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Faculté des Sciences ain Chock Licence TMBTP 2ème Année

Thermique du Bâtiment OUBARRA ABDELAZIZ

Chapitre 4
EFFICACITE ENERGETIQUE
I. Introduction
* Réduction de la consommation d'énergie.
* Optimiser le comportement thermique des
composantes du bâtiment.
* Pertes de chaleur dans un local :
Toiture : 30% , Murs : 30% , Vitre : 13%
Renouvellement d’air : 20% , Sol : 7%
* Eléments ciblés :
- Enveloppe solide (mur, toit, sol).
Contraintes : Ecart des températures et
rayonnement solaire.
- Surfaces transparentes (verre, cadre).
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Contraintes : Ecart de température,


rayonnement solaire.
- Aération.
Contraintes : Ecart de température et
d'humidité.
II. Enveloppe du bâtiment
* Paroi et toiture de grande inertie (grande
capacité thermique) Cth  M .c .

* Matériaux lourd, épais et de grande


chaleur spécifique.
* Faible diffusivité thermique.
* Performance thermique améliorée par
insertion d'isolation.
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III. Isolation
* Réduction des transferts thermiques à
travers parois et vitrage.
* Transferts de chaleur à travers une paroi
ou vitre:   u.S .(Ti  Te )

* u Coefficient de transmission surfacique


réduit par insertion d’isolant.
1- Isolation des parois.
a. Isolation par l’intérieur :
* Coût peu élevé
* Pont thermique (discontinuité dans la
couche isolante) : Présence de fenêtres,
prises, canalisations.
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b. Isolation par l’extérieur :


* Pas de ponts thermiques.
* Coût plus élevé.
c. Matériaux isolants.
 , th .C / w)
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* Caractérisés par k ( w / m. C ) R ( m

* Conditionnés en panneaux, rouleaux ou en


vrac selon l’usage.
c1. Isolants fibreux minéraux.
Laine de verre et laine de roche.
c2. Matériaux à base végétale
D’origine forestière : bois massif, le liège.
c3. Isolants organiques synthétiques
Polystyrène, polyuréthane.
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c4. Autres matériaux isolants


Produits ayant les caractéristiques isolantes
* Blocs de béton cellulaire
* Air statique.
* Terre cuite ou béton avec de la paille.
k Béton  0.92 W / m.C k Béton paille  0.17 W / m.C

2. Isolation des vitres.


* Parois vitrées : éclairage et aération.
* Fenêtres à simple vitrage : performances
thermiques faibles.
- Température de la face interne proche de
celle de la face extérieure : risque de
condensation.
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- Pertes thermiques significatives.


* Fenêtre à double vitrage plus performante.
- Deux vitres simples plus lame d’air.
- Réduction du risque de condensation et
des pertes thermiques.
- Amélioration de l’isolation acoustique.
IV. Rayonnement solaire.
* Rayonnement solaire absorbé (  ) et
transféré au sein du mur selon une fraction
F fonction de la nature du milieu.
Env
QRS   .F.S.G
 et F sont tabulés selon la couleur de la
paroi et la nature du milieu.
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* Façades exposées au rayonnement solaire


de couleurs foncées : bénéfique en hiver
mais apport de chaleur excessif en été.
* Préserver le rayonnement solaire d’hiver
et le réduire en période estivale.
* Utilisation des masques fixes constitués
par le bâtiment lui-même : avancées
bétonnées (Auvent, casquette, balcons).
* Trajectoire du soleil hiver/été.
* Rayons solaires d’hiver (bas) pénètrent au
sein du local, les rayons d’été bloqués en
partie par la casquette.
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V. Aération et ventilation
* Traitement de l'air externe avant injection
dans le local.
* Présence d'éléments pour placer l'air externe
dans les conditions du local interne : système à
double flux, batterie froide et chaude,
humidificateur.
VI. Caractéristiques des parois
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* Parois composites : deux milieux de natures


différentes.
* Caractéristiques thermiques globales
(k , .c,  , u..) fonction de celles des milieux de
bases.
VII. Coefficient de transmission du bâtiment
a- Paroi homogène séparant
l’intérieur de l’extérieur: Méthode Local
Ext

classique (Résistance thermique


et coefficient de transmission surfacique u)
Le flux (surfacique) mis en jeu entre
l’intérieur et l’extérieur :
  U  u.S U  1/ Rth
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b- Paroi composite en milieux SA


A

homogènes A et B séparant
Ext Local

le local de l’extérieur. B SB

* Les deux milieux sont en contact avec


l’intérieur et l’extérieur.
* Transfert entre l’intérieur et l’extérieur à
travers :
- Milieu A, B transfert surfacique classique.
- Le long de l’interface A-B transfert linéique
de nature différente
* Interface A-B qualifié de pont thermique
linéique de coefficient de transmission
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(W .m1.K 1 ) relatif à la longueur de la liaison l


entre A et B.
* Flux thermique mis en jeu :
Φ  ΦA  ΦB  ΦPL
 A  u A .S A   B  u B .S B 

PL  l   ueq .S


ueq .S  u A .S A   uB .S B   .l

u A .S A  u B .S B  .l
ueq 
S A  SB
* Interface A-B non circulaire, donc présence
de coins : ponts thermiques ponctuels (n)
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associé au coefficient de transmission ponctuel


 (W .K 1 )

PP  
u A .S A  u B .S B  .l  n.
ueq 
S A  SB
D’un façon plus générale :
m n p

 u .S    .l   
i i k k J
ponc

ubâtiment  i 1 k 1
m
j 1

S
i 1
i

VII. Coefficient volumique de transfert du


bâtiment
* Local de volume V caractérisé par un
coefficient de transmission ubat
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* Ecart de température interne / externe associé


ubâtiment S
au flux
* Local soumis à une ventilation : rejet d’air
interne et injection d’air frais.
* Ventilation totale ou partielle, caractérisée
par le taux de renouvellement   100%

* Durant la durée de la ventilation t associée à


l’écart de température      : perte ou
int ext

gain d’énergie:
E  mc
m   .Vlocal  Air  1.293 kg.m 3c Air  1000 J .kg 1 .K 1

* Puissance mise en jeu :


mc
V 
t
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η  100%, Δt  1h , ΦV  0.33VΔ
* Flux (puissance) global mis en jeu entre
l’intérieur et l’extérieur:
mc
 bâtiment  ubâtiment S 
t

mc
 bâtiment  (ubâtiment S  )
t
Vc
 bâtiment  (ubâtiment S  )
t
ubâtiment S c
 bâtiment (  )V
V t
 bâtiment  G.V .

* G(W.m-3.K-1) : Coefficient volumique des


déperditions thermique :
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mc
ubâtiment .S 
G t  ubâtiment .S  c
V V t
 G façades  Gair

VIII. Systèmes solaires passifs


* locaux à faible consommation d'énergie :
- Exploitation des apports solaires.
- Bonne isolation.
- Minimum de chauffage et de climatisation.
* Norme européenne 50 kWh/m²/an :
besoins en électricité, chauffage, clim…
* Logements classiques 320 kWh/m²/an.
IX. Paramètres des maisons passives.
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1. Isolation thermique
De préférence interne de grande épaisseur.
2. Coefficient u
- Parois extérieures < 0.15 W/m²K.
- Fenêtre (vitrage et châssis) < 0,8 W/m²K.
3. Fenêtres
* Vitrage double ou triple.
* Maximiser les ouvertures au sud.
* Protection des vitrages pendant la nuit.
X. Maisons bioclimatiques (véranda)
* Diffuser de la chaleur durant l'hiver et s'en
abstenir l'été.
* Disposent d’une façade vitrée en avant de
l’habitat orientée vers le sud.
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* Façade munie d’ouvertures basse et haute.


* Habitat séparé de la façade par un mur
muni de deux ouvertures en bas et en haut et
constitué d'un matériau lourd (béton) de
teinte sombre et d’épaisseur environ 25 cm.
* Espace entre la façade vitre et le mur
exploité à usage divers.
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Fonctionnent selon les concepts suivants :


a- Hiver :
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* Effet de serre : Chauffage de l’air localisé


entre le mur et la vitre.
* Air chauffé ascendant de bas en haut et
évacué par les ouvertures supérieures.
* La face sombre du mur absorbe, accumule
et stocke la chaleur pendant la journée et la
restitue plus tard à l'intérieur de la maison par
l'autre face (inertie de transmission):
* Etat des ouvertures :
- Jour:
Vitre : basse (O) , haute (F)
Mur : basse (O) , haute (O)
- Soir
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Vitre protégée (store, rideau)


Vitre : basse (F) , haute (F)
Mur : basse (F) , haute (F)
Eté :
- Jour : Protection de la surface vitrée pour
éviter la surchauffe. Emploi de store, volet ou
casquette.
- Soir : Dissipation de la chaleur par
ventilation à travers les ouvertures.
* Etats des ouvertures
- Jour :
Vitre : basse (O) , haute (O)
Mur : basse (F) , haute (F)
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- Soir :
Serre : basse (O) , haute (O)
Mur : basse (O) , haute (O)

d- Avantage
* Diminution des besoins de chauffage de 15
à 30 % tout en participant au confort d'été.
* Possibilité d’installer un capteur solaire sur
le toit de la veranda.
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XI. Mur Trombe

* Mur plein (béton, pierre) de couleur


sombre exposé au sud

* Mur surmonté de vitrage avec présence


d’ouvertures.

* Effet de serre et fonctionnement similaire


à celui de la veranda.
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* Transferts de la chaleur à la pièce par :


- Circulation de l’air présent dans la lame :
transmission directe.
- Rayonnement de la face interne du mur :
transmission déphasée.
* Système muni de clapets :
- Eviter le refroidissement de la pièce
durant la nuit et si l’ensoleillement est
insuffisant.
- Eviter la surchauffe de la pièce en été.
XII. BILAN THERMIQUE

a- Introduction
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* Local siège d'activité interne et d'échange


thermique avec l'extérieur.
* Température du local dépend des puissances
thermiques interne PInt et externe PExt mises en jeu.
* Puissances thermiques internes :
- Occupants, Eclairage, Appareils électriques
* Puissances thermiques externes :
- Apports solaires
-Transmission de chaleur à travers enveloppe,
sol et fenêtre.
- Ventilation.
* Les différentes puissances thermiques données
par des lois ou par catalogue.
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* Puissances réparties en puissances reçues  0


ou cédées  0 par le local.
* Puissance thermique globale : Somme des
puissances reçues et cédées.
PG  Preçue  Pcédée

* Puissance thermique globale positive :


- Température du local croissante.
- Nécessité de prélever l’excès de chaleur.
- Présence de climatiseur.
* Puissance thermique négative :
- Température du local décroitra.
- Apport de chaleur dans le local.
- Présence de radiateur.
b. Local en équilibre thermique
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* Equilibre thermique : régime permanent.


* Egalité des puissances thermiques reçues et
perdues par le local.
Preçue  Pcédée
* Température du local uniforme calculée par
résolution de l'équation ci-dessus.

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