Complements Cours Mec. Sols

Département de génie civil
Laboratoire de mécanique des sols

ÉCOLE POLYTECHNIQUE
FÉDÉRALE DE LAUSANNE
Michel Dysli
Compléments
aux cours polycopiés
de technologie et de
mécanique des sols
Génie civil 3ème et 4ème semestre
3ème édition, septembre 1993

avec suppléments distribués et corrections pendant l'année 93-94
EPFL-Génie civil Cours de technologie et de mécanique des sols, Table des
3ème et 4ème semestre M. Dysli matières
mise à jour: 30.5.94
Complément Titre
No
- Buts du cours
1 Discontinu - continu
2 Partie liquide
3 Livres et shaker
4 Les trois éléments constitutifs d'un sol
5 Les limites de consistance
5bis Exemples de courbes granulométriques de quelques sols types
6 Différences entre USCS Suisse et USCS ASTM (international)
7 Nomenclature des sols selon SN 670'010a
8 Diverses formes de l'eau dans les sols non saturés
9 Schéma des sols fins
10 Frange de gel
10 bis Indice de gel de l'air FI, gonflement et diminution de la portance au dégel
11 Normes SN (Suisse), essais et divers relatif à la mécanique des sols
12 Ordre de grandeur de quelques paramètres de résistance et de déformabilité des sols
13 Relations entre les principaux paramètres
14a Symboles et terminologie
14b Symboles et terminologie (suite)
14c Symboles et terminologie (suite)
15 Lois classiques et réalité
16 Les équations des contraintes et déformations
17 Principales lois constitutives
18 Diagramme de Newmark
19 Diagramme de Newmark - exemple d'application
20 Allure du diagramme des contraintes verticales en fonction de la profondeur
21 Les deux méthodes de calcul d'une fondation
22 Poutre sur sol élastique (théorie du 1er ordre) : mise au point
23 Relation entre le module de réaction de l'essai et celui de la fondation
24 Contraintes dues au poids propre du sol et contraintes dues aux surcharges
25 Massif plastifié : Mohr-Coulomb et von Mises
26 États limites pour un massif à surface horizontale
27 États limites pour un massif à surface inclinée
28 Chemins des contraintes dans diagramme p, q
29 Tassements des sols
30a Théorie de la consolidation unidimensionnelle
30b Théorie de la consolidation unidimensionnelle (suite)
31 Essai œdométrique standard
32 Diagramme œdométrique
32bis Explication effet préconsolidation
33 Module œdométrique et indice de compression / gonflement
34 Exemple d'usage du diagramme œdométrique: décharge et charge en un point du sol
35 Exemple d'usage du diagramme œdométrique : contrainte et module œdométrique à
différentes profondeurs
Table des matières cours technologie et mécanique des sols (suite)
Complément Titre
No
36 Relations entre les modules de déformation
37 Abaque de détermination de Eœd
38 Sols expansifs (gonflants)
38bis Equation de la pression interstitielle de Skempton
39 Rupture d'un sol par cisaillement
40 Résistance de pic et résistance résiduelle
41 Surconsolidation des sols au-dessus de la nappe phréatique par dessiccation
42 Programme du 4ème semestre
43 Poinçonnement généralisé d'un massif de sol compact
43bis Poinçonnement généralisé d'un massif de sol compact, analyse drainée et non drainée
44 Influence de la nappe sur la capacité portante
45 Distorsions angulaires admissibles
46 Introduction à la dynamique des sols
47 Machines vibrantes
48 Facteur de sécurité - 1
54 Poussée des terres : méthode graphique de Culmann
55 Poussée des terres : deux schémas de calcul des murs en équerre
56 Poussée des terres : détermination de l'angle ∂ '
57 Résumé des différentes méthodes de calcul de la poussée et de la butée des terres
58 Résultats d'un calcul par la méthode des éléments finis avec loi constitutive non
linéaire: fouille étayée par une palplanche
59 Les trois grands problèmes liés à la stabilité des pentes
60 Fluage des sols
61 Rupture progressive
62 Stabilité des pentes : méthode des tranches, le problème
63 Stabilité des pentes : méthode des tranches, les solutions et hypothèses simplificatrices
64 Stabilité des pentes : méthode des tranches, les formules
65 Stabilité des pentes : méthodes confortatives - 1
Mise à jour : 30 mai 1994

EPFL-Génie civil Cours de technologie et de mécanique des sols, Buts
3ème et 4ème semestre M. Dysli du cours
Buts du cours de technologie et de mécanique des sols :

• Comprendre la mécanique des sols,
• apprendre à s'en servir
• et reconnaître ses points délicats.
Et non pas :
Apprendre des formules par coeur, formules que l'on peut
trouver dans le cours polycopié ou dans les nombreux traités
de mécanique des sols.
EPFL-Génie civil Cours de technologie et de mécanique des sols, Complément
3ème et 4ème semestre M. Dysli No 1
Partie solide d'un sol = discontinu
Pas de mécanique du discontinu utilisable en pratique donc :

usage de la mécanique du continu avec notamment :
• la théorie de l'élasticité,
• la théorie de la plasticité.
Cours de base déjà suivis ou suivis pendant ce semestre :
• Prof. Frey : Mécanique des structures et solides I et II (1 er et 2ème sem.)
• Prof. Frey : Mécanique des structures et solides III (3 ème sem.)
• Prof. Meister : Mécanique I et II (1 er et 2ème sem.)
Rappel des principales hypothèses de la mécanique du continu :

• Un élément de volume aussi petit que l'on veut présente des propriétés physiques
semblables.
• Un élément reste continu après déformation :
• Conservation de l'énergie :
σ
?
σ dε = Travail = W > 0
ε ?
conséquence importante : εv = 1 - 2ν 3σ
E
σ
W = σ1 εv1 = 1-2ν 3σ1 > 0
2
σ1 σx +σy + σz 2 E 2
σ=
W 3 soit : ν < 0,5
εv = εx +εy +εz
εv très important en mécanique des sols
εv 1
Partie liquide d'un sol :

usage de l'hydrostatique et de
l'hydrodynamique
Cours de base déjà suivis ou à suivre :

• Prof. Graf : Hydraulique I et II (3 ème et 4ème sem.)
• Prof. Recordon : Ecoulements souterrains (4 ème sem.)
Rappel des principales équations de l'hydraulique utilisées

en mécanique des sols :
Archimède : Poussée verticale = Volume immergé . γw
Continuité : Masse eau entrante = masse eau sortante négligé en

mécanique
h = γp + z + v = constante
Bernoulli : 2 des sols
(bilan énergétique) w 2g
∆h = perte de charge
pA ∆h
γw i=
∆s
pB Darcy : v = k.i
hA A v γw (Cours écoulements
hB
souterrains)
B
zA ∆s k = perméabilité ou
zB conductivité
niveau arbitraire hydraulique [m.s-1]
h = charge hydraulique [m H2O) γw = poids volumique de l'eau [kN.m-3]

z = niveau vertical [m] v = vitesse de l'eau [m.s-1]
p = pression [kPa = kN.m-2] g = accélération de la pesanteur [m.s-2]
e
lid
so
s
re
du
u
ct
ue
es e d t I tru
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iq
ur
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R
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M
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PP
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H
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R
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H
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ro
dy
na
m
iq
ue
s
lle
ro
Ey
Mécanique des sols
+ Simplifications =
Interactions entre les phases
Phases = • solide
• liquide (eau)
• gaz (air)
volume masse
ρ= M
Va air (gaz) Ma V
ρ
ρ d = Ms =
V 1+w
Vv Mv ρs = Ms
Vw eau (liquide) Vs
Mw
γ = ρ.g
Mw
w=
Ms
V M
Vw
θ =
V
Vv n
e= =
Vs 1–n
Vs solide Ms
Vv e
n = =
V 1 + e
Vv - Va Vw
Sr = =
Vv Vv
ρsat = M si Va = 0
V
Les limites de consistance
volume
enfoncement d'un
cylindre posé sur
le sol
enfoncement
volume croissant
en fonction de la
semi-solide
Vv teneur en eau
V
Vs
solide plastique liquide
0 wS wP wL
teneur en eau [% de la masse]

3ème et 4ème semestre M. Dysli No 5bis
Exemples de courbes granulométriques de quelques sols types

Echelle des
fréquences
% de la masse 0,002 0,06 2 %
argile limon sable pierres
100 50
80 40
fréquence CH CH
SW
60 30
fréquence SP
CL SP fréquence SW
40 20
SC-CL
20 10
0,0001 0,001 0,01 0,1 1 10
diamètre des grains [mm]

Différences entre USCS suisse et USCS ASTM (international)
USCS CH (SN 670’008, 1959) USCS Casagrande (ASTM D2487)

Teneur en gravier > 2 mm Teneur en gravier > 4.75 mm T4
Teneur en fin < 0.06 mm Teneur en fins < 0.074 mm T200
< 5% de fins Symbole simple GP GW < 5% de fins Symbole simple GP GW
SP SW SP SW
5< fins< 15% Symbole simple 5< fins<12% Symbole composé
GM GC GP-GM GP-GC
SM SC GW-GM GW-GC
SP-SM SP-SC
SW-SM SW-SC
15< fins< 50% Symbole composé 12< fins< 50% Symbole simple et composé
IP < 4% GM-ML, IP < 4% GM SM
SM-ML
4 < IP < 7% GM-GC, 4 < IP < 7% GM-GC,
SM-SC SM-SC
IP > 7% GC-CL, IP > 7% GC SC
SC-CL
Fins > 50% Symbole simple selon abaque Fins > 50% Symbole simple selon abaque
de plasticité de plasticité
ML, ML-CL, CL, OL, ML, ML-CL, CL, OL,
MH, CH, OH, Pt MH, CH, OH, Pt
Possibilité d’un double symbole si teneur en fins
comprise entre 45 et 55% :
GM-ML, GC-CL, SM-ML,
SC-CL
Nomenclature des sols

selon SN 670'010a (1993)
Symbole Nomenclature
Français Deutsch (CH) English
GW Gravier et gravier sableux, Sauberer, gut abgestufter Well-graded gravel
propre bien gradué Kies und sandiger Kies
GP Gravier et gravier sableux, Sauberer, schlecht abgestuf- Poorly-graded gravel
propre mal gradué ter Kies und sandiger Kies
GM Gravier avec un peu de Kies mit wenig Silt Gravel with few silt
limon
GC Gravier avec un peu d'argile Kies mit wenig Ton Gravel with few clay
GM-ML Gravier limoneux Siltiger Kies Silty gravel
GM-GC Gravier limono-argileux Siltiger bis toniger Kies Silty to clayey gravel
GC-CL Gravier argileux Toniger Kies Clayey gravel
GC-CH Gravier avec argile de Kies mit Ton hoher Gravel with fat clay
grande plasticité Plastizität
SW Sable et sable graveleux, Sauberer, gut abgestufter Well-graded sand
propre bien gradué Sand und kiesiger Sand
SP Sable et sable graveleux, Sauberer, schlecht abgestuf- Poorly-graded sand
propre mal gradué ter Sand und kiesiger Sand
SM Sable avec un peu de limon Sand mit wenig Silt Sand with few silt
SC Sable avec un peu d'argile Sand mit wenig Ton Sand with few clay
SM-ML Sable limoneux Siltiger Sand Silty sand
SM-SC Sable limono-argileux Siltiger bis toniger Sand Silty to clayey sand
SC-CL Sable argileux Toniger Sand Clayey sand
SC-CH Sable avec argile de grande Sand mit Ton hoher Sand with fat clay
plasticité Plastizität
ML Limon graveleux ou sableux Kiesiger oder sandiger Silt Gravelly or sandy silt
CL-ML Limon argileux avec sable Toniger Silt mit Sand Clayey silt with sand or
et/ou gravier und/oder Kies gravel
CL Limon argileux, graveleux Kiesiger und/oder sandiger Gravelly or sandy lean clay
et/ou sableux toniger Silt
OL Limon organique, graveleux Kiesiger und/oder sandiger Gravelly or sandy organic
et/ou sableux organischer Silt Silt
CH Argile limoneuse, Kiesiger und/oder sandiger Gravelly or sandy fat clay
graveleuse et/ou sableuse siltiger Ton
OH Argile limoneuse organique, Kiesiger und/oder sandiger Gravelly or sandy organic
graveleuse et/ou sableus organischer siltiger Ton clay
MH Limon graveleux et/ou Kiesiger und/oder sandiger Gravelly or sandy elastic
sableux de haute plasticité Silt hoher Plastizität silt
Pt Tourbe Torf Peat
No 8
3ème et 4ème semestre M. Dysli + ajoût 12/11/93
Diverses formes de l'eau dans les sols non saturés

Sr ≈ 0 à 25% Sr ≈ 25 à 80% Sr ≈ 80 à 100%
régime régime funiculaire

lenticulaire air et eau distincte air occlus
eau discontinue continuité de l'eau
succion [kPa]
100 000
10 000
Argile CH
1000
Limo 100
n arg
ileux
CL
10
1,0
Sable SM Sable limoneux SC-CL
0,1
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Degré de saturation Sr [%] perméabilité k [m.s-1]
10-4
10-5
Sable SM
10-6
10-7
10-8
Sable limoneux SC-CL Limon argileux CL
10-9
H
Argile C
10-10
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Degré de saturation Sr [%]
Schéma sols fins

Particule Eau adsorbée
d'argile
Air
Eau libre
Air
T T
Particule de limon
r
Eau
Ménisque
Surface Couche adsorbée

minéral Eau libre
argileux
Cation : Na+, Ca+, Mg+
Molécule
d'eau
Molécules d'eau
à structure de plus
pF 1.00 en plus cristalline
3 Masse vol. 0.99
pF = Masse
log10 hauteur de l'eau 1°C
eau en cm 2 0.98 volumique
(succion)
Potentiel [t.m-3]
capillaire pF
1 0.97
Résistance
0
Viscosité Viscosité de l'eau libre
(sans échelle) Distance surface de la
0 40 °
80 A
particule argileuse
Frange de gel
surface du sol
particules
limono-argileuses
film d'eau non gelé
lentille de glace
frange de gel succion

ou
film actif
isotherme 0° C
aspiration
d'eau
Expérience de Corte particule

gravier
limono-argileuse
WS
t2
t1
glace couche active
(eau)
plaque froide –20° C
L'expérience de Corte consiste à faire geler une colonne d'eau du bas vers le haut et à déposer,
à un certain moment t1, sur la surface supérieure de la glace des particules de différentes
dimensions. Les particules les plus fines se maintiennent sur le front de la glace qui progresse
du bas vers le haut, alors que les plus grosses sont absorbées par la glace (temps t2 sur la
figure). Seule la présence d'un film liquide à la surface des particules fines peut expliquer leur
déplacement vertical avec le front de glace.
Indice de gel de l'air FI, gonflement et

diminution de la portance au dégel
nov. déc. janv. fév. mars avril

+5
température 0
de l'air [° C] –5 +
–10
–15
100
courbe cumulée 0
des températures –100 FI = 439° C .jour
–200
indice de gel de
–300
l'air FI [° C jour] –400
0
profondeur revêtement
0,2 lentilles
du gel [m] de glace
fondation w > w nat.
terrain 0,8
gelé infrastructure
gélive
1,2
0,8
0,6 moyenne annuelle

déflexions [mm]
0,4
60 déformation
40 permanente
gonflement 20
surface [mm] 0
–20
–40
Normes SN (Suisse) : Essais sur les sols et divers relatif à la mécanique des sols
No SN Nom
640 034 Signes conventionnels géotechniques (en révision)

640 302a Nomenclature super- et infrastructure
640 311a Études géotechniques pour l'établissement du projet
640 312a Effet des ébranlements sur les constructions
640 342a Drainage, étude des projets
640 383 Murs de soutènement, type de murs
640 385 Murs de soutènement, fondations
640 386 Murs de soutènement, parements
640 387 Murs de soutènement, joints
640 388 Murs de soutènement, couronnements
640 389 Murs de soutènement, assainissement et remblayage
640 500a Stabilisation, généralités
640 503a Stabilisation à la chaux aérienne
640 506 Stabilisation aux liants hydrocarbonés
640 509a Stabilisation aux liants hydrauliques
640 530b Évacuation des eaux, définitions
640 532b Évacuation des eaux, collecteurs et drainages, prescriptions d'exécution
640 535b Fouilles en tranchée, prescriptions d'exécution
640 538a Prescriptions administratives pour les travaux de fouille dans les voies publiques
640 550 Géotextiles, définitions et description des produits
640 552 Géotextiles, exigences pour les fonctions de séparation, de filtration et de drainage
640 575 Terrassements, généralités, classement des sols
640 576 Remblais et déblais, prescriptions d'exécution
640 585a Compactage, exigences (en révision)
640 586 Compactage, méthodes de contrôle (en révision)
640 588a Compactage à l'aide d'engins de chantier
670 005 Classification des sols, méthode de chantier selon USCS

670 008 Classification des sols, méthode de laboratoire selon USCS
670 0l0a Coefficients caractéristiques des sols
670 120b Graves pour couches de fondation, prescriptions de qualité (en révision)
670 125a Matériaux pour filtre, prescriptions de qualité
670 140a Gel
670 312a Appareil VSS pour essais de plaque ME et ME rapide
670 316 Pénétromètre CBR, essai in situ
670 317a Essai de plaque ME
670 318 Essai ME rapide
670 319a Essai de plaque, selon Westergaard
670 320a Essai CBR en laboratoire (en révision)
670 330b Compactage selon AASHTO
670 335a Masse volumique du sol
670 340b Teneur en eau
670 345a Limites de consistance
670 350 Pénétromètre de poche, scissomètre de poche et de laboratoire
670 352 Compression simple
670 362a Poutre de Benkelman
670 365* Contrôle du compactage par essieu de 10 t
670 800c Prélèvement d'échantillons
670 808a Tamis d'analyse, exigences
670 810c Analyse granulométrique par tamisage
670 816a Sédimentométrie par la méthode de l'aréomètre
Ordre de grandeur de quelques paramètres de résistance et de déformabilité des sols
USCS IP forme Φ' c' ME Cc Cs

sols grains
[%] [°] [kPa] [MPa]
roche concassée angul. 47 ± 7 0 200 - 400

gravier propre GW 0 toutes 40 ± 5 0 50 - 300
gravier limoneux GM 2-6 toutes 36 ± 4 env. 0 40 - 300
gravier argileux GC 7-12 toutes 34 ± 4 env. 0 20 - 200
sable propre à granulométrie étendue SW 0 angul. 40 ± 4 0 30 - 100
sable propre à granulométrie uniforme SP 0 arrond. 36 ± 6 0 20 - 80
sable peu à moyennement limoneux SM 2-6 toutes 34 ± 3 env. 0 30 - 100
sable peu à moyennement argileux SC 6-12 toutes 32 ± 3 env. 0 20 - 80
sable argileux SC-CL 9-15 toutes 27 ± 3 5±5 10 - 50
limon ML 2-6 33 ± 4 env. 0 6 - 20
limon argileux (1) CL-ML 4-10 30 ± 4 15 ± 10 3 - 20 (3) 0,100 ± 0,070 0,010 ± 0,007
argile limoneuse (1) CL 12-18 27 ± 4 20 ± 10 2 - 10 (3) 0,150 ± 0,100 0,025 ± 0,015
argiles (1) CH ~20 20 ± 4 20 ± 10 1 - 4 (3) 0,300 ± 0,150 0,040 ± 0,025
CH ~40 15 ± 4 25 ± 10 0.7 - 2 (3) 0,400 ± 0,200 0,060 ± 0,040
CH ~60 11 ± 4 (2) 0.5 - 1 (3) 0,600 - 1,000 0,070 - 0,090
CH >100 <8 (2) < 1 (3) 0,900 - 1,500 0,090 - 0,130
(1) c' et Cc pour des sols normalement consolidés (3) pour sol normalement consolidé; ± = écart type
utiliser de préférence les C c et Cs
(2) dépend trop de la nature du minéral argileux
Cohésion apparente cu des sols fins (grossière approximation)

Pour analyse non drainée
w > wL cu < 10 kN .m-2
wL > w > wP 10 < cu < 50 kN .m-2
w < wP cu > 50 kN .m-2
w = teneur en eau [%]

wL = limite de liquidité [%]
wP = limite de plasticité [%]
EPFL-Génie civil Cours de technologie et de mécanique des sols, Complément Relations entre les
principaux paramètres
Légende : indéterminé
Paramètres Paramètres à déterminer

connus ρ ρd ρsat ρs w [%] wsat [%] n [-] e [-] S r [%]
100 ρ
ρ, w ρ w
100 + w
ρd 100 ρw n
ρd , n ρd ρd + n ρw ρd n
n
1-n 1-n
100 ρw e
ρd , e ρd ρd + e ρw ρd (1+e) ρd (1+e)
e
e
1+e 1+e
ρd , w ρd 100+w ρd w
100
ρs - ρd ρw ρw ρs - ρd ρs - ρd
ρs , ρd ρd ρd +
ρs w
ρ ρs
ρd - ρs 100 ρs ρd
θ
θ ρw
ρd
teneur en eau volumique
ρsat - ρw 100 ( ρs - ρsat ) ρs - ρsat
ρs - ρsat
ρs , ρsat ρ ρsat ρs ρ
w=
1 - ρw ρs sat - 1 ρs - ρw ρsat - ρw
s
ρw
ρw ρs 100 + wsat
ρs
1 ρs wsat
ρw w sat ρ ρs 100 ρw
θ= ρ d
,w
wρ
wsat
w
sat
ρs + 100 100 + ρs wsat 1+ ρ ρw 100
w s wsat
ρw n
ρs , n ρs 1-n (1-n) ρs +n ρw ρs
ρs 1-n 100 n
n
1-n
Sr ρd w ρd w ρd
ρd , w, S r ρd 100+w ρd ρd ( 1 + w ) w
w
100 ρw Sr ρw Sr - w ρd Sr
100 Sr Sr w - w ρd
ρ Sr
ρs 1 ρs + e ρw ρw w ρs
ρs , e, w 1+e
100+w
100
ρs 1
1+e
ρs w ρs e 100
e
1+e
e e ρw
1+e
ρs - ρd ρw ρw ρs - ρd ρs - ρd w ρs ρd
ρs , ρd , w ρd 100+w ρd ρd +
ρs
ρw ρs w ρd - ρs 100 ρs ρd ρs - ρd ρw
100
ρ ρw Sr ρw (ρs - ρ)100 ρs - ρ ρs - ρ
ρs ρ - w Sr ρs ρ - + ρw(ρs-ρ) ρw Sr (ρs - ρ)
ρs , ρ, ρ 100 100 ρs ρ S ρwSr ρ S
ρ ρ ρw Sr
Sr Sr
ρ ρ w Sr ρ s - ρ w Sr - ρs ρ - w r ρs - ρ- w r
s - s
100 100 100 100
100 100
Version mai 1993
3ème et 4ème semestre M. Dysli No 14a
Sym- Unité Français Deutsch (CH) English (UK+US)

bole
Identification Identifikation Identification
ρ t.m-3 masse volumique du sol Feuchtdichte density of soil
γ kN.m-3 poids volumique du sol Feuchtraumgewicht unit weight of soil
ρd t.m-3 masse volumique du sol sec Trockendichte density of dry soil
γd kN.m-3 poids volumique du sol sec Trockenraumgewicht unit weight of dry soil
ρs t.m-3 masse volumique des particules solides Dichte der Festsubstanz density of solid particles
γs kN.m-3 poids volumique des particules solides Spezifisches Gewicht der Festsubstanz unit weight of solid particles
ρ sat t.m-3 masse volumique du sol saturé Dichte des gesättigten Bodens density of saturated soil
γsat kN.m-3 poids volumique du sol saturé Raumgewicht der gesättigten Böden unit weight of saturated soil
ρ' t.m-3 masse volumique du sol déjaugé Dichte des Bodens unter Auftrieb density of submerged soil
γ' kN.m-3 poids volumique du sol déjaugé Raumgewicht des Bodens unter Auftrieb unit weight of submerged soil
ρw t.m-3 masse volumique de l'eau Dichte des Wassers density of water
γw kN.m-3 poids volumique de l'eau Raumgewicht des Wassers unit weight of water
Sr % degré de saturation Sättigungsgrad degree of saturation
w % (1) teneur en eau Wassergehalt water content
wL % (1) limite de liquidité Fliessgrenze liquid limit
wP % (1) limite de platicité Ausrollgrenze plastic limit
IP % (1) indice de plasticité Plastizitätsindex plasticity index
IL % (1) indice de liquidité Liquiditätsindex liquidity index
om % (1) teneur en matière organique Gehalt an organischen Substanzen organic matter content
ID - indice de densité (densité relative) Dichteindex (Lagerungsdichte) density index
Granulométrie Kornverteilung Grain size distribution
dx mm diamètre des grains à x % de la courbe Korndurchmesser bei x% der Korngrössen- x percent-grain diameter
granulométrique verteilungskurve
dmax mm diamètre maximum des grains maximaler Korndurchmesser maximum grain size
dmin mm diamètre minimum des grains minimaler Korndurchmeser minimum grain size
Ccd - degré de courbure Krümmungsgrad coefficient of curvature
Cud - coefficient d'uniformité Steilheitskoeffizient uniformity coefficient
3ème et 4ème semestre M. Dysli No 14b

bole
Déformabilité Zusammendrückbarkeit Deformability
e - indice de vide Porenziffer void ratio
n % porosité Porosität porosity
e0 - indice de vide correspondant à σ'v0 Porenziffer bei σ'v0 void ratio at σ'v0
σ'v0 kPa contrainte effective verticale initiale en place effektive vertikale Anfangsspannung in situ effective overburden pressure
ep - indice de vide correspondant à σ'p Porenziffer bei σ'p void ratio at σ'p
σ'p kPa contrainte de préconsolidation Ueberkonsolidationsspannung preconsolidation pressure
Cc - indice de compression Zusammendrückungsindex compression index
Cs - indice de gonflement Quellindex swelling index
Eœd kPa module œdométrique Oedometersmodul oedometric modulus
cv m2.s-1 coefficient de consolidation Konsolidationskoeffizient coefficient of consolidation
cve0 m2.s-1 coeff. de consolidation correspondant à e0 Konsolidationskoeffizient bei e0 coefficient of consolidation at e0
Ev kPa module de déformation à la plaque (M E) Verformungsmodul (ME) modulus of deformation with a plate test
Ev1 kPa Ev au premier chargement (ME1) Ev bei Erstbelastung (ME1) Ev at first loading (ME1)
Ev2 kPa Ev au deuxième chargement (M E2) Ev bei Zweitbelastung (ME2) Ev at second loading (ME2)
EM kPa module pressiométrique Pressiometersmodul pressuremeter modulus
σ'xmin contrainte effective minimale et maximale effektive minimale und maximale Spannung, maximum or minimum effective pressure for
kPa définissant le domaine de validité d'un die den Wertbereich eines Parameters the validity field of a parameter, with
σ'xmax paramètre, avec x=1,2,3,v,h definieren, mit x=1,2,3,v,h x = 1,2,3,v,h
ks kN.m-3 module de réaction Bettungsziffer modulus of subgrade reaction
Hydraulique Hydraulik Hydraulics
k m.s-1 coefficient de perméabilité (Darcy) Durchlässigkeitskoeffizient (Darcy) coefficient of permeability
ke0 m.s-1 coefficient de perméabilité correspondant à Durchlässigkeitskoeffizient bei e0 coefficient of permeability at e0
e0
h m charge hydraulique Druckhöhe hydraulic head or potential
3ème et 4ème semestre M. Dysli No 14c

bole
Résistance Festigkeit Strength
Φ' ° angle de frottement effectif effektiver Reibungswinkel effective angle of internal friction
Φ'R ° angle de frottement résiduel Restreibungswinkel residual angle of internal friction
c' kPa cohésion effective effektive Kohäsion effective cohesion intercept
c'R kPa cohésion résiduelle Restkohäsion residual cohesion intercept
Φu ° angle de frottement apparent (non drainé) Innerer Reibungswinkel (undrainiert) apparent angle of internal friction
(undrained)
cu kPa cohésion apparente (non drainée) cu = qu/2 undrainierte Scherfestikeit cu = qu/2 apparent cohesion intercept (undrained)
cr kPa cohésion remaniée gestörte Scherfestigkeit remoulded undrained shear strength
cup kPa résistance au pénétromètre de poche Scherfestigkeit (Taschenpenetrometers) pocket penetrometer shear strength
cus kPa résistance au scissomètre Scherfestigkeit (Flügelsonde) vane shear strength
vs mm.h-1 vitesse d'un essai de cisaillement Geschwindigkeit eines Scherversuches speed of a shear test
AS - coefficient A de Skempton A-Koeffizient nach Skempton coefficient A of Skempton
pl kPa pression limite de l'essai pressiométrique Grenzdruck des Pressiometers pressuremeter limit pressure
N (2) Valeur SPT SPT-Wert SPT blow count
Compactage Verdichtung Compaction
wopt % (1) teneur en eau optimale (Proctor) optimaler Wassergehalt (Proctor) optimum water content (Proctor)
ρ dopt t.m-3 masse volumique optimale du sol sec optimale Trockendichte des Bodens optimum density of dry soil
Sropt % degré de saturation correspondant à Sättigungsgrad bei Proctor opt. degree of saturation at optimum Proctor
l'optimum Proctor
Wc MJ m énergie de compactage
. -3 Verdichtungsenergie compaction energy
CBR1 % coefficient CBR imméd. après compactage CBR-Wert direkt nach Verdichtung CBR-value just after compaction
CBR2 % coefficient CBR selon ASTM CBR-Wert nach ASTM CBR-value according to ASTM
CBRF % coefficient CBR après cycle gel-dégel CBR-Wert nach Frost-Auftauzyklus (CBR3) CBR-value after freeze-thaw cycle (CBR3)
(CBR3)
CBRp % coefficient CBR avec le pénétromètre CBR-Wert mit Penetrometer CBR-value with the penetrometer
Remarques Bemerkungen Notes
(1) % de la masse Masseprozent % of the mass
(2) Nbre de coups pour 300 mm Anzahl Schläge für 300 mm blow count for 300 mm
Lois classiques
Rupture Déformation (tassement)
σ σ
Atan E
Cr
itè
ε ε
re
de
rup
E = f(σv0, charge-décharge)
tur
e
lo mb
τ hr-
Cou
Mo Φ' z
σv0
von Mises
c'
cu σ
Réalité
Tenseur de contraintes Tenseur de contraintes
déviatorique sphérique
Déviateur σ'1
σ 1 - σ3 σ1 = σ 2 = σ3
σ'2 = σ'3
ε1 εoct
Les équations des contraintes et déformations

Nbre Nbre
Notation indicielle (d'Einstein) Notation xyz
équations inconnues
1. Equations d'équilibre ∂σ'xx ∂σyz ∂σzx ∂u 3 6

+ + + + Fx = 0
∂σ'ij ∂u i = 1,2,3
∂x ∂y ∂z ∂x
+ + Fj = 0 qui s'écrit habituellement : z ou 3 3σ
∂xi ∂xi j = 1,2,3
∂σ'x ∂τyz ∂τzx ∂u 3τ
+ + + + Fx = 0 σz
σ = σ' + u ∂x ∂y ∂z ∂x τij = τji
Fj = force par unité de volume dans ∂τxy ∂σ'y ∂τzy ∂u τzx τzy
la direction j + + + + Fy = 0 τ τyz
∂x ∂y ∂z ∂y xz σy
En général, F x (ou F 1) = F y (ou F 2) = 0
sauf si forces d'inertie (séisme par ex.) ∂τzx ∂τyz ∂σ'z ∂u σx τxy τyx y ou 2
+ + + + Fz = 0
Fz (ou F3) = -ρ.g car sol = milieu pesant ∂x ∂y ∂z ∂z x ou 1
2. Relations déformation-déplacement (équations géométriques)

∂ux ∂ux ∂ux ∂u
∂ui ∂u j i = 1,2,3 εx = 1 + = =
εij = 1 + 2 ∂x ∂x ∂x ∂x 6 9
2 ∂x j ∂xi j = 1,2,3
ux = u ; uy = v ; uz = w
∂v ∂w
εy = εz =
Formulation de Lagrange : la position d'un ∂y ∂z u, v, w
point est décrite en fonction de ses coordon-
γ ∂u ∂v ∂u ∂v εx , εy ,
nées initiales (avant déformation). εxy = xy = 1 + γxy = + εz
2 2 ∂y ∂x ∂y ∂x
∂v ∂w γxy, γyz,
Par opposition à la formulation d'Euler où la γyz = + γzx
position d'un point est décrite en fonction de ∂z ∂y
ses coordonnées après déformation. ∂w ∂u
γzx = +
∂x ∂z
Total intermédiaire 9 15
3. Relations contrainte-déformation
(lois constitutives, équations d'état, équations de déformabilité) il manque 6 équations
R(εij, σij) = 0 ou εij = f(σij) = sij . σij εx σx

i = direction des σ, τ εy σy
j = direction des ε ε σ
εij = εz σij = z 6 0
sij = cte => loi linéaire xy σxy
sij = f(σ, ε, t) => loi non linéaire εyz σyz
sij est la matrice du matériau et son inverse εzx σzx
sij-1 la matrice d'élasticité . sij est symétrique,
elle a donc, pour le cas le plus général d'un s11 s12 s13 s14 s15 s16
matériau anisotrope : 36 - 15 = 21 termes. s21
Exemples (élastiques linéaires) :
s31
fil sij = etc.
σx σx εx = s 11 σx = 1/E σx s41
s51
σz σz
s61
εx = s31 σ 3 = -ν/E σz σx σy
εy = s32 σ 3 = -ν/E σz
σz
εz = s33 σ3 = 1/E σz Dans le cas de la mécanique des sols,
voir § 2.2.3 du les σ des exemples seraient négatifs
σz cours polycopié (compression = +)
Il existe encore un 4 ème groupe d'équations dont on peut avoir besoin dans
certains cas, ce sont les équations de compatibilité des déformations qui
sont, en quelque sorte, les équations d'équilibre des déformations. Total final 15 15
Principales lois constitutives = lois des matériaux = relations σ ,ε
σ, τ
ε
élastique-linéaire élastique-non linéaire rigide-parfaitement
plastique
εe εp
élasto-plastique élasto-plastique élasto-plastique fragile hyperbolique

sans écrouissage avec écrouissage (Kondner-Duncan)
Critère de rupture = loi de plastification

(par ex. : Mohr-Coulomb, Drucker-Prager, von Mises)
Diagramme de Newmark
19 20 1 2
18 3
4
9
56 7 8
R/z
=1
.38
7
R/z = 1.0
Valeur de l'aire d'influence = 0.005 B
q 1/20
dR R
σz = q /200
Exemple d'application du diagramme de Newmark :

calcul de la contrainte verticale au point A sous la fondation ci-dessous.
q1 = 100 kPa
q2 = 50 kPa
15 m
A
σz
57,6 cases
14 m
33,3 cases 14 m
A
14 m
10 m
15 m
Valeur de l'aire d'influence = 0.005 B
σz = 0.005 (33,3 .100 kPa + 57.6 . 50 kPa) = 31 kPa

Allure du diagramme des contraintes verticales

en fonction de la profondeur
Massif élastique isotrope Autre cas

mais hétérogène fréquent
E1 > E2 σz
E1 E1
E2 E1 = E2 E2 = ∞
E 1 < E2
Massif élastique homogène

mais anisotrope
Eh > Ev σz
Ev
Eh
Eh < Ev
z
Les deux méthodes de calcul d'une fondation avec rigidité
Méthode élastique ( 2 éme ordre) Méthode des ressorts

( Westergaard, 1 ère ordre)
EI EI
ks
Semi infini élastique

Esol, νsol
Dans le cours polycopié,

mais à deux endroits différents.
Pieu, paroi
radier
tunnel
ajoût 6.5.94
Poutre sur sol élastique (théorie du 1er ordre)

Mise au point
EI = E.b.h3/12 si section rectangulaire
l b x Q
Q
h
ks z
Unités: b, l, h, x, z [m]
p [kPa = kN .m-2]
Equilibre : - dT = p = ks z avec T = effort tranchant ks [kN.m-3]
dx
Q [kN.m-1]
4
Par la théorie de la poutre : dT = E I d z4 T [kN.m-1]
dx b dx
M [kN .m.m-1 = kN]
4 E [kPa]
Ainsi : ks z = - E I d z4 I [m 4]
b dx
λ [m -1]
Equation dont la solution est :
z = C1 . cosh(λx) . cos(λx) + C2 . sinh(λx) . sin(λx) + C3 . cosh(λx) . sin(λx) + C4 . sinh(λx) . cos(λx)
4 b ks
avec : λ= λ.l = rigidité relative; si λ.l < 1.5 on peut considérer que la poutre est rigide
4EI
Il faut alors trouver les constantes C1, C2, C3 et C4 par différentes conditions aux limites connues,
par exemple :
Q
x = 0, dz = 0, T0 = ou x = l , M l/2 = 0, Tl/2 = 0
dx 0 2b 2
q
ks = module de réaction = constante de ressort [kNm-3
par ex.]
z
M = k . D avec D = diamètre de la plaque d'essai infiniment rigide
E s
q
ks = fonction du diamètre de la plaque donc aussi des dimensions de la fondation ks = z
! (voir complément No 23)
Dans les diagrammes annexes, b des diagrammes = l des formules ci-dessus.

! En outre, les ordonnées sont (λM / Q) [-] et non pas λM.
Relation entre le module de réaction ks de l'essai

et celui de la fondation
Essai Fondation
σ
l
s
dp
b
σ . -3
ksd =
s [kN m ]
ks0.3 = ks pour plaque de 0,3 m de diamètre ksd
ks(b,l) =
dp = diamètre de la plaque d'essai f.m
f= 1.8
1.6
1.4 forme
1.2
1.0
0 2 4 6 8 10 12 l/b
m= 40
dimension
30
20
ésif lâche pulvérulent
coh
10 moyen
compact
0
0 10 20 30 40 b/dp
Contraintes dues au poids propre du sol et

contraintes dues aux surcharges
q
surcharge q
Calcul tassements
γ
σv σv
q
γ
Poid
s pr
opr
e du
Choix du module
sol
de déformation
E = f( σv )
(module moyen pour une
couche d'une certaine
épaisseur)
Massif plastifié : Mohr-Coulomb et von Mises

σ
Loi constitutive :
rigide parfaitement critère de rupture
plastique
ε
En mécanique des sols, usage surtout de deux critères de rupture :

Loi Etat du sol Analyse
Mohr-Coulomb drainé c, Φ
von Mises non drainé c, Φ=0
Mohr-Coulomb dans diagramme τ−σ von Mises dans diagramme τ−σ
τ τ
sΦ Φ
c co σ 1+σ 3 sin
2
cu qu
c Φ σ3 R
σ1 σ σ
+ = compression + = compression
σ1+σ3
c ctg Φ
2
Drucker-Prager
σ1 σ1 Von-Mises σ3
=σ
3
2=
σ 2 σ
1=
σ 1= σ
Mohr-Coulomb
σ3 σ3
σ2 σ2
Etats limites pour un

massif à surface horizontale
σhp re Φ
z tu
rup
σh0 e de
ign
σha L
σha = Ka σv = tg2(45-Φ/2) σv
Etats limites
σv = γ z τ σh0 = K0 σv
de contrainte
σhp = Kp σv = tg2(45+Φ/2) σv
45+Φ/2
Pa σ
h0 C σv
45-Φ/2
Pp σ
c=0 a
Cp
45-Φ/2
σha 45+Φ/2
σhp
Etat actif Etat passif
45+Φ/2 45-Φ/2
Expansion Contraction
45-Φ/2
45+Φ/2
Etats limites pour un

β massif à surface inclinée
τxz τ Φ
e
tur
σz e rup
z ed
gn
Li
Etats limites
de contrainte Pp
σz = γ z cos2β
45-Φ/2
τxz = γ z cosβ sinβ
β
45-Φ/2
45+Φ/2
Pa τxz
c=0 Ca
σz Cp
σ
45+Φ/2
Etat actif Etat passif 45-Φ/2
45-Φ/2
ction
Expansi n tra
on 45+Φ/2 Co
45+Φ/2
modifié 14/7/94
Chemins des contraintes dans diagramme p,q

Diagramme Diagramme
τ σ'1 q
σ−τ e ( Kf
) p, q
ptur Φ' σ'1-σ'3 α'
e ru σ'3
lig ne d σ'3 2
Etat de contrainte Etat de contrainte

c' = cercle σ d' = point p
σ'3 σ'1 σ'3 σ'1+σ'3 σ'1
2
q ∆ σ1
σ'1 + σ'3
p' =
2
u=0 σ'c
CCE K0 ∆σ1 σ1 + σ3
p =
K 2
ligne 0 K0σ 'c
p σ'1 - σ'3
σ'c = σ'3 = contrainte de q = q' =
consolidation 2
q α' = atan(sin Φ ')
us
compression d' = c' cos Φ '
u = us
CCE confinée
K0 drainée
ligne CCT (œdomètre)
45° p
σ'c σ'c + ∆σ1
argile normalement consolidée

q q Kf
u ligne
α' ∆u us
u=0
Kf
ligne ∆ σ1
s)
E
-u
C
45°
σ'c
(T
C
C
CCE p
C
45° 45° p
C
d'
C
σ'c argile surconsolidée

q us
us
u = us
T
C
45°
C
e Kf e Kf
T
s)
lign lign E
C
-u
CC
C
E
(T
C p ∆u
C
C p
C
σ'c σ'c + ∆σ1 σ'c u

compression triaxiale drainée compression triaxiale non drainée
CCE = chemin des contraintes effectives CCT = chemin des contraintes totales
CC(T-us) = chemin des contraintes totales moins la pression interstitielle statique us
u = pression interstitielle transitoire (excès de pression interstitielle)
Tassements des sols

charge à t=t0
tassement
tassement initial instantané ≈ tassement final
temps
Gravier
t0
charge à t=t0
tassement
tassement final
temps
Sol limoneux
saturé t0 t100%
charge à t=t0
tassement
tassement par
tassement final par consolidation tassement
consolidation primaire secondaire final total
temps
Sol argileux
saturé t0 t100%
charge à t=t0
tassement
petit tassement initial instantané
temps
Sol argileux t100%
légèrement t0
non saturé
3ème et 4ème semestre M. Dysli No 30a
Théorie de la consolidation unidimensionnelle

∆u = p - ε
t=0+ε
∆σ ' charge p à t=t0 ∆u
capteur de contrainte
effective (grain à grain) (1)
2H
Drainage
piézomètres
Ecoulement
t = t1
∆σ ' = p - ∆u
t = t2
(1) capteur fictif

n'existant pas
Suite sur complément 30b

3ème et 4ème semestre M. Dysli No 30b
Théorie de la consolidation unidimensionnelle

(suite)
∆σ ' = p - ε
t=∞–ε
capteur de contrainte
effective (grain à grain) (1)
2H
Drainage
piézomètres
Ecoulement
∆σ ' = p - ∆u
(1) capteur fictif n'existant pas

Essai œdométrique standard

σ comparateur
plaque de charge
tube pour saturation
σ et drainage
éprouvette de sol
air cylindrique
Vv eau pierre poreuse
hi, i=0,1,2,...
solide ps . (h )2 0.848 . (h )2
hs = T
γ .S cv = v90 t 90 = t90
90
s
Vs γs 90
cv = coefficient de consolidation
S (section) Tv90 = facteur de temps pour un degré
1.00 de consolidation U = 90%
ps = poids matière solide sèche
t90
1.15
h90
h0 σ1 ' théorie de la
temps [min.]
h1 consolidation
σ2 '
h2
σ3'
h3
Vvi hi - hs
σ4' ei = = h
h4 décharge σ' = 0 Vs s
σ5'
temps
σ σ' ' e
f σ'
e0 essai
e2
ε1 e0 in situ
e3
ε3 = 0 Cs
σv0' Cc
σ3 ' ε1
σ2 '
e 0 - ef ef
Cc =
Log10(σf') - Log10(σ0') σ2' σ3' σv0' σf '
Cs calculé selon le même principe Log10 σ '
Diagramme œdométrique
Œdomètre σ comparateur
standard plaque de charge
tube pour saturation et drainage

éprouvette de sol cylindrique
pierre poreuse
Sol normalement Sol surconsolidé

consolidé
10 m de sol
détruit par érosion
1,5 m 1,5 m
ρ = 2,10 t .m-3 ρ = 2,10 t .m-3
WS WS
σv0' σv0'
4,5 m 4,5 m
ρ = 1,95 t .m-3 ρ = 1,95 t .m-3
e0 e0
e e
σv0'
0,9 0,9 σv0'
courbe vierge
e0 ( in situ )
droite par σp' = préconsolidation
simplification
0,8 0,8
Cs e0 courbe vierge
( in situ )
droite par
simplification
0,7 0,7 labo,
labo, Cc échantillon
échantillon moyennement
peu remanié remanié
0,6 0,6
1 10 100 1000 1 10 100 1000
Log10 σ ' [kN.m-2] Log10 σ ' [kN.m-2]

Explication effet préconsolidation
1. Préconsolidation par décharge (sans consolidation secondaire)

Résistance au cisaillement [kN.m-2]
10 15 20 30 40 50 60 80 100 150 200 300 500
consolidation pendant
10 m de sol
1,0 formation du sol
détruit par érosion
Indice de vide e
σv0',actuel σp' = préconsolidation

0,9
e0, actuel
WS
décharge 1,5 m
cu,actuel
0,8 par érosion σv0'
courbe œdométrique actuelle ρ = 2,00 t .m-3 4,0 m
e0
Log10 σ ' [kN.m-2]
0,7
10 15 20 30 40 50 60 80 100 150 200 300 500
2. Préconsolidation par la seule consolidation secondaire

Résistance au cisaillement [kN.m-2]
10 15 20 30 40 50 60 80 100 150 200 300 500
σv0' consolidation pendant

3 an
formation du sol
s
WS
e0,0 1,5 m
30 300 3000
0,9
consolidation secondaire σv0'
Indice de vide e
cu,0 ρ = 2,00 t .m-3 4,0 m
0,8
σp' = préconsolidation e0
ns a
e0,3000 = e0,actuel
0,7 cu,3000
= courbe œdométrique actuelle
cu,actuel
Log10 σ ' [kN.m-2]

0,6
10 15 20 30 40 50 60 80 100 150 200 300 500
Module œdométrique et indice de compression / gonflement
e • einit souvent égal à
!
Cs e0 mais ce n'est pas
toujours le cas
einit • einit souvent
e0 dénommé e0
−∆σ ' +∆σ '
∆ε
einit
−∆σ ' +∆σ '
Cc
σinit' σinit' Log10 σ '
Eœd =
1
=
( 1+einit )
(±∆σ ') =
1+einit ∆σ '
mv ∆e Cc ou Cs Log ( σinit' ± ∆σ ' )
10 σ ' init
σ' ∆ε1 σ
D ε1
Eœd = ∆σ ' ∆σ '
∆ε1 Atan Eœd CD
ε3 = 0
C
∆ε1 ∆ε1 =
∆e
( 1+einit )
A Atan Eœd AB ∆σ '
ε1
Exemple d'usage du diagramme œdométrique :

décharge et charge en un point du sol
e
1,5 m 0,9 Cs = 0.017
σv0' = 90
ρ = 2,10 t .m-3
e0
WS 0,8
4,5 m
ρ = 1,95 t .m-3
0,7
σv0'
Cc = 0.210
e0
0,6
1 10 100 1000
Log10 σ ' [kPa]
e
0,9 σv0'
Excavation
e0
0,8
0,7 Décharge avec :

σv' Eœd = env. 13'000 kPa
0,6
1 10 100 1000
Log10 σ ' [kPa]
e
0,9 300 kPa
Radier chargé e0
300 kPa 0,8
Recharge jusqu'à 90 kPa
avec :
Eœd = env. 13'000 kPa
0,7
σv'
Charge dès 90 kPa avec :
0,6
1 10 100 1000
Log10 σ ' [kPa]
Remarque : La surcharge de 300 kPa a été choisie pour que le graphique de droite soit bien lisible. Elle est, en réalité,
beaucoup trop élevée pour un sol dont le C c est de 0.210 (limon argileux CL).
Exemple d'usage du diagramme œdométrique :

contrainte et module œdométrique à différentes profondeurs
e
q = 200 kPa 0,9 Cs = 0.017
σv0' = 85
e0
0.00 m σv '
Résultats essais
0,8 en laboratoire

0,7
WS -3.0 m ρ = 2,10 t .m-3
Cc = 0.210
σv0' 0,6
-5.0 m 1 10 100 1000

e0 Log10 σ ' [kPa]
σv0' σvq'
e0
Echantillon e
prélevé pour 0,9
essai en labo Eœd = env. 3'000 kPa env. 180 kPa
Valeurs admises 0,8

comme intrinsèques :
ρ = 2,10 t.m-3
Cc = 0.210 0,7
Cc = 0.210
Cs = 0.017
σv0' = 32
0,6
1 10 100 1000
Log10 σ ' [kPa]
etc.
0,9 env. 100 kPa
e
e0
Calcul des
tassements 0,8
jusqu'à
σvq' = q/10
0,7
Cc = 0.210
0,6
1 10 100 1000
Log10 σ ' [kPa]
3ème et 4 ème semestre M. Dysli No 36
Relations entre les modules de déformation

σ σ σ σ
ε τ s e
ε1 σ σ 2 e0
E= γ e0 -∆σ ' +∆σ '
ε2 ε1 ε
d
Connus
2 σ
ε1 1 - sinΦ' σ τ σ ∆σ
ν= ≈ K= G= ME = d E œd =
ε2 2 - sinΦ' 3ε γ s ∆ε σ0' σ0'
E E œd = 1/m v
ν 1+e0 ∆σ'
K G ME = •
= ~ EM Cc ou C s σ ' ± ∆σ '
Log10 0
si ν = 0.33 σ0'
2
E-2G GE 16G G (4G- E )
G, E E G
2G 3(3G-E) π ( 4G- E ) 3G-E
3G ( 1+ν ) 8G 2G (1- ν )
G, ν 2G (1+ ν ) ν G
3 (1-2ν ) π (1- ν ) 1-2ν
9KG 3K - 2G 8G (6K+2G) 3K+4G
G, K K G
3K+G 6Κ + 2G π (3K+4G) 3
E E 4E (1- ν)E
E, ν E ν 2
3 1-2ν )
( 2 (1+ ν ) π 1- ν (1+ ν) (1-2ν)
2
144K
3K-E 3KE 3K (3K+ E )
E, K E K 27K
2
6K 9K-E π - E + 6K 9K-E
E
3K (1-2ν) 12K (1-2ν) 3K (1- ν )
ν, K 3K ( 1-2ν ) ν K 2
2 (1+ ν ) π 1- ν 1+ ν
2 2 2
π 1-ν ME π 1-ν ME π (1- ν ) M E π (1-ν) ME
ME , ν ν ME
4 12 1-2ν 8 4 (1-2ν)
( 1+ν)( 1-2ν) Eœd (1+ ν) E œd (1-2ν) Eœd 4 (1-2ν) Eœd
E œd, ν ν 2
Eœd
(1−ν) 3 (1- ν ) 2 (1-ν) π (1-ν)
E = module de Young C c = indice de compression
ν = coefficient de Poisson C s = indice de gonflement
ME = module M E e0 = indice de vide correspondant à
Eœd = module œdométrique la contrainte effective verticale
K = coefficient de compressibilité initiale en place
G = module de glissement ou de cisaillement mv = coefficient de compressibilité
EM = module pressiométrique
Rédaction M. Dysli LMS-EPFL
ν ν Analyse non
Coefficient de Poisson
ME / E œd drainée =>
0.4 0.4 ν = 0.5
0.3 0.3
G / E œd Analyse
0.2 0.2 drainée
K / E œd
0.1 0.1 Angle
E / E œd frottement Φ'
0 0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2 0 10 20 30 40 50
Rédaction M. Dysli LMS-EPFL
Abaque de détermination de Eœd
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 2200 2400 2600
800 800
00
1 1 + einit
–5
0
mv = η C ou C
25
00
Eœd =
0
–4
00 –
15
00
c s
0
–3
00 –
–5
700 700
50
–2
0
15
–1
50
0
2
0
10
0
20
0
30
[kPa]
600 600
0
40
60 0
50
70 0
80 0
0
σinit'
0
– 50
'
500 500
∆σ
Contrainte effective initiale
00
–4 Exemple :
0
400 σ 'init = 380 kPa 400

0 – 30
0 –1 0
∆σ '
20
00
= 200 kPa
50 –
d'où η = 1090 kPa

25
0
–
0
25 0 10
–1
300 300
20
–5
40 0
50
30
50 0
15
60 0
0
7 0
80 00
Cc ou Cs
0
indice de vide e
200 einit 200

'
∆σ
–∆σ ' +∆σ '

100 100
σ 'init
50 Log 10 σ ' 50
0 0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 2200 2400 2600
η [kPa]
Notes :
η= ∆σ '
σinit' ± ∆σ '
Log10 (
σinit' )
∆σ ' ≠ 0 : module sécant
∆σ ' = 0 : module tangent (limite de η pour ∆σ ' tendant vers 0 : η = 2.303 σinit )
Sols expansifs (gonflants)
Forces de Une molécule H2O La pénétration de molécules

liaison ne peut pénétrer d'eau entre les feuillets provoque
Forces de
importantes entre les feuillets le gonflement
liaison
très faibles
G Si
Si B ou G
Si = tétrahèdre Si
G
de silice H2O
Si B = brucite Si
G = gibbsite B ou G
Si
Par exemple kaolinite Interstratifiés :

• montmorillonite
• vermiculite
e
e
∆e
∆e
décharge décharge
σv1' σv0' σv1' σv0'

Log10 σv' Log10 σv'
SOLS "NORMAUX" SOLS EXPANSIFS

Equation de la pression interstitielle de Skempton
Théorie de la consolidation unidimensionnelle : ∆u = -∆ σ ' car σ = cte
Réalité et plus général : ∆u = f(∆σ) ou ∆u = f(∆e), e = indice de vide

σ1
∆u donné par exemple par l'équation de Skempton : contraintes
∆σ1 totales
∆u = B[∆ σ3 + A(∆σ1 – ∆σ3)] ∆σ3 σ3

ε1
Consolidation sphérique : σ1 = σ3
B = 1 : sols saturés ∆u = ∆u p
B< 1 : sols non saturés 0%

(cependant relation B = f(Sr) peu connue!) 10
= %
Sr =
90 ∆u = ∆up = B . ∆σ3
Sr
∆σ 3 = ∆σ1
Essai triaxial
-0,5 ≤ A ≤ 1,5 A = f(ε1)
Déviateur de contraintes : σ1 ≥ σ3
∆σ1 – ∆σ3
σ3 = cte (∆σ3=0)
q Diagramme p, q' d'un essai triaxial (pas le cas du graphique)
σ 1' / σ3' max. saturé
chemin de contraintes
effectives
NC = normalement
ε1 ∆u = ∆ud = A . ∆σ1
A
OC consolidé
=
A = 0.5
1
NC OC = surconsolidé
∆u
0
(overconsol.)
=
45°
A
45°
p' ∆ud
∆up
ε1
Exemple :
1.0
ASkempton Critère de rupture déterminant Φ' et c' Essai triaxial
0.5
0.0
déformation ε1 [%]
-0.5
0 2 4 6 8 10 12 14 16
Les A donnés dans la littérature correspondent le plus souvent à la déformation du critère de
rupture déterminant Φ' et c'.
Rupture d'un sol par cisaillement
vitesse de chargement
σ1 > σ3
σ 1 = σ3 σ1 > σ 3 A
σ1 > σ3 ∆u
σ3 σ3 σ3
σ3
t=0 t=0+ε t = t1 t = t2
A: grande vitesse de chargement

B: petite vitesse de chargement, ∆u = 0
τ C: vitesse intermédiaire
- C oulo
mb
Φ'
r
Moh
B Φu
B C
von Mises
A Φ=0
cu c' A
A B σ
σ3 σ3 σ1 σ3 σ1 σ1
Résistance de pic (de pointe) et résistance résiduelle
τ ou σ'1
σ1 - σ3 ε1
σ'3
résistance de pic
A
résistance résiduelle
sol surconsolidé
sol normalement consolidé

ε1
Φ'
Φ'R
A
c' B
σ
σ'3 σ'1 σ'1
c'R ≈ 0
Conséquence pratique :
Talus de chemin de fer dans l'argile surconsolidée
de Londres
Rupture différée 30 ans après la construction de la voie
Surconsolidation des sols au-dessus de la nappe phréatique par

dessiccation
Climat humide
tempéré à froid
Terre végétale
WS Hiver
2
Légère
Eté surconsolidation
4 par dessication
6
Sol fin
Consolidation
8 gravifique
c u = f(z)
10
50 100%
z [m] Degré de saturation Sr Résistance au cisaillement cu
Climat sec chaud

à très chaud
Terre végétale
2 Forte
Saison humide surconsolidation
par dessication
4 Saison sèche
6
Sol fin
8
WS Consolidation
10 gravifique
c u = f(z)
50 100%
z [m] Degré de saturation Sr Résistance au cisaillement cu
Chemins de contraintes dans diagramme p'-q-e
q σ'1 + σ'3
ligne K0 dans l'espace p'-q p' =
2
σ'1 - σ'3
ligne Kf dans l'espace p'-q-e q = q' =
2
ligne K
f dans l'e
space p e = indice de vide
'-q
D
B
CCE = chemin des
B contraintes effectives
A e2
CC
CC
E
E
CC
C p'1
D e1
p' p'2 E
CC
e
A C
consolidation normale
dans le plan p'-e
ligne Kf dans le plan p'-e (diagramme œdométrique)
enveloppe des CCE dans l'espace p'-q-e
Dans l'espace p'-q-e, les CCE pourraient s'appeler CCED: chemin

des contraintes effectives - déformations
Un très bon diagramme pour comprendre les interactions entre les contraintes (p'-q)
et les déformations (e = indice de vide)
Programme 4ème semestre
σ τ
σ
ε
Fondations superficielles
σ τ
σ
ε
Poussée et butée des terres
σ pour les efforts et les

déplacements dans
l'ouvrage et les charges
ε sur le talus
Stabilité des pentes

σ τ
σ
ε
corr. 12.4.94
Poinçonnement généralisé d'un massif de sol compact

b ∞
l=
Base parfaitement lisse V Base rugueuse
45 + Φ/2 t 45 - Φ/2
a b Φ f
45 - Φ/2 45 - Φ/2 I I 45 - Φ/2
d
II III II
III
e
V - 2P - 2CasinΦ = 0
P = force de butée
T = N . tgΦ
V Ca = force de cohésion
b b
Ca = ad . c = c
2cosΦ
ainsi :
a b
Φ Φ V - 2P - b . c . tgΦ = 0
Ca W = 0 Ca
en posant :
P = Pc + Pq + Pp
T T avec :
N d N
Pc = effet cohésion
P P
Pq = effet surcharge (γt)
Pp = effet de la masse bdef
Φ
alors :
V = 2(Pc + Pq + Pp) + b . c . tgΦ
En introduisant les coefficients de capacité portante :
2Pc 2Pq 4Pp
Nc = + tgΦ terme de cohésion N q = terme de profondeur Nγ = terme de largeur
bc γtb γ b2
on obtient la charge de poinçonnement qp = V/b = c Nc + γ t Nq + b/2 γ Nγ
et avec des coefficients de dimension A1 et A2 (l ≠ ∞) : qp = A1 c Nc + γ t Nq + A2 b/2 γ Nγ
semelle lisse : N c = cotg Φ N q -1 semelle rugueuse : Nc = cotg Φ N q -1

Nγ = env. 1.8(Nq - 1)tgΦ Nγ = env. 2(Nq - 1)tgΦ
- Φ tg Φ
3π
Nq = e 2
2
Nq =( eπ tgΦ ) tg2 45°+Φ/2
2 cos 45°+Φ/2
Poinçonnement généralisé d'un massif de sol compact

Analyse drainée ou non drainée
Drainée Non drainée
c', Φ' c, Φ = 0
Chargement Chargement
b lent b rapide
∆u = pression interstitielle en ∆u = pression interstitielle en
excès, se dissipe quasiment excès, se dissipe très
V instantanément V lentement
Φ
t
WS
γ t
WS
γ
I
45 - Φ/2 III II
Φ' II cu
hw III 45°
c' hw
γ' γ'
sol compact sol compact
La position de la nappe est un exemple

u u
∆u = env. 0 ∆u
us = γw . hw us = γw . hw
temps temps
Nc = 5.7
Nc , Nq , Nγ = f(Φ') Nq = Nq' = 1
abaque N γ = Nγ ' = 0
qp = A1 c' Nc + γ t Nq + A2 b/2 γ' Nγ qp = A1 5.7 cu + γ t
Le prime du γ (γ ' = poids volumique déjaugé = γsat - γw) n'a strictement rien à voir avec ceux des c et Φ.
Les primes des termes Nc, Nq et Nγ (sol mou) n'ont aussi rien à voir avec ceux des c et Φ,
comme du reste avec celui du γ.
Influence de la nappe sur la capacité portante

b
surface sol nappe phréatique

γ ' . t . Nq
γ ' . b/2 . Nγ
t nappe phréatique
γ . t . Nq
γ ' . b/2 . Nγ
d
moyenne γ et γ ' ?
nappe phréatique
γ . t . Nq
γ . b/2 . Nγ
d par diagramme de Meyerhof
Nq = terme de profondeur
Nγ = terme de largeur
Distorsions angulaires admissibles

l l
δ δ
Distorsion angulaire δ / l
1/100 1/200 1/300 1/400 1/500 1/600 1/700 1/800 1/900 1/1000
Limite lorsque des difficultés

sont à craindre avec des
machines sensibles
Limite pour des cadres avec

croix de St André
Limite de sécurité pour des bâtiments

où les fissures ne sont pas admises
Premières fissures dans les parois non porteuses en béton
Limite si des difficultés sont à craindre avec les ponts roulants
L'inclinaison des bâtiments hauts et rigides devient visible
Nombreuses fissures dans les parois non porteuses en béton et en briques
Limite de sécurité pour les parois en briques avec h/l < 1/4
Des dommages sont à craindre dans la structure des bâtiments
Selon Bjerrum : Discussion to European Conference on Soil Mech. Found. Eng.

(Wiesbaden), vol. II, p. 135, 1954.
Introduction à la dynamique des sols

Mécanique des sols Dynamique des sols
• séismes
• machines vibrantes
• chocs
• explosions, etc.
Schéma
unidimensionnel
Equation d'équilibre des déplacements

C
de préférence en mécanique des sols
K .. .
M.z + C.z + K.z = R
M ..
z Newton : M.z = R
.
R Viscosité : C.z = R
Ressort : K.z = R
avec : M = Masse -> matrice des masses à 1, 2 ou 3 dimensions.

C= Coefficient d'amortissement -> matrice d'amortissement (1, 2 ou 3 dimensions)
K= Coefficient de ressort -> matrice de rigidité (1, 2 ou 3 dimensions)
z= déplacements -> vecteur des déplacements.
R= Force -> vecteur des forces extérieures, intérieures, yc pression interstitielle.
Bibliographie :
CLOUGH R. W., PENZIEN J. - Dynamics of structures. Int. Student Ed. MacGraw-Hill, 1975.
LIPINSKI J. - Fundamente und Tragkonstruktionen für Maschinen. Bauverlag GmbH, Wiesbaden, 1972.
LOMITZ C., ROSENBLUETH E. (Ed.) - Seismic risk and engineering decisions. Elsevier, 1976.
NEWMARK N. M., ROSENBLUETH E. - Fundamentals of earthquake engineering. Prentice-Hall, 1971.
PECKER A. - Dynamique des sols. Presses des Ponts et Chaussées, Paris, 1984.
RAUSCH E. - Maschinenfundamente. VDI-Verlag GmbH., Düsseldorf, 1959.
WOLF J. P. - Dynamic soil-structure interaction. Prentice Hall, 1985.
WOLF J. P. - Soil-structure interaction analysis in time domain. Prentice Hall, 1988.
Pour certains de ces ouvrages des éditions plus récentes existent vraisemblablement.
Machines vibrantes
Vieille règle des masses de la fondation
Type de machine Rapport de la masse de la fondation

à la masse de la machine
Moteur à essence :
1 et 2 cylindres...................................................................................... 3.0
4 cylindres............................................................................................. 2.75
6 cylindres............................................................................................. 2.25
8 et plus................................................................................................. 2.0
Diesel :
2 cylindres............................................................................................. 2.75
4 cylindres............................................................................................. 2.4
6 cylindres............................................................................................. 2.1
8 cylindres et plus................................................................................. 1.9
Groupe convertisseur................................................................................ 0.5 à 0.75
Machine à vapeur verticale couplée à un générateur................................ 3.8
Machine à vapeur verticale triple expansion couplée à un générateur..... 3.5
Moteur horizontal couplé à un générateur................................................ 3.3
Turbine à vapeur horizontale couplée à un générateur............................. 3à4
Moteur à essence vertical couplé à un générateur.................................... 3.5
Diesel vertical couplé à un générateur...................................................... 2.6
Exemples :
Fondation grande turbine à gaz
Fondation sur pieux d'un

grand groupe diesel
Facteur de sécurité
exemples
0.5 0.5
Densité de probabilité
CL CL
0.4 0.4
0.3 γ 0.3
0.2 0.2 c'
0.1 Φ' 0.1
10 15 20 25 30 0 5 10 15 kPa
[kN.m-3] ou [°]
Résistance R Action (charges) A

Probabilité de ruine
Pr = P [ R - A ≤ 0 ]
~ ~
C C R R
C , R = moyenne
~ ~
C , R = valeur prudente (par ex : moyenne ± écart type)
~
R
Ancienne méthode (déterministe) : facteur de sécurité = ~
C
Nouvelle méthode (implicitement probabiliste) : Pr < x %

(par ex. Pr < 5% dans projet Eurocode 7)
Suite sur complément No 49

Facteur de sécurité (suite)
Ancienne méthode
• un état limite = état ultime
• coefficient de sécurité global (déterministe)
Exemple : capacité portante d'une semelle filante
A
b
l
qp A
t γ qadm = ≥
Fs b.l
qp = f (c, Φ, γ, t, b ) Fs = facteur (coefficient) de sécurité
Fs = f (méthode de calcul, type de rupture, type de sol, expérience)
A = charge linéaire maximum (effective) atteinte pendant la durée de vie de l'ouvrage

corr. 12.4.94
Nouvelle méthode (Europe)
Deux états limites :
• état limite ultime qui détermine la sécurité structurale
rupture totale, met en danger des personnes, rupture d'équilibre de la structure admise comme
corps rigide, rupture par déformation excessive.
• état limite d'aptitude au service qui détermine l' aptitude au service
déformations de la structure la rendant inutilisable en rapport avec son but ou causant des
dommages à des éléments non porteurs
Actions : Fd = Fk γF par exemple : poids propre, neige, vent, surcharges diverses

avec : Fd = valeur de dimensionnement de l'action
Fk = valeur caractéristique de l'action (moyenne statistique par ex.)
γF = facteur de charge ou Action
facteur de sécurité partiel de l'action γF pour effet : permanente temporaire
ex. : norme SIA 160, neige, γF = 0.8; défa-
favorable
défa-
vorable vorable
projet Eurocode 7 (1994)
• cas A 1.00 0.95 1.50
• cas B 1.35 1.00 1.50
• cas C 1.00 1.00 1.30
Les actions peuvent être divisées en plusieurs modes, cas A : Perte d'équilibre statique de la structure;
par exemple (projet Eurocode 7) : essentiellement problème de sous-pression.
• action permanente (poids propre entre autre) cas B : Rupture de la structure ou d'un de ses
éléments; ex.: béton armé d'un mur de
• action temporaire (vent, neige par ex.) soutènement.
ou bien, (norme SIA 160) : cas C : rupture du sol; ex.: stabilité des pentes
• poids propre γF => γG naturelles ou artificielles, capacité portante.
• action prépondérante γF => γQ
• action concomitante γF => ψ ou ψacc pour action concomitante d'une action accidentelle
Exemple d'actions en géotechnique autres que celles provenant des structures :
Poids du sol, de la roche ou de l'eau / forces de percolation de l'eau / excavation / trafic / mouvements
dus au fluage ou au glissement du sol / accélérations causées par des séismes ou des explosions / etc.
Xk γm pour : tgΦ' c' cu

Résistance (propriétés des matériaux) : Xd =
γm •
•
cas A
cas B
1.10
1.00
1.30
1.00
1.20
1.00
avec : Xd = valeur de dimensionnement • cas C 1.25 1.60 1.40
Xk = valeur caractéristique, CH : valeur prudente
γm = facteur de sécurité partiel de la propriété projet Eurocode 7 (1994)
Xk n'est pas la moyenne statistique mais elle peut se baser sur elle. Elle est, dans la plupart des cas,
inférieure à cette moyenne. Xk peut dépendre de la sévérité de l'état limite choisi, du mécanisme de
rupture, et du degré de connaissance des caractéristiques du sol.

corr. 12.4.94
Nouvelle méthode (Europe)
Sécurité structurale : Fd ≤ γR
R
avec : R = f(Xd,i, i=1,2,... ), résistance obtenue par essai en vraie grandeur, expérience, etc.
γR = facteur de résistance, par exemple (SIA V192: pieux) = ξ . γi . γsd
avec : ξ = facteur de réduction permettant de passer de R à la valeur prudente Rk (Rk = R/ξ)
γi = facteur de réduction permettant de passer de Rk à la valeur de dimensionnement Rd
(Rd = Rk/ξ); i = indice relatif au paramètre(s) déterminant(s), par ex. Φ si c'est
l'angle de frottement du sol
γsd = facteur de modèle fonction de la méthode de calcul utilisée
ex. : capacité portante, modèle "semelle rugueuse" : γsd = 1.3,
modèle "semelle lisse" : γsd = 1.0
Aptitude au service :
Essentiellement des prescriptions limitant les déformations, déterminant les caractéristi-
ques des matériaux ainsi que les contraintes admissibles de l'ouvrage de fondation : tasse-
ment maximal, limite de la distorsion angulaire, niveau de contrainte dans l'ouvrage de
fondation, propriétés particulières du béton de la fondation en présence d'eau séléniteuse
ou de gel, etc.

corr. 12.4.94
Facteur de sécurité (suite) Nouvelle méthode

Combinaison des actions, plan de sécurité, cinématique de
rupture
A préparer avec beaucoup de soin avant chaque calcul de dimensionnement. Pas de règles précises
données dans les normes; responsabilité de l'ingénieur.
Exemple : poussée sur un mur de soutènement

WS niveau extrême p
Deux cinématiques de rupture :
WS niveau moyen
Renversement Maction ≤ Mrésistance
G1 G3 p
Ea Glissement Haction ≤ Hrésistance
Ea M = moment par rapport à o
G2 Ew H = somme des forces horizontales
Ep
o
T
Deux combinaisons possibles (en utilisant la décomposition des actions de la norme SIA 160) :
a) sol prépondérant
Pour les actions (Ea, Ew) : caractéristiques mécaniques divisées par les facteurs de sécurité partiels,
par exemple (cas C de l'EC7) γm = 1.25 pour tgΦ' et γm = 1.6 pour c' (γm est le diviseur des
valeurs prudentes Xk) et les forces ou les moments résultants multipliés par le facteur de charge
pour effet défavorable, par exemple (cas C de l'EC7) γF = 1.0.
Pour les forces de résistance (Ep, T) : caractéristiques mécaniques divisées par les facteurs de
sécurité partiels (les mêmes que pour les actions) et les forces ou moments résultants multipliés par
le facteur de charge pour effet favorable, par exemple (cas C de l'EC7) γF = 1.00.
La surcharge p ( Eap), action accompagnante, est multipliée par un γF de 1.3 selon SIA 160.
Nappe phréatique à son niveau moyen.
b) nappe phréatique prépondérante

Pour les actions (Ea, Ew) : usage des valeurs caractéristiques (prudentes) Xk sans multiplication
par un facteur partiel; forces ou moments résultants multipliés par un facteur de charge γF de 1.0.
Même démarche pour les forces de résistance (Ep, T).
La surcharge p ( Eap), action accompagnante, est multipliée par un γF de 1.3 selon SIA 160.
Nappe phréatique à son niveau extrême.
Les combinaisons a) et b) et leurs facteurs de sécurité partiels sont des exemples possibles. Aucune
norme définitive ne les fixe encore aujourd'hui.

corr. 12.4.94
Facteur de sécurité (suite) Nouvelle méthode, exemple

Sécurité structurale Aptitude au service
Bâtiment de 3 étages sur rez
neige, h 0 = 600 msM
γF court terme long terme
étanchéité
SIA 160 1.2 kN .m-2 . 0.8 1.2 kN .m-2 0.0 kN .m-2
3.0 kN .m-2 . 1.3 3.0 kN .m-2 3.0 kN .m-2
6.3 kN .m-2 . 1.3 6.3 kN .m-2 6.3 kN .m-2
chape Bureaux
3.0 kN .m-2 . 1.5 2.0 kN .m-2 1.0 kN .m-2
3.5 kN .m-2 . 1.3 3.5 kN .m-2 3.5 kN .m-2
7.5 kN .m-2 . 1.3 7.5 kN .m-2 7.5 kN .m-2
surcharge Salle de conférence
5.0 kN .m-2 . 1.5 5.0 kN .m-2 4.0 kN .m-2
3.5 kN .m-2 . 1.3 3.5 kN .m-2 3.5 kN .m-2
7.5 kN .m-2 . 1.3 7.5 kN .m-2 7.5 kN .m-2
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8.0 kN .m-2 . 1.5 8.0 kN .m-2 8.0 kN .m-2
3.5 kN .m-2 . 1.3 3.5 kN .m-2 3.5 kN .m-2
Parking ≤ 3,5 t 7.5 kN .m-2 . 1.3 7.5 kN .m-2 7.5 kN .m-2
2.0 kN .m-2 . 1.5 2.0 kN .m-2 0.0 kN .m-2

3.5 kN .m-2 . 1.3 3.5 kN .m-2 3.5 kN .m-2
8.50 m 6.3 kN .m-2 . 1.3 6.3 kN .m-2 6.3 kN .m-2
b
95.7 kN.m-2 70.3 kN.m-2 65.1 kN.m-2
t = 1.3m
407 kN.m-1 299 kN.m-1 277 kN.m-1
V
La norme SIA 160 est à la base de cet exemple mais toutes
Semelle à calculer ses subtilités ne sont pas décrites voire incluses
Sol de fondation : CL ferme
Sécurité structurale : Vss = 407 kN.m-1 ρ [t.m-3] Φ' [°] c' [kPa] ME [kPa]
Aptitude au service : Vasc = 299 kN.m-1 Xk 2.0 24 20 10'000
court terme γm 1.05 1.25 (1) 1.6 (1) 1.2
Aptitude au service : Vasl = 277 kN.m-1 Xd 1.9 19 12 8'300
long terme (1) cas C projet Eurocode 7
Calcul de la largeur b des semelles filantes avec V ss = 407 kN.m-1:

R b ( c' d . Nc + γd . t . Nq + γd . b/2 . Nγ)
Qd = Qadm = ≥ Vss = 407 kN.m-1
γR = γsd d'où b = 1.25 m
Les valeurs utilisées pour déterminer R étant les Xd, le facteur de résistance est égal au facteur de modèle
γsd = 1.30. Nc, Nq et Nγ déterminés par Φ' d, c' d, γd, Φ' d = valeurs de dimensionnement (Xd) de c', γ, Φ'.
La charge "aptitude au service à court terme" Vasc aurait été utilisée avec l'ancienne méthode, à savoir avec
un facteur global de sécurité de 3.0 et les valeurs Xk; on aurait obtenu alors b= 1.10 m.
Calcul des tassements avec V asl (long terme) = 277 kN .m-1
Il est probable que ce calcul soit déterminant pour la détermination finale Fin des compléments
de la largeur b. sur facteur de sécurité
Poussée des terres : méthode graphique de Culmann

(basée sur la théorie de Coulomb - Poncelet)
Prisme de poussée avec c

hypothèses de
Coulomb-Poncelet
Rotation du polygone
Pa des forces
θ Pa
h
W F W β−Φ
h/3 δ θ
α β β−Φ F W
Pa Φ Φ
F
En général, on admet δ = 2/3Φ
c2 c1
c3
3
d
b
1
5
F1 Pa1
θ
Pa2 Pa2
δ h = Pa,max
Pa3 β
h/3 Φ
α 4
θ
a W1
W3
Parallèle aux Pa
2
Marche à suivre : c
1 Tracer, par le point a, une droite a-b faisant un angle Φ avec l'horizontale; c'est la ligne de talus.
2 Tracer, par le point a, une droite a-c faisant un angle θ avec la droite a-b (θ = α − δ); dans le
polygone des forces tourné, elle est parallèle à la poussée des terres Pa.
3 Tracer une première droite a-c (a-c1), soit un premier plan de glissement, et calculer le poids
du volume a-c1-d = W1.
4 Porter, à une certaine échelle, W1 sur la droite a-b.
5 A l'extrémité de W1 tracer une parallèle à a-c dont l'intersection avec la droite a-c1 détermine
la poussée Pa1.
Et ainsi de suite pour quelques autres plans de glissement afin de déterminer la poussée
maximale (Pa2 dans l'exemple ci-dessus).
Poussée des terres : deux schémas de calcul des murs en équerre
Cinématique
de rupture
β
P1
δ P1
Variante β
δ = Φ'
P2 P2
P1 h
δ = Φ' P1
W W
δ' σa δ' h/3
σa
R = W + P1 + P2
R = W + P1
Cinématique β
de rupture
h
P1
δ = Φ'
W P1
h/3
R
σa
R = W + P1
σa par Rankine, Coulomb-Poncelet ou méthode graphique

Poussée des terres : détermination de l'angle δ'
D'après Mörsch E. : Die Berechnung von Winkelstützmauern. Beton und Eisen 24 (1925), Heft 20.
et, VSS : Murs de soutènement, 1er volume, 1966.
surcharges Q p ain
surface terr
+β
-β Résumé des différentes
méthodes de calcul
de la poussée et
ent
+α -α Sol
parem
c, Φ de la butée des terres

Pa
+δ
Pp -δ
Méth. Poussée Butée

α = 0 β = 0 δ = 0 c ≠ 0 ; surface du terrain plane; parement plan et vertical;
Rankine
surcharge uniforme.
Ka = tg2 (45 - Φ/2) K p = tg2 (45 + Φ/2)

σha = Ka σv - 2c tg(45°-Φ/2) σhp = Kp σv + 2c tg(45°+Φ/2)
α ≠ 0 β ≠ 0 δ ≠ 0 c = 0 ; surface du terrain plane; parement plan; pas de surcharge.

Strictement c = 0 mais on peut introduire un c dans le calcul de σha et de σhp .
Coulomb -
Poncelet
cos2 (Φ+ α) cos2 (Φ-α)

Ka = Kp =
sin(Φ+ δ) sin(Φ-β) 2 sin(Φ-δ) sin(Φ+β) 2
cos(δ-α) 1+ cos(δ-α) 1–
cos(δ-α) cos(α+β) cos(δ-α) cos(α+ β)
σha = Ka σv - 2c tg(45°-Φ/2) σhp = Kp σv + 2c tg(45°+Φ/2)
α ≠ 0 β ≠ 0 δ ≠ 0 c ≠ 0 ; surface du terrain quelconque; parement quelconque;

Prisme
surcharge quelconque.
Poussée Pa donnée directement Butée Pp donnée directement
Culmann
α ≠ 0 β ≠ 0 δ ≠ 0 c = 0 ; surface du terrain quelconque; parement plan;

surcharge possible.
Poussée Pa donnée directement Butée Pp donnée directement
Caquot et
α ≠ 0 β ≠ 0 δ ≠ 0 c ≠ 0 ; surface du terrain plane; parement plan;

Kérisel
surcharge quelconque.
Ka donné par tables Kp donné par tables

Murs VSS
δ = 2/3Φ c ≠ 0 ; profil du terrain et du parement du mur ainsi que surcharges

adaptés au cas de la route.
Ka et dimensions du mur poids donnés par Pas de table pour la butée.

des tables.
Résultats d'un calcul par la méthode des éléments finis avec loi
constitutive non linéaire :
Fouille étayée par une paroi de palplanches avec un rang de butons
nivellement- mesure par

triangulation clinomètres
Poussée sur palplanche (σy) [kPa]
y.c. eau 56 mm
0 10 20 30 40 50
WS
Buton
bois mal calé
Fond fouille
eau
(écoul. sous
palplanche)
réseau initial
réseau déformé
z Amplification des déplacements = 50

y 0 1 2 3 4 5m
Les trois grands problèmes liés à la stabilité des pentes
Stabilité des pentes naturelles

avec ou sans surcharges/décharges
Stabilité des digues en

terre ou en enrochements
Stabilité des fonds de fouilles

Fluage des sols
fluage σ1
fluage secondaire tertiaire
fluage
primaire C
> σ rupt
σ1 - σ3 σ3
déformation
σ1 - σ3 > σ fl B
σ1 - σ3 < σfl
A
temps
σfl = limite de fluage ou limite de mobilisation ou résistance structurelle limite
σrupt = résistance résiduelle (à long terme) (voir complément No 31)
On peut décomposer le fluage des sols en trois phases et associer ces phases à trois niveaux de
contraintes. La première phase, ou fluage primaire est caractérisée par la décroissance de la
vitesse de distorsion (de déformation). La deuxième, ou fluage secondaire correspond à une
vitesse de fluage constante et la troisième, ou fluage tertiaire correspond à une augmentation de
la vitesse de fluage jusqu'à la rupture de la continuité mécanique du sol, soit jusqu'au développe-
ment de surfaces de glissement macroscopiques.
Pour un déviateur des contraintes inférieur (σ1 - σ3) à une certaine limite σfl que l'on appelle soit
limite de fluage soit limite de mobilisation soit encore résistance structurelle limite seul le
fluage primaire se produit; au-dessous de cette limite, le sol se comporte donc comme un solide
vis-queux (courbe A). Au-dessus de cette limite du déviateur des contraintes, il s'établit, après le
fluage primaire, un fluage secondaire à vitesse plus ou moins constante; le sol devient alors un
liquide visqueux (courbe B). Si le déviateur des contraintes augmente encore, un fluage tertiaire
se manifeste, fluage conduisant à une rupture différée ou rupture après fluage du sol (courbe
C). Le déviateur σrupt pour lequel commence à se produire cette rupture différée est la résistance
résiduelle (voir complément No 31).
Rupture progressive
Avant rupture Rupture initiale Rupture progressive

A' A' P2' B'
P1' P1'
O' O' O'
E
PENTE E E
EP
E E=0
A A B
β P2
P1 P1
O O O
O A O P1 A ε O P1 P2 B
CON-
TRAINTES
DE τ dû à la gravité
CISAILLE- résistance τ après rupt.
MENT τ après progressive
résiduelle
rupt. init. τ avant
τ τ rupt. init. τ τ
résistance τ après rupt.
de pic locale (avant rupt.
progressive)
O' P1 ' P1 ' P2 '
DEFORMATIONS
zone de εs
rupture εi
P1 P1 P2
O
rotation
90°
εs - εi ε εs - εi
DEFORMATIONS résiduelle
DIFFERENTIELLES
DANS LA ZONE
pic
DE RUPTURE
τ
O P1 P1 P2
déformations amplifiées 3x par rapport aux diagrammes supérieurs
D'après L. Bjerrum - 3th Terzaghi lecture : Progressive failure in slopes of overconsolidated

plastic clay and clay shales. Journal of ASCE. SM5, 1967.
Stabilité des pentes - Méthode des tranches

Le problème
x
Equations
Q pour n tranches :
∑ forces horizontales = 0
tranche i
n. { ∑ forces verticales = 0
∑ moments = 0
V 3n équations
M ah
h β
M= masse de la tranche
H M av av = accélération verticale
d ah = accélération horizontale
Q= charge extérieure
(ancrage par ex.)
α T = 1 c b + N ' tgΦ N ' = effort effectif normal
Fs
à la surface de glissement
a U = Sous-pression de l'eau
N = N' + U
interstitielle
b
Inconnues associées à l'équilibre des forces
n forces résultantes N (y.c pression interstitielle : u.b) normales à la base des tranches ou coins
1 facteur de sécurité qui permet à la force de cisaillement T sur la base de chaque tranche d'être
exprimée en fonction de N
n-1 forces latérales H (y.c pression interstitielle) sur chaque interface entre les tranches
n-1 angles β qui déterminent la relation entre la force de cisaillement V et la force normale E sur
chaque interface entre les tranches
3n-1 inconnues pour 2n équations
Inconnues associées à l'équilibre des moments
n bras de levier a de la force résultante N normale à la base des tranches ou coins

n-1 bras de levier d de la force latérale H sur chaque interface entre les tranches
2n-1 inconnues pour n équations
Total des inconnues
Hypothèse simplificatrice générale à toutes les méthodes
n a = b/2
Total des inconnues après simplification générale à toutes les méthodes


Les solutions et hypothèses simplificatrices
Méthode Surface Hypothèses Remarques

glissement simplificatrices
Bishop cercle cercle Méthode "théorique" pas

Moments dus à H négligés utilisée en pratique.
(Vi = ?)
Bishop simplifiée cercle idem Bishop + Tient parfaitement compte

Vi = 0 de la poussée d'écoulement.
Méthode la plus utilisée.
Nombreux programmes
sur ordinateur
Fellenius quelconque Moments négligés Ne tient pas compte

ou suédoise H=V=0 des poussées d'écoulement :
gros inconvénient
Morgenstern quelconque tgβ = V/H = λ f(x) Méthode la plus complète

et Price et se prêtant bien à la
modélisation numérique
qui est cependant difficile.
Méthode requérant une
f(x) analyse très méticuleuse des
résultats car une solution
quelconque mathématiquement exacte
x
peut être physiquement
fausse.
Janbu quelconque d = h/3 Méthode "théorique" pas

β = cte utilisée en pratique.
(Vi = ?)
Janbu simplifiée quelconque idem Janbu + Tient parfaitement compte

(Vi+1 - Vi) / x = 0 de la poussée d'écoulement.
Souvent utilisée.
Plusieurs programmes sur
ordinateur.
Méthodes recommandées

Les formules
Méthode Formules
Bishop 1
ci xi + W i + Vi -Vi+1 - ui xi tgΦi
∑ tgαi tgΦi
cosαi 1 +
Fs = Fs
∑ W i sinαi + P e/r r
e
Bishop simplifiée 1 P
ci xi + W i - ui xi tgΦi
∑ tgα i tgΦi
cosαi 1 +
Fs
Fs =
∑ W i sinα i + P e/r
Fellenius ∑ ci xi - W i cos2 αi - ui xi tgΦi (1/cosαi)

ou suédoise Fs =
∑ Wisin αi
Morgenstern Système d'équations non linéaires à résoudre par procédure spéciale.

et Price Voir : BAILEY W. A. - Stability Analysis by limiting equilibrium.
Thesis MIT, 1966.
Janbu
ci xi + W i + Pvi - ∆Vi -ui xi tgΦi 1
P
∑ tgαi tgΦi Pv
cos2 α i 1+
Fs
Fs =
∑ W i + Pvi - ∆Vi tgαi + Phi Ph
Janbu simplifiée 1
ci xi + W i + Pvi - ui xi tgΦi
∑ tgαi tgΦi
cos2α i 1 + tranche i
Fs
Fs =
∑ ( W i + Pvi ) tgα i + Phi
Stabilité des pentes - Méthodes confortatives - 1

W Causes générales
nW W Modification (intensité U Modification du régime
c, Φ Diminution de c et Φ par:
et orientation) de W par: des pressions interstitielles par : - rupture progressive
T = c + σtgΦ U - surcharge - création d'une retenue et - altération par circulation d'eau
- modification de la géométrie abaissement rapide plan d'eau (quick-clay)
Moyens du talus (érosion, route, etc.) - variation des précipitations - altération par d'autres phéno-
confortatits - tremblement de terre (nW) mènes
Drainage Drainage superficiel des eaux Superficiel (même type que Consolidation des sols par sur-
de ruissellement et de perco- pour W). Peu efficace sur une charge due à l'abaissement de la
lation pour diminuer la teneur nappe profonde. nappe (surcharge et dépression
en eau d'où W dans la zone non Profond : galerie drainante, capillaire).
saturée. forage drainant, puits drainant,
Par exemple: gabions qui ont coûteux, mais souvent très
aussi un rôle mécanique. efficace. Double action:
Les drains doivent rester effi- - abaissement nappe (peut être
caces: pentes fortes et contrôles. défavorable)
En outre, le drain ne doit pas - modification favorable des
alimenter une zone de glissem. poussées d'écoulement
Débits : Le débit peut être très
faible et le drainage efficace
Effet évapo-transpirateur jouant Léger effet éventuel si la nappe Consolidation des sols par sur-
Végétation est superficielle. charge due à l'abaissement de la
le même rôle que le drainage
superficiel (ing. forestier ou nappe.
paysagiste).
Les racines n'ont aucune action
mécanique sauf contre l'érosion
superficielle.
Rééquilibrage Rééquilibrage par chargement ~ NEANT Consolidation des sols sous la

de pied souvent peu efficace car charge.
phénomène du fluage.
Réflexe du cercle = souvent
mauvais réflexe.
Cloutage Par pieux; déconseillé en terrain ~ NEANT Effet peu important.

meuble: onéreux et peu efficace.
Le beurre n'a jamais coupé le fil
- fluage entre les pieux.
Ancrage Excellent moyen surtout pour ~ NEANT Consolidation des sols sous
massif rocheux. l'effort d'ancrage.
Bien dimensionner les surfaces
d'appui (murs, longrines)
Probl. durabilité de l'ancrage:
fissuration de la gaine de pro-
tection en coulis de ciment par
mouvements du sol, perte de
tension dans le temps. Augmentation de la résistance
au cisaillement. Exemple :
Injection Imperméabilisation de la sur- Modification de l'écoulement de - Injection d'argile gonflante
face par injection des fissures la nappe (barrage créé par le présentant des fissures.
= env. même effet que drainage rideau d'injection) - Injection de résines dans les
superficiel. sols silteux (k > 10 -6 m.s-1)
Electro- NEANT Drainage par électro-osmose Utilisation de l'électro-osmose

chimique dans des sols argileux (très pour échanger les ions adsorbés
coûteux) de l'argile et augmenter ainsi sa
résistance au cisaillement
Congélation NEANT Barrage constitué par le bloc Consolidation moment. pendant

congelé ? les travaux (très coûteux).

Exemples de drainages superficiels

Drainages profonds
Cunette de surface pour collecter

les eaux de ruissellement à l'amont Principes
du glissement
généraux
Puits vertical Fissure de traction

de pompage (niche d'arrachement)
Collecteur de
drainage
Tube horizontal pour
drainer la fissure
de traction
Plan de glissement
Drains radiaux pour

augmenter l'efficacité
de la galerie de drainage
Tube horizontal pour Galerie de drainage

drainer le plan de
glissement
Exemples

Exemples de drainages profonds

Exemples de drainages profonds et d'un cloutage
hauteur max.
du remblai = 4 m.
Coupe A Drainage
profond
plan d
e gliss
ement
Cloutage
Cycle postgrade : Géologie Appliquée à l'Ingénierie et à l'Environnement Document
Module B2-2: Mécanique des sols M. Dysli No 99
The new Rankine's method: a Rankine's poem

The Mathematician in Love
I.
A Mathematician fel1 madly in love
With a lady, young, handsome, and charming:
By angles and ratios harmonic he strove
Her curves and proportions all faultless to prove,
As he scrawled hieroglyphics alarming.
II.
He measured with care, from the ends of a base,
The arcs which her features subtended:
Then he framed transcendental equations, to trace
The flowing outlines of her figure and face,
And thought the result very splendid.
III.
He studied (since music has charms for the fair)
The theory of fiddles and whistles,—
Then composed, by acoustic equations, an air,
Which, when 'twas performed, made the lady's long hair
Stand on end, like a porcupine's bristles.
IV.
The lady loved dancing:—he therefore applied,
To the polka and waltz, an equation;
But when to rotate on his axis he tried,
His centre of gravity swayed to one side,
And he fell, by the earth's gravitation.
V.
No doubts of the fate of his suit made him pause,
For he proved, to his own satisfaction,
That the fair one returned his affection,—"because,
"As every one knows, by mechanical laws,
"Re-action is equal to action."
VI.
"Let x denote beauty,—y, manners well-bred,—
"z, Fortune,—(this last is essential),—
"Let L stand for love"—our philosopher said,—
" Then L is a function of x, y and z,
"Of the kind which is known as potential."
VII.
"Now integrate L with respect to dt,
"(t Standing for time and persuasion);
"Then, between proper limits, 'tis easy to see,
"The definite integral Marriage must be:—
"(A very concise demonstration)."
VIII.
Said he—"If the wandering course of the moon
"By Algebra can be predicted,
"The female affections must yield to it soon"—
—But the lady ran off with a dashing dragoon,
And left him amazed and afflicted.
Equation referred to in stanza VI: Equation referred to in stanza VII:

+
f ( x, y, z) L dt = M
L = φ ( x, y, z) = dξ dη dς
(ξ − x)2 + (η − y) 2 + (ς − z)2 -

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Département de génie civil

Laboratoire de mécanique des sols

3ème édition, septembre 1993

Mise à jour : 30 mai 1994

Buts du cours de technologie et de mécanique des sols :

Partie solide d'un sol = discontinu

Pas de mécanique du discontinu utilisable en pratique donc :

Rappel des principales hypothèses de la mécanique du continu :

Partie liquide d'un sol :

Cours de base déjà suivis ou à suivre :

Rappel des principales équations de l'hydraulique utilisées

Continuité : Masse eau entrante = masse eau sortante négligé en

h = charge hydraulique [m H2O) γw = poids volumique de l'eau [kN.m-3]

Mécanique des sols

Les limites de consistance

teneur en eau [% de la masse]

Exemples de courbes granulométriques de quelques sols types

0,0001 0,001 0,01 0,1 1 10

diamètre des grains [mm]

Différences entre USCS suisse et USCS ASTM (international)

USCS CH (SN 670’008, 1959) USCS Casagrande (ASTM D2487)

Nomenclature des sols

Diverses formes de l'eau dans les sols non saturés

régime régime funiculaire

Schéma sols fins

Surface Couche adsorbée

film d'eau non gelé

frange de gel succion

Expérience de Corte particule

Indice de gel de l'air FI, gonflement et

nov. déc. janv. fév. mars avril

0,6 moyenne annuelle

640 034 Signes conventionnels géotechniques (en révision)

670 005 Classification des sols, méthode de chantier selon USCS

Ordre de grandeur de quelques paramètres de résistance et de déformabilité des sols

USCS IP forme Φ' c' ME Cc Cs

roche concassée angul. 47 ± 7 0 200 - 400

Cohésion apparente cu des sols fins (grossière approximation)

w = teneur en eau [%]

Paramètres Paramètres à déterminer

Sym- Unité Français Deutsch (CH) English (UK+US)

Sym- Unité Français Deutsch (CH) English (UK+US)

Sym- Unité Français Deutsch (CH) English (UK+US)

Les équations des contraintes et déformations

1. Equations d'équilibre ∂σ'xx ∂σyz ∂σzx ∂u 3 6

2. Relations déformation-déplacement (équations géométriques)

R(εij, σij) = 0 ou εij = f(σij) = sij . σij εx σx

Principales lois constitutives = lois des matériaux = relations σ ,ε

élasto-plastique élasto-plastique élasto-plastique fragile hyperbolique

Critère de rupture = loi de plastification

Exemple d'application du diagramme de Newmark :

σz = 0.005 (33,3 .100 kPa + 57.6 . 50 kPa) = 31 kPa

Allure du diagramme des contraintes verticales

Massif élastique isotrope Autre cas

Massif élastique homogène

Les deux méthodes de calcul d'une fondation avec rigidité

Méthode élastique ( 2 éme ordre) Méthode des ressorts

Semi infini élastique

Dans le cours polycopié,

Poutre sur sol élastique (théorie du 1er ordre)

EI = E.b.h3/12 si section rectangulaire

Dans les diagrammes annexes, b des diagrammes = l des formules ci-dessus.

Relation entre le module de réaction ks de l'essai

Contraintes dues au poids propre du sol et