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L’ultime fiche de révision du Code de la route

1. Ce que vous devez avoir dans votre véhicule

● Votre permis de conduire


● L’attestation ou le certificat d’assurance du véhicule et
● Le certificat d’immatriculation (la carte grise).
● Un gilet de sécurité (gilet jaune ou orange) à portée de main
● Un triangle de sécurité à bord du véhicule (le coffre est autorisé).
● La boîte d’ampoules de rechange est uniquement conseillée.
● Le constat amiable n’est pas obligatoire, mais rappelez-vous qu’il doit être
renvoyé dans les cinq jours ouvrés suivant l’accident à sa compagnie
d’assurance.

2. Les règles de sécurité pour le transport des enfants

La réglementation impose que les enfants de moins de 10 ans soient


transportés dans un dispositif homologué adapté à leur morphologie et à
leur âge :

● Jusqu’à 13 kg : un lit nacelle


● De 9 à 18 kg : un siège à harnais ou un siège réceptacle
● De 18 kg à 36 kg : un rehausseur

Il est interdit de transporter un enfant à l’avant, sauf sous certaines


conditions :

● Lorsque l’enfant a de 0 à 12 mois.


● Lorsque toutes les places arrière sont déjà occupées par des enfants
de moins de 10 ans.
● Lorsque les places arrière sont inutilisables ou dépourvues de
ceintures.

Dans tous les cas, il doit absolument être installé dans un siège dos à la
route et l’airbag passager doit être désactivé (position « off »).

3. La mécanique et l’entretien du véhicule dans le Code de la route

Un voyant du tableau de bord rouge indique un danger, je dois m’arrêter ou


me rendre chez le garagiste le plus proche. Je contrôle les niveaux (huile,
liquide de frein et de refroidissement et lave-glace) de mon véhicule tous les
mois ou les 1 000 km pour augmenter la longévité du moteur et économiser
du carburant. Un manque d’huile peut provoquer une forte chaleur dans le
moteur, une déformation des pièces métalliques et une casse du moteur. Je
contrôle aussi l’état de mes essuie-glaces. Mon véhicule doit être équipé d’au moins
un essuie-glace.

Je contrôle l’état de mes pneus : j’en vérifie l’usure grâce aux témoins dans les
rainures et la pression en station-service. Si les rainures se trouvent au niveau des
témoins d’usure, à 1,6 mm, c’est que les pneus sont trop usés. Il est préférable de
contrôler la pression des pneus à froid. Par conséquent, si je fais plus de trois
kilomètres avant de trouver une station de gonflage, j’ajoute 0,3 bar à la pression
recommandée par le constructeur (indiquée sur l’étiquette collée dans l’ouverture
de la porte du conducteur). Lorsque mes pneus sont sous-gonflés, ils risquent
d’éclater, ils adhèrent moins à la route (ce qui augmente ma distance de freinage)
et mon véhicule consomme plus de carburant.

4. Les aides à la conduite


Une voiture à boîte automatique ne possède pas de pédale d’embrayage. Pour
retirer la position P (Park) d’une boîte automatique, il faut appuyer sur le frein.

L’ABS évite le blocage des roues en cas de freinage d’urgence. L’AFU (Aide au
Freinage d’Urgence), obligatoirement combinée à l’ABS, amplifie la force de
freinage. L’EPS s’actionne en cas de perte d’adhérence pour compenser les
dérapages. Les amortisseurs assurent la tenue de route du véhicule.

Les feux adaptatifs se situent à l’avant du véhicule. Le régulateur de vitesse


permet de maintenir une allure constante, il s’utilise sur les voies rapides avec une
bonne visibilité et une circulation fluide. Son utilisation est à exclure en ville. Le
limiteur de vitesse permet d’éviter de dépasser la vitesse maximale. Il est donc très
utile en ville, par exemple.

Enfin, pour sortir de mon véhicule, j’ouvre la portière de préférence avec la main
droite, ce qui me force à me tourner et me permet de contrôler mon angle mort
pour être sûr qu’aucune voiture ou cycliste ne s’y trouve.

5. L’éco-conduite
Adopter une éco-conduite a pour but de réduire ma consommation de carburant.
Pour cela, je commence par bien choisir ma voiture. Depuis 2006, les professionnels
doivent afficher la consommation moyenne et le taux d’émission de CO2 du
véhicule sur l’étiquette énergie. Ensuite, j’entretiens régulièrement mon véhicule.
Des pneus sous-gonflés, des filtres encrassés, etc., entraînent une
surconsommation.

La consommation de carburant dépend aussi du style de conduite et de l’itinéraire


emprunté. J’utilise le GPS ou le limiteur de vitesse sur les longues distances pour
réduire mon temps de trajet. L’ordinateur de bord, notamment le compte-tours,
permet de vérifier en temps réel si ma conduite est économique. Si je passe mes
vitesses à un régime moteur élevé, la consommation de carburant augmente. Une
conduite brusque peut vous faire dépenser jusqu’à 40 % de carburant
supplémentaire. Enfin, je privilégie le vélo en ville (ou pour tout déplacement de
moins de 2 km). L’intermodalité signifie l’utilisation successive de moyens de
transport différents pour arriver à sa destination.

Retenez que circuler à 130 km/h au lieu de 120 km/h ne vous fait économiser que
quatre minutes sur un trajet de 100 km. Sur autoroute, le principal facteur de
consommation est la résistance à l’air. Rouler avec des barres de toit entraîne une
surconsommation de 10 % environ. Enfin, utiliser la climatisation induit une
surconsommation de 6 % sur l’autoroute et de 20 % en agglomération.

6. Les premiers secours


Lorsque vous arrivez sur un lieu d’accident, vous devez procéder dans cet ordre :
protéger, alerter, puis secourir. Ne pas vous arrêter sur un lieu d’accident est un
délit de non-assistance de personne en danger.

Pour protéger : j’actionne les feux de détresse, je mets mon gilet de sécurité et je
place le triangle de sécurité à 30 mètres du lieu de l’accident. Puis je réalise un bref
diagnostic de la situation et j’évalue l’état des victimes : est-ce qu’elles respirent ?
Est-ce qu’elles sont conscientes ? Si une victime peut répondre à des questions
simples ou si elle bouge, c’est qu’elle est consciente.

Pour alerter : j’appelle les secours, le 112, de mon portable ou d’une borne d’appel
d’urgence pour être localisé(e) plus facilement. Je suis précis(e) dans mes indications
(numéro de l’autoroute, sens de circulation, point kilométrique, état des victimes, etc.) et je
reste au téléphone tant que la personne ne me dit pas de raccrocher.

Pour secourir : je ne déplace une victime qu’en cas d’absolue nécessité, seulement si elle
est en danger réel et immédiat là où elle se trouve. Je n’enlève surtout pas son casque à un
motard. J’essaye de maintenir la victime au chaud et éveillée en attendant l’arrivée des
secours. Si elle ne répond pas et ne réagit pas, mais respire, je la mets en Position Latérale
de Sécurité (PLS).

7. Statistiques à retenir pour l’examen du Code


● La route est la première cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 24 ans.
● Les usagers vulnérables les plus tués sur la route sont les piétons et les motos.
● La majorité des piétons tués a plus de 65 ans.
● La vitesse est désormais la première cause des accidents mortels sur la route (32
%), avec l’alcool en deuxième position (29 %), suivi de la fatigue et de l’inattention
(10 à 20 %).
● Boire du café ne réduit pas les effets de l’alcool.
● Le risque d’accident mortel est multiplié par sept la nuit.

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