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CHEBAP 2021-2022
Groupe 25 :
Tores FOMENA FOMENA
Nirina Miora Jessica AVELIN
Emile BISSON
1
TABLE DES MATIERES
Introduction ................................................................................................................................................... 3
CHAPITRE 1 : Présentation du projet ...................................................................................................... 5
1 Description de l’ouvrage ................................................................................................................... 5
1.1 Profil en long ............................................................................................................................. 5
1.2 Profile en travers ....................................................................................................................... 5
2 Principe de construction ................................................................................................................... 6
1 Rôle des câbles de précontraintes .................................................................................................... 6
CHAPITRE 2 : Phasage d’exécution du projet .................................................. Erreur ! Signet non défini.
CHAPITRE 3 : Conception de l’ouvrage et hypothèses ............................................................................ 8
CHAPITRE 4 : Définition de la géométrie de l’ouvrage .......................................................................... 15
CHAPITRE 5 : Justification transversale du pont ................................................................................... 31
CHAPITRE 6 : Dimensionnement de la précontrainte ..................................... Erreur ! Signet non défini.
CHAPITRE 7 : Vérification des contraintes ............................................................................................ 99
CHAPITRE 8 : Vérification à l’ELU ........................................................................................................ 100
CHAPITRE 9 : Calcul des pertes de précontraintes .............................................................................. 105
CHAPITRE 10 : Ratios ............................................................................................................................. 122
Conclusion ................................................................................................................................................. 124
2
INTRODUCTION
Construit en 1990, le viaduc de Bourran, faisant l’objet de notre étude, est un pont routier français situé
sur la commune de Rodez, dans le département de l’Aveyron. Ce viaduc enjambe la vallée de l'Auterne qui
sépare le centre-ville de Rodez et son quartier de Bourran, passant au-dessus de la RN88 (Route Nationale
88). Il s’agit d’un pont-caisson fait en béton-précontraint à hauteur variable construit par encorbellements
successifs. Son coût de construction s’élève à 44 millions de francs (6.7 millions d’euros).
La technique par encorbellements successifs consiste à construire un ouvrage par éléments successifs
appelés voussoirs, chaque voussoir étant construit en saillie par rapport au voussoir précédent. Elle
s’applique au tablier en caisson en béton précontraint dont les portées sont généralement comprises
entre 60 et 300 mètres. La construction est en général réalisée symétriquement de part et d’autre
d’une pile en vue de limiter les moments de déséquilibre. On constitue ainsi une partie d’ouvrage ayant la
forme d’une double console appelée fléau. Cette technique présente l’avantage de pouvoir réaliser des
ouvrages sans contact avec le sol (pas de cintre, d’échafaudage ou d’étaiement en contact avec le sol). Elle
est particulièrement adaptée pour le franchissement de rivières, de fleuves et de vallées profondes.
Le but principal de notre étude est de concevoir et de dimensionner le tablier de ce pont comprenant 5
travées rendues symétriques (30m-74m-100m-74m-30m) par rapport à la portée principale qui est de
100m. Nous débuterons en récapitulant les hypothèses de départ puis nous fixerons une géométrie
longitudinale et transversale d’étude. Nous commencerons les calculs par la justification du hourdis
supérieur du pont vis-à-vis de la flexion transversale. Dans un second temps nous justifierons la
précontrainte longitudinale du pont puis nous vérifierons son bon fonctionnement.
3
CHAPITRE 1 : OBJET DE LA NOTE
Le but de ce document est de présenter la justification du tablier du viaduc de Bourran. La présente note
ne s’attache pas à la justification des piles ou à la stabilité des fléaux (bien que nous conservions une
géométrie du tablier compatible avec les conditions d’appuis pendant la construction). Le rapport est
composé dans un premier temps de la note d’hypothèse générale qui détail toutes les valeurs et
hypothèses fixées en début de projet. Dans un second temps nous détaillons la démarche adoptée pour
justifier la section transversale de notre tablier. Nous décrivons ensuite les étapes suivies pour déterminer
les sollicitations ainsi que les différentes valeurs de précontraintes. La précontrainte et les sollicitations
étant connues, nous nous assurerons de respecter les contraintes limites admissibles sous les différentes
combinaisons. Enfin nous justifions notre tablier vis-à-vis du tranchant à l’ELS et à l’ELU et déterminons
une nécessité de ferraillage passif pour la flexion à l’ELU.
Nous ne présentons dans ce rapport que les dernières itérations effectuées lors du projet. En effet l’étude
d’un tablier de pont en béton précontraint est une première pour nous et nous a demandé de nombreuses
itérations pour ajuster notre section, découpage et précontrainte tout le long du projet. Nous
privilégierons une représentation graphique des résultats mais les différentes valeurs numériques seront
à retrouver en annexe.
4
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DU PROJET
Description de l’ouvrage
L’élément étudié est le tablier du viaduc routier de Bourran à Rodez construit par encorbellement. Il est
constitué de différents voussoirs coulés en place.
5
Principe de construction
La technique de construction par encorbellements successifs consiste à exécuter l’essentiel du tablier d’un
pont sans contact direct avec le sol (cintre, échafaudages), en opérant par tronçons successifs dénommés
voussoirs. Chacun de ces éléments sont construits en encorbellement par rapport à celui qui le précède.
Après exécution d'un voussoir, les câbles de précontrainte qui aboutissent à ses extrémités sont mis en
tension, ce qui permet de les plaquer contre les voussoirs précédents et de constituer ainsi une console
auto-porteuse pouvant servir d'appui pour la suite des opérations. A ce stade de la construction, l’élément
de la structure (fléaux) est isostatique. Les différents fléaux sont ensuite clavés ce qui a pour effet de
rétablir la continuité dans la structure qui devient alors hyperstatique. On installe ensuite des câbles de
continuité extérieurs pour reprendre le chargement supplémentaire de la phase définitive. Devant ces
différentes phases, il sera donc primordial de considérer le phasage de construction de notre tablier.
Bien qu’il soit possible de réaliser la totalité d’un ouvrage par encorbellements successifs, la majorité des
ouvrages comporte des tronçons coulés sur cintre aux extrémités des travées de rive (travée 1 et 5).
6
Figure 5: Représentation des câbles de fléaux
7
CHAPITRE 3 : CONCEPTION DE L’OUVRAGE ET HYPOTHESES
Si nécessaire, on peut remplacer les torons standards par des torons supers.
8
Nous retiendrons les caractéristiques suivantes des gaines rigides cintrables à la main :
Nous retiendrons les caractéristiques de plaques d’ancrages suivantes (plaques utilisées par l’entreprise
Freyssinet) :
9
1.4 Classe d’exposition
On détermine la classe structurale de l’ouvrage :
1.5 Enrobage
Enrobage des armatures actives :
Le béton est de classe d’exposition XD3 et de classe structurale S5.
Cnom = Cmin + ∆Cdev
Avec :
Cmin = max (Cmin,b ; Cmin,dur + ∆Cdur,γ − ∆Cdur,st − ∆Cdur,add ; 10mm )
Cmin,b = Փg = 115 mm, partant de l’hypothèse qu’on utilisera des 27T15 ( cas le plus défavorable).
Cmin,dur = 60 mm (d’après le tableau 4.5N de l’EC 2)
∆Cdur,γ = 0 (Pas de marge de sécurité)
∆Cdur,st = 0 (Pas d’acier inoxydable)
∆Cdur,add = 0 ( Pas de protection complémentaire)
∆Cdev = 5 mm (fabrication soumis à un système d’assurance de qualité)
Avec :
10
Cmin = max (Cmin,b ; Cmin,dur + ∆Cdur,γ − ∆Cdur,st − ∆Cdur,add ; 10mm )
Cmin,b = Փb = 20 mm, partant de l’hypothèse qu’on utilisera des HA20
Cmin,dur = 50 mm (d’après le tableau 4.4N de l’EC 2)
∆Cdur,γ = 0 (Pas de marge de sécurité)
∆Cdur,st = 0 (Pas d’acier inoxydable)
∆Cdur,add = 0 ( Pas de protection complémentaire)
∆Cdev = 5 mm car la réalisation est soumise à un système de qualité.
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Définition des charges
2.1 En phase de construction
Charges permanentes :
On calculera le poids propre du tablier en considérant le béton comme ayant une masse volumique de
γ = 25 kN/m3. Cette valeur inclut le poids des armatures passives et des armatures de précontraintes pour
simplifier les calculs (EN 1991-1 Annexe A Tab.A1). En d’autre terme, on considère la section brute pour le
calcul. On rappelle que la hauteur du tablier est variable et qu’ainsi le poids du tablier est variable.
Charge de chantier:
Lors de la construction, nous fixons les charges de chantiers suivantes :
- Charges dues au personnel d’exécution, aux petits outillages, à l’encadrement et aux visiteurs, avec un
équipement de chantier léger qca,k représentées par une charge uniformément répartie de valeur
recommandée 𝑞𝑐𝑎,𝑘 = 1k𝑁⁄𝑚2 .
- Charges dues au stockage d’éléments déplaçables (matériel) représentées par :
- Une charge uniformément répartie qcb,k= 0,2 kN/m2
- Une charge concentrée sur l’extrémité du voussoir précédent Qcb,k= 100 kN.
- Poids d’un équipage mobile de voussoir de clavage appliquée en extrémité de chaque fléau et de valeur
𝑄𝑐𝑘, = 250 𝐾𝑁.
- Poids d’un équipage mobile de voussoir courant de valeur 𝑄𝑐𝑘, = 500 𝐾𝑁.
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L’Eurocode nous donne :
On retient donc 3 voies conventionnelles de 3 mètres et une aire résiduelle de 1,5 mètres, qui seront
disposées de la manière la plus défavorable pour les calculs.
Comme expliqué précédemment, on utilisera seulement le modèle LM1 pour les calculs. Ce cas correspond
à:
Le modèle LM1 est constitué de charges uniformément réparties et de charges ponctuelles à appliquer
par voies. Les charges uniformes s’appliquent sur toute la largeur de la voie et les charges tandem
s’appliquent sur une surface de 40x40 cm avec un espacement de 2m dans le sens transversal et 1.2m
dans le sens longitudinal entre axes.
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Figure 10: schéma représentatif du modèle LM1
A l’aide des tableaux si dessous, on détermine les charges qui s’appliquent à notre tablier. Dans notre cas
nous sommes en 2ème classe de trafic :
Les charges UDL peuvent être seulement disposées sur les parties défavorables de la surface d’influence,
longitudinalement et transversalement.
14
Sous charge TS :
15
Charges sur les trottoirs :
Les charges appliquées sur les trottoirs de ponts routiers séparées de la circulation sont uniformément
répartie, qfk = 5 kN/m² :
On peut également retenir une charge de piétons ou cyclistes réduite lors de l’étude globale de la structure
(gr1a) égale à qfk = 2.5 kN/m².
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Définition des combinaisons
L’Eurocode a défini plusieurs combinaisons d’actions réparties dans deux grandes catégories qui sont l’Etat
Limite Ultime (ELU) et l’Etat Limite de Service (ELS). Pour chaque combinaison, il existe des contraintes
limites de traction et de compression à ne pas dépasser. Nous listerons tous ces éléments dans les parties
suivantes :
3.2 En service
Parmi les 5 groupes de charges proposées par l’Eurocode 0 nous retiendrons pour notre étude les groupes
gr1a (LM1+ valeur réduite des charges de piétons ou de cyclistes qfk, égale à 2.5kN/m2) utilisés pour
l’étude de la stabilité générale du tablier ainsi que celle des effets locaux. Ce cas de charge couvre
largement le gr3 (Charges sur les trottoirs et les pistes cyclables mais pas de circulation sur la route) que
nous ne considérerons donc pas.
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Limitations des contraintes
4.1 En cours de construction des fléaux
Conformément à l’Eurocode 2, nous limitons les contraintes dans le béton lors de la construction des
fléaux à :
Comme nous sommes en conception, nous considérons une non-décompression du béton pour garder
une marge de calcul lors de la suite du dimensionnement.
Comme nous sommes en conception, nous considérons une non-décompression du béton pour garder
une marge de calcul lors de la suite du dimensionnement.
4.3 En service
Conformément à l’Eurocode 2, nous limitons les contraintes dans le béton en service à :
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Ouvrages de référence
• Guide méthodologique du SETRA Eurocode 2 application aux ponts en béton (juin 2007)
• « Guide de conception – Pont en béton précontraint construit par encorbellement ». SETRA (juin
2003)
• Bulletin ouvrage d’art N°42 du SETRA (mars 2003)
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CHAPITRE 4 : DEFINITION DE LA GEOMETRIE DE L’OUVRAGE
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Longueur
Nombre Longueur (m)
totale (m)
Voussoir à couler sur cintre (Sur culée) 1 8.5 8.5
Longueur sur cintre 8.5
Travée 1 VSP 0.5 8 4
Fleau 1
Voussoir Courante 5 3.5 17.5
Longueur du 1/2Fleau 1 21.5
VSP 0.5 8 4
Fleau 2 Voussoir courant 5 3.5 17.5
Voussoir de clavage 0.5 3 1.5
Longueur du 1/2Fleau 2 23
Travée 2
VSP 0.5 8 4
Fleau 3 Voussoir courant 13 3.5 45.5
Voussoir de clavage 0.5 3 1.5
Longueur du 1/2Fleau 3 51
VSP 0.5 8 4
Fleau 4 Voussoir courant 13 3.5 45.5
Mi-Travée 3
Voussoir de clavage 0.5 1 0.5
Longueur du 1/2Fleau 4 50
Longueur Total : 154
Les longueurs de demi-fléaux 1 et 2 sont égales mais la longueur des clavages diffère, nous les distinguons
donc. Il en va de même pour les demi-fléaux 3 et 4. En réalité, on nomme fléau A les demi-fléaux 1 et 2,
soit une longueur de 43 mètres, et fléau B les demi-fléaux 3 et 4 soit une longueur de 99 mètres.
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Prédimensionnement du profil en travers
L’étude du profilé en travers est réalisé selon les recommandations du guide SETRA « Pont en béton
précontraints par encorbellement successifs ».
On choisit ainsi d’utiliser un mono-caisson à 2 âmes car la largeur du tablier est bien inférieure à 18
mètres. Les hourdis supérieurs et inférieurs sont composés de deux dalles pleines.
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Epaisseur :
En raison de la présence de barrière normale BN4 aux extrémités du hourdis supérieur, on choisit une
épaisseur e1= 25cm suite aux recommandations des guides SETRA. Cette épaisseur vise principalement à
assurer l’ancrage de la BN et donc empêcher son arrachement.
A l’enracinement de l’encorbellement, on peut retenir une valeur de e2 comprise entre :
𝐶 𝐶
< 𝑒2 < = 0.42 𝑚 < 𝑒2 < 0.47 m
8 7
Compte tenu de la largeur du tablier, il y a de forte chance que le hourdis supérieur soit en béton armé au
regard de la flexion transversale. Il faut donc passer dans cette région les barres HA ainsi que les câbles de
fléaux. On cherche donc à garder de la place et de la matière. En première approche nous avons pris e 2 =
0.45 mètres, mais après itération nous pouvons réduire cette épaisseur, et retenons : e2 = 0,40 mètres.
Comme notre hourdis supérieur n’est pas précontraint et pas très large, on retient une épaisseur à mi-
𝐷 𝐷
portée < 𝑒4 < => 0.23 𝑚è𝑡𝑟𝑒𝑠 < 𝑒4 < 0.27 𝑚è𝑡𝑟𝑒𝑠, on retient e4 = 0,25 mètres.
30 25
𝐷
A l’encastrement intérieur, la hauteur peut être estimée comme suit : 𝑒3 = 0.1 + = 0.38 𝑚è𝑡𝑟𝑒𝑠, il
25
convient également de vérifier e3 = 0.38 > e2-0.1 = 0.37 et 1,5*e4 = 0.38. On retiendra donc e3 = 0,4 mètres
par symétrie avec e2.
Nota : de manière générale il conviendra de prendre une pente minimale de 2,5% pour l’évacuation des
eaux et hydrocarbures.
23
L’épaisseur minimale du hourdis vaut : 2 * 11.5+2+5.5 = 30 cm
On retient une épaisseur maximale de hourdis de 2,5*30 = 75 cm
L’épaisseur du hourdis inférieur suivra la loi parabolique de degré 2 sur les fléaux 3, 4, 5 et 6:
𝑥 2
𝑒(𝑥 ) = 𝑒𝑐 + (𝑒𝑝 − 𝑒𝑐 ) ∗ ( )
𝐿𝑖
avec. Li, longueur d’un fléau etx partant de l’extrémité du fléau
On retient une épaisseur à la clef ec de 30 cm.
On choisit de fixer la hauteur sur pile de ep = 75 cm.
On retient une épaisseur de hourdis inférieur de 30 cm sur le reste de l’ouvrage.
24
2.7 Coupe du voussoir sur pile
25
Caractéristiques mécaniques des sections extrémums
On détermine les caractéristiques mécaniques des sections sur pile et à la clé à l’aide d’une feuille Excel.
14 1.20 0.28 7 8
15 0.00 0.25
1 0.00 0.00
26
3.2 Voussoir à la clé
Géométrie de la section
b 13.5 m
d0 2.6 m
e1 0.25 m
e2 0.25 m
w 0.35 m
p0 2.5 %
p1 -4.4 %
p2 2.5 %
q 20 %
Goussets d (m) g (m)
1 0.55 0.55
2 0 0
3 0.55 0.55
4 1.5 0.2
5 0.4 0.4
Equation de la poutre : a+bx+cx^2+dx^3 Section étudiée
a b c d Section = x/L 0.0000
h (x/l) 3 0 3 0.00 hauteur 3.0000 m
e (x/l) =
05*h(x/l) -0.15 0.15 0 0.00 épaisseur 0.3000 m
/3 -0.25
Nœud y (m) z (m)
1 0.00 0.00 Géométrie du voussoir sur pile
2 6.75 0.17
3 6.75 0.42
1
4 4.15 0.53 2 15
5 3.60 1.08 3
14
6 3.60 1.08 4 13
7 3.22 3.00 6
5 12
8 0.00 3.00
9 0.00 2.70
10 2.53 2.70
11 2.93 2.30
10
12 3.25 1.03 11
9
13 2.70 0.48 7 8
14 1.20 0.28
15 0.00 0.25
1 0.00 0.00
27
CHAPITRE 5 : PHASAGE D’EXECUTION DU PROJET
Le phasage de construction utilisé ici consiste d’une manière générale tout d’abord à construire des fléaux,
puis à établir la continuité du tablier en clavant les fléaux entre eux et pour terminer à installer le câblage
extérieur. On considère ici un phasage simplifié. En effet, le chantier ne disposera que du matériel pour
travailler sur une pile à la fois.
On retient les différents éléments suivants :
Légende :
Vert : Voussoirs sur piles
Bleu : Voussoirs courants
Rouge : Partie coulées sur cintres
Orange : voussoirs de clavage
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1.2 Phase 2 : Montage des voussoirs courants
Les voussoirs sur pile étant fixés, nous pouvons alors monter 5 voussoirs courants de 3.5m chacun de part
et d’autre de ces piles en alternant sur une longueur de 17.5m. Il s’agira par la suite de les liaisonner grâce
à des câbles de précontraintes appelés câbles de fléaux. Les voussoirs courants sont représentés sur la
figure ci-dessous en bleu. Pour assurer la stabilité du fléau, les voussoirs sont réalisés un à un en parallèle
à chaque extrémité des demi-fléaux.
Dans chaque voussoir courant on ancre au minimum une paire de câbles de fléau sauf à mi et bout de
fléau ou l’on ancre toujours une paire de plus, mais où l’on conserve la place nécessaire pour disposer 1
paire de réserve en plus.
29
Assurer la continuité du tablier :
Le tablier est rendu continu en clavant les différents fléaux entre eux. L’ordre de clavage a une importance
sur les sollicitations.
Câblage extérieure
3.1 Phase 8 : Câblage de continuité extérieure
La dernière phase consiste à installer les câbles de continuité extérieure tout le long de la structure pour
reprendre les actions supplémentaires.
30
CHAPITRE 6 : JUSTIFICATION TRANSVERSALE DU PONT
Le hourdis supérieur de notre caisson est soumis à de la flexion transversale due à son poids propre, aux
superstructures, aux charges routières et piétonnes. Le but de cette partie est de dimensionner le hourdis
supérieur et de justifier la flexion transversale de celui-ci ainsi que le poinçonnement. Dans notre cas, nous
le considèrerons en béton armé sans précontrainte transversale.
L’étude de la flexion transversale sera effectuée au niveau de deux sections critiques du caisson avec une
hauteur de 6m (appui) et de 3m (travée) :
- Section 1 : l’enracinement du gousset
- Section 2 : en travée.
Nous modéliserons la section transversale telle qu’elle est dans la réalité, c’est-à-dire sans négliger les
variations de hauteurs et d’inclinaisons.
31
Chargement appliqué au tablier du pont
1.1 Poids propre du tablier
Les charges permanentes appliquées par mètre linéaire de dalle sont les suivantes :
𝑝𝑡 = 𝜛𝑏 . 𝑒
Dans notre cas on a considéré deux épaisseurs pour le hourdis :
A mi- portée de l’hourdis supérieur : 𝑒1 = 25 𝑐𝑚 → 𝑝𝑡 = 25 . 0,25 = 6,25 𝑘𝑁⁄𝑚2 ;
A l’enracinement de l’encorbellement : 𝑒2 = 40 𝑐𝑚 → 𝑝𝑡 = 25 . 0,4 = 10 𝑘𝑁⁄𝑚2 .
Les dimensions exactes de la section du VSP et de voussoir de clavage sont reportées sur le logiciel ROBOT
pour tenir compte de la variation de géométrie et donc de poids propre du caisson.
1.2 Superstructure :
Le poids des superstructures est évalué à 𝑔𝑠 = 3,5 𝑘𝑁⁄𝑚2 . Il tient déjà en compte le poids du trottoir et
le poids du BN4.
32
Cas de chargement 2 : Moment maximal à mi- travée en chargeant le plus possible la travée :
Pour le cas de chargement 2, on va placer les 3 voies de manière symétrique par rapport à l’axe du
tablier pour avoir le moment maximal aux appuis et en travée:
33
Cas de chargement 4 : Moment maximal au droit des âmes en chargeant le plus possible en travée et sur
un encorbellement :
34
Figure 34 : Cartographie des moments du modèle de chargement 1 (6 m)
35
2.2 Cas de chargement 2
36
Figure 38 : Cartographie des moments du modèle de chargement 2 (3 m)
37
Figure 40 : Cartographie des moments du modèle de chargement 3 (6 m)
38
2.4 Cas de chargement 4
39
Figure 44: Cartographie des moments du modèle de chargement 4 (3 m)
Par suite, on retient la valeur maximale du moment sur appuis (sur l’âme) pour le cas de chargement 2 :
𝑀𝐸𝑑,𝑎𝑝𝑝 = 0,387 𝑀𝑁. 𝑚⁄𝑚𝑙
40
Justification de la section
3.1 Justification de l’épaisseur du hourdis
Le hourdis supérieur doit être justifié de façon à éviter de mettre en place des armatures comprimées. Ce
qui revient à limiter le moment réduit 𝜇:
𝑀𝐸𝑑
µ=
𝑏. 𝑑 2 . 𝑓𝑐𝑑
A l’enracinement du gousset : on a : 𝑀𝐸𝑑,𝑈 = 0,186 𝑀𝑁. 𝑚⁄𝑚𝑙 (à l’ELU)
𝑀𝐸𝑑𝑠 = 0,1388 𝑀𝑁. 𝑚⁄𝑚𝑙 (à l’ELS)
𝑀𝐸𝑑,𝑈 0,387
ϒ= = = 1,34; 𝑓𝑐𝑘 = 40 𝑀𝑃𝑎 → µ𝑙𝑖𝑚 = 0,26
𝑀𝐸𝑑𝑠 0,28874
𝑀𝐸𝑑
Ainsi, 𝑑 = √ avec 𝑏 = 1𝑚; 𝑓𝑐𝑑 = 26,67 𝑀𝑃𝑎 ; µ𝑙𝑖𝑚 = 0,26
𝑏.𝑓𝑐𝑑 .µ𝑙𝑖𝑚
0,387 0,236
Enracinement du gousset : 𝑑 ≥ √ = 0,236 𝑚 → 𝑒2 = 40 𝑐𝑚 ≥ = 0,26 𝑚 : Vérifié
1.26,67.0,26 0,9
0,14165 0,1425
En travée : 𝑑 ≥ √ = 0,1425 𝑚 → 𝑒1 = 25 𝑐𝑚 ≥ = 0,158 𝑚 : Vérifié
1.26,67.0,26 0,9
41
3.2 Feraillage de l’hourdis inférieur:
Le hourdis inférieur est soumis essentiellement à son poids propre et à une surcharge forfaitaire 𝑞 =
2 𝑘𝑁⁄𝑚𝑙 .
Sollicitations sur le hourdis inférieur :
42
1. 0,2025
𝑣𝐸𝑑 = = 0,227 𝑀𝑃𝑎
4,24 . 0,21
Pour éviter de mettre en œuvre des armatures de poinçonnement, cette contrainte doit être inférieure à:
200
𝑘 = 𝑀𝑖𝑛 (2; 1 + √ ) = 1,976
𝑑
𝜌𝑙 = 0,011
3
𝑣𝑚𝑖𝑛 = 0,035 . 𝑘 2 . √𝑓𝑐𝑘 = 0,615 𝑀𝑃𝑎
𝑣𝑅𝑑,𝑐 = 𝑀𝑎𝑥 (0,845; 0,615)
𝑣𝑅𝑑,𝑐 = 0,845 𝑀𝑃𝑎
𝑣𝐸𝑑 < 𝑣𝑅𝑑,𝑐 →Ce qui signifie que nous n’avons pas besoin d’armatures de poinçonnement et l’épaisseur
du hourdis est vérifiée.
43
CHAPITRE 7 : JUSTIFICATION DES FLEAUX
Le but de la précontrainte de fléau est de supporter le poids propre des voussoirs et les charges de chantier
en phase de construction. En phase définitive, ils permettent également de reprendre une partie des
charges permanentes et d’exploitation. Tout d’abord, il est important de mentionner que nos demi-fléaux
1 et 2 sont d’inertie constante tandis que les demi-fléaux 3 et 4 sont d’inertie variable (loi parabolique).
Le but de cette partie étant d’expliquer la procédure utilisée pour le calcul de la précontrainte de fléau, il
est donc inutile de donner le détail numérique du calcul de chaque fléau. Nous vous présenterons
principalement les valeurs numériques du demi-fléau 4 ainsi que les résultats graphiques pour chaque
détail de calcul. Cependant seront uniquement présentés pour les demi-fléaux 1,2 et 3, les valeurs de la
précontrainte théorique, le nombre de câbles et les valeurs de la précontrainte réelle.
Les travées étant symétriques par rapport à l’axe de la travée centrale, nos fléaux le sont aussi. Donc nous
n’aurons qu’à faire les calculs pour les demi-fléaux 1,2,3 et 4.
Demi-fléau 1 :
Le demi-fléau 1 est de longueur 21.5m et est constitué de 5 voussoirs courants de 3.5m chacun et d’un
demi-voussoir sur pile de longueur 4m tels que le montre la figure ci-dessous :
44
Demi-Fléau 2 :
Le demi-fléau 2 est long de 23m et est constitué d’un demi-voussoir de clavage de 1.5m, de 5 voussoirs
courants de 3.5m chacun et d’un demi-voussoir sur pile de longueur 4m tels que représenté ci-dessous :
Demi-Fléau 3 :
Le demi-fléau 3 quant à lui est de longueur 51m et est constitué d’un demi-voussoir de clavage de 1.5m,
de 13 voussoirs courants de 3.5m chacun et d’un demi-voussoir sur pile de longueur 4m tels que le montre
la figure ci-dessous :
Demi-Fléau 4 :
Pour terminer, nous avons le demi-fléau 4 de longueur 50m qui est constitué d’un demi-voussoir de
clavage de 0.5m, de 13 voussoirs courants de 3.5m chacun et d’un demi-voussoir sur pile de longueur 4m
tels que le montre la figure ci-dessous :
45
1.2 Présentation des charges
Nous distinguons principalement le poids propre des voussoirs et les charges de chantier reparties et
ponctuelles.
- Charges à repartir sur toute la longueur du demi-fléau :
o Charges dues au personnel d’exécution, aux petits outillages, à l’encadrement et aux
visiteurs : 𝑞𝑐𝑎, = 1k𝑁⁄𝑚2
o Charges dues au stockage d’éléments déplaçables : qcb,k= 0,2 kN/m2
- Charges ponctuelles :
o Charge concentrée sur l’extrémité du voussoir précédent Qcb,k = 100 kN
o Poids d’un équipage mobile de voussoir courant : 𝑄𝑐𝑘, = 500 𝐾𝑁
Demi-Fléau 2 :
La travée 2 est rendue hyperstatique grâce au voussoir de clavage de longueur 3m reliant le demi-fléau 2
au demi-fléau 3. De ce fait, nous disposons de deux cas de chargement dont l’un nous permettra d’obtenir
la valeur maximum du moment sur pile. Le premier cas est celui du coulage du dernier voussoir courant
dont le chargement est pareil à celui du demi-fléau 1 tel que décrit précédemment sauf que la charge
linéique est à répartir sur une longueur de 21.5m partant de l’axe de la pile jusqu’à l’extrémité du dernier
voussoir courant (figure…).
46
Figure 51: Cas de charge 1 du demi-fléau 2
Le deuxième cas de chargement quant à lui est celui du coulage du voussoir de clavage. La charge linéique
de 16.2 KN/ml est alors repartie sur tout le demi-fléau (jusqu’à l’extrémité du clavage). La charge
ponctuelle appliquée est celle de la moitié de l’équipage mobile et de la charge ponctuelle de matériel
appliquée à l’extrémité du voussoir précédent :
P = 500/2 + 100/2 =300 KN
47
Demi-Fléau 3 :
Tels que décrit et justifié précédemment pour le demi-fléau 2, nous avons également deux cas de
chargement. Le premier est celui du coulage du dernier voussoir courant avec une charge linéique à
repartir jusqu’au dernier voussoir courant (sur une longueur de 49.5m) tels que le montre la figure...
Le deuxième cas de chargement est celui du coulage du voussoir de clavage avec une charge linéique à
répartir sur toute la longueur du demi-fléau qui est de 51m et une charge ponctuelle de 350 KN obtenue
comme décrit précédemment.
Demi-Fléau 4 :
A la différence de la travée 2, la travée 3 (travée centrale) est rendue continue grâce à un voussoir de
clavage de longueur 1m reliant les deux demi-fléaux 4. Nous distinguons également deux cas de charges.
Le premier est, tout comme décrit précédemment celui du coulage du dernier voussoir courant avec une
charge linéique à repartir jusqu’au dernier voussoir courant (sur une longueur de 49.5m) tels que le montre
la figure suivante.
48
Figure 55 : cas de charge 1 du demi-fléau 4
Le deuxième cas de chargement est celui du coulage du voussoir de clavage avec une charge linéique à
répartir sur toute la longueur du demi-fléau qui est de 50m. La charge ponctuelle appliquée est d’une
valeur de 350 KN comme décrit précédemment.
Au vu des valeurs des charges ponctuelles respectivement pour les cas de charges 1 et 2 des demi-fléaux
2, 3 et 4, il est évident que le cas de charges dimensionnant est le cas de charge 1. En effet les bras de
levier sont sensiblement identiques alors que l’on observe un rapport 2 sur les charges. Raison pour
laquelle les calculs ne seront faits que pour le cas de charge 1.
49
Etude du demi-fléau 4
2.1 Détermination des sollicitations
Calcul du Poids du voussoir P V et l’effort tranchant V g
Le demi-fléau 4 étant à inertie variable, le calcul du poids du voussoir s’est fait pour une section de découpe
i quelconque grâce à l’intégrale parabolique suivante :
Vg = ∑k≥i Pk
Les valeurs du poids PV et de l’effort tranchant Vg obtenus sont consignés dans le tableau suivant :
50
Calcul du moment dû au poids propre M g :
Le moment dû au poids propre est calculé par intégration parabolique de l’effort tranchant pour tenir
compte de la variation de la section de nos voussoirs :
M = q × L 2/2
51
Où L = Lf pour le demi-fléau 1
L = Lf - C /2 pour les demi-fléaux 2, 3 et 4.
q = 13.5 × (1.2) = 16.2 KN/ml
52
Moment total M to t a l
Le moment total est la somme du moment dû au poids propre et celui dû au coulage du dernier voussoir
courant.
Mtotal = Mg + MdernierVC
Le graphe suivant nous donne l’allure de la courbe du moment total.
53
2.2 Détermination de la précontrainte de fléau
Calcul de la précontrainte théorique P m i n i :
La précontrainte Pmini sera déterminée comme suit :
−𝐌𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥
Pmini =
(𝝆𝝂′ + 𝝂−𝒅)×𝟎.𝟗𝟓
Nous rappelons que le coefficient 0.95 utilisé ici permet de majorer la précontrainte afin de tenir compte
des imperfections et erreurs en phase de chantier conduisant à des éventuelles pertes de précontraintes.
Détermination du nombre de câbles :
En partant de l’hypothèse qu’on utilisera des gaines de type 19T15 nous fournissant une valeur de force
utile Pinfini = 3.04 MN, le nombre de câble se détermine très facilement par la formule suivante en
arrondissant le résultat obtenu à l’entier naturel directement supérieur :
𝐏𝐦𝐢𝐧𝐢
n=
𝐏𝐢𝐧𝐟𝐢𝐧𝐢
Nous rappelons qu’au minimum une paire de câbles est ancrée par voussoirs.
Il est important de mentionner ici que la force utile Pinfini tient compte des différentes pertes de
précontrainte des pertes instantanées et différées. Ces pertes seront évaluées en détails par la suite afin
de calculer notre Pm,00 réelle.
Précontrainte réelle P r ée l :
La précontrainte réelle se déduit alors immédiatement en faisant le produit entre le nombre de câble
obtenu et la valeur de la force utile d’une gaine de type 19T15 :
Préel = n × Pinfini
Le tableau suivant est le récapitulatif des valeurs numériques de calcul obtenues pour la précontrainte
théorique Pmini, le nombre de câbles n et la précontrainte réelle Préel.
Longueur
Pmini Nb câbles Préel
éléments fléau Etat
(MN) en place (MN)
(m)
Début 0 0.00 0.00 0.00 OK
1/2C 0.5 0.04 2.00 6.08 OK
V13 4 1.55 4.00 12.16 OK
V12 7.5 5.34 6.00 18.24 OK
V11 11 10.53 8.00 24.32 OK
V10 14.5 16.86 10.00 30.40 OK
V9 18 24.01 12.00 36.48 OK
V8 21.5 31.65 16.00 48.64 OK
1/2Fléau 4
V7 25 39.52 18.00 54.72 OK
V6 28.5 47.37 20.00 60.80 OK
V5 32 55.05 22.00 66.88 OK
V4 35.5 62.46 24.00 72.96 OK
V3 39 69.52 26.00 79.04 OK
V2 42.5 76.24 30.00 91.20 OK
V1 46 82.58 32.00 97.28 OK
1/2VSP 50 90.61 32.00 97.28 OK
54
2.3 Récapitulatif de la précontrainte du demi-fléau 4 :
Nous devons vérifier que la précontrainte réelle à une section de découpe i est supérieure à la
précontrainte théorique minimale de la section de découpe i+1. Cela se traduit par la relation :
Précontrainte du demi-fléau 4
120,00
100,00
80,00
P(MN)
60,00
40,00
20,00
0,00
0 10 20 30 40 50
x(m)
𝐏𝐫é𝐞𝐥 𝛎′
σinf = – (Mtotal + Préel × (ν-d)) ×
𝑨 𝑰
𝐏𝐫é𝐞𝐥 𝛎
σsup = + (Mtotal + Préel × (ν-d)) ×
𝑨 𝑰
Avec :
A étant l’air du caisson pour une section de découpe i
I : l’inertie
ν : position de la fibre supérieure
ν’: position de la fibre inférieure
55
On obtient les résultats suivants :
25,00
20,00
σ (MPa)
15,00
10,00
5,00
0,00
0 10 20 30 40 50
-5,00
x(m)
contrainte contrainte
inférieur (MPa) supérieur (MPa)
Les contraintes sont vérifiées car nous restons inférieures à 24 MPa en compression. Nous observons un
peu de traction en début de voussoir due au faible moment appliqué. Cependant la traction (0.35 MPa)
reste très faible et n’est pas un problème
3.1 Demi-Fléau 1
Le tableau suivant est le récapitulatif de ces résultats pour le demi-fléau1 :
56
Longueur
Pmini Nb câbles Préel
éléments fléau Etat
(MN) en place (MN)
(m)
Début 0 0.00 2 6 OK
V5 3.5 1.30 4 12 OK
V4 7 4.91 6 18 OK
1/2Fléau 1 V3 10.5 10.15 8 24 OK
V2 14 17.02 10 30 OK
V1 17.5 25.50 14 43 OK
1/2VSP 22 37.72 14 43 OK
La figure suivante présente la variation du moment Mg due à l’effet du poids propre pour le demi-fléau1 :
-20,00
Mg (MN.m)
-30,00
-40,00
-50,00
-60,00
La figure suivante présente la variation du moment MdernierVC due à l’effet du coulage du dernier
voussoir courant pour le demi-fléau 1 :
57
La figure suivante présente la précontrainte de demi-fléau 1, l’allure des précontraintes théoriques
(Pmini), nécessaires (Pnécessaire) et réelles (Préelle) étant clairement illustrées :
58
3.2 Demi - fléau 2
Longueur
Pmini Nb câbles Préel
éléments fléau Etat
(MN) en place (MN)
(m)
Début 0 0.00 0 0.00 OK
1/2C 1.5 0.11 2 6.08 OK
V5 5 2.06 4 12.16 OK
1/2Fléau 2 V4 8.5 6.32 6 18.24 OK
V3 12 12.21 8 24.32 OK
V2 15.5 19.73 10 30.40 OK
V1 19 28.86 14 42.56 OK
1/2VSP 23 41.56 14 42.56 OK
La figure suivante présente la variation du moment Mg due à l’effet du poids propre pour le demi-fléau 2 :
-20,00
Mg (MN.m)
-30,00
-40,00
-50,00
-60,00
-70,00
La figure suivante présente la variation du moment MdernierVC due à l’effet du coulage du dernier
voussoir courant pour le demi-fléau 2 :
59
Demi-fléaux 2 : Variation de MdernierVC(x)
x(m)
0,00
0 5 10 15 20
-2,00
-4,00
-6,00
MdVC (MN.m)
-8,00
-10,00
-12,00
-14,00
-16,00
-18,00
Méquipage Mréparti MdernierVC
(MN.m) (MN.m) (MN.m)
-20,000
MTotal (MN.m)
-30,000
-40,000
-50,000
-60,000
-70,000
-80,000
Mtotal
(MN.m)
60
La figure suivante présente la précontrainte du demi-fléau 2, l’allure des précontraintes théoriques
(Pmini), nécessaires (Pnécessaire) et réelles (Préelle) étant clairement illustrées :
Précontrainte du demi-fléau 2
45,00
40,00
35,00
30,00
P(MN)
25,00
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
0 5 10 15 20
x(m)
Pmini(MN) Préel(MN) P nécessaire (MN)
61
3.3 Demi-fléau 3
Enfin le dernier tableau renseigne les résultats pour le cas du demi-fléau 3 :
Longueur
Pmini Nb câbles Préel
éléments fléau Etat
(MN) en place (MN)
(m)
Début 0 0.00 0 0.00 OK
1/2C 1.5 0.11 2 6.08 OK
V13 5 2.06 4 12.16 OK
V12 8.5 6.24 6 18.24 OK
V11 12 11.79 8 24.32 OK
V10 15.5 18.40 10 30.40 OK
1/2Fléau 3 V9 19 25.78 12 36.48 OK
V8 22.5 33.61 16 48.64 OK
V7 26 41.62 18 54.72 OK
V6 29.5 49.60 20 60.80 OK
V5 33 57.40 22 66.88 OK
V4 36.5 64.91 24 72.96 OK
V3 40 72.10 26 79.04 OK
V2 43.5 78.92 30 91.20 OK
V1 47 85.39 32 97.28 OK
1/2VSP 51 93.58 32 97.28 OK
La figure suivante présente la variation du moment Mg dû à l’effet du poids propre pour le demi-fléau 3 :
-100,00
Mg (MN.m)
-150,00
-200,00
-250,00
-300,00
-350,00
62
La figure suivante présente la variation du moment MdernierVC dû à l’effet du coulage du dernier voussoir
courant pour le demi-fléau 3 :
-20,00
MdVC (MN.m)
-30,00
-40,00
-50,00
-60,00
MdernierVC Méquipage Mréparti
(MN.m) (MN.m) (MN.m)
-100,000
MTotal (MN.m)
-150,000
-200,000
-250,000
-300,000
-350,000
-400,000
Mtotal
(MN.m)
63
La figure suivante présente la précontrainte du demi-fléau 3, l’allure des précontraintes théoriques
(Pmini), nécessaires (Pnécessaire) et réelles (Préelle) étant clairement illustrées :
Précontrainte du demi-fléau 3
120,00
100,00
80,00
P(MN)
60,00
40,00
20,00
0,00
0 10 20 30 40 50
x(m)
64
Disposition des câbles
4.1 Demi fléaux 3 et 4
Les câblés retenus pour les fléaux sont des gaines de type 19T15 ayant un diamètre de 9.5cm. Ce qui nous
pousse d’après les normes prescrites par l’ATE (Agrément Technique Européen) à disposer des plaques
d’ancrages faisant 25cm de long et 30cm de haut. Les plaques d’ancrages sont espacées de 38cm entre
axe et à distance de 27cm du nu de la paroi.
Les câbles peuvent être disposés en paquets de deux gaines superposées dans le sens de la verticale et
espacés d’un diamètre de gaine dans le sens de l’horizontal. Nous rappelons que l’enrobage des câbles est
de 12centimètres. Une cheminée de bétonnage est rendue possible grâce à un espacement de 30cm entre
les deux câbles du les plus proche des ancrages.
Deux paires de gaines de réserve sont mises en place, une à la moitié d’un demi fléau et l’autre à l’about
permettant de tendre une ou plusieurs paires de câbles complémentaires si nécessaire.
Nous disposons dans le gousset deux plaques d’ancrages.
Nous proposons la disposition par gousset suivante (les goussets sont symétriques) :
Figure 62: Disposition des câbles de fléaux des demi-fléaux 3 et 4, coupe à 4 mètres de l’axe de la pile
65
4.2 Demi fléaux 1 et 2
Le principe est identique au demi-fléaux 1 et 2.
Nous proposons la disposition par gousset suivante (les goussets sont symétriques) :
Figure 63: Disposition des câbles de fléaux des demi-fléaux 1 et 2 coupe à 4 mètres de l’axe de la pile
66
CHAPITRE 8 : CALCULS DES MOMENTS SOLLICITANTS
La structure est hyperstatique de degré 4 et présente une inertie variable. Nous utiliserons la méthode des
3 moments pour étudier les sollicitations. Les cas de charges UDL et TS feront l’objet d’une attention
particulière pour réaliser leur courbe enveloppe à partir de la ligne d'influence de chaque section. Nous
notons A1, A2, A3, A4 les appuis intermédiaires (piles) ainsi que A0 et A5 les appuis de rives (culées).
Les travées 1, 3 et 5 sont symétriques, on retrouve bien E*a = E*c. Les travées 2 et 4 sont symétriques par
rapport à l’axe du pont, on retrouve bien E*a2=E*c4 et E*c2 = E*a4.
On calcule et présente la position des foyers de gauche et de droite de notre tablier :
67
Travée eg ed
1 0.00 4.36
2 15.81 21.70
3 31.62 31.62
4 21.70 15.81
5 4.36 0.00
Avec Miso, le moment isostatique dans chaque travée qui dépends du cas de chargement étudié. On
retient la convention suivante :
68
Moment sous poids propre
2.1 Moments engendrés par le poids propre des fléaux
Nous connaissons déjà le poids propre dû aux fléaux :
Section A0 A1 A2 A3 A4 A5
M(MN.m) 0 -59.58 -315.46 -315.46 -59.58 0
2.2 Moments engendrés par le poids propre des parties coulées sur cintre
Nous déterminons ensuite le moment des parties coulées sur cintre sur les travées de rive.
Figure 66: Moment sous poids propre des parties coulées sur cintre
69
2.3 Moments engendrés par l’effet des clavages successifs
Les clavages sont réalisés dans leur ordre de numérotation. On constate une symétrie entre les clavages
1,3 et 2,4.
- Clavages 1 et 3 : jonction entre le demi-fléau 1 et la partie coulée sur cintre.
- Clavages 2 et 4 : jonction de 3 mètres entre les demi-fléaux 2 et 3.
- Clavage 5 : dernier clavage entre les demi-fléaux 4.
Clavage 1 et 3 :
Les clavages 1 et 3 forment une partie isostatique. Il n’y a donc pas d’effets hyperstatiques à prendre en
compte.
Clavages 2 et 4 :
- Avant le clavage : les fléaux supportent le poids de l’équipage mobile et du béton frais.
70
- Après le clavage :
Figure 69: Effet du remplacement de la charge de béton frais par le poids linéique du voussoir de clavage, clavage 2
71
On peut ainsi déterminer le moment après clavage :
𝑤′2
𝐴1 = 𝜑2 ∗ = 5.33 𝑀𝑁. 𝑚
𝑏2
- Après libération de l’appui : on libère le demi-fléau 3 en réinjectant le moment ancré sur appui
lors de la phase avant clavage.
Clavage 5 :
- Avant le clavage : les fléaux supportent le poids de l’équipage mobile et du béton frais.
72
- Après le clavage :
Figure 74: Effet du remplacement de la charge de béton frais par le poids linéique du voussoir de clavage, clavage 5
1 (1 − 𝜑 ′ 2 )𝑤 ′ 2
𝑀2 = = 7.57𝑀𝑁. 𝑚
𝑏2 1 − 𝜑2 𝜑′2
73
Il n’y a pas d’effet de libération de fléau car nous n’avons pas encastré les appuis A2 et A3 car le clavage 5
est le dernier clavage réalisé.
On somme ensuite les différents effets des différentes phases pour obtenir les sollicitations au cour du
phasage :
Clavages Etapes A0 C1 A1 C2 A2 C3 A3 C4 A5 C5 A6
x 0.00 8.50 30.00 53.00 104.00 154.00 204.00 255.00 278.00 299.50 308.00
M (MN.m)
1 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
Fin clavage 1
2 0.00 -3.87 -13.67 0.00 -31.47 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
M (MN.m)
3 0.00 -2.36 -8.34 -5.31 -31.47 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
Fin clavage 2
4 0.00 -4.79 -16.89 -1.42 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
M (MN.m)
5 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
Fin clavage 3
6 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 -31.47 0.00 -13.67 -3.87 0.00
M (MN.m)
7 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 -31.47 -5.31 -8.34 -2.36 0.00
Fin clavage 4
8 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 -1.42 -16.89 -4.79 0.00
M (MN.m) 9 0.00 -3.22 -11.35 -3.94 -20.39 0.00 -20.39 -3.94 -11.35 -3.22 0.00
Fin clavage 5 10 0.00 -3.80 -13.41 -3.00 -12.81 -7.25 -12.81 -3.00 -13.41 -3.80 0.00
Lors de la suite des calculs, nous considérerons le moment à la fin du clavage 3. Même si le Moment
minimal est plus défavorable, il n’est pas combiné avec les charges de superstructures, d’exploitation… et
ne permet donc pas d’obtenir le moment enveloppe. La précontrainte éclisse devra cependant être
capable d’assurer la résistance de la structure à chacune des phases (Péclissemini).
74
2.4 Moment dû au poids propre en fin de construction
Le moment dû au poids propre est la somme entre le moment dû aux fléaux, aux parties coulées sur place
et aux moments de clavage. Nous ne prenons pas encore en compte l’effet de la précontrainte de fléau.
Nous retenons les valeurs suivantes :
Section A0 A1 A2 A3 A4 A5
M(MN.m) 0 -59.58 -315.46 -315.46 -59.58 0
75
Moment dû aux charges de superstructures
Les charges de superstructures valent : 3.5*13.5=47.25 kN/ml. Les moments sont calculés à partir des
rotations à gauche et à droite dues à ces charges :
wg wd
1 4.91 4.91
2 62.15 45.32
3 123.45 123.45
4 45.32 62.15
5 4.91 4.91
Section A0 T1 A1 T2 A2 T3
M(MN.m) 0 1.61 -9.57 7.26 -45.52 13.54
76
Moments dus aux gradients thermiques
On ne présente ici que les moments dus aux gradients thermiques considérés en face définitive.
Même principe que pour les charges de super structure, on calcul les rotations à gauche et à droite
engendrées par un gradient thermique de 1/(E*α*ΔT) :
wg wd
1 5.00 5.00
2 11.62 9.40
3 13.09 13.09
4 9.40 11.62
5 5.00 5.00
Section A0 A1 A2 A3 A4 A5
Mmax(MN.m) 0 16.73 22.97 22.97 16.73 0.00
Mmin(MN.m) 0 -8.37 -11.49 -11.49 -8.37 0.00
77
Figure 80: position de la charge TS pour obtenir les moments extremums
Comme nous avons des longueurs de pont importantes, nous ne positionnons pas deux charges
ponctuelles mais une seule de valeur : 2*0.27+2*0.16+2*0.08 = 1.02MN. Notre feuille calcul ensuite les
moments Max et Min pour la section. On obtient les valeurs suivantes :
Section A0 T1 A1 T2 A2 T3
Mmax(MN.m) 0 6.64 3.75 11.72 3.55 12.65
Mmin(MN.m) 0 / -5.38 / -13.81 -2.07
78
Effets des charges UDL et de trottoirs
Pour calculer les moments dus aux charges UDL et de trottoir, on réutilise une feuille Excel qui trace
automatiquement la ligne d’influence de chaque section (pour nous pas de 2 mètres). On place ensuite
nos charges sur les flèches positives ou négatives. Pour obtenir le moment maximal nous chargeons ces
sections :
Figure 82: Position de la charge pour une section pour obtenir le moment max sous UDL
Figure 83: Position de la charge pour une section pour obtenir le moment min sous UDL
79
Notre feuille calcul ensuite les moments Max et Min pour la section. On obtient les valeurs suivantes :
Section A0 T1 A1 T2 A2 T3
Mmax(MN.m) 0 9.03 8.97 16.81 7.13 19.39
Mmin(MN.m) 0 / -17.35 / -47.01 -7.53
Effets du fluage
Les effets du fluage sont calculés comme suit :
𝑆2 − 𝑆1
𝑆𝑓 =
2
S2 représente les sollicitations dans l’ouvrage supposé coulé entièrement sur cintre. On peut donc
considérer le moment Mg suivant :
80
Et S1, sollicitations résultant du calcul élastique phase par phase, déjà connu.
Au final on obtient le moment de fluage suivant :
Section A0 A1 A2
Mmax(MN.m) 0 9.60 36.10
Section A0 T1 A1 T2 A2 T3
Mmin(MN.m) 0 / -145.56 5.94 -555.28 27.03
Mmax(MN.m) 0 27.27 -31.07 76.70 -283.80 112.09
81
8.2 Combinaisons ELS Caractéristiques
Nous obtenons les moments suivants à l’ELS Caractéristiques :
-400,00
-300,00
M(MN.m)
-200,00
-100,00
0,00
100,00
Section A0 T1 A1 T2 A2 T3
Mmin(MN.m) 0 / -112.61 -8.30 -441.56 -10.21
Mmax(MN.m) 0 21.09 -50.76 55.86 -313.25 88.15
Section A0 T1 A1 T2 A2 T3
Mmin(MN.m) 0 / -99.44 -3.96 -408.73 -4.03
Mmax(MN.m) 0 15.26 -58.75 43.19 -320.72 71.07
82
8.4 Combinaisons ELS Quasi-Permanent
Nous obtenons les moments suivants à l’ELS Quasi-permanent:
Section A0 T1 A1 T2 A2 T3
Mmin(MN.m) 0 / -86.72 -0.69 -379.55 0.53
Mmax(MN.m) 0 7.27 -69.68 22.01 -344.29 35.79
83
CHAPITRE 9 : PRECONTRAINTE DE CONTINUITE
Comme tout le long de ce projet, l’effet des câbles est calculé par de nombreuses itérations qui dépendent
de leur nombre, longueur et positions. Ne vous sont présentées que les dernières itérations réalisées.
Câbles éclisses
1.1 Géométrie des câbles éclisses
Pour connaitre l’effet hyperstatique des câbles éclisses, il faut partir d’une hypothèse de câblage. Le but
de nos câbles éclisses inférieurs est de soulager la fibre inférieure en la comprimant. Il faut donc placer ces
câbles en fibre inférieure sur la longueur de moment positif. Sur combinaison Fréquente, on observe :
Figure 89: positions des points de moment nul sous combinaisons fréquentes
Evidement nous ne disposerons pas tous les câbles sur la même longueur et nous prendrons bien en
compte la longueur réelle de chaque câble dans les calculs. Les figures représentent toujours le câble le
plus long.
84
1.2 Effets des câbles éclisses
On rappelle que les câbles éclisses sont tendus au cour de la réalisation de l’ouvrage à la fin de chaque fin
de clavage. On peut donc déterminer leurs effets hyperstatiques sur la structure. Ici les effets sont
déterminés pour une Précontrainte constante de 1MN.
Câbles éclisses travée 1 et 5 :
Pas d’effet hyperstatique.
Câbles éclisses travée 2 et 4 :
On étudie l’effet hyperstatique du câble suivant :
𝑤′2
𝐴1 = 𝜑2 ∗ = 0.843 𝑀𝑁. 𝑚
𝑏2
85
Câbles éclisses travée 3 :
On étudie l’effet hyperstatique du câble suivant :
:
On considère une distance à la fibre inférieure de 0.2 mètres en première approche.
On calcule les rotations dans la section rendue isostatique par intégration parabolique :
1 𝜑3 (𝑤 ′ 3 +𝜑′ 3 𝑤 ′′ 3 )
𝐴2 = 𝐴3 = = 0.721 𝑀𝑁. 𝑚
𝑏3 1−𝜑3 𝜑′3
86
Câbles extérieurs
2.1 Géométrie des câbles éxtérieurs
Les câbles extérieurs sont filants sur tout le tablier. Ils soulagent la fibre supérieure sur appui et inférieure
en travée. On considère le câblage suivant :
Les câbles extérieurs suivent la valeur du moment pour recomprimer la fibre tendue. Ces câbles sont
disposés de manière rectiligne à 10 cm de la fibre supérieure du hourdis inférieur et changent de direction
à l’aide de déviateurs. En première approche nous ne considérons que des inclinaisons linéaires de câbles.
On considère une précontrainte extérieure constante de valeur P sur les travées intermédiaires et P/2 sur
les travées de rive.
Par simplification et pour une première approche de calcul, on considère seulement des variations
linéaires de l’excentrement et sans brisure au droit des entretoises.
En première approche on considère une distance à la fibre inférieure de 0.4 mètres et de 0.65 mètres par
rapport à la fibre supérieure.
On calcule les rotations dans la section rendue isostatique par intégration parabolique :
87
On calcule enfin la valeur du moment engendrée pour P=1MN :
1 𝜑3 (𝑤 ′ 3 + 𝜑 ′ 3 𝑤 ′′ 3 )
𝐴2 = 𝐴3 = = 0.666 𝑀𝑁. 𝑚
𝑏3 1 − 𝜑3 𝜑′3
Câbles extérieurs travée 2 :
On étudie l’effet hyperstatique du câble suivant :
Par simplification et pour une première approche de calcul, on considère seulement des variations
linéaires de l’excentrement et sans brisure au droit des entretoises.
En première approche on considère une distance à la fibre inférieure de 0.4 mètres et de 0.65 mètres par
rapport à la fibre supérieure.
On calcule les rotations dans la section rendue isostatique par intégration parabolique :
88
On calcule enfin la valeur du moment engendrée : pour P=1
-0,200 -0,142
0,039
0,000
0,200 0,307
0,400
0,600 0,694
0,800
1 𝜑2 (𝑤 ′ 2 + 𝜑 ′ 2 𝑤 ′′ 2 )
𝐴2 = = 0.694 𝑀𝑁. 𝑚
𝑏2 1 − 𝜑2 𝜑′2
1 𝜑′2 (𝑤 ′ ′2 + 𝜑2 𝑤 ′ 2 )
𝐴3 = = 0.307 𝑀𝑁. 𝑚
𝑏2 1 − 𝜑2 𝜑′2
Câbles extérieurs travée 1 :
On étudie l’effet hyperstatique du câble suivant :
Par simplification et pour une première approche de calcul, on considère seulement des variations
linéaires de l’excentrement et sans brisure au droit des entretoises.
En première approche on considère une distance à la fibre inférieure de 0.4 mètres et de 0.65 mètres par
rapport à la fibre supérieure. Pour ne pas générer de moments sur appuis de rive, Les câbles partent de
l’axe neutre.
On calcule la rotation de droite dans la section rendue isostatique par intégration parabolique :
89
On calcule enfin la valeur du moment engendrée : pour P=1
-0,150
-0,091
-0,100
-0,050 -0,011
0,000
0,050
0,042
0,100
0,150
0,220
0,200
0,250
90
Détermination de la précontrainte
3.1 Travée 3
On commence par déterminer la précontrainte dans la travée 3, car nous n’avons que deux inconnus : La
précontrainte extérieure et l’effet des câbles éclisses de la travée 3.
Pour déterminer la précontrainte dans la travée 3, on se place sur l’appui A2 et la section de la travée la
plus sollicitée. On récupère le moment maximal de chacune de nos combinaisons, et on recense les
différents effets hyperstatiques de la précontrainte. On cherche ensuite à satisfaire deux équations :
̅̅̅̅̅̅ + 𝑀ℎ𝑦𝑝𝑒𝑟é𝑐𝑙 + 𝑀ℎ𝑦𝑝𝑒𝑟𝑒𝑥𝑡
𝑀𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 +𝑚′2
En travée : 𝑃𝑒𝑐𝑙 + 𝑃𝑒𝑥𝑡 ≥
𝜌𝑣+𝑣 ′ −𝑑 ′
(𝑀𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛− ̅̅̅̅̅
𝑚1)+𝑀ℎ𝑦𝑝𝑒𝑟é𝑐𝑙 + 𝑀ℎ𝑦𝑝𝑒𝑟𝑒𝑥𝑡
Sur appui : 𝑃𝑒𝑥𝑡 ≥ −
𝜌𝑣′+𝑣−𝑑
Nous prendrons en compte la réserve de compression en fibre inférieure et supérieure apportée par la
précontrainte de fléau (Chapitre 7).
On construit donc un graphique respectant ce système de deux inégalités pour nos deux conditions :
Figure 97: détermination de la précontrainte de continuité en travée 3 avec les effets des câbles de fléaux
On constate que la combinaison la plus défavorable est la combinaison fréquente. Le point d’intersection
se trouve en : (Pext = 5.17MN ; Pécl = 43.04 MN).
Nous décidons de nous positionner en Pext = 17.28 MN (4*27T15) et Pecl = 36.48 MN( 12*19T15). En effet,
nous souhaitons garder un nombre de câbles extérieurs relativement important pour pouvoir tenir compte
de leur effet sur la réduction de l’effort tranchant. Nous rappelons que cette condition est nécessaire mais
pas suffisante.
91
Nous vérifions que notre section disposée fonctionne aussi sans compter la réserve de
compression (m1=m2=0) :
80,00
70,00
60,00
50,00
Péclisse (MN)
40,00
P(Pext;Pecl)
30,00
20,00
10,00
0,00
0,00 5,00 10,00 15,00 20,00 25,00 30,00
Pextérieur (MN)
App FRQ App CAR Trav CAR
Trav QP Trav FRQ App QP
On constate que la combinaison la plus défavorable est toujours la combinaison fréquente. Le point
d’intersection se trouve en : (Pext = 13.53MN ; Pécl = 35.03 MN).
Nous retenons donc pour les câbles extérieurs :4*27T15 = 17.28MN, et pour les câbles éclisses en travée
3 : 12*19T15 = 36.48 MN.
Comme expliqué précédemment, nous disposons Pext/2 sur les travées de rive et Pext sur les travées
intermédiaires.
Nous disposons une réserve de 20% soit les dispositions nécessaires pour ajouter une paire de câbles
nécessaire en cas de problème de précontrainte sur chantier ou en cas de nécessité de changer les câbles.
92
Comme expliqué précédemment, nous tenons compte de la longueur de chacun des câbles éclisses lors
du calcul des sollicitations :
3.2 Travée 2
On adopte la même démarche dans la travée 2. Nous connaissons déjà les effets des câbles extérieurs et
des câbles éclisses en travée 3. A partir de la condition sur travée :
̅̅̅̅̅̅ + 𝑀ℎ𝑦𝑝𝑒𝑟é𝑐𝑙 + 𝑀ℎ𝑦𝑝𝑒𝑟𝑒𝑥𝑡
𝑀𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 +𝑚′2
En travée : 𝑃𝑒𝑐𝑙 + 𝑃𝑒𝑥𝑡 ≥
𝜌𝑣+𝑣 ′ −𝑑 ′
Nous trouvons une valeur minimale de Péclisse de 12.791MN. Nous disposons donc 6*19T15, soit 18.24
MN.
Comme pour la travée 3, nous tenons compte de la longueur de chacun des câbles éclisses lors du calcul
des sollicitations :
93
3.3 Travée 1
L’objectif de cette partie est de déterminer la précontrainte nécessaire c’est-à-dire le nombre de câbles
d’éclisse avec sa longueur respective pour assurer la stabilité de la partie coulée sur cintre après décintrage
dans chaque phase de construction.
Phase 1 : Clavage de la travée 1
Le poids de la partie coulée sur cintre va engendrer un moment avec l’allure suivante :
1,00
2,00
3,00
4,00
5,00
6,00
7,00
Figure 102 : Moment engendré par le poids propre de la partie sur cintre en travée de rive
Les câbles de fléau vont équilibrer totalement le poids du demi-fléau 1 et entraine en plus une réserve de
contrainte de compression dans la fibre inférieure. Cette réserve de contrainte de compression permettra
de réduire une partie de la contrainte de traction due aux poids de la partie coulée sur cintre. Ce dernier
engendre donc un moment qui équivaut à :
−𝜎(𝑥 )𝑅é𝑠𝑒𝑟𝑣𝑒 . 𝐼
𝑀=
𝑣′
-40
-30
-20
-10
10
94
A la fin de la phase 1 , on a l’allure du moment suivant dans la travée de rive :
-40,00
-30,00
-20,00
-10,00
0,00
10,00
A la fin de la phase 1, on a un moment positif sur 17,5 mètres, on place donc les câbles éclisses sur cette
longueur.
Précontrainte nécessaire :
𝑀1𝑚𝑎𝑥
𝑃𝑚𝑖𝑛 ≥
𝜌. 𝑣 + 𝑣 ′ − 𝑑
Epaisseur
Hauteur Inertie ρv+v'-d Mmax
hourdis Aire (m²) v (m) v'(m) p
(m) (m4) (Eclisse) [MN.m]
inf (m)
3,00 0,30 8,96 1,15 1,85 10,81 0,57 2,30 7,49
𝑃𝑚𝑖𝑛 ≥ 3,25 𝑀𝑁
Choix de câble : 2 × 19𝑇15 → 𝑃 = 6,08 𝑀𝑁 ≥ 𝑃𝑚𝑖𝑛
Phase 2 : clavage de la travée 2 :
Le clavage 2 entraine un moment négatif et donc soulage la travée. Le cas est donc moins défavorable que
la phase 1
Phase 3 : clavage de la travée 3
Le clavage 3 entraine un moment négatif et donc soulage la travée. Le cas est donc moins défavorable que
la phase 1.
Phase définitive :
Les câbles sont disposés sur 19,5 mètres pour limiter les contraintes en compression.
95
Effets des câbles de précontraintes
4.1 Précontrainte de fléau
Effort normal de précontrainte de fléaux :
0,00
50,00
M(MN.m)
100,00
150,00
200,00
250,00
300,00
96
4.2 Précontrainte d’éclisses
Effort normal de précontrainte d’éclisses :
97
4.3 Précontraintes extérieures
Effort normal de précontrainte s extérieures :
98
CHAPITRE 10 : VERIFICATION DES CONTRAINTES
Pour justifier du bon fonctionnement de notre précontrainte, il faut nous assurer de respecter les
contraintes limites. Nous proposons pour chaque combinaison de comparer les contraintes en fibre
supérieure et inférieure sous moment maximal et minimal.
Combinaisons caractéristiques
25,000
20,000
σ(MPa)
15,000
10,000
5,000
0,000
-5,000
σs,CARmax σs,CARmin
On constate :
σmax= 13.22 MPa
σmin= 0.078 MPa
25,000
20,000
σ(MPa)
15,000
10,000
5,000
0,000
-5,000
σi,CARmax σi,CARmin
99
On constate :
σmax= 15.82 MPa
σmin= -1.717 MPa
Les contraintes sous combinaison Caractéristiques sont vérifiées car comprises entre fctm=-3,5MPa et
0,6fck=24MPa.
Combinaisons fréquentes
25,000
20,000
σ(MPa)
15,000
10,000
5,000
0,000
σs,FRQmax σs,FRQmin
On constate :
σmax= 12.23MPa
σmin= 0.54 MPa
25,000
20,000
σ(MPa)
15,000
10,000
5,000
0,000
σi,FRQmax σi,FRQmin
100
On constate :
σmax= 14.77MPa
σmin= 0.68 MPa
Les contraintes sous combinaison Fréquentes sont vérifiées car comprises entre 0 et 0,6fck=24MPa.
Combinaisons quasi-permanentes
15,000
σ(MPa)
10,000
5,000
0,000
σs,Qpmax σs,Qpmin
On constate :
σmax= 9.93MPa
σmin= 0.89 MPa
10,000
8,000
6,000
4,000
2,000
0,000
σi,Qpmax σi,Qpmin
101
On constate :
σmax= 13.93 MPa
σmin= 2.32 MPa
Les contraintes sous combinaison Quasi-permanentes sont vérifiées car comprises entre 0 et
0,45fck=18MPa.
Notre Précontrainte longitudinal permet donc de respecter les critères de contraintes limites.
102
CHAPITRE 11 : VERIFICATION AU CISAILLEMENT
103
Section A0 A1g A1d A2g A2d
Vz(MN) 0.39 -1.03 1.26 -2.23 2.36
Section T1 T2 T3 T4 T5
Vz +12 (MN) 0.56 0.08 0.00 -0.08 -0.56
Vz -6 (MN) -0.56 -0.08 0.00 0.08 0.56
104
Section T1 T2 T3 T4 T5
Vz (MN) 0.30 0.37 0.00 -0.37 -0.30
105
1.7 Effet des câbles
Nous prenons en compte la réduction de l’effort tranchant apporté par l’inclinaison des câbles de fléaux
et précontrainte extérieur par rapport à l’axe neutre du pont. L’effet isostatique est obtenue en calculant :
V = P*sinα.
L’effet hyperstatique du câble extérieur est obtenu en dérivant la valeur du moment hyperstatique de
précontrainte.
6,00
4,00
2,00
V (MN)
0,00
-2,00
-4,00
-6,00
-8,00
Figure 123: Effort tranchant dû à l'inclinaison des câbles de fléaux par rapport à l’AN
2,00
1,00
V (MN)
0,00
-1,00
-2,00
-3,00
Effet total Effet iso effet hyper
106
Même si il est négligeable, on considère également l’effet des câbles éclisses
1,50
1,00
0,50
V (MN)
0,00
-0,50
-1,00
-1,50
-2,00
Effet total Effet iso effet hyper
1.8 Combinaisons
La suite des calculs sont réalisés aux ELS Caractéristiques et à l’ELU, nous présentons donc ces
combinaisons.
107
Figure 127 : Effort tranchant sous combinaison ELU
Le VSP a une section bien plus importante que le reste de la travée, il n’est donc pas la section la plus
défavorable à l’effort tranchant.
Pour la vérification à l’ELS, on va donc se placer sur le premier voussoir succédant le VSP de l’appui A2 avec
les caractéristiques géométriques suivantes :
Epaisseur
Hauteur
bwnom [m] hourdis Aire (m²) v (m) v'(m) Inertie (m4) ρ
(m) inf (m)
0,70 5,54 0,68 12,33 2,52 3,02 57,92 0,62
108
Pour la section, les contraintes sont :
𝑃 𝑦 𝑀𝐶𝑎𝑟𝑎 . 𝑦
𝜎𝑥 = + (𝑃. 𝑒0 ). +
𝐵 𝐼 𝐼
𝑚𝑧 (𝑧). 𝑉𝐶𝑎𝑟𝑎
𝜏=
{ 𝑏𝑤𝑛𝑜𝑚 . 𝐼
On considère l’effort de calcul suivant :
𝑉𝐶𝑎𝑟𝑎 = 16,30𝑀𝑁
𝑉𝑃𝑓𝑙é𝑎𝑢 = −5,64 𝑀𝑁
𝑉𝑃𝑒𝑥𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 = −2,53 𝑀𝑁
𝑉𝑃é𝑐𝑙𝑖𝑠𝑠𝑒 = 0 𝑀𝑁
𝑉𝑅𝑒𝑠𝑎𝑙 = 0.8 𝑀𝑁 (principe de calcul présenté en §11.3)
𝑉𝐶𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙 = 8,93 𝑀𝑁
On a donc pour nos 3 sections :
109
S1 S2 S3
S1 S2 S3
110
On considère l’effort de calcul suivant :
𝑉𝐶𝑎𝑟𝑎 = 8,36 𝑀𝑁
𝑉𝑃𝑓𝑙é𝑎𝑢 = 0 𝑀𝑁
𝑉𝑃𝑒𝑥𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 = −1,85 𝑀𝑁
𝑉𝑃é𝑐𝑙𝑖𝑠𝑠𝑒 = 0,24 𝑀𝑁
𝑉𝐶𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙 = 6,24 𝑀𝑁
Avec les mêmes formules que pour l’appui A1, on obtient les résultats suivants :
Pour la suite, on vérifie la section du voussoir 2 du demi-fléau avec les mêmes caractéristiques
géométriques que le précèdent pour la prochaine vérification.
Le V2 est sollicité par :
𝑉𝐶𝑎𝑟𝑎 = 7,2 𝑀𝑁
𝑉𝑃𝑓𝑙é𝑎𝑢 = 0 𝑀𝑁
𝑉𝑃𝑒𝑥𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 = −1,85 𝑀𝑁
𝑉𝑃é𝑐𝑙𝑖𝑠𝑠𝑒 = 0,24 𝑀𝑁
𝑉𝐶𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙 = 6,24 𝑀𝑁
Les résultats du calcul sont dressés dans le tableau suivant :
111
S1 S2 S3
σx [Mpa] 4,56 6,86 10,10
σy [Mpa] 0,00 0,00 0,00
τ [Mpa] 3,45 3,45 2,28
Ω 2,28 3,43 5,05
R 4,14 4,87 5,54
σ1 [Mpa] -1,86 -1,44 -0,49
σ3 [Mpa] 6,42 8,30 10,59
θ [°] 28,29 22,61 12,15
S1 S2 S3
fctb [Mpa] -2,14 -2,04 -1,93
σ1 [Mpa] -1,86 -1,44 -0,49
Vérification ok ok ok
Pour le calcul, on doit tenir compte de l’augmentation de l’effort tranchant dû à l’effet Résal et à
l’inclinaison des âmes.
112
• Inclinaison de l’âme :
113
𝑀𝑅é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑛𝑡
𝐶= = −43,21 𝑀𝑁
ℎ𝑥
Avec 𝑡𝑎𝑛𝛽 = 0,11
𝑄𝑅é𝑠𝑎𝑙
𝑡𝑎𝑛𝛽 = → 𝑄𝑅é𝑠𝑎𝑙 = −4,54 𝑀𝑁
𝐶
L’effort tranchant de calcul final est :𝑉𝐸𝑑 = 𝑉𝐸𝑑1 + 𝑄𝑅é𝑠𝑎𝑙
𝑉𝐸𝑑 = −19,75 𝑀𝑁
4.2 Vérification à l’ELU
Les contraintes dans la section sont les suivantes :
𝑃 𝑦 𝑀𝐸𝐿𝑈 . 𝑦
𝜎𝑥 = + (𝑃. 𝑒0 ). +
𝐵 𝐼 𝐼
𝑚𝑧 (𝑦). 𝑉𝐸𝐿𝑈
𝜏=
𝑏𝑤𝑛𝑜𝑚 . 𝐼
2. 𝜏
𝑡𝑎𝑛(2𝜃) =
{ 𝜎𝑥 − 𝜎𝑦
3
y [m] bwnom [m] mz [m ] σx [Mpa] τ [Mpa] θ [°]
S1 1,66 0,70 12,91 5,91 6,29 32,43
S2 0,00 0,70 13,60 8,16 6,62 29,19
S3 -2,05 0,70 12,29 10,86 5,99 23,91
𝑉𝐸𝑑 = 19.75 𝑀𝑁 > 𝑉𝑅𝑑,𝑐 donc, des armatures transversales à l’effort tranchant sont nécessaires.
Vérification de non écrasement des bielles :
L’inclinaison des bielles est donnée au CDG en élastique :
𝜃𝑚𝑖𝑛 = 21,8 ° < 𝜃 = 29,19 ° < 𝜃𝑚𝑎𝑥 = 45 ° → Vérifié
On vérifie ensuite la compression dans les bielles de béton inclinée :
D’après la formule de l’Eurocode 2-1-1§6.3.3(3) et la formule 6.9 et en considérant :
𝛼 = 90° (i.e. les cadres sont verticaux)
114
𝛼𝑐𝑤 . 𝑏𝑤𝑛𝑜𝑚 . 𝑧. 𝜐1 . 𝑓𝑐𝑑
𝑉𝑅𝑑𝑚𝑎𝑥 =
𝑐𝑜𝑡 (𝜃) + 𝑡𝑎𝑛(𝜃)
𝑑 = 0,9. ℎ = 4,99 𝑚
𝑧 = 0,9. 𝑑 = 4,49 𝑚
𝑓𝑐𝑑 = 26,67 𝑀𝑃𝑎
𝑃
𝜎𝑐𝑝 = = 9,02 𝑀𝑃𝑎
𝐴𝑐
0,25. 𝑓𝑐𝑑 = 6,67 𝑀𝑃𝑎 ≤ 𝜎𝑐𝑝 ≤ 0,5. 𝑓𝑐𝑑 = 13,36 𝑀𝑃𝑎 → 𝛼𝑐𝑤 = 1,25
𝑓𝑐𝑘
𝜐1 = 0,6. (1 − ) = 0,504
250
𝑉𝑅𝑑𝑚𝑎𝑥 = 32,08 𝑀𝑁
𝑉𝐸𝑑 = 19,75 𝑀𝑃𝑎 < 𝑉𝑅𝑑𝑚𝑎𝑥
La résistance des bielles de béton est donc bien vérifiée.
2
z [m] θ [°] As w /s As w [cm ] st [cm] stmax [cm] Armature
S1 4,49 32,43 64,24 9,64 15,00 60,00 4HA20 esp de 15
S2 4,49 29,19 56,49 8,47 15,00 60,00 4HA20 esp de 15
S3 4,49 23,91 44,83 6,72 15,00 60,00 4HA16 esp de 15
Nous disposons donc des HA20 esp 15cm dans chaque face d’âme du voussoir V2. L’effet de l’effort
tranchant n’est pas constant sur la poutre. Il serait intéressant de réaliser une épure par voussoir pour
réduire le ratio de ferraillage d’effort tranchant.
Il faudra bien noter que le dimensionnement devrait prendre en compte la vérification de la section à la
torsion, toute fois cela n’est pas abordé dans le cadre de ce projet pour raison de temps.
115
CHAPITRE 12 : VERIFICATION A LA FLEXION LONGITUDINAL
Pour des raisons d’économie évidentes, on tolère souvent sous charges majorées la manifestation de
certains phénomènes irréversibles tels que la fissuration ou la plastification des matériaux. De ce fait, il est
important d’examiner le comportement de la structure sous ces charges majorées afin de garantir le non-
effondrement de celle-ci. De plus, un dépassement des valeurs caractéristiques (prises en compte dans les
calculs ELS) est souvent possible. Voilà pourquoi il est indispensable de faire des justifications vis-à-vis des
ELU, complémentaires aux vérifications aux ELS.
Les extremums ont été déterminé grâce à nos courbes enveloppes des moments sous les combinaisons de
charges ELU suivantes :
𝑀𝑒𝑙𝑢1 = 1.35 (𝐺 + 𝐺 ′) + 1.35 (𝑇𝑆 + 𝑈𝐷𝐿)
𝑀𝑒𝑙𝑢2 = 1.35 (𝐺 + 𝐺 ′) + 1.35 (0.75𝑇𝑆 + 0.4𝑈𝐷𝐿) + 1.5𝛥T
Ce qui nous permet d’obtenir le diagramme des moments à l’ELU :
Section A0 T1 A1 T2 A2 T3
Mmin(MN.m) 0 / -145.56 5.94 -555.28 27.03
Mmax(MN.m) 0 27.27 -31.07 76.70 -283.80 112.09
Le but de cette vérification est de vérifier la nécessité de mettre en place les armatures passives en
complément à celles de la précontrainte. Nous ferons deux vérifications, une en travée sous moment
positif maximal et une autre sur appui sous moment négatif minimal.
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Pour cela, nous faisons les hypothèses suivantes :
- Les sections planes restent planes (Bernoulli)
- La plastification des matériaux est admise au pivot B
- On considère le diagramme parabole rectangle pour le béton et le diagramme à palier horizontale
pour les armatures passives
- Il y a une adhérence entre l’acier et le béton
- Le béton tendu ne travaille pas.
Le tableau suivant présente sommairement les deux sections de calcul :
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1.2 Vérification sur appui sous moment négatif
L’appui le plus sollicité est la pile de la travée centrale. Le moment négatif obtenu vaut :
MELU= -555.3 MN
Cela correspond à une position x= 104m et les caractéristiques au droit de cette section sont :
A = 13.04m2 v= 2.75 m v’= 3.24 m I= 72.2 m4 ρ= 0,62
Nos calculs préliminaires nous montrent que l’axe neutre se situe hors du hourdis.
Un calcul des moments par rapport aux aciers passifs positionnés à une distance de 0.13m par rapport à
la fibre supérieure nous donne les valeurs suivantes :
Les efforts dans les câbles sont Nfléau = 103.36 MN et Next= 18.24 MN.
On obtient après équilibre des moments x=2.03m.
Ce qui nous permet d’obtenir une force de compression dans le béton F béton= 108MN, la force de
précontrainte Fprécontrainte = 116 MN.
Fprécontrainte - Fbéton = 8MN > 0
Donc nous n’avons pas besoin d’armatures passives sur appui.
En conclusion, es câbles de précontrainte résistent seul à la flexion ELU en travée et sur appui. Nous
disposerons donc des armatures minimales.
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Calcul des armatures minimales
Avec σc étant la contrainte moyenne dans l’âme (au centre de gravité de l’âme).
Le centre de gravité de nos âmes est placé à yA = - 0.33m
Et donc σc = 3.9 MPa, ce qui nous permet d’avoir kc = 0.296.
• σs : contraintes dans l’acier. Ayant une classe d’exposition XD3, on a l’ouverture des fissures
maximales admissibles w=0.2mm et donc σs=200MPa.
• Act : aire de béton tendu avant la première fissuration, fonction du moment de première
fissuration M1f.
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• σs=200MPa
• Act = 5.12 m2 pour un moment de première fissuration M1f= -588MN.m et y0 = 1.97m
Nous obtenons Asmin = 167 cm2, soit 6.7cm2/ml à disposer sur le périmètre de la partie tendue.
Donc disposons comme précédemment des HA12 espacés de 15.
En conclusion nous disposons la section longitudinale de non fragilité de HA12 esp15cm sur tout le
périmètre du voussoir.
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CHAPITRE 13 : CALCUL DES PERTES DE PRECONTRAINTES
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CHAPITRE 14 : RATIOS
Le fait que notre ouvrage respecte les règles de calcul est une condition nécessaire mais pas
suffisante. Il est également indispensable de s’assurer que les solutions proposées soient
raisonnables en termes d’optimisation et donc favorable économiquement. Voilà pourquoi un
avant-métré a été fait pour nous permettre d’évaluer le volume de béton et la quantité d’aciers actifs
mis en œuvre.
Le tableau suivant présente les valeurs de volume du béton, la longueur, la largeur et la surface du
tablier.
Volume du béton(m3) 3046,6
Longueur du tablier(m) 308
largeur du tablier(m) 13,5
Surface du tablier(m2) 4158
Le volume de béton évalué ici prend en compte non seulement ceux des voussoirs mais aussi ceux
des déviateurs, des entretoises, des bossages…
L’épaisseur équivalente de béton est :
éequivalente = Vbéton/Stablier = 3046.6/4158 = 0.73
Le guide du SETRA propose pour les ouvrages courants une épaisseur équivalente :
e = 0,4 + 0,0035 L = 0.75
L étant la portée principale en mètres, ici L=100m.
Nous constatons que la différence est faible, ce qui donne du crédit à notre résultat.
Le ratio de la précontrainte longitudinale doit également être évalué. Nous conservons dans le
tableau suivant les totaux des poids des câbles de fléau, d’éclisse et extérieure.
Poids total des cables (Kg)
Fléau 88394,5
Eclisse 18229,1
extérieure 33233,8
Total 139857,4
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CHAPITRE 15 : PLANS DU TABLIER
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CONCLUSION
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