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La seconde est l'étude d'avant-projet qui porte sur la conception et le pré-dimensionnement des
éléments pour chaque variante (terrasse, colonnes, fondations, etc.) en référence aux dispositions les
plus courantes. Une estimation comparative des coûts des deux variantes est ensuite réalisée. C'est
le deuxième critère de sélection du projet le plus adapté.
La dernière étape, l'étude de mise en œuvre, comprend un calcul complet des différentes parties des
travaux. Cela comprend l'examen des charges permanentes et des charges routières qui peuvent être
appliquées au pont, le calcul des contraintes dans chaque élément et la vérification de l'état des
conditions aux limites et des décisions. Renforcement nécessaire.
Cette partie a pour objectif de sélectionner les différentes variantes les plus adaptées aux conditions
naturelles, fonctionnelles et financières du site. L'estimation récapitulative des variantes vous permet
de sélectionner des solutions possibles.
I.2.1 Données :
Longueur du tablier=22m
IMAGE
Les ponts-dalles sont constitués dans le sens longitudinal par une dalle pleine de béton coulé en
place, à inertie constante, à travée unique ou à plusieurs travées continues sur appuis simples. Ce
type des ponts a des portées économiques variant entre 10 et 15 m voire même 18m pour une seule
travée.
b) Pont dalle en BP :
Ce type de tablier présente les mêmes avantages que le pont dalle en béton armé mais avec un
meilleur élancement (une portée variant de 20 à 50) et une consommation en aciers passifs plus
faible que ce dernier (La précontrainte longitudinale intervient, par son effort normal et ses poussées
au vide, dans le sens d'une réduction des efforts dans la structure). Cependant, les moments
hyperstatiques développés par le câblage de la précontrainte filante augmentent son efficacité dans
les zones d'appuis, où les moments atteignent leurs valeurs les plus élevées.
c) Pont à Poutres en BA :
Il est caractérisé par des portées économiques variant de 15 à 30 m pour chaque travée. Il présente
les avantages suivants :
La préfabrication :
Son mode de construction permet d'éviter le recours aux cintres s'appuyant sur le sol. Il permet aussi
d'envisager des formes de poutres assez élaborées. Le recours à la préfabrication a également une
incidence sur les délais d'exécution de l'ouvrage, puisqu'il est possible de rendre indépendante la
fabrication des poutres du reste du chantier.
Le tablier, constitué de poutres rectilignes, est naturellement bien adapté aux franchissements
rectilignes. En revanche, il ne s'adapte que plus difficilement aux franchissements biais ou courbes.
Esthétique :
Une autre critique peut être soulevée à propos de la qualité architecturale de ce type de tablier.
c) Pont à Poutres en BP :
Comme pour les ponts à poutres en BA, on distingue les ponts à poutres en BP à travées
indépendantes et ceux à travées continues.
La surpression des joints entre les travées ce qui représente un confort pour l'usager.
La possibilité d'avoir des portées plus importantes, et par conséquent une réduction des
nombres d'appuis souvent très coûteux.
Mais, on n’a pas la possibilité de les préfabriqués sur chantier (car il faut assurer la continuité du
câble le long des poutres), ainsi que les moments hyperstatiques développés par le câblage dans les
zones d'appuis peut entrainer l’instabilité des piles. En général les structures hyperstatiques
soulagent le pont, mais ils chargent le sol.
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Les poutres sont le plus souvent parallèles et équidistantes. Elles sont réalisées pour avoir bon
rendement mécanique qui permet à la structure de bien se placer dans la gamme des portées
moyennes, à savoir d'une trentaine à une cinquantaine de mètres.
Ce type de pont peut être employé en cas de travées de grande portées : 70m jusqu’à 200m.
Cette méthode de construction peut être mise en œuvre quelles que soient les caractéristiques
naturelles de la brèche (profondeur importante, versants abruptes, sols de très mauvaise qualité, site
maritime, etc).
Toutefois, Lorsque les portées principales d'un ouvrage sont inférieures à 65/70 m, le tablier le plus
économique est en général de hauteur constante, car les gains apportés par la simplification des
outils de coffrage du tablier et du ferraillage sont bien supérieurs aux gains de matière possible. Dans
ce cas, la hauteur du tablier est comprise entre un 1/20 à 1/25 de la portée maximale, avec un
minimum de 2,20 m pour permettre une circulation satisfaisante à l'intérieur du caisson. Cette
condition est contraignante avec un gabarit de 10m.
Un autre inconvénient important de cette méthode est l'importance des tâches à effectuer in situ
tant pour le coulage du tablier que pour l'aménagement des accès au chantier, Et demande un
coffrage assez spécifique.
Après l’analyse de ces différentes variantes nous avant opté pour un pont à travées indépendantes à
poutres précontraintes qui est le mieux adapté à notre cas.
CHAPITRE II ETUDE D’AVANT PROJET
Les hourdis généraux sont réalisés par-dessus les poutres sur toute la largeur du tablier, Ils sont plus
faciles à coffrer puisque les coffrages peuvent être simplement appuyés sur les extrémités des tables
de compression. Epaisseur de l’hourdis= P/16=3/16=0.18m avec P=3.25-0.25=3m distance entre nue
de poutre.
II.1.2.1 Poutres
Dans ce projet, on va positionner les poutres de rive le plus près des bords libres du tablier, de
manière à supprimer la partie de hourdis à couler en encorbellement, difficile à coffrer. On adopte un
Entre axe égale à 3.25m
b. Hauteur :
L'élancement usuel =1/17 de la portée, ce qui fixe la hauteur totale du tablier (poutre + hourdis).
c. Tables de compression
Pour prévenir tout risque de déversement pendant les opérations de manutention, on ne descendra
pas en dessous d'une largeur voisine de 60% de la hauteur, donc on prendra une largeur courante de
1,50 mètre et une hauteur de 0.15m.
d. L’épaisseur de l’âme :
Au voisinage des appuis, les âmes sont dimensionnées pour résister à l'effort tranchant, ce qui
conduit généralement à réaliser un épaississement d'âme appelé blochet, linéairement variable le
long de la poutre. Ainsi, l'épaisseur de l'âme sera prise égale à :
𝑏𝑎=25 𝑐𝑚 en travée ;
e. Dimension du talon :
Les talons des poutres, constituant la fibre inférieure de la structure, sont dimensionnés par la
flexion et doivent permettre de loger les câbles de précontrainte dans de bonnes conditions
d'enrobage et d'espacement. Pour un ouvrage normalement élancé au 1/17, la largeur des talons
varie de 0,60 à 0,90 m lorsque la distance entre axes des poutres varie de 2,50 m à 4,00 m. On a un
entraxe de 3.25 m, donc on prend une largeur de bt = 0,75 m La partie verticale du talon ou pied de
talon est généralement comprise entre 0,10 m et 0,20 m. On prend ht= 0,15 m pour avoir
suffisamment de place pour loger les câbles et les armatures passives.
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La tangente de l'angle est normalement comprise entre 1 et 1,5, et il est préférable de se rapprocher
de la valeur supérieure.
Si on prend tanα=1,5 on obtient les valeurs suivantes pour la hauteur du pan incliné :
II.1.2.2 Hourdis :
Selon le guide de conception VIPP de SETRA, L'épaisseur du hourdis est voisine du 1/16 de la portée
transversale : hd=18 cm
II.1.2.3 Entretoise :
Les entretoises ont pour rôle de répartir les charges entre les poutres et de les encastrer à la torsion
sur appuis.
a. Nombre :
b. Hauteur :
Il faut aménager un espace suffisant entre le chevêtre d'appui et les entretoises pour faciliter l'accès
aux appareils d'appuis, et aussi pour avoir de place aux vérins de soulèvement du tablier. On prend
une distance de 0.8m
c. Longueur :
La longueur des entretoises est généralement fixée par l'espacement des poutres principales qui les
relient transversalement.
L’espacement entre axes des poutres est de 3.25 𝑚 avec une épaisseur d’âme de 40 cm au niveau de
l'appui, on trouve une longueur de 2.85𝑚 entre deux poutres. Soit donc une longueur totale de :
𝑙𝑒=3×2.85=8.55
d. Epaisseur :
Les entretoises étant coulées en place, leur épaisseur résulte des conditions de bonne mise en œuvre
du béton, et de celles de vérinage du tablier en cas de changement d’appareils d’appuis. On prendra
une largeur de 30cm.
II.1.2.4 Piles :
On adopte des piles-marteaux constituées d'un seul fût de section cylindrique, surmonté d'un
chevêtre en porte-à-faux.
Le chevêtre :
a. Largeur
b. Longueur
Sa longueur dépend de la largeur du tablier et des espacements entre le bord des appareils d’appui
et le bord du chevêtre. On prend une longueur de : 𝐿=11.5𝑚
c. Hauteur
Le chevêtre est en porte-à-faux ; donc on va choisir une forme trapézoïdale pour gagner en termes
de béton. La hauteur de chevêtre doit être supérieure ou égale à 1 m. On prend une hauteur
variable de : =1 𝑚 𝑎𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑑𝑒𝑠 𝑏𝑜𝑟𝑑𝑠 à 2𝑚 (𝑎𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑑𝑢 𝑓𝑢𝑡)
d. Le Fut du pile :
II.1.2.5 Culée :
b. L’épaisseur :
L’épaisseur du sommier est couramment de l’ordre de 0,60 à 1m. On prend alors comme hauteur du
sommier : 𝑐=1𝑚.
c. La largeur:
On prend 2 m, ce qui est suffisant pour la zone d'about pour notre cas elle est de 0.5m,
l'implantation du mur garde grève, ainsi que l’espace réservé aux maintenances possibles.
Le corbeau arrière est l’élément qui sert de support à la dalle de transition du côté de la culée. En
prend 0,3m ×0,3m qui est la dimension standard.
2) Mur garde-grève :
a. Hauteur :
La hauteur du mur garde-grève dépend de la hauteur du tablier et des dimensions des appareils
d’appui et du bossage qui leur a été conçu. 𝐻 = ( 𝑎𝑏𝑙𝑖𝑒𝑟)+𝐻(𝑎𝑝𝑝.𝑎𝑝𝑝𝑢𝑖)+𝐻(𝑏𝑜𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒𝑠) H=
2.68+0.03+2*0.005=2.72m
L’épaisseur du mur garde grève est prise égale à 0.3m (d’après le catalogue) c. Longueur : La
longueur du mur garde-grève est égale à la largeur du tablier : 𝐿=10 m
On prend une distance de 0.5m entre l’appui de la dalle de transition et l’arase supérieure du mur
garde-grève.
a. Longueur :
D’après le document "Dalles de Transition des Ponts-Routes" du SETRA La dalle ne devra pas
dépasser 6m ni descendre en dessous de 3m pour une voie autoroute Prenant une longueur 𝐿=3 𝑚,
avec une pente de 5%
b. Largeur :
Sa largeur elle est égale à la largeur du tablier diminuée du double de l'épaisseur du mur en retour.
Si en prend l’épaisseur du mur en retour égale à 30 cm ainsi l=9,15m
c. Epaisseur :
II.1.2.7 Fondation :
a. Longueur :
b. Hauteur :
c. Largeur :
Elle est déterminée de telle façon à ce qu'on aura une égalité entre les charges verticales au niveau
de la fondation et la pression admissible du sol sous celle-ci.
II.1.2.8 Joints
Poids (chevêtre)=
Poids (poteau)=
Les superstructures sont des éléments de second œuvre et de finition du tablier. Les revêtements du
tablier : La chape d’étanchéité et la couche de roulement.
a. Chape d’étanchéité
b. Chaussée
c. Les corniches
Elles servent à écarter les eaux de pluie du parement de la structure porteuse du pont et ont un rôle
l’esthétique. Ils ont un poids volumique de 0.5t/ml. Le tableau suivant illustrre ces element
Chape
d’étanchéité
revêtement
Corniche
bordures
Total pour
travée
Il faut définir une largeur chargeable qui se déduit elle-même de la largeur rouable.
a. Largeur roulable LR :
c. La largeur chargeable :
d. Le nombre de voies :
Les charges du système B et le système Mc120 sont des surcharges roulantes et par conséquent
doivent être multipliées par un coefficient de majoration pour effet dynamique.
0,4 0 ,6
δ=1+ +
1+0 , 2 L 4G
1+
S
G : poids total d’une travée ;
S : charge Bc (respectivement Bt, Br et MC120) qu’on peut disposer. Le tableau suivant nous donnent
les valeurs calculer .
A(L)=689.256Kg/m2
a) Système Bc :
Bc=1.1*1200=1320KN
b) Système Bt :
Bt=640KN Système Br :
Br=100KN
La longueur de la travée nous permet de loger deux éléments de ce type, ce qui donne :
Mc120=2200 KN
Me120=660 KN
d) Charges exceptionnelles :
Convoi D (par travée) : On dispose d’une seule par travée = 2800 KN.
f) Charge du vent :