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Intitulé
Mur de quai
Préparé par :
MAZIGHI Saad
Encadré par :
Mm.KHARMOUCH Sahar
Promotion : 2022
Remerciements
Je remercie vivement mon encadrant externe M. DRISS EL ALAMI, chef à Tanger Med
Engineering (TME), de m’avoir accueilli au sein de TME, pour l’attention et le temps qu’il m’a
accordés, ainsi que les efforts qu’il a déployés le long de cette période dans un seul objectif :
voir le fruit et le résultat de ce travail.
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Projet de fin d’étude
Résumé :
Les quais sont des dispositifs qui permettent aux passagers et aux marchandises d'être
chargés et déchargés au bord d'un plan d'eau.
C'est un barrage en pierres, généralement en bordure d'un bassin portuaire ou sur les
rives des rivières, canaux et lacs, pour préserver les berges ou faciliter l'accostage et le
déchargement des navires.
Dans le port, les remblais de pierre ont été remplacés par des ouvrages de maçonnerie,
qui consistaient en des murs de soutènement perpendiculaires au niveau de l'eau et délimités
par une chaussée ou une plate-forme permettant l'accostage et les manœuvres, le
débarquement et l'embarquement.
Sur les quais, on trouve des engins de levage, tels que des grues ou des portiques de
manutention, ainsi que des structures telles que des hangars pour le stockage des cargaisons
déchargées des navires.
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Projet de fin d’étude
Tableau de matière :
I. Partie I : Généralité.......................................................................................................................... 9
A. Port Tanger Med.......................................................................................................................... 9
B. Généralités sur les ports.............................................................................................................. 9
1. Rôle des ports. ......................................................................................................................... 9
2. Diffèrent types des ports. ...................................................................................................... 10
C. Généralités sur les quais............................................................................................................ 10
1. Définition. .............................................................................................................................. 10
2. Nature des différents types de quais. ................................................................................... 10
a) Ouvrages poids. ................................................................................................................. 10
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Projet de fin d’étude
b) Conclusion et recommandations....................................................................................... 35
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Projet de fin d’étude
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Projet de fin d’étude
Introduction :
Le développement des installations portuaires a marqué sa place dans le monde, en raison du rôle
important qu'un port joue dans l'économie d'un pays. Ce développement couvre tous les types
d'ouvrages marins ainsi que les différents éléments qui les composent.
Parmi les différents types d'installations portuaires, les quais jouent un rôle très important en tant
qu'opérations de fermeture et d'amarrage des navires. Il offre aux navires la possibilité d'arriver à quai
pour effectuer le transbordement de marchandises ou de passagers, d'armes, etc.
Compte tenu de tous ces rôles, il est nécessaire d'étudier en profondeur la stabilité d'une telle
structure. Ce mémoire propose d'étudier la stabilité d'un quai léger. Le but est de déterminer le
comportement de cette paroi sous l'action des forces agissant sur elle, afin d'étudier sa stabilité.
Pour faire ce travail, une bonne section de la bibliographie a été créée, qui est riche en informations
et comprend des chapitres :
-Le premier chapitre contient toutes les généralités sur les ports et aussi sur les quais, ainsi que les
principes des ouvrages de protection.
-Le deuxième chapitre est consacré à définir la méthode de construction du mur de quai en bloc.
-Le troisième quant à lui concerne Contraintes liées à la construction du mur de quai.
-Le dernier chapitre traite l’étude de la stabilité d’un mur de quai a 18 MZh, en donnant quelque
méthode de calcul.
Nous terminons le travail par une conclusion générale résumant l'étude. Nous passerons en revue le
résumé final de chaque chapitre tout au long de cet exercice.
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Projet de fin d’étude
I. Partie I : Généralité.
A. Port Tanger Med.
Le Port Tanger Med 2 constitue la troisième phase de développement du complexe portuaire Tanger
Med et ce aux côtés du port Tanger Med 1 et du port Passagers & Rouliers.
D’une capacité nominale totale d’environ 6 millions d’EVP, le port Tanger Med 2, qui correspond à un
investissement public en infrastructures de l’ordre de 14 Milliards DHS, porte la capacité totale des
terminaux à conteneurs du complexe Tanger Med à 9 millions d’EVP, faisant de Tanger Med la première
capacité portuaire en Méditerrané.
Un certain nombre de ports maritimes assure exclusivement, ou une seule fonction, parce qu'ils
n'assurent qu'un seul de service, soit parce qu'ils ne permettent de recevoir seul type de navire.
Parmi les nombreux ports à fonction unique, on distingue :
- Les ports minéraliers ont pour rôle essentiel le chargement et le déchargement des biens miniers, en
grande quantité sur les navires ou le déchargement.
- Les ports pétroliers ont pour mission d'embarquer sur des navires transportant du pétrole brut extrait
des champs pétrolifères, ou de recevoir du pétrole brut et des produits raffinés et de les réacheminer vers
la transformation ou la consommation.
-Les ports de passagers sont aujourd'hui réduits à un rôle de trafic sur de courtes distances ou de trafic
de passagers souhaitant amener leurs véhicules.
-Les ports de pêche ont pour rôle toutes les activités liées à la pêche et à la commercialisation du poisson.
-Marinas a pour objectif de fournir des services aux yachts leur permettant de mieux profiter de leurs
vacances ou de leurs loisirs.
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Projet de fin d’étude
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Projet de fin d’étude
Première mission avec un écran plat constitué d'un rideau de poteaux modulables en planches
métalliques, cette technique est largement utilisée, notamment dans les lieux marins, mais c'est de la
paroi moulée qu'il s'agit pour les questions à un site terrestre.
La liaison entre le navire et la terre ferme est assurée par une plate-forme en béton armé nervurée
soutenue par de l'acier, verticale ou inclinée.
Lorsque cette plateforme recouvre la largeur totale du talus de raccordement, l’ouvrage est appelé quai.
D. Ouvrages de protection.
Les digues sont de 4,8 km de longueur, et sont principalement réalisées à l'aide de caissons quadrilobés
préfabriqués et en digues à talus protégées par des acropodes.
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Projet de fin d’étude
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Dragage de souille.
Réalisation de la couche de fondation du quai.
Pose des blocs de quai.
Mise en place du tapis anti-affouillement.
Réalisation de l’épaulement avec du TV 1-500 Kg.
Mise en place du filtre en stérile de carrière.
Réalisation de la poutre de couronnement et mise en place des équipements d’accostage.
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Projet de fin d’étude
Figure 8:Levage des blocs par le pont roulant Transport des blocs
Finalement les blocs vent être transportés vers des portes chars jusqu’à la zone de stockage.
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Projet de fin d’étude
250 tonnes. Tous les blocs seront stockés dans 5 niveaux à l'exception des blocs F et D qui sont stockés
dans 4 Dans tous les cas la hauteur de stockage est inférieure 10 mètres. Quant au rangement des
extrémités des blocs, il doit se faire dans les escaliers. L'espace de stockage sera subdivisé en 5 zones
principales et une zone supplémentaire Un aménagement est prévu dès sa sortie du sable dragué. Ce qui
suit Graphiques et tableaux des zones de stockage résumant la capacité de chaque zone.
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Projet de fin d’étude
2. Dragage.
Les travaux de dragage utiliseront des dragues SKK et un ou plusieurs La charge de travail pour plusieurs
barges est estimée à 15 à 25 ml/jour, selon la dureté Conditions de la roche et du site. L'opération de
dragage a été effectuée jusqu'à Obtenez le profil sous-marin souhaité. SKK peut travailler en continu
tous les jours, et 7 nuits sur 7 afin d'optimiser ses performances si la météo le permet.
-Nettoyage de la souille.
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Projet de fin d’étude
La base est Couche de réglage entre 15cm et 100cm en ballast 20/60mm ou Gravier G2 (16-40mm).
Dans le cas d'une super profondeur spécifique supérieure à Hauteur théorique - 1,00 m en dessous de
17,00 mZH, à effectuer Possibilité de recharger avec enrochement de 1 à 50 kg. Mise en place du ballast
à l'aide de la barge flottante Jetty Precast équipée Grue "Liebherr HS 895 HD" de 200 tonnes avec
grappin mécanique. Ce Les ajustements de la couche de base sont effectués à l'aide d'un cadre métallique
Dimensions 12mx20m reposant sur quatre vérins commandés à distance barge.
Figure 13: Pose des blocs du quai à -16 mZH - rangées inférieures
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Projet de fin d’étude
Figure 14: Pose des blocs du quai à -16 mZH - rangées supérieures
Le béton utilisé est un Q400 avec un Slump de l’ordre de 23 cm, auquel il est rajouté un produit pour
assurer l’intégrité du tapis anti-affouillement.
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Projet de fin d’étude
6. Réalisation de l’épaulement.
Après avoir placé les 10 rangés de bloc, Le TV 1-500kg sera livré directement par camion depuis la
carrière et sera déversé directement derrière le quai. Une chargeuse sur pneus ou un bulldozer poussera
les matériaux déversés dans la mer selon la pente naturelle.
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La poutre de couronnement est partiellement préfabriquée et le bétonnage est réalisé en plusieurs phases.
Les armatures sont placées uniquement au droit des bollards. La réalisation de la poutre de
couronnement débute par la mise en place des blocs préfabriqués I et J servant de coffrage perdu. Les
blocs I sont du côté bassin et les blocs J qui sont de 2m de longueur sont juxtaposés du côté terre.
Figure 20: Mise en place des coffrages pour le bétonnage de la première phase
Le coulage du béton est prévu en segments de 10m, Chaque section est coulée en deux phases
comme indiqué dans le schéma ci-dessous.
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Projet de fin d’étude
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Projet de fin d’étude
Figure 24: La forme excentrée des blocs par rapport au centre bloc de base (A’) : l’axe en rouge passe par le centre
du bloc de base
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Projet de fin d’étude
b) Calcul de l’excentricité :
La formule de calcul du centre de gravité projeté sur l’axe horizontal donne :
Avec mi désigne le poids du bloc i, et eu l’excentricité du centre de gravité du bloc i par rapport à la
demi- longueur du bloc A’.
𝐵
Et alors 𝑒0 = 1.75 𝑚 > 6
= 1.4 𝑚 avec B = 8.35 m la longueur du bloc A’.
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Projet de fin d’étude
comprimée
La force totale 𝑄 = ∑ 𝑖 𝑚𝑖 = 342 𝑇.
𝑄 𝑀𝑁
𝑄 ′ = 1.6𝑚 = 2.13 𝑚𝐿
La contrainte maximale exercée sur la semelle dans le cas d’une compression partielle a pour
expression :
2𝑄′
𝜎𝑚𝑎𝑥 =
𝐵
3( 2 − 𝑒0 )
Et alors
2 × 2.13 𝑀𝑁
𝜎𝑚𝑎𝑥 =
8.35
3( − 1.57)
2
3
La contrainte de référence 𝑞𝑟é𝑓 = 4 𝜎𝑚𝑎𝑥
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Projet de fin d’étude
3. Calcul du tassement.
Le calcul du tassement du ballast est réalisé dans le cadre de la théorie élastique. En effet, le compactage
élastique est le type de sol prédominant dans les sols pulvérulents. Pour ce faire, nous procéderons en
deux étapes :
Nous allons d'abord considérer la goupille fictive de MEYERHOF, agissant uniquement sur
l'origine du centre de gravité. Par conséquent, nous utiliserons la formule de tassement présentée
ci-dessous :
élastique
Deuxièmement, nous calculerons l'angle de rotation de la fondation par rapport au centre de la
fondation, en tenant compte de l'effet de retournement, dû au moment uniquement.
1 − 𝜗2 ′
∆𝐻 = 𝑞𝑟é𝑓 𝐵 𝐶𝑓
𝐸
∆𝐻 = 0.085 m
La rotation de la semelle est calculée dans le cadre de la théorie de l’élasticité par la formule:
1 − 𝜗2 𝑀
tan 𝜃 = . 2 𝑙𝜃
𝐸 𝐵′ . 𝐿
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Projet de fin d’étude
B’ : la largeur de la semelle
𝐿
Dans le calcul, nous allons prendre 𝑙𝜃 = 4 (car 𝐵 = ∞), et le moment M est pris par unité de longueur.
La formule devient
1 − 𝜗 2 𝑞𝑟é𝑓 . 𝑒0
tan 𝜃 = . 𝑙𝜃
𝐸 𝐵′
Figure 27: Les différentes positions de la partie supérieure du mur de quai (1 : position souhaitée, 2 : position
après le tassement vertical du mur, 3 : position après rotation du mur)
5. Conclusion et recommandation.
Le tassement instantané du ballast génère deux phénomènes principaux :
Pour le premier phénomène, ce que l'on peut suggérer pour en minimiser les conséquences, c'est
d'apporter des changements dans la phase des travaux. En effet, pour soutenir le mur de la vrille dès que
les premières rangées de blocs sont posées, on va aller taper la TV 1/500 KG avant que les blocs ne
soient posés. Le repose-épaules peut-être placé en position de vidage immédiatement après avoir placé
les blocs restants.
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Projet de fin d’étude
Pour le second phénomène, le niveau sera capté lors du bétonnage de la poutre de couronnement.
1. Méthodologie.
a) Implantation du premier bloc.
Pour déterminer avec précision la position et le niveau de l'eau, les plongeurs utilisent des blocs
d'alignement, des antennes fixées aux plates-formes.
Le bloc d'alignement est un bloc de béton avec un rail supérieur sur lequel le point d'attache du treuil ou
du câble peut être déplacé. La distance est d'environ 38m entre deux rangées des blocs parallèles au bloc
principale. Le câble métallique servant de corde est tendu par un treuil entre deux blocs d'alignement.
La ligne indique l'alignement exact de la ligne principale et lui est parallèle –ci à une distance connue.
Un ensemble de deux blocs est également placé perpendiculairement au bloc principal. Un fil à plomb
monté sur le dessus de la tour les guide pour aligner correctement la ligne de craie entre les blocs
d'alignement.
Le schéma ci-dessous montre le principe utilisé pour l'alignement du 1ér bloc pendant l’opération de
pose depuis la plateforme autoélévatrice. Une équipe de plongeurs guide les blocs jusqu'à la bonne
position.
Figure 28: Principe utilisé pour le positionnement et l'alignement du 1ér bloc « Antenne GPS ajustable »
Elévation
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Projet de fin d’étude
Antenne GPS réglable fixée sur le côté utilisée pour déterminer la position exacte de la magistrale. Étant
donné que la plate-forme permet un jeu, cela prend la tolérance de position de la plate-forme 50 cm. Un
fil attaché verticalement à l'antenne indique la position de l'unité principale sous l'eau.
Les plongeurs aligneront le câble pour qu’il passe au droit des plombs.
b) Implantation de la suite des blocs.
Comme pour placer la chaîne de blocs sur une ligne parallèle à la principale comme moyen d'alignement
tout en se référant au premier bloc pour s'assurer que les blocs suivants sont alignés.
Chaque bloc est placé par rapport au bloc adjacent. Le jeu de joint maximal entre les blocs ne doit pas
être de 30 mm. La surface des joints doit être propre avant de monter les blocs supérieurs.
Les blocs sont soigneusement placés pour éviter les dommages.
Les blocs sont placés en suivant les tolérances suivantes :
Le défaut d'alignement par rapport à la magistrale ± 5 cm.
Les joints entre blocs ne doivent pas dépasser 3cm de côté à côté le long du mur de quai.
La tolérance sur l’alignement en absolu est de ±5cm. La tolérance sur les blocs adjacents est de
7cm et en moyenne sur 20ml de 5cm.
2. Difficultés rencontrées pour l’alignement des blocs de base.
a) Le déplacement du plomb d’alignement par rapport à la verticale.
La technique du fil à plomb est un outil d'alignement sous-marin. En effet, le plomb sous l’eau, est le
seul repère, pour le plongeur pour connaitre l’emplacement des blocs d’alignement. En communiquant
avec le grutier, le plongeur lui indique comment placer les blocs de base.
Cependant, le problème de la verticalité des fils se pose souvent et cela est dû à l'effet de l'eau de mer
sur le conducteur plongeant à une profondeur de -18mZH. En effet, la résistance agit sur le courant
conducteur, le déplaçant hors de sa position verticale. Le déplacement observé est de l'ordre de quelques
dizaines de centimètres, selon la vitesse du courant et la direction.
Dans cette partie on se propose de quantifier ce déplacement, suivant la forme du plomb, et des vitesses
de courant auxquelles le plomb peut être exposé.
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Projet de fin d’étude
Pour avoir un plomb de 11 kg avec une densité acier égale à acier = 7850 Kg/m3
On doit avoir un volume V’=1401,2 cm3 acier V’ = 11 Kg
H (cm) 10,8
H’ (cm) 5
Charges :
T : la tension du câble.
Poids du plomb :
Le poids du plomb est pris déjaugé avec :
P=m
Avec g = 9.81 N.Kg-1
Donc P = 11 9.81 = 108 N
Poussée d’Archimède :
= V
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Projet de fin d’étude
= 13.8 N
Force de trainée (due au courant marin) :
Cette force a pour expression :
R= q S CD
Avec
Re (nombre de Reynolds )
V : la vitesse en m/s
L : la longueur caractéristique (m)
ν : la viscosité cinématique = 1,141 × 10-6 m²/s (eau)
Résultats :
Les vitesses des courants océaniques sont de l'ordre de 1m/s. effectivement à la bibliographie, le tableau
ci-dessous montre les vitesses des courants les plus importants de la planète.
océanographiques
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Projet de fin d’étude
Dans le cahier des charges relatif aux conditions du site Tanger Med 2, il est indiqué que la valeur
maximale mesurée est de 0,81m/s.
Le nombre de Reynolds :
En considérant une longueur caractéristique du bassin Lc = 100 m
𝑣.𝐿𝑐
Et une vitesse V 0.2 m/s alors 𝑅𝑒 = 𝜗
≥ 1.75 × 107
Avec 𝜗 : la viscosité cinématique = 1,141 × 10-6 m²/s (eau)
Coefficient de trainée :
D'après la figure ci-dessus, le coefficient de traînée pour un cylindre à base ronde, correspond à un
nombre de : Re 107, est CD= 0.6
Calcul du déplacement d par rapport à la verticale :
D’après le principe fondamental de la statique, l’équilibre des forces donne :
Le déplacement du plomb pour une longueur de l(m) du fil est donné par :
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Projet de fin d’étude
𝑅×𝑙
𝑑(𝑙) =
𝑃 − ∏𝐴
q= = 330 kg.m-1.s-2
S = 0.016 m2
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Projet de fin d’étude
Tableau 3: Déplacements des plombs par rapport à la verticale en fonction des vitesses
b) Conclusion et recommandations.
Pour corriger cette éventuelle erreur, on peut proposer au plongeurs la position des blocs : c'est à dire
qu'il change de côté, dans la position des deux blocs concessifs.
Ceci aura pour effet d'avoir la somme des blocs nulle par rapport à leurs positions théoriques.
La réduction de la taille des touches n'est pas due au placement en quinconce des blocs muraux du cadran
et à la différence de largeur des touches pour ajuster les tolérances définies.
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Projet de fin d’étude
Eau de mer.
Fondation.
Pour la zone de paroi de retournement, la donnée est prise en compte pour vérification et la satisfaction
de fond est de la roche à savoir :
ϒd (KN/m3) 22
ϒw (KN/m3) 22
C (KN/m2) 50
Φ (°) 32
Les caractéristiques du sol du niveau +2.4 mZH au niveau + 4.5 mZH (couche 1) ainsi que
l’enrochement d’épaulement situé sous le niveau +2.4 mZH (couche 2) sont données dans le tableau
suivant :
Couche 1 2
ϒd (KN/m3) 18 19
ϒsat (KN/m3) 20 21
Φ (°) 32 42
δStatique (°) 21,3 28
Niveau haut (m) 4,5 2,4
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Projet de fin d’étude
Coefficient de frottement.
Coefficient de frottement entre la chaise et le mur 0,6. Pour les frottements entre blocs préfabriqués, le
coefficient est pris en compte. Dans le cas d'un frottement entre blocs coulés sur place, le facteur est de
0,6.
Les niveaux d’eau du projet sont exprimés par rapport au zéro hydrographique (mZH) :
2. Actions.
Les charges sont prises par mètre linéaire de quai. Convention de signe : sens positif vertical descendant.
Le cas de charge (G) correspond au poids propre total des blocs, de la poutre de couronnement et du
remblai terrestre. Le poids propre est pris déjauger pour la partie submergée. La densité du béton pour
les blocs est prise égale à 24.5 KN/m3.
Ce cas de charge correspond à la pression totale exercée par l’eau sur les blocs. La densité de l’eau est
prise égale à 10.05 KN/m3. Une dénivelée de 0.5 m est prise dans les calculs. Vu la forme géométrique
du mur, la force hydrostatique sur chaque bloc est calculé conformément aux règles suivantes :
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Projet de fin d’étude
inclinée
Pour une paroi inclinée la force hydrostatique est divisée en poussée horizontale F H et une poussée
verticale FV, avec :
La pression terrestre est déterminée statiquement selon la théorie de Coulomb Rankine. Pour les sections
inclinées du mur, le coefficient d’est donné par la formule dite de Coulomb-Poncelet :
(Pa)
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Projet de fin d’étude
Pour les parties verticales du mur, le coefficient de poussée est donné par la formule dite de Rankine.
Il est prévu pour le quai à conteneurs, une surcharge de stockage répartie de 40 KN/m².
Un portique à conteneurs de type over-panamax est pris en compte. La charge verticale qui en résulte
est (force de vent exclue) est de 1150 KN/ml à 3,50 m de la magistrale.
Dans notre cas, un bollard de 2000 KN de capacité tous les 20 m est pris en compte.
B. Critère de stabilité.
Ces vérifications sont effectuées en statique et en sismique.
1. Glissement.
Le coefficient de sécurité lié au glissement est le rapport du résultat de la force longitudinale multiplié
par le résultat de la force, le coefficient de frottement et la force résultante sont calculés :
2. Renversement.
La réversion est calculée en faisant le rapport entre le moment de stabilisation et le moment d'instabilité:
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Projet de fin d’étude
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Projet de fin d’étude
4. Grand glissement.
La méthode de Bishop est utilisée pour justifier la stabilité au grand glissement.
Le moment stabilisant :
Le moment déstabilisant :
2. Calcul.
Le calcul des coefficients de sécurité est résumé dans le tableau suivant avec une comparaison avec celui
trouvé dans le cas des parois en rotation longitudinale :
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Projet de fin d’étude
Facteurs de
sécurité en 2 2 2 2 2,5 2,5
statique (ELS)
Facteurs de
sécurité en
2 2 1,5 1,5 2 2
Statique
(ELU)
Facteurs de
sécurité en 1,5 1,5 1,3 1,3 1,5 1,5
dynamique
Séisme
1,84 1,96 1,55 1,65 3,67 4,03
ascendant
Séisme
1,89 2,01 1,65 1,75 3,77 4,03
descendant
3. Conclusion.
La stabilité du mur de quai est vérifiée dans le cas d’une inclinaison d’un angle , vers le côté terre.
En effet les coefficients de sécurité retrouvés dans ce cas sont supérieurs à ceux calculés dans le cas du
mur de quai vertical.
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Projet de fin d’étude
V. Conclusion
D’après le mois du stage de l’année dernier, j’ai découvriez qu’il a une autre partie du génie civil,
s’adressons aux travaux maritime, j’été un observateur courant le stage et j’ai compris beaucoup de
chose, la structure du travail les problèmes trouver durant l’exécution, c’est pour cela pourquoi j’ai
choisi ce sujet.
Les murs de quai sont partout dans le monde et aussi son travail est dur par rapport au d’autre chose.
Dans ce projet de fin d’étude on a parlé de plusieurs étapes, comment en construit un mur de quai, au
cours de la construction on trouve des difficultés au cours de tous les taches par exemple l’alignement
des blocs de base et La stabilité du mur de quai.
D’après les calculs en trouver la solution et dont le plongeur on peut proposer à lui de changer la cote
lors de la pose de deux blocs consécutifs et à propos de la stabilisation du mur on trouve qu’il est effectué
quand il sera inclinez d’un angle de vers le côté terre.
Notons qu’à la fin de ce projet, qui constitue pour nous une première expérience.
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Projet de fin d’étude
VI. Bibliographie :
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Projet de fin d’étude
VII. Annexes :
A. Annexe 1 : détail des blocs du mur de quai à -18mZH (Cotes en mm).
• BLOC A’ :
• BLOC A :
• BLOC B :
BLOC C :
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Projet de fin d’étude
• BLOC D :
BLOC E :
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Projet de fin d’étude
• BLOC F :
• BLOC G :
• BLOC H :
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Projet de fin d’étude
Flexion :
Le moment résultant sur le porte à faux (cas d’une poutre encastrée sur un seul côté) :
Et alors
Effort tranchant :
L’effort tranchant dans le bloc J :
Et alors
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Projet de fin d’étude
Figure 36: Facteur de sécurité minimal avec cercle de rupture dans le cas statique
Figure 37: Facteur de sécurité minimal avec cercle de rupture dans le cas sismique ascendant
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Figure 38: Facteur de sécurité minimal avec cercle de rupture dans le cas sismique descendant
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