40<ou =M < 60
PN2 60<ou =M < 80

PP2 M > ou = 80
PN3 M > ou = 80
9- Débit d’un compacteur

a. Définition
Le débit théorique d’un compacteur est la quantité horaire de matériau « Q » qu’il
est capable de densifier à l’objectif « qualité demandé » exprimé :
 En t/h (tonne/heure) pour les chaussées et enrobés

 En m3/h (m3/heure) pour les terrassements
Q : quantité de matériau à compacter (m3) ou (T)

L : largeur du compactage (m)
L . V . e . d V : vitesse du compacteur (m/h)
Q= -------------------- e : épaisseur de matériau après compactage
N d: masse volumique apparente après n passes (t/m3=
N : nombre de passes nécessaires pour atteindre
d (objectif qualité)
Analyse commentée
On serait tenté pour augmenter le débit d’un compacteur, d’augmenter la

vitesse et l’épaisseur de matériau mais il est important de constater que l’efficacité de
densification en profondeur diminue avec la vitesse et l’épaisseur. Ce qui implique le
juste choix d’un matériel en tenant compte de tous les paramètres.
DA MOTA PAUL 10
Taux de compactage 2 km/h

100 Fond de couche %
Matériaux : grave
4 km/h
0/20 concassée
Objectif Q2
6 km/h Epaisseur : 30 cm
95
Compacteur : VM2
90
N passes
Echelle Log
1 2 4 8 16 32 64
Influence de la vitesse sur la masse volumique fond de couche d fc
b. Les différents coefficients k1 et k2
Les coefficients de rendements dans les compactages sont définis par la lettre
K. Ils permettent de définir un débit pratique en tenant compte des paramètres de la
largeur de la chaussée à compacter et la largeur des compacteurs.
Deux types de coefficients K sont à prendre en compte en fonction du type de

travaux.
1. K1 : Pour tous les types de chantiers de remblaiement hormis les
enrobés et travaux de voiries
Ce coefficient est déterminé à l’avance en fonction du chantier. Il varie de 0,50

à 0,80. Il tient compte aussi des manœuvres de l’engin de compactage, des arrêts
nécessaires, de l’encombrement du chantier, et tous les paramètres influençant sur
l’optimisation d’un compactage continu. Il est souvent donné ou calculé par le bureau
d’études.
2. K2 : Essentiellement pour les travaux de voiries et enrobés
C’est le plus simple à calculer. En effet, ce coefficient tient tout simplement

compte de la largeur globale de la chaussée que l’on divise par la largeur d’une
passe, le résultat étant arrondi au chiffre supérieur. Ce résultat obtenu donnera le
nombre de largeur à effectuer avec l’engin de compactage.
K1 : de 0.5 à 0.8 suivant chantier LC

(Manœuvres, arrêts, encombrement…)
K2 : = LC
a.L Définition
de K2
a: nombre de largeur de compacteur pour balayer
la largeur à compacter arrondi au supérieur
L
LC : largeur de chaussée à compacter L
L
L: largeur du compacteur
DA MOTA PAUL 11
c. Les paramètres à prendre en compte pour le débit des

compacteurs
Schématisation
Débit pratique
Volume réel compacté (m3/h) Tonnage réel compacté (t/h)
L.V.e L . V . e . d
Q= -------------------- x K1 x K2 Q= -------------------- x K1 x K2
N N
10- Méthode pratique pour les remblais et les couches de

forme (GTR)
Le GTR (Guide des Terrassements Routiers) édite des tableaux permettant de

déterminer les débits des compacteurs en fonction de leur classe et de la nature des
matériaux
Les paramètres auxiliaires
 Le nombre de passe n et le nombre d’applications de charge N
Une passe est par définition un aller et retour de compacteur
La valeur N indiquée dans les tableaux est le nombre d’applications de charge
La valeur N correspond au rapport de e / (Q/S) arrondi à l’entier supérieur.
DA MOTA PAUL 12
 Définition de la largeur de compactage L
Elle correspond à la largeur compactée et est illustrée ci-dessous

L L L L/2 L/2
N/n = 1 N/n = 2 N/n = 1 N/n = 2
V monocylindre i V tandem i Pi Spi
 Le débit par unité de largeur de compactage Q/L
Il correspond au débit théorique (avant application du coefficient de rendement

K1)
Q/L = 1000 x (Q/S) x V Q/L m3/h
Q/S m
V km/h
La valeur fournie est indicative pour des matériaux moyens et une utilisation de
matériel dans des conditions normales. Q/L est à recalculer si les conditions
d’utilisation sont différentes de celles du tableau (vitesse par exemple…)
Elle permet de prévoir le débit pratique attendu pour un compacteur donné par :
Qprat = k x (Q/L) x L x N/n
Extrait du GTR
« Tableau XVII - Tableau de compactage pour l'utilisation des matériaux A1-C1A1*

en remblai »
DA MOTA PAUL 13
DA MOTA PAUL 14

S7.5 Compactage Cours

Transféré par

Informations du document

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

S7.5 Compactage Cours

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Bac pro TP S7. TECHNIQUES ET PROCEDES DE MISE EN OEUVRE – S.7.

Fiche Technique FT 7.5

Le compactage hydraulique est l’action d’ajouter de l’eau par arrosage au

Le compactage dynamique consiste à augmenter la densité d’un sol en

Le compactage statique s’effectue aussi avec un déplacement du matériel

Le compactage par pétrissage est spécifique au terrassement des matériaux

Le compactage est utilisé lors de la réalisation des travaux de terrassements,

Objectif N°1 Supprimer les déformations ultérieures

Tassements du remblai Tassements différentiels

Déformations de chaussées Orniérage de couche de surface

Objectif N°2 Augmenter les caractéristiques mécaniques

 Augmenter la portance et la traficabilité des couches de forme ou de remblai.

Objectif N°3 : Assurer l’imperméabilité

 Le compactage est la première des protections contre l’agression de l’eau.

Les sols et les matériaux routiers sont constitués

L’action du compactage se traduit par

Avant compactage Après compactage

Serrage des grains solides Tassements T

La répartition de la masse volumique du matériau, à un état de compactage

Partie inférieure de la couche

Constats : Les minimums de densification se situent :

Le compactage n’est pas toujours uniforme

Dans la recherche d’un compactage optimal on va s’intéresser en termes de

Une appréciation de la qualité du compactage réalisé ne pourra être correcte

6- Les objectifs de la qualité

Le niveau de qualité du compactage dépend

Du rôle et de la destination Du type de matériau à

On fixe les valeurs de

Cas des assises de chaussées et de terrassements

Couche de base Q1 : d m  100%

Couche de forme Q3 : d m  98.5%

Cas des tranchées et travaux de canalisation

On peut observer que

Cette relation prendra en compte :

 la diversité des sols et des matériaux utilisés en construction Matériaux

 d’identifier les caractéristiques des sols et matériaux Labo

 de connaître les compacteurs

Le classement GTR des matériels de compactages

 Les compacteurs à pneus : Pi

« i » est le n° de la classe, il augmente avec l’efficacité du

Compacteur à pneus Pi Compacteurs vibrant à cylindre lisse

Compacteur à pieds dameurs V Pi Plaque vibrante PQi

Afin de choisir un matériel de compactage, un diagramme mnémotechnique

Schématisation du choix d’un matériel de compactage

Matériau Rôle et destination de

Essais de labo Indice qualité

Débit d’un compacteur

Classification pour les matériels de compactage

 Les compacteurs à pneus ( Pi )

Classification d’après la Charge par Roue (CR)

 Les compacteurs statiques à pieds dameurs (SP)

Classification selon la charge statique moyenne par unité de largeur du ou des

CLASSES Charge statique par unité de largeur

CLASSES Conditions Mg/S en kPa

PQ4 Mg/S > ou =15

 Les compacteurs vibrants Vi cylindres lisses

Classification d’après la charge statique M appliquée par largeur de cylindre L et

Cinq classes V1 à V5 avec deux sous-classes

CLASSES Conditions Mg/S en kPa

à 55 et A0 entre 1,0 et 1,3

V4 (M1/L) x√Α0 { entre 55 et 70 et A0 ≥ 1,3 { supérieur

 Les compacteurs vibrants à pieds dameurs

La classification est la même que les compacteurs vibrants à cylindre lisse.

CLASSES Conditions Mg/S en kPa