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INTRODUCTION :

Anciennement, lorsqu’un sol était inadéquat pour supporter une route ou un


bâtiment, on pouvait se permettre de choisir un autre site sont le sol présentait
des caractéristiques supérieures. De nos jours, il est souvent nécessaire
d’adapter les fondations d’un ouvrage au type de sol sur lequel il sera
construit, ou encore d’améliorer la qualité du sol. Cette dernière mesure porte
le nom de stabilisation des sols ; elle représente parfois la solution la plus
économique, particulièrement dans le cas des routes.

Il existe plusieurs méthodes de stabilisation des sols, parmi les plus connues
figurent l’addition de produits chimiques dans le sol, l’utilisation de remblais
de surcharge et de compactage cette dernière méthode est plus économique elle
est utilisée dans la plupart des ouvrages en terre.
Essai de compactage
Les principaux types d’essais de compactage en laboratoire pratiqués sont :
- les essais Proctor ;
- l’essai à la table vibrante.
Notre TP se rapporte uniquement sur l’essai Proctor.
1. Définition  :
C’est l’ensemble des opérations mécaniques qui conduisent à accroître la
densité en place d’un sol. Il augmente la compacité du sol, donc réduit ses
possibilités de déformation et améliore sa capacité portante. Il agit en
réduisant presque instantanément le volume du sol, essentiellement par
réduction de volume des vides remplis d’air.
Le compactage est gouverne par quatre facteurs :
 Le poids volumique sec du sol.
 La teneur en eau du sol.
 L’énergie de compactage.
 Le type de sol.
2. But de l’essai  :
L’essai Proctor a pour but de déterminer la teneur en eau optimale () pour
un sol de remblai donné à laquelle doit être compactée cette sol pour obtenir la
densité sèche maximum (γd) et des conditions de compactage fixées, qui conduit
au meilleur compactage possible ou encore capacité portante maximale.
Les caractéristiques de compactage Proctor d'un matériau sont déterminées
à partir des essais dits : Essai Proctor normal ou Essai Proctor modifié.
3. Principe de L'essai  :
Le principe de ces essais consiste à humidifier un matériau à plusieurs
teneurs en eau et à le compacter, pour chacune des teneurs en eau, selon un
procédé et une énergie conventionnels. Pour chacune des valeurs de teneur en
eau considérées, on détermine la masse volumique sèche du matériau et on
trace la courbe des variations de cette masse volumique en fonction de la
teneur en eau. , appelée courbe Proctor.
L’essai consiste à compacter dans un moule normalisé, à l’aide d’une dame
normalisée, selon un processus bien défini, l’échantillon de sol à étudier et à
mesurer sa teneur en eau et son poids spécifique sec après compactage.
L’essai est répété plusieurs fois de suite sur des échantillons portés à
différentes teneurs en eau. On définit ainsi plusieurs points de la courbe
Proctor.
Pour ces essais on peut utiliser, selon la finesse des grains du sol, deux types
de moules :
o Le moule Proctor  : moule intérieur = 101,6 mm / H = 117 mm
(sans rehausse) Volume Proctor = 948 cm3
o Le moule CBR : moule = 152 mm / H = 152 mm (sans rehausse)
dont disque d’espacement de 25,4 mm d’épaisseur, ,
soit une hauteur hutile = 126,6 mm Volume CBR = 2 296 cm3
Avec chacun de ces moules, on peut effectuer deux types d’essai (choix par
rapport à l’énergie de compactage) :
L’essai PROCTOR NORMAL,
Le choix de l’intensité de compactage est fait en fonction de la surcharge que
va subir l’ouvrage au cours de sa durée de vie :
 Essai Proctor normal : Résistance souhaitée relativement faible,
du type remblai non ou peu chargé.
NB  : Le Proctor normal est utilisé généralement pour les études de remblais
en terre (barrage- digues ou le compactage est moyennement poussé).
Moule Proctor Moule CBR
Proctor Proctor Proctor
Proctor
normale modifié modifié
normale
Nombre de couche 3 5 3 5
Nombre de coup
25 25 55 55
par couche
Poids de couche (g) 650 400 650 400
La masse de
2,5 5
l’échantillon (Kg)
Masse de la dame 4,54
2,490 4,540 2,490
(kg) 0
Hauteur de chute 45,7
30,50 45,70 30,50
(cm) 0
Energie de
587 2680 533 2435
compactage (Kj/m3)
Volume (cm3) 948 2 296
grosseur des gros
5 mm 20 mm
grains
INTRODUCTION :

Anciennement, lorsqu’un sol était inadéquat pour supporter une route ou un


bâtiment, on pouvait se permettre de choisir un autre site sont le sol présentait
des caractéristiques supérieures. De nos jours, il est souvent nécessaire
d’adapter les fondations d’un ouvrage au type de sol sur lequel il sera
construit, ou encore d’améliorer la qualité du sol. Cette dernière mesure porte
le nom de stabilisation des sols ; elle représente parfois la solution la plus
économique, particulièrement dans le cas des routes.

Il existe plusieurs méthodes de stabilisation des sols, parmi les plus connues
figurent l’addition de produits chimiques dans le sol, l’utilisation de remblais
de surcharge et de compactage cette dernière méthode est plus économique elle
est utilisée dans la plupart des ouvrages en terre.

Notre TP comportera sur le compactage de surface, puisque c’est la méthode


de stabilisation la plus couramment employée. Nous nous intéresserons d’abord
les essais de laboratoire servant à contrôler la qualité du compactage. Puis,
nous déciderons l’équipement utilisé lors du compactage en surface, ainsi que
les principaux facteurs qui influent sur ce type de compactage.
Matériel utilisé

-Moule CBR (Øint. =15,2cm ; H =15,2 cm, Va = 2 296cm³).


-Dame Proctor modifié (un mouton =5,5kg ont la hauteur de chute = 45,7cm).
-Règle à araser,
-Disque d’espacement,
-Bacs d’homogénéisation pour préparation du matériau,
-Tamis t 20 mm (contrôle et écrêtage le cas échéant de l’échantillon),
-Truelle, spatule, pinceau, etc.…
-Eprouvette graduée 150 ml environ (pour l’eau),
-Petits récipients (mesures des teneurs en eau),
-Balance portée 20 kg,
-Balance de précision 200 g,
-Etuve 105°C
- Burette à huile.
Mode opératoire
(Fig.2)
Le matériau à étudier est tamisé « granulométrie < 20mm par tamisage ».
 Prendre environ 5,5Kg de notre matériau
 Ajouter pour chacun une quantité d’eau pour avoir le teneur en eau
(2.47% ;5% ;9%).
 Placer la hausse sur le moule et donner 55coups pour chaque couche.
 Compacter le sol en trois 05 couches de marnes à avoir la dernière
débordant légèrement le haut de moule.
 Enlever la hausse et araser soigneusement le haut du moule.
 Peser le moule avec le sol.
 On prend de chaque cotés (au dessus et au dessous) de ce moule une
γdmax

quantité (environ de 150g) pour la détermination de la teneur en eau.


 Répéter l’essai pour des teneurs en eau croissante.
 Mettre les tares dans l’étuve de 105°C pendant 24heures.
 On faite l’essai 3 fois.
Densité sèche γd

 Après compactage, on pèse le moule et on détermine la teneur en eau du


matériau, ce qui permet de calculer le poids volumique sec. Le
résultat de l’essai se traduit par un point de la courbe.
 Après ces calculs on passe à la construction de la courbe représentative
de la variation de la poids volumique sèche γd en fonction de la
teneur en eau f() = d (voir la courbe ) et on tire  d max et opt .
 On recommence en augmentant chaque fois la teneur en eau, et l’on
obtient ainsi une série de points qui dessinent la courbe A.A.S.H.O.

Optimum Proctor.
Teneur en eau 

« Diagramme Proctor. »
Résultats obtenus
Essai Proctor modifiée
Teneur en eau Opm : 10% Densité sèche maximum : 1.85

0.8% 10% 12%


Poids d’eau ajoutée
(440g) (550g) (660g)
Poids total humide 10402 10721 10575
Poids du moule 6047.5 6047.5 6047.5
Poids du sol humide 4354.5 4673.5 4527.5
Poids du sol sec 4027.46 4241.7 4047.1
Volume du moule 2295 2295 2295
Densité sèche 1.75 1.85 1.76
Poids total humide 125.8 105.5 115.8
Poids total sec 117.7 97.5 105.5
Poids de la tare 18 18.9 18.7
Poids de sol humide 107.8 86.6 97.1
Poids du sol sec 99.7 78.6 86.8
Poids de l’eau 8.1 8 10.3
Teneur en eau 8.12 10.18 11.87
Calcul de poids volumique :
 Poids humide de l’échantillon compacté : Ph = Pth-Pm
2
 Calcul de volume V tel que : V       h où :
2
=10,16cm (diamètre de moule Proctor) h=11,7cm (hauteur de moule Proctor).
donc :V=3,14  (5,08)2  11,5=948,075cm3=948,075  10-3 m3.
γ
 Poids volumique :   Ph donc Calcul de γ d 1ω
V
.
Calcul de la teneur en eau  (ω ) du sol compacté :
 Poids d’eau : Pe=Ph-Ps
 La teneur en eau des échantillons prélevés : ω  Pe 100
Ps
Analyse de la courbe et interprétation des résultats  :
( voir graphe)
On remarque que les résultats pour une teneur en eau de 8 et 12 % sont des
résultats erronés car ils ne peuvent pas appartenir à la courbe, cela est du à
quelques erreurs commises par les manipulateurs pendant les mesures.
En ce qui concerne l’interprétation de la courbe on remarque que plus ont fait
varier la teneur en eau de l’échantillon et que l’on représente graphiquement la
variation de d en fonction de  , on obtient une courbe en cloche qui présente
un point haut que l’on appelle optimum Proctor d opt = 1.85 KN/ m3 pour
une teneur en eau égale à 10% .

On peut expliquer ce phénomène de la manière suivante : lorsque la teneur en


eau est élevée, l’eau absorbe une importante partie de l’énergie de compactage
sans aucun profit, de plus elle prend la place des grains solides, par contre
lorsque la teneur en eau est faible, l’eau a un rôle lubrifiant non négligeable et
la densité sèche augmente avec la teneur en eau.
Sur le versant gauche de la courbe, appelé versant sec, le volume des vides
est occupé par de l’eau et de l’air. Sur le versant droit, appelé versant mouillé,
l’eau occupe pratiquement tous les vides, ce qui facilite les déformations par
cisaillement.
Il est à noter que le compactage peut être influencé par l’énergie qui lui est
fourni et la nature du sol qui est compacté.
Conclusion :
On peut conclure que la maîtrise du compactage est un
atout pour l’ingénieur sur chantier, car sa maîtrise
permet d’économiser de l’argent et surtout donner une
meilleure stabilité au sol ce qui veut dire sécurité pour le
futur ouvrage.
Malgré cela le compactage demeure une technique assez
délicate car elle dépend de plusieurs paramètres comme
la nature du sol qui nous donne par exemple une courbe
en cloche assez aplatie pour un sable tandis qu’elle
présente un maximum très marqué pour une argile
plastique ,lorsque cette dernière c’est à dire la courbe de
compactage est aplatie ,le compactage est peu influencé
par la teneur en eau ,les matériaux de se genre
constituent les meilleurs remblais ,donc on peut dire que
le compactage est primordial pour n’importe quel travail
sur chantier surtout pour la géotechnique routière à
condition de respecter certaines règles strictes De cette
technique .
4- on met la 1ere partie de
l’échantillon dans le moule

2- on mélange l’eau + l’échantillon 3- on devis l’échantillon sur 3 parties

6- en refait les deux opérations


1- on pèse le moule vide et (3 et 4) pour les deux parties
sans la Collet restantes de l’échantillon

888888888888888888

3- On met les échantillons dans


1-On enlève un échantillon de la un four pendant 24heurs
8- on pèse le moulepartie supérieur
+l’échantillon compacte et 5- on dame la 1ere partie de
7- on enlève la Collet et on rase l’échantillon avec 25 chutes
sans la Collet 2- On pèse les échantillons la partie 4- On pèse les échantillons de hauteur constante de
humides secs marteau

Fig. : 2
888888888888888888

On enlève un échantillon de
la partie inférieur
 Remarque :
Lorsque le terrain est assez argileux, il est nécessaire pour avoir une humidification bien uniforme, de laisser
reposer l’échantillon de sol.

 Rappel :
poids du sol sec
- poids volumique sec :  d  volume de l'échantillon   Ph
V

- teneur en eau : ω 
 poids secpoids humide
poids du sol sec ω  Pe 100
Ps
Il existe donc une teneur en eau particulière ω optimum notée ωopti pour laquelle le compactage conduit a un poids
volumique γd maximum.
L’essai Proctor permet de déterminer ces conditions particulaires.

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