Vous êtes sur la page 1sur 16

COURS PGC : COMPACTAGE

Chapitre 1: TERRASSEMENTS
Chapitre 2: COMPACTAGE
I. Définitions et objectifs
II. Facteurs influençant compactage
III. Paramètres du compactage
IV. Essai/Contrôle
V. Engins de compactage
Flucu 500mg 2 matin 2 soir 24 comprimés
Stachycen 500 2 matin 2 soir 20 comprimés
COMPACTAGE
1. Définition / Objectifs

Définition :
Le compactage est un procédé permettant d’augmenter la densité et la capacité de charge d’un
matériau grâce à l’application de forces extérieures statiques ou dynamiques.
Le compactage consiste à faire passer sur des couches de sol en place, des engins à charge
élevée agissant suivant le cas:
 Par pression (granulométrie)
 Par pétrissage (humidité)
 Par damage (EFFORT DE COMPACTAGE statique ou dynamique);
 Par percussion (chocs);
 Par vibration,
Les applications du compactage sont: - les barrages,-les remblais,-les fondations des
bâtiments,-les stades,-des pistes d’aérodromes,-les parkings, les chemins de fer;-les routes, les
autoroutes.
Les matériaux routiers sont constitués des solides (grains de sol, granulats , sable) ; des
liquides (eau, bitume, emulsions); et d-air (emprisonné entre les liquides et solides).

L’action du compactage se traduit par un rapprochement des grains du sol et une expulsion
d’air (tassement). Le volume des grains diminue, la masse reste identique, donc la masse
volumique apparente augmente, ainsi que la portance et le tassement (T= 1- Vfinal/Vinitial).

γd= γd(e,n,v,f,Q /S)

PGC- CHAPITRE 2 COMPACTAGE Page 2/16


Objectifs:
Les objectifs du compactage sont:
 Supprimer les déformations ultérieures (tassements de remblais, tassements
différentiels, ornières, déformations de chaussée)
 Augmenter les caractéristiques mécaniques (portance, résistance)
 Assurer l’imperméabilité (traficabilité)
La densité obtenue in situ est la caractéristique générale qui traduit l’ensemble des propriétés
physiques et mécaniques du matériau constitutif de l’ouvrage.
Une forte densité diminue la compressibilité, augmente la résistance au cisaillement, rend le
matériau moins perméable, amoindrit pour les barrages les déformations dues au processus de
vidange et de remplissage.
Une augmentation de 1% de la densité équivaut normalement à une augmentation d’au moins
10 à 15% de la capacité de charge. En revanche, si un compactage est mal exécuté ou
impropre, des affaissements ou autres défauts sont à craindre, avec pour conséquence des
travaux de rénovation et/ou d’entretien très importants.
Les caractéristiques et l’aptitude d’un sol au compactage dépendent en grande partie
•des paramètres de nature ; des paramètres d’état (humidité). Les résultats du compactage
influencent considérablement les paramètres de comportement mécanique (portance); les
paramètres de comportement hydraulique (imperméabilité).

LES APPLICATIONS DU COMPACTAGE


• les barrages,
• -les remblais,
• -les fondations des bâtiments,
• -les stades,
• -des pistes d’aérodromes,
• -les parkings,
• les chemins de fer;
• -les routes,
• les autoroutes

PGC- CHAPITRE 2 COMPACTAGE Page 3/16


PGC- CHAPITRE 2 COMPACTAGE Page 4/16
Terminologie
Passe: voyage aller et retour d’un compacteur (voyage aller dans certains ouvrages)
Passage: Application d’une charge en un point

PGC- CHAPITRE 2 COMPACTAGE Page 5/16


Largeur de travail: c’est la distance extrême séparant les bords extérieurs des surfaces de
contact extrême d’un compacteur «L».
Largeur de couverture: c’est le cumulé des largeurs de bande ou de travail ayant subi au
moins un passage «C»
C
Taux de couverture: rapport de la couverture à la largeur de travail « ».
L
Largeur de recouvrement total: est le cumulé des largeurs de bande ayant subit plus d’un
passage «r»
r
Taux de recouvrement: rapport du recouvrement total à la largeur de couverture « »
C

Empreinte d’un compacteur


L’empreinte d’un compacteur dépend:
 de la charge statique ou dynamique par unité de longueur
 de la façon dont le rouleau ou le pneu a été conçu.
 de la déformabilité du sol compacté

2a

L
Si F est la force appliquée par le rouleau sur le sol, la contrainte
F
0 
2a  L

PGC- CHAPITRE 2 COMPACTAGE Page 6/16


a  0

Dans l’hypothèse de l’élasticité linéaire, l’état de contrainte en un point M du sol est donné
par la relation:

 (M )  
1
0
(  sin  ) Contrainte verticale :

 ( M )   0 (  sin  ) Contrainte horizontale


3

Si z est à la surface du sol, l’angle est égal à π
Si z est trop grand, l’angle devient plus petit.
Ainsi, le compactage dépend :
1- du type d’engin de compactage (σo)
2- du mode de compactage (manière dont σo est appliquée)
3- de la granulométrie des matériaux à compacter qui est corrélée à sa déformabilité
4- de la technique de mise en place du matériau à compacter.

2. Facteurs susceptibles d’améliorer le compactage


L’action du compactage est transmise en réalisant plusieurs passages de compacteur sur le
matériau à compacter. Au fur et à mesure que le nombre de passe augmente, la masse
volumique du matériau augmente linéairement suivant la loi logarithmique de la forme :
Masse volumique f=a x log n+b
On note que pour un objectif de référence 100 % de la masse volumique sèche, les derniers %
sont les plus difficiles à atteindre.
La masse volumique varie aussi avec la profondeur. Le compactage n’est pas toujours
uniforme sur toute l’épaisseur de la couche compactée. Les minimums de densification se
situent en surface et à la partie inferieure de la couche (masse vol de fon de couche)

PGC- CHAPITRE 2 COMPACTAGE Page 7/16


Le niveau de la qualité du compactage dépend de la destination de la surface (couche
de forme, remblai, couche de base, roulement) d’une part, et du type de matériau d’autre part
(sable, grave naturelle, grave traité, enrobé).

Les facteurs susceptibles d’améliorer le compactage sont: Teneur en eau, nature du sol,
énergie de compactage.
Teneur en eau (Cf Essai Proctor)

L’arrosage ou l’humidification du matériau (cas des matériaux granulaires où dmax 


sol trop sec : difficulté de compactage, on doit arroser le sol
sol avec bonne teneur en eau : facilité de compactage.
sol trop humide : difficulté de compactage le mélanger avec un sol sec ou l’assécher par
aération ou par scarification.

Influence de la nature du sol.


Un sol dont le compactage sera fortement influencé par la teneur en eau présentera une courbe de
compactage avec un maximum très marqué. A l'inverse, un sol dont la teneur en eau influence peu le
compactage sera caractérisé par une courbe de compactage très plate. Les sols de ce type font
généralement les meilleurs remblais.

PGC- CHAPITRE 2 COMPACTAGE Page 8/16


D’une manière générale l’allure des courbes est aplatie en l’absence de fines et au contraire
incurvée dans le cas des sols comportant beaucoup de fines comme les limons et argiles).

Energie de compactage

Le nombre de passages ou de passes: La masse volumique du sol augmente avec une


augmentation du nombre de passes, et atteint un maximum. Un trop grand nombre de passes

PGC- CHAPITRE 2 COMPACTAGE Page 9/16


peut avoir pour effet de briser les particules, donc de produire des fines susceptibles
d’augmenter la capillarité des matériaux. Ceci a également pour effet de faire augmenter les
coûts du compactage.

la vitesse de compactage: Avec les compacteurs vibrants pour un nombre de passes données,
la masse volumique sera plus grande avec une faible vitesse. Par contre, si cette vitesse est
trop faible, ceci a pour effet de faire augmenter les coûts du compactage.

L’épaisseur de la couche à compacter:


Etant donné que la masse volumique dans une couche compactée de grande épaisseur décroît
normalement du haut vers le bas, elle doit être plus élevée en surface que celle exigée dans les
spécifications pour obtenir à la base de cette Couche la masse volumique désirée. En
réduisant l’épaisseur des couches, le surplus de compactage dans la partie supérieure peut être
évité (30cm)

3. Paramètres compactage

Q = (LV e ρd/N), en m3 ou T : volume


L=largeur du compacteur en m
V=vitesse du compacteur en m/h
E= épaisseur du matériau après compactage
Ρd=masse volumique apparente après n passes t/m3
N=nombre de passes nécessaires pour atteindre ρd (objectif qualité)
EFFICACITE
Débit théorique du compacteur: quantité horaire du matériau que le compacteur peut
densifier :
Q/L : DEBIT THEORIQUE = L*V*e* ρd/N, en m3 ou T : L=largeur du compacteur m ; V=vitesse du
compacteur m/h ; e= épaisseur du matériau après compactage ; ρd =masse volumique apparente après
n passes t/m3 ; N=nombre de passes nécessaires pour atteindre ρd (objectif qualité)
Q/S
DEBIT PRATIQUE = k (Q/L)L(N/n), N = ep relle compactée/(Q/S)
VOLUME REEL COMPACTE (m3/h) = L*V*e* K1*K2/N
TONNAGE REEL COMPACTE (t/h) = L*V*e* ρd* K1*K2/N
K1=0.5 A 0.8 ρd (manœuvres, arrêts, encombrements)
K2=LC/(a*L) ; LC=largeur chaussée A compacter ; a=nombre de L pour couvrir LC arrondi au
supérieur.
Un engin sera efficace si γd maximal pour (n,f) min et (e,v Q/S)max..
γd= γd(e,n,v,f,Q /S)

(Cf fiche jointe)

4. Essai/ Contrôle de compactage

PGC- CHAPITRE 2 COMPACTAGE Page 10/16


Utilisation pratique des essais de compactage.
Chaque sol est caractérisé par ses γd maxi, qui correspondent chacun à une teneur en eau unique et
précise, et à un type d'essai (PN ou PM). Les cahiers des charges exigeront le cas échéant, que les sols
soient compactés jusqu'à un γd donné, par exemple 95% du PN (remblais), ou 95% du PM, ou 100%
du PN (pour les 50 premiers cm de sol),…
Sur le chantier, le sol a une teneur en eau donnée naturelle, éventuellement non uniforme w.
 Si celle-ci est supérieure à wopt (teneur en eau qui correspond à l'optimum Proctor), on peut
imaginer d'assécher le terrain, ce qui est pratiquement impraticable (le point A se déplace vers
O)
 Si w<wopt on peut envisager d'arroser le sol (le point B se déplace vers. O )
 Dans l'un ou l'autre cas, on peut sans modifier la teneur en eau du sol, augmenter l'énergie
de compactage (augmenter le nombre de passes du rouleau compresseur), cette solution est la
plus aisée à mettre en pratique (le point B se déplace vers O').

Le niveau de la qualité du compactage dépend de la destination de la surface (couche de


forme, remblai, couche de base, roulement) d’une part, et du type de matériau d’autre part
(sable, grave naturelle, grave traité, enrobé).
Exemple :

PGC- CHAPITRE 2 COMPACTAGE Page 11/16


Une fois connues la teneur en eau naturelle du sol, et donc la solution pour atteindre le γd
imposé, il reste à étalonner le matériel de compactage, c'est-à-dire, pour un rouleau
compresseur par exemple, déterminer le nombre de passes minimum pour atteindre le γd
optimum sur une épaisseur de 30 cm environ. Ainsi, une courbe d'étalonnage au moyen d'un
essai en grandeur réelle (planche d’essai) exécuté sur une portion de la surface du chantier. La
courbe d'étalonnage lie le nombre de passes nécessaires pour atteindre le γd voulu, en
fonction de la teneur en eau (plus ou moins maîtrisée par arrosage). Cette courbe passe par
un minimum. Ce minimum permet de déterminer la teneur en eau qui faut s'efforcer d'obtenir
avant compactage. Cette opération, relativement laborieuse permet, pour des chantiers
importants, de faire des économies significatives en temps, en main d'oeuvre et en énergie.

Les planches d’essai permettent également pour un sol donné et pour un type d’engin
d’obtenir les courbes de densité sèche en fonction de:
 L’épaisseur de couches à compacter e
 Le nombre de passe n
 La vitesse v
 La fréquence de vibration f
Q
 Le rapport où Q: volume du sol compacté pendant un temps t, S: surface balayée
S
pendant ce même temps.
 Les planches d’essais sont indispensables à l’optimisation des conditions de
compactage en comparant les performances des différents engins.

Le contrôle de compactage peut se faire par la mesure de la densité avec référence à la densité
des projets (qui peut être la densité maximale Proctor).
Dans la mesure où le contrôle de la densité peut être inadapté (beaucoup de sols mis en
remblai ont une granulométrie trop grossière pour que l’essai Proctor soit applicable), le
contrôle consistera à vérifier si les spécifications du compactage sont respectées: Mesure du
Q
rapport (compteur monté sur compacteur et comparaison du résultat avec le volume
S
journalier ou horaire de mise en œuvre) ; Contrôle de l’épaisseur des couches ; Contrôle des
conditions de fonctionnement de l’engin

PGC- CHAPITRE 2 COMPACTAGE Page 12/16


1.1. Compacteurs
Définition: On appelle engin de compactage tout matériel de génie civil destiné à compacter
un sol, une couche de chaussée.
Selon la classification GTR on distingue cinq grandes familles de matériels de compactage :
 Compacteurs à pneus (Pi)
 Compacteurs statiques (à pieds dameurs)
 Compacteurs statiques (à cylindre lisse)
 Compacteurs vibrants (Vi cylindre lisse, VPi cylindre à pieds dameurs)
 Plaques vibrantes (PQi)

1.1.1. Compacteurs à pneus (Pi, i=1 à 3)


Pour terrassements moyens, matériaux routiers à régler: argileux sableux, graves fines et
moyennes, Sols fins, graves plastiques, graves traité, sables traités, enrobés. Ils sont constitués
par un châssis formant une caisse à lest pour les compacteurs automoteurs, cette chaîne porte
une chaîne cinématique comparable à celle des rouleaux à bandage. Le système de suspension
des roues doit être indépendant. Ici, les roues sont alignées sur plusieurs rangées
indépendantes les unes des autres. Ce degré d’indépendance est très important pour le
compacteur.
Vitesse maximale 6km/h
Vitesse moyenne de travail : entre 3.5 et 5 km/h
Moins efficaces que les vibrants.
Selon le GTR on distingue:
P1 : CR charge par roue strictement comprise entre 25kN et 40 kN

PGC- CHAPITRE 2 COMPACTAGE Page 13/16


P2 : CR charge par roue comprise entre 40kN et 60 kN
P3 : CR charge par roue strictement supérieure à 60 kN

1.1.2. Compacteurs statiques Spi, i=1à2 (à pieds dameurs)/Rouleaux à


pieds de mouton et assimilés : 20-30 TONNES
Ils s’utilisent pour les sols fins, sauf peut être la craie. Ils ont comme éléments agissant des
cylindres métalliques hérissés de protubérances fixes appelées pied de mouton. Son action
peut alors être assimilée à celui du passage d’un troupeau.
Il existe:
1. des rouleaux à pied de mouton
2. des rouleaux à grilles
3. des rouleaux à segment.
Ces compacteurs peuvent être tractés ou à pneu-moteur
Vitesse maximale 12km/h
Vitesse moyenne de travail : 6 km/h
SP1 : M1/L charge statique moyenne par unité de largeur comprise entre 30 et 60 kg/cm
SP2 : M1/L charge statique moyenne par unité de largeur comprise entre 60 et 90 kg/cm

1.1.3. Compacteurs statiques (à cylindre lisse)/Rouleau à bandage lisse:


14-35 TONNES : tricycle, tandem (les moins utilisés)
Il s’utilise pour les sols fins (argile…). Les engins sont composés d’un châssis dont très
robuste portant la chaîne cinématique, la cabine, le poste de commande, les puissances
s’étalent de quelques chevaux pour les petits à quelques centaines de chevaux pour les
grandes. Ces engins sont très lents: Vmax = 10 km/h ce qui complique leur acheminement sur
le sentier.
Utilisé pour le cylindrage d’enduit superficiel et compactage d’enrobée d’épaisseur inférieur à
4 cm.
Les roues constituent l’élément compacteur 0, 4m    2m Selon la disposition des roues on
distingue 3 types d’engins:

Rouleaux compresseur tricycle : Il comporte une large roue en avant divisée en deux
éléments contigus de faible diamètre. C’est une directrice mais non motrice. L’essieu arrière
entraîne deux cylindres de grands diamètres placés de part et d’autres du châssis, ils sont
étroits et constituent l’essieu moteur.

Rouleaux tandems : Ils comportent deux cylindres de même largeur situés à l’avant et à
l’arrière, le deuxième recouvrant exactement le premier. La direction est obtenue en donnant
un angle aux axes des deux cylindres.

Rouleaux à bandages lisses triaxes: Ils se rencontrent dans les fabrications américaines,
anglaises, danoises, les axes de ces machines peuvent être articulés.

1.1.4. Compacteurs vibrants (Vi cylindre lisse, VPi cylindre à pieds


dameurs)/Rouleaux vibrants: 9-20 TONNES

PGC- CHAPITRE 2 COMPACTAGE Page 14/16


Classification (i=1 à 5) selon la charge M appliquée par la largeur du cylindre L et d’après
l’amplitude de vibration à vide, il existe deux sous classes Vmi (vibrant mono cylindre) et Vti
(vibrant tandem).
.
Sols fin, sauf la craie, les graves, les enrobés. L’élément actif ici est un cylindre qui roule sur
le sol à compacter et qui est animé grâce à un mécanisme vibrant d’un mouvement
oscillatoire. Ce cylindre peut être animé d’un mouvement de rotation qui assure la progression
de l’engin. On distingue : Les rouleaux vibrants monoroue légers (ne possédant d’un seul
cylindre) ; Les rouleaux vibrants tandems qui comportent deux bandages lisses, dont un seul
vibrant ; Les rouleaux vibrants duplex qui comportent deux bandages lisses tous les deux
vibrants ; Les rouleaux vibrants monoroue lourds tractés ou à tracteur incorporé.
Vitesse maximale 12km/h
Vitesse moyenne de travail : entre 3 et 5 km/h

Efficacité et domaine d’emploi


1- Bien adapté au compactage des assises des chaussées modernes en matériaux très
frottants (graves latéritique, sable latéritique).
2- Action en profondeur très importante et ce d’autant plus que l’engin est lourd
3- Adapté au compactage des matériaux rocheux ou pierrailles, des enrobés à condition
qu’il soit précédé d’un compacteur à pneus.
4- La vitesse d’évolution de l’engin influence très peu le résultat.
5- Le nombre de passes utiles est souvent faible.

Inconvénients
1- Engin mécaniquement fragile
2- Ne compacte pas en surface
3- Débit et vitesse d’évolution faibles
4- Leur emploi défectueux peut conduire à des vagues et à un feuilletage. Si le nombre de
passes augmente trop, les éléments de grave qu’on veut compacter se fragmentent.
5- Risque de désagrégation verticale.

1.1.5. Plaques vibrantes (PQi), i=1,4


L’élément actif est une plaque métallique reposant sur le sol à compacter et animée d’un
mouvement sinusoïdal qui met le sol en vibration.
Dans le Guide de Terrassement Routier (GTR) on distingue:
PQ3: poids de plaque (Mg)/S surface de contact plaque/sol strictement comprise entre 10 et
15 kPa
PQ4 : Mg/S supérieur à 15 kPa.

Efficacité
1- Petits travaux ou à proximité d’ouvrages
2- Action en profondeur très importante
3- Adapté au compactage des matériaux à forte granularité, serrés et à faible teneur en
eau : matériaux rocheux, sables, enrobés.

Inconvénients
Les inconvénients ici sont les mêmes que précédemment (ceux des rouleaux vibrants).

PGC- CHAPITRE 2 COMPACTAGE Page 15/16


Enduits superficiels compacteur à pneus
Enrobés à chaud grenus 1- Compacteur à pneus
2- Compacteurs à bandages lisses (si forte
épaisseur ; rouleau vibrant)
Enrobés à chaud ou nougat Idem que enrobés à chaud grenus

PGC- CHAPITRE 2 COMPACTAGE Page 16/16

Vous aimerez peut-être aussi