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Dans tous les cas, il doit absolument être installé dans un siège dos à la
route et l’airbag passager doit être désactivé (position « off »).
Je contrôle l’état de mes pneus : j’en vérifie l’usure grâce aux témoins dans les
rainures et la pression en station-service. Si les rainures se trouvent au niveau des
témoins d’usure, à 1,6 mm, c’est que les pneus sont trop usés. Il est préférable de
contrôler la pression des pneus à froid. Par conséquent, si je fais plus de trois
kilomètres avant de trouver une station de gonflage, j’ajoute 0,3 bar à la pression
recommandée par le constructeur (indiquée sur l’étiquette collée dans l’ouverture
de la porte du conducteur). Lorsque mes pneus sont sous-gonflés, ils risquent
d’éclater, ils adhèrent moins à la route (ce qui augmente ma distance de freinage)
et mon véhicule consomme plus de carburant.
L’ABS évite le blocage des roues en cas de freinage d’urgence. L’AFU (Aide au
Freinage d’Urgence), obligatoirement combinée à l’ABS, amplifie la force de
freinage. L’EPS s’actionne en cas de perte d’adhérence pour compenser les
dérapages. Les amortisseurs assurent la tenue de route du véhicule.
Enfin, pour sortir de mon véhicule, j’ouvre la portière de préférence avec la main
droite, ce qui me force à me tourner et me permet de contrôler mon angle mort
pour être sûr qu’aucune voiture ou cycliste ne s’y trouve.
5. L’éco-conduite
Adopter une éco-conduite a pour but de réduire ma consommation de carburant.
Pour cela, je commence par bien choisir ma voiture. Depuis 2006, les professionnels
doivent afficher la consommation moyenne et le taux d’émission de CO2 du
véhicule sur l’étiquette énergie. Ensuite, j’entretiens régulièrement mon véhicule.
Des pneus sous-gonflés, des filtres encrassés, etc., entraînent une
surconsommation.
Retenez que circuler à 130 km/h au lieu de 120 km/h ne vous fait économiser que
quatre minutes sur un trajet de 100 km. Sur autoroute, le principal facteur de
consommation est la résistance à l’air. Rouler avec des barres de toit entraîne une
surconsommation de 10 % environ. Enfin, utiliser la climatisation induit une
surconsommation de 6 % sur l’autoroute et de 20 % en agglomération.
Pour protéger : j’actionne les feux de détresse, je mets mon gilet de sécurité et je
place le triangle de sécurité à 30 mètres du lieu de l’accident. Puis je réalise un bref
diagnostic de la situation et j’évalue l’état des victimes : est-ce qu’elles respirent ?
Est-ce qu’elles sont conscientes ? Si une victime peut répondre à des questions
simples ou si elle bouge, c’est qu’elle est consciente.
Pour alerter : j’appelle les secours, le 112, de mon portable ou d’une borne d’appel
d’urgence pour être localisé(e) plus facilement. Je suis précis(e) dans mes indications
(numéro de l’autoroute, sens de circulation, point kilométrique, état des victimes, etc.) et je
reste au téléphone tant que la personne ne me dit pas de raccrocher.
Pour secourir : je ne déplace une victime qu’en cas d’absolue nécessité, seulement si elle
est en danger réel et immédiat là où elle se trouve. Je n’enlève surtout pas son casque à un
motard. J’essaye de maintenir la victime au chaud et éveillée en attendant l’arrivée des
secours. Si elle ne répond pas et ne réagit pas, mais respire, je la mets en Position Latérale
de Sécurité (PLS).