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REPUBLIQUE DU BENIN

MINISTERE DE L’ENSEIGENEMENT SUPERIEUR


ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT

2018-2019

OPTION : Bâtiments et Travaux Publics

Mémoire de fin de formation en vue d’obtention du diplôme d’Ingénieur de Conception en Génie civil

THÈME :

CALCUL EXPLORATOIRE D’UNE COMPARAISON DE


CALCUL MANUEL ET DE CALCUL EFFECTUE AVEC
LE LOGICIEL ROBOT: Cas du tablier du pont à poutres sur
l’axe Lalo-Toffo au PK 20+325

Présenté et soutenu publiquement le 21 Avril 2021 par : Ferdinand HOUNYEME

Superviseur: Encadrant:

Prof Emmanuel OLODO Dr Valéry K. DOKO


Professeur titulaire des Universités Maître Assistant des Universités du
du CAMES CAMES

Président de jury : Membres de Jury :

Prof Mohamed GIBIGAYE, Dr HOUANOU Agapi, Enseignant à l’EPAC

Enseignant à l’EPAC Dr GODONOU Gildas, Enseignant à l’EPAC

Dr DOKO K. Valery, Enseignant à l’EPAC

Année académique 2018-2019


4ème Promotion
A Dieu,
L’Eternel des armées qui dans son amour, veille au quotidien sur nous et
nous assiste. A lui la gloire.

i
Nous disons sincèrement merci à tout le corps professoral sans qui ce
document ne pouvait connaître d’aboutissement. Je tiens particulièrement à
remercier les personnes qui suivent :
-Professeur OLODO Emmanuel, professeur titulaire des Universités pour son
attention et sa disponibilité
-Docteur Valery DOKO, Maître Assistant des Universités pour son attention et
ses conseils.
-Professeur Victor GBAGUIDI, Maitre de Conférences des Universités du

CAMES

- Le Directeur de l’EPAC, le Professeur Guy Alain ALITONOU, et le Directeur


Adjoint, Professeur François Xavier FIFATIN ;
- le Directeur du CAP, le Professeur Christophe AWANTO et son
administration;
- Docteur Jean Gossou HOUINOU, Spécialiste en Géodésie, Maître Assistant
des Universités;
- Pr GIBIGAYE Mohamed, Professeur titulaire des Universités ;
- Dr Ezéchiel ALLOBA, Docteur spécialiste en route, Maître Assistant des
Universités ;
- Dr Mathias SAVY, Docteur des Sciences en Calcul de Structures, CES de
l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, spécialité : Ouvrages d’Art, Maître
Assistant des Universités du CAMES;
- Pr Edmond ADJOVI, Professeur Titulaire en Sciences de l’Ingénieur;
- Dr Taofic BACHAROU, Docteur Ingénieur en Hydraulique, Maître Assistant
des Universités du CAMES;
- Dr Noël DIOGO, Docteur Architecte ;
- Dr François de Paule CODO, Docteur Ingénieur en Génie Minier, Professeur
titulaire des Universités du Cames;
- Dr Léopold DEGBEGNON, Docteur Ingénieur en Géodésie, Maître de
Conférences des Universités du CAMES;
-Dr Aïssè Gérard GBAGUIDI, Docteur Ingénieur en Génie Civil, Professeur
Titulaire des Universités du CAMES;
- Dr S. Victor GBAGUIDI, Docteur Ingénieur en Génie Civil, Spécialiste en
Structure, Maître Conférences des Universités du CAMES;

ii
- Dr Adolphe TCHEHOUALI, Docteur Ingénieur en Génie Civil, Spécialiste en
Matériaux de Construction, Maître de Conférences des Universités du
CAMES ;
- Dr Tonalémi Epiphane WANKPO, Docteur Ingénieur en Hydraulique;
- Dr Crépin ZEVOUNOU, Docteur en Géologie, Maître Conférences des
Universités du CAMES;
- Dr Gédéon CHAFFA, Docteur en Energétique, Maître Conférences des
Universités ;
- Dr Kocouvi Agapi HOUANOU, Maître Assistant des Universités du CAMES;
- Dr Raymonde KIKI TANKPINOU, Maître Conférences des Universités du
CAMES;
- Monsieur Damien SEWANOUDE, Enseignant de Comptabilité;
- Dr Etienne SIMICLAH, Docteur en Droit ;
- Monsieur Cyprien LAADE, en Service à la Documentation du Département de
Génie Civil ;
- Dr LABITAM Clément, Docteur en génie civil;
- Mme. Agathe HOUINOU ; Docteur en Génie Civil, Enseignante à l’EPAC,
Maitre-Assistant des Universités;
- M. Victor ANANOUH ; Docteur Ingénieur en Génie Civil, pour toute sa
dévotion à nous transmettre le savoir.
- Dr. Crespin Prudence YABI;
- Dr Franck Sosthène BOKO pour son soutien;
- A mes frères, Zacharie, Dolorès, Sylvie, Bernard, Charles, Sidoine, Brigitte.
A nos camarades de CAP pour l’entente et l’entraide qui ont prévalu durant
toute la formation et A tous ceux qui de près ou de loin nous ont aidés d’une
manière ou d’une autre, recevez ici notre profonde reconnaissance.

iii
Cette étude vise à apprécier et comparer deux méthodes de calcul du tablier
d’un pont à poutres à entretoises en béton armé: le calcul manuel effectué et le
calcul par le logiciel robot structural analysis.
Les formules de Jean-Armant Calgaro ont servi à pré dimensionner les sections
des éléments constitutifs du tablier du pont.
La détermination de la flexion locale et de la flexion globale dans le hourdis et
les poutres par la méthode de Guyon-Massonnet nous a permis, dans le calcul
manuel de connaître les sollicitations réelles en vue de calculer les sections
d’acier nécessaire pour reprendre les différentes charges.
Le calcul par le logiciel robot structural analysis a été effectué par la méthode
des éléments finis.
Une comparaison des différents résultats des deux méthodes a été faite pour
apprécier les écarts. De cette comparaison il en ressort que les deux moteurs
de calcul conduisent aux résultats sensiblement égaux.

Mots clés : Tablier de pont, sollicitation, dimensionnement.

iv
This study aims to assess and compare two calculation methods for the deck
of a bridge with reinforced concrete struts: the calculation manually carried out
and the calculation carried out with the robot structural analysis software.
Jean-Armand Calgaro's formulas were used to pre-size the sections of the
constituent elements of the bridge deck.
The determination of the local bending and global bending in the slabs and
beams by the Guyon-Massonnet method allowed us, in the manual calculation
to know the real stresses in order to calculate the steel sections necessary to
take up the different loads.
The calculation by robot structural analysis software was carried out by the
finite element method.
A comparison of the different results of the two methods was made to assess
the differences. From this comparison it emerges that the two calculation
engines lead to substantially equal results.

Keywords: Bridge deck, stress, sizing

v
DEDICACE ......................................................................................................... i

REMERCIEMENTS ............................................................................................. ii

RESUME ...........................................................................................................iv

ABSTRACT......................................................................................................... v

SOMMAIRE .......................................................................................................vi

LISTE DES FIGURES ...................................................................................... viii

LISTE DES TABLEAUX .................................................................................... xii

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ........................................................... xiv

INTRODUCTION................................................................................................. 1

Contexte et justification ......................................................................... 2

Objectif général ...................................................................................... 2

Objectifs spécifiques ............................................................................... 3

Méthodologie .......................................................................................... 3

CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET ........................................................ 4

I-1 Contexte .................................................................................................. 4

I-2 Intervenants dans le projet ...................................................................... 4

I-3 Cadre de l’étude ....................................................................................... 5

CHAPITRE II : PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DU TABLIER DU PONT

........................................................................................................................ 7

II-1-Pré dimensionnement des poutres et entretoises .................................... 7

II-2-Pré dimensionnement du hourdis ........................................................... 8

CHAPITRE III : DIMENSIONNENT ET COMPARAISON DES ELEMENTS ................ 9

III-1 Calcul manuel du hourdis .................................................................... 10

vi
III-2 Calcul du hourdis avec Robot structural analysis Professionnal ........... 52

III-3 Analyse et comparaison du calcul manuel et le calcul avec le logiciel

Robot SAP du hourdis.................................................................................. 77

III-4 Calcul manuel des poutres et entretoises ............................................. 80

III-5 Calcul des poutres et entretoises avec robot ...................................... 113

III-6 Analyse et comparaison du calcul manuel et du calcul avec le logiciel

robot SAP des poutres. .............................................................................. 115

CONCLUSION ................................................................................................ 118

ANNEXE ....................................................................................................... 120

BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................ 141

Tables des Matières...................................................................................... 143

vii
Figure 1: Localisation du site devant abriter le projet (village ADJAIGBONOU) (Encarta, 2009) ............... 5

Figure 2 : vue en plan d’un panneau du hourdis ...................................................................................... 12

Figure 3 : diffusion d’une charge P localisée sur le plan moyen (OUÉZDOU, 2012) ................................. 13

Figure 4 : effet de deux rectangles situés sur un axe et symétriques par rapport à un autre (OUÉZDOU,

2012)......................................................................................................................................................... 15

Figure 5 : effet d’un rectangle centré et d’un rectangle placé sur un axe (OUÉZDOU, 2012) .................. 17

Figure 6 : effet de quatre rectangles non centrés et symétriques deux à deux (OUÉZDOU, 2012) .......... 19

Figure 7 : effet de quatre rectangles dont deux centrés sur l’axe transversal et symétriques par rapport

à l’axe longitudinal (OUÉZDOU, 2012) ..................................................................................................... 22

Figure 8 : répartition des moments de continuité dans la dalle ............................................................... 26

Figure 9 : transformation d’une charge en lame de couteau (OUÉZDOU, 2012) ..................................... 29

Figure 10 : charge uniformément répartie d’intensité sur toute la longueur (OUÉZDOU, 2012)............. 30

Figure 11 : charge concentrée P au point d’abscisse d (OUÉZDOU, 2012) ............................................... 30

Figure 12: courbe de μ1 et μ3 en fonction de e ........................................................................................ 33

Figure 13 : chargement de gper dans le sens longitudinal ....................................................................... 34

Figure 14 : disposition de la charge permanente et celle du trottoir sur la courbe de μ.......................... 35

Figure 15 : chargement de qtr dans le sens longitudinal ......................................................................... 36

Figure 16 : chargement de Bc sur la courbe de μ ..................................................................................... 37

Figure 17 : cas le plus défavorable pour la charge Bc d’après Saint Venant de BARRE ........................... 39

Figure 18 : chargement de Bt sur la courbe de μ ..................................................................................... 41

Figure 19 : cas le plus défavorable pour Bt dans le sens longitudinal ...................................................... 42

Figure 20 : chargement de Br sur la courbe de μ ..................................................................................... 44

Figure 21 : organigramme de calcul de la section d’acier longitudinale d’une poutre rectangulaire à

l’ELS (J.Roux, 2002) ................................................................................................................................... 49

Figure 22 : BOÎTE DE CREATION DES LIGNES DE CONSTRUCTION ............................................................ 53

Figure 23: LES LIGNES DE CONSTRUCTTIONS ........................................................................................... 54

Figure 24: BOÎTES DE DIALOGUE DE DEFINITION DES SECTIONS ............................................................. 54

viii
Figure 25: Boîte de dialogue de création du hourdis ................................................................................ 55

Figure 26 : Boîte de dialogue de définition d’appui.................................................................................. 56

Figure 27 : Modélisation du système d’appuis du tablier du pont sous Robot......................................... 56

Figure 28 : Boite de dialogue de définition des normes et règlements .................................................... 57

Figure 29 : Boîte de dialogue paramètre général et matériaux ............................................................... 58

Figure 30: Boîte de dialogue paramètre ELS, ferraillage .......................................................................... 58

Figure 31 : Boîte de dialogue méthode de maillage, paramètre de la méthode...................................... 59

Figure 32 : Boîte de dialogue options maillage avancées ........................................................................ 59

Figure 33 : Modèle de calcul du maillage du hourdis. .............................................................................. 60

Figure 34 : Boîte de dialogue de Définition des cas de charge ................................................................. 61

Figure 35 : Charge de la prédalle. ............................................................................................................. 62

Figure 36 : Charge du trottoir. .................................................................................................................. 62

Figure 37 : Charge de la couche d'étanchéité. ......................................................................................... 62

Figure 38 : Charge de la couche de roulement. ........................................................................................ 63

Figure 39 : Charge des garde-corps. ......................................................................................................... 63

Figure 40 : Charge d'exploitation du trottoir............................................................................................ 63

Figure 41:Boîte de dialogue de définition de charge roulante ................................................................. 64

Figure 42 : Disposition transversale de deux convois BC adoptée pour la dalle....................................... 65

Figure 43 : Disposition transversale de deux files de convoi BT adoptée pour la dalle ............................ 65

Figure 44 : boîte de dialogue de création d’un convoi BC à deux voies chargées ................................... 66

Figure 45 : boîte de dialogue de création d’un convoi BT à deux voies chargées ................................... 66

Figure 46 : boîte de dialogue de création d’un convoi BR ....................................................................... 67

Figure 47 : Boîte de dialogue de définition de la route du convoi. ........................................................... 67

Figure 48 : Boîte de dialogue d’application du coefficient de majoration dynamique ............................ 68

Figure 49 : lancement des calculs ............................................................................................................. 69

Figure 50 : Boîte de dialogue de définition de combinaison ELS BC à deux voies chargées ..................... 70

Figure 51 : Boîte de dialogue de définition de combinaison ELU BC à deux voies chargées .................... 70

Figure 52 : Lignes d’influences des moments et contraintes du hourdis de la 3ème travée. ................. 71

ix
Figure 53 : Cartographie des moments XX sous l’effet de la charge roulante BC à deux voies chargées.72

Figure 54: Cartographie des moments YY sous l’effet de la charge roulante BC à deux voies chargées . 72

Figure 55 : Cartographie des moments XX sous l’effet de la charge roulante BT à deux voies chargées. 73

Figure 56 : Cartographie des contraintes 𝛔YY pour le chargement A(l) .................................................. 73

Figure 57 Moment Myy du au système de charge BC à 2 voies chargées ................................................ 73

Figure 58 : Moment Myy du au système de charge BT à 2 voies chargées .............................................. 74

Figure 59 : Moment du au système Myy du au système de charge BR .................................................... 74

Figure 60 : Moment du au système Myy du au système de charge A(l)................................................... 74

Figure 61: Cartographie des armatures théoriques en travée du hourdis ............................................... 76

Figure 62: Cartographie des armatures théoriques sur appui et en encorbellement du hourdis ............ 76

Figure 63 : coupe transversale du tablier à poutres en béton armé ........................................................ 80

Figure 64 : disposition des camions du système Bc (CCTG, 1971) ............................................................ 88

Figure 65 : schéma de chargement longitudinal du système Bc (CCTG, 1971) ........................................ 89

Figure 66 : disposition des tandems du système Bt.................................................................................. 90

Figure 67 : schéma de chargement du système Bt ................................................................................... 90

Figure 68 : schéma de chargement du système Br ................................................................................... 91

Figure 69 : surcharge A(L)......................................................................................................................... 92

Figure 70 : cas le plus défavorable pour Bc (effort tranchant) ................................................................. 94

Figure 71 : cas le plus défavorable pour Bt (moment fléchissant) ........................................................... 94

Figure 72 : cas le plus défavorable pour Bt (effort tranchant) ................................................................. 95

Figure 73 : cas le plus défavorable pour Br (moment fléchissant) ........................................................... 95

Figure 74 : cas le plus défavorable pour Br (effort tranchant) ................................................................. 96

Figure 75 : organigramme de calcul de la section d’acier longitudinale d’une poutre en T à l’ELS (J.Roux,

2002)....................................................................................................................................................... 102

Figure 76 : schéma statique de l’entretoise ........................................................................................... 106

Figure 77 : diagramme des moments fléchissants des entretoises lors du vérinage ............................. 107

Figure 78 : diagramme des efforts tranchants des entretoises lors du vérinage ................................... 107

x
Figure 79 : organigramme de calcul de la section d’acier longitudinale d’une poutre rectangulaire à

l’ELS (J.Roux, 2002) ................................................................................................................................. 109

Figure 80 : Diagramme des moments fléchissants du cas le plus défavorables à l’ELS de la poutre

centrale sous le convoi BC à deux voix chargées .................................................................................... 114

Figure 81 : Diagramme des efforts tranchants du cas le plus défavorable de la poutre centrale sous le

convoi BC à deux voix chargées .............................................................................................................. 114

Figure 82 : géométrie de la section de la poutre principale ................................................................... 121

Figure 83 : ligne d’influence de K en fonction de e pour la poutre de centrale et de rive ...................... 125

Figure 84 : chargement de Bc sur la ligne d’influence de K pour la poutre intermédiaire n°2 ............... 127

Figure 85 : chargement de Bt sur la ligne d’influence de K pour la poutre intermédiaire n°2 ............... 129

Figure 86: Disposition des surcharges A(L) et qtr sur la ligne d’influence de K pour la poutre de rive

n°1 .......................................................................................................................................................... 130

Figure 87 : Disposition de Bc sur la ligne d’influence de K pour la poutre de rive n°1 ............................ 132

Figure 88 : Disposition de BT sur la ligne d’influence de K pour la poutre de rive n°1 ........................... 133

xi
Tableau 1: Nombre de poutres en fonction de la largeur du tablier (CALGARO, 1994) ............................ 7

Tableau 2: Epaisseur du tablier en fonction de l’entraxe (CALGARO, 1994) .............................................. 8

Tableau 3 : poids des éléments du tablier ................................................................................................ 10

Tableau 4 : récapitulatif des moments maximaux en flexion locale ........................................................ 25

Tableau 5: répartition des moments de continuité dans le hourdis ......................................................... 27

Tableau 6 : μ3 = f(e) après interpolation sur α ......................................................................................... 32

Tableau 7 : μ1 = f(e) après interpolation sur α, puis sur θ ....................................................................... 32

Tableau 8 : variation de μ en fonction de e .............................................................................................. 33

Tableau 9 : récapitulatif des moments globaux ....................................................................................... 45

Tableau 10 : tableau récapitulatif des sollicitations en flexion totale...................................................... 46

Tableau 11 : calcul de la section d’acier longitudinale du hourdis en travée ........................................... 50

Tableau 12 : tableau récapitulatif des sections d’acier du hourdis .......................................................... 52

Tableau 13 : charges appliquées au tablier du pont. .............................................................................. 61

Tableau 14 : Moments les plus défavorables ........................................................................................... 75

Tableau 15 : Cmparaison de résultats des moments. ........................................ Erreur ! Signet non défini.

Tableau 16: Comparaison des sections d'acier................................................... Erreur ! Signet non défini.

Tableau 17 :Récapitulatif de la descente des charges sur les poutres ..................................................... 82

Tableau 18:: Poids total d’une travée....................................................................................................... 83

Tableau 19 : sollicitations dues aux charges permanente........................................................................ 83

Tableau 20 : Différentes classes de pont en fonction de la largeur roulable (CCTG, 1971) ..................... 85

Tableau 21 :valeur de a1 en fonction du nombre de voie chargée et de la classe du pont (CCTG, 1971) 86

Tableau 22:: valeur de V0 en fonction de la classe du pont (CCTG, 1971) ............................................... 86

Tableau 23 : coefficients bc en fonction de la classe du pont et du nombre de file ................................. 88

Tableau 24 : Coefficient bt en fonction de la classe du pont (CCTG, 1971) .............................................. 90

Tableau 25: Expression du moment maximal sous l'effet du convoi Bc dans une poutre à travée

indépendante............................................................................................................................................ 93

xii
Tableau 26: récapitulatif des sollicitations dues aux surcharges routières. ............................................. 97

Tableau 27 : caractéristiques géométriques de la poutre. ....................................................................... 98

Tableau 28 : valeurs des CRT pour chaque type de poutre ...................................................................... 98

Tableau 29 : Récapitulatif des sollicitations réelles dans les poutres....................................................... 99

Tableau 30 :Combinaisons aux états limites .......................................................................................... 100

Tableau 31 : Récapitulatif des sollicitations aux états limites dans les poutres..................................... 100

Tableau 32 : calcul de la section d’acier longitudinale .......................................................................... 103

Tableau 33 : Récapitulatif des sollicitations aux états limites dans les entretoises ............................... 108

Tableau 34 : calcul de la section d’acier longitudinale en travée de l’entretoise ................................... 110

Tableau 35 : calcul de la section d’acier longitudinale sur appuis de l’entretoise ................................. 111

Tableau 36 : Répartition des armatures théoriques dans la poutre centrale........................................ 115

Tableau 37 comparaison des résultats du calcul manuel et ceux du calcul effectué avec le logiciel

robot. ...................................................................................................................................................... 117

Tableau 38 : comparaison des sections d’armatures obtenues par le calcul manuel et celles calculés

avec le logiciel. ................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.

Tableau 39: Valeurs des K ...................................................................................................................... 123

Tableau 40 :Valeurs de K arrondies pour la poutre centrale .................................................................. 124

Tableau 41 : Valeurs de K arrondies pour la poutre de rive. .................................................................. 124

Tableau 42 Récapitulatif des CRT pour la poutre de rive n°2 ................................................................. 130

Tableau 43: Récapitulatif des CRT pour la poutre de rive n°1 ................................................................ 134

xiii
 ANP : axe neutre plastique
 BA : Béton Armé
 BAEL : Béton Armé aux Etats Limites
 CCTG : Cahier des Clauses Techniques Générales
 CDG : centre de gravité
 CMD : coefficient de majoration dynamique
 CRT : coefficient de répartition transversale
 ELS : Etat Limite de Service
 ELU : Etat Limite Ultime
 EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi
 FP : Fissuration Préjudiciable
 HA : Haute Adhérence
 SETRA : Service d’Etude Technique des Routes et de leur Aménagements
 Aa : Aire de la section d’acier de charpente
 Ab : Aire de béton
 Ac : Aire comprimée du béton
 A(L) : système de charges A
 Amin : section d’acier minimale
 As : section d’acier longitudinal
 At : section d’acier transversale
 b : demi-largeur active
 b0 : largeur, entraxe entre rangées extérieures de connecteurs
 Bc : Système de charges B «camion»
 beff : largeur efficace de la dalle
 bi : largeur de la semelle inférieure
 Br : Système de charges B «roue isolée»
 bs : largeur de la semelle supérieure
 Bt : Système de charges B «tandem»

 c : enrobage des armatures


 d : hauteur utile en béton armé
 e : épaisseur de dalle en béton ; espacement entre les connecteurs,
excentricité de la charge

xiv
 F : Effort ; force appliquée
 fbu : Résistance caractéristique de calcul du béton à la compression
 Fc : résistance plastique du béton
 fc28 : Résistance caractéristique à la compression du béton à 28 jours
 fcd : valeur de calcul de la résistance en compression du béton
 fck : résistance caractéristique en compression du béton
 fcm : résistance moyenne en compression du béton
 fctm : valeur moyenne de la résistance en traction directe du béton
 fe : limite d’élasticité de l’acier
 fsk : valeur caractéristique de la limite d’élasticité d’une armature passive
 ft28 : Résistance caractéristique à la traction du béton à 28 jours
 fu : Limite de rupture d’un acier
 G : Charge permanente
 g : charge surfacique
 h : hauteur
 hb : hauteur du béton
 ho : épaisseur du hourdis en béton armé
 hr : hauteur revêtement
 I : Moment d’inertie
 Ia : Moment d’inertie de la section de la poutre métallique
 Ib : Moment d’inertie du béton

 Im : Moment d’inertie de la section mixte


 Ip : moment d’inertie de flexion
 K : moment d’inertie de torsion
 L : Portée ; longueur
 l : entraxe des poutres de la charpente
 Lc : Largeur Chargeable
 Lcs : longueur d’encorbellement
 Le : Portée équivalente
 Lr : Largeur roulable
 Lt : largeur du tablier
 LTr : largeur du trottoir
 M : moment fléchissant
 MEd : Valeur de calcul du moment

xv
 Mox : moment fléchissant au centre d’un panneau de dalle articulé pour
une bande de largeur unité parallèle à lx
 Moy : moment fléchissant au centre d’un panneau de dalle articulé pour
une bande de largeur unité parallèle à ly
 Mpl;Rd : Valeur de calcul du moment résistant plastique
 Mser : Moment de calcul de service
 MTser : moment de référence d’une section en T à l’ELS
 Mu : Moment de calcul ultime
 P : valeur d’une charge concentrée
 qn : charge appliquée en forme de lame de couteau
 qtr : charge de trottoir
 S : surcharge
 St : espacement des armatures transversales
 T : effort tranchant
 u : longueur du rectangle de répartition
 v : largeur du rectangle de répartition
 VEd : Valeur de calcul de l’effort tranchant sollicitant
 VRd : Valeur de calcul de la résistance à l’effort tranchant
 Vu : Effort tranchant de calcul ultime
 y : ordonnée de la poutre
 Zb : bras de levier de l’effort de compression du béton par rapport aux
aciers tendus
 α : paramètre de torsion
 γb: Coefficient partiel de sécurité pour le béton
 γs: Coefficient partiel de sécurité pour l’acier
 δ : coefficient de majoration dynamique
 ε : déformation
 η : coefficient de fissuration
 θ : paramètre d’entretoisement
 μn : coefficient de Guyon-Massonnet
 υ : le coefficient de poisson
 Φl : diamètre des armatures longitudinales
 Φt : diamètre des armatures transversales
 χ : facteur de réduction
 : contrainte limite du béton comprimé à l’ELS
xvi
 : contrainte limite des aciers tendus à l’ELS
 𝒌𝝉 : coefficient de voilement sous cisaillement

xvii
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.

INTRODUCTION

1
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
 Contexte et justification

Les infrastructures notamment celles du transport constituent un indicateur


primordial de développement dans une nation. La route est l’un des facteurs
essentiels du développement socio-économique. C’est pourquoi le gouvernement
du Bénin dans son projet de développement a entrepris la construction de
certaines routes dont de l’axe Toffo-Lalo. La réalisation de cet axe est projeté en
vue de désenclaver les contrés de Lalo et faciliter les échanges commerciaux. Les
ouvrages de franchissement des obstacles naturels ou artificiels tels que les
ponts prennent une part prépondérante dans la réussite d’un tel projet. Pour
réaliser l’étude de ces structures, il primordial pour l’ingénieur de maîtriser les
méthodes de calculs. Afin d’éviter un sous dimensionnement qui peut entrainer
la ruine précoce de l’ouvrage ou un surdimensionnement avec pour conséquence
une surestimation du coût de la réalisation qui a pour corollaire, des difficultés
de financement, il est primordial de réaliser une étude structurale. La méthode
traditionnelle utilisée est le calcul manuel. Celle-ci s’avère fastidieux, prend
beaucoup de temps avec des risques d’erreurs.
Avec l’essor connu par l’ingénierie informatique de nos jours, la conception
assistée par l’ordinateur vient alléger les multiples tâches qu’assigne l’étude
structurale d’un ouvrage, en offrant une rapidité dans le calcul. Mieux, elle
permet une simulation aisée de différentes variantes pour une optimisation
technico économique.
Cependant faut-il se fier aux résultats des calculs effectués par ces logiciels sans
pour autant craindre un surdimensionnement ou un sous dimensionnement?
C’est dans cette optique que s’inscrit notre projet de fin d’études.

 Objectif général

L’objectif général visé est de produire un dossier d’exécution assorti des


différentes justifications pour la réalisation d’un pont à poutre économique et
techniquement réalisable pour le franchissement du fleuve couffo sur l’axe Lalo-
Toffo.

2
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
 Objectifs spécifiques

Spécifiquement cette étude nous permettra :


-d’établir une note de calcul manuel ;
-d’établir une note de calcul élaboré avec le logiciel Robot structural analysis ;
-de se familiariser avec le logiciel robot structural analysis, en maîtrisant les
différentes facettes de sa manipulation;
- d ’ apprécier l’écart de ferraillage entre le calcul manuel et le calcul effectué
avec le logiciel.

 Méthodologie

Pour mener cette étude, nous avons dans un premier temps procéder à une
revue de littérature en regroupant les documents scientifiques qui ont traité les
mêmes thématiques.
Après cette synthèse bibliographique, nous avons procédé au calcul manuel du
pont puis le calcul avec le logiciel robot structural analysis.
Enfin une comparaison des différents calculs des éléments de structure a été
faite pour apprécier les éventuels écarts.

3
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET

I-1 Contexte

Le gouvernement du Bénin fidèle à son programme d’action 2016 2021 qui


ambitionne de relever le niveau des principales infrastructures, en l’occurrence
les infrastructures de transport, pour en fait un levier stratégique pour le
développement du Bénin en particulier, l’amélioration des infrastructures de
transport, de logistique et de commerce, en relation avec la vision de
transformation structurelle nécessaire pour le Bénin, qui de par sa position
géographique constitue un couloir naturel qui relie certains pays de l’UEMOA et
de la CEDEAO (PAG, 2016). C’est dans cette perspective de doter les différentes
régions d’infrastructures appropriées que le gouvernement du Bénin a initié le
projet d’aménagement et bitumage des routes Toffo-Lalo (38,5 km), Lalo-
Agbangnizoun (20,12 km), Agbangnizoun-Abomey (12,37 km), Abomey-Djidja
(23 km) et les bretelles Agnagna-Rnie2, de la voie Cana-Abomey (9,90 km);
Abomey-Mougnon (6,5km) et des bretelles Mougnon-Ceg2 Zakpo (8,20km),
CEG2- Marché Bohicon (2,30km) et Actel Bohicon (0,80km) et Mougnon-Djidja
(16,50 km) avec la construction d’un pont de soixante mètre linéaire pour le
franchissement du Couffo.

I-2 Intervenants dans le projet

La réalisation des présents travaux qui s’étendent sur 85 kilomètres entre les
départements de l’Atlantique, du Zou et du Couffo est confiée à l’entreprise
NICOLAS SROUJI ETABLISSEMENT COTE D’IVOIRE (NSE CI) sous la
surveillance et le Contrôle du groupement de Bureaux d’études TR
ENGINEERING et LE HEROS CG. Les travaux de réalisation du pont objet de
notre étude est confié à l’entreprise NSE qui a confié son dossier d’exécution au
bureau d’études BECI BTP qui a accepté nous encadrer lors de notre stage.

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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
I-3 Cadre de l’étude

I-3.1 Localisation de la zone. (ADJAIGBONOU)

Le Benin, pays de l’Afrique de l’ouest est limité au nord par le fleuve Niger, au
nord-ouest par le Burkina Faso, à l’ouest par le Togo, à l’est par le Nigéria et au
sud par l’océan atlantique. Il comporte douze départements dont le Couffo, situé
au sud-ouest du pays.
Le site de l’ouvrage projeté est situé dans le département du Couffo, Commune
de LALO, Arrondissement de AHOMADEGBE, village ADJAIGBONOU.

Sur le plan géographique, il se localise à :


- 06° 49’ 43’’ latitude Nord
- 02° 02’ 23’’ longitude Est.
La figure 1 montre la localisation du village Adjaîgbonou.

Figure 1: Localisation du site devant abriter le projet (village


ADJAIGBONOU) (Encarta, 2009)

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I-3.2 Climat et végétation.

I-3-2-1 Climat

On y rencontre un climat de type tropical humide, caractérisé par de faibles


écarts de température qui tournent autour de 27°C avec des maxima moyens
annuels de 32°C et des minima moyens de 22°C. Ce type de climat qui
caractérise lui permet d’avoir une succession de quatre saisons par an (deux
saisons sèches et deux saisons pluvieuses qui s’alternent) :
-Une grande saison sèche de novembre à mars
-Une grande saison pluvieuse de mars à juillet
-Une petite saison sèche entre juillet et août
-Une petite saison pluvieuse d’août à novembre.
Les précipitations moyennes annuelles varient entre 900 mm et 1.100 mm.
Depuis quelques décennies, les pluies sont de plus en plus aléatoires et les
séquences de sécheresse s’observent en pleine saison de pluies. Les mois de
décembre et de janvier subissent la pression croissante de l’harmattan, dont le
souffle assèche et favorise une forte amplitude thermique pendant la journée
(LALO, 2020).

II-3-2-2 Végétation

La végétation est dominée par le palmier à huile et des graminées. On y trouve


végétation de savane herbacée et arborée, de forêt, d’essences forestières.
La savane herbacée et arbustive est plus remarquée dans la dépression de Tchi.
On y rencontre des espèces végétales telles que : le Baobab (Adansonia digitata),
de fromager ( Ceïba pentadra), de lingué (Afzélia africana), Iroko (Milicia excelsa).
On y trouve également des îlots de forêts qui bordent le fleuve Couffo et des
Forêts sacrées à Lalo, Tchito, Zalli, Tandji et Ladikpo. La végétation naturelle a
subi l’emprise des actions anthropiques dans les autres arrondissements et a
laissé place à des plantations forestières telles que : palmier à huile (Alaeis-
guineensis) eucalyptus (Eucalyptus torreliana), Teck (Tectona grandis),
terminalia (Terminalia superba), neem (Azadirachta indica), acacia (Acacia
auriculiformis) et des vergers d’orangers et de manguiers (LALO, 2020).

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CHAPITRE II : PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DU
TABLIER DU PONT
Les éléments de structure de notre tablier seront pré dimensionnés par la formule
proposée par le SETRA.

II-1-Pré dimensionnement des poutres et entretoises


 Poutres
o La hauteur Hp de la poutre sera telle que :
𝐿 𝐿
<Hp< Avec L la portée de la poutre
17 15
15 15
≤ Hp ≤ => 0,88 ≤ Hp ≤ 1
17 15

Prenons Hp=90 cm.


o La largeur bp de la poutre est donnée par la relation :
Hp 𝐻𝑝
≤ bp ≤ .
3 2

30 ≤ bp ≤ 45
Prenons bp = 40 cm.
Le nombre de poutres :
Le nombre (N) de poutres est fonction de la largeur du tablier et donné suivant
le tableau 1 proposé par Jean-Armand CALGARO
Tableau 1: Nombre de poutres en fonction de la largeur du tablier
(CALGARO, 1994)

Largeur du tablier (m) <6 6à9 9 à 11 11 à 14


Nombre de poutres 2 3 4 5
La largeur du tablier étant de 10 m le nombre de poutre vaut N= 4.

 L’entretoise
o Hauteur he de l’entretoise
La hauteur de l’entretoise est fonction de la hauteur de la poutre et est
déterminée par la relation :
0,7 Hp <he < 0,9 Hp.
0,63 < he < 0,81.
Prenons he= 70 cm.
o Largeur de l’entretoise.
Elle est la même que celle de la poutre à savoir be = 40 cm.
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II-2-Pré dimensionnement du hourdis
L’épaisseur eh du hourdis est fonction de l’entraxe et est donnée par le tableau
2 proposé par Jean-Armand Calgaro.
Tableau 2: Epaisseur du tablier en fonction de l’entraxe (CALGARO, 1994)

Entraxe a (m) 2 2,5 3 3,5


Epaisseur du hourdis eh (cm) 16 18 20 22

Pour notre tablier eh vaut 18 cm suivant le tableau de Calgaro.


Convenons de prendre eh =20 cm.

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CHAPITRE III : DIMENSIONNENT ET COMPARAISON DES
ELEMENTS
Le pont étudié est à poutre en béton armé sous chaussée de 60 m de longueur
totale divisée en quatre (04) travées indépendantes de 15 m de portée. Les poutres
ont une hauteur totale de 90 cm et une largeur (base de la poutre) de 40 cm.
L’hourdis a une épaisseur de 20 cm. Le tablier comporte uniquement des
entretoises d’appuis, elles ont une hauteur de 70 cm et une largeur d’âme de 40
cm.
 Hypothèses de calculs
Les références et les règlements utilisés sont les suivants :
◊ Fascicule N°61 du CCTG : Conception, calcul et épreuves des ouvrages
d’art, Titre II : Programme de charges et épreuves des ponts routes (CCTG,
1971) ;
◊ Fascicule N°62 – Titre I – Section I du CCTG : Règles techniques de
conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant
la méthode des états limites –BAEL 91 modifiées 99 ;

◊ Règles BAEL 91 modifiées 99.

 Hypothèse sur l’environnement


◊ Environnement : milieu agressif ;
◊ Fissuration: préjudiciable.

 Caractéristiques des matériaux


-Béton

◊ Type de béton : B30 ;


◊ Dosage : 400Kg/m3 ;
◊ Résistance à la compression à 28 jours : fc28 = 30 MPa ;
◊ Résistance à la traction à 28 jours : ft28 = 0,6+0,06fc28 = 2,4 MPa ;
◊ Coefficient de sécurité : 𝛾b =1,5 (cas général) ;
-Acier

◊ Type : Acier de Haute Adhérence FeE400 ;


◊ Limite d’élasticité garantie : 𝑓e = 400 𝑀𝑃𝑎 ;
◊ Coefficient de sécurité : 𝛾𝑠 =1,15 ;

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 Charges de calculs

 Charges permanentes

Les poids des différents éléments du tablier sont résumés dans le tableau 3
Tableau 3 : poids des éléments du tablier

Désignation Valeur

Béton armé 25 KN/m3

Enrobé 24 KN/m3

Etanchéité 22 KN/m3

Garde-corps de type S8 0,3 KN/ml

 Charges d’exploitation

Les charges d’exploitation prises en compte dans le calcul de cet ouvrage sont
celles préconisées par le fascicule 61 titre II. Il s’agit de :
◊ Système de charge A ;

◊ Système B avec ses sous-systèmes Bc, Bt et Br;


◊ Charges de trottoirs.

Les surcharges militaires ne sont pas prises en compte par le cahier des charges
donc elles n’ont pas été considérées dans les calculs.

III-1 Calcul manuel du hourdis


Le tablier est sans entretoises intermédiaires. Dans ce type de tablier, le hourdis
joue le rôle d’entretoisement (OUÉZDOU, 2012). Il est donc soumis à une flexion
locale due aux charges de type B essentiellement et une flexion globale. Nous
étudierons donc dans un premier temps, le comportement du hourdis sous
flexion locale avec les charges de type B et dans un second temps, la flexion
globale ou générale sous les surcharges et les charges permanentes.

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III-1-1 Calcul du coefficient de majoration dynamique
applicable au hourdis.

Ce coefficient est calcul selon le fascicule 61 titre II par la formule


0,4 0,6
𝛿 =1+ +
1 + 0,2𝐿 1 + 4 G
𝑆
Avec :
- L: longueur de l’élément en mètre;
- G : charge permanente de l’élément;
- S : charge B maximale relative à l’élément.

Pour le calcul, nous considérons selon le Fascicule 61 Titre 2, le poids du


hourdis compris sur une longueur L déterminée par la relation :

L = min (LR ; Portée) = min (7m ; 15m) = 7m

 Evaluation des charges permanentes :

Les charges de la superstructure ou équipements sont majorées par des


incertitudes de leur poids par 1,2 pour l’étanchéité, 1,4 pour la couche de
roulement et 1,05 pour les autres éléments comme trottoirs, corniches,
bordures (OUÉZDOU, 2012).

Enrobée : 0,05 x 7 x 7 x 2,4 x 1,4 = 8,232t


Etanchéité : 0,03 x 7 x 7 x 2,2 x 1,2 = 3,8808t
Hourdis : 0,2 x 10 x 7 x 2,5 = 35t
Trottoirs : 2 x 0,2 x 1,5 x 7 x 2,5 = 10,5t
Garde-corps : 2 x 0,3 x 7 x 1,05 = 4,41t
G = 62,023 t

 Evaluation des surcharges :

Br : SBr = 10t
Bc : SBc = 1,1 x 2 x 30t = 66t
Bt : SBt = 1 x 2 x 32t = 64t
On a S = max (SBr ; SBc ; SBt) = max (10t; 66t; 64t) = 66t

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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
Ainsi le coefficient de majoration dynamique pour le hourdis est :

0,4 0,6
δh = 1 + +
1 + 0,2𝑥7 1 + 4 62,0228
66
𝜹𝒉 = 𝟏, 293

III-1-2 Calcul des sollicitations dues aux charges permanentes.

III-1-2-1 Evaluation des charges permanentes du tablier

Enrobée : 0,05 x 7 x 15 x 2,4 x 1,4 = 17,64t


Etanchéité : 0,03 x 7 x 15 x 2,2 x 1,2 = 8,316t
Hourdis : 0,2 x 10 x 15 x 2,5 = 75t
Trottoirs : 2 x 0,2 x 1,5 x 15 x 2,5 = 22,5t
Garde-corps : 2 x 0,3 x 15 x 1,05 = 9,45t
G = 132,906 t

Les sollicitations étant calculées sous forme de charges surfaciques, on a :

G 132,906
g= = = 𝟎, 𝟖𝟖𝟔𝟎𝟒t/m2
15x10 150

III-1-2-2 Caractéristiques géométriques du hourdis

Les caractéristiques géométriques de notre hourdis sont présentées par la

figure 2

Figure 2 : vue en plan d’un panneau du hourdis

On a :
𝑙𝑥 2,1
ρ= = = 0,144 ; ρ < 0,4 ⟹ la dalle porte dans un seul sens
𝑙𝑦 14,6

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III-1-2-3 Calcul des sollicitations

 Moment fléchissant :

𝑔𝑙𝑥 2 0,886x2,12
M𝑥 = = = 0,488𝑡. 𝑚
8 8
 Effort tranchant :
𝑔𝑙𝑥 0,886 x 2,1
T𝑥 = = = 0,930 𝑡
2 2

III-1-3 Flexion locale du hourdis

La surcharge de type B est prépondérante pour le calcul du hourdis (OUÉZDOU,


2012), nous n’effectuerons les calculs que pour ce type de chargement.
D'après l'article A.3.2.5 des règles BAEL 83, on admet que les charges localisées
appliquées à la surface de la dalle se diffusent suivant un angle de 45° jusqu'au
plan moyen de la dalle. En ce qui concerne le revêtement qui est en général
composé de matériaux moins résistant que le béton (asphalte coulé, béton
bitumineux, enrobés, ...), l'angle de diffusion des charges localisées diminue à
37°.

Figure 3 : diffusion d’une charge P localisée sur le plan moyen (OUÉZDOU,


2012)

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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
Les dimensions du rectangle de répartition de la charge sont :
u = u0 + 1,5hr + hd et v = v0 + 1,5hr + hd (DOUMBIA, 2016.)

Les moments par unité de largeur au centre de la dalle se calculent à l’aide des
expressions suivantes :
M0x = (M1 + υM2) P et M0y = (M2 + υM1) P (OUÉZDOU, 2012)
Où :

 P est la charge localisée (charge Br, Bc ou Bt) ;

 υ: est le coefficient de poisson (υ = 0 à l’ELU et 0,2 à l’ELS) ;

 M1 et M2 sont des coefficients dont les valeurs ont été calculées par
𝑢 𝑣
Pigeaud et mis sous forme d’abaque en fonction des rapports : ρ, 𝑒𝑡
𝑙𝑥 𝑙𝑦

 Charge localisée de type Br

Soit une charge localisée P (charge de type Br : roue isolée de 10t), placée au
centre de la dalle et agissant sur une surface rectangulaire de dimensions (u0;
v0) = (0,6; 0,3).

Ainsi nous avons :


u = 0,6+1,5 x 0,08+0,20 = 0,920 m
v = 0,3+1,5 x 0,08+0,20 = 0,620 m
𝑢 0,92 𝑣 0,62
= = 0,438 𝑒𝑡 = = 0,042
𝑙𝑥 2,1 𝑙𝑦 14,6
𝑙 2,1
𝜌 = 𝑙𝑥 = 14,6 = 0,1438
𝑦

Pour ρ = 0,144 on a par interpolation :


M1 = 0,146 et M2 = 0,124
P = 10t

o Moments

- à l’ELU :

Mox = (M1 + ν M2).P


Moy = (M2 + ν M1).P ν: coefficient de Poisson= 0.
Mo,x,u = 0,146 x 10 = 1,46t.m

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Mo,y,u = 0,124 x 10 = 1,24t.m
- à l’ELS :

Mo,x,s = (0,146 + 0,2 x 0,124) x 10 = 1,708 t.m


Mo,y,s = (0,124 +0,2 x 0,146) x 10 = 1,532 t.m
o Effort tranchant

On a (u = 0,92) ≥ (v = 0,62) alors :

- au milieu de u, dans le sens yy :


𝑃 10
𝑇𝑎𝑝,𝑦 = = = 𝟒, 𝟎𝟔𝟓𝒕
2𝑈 + 𝑉 2 x 0,92 + 0,62

- au milieu de v, dans le sens xx :


𝑃 10
𝑇𝑎𝑝,𝑥 = = = 𝟑, 𝟔𝟐𝟑
3𝑈 3 x 0,92

 Charges localisées décentrées de type Bc

Nous allons utiliser la méthode de superposition avec les abaques de Mougin


pour avoir les valeurs maximales des moments et efforts tranchants. On
découpe donc la dalle en un certain nombre de rectangles concentriques et
superposer les résultats obtenus pour chaque cas élémentaire : c’est l’artifice
de Résal (1912) basé sur les différences des rectangles centrés.

Nous allons donc étudier quatre types de disposition des roues arrière de 6
tonnes à proximité du centre de la dalle.

 1er cas : Effet de 2 rectangles situés sur un axe et symétrique l’un


par rapport à l’autre.

Figure 4 : effet de deux rectangles situés sur un axe et symétriques par


rapport à un autre (OUÉZDOU, 2012)

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(A1, A2, A3, A4) + (B1, B2, B3, B4) ≅ (A1, A2, B3, B4) - (A4, A3, B2, B1) (OUÉZDOU,
2012)

o Effet de (A1, A2, B3, B4)

M0x’ = (M1’ + υM2’).P’ et M0y’ = (M2’ + υM1’).P’ et υ=0 à l’ELU ; υ=0,2 à


l’ELS.
u = 0,25 + 1,5 x 0,08 + 0,20 = 0,57m
v1 = (1,5+0,25) + 1,5 x 0,08 + 0,20 = 2,07m
𝑢 0,57 𝑣1 2,07
= = 0,271 𝑒𝑡 = = 0,142
𝑙𝑥 2,1 𝑙𝑦 14,6
Pour ρ = 0,144 on a : M1 =0,147 et M2 = 0,034
P’ = P.u.v1 avec P la densité de charge
12 12
𝑃= P’ = . u. v1
u.v1 u.v1

P=12 t
- à l’ELU :

Mo,x,u = 0,147 x 12 = 1,766 t.m


Mo,y,u = 0,034 x 12 = 0,413 t.m
- à l’ELS :

Mo,x,s = (0,147+0,2 x 0,034) x 12 = 1,849 t.m


Mo,y,s = (0,034 +0,2 x 0,147) x 12 = 0,766 t.m

o Effet de (A4, A3, B2, B1)


𝑃′ 𝑉2 0,93
𝑃′′ = p. u. v2 = . u . v2 = 𝑝 ′ = 12 x = 5,391𝑡
u.𝑉1 𝑉1 2,07

u = v = 0,57m
v2 = v1 - 2v = 2,07 - 2 x 0,57 = 0,93m
𝑢 0,57 𝑣2 0,93
= = 0,271 𝑒𝑡 = = 0,064
𝑙𝑥 2,1 𝑙𝑦 14,6

Pour ρ = 0,144 on a : M1 = 0,180 et M2 = 0,0813

- à l’ELU :

M’o,x,u = 0,180 x 5,39 = 0,968044t.m


M’o,y,u = 0,0813 x 5,39 = 0,438207t.m

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- à l’ELS :

M’o,x,s = (0,180+ 0,2 x 0,0813) x 5,39 = 1,056 t.m


M’o,y,s = (0,0813 + 0,2 x 0,180) x 5,39 = 0,632 t.m

Conclusion pour le 1er cas


- à l’ELU :
M0,x,u=1,766-0,968 = 0,798 t.m
M0,y,u=0,413 -0,438 = -0,025 t.m
- à l’ELS :
Mo,x,s = 1,849 -1,056 = 0,793 t.m
Mo,y,s = 0,766 - 0,632 = 0,134 t.m

 2ème cas : effet d’un rectangle centré et d’un rectangle placé sur
un axe

Figure 5 : effet d’un rectangle centré et d’un rectangle placé sur un axe
(OUÉZDOU, 2012)

(A1, A2, A3, A4) + (B1, B2, B3, B4) = ½ [(A1 ,A2 ,C3 ,C4) − (A4 ,A3 ,C2 ,C1)] + (B1 ,B2
,B3 ,B4) (OUÉZDOU, 2012)

o Effet de (A1, A2, C3, C4)


u = v = 0,57m v1 = 3,25 + 1,5 x 0,08 + 0,20 = 3,57m
𝑢 0,57 𝑣1 3,57
= = 0,271 𝑒𝑡 = = 0,245
𝑙𝑥 2,1 𝑙𝑦 14,6
17
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Pour ρ = 0,144 on a : M1 = 0,1208 et M2 = 0,0175

- à l’ELU :

Mo,x,u = 0,121 x 12 = 1,450 tm


Mo,y,u = 0,018 x 12 = 0,216 t.m
- à l’ELS :

Mo,x,s = (0,121 + 0,2 x 0,018) x 12 = 1,492 t.m


Mo,y,s = (0,018+ 0,2 x 0,121) x 12 = 0,500 t.m
o Effet de A4, A3, C2, C1
u = v = 0,57m
v2 = 2,75 + 1,5 x 0,08 + 0,20 = 3,07m
𝑢 0,57 𝑣2 3,07
= = 0,271 𝑒𝑡 = = 0,210
𝑙𝑥 2,1 𝑙𝑦 14,6
𝑣2 3,07
𝑝′ = 12 x = 12 x = 10,319𝑡
𝑣1 3,57
Pour ρ = 0,144 on a : M1 = 0,1241 et M2 = 0,016

- à l’ELU :

M’o,x,u = 0,124 x 10,319 = 1,281 t.m


M’o,y,u = 0,016 x 10,319 = 0,164 t.m
- à l’ELS :

M’o,x,s = (0,124 + 0,2 x 0,016) x 10,319 = 1,313 t.m


M’o,y,s = (0,016 + 0,2 x 0,124) x 10,319 = 0,420 t.m

o Effet de B1, B2, B3, B4


𝑢 0,57 v 0,57
= = 0,271 𝑒𝑡 = = 0,039
𝑙𝑥 2,1 𝑙𝑦 14,6
0,57
𝑝 = 12 x = 1,916𝑡
3,57
Pour ρ = 0,144 on a : M1 = 0,190 et M2 = 0,111

- à l’ELU :
M’o,x,u = 0,190 x 1,916 = 0,364 t.m
M’o,y,u = 0,111 x 1,916 = 0,213 t.m

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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
- à l’ELS :

M’o,x,s = (0,190 + 0,2 x 0,111) x 1,916 = 0,406 t.m


M’o,y,s = (0,111+ 0,2 x 0,190) x 1,916 = 0,286 t.m

Conclusion pour le 2ème cas


- à l’ELU :
1
𝑀𝑜,𝑥,𝑢 = (1,450 − 1,281) + 0,364 = 0,448 𝑡. 𝑚
2
1
𝑀𝑜,𝑦,𝑢 = 2 (0,21 − 0,164) + 0,213 = 0,236 𝑡. 𝑚

- à l’ELS :
1
𝑀𝑜,𝑥,𝑢 = (1,492 − 1,313) + 0,406 = 0,495 𝑡. 𝑚
2
1
𝑀𝑜,𝑦,𝑢 = 2 (0,500 − 0,420) + 0,286 = 0,326 𝑡. 𝑚

 3ème cas : quatre rectangles non centrés et symétriques deux à deux

Figure 6 : effet de quatre rectangles non centrés et symétriques deux à deux


(OUÉZDOU, 2012)

(A1, A2, A3, A4) + (B1, B2, B3, B4) + (C1, C2, C3, C4) + (D1, D2, D3, D4)

(A1, B2, C3, D4) - (A4, B3, C2, D1) - (A2, B1, C4, D3) + (A3, B4, C1, D2)
(OUÉZDOU, 2012)

o Effet de (A1, B2, C3, D4)

19
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
𝑢1 1,07 v1 2,07
= = 0,5095 𝑒𝑡 = = 0,142
𝑙𝑥 2,1 𝑙𝑦 14,6

P = 6 x 4 = 24t

Pour ρ = 0,144 on a : M1 = 0,121 et M2 = 0,031

- à l’ELU :
Mo,x,u = 0,121 x 24 = 2,892 tm
Mo,y,u = 0,031 x 24 = 0,754 t.m
- à l’ELS :
Mo,x,s = (0,121 + 0,2 x 0,031) x 24 = 3,043 t.m

Mo,y,s = (0,031 + 0,2 x 0,121) x 24 = 1,332 t.m

o Effet de (A4, B3, C2, D1)


𝑢1 1,07 v2 1,57
= = 0,510 𝑒𝑡 = = 0,108
𝑙𝑥 2,1 𝑙𝑦 14,6

1,57
𝑝 = 24 x = 18,203𝑡
2,07

Pour ρ = 0,144 on a : M1 = 0,132 et M2 = 0,050

- à l’ELU :
Mo,x,u = 0,132 x 18,203 = 2,397tm
Mo,y,u = 0,050 x 18, 203 = 0,899 t.m

- à l’ELS :

Mo,x,s = (0,132 + 0,2 x 0,050) x 18,203 = 2,577 t.m

Mo,y,s = (0,050 + 0,2 x 0,132) x 18,203 = 1,379 t.m

o Effet de (A2, B1, C4, D3)


𝑢2 0,57 v1 2,07
= = 0,271 𝑒𝑡 = = 0,1418
𝑙𝑥 2,1 𝑙𝑦 14,6

20
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
0,57
𝑝 = 24 x = 12,785𝑡
1,07
Pour ρ = 0,144 on a : M1 = 0,144 et M2 = 0,034

- à l’ELU :

Mo,x,u = 0,144 x 12,785= 1,844 tm


Mo,y,u = 0,034 x 12,785 = 0,440 t.m
- à l’ELS :
Mo,x,s = (0,144+ 0,2 x 0,034) x 12,785 = 1,932 t.m
Mo,y,s = (0,034 + 0,2 x 0,144) x 12,785 = 0,809 t.m

o Effet de (A3, B4, C1, D2)


𝑢2 0,57 v2 1,57
= = 0,271 𝑒𝑡 = = 0,1075
𝑙𝑥 2,1 𝑙𝑦 14,6
0,57 x 1,57
𝑝 = 24 x = 9,697𝑡
1,07 x 2,07
Pour ρ = 0,144 on a : M1 = 0,161 et M2 = 0,053

- à l’ELU :
Mo,x,u = 0,161 x 9,697 = 1,556 tm
Mo,y,u = 0,053 x 9,697 = 0,515 t.m
- à l’ELS :

Mo,x,s = (0,1601 + 0,2 x 0,053) x 9,697 = 1,660 t.m

Mo,y,s = (0,0531 + 0,2 x 0,1605) x 9,697 = 0,826 t.m

Conclusion pour le 3ème cas

- à l’ELU :

Mo,x,u = 2,892 − 2,397 − 1,84 + 1,557 = 0,207 t. m

Mo,y,u = 0,754 − 0,899 − 0,440 + 0,515 = -0,071 t. m

- à l’ELS :

Mo,x,s = 3,043 − 2,577− 1,932 − 1,660 = 0,193 t. m

Mo,y,s = 1,332 − 1,379− 0,809 + 0,826 = -0,029 t. m

21
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
 4ème cas : quatre rectangles dont deux centrés sur l’axe transversal
et symétriques par rapport à l’axe longitudinal

Figure 7 : effet de quatre rectangles dont deux centrés sur l’axe


transversal et symétriques par rapport à l’axe longitudinal (OUÉZDOU,
2012)

(A1, A2, A3, A4) + (B1, B2, B3, B4) + (C1, C2, C3, C4) + (D1, D2, D3, D4)

½[(A1,B2,E3,F4) - (A2,B1,E4,F3) - (A4,B3,E2,F1) + (A3,B4,E1,F2)] + (D1,C2,C3,D4) -
(D2,C1,C4,D3) (OUÉZDOU, 2012)

o Effet de (A1, B2, E3, F4)


𝑢1 1,07 v1 3,57
= = 0,510 𝑒𝑡 = = 0,245
𝑙𝑥 2,1 𝑙𝑦 14,6
P = 6 x 4 = 24t
Pour ρ = 0,144 on a : M1 = 0,094 et M2 = 0,011
- à l’ELU :
Mo,x,u = 0,094 x 24 = 2,263 tm
Mo,y,u = 0,011 x 24 = 0,254 t.m
- à l’ELS :
Mo,x,s = (0,094 + 0,2 x 0,011) x 24 = 2,314 t.m
Mo,y,s = (0,011 + 0,2 x 0,094) x 24 = 0,707 t.m

22
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
o Effet de (A2, B1, E4, F3)
𝑢2 0,57 v1 3,57
= = 0,271 𝑒𝑡 = = 0,2445
𝑙𝑥 2,1 𝑙𝑦 14,6
0,57
𝑝 = 24 x = 12,785𝑡
1,07
Pour ρ = 0,144 on a : M1 = 0,111 et M2 = 0,017
- à l’ELU :
Mo,x,u = 0,111 x 12,785 = 1,422 tm
Mo,y,u = 0,017 x 12,785 = 0,212 t.m

- à l’ELS :
Mo,x,s = (0,111 + 0,2 x 0,017) x 12,785 = 1,464 t.m
Mo,y,s = (0,017+ 0,2 x 0,111) x 12,785 = 0,497 t.m

o Effet de (A4, B3, E2, F1)


𝑢1 1,07 v2 3,07
= = 0,5095 𝑒𝑡 = = 0,2103
𝑙𝑥 2,1 𝑙𝑦 14,6
3,07
𝑝 = 24 x = 20,814 𝑡
3,57
Pour ρ = 0,144 on a : M1 = 0,102 et M2 = 0,017

- à l’ELU :
Mo,x,u = 0,102 x 20,814 = 2,131 tm
Mo,y,u = 0,017x 20,814 = 0,348 t.m
- à l’ELS :

Mo,x,s = (0,102 + 0,2 x 0,017) x 20,814 = 2,201 t.m

Mo,y,s = (0,017+ 0,2 x 0,102) x 20,814 = 0,774 t.m

o Effet de (A3, B4, E1, F2)


𝑢2 0,57 v2 3,07
= = 0,271 𝑒𝑡 = = 0,210
𝑙𝑥 2,1 𝑙𝑦 14,6

3,07 x 0,57
𝑝 = 24 x = 10,994𝑡
3,57 x 1,07
Pour ρ = 0,144 on a : M1 = 0,121 et M2 = 0,016

23
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
- à l’ELU :

Mo,x,u = 0,121 x 2,466 = 1,333 tm


Mo,y,u = 0,016 x 2,466 = 0,175 t.m
- à l’ELS :

Mo,x,s = (0,121 + 0,2 x 0,016) x 10,994 = 1,367 t.m

Mo,y,s = (0,016+ 0,2 x 0,121) x 10,994 = 0,441 t.m

o Effet de (D1, C2, C3, D4)


u1 1,07 v 0,57
= = 0,510 et = = 0,039
lx 2,1 ly 14,6
0,57
p = 24 x = 3,832 t
3,57
Pour ρ = 0,144 on a : M1 = 0,147 et M2 = 0,093
- à l’ELU :
Mo,x,u = 0,147 x 3,832 = 0,563 tm
Mo,y,u = 0,093 x 3,832 = 0,354 t.m
- à l’ELS :
Mo,x,s = (0,147 + 0,2 x 0,093) x 3,832 = 0,634 t.m
Mo,y,s = (0,093 + 0,2 x 0,147) x 3,832 = 0,467 t.m

o Effet de (D2, C1, C4, D3)


u2 0,57 v2 0,57
= = 0,271 et = = 0,039
lx 2,1 ly 14,6
0,57 x 0,57
p = 24 x = 2,041t
1,07 x 3,57
Pour ρ = 0,144 on a : M1 = 0,190 et M2 = 0,111
- à l’ELU :
Mo,x,u = 0,190 x 2,041 = 0,387 tm
Mo,y,u = 0,111 x 2,041 = 0,227t.m

- à l’ELS :
Mo,x,s = (0,190 + 0,2 x 0,111) x 2,041 = 0,433t.m
Mo,y,s = (0,111 + 0,2 x 0,190) x 2,041 = 0,305 t.m

24
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
Conclusion pour le 4ème cas
- à l’ELU :
1
Mo,x,u = (2,263 − 1,422 − 2,132 + 1,33 ) + 0,563 − 0,387 = 0,197 t. m
2
1
Mo,y,u = 2 (0,254 − 0,212 − 0,348 + 0,175) + 0,3545 − 0,227 = 0,062 t. m

- à l’ELS :
1
Mo,x,u = (2,314 − 1,464 − 2,201 + 1,367) + 0,634 − 0,433 = 0,209 t. m
2
1
Mo,y,u = 2 (0,707 − 0,497 − 0,774 + 0,441) + 0,467 − 0,305 = 0,101 t. m

Les moments retenus pour les charges localisées décentrées de type Bc


- à l’ELU :
Mo,x,u = 0,798 𝑡.𝑚
Mo,y,u = 0,236 t.m
- à l’ELS :
Mo,x,s = 0,793 t.m
Mo,y,s = 0,326 t.m

 Charges localisées décentrées de type Bt

Les moments obtenus pour les charges localisées décentrées de type Bt sont
également inférieurs à ceux obtenus à partir de Br.

Les moments maximaux obtenus en flexion locale sont récapitulés dans le


tableau 4 suivant:

Tableau 4 : récapitulatif des moments maximaux en flexion locale

Mox,u Moy,u Mox,s Moy,s


1,46 1,24 1,708 1,532

Combinaison des sollicitations :

Les combinaisons utilisées sont celles du BAEL.


𝑝𝑒𝑟 𝐵 𝑏𝑐 𝑏𝑡 𝑏𝑟 𝑀𝑐 𝑀𝑐
𝑀𝑜𝑥 = 𝛾𝐺 𝑀𝑜𝑥 + 𝑆𝑢𝑝{𝛿𝐵 𝛾𝑄1 sup(𝑏𝑐 𝑀𝑜𝑥 ; 𝑏𝑡 𝑀𝑜𝑥 ; 𝑀𝑜𝑥 ); 𝛿𝑀𝑐 𝛾𝑄1 𝑀𝑜𝑥 }
𝑝𝑒𝑟 𝐵 𝑀𝑐 𝑀𝑐
𝑀𝑜𝑦 = 𝛾𝐺 𝑀𝑜𝑦 + 𝑆𝑢𝑝{𝛿𝐵 𝛾𝑄1 𝑏𝑐
sup(𝑏𝑐 𝑀𝑜𝑦 𝑏𝑡
; 𝑏𝑡 𝑀𝑜𝑦 𝑏𝑟
; 𝑀𝑜𝑦 ); 𝛿𝑀𝑐 𝛾𝑄1 𝑀𝑜𝑦 } (OUÉZDOU, 2012)
Ainsi nous avons:

25
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
- à l’ELU:
Mox,u = 1,35 × 0,489 + 1,293 × 1,6 × 1,46 = 3,681 t.m.
Moyu = 1,293 × 1,6 × 1,24 = 2,565 t.m.
Toxu = 1,35 × 0,930 + 1,293 × 1,6 × 3,623 = 8,751 t.
Toyu = 1,293 × 1,6 × 4,065= 8,410 t.
- à l’ELS
Moxs = 0,489 + 1,293 × 1,2 × 1,708= 3,139 t.m
Moys = 1,293 × 1,2 × 1,532 = 2,377 t.m

 Calcul des moments de continuité de la dalle

Le hourdis des ponts à poutres sous chaussée est un panneau de dalle continue.
Les poutres (principales et entretoises) constituent des appuis de continuité.
Mais les sollicitations sont intermédiaires entre celles obtenues lorsque les
appuis constituent un encastrement parfait et celles obtenues lorsque les appuis
sont articulées. On dit alors que cet appui constitue un encastrement partiel.
Les moments dans le hourdis se calculent forfaitairement à partir des
efforts isostatiques Mox et Moy calculés dans l'hypothèse des dalles appuyées
sur des appuis articulés. Ces moments au milieu des travées 𝑀𝑥𝑡𝑟 et

𝑀𝑦𝑡𝑟 peuvent être réduites de 20 à 25% selon les conditions d'encastrement.


𝑎𝑝 𝑎𝑝
Les moments d'encastrement sur les petits et les grands côtés 𝑀𝑥 et 𝑀𝑦

sont évalués au moins à 50% du moment Mox dans le sens de la petite


portée. Ces calculs doivent être effectués pour chaque type de charge.
(OUÉZDOU, 2012). La figure 8 montre la répartition des moments de
répartition dans la dalle.

Figure 8 : répartition des moments de continuité dans la dalle

o Dans les travées

- Dans la direction lx

26
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
Travée de rive : 𝑀𝑥𝑡𝑟 = 0,80𝑀𝑜𝑥

Travée intermédiaire : 𝑀𝑦𝑡𝑟 = 0,75𝑀𝑜𝑦


- Dans la direction ly

Travée de rive: 𝑀𝑦𝑡𝑟 = 0,80𝑀𝑜𝑦

o Sur les appuis

- Dans la direction lx

Appui intermédiaire : 𝑀𝑥𝑎𝑝 = −0,50𝑀𝑜𝑥


Appui de rive : 𝑀𝑥𝑎𝑝 = −𝑆𝑢𝑝(0,50𝑀𝑜𝑥 ; 𝑀𝑒)
- Dans la direction ly

Appui intermédiaire : 𝑀𝑥𝑎𝑝 = −0,50𝑀𝑜𝑥


Appui de rive : 𝑀𝑦𝑎𝑝 = −0,50𝑀𝑜𝑥
Les résultats des calculs des moments de continuité dans la dalle sont
récapitulés dans le tableau 5 :

Tableau 5: répartition des moments de continuité dans le hourdis

Moments fléchissant (t.m/ml) Mx,elu My,elu Mx,els My,els

Travée de rive 2,945 2,052 2,511 1,902


Travée intermédiaire 2,761 1,924 2,354 1,783
Appui de rive -1,841 -1,283 -1,570 -1,189
Appui intermédiaire -1,841 -1,283 -1,570 -1,189

 Calcul du moment d’encorbellement sous l’effet des charges


permanentes et de la charge du trottoir
Il est calculé sous l’effet des charges permanentes et de la charge du trottoir.
Cette dernière représente la charge locale de valeur 0,45 t/m2 [4] ou une charge
concentrée de valeur Ptr = 6t à placer de manière la plus défavorable. Le moment
d’encorbellement est donné par :

𝐿2𝑐𝑠 𝐿𝑡𝑟 𝑃
𝑀𝑒 = −𝛾𝐺 . g 𝑝𝑒𝑟 . 𝑡𝑟
− 𝛾𝑄1 . sup(𝑞𝑡𝑟 . 𝐿𝑡𝑟 (𝐿𝑐𝑠 − ) ; 𝐿𝑡𝑟 𝐿𝑐𝑠 [4]
2 2 𝑐𝑠

27
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
0,4
𝐿𝑐𝑠 = 1,25 − = 1,05𝑚
2
𝐿𝑐𝑠 2 1,052
g 𝑝𝑒𝑟 . = 0,886 x = 0,488 𝑡. 𝑚
2 2
𝐿𝑡𝑟 1,5
q 𝑡𝑟 . 𝐿𝑡𝑟 (𝐿𝑐𝑠 − ) = 0,45 x1,5(1,05 − ) = 0,203 𝑡. 𝑚
2 2
P𝑡𝑟 6
𝐿𝑐𝑠 = x 1,05 = 0,42 𝑡
𝐿𝑐 15
L𝑡𝑟 P𝑡𝑟
𝑆𝑢𝑝 (q 𝑡𝑟 . 𝐿𝑡𝑟 (𝐿𝑐𝑠 − ); 𝐿𝑐𝑠 ) = 𝑆𝑢𝑝(0,203𝑡 ; 0,42) = 0,42 𝑡
2 𝐿𝑐

On a alors :

- à l’ELU :
Me,elu = −(1,35 × 0,488) − (1,6 × 0,42) = −1,331 t.m
- à l’ELS :
Me,els = −0,488− 0,42 = −0,908 t.m

III-1-4 Flexion globale du hourdis

Notre pont à Poutres étant sans entretoise intermédiaire, l’hourdis joue le rôle
d’entretoisement. Il est ainsi est engendrée une flexion globale ou générale dans
l’hourdis. Cette flexion globale représente la flexion qu’aurait endossée
l’entretoise intermédiaire. Cette flexion est déterminée selon la méthode la
méthode de Guyon Massonnet (OUÉZDOU, 2012), en prenant 1ml du hourdis
comme étant une entretoise intermédiaire.
D’après Guyon-Massonnet], le moment fléchissant dans une entretoise est
donné par :

𝑏 𝑛. 𝜋. 𝑥
My(x, y) = . ∑ 𝜇𝑛 . 𝑞𝑛 . sin
8 𝐿𝑐
𝑛=1

Avec
L𝑟 +2.L𝑇𝑟 L𝑇
- b=demi-largeur active ; 𝑏 = =
2 2
- Lr : largeur roulable ;

- LTr : largeur du trottoir ;

- LT : largeur totale ;

- : coefficient de Guyon Massonnet ;

28
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
- qn : charge appliquée en forme de lame de couteau (développement en série
de Fourrier) ;
- Lc : longueur de calcul (dans le sens longitudinal).

Le moment maximum est au centre de la dalle.


L𝑐 nπ nπ
x= ⟹ x = 𝑠𝑖𝑛 = 𝑠𝑖𝑛
2 L𝑐 2
nπ nπ
Si n est pair, s𝑖𝑛 = 0 si n est impair, s𝑖𝑛 = ±1
2 2
Ainsi, on ne retient donc que les harmoniques impairs (n = 1, 3, 5, 7, …). Pour
un calcul manuel, on peut se contenter des deux premiers termes (à savoir n=1
et n=3) (OUÉZDOU, 2012).

Ainsi on obtient :

b nπ 3π
𝑀𝑦 = (𝜇1 𝑞1 s𝑖𝑛 + 𝜇3 𝑞3 s𝑖𝑛 )
8 2 2
b π 3π
𝑀𝑦 = (𝜇1 𝑞1 s𝑖𝑛 + 𝜇3 𝑞3 s𝑖𝑛 )
8 2 2
𝐛
𝑴𝒚 = 𝟖 (𝝁𝟏 𝒒𝟏 − 𝝁𝟑 𝒒𝟑 ) (OUÉZDOU, 2012)

 Détermination des charges q

Pour le calcul de la flexion locale du hourdis, comme les charges de type A sont
moins défavorable que celles de type B, les charges à caractère normale sont
réduites à la charge de type B. Ainsi, pour l'étude de la flexion globale, nous
avons à considérer les mêmes charges prévues pour la flexion locale (OUÉZDOU,
2012). Ces charges sont :
- Charge permanente, gper ;
- Charge de trottoir, qtr ;
- Charge de type B avec ses 3 systèmes: Bc, Bt et Br.
Ces différentes charges doivent être développées en série de Fourrier en une
lame de couteau (Figure 9).

Figure 9 : transformation d’une charge en lame de couteau (OUÉZDOU,


2012)
29
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
Deux cas se présentent donc :

 Cas 1 :
Charge uniformément répartie d’intensité q sur toute la longueur L (telle
que la charge permanente gper et celle du trottoir qtr) (Figure 10)

Figure 10 : charge uniformément répartie d’intensité sur toute la


longueur (OUÉZDOU, 2012)
4𝑞
𝑞𝑘 = nπ ; si k est impaire (OUÉZDOU, 2012)

𝑞𝑘 = 0; 𝑠𝑖 𝑘 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑟
Dans notre cas :
4𝑞
si k = 1; 𝑞1 =
𝜋
4𝑞
si k = 3; 𝑞3 =
3𝜋
Cas 2 :
Charge concentrée P au point d’abscisse d (cas de Bc, Bt et Br) (Figure 11)

Figure 11 : charge concentrée P au point d’abscisse d (OUÉZDOU, 2012)


2𝑃 𝑘𝜋𝑑
𝑞𝑘 = . sin ; si k est impaire (OUÉZDOU, 2012)
L𝑐 L𝑐

𝑞𝑘 = 0; 𝑠𝑖 𝑘 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑟
Dans notre cas :
2𝑃 𝜋𝑑
𝑞1 = . sin
L𝑐 L𝑐
2𝑃 3𝜋𝑑
𝑞3 = . sin
L𝑐 L𝑐
30
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
 Détermination des coefficients 𝛍𝐧

Le coefficient μn est une fonction de α, θ, y et e avec :


- α : paramètre de torsion ;
- θ : paramètre d’entretoisement ;
- y : ordonnée de la fibre considérée du hourdis ;
- e : la position de la charge.
Il est déterminé à l’aide des tables de Guyon-Massonnet (OUÉZDOU, 2012) et le
calcul se fait comme dans le cas de la détermination des CRT. En particulier,
dans ce cas-ci on cherche les moments dans la fibre centrale (y=0) de chaque
table ; raison pour laquelle les tables à employer ainsi que les courbes obtenues
par la suite sont toujours symétriques par rapport à e=0.

 Courbe de 𝛍𝟏 et 𝛍𝟑 en fonction de e :
La demi-largeur, b, du tablier est :
2b = 10m ⇒ b = 5m ;
Le paramètre de torsion est α = 0,5174 et celui d’entretoisement est θ = 0,779
(confère Annexe).
Ce qui nous donne pour l’interpolation sur α :
μα = 0,659μ0 + 0,341μ1
Concernant θ on détermine ceux du 1er et 3ème harmonique qui sont
(OUÉZDOU, 2012):
𝑏 5
𝜃1 = = = 0,33
L𝑐 15
3𝑏 3 x 5
𝜃3 = = =1
L𝑐 15
On détermine :
μ1 = f(e) et μ3 = f(e) correspondant respectivement à θ1 et θ3.
Pour θ1 = 0,33, une interpolation linéaire est nécessaire entre θ = 0,30 et θ =
0,40.
Ainsi on a :
0,33 − 0,30
𝜇𝜃=0,33 = 𝜇𝜃=0,3 + (𝜇𝜃=0,4 − 𝜇𝜃=0,3 )
0,4 − 0,30
𝜇𝜃=0,33 = 0,7𝜇𝜃=0,3 + 0,3𝜇𝜃=0,4
Pour θ = 1, les tables de Massonnet donnent directement les valeurs de μ0 et μ1.

31
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
On commence alors par la valeur θ = 1. On recopie les deux premières lignes
à partir des tables de Guyon-Massonnet et ensuite on interpole sur α. Les
résultats sont présentés dans le Tableau 6. Le tableau est symétrique par
rapport à e = 0.

Tableau 6 : μ3 = f(e) après interpolation sur α

θ=1

e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b


μ(α=0).104 -393 -329 -185 231 1159

μ(α=1).104 -145 -149 -124 58 779 Symétrique


μ3.104 -308,432 -267,62 -164,199 172,007 1029,42

Ensuite, on procède de la même manière pour θ = 0,33. Mais pour ce cas, on


ajoute une interpolation sur θ. Les résultats sont présentés dans le Tableau 7.

Tableau 7 : μ1 = f(e) après interpolation sur α, puis sur θ

θ = 0,33

e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b

μ(α=0).104 -2430 -1220 -7 1217 2457 Symétrique

θ = 0,3 μ(α=1).104 -1401 -787 -102 734 1820

μ3.104 -2079 -1072 -39 1052 2240

μ(α=0).104 -2292 -1161 -20 1151 2372

θ = 0,4 μ(α=1).104 -1016 -617 -131 546 1563 Symétrique

μ3.104 -1857 -976 -58 945 2096

μ1.104 -2012 -1043 -45 1020 2197 Symétrique

Enfin on présente la variation de μ1 et μ3 en fonction de e dans le Tableau 8 puis


on trace les courbes μ1 = f(e) et μ3 = f(e) (figure 12). Les deux courbes sont tracées
sur la même figure avec une même échelle.

32
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
Tableau 8 : variation de μ en fonction de e

e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b


μ1.104 -2012 -1043 -45 1020 2196 Symétrique
μ3.104 -308 -268 -164 172 1029

Titre du graphique
2500 2196,69

2000
1500 1020,02 1020,02
1000
500
-44,93 -44,93
0
-500 -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
-1043,29 -1043,29
-1000
-1500 -2012,44 -2012,44
-2000
-2500

μ1.104 μ3.104

Figure 12: courbe de μ1 et μ3 en fonction de e

III-1-4-1 Détermination des moments globaux

 Caractéristiques du pont

- Largeur chargeable = largeur roulable = 7m ;


- Nombre de voies = 2 voies ;
- Pont de 1ère classe ;
- Demi-largeur du pont b = 5m

 Charge permanente

• Transversalement
On charge toute la largeur du pont car cette charge est toujours présente.
Et puisqu’elle est uniformément répartie, nous allons calculer μ1 et μ3 en
prenant les différentes surfaces positives et négatives.
1 3𝑏 𝑏 𝑏 1 𝑏
𝜇3 = 2 [2 𝜇3 (𝑒 = −𝑏) + 𝜇3 (𝑒 = − ) + 𝜇3 (𝑒 = − 2) + 𝜇3 (𝑒 = − 4) + 2 𝜇3 (𝑒 = 0)] . 4
4
1 1 5
𝜇3 = 2 [− 2 0,031 − 0,027 − 0,016 + 0,017 + 2 x 0,103] . 4

33
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
𝜇3 = 0,025 𝑚
1 3𝑏 𝑏 𝑏 1 𝑏
𝜇1 = 2 [2 𝜇1 (𝑒 = −𝑏) + 𝜇1 (𝑒 = − ) + 𝜇1 (𝑒 = − 2) + 𝜇1 (𝑒 = − 4) + 2 𝜇1 (𝑒 = 0)] . 4
4
1 1 5
𝜇1 = 2 [− 2 0,201 − 0,104 − 0,005 + 0,102 + 2 x 0,220] . 4

𝜇1 = 0,006 𝑚
• Longitudinalement

Figure 13 : chargement de gper dans le sens longitudinal

On a : gper = 0,88604 t/m2


4𝑞
𝑞1 =
𝜋
4 x 0,886
𝑞1 = = 1,128 𝑡/𝑚2
𝜋
4𝑞
𝑞3 =
3𝜋
4 x 0,886
𝑞3 = = 0,376 𝑡/𝑚2
3𝜋

Le moment de flexion globale sous l’effet de la charge permanente :


b
𝑀𝑦 = (𝜇1 𝑞1 − 𝜇3 𝑞3 )
8
5
𝑀𝑦 = 8 (0,006 x 1,128 − 0,025 x 0,376)

My = −0,002 t./ml

34
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Figure 14 : disposition de la charge permanente et celle du trottoir sur la


courbe de μ

 Charge du trottoir

• Transversalement
𝟏
𝝁𝟑 = 𝟐. [𝝁𝟑 (𝒆 = −𝒃) + 𝝁𝟑 (𝒆 = −𝒃 + 𝑳𝒕𝒓 )]. 𝑳𝒕𝒓
𝟐
1
𝜇3 = 2 x [−0,031 − 0,025] x 1,5
2
𝜇3 = −0,083m
1
𝜇1 = 2. [𝜇1 (𝑒 = −𝑏) + 𝜇1 (𝑒 = −𝑏 + 𝐿𝑡𝑟 )]. 𝐿𝑡𝑟
2
1
𝜇1 = 2 x [−0,201 − 0,084] x 1,5
2
𝜇1 = −0,428 𝑚

• Longitudinalement

Longitudinalement le chargement de qtr est schématisé comme indique la


figure 15

35
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Figure 15 : chargement de qtr dans le sens longitudinal

qtr = 0,45 t/m2


4𝑞
𝑞1 =
𝜋
4 x 0,45
𝑞1 = 0,573/𝑚2
𝜋
4𝑞
𝑞3 =
3𝜋
4 x 0,45
𝑞3 = 0,191𝑡/𝑚2
3𝜋
Ainsi le moment de flexion globale sous l’effet du trottoir est :
𝑏
𝑀𝑦 = (𝜇 𝑞 − 𝜇3 𝑞3 )
8 1 1
5
𝑀𝑦 = ((−0,428 x 0,573) − (−0,083 x 0,191)) = −0,143 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
8
𝑀𝑦 = −0,143 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙

 Charge Bc

 Transversalement

On place la charge Bc sur les courbes de manière à obtenir l’effet le plus


défavorable tout en respectant les règles de disposition préconisées par le
fascicule 61 titre 2. On charge une file ou deux files, symétriques par
rapport à l’axe transversal ou l’une des files de roues sur l’axe (cas non
symétrique). Les valeurs de μ sont directement lues sur la courbe (figure
16).

36
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Figure 16 : chargement de Bc sur la courbe de μ

1er cas : 1 file de Bc

1ère position : symétrique 𝜇3,𝑖 = 0,0344 et 𝜇1,𝑖 i = 0,1251


1
𝜇3 = 2 ∑𝜇3,𝑖
1
𝜇3 = x 2 x 0,034
2
𝜇3 = 0,034
1
𝜇1 = 2 ∑𝜇1,𝑖
1
𝜇1 = x 2 x 0,125
2
𝜇1 = 0,125
2ème position : non symétrique
μ 3,1 = 0,103 ; μ3,2 = -0,003 μ1,1 = 0,220 et μ1,2 = 0,038
1
𝜇3 = 2 ∑𝜇3,𝑖
1
𝜇3 = 2 x ( 0,103-0,003)=0,050
1
𝜇1 = 2 ∑𝜇1,𝑖

37
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1
𝜇1 = x ( 0,220 + 0,039) = 0,129
2

2ème cas : 2 files de Bc

1ère position : symétrique


μ 3,1 = 0,086; μ3,2 = -0,010 ; μ1,1 = 0,196 et μ1,2 = 0,017
1
𝜇3 = 2 ∑𝜇3,𝑖
1
𝜇3 = 2 x 2 x( 0,086-0,010)=0,076
1
𝜇1 = 2 ∑𝜇1,𝑖
1
𝜇1 = x 2 x( 0,196 + 0,017) = 0,213
2
2ème position : non symétrique
μ 3,1 = -0,003 ; μ3,2 = 0,103 ; μ3,3 = 0,067 ; μ3,4 = -0,016
μ 1,1 =0,038 ; μ1,2 =0,220 ; μ1,3 = 0,173; μ1,4 = -0,005
1
𝜇3 = 2 ∑𝜇3,𝑖
1
𝜇3 = 2 x(−0,003+0,103+0,069-0,016)=0,076
1
𝜇1 = 2 ∑𝜇1,𝑖
1
𝜇1 = x (0,038 + 0,220 + 0,173 − 0,005) = 0,213
2

- Longitudinalement

La position la plus défavorable est déterminée par le théorème de Saint Venant


de BARRE. On a : Lc = 15m ⇒ 11,75m < Lc < 17,44m
Selon Saint Venant de BARRE, la sollicitation maximale est obtenue en
disposant les camions comme illustré sur la Figure 17.

38
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Figure 17 : cas le plus défavorable pour la charge Bc d’après Saint Venant


de BARRE
𝐿𝑐
d2 = − 0,375 = 7,5 − 0,375 = 7,125𝑚 P=12t.
2

d1 = d2-4,5 = 7,125-4,5 = 2,625m

d3 = d2+1,5 = 7,125+1,5 = 8,625m

d4 = d3+4,5 = 13,125m

Ainsi on a :

2𝑃𝑖 𝜋𝑑𝑖
𝑞1 = ∑ sin( )
𝐿𝑐 𝐿𝑐
2𝑝 1 𝜋𝑑1 𝜋𝑑2 𝜋𝑑3 1 𝜋𝑑4
𝑞1 = ( sin + sin + sin + sin )
𝐿𝑐 2 𝐿𝑐 𝐿𝑐 𝐿𝑐 2 𝐿𝑐
2x12 1 𝜋 x 2,625 𝜋 x 7,125 𝜋 x 8,625 1 𝜋 x 13,125
𝑞1 = ( sin + sin + sin + sin )
15 2 15 15 15 2 15
𝑞1 = 3,875𝑡/𝑚
2𝑃𝑖 3𝜋𝑑𝑖
𝑞3 = ∑ sin( )
𝐿𝑐 𝐿𝑐
2𝑝 1 3𝜋𝑑1 3𝜋𝑑2 3𝜋𝑑3 3𝜋𝑑4
𝑞3 = ( sin + sin + sin + sin )
𝐿𝑐 2 𝐿𝑐 𝐿𝑐 𝐿𝑐 𝐿𝑐
2x12 1 3𝜋 x 2,625 3𝜋 x 7,125 3𝜋 x 8,625 1 3𝜋 x 13,125
𝑞3 = ( sin + sin + sin + sin )
15 2 15 15 15 2 15
𝑞3 = −1,236 𝑡/𝑚

Calcul de My pour chaque cas :

On calcule pour chaque position de chaque cas le moment My qu’on affecte


du coefficient bc, qui est fonction du nombre de files disposées, pour obtenir
39
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le moment pondéré correspondant à chacune des positions. Ensuite on
effectue une comparaison entre ces différents moments pondérés. Le
moment My retenu pour la charge Bc est celui de la position qui entraine le
moment pondéré maximal.

1er cas : une file de Bc avec bc = 1,2

1ère position : symétrique


𝑏 5
𝑀𝑦 = (𝜇1 𝑞1 − 𝜇3 𝑞3 ) = ((0,125 x 3,875) − (−0,034 x 1,236) ) = 0,330 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
8 8
bc × My = 1,2 × 0,330 = 0,396 t. m/ml
2ème position : non symétrique
𝑏 5
𝑀𝑦 = (𝜇1 𝑞1 − 𝜇3 𝑞3 ) = ((0,129 x 3,876) − (−0,050 x 1,236) ) = 0,351 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
8 8
bc × My = 1,2 × 0,351 = 0,421 t. m/ml
2ème cas : deux files de Bc avec bc = 1,1

1ère position : symétrique

𝑏 5
𝑀𝑦 = (𝜇1 𝑞1 − 𝜇3 𝑞3 ) = ((0,213 x 3,875) − (−0,076 x 1,236) ) = 0,574 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
8 8
bc × My = 1,1 × 0,574 = 0,632 t. m/ml
2ème position : non symétrique

𝑏 5
𝑀𝑦 = (𝜇1 𝑞1 − 𝜇3 𝑞3 ) = ((0,213 x 3,876) − (−0,076 x 1,236) ) = 0,575 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
8 8
bc × My = 1,1 × 0,575 = 0,633 t. m/ml
Donc le deuxième cas représente le cas le plus défavorable.
Alors on retient :
My = 0,575 t.m/ml avec bc = 1,1

 Charge Bt

o Transversalement

On charge une ou deux files de Bt, symétrique ou non, tout comme dans le cas
de Bc (Figure 18).

40
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Figure 18 : chargement de Bt sur la courbe de μ

1er cas : 1 file de Bt

1ère position : symétrique


μ 3,i = 0,0344 et μ1,i = 0,1251
1 1
𝜇3 = 2 ∑ 𝜇3,𝑖 = 2 x 2 x 0,034 = 0,034 0
1 1
𝜇1 = 2 ∑ 𝜇1,𝑖 = 2 x 2 x 0,125 = 0,1251

2ème position : non symétrique


μ 3,1 = 0,1029 ; μ3,2 = -0,003 μ1,1 = 0,2197 et μ1,2 = 0,0381
1 1
𝜇3 = ∑ 𝜇3,𝑖 = ( 0,103 − 0,003) = 0,050
2 2
1 1
𝜇1 = ∑ 𝜇1,𝑖 = (0,220 + 0,038) = 0,129
2 2
2ème cas : 2 files de Bt

1ère position : symétrique


μ3,1 =-0,0164 ; μ3,2 =0,0686 μ1,1 =-0,0045 et μ1,2 =0,1726
1 1
𝜇3 = 2 ∑ 𝜇3,𝑖 = 2 x 2x (−0,016 + 0,069) = 0,053

41
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
1 1
𝜇1 = ∑ 𝜇1,𝑖 = x 2 x(−0,005 + 0,173) = 0,168
2 2
2ème position : non symétrique
μ3,1 = -0,003 μ3,2 =0,103 μ3,3 =0,034 μ3,4 =-0,021
μ1,1 =0,038 μ1,2 =0,220 μ1,3 =0,126 μ1,4 =-0,044
1 1
𝜇3 = ∑ 𝜇3,𝑖 = (−0,003 + 0,103 + 0,034 − 0,021) = 0,057
2 2
1 1
𝜇1 = ∑ 𝜇1,𝑖 = (0,038 + 0,220 + 0,126 − 0,044) = 0,169
2 2
-Longitudinalement

On dispose la charge Bt de la manière la plus défavorable pour un moment


centrale. On emploie les lignes d'influences et on fait avancer le tandem pour
en tirer l'effet maximum. La figure 19 présente le cas le plus défavorable.

Figure 19 : cas le plus défavorable pour Bt dans le sens longitudinal

Lc=15 m
𝐿𝑐
d1 = − 0,675 = 6,825𝑚
2

𝐿𝑐
d2 = + 0,675 = 8,175𝑚
2
P=16t
2𝑃𝑖 𝜋𝑑𝑖
𝑞1 = ∑ sin( )
𝐿𝑐 𝐿𝑐
2𝑃 𝜋𝑑1 𝜋𝑑2
𝑞1 = (sin + sin )
𝐿𝑐 𝐿𝑐 𝐿𝑐

42
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
2 x 16 𝜋 x 6,825 𝜋 x 8,175
𝑞1 = (sin + sin )
15 15 15
𝑞1 = 4,224 𝑡 /𝑚
2𝑃𝑖 𝜋𝑑𝑖
𝑞3 = ∑ sin( )
𝐿𝑐 𝐿𝑐
2𝑃 3𝜋𝑑1 3𝜋𝑑2
𝑞3 = (sin + sin )
𝐿𝑐 𝐿𝑐 𝐿𝑐
2 x 16 3𝜋 x 6,825 3𝜋 x 8,175
𝑞3 = (sin + sin )
15 15 15
𝑞3 = −3,889 𝑡 /𝑚

Calcul de My pour chaque cas :

Ici le coefficient bt étant fonction de la classe du pont alors il est le même dans
tous les cas et n’intervient donc pas dans la comparaison des résultats.
1er cas : une file de Bt

1ère position : symétrique


𝑏 5
𝑀𝑦 = (𝜇1 𝑞1 − 𝜇3 𝑞3 ) = ((0,125 x 4,224) − (−0,034 x 3,889))
8 8
𝑀𝑦 = 0,414 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
2ème position : non symétrique
𝑏 5
𝑀𝑦 = (𝜇1 𝑞1 − 𝜇3 𝑞3 ) = ((0,129 x 4,224) − (−0,050 x 3,889))
8 8
𝑀𝑦 = 0,462 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙

2ème cas : deux files de Bt


1ère position : symétrique
𝑏 5
𝑀𝑦 = (𝜇1 𝑞1 − 𝜇3 𝑞3 ) = ((0,168 x 4,224) − (−0,052 x 3,889))
8 8
𝑀𝑦 = 0,571 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
2ème position : non symétrique
𝑏 5
𝑀𝑦 = (𝜇1 𝑞1 − 𝜇3 𝑞3 ) = ((0,169 x 4,224) − (−0,057 x 3,889))
8 8
𝑀𝑦 = 0,586 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
Donc la deuxième position du deuxième cas représente la position la plus
défavorable.

43
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
Alors on retient :

My = 0,586 t.m/ml avec bt=1

 Charge Br

• Transversalement

Les valeurs de μ sont directement lues sur la courbe.

Figure 20 : chargement de Br sur la courbe de μ

μ3 = 0,1029 et μ1 = 0,2197

Longitudinalement

d = 7,5m

2𝑃 𝜋𝑑 2 x 10 𝜋 x 7,5
𝑞1 = (sin ) = sin( )
𝐿𝑐 𝐿𝑐 15 15
𝑞1 = 1,33 𝑡 /𝑚
2𝑃 3𝜋𝑑 2 x 10 3𝜋 x 7,5
𝑞3 = (sin )= sin( )
𝐿𝑐 𝐿𝑐 15 15

44
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
𝑞1 = −1,33 𝑡 /𝑚

Le moment global est :


𝑏 5
𝑀𝑦 = (𝜇1 𝑞1 − 𝜇3 𝑞3 ) = ((0,219 x 1,33) − (−0,103 x 1,33))
8 8
𝑀𝑦 = 0,269 𝑡. 𝑚 /𝑚𝑙

Les résultats obtenus pour chaque charge sont récapitulés dans le tableau 9 :

Tableau 9 : récapitulatif des moments globaux

Charge gper - Qtr Bc Bt Br

My (t.m/ml) −0,002 -0,143 0,575 0,586 0,269

Moments fléchissant
Mx,elu My,elu Mx,els My,els
(t.m/ml)

Travée de rive 2,945 2,052 2,511 1,902

Travée intermédiaire 2,761 1,924 2,354 1,783

Appui de rive -1,841 -1,283 -1,570 -1,189

Appui intermédiaire -1,841 -1,283 -1,570 -1,189

III-1-5 Détermination de la flexion totale et Ferraillage du


hourdis

Les sollicitations résultantes dans le hourdis en flexion totale sont obtenues


en utilisant les expressions suivantes :

• Dans le sens x-x


En travée :
Mx,total = Mx,local + My,global (OUÉZDOU, 2012)
Sur appui :
Mx,total = Mx,local (OUÉZDOU, 2012)

• Dans le sens y-y


My,total = My,local (OUÉZDOU, 2012)

45
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 Combinaison des sollicitations

 Moments fléchissants
𝑝𝑒𝑟 𝐵
𝑀𝑜𝑦 = 𝛾𝐺 𝑀𝑜𝑦 + 𝛿𝐵 𝛾𝑄1 𝑏𝑐
sup(𝑏𝑐 𝑀𝑜𝑦 𝑏𝑡
; 𝑏𝑡 𝑀𝑜𝑦 𝑏𝑟
; 𝑀𝑜𝑦 ) (OUÉZDOU, 2012)
- A l’ELU
𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙
𝑀𝑜𝑦,𝑢 = 1,35 x (−0,002) + [1,293 x 1,6 x sup(1,1 x 0,575; 1 x 0,586; 0,269)
𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙
𝑀𝑜𝑦,𝑒𝑙𝑢 = 1,306 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
- A l’ELS
𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙
𝑀𝑜𝑦,𝑒𝑙𝑠 = (−0,002) + [1,293 x 1,2 x sup(1,1 x 0,575; 1 x 0,586; 0,269)
𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙
𝑀𝑜𝑦,𝑒𝑙𝑠 = 0,981 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙

 Efforts tranchants

- Au milieu du grand côté (dans le sens de lx) on a :


𝑝𝑒𝑟 𝐵 𝑏𝑐 𝑏𝑡 𝑏𝑟
𝑇𝑜𝑥 = 𝛾𝐺 𝑇𝑜𝑥 + 𝛿𝐵 𝛾𝑄1 sup(𝑏𝑐 𝑇𝑜𝑥 ; 𝑏𝑡 𝑇𝑜𝑥 ; 𝑇𝑜𝑥 )
Toxu = 1,35 × 0,930 + 1,293 × 1,6 × 3,623 = 8,752 t
- Au milieu du petit côté (dans le sens de ly) on a :
𝑝𝑒𝑟 𝐵 𝑏𝑐 𝑏𝑡 𝑏𝑟
𝑇𝑜𝑦 = 𝛾𝐺 𝑇𝑜𝑦 + 𝛿𝐵 𝛾𝑄1 sup(𝑏𝑐 𝑇𝑜𝑦 ; 𝑏𝑡 𝑇𝑜𝑦 ; 𝑇𝑜𝑦 )
Toyels = 1,293 × 1,6 × 4,065 = 8,410 t

Le Tableau 10 présente les résultats en flexion totale du hourdis.

Tableau 10 : tableau récapitulatif des sollicitations en flexion totale

Sollicitations Mx,elu My,elu Mx,els My,els Tx,elu Ty,elu


(t.m/ml) (t.m/ml) (t.m/ml) (t.m/ml) (t) (t)

Travée de rive 4,360 1,357 3,469 1,397

Travée
4,1693 1,272 3,313 1,310
intermédiaire
8,752 8,410
Appui de rive -1,909 -0,848 -1,556 -0,873

Appui
-1,909 -0,848 -1,556 -0,873
intermédiaire

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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
III-1-6 Calcul des armatures du hourdis

Le hourdis est calculé comme une poutre à section rectangulaire soumis à la


flexion simple. Le ferraillage est donné par mètre linéaire (OUÉZDOU, 2012).

 Condition relative au poinçonnement sous charge localisée

Afin de ne pas disposer d’armatures d’efforts tranchants, l’épaisseur du hourdis


doit vérifier la condition :
𝑄𝑢
ℎ𝑑 ≥ 𝑓𝑐 (OUÉZDOU, 2012)
0,045.uc . 28
𝛾𝑏

Avec :
- Qu : charge de calcul vis-à-vis de l’ELU ;
- uc : périmètre du rectangle de répartition ;
- fc28 : résistance à la compression du béton à l’âge de 28 jours ;
- γb : coefficient de sécurité pour la résistance du béton, dans le cas général, γb
= 1,5.

𝑄𝑢 = 𝛾𝑄1 . 𝛿. 𝑃 (OUÉZDOU, 2012); Avec:


- P = 10t pour la roue Br (cas le plus défavorable) ;
- 𝛾𝑄1 = 1,6 à l′ ELU pour le système B;
- 𝛿 = 𝛿𝐵 = 1,293 coeficient de majoration dynamique pour le système B.
On a donc : 𝑄𝑢 = 1,6 x 1,293 x 10 = 20,688 𝑡
𝑢𝑐 = 2 (𝑢 + 𝑣) = 2x(0,6 + 0,3) = 1,8 𝑚
206,88 x 10−3
ℎ𝑑 ≥ = 0,128 𝑚
30
0,045 x 1,8 x
1,5
(ℎ𝑑 = 0,20𝑚) ≥ 0,128m
Donc la condition relative au poinçonnement sous charges localisées est
vérifiée.

 Condition relative au non-emploi d’armature d’effort tranchant


Aucune armature d’effort tranchant n’est nécessaire si la dalle est bétonnée
sans reprise sur toute son épaisseur et si la contrainte tangentielle 𝜏𝑢 est
telle que :
𝑇 𝑓𝑐28
𝜏𝑢 = 𝑏 ≤ 0,07 (OUÉZDOU, 2012)
𝑑 .𝑑 𝛾𝑏

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Avec :
- T : valeur de l’effort tranchant à l’ELU ;
- d : hauteur utile du hourdis;
- bd = 1ml du hourdis.
Ainsi nous avons :
𝑇 8,752
𝜏𝑢 = = = 48,620 𝑡/𝑚2
𝑏𝑑 . 𝑑 1 x 0,18
𝑓𝑐28 3000
0,07 = 0,07 x = 140 𝑡/𝑚2
𝛾𝑏 1,5
4,61 ≤ 140 d’où
𝑓𝑐28
𝜏𝑢 ≤ 0,07
𝛾𝑏
La condition est vérifiée, donc nous n’emploierons pas d’armatures d’effort
tranchant dans le hourdis.

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 Calcul des armatures longitudinales en travée.

Le calcul est fait suivant l’organigramme de la figure 21 ci-après :

Figure 21 : organigramme de calcul de la section d’acier longitudinale


d’une poutre rectangulaire à l’ELS (J.Roux, 2002)

Le calcul des armatures se fera à l’ELS en fissuration préjudiciable. Les


données de calcul sont:
- Nuance de l’acier : fe = 400MPa ;

- Résistance du béton à 28 jours d’âge à la compression : fc28 = 30MPa ;


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- Résistance du béton à 28 jours d’âge à la traction :

ft28 =0,6 + 0,06 x fc28 = 2,4MPa ;

- Enrobage des aciers : c = 4cm ;


- Epaisseur du hourdis : eh = 20 cm ;
- Largeur b0 = 100 cm.

 Armatures parallèles à x
Le moment max est donné par la travée de rive et est Mx, els = 0,035 MN.m/ml.
Les différents calculs sont effectués dans le Tableau 11.
Tableau 11 : calcul de la section d’acier longitudinale du hourdis en travée
Sens
Sens Lx
Ly

Unité
Encorbellem
Travée

Travée
Appui

ent
Données

Hauteur utiles
𝑑 = 0,9ℎ𝑝 0,18 m
acier tendus

Moment de service Mser 0,016 0,035 0,0087 0,014 MN.m

Limite d’élasticité
Fe 400 MPa
de l’acier

Limite de
résistance du fc28 30 MPa
béton

Calcul

Résistance à la
ft28 =0,6+0,06 x fc28 2,4 MPa
traction

50
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contrainte limite de 2
̅𝑠 = 𝑚𝑖𝑛{ 𝑓𝑒; 110√1,6. 𝑓𝑡28 }
σ
3
215,56 MPa
l’acier

Contrainte limite
du béton à 28 ̅𝑏𝑐 = 0,6 x 𝑓𝑐28
σ 18 MPa
jours

15. σ
̅𝑏𝑐
Coefficient 𝛼̅1 α
̅1 = 485,56
15. σ
̅𝑏𝑐 + σ
̅𝑠

1 α
̅1
Moment résiduel 𝑀𝑟𝑏 =
2
̅1 (1 − ) 𝑏0 . 𝑑 2 . σ
α
3
̅𝑏𝑐 0,132 MN.m

Vérification Mser ≤ Mrb Oui : pas d’aciers comprimés

𝑀𝑠𝑒𝑟
μ𝑠 𝜇𝑠 = 0,0023 0,005 0,0012 0,002
𝑏0 . 𝑑 2 . σ̅ 𝑠

15 40𝜇𝑠 +1
Zb1 𝑍𝑏1 = 𝑑 0,165 0,159 0,166 0,164 m
16 54𝜇𝑠 +1

𝑀𝑠𝑒𝑟
As 𝜏𝑢 = 4,528 10,184 2,431 3,949 cm2
𝑍𝑏1 . σ̅ 𝑠

On a μs > 0,002, donc pas de vérification de Amin.

Ainsi on a : As = 10,184 cm2

Choix des armatures

En fissuration préjudiciable, le diamètre minimal est tel que ∅ ≥ 6𝑚𝑚.


Au regard de tous ces critères, on choisit 10HA12 ce qui totalise 11,31 cm2.
Espacement des armatures :
En fissuration préjudiciable, l’espacement maximal est donné par la formule :
St,max = min (2hd; 25cm) (J.Roux, 2002)
St,max = min(2 × 20; 25cm) = min(40; 25cm) = 25cm
Choix : nous choisissons St = 10 cm
Les différences sections d’acier calculées sont consignées dans le tableau12.

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Tableau 12 : tableau récapitulatif des sections d’acier du hourdis

Section Direction Section Choix Espacement


d’acier (cm2)
En travée Parallèle à x 10,489 10HA12 10 cm

Parallèle à y 3,949 5HA12 20 cm

Sur Parallèle à x 4,528 5HA12 20 cm


appuis Parallèle à y 4,528 5HA12 20 cm

Encorbelle Parallèle à y 2,431 5HA10 20 cm


ment

III-2 Calcul du hourdis avec Robot structural analysis


Professionnal
Le logiciel Robot est un progiciel CAO/DAO destiné à modéliser, analyser et
dimensionner les différents types de structures. Robot permet de modéliser les
structures, les calculer, vérifier les résultats obtenus, dimensionner les éléments
spécifiques de la structure ; la dernière étape gérée par Robot est la création de
la documentation pour la structure calculée et dimensionnée (AUTODESK,
2010).
Pour notre calcul, nous avons utilisé la version 2017 du logiciel Autodesk Robot
structural analysis
Pour le calcul du hourdis de notre tablier, nous allons suivre les étapes
suivantes :
-modéliser le tablier ;
-définir les normes de calcul ;
-appliquer les différentes charges ainsi que les différentes combinaisons de
calcul,
-analyser la structure ;
-lancer le calcul ;
-sortir le ferraillage.

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III-2-1 Modélisation du tablier

Le hourdis et les poutres du tablier constituent un ensemble solidaire. Pour cette


raison, la modélisation du hourdis et la modélisation des poutres seront faites
au même moment.
 Création des lignes de construction
Les dimensions du hourdis et des poutres ainsi que les entraxes étant définies
par le pré dimensionnement, nous nous en sommes servies pour élaborer les
lignes de construction.
Les lignes de construction sont des éléments dont la fonction est de faciliter la
création des structures.
Après la sélection la commande définition des axes disponibles dans le menu
Structure ou après un clic sur l’icône affichée dans la barre d’outils OUTILS.
La définition des lignes de construction est faite par un clic sur le sous menu

définition des axes du menu structure ou sur l’icône affichée dans la barre
d’outils OUTILS dans le bureau Démarrage. Le logiciel affiche alors la boîte de
dialogue représentée par la figure 22 ci-dessous :

Figure 22 : BOÎTE DE CREATION DES LIGNES DE CONSTRUCTION

Après renseignement et validation de la boite de dialogue, les différentes axes


de construction s’affichent sur le bureau et se présentent comme indiqué par la
figure 23 ci-après:
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Figure 23: LES LIGNES DE CONSTRUCTTIONS

-Les lignes 2, 4, 5, 7 serviront à la création des poutres ;


-les lignes B et C serviront à la création des entretoises ;
-le hourdis sera créé par un contour délimité par les axes 1, 8, A, et D
-Les deux trottoirs seront respectivement créés par le contour délimité par les
axes (1, 3, A et D) et le contour (6, 8, A et D).

 Définition des sections transversales dans Robot.

Les différentes sections des poutres sont définies dans le sous menu « profilés »
du menu « structure ». Pour les dalles les voiles désignés par panneaux, leur
section est définie dans le sous menu « épaisseur » du menu « structure ».
Pour notre tablier, nous avons désigné les sections de poutres 40cm x 90 cm
par poutre centrale et poutre de rive. Les sections de poutre 40 cm x 70 cm sont
désignées par entretoise. La figure 24 ci-après présente la boîte de dialogue de
définition des sections de béton sous robot.

Figure 24: BOÎTES DE DIALOGUE DE DEFINITION DES SECTIONS

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 Création des éléments de structures

La création des différentes poutres se fait par la commande structure/barre du


menu déroulant. Une boite de dialogue s’ouvre. Les caractéristiques de l’élément
telles que le type de matériaux, la section, le type de structure (poutre,
poteaux…) sont renseignées. Un curseur apparait simultanément sur le bureau.
Par deux clics (début et fin de l’élément) sur la ligne construction, ce curseur
permet la création de différentes poutres.
La création du hourdis est faite dans un premier par la définition du contour,
puis la création des panneaux.
-La création du contour est faite par la commande
structure/barre/objet/polyligne contour du menu déroulant. Une boite de
dialogue s’ouvre avec un curseur sur le bureau. Le contour sera créé par clic
successif sur les sommets définissant le contour sur les lignes de construction
(AUTODESK, 2010).
-la création du panneau se fait par la commande structure/panneaux du menu
déroulant. Une boite de dialogue s’ouvre (figure 25). Les caractéristiques de
l’élément telles que le type de matériaux, le type de ferraillage le modèle (coque
ou plaque) sont renseignées ainsi que le contour auquel sera appliqué le
panneau.

Figure 25: Boîte de dialogue de création du hourdis

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 Définition des appuis

Le hourdis est solidaire aux poutres et les poutres se reposent sur les appareils
d’appui modélisés sous forme d’appuis simples et rotules.
L’introduction d’appui se fait par la commande appui du menu déroulant
structure. Une boite de dialogue s’ouvre, les numéros des nœuds auxquels
seront appliqués les appuis sont saisis dans la fenêtre « sélection actuelle » de la
boîte de dialogue (figure 26).

Figure 26 : Boîte de dialogue de définition d’appui

La figure 27 suivante présente le tablier modélisé après introduction des


appuis.

Figure 27 : Modélisation du système d’appuis du tablier du pont sous


Robot

 Choix de normes et des règlements utilisés

Le choix des normes et des règlements se fait dans robot structural analysis par
la commande préférence de la tâche du menu déroulant outils.
La boîte de dialogue après l’affectation des normes et des règlements se présente
comme la figure 28 ci-dessous :

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Figure 28 : Boite de dialogue de définition des normes et règlements

 Définition des caractéristiques du hourdis (Paramètre du ferraillage et de

réglementation)

Les caractéristiques du ferraillage des plaques et coques sont enregistrées pour


une norme de dimensionnement de structures BA (ferraillage théorique). Les
caractéristiques du type de ferraillage des panneaux peuvent donc être utilisées
indépendamment de la norme de dimensionnement sélectionnée par défaut
Pour affecter à la dalle sous chaussée ses caractéristiques à savoir (la direction
principale, le diamètre des barres, la résistance du béton, la nuance de l’acier la
flèche admissible), on utilise la commande Ferraillage Théorique Dalle-
option/Paramètre réglementaire du menu déroulant Dimensionnement
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(AUTODESK, 2010). Une boîte de dialogue s’ouvre (figures 29 et 30) et on
renseigne les caractéristiques.

Figure 29 : Boîte de dialogue paramètre général et matériaux

Figure 30: Boîte de dialogue paramètre ELS, ferraillage

 Maillage du hourdis par éléments finis

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 Option du maillage
Après la sélection du hourdis, son maillage se fait par la commande
/Maillage/Options de maillage du menu déroulant Analyse.
Pour notre tablier le renseignement de la boite de dialogue se présente comme
les figures 31 et 32 qui suivent :

Figure 31 : Boîte de dialogue méthode de maillage, paramètre de la méthode

Figure 32 : Boîte de dialogue options maillage avancées

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-La génération du modèle de calcul du maillage du hourdis

La génération du modèle de calcul du maillage se fait par la commande


analyse/maillage/générer modèle de calcul. Après génération, le modèle de
calcul du maillage du hourdis se présente comme suit la figure 33:

Figure 33 : Modèle de calcul du maillage du hourdis.

III-2-2 Chargement du hourdis

 Cas de charge

Le cas de charge dans le logiciel robot permet de sérier les différentes charges
et de les catégoriser (poids propre, permanente ou exploitation).
La commande cas de charge du menu déroulant chargement permet de sérier
les différentes charges. Une boîte de dialogue s’ouvre et on ajoute les différents
cas de charge. La figure 34 montre la boîte de dialogue de définition de cas de
charge.

60
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Figure 34 : Boîte de dialogue de Définition des cas de charge

 Application des charges au hourdis par le logiciel Robot

 Charges statiques

Robot prend en compte le poids propre des éléments modélisés. Les charges
permanentes telles que la couche de roulement, le prédalle, le trottoir,
l’étanchéité, le garde-corps, à défaut de les modéliser sont appliquées au tablier
sous forme de charge linéaire ou surfacique.
L’application des charges se fait suivant les étapes suivantes :
-sélection du cas de charge
-saisir de la commande définir charges du menu déroulant chargement, une
boite de dialogue s’ouvre ;
-Clic sur le type de charge (surfacique, linéaire ponctuelle…) puis saisir de la
valeur de la charge suivant la direction X, Y, Z de la charge;
-saisir les numéros (nœuds, barre, panneau ….) ou les partie auxquelles seront
affectés les charges.
Les différentes charges permanentes à appliquer au hourdis se présente dans
le tableau 13 suivant :
Tableau 13 : charges appliquées au tablier du pont.

Poids du trottoir 5 kN/m2


Poids de la prédalle 1,25 kN/m2
Poids de l’étanchéité 0,792 kN/m2
Poids de la couche de roulement 1,68 kN/m2
Poids du garde-corps 0,315 kN/ml

61
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Après avoir appliqué les charges différentes statiques au tablier, le logiciel les
matérialise les charges appliquées. Les figures 35, 36, 37, 38, 39, 40 présentent
la matérialisation des différentes charges.

Figure 35 : Charge de la prédalle.

Figure 36 : Charge du trottoir.

Figure 37 : Charge de la couche d'étanchéité.

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Figure 38 : Charge de la couche de roulement.

Figure 39 : Charge des garde-corps.

Figure 40 : Charge d'exploitation du trottoir.

 Charges roulantes
Le logiciel Robot permet de définir des charges roulantes, c’est à dire : la charge
d’un convoi modélisé par une combinaison de forces quelconque (forces
concentrées, charges linéaires et charges surfaciques). L’option est disponible :

63
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- après la sélection de la commande Roulantes disponibles dans le menu
Chargements/Autres charges

- après un clic sur l’icône Charges roulantes affichée dans la


barre d’outils. Le logiciel affiche alors la boîte de dialogue représentée sur
la figure 41 ci-dessous (AUTODESK, 2010).

Figure 41:Boîte de dialogue de définition de charge roulante

-Création de convoi

Les charges roulantes sont définies par les caractéristiques du convoi et sa route
(la trajectoire sur le pont)
Le convoi est un ensemble de forces de directions, valeurs et positions données.
Pour chaque pas, le convoi est déplacé d’une position vers la suivante. Le cas de
charge roulante est ainsi considéré comme un ensemble de plusieurs cas de
charge statiques (un cas de charge pour chaque position du convoi) (AUTODESK,
2010).
-Définition de la route du convoi
La route du convoi est l’axe de circulation du convoi. La création de la route se
fait dans le logiciel par l’outil polyligne
La route du convoi est la disposition du convoi dans le sens transversale du
tablier. Cette disposition n’est la même selon qu’il s’agit des poutres ou de la
dalle pour avoir l’effet le plus défavorable. Pour la dalle sous chaussée la

64
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disposition centrée transversalement offre l’effet le plus défavorable (figures 42
43).

Figure 42 : Disposition transversale de deux convois BC adoptée pour la


dalle

Figure 43 : Disposition transversale de deux files de convoi BT adoptée pour


la dalle

Comme l’étude manuelle a été seulement faite pour le système B, nous n’allons
modéliser que les sous-systèmes BC BT BR du système B.
La procédure suivie est la suivante :
-sélection du convoi par un clic dans la boîte de dialogue. Le convoi choisi se met
en surbrillance.

La création d’un système de charge roulante se fait par un clic sur l’icône
nouveau dans la barre supérieur de la boîte de dialogue. De nouvelles boîtes
s’ouvrent et les différentes charges et leur espacement sont saisis puis
enregistrés.
Les boîtes de dialogue de création des convois à deux voies chargées des
différents chargements du système B se présente comme indiquée par les figures
44, 45, 46 qui suivent :

65
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Figure 44 : boîte de dialogue de création d’un convoi BC à deux voies


chargées

Figure 45 : boîte de dialogue de création d’un convoi BT à deux voies


chargées

66
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Figure 46 : boîte de dialogue de création d’un convoi BR

 Application de charge roulante dans Robot.

L’application de charge roulante se fait par le processus suivant :


-on clic sur le type de convoi qui se met en surbrillance sur la liste de types de
convois actifs ;
-on saisit son numéro et son nom après un clic sur le bouton Nouveau qui
entraîne la création du nouveau cas de charge roulante ;
-on définit de la route du convoi par un clic sur le bouton Définir, le logiciel
affiche alors la boîte de dialogue Polyligne - contour. Un clic sur le bouton
Paramètres ouvre une boîte de dialogue supplémentaire dans laquelle on saisit
les coefficients multiplicateurs (coefficient de majoration dynamique) pour le cas
de charge roulante ;
-on définit le pas, la direction de la charge (figure 47).

Figure 47 : Boîte de dialogue de définition de la route du convoi.

Les boîtes de dialogue supplémentaires de paramétrage du coefficient de


majoration dynamique sont présentées par la figure 48:

67
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Figure 48 : Boîte de dialogue d’application du coefficient de majoration


dynamique

III-2-3 Lancement des calculs da la structure du tablier

Le sous menu calculer du menu déroulant Analyse permet de lancer le calcul


de la structure dans le logiciel robot. Le calcul débute par la vérification de la
structure.
La structure comporte 3028 nœuds, 5352 nombre d’éléments finis. Le nombre
total d’équations à effectuer par le logiciel est 18136 (figure 49).

68
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Figure 49 : lancement des calculs

III-2-4 Résultat des calculs

Robot structural analysis présente les résultats sous différentes formes aux
nombres des quels nous allons présenter les lignes d’influence, les coupes sur
panneaux du (hourdis) et les cartographies. Mais avant de présenter les
résultats, nous avons défini les combinaisons d’actions.

III-2-4-1 Définition des combinaisons d’actions

La définition des combinaisons d’actions dans le logiciel robot structural analysis


est faite à partir du menu déroulant chargement/combinaison manuelle.
Les pondérations utilisées sont les mêmes que pour le calcul manuel. Ces
coefficients sont les mêmes pour le calcul des structures en béton armé, à la
différence que les surcharges roulantes et la charge d’exploitation du trottoir qui
sont pondérées respectivement par 1,2 et 1,6 à l’état limite de service et l’état
limites ultimes. Les boîtes de dialogue de définitions des différentes
combinaisons sont présentées par les figures 50 et 51.
69
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Figure 50 : Boîte de dialogue de définition de combinaison ELS BC à deux


voies chargées

Figure 51 : Boîte de dialogue de définition de combinaison ELU BC à deux


voies chargées

Les combinaisons définies sont de deux types : les combinaisons à l’ELS et les
combinaisons à l’ELU. Pour chaque cas de surcharges routières deux
combinaisons sont définies :

III-2-4-2 Les lignes d’influence par le logiciel

L’application de charges roulantes induit différents effets ressentis (contraintes)


à une même section d’une structure suivant les positions occupées par le
convoi
Les lignes d’influence permettent d’afficher sous forme de diagramme la variation
d’un ou plusieurs types de résultats choisis (à un nœud, sur une barre ou un

70
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
élément fini sélectionné du modèle) en fonction des différentes positions du
convoi d’un cas de charge roulante.
Les lignes d’influence se génère dans le logiciel par le menu déroulant
Résultats>avancés> « lignes d’influence » et se présente comme indiquées par
la figure 52.

Figure 52 : Lignes d’influences des moments et contraintes du hourdis de


la 3ème travée.

Les lignes d’influences de la figure 52 sont générées pour la surcharge roulante


type BC à deux voies chargée. Cette charge roulante a généré 124 cas de charge
dont le 4ème cas a généré respectivement les moments et les contraintes les plus
grandes pour le hourdis de la 3ème travée.

71
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III-2-4-3 Cartographie des panneaux

Pour visualiser l’effet des charges aux différents points du hourdis, c’est la
cartographie des panneaux qui le permet. Elle est accessible par le menu
déroulant << Résultats/cartographies des panneaux >>. La cartographie des
panneaux est un outil du robot structural analysis permet de visualiser sous
forme de carte la distribution de l’effet d’une grandeur (contraintes, moments)
dans le tablier. Les figures 53, 54, 55, 56 présentent la cartographie des
différents moments.

Figure 53 : Cartographie des moments XX sous l’effet de la charge roulante


BC à deux voies chargées.

Figure 54: Cartographie des moments YY sous l’effet de la charge roulante


BC à deux voies chargées

72
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Figure 55 : Cartographie des moments XX sous l’effet de la charge roulante


BT à deux voies chargées.

Figure 56 : Cartographie des contraintes 𝛔YY pour le chargement A(l)

III-2-4-4 Coupes sur panneaux

Afin visualiser les moments et les contraintes dans les plaques suivant le type
de chargement et la position du convoi, le logiciel offre des coupes dans les
panneaux. La figure 57 montre la coupe longitudinale du hourdis avec le
diagramme des moments Myy du système BC.

Figure 57 Moment Myy du au système de charge BC à 2 voies chargées

La figure 58 montre la coupe longitudinale du hourdis avec le diagramme des


moments Myy sous le chargement système BT.

73
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Figure 58 : Moment Myy du au système de charge BT à 2 voies chargées

La figure 59 montre la coupe longitudinale du hourdis avec le diagramme des


moments Myy sous le chargement système Br.

Figure 59 : Moment du au système Myy du au système de charge BR

La figure 59 montre la coupe longitudinale du hourdis avec le diagramme des


moments Myy sous le chargement système Br.

Figure 60 : Moment du au système Myy du au système de charge A(l)

Il ressort de l’observation des différentes coupes que le système de charge du


type BC est le plus défavorable donc prépondérant sur les autres systèmes.
Pour confirmer les valeurs visualisées sur les diagrammes des coupes, nous

avons généré les valeurs extrêmes obtenues pour toutes les combinaisons à

travers l’outil « résultats coque et plaque ». Le logiciel génère un tableau des

moments les plus défavorables. Le tableau 14 présente ces moments sous forme

de minima et de maxima

74
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
Tableau 14 : Moments les plus défavorables

Les moments négatifs sont les moments en travée et les moments positifs sont
les moments sur appuis.
Par la suite le logiciel calcule les sections d’acier correspondantes à ces moments
obtenus. Ces sections d’acier sont désignées par ferraillages théoriques de la
dalle.
Les figures 61.montre la cartographie des ferraillages théoriques du hourdis en
travée

75
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.

Figure 61: Cartographie des armatures théoriques en travée du hourdis


La figure 62 montre la densité du hourdis en acier dans les zones d’appui et

encorbellement sous forme de cartographie.

Figure 62: Cartographie des armatures théoriques sur appui et en


encorbellement du hourdis
76
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
III-3 Analyse et comparaison du calcul manuel et le calcul avec
le logiciel Robot SAP du hourdis.
Le but de notre travail tel que annoncé au départ est non seulement
d’appréhender les deux méthodes de calcul mais aussi d’apprécier l’écart de
résultat. Cela ne peut se fait sans se baser sur un certain nombre de critères.
Pour mener à bien cette comparaison nous allons :
-dresser les différents résultats afin de ressortir les écarts ;
-analyser la précision de calcul de chaque moteur de calcul;
-sortir les avantages et inconvénients.

III-3-1 Récapitulation des moments issus de différentes


méthodes de calcul du hourdis

Les moments défavorables obtenus pour les deux méthodes de calcul sont
récapitulés dans le Tableau 15.
Tableau 15 : Comparaison de résultats des moments.
Résultats des Moment fléchissant KN.m/ml
Moteur de ELS ELU
calcul En travée Sur Appui En travée Sur Appui
Mxx Myy Mxx Myy Mxx Myy Mxx Myy

calcul Manuel 34,69 13,97 15,56 8,73 43,60 13,57 19,09 8,48

Effectué avec
35,92 14,02 15,80 8,80 48,26 14,50 19,50 9,48
Robot SAP

Pourcentage
3,42% 0,4% 1,5% 0,8% 9,65% 6,9% 2,1% 11,8%
d’écart

L’analyse du tableau 15 montre que les moments obtenus par le calcul avec
robot sont dans l’ensemble légèrement au-dessus des résultats issus du calcul
manuel.
A partir des moments obtenus, il est aussi calculé les sections des armatures.
Le tableau16 ressort la comparaison des sections d’acier obtenues pour les deux
méthodes de calcul.

77
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
Tableau 16: Comparaison des sections d'acier du hourdis

Section d’acier (cm2)


Moteur de calcul En travée Sur Appui
Axx Ayy Axx

calcul Manuel 10,489 3,94 4,653

Effectué avec Robot SAP 10,860 3,25 7,48

Pourcentage d’écart 3,56% 0,4% 1,5%

L’observation du tableau16 montre également que les sections d’armatures


obtenues pour les différentes méthodes de calcul sont sensiblement égales à
quelques différences près.
La différence de résultats observée se justifie par :

III-3-2 Analyse des précisions de chaque méthode de calcul.

 Calcul manuel
-Dans le calcul manuel, les moments sont obtenus d’après la méthode de
superposition des plaques donc à partir de l’abaque de Mougin par interpolation
et parfois par extrapolation des valeurs lues (donc prise approximativement sur
des courbes établies), il en découle des erreurs de lecture qui peuvent affecter
les résultats soit en les augmentant ou en les diminuant.
-Ces moments sont obtenus en considérant que l’hourdis repose sur deux appuis
(donc isostatique) mais qui en réalité repose sur plusieurs appuis (poutres). Ces
moments sont par la suite pondérés forfaitairement pour tenir compte de la
continuité du hourdis. L’application de ces coefficients affecte la précision des
résultats de calcul.
-L’hourdis joue le rôle d’entretoise dans notre tablier du fait de l’absence
d’entretoises intermédiaires. Cette disposition fait appel au calcul de la flexion
globale. Celui-ci tient compte d’un certain nombre de paramètres à savoir, le
paramètre d’entretoisement, le paramètre de torsion, la position du chargement
et d’autres paramètres. Ces paramètres utilisés dans le calcul de la flexion

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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
globale sont déterminés par interpolation à partir des tables de Guyon
Massonnet. L’utilisation de ces tables peut affecter la précision des calculs.
 Calcul numérique
Le logiciel effectue le calcul par l’option plaque et coque de la méthode des
éléments finis. Cette option prend en compte les caractéristiques géométriques
du hourdis de la manière la plus précise. Ce dernier ressort avec précision les
sollicitations résultantes des différents cas de charges envisagés lors de notre
étude.
Par ailleurs, le logiciel Robot SAP détermine pour chaque position les efforts dans
le hourdis et donc décèle la position la plus défavorable des différents convois
grâce à son module « ligne d’influence » des charges roulantes.

III-3-2 Avantages et inconvénients

Le processus de détermination des moments par le calcul manuel comporte


des risques d’erreurs de précision alors que le logiciel effectue le calcul par la
méthode des éléments finis qui est certes complexe mais précise. C’est ce qui
justifie les écarts obtenus dans les deux méthodes de calcul.
Le logiciel permet de visualiser sous forme de cartographie les différents efforts
dans la plaque. Il permet aussi de visualiser les ferraillages théoriques obtenus
et offre une modification avec appréciation du choix.
La considération du hourdis travaillant comme entretoise selon Guyon
Massonnet et qui décline le calcul manuel en flexion locale et global n’est pas
prise en compte par le logiciel qui effectue le calcul par la méthode des
éléments finis pourrait justifier les légères différences.
Toutefois cette différence n’entache en rien la fiabilité du calcul manuel.
Pour le calcul numérique, les résultats sont donnés à partir de calculs
minutieux avec une rapidité.
On peut en conclure que la méthode de calcul par le logiciel est plus précise
et offre un gain de temps considérable

79
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
III-4 Calcul manuel des poutres et entretoises
La disposition des poutres et des entretoises dans le tablier est présentée par la

coupe transversale du tablier illustrée par la figure 63.

Figure 63 : coupe transversale du tablier à poutres en béton armé

III-4-1 Détermination des sollicitations dans les poutres.

Les poutres sont soumises à la charge permanente et aux surcharges.


Les poutres de rive et intermédiaire n’étant pas soumises aux mêmes
sollicitations, nous évaluerons leurs charges séparément afin d’en déduire la
poutre la plus chargée.

III-4-1-1 Evaluations des charges permanentes

Les charges de la superstructure ou équipements sont majorées par des


incertitudes de leur poids par 1,2 pour l’étanchéité, 1,4 pour la couche de
roulement et 1,05 pour les autres éléments comme trottoirs, corniches,
bordures (OUÉZDOU, 2012).

 Poutre de rive

- Poids propre
hp=0,90 m bp=0,40 m h0=0,20m γ=25 KN/m3, avec γ le poids volumique du
béton armé
𝑝𝑝 = 0,40 x (0,90 − 0,20 ) x 25
𝑝𝑝 = 7 KN/ml

80
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
𝑃𝑝 = 𝑏𝑝 × (ℎ𝑝 − ℎ𝑜) × 𝛾
-Hourdis
Soit Phr le poids du hourdis sur la poutre de rive
On a: Phr= 0,20 × 2,5 × 25
Phr = 12,5 𝐾𝑁/𝑚𝑙
- Prédalle
Soit PPré le poids de prédalle sur la poutre de rive
On a: PPré = 0,05 × 2,5 × 25
PPré = 3,125 𝐾𝑁/𝑚𝑙

- Trottoir
Ptr = 0,20 x 1,5 x 25 = 7,5 KN/ml
- Garde-corps :
Les garde-corps utilisés sont de type S8 de poids linéique 0,3KN/ml.
PGC = 0,3 x 1,05= 0,315 KN/ml
- Enrobé
Le béton bitumineux (BB) attendu est d’épaisseur de 5 cm d’épaisseur. Le
poids volumique est de 24KN/m3.
Pen= 0,05 x 1 x 24 x 1,4 = 1,68 KN/ml
- Etanchéité (3 cm)
Pét= 0,03 x 1 x 1,2 x 22 = 0,792 KN/ml

 Poutre intermédiaire
- Poids propre
hp = 0,90 m bp = 0,40 m h0 = 0,20m γ = 25 KN/m3, avec γ le poids
volumique du béton armé
Soit Pp le poids propre de la poutre ; on a :
𝑃𝑝 = 𝑏𝑝 × (ℎ𝑝 − ℎ𝑜) × 𝛾
𝑝𝑝 = 0,40 x (0,90 − 0,20 ) x 25
𝑝𝑝 = 7 KN/ml
-Hourdis
Soit Phr le poids du hourdis sur la poutre intermédiaire.
On a: Phr = 0,20 × 2,5 × 25
Phr = 12,5 𝐾𝑁/𝑚𝑙

81
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
- Prédalle
Soit PPré le poids de la prédalle sur la poutre intermédiaire.
On a: PPré = 0,05 × 2,5 × 25
PPré = 3,125 𝐾𝑁/𝑚𝑙
- Enrobé (5 cm)
Pen= 0,05 x 2,5 x 24 x 1,4 = 4,2 KN/ml
- Etanchéité (3 cm)
Pét= 0,03 x 2,5 x 22 x 1,2 = 1,98 KN/ml
 Entretoise
On prévoit des entretoises d’about aux extrémités de chaque travée.
Pent=0,4 x (0,7-0,2) x 2,1 x 2,5 = 10,5 KN

Toutes les charges permanentes sont évaluées dans le tableau 17 qui


récapitule toutes les charges sur les poutres de rive et intermédiaire, en ml
et sur notre portée qui est de 15m.
Tableau 17 : Récapitulatif de la descente des charges sur les poutres

Poutre de rive (Poids des Poutre intermédiaire (Poids des


éléments) éléments)
Poutre 0,7 Poutre 0,7

Hourdis 1,25 Hourdis 1,25

Enrobé 0,168 Enrobé 0,42

Etanchéité 0,0792 Etanchéité 0,198

Prédalle 0,3125 Prédalle 0,3125

Trottoir 0,75

Garde-corps 0,0315

Poids total/ml (t/ml) 3,2912 Poids total/ml (t/ml) 2,8805

Poids total (t) 49,368 Poids total (t) 43,2075

Le poids total pour une travée est résumé dans le tableau 18 ci-dessous :

82
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Tableau 158: Poids total d’une travée

Eléments Poids unitaire (t) Nombre Poids total (t)

Poutre de rive 49,368 2 98,736

Poutre 43,2075 2 86,415


intermédiaire
Entretoise 1,05 6 6,3

Poids total par travée (t) 191,451

1. Calcul des sollicitations dues aux charges permanentes

 Poutre de rive
• Moment fléchissant
2 2
𝑃𝑙 3,291 x 15
𝑀= = = 92,564 𝑡. 𝑚
8 8
• Effort tranchant
𝑝𝑙 3,291 𝑥 15
𝑇= = = 24,684 𝑡
2 2

 Poutre intermédiaire
• Moment fléchissant
2 2
𝑃𝑙 2,881 x 15
𝑀= = = 81,014 𝑡. 𝑚
8 8
• Effort tranchant

𝑝𝑙 2,881 x 15
𝑇= = = 21,604 𝑡
2 2
Dans le Tableau 19, sont récapitulées les sollicitations dues aux charges
permanentes.

Tableau 169 : sollicitations dues aux charges permanentes

Effort tranchant (t) Moment fléchissant (t.m)

Poutre de rive 24,684 92,564

Poutre intermédiaire 21,6038 81,014

83
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III-4-1-2 Evaluations des surcharges routières

Dans cette partie, on s’attèlera à évaluer les surcharges. Les surcharges


utilisées pour le calcul sont le système A et B du fascicule 61 titre II
relatives aux surcharges routières.

Ces trois (03) systèmes sont :


- Le système A ;
- Le système B avec ses systèmes Bc, Bt et Br ;
- Les surcharges de trottoir comprenant deux types de surcharges, les
surcharges locales et les surcharges générales.

 Caractéristiques du pont

• Largeur roulable
C’est la largeur mesurée entre les bordures ou dispositifs de retenue.
Lr = Largeur totale du tablier – 2 x largeur finie des trottoirs
Lr = 10 – 2 x 1,5
Lr = 7m
• Largeur chargeable :

Lch =Lr – 0,5.n avec:


Lch: largeur chargeable en m ;
Lr: Largeur roulable en m ;
n: Nombre de dispositifs de retenue sur la chaussée.
Dans notre cas il n’y a pas de dispositifs de retenue donc n=0 ; ce qui implique
que Lch = Lr = 7m

• Nombre de voies (Nv) :

Par convention le nombre de voies de circulation des chaussées Nv est tel que :
𝐿𝑐ℎ
𝑁𝑣 = 𝐸( )
3
Le symbole E désigne la partie
entière Avec Lch=7m, on a :
7
𝑁𝑣 = 𝐸( ) = 2
3
On a donc Nv = 2 voies

84
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
• Largeur d’une voie (V) :

La largeur d’une voie de circulation, V, est donné par :


𝐿𝑐ℎ 7
𝑉= = = 3,5 𝑚
𝑁𝑣 2

Donc la largeur d’une voie est V = 3,5m


• Classe du pont :
Les ponts sont rangés en trois (03) classes suivant leur largeur roulable
Lr, et leur destination (CCTG, 1971):
- 1ère classe: tous les ponts supportant une largeur roulable
supérieure ou égale à 7 m c.à.d. Lr ≥ 7 m et ceux portant des bretelles
d'accès à de telles chaussées, ainsi que les autres ponts
éventuellement désigné par le Cahier des Prescriptions Spéciales
(C.P.S.), tels que ponts urbains ou en zone industrielle avec risque
d'accumulation de poids lourds quel que soit leur largeur.
- 2ème classe: tous les ponts autres que ceux de la 1ère classe
supportant des chaussées de largeur roulable comprise strictement
entre 5,50 m et 7 m, c.à.d, 5,5 m < Lr < 7 m.
- 3ème classe: les ponts autres que ci-dessus portant des chaussées
de 1 ou 2 voies de largeur roulable inférieure ou égale à 5,5 m. c.à.d.
Lr ≤ 5,5 m.
Le tableau 20 résume les différentes classes de pont en fonction de leur largeur
roulable
Tableau 20 : Différentes classes de pont en fonction de la largeur roulable
(CCTG, 1971)
1 classe
ère Lr ≥ 7 m

2ème classe 5,5 m < Lr < 7 m

3ème classe Lr ≤ 5,5 m

Dans notre cas Lr ≥ 7 m donc notre pont est de 1ère classe.

Surcharges routières

 Système A
Pour les ponts de portée ≤ 200𝑚, la chaussée supporte une charge uniforme
A(L) :

85
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
360
𝐴(𝑙) = 2,30 + en kN/m2 (OUÉZDOU, 2012)
𝐿+12
Avec L la longueur chargée en m.
Les largeurs et les longueurs des zones chargées sont choisies de manière à
produire les effets maximums dans l’élément à calculer.
Cette valeur de A(L) est à multiplier par des coefficients de corrections a1 et a2.
En général, l’intensité de A(L) est :
360
𝐴2 = 𝑎2 x 𝑠𝑢𝑝 [𝑎1 (2,30 + 𝐿+12)]

Les valeurs du coefficient a1 sont données dans le Tableau 21.


Tableau 21 : valeur de a1 en fonction du nombre de voie chargée et de la
classe du pont (CCTG, 1971)

Nombre de voie chargée

1 2 3 4 ≥5

1ère 1 1 0,9 0,75 0,7


Classe du pont 2ème 1 0,9 --- --- ---

3ème 0,9 0,8 --- --- ---

Dans notre cas le pont est de 1ère classe et nous avons deux 02 voies chargées,
donc a1=1.
Le coefficient a2 est donné par la formule :
𝑉0
𝑎2 = (CCTG, 1971)
𝑉

Avec V la largeur d’une voie et V0 une largeur fonction de la classe du pont. Le


Tableau 22 nous donne les valeurs de V0.
Tableau 22: valeur de V0 en fonction de la classe du pont (CCTG, 1971)

Classe du pont V0 (m)

1ère 3,5

2ème 3
3ème 2,75

Notre pont étant de 1ère classe, nous avons V0 = 3,5m. Ce qui nous donne :
𝑉0 3,5
𝑎2 = = =1
𝑉 3,5

Nous avons donc :


86
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
360
𝐴2 = 𝑎2 x sup [ 𝑎1 (2,30 + ; )]
𝐿 + 12
360
𝐴2 = 1 x sup[ 1 (2,30 + )]
15 + 12
𝐴2 = 1 × max [1 × 15,633]
A2 = 15,633 KN/m2

 Système B
Il se compose de trois systèmes Bc, Bt et Br.
0,4 0,6
:δ = 1 + 1+0,2𝐿 + 𝐺
1+4
𝑆

Avec :
-L : longueur de l’élément en mètre ;
-G : charge permanente de l’élément ;
-S : charge B maximale relative à l’élément.

Système Bc
Le système Bc comporte deux camions types, disposées par file égale au nombre
de voie.
Le camion type du système Bc a une masse totale de 30 tonnes.
- La masse portée par chacun des essieux arrière est de 12 tonnes
- La masse portée par l’essieu avant est de 6 tonnes
- La surface d'impact d'une roue arrière est de 0,25 x 0,25 m²
- La surface d'impact d'une roue avant est de 0,20 x 0,20 m²
On peut disposer transversalement sur la chaussée autant de files de camions
Bc que la chaussée comporte de voies de circulation. Longitudinalement le
nombre de camions par file est limité à 2.
Dans le cas de notre projet nous disposons 02 files de 02 camions. Les
caractéristiques des convois du système Bc sont présentées dans la Figure 64.

87
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.

Figure 64 : disposition des camions du système Bc (CCTG, 1971)

Les charges de ce système sont affectées d’un coefficient de pondération bc, qui
est fonction de la classe du pont et du nombre de files de camions disposées
transversalement. Les valeurs de ces coefficients en fonction de ces paramètres
sont données dans le Tableau 23.

Tableau 23 : coefficients bc en fonction de la classe du pont et du nombre


de file

Nombre de files disposés transversalement

1 2 3 4 ≥5

Classe 1ère 1,20 1,10 0,95 0,80 0,70


du pont 2ème 1,00 1,00 --- --- ---

3ème 1,00 0,80 --- --- ---

Pour un pont de 1ère classe avec 02 files disposées transversalement, nous


avons bc = 1,10.
Dans le sens longitudinal, la disposition des essieux du système BC est
illustrée par la figure 65.

88
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.

Figure 65 : schéma de chargement longitudinal du système Bc (CCTG,


1971)

S’agissant de la surcharge SBc, nous avons donc pour les 02 files de 02

camions :

SBc = 1,10 x 30 x 4 = 132t


Le poids total de la travée est G = 191,451t
L = 15m
- Coefficient de majoration dynamique du système Bc

Le coefficient de majoration dynamique pour le système Bc est:


0,4 0,6
𝛿𝐵𝑐 = 1 + + 191,451 = 1,188
1+0,2x 15 1+4
132

𝜹𝑩𝒄 = 𝟏, 𝟏88
Système Bt
Le système Bt se compose de groupes de deux essieux dénommées (essieux –
tandems) de 16 tonnes chacun. Le système Bt ne s’applique qu’aux ponts de
première et deuxième classe. Selon le Fascicule 61 titre II, on ne peut disposer
plus d’un tandem par voie.
Dans notre cas, nous ne pouvons disposer que deux tandems en raison d’un
tandem par voie.
La figure 66 présente les caractéristiques des convois du système Bt.

89
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.

Figure 66 : disposition des tandems du système Bt

Le Tableau 24 présente les différents coefficients bt affectés aux charges du


système Bt en fonction de la classe du pont.

Tableau 24 : Coefficient bt en fonction de la classe du pont (CCTG, 1971)

Classe du pont 1ère 2ème

Valeur du bt 1,00 0,90

Pour un pont de 1ère classe nous avons un coefficient bt = 1,00


La Figure 67 présente le schéma de chargement du système Bt.

Figure 67 : schéma de chargement du système Bt

Avec 02 tandems, à raison de 01 par voie, et le coefficient bt égal à 1,00, nous


avons comme surcharge pour le système Bt :
SBt = bt x 2 x 32 = 1 x 2 x 32 = 64t

90
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 Coefficient de majoration dynamique du système Bt

Le coefficient de majoration dynamique pour le système Bc est:


0,4 0,6
𝛿𝐵𝑐 = 1 + + 191,451 = 1,146
1+0,2 x 15 1+4 x
64

𝜹𝑩𝒕 = 𝟏, 𝟏46
 Système Br
Composé d’une roue isolée de masse égale à 10 tonnes, sa surface d’impact
sur la chaussée est un rectangle uniformément chargé dont le côté
transversal mesure 0,60m et le côté longitudinal 0,30m. Il n’existe pas de
coefficient de pondération pour ce système. La Figure 68 nous montre le
chargement de ce système.

Figure 68 : schéma de chargement du système Br

Il n’existe pas de coefficient de pondération pour ce système donc SBr = 10t


 Coefficient de majoration dynamique du système Br
Le coefficient de majoration dynamique pour le système Br est:
0,4 0,6
𝛿𝐵𝑐 = 1 + + 191,451 = 1,146
1+0,2 x 15 1+4 x
10

𝜹𝑩𝒓 = 𝟏, 𝟏077
 Surcharges du trottoir
Le fascicule 61 Titre II donne la valeur de cette charge. Elle est égale à
150daN/m² pour les ponts à poutres sous chaussée.

Calcul des sollicitations dues aux surcharges routières

-Surcharge A(L)
Le schéma statique du système A(l) est présenté comme la figure 69.

91
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.

Figure 69 : surcharge A(L)

• Moment fléchissant maximal :

La surcharge A(L) étant une charge uniformément répartie, le moment


maximal est donnée par :
𝐴(𝐿) ∗ 𝐿2
𝑀𝑚𝑎𝑥 =
8
A(L)=15,633 x LAl avec LAl = 2,5 la largeur de chargement de Al

L=15m

A(L)=3,908 t/ml

3,908 x 152
𝑀𝑚𝑎𝑥 =
8
Mmax=109,919

• Effort tranchant maximal :

𝐴(𝐿) ∗ 𝐿 3,908 x 15
𝑇𝑚𝑎𝑥 = = = 29,31 𝑡
2 2
Tmax=29,31 t

Surcharge Bc

-Moment fléchissant maximal

Le théorème de Barré stipule : "Le moment fléchissant est maximum au droit d'un
essieu lorsque cet essieu et la résultante générale du convoi se trouvent dans des
sections symétriques par rapport au milieu de la poutre".

Une étude basée sur ce théorème, a été faite pour le convoi réglementaire Bc
(OUÉZDOU, 2012). Les dispositions les plus défavorables des essieux pour

92
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
différentes longueurs de travées et les expressions des moments maximaux
correspondants sont données dans le tableau 25 suivant pour le cas de travée
indépendante.

Tableau 25: Expression du moment maximal sous l'effet du convoi Bc


dans une poutre à travée indépendante (OUÉZDOU, 2012)

Avec une portée de 15m, on a 11,75 < L < 17,44 donc le moment maximal est
donné par l’expression :
0,422
𝑀𝑚𝑎𝑥 = 𝑃(0,75𝐿 + − 3,375) ; L=15m et P=12t
𝐿
0,422
𝑀𝑚𝑎𝑥 = 12 x (0,75 x 15 + − 3,375) = 94,838 t. m
15
Mmax=94,838 t.m

- Effort tranchant maximal

Il correspond à la réaction d’appui. Pour avoir l’effort tranchant maximum, on


place une roue sur l’une des extrémités de la poutre comme indiqué par la
figure 70. Il est donné par :

93
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27
𝑇𝑚𝑎𝑥 = 𝑃 (4,5 − ) ; 𝑃 = 12 𝑡 𝑒𝑡 𝐿 = 15𝑚
𝐿
27
𝑇𝑚𝑎𝑥 = 12 x (4,5 − ) = 32,4 t
15

Figure 70 : cas le plus défavorable pour Bc (effort tranchant)

-Surcharge Bt
-Moment fléchissant maximal

Deux essieux sont disposés longitudinalement comme illustré par la figure 71.

Figure 71 : cas le plus défavorable pour Bt (moment fléchissant)

Le moment maximal est donné par l’expression du formulaire du béton


armé :
𝑃𝐿 𝑎 2
𝑀𝑚𝑎𝑥 = (1 − ) ; 𝑃 = 16 𝑡 𝑎 = 1,35𝑚 𝑒𝑡 𝐿 = 15𝑚
2 2𝐿
16 x 15 1,35 2
𝑀𝑚𝑎𝑥 = (1 − ) = 109,443 𝑡. 𝑚
2 2x15
Mmax=109,443t.m

- Effort tranchant maximal

94
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
L’effort tranchant est maximal lorsqu’une des charges est placée sur appui
(figure 72).

Figure 72 : cas le plus défavorable pour Bt (effort tranchant)

L’effort tranchant maximal est donné par l’expression :


𝑎
𝑇𝑚𝑎𝑥 = 𝑃 (2 − ) ; 𝑃 = 16𝑡, 𝑎 = 1,35𝑚 𝑒𝑡 𝐿 = 15𝑚
𝐿
1,35
𝑇𝑚𝑎𝑥 = 16 (2 − ) = 30,56𝑡
15
Tmax=30,56t

 Système Br

• Moment fléchissant

Nous avons le moment fléchissant maximal lorsque la roue se situe à l’axe


transversal de la travée (figure 73).

Figure 73 : cas le plus défavorable pour Br (moment fléchissant)

On a:
𝑃𝐿
𝑀𝑚𝑎𝑥 = ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑃 = 10𝑡 𝑒𝑡 𝐿 = 15𝑚
4
10 x 15
𝑀𝑚𝑎𝑥 = = 37,5 𝑡. 𝑚
4
Mmax
95
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
• Effort tranchant
Nous avons l’effort tranchant maximum lorsque la roue est placée sur
l’appui (figure 74).

Figure 74 : cas le plus défavorable pour Br (effort tranchant)

On a donc Tmax = P Tmax = 10t

 Surcharge de trottoir

Selon le fascicule 61 titre II, nous distinguons deux types de surcharges de


trottoir:
- les charges générales ;
- les charges locales.
Charges générales
Les charges générales comprennent la surcharge de 150 kg/m2 et la surcharge
A(L). La seconde surcharge est utilisée pour le calcul des ponts réservés
uniquement à la circulation des piétons et cyclistes (passerelles). Ce qui veut
dire que dans notre cas, seule la charge 150 kg/m2 sera prise en compte.
Le principe de calcul des sollicitations est le même que celui de la surcharge
civile A(L).
• Calcul de la surcharge du trottoir au ml
La largeur du trottoir est de 1,5m donc nous avons Str=0,15 x 1,5 =
0,225t/ml
• Moment fléchissant
𝑠𝑡𝑟 𝐿2
𝑀𝑚𝑎𝑥 =
8
0,225 x 152
𝑀𝑚𝑎𝑥 =
8
Mmax =6,328 t.m
• Effort tranchant maximal :

96
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
𝑠𝑡𝑟 . 𝐿
𝑇𝑚𝑎𝑥 =
2
0,225 x 15
𝑇𝑚𝑎𝑥 =
2

Tmax=1,688 t

Le tableau 26 récapitule les différentes sollicitations affectées des coefficients


de majoration dynamique.

Tableau 26: récapitulatif des sollicitations dues aux surcharges routières.

Coefficient Moment Effort tranchant


de fléchissant (t.m) (t)
Surcharges
majoration Non Non
Majoré Majoré
dynamique majoré majoré
A - 109,919 109,919 29,31 29,31

Bc 1,19 94,838 112,857 32,4 38,556


Civiles
Bt 1,15 109,443 125,859 30,56 35,144

Br 1,11 37,5 41,55 10 11,08

Charges
Trottoirs - 6,33 6,33 1,689 1,69
générales

III-4-2 Calcul des coefficients de répartition transversale (CRT)


des poutres

Le rôle principal des entretoises est de répartir les efforts entre les poutres
principales. En l'absence des entretoises intermédiaires, c'est le hourdis qui joue
le rôle d'entretoisement. Ainsi, pour déterminer les efforts dans une poutre, on
doit tenir compte de la répartition transversale des surcharges et ceci à travers
un coefficient correctif appelé Coefficient de Répartition Transversale "CRT".
Celui-ci montre la proportion des surcharges transmise sur la poutre considérée.
Ce coefficient peut être calculé à l’aide de plusieurs méthodes en fonction de la
valeur du paramètre d’entretoisement (OUÉZDOU, 2012).
97
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
Les caractéristiques de la poutre sont regroupées dans le Tableau 27.

Tableau 27 : caractéristiques géométriques de la poutre.

Désignation Valeurs

Moment d’inertie de flexion Ip (m4) 0,049

Moment d’inertie de torsion K (m4) 0,015

Paramètre de torsion α 0,517

Paramètre d’entretoisement θ 0,778

Le paramètre d’entretoisement étant supérieur à 0,3 ; nous avons utilisé la


méthode de Guyon-Massonnet pour le calcul des CRT. Les détails des calculs
sont présentés en annexe.
Les résultats sont présentés dans le Tableau 28.

Tableau 28 : valeurs des CRT pour chaque type de poutre

Charges CRT Caractéristiques Cas le plus défavorable

Poutre de rive

A(L) 0,23 a1 = 1 ; L(AL) = 7m Deux voies chargées

Qtr 0,72 LTr = 1,5m Deux trottoirs chargés

Bc 0,58 bc = 1,1 Deux files de Bc

Bt 0,49 bt = 1 Deux files de Bt

Br 0,61 br = 1 Une roue Br

Poutre intermédiaire

A(L) 0,32 a1 = 1 ; L(AL) =7m Deux voies chargées

Qtr 0,25 LTr = 1,5m Deux trottoirs chargés

Bc 0,71 bc = 1,1 Deux files de Bc non


symétriques
Bt 0,66 bt = 1 Deux files de Bt

Br 0,43 br = 1 Une roue Br

98
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
III-4-3 Calcul des sollicitations réelles dans les poutres

Le calcul du CRT étant fait pour les différentes poutres, il s’agit de le prendre en
compte dans l’évaluation des sollicitations dans les poutres. Les résultats
obtenus sont présentés dans le Tableau 29.

Tableau 29 : Récapitulatif des sollicitations réelles dans les poutres

Charge Surcharges civiles Surcharge


permanentes de
trottoir
A Bc Bt Br Charges
générales
Moments fléchissants

Moment total isostatique 109,919 112,857 125,859 41,63 6,33


pour une travée affecté du
coefficient de majoration
dynamique (t.m)
Poutre de rive

CRT pour les poutres de rive - 0,23 0,58 0,49 0,61 0,72

Moments affecté des CRT (t.m) 89,90 25,281 65,45 61,671 25,39 4,56

Poutre intermédiaire

CRT pour les poutres - 0,32 0,71 0,66 0,43 0,25


intermédiaires
Moments affectés des CRT 74,46 35,174 80,128 83,067 17,90 1,58
(t.m)
Efforts tranchants

Effort tranchant pour une 29,31 38,556 35,144 11,08 1,69


travée affecté du coefficient
de majoration dynamique (t)
Poutre de rive

Tmax sur la poutre (t) 23,97 6,741 22,362 17,22 6,759 1,217

Poutre intermédiaire

Tmax sur la poutre (t) 19,86 9,38 27,375 12,651 4,764 0,541

99
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
III-4-4 Calcul des armatures longitudinales et transversales
dans les poutres

 Calcul des sollicitations aux états limites

Les combinaisons des efforts aux états limites dans le cas des charges du
fascicule 61 titre II, sont présentés dans le tableau 30.

Tableau 30 : Combinaisons aux états limites

M(AL)
M(Bc)
ELU 1,35 MG + 1,6 x Max M(Bt) + 1,60 x Trottoir

M(Br)
M(AL)
MG + 1,2 x Max M(Bc) + Trottoir
ELS M(Bt)
M(Br)

Les résultats obtenus après avoir effectué les différentes combinaisons sont
consignés dans le Tableau 31 :

Tableau 31 : Récapitulatif des sollicitations aux états limites dans les


poutres

Sollicitations ELS ELU


Moment fléchissant Moment fléchissant Effort tranchant
Poutres Mser (t.m) Mu (t.m) Vu (t)

Poutre de 173,00 230,684 70,086


rive
Poutre 175,720 235,956 71,477
intermédiaire

100
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
• Calcul des sections d’armatures

La section droite des poutres sera considérée comme une section en T, le hourdis
représentant la table de compression. Tous les calculs sont effectués suivant les
formules du livre ‘’Pratique du BAEL 91’’ de Jean Perchat et Jean Roux.

 Rappel des données sur les matériaux et le béton

Nous avons comme données les caractéristiques du béton et des aciers :


-nuance de l’acier : Fe = 400MPa ;

-résistance du béton à 28 jours d’âge à la compression : fc28=30MPa ;

-résistance du béton à 28 jours d’âge à la traction : ft28 =0,6 + 0,06 x fc28 =


2,4MPa ;

-enrobage des aciers : c = 4cm ;

1. Rappel des dimensions des poutres

-Hauteur de la table de compression : h0 = 20cm ;

-Largeur de la table de compression b = 2,5m ;

-Hauteur de la poutre : hp = 90cm ;


-Largeur de la poutre : b0 = 40cm.
• Calcul de la section d’armatures longitudinales As

En fissuration préjudiciable, les armatures seront calculées à l’ELS avec le


moment de flexion max de la poutre centrale Mser=1,73 MN.m.
La figure 75 présenté l’organigramme de calcul:

101
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.

Figure 75 : organigramme de calcul de la section d’acier longitudinale


d’une poutre en T à l’ELS (J.Roux, 2002)

102
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
Les différents calculs sont présentés dans le Tableau 32

Tableau 32 : calcul de la section d’acier longitudinale

Désignation Formules Résultats

d 𝑑 = 0,9ℎ𝑝 0,81 m

̅𝑠
σ σ
2
̅𝑠 = 𝑚𝑖𝑛{3 𝑓𝑒; 110√𝜂. 𝑓𝑡28 } 215,56 MPa

̅𝑏𝑐
σ ̅𝑏𝑐 = 0,6 x 𝑓𝑐28
σ 18 MPa

Mtser 0,876 MN.m



̅𝑠 (𝑑 − 30 )
σ
𝑀𝑡𝑠𝑒𝑟 = b x ℎ02
30(𝑑 − ℎ0 )

Mtser ≤ Mser, donc la section se calcule comme une section en T

Zb1 𝑍𝑏1 = 0,93 x 𝑑 0,75 m

As 𝑀𝑠𝑒𝑟 169,60 cm2


𝜏𝑢 =
𝑍𝑏1 . σ
̅𝑠

Calcul de la section d’acier minimale :


𝐵 = 𝑏0 . ℎ + (𝑏 − 𝑏0 ). ℎ0
𝐵 = 0,4 x 0,2 + (2,5 − 0,4) x 0,2 = 0,5𝑚2
𝑏0. ℎ2 + (𝑏 − 𝑏0 ). ℎ0 2
v=
2𝐵
0,4 x 0,92 + (2,5 − 0,4) x 0,22
v= = 0,2615 𝑚
2 x 0,5
v′ = h − v = 0,9 − 0,262 = 0,639 m
ℎ2 ℎ03
I = 𝑏0 + (𝑏 − 𝑏0 ) − 𝐵. v 2
3 3
0,92 0,23
I = 0,4 x + (2,5 − 0,4) − 0,5 x 0,22 = 0,069 𝑚4
3 3
𝐼 𝑓𝑡28
𝐴𝑚𝑖𝑛 = .

(𝑑 − 0 ) v′ 𝑓𝑒
3
0,0233 24
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,2 . 400 = 0,000867 𝑚2
(0,62− )0,5
3

103
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
On a As > Amin donc on retient As = 169,60 cm2

Choix : 22HA32, totalisant 176,93 cm2

Armatures de peau (Apeau)

On prend 3cm2/ml de parement (2 x retombée + largeur). Donc on a :


Apeau ≥ 3cm2 x (2 x 0,7 + 0,4) = 5,4 cm2
On choisit donc 4HA14 ce qui totalise 6,16 cm2.
• Calcul de la section d’armature transversale At

• Vérification de la contrainte de cisaillement du béton La contrainte de


cisaillement vaut :
𝑉
𝜏𝑢 = 𝑏 𝑢.𝑑
0

0,6586
𝜏𝑢 = = 2,03 𝑀𝑃𝑎
0,4 x 0,81
La contrainte limite admissible vaut en fissuration préjudiciable :
0,15𝑓𝑐𝑗
𝜏𝑢𝑙 = min( ; 4𝑀𝑃𝑎)
𝛾𝑏
0,15 x 30
𝜏𝑢𝑙 = min ( ; 4𝑀𝑃𝑎) = 3 𝑀𝑃𝑎
1,5
On a 𝜏𝑢 < 𝜏𝑢𝑙 (Vérifié)

Section d’acier

Choix du diamètre des armatures transversales


On a :
𝜙𝑙 32 ℎ 𝑏
𝜙𝑡 ≥ ≥ ≥ 10,33𝑚𝑚 et 𝜙𝑡 ≤ min(𝜙𝑙 ; 35 ; 100 )
3 3

𝜙𝑡 ≤ min(22mm ; 25,71mm ; 40mm) ≤ 22mm

Nous adopterons donc au regard de ces critères des HA12 comme


armatures d’âmes et prévoyons 4brins, soit 4,52 cm2.

Espacement St

L’espacement maximal St,max vaut :


𝐴 .𝑓𝑒
𝑡
𝑆𝑡𝑚𝑎𝑥 = 𝑚𝑖𝑛[0,9𝑑; 0,4; (0,4𝑑) ]

104
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
4,52 x 10−4 x 400
𝑆𝑡𝑚𝑎𝑥 = min[0,9 x 0,81; 0,4; ]
(0,4 x 0,4)

𝑆𝑡𝑚𝑎𝑥 = 𝑚𝑖𝑛[0,729 x 0,40 ; 1,13]

𝑆𝑡𝑚𝑎𝑥 =0,40 m

L’espacement St des armatures transversales est donné par :


0,9. 𝐴𝑡 . 𝑓𝑒 . (𝑐𝑜𝑠𝛼 + sin 𝛼)
𝑆𝑡 ≤
𝑏0 . 𝛾𝑠 . [𝜏𝑢 − 0,3𝑓𝑡𝑗 . 𝑘]
k = 1 car on est en fissuration préjudiciable
Les armatures transversales sont droites, donc on a

On a donc :
0,9.𝐴𝑡 .𝑓𝑒
𝑆𝑡 ≤ 𝑏
0 .𝛾𝑠 .[𝜏𝑢 −0,3𝑓𝑡𝑗 .𝑘]

0,9 x 4,52 x 10−4 x 400


𝑆𝑡 ≤
0,4 x 1,15 x [2,03 − 0,3 x 2,4 x 1]
St ≤ 0,27 m

Convenons de prendre St = 20 cm.


En récapitulatif, on a pour les poutres :
- section de coffrage : 40 x 90 cm2 ;
- armatures longitudinales : 22HA32 ;
- armatures transversales : 4HA12 espacées de 20 cm ;
- armatures de peau : 4HA14.

IV-4-5 Etude des entretoises

Les entretoises dont il s’agit dans le présent cas d’étude sont celles d’about. Elles
ont pour rôle d’assurer :

-l’encastrement des poutres vis-à-vis de la torsion sur appuis, hypothèse


fondamentale des méthodes de calcul de la répartition transversale ;

-le vérinage du tablier, rendu nécessaire pour le changement des appareils


d’appui à moins de prévoir des dispositifs particuliers de vérinage ne s’appuyant
pas sur les entretoises ;

105
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
Lors du vérinage, les vérins jouent un rôle d’appui provisoire pour les entretoises.
Ainsi, l’entretoise est calculée comme une poutre supportant son poids propre,
uniformément repartie et le poids propre de la superstructure (équipement +
hourdis + poutres principales), en charge ponctuelle (figure 76).

Figure 76 : schéma statique de l’entretoise

 Calcul des sollicitations

Poids propre de l’entretoise :


Les entretoises sont des poutres rectangulaires de 40cm de largeur et 70cm de
hauteur.
L’épaisseur de hourdis, qui est la table de compression, étant de 20cm et le
poids volumique du béton armé de 2,5t/m3
on a:
ge = 0,40 x (0,7-0,2) x 2,5 = 0,5t/ml
Charge Gp transmise par les poutres aux entretoises :
En se référant au Tableau 15, on a :
- Poutre de rive :
47,95
𝐺𝑝𝑟 = = 23,975𝑡
2

-Poutre intermédiaire :
39,71
𝐺𝑝𝑖 = = 19,855 𝑡
2

106
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
Le soulèvement du tablier pour le remplacement des appareils d’appui se fait par
03 vérins qui induisent des sollicitations dont l’évaluation permettra de calculer
les armatures supérieures de l’entretoise. Les hypothèses suivantes sont
considérées :
- On suppose que les vérins sont des appuis simples ;
- On suppose qu’il n’y a pas de surcharges lors du changement des appareils
d’appui.
On obtient les diagrammes de la figure 77 et de la figure 78 :

Figure 77 : diagramme des moments fléchissants des entretoises lors du


vérinage

Figure 78 : diagramme des efforts tranchants des entretoises lors du


vérinage

On obtient :
En travée : Mmax = 5,745t.m
Sur appuis : Mmax = - 18,12t.m et Tmax = 24,35t
Le Tableau 33 récapitule les différentes sollicitations aux états limites dans les
entretoises.

107
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
Tableau 33 : Récapitulatif des sollicitations aux états limites dans les
entretoises
ELU ELS

Moment max en travée (t.m) 7,7558 5,745

Moment max sur appuis (t.m) - 24,462 - 18,12

Effort tranchant max (t) 32,8725 -

 Calcul des sections d’armatures

Les caractéristiques des matériaux sont les mêmes que celles des poutres.
La section est rectangulaire de dimension b = 40 cm et h = 70 cm.
Les calculs sont effectués suivant l’organigramme du livre ‘’Pratique du BAEL
91’’ de Jean Perchat et Jean Roux.

108
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
 Calcul des sections d’armatures longitudinales

Le calcul est fait suivant l’organigramme présenté par la Figure 79 suivante :

Figure 79 : organigramme de calcul de la section d’acier longitudinale


d’une poutre rectangulaire à l’ELS (J.Roux, 2002)

109
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• Armatures en travée à l’ELS : Mser = 0,05745 MN.m

Le Tableau 34 présente les différents calculs effectués. +

Tableau 34 : calcul de la section d’acier longitudinale en travée de


l’entretoise

Désignation Formules Résultats

d 𝑑 = 0,9ℎ𝑝 0,63 m

2 215,56 MPa
̅𝑠
σ ̅𝑠 = 𝑚𝑖𝑛{3 𝑓𝑒; 110√𝜂. 𝑓𝑡28 }
σ

̅𝑏𝑐
σ ̅σ
̅𝑏𝑐 = 0,6 x 𝑓𝑐28 18 MPa
𝛼̅1 15. σ̅𝑏𝑐 0,556
̅1 =
α
15. σ̅𝑏𝑐 + σ̅𝑠
Mrb 1 ̅
α 0,647 MN.m
𝑀𝑟𝑏 = α̅ 1 (1 − 1) 𝑏0 . 𝑑 2 . σ̅ 𝑏𝑐
2 3

Mser ≤ Mrb, donc pas d’acier comprimé

𝜇𝑠 =
𝑀𝑠𝑒𝑟 0,00168
μ𝑠 𝑏0 .𝑑 2 .σ̅ 𝑠

Zb1 𝑍𝑏1 =
15
𝑑
40𝜇𝑠 +1 0,578 m
16 54𝜇𝑠 +1

As 𝜏𝑢 =
𝑀𝑠𝑒𝑟 4,61 cm2
𝑍𝑏1 .σ̅ 𝑠

Calcul de la section d’acier minimale :


𝑓𝑡28
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,23. .𝑏 .𝑑
𝑓𝑒 0
2,4
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,23 x x 0,4 x 0,63 = 3,4776 𝑐𝑚2
400
Amin < As donc on retient comme section d′acier 𝐀𝐬 = 𝟒, 𝐜𝐦𝟐
Choix : 2HA14 + 2HA12 totalisant 5,34cm2

• Armatures sur appuis à l’ELS : Mser = - 18,12t.m


Les différents calculs sont présentés dans le Tableau 35.

110
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
Tableau 35 : calcul de la section d’acier longitudinale sur appuis de
l’entretoise

Désignation Formules Résultats

d 𝑑 = 0,9ℎ𝑝 0,63 m

̅𝑠
σ σ
2
̅𝑠 = 𝑚𝑖𝑛{3 𝑓𝑒; 110√𝜂. 𝑓𝑡28 } 215,56 MPa

̅𝑏𝑐
σ ̅𝑏𝑐 = 0,6 x 𝑓𝑐28
σ 18 MPa

15. σ
̅𝑏𝑐 0,556
̅1 =
α
𝛼̅1 15. σ
̅𝑏𝑐 + σ
̅𝑠

Mrb 0,647 MN.m


1 ̅1
α
𝑀𝑟𝑏 = ̅1 (1 − ) 𝑏0 . 𝑑 2 . σ
α ̅𝑏𝑐
2 3

Mser ≤ Mrb, donc pas d’acier comprimé

𝑀𝑠𝑒𝑟 0,00529
𝜇𝑠 =
μ𝑠 𝑏0 . 𝑑 2 . σ
̅𝑠

Zb1 𝑍𝑏1 =
15
𝑑 𝑠
40𝜇 +1 0,557 m
16 54𝜇 +1
𝑠

As 𝑀𝑠𝑒𝑟 15,10 cm2


𝜏𝑢 =
𝑍𝑏1 . σ
̅𝑠

On a : Amin = 3,4776 cm2


Amin < As donc on retient comme section d′acier 𝐀𝐬 = 𝟏𝟓, 𝟏𝟎 𝐜𝐦𝟐
Choix : 10HA14 totalisant 15,39cm2

• Armatures de peau Apeau


On prend 3cm2/ml de parement (2 x retombée + largeur). Donc on a :
Apeau = 3cm2 x (2 x 0,5 + 0,4) = 4,2 cm2
On choisit donc 4HA12 ce qui totalise 4,52 cm2.
-Calcul de la section d’armature transversale At

111
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
• Vérification de la contrainte de cisaillement du béton
La contrainte de cisaillement vaut :
𝑉𝑢
𝜏𝑢 =
𝑏0 . 𝑑
0,3287
𝜏𝑢 = = 1,303 𝑀𝑝𝑎
0,4 x 0,63

La contrainte limite admissible vaut en fissuration préjudiciable :

0,15𝑓𝑐𝑗
𝜏𝑢𝑙 = min( ; 4 𝑀𝑝𝑎)
𝛾𝑏
0,15 x 30
𝜏𝑢𝑙 = min ( ; 4 𝑀𝑝𝑎) = 3 𝑀𝑝𝑎
1,5
𝜏𝑢 < 𝜏𝑢𝑙 (𝑉é𝑟𝑖𝑓𝑖é)
On a :
• Section d’acier

Choix du diamètre des armatures transversaux


On a :
𝜙𝑙 14 ℎ 𝑏
𝜙𝑡 ≥ ≥ ≥ 4,67 𝑚𝑚 et 𝜙𝑡 ≤ min(𝜙𝑙 ; ; 0)
3 3 35 10
ℎ 𝑏
𝜙𝑡 ≤ min(𝜙𝑙 ; 35 ; 100 ) ⇒ 𝜙𝑡 ≤ min(14mm ; 20mm ; 40 mm)

Nous adopterons des HA8 comme armatures d’âmes et prévoyons deux


cadres, donc 4brins, soit 2,01cm2.
• Espacement St

L’espacement maximal St,max vaut :


𝐴 .𝑓𝑒
𝑡
𝑆𝑡𝑚𝑎𝑥 = 𝑚𝑖𝑛[0,9𝑑; 0,4; (0,4𝑑) ]

2,01 x 10−4 x 100


𝑆𝑡𝑚𝑎𝑥 = min[0,9 𝑥 0,63; 0,4; ]
(0,4 𝑥0,4)
𝑆𝑡𝑚𝑎𝑥 = 𝑚𝑖𝑛[0,9 𝑥 0,40; 0,5]
𝑆𝑡𝑚𝑎𝑥 =0,40 m

L’espacement St des armatures transversales est donné par :


0,9. 𝐴𝑡 . 𝑓𝑒 . (𝑐𝑜𝑠𝛼 + sin 𝛼)
𝑆𝑡 ≤
𝑏0 . 𝛾𝑠 . [𝜏𝑢 − 0,3𝑓𝑡𝑗 . 𝑘]
k = 1 car on est en fissuration préjudiciable
Les armatures transversales sont droites, donc on a

112
Réalisé et soutenu par Ferdinand HOUNYEME
Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.

0,9.𝐴𝑡 .𝑓𝑒
On a donc: 𝑆𝑡 ≤ 𝑏
0 .𝛾𝑠 .[𝜏𝑢 −0,3𝑓𝑡𝑗 .𝑘]

0,9 x 2,01 x 10−4 x 400


𝑆𝑡 ≤
0,4 x 1,15 x [1,303 − 0,3 x 2,4 x 1]
St ≤ 0,27 m
Convenons de prendre St = 20 cm.

En récapitulatif, on a pour les entretoises :


- section de coffrage : 40 x 70 cm2;

- armatures longitudinales en travée : 2HA14 +2HA12;

- armatures longitudinales sur appuis: 10HA14;


-armatures transversales : 4HA8 espacées de 20 cm ;
- armatures de peau : 4HA12.

III-5 Calcul des poutres et entretoises avec robot


Les poutres les entretoises et le hourdis constitue un ensemble solidaire qui est
le tablier, leur modélisation et l’application des charges se font au même
moment. La modélisation des poutres et entretoises ayant été décrite ci-
dessus, nous allons aborder l’analyse et l’exploitation des résultats.

III-5-1 Résultats de calcul des poutres et entretoises.

Le logiciel fournit le diagramme des moments fléchissant des poutres suivant les
différentes positions du convoi. La ligne d’influence permet de déceler
automatiquement de la position du convoi qui engendre le plus grand moment
et la valeur de ce dernier. Ces lignes d’influences sont générées comme
précédemment décrites pour le hourdis.
L’analyse détaillée des barres accessible par le menu résultats/analyse détaillée
barres permet de sortir le diagramme des moments fléchissants.
L’analyse détaillée de la poutre centrale est présentée par la figure 80 suivante :

113
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Figure 80 : Diagramme des moments fléchissants du cas le plus


défavorables à l’ELS de la poutre centrale sous le convoi BC à deux voix
chargées

L’observation du diagramme montre que le moment fléchissant maximal généré


par le logiciel robot structural analysis se trouve au milieu de la poutre
centrale et a pour valeur 1656,96 KN.m.
La figure 81 montre le diagramme des efforts tranchants généré par le logiciel.

Figure 81 : Diagramme des efforts tranchants du cas le plus défavorable


de la poutre centrale sous le convoi BC à deux voix chargées

L’observation du diagramme de la figure 81+ montre que l’effort tranchant


maximal a pour valeur 435,86 KN.
Aussi, le logiciel génère-t-il un ferraillage théorique pour les poutres. Le
ferraillage proposé se présente dans le tableau 36.

114
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
Tableau 36 : Répartition des armatures théoriques dans la poutre
centrale

La distribution des ferraillages présentée par le logiciel dans le tableau 36, nous

donne milieu de la poutre, 47,27 cm2 comme ferraillage théorique supérieur et

42,70 cm2 comme ferraillage inférieur, soit une section totale d’acier de 89,97

cm2.

 Nous n’allons pas présenter les résultats des entretoises car elles sont
calculées pour reprendre uniquement les charges des poutres et du tablier lors
du vérinage. La modélisation telle qu’elle est faite ne permet pas de faire
reprendre uniquement les charges sus citées.

III-6 Analyse et comparaison du calcul manuel et du calcul avec


le logiciel robot SAP des poutres.
Cette comparaison se fera de la même manière que l’analyse du hourdis en
considérant ici les moments les plus défavorables obtenus par les deux méthodes
de calcul :
-récapitulation des différents moments issus des deux méthodes de calcul ;
- analyse la précision de calcul de chaque moteur de calcul;
- avantages et inconvénients.

115
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III-6-1 Récapitulation des moments issus de différentes
méthodes de calcul des poutres.

Les différents résultats obtenus se résument dans le tableau 37.


Tableau 37 comparaison des résultats du calcul manuel et ceux du calcul
effectué avec le logiciel robot.

Moments fléchissants (KN.m)


Moteur de calcul ELS ELU
My My

calcul Manuel 1757,20 2359,56

Effectué avec Robot SAP 1657,12 2229,89

Pourcentage d’écart 5,69% 5,49%

Le tableau 37, montre que les résultats du calcul manuel sont légèrement
supérieurs aux résultats obtenus par le calcul avec le logiciel robot.
Pour confirmer l’analyse du tableau 37 nous avons également déterminé et
comparé les sections d’armature par les deux méthodes de calcul. Le tableau 38
présente les résultats.
Tableau 38 : comparaison des sections d’armatures obtenues par le calcul
manuel et celles calculés avec le logiciel.

Moteur de calcul Section d’acier (cm2)


107,82
calcul Manuel

Effectué avec Robot SAP 89,97

Pourcentage d’écart 16,55%

En observant le tableau 38, on constate également que les sections d’armature


obtenues par la méthode manuelle sont aussi légèrement supérieures à celles
obtenues par le logiciel. Ceci est une conséquence logique de la différence
observée au niveau des moments.

116
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III-6-2 Analyse des précisions de chaque méthode de calcul.

La différence de résultats observée peut se justifier par :


 Calcul manuel
Les moments sont affectés d’un coefficient de répartition transversale dans le
calcul manuel. Ces coefficients sont calculés en tenant compte d’un certain
nombre de paramètres à savoir le paramètre d’entretoisement, le paramètre de
torsion, la position du chargement et d’autres paramètres. Ces paramètres sont
utilisés pour déterminer les lignes d’influences. Les cordonnées des points
constituants ces lignes d’influences sont calculées par interpolation à partir
des tables de Guyon Massonnet. L’interpolation des données de ces tables peut
affecter la précision des calculs manuels.
 Calcul numérique
Le logiciel effectue le calcul par la méthode des éléments finis. Cette option
prend en compte les caractéristiques géométriques des poutres de la manière
de la plus précise. Cette modélisation génère les sollicitations résultantes des
différents cas de charges envisagées lors de notre étude.
Par ailleurs, le logiciel Robot SAP détermine pour chaque position les efforts
dans la poutre et donc décèle automatiquement la position la plus défavorable
des différents convois.

III-6-3 Avantages et inconvénients

Les résultats du calcul numérique sont donnés à partir de calculs minutieux


avec une rapidité.
Le processus de détermination des moments par le calcul manuel comporte des
risques d’erreurs de précision alors que le logiciel effectue le calcul par la
méthode des éléments finis qui est précise. C’est ce qui justifie les écarts
obtenus dans les deux méthodes de calcul.
Toutefois cette différence n’entache en rien la fiabilité du calcul manuelle.
On peut en conclure que la méthode de calcul par le logiciel est plus précise et
offre un gain de temps considérable

117
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CONCLUSION

118
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Conclusion
L’atteinte de l’un des objectifs fixés au départ qui était d’appréhender les deux
méthodes de calcul du tablier du pont à poutre sans entretoise intermédiaire,
nous a permis de nous rendre compte de certaines différences de considérations
dans les calcul:
-Le logiciel robot effectué son calcul suivant les méthodes des éléments finis alors
que dans le calcul manuel, c’est la méthode se Guyon Massonnet qui est utilisée.
La méthode de Guyon Massonnet tient compte de la flexion locale et de la flexion
globale pour déterminer les sollicitations réelles du fait de la considération du
hourdis comme jouant le rôle d’entretoise intermédiaire. C’est qui justifie la
différence constatée au niveau des résultats obtenus.
-Pour le calcul numérique des poutres, c’est la méthode des éléments finis le qui
est utilisée alors que dans le calcul manuel, le coefficient de répartition
transversal vient affecter les résultats obtenus par la méthode RDM.
Par ailleurs pour le hourdis, il a été noté une augmentation du moment dans le
calcul par le logiciel comparativement aux résultats manuels. Au même moment
pour les poutres c’est les résultats du calcul manuels qui sont supérieurs aux
résultats du logiciel. Ceci est dû au fait que le logiciel effectue le calcul en
prenant tout le tablier dans son ensemble pour créer un modèle de d’élément
finis, alors que pour le calcul manuel, les opérations sont menées séparément.
Ceci est à la base de l’écart observé dans les deux méthodes de calcul. Toute fois
les résultats dans leur ensemble s’équivalent.
En définitive la méthode par le logiciel est plus judicieuse. Toutefois, il est
impérative de maîtriser parfaitement les deux méthodes de calcul car la précision
obtenue par le logiciel est conséquente à un bon paramétrage pendant la
conception, celui-ci passe la maîtrise parfaite de la méthode manuelle.

119
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ANNEXES

120
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Calcul de coefficient de répartition transversale

Figure 82 : géométrie de la section de la poutre principale

bo − ba = 2,5 − 0,4 = 2,10m


Moment d’inertie de flexion Ip :
2 2
1 3 3 1 [(𝑏𝑜 − ba ). ℎ𝑑 + ba. ℎ𝑝 ]2
𝐼𝑝 = 𝐼𝑥 = [(𝑏𝑜 − ba ). ℎ𝑑 + ba. ℎ𝑝 ] −
3 4 [(𝑏𝑜 − ba ). ℎ𝑑 + ba . ℎ𝑝 ]
1 1 [(2,5 − 0,4 ) x 0,22 + 0,4 x 0,92 ]2
𝐼𝑝 = [(2,5 − 0,4 ) x 0,23 + 0,4 x 0,93 ] −
3 4 [(2,5 − 0,4 ) x 0,2 + 0,4 x 0,9 ]
I𝑃 = 0,04944𝑚4
𝐼𝑝 0,04944
ρ𝑃 = .𝐸 = .𝐸
ba 2,5
ρ𝑃 = 0,019776. 𝐸
• Moment d’inertie de torsion Kp :
𝐾𝑝 = Г1 + Г2
1 1
Г1= 2 . 3 . ℎ𝑑 3
2.(ℎ𝑝 −ℎ𝑑 )
Г2= 𝑘 ( ) . (ℎ𝑝 − ℎ𝑑 ). 𝑏𝑎3
𝑏𝑎
2x(0,9−0,2)
Г2= 𝑘 ( ) x (0.9 − 0,2) x 0.43
0,4

Г2=k(3,5) x 0,0448
D’après la formule de VIPP:

1 0,168
𝑘= − (0,051 + ) . 𝑒 −0,13𝑅 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑅 = 3,5
3 𝑅

121
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𝑘 = (3,5) = 0,270523
Г2 = 0,271× 0,045 = 12,119. 10−3𝑚4
𝐾𝑝 = Г1 + Г2 = 3,33. 10−3 + 12,119. 10−3 = 0,01544𝑚4
𝑘𝑝 0,016
𝛾𝑝 = .𝐸 = . 𝐸 = 3,2. 10−3 𝐸
2𝑏1 2 x 2,5
• Entretoise ≡ Hourdis
ℎ𝑑 3 0,203
𝛾𝐸 = 𝜌𝐸 = .𝐸 = . 𝐸 = 0,667. 10−3 𝐸
12 12
En résumé :
𝜸𝒑 = 𝟑, 𝟐. 𝟏𝟎−𝟑𝑬 𝜸𝑬 = 𝟎, 𝟔𝟔𝟕.𝟏𝟎−𝟑𝑬
𝝆𝒑 = 𝟏𝟗, 𝟕𝟖. 𝟏𝟎−𝟑𝑬 𝝆𝑬 = 𝟎, 𝟔𝟔𝟕. 𝟏𝟎−𝟑𝑬

Le comportement du pont est complètement défini par les deux paramètres


principaux :
Le paramètre de torsion α et le paramètre d′entretoisement θ
- Paramètre de torsion :
𝛾𝑃 + 𝛾𝐸
𝛼=
2√𝜌𝑃 × 𝜌𝐸
3, 2. 10−3 E + 0, 667. 10−3 E
𝛼= = 0,5174
2√3, 2. 10−3 E × 0, 667. 10−3 E
- Le paramètre d’entretoisement :
𝑏4
𝜃= √𝜌𝑃 × 𝜌𝐸
𝐿
5 4
𝜃= √3, 2. 10−3 E × 0, 667. 10−3 E = 0,778
15

En résumé 𝛼 = 0,517 𝑒𝑡 𝜃 = 0,778

𝜃 = 0,778 > 0,3 ⇒ On utilise donc la méthode de Guyon-Massonnet


-Calcul des coefficients de répartition transversale pour la poutre de rive
a.) Courbe de K
* Interpolation sur 𝛼
𝜃 = 0,7779 ; 0,1 ≤ 𝜃 ≤ 1
0,065−𝜃
D’après Sattler K = K 0 + (K1 − K 0 )𝛼(1 − 𝑒 𝜃0 ) avec 𝜃0 = 0,663

122
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
0,065 − 0,778
𝜃0 = = −1,075
0,663
K = K 0 + (K1 − K 0 )x 0,517 x(1 − 𝑒 −1,075 )
K = K 0 + (K1 − K 0 ) x 0,341
K 𝛼 = 0,341K1 + 0,659K 0
*Interpolation sur 𝜃
𝜃 = 0,778 Interpolation entre 𝜃1 = 0,75 𝑒𝑡 𝜃2 = 0,80
𝐾𝜃=0,80 − 𝐾𝜃=0,75
𝐾𝜃=0,778 = 𝐾𝜃=0,75 + × (0,778 − 0,75)
0,80 − 0,75
𝐾𝜃=0,778 = 0,442𝐾𝜃=0,75 + 0,558 𝐾𝜃=0,80
*Interpolation sur 𝑦 (la position de la poutre)
-Pour les poutres de rive
3,75𝑏 3
𝑦 = 2,5 + 1,25 = 3,75 𝑒𝑡 𝑏 = 5 𝑦= = 0,75𝑏 = 𝑏
5 4
𝐾0,75𝑏 = 𝐾 3𝑏
𝑦=
4

-Pour les poutres centrales


1,25𝑏 1
𝑦 = 2,5/2 = 1,25 𝑒𝑡 𝑏 = 5 𝑦= = 0,25𝑏 = 𝑏
5 4
Nous ne ferons pas d’interpolation sur y car les valeurs de K pour les positions
𝑏 3
des poutres centrales 𝑦 = 4 et des poutres de rives 𝑦 = 𝑏 sont disponible
4

dans les tableaux de Massonnet et seront directement recopiées.


Ainsi nous n’avons qu’à effectuer deux interpolations :
1-une interpolation sur 𝛼 K 𝛼 = 0,341K1 + 0,659K 0
2-une interpolation sur 𝜃 𝐾𝜃=0,778 = 0,442 𝐾𝜃=0,75 + 0,558 𝐾𝜃=0,80
Les valeurs de K arrondies à deux chiffres après la virgule sont consignées
dans le tableau 39.
Tableau 39: Valeurs des K

θ1=0,75 Alfa=0=> K0
y(e) -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
b/4 -0,4324 0,059 0,566 1,092 1,573 1,814 1,5951 1,1305 0,607
3b/4 -0,451 -0,330 -0,181 0,059 0,472 1,131 2,045 3,084 4,029
θ1=0,75 Alfa=1=> K1
y(e) -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
b/4 0,435 0,549 0,711 0,938 1,202 1,383 1,313 1,158 1,023

123
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
3b/4 0,203 0,274 0,380 0,549 0,804 1,158 1,598 2,017 2,263
b/4 -0,137 0,226 0,615 1,039 1,447 1,667 1,499 1,140 0,749
3b/4 -0,228 -0,124 0,011 0,226 0,585 1,140 1,892 2,720 3,426

θ2=0,80 Alfa=0=> K0
Y(e) -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
b/4 -0,490 0,0123 0,540 1,108 1,648 1,919 1,638 1,069 0,436
3b/4 -0,353 -0,283 -0,184 0,012 0,401 1,069 2,035 3,142 4,120
Théta=0,8 Alfa=1=> K1
Y(e) -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 B
b/4 0,3923 0,5089 0,6812 0,931 1,231 1,437 1,343 1,155 0,997
3b/4 0,1695 0,2358 0,339 0,509 0,774 1,155 1,638 2,102 2,353
b/4 -0,189 0,182 0,588 1,047 1,505 1,754 4,579 1,098 0,627
3b/4 -0,174 -0,106 -0,006 0,182 0,528 1,098 1,899 2,787 3,517

Les valeurs de K arrondies à deux chiffres après la virgule sont consignées


dans le tableau 40. Ces valeurs arrondies sont consignées dans le tableau 41.
Tableau 40 : Valeurs de K arrondies pour la poutre centrale

θ=0,778
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
k -0,17 0,20 0,60 1,04 1,48 1,72 1,52 1,12 0,68

Tableau 41 : Valeurs de K arrondies pour la poutre de rive.

θ=0,778
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
k -0,20 -0,11 0,00 0,20 0,55 1,12 1,90 2,76 3,48

Ces valeurs nous permettront de tracer la courbe K = K(e) qui représente la


ligne d’influence (Li) de K (figure 83)
-Pour les poutres centrales

124
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Ligne d'enfluence k(e)


2,00
1,72
1,48 1,52
1,50
1,04 1,12

1,00
0,68
0,60

0,50
0,20

0,00 -0,17
-b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b

-0,50

-Pour les poutres de rive

Ligne d'influence K(e)


4,00
3,48
3,50
3,00 2,76

2,50
1,90
2,00
1,50 1,12
1,00 0,55
0,50 0,20
-0,11 0,00
-0,20
0,00
-b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
-0,50

Figure 83 : ligne d’influence de K en fonction de e pour la poutre de


centrale et de rive

Détermination des coefficients de répartitions transversales CRT


*Caractéristiques du pont
Détermination des coefficients de répartition transversale CRT.
 la poutre intermédiaire n°2
 Charge AL
1 er cas : une voie chargée de largeur LAL = 3,5m
Pont de 1ère classe donc a1 = 1,0.
La charge étant centré sur l’axe de la poutre (donc sur b/4), le début et la fin
de la voie chargée correspondent donc respectivement à

125
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b V b V
𝑒 = 4 − 2 𝑒𝑡 à 𝑒 = 4 + 2
ω𝐴𝐿
𝐾𝐴𝐿 = 𝐿𝐴𝐿

1 1 𝑏 𝑉 𝑏 𝑏 1 𝑏 𝑉 𝑏
𝐾𝐴𝐿 = [ 𝐾 (𝑒 = − ) + 𝐾(𝑒 = 0) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾 (𝑒 = + )]
𝐿𝐴𝐿 2 4 2 4 2 2 4 2 4
1 1 1 5
𝐾𝐴𝐿 = [ x 1,30 + 1,48 + 1,71 + 1,52 + x 1,36 ]
3,5 2 2 4
𝐾𝐴𝐿 = 2,16
𝐾𝐴𝐿 2,16
η𝐴𝐿=𝐾𝐴𝐿 = = =0,54
𝑛 4

a1.ηAL.L AL = 1 x 0,54 x 3,5 = 1,89

2 ème cas : deux voies chargées de largeur 𝐿𝐴𝐿 = 7m


Pont de 1 ère classe et deux voies chargées donc a 1 = 1,0.
Ici, la fin des deux voies chargées coïncide avec e = b – (L tr + 2V).
ω𝐴𝐿
𝐾𝐴𝐿 =
𝐿𝐴𝐿
1 1 𝑏 𝑏 𝑏
𝐾𝐴𝐿 = [ 𝐾(𝑒 = 𝑏 − 𝐿𝑡𝑟 − 2𝑉) + 𝐾 (𝑒 = − ) + 𝐾 (𝑒 = − ) + 𝐾(𝑒 = 0) + 𝐾 (𝑒 = )
𝐿𝐴𝐿 2 2 4 4
𝑏 1 𝑏
+ 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾(𝑒 = 𝑏 − 𝐿𝑡𝑟 )]
2 2 4
𝐾𝐴𝐿 = 1,27
𝐾𝐴𝐿 1,27
η𝐴𝐿=𝐾𝐴𝐿 = = =0,32
𝑛 4

a1.ηAL.L AL = 1 x 0,32 x 7 = 2,24


Le cas le plus défavorable se trouve être le 2ème donc notre coefficient de
répartition transversale CRT est alors
1.ηAL.L AL = 1 x 0,32 x 7 = 2,24

 Trottoirs
Les deux trottoirs sont tous chargés et les extrémités des chargements
correspondent au début et la fin des trottoirs, ceci coïncide avec e = b et e = b -
Ltr pour le trottoir de droite et avec e = -b et e = -b + Ltr pour le trottoir de gauche.
ωtr
𝐾𝑡𝑟 =
𝐿𝑡𝑟
1 1 𝐿𝑡𝑟
𝐾𝑡𝑟 = [ 𝐾(𝑒 = 𝑏) + 𝐾(𝑒 = 𝑏 − 𝐿𝑡𝑟 ) + 𝐾(𝑒 = −𝑏) + 𝐾(𝑒 = −𝑏 + 𝐿𝑡𝑟 )]
𝐿𝑡𝑟 2 𝐿𝑡𝑟

126
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
1
𝐾𝑡𝑟 = [ 0,69 + 1,20 + 0,16 + 0,29]
2
𝐾𝑡𝑟 = 1,01
𝐾𝑡𝑟 1,01
ηtr= = =0,25
𝑛 4

a1.ηtr.Ltr = 1 x 0,25 x3= 0,75


Donc pour le trottoir nous avons :
ηtr = 0,25 avec Ltr = 1,50m

 Charge Bc
Tout comme pour la poutre de rive, ici également le coefficient b c dépend du
nombre de files de camions placé. En plus de cette variation de b c , le choix de
l’emplacement des files est essentiel pour avoir le cas le plus défavorable. Les
dispositions possibles pour cette charge sont illustrées sur la figure 84.

Figure 84 : chargement de Bc sur la ligne d’influence de K pour la poutre


intermédiaire n°2

1 er cas : 01 file de Bc avec b c = 1,2


Il suffit de vérifier 02 dispositions :
-Une file de roues placée sur l’axe de la poutre
-Deux files de roues symétriques par rapport à l’axe de la poutre

127
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1 ère disposition : 01 file de roue placée sur l’axe de la poutre.
2
1 1 1
𝐾𝐵𝐶 = ∑ 𝐾𝑖 = (𝐾1 + 𝐾2 ) = (1,72 + 1,28) = 1,5
2 2 2
𝑖=1

Le CRT η Bc est :
KBC 1,5
η𝐵𝐶 = = = 0,375
n 4

bc.ηBc = 1,2 x 0,375 = 0,45


2 ème disposition : 02 files symétriques par rapport à l’axe de la poutre.
2
1 1 1
𝐾𝐵𝐶 = ∑ 𝐾𝑖 = (𝐾3 + 𝐾4 ) = (1,53 + 1,56) = 1,545
2 2 2
𝑖=1

Le CRT η Bc est :
KBC 1,545
η𝐵𝐶 = = = 0,39
n 4

bc.ηBc =1,2 x 0,39=0,47


2ème cas : 02 files de BC avec bc=1,1
On vérifie les deux dispositions les plus logiques à savoir :
-une des files de roues adjacentes au deuxième camion est placée sur
l’axe de la poutre
-deux files de roues placées symétriquement par rapport à l’axe de la poutre.
1 ère disposition : une des files de roues adjacentes au deuxième camion est
placée sur l’axe de la poutre
4
1 1 1
𝐾𝐵𝐶 = ∑ 𝐾𝑖 = (𝐾1 + 𝐾2 + 𝐾5 + 𝐾6 ) = (1,72 + 1,28 + 1,62 + 1,04) = 2,83
2 2 2
𝑖=1

Le CRT nBc est


𝐾𝐵𝐶 2,83
η𝐵𝐶 = = =0,71
𝑛 4

bc .nBc =1,1 x 0,71=0,78

2ème disposition : 02 files de roues placées symétriquement par rapport à l’axe


de la poutre.
4
1 1 1
𝐾𝐵𝐶 = ∑ 𝐾𝑖 = (𝐾3 + 𝐾4 + 𝐾7 + 𝐾8 ) = (1,53 + 1,56 + 1,39 + 0,69) = 2,585
2 2 2
𝑖=1

Le CRT nBc est


𝐾𝐵𝐶 2,585
η𝐵𝐶 = = =0,65
𝑛 4

bc .nBc =1,1 x 0,65=0,715


128
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
On remarque que, des quatre dispositions étudiées, la plus défavorable est celle
où une des files de roues adjacentes au deuxième camion est placée sur l’axe
de la poutre (1 ère disposition du 2ème cas).
On retient donc :
𝜼𝑩𝒄 = 𝟎, 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑏𝑐 = 1,1

 BT
Le cas le plus défavorable est celui où on a les deux tandems disposés en même
temps, tout en respectant les règles de disposition préconisées par le Fascicule
61 titre II. La figure 85 montre le chargement sur la ligne d’influence.

Figure 85 : chargement de Bt sur la ligne d’influence de K pour la poutre


intermédiaire n°2
4
1 1 1
𝐾𝐵𝑇 = ∑ 𝐾𝑖 = (𝐾1 + 𝐾2 + 𝐾3 + 𝐾4 ) = (1,36 + 1,672 + 1,48 + 0,776) = 2,64
2 2 2
𝑖=1

Le CRT nBT est


𝐾𝐵𝑇 2,644
η𝐵𝑇 = = =0,661
𝑛 4

η𝐵𝑇 =0,66

 Charge Br
Le cas le plus défavorable est de placer la roue sur l’axe de la poutre. Le
coefficient K est directement lu sur le graphique.

129
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
On a 𝐾𝐵𝑟 = 1,72
Le CRT nBr est :
𝐾𝐵𝑟 1,72
η𝐵𝑟 = = =0,43
𝑛 4

η𝐵𝑟 =0,43
Pour la poutre intermédiaire n°2, résumons dans le tableau 42 ci-dessous les
différentes valeurs de CRT obtenues pour les différents types de surcharges.
Tableau 42 : Récapitulatif des CRT pour la poutre de rive n°2

Surcharges CRT
AL 0,32
Qtr 0,25
BC 0,71
BT 0,66
BR 0,43

 la poutre de rive intermédiaire n°2


 Charge AL
La figure 86 montre le chargement A(l) sur la ligne d’influence.

Figure 86: Disposition des surcharges A(L) et qtr sur la ligne d’influence de
K pour la poutre de rive n°1

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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
1 er cas : une voie chargée de largeur L A(L) = 3,5m
Pont de 1 ère classe et deux voies chargées donc a 1 = 1,0.
Dans ce cas, la fin de la voie chargée coïncide avec e = b – (Ltr + V) = 0
Le coefficient K pour ce chargement de A(L) est l’air ω A(L) de la ligne
d’influence correspondant à la charge divisée par la largeur du chargement,
soit :
ω𝐴𝐿
𝐾𝐴𝐿 = 𝐿𝐴𝐿

1 1 𝑏 𝑏 𝑏 1 𝑏
𝐾𝐴𝐿 = [ 𝐾(𝑒 = 0) + (𝑒 = ) + +𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾(𝑒 = 𝑏 − 𝐿𝑡𝑟 )]
𝐿𝐴𝐿 2 4 2 2 2 4
1 1 1 5
𝐾𝐴𝐿 = [ x 0,56 + 1,12 + 1,89 + x 2,58]
3,5 2 2 4
𝐾𝐴𝐿 = 1,64
𝐾𝐴𝐿 1,64
η𝐴𝐿=𝐾𝐴𝐿 = = =0,41
𝑛 4

a1.ηAL.L AL = 1 x 0,41 x 3,5 = 1,435


2 ème cas : deux voies chargées de largeur L A(L) = 7m
Pont de 1 ère classe et deux voies chargées donc a 1 = 1,0.
Ici, la fin des deux voies chargées coïncide avec e = b – (L tr - 2V).
ω𝐴𝐿
𝐾𝐴𝐿 = 𝐿𝐴𝐿

1 1 𝑏 𝑏 𝑏
𝐾𝐴𝐿 = [ 𝐾(e = b – (𝐿𝑡𝑟 − 2V) + (𝑒 = − ) + 𝐾 (𝑒 = − ) + 𝐾(𝑒 = 0) + 𝐾 (𝑒 = )
𝐿𝐴𝐿 2 2 4 4
𝑏 1 𝑏
+ 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾(𝑒 = 𝑏 − 𝐿𝑡𝑟 )]
2 2 4
1 1 1 5
𝐾𝐴𝐿 = [ x 0,09 + 0,01 + 0,21 + 0,56 + 1,12 + 1,89 + x 2,58]
3,5 2 2 4
𝐾𝐴𝐿 = 0,90
𝐾𝐴𝐿 1,64
η𝐴𝐿=𝐾𝐴𝐿 = = =0,225
𝑛 4

a1.ηAL.L AL = 1 x 0,225 x 7 = 1,575


On a 1,575 > 1,435 ; nous remarquons donc que le deuxième cas est le plus
défavorable.
Donc nous avons pour le CRT :
ηA(L) = 0,225 avec a 1 = 1,0 et L = 7m

131
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Comparaison de deux méthodes de dimensionnement d’un tablier de pont à poutre.
 Charge qtr
Ltr = 1,5m et le cas le plus défavorable est le chargement des deux trottoirs
simultanément. Les extrémités des chargements correspondent au début et
la fin des trottoirs, ceci coïncide avec e = b et e = b - L tr pour le trottoir de
droite et avec e = -b et e = -b + Ltr pour le trottoir de gauche. De même que pour
AL, le coefficient K est le rapport entre l'aire ωtr de la ligne d’influence
correspondant au chargement du trottoir par sa largeur Ltr.
ωtr
𝐾𝑡𝑟 = 𝐿𝑡𝑟

1 1 𝑏
𝐾𝑡𝑟 = [ 𝐾(𝑒 = 𝑏) + 𝐾(𝑒 = 𝑏 − 𝐿𝑡𝑟 ) + 𝐾(𝑒 = −𝑏) + 𝐾(𝑒 = −𝑏 + 𝐿𝑡𝑟 )]
𝐿𝑡𝑟 2 4
1 5
𝐾𝑡𝑟 = [ 3,46 + 2,58 − 0,19 − 0,09]
3,5 4
𝐾𝐴𝐿 = 2,88
𝐾𝐴𝐿 2,88
η𝑡𝑟 = = =0,72
𝑛 4

Donc pour le trottoir nous avons :


ηtr=0,72 avec Ltr = 1,50m
 Charge BC
Le coefficient bc dépend du nombre de files de camions à placer.
A cause de la variation de bc, on essaye 2 cas différents (1 file et 2 files de Bc).
On place les différentes files de roues sur la largeur chargeable de la manière
la plus défavorable selon les règles de chargement. Donc on place les convois
de Bc décalés à droite en prenant soin de laisser 0,25 m entre le bord du
trottoir et la première file de roues (figure 87).

Figure 87 : Disposition de Bc sur la ligne d’influence de K pour la poutre de


rive n°1
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1er cas : 01 file de Bc avec bc = 1,2
2
1 1 1
𝐾𝐵𝐶 = ∑ 𝐾𝑖 = (𝐾1 + 𝐾2 ) = (2,416 + 1,12) = 1,768
2 2 2
𝑖=1

Le CRT ηBc est :


KBC 1,768
η𝐵𝐶 = = = 0,44
n 4

bc.ηBc = 1,2 x 0,44 = 0,528

2ème cas : 02 files de Bc avec b c = 1,1


4
1 1 1
𝐾𝐵𝐶 = ∑ 𝐾𝑖 = (𝐾 1 + 𝐾 2 + 𝐾 3 + 𝐾 4 ) = (2,416 + 1,12 + 0,892 + 0,20)
2 2 2
𝑖=1

= 2,314
Le CRT ηBc est :
KBC 2,314
η𝐵𝐶 = = = 0,58
n 4

bc.ηBc = 1,2 x 0,58 = 0,696


On a 0,696 > 0,528 ; donc le deuxième cas se trouve être le plus défavorable,
ainsi nous retenons le CRT de de Bc :
ηBc = 0,58 avec bc = 1,1
 BT
Le cas le plus défavorable est celui où on a les deux tandems disposés en
même temps, tout en respectant les règles de disposition préconisées par le
Fascicule 61 titre II. La figure 88 montre le chargement BT sur la ligne
d’influence.

Figure 88 : Disposition de BT sur la ligne d’influence de K pour la poutre de


rive n°1
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4
1 1 1
𝐾𝐵𝑇 = ∑ 𝐾𝑖 = (𝐾1 + 𝐾2 + 𝐾3 + 𝐾4 ) = (2,244 + 1,006 + 0,55 + 0,08) = 1,94
2 2 2
𝑖=1

Le CRT nBT est


𝐾𝐵𝑇 1,940
η𝐵𝑇 = = =0,485
𝑛 4

𝛈𝑩𝑻 =0,485
 Charge Br
Le cas le plus défavorable est de placer la roue sur l’axe de la poutre. Le
coefficient K est directement lu sur le graphique.
On a 𝐾𝐵𝑟 = 2,588
Le CRT nBr est :
𝐾𝐵𝑟 2,588
η𝐵𝑟 = = =0,647
𝑛 4

𝛈𝑩𝒓 =0,647
Les différents CRT suivant les différents types de surcharges pour la poutre de
rive n°1 sont consignés dans le tableau 43.
Tableau 43: Récapitulatif des CRT pour la poutre de rive n°1

Surcharges CRT
AL 0,23
Qtr 0,72
BC 0,58
BT 0,485
BR 0,647

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Plan de ferraillage

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BIBLIOGRAPHIE

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BIBLIOGRAPHIE
AUTODESK. (2010). GUIDE D'UTILISATION DE ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS

PROFESSIONNAL.

CALGARO, A. B.-G.-A. (1994). CONCEPTION DES PONTS. Paris.

CCTG, C.-F. N. (1971). CALCUL ET ÉPREUVES DES OUVRAGES D´ART TITRE II

PROGRAMMES DE CHARGES ET ÉPREUVES DES PONTS-ROUTES Tous.

DOUMBIA, B. (2016.). ETUDES COMPARATIVES DE DEUX VARIANTES DE

PONT EN BETON ARME POUR LE FRANCHISSEMENT DU MONO A

BOUGOUNI . 2IE.

Encarta, M. (2009). Carte du Bénin.

J.Roux, J. P. (2002). Pratique du BAEL 91. EYROLLES.

LALO, M. D. (2020, Novembre). Description de la Commune de LALO. Récupéré

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OUÉZDOU, M. B. (2012). COURS D’OUVRAGES D’ART Tome 2:

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Tables des Matières

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DEDICACE ________________________________________________________________________ i

REMERCIEMENTS _______________________________________________________________ ii

RESUME _________________________________________________________________________ iv

ABSTRACT _______________________________________________________________________ v

SOMMAIRE ______________________________________________________________________ vi

LISTE DES FIGURES ___________________________________________________________ viii

LISTE DES TABLEAUX _________________________________________________________ xii

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS _________________________________________ xiv

INTRODUCTION___________________________________________________________________ 1

Contexte et justification ___________________________________________________ 2

Objectif général ____________________________________________________________ 2

Objectifs spécifiques _______________________________________________________ 3

Méthodologie ______________________________________________________________ 3

CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET _______________________________________ 4

I-1 Contexte____________________________________________________________________ 4

I-2 Intervenants dans le projet _________________________________________________ 4

I-3 Cadre de l’étude ____________________________________________________________ 5

I-3.1 Localisation de la zone. (ADJAIGBONOU) _________________________________ 5

I-3.2 Climat et végétation. _____________________________________________________ 6

I-3-2-1 Climat ______________________________________________________________ 6

II-3-2-2 Végétation __________________________________________________________ 6

CHAPITRE II : PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DU TABLIER DU PONT 7

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II-1-Pré dimensionnement des poutres et entretoises __________________________ 7

II-2-Pré dimensionnement du hourdis__________________________________________ 8

CHAPITRE III : DIMENSIONNENT ET COMPARAISON DES ELEMENTS ____________ 9

III-1 Calcul manuel du hourdis _______________________________________________ 10

III-1-1 Calcul du coefficient de majoration dynamique applicable au hourdis. ___11

III-1-2 Calcul des sollicitations dues aux charges permanentes. ________________12

III-1-2-1 Evaluation des charges permanentes du tablier ____________________12

III-1-2-2 Caractéristiques géométriques du hourdis _________________________12

III-1-2-3 Calcul des sollicitations ___________________________________________13

III-1-3 Flexion locale du hourdis ______________________________________________13

III-1-4 Flexion globale du hourdis _____________________________________________28

III-1-4-1 Détermination des moments globaux_______________________________33

III-1-5 Détermination de la flexion totale et Ferraillage du hourdis _____________45

III-1-6 Calcul des armatures du hourdis ______________________________________47

III-2 Calcul du hourdis avec Robot structural analysis Professionnal ________ 52

III-2-1 Modélisation du tablier ________________________________________________53

III-2-2 Chargement du hourdis _______________________________________________60

III-2-3 Lancement des calculs da la structure du tablier _______________________68

III-2-4 Résultat des calculs ___________________________________________________69

III-2-4-1 Définition des combinaisons d’actions _____________________________69

III-2-4-2 Les lignes d’influence par le logiciel ________________________________70

III-2-4-3 Cartographie des panneaux _______________________________________72

III-2-4-4 Coupes sur panneaux _____________________________________________73

III-3 Analyse et comparaison du calcul manuel et le calcul avec le logiciel

Robot SAP du hourdis. _______________________________________________________ 77

III-3-1 Récapitulation des moments issus de différentes méthodes de calcul ____77

III-3-2 Analyse des précisions de chaque méthode de calcul. __________________78


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III-3-2 Avantages et inconvénients ____________________________________________79

III-4 Calcul manuel des poutres et entretoises _______________________________ 80

III-4-1 Détermination des sollicitations dans les poutres. ______________________80

III-4-1-1 Evaluations des charges permanentes _____________________________80

III-4-1-2 Evaluations des surcharges routières ______________________________84

III-4-2 Calcul des coefficients de répartition transversale (CRT) des poutres _____97

III-4-3 Calcul des sollicitations réelles dans les poutres ________________________99

III-4-4 Calcul des armatures longitudinales et transversales dans les poutres 100

IV-4-5 Etude des entretoises________________________________________________ 105

III-5 Calcul des poutres et entretoises avec robot ___________________________ 113

III-5-1 Résultats de calcul des poutres et entretoises. ________________________ 113

III-6 Analyse et comparaison du calcul manuel et du calcul avec le logiciel

robot SAP des poutres. ______________________________________________________ 115

III-6-1 Récapitulation des moments issus de différentes méthodes de calcul. _ 116

III-6-2 Analyse des précisions de chaque méthode de calcul. ________________ 117

III-6-3 Avantages et inconvénients __________________________________________ 117

CONCLUSION __________________________________________________________________ 118

ANNEXE _______________________________________________________________________ 120

BIBLIOGRAPHIE _______________________________________________________________ 141

Tables des Matières ___________________________________________________________ 143

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