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La conception et le dimensionnement des ponts sont des processus complexes qui impliquent
la prise en compte de nombreux facteurs, tels que les conditions environnementales, les
charges prévues et les contraintes matérielles
Dans le cadre de la formation d’élève ingénieur, le cours de conception des ponts est une
variante importante permettant au futur ingénieur en génie civil de maîtriser le jargon
technique de ce domaine. De même, il permet de familiariser l’étudiant avec le domaine des
ponts, à savoir les différents types et procédés d’exécution.
De ce fait nous avons pu prendre conscience de cet apprentissage à travers un projet de
conception des ponts. Au long de cette étude, notre groupe a abordé plusieurs problématiques
basées sur des schémas de coupes du pont.
En effet, il est question de donner la variante potentielle valable pour le cas traité et de les
justifier tout en les détaillants que notre groupe considère comme la solution la plus optimale
selon plusieurs critères. D’autre part, nous avons fini par proposer aussi des équipements
adéquats au cas traité.
De ce fait, le rapport suivant permettra de traiter tous ces points en les détaillants selon nos
connaissances et les recherches réalisées
I. Présentation et analyse générale des données du projet
Le choix d'une variante pour notre pont va dependre de plusieurs critères, tels que :
Le tablier a une longueur de 210m alors on écarte les variantes : PICF, PIPO, POD vu
qu’elles ne sont pas à l’échelle de notre pont relativement important donc on doit opter
pour des variantes de poids allégé et avoir un minimum du nombre de travées car les
portées doivent être importantes ce qui nous mène encore à éliminer Les ponts en
béton armé à cause de l’augmentation considérable de la section et donc du poids mort
de la structure.
On écarte également la variante du pont suspendu à cause du manque de données sur
les charges de vent (résultats des essais de souffleries) même si il est adapté à notre cas.
De même pour une construction métallique certes les portés aménagés sont très
importantes mais les coûts d’entretien et d’investissement sont élevés, en plus de la
susceptibilité au flambage, la fatigue, la fracture et le risque de corrosion.
Les ponts à poutres précontraintes de type VIPP (Viaduc à travées Indépendantes à Poutres
Préfabriquées précontraintes par post-tension) font partie de la famille des ponts à poutres
sous chaussée en béton
Avantages
o Le principal avantage de ce type de structure est lié à son mode de construction qui
permet d'éviter le recours aux cintres s'appuyant sur le sol.
o Le recours à la préfabrication apporte un intérêt évident, tant sur le plan technique que
sur le plan économique.
En particulier, il permet d'envisager des formes de poutres assez élaborées, plus
difficiles à coffrer, mais permettant de faire travailler au mieux la matière.
o On peut également attendre de la préfabrication une amélioration de la qualité des
parements et des tolérances dimensionnelles.
o Le recours à la préfabrication a également une incidence sur les délais d'exécution de
l'ouvrage, puisqu'il est possible de rendre indépendante la fabrication des poutres du
reste du chantier.
o Un autre intérêt de ce type de structure provient de son fonctionnement isostatique qui
la rend pratiquement insensible aux déformations imposées, en particulier aux
tassements différentiels des appuis et aux effets d'un gradient thermique.
o Ce type de tablier, constitué de poutres rectilignes, est naturellement bien adapté aux
franchissements rectilignes.
o Entre axe des poutres peut atteindre 2,5 à 4 m.
Inconvénients
Les poutres précontraintes par pré-tension (également dites précontraintes par adhérence,
d'où l'appellation PRAD) recouvrent, une gamme de portées allant de 10 à 35 mètres.
Leur morphologie et leur conception présentent de nombreux points communs avec les ponts
VIPP.
Avantages
Inconvénients
o Présente des gammes de portées de faible longueur
o Travées égales suite à la préfabrication qui cherche à standardiser
o Difficilement adapté aux ponts biais et courbes
o Faible entre axe des poutres (environ 1m).
Les ponts-dalles sont constitués dans le sens longitudinal par une dalle pleine de béton
précontraint coulé en place, à inertie constante, à travée unique ou à plusieurs travées
continues sur appuis simples.
L'épaisseur optimale de la dalle qui dépend essentiellement de la répartition des travées et de
la portée la plus longue de l'ouvrage, varie de 0,45 m à 1 m.
Avantages
Inconvénients
1) Conception génerale
La continuité de la surface du tablier est assurée par le biais de l’hourdis et reçoit les chapes
d’étanchéité et le revêtement de chaussée.
3) Poutres maitresses
Hauteur de la poutre
On sait que la hauteur de la poutre et de l’hourdis est de l’ordre de 1/17 de la portée de
travée.
Donc :
42
Hpoutre+hourdis=17=2,47m
On prend LTable= 2 m
Epaisseur de l’âme
En zone médiane, où l'effort tranchant est faible, les âmes sont dimensionnées au minimum, et
au voisinage des appuis, les âmes sont dimensionnées pour résister à un effort tranchant plus
fort, ce qui conduit généralement à réaliser un épaississement d'âme
Pour un aspect esthétique plus satisfaisant, on opte pour un épaississement linéairement
variable allant de 25 cm mi- travée à 40 cm sur appuis
Dimension du talon
Selon le guide SETRA, les talons des poutres, constituant la fibre inférieure de la structure, sont
dimensionnés par la flexion et doivent permettre de loger les câbles de précontrainte dans de
bonnes conditions d'enrobage et d'espacement.
Pour un béton de 35 MPa de résistance, on pourra déterminer la largeur totale des talons par la
formule empirique suivante :
𝑙∗𝐿²
btalon=ht²∗𝐾
Les entretoises sont des poutres posés perpendiculairement aux poutres maitresses et au
niveau des appuis, pour assurer la rigidité transversale du tablier et bloquer la rotation des
poutres principales
Dimensions
Les entretoises ont une hauteur voisine de celle des poutres, mais il est préférable de diminuer
légèrement leur hauteur, ce qui les rend moins visibles entre les poutres et facilite l'accès aux
appareils d'appuis en ménageant un espace suffisant entre le chevêtre d'appui et les
entretoises.
5) Les piles :
On note d’après le guide de SETRA que « si la largeur du tablier est modérée (nombre de
poutres inférieur ou égal à quatre), les piles peuvent comporter un fût unique et sont du type
pile-marteau. »
Et compte tenu de la surface importante des têtes de piles, il est plus courant de réaliser le
corps de la pile par un ou plusieurs fûts de section réduite. On utilise donc des piles-marteaux
On prend l’épaisseur de l’appui dans le sens longitudinal du tablier de l’ordre de 2m
Et les dimensions transversales sont données dans la coupe ci-dessous :
6) Les culées :
On a opté pour le choix d’une culée en tête de remblai, reposant sur une fondation
superficielle, puisqu’on envisage un sol de très bonne qualité.
Consignent d’exécution :
En premier lieu, il convient de ménager un accès entre l'about des poutres et le mur garde-
grève, pour permettre l'entretien et la visite des têtes de culées dans des conditions
satisfaisantes, en particulier pour la surveillance de l'arrière des poutres et de leurs cachetages.
Cette contrainte fixe la distance d à un minimum de 0,50 m.
Les dimensions du sommier d’appui doivent être suffisantes pour satisfaire à un certain nombre
d'impératifs, puisqu’il s’agit de l'élément sur lequel repose l'about du tablier. Transversalement,
la longueur du sommier d'appui doit être suffisante pour permettre de disposer les appareils
d'appui des poutres de rive et d'appuyer un mur cache latéral.
Le sommier d'appui présente par ailleurs une pente longitudinale d'au moins 2% vers l'arrière
qui permet de recueillir les eaux dans une cunette au pied du garde-grève.
Le mur garde-grève permet de soutenir les terres sur la hauteur du tablier. Compte tenu de la
hauteur habituelle des poutres, son épaisseur est de l'ordre de 0,30 m. Il comporte un corbeau
arrière, assez bas, pour la dalle le de transition et un corbeau avant pour l’appui du joint de
chaussée.
synthèse:
Les coupes transversales sont ci-dessous ;
Les appareils d'appui doivent être conformes à la norme NFT 47.815 qui a entériné
l'abandon de la fabrication des appareils d'appui non totalement enrobés. De plus cette
norme en précise les dimensions normalisées de fabrication pour les appareils d'appui à
feuillets d'élastomère de 8, 10 et 12 mm.
Les deux surfaces de contact de l'appareil d'appui avec la poutre d'une part, et avec le
sommier d'appui d'autre part (bossage inférieur et supérieur), doivent donc être
parfaitement horizontales et planes, aux tolérances de réalisation près.
Dispositifs de retenue
Pour la couche de roulement on utilisera le béton bitumeux avec une épaisseur de 5 cm.
Corniches
Le rôle essentiel des corniches est la protection des extrémités latérales du tablier
contre les intempéries, elles doivent en effet recouvrir l'extrémité du pont, empêchant
ainsi les pénétrations d'eau par la tranche du hourdis.
On opte pour des corniches métalliques vue leur poids léger et facilité de réalisation, ils
seront directement lié à notre dispositif de retenue BN4.
Joints de chaussée
Dans notre cas on opte pour un joint à pont en porte à faux à peigne qui présente les
caractéristiques suivante :
Capacité de
Confort à l'usager Robustesse Étanchéité
souffle
Le modèle W de CIPEC –IB Morin donne une vue en travers de ce type de joint.
La méthode de construction la plus courante consiste à installer des cintres temporaires sous
les poutres pour soutenir la construction de la travée en question. Les cintres sont des
structures temporaires qui permettent aux travailleurs de construire la travée en toute
sécurité. Une fois que la travée est construite, les cintres sont retirés et la travée est soutenue
par les câbles porteurs.
IV. Etude des charges permanentes et routières sur le tablier
1) Charges permanentes
Poids propre de l’hourdis :
4 × 𝑃(𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒) = 2 205 𝑡
Poids propre de l’entretoise :
2) Charges routières
Le pont en question est de 1ère classe (𝐿𝑅 ≥ 7 𝑚)
𝐿
Nombre de voies de circulation = 𝐸( 3𝑐)
𝐿𝑐 = 10,5 𝑚
𝐿𝑐
𝐸( ) = 3
3
La largeur d’une voie :
𝑣 = 3,5 𝑚
36 000
𝐴(𝑙) = 230 + = 896,67 𝑘𝑔/𝑚2
42 + 12
Avec : 𝑎1 = 0,9 (pont de 1ère classe)
Système de charge 𝑩c :
𝑏𝑐 = 0,95
On obtient :
𝑏𝑐 × 𝐵𝑐 = 171 𝑡
Système de charge 𝑩𝒓 :
Système de charge 𝐁𝐭 :
Classe de pont 𝒃𝒕
Première classe 1
Deuxième classe 0,9
Notre pont est de première classe. Donc :
𝑏𝑡 = 1
Alors :
𝑏𝑡 × 𝐵𝑡 = 64 𝑡
Charge militaire
Convoi 𝑴𝒄𝟖𝟎 :
72 𝑡 = 36 + 36
Convoi 𝑴𝒆𝟖𝟎 :
44 𝑡 = 22 𝑡 + 22 𝑡
Convoi 𝑴𝒄𝟏𝟐𝟎 :
110 𝑡 = 55 + 55
Convoi 𝑴𝒆𝟏𝟐𝟎 :
66 𝑡 = 33 𝑡 + 33 𝑡
Coefficient de majoration dynamique :
0,4 0,6
𝛿 =1+ +
1 + 0,2. 𝐿 1 + 4 𝐺
𝑆
1 312 + 2 205 + 86,82
𝐿 = 42 𝑚 ; 𝐺= = 720,764 𝑡 ; 𝑆 = max(𝐵𝑐, 𝐵𝑡, 𝐵𝑟, 𝑀𝑐)
5
= 171 𝑡
0,4 0,6
𝛿 = 1+ + = 1,076
1 + 0,2 × 42 1 + 4 × 720,764
171
FIN.