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Le Compactage calculé.

Support Apprenti
Le calcul et contrôle du compactage, qui constitue la phase essentielle de la
surveillance des chantiers de terrassements, peut s'effectuer de deux façons
différentes :

 par une méthode traditionnelle permettant de mesurer les densités obtenues


en place, généralement par des appareils à radiodiffusion ;
 par une méthode de contrôle en continu, dite du Q/S.

Si, pour les sols fins, l'une ou l'autre des deux méthodes peut être choisie, pour la
grande majorité des sols, la référence Proctor est très délicate à utiliser pour
évaluer le taux de compactage obtenu.

En effet la référence Proctor perd son sens dans les cas de sols grenus car elle
n'est utilisable que pour les sols dont moins de 25% des éléments ont une taille
supérieure à 20mm. Pour cette raison, la méthode du contrôle en continu présente
un net avantage, en plus d'apporter une réponse rapide, peu coûteuse et qui ne
gêne pas les ateliers de production de terrassement.

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Principe de la méthode

Le Q/S exprime le rapport (exprimé en m3/m2) entre le volume Q de sol


compacté pendant en temps donné et la surface S balayée par le compacteur dans
le même temps.
La comparaison de la valeur obtenue sur le chantier avec la valeur théorique
donnée par le GTR, permet de qualifier le compactage de la journée contrôlée et
de définir s'il y a anomalie ou non dans la réalisation de l'ouvrage.
Les tableaux du fascicule II du GTR, donnent l'ensemble des consignes de
compactage adaptées à la fois à la classe de sol terrassé, son état hydrique et le
compacteur utilisé pour assurer un objectif de compactage pour un remblai
(objectif q4) ou pour une couche de forme (q3).

Les consignes de compactage sont basées sur :

 la classification des sols à compacter et leur état hydrique (selon la norme


NF P11-300);
 le type de compacteur utilisé et sa classe;
 la vitesse moyenne du compacteur (en km/h);
 l'épaisseur "e" de la couche après compactage (en m) et donc
indirectement le volume de matériau mis en œuvre ;
 le nombre de passes.

Ainsi, en respectant les consignes indiquées dans le GTR, on garantit que


l'objectif recherché en terme de compactage (objectif de compactage q4 ou
objectif de compactage q3) est atteint pour assurer la stabilité de l'ouvrage
en terre ainsi compacté.

Comment faire en pratique ?

Le calcul du Q/S réalisé est basé sur :

 les volumes de matériaux mis en oeuvre en remblai = Q ;


 la surface balayée par le(s) compacteur(s) = S.

Il s'agit donc de récupérer ces informations tous les jours sur le chantier.

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1- Le volume Q mis en œuvre

Ce sont des données de chantier. On peut l'évaluer soit par les indications de
l'entreprise, soit par des métrés. En général, l'entrepreneur se base sur le nombre
de rotation d'engins de transports affectés à la réalisation de l'ouvrage en terre et
au(x) compacteur(s) concernés. Ce volume foisonné est alors corrigé par un
coefficient de contre-foisonnement à définir par classe de matériau. Lorsque les
données sont collectées tous les jours, l'ordre de grandeur fourni est en général
correct. On peut aussi effectuer des levés topographiques sur l'ouvrage réalisé par
des opérations de nivellement.

2- La surface balayée S par compacteur

L'enregistrement par les compacteurs des distances parcourues permet d'évaluer


la surface compactée. Pour cela, il suffit de compter la distance enregistrée et la
multiplier par la largeur du compacteur. Ce résultat est souvent affecté d'un
coefficient d'efficacité k qui permet de pondérer le résultat obtenu.
Ce coefficient est souvent compris entre 0,5 et 0,75.

3- Calcul du Q/S
le calcul se fait simplement en divisant le cube réalisé dans la journée divisé par
la surface compactée. On compare le résultat obtenu : Q/S réalisé, au Q/S
théorique donnée dans les consignes de compactage. Pour valider le compactage,
le Q/S réalisé doit être inférieur au Q/S théorique. Si ce n'est pas le cas, il a
forcément une anomalie de compactage et un sous-compactage.
Les différents points à contrôler

Il appartient au maître d'œuvre d'organiser et prévoir les moyens de contrôle de la


bonne exécution des ouvrages en terre. Le plan de contrôle sera basé sur du
contrôle intérieur et du contrôle extérieur.

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Par exemple : Le contrôle de l'amplitude de vibration d'un compacteur vibrant

Toute la théorie du GTR et des consignes qui sont données reposent notamment
sur une bonne connaissance des compacteurs. Il est donc essentiel que le
compacteur déclaré sur le chantier soit bien dans la classe et la catégorie
annoncées. Par exemple, un compacteur vibrant annoncé V5 mais classé en
réalité V3 ne permettra pas d'obtenir les objectifs de compactage avec les
consignes du GTR. L'écart est une source d'anomalies. Pour vérifier les
compacteurs, il convient de procéder à plusieurs points de contrôle.

Le nombre de passe 'n' (à ne pas confondre avec le nombre d'application de la


charge 'N') est une donnée fondamentale concernant les consignes de
compactage. On entend en général pas passe de compacteur un aller (ou un
retour) d'un point A vers un point B

.
Le nombre de passe défini dans les consignes de compactage correspond au
nombre de déplacements de A vers B puis de B vers A.

S'il faut réaliser par exemple 2 passes, cela se traduira par 1 aller de A vers B et 1
retour jusqu'en A. S'il faut réaliser 5 passes, cela se traduira par 2 allers-retours
de A vers B et un dernier trajet jusqu'en B.

Le compacteur ayant une certaine largeur, le compactage de l'ensemble d'une


surface de couche nécessite de réaliser plusieurs passage de l'engin selon un plan
de balayage qui permettra de couvrir toute la surface de la couche. Le respect du
nombre de passes à réaliser oblige à une certaine rigueur de la part du conducteur
du compacteur.

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Le plus simple consiste bien souvent à réaliser toutes les passes bande par bande,
en effectuant les allers-retours dans la largeur du compacteur puis d'enchaîner sur
la bande suivante.

La qualité du compactage dépendra de la rigueur du conducteur. Le contrôle par


Q/S en fin de tâche (ou de journée) permet de valider l'exécution de cette tâche.

Le contrôlographe qui équipe le compacteur, n'enregistre pas le nombre de


passes, mais la distance totale parcourue par le compacteur. C'est pour cette
raison qu'il peut être très utile de valider visuellement le plan de balayage d'un
compacteur sur un ouvrage en terre compacté, de même qu'il peut être utile de
vérifier de temps en temps le nombre de passes réellement réalisé par bande, pour
contrôler que l'énergie de compactage est bien répartie sur toute la surface, et pas
concentrée sur quelques largeurs de compacteur.

Ne pas confondre 'n' et 'N'


Le nombre de passes (n) correspond à des trajets allers ou retours d'un
compacteur.

Cependant, la configuration de certains compacteurs fait que pour un trajet


donné, il peut y avoir deux applications de charge (N). C'est le cas par exemple
pour les compacteurs tandem avec deux cylindres :

Lorsque le compacteur fait une passe, il y a deux applications de charge, chacune


étant réalisée par un cylindre.

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Cette définition figure dans le Fascicule 2 du GTR. Ainsi, N peut être égal à :

 N = n : c'est-à-dire que le nombre de passes est égal au nombre


d'application de charge. C'est le cas des compacteurs vibrant monocylindre
Vi (ou VMi) et des compacteurs à pneu (Pi) ;
 N = 2.n : le nombre de passe à réaliser correspond à la moitié de N. C'est le
cas des compacteurs tandem (VTi) et des compacteurs statiques à pieds-
dameurs (SPi).

Les consignes de compactage du GTR sont en nombre d'application de charge


'N'. Le conducteur de travaux ou le chef de chantier doit donc veiller à bien
transcrire ces informations en nombre de passes 'n'.
D'autre part, l'adaptation des consignes de compactage à des épaisseurs de
couche variables doit se faire en considérant le nombre d'application de charge N
(et non pas le nombre de passes).

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Les consignes de compactage du GTR
Les consignes de compactage sont basées sur :

 la classification des sols à compacter et leur état hydrique (selon la norme


NF P11-300[2]);
 le type de compacteur utilisé et sa classe;
 la vitesse moyenne du compacteur "V" (en km/h);
 l'épaisseur "e" de la couche après compactage (en m) et donc indirectement
le volume de matériau mis en œuvre ;
 le nombre de passes n ou d'application de charge N.

En respectant les consignes indiquées dans le GTR[1], on garantit que l'objectif


recherché en terme de compactage (q4 ou q3) est atteint pour assurer la stabilité
de l'ouvrage en terre ainsi compacté. Les consignes se présentent sous la forme
de tableau où sont récapitulées les informations de la manière suivantes :

consignes de
Modalités Compacteur commentaires
compactage
cette valeur de contrôle est constante quel que
Q/S 0,060
soit le choix de l'épaisseur
c'est l'épaisseur maximale de la couche en fin
e 0,35
de compactage (en m)
indique la vitesse maximale dans le cas des
code 2 V 5,0
vibrants, ou vitesse moyenne pour les autres
correspond au nombre minimal d'application
N 6
de charge
correspond au débit théorique par unité de
Q/L 300
largeur

Ceci se retrouve pour tous les cas de sol, roches, objectifs et compacteurs
possibles, tel que présenté dans la figure ci-dessous :

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1
figure : extrait de l'annexe 4 du fasc.II du GTR. Consignes de compactage d'un sol A1 ou C1A1 en remblai

L'ensemble de ces consignes figurent dans l'annexe 4 du fascicule II du GTR.

En fonction de la classe du sol (selon NF P11-300), son état hydrique, et


l'objectif visé, les consignes évoluent.

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A noter que :

 les colonnes colorées où figure un "0" indiquent que le compacteur ne


convient pas à obtenir l'objectif fixé. Cela signifie souvent que l'énergie de
compactage du compacteur n'est pas suffisante ;
 dans certains cas, il y a deux colonnes pour un compacteur donné : cela
signifie que les deux choix sont également possibles
 le produit de la vitesse par l'épaisseur compactée est une constante (cst):

V. e = cst ;

N = e / (Q/S) ;

(Q/L) = 1000 . V . (Q/S) ;

Adapter les consignes de compactage


Il convient dans certains cas d'adapter les consignes fixées par le GTR
notamment en cas de couche d'épaisseur plus mince que l'épaisseur indiquée dans
les colonnes. On utilise alors les relations indiquées ci-dessus, en les appliquant
toujours aux indications des colonnes de droite basées sur l'épaisseur maximale et
la vitesse minimale.

1. La nouvelle épaisseur e2 va donner une nouvelle indication de vitesse V2


grâce au produit V1 x e1 = V2 x e2. La valeur à retenir sera arrondie à l'unité
inférieure.
2. La nouvelle épaisseur va donner une nouvelle consigne N2 de nombre
d'application de charge grâce à la relation N2 = e2 / (Q/S) sachant que Q/S
ne changera pas quels que soient les choix finaux retenus. La valeur à
retenir sera arrondie à l'unité supérieure.
3. on peut évaluer le nouveau rendement en utilisant la nouvelle vitesse
obtenue tel que : Q/L = 1000 x V2 x Q/S

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Exercice  : (aide aux réponses page 19)
On dispose de compacteurs de type V4 pour réaliser un remblai routier de 1,40 m
d'épaisseur, avec un matériau de classe A1.

La surface au sol du remblai à mettre en œuvre est un tronçon routier de 20 m de


large sur 120 ml de longueur.

La largeur des billes de ces compacteurs est de 2,12 m.

La durée de travail est de 7h journalière.

Le chantier a un coefficient de rendement de 0,55.

Étude d'une couche de 0,65 m


Vitesse du compacteur =

1/ Déterminer la vitesse de compactage en km/h

Nombre de passes =

2/ Calculer le nombre de passes du compacteur

Débit théorique =

3/ Déterminer le débit théorique du compacteur pour cette épaisseur.

Débit réel =

4/ Calculer le débit réel du compacteur

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Étude de compactage d'une couche de forme
Objectifs

Utiliser les tableaux du G.T.R. de compactage des couches de forme

Cet engin est étudier à partir d'une notion de cycle intégré dans l'étude de sa production.

Données d'étude
On dispose de compacteurs de type V3 et V4 pour réaliser une couche de forme de 0,45 m d'épaisseur, avec
un matériau de classe B3.

 La largeur des billes de ces compacteurs est de 2,12 m.


 La surface à mettre en œuvre est un tronçon routier de 12m de large sur 1350 ml de longueur.
 La durée prévisionnelle du chantier est de 5 jours à raison de 7h de travail journalier.
 Le chantier a un coefficient de rendement de 0,72.

Exercice : Choix du type de compacteur


1/ - Faire le choix de compacteur le plus adapté en fonction de l'épaisseur à mettre en œuvre (épaisseur la
plus proche).
Épaisseur =

2/Déterminer la vitesse de compactage de la couche de forme à 0,25 km/h près.


Vitesse =

3/ Déterminer le nombre de passes du compacteur


Nombre n =

4/ Calculer le débit linéique théorique du compacteur en m3/h.m


Débit théorique =
5/ Calculer le débit réel du compacteur en m3/h
Débit réel =
6/ Calculer, en jours, la durée nécessaire au compactage
Nombre de jours =

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COMPACTAGE des enrobés

Les critères de qualité requis pour les enrobés compactés, sont :

 L’épaisseur : une fois répandue, elle doit prendre en compte le tassement apporté par le compactage
(de 10 à 20%)

 Le pourcentage de vides : il est généralement évalué en terme de valeur moyenne sur la totalité de
l’épaisseur compactée. Au-delà de 8cm, il existe un gradient de densité

 La macro-texture : le pourcentage de vides (V%) et la macro-texture (PMT) sont, pour une formule
d’enrobé donnée, étroitement liés. Un compactage poussé conduisant à un pourcentage de vides
faible peut engendrer une macro-texture non satisfaisante

 L’uni : il dépend des conditions de répandage ainsi que de l’uni de la couche précédente. Le
compactage influence d’autant plus l’uni que le tassement de la couche, sous l’action des
compacteurs, est important
 La perméabilité : le compactage des enrobés drainants demande peu d’énergie, il est cependant
toujours nécessaire

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=>les compacteurs vibrants à cylindres

=>
les

compacteurs à pneus

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Spécifications techniques du compacteur à pneus YL27-3 :
Dimensions hors tout

1 Longueur 5060mm

2 Largeur aux pneus 2870mm

3 Hauteur (jusqu'au haut de la cabine) 3480mm

4 Empattement 3840mm

Spécifications techniques principales

1   Poids en charge max. 27000kg

2   Poids en charge min. 15500kg

3   Water-ballast max. 4500 kg

4 Pression du sol en moyen 260-435kPa

5 Garde au sol min 250mm

6 Largeur du tambour 2750mm

7 Capacité en pente ≥20%

8 Rayon de braquage min. (A l'extérieur des pneus arrières) 9000mm

9 Vitesse de translation (Km/h),2 rapports avant et 2 rapports arrière

(1) 1er rapport (AV) 0~8

(2) 2ème rapport (AV) 0~16


 
(3) 1er rapport (AR) 0~8

(4) 2ème rapport (AR) 0~16

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Utilisation :

Actions Conséquences / Risques

Bon réglage de la fréquence L'augmentation de la fréquence diminue


l’efficacité en profondeur

Ne pas rester sur la fréquence de résonnance Destruction mécanique très rapide

Ne jamais vibrer à l'arrêt ou sur du dur Destruction mécanique

Réglage du moment de l’excentrique Amplitude adaptée au type de matériau et à


l’épaisseur.

Mauvais compactage
Tandem vibrant à balourds réglables : régler les
deux balourds sur la même valeur

Nombre de passes trop important (> 10-12) Plan de balayage effectué dans de mauvaises
Conditions

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Les ateliers de compactage (dimensionnement)

t/h : Tonnage horaire réel compacté


K1 : coefficient de rendement (0,50 à 0,75)
K2 : coefficient de rendement (nbre de passes)
pd : masse volumique apparente après n passes

Q= (L . V . e . pd) . K1 . K2 /n

Exercice
Données chantier:

Béton bitumineux 0/10


Largeur de table au finisseur : Lc = 3,50 m
Epaisseur : e = 6 cm
Débit centrale : 150 t/h
Qualité P.C.G. soit ρd = 2,28 t/m3
Temps de refroidissement de l’enrobé en 6cm d’épaisseur : 30 min (T°150 à 100°C)

Données matériel:

Compacteur HAMM DV 8.42 tandem classe VT0

M1/L= 27,7 kg/cm


m.e = 2,66 m.kg
AO = 0,4 mm
F = 50 Hz
L = 1,68 m
V = 4 km/h

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Calculs

Vitesse finisseur : V = Q centrale / (Lc . e . pd) = 5,20 m/min

Longueur de mise en œuvre par le finisseur en 30 minutes


L = V . t = 5,20 . 30 = 156,00 m

Surface horaire répandue par le finisseur:


Sf = Q centrale/(e x pd)= 1096m²/h

Nombre de passes nécessaires pour l’objectif de qualité : 6


Coefficient de rendement:
K1 = 0,9
K2 = 3.50 / (3 x1.68) = 0.7

Surface compactée
Sc=K1 . K2 . L . V / n =0.9x0.7x1.68x4000/6=706 m²/h

Nombre de compacteurs nécessaires


Nc= Sf/Sc=1096/706= 1.55= 2 compacteurs

=>Le compactage - critères de réussite

Compacter ‘’au plus près’’ surtout pour les couches minces,


 Ne pas s’arrêter sur les enrobés chauds (fin de journée, remplissage des réservoirs,…),
 Changer de bandes sur la partie déjà compactée,
 Compacter en montant.
La remise en circulation est interdite si la température de l’enrobé est >60°C.

=>Le compactage – les défauts

Densités insuffisantes :
 Débit de l’atelier de compactage insuffisant,
 Refroidissement lié aux arrêts du finisseur,
 Refroidissement lié au délai de compactage,
 Plan de balayage non respecté,
 Mauvais réglage des dameurs et de la vibration de la table,
 Mauvais réglage des compacteurs.
 Fluage : Sur-compactage,
 Température de l’enrobé trop élevée.
 Fluage latérale : Pneus trop près du bord.

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Réponses (exercice Page 11)
Étude d'une couche

1/ 2. 5 km/h.
L'étude se fait à partir de la seconde colonne du tableau pour les compacteurs V4.
Pour une épaisseur de référence de 0.65m, la vitesse est de 2.5 km/h → pour une épaisseur de 0,35 m, la
vitesse est de 5 km/h

2/ 3.
N = ech / (Q/S) = 0,5/0,165 = 3,03 soit 3

3/ 1410m3/h.
Q/L = ech*V/N = 666,66 m3/m.h soit 665 m3/m.h
Soit un débit théorique de : 1409,8 m3/h ≈ 1410 m3/h

4/ 775m3/h
1410*0.55 = 775,5 m3/h soit 775 m3/h

Choix du type de compacteur

1/ V3
L'épaisseur à mettre en œuvre est de 0,45 m. L'épaisseur la plus proche dans le tableau fourni est 0,55 m
pour un compacteur V3.

2/ 2,5km/h
Règle de calcul du G.T.R.

ech * Vch = eG.T.R.* VG.T.R. soit 0,45*Vch = 0,55 * 2 = 1,1

soit Vch =2,44 km/h arrondi à 2,5 km/h

3/ N = e/(Q/S) = 0,45/0,055 = 8,18 arrondie à la valeur supérieure soit 9

4/ 137,5 m3/h.m
Q/L = V*Q/S = 2500*0.055 = 137,5 m3/h.m

5/ 210 m3/h
Q = R * Q/L *L = 0,72*137,5*2,12 = 209,88 m3/h arrondi à 210 m3/h

6/ 5j
Le volume de couche de forme à compacter vaut :

12 * 0,45 * 1350 = 7290 m3

la durée de compactage est donc de :

7290 / (210 * 7) = 4,96 jours soit 5 jours


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