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INTRODUCTION …………………………………………………………………2
I. But de l’essai …………………………………………………………………3
II. Principe …………………………………………………………………………3
III. Matériel nécessaire …………………………………………………….5
IV. Mode opératoire …………………………………………………………6
1- Préparation des échantillons pour essais ……………………..6
2- Préparation du matériel ……………………………………………….7
3- Exécution de l’essai ………………………………………………………7
V. Résultats …………………………………………………………………….10
Conclusion ………………………………………………………………………..12
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INTRODUCTION
La durabilité et la résistance des ouvrages du génie civil reposent sur la capacité du sol
à pouvoir supporter les charges qui lui sont transmises, c’est-à-dire la portance. Pour
améliorer cette capacité, l’on utilise diverses techniques dont le compactage qui
consiste à densifier un sol par application d’énergie mécanique. Sa réalisation dépend
d’une quantité précise d’eau qui est obtenue à partir d’un essai : c’est l’essai Proctor.
Quels sont les buts et principes de cet essai ? Quels sont les appareils utilisés ? Quel est
le mode opératoire de cet essai ? Les réponses à ces différentes questions constitueront
les différents axes de notre exposé dans lequel nous nous baserons sur la norme NF P
94-093.
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I. But de l’essai
L’essai Proctor permet de déterminer la teneur en eau pour laquelle on atteint la densité
sèche maximum. Elle est appelée « « optimum Proctor ».
II. Principe
L’essai est ensuite répété plusieurs fois de suite sur des échantillons
portés à différentes teneurs en eau. On définit ainsi plusieurs points
de la courbe représentative des densités sèches en fonction de la teneur
en eau . On trace alors la courbe en interpolant entre les
points expérimentaux. Elle représente un maximum dont l’abscisse
est la teneur en eau optimum Proctor et l’ordonnée la densité
sèche maximum Proctor : il s’agit du diagramme Proctor simple.
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Diagrammes Proctor complets.
Pour ces essais on peut utiliser, selon la finesse des grains du sol, deux types de
moules :
Le moule Proctor D = 101,6 mm / H = 117 mm
Le moule CBR D = 152 mm / H = 152 mm
Avec chacun de ces moules, on peut effectuer deux types d’essai (choix par
rapport à l’énergie de compactage) :
L’essai PROCTOR NORMAL,
L’essai PROCTOR MODIFIE.
Le tableau ci-dessous résume les conditions de chaque essai selon le moule retenu
(Norme NF P 94-093) :
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III. Matériel nécessaire
Quelques illustrations
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IV. Mode opératoire
Quantités à prélever :
Préparation de l’échantillon :
Ecraser les mottes à la main ou au malaxeur, mais pas les éléments pierreux, et
homogénéiser soigneusement le matériau (sa teneur en eau doit être homogène).
Sécher le matériau à l’air ou à l’étuve (3 à 5 heure à 60°C), pour faciliter le tamisage et
pour débuter l’essai avec une teneur en eau inférieur à la teneur en eau optimale
Proctor l’essai est fait à teneur en eau croissante). Ecrêter à 20 mm l’échantillon (le
cas échéant)
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Détermination de la teneur en eau de départ :
L’expérience montre qu’il est bien d’avoir 2% de différence de teneur en eau environ
entre chaque point (courbe harmonieuse), 4% est un maximum.
Il est souhaitable de commencer les essais à une teneur en eau ω qui se situe environ
à 4 ou 5% au-dessous de ωopt. (ωopt. en générale entre 10 et 14 %).
2. Préparation du matériel
Si 5< D ≤ 20 mm, utiliser le moule CBR (sol conserver intact avec tous ses
constituants),
Si D > 20 mm, mais refus ≤ 25 %, l’essai se fait dans le moule C.B.R., (sol écrêté
à 20 mm).
**Rappel : D > 20 mm, mais refus > 25 %, l’essai Proctor ne peut être fait !
3. Exécution de l’essai
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Placer le moule sur un socle en béton d’au moins 100 kg, ou
sur un plancher en béton de 25 cm d’épaisseur, pour que
l’ensemble de l’énergie appliquée le soit à l’échantillon.
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6. Peser l’ensemble juste arasé : soit P2,
Les différents essais nous permettent de déterminer P2. P2 est le poids du sol après
l’ajout d’une certaine quantité d’eau. Avec la valeur de P2 obtenu on détermine Yd
avec la formule suivante :
𝐏𝟐−𝐏𝟏 𝒀
𝐘𝐝 =
(𝟏+𝐰)∗𝐕𝐦𝐨𝐮𝐥𝐞
𝐘𝐝 =
𝟏+𝒘
Ces différentes valeurs sont utilisées pour tracer la courbe Yd = f(w). La courbe
obtenue a une forme de cloche. Elle indique que dans un premier temps, lorsqu’on
augmente la teneur en eau du matériau, son poids volumique sec augmente, ce qui
signifie que le matériau devient plus dur, plus compact et plus portant. Puis la courbe
arrive à un maximum obtenu pour une valeur précise de la teneur en eau (w) appelé
optimum Proctor. Pour cette valeur de W, le poids volumique sec (densité sèche) est
maximal. Si on poursuit l’augmentation de la teneur en eau, à nouveau le sol se
fragilise.
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Pour illustrer nos explications, nous vous proposons de résoudre cet exercice.
Exercice
Les résultats d’un essai Proctor sur un sol (Ys = 27,2kN/m3) sont présentés dans le
tableau suivant Y
Essai Proctor- poids volumiques apparents et teneurs en eau
Résolution
Déterminons en premier lieu le poids volumique sec Yd pour chaque mesure.
𝑌
On utilise la formule suivante : Yd =
1+𝑤
On obtient classées dans un tableau les valeurs suivantes :
L’optimum Proctor est repéré ici pour des valeurs de : Wop=10,6% ET Yd= 18,7 kN/m3
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Conclusion
A l’issu de notre étude, nous pouvons retenir que l’essai Proctor est d’une importance
capitale sur le chantier car il permet de connaitre la quantité d’eau et la densité sèche
nécessaire pour réaliser un compactage efficace d’un sol donné. Toutefois, sa
réalisation reste complexe car le compactage nécessite une grande force physique et
le malaxage, si mal effectué, peut fausser les calculs.
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