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Institut Supérieur des Sciences Transferts Thermiques

Appliquées et de Technologie de Sousse A.U 2008/2009

SERIE D’EXERCICES 2

Exercice 1

La paroi d’un tunnel de congélation est constituée par :



un enduit ciment e1 = 2 cm, 1 = 0,9 W.m-1.K-1

une épaisseur de parpaing e2 = 20 cm, 2 = 0,7 W.m-1.K-1

une couche de polystyrène e3 = 24 cm, 3 = 0,033 W.m-1.K-1

un enduit ciment e4 = 2 cm, 4 = 0,9 W.m-1.K-1
La température de l’air extérieur est de 35 °C, la température à l’intérieur du
tunnel est de -40 °C. Les coefficients de transfert de chaleur par convection
air/paroi ont pour valeurs respectives 20 W.m -2.K-1 à l’extérieur et 8W.m-2.K-1 à
l’intérieur
Calculer :
1- La résistance thermique globale.
2- Le flux de chaleur par unité de surface.
3- Les températures de surface intérieure et extérieure de la paroi.

Exercice 2

On souhaite construire un chalet de vacances en haute montagne. Pour cela,


l'architecte consulté propose deux solutions à des prix différents selon les matériaux
employés. On examine les deux possibilités ci-dessous :
1ère possibilité : maison à ossature en bois dont les cloisons sont constituées de (de
l'extérieur vers l'intérieur de la cloison) :
 · 8 cm de pin maritime,
 · 10 cm de polystyrène expansé,
 · 4 cm de panneaux de particules de bois extrudés.
2ème possibilité : construction traditionnelle dont les cloisons sont constituées de (de
l'extérieur vers l'intérieur de la paroi) :
 · 2 cm de mortier d'enduit,
 · 20 cm de parpaing,
 · 4 cm de polystyrène expansé,
 · 5 cm de carreaux de plâtre.
Données numériques :
Tableau 1 : Conductivité thermique utile λ (en W.m-1.K-1) pour les divers matériaux
envisagés

Résistances thermiques superficielles:


 · ri, résistance thermique interne : ri = 1 /hi =0,11m2. K. W-1.
 · re, résistance thermique externe re=1 /he =0,06 m2 . K. W-1.
partie A : résistance thermique totale des parois.
1- Calculer les résistances thermiques R 1 et R2 des cloisons dans chacune des
deux possibilités (présenter les calculs sous forme de tableau).
2- Calculer les coefficients de transmission thermique K1 et K2 correspondants.
3- Quelle est la paroi la plus isolante ? Expliquer brièvement.
partie B : répartition des températures dans les parois.
La température ambiante extérieure est de -10°C, et la température ambiante
intérieure est maintenue à +20°C.
A partir de la valeur de résistance thermique calculée dans la partie A, calculer le
flux thermique surfacique  à travers la paroi pour la maison à ossature bois.
Exercice 3

Dans le local technique d’une entreprise fabriquant des produits en caoutchouc et


installée une conduite d’eau chaude maintenue à température constante : T1 = 66 °C.
Cette eau circule en permanence dans un tube en cuivre ayant un rayon externe r 1 de
6 mm. En néglige la conductivité thermique du cuivre, de telle sorte que la surface
extérieure du tube est à la température T 1. La température Ta du local technique est
maintenue à 21 °C.
1- Calculer par unité de longueur, la puissance échangée par phénomène de
convection avec l’air ambiant.
On donne le coefficient d’échange convectif : h = 8,64 W.m-2.K-1.
Pour limité la déperdition de chaleur et faire des économies, un technicien décide
d’isoler le tube avec un manchon en caoutchouc de rayon extérieur r 2 de valeur
convenable (figure 1).
La conductivité thermique du caoutchouc est  = 155 10-3 W.m-1.K-1.
2- Déterminer la résistance thermique de conduction R th (cond) du manchon
isolant de longueur L et de rayon extérieur r2 ≥ r1.
3- En tenant compte du phénomène de convection qui se produit maintenant
entre la surface extérieure du manchon et le local, dessiner le schéma
thermique du dispositif. Donner l’expression de la résistance thermique de
convection Rth (conv). Ecrire l’expression de la résistance thermique totale R th
(tot) qui s’établit entre la conduite et d’eau et le local technique et ceci pour L
= 1m.
4- Tracer le graphe donnant l’évolution des résistances thermiques en fonction
de l’épaisseur du manchon e = r2 – r1.
5- Déterminer en fonction des coefficients h et , la valeur particulière du rayon
r2 appelé rayon critique pour le quel la résistance thermique totale passe par
un minimum. Faire l’application numérique.
6- Par unité de longueur L, quelle est la puissance échangée par la conduite
d’eau avec le milieu extérieur r 2 égal au rayon critique ? Calculer aussi cette
puissance pour r2 = 5 cm et r2 = 10 cm. Le choix di caoutchouc est il
judicieux ?
7- Le technicien est contraint de choisir un autre matériau pour obtenir une
isolation plus efficace. Compte tenu de la valeur du rayon de la tuyauterie
en cuivre, quelle doit être la conductivité thermique maximale m du
manchon permettant de se libérer du phénomène néfaste du rayon critique ?
8- Pour  = m et r2= 5 cm, quelle est la puissance échangée par la conduite
d’eau avec le milieu extérieur pour L = 1m.

Exercice 4

Dans un PME fabricant des panneaux isolants, une grande feuille en plastique
(figure 2) ayant une épaisseur e 1 = 12,5 cm doit être collé à une feuille de liége
aggloméré d’épaisseur e2 = 25 cm. A cet effet la surface de la feuille en plastique est
soumise à un courant d’air chaud maintenu à une température T1 constante.
Pour exécuter un bon collage, la mince filme de colle doit être maintenu à la
température Tc = 43 °C pendant une durée de temps notable.
 La température ambiante Tamb de la salle, coté liége est de 21 °C.
La face liège, exposée à la température ambiante, a un coefficient d’échange de
chaleur par effet convectif tel que h = 11,2 W.m-2.K-1.
 La résistance thermique du film de colle pet être négligée.
On donne de plus
 Conductivité thermique du plastique p = 2,24 W.m-1.K-1.
 Conductivité thermique du liège l = 0,29 W.m-1.K-1.
1- Déterminer par unité de surface, la valeur de la résistance thermique des matériaux et
celle qui est du au phénomène de convection.
2- Dessiner le schéma thermique du dispositif. On rappel qu’il n’y a pas de
phénomène convectif entre la feuille de plastique et le courant d’air chaud.
3- Calculer la densité de flux de chaleur qui traverse le dispositif ainsi que sa
direction.
4- En déduire la température T1 de l’air chaud qui doit être envoyé sur la feuille
de plastique afin d’assurer un collage convenable.

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