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1.

INTERVENIR EN CAS D’ACCIDENT


2. LE CONSTAT AMIABLE
3. LE VEHICULE
4. LE CONTRÔLE TECHNIQUE
5. CHARGEMENT DU VÉHICULE
6. DOCUMENTS ET ÉQUIPEMENTS
7. LE PERMIS DE CONDUIRE

1. Intervenir en cas d’accident

En cas d’accident je fais le premier PAS : Protéger les lieux, Alerter


les secours, Secourir les victimes
 Protéger les lieux pour éviter le sur-accident
o J’allume les feux de détresse et me gare sur le bord de la
route. De nuit, j’éclaire le lieu de l’accident avec mes
feux si possible.
o A bord du véhicule je dois posséder un gilet rétro-
réfléchissant à portée de main, donc dans l’habitacle + un
triangle de pré-signalisation :
 Je mets le gilet avant de sortir du véhicule pour être
vu.
 Je place le triangle de pré-signalisation au moins à
30 mètres en amont ou avant un sommet de côte ou
virage pour baliser l’accident.
o Empêcher de fumer (risque d’incendie si du carburant est
sur la route)
 Numéros de téléphone pour alerter les secours
o 15 : SAMU
o 17 : POLICE et GENDARMERIE
o 18 : POMPIERS
o 112 : numéro unique depuis un portable, fonctionne dans
tous les pays européens
Je peux aussi utiliser une borne d’appel d’urgence. Mon appel sera
localisé, on me trouvera plus rapidement.
Quoi dire ?
 lieu de l’accident : ville, rue, lieu-dit, près de...
 nature de l’accident, nombre et état des victimes
 premiers gestes effectués
Ne pas raccrocher avant d’y être invité.
Secourir :

 Je pratique les gestes de premiers secours si je les connais


 Je demande de l’aide si d’autres personnes sont présentes
 Je couvre les victimes et les réconforte en leur parlant
 Ne pas déplacer les victimes sauf cas extrême (incendie par
exemple)
 Je ne donne ni à manger ni à boire
 Je ne retire pas le casque d’un motard

2. LE CONSTAT AMIABLE

Objectif : déterminer les responsabilités


Il sert à déterminer les responsabilités. Je remplis d’abord le recto.
En cas d’accident entre 2 véhicules, un seul constat amiable est à
remplir (il est fait en double exemplaire, chaque conducteur
repartira avec son exemplaire). Si plus de 2 véhicules sont impliqués
dans l’accident, établissez un constat différent avec chacun des
conducteurs. C'est à partir des renseignements qui y sont contenus
que seront déterminées les responsabilités.
Demandez l’aide de votre société d’assurance. la plupart proposent
une assistance par téléphone pour remplir un constat. Enregistrez le
numéro dans votre téléphone.
Remplir un constat amiable :
Le choix de la colonne Véhicule A ou Véhicule B est sans
conséquence pour l’étude du sinistre.
J’indique :
Partie A :

 La date, l’heure, le lieu de l’accident, s’il y a eu des blessés,


même légers
 Dégâts matériels à des véhicules autres ou sur des objets tels
que glissière de sécurité, poteau, muret, etc…
 Coordonnées des témoins. S’il n’y a pas de témoin, écrire
“Néant”

Partie B : chaque conducteur indique les coordonnées de l’assuré du


véhicule
Partie C : indiquer le type de véhicule (et remorque)
Partie D : indiquer les coordonnées de la société d’assurances.
Vérifiez bien que les renseignements donnés par l’autre conducteur
sont exacts et lisibles, notamment le nom de l’assureur et le numéro
de contrat et l'immatriculation du véhicule.
Partie E : indiquer les coordonnées de la personne au volant au
moment de l’accident
Partie F : indiquer à l’aide d’une flèche le point de choc initial
Partie G : indiquer les dégâts apparents. Mentionner même les
dégâts légers. En l'absence de dégâts visibles, il est préférable
d'inscrire : "Réserve sur dégâts non apparents”.
Partie H : observations complémentaires. J’y indique mon désaccord
avec l’autre conducteur par exemple
Colonne du milieu : correspond aux circonstances de l’accident. je
coche les cases qui correspondent à la manoeuvre que j’effectuais.
Les cases cochées en colonne A correspondent aux manœuvres
effectuées par le conducteur A. Les cases cochées en colonne B
correspondent aux manœuvres effectuées par le conducteur B.
J’indique en bas le nombre de colonnes que j’ai cochées.
Le constat doit être signé par les deux conducteurs mais n’oubliez
pas que signer cette page, c’est reconnaître les faits qui y sont
mentionnés. Vous avez ensuite 5 jours ouvrés pour transmettre
votre constat à votre société d’assurance.
Si l’autre conducteur refuse de signer ou remplir le constat (en cas
de désaccord par exemple), notez son immatriculation et cherchez
des témoins. Remplissez votre constat et envoyez-le à votre
assureur.
La prise en charge du sinistre et le remboursement des dégâts
varient selon les options choisies au moment de la signature de
votre contrat d’assurance. L’assurance minimale obligatoire est la
responsabilité civile. Elle rembourse les dégâts (matériels et
corporels) que vous avez causés aux autres (aux tiers) mais les
dégâts sur votre véhicule ou vos frais médicaux personnels seront à
votre charge.
Verso du constat amiable
Le verso ne sert pas à déterminer les responsabilités. Il sert à
donner des précisions supplémentaires pour accélérer le traitement
du sinistre mais je ne peux pas écrire l’inverse de ce qui est
mentionné sur le recto, cela ne serait pas pris en compte.
Verso du constat amiable
3. LE VÉHICULE

Equipements de sécurité du véhicule


 ceinture de sécurité
Indispensable pour ne pas être éjecté en cas de choc ou projeté à
l’intérieur de l’habitacle. Elle doit être posée à plat, sans vrille ou
torsade.
Certains conducteurs se sentent gênés par la ceinture de sécurité et
la passent sous le bras. Dans ce cas elle ne pourra pas remplir son
rôle en cas de choc et pourra même aggraver les blessures. La
ceinture de sécurité est conçue pour retenir le corps en cas de
choc. Elle repose sur les os du corps parmi les plus solides (ceux du
bassin) et sur la clavicule qui n'est pas particulièrement solide mais
si elle se brise, il y aura peu de conséquences. En plaçant la
ceinture sous le bras, c'est la cage thoracique qui sera fortement
comprimée par la ceinture en cas de choc. Hors la cage thoracique
protège les organes vitaux dont les poumons ou le coeur par
exemple. En cas de choc violent, si la ceinture est placée sous le
bras, la cage thoracique peut se briser, les os venant perforer les
organes vitaux.
En retenant mon corps, la ceinture de sécurité évite également que
je sois projeté à l’intérieur de l’habitacle et donc limite les risques
de blessures, aussi au niveau de la tête. Perdre conscience c’est
risquer de ne pas être en mesure de sortir du véhicule. En mettant
votre ceinture vous augmentez vos chances de rester conscient.
Ceinture correctement placée
La ceinture n’est pas correctement placée, le risque de blessures
est important

Pour les enfants :

 De 0 à 9 mois (jusqu’à 13 kg) : porte-bébé dos à la route


 De 9 mois à 3 / 4 ans (de 9 à 18 kg) : siège homologué avec
sangles
 De 3 / 4 ans à 10 ans : (de 15 à 25 kg et de 22 à 36 kg) : siège
réhausseur
Le porte-bébé se place dos à la route. Le siège réhausseur se place
à l’arrière avec une ceinture ou harnais.
Toujours veiller à ce que la ceinture pose sur la clavicule et non sur
le cou. Adapter la hauteur de la ceinture si besoin.
Un enfant peut être transporté à l’avant à partir de 10 ans, à
condition que sa morphologie soit adaptée.
Le conducteur est responsable des passagers de moins de 18 ans.
S’ils ne sont pas attachés, il paiera une amende par mineur non
attaché.
Le nombre de personnes transportées ne peut pas dépasser le
nombre de places assises précisé sur le certificat d’immatriculation.
Si toutes les places arrières sont occupées par des enfants de
moins de 10 ans, il est alors autorisé de transporter un autre enfant
de moins de 10 ans à l’avant.

 Appuie-tête : Son rôle est d’éviter le “coup du lapin” (retour


violent de la tête en arrière après un choc). Le bord supérieur
de l’appuie-tête doit se trouver au même niveau que le sommet
de votre tête. Vous pouvez facilement contrôler cela vous-
même en déplaçant votre main horizontalement vers l’arrière
depuis le sommet de votre tête, vous devriez effleurer le bord
supérieur de l’appuie-tête. La distance entre la tête et l’appuie-
tête compte aussi. Plus votre tête est proche de l’appuie-tête,
mieux elle sera protégée, tout comme votre nuque. L’appuie-
tête doit être incliné de telle sorte que l’arrière de votre tête le
frôle.

 Airbag : L’airbag évite que la tête percute violemment le volant


(ou tableau de bord) ainsi que les éléments latéraux du
véhicule (vitres et montants) pour les airbags latéraux.
L’airbag est efficace s’il est accompagné de la ceinture de
sécurité. Il est possible de désactiver l’airbag passager,
notamment pour le transport d’un bébé dos à la route.
Airbag passager activé
Airbag passager désactivé

 Régulateur de vitesse
Le régulateur permet de rouler à vitesse constante,
indépendamment du profil et des conditions de route (vent, pente,
montée…). Le conducteur choisit sa vitesse, la voiture maintient
cette allure automatiquement sans que le conducteur ait à
intervenir. Pour décélérer, il faut agir sur le frein ou l’embrayage ou
agir sur les commandes du régulateur. Pour rouler plus vite, il suffit
d’appuyer sur l’accélérateur.
Avantage : Ce système convient bien aux trajets sur autoroute car la
vitesse constante permet de limiter la consommation de carburant.
Inconvénient : Ce système est moins adapté sur les routes
secondaires et routes vallonnées car en maintenant une vitesse
constante dans les montées, la consommation de carburant peut
augmenter fortement. De plus, le temps de réaction est augmenté
car les pieds sont généralement loin de la pédale de frein.
 Le limiteur de vitesse
Cette commande empêche le dépassement de la vitesse
programmée par le conducteur. Une foi la vitesse programmée
atteinte, la pédale d’accélérateur ne produit plus d’effet. Pour
désactiver le système, appuyer fortement sur la pédale
d’accélérateur.
Avantage : la vitesse est limitée, je ne risque pas de la dépasser. Je
maîtrise ma consommation de carburant.
Limiteur de vitesse

 GPS
Il guide le conducteur par satellite et peut selon les modèles avertir
des bouchons ou travaux ce qui peut permettre de faire des
économies de carburantIl rappelle également les limitations de
vitesse.

 Radar et caméra de recul


Des capteurs situés à l’arrière du véhicule détectent un obstacle
situé derrière le véhicule.
La caméra de recul permet de voir ce qui se trouve derrière le
véhicule.
 Bluetooth
Le téléphone est connecté au système audio du véhicule par
bluetooth. C’est le seul système encore autorisé. Les kits mains
libres et oreillettes sont désormais interdits au volant, de même que
les casques audio pour écouter de la musique.
 ABS
L’ABS ne réduit pas les distances de freinage. Il permet de
conserver la maniabilité du véhicule lors d’un freinage d’urgence.
Sans ABS, en cas de freinage d’urgence les roues se bloquent et
vous aurez beau tourner votre volant dans tout les sens, le véhicule
glissera tout droit. Avec l’ABS, des boîtiers électroniques détectent
l’instant où les roues se bloquent et les débloquent. Les roues
tournent toujours donc si je tourne le volant je peux agir sur ma
trajectoire. Cela n’augmente pas les distances de freinage et ne les
raccourcit pas non plus mais permet d’agir sur son volant. Le
système se met en action sans intervention du conducteur. On peut
sentir de légères vibrations sur la pédale de frein.

 AFU
C’est une aide au freinage d’urgence. On a constaté que dans les
situations d’urgence les conducteurs n’osent pas toujours appuyer
suffisamment sur la pédale de frein et augmentent donc leur
distance de freinage. L’AFU permet d’atteindre plus vite la pression
maximale des freins, sans blocage des roues. Le freinage est
optimal. L’AFU se déclenche en fonction de la vitesse
d’enfoncement de la pédale de frein.
 ESP
L’ESP détecte une perte d’adhérence et une trajectoire anormale
(après un brusque coup de volant par exemple). En intervenant sur
les freins d’une des quatre roues, l’ESP aide le véhicule à rester
stable et évite de partir en dérapage. Attention, ce système a ses
limites et ne permet pas de récupérer tous les dérapages.

Entretien et vérification de l’état du véhicule


 Pneumatiques
Gonflage
Les pneus ont tendance à naturellement perdre un peu d’air. C’est
un phénomène normal. Vérifier au moins 1 fois par mois le gonflage.
Pensez à la roue de secours.
Pour connaître la pression recommandée, consulter le guide
d’utilisation du véhicule. Une étiquette se trouve également soit
dans la portière du véhicule ou la trappe de carburant par exemple.
Exemple d’étiquette

La pression se vérifie à froid (pneus ayant roulé moins de 3 km à


basse vitesse ou n’ayant pas roulé dans les 2 dernières heures).
Si vos pneus sont chauds, la valeur indiquée sur l’appareil pourra
être erronée et présenter des valeurs plus élevées que la réalité car
avec la chaleur le pneu se dilate. On pense être trop gonflé alors que
ce n’est pas nécessairement le cas. Ne dégonflez jamais un pneu
chaud. En cas de contrôle avec des pneus chauds, ajoutez 0,3 bars à
la pression recommandée et refaites un vérification ultérieurement à
froid.
Si vous êtes chargé, pour un long trajet ou pour l’autoroute, ajoutez
également 0,3 bars, cela limitera les risques de surchauffe et
d’éclatement.

Un pneu éclate lorsqu’il n’est pas assez gonflé. En effet il a tendance


à s’écraser et donc à se déformer. La structure de maintien est
modifiée, elle surchauffe et c’est l’éclatement.
Un pneu sous-gonflé entraîne :

 Une sur-consommation de carburant et donc une augmentation


de la pollution
 Une moins bonne tenue de route en virage
 Des distances de freinage augmentées
 Une usure accélérée du pneu
 Des risques augmentés de glissade, de perte d’adhérence
Sculptures et usure
Conçu comme un véritable réseau d'évacuation, le dessin des
sculptures va déterminer la vitesse de rejet de l'eau. Par exemple :
un pneu neuf de dimension 195/65 R 15 peut rejeter jusqu'à 15 litres
d'eau par seconde.L’usure diminuera la capacité d’évacuation de
l’eau, tout comme un gonflage insuffisant.

Des indicateurs d’usure sont disposés dans le fond des rainures


principales. Quand la gomme atteint le témoin (1,6 mm) il faut
changer le pneu.

Pour trouver rapidement les témoins d’usure, je regarde le flanc du


pneu. Des symboles aident à trouver le témoin d’usure : sigle TWI,
marque du pneu, triangle...
Le symbole de la marque aide à trouver les témoins d’usure situés
dans les rainures du pneu

Changer de pneus
Les pneus se changent généralement par pair pour éviter une
différence d’usure trop importante. Si vous ne devez changer qu’un
pneu (après une crevaison par exemple), la différence entre la
profondeur des rainures principales de deux pneumatiques montés
sur un même essieu ne doit pas dépasser 5 mm.
Les pneus doivent être de marque, type et caractéristiques
identiques par essieu.
Contrôlez régulièrement l’état de vos pneus : usure anormale,
hernie, déchirure ou déformation.
En cas de crevaison vous pouvez utiliser une bombe anti-crevaison
ou une “roue galette” pour rejoindre le garagiste le plus proche. La
vitesse est alors limitée à 80 km/h.
Roue galette
Les pneus sont classés selon leur efficacité par une étiquette
semblable à l’étiquette énergie
Colonne de gauche : efficacité énergétique

Le choix de pneus ayant une note élevée en efficacité énergétique


vous permettra de diminuer votre consommation de carburant et vos
émissions de CO2.
Les pneus qui possèdent une bonne efficacité énergétique
nécessitent moins d’énergie pour rouler. Un pneu qui roule bien
consomme moins de carburant, car une quantité plus faible
d’énergie est dépensée en friction avec la route et en échauffement.
Colonne de droite : adhérence sur sol mouillé
Ce sont les performances en freinage sur sol mouillé qui sont
évaluées. En cas de freinage d’urgence des pneus notés A ont une
distance de freinage de 18 mètres plus courte que celle de pneus de
Classe F.
 Connaître les différents systèmes de freinage
Le frein principal
Lorsque j’appuie sur la pédale de frein, j’actionne le frein principal
qui agit sur les 4 roues. Il est généralement composé de freins à
disques à l’avant et de freins à tambour à l’arrière. Le système agit
par pression du liquide de frein.
Le frein à main
Il agit uniquement sur les deux roues d’un même essieu
généralement relié par un câble. Il peut également servir de frein de
secours en cas d’inefficacité du frein principal.
Le frein moteur
Lorsque je relâche l’accélérateur, le véhicule ralentit grâce au frein
moteur. Il complète le frein principal. En rétrogradant j’augmente
l’action du frein moteur.
 Contrôle des niveaux et entretien courant
Pour assurer la longévité du moteur je contrôle régulièrement les
différents niveaux et complète si besoin :
 niveau d’huile
 liquide de refroidissement
 liquide de frein
 lave-glace
Je consulte le guide d’utilisation du véhicule pour savoir quand faire
la vidange, changer le filtre à air, le filtre à huile et à gasoil.
 Les voyants
Lorsque je mets le contact des voyants rouges s’allument. Ils
doivent s’éteindre à l’allumage, sauf celui du frein à main s’il est
serré.
En circulation, un voyant rouge qui s’allume signale une anomalie
grave ou un danger. Je dois m’arrêter rapidement.

Problème de température du circuit de refroidissement : Le moteur


ne se refroidit plus, il y a risque de casse moteur.
Pression d’huile insuffisante : les organes mobiles du moteur, qui
fournissent l'énergie nécessaire au véhicule, doivent être
abondamment lubrifiés pour pouvoir fonctionner à grande vitesse de
rotation. En cas de problème de pression d’huile il y a risque de
casse moteur.

Charge de la batterie : je dois recharger la batterie ou problème


d’alternateur

Liquide de frein : problème sur le circuit de freinage

Les voyants oranges rappellent une information importante mais qui


ne nécessite pas un arrêt immédiat du véhicule. Quelques
exemples :
Niveau de carburant faible

Dégivrage de la vitre arrière en cours (ce système consomme


beaucoup d’énergie. Le couper quand le dégivrage est terminé)
Défaut sur un airbag

Airbag passager désactivé (pour placer un siège bébé dos à la route


par exemple)

Usure des plaquettes de frein

 Feux du véhicule
A l’avant
Feux de route : portée de 100 mètres minimum
Feux de croisement : 30 mètres minimum
Feux de position : visibles à 150 mètres minimum
Feux avant facultatifs
Feux diurnes : Ils s’allument automatiquement au démarrage du
véhicule. Ils émettent une lumière blanche. Ils ne permettent pas de
voir mais d’être vu de jour. Ils équipent tous les véhicules construits
depuis 2011.
Feux d’angle : ils s’allument automatiquement lorsque je tourne mon
volant de plus de 30°. Ils permettent ainsi d’éclairer le bord de la
route vers lequel je tourne.
Feux de brouillard avant : Ils éclairent moins loin que les feux de
croisement mais de façon plus large.
A l’arrière
Feux de position rouges : visibles à 150 mètres
Catadioptres rouges : petites plaques rétroréfléchissantes de
couleur rouge.
Feu de marche arrière (1 ou 2) : s’allume automatiquement lorsqu’on
passe la marche arrière
Feux de brouillard arrière (1 ou 2) : Feux puissants. Quand il n’y en a
qu’un il est placé à gauche.
Autres feux
Clignotants et feux de détresse : les feux de détresse s’utilisent
lorsqu’on est en panne et lorsqu’on est le dernier d’une file
fortement ralentie.
Voyants de fonctionnement des feux
Feux de position

Feux de croisement

Feux de route
Feux de brouillard avant

Feux de brouillard arrière

4. LE CONTRÔLE TECHNIQUE

Le contrôle technique c’est 124 points de contrôle sur l’état du


véhicule, 72 d’entre eux peuvent entraîner une contre-visite avec
obligation de réparer.
Ce dispositif a été mis en place pour assainir le parc automobile
français et maintenir sur la route des véhicules en bon état.
L’objectif est également environnemental car le niveau de pollution
(gaz d’échappement et niveau sonore) est vérifié.
Le contrôle technique est obligatoire. Il est effectué à l’initiative du
propriétaire du véhicule et à ses frais dans un centre agréé.
Point vérifiés :
Le contrôle se fait sans démontage :
Identification du véhicule (vérification des papiers du véhicule,
plaque d’immatriculation...), freinage, direction, visibilité, éclairage,
signalisation (clignotants), liaison au sol (amortisseurs, pneus
roues), structure et carrosserie, équipements (ceinture de sécurité,
sièges, klaxon…), organes mécaniques, pollution, niveau sonore.

A l’issue du contrôle technique


 si mon véhicule est conforme : le contrôleur remet une
attestation précisant les points contrôlés et les défauts
éventuellement constatés mais ne nécessitant pas une contre-
visite. Le contrôleur colle un macaron sur le pare-brise
indiquant la date de validité du contrôle. Il colle une vignette
sur le certificat d’immatriculation avec la lettre A et la date de
validité du contrôle.
 si mon véhicule n’est pas conforme : des défauts nécessitant
une contre-visite ont été observés. Le contrôleur colle une
vignette avec la lettre S sur mon certificat d’immatriculation
ce qui prouve que le contrôle technique a été fait mais le
véhicule n’est pas conforme. J’ai deux mois pour effectuer les
réparations et présenter à nouveau mon véhicule. Seuls les
défauts constatés seront contrôlés. Si je ne présente pas mon
véhicule dans les deux mois, un nouveau contrôle technique
complet sera effectué.
Quand l’effectuer ?
 Le premier contrôle technique doit être effectué dans les 6
mois avant le 4ème anniversaire d’une voiture neuve. Il est
ensuite renouvelé tous les 2 ans.
 Pour les véhicules utilitaires de moins de 3,5 t le
renouvellement se fait tous les ans. Une année sur deux il ne
concerne que la pollution.
 En cas de vente d’un véhicule de plus de 4 ans entre
particuliers, le vendeur doit fournir à l’acheteur un contrôle
technique datant de moins de 6 mois (ou moins de 2 mois si
une contre-visite a été prescrite). Ce document sera
indispensable pour faire immatriculer le véhicule. Il permet à
l’acheteur de connaître l’état réel du véhicule.

5. CHARGEMENT DU VÉHICULE

Dans le coffre :
Bagages, objets divers… Les objets lourds sont placés au sol pour
ne pas modifier la tenue de route. Ne pas laisser d’objet dans
l’habitacle, ils deviennent des projectiles en cas de freinage
important.
Sur le toit :
Un chargement ne doit pas dépasser l’aplomb à l’avant du véhicule.
Il peut dépasser au maximum de 3 mètres à l’arrière. A partir d’1
mètre il faut fixer un dispositif réfléchissant à l’extrémité, complété
d’un feu rouge de nuit ou quand la visibilité est réduite (brouillard). Il
peut aussi dépasser du coffre en respectant ces règles.
Largeur maximale autorisée pour le chargement d’une voiture : 2,55
mètres
Il n’y a pas de réglementation concernant la hauteur mais attention
à arrimer correctement le chargement et attention aux ponts et
entrées de parking par exemple.
Si je circule de nuit je règle la hauteur de mes feux afin de ne pas
éblouir les conducteurs arrivant en sens inverse.

Transport des vélos


La plaque d’immatriculation et les feux doivent toujours rester
visibles. S’ils sont masqués, ajouter une deuxième plaque et des
feux par dessus les vélos.
Tracter une remorque
 Rappel des sigles souvent rencontrés :
PV = Poids à vide = poids du véhicule en ordre de marche (plein de
carburant, huile, liquide de refroidissement, outillage et roue de
secours prévus par le constructeur) sans passager ni conducteur.
PTAC = Poids Total Autorisé en Charge = PV d’un véhicule ou d’une
remorque+ son chargement maximal autorisé (passagers,
conducteur et bagages). Il figure sur la carte grise et sur la plaque
du constructeur. Le PTAC ne peut être dépassé.
PTRA = Poids Total Roulant Autorisé = somme des PTAC du
véhicule tracteur + celui de la remorque.
PR = Poids Réel : poids constaté sur la balance en cas de pesée (ce
poids ne peut pas excéder le PTAC de l’élément pesé).
CU = charge utile = différence entre le PTAC et le poids à vide. C'est
la charge maximale qu'il est possible de mettre dans le véhicule.

 Quel permis ?
Pour tracter une remorque le permis EB ou une formation de 7h
complémentaire au permis B peuvent être nécessaires.

Explications :
 Si le PTAC de la remorque est inférieur ou égal à 750 kg, le
permis B suffit
 Si le PTAC de la remorque est supérieur à 750 kg, 3 cas sont
possibles
 Quand immatriculer une remorque ?
Si le PTAC de la remorque est supérieur à 500 kg, alors la remorque
doit avoir sa propre carte grise et sa propre immatriculation.
Si le PTAC de la remorque est inférieur à 500 kg, l’immatriculation
est la même que celle du véhicule.

 Règles spécifiques liées aux remorques


Freinage complémentaire :
Au-dessus de 750 kg les remorques et caravanes doivent être
équipées d’un frein de parcage et d’un frein de route. Ils permettent
l’arrêt de la remorque ou de la caravane en cas de décrochage.
Jusqu’à 1500 kg ce système de sécurité peut être remplacé par une
chaîne ou un câble.
Au-dessous de 750 kg les freins sur remorque ne sont pas
obligatoires si le PTAC de la remorque ne dépasse pas la moitié du
PV du véhicule.

Rétroviseurs et éclairage complémentaire


Des rétroviseurs extérieurs supplémentaires sont obligatoires à
gauche et à droite si la remorque dépasse la largeur de la voiture et
si les rétroviseurs existants ne permettent pas de voir
correctement.
Des feux de stop et clignotants complémentaires ne sont pas
obligatoires pour les remorques d’un PTAC inférieur à 500 kg si ceux
du véhicule sont visibles.

Règles de conduite particulières si l’ensemble (véhicule + remorque)


mesure plus de 7 mètres de long

↪ je ne peux utiliser que les 2 voies les plus à droites sur les routes à
plusieurs voies

↪ hors agglomération, si je suis un autre ensemble de plus de 7


mètres ou de plus de 3,5 t, je dois laisser une distance de sécurité
de 50 mètres minimum

↪ en cas de croisement difficile sur route étroite, ralentir, s’arrêter


ou se garer pour faciliter le passage des véhicules plus petits

↪ en cas de manoeuvre en route de montagne ou avec forte pente,


c’est le véhicule unique qui doit reculer.

6. DOCUMENTS ET ÉQUIPEMENTS

Lors d’un contrôle routier je dois pouvoir présenter :


Documents :
 mon permis de conduire
 le certificat d’immatriculation (carte grise)
A noter : en cas de changement de domicile Vous devez faire
modifier l'adresse sur votre carte grise dans le mois qui suit votre
déménagement
 Vignette de contrôle technique pour les véhicules de plus de 4
ans
 Certificat d’assurance
Equipements :
 gilet de haute visibilité rétroréfléchissant
 triangle de présignalisation
 éthylotest (mais le non respect de cette obligation n’est pas
sanctionné)

7. LE PERMIS DE CONDUIRE

Le permis B permet de conduire :


 les véhicules de 9 places maximum (1 conducteur + 8
passagers)
 les véhicules de transports de marchandises jusqu’à 3,5 t
Apprendre à conduire
Plusieurs formules sont possibles :
 formule traditionnelle
 Conduite accompagnée (AAC)
 Conduite supervisée

Formule traditionnelle : passage du code de la route + 20h de


conduite minimum en auto-école. Accessible dès 18 ans
Conduite accompagnée : passage du code de la route + 20h de
conduite minimum en auto-école puis avec un accompagnateur.
Accessible dès 15 ans
Conduite supervisée : passage du code de la route + 20h de conduite
minimum en auto-école puis avec un accompagnateur. Également
possible après un échec à l’épreuve pratique. Accessible dès 18 ans
RVP = Rendez-vous pédagogique en auto-école pour faire le point sur
l’expérience de conduite

Période probatoire
Une fois le permis obtenu, c’est la période probatoire. Le conducteur
débutant a un capital de départ de 6 points. Ce capital atteindra les
12 points au bout de 2 ou 3 ans selon la formule d’apprentissage de
la conduite.

Les infractions
Contraventions et délits peuvent entraîner le paiement d’une
amende, une perte de points ainsi que des sanctions lourdes
Retraits de points
Un conducteur commettant plusieurs infractions simultanément
peut perdre au maximum 8 points.
Ex : conduite avec alcool (- 6 points) + absence de ceinture de
sécurité (- 3 points ) + excès de vitesse inférieur à 20 km/h (-1 point)
= 10 points mais seuls 8 points seront retirés.
Retraits de points en période probatoire :
Le retrait de point stoppe l’acquisition progressive des points.
J’atteindrai les 12 points après une période de 3 ans sans infraction
entraînant la perte de points, quelle que soit ma formule
d’apprentissage.
Infractions graves : pendant la période probatoire si je commets une
infraction faisant perdre 3 points ou plus, j’ai l’obligation de suivre
un stage de sensibilisation à la sécurité routière dans les 4 mois
suivant la notification de perte de points. Ce stage me permettra
d’être remboursé de l’amende et d’obtenir 4 points maximum.

Récupérer des points :


Pour récupérer 12 points :

↪ aucun retrait de points pendant 3 ans pour les infractions de 4ème


et 5ème classe + les délits

↪ aucun retrait de points pendant 2 ans pour les infractions de 2è et


3è classe
Cas particulier : si j’ai perdu 1 seul point, je le récupère au bout de 6
mois sans autre infraction entraînant une perte de points
Attention, les personnes en période probatoire ne sont pas
concernées par ces mesures. En cas de perte de points en période
probatoire (même pour 1 seul point), je devrai attendre 3 ans sans
commettre d’infraction entraînant la perte de points pour obtenir
mon capital de 12 points.
Le stage de sensibilisation à la sécurité routière
Il permet de récupérer 4 points maximum. Il peut être effectué tous
les ans.
Tous les conducteurs dont le capital de points est passé à 6 points
ou moins reçoivent une lettre leur proposant de suivre un stage de
sensibilisation.
Pour connaître son solde de points
Vous pouvez consulter le site https://www.telepoints.info/
Vous rendre à la Préfecture de votre département
Faire une demande par courrier à la Préfecture de votre
département
En cas d’annulation du permis ou d’invalidation (perte de la totalité
des points)
L’invalidation fait suite à la perte de la totalité de ses points. Il n’est
plus possible de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité
routière. Le permis est invalidé.
L’annulation est une sanction prononcée uniquement par un juge.
Dans les deux cas la conduite est interdite pour toutes les
catégories de mon permis. Ex : Je suis titulaire du permis voiture et
poids lourds. Mon permis est annulé suite à des infractions
commises en voiture. Je ne pourrai plus conduire de voiture et poids
lourds.

Autres sanctions possibles :


 Peine complémentaire : en plus de l’amende et du retrait de
points je peux être condamné à une suspension de permis, une
obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité
routière, des jours-amende, etc…
 Rétention du permis de conduire :
La rétention du permis de conduire est une mesure temporaire qui
ne peut dépasser 72h. Cette durée permet notamment de faire
toutes les vérifications nécessaires concernant le véhicule et son
conducteur (exemple : vérifier si l'état alcoolique ou l'utilisation de
stupéfiants est avéré par une analyse de sang).
Ce délai permet aussi d'alerter le préfet, ou le sous-préfet selon les
départements, et le procureur de la République qui décideront de la
sanction à appliquer.
Si ce délai expire avant que le préfet ou le procureur ait pris une
décision, le permis est rendu au conducteur. Il en est de même si,
après vérification, l'état alcoolique du conducteur ou l'usage de
stupéfiants n'est pas établi par exemple.
Les suites de la rétention du permis en cas de confirmation de l'état
alcoolique ou de l'usage de stupéfiants ou en cas d'excès de vitesse
de plus de 40km/h peuvent être :une suspension administrative du
permis par le préfet, ou le sous-préfet et éventuellement
une suspension ou une annulation judiciaire du permis par le
tribunal.
 Suspension administrative : elle est décidée par le préfet.
 Suspension judiciaire : elle est décidée par un juge.
 Confiscation du véhicule : en cas de conduite sans permis,
récidive de conduite avec un taux d’alcoolémie supérieur à
0,80 g/l de sang, sous l’influence de stupéfiants, en grand
excès de vitesse.

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