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DEDICACE
REMERCIEMENTS
RESUME
L’objectif global de ce travail est de présenter un produit innovant de stabilisation des sols et de
montrer ses apports dans le projet d’’aménagement des voies de desserte en zone aval au Port Autonome
de Douala-Bonaberi. Pour ce faire, nous avons tout d’abord proposé une présentation générale du
produit, il s’agit du Neoloy geocell, une géocellule haute performance, structurée en nid d'abeille 3D en
alliage Neoloy, un matériau polymère développé par PRS Geotechnologie. De par sa grande résistance
en traction, la géocellule Neoloy crée un confinement des matériaux granulaires augmentant ainsi la
rigidité de la couche, il s’agit de « l’effet dalle »1. Son utilisation ne se limite pas au renforcement de
l’assise d’une route, on lui trouve également des utilités dans la stabilisation des pentes, la rétention des
terres…
Ayant présenté le produit innovant, nous avons ensuite proposé un récapitulatif des étapes de
réalisation des voies du projet, allant des purges à la pose des pavés, passant par la réalisation de la
couche de forme, la pose des caniveaux la réalisation de la fondation en pouzzolane renforcée avec le
Neoloy geocell et la réalisation de la couche de base
Enfin, nous avons fait une petite comparaison entre la chaussée en pavés en cours de construction dans
le projet et celle en béton bitumineux sur base traité au ciment. Il en ressort que malgré son coût de
réalisation plus élevé, la chaussée en pavé renforcé par le Neoloy geocell présente de meilleures
aptitudes dans tous les autres aspects (technique, environnemental et social), il s’agit de : la bonne
répartition des charges, l’augmentation de la rigidité de la chaussée, la diminution des tassements
différentiels et la diminution des épaisseur des couches, diminution de l’empreinte carbone des projets.
1
La couche de matériaux granulaires normalement non cohésive se comporte comme un seul corps ou une dalle qui
transforme les efforts verticaux en contraintes de compression et de traction
ABSTRACT
The overall objective of this work is to present an innovative product for soil stabilization and to show
its contributions in the project to develop service roads in the downstream area of the Autonomous Port
of Douala-Bonaberi. To do this, we first proposed a general presentation of the product, it is the Neoloy
geocell, a high performance geocell, structured in a 3D honeycomb in Neoloy alloy, a polymer material
developed by PRS Geotechnologie. Due to its high tensile strength, the Neoloy geocell creates
confinement of granular materials, thus increasing the rigidity of the layer, this is the "slab effect". Its use
is not limited to strengthening the foundation of a road, it is also useful in stabilizing slopes, retaining land,
etc.
Having presented the innovative product, we then offered a summary of the stages of construction of
the project's tracks, ranging from drainage to the laying of the paving stones, passing through the
production of the capping layer, the laying of the gutters, the construction of the foundation in pozzolan
reinforced with Neoloy geocell and the realization of the base layer
Finally, we made a small comparison between the cobblestone roadway being built in the project and
that of bituminous concrete on a cement-treated base. It shows that despite its higher production cost,
the cobblestone pavement reinforced by Neoloy geocell has better abilities in all other aspects (technical,
environmental and social), these are: good load distribution, the increase in the rigidity of the pavement,
the reduction in differential settlements and the reduction in the thickness of the layers, reduction in the
carbon footprint of the projects.
SOMMAIRE
DEDICACE ............................................................................................................................................... ii
REMERCIEMENTS.................................................................................................................................. iii
RESUME.................................................................................................................................................. iv
ABSTRACT ...............................................................................................................................................v
I. INTRODUCTION ........................................................................................................................... 12
A. GENERALITES ............................................................................................................................. 13
B. HISTORIQUE ................................................................................................................................ 14
C. ACTIVITES .................................................................................................................................... 18
4. OBJECTIFS DE L’ETUDE.......................................................................................................... 26
1. INTRODUCTION........................................................................................................................ 40
1. INTRODUCTION........................................................................................................................ 64
2. ASPECT TECHNIQUE............................................................................................................... 65
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................... 71
ANNEXE ................................................................................................................................................ 72
I. INTRODUCTION
Au cours de notre formation d’ingénieur de conception en Génie Civil nous avons eu l'opportunité
de réaliser un stage au sein du Port Autonome de Douala sur une période de deux mois allant du 05
juillet au 05 septembre 2023, dans le cadre de l’aménagement des voies de desserte en zone aval
au Port Autonome de Douala-Bonaberi avec la technologie innovante Neoloy Geocell. Cette
expérience professionnelle a été pour moi une occasion unique de mettre en pratique les
connaissances théoriques acquises en classe. Ce stage nous a permis de joindre à la pratique nos
connaissances théoriques apprises sur la route ; de comprendre l’utilisation de cette technologie
innovante dans l’aménagement des voies de desserte ainsi que ses avantages et ses différentes
applications dans le Génie Civil. Dans l’optique de rapporter fidèlement les connaissances acquises
durant cette période de stage, il nous incombera, dans une première partie de faire une présentation
générale du Port Autonome de Douala dans laquelle nous rappellerons ses origines à travers
l’historique et présenterons son fonctionnement de manière globale, puis, en seconde partie, nous
nous attèlerons à présenter de manière détaillée le produit innovant Neoloy Geocell, ainsi que les
étapes de réalisation d’une chaussée neuve et enfin, en dernière partie, nous présenterons une étude
comparative entre cette technologie innovante et le procédé de stabilisation au ciment employé dans
la réalisation de certaines voies du port.
Le port autonome de Douala (PAD) est une entreprise propriétaire du premier port en activité du
Cameroun, le port de Douala. Sous sa forme juridique de port autonome, il a pour principaux fondateurs
Woermann Linie et l’Etat du Cameroun. Du fait de la multiplicité de ses activités notamment publiques et
privées, il porte aujourd’hui le titre « d’entreprise parapublique ». Ayant à sa tête Monsieur CYRUS NGO’O
comme Directeur Général, il est situé dans l’estuaire du Wouri, au cœur du golfe de Guinée, sur la cote
littorale et donne sur l’océan atlantique. Entreprise au capital public/ capital social de FCFA 18 902 000
000, l’accès à son site web se fait via l’adresse : portdedouala-cameroun.com.
A. GENERALITES
Il assure 95% du trafic portuaire national camerounais et est le premier port de la CEMAC. Il permet
également de desservir les Etats enclavés du Tchad et de la RCA, grâce à des accords particuliers. A ce
titre, les exportations et les importations en provenance ou à destination de ces pays bénéficient de tarifs
préférentiels.
En 2003, l’activité conteneur s’établissait à 1.2 million de tonnes, soit 137624 TEU équivalent 20
pieds, pour un taux de conteneurisation de 50%. Au premier trimestre de l’année 2007, le port autonome
a exporté 520.589 tonnes réparti comme suit :
❖ Ferraille : 6% Coton : 5%
❖ Aluminium : 3% Café : 2%
❖ Caoutchouc : 2% Autres : 6%
A la suite d’une série de privatisations en 2003 et 2004, le terminal à conteneur (DIT) est opéré par des
opérateurs privés réunis en consortium, notamment BOLLORE et MAERSK.
Depuis la rupture du contrat liant le PAD et ces concessionnaires, DIT s’est transformé en une régie
(RTC) gérée par le PAD pour une période qui reste encore indéterminée. Les activités de remorquage,
de lamage ainsi que l’exploitation de l’usine à glace ont également été privatisées.
B. HISTORIQUE
A en croire certaines sources, les premiers aménagements auraient été entrepris en 1881 par la firme
Allemande Woermann-Linie à la suite d’un accord avec les chefs Douala. Il faut signaler que jusque-là,
les compagnies européennes commerçaient à partir des bateaux-pontons amarrés au milieu du fleuve.
Au départ, le port est en fait un simple terre-plein construit au niveau du village AKWA.
La construction d’un véritable quai en béton sera entreprise à la fin du 19 e siècle par les
Allemands sous l’autorité du gouverneur Jesko Von Puttkamer. Les Allemands entendaient faire de ce
port l’un des plus modernes de la côte occidentale de l’Afrique car ils jugeaient que l’absence de barre lui
donnait un atout déterminant. C’est dans la zone portuaire que vont naitre les premières industries du
pays.
Au lendemain de la capitulation Allemande, les premiers objectifs des français, devenus maitres
des lieux, font le prolongement du chemin de fer et l’équipement du port de Douala. C’est en 1922 que le
plan d’extension est arrêté. Parallèlement, ils ont organisé l’activité autour d’un service spécial des ports
et voies navigables rattaché au service colonial des travaux publics. C’est le point de départ d’une longue,
lente, mais résolue mue institutionnelle sous la houlette d’administrateurs et d’ingénieurs français.
A l’indépendance en 1960, cette structure devient la direction des ports et voies navigables
intégrée au ministère des transports.
C’est cette direction qui sera transférée à l’office nationale des ports du Cameroun (ONPC), à la suite
d’une loi fédérale de 1971.
Figure 3 : Office National des ports du Cameroun (National port authority of Cameroon) 1971-1999
Le PAD est issu de la scission de l’ONPC en plusieurs entités : les ports autonomes d’une part,
qui opèrent les ports camerounais, et l’autorité portuaire nationale (APN) d’autre part, qui contrôle ces
ports. Ainsi, avec Kribi, Limbe et Garoua, Douala est devenu l’un des quatre grands organismes
portuaires autonomes ayant des prérogatives de gestion et de promotion dans leurs circonscriptions
respectives.
Figure 4 : Port Autonome de Douala (Port Authority of Douala) de 1999 à nos jours
a) CARACTERISTIQUES
• Superficie 400 ha ;
• 7 terminaux spécialisés ;
• 15 entrepôts ;
• 65 ha de terre-pleins ;
• 25 km de routes bitumées.
- Direction de l’entreprise
1950 : Création d’un service spécial des ports et voies navigables du Cameroun.
1960 : Indépendance. Le service des ports et voies navigables est rattaché au ministère des transports.
: Loi d’orientation et création d’une autorité portuaire nationale et de quatre ports autonomes.
2005 : Mise en concession des activités industrielles et commerciales (remorquage/ lamage, terminal à
conteneur).
L’essentiel de notre stage s’étant effectué à le Direction des Aménagements Portuaires (DAP), nous
en faisons une brève description dans ce paragraphe car elle présente des similitudes avec toutes sinon
la plupart des autres directions du PAD.
C. ACTIVITES
Elles sont de trois types : les activités liées aux navires, les activités liées aux marchandises et les
activités du domaine portuaire qui se justifient par les prestations suivantes :
La tour de contrôle travaille 24h/24 pour donner des informations aux navires, l’assistance aux navires
par les pilotes du PAD qui conseillent le commandant du navire en lui fournissant toutes les informations
nécessaires à la navigation à bord et dans le port de même à l’entrée qu’à la sortie, les remorques
facilitent par l’utilisation d’engins nautiques de forte puissante manœuvre et l’accostages des navires au
port , les lamaneurs assurent l’arrimage, le déhalage, et le largage des amarres, les sociétés
d’avitaillement et de soutrage (eau douce, gas-oil, essence …), et les entreprises de récupération des
déchets des navires (HYSACAM)
Le PAD offre aujourd’hui, des infra et superstructures s’agissant des services à la marchandise, un
complexe comprenant entre autres facilités :
• 10 km de quai ;
• 20 km de voies ferrées, connectées au chemin de fer trans-camerounais qui relie Douala au Nord
Cameroun, avec une extension routière vers le Tchad et la république Centrafricaine ;
Le PAD possède des vastes domaines dans lesquels les entreprises peuvent s’installer à l’exemple de
CIMENCAM, ALUCAM ; toute entreprise peut faire une demande de location du domaine auprès du
Directeur Général lorsque son activité cadre avec le PAD.
Il ressort que le PAD réalise son chiffre d’affaire à travers la commercialisation de ses différentes
prestations qui permettent d’établir des contrats sans inquiétude avec les clients.
1. Clientèle
En ce qui concerne la clientèle, le PAD possède une clientèle très variée qu’on peut regrouper en deux :
Les chargeurs : sont propriétaires d’une marchandise, et expédient une marchandise dans le cadre
d’une opération internationale.
Il est à noter que la manutention et l’acconage sont assurés par les entreprises privées regroupées en
syndicat, le Groupement Professionnel des Acconiers du Cameroun (GPAC).
La consignation est assurée par les entreprises privées (SDV, MAERSK, SUD MARITIME…) et organisée
en syndicat, l’Union des Consignataires Armateurs du Cameroun (UCAM).
Activité de transitaire et de commissionnaire en Douane agrées. Assurée par les sociétés privées,
regroupées au sein de trois syndicats :
2. Représentation et concurrence
Le PAD possède une seule représentation qui est basée à Yaoundé. Au niveau national, le PAD est le
seul à exercer cette activité au Cameroun, mais avec l’achèvement de la construction et la création du
Port Autonome de Kribi (PAK), la concurrence sera rude. En outre au niveau international, il y a la
concurrence des ports des pays voisins tels que : Cotonou, Malabo, Lomé qui lui oppose une grande
concurrence.
1. ORGANISATION
• La Direction de la Capitainerie,
• La Direction de L’Exploitation,
Toutes ces directions fonctionnent en étroite collaboration suivant une organisation précise.
2. FONCTIONNEMENT
Il sera question ici de donner les rôles de certaines directions et ses attributions.
a) LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
Le conseil d’administration a pour missions d’orienter la politique générale du port Autonome de Douala
et évaluer sa gestion, dans les limites fixées par son objet social. A ce titre :
• Il fixe le programme d’action, conformément aux objectifs locaux du secteur portuaire et approuve
les rapports d’activités annuelles dressées par le directeur général,
• Il approuve le budget et arrête, de manière définitive, les comptes et états financier annuels,
• Il nomme, sur proposition du directeur général, aux postes de responsabilité à partir de directeur
adjoint et assimilés,
• Il approuve, après avis préalable du comité consultatif d’orientation, les plans et programmes
d’aménagements, ‘d’équipement, d’extension et de renouvellement du Port Autonome de
Douala ; ses plans et programmes sont accompagnés de justification techniques, économiques
et financières nécessaires ;
• Il approuve après avis préalable du comité consultatif d’orientation, les tarifs généraux
applicables au Port Autonome de Douala établis sur la base d’une comptabilité analytique et
tenant compte du souci de compétitivité ;
• Approuve les cahiers de charges applicables aux activités concédées ou transférées au secteur
privé.
Le conseil d’administration se réunit au moins deux fois (02) par ans en session ordinaire, dont une fois
pour le vote du budget et une pour arrêter les états financiers.
b) LA DIRECTION GENERAL
Elle est assurée par des cadres expérimentés : un Directeur Général, assisté d’un Directeur Général
Adjoint respectivement nommé par le conseil d’administration. Le directeur général a pour fonction
l’application des décisions du Conseil d’Administration et de rendre compte à ce dernier de son exécution.
Il est chargé de l’administration globale de l’entreprise ainsi que de ses rapports avec les tiers dont il
prend toutes les décisions en ce qui concerne son projet social.
• 01 secrétariat DG
• 01 Secrétariat DGA
• 07 Conseillers techniques
• La capitainerie
• Cellule de la qualité
Celle-ci est chargée du contrôle de gestion et de l’audit administratif ; technique et financier des services
du PAD commandé par le directeur général.
Elle comprend :
• 01 secrétariat de direction
• 01 département de l’audit
Cette direction est chargée pour l’essentiel et en collaboration avec les autres structures, de la gestion
du personnel du PAD. Ceci dans le respect des lois sociales des règlements et des mesures internes
éditées par le conseil d’administration et la direction générale.
• 01 département médico-social
Celle-ci a pour rôle l’organisation des activités liées à la comptabilité et financiers de l’entreprise. Elle est
sous l’autorité d’un directeur et comprend un secrétariat et trois départements :
• 01 département recouvrement
Elle a été créée en janvier 2015 suite à la fusion des anciennes directions de l’exploitation et de la direction
commerciale et marketing. Elle a un rôle technique (traitement des informations liées à l’activité portuaire
maritime). Elle est chargée :
• De la gestion des terminaux, des terres pleins, des domaines publics portuaires maritimes et
fluviaux.
• Elle a un rôle commercial (facturation des prestations liées à l’activité portuaire) et marketing
(vente et promotion de l’entreprise)
Placée sous l’autorité d’un directeur, la Direction des Opérations Commerciales est composée de :
• 01 secrétariat de direction
• 01 chargé d’étude.
C’est dans cette mouvance rénovatrice et de modernisation que s’inscrivent entre autres, le vaste
chantier de la construction et de la réhabilitation de la voirie portuaire. En effet, les voies d’accès occupent
une place importante dans le développement du Port de Douala-Bonaberi. C’est ainsi que, pour une
meilleure fluidité dans l’espace portuaires, de nombreux chantiers ont été lancés et d’autres achevés. Il
s’agit notamment des projets de : construction de 5 km de voie de contournement (du carrefour restaurant
les mangroves, pour le carrefour du marché des fleurs, avant de tourner vers la droite, pour être parallèle
à la Route Nationale 3 jusqu’au rond-point du monument du soldat du cinquantenaire à l’entrée de
Youpwè) ; construction de 10 km cumulées de voies de dessertes à l’intérieur de la zone industrialo-
portuaire d’Essengue. Il est également question de la construction de 20 000 m2 de parking pour
véhicules de type poids lourds entre la Route Nationale 3 et la voie de contournement entre le carrefour
marché des fleurs et le monument du soldat du cinquantenaire. Et aussi l’aménagement : d’une zone de
parking à Essengue de 5 hectares pour véhicules et camions afin de libérer les emprises portuaires ; de
10 hectares pour base logistique et parkings poids lourds à Essengue ; de la zone industrialo-portuaire à
ESSENGUE et installations des amodiataires du PAD, vecteurs de l’accroissement du trafic
marchandises pour le port de Douala-Bonaberi.
portuaire de Douala qui abrite le projet a pour coordonnées géographiques 4° 2' 60" N 9° 41' 60" E dans
le système UTM.
4. OBJECTIFS DE L’ETUDE
Les objectifs spécifiques de la présente étude visent à :
On retrouve dans la zone du projet, des bâtiments dans l’emprise, des hangars de stockage, les
locaux des entreprises présentes au sein du port, des routes en voie de construction, des drains. Ces
drains sont à la fois soumis à l’érosion et à son obstruction à cause de l’accumulation des déchets qui y
sont déversés. Les réseaux des concessionnaires d’électricité ENEO se retrouvent à certains endroits
dans l’emprise du projet, ils ont dû être déplacés.
6.1. Le Marché
« Aménagement de 5Km de voies de desserte y compris une aire de stationnement de 20 000 m² pour
camion en zone aval au port de DOUALA-BONABERI avec la technologie NEOLOY GEOCELL »
1. Situation du projet
Le projet se localise dans la ville de Douala de la Région du Littoral Cameroun. Les tronçons à
exécuter traversent en grande partie une zone constituée de vase et de mangrove
- Essais in situ
La reconnaissance des sols de plateforme a été menée à l’aide de Tarières Manuelles, de
Pénétromètre Dynamique Lourd et de DCP repartis de manière représentative le long de l’itinéraire.
Observations : La classe de portance obtenue à partir des résultats des essais DCP est S1 (CBR ≤ 5).
Ces sols devront être purgés lors des travaux de terrassements et substitués par des matériaux
grossiers insensibles à l’eau et de meilleure portance (Moellons - Pouzzolane).
- Emprunt de pouzzolane
Les échantillons de scories volcaniques ont été prélevés et acheminés au laboratoire pour une
identification complète. L’ensemble des résultats d’identification complète sur les matériaux d’emprunt
est récapitulé ci-après
Observations :
Le tableau ci-après présente les résultats des essais d’identification obtenus sur les graves concassées
0/31.5 prélevés à la carrière de LOGBADJECK :
Observations :
B. Dimensionnement de la chaussée
D’une manière générale, les étapes de dimensionnement se déclinent comme suit :
1. Hypothèses de dimensionnement
1.1. Trafic
La classe de trafic retenue est T3 CEBTP, soit un nombre total de poids lourd NPL 2.750.000
correspondant au centre de la classe. Cette classe correspond à un trafic T2 LCPC avec un nombre de
poids lourd par jour et par sens de 300PL/jours/sens pour la voie la plus chargée.
1.3. Déflexions
Suivant les recommandations du guide dimensionnement, on retiendra comme déflexion maximale
admissible à la surface du revêtement la valeur de 65/100 mm pour un trafic T3 CEBTP.
Figure 11 : Comparaison entre une structure renforcée au geocell et une structure non renforcée
A. Etudes hydrologiques
Résultats obtenus : Les bassins versants étant l'aire de réception des précipitations et d'alimentation
des cours d’eaux, les quantités d’eaux vont être fonction de sa surface. Les aires à considérer pour le
dimensionnement de ces ouvrages sont les sommes des aires des bassins versants se trouvant en amont
de l'ouvrage à dimensionner.
BV S (m²)
BV I 347 654.61
BV II 58 738.65
BV III 393 762.97
BV IV 303 838.10
2. Les précipitations
Les pluies ont été obtenues auprès de l’ASECNA, à la Direction de l’exploitation météorologique. Elles
s’étalent sur les cinq (05) dernières années et ont permis de définir et prévoir les évènements critiques
de dimensionnement des différents ouvrages.
3. Courbes
Les courbes ont été tracées grâce aux données de l’ASECNA
4. Paramètres d’ajustement
Après calcul, on obtient les valeurs suivantes des paramètres d’ajustement :
T (ans) 2 5 10 20 50 100
a 36.436 43.454 48.110 52.577 58.362 62.697
b 0.551 0.551 0.551 0.551 0.551 0.551
B. Aménagement de la voirie
L’axe principal et les voies secondaires seront des voies rapides urbaines à caractéristiques non
autoroutières de type U60 offrant un bon niveau de confort aux véhicules circulants entre 40 et 50 km/h.
- Pour l’axe principal, un profil comprenant une chaussée de 12 m avec des caniveaux de 0,6x0,6
m de part et d’autre et des accotements éventuels ;
- Pour les axes secondaires, un profil comprenant une chaussée de 12 m avec des caniveaux de
0,6x0,6 m de part et d’autre et des accotements éventuels. Avec des caniveaux de 0.6x0.7 sur
l’axe 4
- Les valeurs minimales des rayons en angle rentrant ou en angle saillant en fonction de la vitesse
de référence adoptée doivent être respectés ;
- La valeur limite indiquée des déclivités doit être respectées ;
- Un rehaussement du profil en long dans les passages en zones inondables afin de mettre la
plateforme hors d’eau ;
- Le rehaussement du profil en long au droit des ouvrages hydrauliques de manière à permettre
leur calage correct par rapport aux "fil d’eau" naturels des écoulements ;
- L’amélioration du profil en long à l’approche des ouvrages d’art afin de tenir compte des hauteurs
nécessaires pour l’ouvrage (Remous + PHE + Tirant d’air + Structure) ;
Le calage de la ligne rouge des voies doit optimiser le réseau de drainage des eaux pluviales et de
maximiser le drainage d’une manière gravitaire et superficielle, en suivant les tendances des pentes
naturelles du terrain. Les pentes maximales adoptées du profil en long sont de l’ordre de 3,5%, leur
minimum est de 0,1%.
- Les courbes de rayon supérieur ou égal à RH’ ne sont généralement pas déversées vers
l’intérieur du virage et conservent un profil en toit.
- Les courbes de rayon compris entre RH’ et RH’’ sont déversées vers l’intérieur du virage avec
une pente de 2,5%.
- Les courbes de rayon R inferieur à RH’’ sont déversées vers l’intérieur du virage avec une pente
transversale dont la valeur est fixée par interpolation linéaire en fonction de 1/R entre 2,5% pour
RH’’ et 7% pour le rayon minimal RHm.
C. Structure de la chaussée
La structure de la chaussée est définie dans les tableaux ci-dessous :
1. INTRODUCTION
La stabilisation des sols est une technique utilisée pour améliorer les propriétés du sol en vue de la
construction de routes, de bâtiments ou d'autres infrastructures. Cette technique consiste à ajouter des
matériaux, tels que des liants ou des granulats, au sol existant afin de renforcer sa capacité portante, sa
résistance à l'eau et à l'érosion, ainsi que sa durabilité. La stabilisation des sols est souvent nécessaire
dans les zones où le sol est instable ou peu porteur, ce qui peut entraîner des problèmes de sécurité et
de coûts élevés pour les projets de construction. Dans cette partie, nous présenterons un produit innovant
de stabilisation des sols : Le NEOLOY GEOCELL et ses avantages pour la construction d'infrastructures
durables et sûres.
− Alliage NEOLOY
Les premiers systèmes de confinement cellulaire ont été développés par le Corps of Engineers des
États-Unis à des fins militaires tactiques. Les grilles en nid d'abeilles 3D initiales étaient fabriquées en
aluminium et avaient pour objectif de répartir les charges verticales et d'améliorer la capacité portante
des sols mous en utilisant des matériaux comme le sable comme remplissage et de créer des passages
temporaires pour les véhicules et les fournitures militaires. À la fin des années 1970, l'aluminium a été
remplacé par un polymère de polyéthylène haute densité (HDPE) en raison de son coût relativement
modéré et de la flexibilité qu'il offrait dans l'emballage des matériaux destinés à l'expédition et dans leur
déploiement sur le terrain. Les applications de renforcement des routes nécessitaient une solution ayant
une durabilité prouvée à long terme, adaptée aux charges lourdes continues qui sont courantes sur les
autoroutes, les ports ferroviaires et les aéroports très fréquentés.
Neoloy geocell est une géocellule haute performance, structurée en nid d'abeille 3D en matériau
polymère. Le système de confinement cellulaire Neoloy geocell assure une répartition efficace de la
charge, augmente la résistance de la couche de chaussée et renforce le matériau de remplissage
composé d'agrégats à faible résistance et faciles à trouver tels que le sable, les sols locaux ou les
matériaux recyclés. Les géocellules Neoloy geocell sont fabriquées à partir d'un nouvel alliage polymère
appelé Neoloy ; spécialement développé pour les géocellules qui se sont révélées supérieures à tout
autre géocellule ou produit de confinement cellulaire.
Les bandes Neoloy geocell sont soudées ensemble pour former une section de cellules polymères
en forme de nid d'abeilles qui sont disposées et remplies de remplissage granulaire, créant un « matelas »
composite renforcé utilisé pour des applications polyvalentes de stabilisation et de renforcement des sols,
y compris les routes municipales pavées et non pavées, les routes d'accès, routes de transport lourd,
routes minières, voies ferrées, parcs à conteneurs et d'équipement lourd, pentes, canaux, murs de
soutènement et aménagement paysager. Cette technologie est le choix privilégié dans une multitude de
secteurs du marché industriel, notamment le pétrole et le gaz, l'exploitation forestière, l'exploitation
minière, l'armée et d'autres projets de renforcement des sols, en particulier sur les sols mous, les tourbes,
les argiles expansives.
différentiel. La recherche des mécanismes de renforcement dans les géocellules montre que la rigidité
du matériau de la géocellule ainsi que la géométrie sont les paramètres de confinement les plus
importants.
b. Mise en place
La mise en place du NEOLOY GEOCELL est relativement simple et peut être réalisée en
quelques étapes :
− Préparation du terrain :
Avant de commencer la pose, il est important de préparer le terrain en le nivellent afin d’avoir
une surface de pose plane,
Les panneaux de cellules sont assemblés sur le site et posés sur le sol. Les panneaux sont
connectés entre eux à l'aide de clips ou de verrous, puis sont étalés et fixés sur les bords à moins de 12
cm des caniveaux (pour éviter les affaissements sur les bords).
− Remplissage de la cellule :
Une fois les panneaux posés, la cellule est remplie de sol, de gravier ou d'autres matériaux
granulaires.
− Compactage :
Le matériau est compacté à l'aide d'un rouleau vibrant pour assurer une bonne densité et une
stabilité maximale.
• RÉTENTION DE LA TERRE
Les murs de rétention de terre construits à partir de Neoloy geocell sont des solutions écologiques
solides, durables, faciles à installer, utilisées pour les pentes raides (jusqu'à 81⁰) avec une topographie
complexe ; ils sont disponibles en versions étagées ou verticales. L'utilisation de Neoloy geocell assure
l'intégrité structurelle même sur des sols de fondation meubles et en utilisant des sols disponibles
localement comme matériau de remblai. Plusieurs raisons expliquant l'effondrement des pentes
comprennent les fortes pluies, les inondations et l'activité sismique. Les pentes géocellulaires renforcées
utilisant Neoloy geocell sont conçues pour être suffisamment flexibles pour dissiper l’énergie des
mouvements du sol et agir comme un amortisseur, les rendant ainsi plus résistantes aux tremblements
de terre. Des murs de rétention Neoloy geocell ont été testés à l'Institut national de recherche sismique
au Japon en 2009.
En période d’urgence, notamment après une catastrophe naturelle, il est essentiel de maintenir
l’accessibilité via les routes, les aéroports et les ports, entre autres ; cela est dû à la nécessité cruciale
de permettre l’acheminement de l’aide ainsi que la reconstruction des zones endommagées. La
restauration des infrastructures critiques est un objectif qui doit être lancé rapidement et en toute sécurité.
L’utilisation de la solution Neoloy geocell offre une logistique minimale ainsi que l’avantage d’utiliser des
matériaux locaux en cas de nécessité en tant que processus de construction actif et rapidement mis en
œuvre. Qu'il s'agisse de réparer un accès existant ou d'en créer de nouveaux, la technologie Neoloy
geocell peut être installée par de petites équipes composées de main-d'œuvre locale pouvant utiliser
n'importe quel type de sol approprié. Neoloy, permet la construction rapide de routes militaires qui doivent
être très solides, fiables et durables, le tout en supportant de lourdes charges
• AMÉNAGEMENT PAYSAGER
Les pratiques de construction écologique durable du Neoloy geocell offrent des architectures
paysagères faciles à construire.
• PENTES ET CANAUX
Le coût et la qualité sont les deux facteurs les plus importants dans la prise de décision dans la
plupart des projets. Ainsi, l'utilisation de remplissages locaux, les coûts de transport réduits grâce aux
propriétés de confinement et de renforcement du sol de Neoloy geocell 3D, la durabilité à long terme et
les faibles besoins d'entretien, ainsi qu'une installation rapide avec des équipes de travail locales et une
installation tous temps, une adaptation polyvalente du projet en fonction des besoins spécifiques, tous
représentent les avantages de ce produit.
L'emballage d'usine optimisé en palettes permet un transport efficace vers le chantier où le matériau
peut être placé, épinglé et rempli facilement et efficacement. Le processus est continu et permet de
gagner du temps par rapport à la construction de routes conventionnelle en raison des économies de
matériaux granulaires et de la réduction du compactage et du temps de machine requis.
• Durabilité
La durabilité est atteinte en abordant les trois piliers du développement durable : l’environnement,
l’économie et la société. Neoloy geocell s'attaque à tous ces problèmes et peut réduire l'utilisation de
granulats vierges, offrir la possibilité d'incorporer des matériaux granulaires plus faibles disponibles
localement, des matériaux granulaires recyclés, tel que le béton recyclé, et permettre une réduction
substantielle de l'empreinte carbone du projet. Neoloy geocell prend ces facteurs en considération ; la
combinaison de la conception structurelle géotechnique et du matériau Neoloy dans la solution Neoloy
geocell permet des performances de produit fiables et garanties d'un minimum de 75 ans
• Solution verte
Neoloy geocell est une solution verte et durable idéale pour les routes, les autoroutes et les
infrastructures civiles. Dans les chaussées flexibles, le renforcement au Neoloy réduit généralement la
quantité de matériaux de remplissage granulaires de 50 % ou plus. De plus, le renforcement permet
l’utilisation de matériaux de qualité marginale et/ou de remplissage de mauvaise qualité ou de matériaux
recyclés. Mais la liste ne s’arrête pas là ; les résultats en matière de durabilité sont nombreux. Ceux-ci
incluent :
Une chaussée est la partie supérieure d'une route qui est conçue pour supporter le poids des
véhicules et fournir une surface de roulement sûre et durable. Elle est généralement composée de
plusieurs couches de matériaux, chacune ayant une fonction spécifique dans la structure globale de la
chaussée. Les couches peuvent inclure du béton bitumineux, du gravier, du sable, de la pierre concassée,
du béton armé ou d'autres matériaux de construction. D’un point de vue structurel, la chaussée est une
succession de couches de matériaux dont généralement la qualité décroit de la surface (face sur laquelle
circulent normalement les véhicules) vers la profondeur (sol naturel) dont le but est de réduire les effets
du trafic sur le sol support.
2. ELEMENTS DE STRUCTURE
D’une façon générale, une chaussée est composée du bas vers le haut :
- De la plateforme
- Des assises
- De la couche de surface
a. La plateforme
Elle constitue le support de la chaussée. Son rôle essentiel est d’assurer une portance minimale. Elle
correspond :
Remarque : cette couche de forme joue également le rôle de couche anti-contaminante en cas de
remonté des fines d’argiles (zone marécageuse)
Dans le cadre de notre projet la plate-forme est constituée de pouzzolane sur une hauteur de 1.5
m reposant sur un enrochement de moellons.
b. L’assise
Elle a pour rôle de de répartir les contraintes dû au trafic au niveau de la plate-forme. Elles
comportent :
- Une couche de base sous le revêtement : elle est constituée de 25 cm de grave concassé 0/31.5.
- Une couche de fondation entre la plate-forme et la couche de base :
Elle est constituée d’une première couche de pouzzolane sur une épaisseur de 30 cm sur laquelle
repose une couche GEOCELL + pouzzolane de 12 + 5 cm
Remarque : L’assise repose sur un feutre géotextile jouant le rôle de couche anti-contaminante
c. La couche de surface
3. ETAPES DE REALISATION
Les étapes suivis pour la réalisation des routes du projet sont les suivantes (voir annexe 2) :
Elle a pour objectif de préparer le sol support à recevoir la chaussée, cette phase consiste
généralement à décaper le sol (enlever la terre végétale). Dans le cadre de ce projet, il s’agissait d’une
purge de la vase présente sur le terrain sur une hauteur de 1.5 m (sol support présentant un CBR < 5) et
de stabiliser par un enrochement de moellons 200/300. La surface de la PST est dénommée « arase »
(AR)
Positionnée sur l'arase, elle est constituée de matériaux granulaires ou traités, insensibles à l'eau et
au gel, son épaisseur est définie en fonction de la ligne rouge du projet ainsi que la hauteur de la structure
de la chaussée. Elle sera constituée par un remblai de pouzzolane soigneusement compactée, l’objectif
étant d’atteindre un module E = 50 Mpa (plateforme PF2). La surface de la couche de forme est
dénommée « plateforme » (PF).
Le topographe intervient également pour vérifier le niveau de la plateforme afin de s’assurer qu’on reste
dans les dimensions prescrites
La réalisation du corps de la chaussée est une étape cruciale dans la construction d'une route. Elle
consiste à créer une structure solide et durable qui supportera le poids des véhicules et résistera aux
intempéries et aux contraintes du trafic. Voici les différentes étapes de la réalisation du corps de notre
chaussée :
Elle se fait après que le topographe ait délimité l’emprise de la chaussée, les caniveaux préfabriqués
sont posés le long de la route sur un béton de propreté reposant sur la plateforme, on vérifie leur
alignement puis les joints sont scellés avec du mortier de ciment. Les caniveaux sont placés de sorte à
respecter le « fil d’eau » pour favoriser un écoulement gravitaire.
Elément Dosage
Caniveaux 350 kg/m3
Béton de propreté de 5 cm 150 kg/m3
- Pose du géotextile
Le géotextile est utilisé comme une couche de séparation entre la couche de forme (plateforme) et
la couche de fondation pour empêcher la migration des matériaux fins de la couche inférieure vers la
couche supérieure. Cela permet de maintenir l'intégrité structurelle de la route en évitant l'inter-mixtion
des matériaux et en réduisant les risques de déformation et de détérioration
- Réalisation de l’assise
L’assise assure une bonne répartition des charges et une bonne stabilité de la chaussée. Voici les
différentes étapes de la réalisation de l'assise de notre chaussée :
• Réalisation de la fondation
• Réalisation de la base
Elle est composée d’une couche de grave concassé 0/31.5 de 25 cm soigneusement compacté et
nivelée
Le laboratoire intervient après la réalisation de chaque couche afin de vérifier les dimensions des
couches (levés topographiques) et leur la compacité à l’aide des essais de densité in situ (annexe 3)
Le choix du matériau constituant le lit de pose est guidé de préférence vers des sables de
bonne qualité (dureté), siliceux ou silico-calcaires, propres, de granulométrie continue (0/5) et exempts
d'éléments argileux ou organiques (ES >=50).
L'épaisseur du lit de sable doit être aussi faible que possible après compactage (3 cm) afin
d'éviter les déformations potentielles du revêtement tout en évitant les risques de poinçonnement des
pavés
Les risques de tassements différentiels (en particulier dans les zones de vibration, de circulation
intense ou de risque d'entrainement des fines par les infiltrations) impliquent que l'épaisseur du lit de
sable soit constante et que la pente de la couche de base soit la même que celle du revêtement final
Le lit de pose nivelé à la règle est réalisé à l'avancement. Il n'est pas compacté. Il est impératif
de ne pas détruire sa planéité, par exemple en marchant dessus. Un lit de pose réglé avec soin facilite la
pose des pavés et évite notamment les défauts de planéité du revêtement final
Jointoiement
Lorsque la pose des pavés est contrôlée et terminée, les joints sont remplis très soigneusement
de sable par balayage. Ce sable est de bonne qualité et de granulométrie compatible avec la
largeur minimale des joints. La granulométrie du sable est étalée afin de lui assurer une bonne compacité
en place.
Lors de la réalisation de la couche de roulement, on fait intervenir des longrines pour prévenir le
glissement des pavés sous l’effet des efforts horizontaux liés à la circulation des véhicules et par la suite
l’ouverture des joints ; il s’agit :
Du blocage des rives
Les zones pavées doivent être buté longitudinalement par des bordures scellées ou encastrées des pavés
scellés ou des longrines en béton.
Des longrines de blocage au niveau des dalots
Il s’agit des longrines de 20*40 cm2 dosé à 350 kg/ m3, coulées de part et d’autre du dalot sur sa
longueur. Ils permettent le blocage des pavés au niveau du dalot et d’empêcher les véhicules de buter
directement sur le dalot lors de leur circulation sur la chaussée.
- Ouvrages de franchissement
Le dalot est un ouvrage de franchissement placé sous la chaussée. Il est généralement en béton
armé et présente une section rectangulaire. Le dalot est constitué par les éléments suivants :
Figure 48 : Dalot
- Signalisation et éclairage
La réalisation de la signalisation et de l'éclairage d'une route implique plusieurs étapes. Tout d'abord,
il est nécessaire de réaliser une étude préalable pour déterminer les besoins en signalisation et en
éclairage en fonction des caractéristiques de la route, du trafic et des conditions environnementales.
Ensuite, il faut procéder à l'installation des panneaux de signalisation, des cônes de signalisation et des
barrières de sécurité pour délimiter les zones de travail et guider le trafic pendant la construction. Les
feux de signalisation doivent également être installés pour réguler la circulation et assurer la sécurité des
usagers.
Pour l'éclairage, il est recommandé d'utiliser des lampes LED à faible consommation d'énergie,
qui doivent être installées de manière à éclairer uniformément la chaussée et à minimiser les zones
d'ombre. Les câbles électriques doivent être correctement isolés et protégés pour éviter tout risque
d'accident électrique.
Un plan de gestion de la circulation doit être mis en place pour minimiser les perturbations pour les
usagers de la route et garantir la sécurité des travailleurs pendant la construction de la chaussée. Ce plan
doit être régulièrement mis à jour en fonction de l'avancement des travaux et des conditions
météorologiques pour assurer une circulation fluide et sûre.
Lors de la réception d'un chantier de route, plusieurs étapes doivent être suivies pour s'assurer
que les travaux ont été réalisés conformément aux spécifications techniques et aux normes en vigueur.
Voici les principales étapes :
Avant de commencer la réception du chantier, il est important de vérifier que tous les documents
relatifs au projet sont disponibles et complets, tels que les plans, les devis, les rapports d'essais, les
procès-verbaux de réunions, etc.
− Inspection du chantier :
L'inspection du chantier doit être effectuée en présence du maître d'œuvre, du maître d'ouvrage
et des représentants de l'entreprise. Elle doit porter sur l'ensemble des travaux réalisés, y compris les
ouvrages annexes (bordures, caniveaux, trottoirs, etc.). Les défauts éventuels doivent être relevés et
notés.
Les essais effectués pendant la réalisation des travaux doivent être vérifiés pour s'assurer qu'ils
ont été réalisés conformément aux spécifications techniques. Les résultats des essais doivent être
disponibles et examinés.
− Vérification de la conformité :
Il est important de vérifier que les travaux ont été réalisés conformément aux spécifications
techniques et aux normes en vigueur. Les tolérances sont à respecter.
− Réception provisoire :
Si tout est conforme, une réception provisoire peut être effectuée. Elle permet de constater que
le chantier est terminé et que les travaux ont été réalisés conformément aux spécifications techniques.
Des réserves peuvent être formulées si des défauts mineurs sont constatés.
− Réception définitive :
Après la réception provisoire, un délai est accordé à l'entreprise pour corriger les éventuels défauts.
Une fois que tout est corrigé, une réception définitive est effectuée. Elle permet de constater que tous les
travaux ont été réalisés conformément aux spécifications techniques et que le chantier peut être
considéré comme terminé.
1. INTRODUCTION
Une chaussée semi rigide est une structure de route constituée de plusieurs couches de
matériaux tels que des granulats traités au liants hydraulique, du bitume et des revêtements en asphalte.
Elle est conçue pour être plus souple et plus élastique que les chaussées rigides, ce qui permet
d'absorber les chocs et les vibrations causés par la circulation des véhicules. L’utilisation de ce type de
chaussée est très commune dans notre pays, il en est de même pour les routes anciennement réalisées
au sein du PAD. L’objectif de notre étude sera donc de mener une étude comparative entre ces routes à
chaussées semi rigide et celles renforcée au NEOLOY GEOCELL en cours de construction au sein du
PAD. Pour dégager les avantages et les inconvénients de ces deux technologies, il est intéressant
d’évaluer d’abord les paramètres devant être considères pour mieux cerner la différence.
Nous baserons notre étude sur la réalisation de la structure d’un tronçon d’un kilomètre du projet
d’aménagement des voies de desserte au sein du port (chaussée de 12 m de largeur). Pour plus de
commodités, la chaussée semi rigide sera dénommée « chaussée A » et la chaussée en pavé renforcée
au Neoloy geocell dénommée « chaussée B ». Nous mènerons notre étude en comparant d’un part les
revêtements utilisés et d’autre part les couches des assises de ces deux chaussées.
2. ASPECT TECHNIQUE
Sur le plan technique, les deux types de chaussée diffèrent principalement sur l’épaisseur des
couches mise en place et la présence de NEOLOY GEOCELL. Leurs caractéristiques sont répertoriées
dans les tableaux suivants :
Tableau 9 : Chaussée A
Tableau 10 : Chaussée B
a. Revêtement
Tableau 11 : comparaison technique des revêtements
b. Structure
Tableau 12 : Comparaison technique des structures
Très sensible à l'eau. Devient instable sous les Résistant aux changements dans la teneur d'eau
changements de teneur en eau. du sol, simule un système de drainage confiné
Le bulbe de pression est assez profond, en raison Le bulbe de pression est peu profond, cela est dû
de sa dépendance sur les couches sous-jacentes à l’effet de dalle du Neoloy geocell. (Voir figure 19)
Matières toxiques pouvant contaminer le sol et Matériau structurel sans détérioration, permet
l’eau. d'utiliser les sols disponibles localement comme
remplissage,
Création d’une matrice rigide enveloppant les Augmentation du module de 34 % (faible
grain de sol et augmentation importante du déformations) (voir figure 11)
module de la couche
Epaisseurs des différentes couches relativement Réduction des épaisseurs des couches de
grandes (à performances mécaniques égales) l’assise donc des terrassements
donc plus de terrassements
Nécessite une grande portance pour la plateforme Ne nécessite pas une très grande portance pour
(CBR>10) la plateforme (CBR>5)
Technique nécessitant une certaine expertise Technique à la portée des entreprises locales
(mise en œuvre simple)
3. ASPECT ECONOMIQUE
La comparaison la plus simple est celle chiffrée. Aussi nous avons essayé d'étayer nos propos
par l'étude économique (comparaison entre les coûts de constructions). Les prix unitaires sont tirés du
devis estimatif des travaux mise à notre disposition par l’entreprise titulaire du marché (Road Vision).
CHAUSSEE A
N°
Désignation des travaux Unité P.U. QTE P.T.
Prix
300 STRUCTURE CHAUSSEE
301 Couche de fondation en pouzzolane, Prov d'emprunt m3 22 550 5 400 121 770 000
Fourniture et mise en Œuvre de feutre géotextile 200g/m2
302 pour séparation
m² 2 890 12 000 34 680 000
CHAUSSEE B
N°
Désignation des travaux Unité P.U. QTE P.T.
Prix
300 STRUCTURE CHAUSSEE
Couche de fondation en pouzzolane y compris
302 remplissage des alvéoles Neoloy, Prov d'emprunt
m3 22 550 5 640 127 182 000
304 Fourniture et mise en Œuvre de feutre géotextile 200g/m2 m² 2 890 12 000 34 680 000
305 Couche de base en grave concassée 0/31.5 m3 42 500 3 000 127 500 000
Total 424 842 000
400 REVETEMENT
Revêtement en Pavés mécaniques autobloquants de type
404 de 13 cm
m2 28 000 12 000 336 000 000
Observations :
Nous estimons que le coût de construction de la chaussée B est environ 10% plus élevé que
celui de la chaussée A. On constate d’après ces devis que le cout de réalisation de l’assise de la chaussée
B est plus élevé que celui de la chaussée A, cela est dû au fait que les géocellules Neoloy sont importées
d’Israël. Mais pour une évaluation à long terme, la chaussée B serait plus bénéfique car nécessitant moins
d’entretien :
- La solution PRS-NEOLOY GEOCELL garde ses performances mécaniques sur une période bien plus
élevée que celle du ciment
- Les pavés de béton possèdent une résistance mécanique plus élevée que celle du BB
les projets soient évalués pour leur impact environnemental et social afin de minimiser les effets négatifs
et de maximiser les avantages pour les communautés locales et l'environnement.
a. Revêtement
Tableau 15 : Aspect environnemental des revêtements
La mise en œuvre du BB se fait aux moyens Implication des populations locales dans la mise
d’engins et ne nécessite pas une main d’œuvre en œuvre des pavés (la fabrication et la mise en
importante. œuvre nécessitent une grande main d’œuvre)
Les risques liés à la manutention du béton Le port des EPI rend les risques de manutention
bitumineux sont très importants (produit nocif pour des pavés quasi inexistant
la peau)
b. Structure
Tableau 16 : Aspect environnemental des structures
Cette expérience professionnelle Nous a permis de mieux comprendre les attentes du marché
de l'emploi en matière de compétences techniques et de gestion de projet, et de prendre conscience de
l'importance de la formation continue pour rester compétitif sur le marché du travail. Nous sommes
convaincus que cette expérience sera un atout précieux pour notre parcours d'étudiant en ingénierie et
pour notre avenir professionnel.
BIBLIOGRAPHIE
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africain/#google_vignette
[22]. http://documentation.2ie-edu.org/cdi2ie/opac_css/doc_num.php?explnum_id=3713
[23]. https://www.grandlyon.com/fileadmin/user_upload/media/pdf/voirie/20180619_gl_voirie_guide_conception_st
ructures_de_chaussees.pdf
[24]. https://espace.etsmtl.ca/id/eprint/2202/1/BERNIER-RACINE_Marc-Antoine.pdf
ANNEXE
Pavés classiques
But :
𝜸𝒅 ′
𝑪𝒐𝒎𝒑𝒂𝒄𝒊𝒕é =
𝜸𝒐𝒑𝒕
Il est question de s’assurer que la compacité est supérieure ou égale à 95% pour la couche de fondation
et 98% pour la couche de base d’après les clauses du marché
Matériel :
- Une embase
- Des valets
- Une masse
- Un burin
- Une bonbonne à sable (avec cône)
- Une balance électronique
- Un pinceau
- Des bacs métalliques
- Une étuve
- Un tamis de 20 mm
Mode opératoire :
- Remplir le trou de sable jusqu’à son bord supérieur : l’objectif étant d’obtenir la masse de sable
(Msa) nécessaire pour combler le trou permettant ainsi d’avoir le volume du trou (Vt) connaissant
la masse volumique du sable versé
𝑴𝒔𝒂
𝑽𝒕 =
𝝆𝒔𝒂
Généralités
L’essai à la plaque est un essai permettant de contrôler les raideurs d’une plateforme. Il est décrit
dans la partie « essai à la plaque » du L.C.P.C. (Laboratoire Central des Ponts et Chaussées) selon la
norme NF P 94-117-1 à travers le chargement d’une plaque circulaire rigide. Il permet de déterminer les
« modules sous chargement statique à la plaque », EV1 et EV2 (NF P 94-117)
Deux cycles de chargement, séparés par une phase de déchargement, sont appliqués par
l’intermédiaire d’une plaque de diamètre et de rigidité normalisés. Le chargement est maintenu pour les
deux cycles jusqu’à la stabilisation de l’enfoncement de la plaque. Le premier chargement se fait à 0,25
MPa, permettant ainsi d’obtenir le module EV1 et le second à 0,20 MPa, permettant d’obtenir le module
EV2. L’essai à la plaque peut être représenté graphiquement de la manière suivante :
La partie rouge de la courbe représente le cycle permettant de calculer EV1 et la partie verte de la
courbe représente le deuxième cycle permettant de calculer EV2. EV2 est déterminé à partir de la formule
suivante :
𝝅 𝒑∗𝒅
𝑬𝑽𝟐 = (𝟏 − 𝒗𝟐 )
𝟒 𝒛𝟐
Avec :
Le rapport 𝑘 = 𝐸𝑉2 ∕ 𝐸𝑉1 est ensuite calculé pour estimer la qualité de compactage de la plateforme.
Pour confirmer que celle-ci est bien compactée, la valeur de k ne doit pas dépasser 2,2 en général
But de l’essai
L’essai a pour objectif de vérifier la portance de la plateforme (EV2 compris entre 50 et 80 Mpa pour une
plateforme PF2)
Matériel
Ce dispositif comprend :
- Un massif de réaction, constitué par un véhicule lestable permettant un chargement de 7000 daN
(≈ 7 tonnes) sur la plaque. Les points d’appui de ce massif sur le sol doivent se situer à une
distance > à 2 m du point où se fait la mesure.
- Un dispositif de mise en charge hydraulique constitué par un groupe motopompe actionnant un
vérin. Ce dispositif doit permettre de réaliser les cycles de chargement tels qu’ils sont définis.
- Une plaque de 600 mm de diamètre. Les dimensions, forme et matière de cette plaque doivent
conformes à celles indiquées. Une liaison à couche doit être prévue entre la plaque et la tige de
commande du vérin.
Dispositif de mesure
Il est constitué d’une poutre Benkelman équipé d’un capteur de déplacement (type comparateur
potentiométrique) de 10 mm de course. Ce capteur est relié à un enregistreur XY de type courant et
commande le déplacement du stylet de l’enregistreur en fonction de la déflexion du sol. Un tel capteur
permet également un contrôle visuel de la déflexion en lisant directement sur le cadran gradué en 1/100
mm l’indicateur donnée par l’aiguille l’extrémité du fléau de la poutre Benkelman prend appui sur une tige
coulissant à l’intérieur de la plaque. Un gardage précis de la tige dans la plaque doit être assuré.
Il comporte d’une part, un peson à jauges 0 – 10 000 daN relié à l’enregistreur XY qui commande
le déplacement du stylet en fonction de la charge appliquée et, d’autre part, un manomètre intercalé dans
le circuit hydraulique (ou essentiellement un anneau dynamométrique sur la tige du vérin) qui permet un
contrôle visuel de la charge appliquée sur la plaque afin de respecter, en particulier, les vitesses de
montée en charge.
Mode opératoire
A l’aide d’une règle en acier, débarrasser l’emplacement de la plaque que tout le matériau foisonné ;
terminer avec une brosse doucement.
- Régulariser la surface ainsi apprêtée en y répandant une couche aussi mince que possible d’un
sable propre 0/1 mm légèrement humide
- Exécuter au centre de la couche d’interposition, à l’aide d’une spatule, une petite cuvette
circulaire de 2 cm de rayon, dont le rôle est d’éviter que la pige de mesure ne soit au contact de
la couche d’interposition, mais qu’elle reprise bien sur le sol.
- Si l’on craint que le matériau flue sous la pige lors de l’application de la charge, provoquant ainsi
une fausse lecture de la déflexion, on rigidifiera la surface de la cuvette en y déposant, à la
spatule, une mince couche de plâtre. On devra attendre la prise de celui-ci avant de poursuivre
l’essai (5mm). Cette précaution pourra également envisagée pour les matériaux comportant une
faible proportion d’éléments 0/5 mm. Dans ce cas, la pige pourrait en effet, durant la charge,
glisser de l’élément sur lequel elle repose et tomber dans un vide.
- Parfaire ensuite la mise en place de la plaque sur le sol, en lui faisant subir deux ou trois rotations
alternatives de 30° environ.
- Après la mise en place de la plaque, installer la poutre Benkelman, en s’assurant que ses points
d’appui sur le sol sont situés à une distance au moins égale à 2,5 m de ceux du massif de
réaction. Installer, si nécessaire, le tunnel de protection de la poutre Benkelman.
- Placer ensuite le peson électronique entre la face d’appui du vérin de la plaque.
- Réaliser les branchements électriques entre le capteur, le peson électronique et l’enregistreur
XY
- Terminer la mise en place de la plaque en lui appliquant, durant une dizaine de secondes, une
charge de 850 daN correspondant à une pression moyenne sous la plaque de 0,3 bar. Relâcher
cette charge et amener le stylet de l’enregistreur XY au point 0 du système de coordonnées
- Positionner la feuille d’essai sur la table de l’enregistreur. Les dispositions relatives à la position
initiale de référence étant établies
- Un premier opérateur met en action le dispositif de chargement de la plaque de façon à obtenir
les cycles de chargement et déchargement définis ci-après.
- Charger la plaque à la vitesse de 80 daN/s environ jusqu’à obtenir une pression moyenne sous
la plaque de 2,5 bars, ce qui correspond à une charge totale de 7065 daN. Lorsque cette pression
est atteinte, attendre la stabilisation de la déflexion.
- On considère que la stabilisation est atteinte lorsque les variations de la déflexion sont inférieures
à 0,02 mm / mm
- Supprimer alors la charge sous la plaque en 2 et 3 secondes environ
De la même manière que pour le premier cycle, charger la plaque à la vitesse de 80 daN/s jusqu’à
obtenir une pression moyenne sous la plaque de 2 bars, ce qui correspond à une charge totale de 5650
daN. Lorsque la stabilisation de la déflexion est atteinte, l’essai proprement dit est terminé ; procéder aux
manœuvres de déchargement, relevage de la plaque rangement du matériel et passer au point de mesure
suivant.