Vous êtes sur la page 1sur 180

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère
inistère de l’Enseignement
l’ Supérieur et de la Recherche
R Scientifique

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES


POUR L’OBTENTION DU DIPLOME D’INGENIEUR D’ETAT EN TRAVAUX
PUBLICS

CONCEPTION ET ETUDE D’UN VIADUC AU PK


407+990 DU LOT UNIQUE EST DE
L’AUTOROUTE EST-OUEST
EST W. DE TAREF

Mlle
lle HAOUCHINE Samira
ABBAS Mounir
CHIHATI Slimane

PROMOTION: JUIN 2009


Toute notre parfaite gratitude, grâce et remerciement à Allah le
plus puissant qui nous a donné la force, le courage et la volonté
pour élaborer ce travail.

C’est avec une profonde reconnaissance et considération


particulière que nous remercions notre encadreur M lle HAOUCHINE
Samira à sa sollicitude, sa patience et sa coopération le long de cette
période, et aussi à toute l’équipe de l’ENGOA et CTTP

Nous remercions également les membres de jury qui nous faisons


l’honneur de présider et d’examiner ce modeste travail.

En outre, nous souhaitons exprimer, tout particulièrement, nos


vifs remerciements et nos profondes reconnaissances pour tous
les enseignants de l’école pour leur aimable concours et leur
collaboration effective

A tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin à l’élaboration de


ce modeste travail,
travai l, sans oublier les bibliothécaires de l’ENSTP.

Merci
Avant tout, je remercie le Dieu le tout puissant de m’avoir donné le courage
et la volonté pour réaliser ce modeste travail ; que je dédie :

À la mémoire de CHAFI
HAFI SALIM ;

À ceux que j’aime jusqu’à la frontière de l’imagination :


Ma mère et mon père ; sans eux je n’aurai pas aboutie à ce stade
d’étude, que Dieu m’aide à les honorer, les servir et les combler.

À ceux que j’aime et que j’adore :


Mes sœurs Farida, Assia, Sabrina et ma petite sœur Samira
Mes frères Hamoud, Ali,, Djamel
Mes oncles et mes tantes
Mes cousins et mes cousines
Ma grande mère
Les poussins Ramzi, Billel, A.Mouhamed et A.
Les petites fleures Chaima, Donia, Nacira, Chahd

À LARBI Rym
À mon encadreur Mlle H. Samira
À tous mes amis(es), en particulier
part iculier Yacine, Karim, Chabane, Nadjim
Raouf, Jiji, Gania, Sousou,
Sousou Hakim, Bilel, Houma, sou, Samir,
Samir
Consulat,
onsulat, Salah, Swaili, Dodo, Adel, Haloda, Tcholo, mous, Khiro,
Belgasem, Djalel, Tarek, Hadji, Hichem…………..
À tous ceux qui ont contribué de loin ou de prés à la réalisation de
ce mémoire.
Enfin, à tous ceux qui m’aiment.
À vous…

Merci
MOUNIR
Dédicaces

Rien n’est aussi beau à offrir que le fruit d’un labeur qu’on dédie du fond
du cœur à ceux qu’on aime et qu’on remercie en exprimant la gratitude et la
reconnaissance durant toute notre existence.

Je dédie ce modeste travail :


A la mémoire de mon père
A Celle que j’aime jusqu’à la frontière de l’imagination :
Ma mère, sans elle, je n’aurais pas abouti à ce stade d’étude,
que Dieu puisse m’aider à l’honorer, la servir et la combler.
A Ma famille et mes proches.
A mes frères Amine et Zinou.
A ma sœur Amel et son marie Mohammed
A mes deux neveux Aghilas et Lilia.
A mes grands parents.
A Tous les enseignants de l’ESNTP.

A ceux qui se sont sacrifiés et qui se sont donnés pour les études et dont je
rends un vibrant hommage.

Slimane
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ
I.1- Introduction…………………………………………………………………………………….……1
I.2- Caractéristique du site………………………………..…………………………..……...…....……...2

CHAPITRE II : CONCEPTION GÉNÉRALE


II.1- Choix et type d’ouvrage……………………………………………………………...………..……5
a) Variante N°1 : pont mixte………………………………………………………….……..……...5
b) Variante N°2 : pont construit en encorbellement ………………………………………….…...8
c) Variante N°3 : pont à poutres en béton précontraint ……………………………..…………..11
II.2- Conception des culées……………………………………………………………………………. 17
II.3- Conception des piles…………………………………………………………………………….....19
II.4- Fondation………………………………………………………………………………………......20

CHAPITRE III : CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX


III.1- Béton……………………………………………………………………………………………...23
III.2- Aciers……………………………………………………………………………………….…….24

CHAPITRE IV : CARACTÉRISTIQUES DU TABLIER


IV.2- les poutres ………………………………………………………………………………………..28
IV.2- Les équipements du tablier ……………………………………………………………………...30
IV.3- Détermination des caractéristiques géométriques de la poutre………………………………....33

CHAPITRE V : CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES ET EFFORTS LONGITUDINAUX


V.1- Calcul des charges ……………..………………………………………………………………….37
V.2- Calcul des surcharges…………………………………………………………………………...…38
V-3- Calcul des éléments de réductions dus aux charges ……………………………………………....43
V-5- Calcul des éléments de réductions dus aux surcharges …………………………………………...44
V-5-1- Moment fléchissant ……………………………………………………………………………..44
V-5-2 Efforts tranchants dus aux surcharges ………………………………………………………...…51

CHAPITRE VI : RÉPARTITION TRANSVERSALE


VI.1-Méthode de GUYON-MASSONNET……………………………………………………………..56
VI.1.1- Détermination des paramètres et ……………………………………………………............56
VI.2-Calcul des moments fléchissant …………………………………………………………………..59
VI.3- Calcul des efforts tranchants due aux surcharges………………………………………………...65
CHAPITRE VII : ÉTUDE DE LA PRÉCONTRAINTE

VII.1.Procédés de la précontrainte ……………………………………………………………………..71


VII.2.Vérification des contraintes normales ……………………………………………………............75
VII.3.1.Vérification des contraintes à la section X = 5m pour les trois câbles ……………...………...80
VII.3.2.Vérification des contraintes à la section X = 0,5 L pour les trois câbles………………………80
VII.4- Caractéristiques géométriques des sections ………………………………………………..…...83
VII.5- Calcul des pertes de tension………………………………………………………………….......84
VII.5.1- Pertes instantanées……………………………………………………………………………..85
VII.5.2- Pertes différées………………………………………………………………………………....88
VII.5.3- Calcul du pourcentage des pertes totales (instantanées + différées) ……………………….....90
VII.6- Vérification des contraintes tangentielles …………………...…………………………………..90
VII.7- Vérification à la rupture ................................................................................................................91
VII.9- Ferraillage de la poutre………………………………………………………..……….…….......84
VII.10- Calcul des déformations …………………………………………………………………….. 98

CHAPITRE VIII : ÉTUDE DE LA DALLE

VIII-1-Étude de la flexion transversale……………………………………………………………..…103


VIII.2-Étude de la flexion localisée ……………………………………………………………...……108

CHAPITRE IX : LES ÉQUIPEMENTS


IX.1.Les appareils d’appui………………………………………………………………..……………117
IX.2.Les joins de chaussés …………………………………………………………………………….122

CHAPITRE X : ÉTUDE DE L’INFRASTRUCTURE


X.1- Étude de la pile ………………………………………………………...…………………………123
X.1.1. Pré dimensionnement des piles ………………………………………………………………...123
X.1.2.Charges et surcharges …………………………………………………………………………..124
X.1.3. Calcul des sollicitations dans chaque élément ………………………………………………...127

X.2- La culée………………………………………………………………………….………………..140
X.2.1- Pré dimensionnement des culées ………………………………………………..……..………140
X.2.2- Évaluation des efforts sollicitant la culée…………………………………………..……..……140
X.2.3- Etude du mur en retour ………………………………………………………………………...143
X.2.4- Etude du Mur frontal ….………………….……………………………………………………148
X.2.5- Dalle de transition………………………………………………………………………………149
X.2.6- Etude du Mur garde-grève …………………………………………………………………..…151
X.2.8- Etude de la semelle……………………………………………………………………………..153
X.2.9- Etude et ferraillage des pieux…………………………………………………………………..156

XI. CONCLUSION ……………………………………………………………...………….160


CHAPITRE I GENERALITE 2008 / 2009

I.INTRODUCTION

L’étude ou la conception d’un pont constitue un travail de synthèse et de discipline,


et nécessite une bonne connaissance des divers types d’ouvrages, leurs pré
dimensionnement et problèmes d’exécutions.

Le souci de l’ingénieur est de trouver une solution adéquate vis-à-vis des contraintes
naturelles et fonctionnelles imposées, cette solution doit être aussi économique en respectant
l’aspect architectural pour une meilleure intégration.

Dans ce mémoire nous allons faire la conception et l’étude d’un viaduc au


pk407+990 du lot unique EST de l’autoroute EST-OUEST W. EL TAREF, c’est un passage
supérieur sur la route nationale RN 44 dans la sortie EST et franchissant oued Kbir.

I. 1- Présentation du projet

L’ouvrage d’art OA 407.2 est un passage supérieur prévu au PK407+990 sur la RN


44 dans la sortie EST avant oued Kbir, il possède une longueur de 155 m. L’axe du passage
supérieur est conçu avec les angles 85.81o, 86.93o, 88.47o, 90o, 88.47o et 86.98o à l’axe de
l’autoroute. La dalle supérieure pour les deux chaussées du passage est unique. Chaque
direction de passage comprend : trois voies de 3.5m et un trottoir, la largeur totale de la
dalle y compris le trottoir du côté droit et le garde corps en béton armé du côté gauche est
de 13.2 m.

Figure I.1 -Carte EST-WEST

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 1


CHAPITRE I GENERALITE 2008 / 2009

I. 2-Les caractéristiques du site


A – La géologie du site
L’étude sur site et la carte géologique régionale indiquent que le site étudié comprend une
plaine couverte de sol tendre de l’ère quaternaire et composé sable au-dessous de la marne.

B – Séismicité régionale
Selon la version 2003 de RPA/ (Règlements Parasismiques Algériens) et l'étude « à court
terme » du RPA 99 intitulée ADDENDA du RPA 99 (suite au tremblement de terre du 23
mai 2003), la Wilaya d'Annaba et de Skikda sont classées dans la catégorie « II b », c.-à-d.
dans une zone de séismicité moyenne.
Le susmentionné document de règlements techniques divise le territoire algérien en quatre
(04) zones de séismicité, c.-à-d. :

- Zone 0: Séismicité insignifiante ;


- Zone I : Séismicité faible ;
- Zone II : Séismicité moyenne ;
- Zone III : Séismicité élevée.
Le niveau minimal de protection sismique accordé à un ouvrage dépend de ses
conditions et de son importance au regard des objectifs visés par la communauté.

I.3-La reconnaissance géotechnique


Les données géotechniques sont fondamentales dans l’étude d’un projet d’ouvrage
d’art car elles nous permettent d’avoir une implantation d’appuis plus judicieuse, le rapport
géotechnique concerne l’ouvrage OA 407.2 du lot unique Est de l’Autoroute Est- Ouest.
Dans ce rapport figure la description géologique du sous sol au droit de l’ouvrage, les
résultats des paramètres des différents essais in-situ ainsi que les recommandations et
calculs entrepris en fonction du choix des fondations (mode, type et profondeur).

I.3.1-Les études in-situ


La campagne géotechnique in-situ comprennent la réalisation des essais suivants:

 La réalisation de Deux (02) sondages carottés de 25 m de profondeur (B-97,


S 1.1-LO-27) ;
 La réalisation de Deux (01) sondages carottés de 15 m de profondeur (B-96) ;
 La réalisation de Deux (02) sondages carottés de 35 m de profondeur
(S 1.1-LO-27b, S1.1-LO-27c) ;
 La réalisation d’essai de pénétration standard (SPT) ;
 Trois (05) essais pressiométriques de type Ménard (S1.1-LO-1P, S1.1-LO-2P,
S1.1-LO-3P, S1.1-LO-2Pb et S1.1-LO-3Pb).

I.3.2-Études des fondations et recommandations


Considérant la nature géologique du sous-sol d’après les sondages nous sommes en
présence de sable de faible consistance en surface et une couche du grave (entre 8.0m et
25.0m) et l’existence de la marne au-dessous de 21.00 m de profondeur. Il est recommandé
la réalisation de fondations profondes, établies dans une couche de petite marneuse sur
pieux en béton armé d’un diamètre de 1.2 m et m d’une longueur de 27.5m pour la coulée
1, 25.5m pour (Pile 1), 25.0m pour (Pile 2), 21.0m pour (Pile 3), 23.0m pour (Pile 4) et de
23.5m pour (Culée 2).

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 2


CHAPITRE I GENERALITE 2008 / 2009

I.4-Les données fonctionnelles


Fixé par le maitre de l’ouvrage éventuellement après négociation avec d’autres
décideurs, donc c’est un ensemble caractéristiques permettant à notre pont d’assurer ça
fonction d’ouvrage de franchissement ils comportent :

I.4-1- Tracé en plan


Le passage supérieur est conçu avec les angles 85.81o, 86.93o, 88.47o, 90o, 88.47 o et 86.98o
à l’axe de l’autoroute

 Longueur totale : 155m


 La largeur totale du tablier : 13.2 m

Figure I.2-Vue en plan

I.4-2- Profil en long

Le profil en long est la ligne située sur l’axe de l’ouvrage définissant en élévation le
tracé en plan longitudinalement le tracé de la voie routière unidirectionnelle présente une
pente de 0.207% de l’axe du tablier.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 3


CHAPITRE I GENERALITE 2008 / 2009

Figure I.3-Profil en long

I.4-3- Profil en travers

Il est l’ensemble des éléments qui définissent la géométrie et les équipements de la


voie dans le sens transversal, il doit être soigneusement étudié car il est très difficile de
modifier (par exemple, l’élargissement) une telle possibilité n’a pas été prévue lors de la
conception de l’ouvrage.

 Largeur de la chaussée : 11 m ;
 Nombre de voies de circulations : 3 voies ;
 Largeur du trottoir =1.5 m ;
 Le divers : 3.04 % (Unique) ;
 La largeur totale : 13.2 m.

Figure I.4-Profil en travers

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 4


CHAPITRE II CONCEPTION GENERALE 2008 / 2009

ll-1) Choix du type d’ouvrage


Pour franchir une brèche donnée, on recherche la solution la plus économique
respectant les contraintes imposées dont la nature peut être très diverse, pour obtenir au
meilleur choix, il doit d’une part bien connaitre l’éventail des solutions possibles avec leurs
sujétion, leur limites et leurs couts, Cette opération fait appel à l’expérience et les
connaissances de l’ingénieur.

A. Critères de choix du type d’ouvrage

Dans le cas de notre ouvrage, plusieurs propositions peuvent être envisagées, mais, tout
d’abord, nous signalons la diversité des ponts. Leur classement est réalisé de la manière
suivante:

 Selon la voie portée : pont (route, rails, aqueducs…...) ;


 Selon le matériau principal dont ils sont constitués ;
 Selon la fonction mécanique : isostatique ou hyperstatique ;
 Selon la disposition en plan : droits, biais, courbes ;
 Selon leur durée de vie prévue : définitif ou provisoire.

On peut envisager les trois variantes suivantes :

1) Variante I Pont mixtes


La structure métallique est composée de deux poutres, c’est la conception la plus
fréquente car elle réduit le nombre des assemblages, couteux en temps d’usinage, si le
tablier est assez large (12 à 20m environ) une solution consiste à appuyer la dalle
longitudinalement sur les 2 poutres et transversalement sur des pièces de pont espacées tous
les 4m. Si le tablier n’est pas très large, on peut appuyer la dalle seulement sur les deux
poutres espacées d’environ 0.55 fois la largeur de la dalle et reliée par des entretoises une
épaisseur raisonnable de dalle (30cm au droit des poutres et 25cm à mi-portés) permet un
entraxe de poutre jusqu'à 7m, notre variante est composée de trois travées identiques de
52m.

Figure II.1-Pont mixte de trois travées identiques

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 5


CHAPITRE II CONCEPTION GENERALE 2008 / 2009

a) Pré dimensionnement de la poutre

 Nombre des poutres (N)


Le nombre des poutres est déterminé par le rapport entre la largeur de tablier et
L’espacement.

L
N  a , ( La : Est la largeur du tablier égale à 13.2 m).
d
On fixe l’espacement : d = 2,75 m

13.2
N  4.8 , On a : N = 5 poutres
2,75

 La hauteur des poutres (h) :


La hauteur de la poutre est déterminée par le rapport : L/30

52
h  1,70 m , Donc : h = 1,70 m.
30

 Epaisseur de l’âme des poutres (e):


Pour déterminer l’épaisseur de l’âme, il faut respecter les quatre conditions suivantes :
 Résistance à la corrosion.
 Résistance au cisaillement.
 Flambage vertical.
 Fatigue.
L’épaisseur de l’âme :
e = 35 mm sur appui.

e = 30 mm à mi travée

 Largeur et épaisseur de la Semelle :(Ls , es)


 Semelle supérieure en travée :

200mm Ls 500mm

20 mm e s 50 mm

Donc on prend : Ls = 500 mm

es = 40 mm

 Semelle inférieure en travée :

300mm Ls 600mm

20mm es 50mm

Donc on prend: Ls = 600 mm


es = 50 mm
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 6
CHAPITRE II CONCEPTION GENERALE 2008 / 2009

Semelle supérieure sur appui :

400mm Ls 900mm

20 mm e s 40 mm

Donc on prend : Ls = 500 mm


es = 40 mm

Semelle inférieure sur appui :

400mm Ls 900 mm

30 mm e S 60 mm , Donc on prend : Ls = 600mm

es = 50mm

500 500
40 40

1500 35 30 1500

50 50
600 600

Section à l’about Section à mi travée

Figure II.2-Les dimensions des poutres à mi travée et à l’about

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 7


CHAPITRE II CONCEPTION GENERALE 2008 / 2009

b) Les avantages
 Légèreté par rapport aux tabliers des autres types de ponts qui va rendre le transport
aisé, on raison du poids peu élevé qui permet de transporter loin en particulier à
l'exécution ;
 Rapidité et simplicité de mise en œuvre.
 Simplicité d'usinage des poutres à âmes pleines ;
 Le coût de la main d'œuvre est optimal que dans les procédés concurrents (B.P) ;
 Des possibilités d'extension et de réparation ;
 pour des ouvrages délicats de réaliser sur place (manque d'ouvrier spécialisé, de
béton de qualité) ;
 Un pont mixte peut être intéressant notamment par :

 Réduction du nombre de fondations ;


 Préfabrication par grands éléments ;
 pour de grandes portées la solution devient compétitive.

c) Les inconvénients

 La résistance et la stabilité de la structure en place doivent être vérifiées à tous les


stades importants du montage ainsi qu'un contrôle strict sur le chantier ;
 En construction mixte les phénomènes de retrait et de fluage. Influençant
notablement la répartition des efforts intérieurs, on opte pour les bétons qui ont un
retrait et un fluage minimum ;
 Le problème majeur des ponts métallique et mixte est la maintenance contre la
corrosion et le phénomène de fatigue dans les assemblages ;
 Le risque de flambement des pièces comprimées, et le risque du renversement ou le
voilement lors du montage ainsi qu'en service ;
 Les sollicitations climatiques la différence de température entre le béton et l'acier
surtout lorsque les poutres ne sont pas encore protégées par le tablier en béton ;
 Une surveillance avec visite périodique.

2) Variante II Pont en béton précontraint construit en


encorbellement

L’emploi très fréquent de la méthode de construction en encorbellement témoigné


par les nombreux avantages de ce mode d’exécution. Dans les cas les plus courants, elle
consiste à construire un tablier de pont par tronçons à partir des piles après exécution d’un
tronçon (ou voussoir) les câbles de précontraints qui aboutissent en extrémité sont mis en
tension.

Le tronçon devient alors autoporteur et permet de mettre en œuvre les moyens


nécessaires à la confection du tronçon suivant. Mais la méthode de construction
encorbellement n’est pas liée à un type d’ouvrage particulier : certes, les poutres continues
sur appuis simples de hauteur variable ou constante représentent la majore partie des
tabliers.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 8


CHAPITRE II CONCEPTION GENERALE 2008 / 2009

Ce procédé est donc particulièrement adapté aux conditions locales suivantes :

- Ouvrages comportant des piles très hautes (construction est devenue économique
grâce aux coffrages glissants) et franchissant des vallées larges et profondes (cintre
onéreux) ;
- Rivières à crues violentes et soudaines (cintre dangereux) ;
- Nécessité de dégager sur la voie franchie un gabarit de circulation ou de navigation
pendant la construction (cintre gênant).

Figure II.3 Pont en béton précontraint à trois traves identiques construit en encorbellement

a) Pré dimensionnement du voussoir

Selon dossier SETRA les dimensions auront les valeurs suivantes :


 L T : largeur totale = 13.2m
 LI : largeur de la nervure de l’intrados
L I 0,5 LT
L I = 6.6 m
 h : hauteur de la dalle
L
h= ; L : la longueur de travers égale à 52m
25
52
h= =2,08m
25
 Largeur de l’encorbellement :
(L L I )
E= T 3.3m
2
 E =3.3m
L
E< 10.4m
5

 a = 0.75m
 e1>15cm ; soit e 1 =29cm.
1 1
 = à par rapport à l’horizontal.
10 20
1
 = par rapport à la verticale.
2

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 9


CHAPITRE II CONCEPTION GENERALE 2008 / 2009

 e3 = 1.50cm
 e2 = 29cm

Figure II.4 pré dimensionnement du voussoir

b) Les avantages

 Minceur et légèreté relatives : La silhouette de l’ouvrage est élancée, elle ménage de


larges ouvertures et assure une excellente visibilité ;
 Grande réserve de sécurité : comportement satisfaisant sous fissuration et réserve
élevée en flexion. Ces avantages ont pour effet de rende les dalles insensibles aux
tassements différentiels d’appuis inférieurs à 2 ou 3cm et aptes à supporter des
tassements différentiels trois fois plus élevés moyennant de renforcement en
armatures passives ou de précontrainte ;
 Elle économise considérablement en coffrage et elle permet le réemploi des
coffrages ;
 L’exécution de coffrage est aisée et la simplicité de ses formes ;
 Le ferraillage demandant peu de façonnage, ne nécessite pas une main d’œuvre
hautement qualifiée, exception pour la précontrainte ;
 S’adapte mieux pour les ponts biais ;
 Ce type d’ouvrage s’adapte bien à des franchissements d’autoroute à plateforme
réduite lorsque la largeur de la terre pleine centrale permet l’implantation d’un appui
central ;
 Une meilleure utilisation de la matière puisqu’il n y a pas de béton inutile, le béton
situé autour des armatures de précontraint est toujours comprimé, donc on limite
ainsi le risque de corrosion des aciers ;
 Les armatures à haute limite élastique utilisées en béton précontraint sont moins
chères à force égale que les aciers du béton armé ;
 L’effort de précontrainte agissant en sens inverse des charges extérieures limite les
déformations.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 10


CHAPITRE II CONCEPTION GENERALE 2008 / 2009

c) Les inconvénients

 Consomme plus de béton et d’acier par rapport à un pont à poutre en béton armé ;
 Echafaudage important ;
 La nécessité de fabriquer du béton plus résistant principalement avant 28 jours ;
 La nécessité de disposer d’un personnel qualifié pour la vérification de la pose des
gaines et câbles et pour la mise en tension des câbles ;
 En plus dans le cas présent les portées de l’ouvrage ne justifient pas une telle
conception.

3) Variante III Ponts à poutres précontraintes

Les ponts poutres préfabriqués en béton précontraint sont souvent très économique,
pour des portées allant jusqu'à une trentaine de mètres en précontrainte par prés-tension, et
pour des portées comprise entre 30 et 50m en précontrainte par poste tension. Bien entendu,
cette conception est d’autant plus intéressante que le nombre de poutres à réaliser est plus
grand, en effet, un viaduc comportant de nombreuses travées justifie des moyens de mis en
place spécifiquement adaptés.

Variante III -1 - les ponts à poutres précontraintes par post-tension


A. Morphologie usuel

Les poutres sont solidarisées par la dalle sous chaussée et par les entretoises situées aux
extrémités de chaque travée au droit des lignes d’appuis : ces derniers assurent la reprise
des moments d’encastrement en torsion des poutres et permettant le relevage du tablier à
l’aide de vérins afin d’en changer lorsque nécessaire, les appareils d’appuis.

Figure II.5-Ponts à poutres précontraintes à cinq travées identiques par post-tension

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 11


CHAPITRE II CONCEPTION GENERALE 2008 / 2009

B. Principe de conception de la section transversale

La section transversale des ponts à poutres à fait l’objet de conception variées de nos
jours, elle relève principalement de deux conceptions, section à l’about et l’autre à mi
travée.

C. Principe de conception de la section des poutres

Pour les portées faibles ou moyenne la section des poutres peut être rectangulaire ou
légèrement trapézoïdale, la simplicité des coffrages compense largement l’augmentation de
matière par rapport à des poutres de section optimisée dés que la longueur des poutres
dépasse 12 à 15m, le poids devient prohibitif et il s’impose de réaliser les poutres à talon.

D. Pré dimensionnement de la poutre


Selon un document de SETRA :
 Elancement de poutres
L L
h t   1,41 h t 1,72
22 18
L = 31m  ht = 1,5m

 Nombre de poutre (N)


Le nombre de poutres est déterminé par le rapport entre la largeur de tablier et

La
L’espacement : N = 1
d

La : est entraxe entre les poutres d’extrémité, égale à 12m

d : entraxe des poutres : 1,5 d 2,5

On fixe l’espacement à d =2m

12
N= 1 = 7 poutres.  N = 7 poutres.
2

 Largeur de la table de compression (b)


0,6 h t b 0.7 h  0,9b 1,05
On prend : b = 1m

 Epaisseur de table de compression (e)


12 e 15cm
e = 15cm.

 Largeur de talon (L t) 50 L t 80cm


Pour la valeur L t on prend 50cm, cette valeur peut être modifiée après l’étude de la
précontrainte. Lt = 50cm

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 12


CHAPITRE II CONCEPTION GENERALE 2008 / 2009

 Epaisseur du talon e t
On prend e t = 15cm.
 Epaisseur de l’âme en travée (b 0)
b0 est donné par : 18 b0 25

On fixe : b0 = 22cm

 Epaisseur de l’âme à l’about (b 0)


25 b0 35cm
On fixe : b0= 32cm

 Goussets
C’est l’angle disposé pour permettre d'améliorer la section et de placer les armatures
d’acier et les câbles précontraints.

Cet angle est fixé entre :

45° < < 60°


Figure II.6- Les angles des goussets
 Gousset du talon
En travée : 3 = 49°  e 3= 22cm

A. Gousset de la table de compression


En travée: 1 = 13.5°  e 1= 6cm

2 = 55°  e 2= 20cm

 Hourdis (la dalle) h 0


En général 30 h 0 20

On fixe : h0 = 20cm

Section en travée Section à l’about


Figure II.7- Les dimensions des poutres à mi travée et à l’about

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 13


CHAPITRE II CONCEPTION GENERALE 2008 / 2009

Variante III-2 Les ponts à poutres précontraintes par pré tension

Pour les ponts de petite et moyenne portée, plusieurs conception du tablier pouvent
être envisagées : dalles en béton précontraint ou poutre en précontraint.

La catégorie des grands ouvrages, cependant, les tabliers constitués de poutres


précontraintes à fils ou torons adhérant offrent une solution intéressante pour franchir des
portées allant jusqu'à une trentaine de mètres.

Figure II.8- Ponts à poutres précontraintes à sept travées identiques par pré tension

A. Conception du tablier
Schéma mécanique

Les poutres forment des travées isostatiques, reposant sur deux appuis simples
(appareils d’appuis en élastomère fretté) ce schéma à l’avantage d’une grande simplicité et
le pont est insensible à l’éventuel tassement d’appuis dans le cas de plusieurs travées.

Coupe transversale

Plusieurs types de coupes transversales ont été imaginés et employé pour les poutres
en T ou en double TT, juxtaposées et assemblées par un joint de largeur minimal. Les
poutres à section en forme d’ange offrent une bonne stabilité à la pose et une meilleure
rigidité transversale surtout à la torsion, mais sont plus couteuses en fabrication.

B. Pré dimensionnement de la poutre en béton précontraint par pré tension

a. Entraxe entre deux poutres

0,9 ≤d ≤1,0 m

On fixe l’entraxe d = 1m.

b. Le nombre des poutres

La
N  1
d

La : entraxe entre les deux poutres de l’extrémité

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 14


CHAPITRE II CONCEPTION GENERALE 2008 / 2009

La = 12 m

12
N  1 . Donc N = 13 poutres.
1

c. La hauteur des poutres


0,8 ≤H t ≤1,60 m
On fixe la hauteur des poutres H t =1,30m.
d. L’épaisseur de l’âme
E ≥14 cm.
On prend une épaisseur E=15cm.
e. La largeur de talon
0,50 ≤L t ≤0,80 m
On prend largeur de talon L t =0,50 m.
f. L’épaisseur de talon on prend E T=15 cm.
g. L’épaisseur de l’hourdis
E H ≥15 cm. Justification ou poinçonnement par charge concentré.
On prend une épaisseur E H =20 cm.

Section en travée Section à l’about


Figure II.9 - Les dimensions des poutres à mi travée et à l’about

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 15


CHAPITRE II CONCEPTION GENERALE 2008 / 2009

C. Les Avantage

 La qualité d’exécution offre une bonne garantie, les poutres étant fabriquées en
usine.
 Le rebut d’un élément dont le béton est une résistance insuffisante est beaucoup
plus facile que la démolition éventuelle d’un béton in-situ.
 Protection des armatures en acier dur contre la corrosion est meilleure que celle
que peuvent offrir les armatures de post-tension enfermées dans des conduites
injectées.
 La simplicité de conception.
 Une bonne réutilisation des coffrages.
 Absence d’efforts parasites, fréquents dans le system hyperstatique.
 Provenant du fluage du béton.
 Le délai de construction peut être très rapide, les poutres peuvent préfabriquées
et stockées pendant la réalisation.

D. Les Inconvénients

 Poids très important.


 Sensibilité au tassement différentiel.
 L’obligation d’attendre que la mise en tension soit faite pour pouvoir décoffrer.
 Talons étant plus comprimés que les membrures supérieures sous les charges
permanentes.
 Le fluage différentiel peut provoquer une déformation du tablier vers le haut à
long terme.

Analyse multicritère

P. P. P.P.P par P.P.P par


Mixte Caisson Pré tension post tension
Economie - - + +
Entretient - - + +
Esthétique - + + +
Exécution + + + +
Tableau II .1
- : Peu favorable.
+ : Favorable.

Conclusion
Le type d’ouvrage qui sera retenu est donc le pont à poutres précontraintes par post
tension.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 16


CHAPITRE II CONCEPTION GENERALE 2008 / 2009

II-2) Les culées


Les culées sont les appuis extrêmes de l’ouvrage destinées à supporter les réactions
du tablier, elles constituent l’élément de raccordement de l’ouvrage au terrain, leur
implantation est un point important dans un projet, puisqu’elle conditionne la longueur
totale de l’ouvrage.
On distingue plusieurs familles de culées :
 Les culées enterrées ;
 Les culées remblayées ;
 Les culées creuses ;
 Les culées en terre armée ;
 Les culées contrepoids.

A- Les culées enterrées


Ce sont des culées dont leur structure porteuse est noyée dans le remblai d’accès à
l’ouvrage, elles assurent essentiellement une fonction porteuse puisqu’elles sont
relativement peu sollicitées par des efforts horizontaux de poussée des terres.

B- Les culées remblayées


Une culée remblayée est constituée par un ensemble de murs ou voiles en béton
armé. Sur l’un d’entre eux, appelé mur de front; les autres sont les murs latéraux appelés
mur en aile ou en retour selon qu’ils ne sont pas ou qu’ils sont parallèles à l’axe longitudinal
de l’ouvrage projeté.
Elles jouent le double rôle de soutènement et de structure porteuse. Le tablier
s’appuie sur un sommier solidaire de mur de front massif qui soutient les terres du remblai
.Compte tenu des efforts horizontaux importants, on pourra l’envisager que si la hauteur du
soutènement reste inférieure à une dizaine de mètres.

Choix du type de culée


Notre pont est un passage supérieur qui se trouve sur un terrain en remblai
franchissant l’oued. Il faut prévoir une culée qui maintien les terres de remblai donc on
choisit la culée remblayée qui joue le double rôle de soutènement des terres et de structure
porteuse.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 17


CHAPITRE II CONCEPTION GENERALE 2008 / 2009

1. Mur garde grève.


2. Muret cache.
3. Corbeau arrière.
4. Mur de front ou frontal.
5. Mur en retour (mur en aile).
6. Des d’appui.
7. Semelle.
8. Pieu.

Figure II.10- culées remblayées

Pré dimensionnement de la culée remblayée

Dépendant de la condition du site de construction, les couches de portance et les gabarits


nécessaires pour le passage inférieur de l’autoroute, la hauteur des deux culées est de 6.0m
et 7.5m. Les culées sont de type remblayé.

a- Le mur de front
Le mur de front est un voile épais dont l’épaisseur courante varie de 0,8 à 1,6m
selon la hauteur, cette épaisseur est généralement surabondante sur le plan mécanique, mais
il convient de viser une certaine robustesse et une certaine rigidité pour que la culée
fonctionne dans de bonnes conditions. D’une manière générale, on cherchera autant que
possible à centrer la descente de charge verticale du tablier dans l’axe du mur de front. Le
débord du nu du mur par rapport au nu des appareils d’appui ne doit pas être inférieur à
20cm. L’épaisseur du mur ne doit pas être supérieure à celle de la semelle pour assurer
l’encastrement. On fixe l’épaisseur du mur 1.58 m

b- Mur en retour
Les murs en retour sont des voiles d’épaisseur constante sauf, éventuellement, en
partie supérieure pour l’accrochage des corniches ou la fixation d’éventuelles barrières, ils
sont encastres à la fois sur le mur garde grève, le mur de front et la semelle dans sa partie
arrière. La longueur de la partie libre ne doit pas dépasser 7 à 8m. L’épaisseur des murs en
retour est dimensionnée par des considérations de résistance mécanique. Elle varie entre
30cm et 80cm.

On prend 80cm.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 18


CHAPITRE II CONCEPTION GENERALE 2008 / 2009

Longueur du mur en retour se mesure d’après la pente du matériau utilise pour le


remblai (Dans notre cas l’angle de frottement 30° d’ou la pente 3/2), donc on trouve une
longueur :

l = 4,4 m.

c- Mur garde grève


Le mur garde grève à pour fonction de séparer physiquement le remblai de
l’ouvrage. Il s’agit d’un voile en béton armé, construit après achèvement du tablier (pour
faciliter le lancement de travées métalliques ou la mise en tension de câbles de
précontrainte) par reprise de bétonnage sur le sommier. Il doit résister aux efforts de pousse
des terres, aux efforts de freinage dus à la charge d’exploitation et aux efforts transmis par la
dalle de transition.

d- Dalle de transition
La dalle de transition servira pour le passage du milieu élastique (route) à un milieu
rigide (ouvrage), la longueur de la dalle de transition se mesure d’après la pente du matériau
utilisé pour le remblai (dans notre cas l’angle de frottement 30° d’ou la pente 3/2), donc on
trouve une longueur : L = 4 m, l’épaisseur: e = 0,3m.

II-3)-Les piles

Une pile est un appui intermédiaire, a pour rôle de transmettre les efforts provenant
des charges et surcharges jusqu’au sol de fondations, elle intervient dans la résistance globale
du pont, la conception des piles est fonction d’un très grand nombre de paramètres :

 Aquatique, terrestre ;
 Mode de construction du tablier ;
 Urbain ou rural ;
 Hauteur de la brèche franchir ;
 Mode d’exécution des fondations ;
 Liaison avec le tablier…
A- Critères de choix des piles

Le choix du type des piles fait appel à quatre critères:

 Critères géométriques ;
 Critères mécaniques ;
 Critères économique ;
 Critères esthétiques.

Remarque

On note l’ajout de deux plots parasismiques (50 x 140cm²) entre la poutre de rive et
celle qui la précède pour éviter le déplacement des poutres vers l’extérieur en cas de séisme.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 19


CHAPITRE II CONCEPTION GENERALE 2008 / 2009

B- Pré dimensionnement des éléments de la pile

Dépendant de la condition du site de construction, les couches de portance et les


gabarits nécessaires pour le passage inférieur de l’autoroute. Les piles intermédiaires sont
conçues comme des colonnes circulaires de 3m, 3.5m, 10.0m et 9.5m de hauteur et de1.5m
de diamètre.

a. Dimension du chevêtre
Les poteaux peuvent être libres en tête s’ils sont placés au droit des descentes de
charges par l’intermédiaire des appareils d’appuis, ou liés par un chevêtre dans le cas
contraire. La présence d`un chevêtre devient obligatoire, car il joue un rôle actif de transfert
des descentes de charges et éventuellement des efforts horizontaux transmis par le tablier
(Freinage, séisme …), il permet également de placer des vérins pour soulever le tablier en
cas de changement des appareils d`appui, opération qui peut être rendue difficile si l`on ne
dispose que de la surface offerte par les colonnes ou poteaux.

L`épaisseur du chevêtre est déterminée par la condition suivante :


hc≤1,25ht (avec ht = 1,9m hauteurs du tablier)

On fixe : hc =1,30 m

La largeur du chevêtre est donc de l’ordre de 2,8 m

b. Dimension d’un fut


Le dimensionnement des fûts des piles fait appel à trois critères:

Un critère de résistance mécanique ;


Un critère de robustesse ;
Un critère esthétique.

Le diamètre minimal du fût est de 1,2m. Donc on fixe, e=1,5m ;


-L’espacement entre deux fûts est l’espacement entre deux points d’appui.
Donc la valeur de L1 / L2 varie de 0,2 à 0,5, Tel que :

 L1 est l’entraxe de rive ;


 L2 est l’espacement entre les deux axes de fûts.

Donc : L2 = 5m, L’espacement entre les deux axes de fûts.

ll-4)-Fondation

Le choix définitif du type de fondation peut se faire dans un deuxième temps, en


fonction du tassement admissible. Dans les argiles, une fondation superficielle peut fournir
une assise suffisante à un ouvrage pour repousser tout risque de rupture par cisaillement, ce
qui n’empêchera pas le tassement produit par la charge d’être excessif. Dans un tel cas, les
pieux sont plus efficaces.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 20


CHAPITRE II CONCEPTION GENERALE 2008 / 2009

Pour les ouvrages anciens, comme pour les ponts modernes, on retrouve les
différents modes de fondation que l'on peut classer en :
 fondations profondes sur pieux ;
 fondations superficielles ou semi-profondes ;
 fondations sur caisson.
 Fondation profonde
Lorsque il n’existe pas une profondeur acceptable un terrain de résistance suffisante
pour supporter la structure, il faudra ancrer plus profond, dans la fondation profonde, on
à deux types :
 Fondation par puits (semi profonde) ;
 Fondation par pieux (profonde) il y a : Les pieux qui travail par
frottement et des pieux résiste par pointe. Les pieux forés et les pieux battus.
Dans notre cas on utilise les pieux profonds forés qui travaillent par frottement à cause
de notre mauvais sol.

a. Choix des pieux


Le choix du type et du diamètre des pieux dépendra :
 De l’importance de l’ouvrage.
 Des charges à supporter.
 Des caractéristiques du sol sous-jacent.

b. Choix du diamètre des pieux


Pour les pieux forés, le diamètre pouvait aller jusqu'à 2.5m, il convient de ne pas
descendre en dessous d’un diamètre minimal de 0.8m car la qualité du béton de périphérie
est inférieure à celle du béton central.
D’après l’étude géotechnique qu’elle est basés sur les résultats des calculs des essais
pression métriques de Ménard, selon la méthode du fascicule 62 du titre V.
On adaptera pour une fondation profonde sur pieux de diamètre de 1.2 m et d’une
longueur de 27.5m pour C1, 25.5m pour (P1), 25.0m pour (P2), 21.0m pour (P3), 23.0m
pour (P4) et de 23.5m pour (C2).

c. Choix de l’entraxe des pieux


Un espacement trop grand entre pieux à une forte incidence sur le volume de la
semelle de répartition. En revanche, un espacement trop faible présente des inconvénients
majeurs tant a l’exécution (remontée ou rupture de pieux voisins au battage), c’est pourquoi,
il est communément admis qu’un entraxe varies de 2,5 à 3Ø pour évite l’effet de groupe.
L’entraxe ≥3Ø.

Donc : l’entraxe est égal à 3,6m.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 21


CHAPITRE II CONCEPTION GENERALE 2008 / 2009

Dimensionnement de la semelle

a. La longueur de la semelle
La longueur de la semelle dépend de l’appui, pour notre ouvrage on a des appuis
multiples, dans ce cas la longueur de la semelle dépend de la largeur de l’appui
Ls = (n-0,2).e
n : est le nombre d’éléments porteurs, dans notre cas n = 2
e : la distance entre les axes
Donc : Ls = 13.3 m

b. L’épaisseur de la semelle
L’épaisseur de la semelle est généralement égale à 1,2Ф, donc : hs = 1,2 Ф =
1,44m On fixe : hs = 1,8m.

H=1.8m

Figure II.11-Coupe transversale de la fondation

Figure II.12-Vue en plan de la semelle

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 22


CHAPITRE III CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX 2008 / 2009

III-1 Béton
L’ensemble de la présente rubrique concerne essentiellement les ouvrages dont le
béton est constitué de granulats naturels normaux avec un dosage en ciment.
Le béton s’obtient en mélangeant dans des proportions convenables, et de façon
homogène : le ciment, le sable, le gravier, l’eau et éventuellement des adjuvants (SIKA).
Le béton destiné au béton précontraint ne diffère pas beaucoup de celui destiné au
béton armé, sauf qu’on l’utilise sous des contraintes plus élevées.
Pour le béton précontraints, le dosage du ciment est de l’ordre de 400 à 450 Kg/m3,
et ces valeurs peuvent atteindre 500 kg/m3 (c à d 500 Kg de ciment pour 1 m3 de béton).

III-1.1-Caractéristique mécaniques de béton

A- Résistance du béton
Le béton est par la valeur de sa résistance à la compression à l’âge de 28 j, dite
valeur caractéristique requise celle-ci est notée "ƒc28"elle est choisie à priori compte tenu
des possibilités locales, et des règles de contrôle qui permettent de vérifier qu’elle est
atteinte.

Pieux fc28 = 35 MPa


Culées et murs de soutènement fc28 = 27 MPa
Semelles et Piles fc28 = 27 MPa
Dés d’appui en béton armé fc28 = 35 MPa
Poutres en phase de construction fc28 = 30 MPa
Poutres en phase de service fc28 = 35 MPa
Dalles préfabriquées et fabriquées in situ
fc28 = 35 MPa
et dalle de continuité sur les piles
Tableau 1
B- Déformation longitudinale du béton

On considère un module de déformation longitudinal pour le béton ‘E ij’ définit par


les règles B.P.E.L comme suit :
Module de déformation instantanée (courte durée < 24 heures).
E tj 11000 3 f cj Mpa

36000 MPa pour poutres et dalle


Ei =
33000 MPa pour les appuis

Module de déformation différée (longue durée)

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 23


CHAPITRE III CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX 2008 / 2009

E tj 3700 3 f cj MPa

12000 MPa pour poutres et dalle


EV =
11000 MPa pour les appuis

C- Coefficient de poisson

0,2 zone non fissurée.


ν=
0 zone fissurée

D- La contrainte de compression admissible du béton


Selon E.L.U (Etat Limite Ultime), la contrainte admissible en compression du béton est :

fbu = (0.85/θγ
b ) x fcd (BAEL 91 modification 99, Art A.4.3, 41)

γb 1,50 Combinaisons des (ELU; Etat limite ultime)


charges fondamentales
γb 1,15 Combinaisons des (ELA; Etat limite à une condition
charges accidentelles accidentelle
Tableau 2

Le coefficient θdépend de la durée possible d'application de charge (θ= 1 quand la durée


de charge est plus de 24 heures).
Selon E.L.S (Etat Limite de Service), la contrainte admissible de compression peut être
prise comme suit ;
fbc = 0,60 x f28 - K x f28 (BAEL 91 Nouvelle édition 99, Art. A.4.5, 2)
D’Ou : K = 0.02

III-2-L’acier
Les produits sidérurgiques les plus utilisés pour constituer les armatures des
constructions en béton armé sont :
- Les ronds lisses (diamètres de 6 à 40 mm) qui peuvent provenir :
 soit de ronds laminés à chaud,
 soit de fil machine redressé ;
- Les barres à haute adhérence (barres HA) laminées à chaud ;
Les aciers utilisés dans les ouvrages en béton précontraint sont de deux natures différentes :
- Les aciers actifs, qui créent, et maintiennent la précontrainte sur le béton.
-Les aciers passifs nécessaires pour reprendre les efforts tranchants pour Limite la
fissuration.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 24


CHAPITRE III CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX 2008 / 2009

1) Aciers actifs
Les armatures actives sont des armatures en acier à haute résistance qu’on utilise
pour les constructions en béton précontraint par pré tension, ou post tension.
- Les aciers de précontraints ont été classés par catégories : fils, barres, Torons.
La précontrainte initiale à prendre en compte dans les calcules est données par la formule
suivante :
P0= (0,8ƒprg, 0,9 ƒpeg). (B.P.E.L)
ƒprg : la limite de rupture garantie de l’aciers de précontrainte.
ƒpeg : la limite d’élasticité de l’acier de précontrainte.

2) Aciers passifs
Les armatures passives sont des armatures comparables a celle du béton armé. (Les
armatures passives sont tendues que sous des sollicitations extérieures).
Les aciers utilisés pour le béton sont des armatures courantes à haute adhérence de
classe FeE40 type 1 avec une limite d’élasticité fe = 400 Mpa, la contrainte de rupture fr =
480 Mpa

Le module d’élasticité ES = 200KN/mm2.

 Déformation des aciers


Les barres en acier sont en haute adhérence et du type FeE 500 sont conformes à
l’EN 10080, ou son équivalent. De même les armatures doivent être conformes aux normes
françaises : Fascicule 4 (titre 1er) - Structures. Armatures d’acier pour les ouvrages en béton
armé.
La résistance à la traction admissible d’armature en acier, cas d’ELU et ELA :

fed = fe/ γ
s

γ
s =1,15 Combinaisons fondamentales des (ELU ; Etat limite ultime)
charges
γ
s =1,00 Combinaisons accidentelles des (ELA ; Etat limite à une condition
charges. accidentelle)
Tableau 3

La résistance à la traction admissible d’armature en acier, cas d’ELS ;


2 1 
s Min  f e ; Max f e ;110 f td   (BAEL 91 New Modification 99)
3 2 
La limite élastique est, fe = 400 MPa
Le module d’élasticité, Es = 200000 MPa

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 25


CHAPITRE III CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX 2008 / 2009

 Contrainte limite de traction

Etat considéré ELS


Fissuration peu nuisible Pas de limitation

Fissuration préjudiciable 2
st min [ fe ; 110 . f tj ] Ou =1 pour RL
3
Et =1.6 pour HA
Fissuration très fe
st min [ ; 90 . f tj ]
préjudiciable 2
Tableau 4
 Diagramme contraint - déformation

s

Courbe de calcul
fe/
S

es
-10×103 
s
3
10×10

e
fe/
S s

Figue III.1-Diagramme contraintes déformations

 La limite élastique
Comme ces aciers n’ont pas de paliers de plasticité, on définira la limite élastique
comme étant un allongement résiduel de 0,1%. La limite élastique conventionnelle des
aciers représente 89 % de la résistance garantie à la rupture.

 Module d’élasticité de l’acier


Es = 2.105 MPa.

 Module de Young
Le module d’élasticité longitudinal ‘E p’ des aciers de précontraintes est pris égal à :
200 000 MPa  pour les barres et les fils.
190 000 MPa  pour les torons.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 26


CHAPITRE III CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX 2008 / 2009

II-3. CABLE DE PRECONTRAINTE (TORONS)

Les torons utilisés dans ce projet sont T 15 Super TBR (très basse relaxation) de φ=
15.7mm.
Ces torons de précontrainte sont conformes au Normes Européennes
(NORME EN 10138/6 - 79).
Résistance ultime fprg = 1800 MPa
Limite élastique fpeg = 1600 MPa
Module d’élasticité Ep = 190000 MPa
Section droite d’un toron Ap = 1530 mm²
Les torons de précontrainte ont une très basse relaxation TBR, avec les
caractéristiques suivantes :
1000 = 3 % ; μ0 = 0,43

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 27


CHAPITRE IV DIMENSIONEMENT DES ELEMENTS DU TABLIER 2008 / 2009

IV.1-Les poutres

A- Dimensionnement de la poutre
Selon un document de SETRA
 L’espacement entre axes des poutres (λ)
L’espacement des poutres en section transversale résulte d’une optimisation entre les
poutres plutôt légères et rapprochées; nécessitant de nombreuses manutentions, et des
poutres plus lourdes mais plus espacées.
L’entraxe des poutres varie de l’ordre 1,5m à 2,5 m.
On choisi d=2 m.
 Elancement de poutres
L L
h t   1,41 h t 1,72
22 18
L = 31m  ht = 1,5m
 Nombre de poutre (N)
Le nombre de poutres est déterminé par le rapport entre la largeur de tablier et
La
L’espacement : N = 1
d
La : est entraxe entre les poutres d’extrémité, égale à 12m
d : entraxe des poutres : d =2m
12
N= 1 = 7 poutres.  N = 7 poutres.
2
 Largeur de la table de compression (b)
0,6 h t b 0.7 h  0,9b 1,05
On prend : b = 1m
 Epaisseur de table de compression (e)
12 e 15cm
e = 15cm.
 Largeur de talon (L t) 50 L t 80cm
Pour la valeur L t on prend 50cm, cette valeur peut être modifiée après l’étude de la
précontrainte. Lt = 50cm
 Epaisseur du talon e t
On prend e t = 15cm.
 Epaisseur de l’âme en travée (b 0)
b0 est donné par : 18 b0 25
On fixe : b0 = 22cm
 Epaisseur de l’âme à l’about (b 0)
On doit augmenter l’épaisseur de l’âme pour reprendre l’effort tranchant qui sera
maximum à l’appui et aussi pour permettre de placer les ancrages des câbles
convenablement.
On a : 25 b0 35cm
On fixe : b0= 32cm

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 28


CHAPITRE IV DIMENSIONEMENT DES ELEMENTS DU TABLIER 2008 / 2009

 Goussets
C’est l’angle disposé pour permettre d'améliorer la section et de placer les armatures
d’acier et les câbles précontraints.
Cet angle est fixé entre :
45° < < 60°

Figure IV.1- Les angles des goussets

 Gousset du talon
En travée : 3 = 57.28°  e 3= 22cm
A l’about : 3 = 67.75°  e 3= 22cm
 Gousset de la table de compression
En travée: 1 = 13.5°  e 1= 6cm
2 = 55°  e 2= 20cm
A l’about: 1 = 13.5°  e 1= 6cm
2 = 65,77°  e 2= 20cm
 Hourdis (la dalle) h 0
En général 30 h 0 20
On fixe : h0 = 20cm

B- Dimensionnement de la dalle

 Longueur de la dalle
La longueur de la dalle ou de l’hourdis égal à l’élancement des poutres.
Donc : Ld = 31m.
 Largeur de la dalle
La largeur de la dalle ou de l’hourdis égal à la largeur de la chaussée roulable plus les
Trottoir  Ld = 13 ,2m
 Epaisseur de la dalle
En général L’épaisseur de la dalle varie selon l’espacement entre axes des poutres, plus
l’entraxe est grand plus l’épaisseur de la dalle est grande pour répondre mieux aux efforts de
flexions transversale; l’épaisseur de la dalle est comprise entre 0,18 et 0,25m
Pour notre cas on va prévoir une épaisseur de 0,20m.
Donc : e d = 0,20m.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 29


CHAPITRE IV DIMENSIONEMENT DES ELEMENTS DU TABLIER 2008 / 2009

IV.2-Les équipements d’un pont

IV.2.1- Définition
Ces éléments ne participent pas à la résistance de l'ouvrage. Leur incidence est par
contre majeure sur l'aspect du tablier, en particulier pour les corniches et les dispositifs de
retenue. Ils jouent également un rôle essentiel du point de vue de la sécurité des usagers et
de la pérennité de l'ouvrage (étanchéité, assainissement).

La conception de l’ouvrage serait donc incomplète si elle ne comportait pas de


détails concernant les équipements.

1. Etanchéité ;
2. La couche de roulement ;
3. Les trottoirs ;
4. Les corniches ;
5. Les dispositions retenues.

IV.2.2- Etanchéité
Ce choix se portera sur des systèmes conformes aux normes et aux spécifications du
fascicule 67 [13]. Une procédure d'avis techniques pour les chapes d'étanchéité est en cours
de mise en place et l'on choisira, à terme, parmi les systèmes ayant été validés.
Les systèmes usuels sont à base d'asphalte coulé, de films minces adhérant au support, de
feuilles, préfabriquées ou non.
Chois de type d’étanchéité correspond au site de l’ouvrage (les conditions thermo
hygrométriques.)

Les qualités demandées à une étanchéité sont évidentes.


 L’adhérence au tablier ;
 La résistance mécanique (fatigue, fissuration, fluage) ;
 La résistance au choc thermique lors de la mise en œuvre de la couche de
roulement ;
 La durabilité.

IV.2.3- La couche de roulement


La couche de roulement doit, sur ouvrage d’art comme en section courante, présenter
un bon confort et offrir de bon ne caractéristique antidérapante (l’adhérence entre le pneu et
la chaussée) pour assurer la sécurité des usagers.

Généralement cette couche est composée par un tapé d’enrobés tel que l’épaisseur
est variée entre 5et 10cm.
Dans notre projet on prendra 8 cm pour la couche de roulement.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 30


CHAPITRE IV DIMENSIONEMENT DES ELEMENTS DU TABLIER 2008 / 2009

IV.2.4- les trottoirs


Le rôle des trottoirs est de protéger les piétons on isolant la circulation des véhicules,
en général par simple surélévation de 10 à 20 cm par rapport à la voie de circulation, et aussi
la largeur doit être suffisante pour facilité la circulation des piétons. Il existe plusieurs
formes de trottoirs, on distingue :
1- Les trottoirs sur caniveau ;
2- Les trottoirs en béton maigre ;
3- Les trottoirs par décrochement de la dalle de la couverture.

Dans notre projet on prendra un trottoir sur caniveau de 20 cm de hauteur et 1,30 m de


largeur

IV.2.5- Les corniches


Le rôle essentiel des corniches est la protection des extrémités latérales du tablier
contre les intempéries, elles doivent en effet recouvrir l'extrémité de la dalle, empêchant
ainsi les pénétrations d'eau par la tranche du hourdis. Elles jouent également le rôle de
larmier, afin d'éviter le ruissellement de l'eau de pluie sur les parements de la structure
porteuse (pérennité et esthétique).

Il y a plusieurs catégories de corniches : 2 3

1- Les corniches en béton coulé en place ; 1


2- Les corniches en béton préfabriqué ;
3- Les corniches métalliques.

Figure IV.2- Coupe transversal de la corniche

Dans notre projet on prendra une corniche de 20 cm de largeur et 75 cm de hauteur

IV.2.6- Assainissement
D'un point de vue esthétique, les descentes d'eau doivent être aussi discrètes que
possible, notamment dans le cas des ouvrages urbains. Lorsque ces descentes doivent être
évitées, il est également possible de recourir à des corniches caniveaux ou de recueillir les
eaux dans un collecteur sur ouvrage.

IV.2.7- Joints de chaussée


Le choix du type de joint dépend principalement du souffle du joint, du trafic de
l'itinéraire et du type d'étanchéité (chape mince ou épaisse). Le souffle ou espacement
maximal des deux éléments en regard est dû aux effets du retrait, du fluage, de la
température et des charges d'exploitation, qui peuvent comporter non seulement une
composante longitudinale parallèle à l'ouvrage.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 31


CHAPITRE IV DIMENSIONEMENT DES ELEMENTS DU TABLIER 2008 / 2009

IV.2.8- Les dispositions retenues


IV.2.8.1- Les garde-corps
Les garde-corps sont retenue pour protégées les piétons ; et aussi en point de vue
d’esthétique surtout dans les zones urbaines : les garde-corps sont renforcé parfois difficile
à mètre au point et ne semble pouvoir au plus retenir que des véhiculés légers dans des
conditions relativement favorables. Ils sont classés en trois catégories suivantes :
 Les garde-corps de type S ;
 Les garde-corps de type I ;
 Les garde-corps de type U.
La hauteur des garde-corps pour piétons doit être comprise entre les limites résultantes de la
formule suivante
0,95 + 0,005. H ± 0,05 m avec un maximum de 1,20 m.
H : représente la hauteur maximale du trottoir au-dessus du sol de la brèche ou du plan
d’eau franchi par l’ouvrage.
Dans notre projet H = 13 m
Donc la hauteur du garde-corps égale à 1,06 m
On prend la hauteur de garde-corps 1,10 m
IV.2.8.2- Les glissières de sécurités
Le rôle de ces glissières est de diminuer les conséquences des accidents de la route,
elles agissent essentiellement au niveau des roues des véhicules, elles sont relativement
esthétiques et résistantes, elles sont classées en trois catégories les suivantes :
 Les glissières rigides ;
 Les glissières souples ;
 Les glissières élastiques.
IV.2.8.3- Les barrières des sécurités
Sont considérées comme dispositifs de retenu a retenir les véhicules d’un poids en ordre
de marchent supérieur ou égale à 3,5
50 17

34.5
110
34.5

24

130 20 15
20

20 70
60

Tube PVC ø 10mm


Figure .IV.3 Coupe transversale de trottoir
6 6

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 32


CHAPITRE IV DIMENSIONEMENT DES ELEMENTS DU TABLIER 2008 / 2009

IV.3- Détermination des caractéristiques géométrique de la poutre

IV.3.1-Notation

(Δ) : l’axe pris au niveau de la fibre inférieure extrême.


I/Δ: Moment d’inertie par rapport à Δ
S/Δ: Moment statique
V = S/Δ/B : distance du centre de gravité de la fibre
inférieure
I0 : Moment d’inertie propre de la section considérée.
 Pour une section triangulaire  I0= bh 3/36
 Pour une section rectangulaire  I0= bh3/12 Figure IV.4- coupe transversale de la poutre

IG : Moment d’inertie par rapport au centre de gravité.

Ai : aire de la section (i)


Yi : position du c.d.g. de la section (i) par rapport à l’axe.
La position du centre de gravite (c.d.g.) de la poutre est donnée par

B : c’est la section de la poutre.


 B (nette) = B (brute) - 5%B (brute)
 S/Δ(nette) = S/Δ(brute) -5% S/Δ(brute)
 I/Δ(nette) = I/Δ(brute) – 10% I/Δ(brute)

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 33


CHAPITRE IV DIMENSIONEMENT DES ELEMENTS DU TABLIER 2008 / 2009

IV.3.2-Caractéristique géométrique de la poutre à mi travée

dimension
Désignation
x y B(cm2) Z(cm) S/Δ=BxZ I0(cm4) I/Δ=I0+BxZ2
1x1 22 120 2640 75 198000 3168000 18018000
2x1 100 15 1500 142,5 213750 28125 30487500
3x1 50 15 750 7,5 5625 14062,5 56250
4x2 14 22 308 22,34 6880,72 8281,77778 161997,0626
5x2 25 6 150 133 19950 300 2653650
6x2 14 6 168 132 22176 504 2927736
7x2 14 20 280 122,33 34252,4 6222,22222 4196318,314
B brute 5796
B nette 5506,2
S/Δbrute 500634,12
S/Δnette 475602,414
I/Δbrute 3225495,5 58501451,38
I/Δnette 2902945,95 52651306,24
’= ’
V S/Δ/B  V = 86,37cm Tableau 1
'
V =h- V  V =63,62 cm
IG =I/Δ– S/Δx V'  IG = 15258780,21 cm 4
In=0.9x I G =13732902.19 cm4
Le rendement géométrique: ρ= I G / (Vx V' xB)  ρ = 0,47
 ρ= 47 %  donc correspond à une section normale.

IV.3.2.1-Caractéristiques géométriques de la poutre + hourdis à mi travée

dimension
Désignation
x y B(cm 2) Z(cm) S/Δ=Bx Z I0 (cm 4) I/Δ=I0+BxZ2
Section poutre 5796 86,375 500629,5 58508345,7

Section 200 20 4000 160 640000 133333,333 102533333,3


hourdis
B brute 9796
B nette 9306,2
S/Δbrute 1140629,5
S/Δnette 1083598,02
I/Δbrute 161041679
I/Δnette 144937511,1
V’ =S/Δ/B  V’ = 116,43cm Tableau 2
V =h- V'  V =53 ,56 cm
IG =I/Δ– S/Δx V'  IG = 28228729,23 cm 4
In=0.9x I G =25405856.31 cm4
Le rendement géométrique: ρ= I G /(Vx V' xB)  ρ = 0,46
 ρ= 46 %  donc correspond à une section normale.
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 34
CHAPITRE IV DIMENSIONEMENT DES ELEMENTS DU TABLIER 2008 / 2009

IV.3.3-Caractéristique géométrique de la poutre à l’about sans hourdis

dimension
Désignation
x y B(cm2) Z(cm) S/Δ=BxZ I0(cm4) I/Δ=I0+BxZ2
1x1 32 150 4800 75 360000 9000000 36000000
2x2 9 15 270 7,5 2025 5062,5 20250
3x2 9 22 198 22,33 4421,34 5324 104052,5222
4x2 9 20 180 122 22019,4 4000 2697633,202
5x2 9 6 108 132 14256 324 1882116
6x2 25 6 150 133 19950 300 2653650
7x2 34 15 1020 142,5 145350 19125 20731500
B brute 6726
B nette 6389,7
S/Δbrute 568021,74
S/Δnette 539620,653
I/Δbrute 64089201,72
I/Δnette 57680281,55
V’ =S/Δ/B  V’ = 84,45cm Tableau 3
V =h- V'  V =65,54 cm
IG =I/Δ– S/Δx V'  IG = 16118833,4 cm 4
In=0.9x I G =14506950.06 cm4
Le rendement géométrique: ρ= I G / (Vx V' xB)  ρ = 0, 43
 ρ= 43 %  donc correspond à une section normale.
IV.3.3.1-Caractéristiques géométriques de la poutre à l’about avec hourdis
Désignatio dimension
n x y B(cm2 ) Z(cm) S/Δ I0 (cm4) I/Δ=I0+BxZ2
Section 6726 84,45 568021,74 64089201,7
poutre
Section 200 20 4000 160 640000 133333,333 102533333,3
hourdis
B brute 10726
B nette 10189,7
S/Δbrute 1208021,74
S/Δnette 1147620,65
I/Δbrute 166622535
I/Δnette 149960281,5
V’ =S/Δ/B  V’ = 112,62cm Tableau 4
V =h- V'  V =57,37 cm
IG =I/Δ– S/Δx V'  IG = 30568411,94 cm 4
In=0.9x I G =27511570.75 cm4
Le rendement géométrique: ρ= I G / (Vx V' xB)  ρ = 0, 44
 ρ= 44 %  donc correspond à une section normale
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 35
CHAPITRE IV DIMENSIONEMENT DES ELEMENTS DU TABLIER 2008 / 2009

Figure IV.5-Poutre d’about + hourdis

Figure IV.6- Poutre à mi-travée+ hourdis

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 36


CHAPITRE V CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES 2008 / 2009

V-1- Calcul des charges


Les charges permanentes comprennent le poids propre de la structure porteuse, les
éléments non porteurs et des installations fixes.
 Les éléments porteurs : Ces charges concernent le tablier seul (CP : Charges
Permanent).
 Les éléments non porteurs : Telle que : le revêtement, la chape, trottoirs, corniches,
garde corps, glissières de sécurité (CCP : Compléments des Charges Permanentes).

V-1-1- Calcul des charges permanentes (CP)


V-1-1-1- Les poutres

Figure V.1- vue de face de la poutre

Ps1 = 2,5x2.5x0.6726 = 4.2037 t


Ps2 = 2.5x0.6x0.6261 = 0.9391 t
Ps3 = 2,5x12.4x0.5796 =17.9676 t
Pp =2 (P1 + P2 + P3) = 46.22 t
P = 46.04/31 = 1.49 t/ml.

V-1-1-2- Dalle
Épaisseur de la dalle est de 20 cm.
PD= 0.2x13.2x2.5=6.6 t/ml.
Donc : CP = Pp + PD = 7 x 1.49+ 6.6 = 17.04t/ml.
CP =17.04 t/ml.

V-1-1-3- Calcul du complément des charges permanentes (CCP) :

2 .5 %

Fig. V.2-Détail de Trottoir

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 37


CHAPITRE V CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES 2008 / 2009

 Revêtement
Poids des revêtements + chapes d’étanchéité :
Pr = (0,06 + 0,02)2,2x1x11
Pr=1.936t/ml.
On à un seul trottoir et l’autre côté un garde corps en béton armé.
 Trottoir
S1 = 1.38 X 0.20 = 0.276 m2
S2 = (1.38X0.11)/2 = 0.0759 m2
S3 = 0.06x0.75 = 0.045 m2
S4 = (0.06x0.60)/2= 0.018 m2
S5 = (0.06x0.15)= 0.0045 m2
Pt= (0.4192x1x 2,5) = 1.048 t/ml.
 Glissière de sécurité : 0,06 t/ml
Fig V.3- Garde corps en béton armé
 Garde corps : 0,10 t/ml
 Garde corps en Béton Armé : 0.65 t/ml.
Donc le poids total :
CCP = poids de revêtement + (poids de trottoir
rottoir + Glissière de sécurité + Garde corps
corps)
+ (Garde corps en Béton Armé +corniche)
CCP = 1.936+ (1.048+0.06+0.1
1.048+0.06+0.1) + (0.65+0.165)= 3.96 t/ml.
CCP= 3.96 t/ml.
 Poids total propre du tablier
G/ml = CP + CCP = 17.04+ 3.96 = 21 t/ml.
G = G/ml x L = 21 x 31 = 651 t.
G = 651 t.
V-2- Calculs des surcharges
V-2-1- Classe de pont
Tous les ponts support ant des chaussées de Lr ≥77 m sont rangés dans la catégorie
des ponts de première classe (fascicule
( 61)
Lr = 11 m donc 1ère classe.
V-2-2- Nombre des voies
D’après le fascicule 61 titre II. Les cha ssées comportent un nombre de voies de
circulation égale à la partie entière de la largeur chargeable devisée sur trois.
N= (LC/3) =11/3= 3,66
On a trois voies.
V-2-3- largeur de voie
Les voies de circulation d’une même chaussée ont des largeurs égales :
V0=3.5m, D’après le fascicule 61 titre II (pont 1ereclasse)
D’après le fascicule 61 titre II, les surcharges a utilisées pour le dimensionnement du pont
sont les suivantes :
 La surcharge de type A (L) ;
 Système B : (BC, Bt, et Br) ;
 La surcharge militaire MC 120 ;
 Le convoi exceptionnel D240 ;
 Les surcharges sur trottoirs ;
 La surcharge dus au vent et au séisme.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 38


CHAPITRE V CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES 2008 / 2009

V-2-4- Evaluation des surcharges

V-2-4-1- Système A (L)

A (L) =230 + (36000 / (L+12)) (Kg/m2).


L : la portée du pont
A (L) = 230 + 36000/ (31 + 12) = 1067.209 Kg/m 2 = 1,067 t/m2
a1 est détermine en fonction de la classe du pont, et du nombre des voies chargées.
a2 = V 0/ V
V =Lc/N=11/3=3.66 m
V0 : dépend de la classe
1ère classe V0 = 3,5 m
a2 = 3,50/3.66 = 0,95 a2 = 0,95

 Une voie chargée


Pont de 1ere classe nombre de voies chargée = 1 a1 = 1 a2 = 0,95
A (1L) = A (L) x a1 x a2 x V0
A (1L) = 1.067 x 1 x 0,95 x 3,50 = 3,547t/ml

 Deux voies chargées


Pont de 1ére classe.
Nombre des voies chargées égales à 2.
a1 = 1 et a2 = 0,95
A (2L) =1.067 x1 x 0,95x 3,50 x 2 =7,095 t/ml

 Trois voies chargées

Pont de 1ére classe.


Nombre des voies chargées égales à 3.
a1 = 0.9 et a2 = 0,95
A (3L) =1.067 x0.9 x 0,95x 3,50 x 3 =9.578 t/ml

Nbre de voies a1 a2 A(L) Largeur des voies Ai (L) t/ml


1 1 0.95 1,067 3,5 3.547
2 1 0.95 1,067 7 7.095
3 0.9 0.95 1.067 10.5 9.578
Tab : V-1

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 39


CHAPITRE V CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES 2008 / 2009

V-2-4-2- Système BC
Un chemin type de système BC comporte trois essieux, et répond aux caractéristiques
suivantes :

Transversalement Longitudinalement

2,5m 2,5m

2,2 4,5 1,5 4,5 4,5 1,5 2,2


5m m m m m m 5m
6t 6t
0,25m 2m 0,5m 2m 0,25m
12t12t 12t 12t

En plan 4,5m 1,5m

2m

0,5m

2m

Fig.V.5. Système BC
Le sens de circulation peu être dans un sens, ou dans l’autre à condition que les deux
camions circulent dans le même sens. On fonction de la classe du pont et de nombre de files
considérées les valeurs des charges du système BC prise en compte son multiplié par le
coefficient bC .
Les charges du système BC sont multipliées par un coefficient de majoration
dynamique δ:
δ=1 + (0,4/ (1+ 0,2L)) + 0,6/ (1 +4 (G/S))
L : portée du pont =30 m
G : charge permanente = 651 t
s : surcharges max = (2x30x3) = 180 t.
bC = 0.95 pour trois voies chargées.
S= s x bC = 180 x 0.95 =171 t.
δ= 1 + (0,4/ (1 + 0,2 x 30)) + 0,6/ (1 + 4x(651/ 171)) = 1.094
Désignation s bc  Essieu avant (6t) Essieu arrière (12t)
1 file 60 1,2 1,094 7.85 15.71
2 files 120 1,1 1,094 14.40 28.80
3 files 180 0.95 1.094 18.65 37.31
Tab.V-2

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 40


CHAPITRE V CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES 2008 / 2009

V-2-4-3- Système Bt
Un tandem du système B t est applicable seulement sur la 1ére et 2éme classe, il
comporte deux essieux (2x16t), chaque un à deux roues simples qui répond aux
caractéristiques suivantes :

Transversalement En plan 1,35m


3,00m 3,00m
0,6m

2m

0,5m 2,00m 1,00m 2,00m 0,6m


1m
0,6m
Longitudinalement
2m

0,6m
1,35m
0,25 0,25

Fig.V.6 Système Bt

Les valeurs des charges du système Bt prise en compte son multiplié par le
coefficient bt.
Les charges du système Bt sont frappées par un coefficient de majoration dynamique δ:
δ= 1 + (0,4 / (1 + 0,2L)) +0,6 / (1 + (4(G/S))
L = 30m
G = 651t
bt = 1 pour les ponts de la première classe.
S =s x bt = 64 x 1= 64 t
δ= 1 + (0,4 / (1 +0,2 x 30)) +0,6 / (1 + 4x(651 / 64)) = 1.071

Désignation s bt  essieu (16t)


1 Tandem 32 1 1.071 17.10
2 Tandems 64 1 1.071 34.20
Tab : V.3

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 41


CHAPITRE V CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES 2008 / 2009

V-2-4-4- Système Br
Le système B r se compose d’une roue isolée transmettant un effort de 10 t à travers
une surface d’impact rectangulaire de 0,6 0,3m, qui peut être placée à
n’ importe quelle position de la largeur roulable pour avoir le cas le plus défavorable.

10t 0.6m 10t

0.3m
Longitudinalement en plant transversalement

Fig V.7 Système Br


La charge de système Br est frappée par un coefficient de majoration dynamique δ:
δ= 1 + (0,4 / (1 + 0,2L)) +0,6 / (1 + (4(G/S))
L = 30 m
G = 651 t
S =10 t
δ= 1 + (0,4 / (1 +0,2 x 30)) +0,6 / (1 + 4x(651 / 10)) = 1.059

Désignation s  Roue (10t)


Br 10 1.059 10.57
Tab.V.5
V-2-4-5- Système militaire M C 120
Les ponts doivent être calculés pour supporter les véhicules de type Mc120, les
véhicules MC 120 peuvent circuler en convois :
Dans le sens transversal : un seul convoi.
Dans le sens longitudinal : la limite entre deux convois est environ de 36,6 m.
6.1m

55 t 1m

2.3 m

55 t 1m

Transversalement Longitudinalement En Plan

Fig.V.8.Système MC 120

Les charges militaires sont frappées d’un coefficient de majoration dynamique δ:


δ= 1 + (0,4 / (1 + 0,2L)) + 0,6 / (1 + 4 (G/S))
L = 30m, G = 651 t, S = 110 t.
δ= 1 + (0,4 / (1 + 0,2 x 30)) +0,6 / (1 + 4x(651 / 110)) = 1,081
Q = 110 X 1.081 = 118.91t.
Q/ml = 118.91/6.1 = 19.49t/ml.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 42


CHAPITRE V CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES 2008 / 2009

V-2-4-6- Convoi D240


C’est une charge de 240 t repartie uniformément sue un rectangle (18,60 x 3,20) m2
cette surcharge n’est pas frappé d’un coefficient de majoration dynamique.
Longitudinalement

En
3.2m
plan

Fig.V.9.convois D240

Q/ml = 240/18.6 = 12.903 t/ml.

V-2-4-7- Surcharge sur trottoirs

Nous appliquons sur les trottoirs une charge uniforme de 150 kg/m 2 de façon à produire
l’effet maximal envisagé.
Pour notre cas on a un seul trottoir chargée car c’est une autoroute.
 Trottoir chargé : P1 = 0,15 x 1,5= 0,225 t/ml.
Le calcul des éléments de réductions consiste à déterminer le moment fléchissant et
l’effort tranchant sous l’effet des charges permanentes et des surcharges.

V-3- Calcul des éléments de réductions dus aux charges

V-3-1- Poutre seule A B

G = 1.49 t/ml
X
Ra = Rb = 22.35 t
x 30m
M0(x) = Ra x – G x 2/2
T(x) = Ra – G x

Sections(x) M (t.m) T (t) R (t)


0.00L 0 22.35 22.35
0.25L 125.71 11.17
0.50L 167.62 0
Tab.V.6

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 43


CHAPITRE V CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES 2008 / 2009

V-3-2- Dalle : G=0.2x2x2.5=1 t/ml

Sections M (t.m) T(t) R(t)


0.00L 0 15 15
0.25L 84.37 7.5
0.50L 112.5 0
Tab.V.7
V-3-3- Superstructure : G = (3.96)/7 = 0.565 t/ml.

Sections M (t.m) T (t) R (t)


0.00L 0 8.47 8.47
0.25L 47.63 4.24
0.50L 63.49 0
Tab.V.8
V-3-4- Tableau récapitulatif des M, T, R

Désignation Sections M (t.m) T (t) R (t)


Poutre total 0.00L 0 45.82 45.82
0.25L 257.71 22.91
0.50L 343.61 0
Tab.V.9
V-5- Calcul des éléments de réductions dus aux surcharges
V-5-1- Moment fléchissant
V-5-1-1- Moment fléchissant à x=0,5L
a) Surcharge A (L):
 Une voie chargée
A q=3.54t/ml B
A(L) = 3,54 t/ml, L=30 m
M Max = A(L) x L2/8
= 3.54 x (30)2/8 15 m 15m
= 398.25 t.m
 Deux voies chargées
A q=7.095 t/ml B
A(L) = 7.095 t/ml, L = 30 m
M Max = A(L) x L2/8
= 7.095 x (30)2/8 15m 15m
= 798.18 t.m

A q=9.34t/ml B
 Trois voies chargées
A(L)= 9.578 t/ml, L = 30 m
M Max = A(L) x L2/8 15m 15m
= 9.578 x (30)2/8
= 1110.93 t.m

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 44


CHAPITRE V CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES 2008 / 2009

b) Surcharge de trottoir

A q=0.225t/ml B
 Un trottoir chargé
St= 0,225 t/ml, L = 30 m
M Max = S t x L2/8
15m 15m
= 0,225 x (30)2/8
= 25.31 t.m

c) Système B

 Théorème de barrée
Le moment fléchissant est maximum au droit de l’essieu de façon que cet essieu et la
résultante du convoi se trouvont symétriquement par rapport à l’axe de la poutre.
Le théorème
Le moment fléchissant maximum dans une poutre au passage d’un convoi ce produit
au droit d’un essieu, telle façon que cet essieu soit symétrique par rapport au milieu de la
poutre de la résultante des forces engagées sur la poutre .

c)-1-Système BC

 La résultante se trouve à gauche de l’axe de la poutre :


La résultante du convoi R = 60 t.
1er cas
Xr/A = [(12 x 1,5) + (6 x 6) + (12 x 10,5) + (12 x 12) + (6 x 16.5)]/ 60
Xr/A = 7.05 m
d’= 10.5 – 7.05 = 3,45 m d’/2=1.725m
d=4.5-3.45=1.05m
R
12t 12t 12t 12t
6t d d’/2 d’/2 6t
A B

Xr L

M max ((L+d’)/2) = R/L ((L+d’)/2)2 - ∑Fig d g


Fig : force gauche
dg : distance gauche
∑Fig dg = 12 x 10.5 + 12 x 9 + 6 x 4.5 = 261 t.m
R/L ((L+d’)/2)2=60/30((30+3.45)/2)2=559.45 t.m
M max = 559.45 – 261 = 298.45 t.m

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 45


CHAPITRE V CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES 2008 / 2009

2ième cas
R
12t 12t 6t 12t 12t
6t
d’/2d’/2 d
A B
xr
L

Xr/A = [(12 x 1,5) + (6 x 6) + (12 x 10,5) + (12 x 12) + (6 x 16.5)]/ 60


Xr/A = 7.05 m
d’= 10.5 – 7.05 = 3,45 m d’/2=1.725m
d=4.5-3.45=1.05m
M max ((L-d’)/2) = R/L ((L-d’)/2)2 - ∑Fig d g
Fig : force gauche
dg : distance gauche
∑Fig dg = 12 x 4.5 + 12 x 6.5 + 6 x 4.5 = 195 t.m
R/L ((L-d’)/2)2=60/30((30-3.45)/2) 2=352.45 t.m
M max = 352.45 – 195 = 157.45 t.m

Conclusion
Le cas le plus défavorable c’est quand la résultante des charges est à gauche par
rapport à l’axe de la poutre.
Donc : M max = 298.45 t.m

 Une voie charge


M max p = M max x δx bc = 298.45 x 1.094 x 1.1 = t.m
M max p = 359.15t.m

 Deux voies chargées


M max p = M max x δx bc x 2 = 298.45 x 1.1 x 1.094 x 2 = t.m
M max p = 718.30 t.m

 Trois voies chargées


M max p = M max x δx bc x 2 = 298.45 x 0.95 x 1.094 x 3 = t.m
M max p = 930.53 t.m

c)-2-Système Bt
Un seul cas se présente pour la position de R par rapport à l’axe médiane de la poutre.
16t R 16t

A 0.675 0.675 B

15m 15m

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 46


CHAPITRE V CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES 2008 / 2009

 Un seul Tandem
M max =R x L/4 = 240 t.
M max p = M max x δx bt = 240 x 1.071 x 1 = 257,04t.m
M max p=257,04t.m

 Deux Tandems
M max p = M max x δx bt x 2 = 240 x 1.071 x 1 x 2 = 514,08t.m
M max p= 514,08t.m
P=10t

c)-3- Système Br A B

M = PL/4 = (10 x 30)/4 =75 t.m 15m 15m


M max=M x δ= 75 x 1.059
M max p= 79,425 t.m

d) Système MC 120 19.46t/ml


A B

6.10m
15m 15m

M max = R x L/2 – q x (3.05)2/2 = 55 x 15– 19.46 x 9.3025/2 = 734.34 t.m


M max p = M max x δ= 761.98 x 1.081 = 793.82 t.m
M max p = 793,82 t.m

e) Charge exceptionnelle D240


12.9t/m
A B

18.6m
15m 15m

M max= R x L/2 – q x (9.3)2/2 = 120 x 15 - 12.9 x 86.49/2 = 1242.13 t.m


M max p= 1242.13 t.m.

V-5-1-2-Moment fléchissant à x=0,25L


a) Surcharge A (L)
q=3.54 t/ml
 Une voie chargée
A(L)= 3,54 t/ml, L=30 m
M Max = (3/4) A(L) x L 2/8 7. 5m 22.5m
= (3/4) 3.54 x (30)2/8
= 298,68 t.m

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 47


CHAPITRE V CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES 2008 / 2009

 Deux voies chargées


A(L)= 7.09 t/ml, L = 30 m q=7.09 t/ml
M Max = (3/4) A(L) x L 2/8
= (3/4) 7.09 x (30)2/8 7.5m 22.5m
= 598,21 t.m
 Trois voies chargées
A(L)= 9.57 t/ml, L = 30 m q=9.57 t/ml
M Max = (3/4) A(L) x L 2/8
= (3/4) 9.57 x (30)2/8
7.5m 22.5m
= 807,46 t.m

b) Surcharge des trottoirs


 Un trottoir chargé q=0.225 t/ml
St= 0,225 t/ml, L = 30 m
M Max = (3/4) St x L 2/8
= (3/4) 0,225 x (30)2/8 7.5m 22.5m
= 18,98 t.m

c) Système B
c)-1- Système BC
 La résultante se trouve à gauche de l’axe de la poutre :
La résultante du convoi R = 60 t.
Une voie chargée :
R
12t 12t 12t 12t
6t 6t
A B
7.5m Rb
L=30m
∑M/A=0
30x Rb= 6x28.5+ 12x24 + 12x22.5 + 6x18.75 + 12x14.25 +12x12.75
Rb=38.32 t
M max = Rb x 7.75 - 12 x 1.5 - 6 x 6 = 242.98 t.m
M max p = M max x δx bc = 242.98 x 1.2 x 1.091 = 318.11 t.m
M max p = 318.11 t.m

Deux voies chargées :


M max p = M max x δx bc x 2 = 242.98 x 1.1 x 1.091 x 2 = 583.20 t.m
M max p = 583.20 t.m

Trois voies chargées :


M max p = M max x δx bc x 2 = 242.98 x 0.95 x 1.091 x 3 = 755.51 t.m
M max p = 755.51 t.m

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 48


CHAPITRE V CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES 2008 / 2009

c)-2- Système Bt
Un seul cas se présente pour la position de R par rapport à l’axe médiane de la poutre.

Ra=23.97t 16t 16t

A 0.675 0.675 B

Ra 7.5m 22.5m

 Un seul Tandem
M max = Ra x L/4 = 23.97 x 7.5 = 179.77 t.m
M max p= M max x δx bt = 179.77 x 1.071 x 1 = 192.53 t.m
M max p= 192.53 t.m

 Deux Tandems
M max p=M max x δx bt x 2 = 179.77 x 1.071 x 1 x 2 = 385.06 t.m
M max p = 385.06 t.m
P=10t
c)-3- Système Br A B

Ra 7.5m 22 .5m

Ra = 7.5 t
M = Ra x L/4 = (7.5 x 30)/4 = 56.25 t.m
M max = M x δ= 56.25 x 1.059 =59.56 t.m
M max = 59.56 t.m

d) Système MC 120
19.46t/ml
A B

6.10m
Ra 7.75m 23.25m

Ra = 89.03 t
M max= Ra x L/4 – q x (3.05)2/2 = 89.03 x 7.5 – 19.46 x 9.3025/2 = 577.20 t.m
M max p = M max x δ= 577.20 x 1.081 = 623.95 t.m
M max p = 623.95 t.m

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 49


CHAPITRE V CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES 2008 / 2009

e) Charge exceptionnelle D240


12.9t/m
A B

18.6m
Ra 7.5m 22.5m

Ra = 167.96 t
M max = Ra x L/4 – q x (L) 2/32 = 167.96 x 7.5 - 12.9 x (30)2/32 = 896.88 t.m
M max = 896.88 t.m
V-5-1-3 Tableau récapitulatif des moments dus aux surcharges

Désignation Pour x = 0.25L Pour x = 0.50L


M max (t.m) M 0 (t.m) M max (t.m) M 0 (t.m)
1Voie 298,68 42.66 398.25 56.89
chargée
Surcharge

2Voies 598,21 85.45 798.18 114.02


A(l)

chargées
3Voies 807,46 115.35 1110.93 158.70
chargées
1 18,98 2.71 25.31 3.61
Trottoir
1File 304.24 43.46 359.15 51.30
Surcharge Bc

2Files 557.77 79.68 718.30 102.61

3Files 722.57 103.22 930.53 132.93

1 192.53 27.50 257,04 36.72


Surcharge

Tandem
Bt

2 385.06 55 514,08 73.44


Tandems
Br 59.56 8.50 79,425 11.34

Convoi Mc120 623.95 89.13 793,82 113.40

Convoi D 240 896.88 128.12 1242.13 177.44

Tab.V.10
Le moment maximum le plus défavorable sous combinaison suivante :
 A l’E.L.S: G + D240
M max = (366.94 + 177.44)
M max = 544.38 t.m

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 50


CHAPITRE V CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES 2008 / 2009

V-5-2 Efforts tranchants dus aux surcharges

V-5-2-1- Efforts tranchants dus aux surcharges pour x = 0.00L

a) Surcharge A(L)
T max = Ra = Rb = L q / 2.
Q(t/ml)
A B

Ta =Ra 30 m Tb=Rb

 Une voie chargée : A (1L) = 3.54t/ml.


T max = 53.1t. D’où : T0 = 53.1/7 = 7.58 t.

 Deux voies chargées : A (2L) = 7.095 t/ml.


T max = 106.42 t. D’où : T0 = 106.42/7 = 15.20 t.

 trois voies chargées : A (3L) = 9.578 t/ml.


T max = 143.67 t. D’où : T0 = 143.67/7 = 20.52 t.

b) Surcharge sur trottoirs

 1 Trottoir chargé : P1 = 0,225 t/ml.


T max= 3.37 t. D’où : T0 = 3.37/7 = 0.48t.

c) Surcharge du type Bc
12t 12t 6t 12t 12t
6t
A B

30 m Ta=Ra
Tb=R b

Ta = (1 /30) [613.5 + 12 18 + 12 19.5 + 6 24 + 12 28.5 + 12 30]


Ta = 45.9 t.
 Une file
T max = 45.9 1.2 1.094 = 60.25 t D’où : T0 = 60.25/7 = 8.60 t
 Deux files
T max = 2 45.9 1.1 1.094 = 110.47 t D’où : T0 = 110.47/7 =15.78 t
 trois files
T max = 3 45.9 0.95 1.094 = 143.11 t D’où :T0 = 143.11/7=20.44 t

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 51


CHAPITRE V CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES 2008 / 2009

16t 16t
d) Surcharge du type Bt

B A
1.35
m
Tb=R b Ta=Ra
30 m

Ta = (1 / 30) [16 30+ 16 28.65] = 31.28 t.

 Un tandem
T max = 31.28 1 1.071 = 33.50 t. D’où : T0 = 33.50/7 = 4.78 t.

 Deux tandems
T max = 2 31.28 1 1.071 =67 t. D’où : T0 = 67/7 = 9.57 t.

P=10t
e) Surcharge du type Br

B A

Tb=R b 30 m Ta=Ra

T max = 10 x 1.059 =10.59 t


T max = 10.59t. D’où : T0 = 10.59 /7 =1.51 t

f) Surcharge du type Mc120 q=18.03t/m


B A
6.10 m
Tb =Rb Ta =Ra
30 m

Ta = [110 (30 – 3.05)] / 30 = 98.81t.


T max = 98.81 1.081= 106.81 t. D’où : T0 = 106.81/ 7 = 15.25 t.

g) Convoi exceptionnel D240 q=12.9t/ml


B A

18.60 m
Tb =Rb Ta=Ra
30 m

T max = [240 (32.4 – 9.30)] / 32.4 = 171.11 t.


T max = 171.11 t. D’où : T0 = 171.11/8 = 21.39 t.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 52


CHAPITRE V CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES 2008 / 2009

V-5-2-2- Efforts tranchants dus aux surcharges: Pour x = 0.25L.

a) Surcharge A(L)
Rb = R a = Q x L/2, T max = Rb - Q L/ 4.
Q(t/ml)
A B

7.5 m
Ta=Ra 30 m Tb=Rb

 Une voie chargée : A (1L) = 3.54 t/ml.


T max = 26.55 t. D’où : T0 = 26.55/7 = 3.79 t.

 Deux voies chargées : A (2L) = 7.095 t/ml.


T max = 53.21 t. D’où : T0 = 53.21/7 = 7.60 t.

 trois voies chargées : A (3L) = 9.57 t/ml.


T max =71.77 t. D’où : T0 = 71.77/7 = 10.25 t.

b) Surcharge sur trottoirs

 1 Trottoir chargé : P1 = 0,225 t/ml.


T max = 1.68 t. D’où : T0 = 1.68/7 = 0.24 t.

c) Surcharge du type Bc
12t 12t 6t 12t12t
6t
A B

7.5 m
Tb=R b 30 m Ta=Ra

Ta = (1 /30) [66 + 12 10.5 + 12 12 + 6 16.5 + 12 21 + 12 22.5]


Ta = 31.35 t.

 Une file
T max = 31.34 1.2 1.091 = 41.05 t. D’où : T0 = 41.05/7 = 5.86 t.
 Deux files
T max = 2 31.34 1.1 1.091 = 75.24 t. D’où T 0 = 75.24 /7 = 10.75 t.
 trois files
T max = 3 31.934 0.95 1.091 = 97.48 t. D’où : T0 = 98.78/8 = 13.92 t

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 53


CHAPITRE V CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES 2008 / 2009

d) Surcharge du type Bt 16t 16t

B A

1.35 7.5 m
Tb=Rb m Ta=Ra
30 m

Ta = (1 / 30) [16 22.5 + 16 21.15] = 23.28 t.


 Un tandem
T max = 23.281 1.071 =24.93 t. D’où : T0 =24.93/ 7 = 3.56 t.
 Deux tandems
T max = 2 23.28 1 1.071 =49.86 t. D’où : T0 = 49.86/ 7 = 7.12 t.

P=10t
e) Surcharge du type Br

B A
7.5m
Tb=R b 30 m Ta=R a

Ta =(1/30)(10x22.5)
Ta =7.5t
T max = 7.5 x 1.059 =7.94 t
T max =7.94 t. D’où : T0 = 7.93 / 7 = 1.13 t

f) Surcharge du type Mc120 q=18.03t/m


B A
6.10 m
7.5m
Tb=R b Ta=R a
30 m

Ta = [110 (19.45)] / 30 = 71.31 t.


T max = 71.31 1.081 = 77.08 t. D’où : T0 = 77.08/ 7 = 11.01 t.

g) Convoi exceptionnel D240


q=12.9t/ml
B A
18.60 m
7.5m
Tb=R b Ta=Ra
30 m

T max = [240 (16.05)] / 30 = 128.4 t.


T max = 128.4 t.
D’où : T0 = 128.4/7 = 18.34 t

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 54


CHAPITRE V CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES 2008 / 2009

V-5-2-3- Tableau récapitulatif des efforts tranchants

Désignation Pour x = 0.00l Pour x = 0.25l


T max (t) T0 (t) T max (t) T0 (t)
1Voie 53.1 7.58 26.55 3.79
chargée
Surcharge

2Voies 106.42 15.20 53.21 7.60


A(l)

chargées
3Voies 143.67 20.52 71.77 10.25
chargées
1 3.37 0.48 1.68 0.24
Trottoir
1File 60.25 8.60 41.05 5.85
Surcharge Bc

2Files 110.47 15.78 75.24 10.75

3Files 143.11 20.44 97.48 13.92

1 33.50 4.78 24.93 3.56


Surcharge

Tandem
Bt

2 67 9.57 49.86 7.12


Tandems
Br 10.59 1.51 7.94 1.13

Convoi Mc120 106.81 15.25 77.15 11.02

Convoi D 240 171.11 21.39 108 15.43

Tab.V.11

L’effort tranchant maximum le plus défavorable sous combinaison suivante :

 A l’E.L.S: G + D240
T max = (48.97 + 21.39)
T max = 70.36 t

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 55


CHAPITRE VI REPARTITION TRANSVERSALE DES EFFORTS 2008 / 2009

VI. REPARTITION TRANSVERSALE DES EFFORTS


Selon la méthode de Guyon-Massonnet

La méthode de Guyon-Massonnet reste l’une des plus simples et les plus utilisées,
elle donne des résultats satisfaisants par rapport aux autres méthodes, car la rigidité
transversale du tablier n’est pas négligeable.
Elle consiste pour chaque effort à tracer la ligne d’influence de son coefficient de
répartition transversale et cela pour les différentes excentricités de charges
(e=b ;e=¾b ;e=½b ;e=¼b ; e=0 ) et pour les neufs sections de la largeur de dalle
(y= b ; y= ¾b ;y= ½ b;e= ¼b ; y=0 ).
On déplacera les charges de façon à obtenir les plus grandes ordonnées et on
retiendra pour le calcul des efforts ; l’excentricité qui donne les plus grandes valeurs des
coefficients.
Ainsi on pourra déterminer les facteurs de répartition transversales ( , ,   )et les
sollicitations (moments fleurissants , efforts tranchants ) avec exactitude dans n’importe
quelle partie du tablier.
Dans le cas des ponts à poutres multiples la section d’étude sera imposée par la
position de la poutre, ce qui nous amène à tracer les lignes d’influences pour les différentes
excentricités de charge et on retiendra la section qui donne les plus grandes valeurs des
coefficients.

VI.1-Détermination des paramètres de calcul


La largeur active est (2b)
Le pont est constitué de 7 poutres (n =7) espacées de b0 = 2 m (entre-axe des poutres), donc
la largeur active du pont sera
2b = nb0 = 72 = 14 donc b = 7

VI.1-1-Position active des poutres


D’après le schéma les positions actives des poutres seront données de la façon suivante :
(-0.909b ; -0.606b ; -0.303b ; 0b ; 0.303b ; 0.606b ; 0.909b)

VI.1-2-Calcul des paramètres et 

VI.1-2-1-Paramètre d’entretoisement (caractérise la souplesse de l’entretoisement)


p
b 4
l E
b : demi largeur de la dalle.
l : portée de la travée.
p : rigidité flexionnelle des poutres par unité de largeur.
E : rigidité flexionnelle des entretoises par unité de longueur.
La dalle (hourdis) joue le rôle d’entretoises donc : E = D
D = Bp /b1 = E Ip /b 1 p = E = E ID / l1

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 56


CHAPITRE VI REPARTITION TRANSVERSALE DES EFFORTS 2008 / 2009

Avec :
b1 : distance entre-axe des poutres.
l1 : distance entre axe des entretoises.
La distance entre-axe des poutres est b0 = 2 m
l0 : Inertie de la section à mi-travée.
Im : Inertie de la section à l’about.
Ip = I0 + 8 (Im - I0) / 3

I0 = 58501451,38 cm4
IM = 64089201,72 cm4
Donc: Ip = 63244482 cm 4 =0.63244 m4

A. Rigidité flexionnelle de la poutre (/ml)


b1 = b0
p = (E Ip / b0 )= E 63244482/200 = 316222.41 E
p = 316222.41 E

B. Rigidité flexionnelle de la dalle

d=.20cm

Fig.VI.1 LA dalle

Id = (l d3 /12) = 200 (20)3/12 = 133333.33cm4


E = D = E Id / l1 = 133333.33xE/200
E = 666,67 E
p
b 4
l E
7 316222,41E
 4 = 0.226
31 666,67E
= 0.226
VI.1-2-2-Paramètre de torsion (caractérise la torsion du pont)
p E
 0 1
2 pE
p : rigidité torsionnelle des poutres par unité de largeur.
E : rigidité torsionnelle des entretoises (dalle) par unité de largeur.
p =C p /b1
E=  D = CD / l1
Avec :
Cp = G / 3 = [bi hi + (b h3 /2)] G = E / 2 (1 + )

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 57


CHAPITRE VI REPARTITION TRANSVERSALE DES EFFORTS 2008 / 2009

: Coefficient de poisson, pour le béton = 0,2


E : module de déformation longitudinale du béton.
G : module de déformation transversale du béton.
p : rigidité flexionnelle des poutres par unité de largeur
E : rigidité flexionnelle des entretoises par unité de longueur
a) calcul des paramètres de torsion  p, D
Calcul de la rigidité torsionnelle de la poutre et la dalle part unité de largeur
p = C p /b1
Cp=(G/3) bi

Section à mi-travée
Fig.VI.2. poutre équivalente
Donc on aura la rigidité comme suite :
Cp = (G/3) [50 (353) + 100 (193) + 96 (223) + 100 (203)]
Cp = 1817286 G
G = E/2.4 (c’est calculé si après)
Cp = 1817286 E/ 2,4
Cp = 757202,5xE
CE = CD = 2GI E
Avec :
IE : inertie de la dalle
IE = ID = l0 d3 /12
G =[E / 2 (1 + )]
Avec :
E : module de Young
: Coefficient de poisson dépend de la nature des matériaux ; pour le béton précontraint il
est recommandée de prendre = 0.20
D’où
G = 0.4166 E
CE = ( 2 0.4166 E 200x (203)/ 12) = 111093.33 E
CE = 111093.33E

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 58


CHAPITRE VI REPARTITION TRANSVERSALE DES EFFORTS 2008 / 2009

b) Rigidité torsionnelle de la poutre dans le sens transversale



p = C p / b0 = 757202.5E/200= 2674.47E

p = 2674.47 E

c) Rigidité torsionnelle de la dalle dans le sens transversale



E = C E / l 0 = 111093.33 / 200 = 555,46 E

E = 555,46 E

d) Paramètres de torsion 
 p D
2 p D
on a :
p = 2674.47 E 
E = 555,46 E p = 316222.41 E
E = 666,67 E
Donc: = 0,111

VI.2-Calcul des moments fléchissant


VI.2-1-Tableau donnant le moment fléchissant pour : x = 0.25L

Chargement Poutre intermédiaire t/ml Poutre de rive t/ml


Poutre seule 134.20 134.20
Hourdis 90.09 72.07
Superstructure 50.92 40.60
 275.21 246.87
Tab.VI.1
VI.2-2-Tableau donnant le moment fléchissant pour : x = 0.50L

Chargement Poutre intermédiaire t/ml Poutre de rive t/ml


Poutre seule 178.91 178.91
Hourdis 120.12 96.10
Superstructure 67.91 54.29
 366.94 329.30
Tab.VI.2
VI.2-3-Coefficient de répartition transversale K
Il dépend :
 Du paramètre de l‘entretoisement ;
 Du paramètre de torsion ;
 De l’ordonnée relative (y) et de la section où on veut étudier le moment.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 59


CHAPITRE VI REPARTITION TRANSVERSALE DES EFFORTS 2008 / 2009

Les valeurs de pour = 0 ; = 1 et 1 2 sont données dans les tableaux de


Guyon-Massonet. Pour une valeur intermédiaire il y’a lieu d’interpoler
Pour un calcul rigoureux de dans le cas où 0 <  < 1 on utilisera les formules
d’interpolation d’après Sattler.
Si 0 0.1 = 0 + (1 - 0)0.05
Si 1 2 = 0 + (1 - 0)0. 5
Si 0.1 1 = 0 + (1 - 0)
Où =1- e(0.065-)/0.665 et c’est notre cas, = 0.215
Avec :
0 : valeur de correspondant à = 0
1 : valeur de correspondant à = 1
Dans le cas ou  calculée ne figure pas dans le tableau on doit faire une
interpolation, dans notre cas on va faire une interpolation entre la valeur = 0.2 et = 0.25
pour trouvée = 0.226.

VI.2-3-1 Calcul de 
Après avoir tracé les lignes d’influences, on dispose convenablement nus surcharges,
on a pour les surcharges concentrées :
= (Pi i /Pi)= i /n
Pour les surcharges réparties :
moy = (surface de la ligne d’influence surchargée/largeur surchargée)
La surface est calculée par la méthode d Simpson ou des trapèzes
On calcul le moment fléchissant réel avec cette formule :
M = moy M0 et Kα= K0 + (K1- K0) 0,623

VI.2-3-2-Calcul de 
0.1 < = 0.668 1
= 0 + (1 - 0)
=1 – e (0.065 - ) / 0.665
Avec =0.216 et = 0.668 on aura :
 Les tableaux donnant 
θ= 0.226 K0
y /e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,9801 0,9911 1,0015 1,00975 1,0133 1,00975 1,0015 0,9911 0,9801
b/4 0,2365 0,43085 0,6251 0,8185 1,00975 1,1968 1,3765 1,55535 1,7319
b/2 -0,5013 -0,1262 0,2492 0,6251 1,0015 1,3779 1,75245 2,1236 2,4933
3b/4 -1,236 -0,6814 -0,1262 0,43085 0,9911 1,55535 2,1686 2,69395 3,2638
b -1,9697 -1,236 -0,5013 0,2365 0,54279 1,7319 2,4933 3,26385 4,0405
Tab.VI.3

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 60


CHAPITRE VI REPARTITION TRANSVERSALE DES EFFORTS 2008 / 2009

θ= 0.226 K1
y/ e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,9862 0,9936 1,00085 1,00545 1,0097 1,00695 1,00085 0,9936 0,9862
b/4 0,5514 0,9496 0,9687 0,9882 1,00695 1,0227 1,0332 1,0406 1,0469
b/2 0,88135 0,909 0,93795 0,9687 1,00085 1,0332 1,06345 1,08935 1,113
3b/4 0,8356 0,8714 0,909 0,9496 0,9936 1,0406 1,05749 1,13775 1,1837
b 0,7922 0,8356 0,88135 0,9312 0,9862 1,0469 1,113 1,1837 1,2571
Tab.VI.4

θ= 0.226 Kα
y/e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,9811 0,99154 1,0013 1,0089 1,0126 1,00925 1,00138 0,9915 0,9811
b/4 0,2925 0,52318 0,6862 0,8487 1,0092 1,16581 1,31539 1,463 1,609
b/2 -0,255 0,05806 0,3717 0,6862 1,00138 1,31654 1,6298 1,9395 2,2476
3b/4 -0,867 -0,4050 0,0580 0,5231 0,99154 1,46372 1,97082 2,4169 2,8935
b -1,478 -0,8672 -0,255 0,3601 0,6217 1,60997 2,24760 2,8935 3,5450
Tab.VI.5
 Calcul du coefficient de répartition K pour les poutres (par interpolation arithmétique)

Y/e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b


P1 0,981185 0,991545 1,001381 1,00898 1,0126 1,00925 1,00138 0,9915 0,9811
P2 0,1763677 0,424535 0,619563 0,814251 1,00758 1,19778 1,38897 1,56463 1,7452
P3 -0,514850 -0,13836 0,238712 0,617085 0,99721 1,37897 1,77446 2,14203 2,5216
P4 1,2559241 0,699133 0,141284 0,419450 0,75622 1,55678 2,14694 2,72023 3,3081
Tab.VI.6

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 61


CHAPITRE VI REPARTITION TRANSVERSALE DES EFFORTS 2008 / 2009

VI.2-3-3-Valeurs des moments fléchissant réels dus aux surcharges à ( X= 0.25L )

Mréel = moy M0

poutre 1 poutre 2 poutre 3 poutre 4


Désignation
M0 (t.m) kα M réel kα M réel kα M réel kα M réel
1Voie
A(l) Surcharge

42,66 1,02 43,5132 1,362 58,10292 1,414 60,32124 2,083 88,86078


chargée
2Voies
85,45 1,007 86,04815 1,163 99,37835 1,34 114,503 1,41 120,4845
chargées
3Voies
115,35 1,003 115,69605 0,958 110,5053 0,916 105,6606 0,833 96,08655
chargées
1 Trottoir 2,71 1,65 4,4715 1,64 4,4444 2,65 7,1815 2,989 8,10019
Surchar Surcharge

1File 43,46 1,01 43,8946 1,191 51,76086 2,202 95,69892 2,14 93,0044
Bc

2Files 79,68 1,009 80,39712 1,278 101,83104 1,428 113,78304 1,767 140,79456
3Files 103,22 1,007 103,94254 1,13 116,6386 1,265 130,5733 1,322 136,45684
1 Tandem 27,5 1,01 27,775 1,191 32,7525 2,02 55,55 2,14 58,85
ge Bt

2 Tandems 55 1,008 55,44 1,194 65,67 1,498 82,39 1,6 88


Br 8,5 1,012 8,602 1,382 11,747 1,948 16,558 2,146 18,241
Convoi Mc120 89,13 1,009 89,93217 1,317 117,38421 1,249 111,32337 1,904 169,70352
Convoi D240 128,12 1,011 129,52932 1,165 149,2598 1,389 177,958 1,392 178,34304

Tab.VI.7

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 62


CHAPITRE VI REPARTITION TRANSVERSALE DES EFFORTS 2008 / 2009

VI.2-3-4-Valeurs des moments fléchissant réels dus aux surcharges à ( X= 0.5L )

Mréel = moy M0

poutre 1 poutre 2 poutre 3 poutre 4


Désignation
M0 (t.m) kα M réel kα M réel kα M réel kα M réel
1Voie
A(l) Surcharge

56,89 1,02 58,0278 1,362 77,48418 1,414 80,44246 2,083 118,50187


chargée
2Voies
114,02 1,007 114,81814 1,163 132,60526 1,34 152,7868 1,41 160,7682
chargées
3Voies
158,7 1,003 159,1761 0,958 152,0346 0,916 145,3692 0,833 132,1971
chargées
1 Trottoir 3,61 1,65 5,9565 1,64 5,9204 2,65 9,5665 2,989 10,79029
Surchar Surcharge

1File 51,3 1,01 51,813 1,191 61,0983 2,202 112,9626 2,14 109,782
Bc

2Files 102,61 1,009 103,53349 1,278 131,13558 1,428 146,52708 1,767 181,31187
3Files 132,93 1,007 133,86051 1,13 150,2109 1,265 168,15645 1,322 175,73346
1 Tandem 36,72 1,01 37,0872 1,191 43,73352 2,02 74,1744 2,14 78,5808
ge Bt

2 Tandems 73,44 1,008 74,02752 1,194 87,68736 1,498 110,01312 1,6 117,504

Br 11,34 1,012 11,47608 1,382 15,67188 1,948 22,09032 2,146 24,33564


Convoi Mc120 113,4 1,009 114,4206 1,317 149,3478 1,249 141,6366 1,904 215,9136
Convoi D240 177,44 1,011 179,39184 1,165 206,7176 1,389 246,46 1,392 246,99648
Tab.VI.8

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 63


CHAPITRE VI REPARTITION TRANSVERSALE DES EFFORTS 2008 / 2009

VI.2-3-5-Détermination de la poutre la plus sollicité :

Moment fléchissant
Moment fléchissant Moment fléchissant
Moment fléchissant
max dus aux dus aux charges
Position des poutres dus aux surcharges
surcharges de trottoirs permanentes
0.25L 129,52 4,47 275.21
Poutre 1
0.50L 179,39 5,95 366.94
0.25L 149,25 4,44 275.21
Poutre 2
0.50L 206,71 5,92 366.94
0.25L 169,75 7,18 275.21
Poutre 3
0.50L 246.46 9,56 366.94
0.25L 178,34 8,10 246.87
Poutre 4
0.50L 246,99 10,79 329.30
Tab.VI.9

La poutre la plus sollicitée étant la poutre N° : 03

Mmax =MD240 +M G +M trot

Mmax =246.46 + 366.94+ 11.80

Mmax = 625.21 t.m

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 64


CHAPITRE VI REPARTITION TRANSVERSALE DES EFFORTS 2008 / 2009

VI.3-Calcul des efforts tranchant dus aux surcharges

Le calcul des efforts tranchants sera calculé de la même manière que celle utilisé pour
le moment fléchissant
L’effort tranchant sera calculé pour la période en service
Calcul de l’effort tranchant T max (qui revient a l’ensemble du tablier), puis Ti (qui revient a
chaque poutre)
Calcul de  et 
’à partir des formules d’interpolation pour 0 < < 1
Si y+e¾ b = 0 + ( 0) 
1 -
Si y+e>¾ b = 0 + ( 0) 
0.5
1 -

Pour l’effort tranchant aux appuis x = 0.00 l et x = l


0 = ’0 et 1 ’1 (’1 à déterminer à partir des tableaux)
Calcul  moy et’moy à partir des lignes d’influence sous chargement ; calcul de l’effort réelle.
T = T 0 moy 0.25 l
T = T 0 ’moy 0.00 l
Le calcul de l’effort tranchant se fait pour les positions suivantes
x = 0.00 l et x = 0.25 l

VI.3-1-Calcul de l’effort tranchant dans chaque poutre

VI.3-1-1-Tableau donnant l’effort tranchant pour : X = 0.00 l L


T 0 = l q /2
Chargement Poutre intermédiaire t/ml Poutre de rive t/ml
Poutre seule 23.09 23.09
Hourdis 15.50 12.40
Superstructure 8.76 7.006
 43.35 42.496
Tab.VI.10
VI.3-1-2-Tableau donnant l’effort tranchant pour : X = 0.25 L
T ¼ = l q /4

Chargement Poutre intermédiaire t/ml Poutre de rive t/ml


Poutre seule 11.17 11.17
Hourdis 7.75 4.65
Superstructure 4.38 3.503
 23.30 19.32

Tab.VI.11

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 65


CHAPITRE VI REPARTITION TRANSVERSALE DES EFFORTS 2008 / 2009

VI.3-2-Calcul de 
’ et 

 Valeurs de 0 pour = 0.226


0 -b -3b/4 b/2 b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,15539 0,15747 0,15944 0,1612 0,16166 0,161000 0,15944 0,15747 0,1553
b/4 0,03724 0,0683 0,17348 0,1304 0,16100 0,190760 0,219379 0,24733 0,2751
b/2 -0,0798 -0,0201 0,03963 0,0994 0,15943 0,219379 0,27898 0,33793 0,3966
3b/4 -0,1963 -0,1082 0,00949 0,0685 0,15747 0,247389 0,337939 0,42894 0,51986
b 0,31259 -0,1963 -0,0798 0,0372 0,15539 0,275103 0,396619 0,51986 0,64427
Tab.VI.12
 Valeurs 1 pour = 0.226
1 -b -3b/4 b/2 b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,155398 0,157475 0,15944 0,16100 0,16166 0,16100 0,15944 0,1574 0,1553
b/4 0,037240 0,068381 0,17348 0,13044 0,16100 0,19076 0,21937 0,2473 0,2751
b/2 -0,07982 -0,02011 0,03963 0,09948 0,15944 0,21937 0,27898 0,3379 0,3966
3b/4 -0,19630 -0,10826 0,00949 0,06838 0,15747 0,24738 0,33793 0,4289 0,5198
b -0,31259 -0,19630 -0,0798 0,03724 0,15539 0,27510 0,39661 0,5198 0,6442

Tab.VI.13
 Valeurs de ’1 pour = 0.226
ε’1 -b -3b/4 b/2 b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,101360 0,128078 0,156656 0,18898 0,22700 0,18896 0,15665 0,12807 0,10136
b/4 0,09711 0,117401 0,139076 0,16350 0,19213 0,22655 0,18453 0,14746 0,11284
b/2 0,099691 0,114699 0,130705 0,14866 0,16956 0,19442 0,2244 0,17678 0,13237
3b/4 0,109087 0,119694 0,13098 0,14355 0,15798 0,17480 0,19457 0,21787 0,16126
b 0,125670 0,132545 0,139831 0,14782 0,15672 0,16662 0,17748 0,18911 0,20133
Tab.VI.14

 Valeurs de ’ pour = 0.226


On procède avec les formules suivantes pour l’interpolation
Si y+e¾ b = 0 + ( ’1 -0) 
Si y+e>¾ b = 0 + ( 0) 
0.5
’1 -
Avec = 0.111
’ b
 -3b/4 b/2 b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,14662 0,155874 0,15927 0,162518 0,16524 0,162518 0,159278 0,15587 0,1466
b/4 0,06562 0,090274 0,17049 0,133764 0,16268 0,191205 0,214406 0,21711 0,2300
b/2 -0,0133 0,029705 0,07300 0,105243 0,15999 0,214955 0,25168 0,28371 0,3161
3b/4 -0,0907 0,029265 0,05216 0,094629 0,15753 0,221706 0,286729 0,35263 0,4050
b -0,1666 -0,08679 -0,0066 0,074066 0,15584 0,238979 0,323646 0,40974 0,4967
Tab.VI.15

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 66


CHAPITRE VI REPARTITION TRANSVERSALE DES EFFORTS 2008 / 2009

 Valeurs de 
Pour = 0.226
Pour le calcul de 
les formules d’interpolation seront
Si y+e¾ b = 0 + ( 0) 
’1 -
Si y+e>¾ b = 0 + ( 0) 
0.5
’1 -

  -b -3b/4 b/2 b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b


0 0,07532 0,077087 0,081422 0,076880 0,073834 0,089522 0,1155 0,108343 0,09084
b/4 0,06557 0,075949 0,069697 0,066790 0,055589 0,083846 0,1040 0,109269 0,085631
b/2 0,05977 0,066596 0,073867 0,059804 0,054014 0,071788 0,1155 0,103204 0,085563
3b/4 0,03632 0,039858 0,043616 0,047804 0,017536 0,058210 0,0647 0,072550 0,053699
b 0,04184 0,044137 0,046563 0,049226 0,052190 0,055485 0,0591 0,062989 0,067043
Tab.VI.16

VI.3-2-1-Valeurs de 
’pour les différents positions


’ -b -3b/4 b/2 b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
PI 0,1466 0,155874 0,15927 0,16251 0,16524 0,16251 0,15927 0,155874 0,14662
PII 0,045164 0,074587 0,14524 0,12637 0,16198 0,19735 0,22406 0,234380 0,25232
PIII -0,04617 0,004689 0,06416 0,10074 0,15895 0,21781 0,26654 0,312979 0,35387
PIV -0,13902 -0,06587 0,01472 0,08154 0,15645 0,23269 0,31021 0,388970 0,46343
Tab.VI.17

VI.3-2-2-Valeurs de 
pour les différentes positions

 -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b


PI 0,075326 0,077087 0,081422 0,07688 0,07383 0,08952 0,11559 0,1083 0,090843
PII 0,062328 0,070721 0,072028 0,062885 0,05470 0,07710 0,11046 0,1058 0,08559
PIII 0,049825 0,055254 0,061035 0,054714 0,03854 0,06602 0,09400 0,0902 0,07204
PIV 0,039839 0,042581 0,045491 0,048709 0,03958 0,05647 0,06117 0,0664 0,06219
Tab.VI.18

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 67


CHAPITRE VI REPARTITION TRANSVERSALE DES EFFORTS 2008 / 2009

VI.3-3-Valeurs des efforts tranchants réels dus aux surcharges à ( X =0.001L )


moy T0
T réel = έ

poutre 1 poutre 2 poutre 3 poutre 4


Désignation
T 0 (t.m) kα T réel kα T réel kα T réel kα T réel
1Voie
A(l) Surcharge

7,58 0,163 1,23554 0,129 0,97782 0,225 1,7055 0,302 2,28916


chargée
2Voies
15,2 0,162 2,4624 0,187 2,8424 0,202 3,0704 0,221 3,3592
chargées
3Voies
20,52 0,16 3,2832 0,161 3,30372 0,147 3,01644 0,142 2,91384
chargées
1 Trottoir 0,48 0,154 0,07392 0,224 0,10752 0,345 0,1656 0,432 0,20736
Surcharge Bc

1File 8,67 0,162 1,40454 0,221 1,91607 0,262 2,27154 0,31 2,6877

2Files 15,78 0,163 2,57214 0,205 3,2349 0,233 3,67674 0,267 4,21326
3Files 20,44 0,161 3,29084 0,184 3,76096 0,195 3,9858 0,21 4,2924
Surcharge

1 Tandem 4,78 0,162 0,77436 0,221 1,05638 0,262 1,25236 0,31 1,4818
Bt

2 Tandems 9,57 0,163 1,55991 0,248 2,37336 0,21 2,0097 0,212 2,02884
Br 1,51 0,165 0,24915 0,224 0,33824 0,266 0,40166 0,31 0,4681
Convoi Mc120 15,25 0,159 2,42475 0,208 3,172 0,244 3,721 0,284 4,331
Convoi D240 21,39 0,164 3,50796 0,216 4,62024 0,246 5,26194 0,302 6,864

Tab.VI.19

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 68


CHAPITRE VI REPARTITION TRANSVERSALE DES EFFORTS 2008 / 2009

VI.3-4-Valeurs des efforts tranchants réels dus aux surcharges à ( X =0.25L )


αmoy T 0
Tréel = ξ

poutre 1 poutre 2 poutre 3 poutre 4


Désignation
T 0 (t.m) kα T réel kα T réel kα T réel kα T réel
1Voie
3,79 0,071 0,26909 0,098 0,37142 0,084 0,31836 0,06 0,2274
A(l) Surcharge

chargée
2Voies
7,6 0,091 0,6916 0,08 0,608 0,066 0,5016 0,053 0,4028
chargées
3Voies
10,25 0,09 0,9225 0,074 0,7585 0,064 0,656 0,059 0,60475
chargées
1 Trottoir 0,24 0,104 0,02496 0,095 0,0228 0,081 0,01944 0,061 0,01464
Surcharg Surcharge

1File 5,85 0,083 0,48555 0,098 0,5733 0,084 0,4914 0,061 0,35685
Bc

2Files 10,75 0,087 0,93525 0,086 0,9245 0,072 0,774 0,055 0,59125
3Files 13,92 0,081 1,12752 0,09 1,2528 0,064 0,89088 0,047 0,65424
1 Tandem 3,56 0,083 0,29548 0,098 0,34888 0,084 0,29904 0,064 0,22784
e Bt

2 Tandems 7,12 0,089 0,63368 0,082 0,58384 0,074 0,52688 0,056 0,39872
Br 1,13 0,115 0,12995 0,11 0,1243 0,094 0,10622 0,066 0,07458
Convoi Mc120 11,02 0,0975 1,07445 0,088 0,96976 0,074 0,81548 0,057 0,62814
Convoi D240 15,43 0,088 1,35784 0,075 1,15725 0,061 0,94123 0,051 0,78693

Tab.VI.20

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 69


CHAPITRE VI REPARTITION TRANSVERSALE DES EFFORTS 2008 / 2009

VI.3-5-Détermination de la poutre la plus sollicité

Position des poutres Effort tranchant


Effort tranchant dus Effort tranchant max Effort tranchant dus
aux surcharges dus aux surcharges de aux charges
trottoirs permanentes
Poutre 1 0.001L 3,507 0.535 47.35
0.25L 1,357 0.026 23.30
Poutre 2 0.001L 4,620 0.779 47.35
0.25L 1.157 0.023 23.30
Poutre 3 0.001L 5,261 1.20 47.35
0.25L 0.941 0.02 23.30
Poutre 4 0.001L 6,864 1.50 42.49
0.25L 0.786 0.015 19.32
Tab.VI.21

La poutre la plus sollicitée étant la poutre N° : 04


T max = TD240 + Ttrot +TG
T max = 6.864 +1.50 + 48.048
T max = 56.412

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 70


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

VII.1.Procédés de la précontrainte

Le procédé utilisé pour la mise en tension des câbles est la « post-tension ». Ce type
de précontrainte consiste en la mise en tension des câbles déjà enfilés dans des gaines après
le coulage et le durcissement du béton à l’aide d’un vérin appuyé sur le béton, une fois que
la tension voulue est atteinte, le câble ainsi tendu est bloqué avec un système d’ancrage à
travers lequel on injecte un coulis de mortier pour protéger les câbles contre la corrosion et
assurer l’adhérence entre le câble et le béton.

VII.1.1.Calcul de la précontrainte

La détermination de la force de précontrainte exercée en permanence par un câble doit


tenir compte de deux phases successives :

 Phase de mise en tension


Le calcul de la contrainte de traction de l’acier du câble sur toute sa longueur permet de
déterminer la valeur à obtenir pour les allongements à la mise en tension ; complété par la
prise en compte des rentrées de clavettes aux ancrages et le raccourcissement instantané du
béton, il fournit la valeur initiale de la force de précontrainte le long du câble.

 Variation dans le temps de la tension dans le câble


Le calcul de la valeur finale de cette tension doit tenir compte des raccourcissements
différés du béton dus au retrait et au fluage ainsi que de la relaxation d’acier. Cette valeur
est à introduire dans le calcul de l’ouvrage.

VII.1.2. Mise en œuvre des câbles et ancrages

Les cloches d’ancrage et les trompettes avec le frettage sont fixés au coffrage au
moyen de deux vis de la plaque d’about préfabriquée, l’utilisation des plaques d’ancrages
préfabriquées a pour rôle d’assurer la diffusion de la précontrainte. Les pièces sont
exécutées avec un béton de haute qualité. La zone d’ancrage des câbles de précontrainte doit
être spécialement conçue pour que les forces de précontrainte soient transmises à l’ouvrage
en toute sécurité, et pour que les mises en tension puissent se faire facilement.
Les fiches sur les ancrages et celles sur les dispositions constructives contiennent les
informations et recommandations valables pour chaque type et notamment : la distance
minimale admissible entre axes des ancrages et entre ces axes et le parement le plus proche,
ainsi que les dégagements à prévoir derrière l’ancrage pour la mise en place du vérin de
mise en tension.
Le tracé du câble doit répondre aux indications du calcul et aux exigences d’une
bonne exécution. Il faut éviter des variations brusques de courbures. Pour le respect de ses
limites, on procède à la fixation de la gaine car il est important de la maintenir sur des
supports à intervalles suffisamment rapprochés pour que le tracé reste régulier malgré les
sollicitations exercées sur la gaine par le bétonnage.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 71


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

VII.1.3. Programme de mise en tension des câbles

Un câble de précontrainte est mis en tension en exerçant, à l’aide d’un vérin une
force donnée, à chaque extrémité (deux ancrages actifs) ou à une seule extrémité seulement
(un ancrage actif et un autre passif). Cette force est généralement choisie égale au maximum
admissible en fonction des prescriptions du fournisseur et de la section d’acier.
L’ordre de mise en tension des câbles fait partie de l’étude. Il doit être mis au point après
vérification des phases provisoires de construction. Une attention particulière sera portée
aux résistances du béton nécessaires, en fonction des sections les plus sollicitées de
l’ouvrage et des zones d’ancrage des câbles. Lors de la mise en tension à 100%, le béton
sous les plaques d’ancrage doit avoir une résistance min de 0,9 fc28min .

VII.1.4. Montage de la précontrainte

En général, les câbles sont mis en place par tirage. Les différentes phases
d’exécution sont les suivantes :
 Pose de gaines ;
 Montage des ancrages ;
 Mise en place des torons. (Par tirage, par enfilage) ;
 Pré blocage des ancrages fixés ;
 Bétonnage ;
 Mise en tension des câbles ;
 Coupe des sur longueurs ;
 Injection ;
 Cachetage des ancrages.
Les torons sont tendus à laide d’un vérin hydraulique actionné par une pompe, le
vérin prend appui sur ‘ plaque d’about ’. Les torons seront tendus jusqu’à ce que la pression
manométrique requise soit atteindre, pour contrôler la force de tension produite, on mesure
l’allongement du câble. Après l’opération de précontrainte, l’intérieur de la gaine doit être
injecté au coulis de ciment dans le but de réaliser aussi l’adhérence entre l’acier et le béton
de même que la protection de l’acier contre la corrosion, l’injection est effectué au moyen
des coiffes d’injection fixées aux ancrages ou de raccords d’injection fixés aux gaines de
raccordement (trompette) après réalisation du cachetage définitif.

VII.1.5. Injection des câbles

Pour assurer une meilleure adhérence (acier - béton) et par conséquent une bonne
transmission de contraintes ; Ainsi une protection du câble de précontrainte, ce dernier est
injecté par un coulis de ciment. Cette injection se fait à partir de tubes ou évents dont la
position est choisie en fonction de la géométrie et de la longueur du câble. Dans le cas
courant, il y a un évent à chaque ancrage et à chaque point haut du câble, ces derniers ayant
aussi pour fonction de permettre l’évacuation de l’air repoussée par le coulis d’injection.
La recette d’un coulis de ciment : 25 kg de ciment + 6 kg de sable 0/2 mm (tamisé)
+ 12 litre d’eau+ Plastifiant (750g intra plat de Sika).

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 72


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

Les câbles sont lavés et soufflés à l’air comprimé pour :


 Lever la gaine, débarrasser éventuellement les fils de l’huile souvent employée pour
diminuer les frottements ;
 Mouiller la gaine et les fils pour éviter le bourrage du mortier d’injection et faciliter
son écoulement à l’avancement ;
 Vérifier qu’aucun obstacle ne rend difficile l’injection du coulis.

VI.1.6. Calcul du nombre de câbles


Les caractéristiques géométriques prises en compte sont celles de la poutre avec
hourdis à mi travée :
Section nette : B = 9306.2 cm2.
V’ = S/Δ/ B= 116.43 cm
V = h - V = 53.56 cm
IGN=I/Δ – B x V2 =144937511.1 cm 4.
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.46
m = f t 28
Données
fpeg : Contrainte limite conventionnelle d’élasticité = 1600 Mpa.
fprg : Contrainte maximale de rupture garantie = 1800 Mpa.
Mmax = 625,21 t.m.
Mmin = 366,94 t.m.

Calcul d’Ap
La précontrainte doit reprendre 100 % du poids propre donc :
1,35 g l² / 8 = Ap Z p fyp d’où : Ap = 1,35 g l² / 8 Z p fyp
Ap = 1,35 x 21 x (31)² / 1,35 x 1800 x 8
Ap 1402 mm² soit 11T15 dont Ap = 1530 mm².

A. Dimensionnement
La valeur minimale du précontraint est donnée par l’expression :
Pmin Sup  PI , PII 
Avec :
M
PI  Bn xm
h
I
m x M max
PII  V'
C 'V d 
Par l’application numérique on trouve :

(2,827)
PI  0.9306 x(  2,7) 0.646MN
0, 48x1,7
(2,7 ) x(0,250458 / 1,16) 6,25
PII  4, 22MN
0,3 1,16 0,12

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 73


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

PII > PI : alors notre section est sur critique, le fuseau de passage du câble à une de ses
frontière qui coupe la zone d’enrobage, donc l’effort de précontrainte économique PI n’est
plus suffisant.
La précontrainte doit reprendre 100 % du poids propre donc :
PMIN = sup (PI , PII) = 4,22 MN.

B. Détermination du nombre de câbles


L’évaluation de la force exercée par un câble est comme suit :
0,8 . f prg . Ap 220,2 t


P0 min 
0,9 . f peg . Ap 220,3 t



2,202 MN
P0 min 
2,203 MN

Donc : P0 2,2 MN
Nous estimons les pertes de précontrainte à 25% de P0
4.22
On aura : Pmin 0,75 n P0  n  2,56
0,75 x 2, 2
D’où : n 3 câbles
C. Vérification de la borne supérieure de précontrainte
On estime les pertes à 25% de P0 , donc Pmin P0 P 0,75 P0

M
Pmin .n bc B 
h
2,58
0,75 x 2,2 x 3 21 . 0,93 
0,46 x1,7
4,95 MN 16,23MN  vérifiée 

D. Détermination du nombre de câbles à l’about


Les Caractéristiques géométriques à prendre en compte sont celles de la poutre seule à
mi travée:
d’ = Ht - 0,9 Ht = 1,5 - 0,9 x 1.5 = 0,15 m. h =1.5m e0 = -(v‘-d‘)= -
0,7437m. Bn = 5506,2 cm 2. V’ = S/Δ/ B=86,37cm.
V = h- V =63,62cm. IGN =I/Δ– B x V2 =13732902,19cm4.
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.47 ρ= 47 %.
- Fibre supérieure : sup bt
- Fibre inférieure : inf bc
Avec :
 M .V 1 e 0 .V 
sup  g P 
 B  I   1,5 f tj bt
 In n n 

 M g .V ' 1 e 0 .V ' 

 inf  p 
B  I   0,6 f cj bc
 I n n n 

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 74


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

σsup = 17 – (1,6298).P  -4,05 et σinf = -23.08 + P. (6,49) 21.


Alors : P≤12,91MN et P≤6,787MN.
Donc : P = 6,78 MN et P0 = 2,20MN.
N = P/ P0 = 3,08 3 câbles de 11T15.

VII.2.Vérification des contraintes normales

σ= M P.V/ IGN + N/Bn + M g.V/ IGN σmax.


Telles que :
- σ: contrainte supérieure (σsup) ou contrainte inférieure (σinf) selon V et V’ ;
- F : force de précontrainte (F = P0 x pertes en % x mise en tension %) ;
- MP : moment dû à la précontrainte (M = F x le nombre de câbles considérés x e) ;
- N : effort de la précontrainte (N = nombres de câbles x F) ;
- Mg : moment dû au poids propre ;
- σmax : contraintes maximale.

VII.2.1. La vérification se fait selon les cinq étapes suivantes

Première étape
Les caractéristiques géométriques à prendre sont la section à mi travée de la poutre
seule.
 Après le septième jour, la mise en tension est 50 % ;
 Les pertes considérées sont de 10 %
fc7 = 0,685 fc28 log (7+1) = 21.65 Mpa = 216.5 bars ;
 σmax. = 123 bars (σmax.= 0,6 fcj) en construction.

Deuxième étape
 La mise en tension des câbles est de 100 % à 28 jours ;
 Les pertes considérées sont de 20 % ;
 fcj = 35 MPa = 350 bars ;
 σmax = 210 bars.

Troisième étape
On pose les poutres sur leurs appuis définitifs et on coule l’hourdis sur place. Les efforts
considérés dans cette phase :
 Efforts dus à la deuxième phase ;
 Poids propre de l’hourdis coulé sur place.
Vu que l’hourdis n’est pas assez résistant dans cette phase, la section résistante reste celle
de la poutre seule.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 75


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

Quatrième étape
Tablier à vide (poutres + superstructures)
 La mise en tension du troisième câble est faite à 100 % ;
 Les pertes considérées sont de 25 % ;
 fcj = 350 bars ;
 σmax = 175 bars. (σmax = 0,5 fcj) en exploitation la combinaison quasi permanente.

Cinquième étape
L’ouvrage est en service.
 Mise en tension est déjà faite à 100 % ;
 Les pertes considérées sont de 25 % ;
 fcj = 350 bars ;
 σmax = 210 bars. (σmax = 0,6 fcj) en exploitation la combinaison est fréquente.
Vérification : l’objectif principal sur le chantier est de mettre tous les câbles à l’about.

A- Première étape (Mise en tension à 50%).

 Contraintes dues au moment de la précontrainte


F1 = F2 = F3 = 2,2 x 0,5 x 0,9 = 1MN
M = N x F x e0 = 3 x 1x (-0,7437) = - 2,23 MN.m
σsup = M x V / In = (-2,23x0,6362)/(0,1373)=-10,33 MN/m2
σinf = M x V’ / In = ((-2,23)x(-0,8637))/(0,1373)=14,02 MN/m 2

 Contraintes dues à la précontrainte


N = 3 x 1= 3 MN.
σsup = N / Bn = 3/0,5506 =5,448 MN/m2
σinf = N / Bn = 3/0.5506 =5,448 MN/m2

 Contraintes dues au poids propre de la poutre


Moment dû au poids propre de la poutre Mg = 1,79 MN.m
σsup = MV / In = (1,79x0,6362)/(0,1373)=8,24 MN/m2
σinf = MV’ / I n = ((1,79)x(-0,8637))/(0,1373)= -11,26 MN/m 2

 Contrainte totale
σsup = (-10,33+5,448+8,24)=3,35 < 12,3 Mpa Vérifiée.
σinf = (14,02+5,448-11,26)=9 ,008 < 12,3 Mpa Vérifiée.

B- Deuxième étape (Mise en tension à 100%).

 Contraintes dues au moment de la précontrainte


F1 = F2 = F3 = 2,2x1x0,8=1,76 MN
M = N x F x e0 = 3 x 1,7616x (-0,7437) = - 3,945 MN.m
σsup = M x V / In = (-3,945x0,6362)/(0,1373)= - 18,25 MN.m2
σinf = M x V’ / In = ((-3,945)x(-0,8637))/(0,1373)= 24,818 MN.m2

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 76


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

 Contraintes dues à la précontrainte


N = 3 x 1,7616 = 5,285 MN.m.
σsup = N / Bn = 5,285 / 0,55= 9,59 MN.m 2.
σinf = N / Bn = 5,285 / 0,55 = 9,59 MN.m 2.

 Contraintes dues au poids propre de la poutre


Moment dû au poids propre de la poutre Mg = 1,79 MN.
σsup = MV / In = (1,79x0,6362)/(0,1373)= 8,29 MN.m2
σinf = MV’ / I n = ((1,79)x(-0,8637))/(0,1373)= -11,26 MN.m2

 Contrainte totale

σsup = (-18+9,59+8,29) = 8,59 < 21 Mpa Vérifiée.


σinf = (24,816 + 9,59 – 11,26) = -23,14 < 21 Mpa Non vérifiée.

Puisque les trois câbles ne peuvent pas se loger à l’about alors, on positionne deux
câbles à l’about de la poutre et le troisième à son extrados. On refait le calcul selon les
étapes précédentes tout on adoptant la nouvelle disposition des câbles.

Désignation Etape 1 Etape 2 Etape 3 Etape 4 Etape 5


F (MN) 1 1,76 1,76 1,65 1,65
Mp (MN.m) -1,487 -2,617 -2,617 -5,174 -5,174
N (MN) 2 3,52 3,52 4,95 4,95
Mg (MN.m) 1,789 1,789 2,991 3,669 6,25
v(m) 0,636 0,636 0,636 0,535 0,535
v'(m) -0,863 -0,863 -0,863 -1,164 -1 ,164
eo(m) -0,743 -0,743 -0,743 -1,044 -1,044
In (m4) 0,1373 0,1373 0,1373 0,2541 0,2541
Bn (m2) 0,5506 0,5506 0,5506 0,9306 0,9306
σsup(Mpa) 5,031 2,558 8,112 2,145 7,588
σinf(Mpa) 1,728 11,593 4,045 12,227 0,386
σmax(Mpa) 12,3 21 21 21 21
vérification Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée
Tab VII.1
VII.2.2.Disposition des câbles

On opte pour la théorie simplifiée qui exige deux conditions :


 La précontrainte P(x) est admise constante sur le tronçon considéré P(x) = P0=
constante.
 L’inclinaison α(x) des câbles de précontrainte par rapport à l’axe x (parallèle à l’axe
longitudinal) est faible.
 Le tracé d’un câble de précontraint non rectiligne peut être assimilé à une parabole
du deuxième degré dont l’équation et ses dérivées sont :

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 77


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

Y = A X² + B X + C. L/2 L/2
Y’ = 2 A X +B.
Y’’ = 2 A. f

A = 4 f / l² f
Fig VII.1.Disposition du câble
B= 4 f / l

VII.2.2.1. Tracé des câbles 1 et 2 sortants de l’about

Yg = 0,86m. A2
On fixe : B = 0.6 m.
Yg = (A1 + 0.6 + A1) / 2 = 0,86m.
A1 = 0.56m. h B
A2 = 1.5– (0.6 + 0.56) = 0.34m.

A1
a) Tracé du câble n° 1 d’
Y = A X² + B X + C.
Fig VII.2.Section d’about
1) X = 0 => Y1 = C1 = 0,86 – 0,30 = 0,56 m.
2) X = 15,5 => Y1 = 0,15 = A1 (15,5)² + B1 (15,5) + 0,56.
3) X = 15,5 => Y1’ = 2 A 1 (15,5) + B1 = 0 => A1 = (- B1)/ (15,5 x 2).
En remplaçant A1 dans l’équation (2) on a : - 15,5 B 1 / 2 + B1 (15,5) = -0,435 => B1 = -
0,053. D’où : A 1 = 1,709 10-3. Donc : Y1 = 1,709 10-3 X² - 0,053 X + 0,56.
Y’1=3,418.10-3.X – 0,053 = tgα
Les abscisses et les angles en tous points du câble sont regroupés dans le tableau suivant :

Xi Yi α(rad) α° cos α
0 0,56 -0,052950458 -3,033837756 0,998598452
0,5 0,533925 -0,051250082 -2,936413407 0,998687002
2 0,4608 -0,046147214 -2,644040612 0,998935406
4 0,3752 -0,039339693 -2,25399839 0,999226294
5 0,3375 -0,035934525 -2,058896605 0,999354424
6 0,3032 -0,032528522 -1,86374704 0,999470994
7,75 0,25135625 -0,026566248 -1,52213391 0,999647138
8 0,2448 -0,025714331 -1,47332263 0,999669405
10 0,2 -0,01889775 -1,082761321 0,999821443
12 0,1688 -0,012079412 -0,692099353 0,999927045
14 0,1512 -0,005259951 -0,301373021 0,999986166
15,5 0,146925 -0,000145 -0,008307888 0,999999989
Tab VII.2

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 78


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

b) Tracé du câble n° 2
Y = A X² + B X + C.
1) X = 0 => Y2 = C2 = 0,86 + 0,30 = 1,16 m.
2) X = 15,5 => Y2 = 0,15 = A2 (15,5)² + B2 (15,5) + 1,16.
3) X = 15,5 => Y2’ = 2 A 2 (15,5) + B2 = 0 => A2 = (- B2)/ (15,5 x 2).
En remplaçant A2 dans l’équation (2) on a :
(- 15,5 B2 /2) + B2 (15,5) = -1,01 => B2 = -0,13. D’où : A2 = 4,203.10-3.
Y2 = 4,203.10-3 X² - 0,13 X + 1,16.
Y’ 2=8,406.10-3 X – 0,13= tgα

Les abscisses et les angles en tous points du câble sont regroupés dans le tableau
suivant

Xi Yi α(rad) α° cos α
0 1,16 -0,129275004 -7,406912128 0,991655617
0,5 1,096050 -0,125139656 -7,169974132 0,992180246
2 0,916812 -0,112708312 -6,457710578 0,993655139
5 0,615075 -0,087744123 -5,027367913 0,996152954
4 0,707248 -0,096079261 -5,504936164 0,995387937
6 0,531308 -0,079396743 -4,549098303 0,996849734
7,75 0,404942 -0,064762805 -3,710635377 0,997903622
8 0,388992 -0,062669826 -3,590716504 0,998036889
10 0,28032 -0,045907722 -2,630318736 0,998946426
12 0,205232 -0,029119766 -1,668439715 0,99957605
14 0,163788 -0,012315377 -0,705619145 0,999924167
15,5 0,154770 0,000293 0,016787663 0,999999957
Tab VII.3
c) Tracé du câble n° 3 sortant de l’extrados
Pour la mise en place du vérin, le câble à l’extrados a une inclinaison de α= 25° (standard),
le câble présente une courbe parabolique de longueur 21,08 m.
Y = A X² + B X + C.
1) X = 0 => Y3 = C3 = 1,5 - 0,15 = 1,35 m.
2) X = 10,5 => Y3 = 0,15 = A3 (10,5)² + B3 (10,5) + 1,5.
3) X = 10,5 => Y3 = 2 A3 (10,5) + B3 = 0 => A3 = - B3 / (10,5 x 2).
En remplaçant A3 dans l’équation (2) on a :
(-10,5 B3/ 2) + B3 (10,5) = -1,02=> B3 = -0,194. D’où : A3 =9,25.10-3.
Y3 = 9,25.10-3 X² - 0,194 X + 1,35.
Y’ 3=0,018.X -0,194= tgα

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 79


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

Les abscisses et les angles en tous points du câble sont regroupés dans le tableau
suivant

Xi Yi α(rad) α° cos α
0 1,35 -0,191619729 -10,97900173 0,981697047
0,5 1,2553125 -0,182931766 -10,48121814 0,983314592
1 1,16525 -0,174215786 -9,981829288 0,984862774
2 0,999 -0,156704578 -8,978510951 0,987746943
2,75 0,886453125 -0,143506683 -8,222327268 0,989720575
4 0,722 -0,121400066 -6,955711411 0,992640058
6 0,519 -0,085788917 -4,915342887 0,996322387
8 0,39 -0,049958396 -2,862405226 0,998752339
10 0,335 -0,013999085 -0,802088513 0,999902014
10,5 0,3328125 -0,004999958 -0,28647651 0,9999875
Tab VII.4
NB ! La trajectoire des trois câbles de précontrainte est visualisée dans le schéma suivant.

VII.3.Vérification des contraintes


VII.3.1.Vérification des contraintes à la section X = 5m pour les trois câbles
Fig VII.3 Vue en plan du câblage
N° du câble Yi (cm) e (cm) α° cos α
1 0,3375 -0,8268 -0,0588 -0,9993
2 0,6150 -0,5493 -5,0270 0,9961
3 1,3500 0,1800 -10,9700 0,9816
Tab VII.5
a) Ouvrages à vide
 Contraintes dues au moment de la précontrainte
M = F x (e1 cos α1 + e2 cos α2 + e3 cos α3 ) avec F = 1,6515 MN
M = - 1,974 MN.m
σsup = M x V / In = ((-1,974) x 0,535) / (0,254) = -4,126 Mpa
σinf = M x V’ / In = ((-1,974) x (-1,16)) / (0,254) = 9,048 Mpa

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 80


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

 Contraintes dues à la précontrainte


N = F x (cos α1 + cos α2 + cos α3 ) = 4,91MN.
σsup = N / Bn =(4,91)/(0,9306)=5,27 Mpa.
σinf = N / Bn = (4,91)/(0,9306)=5,27 Mpa.

 Contraintes dues au poids propre de la poutre


Mmin = 1,79 MN.m (l’ouvrage à vide).
σsup = MV / In = (1,79x0,536)/(0,9306)= 3,774 Mpa.
σinf = MV’ / I n = ((1,79)x(-1,16))/(0,9306)= -8,208 Mpa.

 Contrainte totale
σsup = (-4,126+5,27 + 3,774)=4,918< 21 Mpa Vérifiée.
σinf = (9,048 + 5,27 - 8,208)= 6,11 < 21 Mpa Vérifiée.

b) Ouvrages en service

 Contraintes dues au moment de la précontrainte


M = F x (e1 cos α1 + e2 cos α2 + e3 cos α3 ) avec F = 1,6515 MN
M = - 1,974 MN.m
σsup = M x V / In = ((-1,974) x 0,535) / (0,254) = -4,126 Mpa
σinf = M x V’ / In = ((-1,974) x (-1,16)) / (0,254) = 9,048 Mpa

 Contraintes dues à la précontrainte


N = F x (cos α1 + cos α2 + cos α3 ) = 4,91MN.
σsup = N / Bn =(4,91)/(0,9306)=5,27 Mpa.
σinf = N / Bn = (4,91)/(0,9306)=5,27 Mpa.

 Contraintes dues au poids propre de la poutre


Mmax = 3,9 (l’ouvrage en service).
σsup = MV / In = (3,9x 0,535) / (0,254) = 8,22 Mpa.
σinf = MV’/ I n = ((3,9)x(-1,164))/(0,254)= -11,87 Mpa.

 Contrainte totale
σsup = (-4,126+5,27+8,22)= 9,32 < 21 Mpa. Vérifiée.
σinf = (9,048+5,27-11,87)= -3,55< 21 Mpa. Vérifiée.

VII.3.2.Vérification des contraintes à la section X = 0,5 L pour les trois câbles

N° du câble Yi (cm) e (cm) α° cos α


1 0,1469 -1,0117 -0.0083 0,9999
2 0,1547 -1,0100 -0.0167 0,9999
3 0,3321 -0,8323 -0,2804 0,9999
Tab VII.6

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 81


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

a) Ouvrages à vide
 Contraintes dues au moment de la précontrainte
M = F x (e1 cos α1 + e2 cos α2 + e3 cos α3 ) avec F = 1,6515 MN
M = - 4,698MN.m
σsup = M x V / In = ((-4,698)x0,5356)/(0,254) = -9,90 Mpa.
σinf = M x V’ / In = ((-4,698)x(-1,164)/(0,254)= 21,53Mpa.

 Contraintes dues à la précontrainte


N = F x (cos α1 + cos α2 + cos α3) = 4,94 MN.
σsup = N / Bn = (4,94/0,9306)=5,30 Mpa.
σinf = N / Bn = (4,94/0,9306)=5,30 Mpa .

 Contraintes dues au poids propre de la poutre


Mmin = 3.67 t.m (l’ouvrage à vide).
σsup = MV / In =(3,67x0,535)/ (0,254) = 7,73 Mpa.
σinf = MV’ / I n =((3,67)x(-1,16))/(0,254)=-16,76 Mpa.

 Contrainte totale
σsup = (-9,9+5,3+7,73)=3,13 < 21 Mpa. Vérifiée.
σinf = (21,53+5,3-16,76)=10,07<21 Mpa. Vérifiée.

b) Ouvrages en service

 Contraintes dues au moment de la précontrainte


M = F x (e1 cos α1 + e2 cos α2 + e3 cos α3 ) avec F = 1,6515 MN
M = - 4,698MN.m
σsup = M x V / In = ((-4,698)x(0,5356))/(0,254) = -9,90 Mpa.
σinf = M x V’ / In = ((-4,698)x(-1,164)/(0,254)= 21,53Mpa.

 Contraintes dues à la précontrainte


N = F x (cos α1 + cos α2 + cos α3) = 4,94 MN.
σsup = N / Bn = (4,94/0,9306)=5,30 Mpa.
σinf = N / Bn = (4,94/0,9306)=5,30 Mpa .

 Contraintes dues au poids propre de la poutre


Mmin = 6,25 MN (l’ouvrage en service).
σsup = MV / In =(6,25x0,5356)/(0,254) = 13,179 Mpa.
σinf = MV’ / I n =((6,25)x(-1,16))/(0,254) = - 28,649 Mpa.

 Contrainte totale
σsup = (-9,9+5,3+13,179) = 8,579 < 21 Mpa. Vérifiée.
σinf = (21,53+5,3-28,649) = - 1,819 Mpa. Vérifiée.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 82


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

VII.4.Caractéristiques géométriques des sections


 X = 0,00L
Section sans hourdis
Désignation B(cm 2) y (cm) SΔ(cm3) I0(cm4) IΔ(cm4)
Section brute 6726 568021,74 64089201,72
Gaines 100,53 86 8645,58 2010,6192 745530,4992
Section nette 6625,47 559376,16 63343671,22
Tab VII.7
V’ = S/Δ/ B=84,42 cm.
V = h- V =65,57 cm
IGN=I/Δ – B x V’2 = 16116578,14 cm 4.
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.439 = 43,9 %.

Section avec Hourdis


Désignation B(cm2) y (cm) SΔ(cm3) I0(cm4) IΔ(cm4)
Section brute 10726 1208021,74 166622535
Gaines 100,53 86 8489,7585 2010,6192 732129,8502
Section nette 10625,47 1199531,982 165890405,1
Tab VII.8
V’ = S/Δ/ B=112,89 cm.
V = h- V =65,57 cm
IGN=I/Δ – B x V’2 = 30472680,13 cm 4.
ρ= IG /(V x V' x B) = 0,4448 = 44,48 %.

 X = 0,25L
Section sans hourdis
Désignation B(cm 2) y (cm) SΔ(cm3) I0(cm4) IΔ(cm4)
Section brute 5796 500634,12 58501451,38
Gaines 150,795 32,74 4937,0283 3015,92 164654,2265
Section nette 5645,205 495697,0917 58336797,15
Tab VII.9
V’ = S/Δ/ B=87,81 cm.
V = h- V = 62,19 cm
IGN=I/Δ – B x V’2 = 14810369,55 cm 4.
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.4804 = 48,04 %.

Section avec hourdis


Désignation B(cm2) y (cm) SΔ(cm3) I0 (cm4) IΔ(cm4 )
Section brute 9796 1140629,5 161041679
Gaines 150,795 32,74 4937,0283 3015,92 164654,2265
Section nette 9645,205 1135692,472 160877024,8
Tab VII.10
V’ = S/Δ/ B=117,74 cm.
V = h- V =62,19 cm
IGN=I/Δ – B x V’2 = 27152817,74 cm 4.
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.4575 = 45,75 %.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 83


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

 X = 0,50L

Section sans hourdis

Désignation B(cm2 ) y (cm) SΔ(cm3) I0(cm4) IΔ(cm4)


Section brute 5796 500634,12 58501451,38
Gaines 150,795 15 2261,925 3015,92 36944,795
Section nette 5645,205 498372,195 58464506,59
Tab VII.11
V’ = S/Δ/ B= 88,28 cm.
V = h- V = 61,71 cm
IGN=I/Δ – B x V’2 = 14467017,61 cm 4.
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.4703 = 47,03 %.

Section avec Hourdis

Désignation B(cm2) y (cm) SΔ(cm3) I0(cm4) IΔ(cm4)


Section brute 9796 1140629,5 161041679
Gaines 150,795 15 2261,925 3015,92 36944,795
Section nette 9645,205 1138367,575 161004734,2
Tab VII.12

V’ = S/Δ/ B=118,02cm.
V = h- V =51,97cm
IGN=I/Δ – B x V’2 = 26649815,28cm 4.
ρ= IG /(V x V' x B) = 0.4504 = 45,04 %

VII.5. Calcul des pertes

De façon générale, on désigne sous le nom de perte de précontrainte toute différence


entre la force exerce par le vérin lors de sa mise en tension, et la force (inférieure) qui
s'exerce en un point donné d'une armature à une époque donnée. Le calcul des valeurs
initiales et finales de la force précontrainte exige donc une évolution précise des pertes de
précontrainte, pour cette évaluation, les pertes doivent être rangées en deux catégories :
1- Les pertes instantanées
 Pertes dues au frottement ;
 Pertes dues au recul à l'ancrage ;
 Pertes dues au raccourcissement instantané du béton.
2- Les pertes différées
 Pertes dues au retrait du béton ;
 Pertes dues au fluage ;
 Pertes dues à la relaxation des aciers.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 84


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

VII.5.1. Pertes instantanées

a) Pertes dues au frottement du câble sur la gaine

Δσf = σp0 (1−e ( -fα– φl ).


α: L’angle de relevage du câble en rad.
l : Longueur en courbe des câbles.
f : Coefficient de frottement du câble dans les courbes, tel que f = 0,2/rad. (ALGA).
φ: Perte relative de tension par mètre, telle que φ= 0,002/m. (ALGA).
σp0 : Contrainte de tension à l’encrage σp0 = 1440 Mpa.
l : la longueur du câble calculée à l’aide du logiciel AUTOCAD.

Section N° câble l (m) α(rad) fα+ φl Δσf (MN/m2) Δσf moy (MN/ m2)
1 7,7536 0,05295 0,0260972 37,09384007
47,76773647
0,25l 2 7,788 0,129275 0,041431 58,44163287
3 2,77 0,191619 0,0438638 61,79860299 61,79860299
1 15,5073 0,05295 0,0416046 58,68145059
69,19341193
0,5l 2 15,5434 0,129275 0,0569418 79,70537327
3 10,544 0,191619 0,0594118 83,0611549 83,0611549
Tab VII.13

b) Pertes dues au recul à l'ancrage


g E a
X
  
P0 f  
 L 
Avec : g c’est l’intensité du recul d’ancrage = 6 mm. D’après ALGA.
EA : module d’élasticité de l’acier = 2 105 Mpa.
L : longueur du câble.

N° Câble L (m) α(rad) f(α/ / l ) )+ φ X (m)


1 31,1046 0,05295 0,002340464 18,86903534
2 31,0868 0,129275 0,002831703 17,15445018
3 21,088 0,191619 0,003817327 14,77477877
Tab VII.14
X1,2,3 > L/2, il faut tendre les câbles par un seul coté car on obtient des tensions plus élevées.

 Calcul des pertes dues au recul d’ancrage



recul 2p 0 ( f ) x
L
Pour le calcul des pertes aux différentes sections nous utilisons le théorème de «Thalès »
appliqué au diagramme des tentions :
X
recul recul (1  i ).
X

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 85


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

N° Câble f(α/ / l ))+φ X (m) Δσrecul Δσrecul à 0 L Δσrecul à 0.25L Δσrecul à 0.50L
1 0,002340464 18,86 21,1760202 21,176020 12,4784820 3,780943723
2 0,002831703 17,15 25,6206494 25,620649 14,0458084 2,470967456
3 0,003817327 14,77 34,5383643 0 28,1098077 9,992966328

 Valeurs moyennes des pertes par câble Tab VII.15

Désignation Δσrecul à 0.00L Δσ recul à 0.25L Δσrecul à 0.50L


Câble à l’about 23,39833487 13,26214523 3,12595559
Câble à l’extrados 0 28,10980774 9,992966328
Tab VII.16
c) Pertes dues au raccourcissement instantané du béton
Ea
a  ' bj
2 Ei
σ’bj : contrainte parabole du béton.
Ea : module d’élasticité de l’acier = 2 107 t/m2.
Ei : module de déformation longitudinale instantanée du béton.

C-1 Pertes dues à la mise en tension de la première série de câbles (deux câbles de
l’about)
La section considérée est la section de la poutre seule.
A 7 jours : σj = 23,2447 Mpa.
Ei = 3,14 104 Mpa Δσ= 3,184 σ’ bj.
5
Ea = 2 10 Mpa
A 28 jours : σ28 = 35 Mpa.
Ei = 3,6 104 Mpa Δσ= 2,777 σ’ bj.
5
Ea = 2 10 Mpa
P Pe 2 M P e
'bj    . Avec P = N AP (Δσp0 – Δσfrott).
B I I

Désignation 0,00L 0.25L 0.5L


P(MN) 4,406 4,2387 4,1734
I(m4) 0,161165 0,1481036 0,14467017
B(m2) 0,6625 0,5645 0,5645
e (m) 0,0157 -0,5506 -0,7328
Mp(MN.m) à 7j 0 1,342 1,7891
σ'bij (MN/m2) 6,65730469 11,19605676 13,82182466
Δσà 7j (MN/m2 ) 21,19685813 35,64824473 44,00868973
Δσà 28j (MN/m2 ) 18,48733512 31,09144962 38,38320709
Tab VII.17

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 86


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

C-2 Pertes dues à la mise en tension du 3ème câble à l’extrados


La section à considérer dans ce cas est la section de la poutre + hourdis. Le
raccourcissement du béton provoque simultanément des pertes dans la 1ère et la 2ème série de
câbles.
P Pe 2 M e P Pe 2 M
La contrainte σ'bij est donnée par: ' bj  1  2 1  P 1  2  2 2  D
Bp Ip IP Bt It It
P1 = 2 x 15,3 x10 -4(1440 – Δσfr - Δσrec – Δσrac).
P2 = 1 x 15,3 x10 -4(1440 - Δσfr).
Bp : Section de la poutre seule.
Bt : Section de la poutre + hourdis.
Ip : Inertie de la poutre seule.
It : Inertie de la poutre + l’hourdis.
Md : moment de l’hourdis.
Mp : moment de la poutre seule.
P1 = 2 x 15,3 x10 -4x (1440 – Δσfrot - Δσrecul - Δσracr ).
P2 = 1 x 15,3 x10 -4x (1440 - Δσfrot ).

Désignation 0,00L 0.25L 0.5L


Δσfrot (MN/m2) 0 52,44469198 76,12728341
Δσrecul (MN/m2) 23,39833487 13,26214523 3,12595559
Δσracr (MN/m ) 2
18,48733512 31,09144962 38,38320709
P1 (MN) 4,27822985 4,110197242 4,046432475
P2 (MN) 2,2032 2,122959621 2,086725256
2
Bp (m ) 0,6625 0,5645 0,5645
2
Bt (m ) 1,0625 0,9645 0,9645
e1 (m) 0,0157 -0,5506 -0,7328
e2 (m) -0,2689 -0,85 -1,03
Ip (m4) 0,161165 0,1481036 0,14467017
4
It (m ) 0,304726 0,271528 0,266498
Mp(MN.m) 0 1,342 1,7891
Md(MN.m) 0 0,9009 1,2012
σ'bij (MN/m2) 9,057463555 17,80550889 20,829365
Δσa (MN/m2 ) 25,15257629 49,44589818 57,84314662
Tab VII.18

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 87


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

d) Tableau récapitulatif des pertes instantanées (t/m2)


Désignation Section frottement recul raccourcissement totale
Câbles de 0.00L 0 23,39833487 18,48733512 41,88566999
l’about 0.25L 47,76773647 13,26214523 31,09144962 92,12133132
0.50L 69,19341193 3,12595559 38,38320709 110,7025746
Câble de 0.00L 0 0 25,15257629 25,15257629
l’extrados 0.25L 61,79860299 28,10980774 49,44589818 139,3543089
0.50L 83,0611549 9,992966328 57,84314662 150,8972678
Tab VII.19
VII.5.2.Pertes différées
a) Pertes dues au retrait du béton
La perte finale due au retrait du béton est donnée par : Δσ= ε r (1 −r( j )) EP.
ε r = 0,0003 étant le retrait total du béton.
j : l’age du béton au moment de sa mise en précontrainte.
r(t) : fonction traduisant l’évolution du retrait en fonction du temps.
r(t) = t / (t + 9 r(m)). Avec r (m) = Bn / p.
Bn : la section nette.
p : le périmètre de la section.
 Pour les deux câbles à l’about
Bn =0,6625 cm², p = 496,82 cm.
A 7 jours : r (t) = 7 / (7 + 9 (6925/ 496,82))
r (t) = 0,055. Alors: Δσ= 0,0003 (1- 0,055) 2 105. Donc : Δσ= 56,69 Mpa.
A 28 jours : r (t) = 28 / (28 + 9 (6925/ 496,52))
r (t) = 0,189. Alors : Δσ= 0,0003 (1- 0,189) 2 105. Donc : Δσ= 48,64 Mpa.
 Pour le câble à l’extrados
Bn = 5645 cm2, p = 506,39 cm.
A 28 jours : r (t) = 28 / (28 + 9x(5346,74/ 543,47)).
r (t) =0.227 Alors : Δσ= 0,0003x(1- 0,227)x2x105. Donc : Δσ= 46,34 Mpa.
b) Pertes dues au fluage
Δσfl = ( σb + σm ) Ep / E IJ.
σb : la contrainte finale du béton
σm : la contrainte maximale supportée par le béton dans la section considérée au niveau du
centre de gravité des armatures de précontrainte.
 Pertes de câbles à l’about
Sachant que les câbles sont tirée à 7 jours : σb + σm = σ’bj x Kfl.
Kfl : coefficient de fluage.
Kfl. = (Ei – Ev) / Ev = 3 (Ei – Ev) / Ev = 2. (BAEL 91).
Après 7 jours on a une dissipation de 15 % du fluage du béton donc : Kfl= 1,7.
Δσfl = [1,7 x 2 104 / 210 (350)1/2 ] σ’bj = 8,654 σ’bj.

Désignation 0,00L 0,25L 0,50L


Pertes dues au fluage (MN/m 2) 57,61231479 96,89067521 119,6140706
Tab VII.20

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 88


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

 Pertes du câble à l’extrados


Après 60 jours, on a une dissipation de 50 % du fluage donc : Kfl = 1.
Δσfl = 1x 2 104 / 210 (350) 1/2 = 5,09 σ’bj.

Désignation 0,00L 0,25L 0,50L


Pertes dues au fluage (MN/m2) 33,88568087 56,98792891 70,35308754

Tab VII.21

c) Pertes dues à la relaxation des aciers


Δσ= (6/100) ρ1000 [( σpi(x) / fprg) - µ0] σpi(x).
μ0 coefficient égale à : 0,30 pour les armatures à relaxation normale.
0,43 pour les armatures à très basse relaxation.
0,35 pour les autres armatures.
σi = 1440 Mpa et μ0 = 0,43.
σi = σp0 - Δσi. Avec Δσi: la contrainte totale instantanée.

 Câbles sortant à l’about

Désignation 0,00L 0,25L 0,50L


Δσp0 ( MN/m2) 1440 1440 1440
Δσi ( MN/m 2) 41,88566999 92,12133132 110,7025746
σi ( MN/m2) 1398,11433 1347,878669 1329,297425
Δσreel ( MN/m2) 72,7152657 64,45990133 61,51295316
Tab VII.22
 Câbles à l’extrados :

Désignation 0,00L 0,25L 0,50L


Δσp0 ( MN/m 2) 1440 1440 1440
Δσi ( MN/m2) 25,15257629 139,3543089 150,8972678
σi ( MN/m 2) 1414,847424 1300,645691 1289,102732
Δσreel ( MN/m 2) 75,55844387 57,08162074 55,33502828
Tab VII.23
d) Tableau récapitulatif des pertes différées (t/m2)
Δσd = Δσr + Δσfl + 5/6 Δσp.

 A l’about

Désignation 0,00L 0,25L 0,50L


Pertes dues au retrait 48,64 48,64 48,64
Pertes dues au fluage 57,61231479 96,89067521 119,6140706
Pertes dues à la relaxation 72,7152657 64,45990133 61,51295316
Δσtotale 166,8483695 199,2472596 219,5148649

Tab VII.24

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 89


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

 A l’extrados

Désignation 0,00L 0,25L 0,50L


Pertes dues au retrait 46,34 46,34 46,34
Pertes dues au fluage 33,89 56,99 70,35
Pertes dues à la relaxation 75,56 57,08 55,34
Δσtotale 143,19 150,90 162,81
Tab VII.25

VII.5.3. Calcul du pourcentage des pertes totales (instantanées + différées)


% pertes = (Δσtotale) / (3 x 1440)

Désignation 0,00L 0,25L 0,50L


Pertes instantanées 108,9239163 323,5969716 372,3024171
Pertes différées 476,8877898 549,3904655 601,835341
Pertes totales 585,8117061 872,987437 974,1377581
% pertes 0,135604562 0,202080425 0,225494851
Tab VII.26
L’estimation des pertes à 25% est vérifie après le calcul, donc le nombre
de câbles est bel et bien vérifie et égale à 3 câbles de 11T15 chacun.

VII.6. Vérification des contraintes tangentielles


La vérification des contraintes tangentielles s’effectue phase par phase (les phases
sont les mêmes que celles considérées pour la vérification des contraintes normales).La
contrainte tangente au niveau d’une section est donnée par la formule suivante :
V S
red  red
bn I
Vred : Effort tranchant réduit.
S : Moment statique par rapport à l’axe horizontal passant par le C.D.G de la section situé
au dessus de l’axe neutre, (pour les étapes 1, 2, 3 on prend le moment statique de la poutre
seule, et pour les étapes 4 et 5 on prend celle de la poutre + hourdis).
bn : Epaisseur nette de l’âme (cm).
I : Moment d’inertie de la section considérée (cm4 ).
Pour la vérification, il convient de calculer la contrainte de résistance du béton.

2 0,4 xf tj x f tj  t 
2
3
ftj : la résistance de la traction du béton à l’age j.
σt : la contrainte de la précontrainte appliquée.
Vred = TG + TP.
TG = effort tranchant.
TP = % de la mise en tension x Ap x σi (sinα1 + sinα2).
σi = σpo – Δσ (σpo = 1440 Mpa).

t 
p.cos 
bn

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 90


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

Δσpertes pour chaque étape


 A l’about
Etape 1 : Δσi pertes instantanées à l’about.
Etape 2 : Δσ= Δσi + 30% Δσd ; avec : Δσd pertes différées à l’about.
Etape 3 : Δσ= Δσi + Δσd
Etape 4 : Δσ= Δσi + Δσd
Etape 5 : Δσ= Δσi + Δσd

 A l’extrados
Etape 1 : Δσi pertes instantanées à l’about.
Etape 2 : Δσ= Δσi + 30% Δσd
Etape 3 : Δσ= Δσi + Δσd
Etape 4 : Δσ= Δσabout + Δσextrados ; avec :(Δσabout = Δσi + Δσd ; Δσextrados=σi extrados).
Etape 5 : Δσ= Δσabout + Δσextrados ; avec :(Δσabout = Δσi + Δσd ; Δσextrados=σi extrados).

Vérification
 A l’about X = 0,00 L
bn = 32 – 8 = 24 cm.
Désignation TG (mn) TP(mn) Vred τ
reduit ftj σt τ
Etape1 0,2309 -0,193269 0,03763097 0,12154344 1,9 6,60914559 2,189132
Etape2 0,2309 -0,372699 -0,1417994 -0,4579949 2,29 6,60914559 2,4765341
Etape3 0,3859 -0,340409 0,04549067 0,14692932 2,7 6,60914559 2,7702182
Etape4 0,4249 -0,699092 -0,2741919 -2,3683374 2,7 6,15368702 2,7103896
Etape5 0,5641 -0,699092 -0,1349919 -1,1659949 2,7 6,15368702 2,7103896
Tab VII.27
 En travée X = 0,25 L
bn = 22 – 8 = 14 cm.
Désignation TG (t) TP V red τ
reduit ftj σt τ
Etape1 0,1117 0 0,1117 0,75844941 1,9 7,75652605 2,3180984
Etape2 0,1117 0 0,1117 0,75844941 2,29 7,75652605 2,6141573
Etape3 0,1892 0 0,1892 1,28467886 2,7 7,75652605 2,9155
Etape4 0,233 -0,566497 -0,3334972 -1,5847863 2,7 6,778945 2,7921949
Etape5 0,2468 -0,566497 -0,3196972 -1,5192084 2,7 6,778945 2,7921949
Tab VII.28
VII.7. Vérification a la rupture
VII.7.1. Sécurité à la rupture en flexion
Pour la vérification de la sécurité vis-à-vis de la rupture, cette instruction prescrit
Une majoration de la surcharge seule, dont le rapport varie de 1,0 a 1,8 si "M G"et
"MQ"désignent respectivement des moments du aux chargnes permanentes et aux surcharges
"MRA "et"MRB"les moments résistants de la rupture des armatures de précontraintes et du
béton, les vérifications à effectuer sont:

M G 1,8M Q 0.9 M RA


M G 1.8M Q 0.7M RB

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 91


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

a) Calcul de MRA
MRA = 0,9 h x F.
h = 170 – 15 = 155 cm.
F = ωfprg => F = 3 x 15,3 x 10-4 x 1800 = 8,26 Mpa.
MRA = 8,26x0,9x1,55=11,525 Mpa.

b) Calcul de MRB

 Pour l’âme
MRB âme = 0,35 b0 x h² x fc28 .
L’épaisseur de l’âme b0 = 22 cm.
La hauteur utile h = 155 cm.
fc28 = 35 Mpa.
MRB âme = 0,35 x 0,22 x 1.55² x 35 = 6,47 Mpa.

 Pour l’hourdis
On ajoutera au moment de rupture de l’âme, le moment de l’hourdis de largeur totale h et
d’épaisseur h0 (h0 = 15 +20 = 35 cm) constituent la table de compression. Le moment de
rupture de l’hourdis sera évalué en adoptant la valeur minimale des deux résultats suivants :

0,8 (b –b0) (h – (h0 / 2)) h0 fc28 .


MRB hourdis = min
0,35 (b – b0) h² f c28.
0,8 (1 –0,22) (1,55 – (0,35 / 2)) 0,35x 35.
MRB hourdis = min
0,35 (1 – 0,22) 1,55² 35.
10,51 MN.m
MRB hourdis = min
29,95 MN.m.
Alors : MRB hourdi = 10,51 MN.m
Donc : MRB = MRB hourdi + MRB âme =16,985 MN.m.

c) Moment de fissuration
Le moment de fissuration est le moment qui provoquerait sur la fibre inférieure une
contrainte résultante égale à 2σx (2 x (-27) = -54 kg/cm²).
La contrainte de compression due à la précontrainte étant de 9,455 Mpa, le moment de
fissuration Mf engendrer la contrainte résultante de (-5,40 Mpa). Une contrainte
élémentaire de:
9,455 + 5,40 = 14,85 Mpa..
Mf x v’ / I = 14,85 Mpa. => Mf = (14,85 x 0,3047) / (1,1289).
Mf = 4,009 MN.m
Donc : Mf=400,9 t.m < 1152,54 t.m.. Vérifiée.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 92


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

d) Sécurité
 Par rapport au béton
1,35 MG + 1,5 M Q = 1,35 x 3 ,67+ 1,5 x 2,46 = 8,105 MN.m
MRB = 16,98 MN.m 0,7 MRB = 11,89 MN.m
Donc : 1,35 MG + 1,5 MQ < 0,7MRB. Vérifiée.

 Par rapport aux aciers


1,35 MG + 1,5 MQ = 8,10 MN.m.
(1) M G 1.8M Q 0.9M RA si M f M RA
(2) M G 1.8M Q 0.8M RA si M f M RA
Dans notre cas on utilise (1)

MRA = 11,52 MN.m 0,9 MRA = 10,37 MN.m.


Donc : 1,35 MG + 1,5 MQ < 0,9MRA. Vérifiée.
Donc la sécurité par rapport à la flexion est bien assurée.

VII.7.2. Sécurité à la rupture par l’effort tranchant


τred : contrainte de cisaillement.
σ: contrainte de compression.
L’effort tranchant maximum due aux surcharges : 1,8 TQ = 1,8 x 8,36 = 15,05 t.
L’effort tranchant réduit sera majoré par : ΔT= (1,8 TQ - TQ) = 6,69 t.
L’effort tranchant réduit majoré : T’R = 4,54 + 6,69 = 11,23 t.
τred =(11,23x0,1249)/(0,1611x0,24) = 0,3627 Mpa t/m².
L’effort de cisaillement produit par les fissurations suivant une direction perpendiculaire à
la direction de la contrainte principale de compression d’après (La croix – Fuentes)
Tg (2γ)= (2 x τ red )/ σ’b. = (2 x 0,36) / 6,65= 0,108.
2γ= Arctg (0,108) = 6,22 => γ= 3,11°.

a) Résistance du béton
2
b  red .
sin 2
σb = (2 x 0,36) / sin 6,22 = 6,04 Mpa.
2
σb < (2/3) x 0,85x( fc28 / γ
b) = (2/3) x 0,85 x (35 /1,5) = 13,22 MN/m .
Donc : La condition σb < 2/3 x 0,85 fc28 / γ b est vérifiée

b) Résistance des armatures transversales


Pour l’angle α(qui fait l’étrier à l’axe neutre), on le prend α= π/2.
On choisit les armatures transversales : 2HA8 pour As = 1,01cm2.
AS xf e  f 
red  tj 
tg () .
bn xSt x s  3  
St = 30 cm. γs = 1,15 cm². bn = 24 cm.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 93


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

τred = 36,27 MN/m. ft28 = 2,7 Mpa. γ= 3,11°.


AS xf e
= 0,48 MN/m 2
bn xS t x s
 f 

 xtg
red  tj 
  = -0,0291 MN/m 2
 3 
Donc : 0,48 > -0,0029 MN/m2. Vérifie

VII.8.Ferraillage de la poutre

VII.8.1. Armatures longitudinales


Les armatures transversales et longitudinales seront utilisées en quantités suffisantes pour
tenir compte des sollicitations secondaires.
Avec :
B N f
As  t  bt x tj
1000 f e bt
Bt : surface du béton tendu (cm²).
Nbt : Effort normal dans la partie du béton tendu = surface de la partie du diagramme des
contraintes dans la zone du béton tendu.
ftj : contraintes de traction du béton calculée à partir de f cj .
σbt : contrainte de traction réelle dans le béton.
hbt : correspond au lieu ou la contrainte est nulle.
On a :
ft28 = 240 t/m².
fe = 400 Mpa = 40000 t/m².
hbt = V’- 0.15 = 1,18 – 0,15 = 1,03 m.
e = 1,03 m
V’=1,18 m
I g 0,26649
i2 =  0,276m 2
Bn 0,9645
N eV ' M V'
bt  (1  2 )  g
B i I
595 ,8 1,03x1,18 625 x 0,512
bt  (1  ) 2066 ,9 t 2
0,9796 0, 276 0,26649 m
h 1,03
N bt bt x t xb 2066,9 x x 0,5 532,1 t
2 2
2994 532 ,1 270
As   x x10 4 20,37cm 2
1000 40000 2066 ,9
On prendra 8 HA20 avec une section nominale de 25,13 cm²
On disposera 4Φ20 en nappe inferieure dans le talon
On disposera 4Φ20 sur les deux périmètres latéraux du talon

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 94


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

VII.8.2.Armatures de peau (Article 6.1.31 BPEL 91)


Le ferraillage de peau est nécessaire afin de répartir les efforts de retrait et des variations de
température.
Amin =01% de la section du béton.
Amin = 0,1x10-2x9645=9,64 cm2.
On prendra 14HA10 avec une section nominale de 11 cm2.
On disposera 4HA10 sur chaque parement latéral et 6HA10 en nappe supérieure

VII.8.3.Vérification des contraintes de cisaillement


On vérifie le cisaillement avec cette formule :
V
 red 
B n xV '
T : Effort tranchant.

A vide : T = 48,048 t.
En service T =56,412 t.
L’effort tranchant dû a la précontrainte Tp
T p 2 xPx0,75x (sin 1 sin 2)
T p 2 x220,2 x 0,75 x (sin(10,62) sin( 7,4)) 103 t

 Calcul de l’effort tranchant réduit


A vide : Tred = 48,048 – 103 = -54,95 t.
En service : Tred = 56,412 – 103 = -46,58 t.
On vérifie le cisaillement avec T = 54,95 t.
n. 2 x 0,08
bn b0  0,32  0,24m
2 2
V 0,5495
 red  2,04Mpa
Bn xV ' 0,24 x1,12
min(1 , 2 )
2 1 0,4 f tj ( f tj x )
f tj
2 2 2 (0,6 f cj x ) x
f cj

x 
P cos   4,37
i i
7,75Mpa.
Bh 0,5625
2 1 0,4 x2,7( 2,7 7,75) 11, 28  1 3,35 Mpa.
2,7
2 2 2 (0,6 x35 7,75) 7,75 9,79  2 3,13Mpa.
35
min( 1 , 2 ) 3 ,13 Mpa .
2 ,04 Mpa 3,13 Mpa vérifiée

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 95


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

Calcul à L’ELU
red
V u 1,35T s T p 1,35x 54,95 103 16,85 t
V red u 0,1685
u   0,99 Mpa vérifiée
B n xZ 0,24 x1,12
L’inclinaison de la bielle est tel que
u : Angle d’inclinaison des bielles de béton.
2 . n red
tg 2 u 
x u
2x 0,99
tg 2 u  0,257
7,75
u 7,22 Limité à 30°
tg u tg 300,577
La justification de la compression de la bielle du béton s’écrit par la formule suivante :
f cj 35
u   5,83Mpa.
4xh 4x1,5

0,99Mpa 5,83Mpa. Vérifiée.


VII.8.4.Etude de la zone d’about
Les études expérimentales ont mis en évidence l’existence de trois zones dangereuses à
l’aval des systèmes d’ancrage, c’est ce qu’on appelle la 1 ère zone de régularisation.
Une zone de surface : tendue.
Une zone intermédiaire : comprimée.
Une zone d’éclatement : tendue.

Zone intermédiaire Zone d’éclatement


Zone d’éclatement

_ _ + + + _ _ _
_ _ _ _
+ + +
_ _ _
aj + + +
+ + _ _ _ dj
+ + +
_ _ _ _
_ _ + + + _ _ _

Lr =h
Fig .VII.4.Zone de concentration des contraintes.

Béton : fc28 = 35 Mpa, ft28 = 2,7 Mpa.


Précontrainte : P = 220,2 t pour un câble.
L’acier passif f e = 400 Mpa.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 96


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

A- Etude de la première zone de régularisation

C 1 = 0,34 m
P

P C 2 = 0,60 m

C 3 = 0,56 m

Fig. VII.5 Zone d’about

d1 min 
2c1 , c2 60 cm
d 2 min 
c 2 ,2c 3 60 cm
 d min 60 cm
A-1- Zone de surface
Dans cette zone, il faut disposer un ferraillage de surface As donnée par la formule :
P j0
As 0,04 max
s lim

Avec : Pj0 P0 p 0 . A p 2,202 MN

2
s lim  f e 266,66 MPa
3
2,202
As 0,04 . 3,303 cm
2

266 ,67

Soit deux cadres de HA16 ; A s 4,02 cm 2

A-2- Zone d’éclatement


1- Vérification des contraintes d’éclatement
La contrainte de traction du béton teg doit vérifier :

 aj  Pj0
t 0,5 
1  1,25 f tj
 dj b . d j
 
Avec :
b = 0,50 m. / dj = 0,60 m. / aj =0,16 m. / Pj = 220,2 t.

t 0,5 
16  2,202
1 
 2,69 Mpa 1, 25x 2,7 3,38 Mpa Vérifiée
 60 0,5 x 0,6

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 97


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

Contrainte de compression du béton


P 2, 202 2
t   7,34  f c 28
b.d j 0,5x 0,6 3

2
t 7,34 Mpa  f c 28 23,33Mpa. Vérifiée
3
B-Ferraillage d’éclatement : Ae

  a jP j
 0,25 1   0 0,25   1 
0,16 2,202 x10 4
. 15,13 cm 2

  d j 2 f   0,60  2 x 400
 3 e
3
Ae max 
 max P j 2, 202x10 4

 0,15 0
0,15 . 12,38 cm 2
2 2
 fe x 400
 3 3
Ae 15,13 cm 2
Le ferraillage disposé est 5HA20 répartie sur 60 cm.
VII.9.CALCUL DES DEFORMATION
Une poutre isostatique simplement appuyée peut subir des déformations sous l’effet de
son poids propre seul, d’autre part la mise en précontrainte d’une telle pièce engendre aussi
des déformations (rotation, flèche, raccourcissement…..Exit). Néanmoins, il est nécessaires
que ces déformations puissent librement se produire sons toutefois modifier les efforts de
précontrainte et par conséquent l’état de précontraint résultant dans les diverses sections des
appuis, c’est pour quoi dans la plus part des cas ce type de poutres sont posées sur des
appuis en Néoprène (caoutchouc synthétique) permettent la liberté des rotations et les
déplacements d’appui.
VII.9.1.Flèches et contre flèches
a) Flèche due au poids propre
Les flèches sont comptées positivement vers le bas et négativement vers le haut (contre
flèche).
Le poids propre est supposé comme étant une charge uniformément repartie à raison de
« q/ml », la flèche est donnée par la formule suivante :
5ql 4
FG 
384.E v .I
l = 25 m
q = 2.65 t/ml
I : inertie de la poutre + hourdis = 1684231.63 cm2
3 f c 28
E v 11000 11993,91Mpa
3
5 2.84 (31) 4
fG  0,1068m
384 1199391x0,2664
f G 10,68cm

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 98


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

b) contre flèche de précontrainte

La flèche à mi travée est donnée par la formule suivante :


12
1 M 1 M
f p   .x.dx   ( L x) dx ; Et pour raison de symétrie du diagramme des
2 0 EI 2 EI
moments de précontrainte par rapport à l’axe de la poutre ƒp sera donné par :
12
M
f p  .x.dx
0 EI

Diagramme des moments de précontraintes Mp = N.e N : effort de précontrainte


e : excentricité.
Ces moment sont calculés dans les sections (milieu, quart, l’appui) les résultats sont dans le
tableau suivant :

Section N (t) E (m) Mp (t.m)


0.00L 347 -0,26 -90,2
0.25L 595.8 -0,85 -506,43
0.5L 595.8 -1,03 -613,67
Tab VII.29
N P cos 
P : l’effort de précontrainte donnée par câble.
h 2B b 
XG   
3 B b 
7,75 2 506,43 90,2  7,75m 7,75m
X G1   4,78m
3  506, 43 90,2  A B C
7,75 2 613,67 506,43 
X G2   3,99 m 1 2
3  613,43 506,43 
X G1 4,78m -90,2 t.m -506,43 t.m
-613,67 t.m
X G 2 7,75 3,99 11,74m
Fig.VII.6

Calcul du moment statique

Aire du trapèze (en m2) Distance/AB S  / AB ( cm 3 )


506,43 90,2 
1  7,75 2312 4,78 -11051,4
 2 
506,43 613,67 
2  7,75 4340 11,74 -50951,6
 2 
62003
Tab VII.30

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 99


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

62003
fp  0,1939m
1199391x 0,266498
D’où :
f p 19,39cm
c)Flèche due à la surcharge

Le maximum est dû au convoie D240 a mi travée M q 258,93 t .m


qL2 258,93 8
258,93t .m D’où q 2
2,15t / ml
8 (31)
5ql 2 5 2,15 (31) 4
fG   0.027 m
384 EI 384 0,2664 x 3598172
f G 2,7cm

c) Flèche de Construction

La contre flèche de précontrainte est nettement supérieur à la flèche du poids


propre de la Poutre. Celle ci prendra donc une forme courbe, ceci n’est pas trop gênant,
mais les problèmes du gradient thermique qui se produisent dans la hauteur de la poutre
augmente La dilatation de sa membrure supérieur qui accentue alors la courbure.
Pour remédier a ce problème, on adopte pour le fond du coffrage une flèche dite flèche de
Construction vers le bas dont la valeur est :
3 3
f c  ( f p f G )  (19,39 10,68) 6, 495cm
4 4
La flèche totale

En service à vide : f f p f G f C 19,39 6,49 10,68 2, 22cm


En service en charge : f f p f G f C f G 19,39 10,68 2,7 0.48cm

VII.9.2.Calcul des rotations

a) Rotation sous le poids propre


qL3
G 
24 E v .I
I : moment d’inertie (poutre + hourdis) à l’about.
I = 0,266498 m4
Ev : module d’élasticité différée du béton
E v 1199391t / m 2 .
2.84 (31) 3
D’où G  0,011rd
24x1199391x0,266498

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 100


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

b) Rotation d’appui sous la précontrainte


1 L
2 EI 
p  Mdx
0

On procède de la même façon que précédemment (flèche).


L


Mdx
0
: Représente alors simplement, l’aire du diagramme des moments de précontrainte.

Surface de 1 et 2 =-(1312+4340)= -6652 m2



L 2


Mdx 2
Mdx 2(6652) 13304cm 2

0 0

D’où :
13304
p  0.0208rd
2 1199391x 0,266498

c) Rotation sous la surcharge D240


qL3
La rotation est donnée par Q 
24 E v .I
2,15x 313
Q  0,0027 rd
24 3598172x 0,2664

Rotation total
En service à vide : G p 0,011 0,021 0,012rd
En service en charge : G p  0,011 0,0208 0,0027 7,1.10 3 rd

VII.9.3. Calcul des déplacements


1) Déplacement du à une rotation d’appui
.h 1,50
f   0,011  7,5 10 3 m
2 2
f  0,75cm
2) Déplacement du au retrait
4 L 4 31 3
r 3 10 3 10 4,6 10 m
2 2
r 0, 46cm
3) Déplacement du au fluage
l '
f  . m
2 Ev
Avec :
' ' A
'm : Contrainte moyenne égale a ' m  M
2
' A et ' M . Contrainte moyenne à l’appui et au milieu de la travée.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 101


CHAPITRE VII ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 2008 / 2009

A- Calcul des contraintes de compression


0.00L
A la mise en tension
p s (0 inst .about ) 1530(144000 130,79) x10 4 220,2t
N=Px∑cosαi =396,39 t
N V '.e
i  (1  2 )
Bt i
396,39  1,12 x0,2689 
i  
1 758,87t / m 2 .
1,0726  0,286 

En service

4
p s (0 inst.about diff .about ) 1530 (144000 130 ,79 166 ,84) x10 174 ,78t
N=Px∑cosαi =374,43 t
374,43  1,12 x0,2689 
i  
1 
1,0726  0,286 
i 758,87t / m 2 .

0.50L
La contrainte de compression sur la fibre inférieure au milieu sont déjà calculées dans
la poutre de la vérification des contraintes normales.
A la mise en tension : i 665,18t / m 2 .
En service : i 994,5t / m 2 .

758,87 665,18
' A  712,01t / m .
2

2
1139,76 994,5
' m  1067,13t / m 2 .
2
L ' ' A 31 (712,01 1067,13)
fluage  x m   0.0114m 1,14cm
2 2 Ev 2 2 x1199391
D’où
f 1,14cm
4)-déplacement du à la variation de température
L 2 10 4 /c°.
L 31
t 2 10 4 2 10 4 .
2 2
t 0.31cm
Déplacement total
2 2
max  (f  r f ) t  (0.74 0.46 1,14) 0.31
3 3
max 1,87cm

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 102


CHAPITRE VIII CALCUL DE L’HORDIS 2008 / 2009

VIII.CALCUL DE L’HOURDIS

Vu que notre tablier est dépourvu d’entretoises intermédiaires, l’hourdis joue le rôle
de ses entretoises, dont il assure la répartition transversale des efforts dans le tablier, On
calcule les moments transversaux par la méthode de GUYON-MASSONET.
Par ailleurs, parallèlement à ce raisonnement on supposera que le pont est rigidement
entretoisé, ceci veut dire que dans une section transversale du tablier les poutres restent dans
un même plan, les moments correspondants seront donnés par l’effet local dans l’hourdis
(flexion simple).
Donc on étudier les deux types de flexions
 flexion transversale des hourdis ;
 flexion localisée.

VIII.1.Etude de la flexion transversale


D’après la méthode de Gayon-Massonet, le moment transversal est donné par la
formule :
My = P b sin (x / l)
Avec:
b : demi-largeur du pont.
x : abscisse de la bande étudiée en flexion transversale.
L : la portée de la travée.
P : le poids de la charge à étudier.
: est donnée par l’une des trois formules d’interpolation suivantes :
 0 < < 0.1 = 0 + (1 - 0) 0.05
 0.1 < < 1 = 0 + (1 - 0) 
Où = [1- e (0.65 - ) / 0.665]
 > 1 = 0 + (1 - 0) 0.5
Dans notre cas le coefficient est donné par la formule d’interpolation :
0.1 < < 1 = 0 + (1 - 0) 
Où = [1- e (0.65 - ) / 0.665]

Pour une charge concentrée Q


2 n d x
My  Pi sin( i )b sin( )
L 1 L L
Pour une charge uniformément répartie q
sin ( / 2) = 1
4q  x
My  sin 2 ( )b sin( ) 
 2 L
Pour une charge partiellement répartie q
4q d c x
My  sin( )b sin( )b sin( ) 
 L L L
x : la moitié de la largeur chargée.
Fig. VIII.1
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 103
CHAPITRE VIII CALCUL DE L’HORDIS 2008 / 2009

VIII.1.1.Calcul de la valeur de m


Pour notre projet on a = 0,226
Tableau donnant la valeur de 0 10 –4 pour = 0.226
y
-b -¾b -½b -¼b 0 ¼b ½b ¾b b
e
0 -945,57 -837,85 -2,733 593,96 665,85 639,89 -0,735 307,29 871,57
b/4 -807,98 -852,30 -177,62 604,10 870,99 737,202 485,22 418,81 829,74
b/2 -923,09 -540,39 -157,15 227,77 615,67 933,61 897,94 339,29 795,54
3b/4 -268,83 -163,91 -58,829 48,30 153,24 261,01 370,18 480,63 366,32
b 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Tab. VIII.1
Tableau donnant la valeur de 1 10 –4
pour = 0.226
y
-b -¾b -½b -¼b 0 ¼b ½b ¾b b
e
0 -877,6 -935,3 -71,88 685,42 653,66 629,21 -18,58 -935,3 -851,6
b/4 -866,8 -899,6 -453,5 214,17 566,46 686,19 619,02 -570,0 -818,2
b/2 -978,2 -632,1 -560,5 -147,3 339,37 636,98 882,76 86,31 -96,04
3b/4 -744,8 -582,2 -409,5 -215,3 13,74 293,94 645,04 943,7 -862,1
b 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Tab. VIII.2
Valeur de pour : =0.216 et = 0.668
De  = 0 + (1 - 0 )
= 0.3900
Donc :
 = 0 +[ (1 - 0 )0.3900]

Tableau donnant les valeurs de 10-4


y
-b -¾b -½b -¼b 0 ¼b ½b ¾b b
e
0 -903,24 -898,58 -45,81 650,94 658,25 633,24 -11,85 -466,86 -201,98
b/4 -844,64 -881,81 -349,50 361,17 681,27 705,42 568,57 -197,27 -196,91
b/2 -957,45 -597,58 -408,48 -5,931 443,53 748,81 888,58 181,68 240,08
3b/4 -565,36 -424,53 -277,34 -115,96 66,33 281,52 541,42 769,15 -399,04
b 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Tab. VIII.3

A partir des tableaux des , on trace les lignes d’influence pour les différentes
positions et on détermine les valeurs maximales positives et négatives de , pour le
différents type de chargement.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 104


CHAPITRE VIII CALCUL DE L’HORDIS 2008 / 2009

VIII.1.2.Valeurs des coefficients m pour les différentes positions étudiées


moy (d’après les graphes).
Désignation y=0 y=b/4 y=b/2 y=3b/4
µαm>0 µαm<0 µαm>0 µαm<0 µαm>0 µαm<0 µαm>0 µαm<0

1Voie 668,1 / 623,1 / 684 / 820,85 /


A(l) Surcharge

chargée
2Voies 601,21 60,37 764,9 53,95 674,9 58,33 667,6 82,31
chargées
3Voies 571,3 401,06 719,1 393,4 562,5 472,4 667,8 252,1
chargées
1 Trottoir 248,2 / 24,76 67,66 366,2 / 459,68 95,3
1File
Surcharge Bt Surcharge

645,65 / 718 / 646,5 / 848,5 /


2Files 712,32 / 823 / 660 332 696 /
Bc

3Files 602,12 109,5 686,25 / 748,2 181 567,4 186


1 Tandem 689,24 / 718 / 765,5 / 848,5 /

2 11,64 / 10,74 / 434,14 / 910 /


Tandems
Br 702,2 / 642,16 / 572,29 / 861,3 /
Convoi Mc120 725 / 853,9 / 656,5 / 795,5 /
Convoi D240 661,54 / 598,12 / 652,18 / 637,5 /
Tab. VIII.4
VIII.1.3.Calcul des moments fléchissant transversaux My
Le moment fléchissant transversal est maximum à mi portée X = 0.50L
A. Surcharge A(l)
On pour une voie chargée : q = 1,067 t/m2.
Pour deux voies chargées : q = 2,134 t/m2.
Pour trois voies chargées : q= 3,201 t/m2 .

4 A( L )  4 A( L )
P sin 2 ( ) 
 2 

x
My P .b sin( ) 
L
D’où : My 1,358 x 6, 6 x 8,962 ; pour une voie ch arg ée .
My 2, 717 x 6,6 x 17 ,925 ; pour deux voix ch arg ées .
My 4, 07 x 6 ,6  1,092 ; pour trois voix ch arg ées .
B. Surcharge trottoirs
On pour 1 er trottoir chargée : q = 0.13 t/ml
4 x 0,13
My  x 6,6 x 1,092 

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 105
CHAPITRE VIII CALCUL DE L’HORDIS 2008 / 2009

C. Système Bc
d
1er roue de 6t : x = 8,776 m  sin 0, 776 .
L
d
2eme roue de 6t : x = 10,276m  sin 0,863
L
d
1er roue de 3t : x = 14,776m  sin 0,997
L
d
3eme roue de 6t : x = 19,276 m  sin 0,92
L
d
4eme roue de 6t : x = 20,776 m  sin 0,86
L
d
2eme roue de 3t : x = 22,276 m  sin 0,773
L

On a P =
Pi sin .di
L L
2 3 2 6
D’où P (0,997 0,773)  (0;776 0,863 0,92 0,86)
31 31
P= 1,666 t/ml pour une file de roues.
P= 3,332 t/ml pour deux files de roues.
D’où :
My = 3,332x6,6x1,2x1,091xµα= 28,79 µα; pour une file de camions.
My = 2x3,332x6,6x1,1x1,091xµα= 52,78 µα; pour deux files de camions.
My =3x3,332x6,6x0,95x1,091xµα=68,378 µα; pour trios files de camions.
D. Système Bt
d
1er roue de 16t : x = 14,825 m  sin 0,977 .
L
d
2eme roue de 16t : x = 16,175 m  sin 0,997
L

P
2Pi sin [(di ) / l ] = 2 8 (0.997 0.997) 1.029t / ml
L 31
P 2 1,029 2,059 t / ml Pour deux files de roues.
Pour une file de tandems : My = 1.029 1.0696,6x = 14,53 pour un file.
Pour deux files de tandems : My = 2,059 1,069 6,6x = 29,06  Pour deux files.
E. Surcharge M c120
C=0,5x6,1=3,05 m2.
4q d c 4 x19,46 15,5 3,05
P  sin( ) sin( ) sin( ) sin( )
 L L  31 31
P = 7,65 t/ml.
My = 7,65x6,6x1,079x= 54,47 
F. Convoie exceptionnelle D240
4q d c 4x12,903 15,5 9,3
P  sin( ) sin( ) sin( ) sin( )
 L L  31 31
P = 13,29 t/ml.
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 106
CHAPITRE VIII CALCUL DE L’HORDIS 2008 / 2009

My = 13,29x6,6 = 87,72 

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 107


CHAPITRE VIII CALCUL DE L’HORDIS 2008 / 2009

A. Tableau récapitulatif des moments transversaux

Désignation y=0 y=b/4 y=b/2 y=3b/4


My µαm>0 µαm<0 My>0 MY<0 µαm>0 µαm<0 My>0 MY<0 µαm>0 µαm<0 My>0 MY<0 µαm>0 µαm<0 My>0 MY<0
(t.m)
1Voie 8,962 668 / 5987,5 / 623,1 / 5584 / 684 / 6130 / 821 / 7356,5 /
A(l) Surcharge

chargée
2Voies 17,93 601 60,4 10777 1082,1 764,9 54 13711 967,1 674,9 58,3 12098 1045,57 668 82,3 11967 1475,4
chargées
3Voies 26,88 571 401 15357 10780 719,1 393 19329 10575 562,5 472 15120 12698,1 668 252 17950 6776,4
chargées
1 Trottoir 1,092 248 / 271,03 / 24,76 67,7 27,04 73,88 366,2 / 399,89 / 460 95,3 501,97 104,07
28,79 646 / 718 / 646,5 / 849 /
Surcharge Bt Surcharge

1File 18588 / 20671 / 18613 / 24428 /


2Files 52,78 712 / 37596 / 823 / 43438 / 660 332 34835 17523 696 / 36735 /
Bc

3Files 68,38 602 110 41172 7487,4 686,3 / 46924 / 748,2 181 51160 12376,4 567 186 38798 12718
1 14,53 689 / 10015 / 718 / 10433 / 765,5 / 11123 / 849 / 12329 /
Tandem
2 29,06 11,6 / 338,26 / 10,74 / 312,1 / 434,1 / 12616 / 910 / 26445 /
Tandems
Br 4,5 702 / 3159,9 / 642,2 / 2890 / 572,3 / 2575,3 / 861 / 3875,9 /
Convoi Mc120 54,47 725 / 39491 / 853,9 / 46512 / 656,5 / 35760 / 796 / 43331 /
Convoi D240 87,72 662 / 58030 / 598,1 / 52467 / 652,2 / 57209 / 638 / 55922 /
Tab. VIII.5
Donc les moments transversaux maximums sont :
 le moment transversal positif max est donné par la surcharge D240 pour la position y = 0b My = 5,8 t/ml.
 le moment transversal négatif max est donnée par la surcharge BC pour la position y = 0.50b My = 1,75 t/m.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 107


CHAPITRE VIII CALCUL DE L’HORDIS 2008 / 2009

VIII.2.Etude de la flexion localisée

VIII.2.1.Moments dans l’hourdis dû à la flexion localisée


La dalle a une épaisseur de 20cm recouvert d’une couche de revêtement de 8cm
Les abaques PIGEAUD permettent de déterminer les moments fléchissant au centre d'une
dalle, rectangulaire simplement appuyée sur ses 4 côtés pour une charge uniformément
répartie sur un rectangle concentrique à la plaque d'où l'on peut déduire, par combinaisons
diverses de rectangles chargés, ceux correspondant aux surcharges civiles (Bc, Bt ou Br) ou
militaire (système Mc 120 appelé communément char de 110 tonnes).
Les abaques ci-joints visent à déterminer directement les moments fléchissant maximaux
produits au centre de la dalle par les surcharges civiles et militaires

Fig. VIII.2

VIII.2.1.1.Moment due à la charge permanente


Ces moments sont calculé ont utilisant les abaques de Pigeaud pour les charges
uniformément répartie, les abaques permettant la détermination des moments fleurissants
rapportés à l’unité de longueur au centre d’une dalle simplement appuyée sur 4 cotés. et
pour les surcharges A(l), Bc , Bt et Mc120 on utilise les abaques de Thenoz figurant dans les
documents SETRA

VIII.2.1.1.1.Moments Ma et M b au centre de la dalle


Pour l calcul des moments dues aux surcharges les abaques nous donnent
directement ces moments en fonction de E, a et b où :
E : la hauteur de répartition
a : la petite portée lx
b : la grande portée ly

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 108


CHAPITRE VIII CALCUL DE L’HORDIS 2008 / 2009

Calcul de E
E = ¾(épaisseur de la chaussée) + ½ (épaisseur de la dalle) = 6 + 10 = 16 cm = 0.16 m
lx = a =U= 1 - 2x0,16 = 0.66 m
ly = b = 31m.
Charge permanente
Poids propre des hourdis : 0.20 2.5 = 0.500 t/m²
Poids propre de revêtement : 0.08 2.2= 0.176 t/m²
Poids total= P lx ly = (0.500 + 0.176) 31 0.66 = 13.83 t

1) Moment due au poids propre


Le poids propre étant une charge uniformément répartie, on utilise les abaques de Pigeaud
donnant les moments M1 et M2 en fonction de :
= a / b a<b
’= b / a a<b
M1 : moment fléchissant rapporté à l’unité de longueur du hourdis dans le sens de la petite
portée lx = a
M2 : moment fléchissant rapporté à l’unité de longueur du hourdis dans le sens de la grande
portée ly = b
Les valeurs des moments fléchissant unitaires au centre de la dalle seront donc :
Ma = ( M 1 +  M2) P
Mb = (M2 +  M1 ) P
: Coefficient de poisson égal à 0.15 pour le béton armé.
= l x / ly = 0.66 / 31 = 0.02129 < 0.4
Donc le panneau travail dans un sens (celui de la potée)

2) Moment longitudinal Mb
= 0.02129 M1 = 0.0025
’= 46.96 M2 = 0.0025
Mb = (M2 + 0.15M 1) P = (0.150.0025 + 0.0025) 13.83 = 0.039 t.m/ml
En travée : 0.8M b= 0.80.0039= 0.032 t.m/ml
Sur appui : M’br = -0.5Mb =-0.50.039= -0.0195 t.m/ml

3) Moment transversal Ma
Ma = (M1 + 0.15M2) P = (0.0025+0.150.0025) 13.83 = 0.039t.m/ml
En travée : Mar = 0.8 Ma = 0.032t.m/ml
Sur appui : M’ar= -0.5Mb = -0.0195t.m/ml

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 109


CHAPITRE VIII CALCUL DE L’HORDIS 2008 / 2009

VIII.2.1.2.Moment due à la surcharge A(l)


A(l)= 1.067x0.93 = 0.992
A(l)max = 0.992310.66 = 20.30 t

A. Moment longitudinal Mb
Mb = ( M2 + 0.15M 1 ) P =(0.150.0025 +0.0025)x20.3= 0.058 t.m/ml
En travée : Mbr = 0.8 M b = 0.0466 t.m/ml
Sur appui : M’br= -0.5 Mb = -0.029 t.m/ml

B. Moment transversal Ma
Mb = (M1 + 0.15M 2) P = (0.0025 0.15x0.0025)x20.3 = 0.058 t.m/ml
En travée : Mar = 0.8 Ma = 0.0466 t.m/ml
Sur appui : M’ar= -0.5Ma = -0.029 t.m/ml

VIII.2.1.3.Moment due à la surcharge Bc


Calculons le coefficient de majoration dynamique :
δ=1 + (0,4/ (1+ 0,2L)) + 0,6/ (1 +4 (G/S))
Avec :
L = min [ sup ( entre axes des poutres de rive ,largeur roulable ) , portée de la travée ]
L = min [sup ( 12 ;11) , 31] = 12m
G : poids total d’une section de couverture sur une carrée de cotée L =12 m
Poids propre de l’hourdis : 0.20 (12)2 2.5 = 72 t
Poids propre du revêtement: 0.08 (12 11) 2.2 = 23.23 t
Poids propre de la superstructure: 12 1.85 = 22.2 t

Poids total: G = 117.43


Surcharge maximal: S = 2 30 = 60 t
= 1.191

A. Moment longitudinal
Les abaques de Thenoz donnent les moments pour des valeurs de a 2m et nous avons dans
notre cas a = 0.643 qui ne figure pas dans les abaques on prend a = 2m
b = infini (31m) , a = 2m , E = 0.16
D’après l’abaque N°25 Mb = 1260 kg.m/ml
Le moment majoré est : M’ b = Mb bc 1.2 0.8
M’b = 1.260 1.1 1.191 1.2 0.8 = 1.583 t.m/ml

B. Moment transversal
b = infini (31m) , a = 2m ,E = 0.16
D’après l’abaque N°9 Ma = 2420 kg.m/ml
M’a = 2.420 1.1 1.191 1.2 0.8 = 3.043 t.m/ml

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 110


CHAPITRE VIII CALCUL DE L’HORDIS 2008 / 2009

VIII.2.1.4.Surcharge Br
δ=1 + (0,4/ (1+ 0,2L)) + 0,6/ (1 +4 (G/S))
δ=1.13

A. Moment transversal
b = infini (31m) , a = 2m , E = 0.16
D’après l’abaque N°30 Mb = 1670 kg.m/ml
M’b = 1.67 1.1 1.13 1.2 0.8 = 1.804 t.m/ml
B. Moment longitudinal
b = infini (31m) , a = 2m , E = 0.16
D’après l’abaque N°20 Ma = 1170 kg.m/ml
M’a = 1.170 1.1 1.13 1.2 0.8 = 1.264 t.m/ml

VIII.2.1.5.Surcharge Bt
Calculons le coefficient de majoration dynamique :
δ=1 + (0,4/ (1+ 0,2L)) + 0,6/ (1 +4 (G/S))
δ=1.158
A. Moment transversal
b = infini (31m) a = 2m E = 0.16
D’après l’abaque N°15 Mb = 1100 kg.m/ml
M’b = 1100 1.1 1.158 1.2 0.8 = 1.558 t.m/ml

B. Moment longitudinal
b = infini (31m) a = 2m E = 0.16
D’après l’abaque N°15 Ma = 2240 kg.m/ml
M’b = 2240 1.1 1.158 1.2 0.8 = 2.739 t.m/ml

VIII.2.1.6.Surcharge Mc120
Calculons le coefficient SMC :
0.4 0.6
Mc120= 1   = 1.231
1 0.2 12 1 4 117.43
110
A. Moment transversal
b = infini (31m) a = 2m E = 0.16
D’après l’abaque N° 35 Ma = 2300kg.m/ml
M’a = 2.3 1.1 1.2310.8 = 2.491 t.m/ml

B. Moment longitudinal
Le moment longitudinal est néant

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 111


CHAPITRE VIII CALCUL DE L’HORDIS 2008 / 2009

VIII.2.1.7.Surcharge du Convoie D240


On utilise les abaques de Pigeaud pour la surcharge uniformément répartie sur un
rectangle concentrique U * V au milieu de la dalle :
U = a + 2 E = 0.66 + 2 0.16 = 0.98 m
V = b’ + 2E = 18.6 + 2 0.16 = 18.92 m
U / a = 1.47 V / a = 28.66 V / b = 0.612

A. Moment transversal
Ma = (M1 +0.15 M2) P
M1 et M 2 étant les moments unitaires pour une charge concentrée P = 1 s’exerçant sur la
surface réduit UV, on utilise les tables de Pigeaud pour avoir M1 et M 2
On a : = 0.021 On doit interpoler entre 0.2 et 0.4 :
Pour = 0.2
V / a = 28.66 U / a = 1.47
D’après les tables on aura :
M1 = 0.04 M2 = 0.0009
Pour = 0.4
V / a = 28.66 U / a = 1.47
D’après les tables on aura :
M1 = 0.03387 M2 = 0.00048
Donc on aura pour = 0.021
M1 = 0.0396 M2 = 0.000872
Pour = 0.4
V / a = 28.66 U / a = 1.47
P = (240 0.66) / 3.2 = 49.5 t
Ma = ( M 1 + M2 )P = ( 0.0396 + 0.15 0.000872 ) 49.5= 1.966t.m/ml
M’a = 0.8 M a =1.5822t.m/ml

B. Moment longitudinal
Mb = ( M2 + M1 ) P = ( 0.000872+ 0.15 0.0396 ) 49.5= 0.3336 t.m/ml
M’b = 0.8 Mb = 0.2669 t.m/ml

VIII.2.2.Moment de continuité sur appui


Pour déterminer les moments de continuité dans les dalles de couverture des ponts à
poutres sous chaussée ; on considère les cas de charges symétrique par rapport aux appuis
de la dalle qui sont les poutres principales, les abaques utilisées dans les documents SETRA
déterminant les moments fléchissant maximaux produits au milieu des côtés encastré de la
dalle ; par les surcharges réglementaires (titre II CPC) en fonction de :
 l’épaisseur E (½ épaisseur de la dalle + ¾ épaisseur de la chaussée) ;
 Demi largeur ‘A’ de l’appui constitué par une poutre principale, ‘A’ est la demi-largeur
de l’âme augmentée s’il y a lieu d’un gousset dessinée à 45° ;
 Les dimensions : a et b de la dalle, b est parallèle à l’axe de l’ouvrage, et a
perpendiculaire à l’axe de l’ouvrage.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 112


CHAPITRE VIII CALCUL DE L’HORDIS 2008 / 2009

VIII.2.2.1.Moment de continuité sur poutre Mcp


On note pour un pont de 1ère classe, les cas de charge les plus défavorable sont les systèmes
Bc et M c120
A. Système Bc
b = infini (31m) a = 2m , E = 0.16 A =25 cm
D’après l’abaque N°5 Mcp = 1500 kg.m/ml
M’cp = 1.500 1.1 1.1911.2 = 2.358 t.m/ml

B. Système M c120
b = infini (31m) a = 2m , E = 0.16 A =25cm
D’après l’abaque N°27 Mcp = 2000 kg.m/ml
M’cp = 2.000 1.231 = 2.462 t.m/ml

VIII.2.2.2.Récapitulation des moments à prendre en compte pour ferrailler l’hourdis

A. Flexion générale
Moment en travée M>0 = 5.8 t.m
Moment sur appui M<0 = 1.75 t.m

B. Flexion localisée
Charges permanentes
Moment transversal
Moment en travée M1 = 0.032 t.m
Moment sur appui M2 = 0.019 t.m
Moment longitudinal
Moment en travée M1 = 0.0032 t.m
Moment sur appui M2 = 0.019 t.m
Surcharge :
Moment transversal
Moment en travée M= 3.04 t.m
Moment longitudinal
Moment en travée M= 2.73 t.m
Moment de continuité
Moment de continuité Mcp = 2.46 t.m

C. Moments maximums
Transversalement
Moment en travée Mmax= 5.8 + 2.46 +0.032 = 8.292 t.m
Moment sur appui Mmax= 1.75+0.019+2.46 = 4.229 t.m
Longitudinalement
Moment en travée Mmax= 2.73+0.0032=2.7332t.m
Moment sur appui Mmax= 0.019 +1.75=1.769 t.m

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 113


CHAPITRE VIII CALCUL DE L’HORDIS 2008 / 2009

VIII.2.3.Etude de l’effort tranchant


Charge total P uniformément répartie sur toute la surface de la dalle
Poids propre
Nous calculons les efforts tranchant en employant la formule approchée donnée par
Pigeaud :
P =0.66 31 (0.20 2.5 + 0.08 2.2) = 13.93 t
L’effort tranchant par unité de longueur est :
Au milieu de la petite côte ‘a’ : Ta = P/(3b) = 13.93 /(3x31) = 0.149 t/ml
Au milieu de la grande côte ‘a’ : Tb = P/(2b+ a) = 13.93/(62.66)= 0.222 t/ml

VIII.2.3.1.Effort tranchant due aux surcharges

A. Effet des surcharges A(l)


A(l) = 0.992 t/m²
P = 0.992 31 0.66 = 20.30 t
Donc l’effort tranchant par unité de longueur au milieu du petit côté est :
Tb = P / (3b) = 20.3 / 93= 0.22 t/ml
L’effort tranchant par unité de longueur au milieu du petit côté est :
TV = P / (2b +a) = 20.3 / (2x31+0.66) = 0.32 t/ml
Tu = T 111.2 = 0.22 1.2 = 0.264 t
Tv = T 111.2 = 0.32 1.2 = 0.384 t

B. Effet du système Mc120


P = 110 t
Impact réel : uv = (6.10 1.00) = 6.1000 m²
Impact diffusée : UV’ = (1.326.42) = 8.4744 m²
Donc l’effort tranchant par unité de longueur au milieu du petit côté est :
TU = (P / 2) / ( 3V’) = P / (6 V) = 2.8557 t/ml
L’effort tranchant par unité de longueur au milieu du petit côté est :
TV = ( P / 2 ) / ( 2V +U ) = P / ( 4 V +2U ) = 3.8842 t/ml
Tu = T mc120 = 2.8557 1.231 = 3.515 t
Tv = T mc120 = 3.8842 1.231 = 4.781 t

C. Effet du convoie D240


Impact réel : uv = (18.6 0.66) = 12.276 m²
Impact diffusé : UV’ = (18.92 0.98) = 18.54 m²
Donc l’effort tranchant par unité de longueur au milieu du petit côté est :
TU = (Pu / 3.2) / (3V) = 0.878 t/ml
L’effort tranchant par unité de longueur au milieu du petit côté est :
TV = (Pu / 3.2) / (2V + U) = 0.85 t/ml

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 114


CHAPITRE VIII CALCUL DE L’HORDIS 2008 / 2009

D. surcharge de type B r
P = 10 t
Impact réel : uv = (0.30 0.60) = 0.1800 m²
Impact diffusée : UV = (0.62 0.92) = 0.5704 m²
Donc l’effort tranchant par unité de longueur au milieu du petit côté est :
TU = P / (3V) = 3.62 t/ml
L’effort tranchant par unité de longueur au milieu du petite côté est :
TV = P / ( 2V +U ) = 2.95 t/ml
Tu = T 1.13 1.2 = 3.62 1.13 1.2 = 4.908 t
Tv = T 1.13 1.2 = 2.95 1.13 1.2 = 4 t
On remarque que la surcharge Br un effet très important sur la dalle donc la combinaison à
faire pour avoir le Tmax est TG + 1.2 TP

VIII.2.3.2.Effort tranchant due à G+1.2P


Transversalement
Ta = 0.149+ 4.908 = 5.057 t
Longitudinalement
Tb = 0.222+ 4 = 4.222t
VIII.2.3.3.Vérification de la contrainte de cisaillement
 b = T / (b z) 1.15 b =  b

Avec :
 b : contrainte de cisaillement dans l’hourdis
b : Contrainte admissible du béton
t : 5.057 t
b : 100 cm
Z = (7/8) h = (7/8) 20 = 17.50 cm
D’où :
5 .057 103
 b = = 2.89 kg/cm² < 8.17= b condition vérifiée
100 17.50
VIII.2.4.Ferraillage du hourdis
A. Transversalement
: Coefficient de frottement de remplissage.
Mu : moment à l’état limite ultime.
bc : contrainte de compression du béton.
 b : 1.15
En travée
Mcp = 0.03435 t.m
MCD = 6.3027 + 3.3391 = 9.6418 t.m/ml
Mu = 1.35(0.032)+1.35x(5.8+2.46) = 11.194 t.m/ml
fbu = 18.48
11.19 10 2
= = 0.1868 < c
1 0.18² 18.48
112 1  1 2 0.1396
= = = 0.26
0.8 0 .8
Z = d ( 1-0.4 ) = 0.225 ( 1- 0.4 0.1887 ) = 0.1612 m

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 115


CHAPITRE VIII CALCUL DE L’HORDIS 2008 / 2009

11.19 10
-2

As = M u = = 17.35 cm² On prend 620 = 18.85 cm²


f e 0.1612 400
Z
s
fe : limite d’élasticité de l’acier constituant les armatures transversales = 400 MPa
Sur appui
Mcp = 0.019.m/ml
MCD = 1.75 +2.46 = 4.21 t.m/ml
Mu = 1.35 ( 4.21+0.019) = 5.71 t.m/ml
Mu =
5. 71102
= = 0.095 < c
b²
d f bu 10.18² 18 .48

112 1  1 2 0.0.95
= = = 0.125
0.8 0 .8
Z = d ( 1-0.4 ) = 0.18 ( 1-0.4 0.125 ) = 0.171 m
M 5.71 10 2
As = u
= = 8.35 cm² on prend 614 avec As = 9.24 cm 2.
f e 0.171400
Z
s
B. Longitudinalement
En travée
Mcp = 0.032 t.m/ml
MCD = 2.733 t.m/ml
Mu = 1.35 (0.032+2.733) = 3.732 t.m/ml
Mu =
3.732 10 2
= = 0.062
b²
d f bu 1 0.18² 18.48

= 1.25 [ 1- 1 2] = 1.25 [ 1- 1 2 0.03272 ] = 0.08


Z = d ( 1-0.4 ) = 0.225 ( 1-0.4 0.08 ) = 0.1742 m
M u
3.732 10 2
As = = = 5.35 cm² on prend 512 avec As =5.65 cm²
f e 0.1742 400
Z
s
Sur appui
Mcp =0.019 t.m/ml
MCD = 1.75 t.m/ml
Mu = 1.35 (0.019+1.75 ) = 2.388 t.m/ml
M 2.388 10 2
= u
= = 0.0398
b²
d f bu 10.18² 18 .48
= 1.25 [1- 1 2] = 1.25 [ 1- 1 2 0.05 ] = 0.05
Z = d (1-0.4 ) = 0.225 ( 1-0.4 0.05 ) = 0.1763 m
2.388
As = M u = = 3.38 cm²
f e 0.2234 400
Z
s
On prend 510
Avec As = 3.93 cm2.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 116


CHAPITRE IV LES EQUIPEMENT DU PONT 2008 / 2009

IX. LES EQUIPEMENTS DU PONT

IX.1.Les appareils d’appui


Les appareils d’appui ont pour but d’assumer la liaison entre une structure et son
support tout en permettant d’absorber les déplacements, les efforts horizontaux et les
rotations.
Afin de faciliter le travail, un tableau dans le cahier Appareils d’appui CIPEC où les calculs
ont été conduits en limitant les contraintes de cisaillement à :
N 3G 24 kg/cm² et m 150 kg/cm²
 1.5 G 12 kg/cm² ; le bulletin technique N°4 limite seulement la somme des contraintes
de cisaillement (  N+ H +   5G ) on peut donc éventuellement dépasser une des valeurs
indiquées ci-avant si par compensation , l’autre est diminuée.
Il existe essentiellement quatre types d'appareils d'appui qui sont:
 Les articulations en béton ;
 Les appareils d'appui en élastomère fretté ;
 Les appareils d'appui spéciaux ;
 Les appareils d'appui métalliques.
IX.1.1.Réactions dues au poids propre et aux surcharges
Rg = 47.35 t
Rq = 6.86 t
D’où : Rmax = 54.21 t
Déplacements Rotation
Dus au fluage Δf = 1,14 cm. Due au poids propre θG = 0,011rd.
Dus au retrait Δr = 0,46 cm. Due à la précontrainte θp = - 0.0208rd.
Dus à la rotation Δѳ= -0.75 cm. Due à la surcharge θ= 0.0027rd
Dus à la température ΔT = ±0,31 cm.

IX.1.1.1 Dimensionnement selon bulletin technique N°4 SETRA


1) Aire de l’appareil d’appui
On désigne par (a, b) l’aire de l’appareil d’appui où :
a : côte parallèle à l’axe longitudinale de l’ouvrage.
b : côte perpendiculaire à l’axe de l’ouvrage.
La contrainte de compression de l’appareil ’m est limitée à 150 kg/cm²
a b > Rmax / 150 = 361.4 cm²
2) Hauteur nette de l’élastomère
La prescription de SETRA, la recommandation la plus prépondérante (distorsion)
H1 G tg  1 = (G U1 )/ T (0.5 G) (U 1 / T) 0.5
T (U 1 / 0.5)
Avec :
U1 : lmax qui est la déformation lente (retrait, fluage et température)
U1 = 1.91 cm T U1 / 0.5 = 3.82 cm
On prend : T = 5 mm
Donc 5 feuilles de 10 mm

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 117


CHAPITRE IV LES EQUIPEMENT DU PONT 2008 / 2009

3) Dimension en plan de l’appareil


Il faut respecter :
 La condition de non flambement.
 L’épaisseur minimale.

Dimensionnement en plan de l’appareil d’appui


a a
Condition de non - flambement : T 
10 5
5T ≤a ≤10T mm 250 ≤a ≤500

a = 400 mm
On prend
b = 400 mm

Donc on optera pour un appareil type : « CIPEC 400x400x5(10+3) »


Dimensionnement du dé d’appui
H ≥( 2 a b /P0 ) = ( 2 a b) / 2 (a + b) → H ≥20 cm .
On prend :
H = 20 cm avec : a1= 500 mm et b1= 500 mm.
Condition de non flambement
a / 10 ≤T ≤a / 5 => 250 ≤a ≤500.
On peut prendre : a =300mm. Donc : b = 500mm.

IX.1.1.2.Répartition des efforts horizontaux

A. Efforts de freinage
Les charges de chaussées, des systèmes A (l) et Bc sont susceptibles de développer les
réactions de freinage, effort s’exerçant sur la surface de la chassée dans l’un ou l’autre sens de
circulation.
B. Charge A (l)
L’effort de freinage correspondant à la charge A (l) est : FA = PA / (20 + 0,0035 S)
PA : le poids donné par la position la plus défavorable de A (l).
S : surfaces chargée donnant l’effet le plus défavorable dans nôtre cas on deux voies chargées.
30 x9.578
FA  13.45t
20 0.0035x 30x13.2
13.45
HA  0.96t
7 x2
C. Système Bc
Chaque essieu d’un camion de système peut développer un effort de freinage égale à son
poids. Parmi les camions un seul est supposé freiner.
HBc = (poids d’un camion / N appuis)
30 x1.2
H BC  2 .57t .
2 x7

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 118


CHAPITRE IV LES EQUIPEMENT DU PONT 2008 / 2009

D. Effort dû au séisme
L’intensité du séisme est :
La composante horizontale : ε H = 0,10 G => εH = 0,10 x 651 => εH = 65.10 t.
La composante verticale : ε V = 0,07 G => εV = 0,07 x 651 => εV = 45.57 t.
G : Le poids propre du tablier. G = 651 t

E. Effort dû aux déformations


Gxxaxb
H 
T
Le déplacement maximum est Δmax = 1,87 cm.
G : Module d’élasticité transversale.
G = 8 Kg/cm² effet lent.
G = 16 Kg/cm² effet instantané.
On obtient :
80 x0.4 x 0.4x1.87
H  4.787t
5
F. Effet dû au vent
L’action du vent est perpendiculaire à l’axe horizontal de l’ouvrage, on considère une
pression de 250 Kg/cm². La section latérale sur laquelle agit le vent est :
S = 30 (1,5 + 0,20 + 0,25) = 58.5 m².
P = 58.5 x 0,25 = 14.62 t.
14.62
H vent  1.044t
7 x2

IX.1.2.Vérification des contraintes

IX.1.2.1.Sollicitation sous charge verticale


σm : contrainte de compression sous Nmax.
Nmax = 54.21 t.
N
m  max 150kg / cm 2
a.b

N 1.5 x m 3G

τ
N: contrainte de cisaillement qui apparaît au niveau du frettage.
a.b
 β= 10 cm
2.t.( a b)
54.21x10 3
m  38.88 150kg / cm 2 Vérifiée
40 x 40
33.88
D’où : N 1.5x 5 .08 3G 24kg / cm 2 Vérifiée
10

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 119


CHAPITRE IV LES EQUIPEMENT DU PONT 2008 / 2009

IX.1.2.2.Sollicitation due à un déplacement horizontal ou à un effort horizontal


Sous déplacement lent
τ H1 = G U1 / T ≤0,5 G.
τ H1 = (8 x 1.91) / 5 = 3.056 Kg/cm².
τ H1 ≤0,5 x 8 = 4 Kg/cm². Vérifiée.
Sous un effort dynamique (freinage)
τ H2 = HA / (a x b).
HA = 2,57 t.
τ H2 =2570 / (40 x 40) = 1.606 Kg / cm².
F .T 2570x 50
U2   5.019
2.G.a.b 2 x8 x 40x 40
U 5.019
tg 2  0.1004
T 50
Déformation lente + déformation rapide
Il faut que : τ H ≤0,7 G.
τ H= τ H1 + 0,5 τ H2.
τ H = 3,056 + 1,606x0,5 = 4.662 Kg/cm² ≤0,7x8 = 5,6 Kg / cm² Vérifiée.
Sollicitation due à une rotation
Ga 2 (T 0 )
a  .
2t 2 n
α0 = rotation supplémentaire pour tenir compte des imperfections de pose.
Pour les bétons préfabriqués α0 = 1 x 10-2 rad.
αT = rotation maximale de l’appareil d’appui (en service à vide).
αT = 0.012 rad.
0.8x 40 2 x( 0.012 0.01)
a  2.81kg / cm2
2x1x5
Il faut vérifier les deux conditions suivantes
 τ= τ N+ τ H+ τ α≤5 G
τ= 5.08+4.66+2.81= 12.55 Kg/cm² ≤40 Kg/cm². C’est Vérifié.
 Condition de non cheminement et non glissement
σmin ≥20 Kg / cm².

H ≤f Nmin .
σmin = 54.21.103 / (40 x 40).
σmin = 33.88 ≥20 Kg/cm². Vérifiée.
f: Coefficient de frottement.
f = 0,1 + (6 / σmin )= 0,1 + (6 / 33.88) = 0,277.
f x Nmin = 0,277 x 54.21 = 15.02 t.
H due à la déformation lente
H : force horizontale correspondante à Nmin .
H = (G x a x b x ε ) / T.
H = (8 x 40 x 40 x 1.91) / 5 = 4.88 t < 15.02 t. Vérifiée.

H due au séisme
65.1
Hs  4.65 t 15.02 t Vérifiée.
2x 7

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 120


CHAPITRE IV LES EQUIPEMENT DU PONT 2008 / 2009

IX.1.3. Dimensionnement des frettes


On doit vérifier les conditions suivantes :
axm
ts  .
x e
t s 2mm.
σe : limite d’élasticité en traction de l’acier constructif des frettes.
σe = 2200 Kg/cm² (Acier E24-1: e < 3mm {SETRA Bulletin technique})
40 x338.8
ts  0.7mm et ts ≥2 mm
10 x2200
On prendra : tS = 3 mm.
La hauteur total est donc multipliée par (e) plus l’épaisseur d’une frette. Donc l’appui
sera désigné par l’appellation : n = t + t s avec t = 10 mm et tS = 3 mm.
Donc : HTOTAL = 13x5 = 65mm.
IX.1.4. Ferraillage des dés d’appui
Le dé d’appui permet de diffuser les charges localisées provenant directement du tablier
qui peut provoquer des fissures, pour cela on disposera des armatures de chaînage et
d’éclatement.
A. Armatures de chaînage
La section calculée doit reprendre un effort de R = 0,25Rmax.

ELS : RSmax = RG + RD240 = 54.21 t


ELU : R Umax = 1,35(RG + RD240) = 73.18 t

D’où : 0,25RUmax /σS10 = 5.25 cm²


AC = max
0,25RSmax / S = 5.05 cm²

Donc A C = 5.25 cm² soit 5HA12 « 5.65 cm² »


Armatures de profondeur
Pour limiter la propagation d’éventuelles fissures ; on dispose des armatures :

0.125 RUmax /σS10 = 2.63 cm²


AS = max
0.125 RSmax / S = 2.54 cm²
Donc A S = 2.63 cm² soit 4HA10 « 3.14 cm² ».
B. Armatures de diffusion
C.1.Ferraillage de surface « frettes sup »
Ce sont des armatures capables de reprendre 4% R max
0.04RUmax / σS10 =0.84 cm²
AS = max
0.04RSmax / S = 0.81 cm²
D’après la condition de non fragilité on trouve la section d’acier minimal As = 1.39cm 2.
D’où on trouve 4HA8 « 2.01 cm² ».

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 121


CHAPITRE IV LES EQUIPEMENT DU PONT 2008 / 2009

C.2. Ferraillage inférieur ou d’éclatement « frettes inf »


Les frettes sont disposées sur une profondeur Z tel que :
h /3 < Z < h
0.1RUmax/ σS10 = 2.1 cm²
AS = max
0.1RSmax/ S = 2.03 cm²
D’où A S = 2.1 cm² soit 5HA8 « 2.51cm² »
IX.2.Les joins de chaussés
Les charges d’exploitations engendrent des déplacements ou des déformations pour
éviter les efforts parasites susceptibles d’être engendrés par une gène à des variations. Il
convient donc de résoudre le tablier librement dilatable en aménageant du jeu à chaque
coupure, entre deux parties ainsi qu’à une ou deux extrémités.
Au droit de chacune de ces coupures, on dispose un joint de chaussée dont le rôle est de
permettre aux véhicules de les franchir dans les meilleures conditions de confort et de
sécurité et ils se calculent selon deux conditions :
 le déplacement dû aux vibrations linéaires (retrait, fluage température et freinage), doit
être inférieur à W ;
 le déplacement dû aux variations linéaires et au séisme, doit être inférieur à 1.3W.
IX.2.1.Calcul des joints
Le calcul du joint se base principalement sur les deux combinaisons suivantes :
1- Le déplacement dû aux variations linéaires (fluage, retrait, température) plus
le déplacement du au freinage (Δt + ε f ) < T.
2- Le déplacement dû aux variations linaires plus le déplacement dû au séisme
(Δt + ε S) < 1,3 T..
T : le déplacement caractérise le type de joint de chaussée choisi, qui est les joints
ALGAFLEX.
A. Déplacement dû aux variations linéaires
Le déplacement dû aux variations linéaires est donné par :
Δt = Δf + Δr + ΔT = 1.91 cm.
B. Déplacement dû au freinage
TH
Le déplacement dû au freinage calculer par la formule suivante : f 
GS
Avec G : module de déformation transversale.
-G = 8 kg/cm 2 pour des variations lentes.
-G = 16 kg/cm 2 pour des variations instantanées.
5 X 2570
f  0.502cm 5.02mm
16 X 40 X 40
C. Déplacement dû au séisme
ε s= T H s/G S. avec Hs = 4.65 t/ appareil .
5 x 4650
f  0.908cm 9.08mm
16 x 40 x 40
IX.2.2.Combinaison
Δt + ε f = 19,10 + 5,02 = 24.12 mm.
Δt + ε s = 19.10 + 9,08 = 28.18 mm.
D’après le bulletin technique d’ALGA, on opte au joint T80.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 122


CHAPITRE X ETUDE DE LA PILE 2008 / 2009

X.1.ETUDE DE LA PILE
X.1.1. Pré dimensionnement des piles
1) Chevêtre
C’est l’élément sur lequel repose les poutres et assure la transmission des charges aux
fûts.
 Longueur :L = 10 m.
 Largeur : E =2.6 m.
 Hauteur : 1m ≤H ≤1,6m. H = 1,30m.
2) Fûts
Leur rôle est de transmettre les efforts à la semelle, ils sont de forme cylindrique, de
diamètre généralement constant, on fixe le diamètre à 1,5m
3) Semelle
 Epaisseur : 1,80m.
 Largeur : 6 m.
 Longueur : 13.2 m.
 Béton de propreté : 0,10 m.
On utilisé des pieux de diamètre =1,2 m (Fondation profonde).

Coupe longitudinale Coupe transversale

Fig. X.1.1.Les différentes coupes de la pile

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 123


CHAPITRE X ETUDE DE LA PILE 2008 / 2009

X.1.2.Charges et surcharges
X.1.2.1.charges permanentes
Poutres g1= 10.43 t/ml
Dalle g2= 6.6 t/ml
Revêtement g3= 1.93 t/ml
Trottoirs +corniche+GC+GC BA g4 = 2.04 t/ml
∑g = 21 t/ml
R = 0.5x21x31 = 325.5 t
G = 651 t
Chevêtre : Pc =3.13x2.5x13.2= 103.29 t
Le fût : Pf1= 21.2x2.5= 53.01 t
Pf2 = 25.44x2.5=63.61 t
Pf3 = 70.68x2.5= 176.71 t
Pf4 = 67.15x2.5= 167.88 t

Désignation Pile 1 Pile 2 Pile 3 Pile 4


Hauteur de la pile (m) 4.3 4.9 11.3 10.8
Hauteur du Fût (m) 3 3.6 10 9.5
Poids(t) = (3.Pf) 159.03 190.83 530.13 503.64
Tab X.1.1
Semelle : Ps = 13x1.8x6x2.5= 351 t
Poids des terres sur semelle : 144 t
Ptot =1183.3+651 = 1834.3 t

X.1.2.2.Répartition des surcharges sur la pile (calcul des réactions max)

a)La surcharge A(l)


1 travée :
36
A(l) = 0.23 + = 1.067t/m² A(l) a 1 a 2 = 1.014t/m²
12 31
2 travées :
36
A(l) = 0.23 + = 0.716 t/m² A(2l) a 1 a 2 = 0.68 t/m²
12 62

RT2 = 0.68x7x31 = 147.56 t

RT1 = 1.014 7 (31 / 2) = 110.02 t

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 124


CHAPITRE X ETUDE DE LA PILE 2008 / 2009

b) Charge M c120
Chargement 1 :

= 1.081
RT1 = (110 / 30) 26.95 1.081 = 106.92 t

Chargement2 :

R1 R2
RT2 = (110 / 30) 29.0251.081 = 115.15 t

c)Surcharge trottoirs
q = 150 kg/m2.
Q= 0.150x1.5=0.225 t/ml

R1 R2

RT2 = 0.225 (31/2)2 = 6.975 t

R
RT1 = 0.225 (31/2) = 3.48 t

d) Chargement Bc
Chargement 1 : deux voix chargées sur une seule travée

R1 = [24x30+24x28.5+12x24+24x19.5+24x18+12x13.5]/30 = 91.8 t

Chargement 2 : deux voix chargées sur les deux travées

R1 R2

R1 = [12x24 + 24x28.5 + 24x30] / 30 = 56.4 t


R2 = [12x26.6 + 24x22.1 + 24x20.6]/30 = 48.8 t
RT = (56.4+48.8)1.1 1.07 = 123.89 t

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 125


CHAPITRE X ETUDE DE LA PILE 2008 / 2009

e)Chargement D 240

R1 R2
RT1 = (240 / 30) 20.7 = 165.6 t

R1 R2

RT2 = 2 R1 = 2 (120 / 30)21.25 = 199.676 t


Réaction total
A L’ELS : R 1 = Rcp + 1,2 (RA(L) + RST) = 836.44 t.
R2 = Rcp + RD240 +1,2 RST = 859.04 t.
La réaction la plus défavorable est celle du convoi D240 à l’ELU: R2= 859.04 t.
X.1.2.3. Sollicitation horizontales
A. Freinage dû à A(L)
A(L)= (295.12/2)=147.56 t
147.56
H 6.85 t
20 0.0035 x 62x 7
M  x
1
13.71x (0.2 1.8 1.3 10) 91.17 t.m
2
B. Freinage dû à Bc (camion de 30t)
1
M  x30 x12.4 186 t .m
2
C. Séisme
G=651 t V=651 + 1153.3 = 1804.3 t
H = 0.1x1804.3=180.43 t
M = 0.1x (651x12.4 + 158.17x11.55 + 530.13x5.9 + 114x1.65)= 1321.66 t.m
V.1.2.4. Contraintes
 Sans séisme :
2012.34 91.17 x6
max   26.96 t / m2 30 t / m2
6x13 13x 6 2

min 25.79 1.17 24.62 0


 Avec séisme :

2012.34x1.07 1321.66 x 6
max   44.54 t / m 2 45 t / m 2 min 26.7 16.94 9.75 0
6 x13 13x 6
2

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 126


CHAPITRE X ETUDE DE LA PILE 2008 / 2009

X.1.3. Calcul des sollicitations dans chaque élément


X.1.3.1.Chevêtre

1.5 m 5m 5m 1.5m

651 (147.56 6.97) x1.2 859.04


-Tablier + Surcharge : P1   66.08 t / ml
13 13
-chevêtre : P2 3.8x1.3x 2.5 12.35 t / ml
PT= 78.43 t/ml
Pser= 78.43 t/ml
Pu = 1.35x78.43 = 105.88 t/ml
3-1-1-Moment fléchissant
En E.L.S
Moment sur appui
On doit calculer M1, M2, M3 et d’après la méthode des trois moments :

R0 R1 R2

1.5 m 5m 5m 1.5 m

(1.5) 2
M 0 78.43 x 88.23 t .m
2
1  53 
M1  x78.43 x x 2 2 x5 x88.23
200.97 t .m
4 x5  4 
M 3 M 0 88.23 t.m
Moment en travée
X X2 M M .X
M ( x) P.L. P. (1  0 )  1
2 2 L L
L M M
M ' ( x ) P. P. X  0  1 0
2 L L
L M M
X  0 1
2 P.L P.L

On prend la valeur absolue de M0 et M 1.


5 (88.23 200.97)
X  2.21 m
2 78.43x5
2.21 2.212  2.21 2.21
M travée 78.43x5 x 78.43x 88.23.
1
 200.97 103.73 t .m
2 2  5  5 

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 127


CHAPITRE X ETUDE DE LA PILE 2008 / 2009

3-1-2-Effort tranchant

Partie I Partie II Partie III Partie IV

R0 R1 R2

1.5 m 5m 5m 1.5 m

T0 G 78.43x1.5 117.64 t.m


5 (88.23 200.97)
T0 D 78.43x  173.52 t .m
2 5
5 (88.23 200.97)
T1G 78.43 x  219.39 t .m
2 5
En E.L.U
3-1-3-Moment sur appui
(1.5)2
M 0 105.88 x 119.11 t.m
2
1  53 
M1  x103.88 x x 2 2 x5 x119.11265.06 t .m
4 x5  4 
M 3 M 0 119.11 t .m
Moment en travée

5 (119.11 265.06)
X  2.22 m
2 105.88x 5
2.22 2.22 2  2.22  2.22 
M travée 105.88x5 x 105.88x 119.11.
1
 265.06 142.81 t .m
2 2  5  5 
Effort tranchant
T0 G 105.88x1.5 158.82 t
5 (119.11 265.06)
T0 D 105.88x  235.51 t
2 5
5 (119.11 265.06)
T1G 105.88x  293.89 t
2 5

3-1-4-Les diagrammes du moment fléchissant


A l’E.L.U
-265.06
-119.11 -119.11

142.81 142.41
A l’E.L.S

-200.93
-88.23 -88.23

103.73 103.73

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 128


CHAPITRE X ETUDE DE LA PILE 2008 / 2009

3-1-5-Les diagrammes des efforts tranchants


A l’E.L.U 158.82 293.89 158.82

-235.51 -293.89 -235.51

A l’E.L.S : 117.64 219.39 117.64

-173.52 -219.39 -173.52

3-1-6-Moment de torsion
Mt = R1 d
Une travée chargée par D 240 +charge de trottoir
M t (199.67 6.97)x1.3x0.55 147.74 t .m
1. Etude et ferraillage du chevêtre à la flexion
Résultats
A l’ELS : M+ MAX = 103.73 t.m ; M+ MIN = -200.93 t.m ; TMAX = 219.39 t.
A l’ELU : M+ MAX = 142.81 t.m ; M+MIN = -265.06 t.m ; TMAX = 293.89 t.
Ferraillage
a) Armatures longitudinales
Le ferraillage se fait à l’ELU selon les règles BAEL91 à l’aide du logiciel calculette BA, les
résultats obtenus sont :
Section d’armatures supérieures (sur appui): As = 76 cm 2 soit : 16HA25 (As =78.54 cm 2).
Section d’armatures inférieures (mi travée): As =48 cm 2 soit : 16HA20 (As =50.27cm 2).
b) Armatures transversales
Vu
τu= = min [0,1.fc28 ; 4 MPa] = 2.7 MPa.
b0 .d
Avec : τ
u : contrainte tangentielle dans le béton.
Vu : effort tranchant maximum à l’appui à l’ELU.
τu = 2,9389 / (1* 1.17) = 2.51 < 2.7 MPa. Condition vérifiée.

Les armatures droites sont suffisantes, on disposera donc les cadres droits espacés de St
inférieur à 20 cm d’après « S.E.T.R.A » :
At (u 0.3 f t 28 k )
 s b0 . Avec k = 1 pas reprise de bétonnage.
St 0 .9 f e
At1 11.79 cm2 . Soit At1 = 4,52 cm² : 6 cadres HA16.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 129


CHAPITRE X ETUDE DE LA PILE 2008 / 2009

c) Vérification des contraintes à l’ELS


En fissuration préjudiciable : σst = min (2/3ƒe , 110 (nƒtj) 1/2 ) = 206.37MPa.
σbc = 0,6 fc28 = 16,2 MPa.
M .X M .(d X )
bc  ser bc st n ser st
I1 I1
bX 2 bX 3
nA' s ( X c' ) nAs (d X ) 0 I1  nA' s ( X c' )2 nAs (d X ) 2
2 3
Mser = 27.3 t.m/ml
A’ s= 12.57 cm2.
As = 24.54 cm2.
x = 24.62 cm I1 = 0.0371 m4

0.273x 0.24
bc  1.76 Mpa 16.2 Mpa Vérifiée
0.0371
15 0.27 (1.17 0.24)
st = st  101.52Mpa 206.37Mpa Vérifiée
0.0371
2. Etude et ferraillage du chevêtre à la torsion
A. Evaluation des efforts
La torsion dans le chevêtre est due généralement aux réactions d’appuis du tablier dans le
cas ou une seule travée chargée à cause de l’excentricité transversale des charges (e= 55cm).
C : moment de torsion.
 Moment de torsion du à (D240 + ST) pour une travée chargée.
C1 = (199.67 +6.97) x1.3x 0,55 = 147.74 t.m
C1 = (147.74/3.8) =38.87 t.m/ml
e e

h/6

h=1.3

b=3.8m Fig.X.1.2 chevêtre


B. Ferraillage
On considère une section de forme rectangulaire ayant pour hauteur celle du chevêtre et
d’une largeur limitée lt au diamètre du fût.
lt = b si b ≤x + h.

lt = x + h si b > x + h.
x + h = 1.3 + 1,3 = 2.6 m < b = 3.8 m lt = 3.8 m.
bn = h / 6 = (1,3/6) = 0,21 m.
Ω= (3.8 – 2x0,21) (1.3 – 2x0,21) = 2.97 m2.
C 0.3887
La contrainte tangentielle : bt  max  0.3116Mpa
2bn 2 x 2.97x 0.21

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 130


CHAPITRE X ETUDE DE LA PILE 2008 / 2009

 Armatures longitudinales
C U
Al  max = 19.18 cm2.
2f e / s
Avec U : périmètre extérieur = 10.2 m.
Donc : on prend 6 HA16 pour AS = 12,57 cm2.
 Armatures transversales
C .S
At2  max t = 0.26 cm 2
2f e / s
At = At1 + At2 (d’après SETRA).
D’ou: A t = At1 + At2 = 11.79 + 0,26 = 12.05 cm 2. Soit At1 = 12.06 cm² : 6 cadres HA16.

Fig.X.1.3.Ferraillage du chevêtre

X.1.3.2.Calcul des fûts


3.2.1. Vérification de flambement du fût
Lc = 0.5 10 = 5 m.
= lc / i. telle que : i =D / 4 = 1.5 / 4 = 0.375.
=5 / 0.375 = 35.55 < 50. Donc : pas de risque de flambement
3.2.2. Charges horizontales
Effort de freinage revenant à la pile = 30 / 2 = 15 t
Soit par fût = 15 (1/3) = 5 t/fût
Effort dû au vent : Hv = 14.62 t (voir appareil d’appui)
3.2.3. Evaluation des charges et surcharges
A. Charges sans séisme
H=5 t/fût
Vser=T0D+T0G = 117.64+173.52 = 291.16 t
Vult=1.35 (T0D+T0G)= 1.35 (117.64+173.52) = 393.06 t
1
M ser 15 ( 0 . 2 1 . 3 5 ) 32 . 5 t .m
3
M ult 1 . 35 x 32 . 5 43 . 875 t . m

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 131


CHAPITRE X ETUDE DE LA PILE 2008 / 2009

B. Charges avec séisme


Vser = 291.16x0.93 = 270.77 t.
H = 291.16x0.10 = 29.11 t
Vult= 270.77x1.35 = 365.54 t
0 .1
M ser (651x11.5 158.17x10.65 503.64 x5) x 389.64 t.m
3
M ult 1.35x 389.64 526.014 t .m
3.2.4. Ferraillage du fût
Le fût est soumis à un moment fléchissant et un effort normal donc il sera calculé en
flexion composée .on fait seulement le ferraillage du fût le plus sollicité n°II avec
sollicitation D240 prise en compte.
On prendra pour le ferraillage :
En E.L.U
Nu = 393.06 t
Mu = 526.014 t.m
En E.L.S
Nser =291.16 t
Mser = 389.64 t.m

Fig X.1.4 : abaque Walther.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 132


CHAPITRE X ETUDE DE LA PILE 2008 / 2009

Selon l’abaque de Walther on a :


h 0.03
 0.02
D 1 .5
h : l’enrobage.
D : diamètre de pile.
N r r
 0 . 09 0 .03
R 2  R 2 D
Nr effort normal
ß : résistance du béton en fonction des valeurs obtenues, on tire de l’abaque la valeur de ω
F 
ω= 0.16  a 2  f
R 
ω: degré mécanique d’armature. 24HA32
Fa : aire totale de l’armature passive
 R 2  
D’où : Fa=
f
HA10
2,
Fa= 190.84cm soit 24 HA32

Armatures transversales
On prend des cercles 10 espacées de 20 cm
Fig X.1.5Ferraillages des fûts
X.1.3.3. Etude de la semelle

R1 R2 R3

1.5 m 5m 5m 1.5 m

Longueur : L = 12 m
Largeur : B = 6.00 m
Epaisseur : E = 1.8 m
A. Sans séisme
Charges verticales
3 min
P1  max (P 1 : Réaction du sol)
4
3 x 26.96 24.62
P1  26.37 t / m2
4
P1 26.37 x6 158.22 t / ml
P2 1.3x 6 x2.5 19.5 t / ml (P 2 : Poids de la semelle)
P3 1.5 x 6x1.9 17.1 t / ml (P 3 : Poids des terres)
P P1 P2 P3 121.62 t

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 133


CHAPITRE X ETUDE DE LA PILE 2008 / 2009

Effort normal
N = 418.48 t
B. Avec séisme
Charges verticales
3 min
P1  max (P 1 : Réaction du sol)
4
3 x 26.7 16.94
P1  24.26 t / m 2
4
P1 24.26 x6 146.56 t / ml
P2 1.3x 6 x2.5 19.5 t / ml (P 2 : Poids de la semelle)
P3 1.5 x 6x1.9 17.1 t / ml (P 3 : Poids des terres)
P P1 P2 P3 144 t
Effort normal
N = 515.18 t
3.3.1. Ferraillage de la semelle (méthode des bielles)
La Condition de la méthode est : b
 45 0

 L b
h   b
 2 4
h 4
tg  1.22
L b h
(  )
2 4  
 50.84 0 450
d
h = 1.75 m
L b 3,6 m
 1.425m 1.75m
2 4
A. Condition normale
2 Fig.X.1.6. semelle
a  e 2670 kg / cm 2
3
L b 
N  
 2 4  481.48x103 142.5
A   
a h 2670 175
As 142.05cm 2
B. Condition sismique
a e 4000kg / cm 2
515.18 142.5 10 3
A 
4000 175
A 104.87cm 2

Condition normale est la plus défavorable As = 142.05 cm 2


On prend 18 HA32 Aeff 144.76cm 2
H d 120 175 5
L’espacement est de S t   15 cm
n 1 18 1

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 134


CHAPITRE X ETUDE DE LA PILE 2008 / 2009

N : Nombre de barre
d : Enrobage 5 cm
: Diamètre de pieu
L H pieu 175 120 295 cm
Entre les différents bandes, on placera des armatures de réparations tel que :
1 1
A1  A  14.20 14.20 cm 2
10 10
Soit 3 HA25 Aeff 14.73 cm 2

Armatures longitudinales inférieures dans la semelle


Elles jouent un rôle de répartition dans la transmission des efforts entre les futs et
les pieux de fondation.
1 1
A2  A  142.05 47.35cm
2

3 3
Soit 16HA 20 Aeff 50.27 cm 2
H 5
St  20cm
16 1

• Armatures de construction
1) armatures transversales
A 142.05
A3   14.20cm Soit 10HA14 Aeff 15.39cm2
2

10 10
H 5
L’espacement St = 30cm
10 1
2) armatures longitudinales supérieures :
A 142.05
A4   47.35cm Soit 16HA20 Aeff 50.27 cm 2
2

3 3

• Armatures latérales
A 142.05
A4   14.20cm 2 Soit 13HA12 Aeff 14.70cm 2
10 10
A la base des cadres verticaux, on placera les armatures transversales sous forme de
chaises en HA14 (chaise par m 2).

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 135


CHAPITRE X ETUDE DE LA PILE 2008 / 2009

Fig.X.1.7.Ferraillage de la semelle (nappe inférieure).

Fig.X.1.8. Ferraillage de la semelle (nappe supérieure).

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 136


CHAPITRE X ETUDE DE LA PILE 2008 / 2009

X.1.3.4.Etude et ferraillage des pieux


3.4.1. Action sur pieux
Le comportement d’un élément flexible dans le sol peut s’exprimer mathématiquement à
L’aide de l’équation différentielle : H M
d y
4
EI 4 CU by 0
dx
b : diamètre du pieu
CU : module de réaction du sol
y : déplacement en tête du pieu CU
Fig .X.1.9

Une solution de cette équation est de la forme :   4 EI


CUb
 : Longueur élastique du pieu
Le pieu est soumis à un moment fléchissant en chaque dixième de section, ce moment
déterminé par la méthode WERNER, le pieu étant encastré en tête ce qui implique que le
déplacement ou la rotation est nulle.
3.4.2. Calcul de λ
B = pieu 1.20m
CU = 30 t/m 3
E : module d’élasticité du béton =21000 350 =3.93 10 5 kg / cm 2
I : moment d’inertie du pieu
D 4 (1.2)4
I   0.1017 m4
64 64
bCU
4 0.21m 1
4 EI
Coefficient d’amortissement du module de WARNER
D’où L 0.21 21 4.4 avec L = 21 m
3.4.3. Effort tranchant en tête du pieu
Condition normale
Freinage 20.55 t
Variation linéaire 10.21 t
H
D’où H = 30.76 t donc P  3.845 t / pieu
8
Condition sismique
Séisme : 180.43 t
Variation linéaire : 10.21 t
H
D’où H = 190.64 t donc P  23.83 t / pieu
8
3.4.4. Calcul des pieux par la formule de WARNER
La méthode de WARNER permet de donner des moments fléchissent auquel, le pieu est
Soumis en différents points, à l’aide de la formule suivante :
M P
EI0 M   2 P
 
Notre pieu est encastré à la semelle en tète donc la seule déformation qui peut se
produire, est le déplacement avec rotation nulle.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 137


CHAPITRE X ETUDE DE LA PILE 2008 / 2009

p
M ( z) M M  p

M : Moment en tête du pieu
1
λ: coefficient d’amortissement =

M , P : Données par les abaques de WARNER en fonction de λ
L
H : effort tranchant en tète de pieu
M P
M ( z) EI 0 M   2 P 0
 
 P
 M ( z)  P 
M 

L 4  P 1,26 M 1,54


L 6  P 1,45 M 1,65
L = 4,4  P 1,297 M 1,561
Condition normale
P 3.84t / pieu  M 15.258 t .m
Condition sismique
P 23.83t / pieu  M 94.69t.m
3.4.4.1. Valeurs des coefficients M , P en fonction de z
Tirés des abaques de WARNER
Z
0.1L 0.2L 0.3L 0.4L 0.5L 0.6L 0.7L 0.8L
( M . p )
P 0.97 0.88 0.65 0.44 0.26 0.10 0.04 0.01
M 0.38 0.63 0.66 0.56 0.42 0.25 0.14 0.04

Tab X.1.2
3.4.4.2. Détermination des moments tout le long du pieu
P
M M M  P

Condition normale
3.84
M ( z) 15.258 M  P
0.2091
Condition sismique
23.83
M ( z) 94.69 P  P
0.2091
3.4.4.3. Tableau récapitulatif donnant les moments en fonction de la position Z
Z
0.1L 0.2L 0.3L 0.4L 0.5L 0.6L 0.7L 0.8L
( M . p )
Condition
12,01 6,54 1,86 -0,46 -1,63 -1,97 -1,41 -0,42
normale
Condition
-1027,19 -519,75 -102,67 94,09 184,32 198,69 137.27 41,54
sismique

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 138


CHAPITRE X ETUDE DE LA PILE 2008 / 2009

D’après les résultats, on constate que les sollicitations des conditions sismiques sont
les plus défavorables : Mmax = - 94.69 t.m.
3.4.5Ferraillage des pieux
Le pieu est considéré comme une pièce soumise à la flexion composée.
Nmin = 356.65 t
Mmax = 94.69 t.m
d
120cm d = 3 cm 0 .02

Mr
0 ,02 .
R 2 D W
Nr
0 ,09
R 2 W
donc ω= 0,14
Fa f
 2 0,14  Fa 138.54 cm 2 . On prend 29 HA25 pour As=142.35 cm 2
R W
2..R
St  = 13 cm on prend St = 13 cm
21
A. Armatures transversales
St = min (0.9d, 40cm) =40cm; on prend St = 20 cm.
 25
t  l Donc t  8.33 cm
3 3
On prendra des cercles de HA12 avec un espacement de 20 cm dans la zone courante et 15
cm dans la zone de jonction.

Fig.X.1.10Ferraillages des pieux

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 139


CHAPITRE X CALCUL DE LA CULEE 2008 / 2009

X.2.CALCUL DE LA CULEE

X.2.1.pré dimensionnement de la culée


D’après les données relatives à la portée (les cotes du terrain naturel), on trouve que la
hauteur de notre culée est
 Pour la culée N° 1 H culée = 6 m
Mur
 Pour la culée N° 2 H culée = 6.4 m Mur garde frontale
1. Mur garde grève Dalle de transition grève

H= 1.965 m, E = 0.30m

2. Dalle de transition

L= 4.00 m, E =0.30m Mur en


retour
3. Semelle
L= 14.15 m, E =1.80 m
4. Mur en retour Semelle

L= 4.2 m, E= 0.80m

5. Mur frontale

L=12.55 m, E=1.58 m, H=2.235 m 3,6

Fig X.2.1 Coupe longitudinale sur la culée


X.2.2.Evaluation des efforts sollicitant la culée

X.2.2.1. Déterminations des paramètres Kah , K et Ѳ

cos 2 () cos()


K ah  .K .
 sin(). sin() 
2
cos()
1 . cos 
2

 cos(). cos() 

350 : Angle de frottement interne

0 : Angle de frottement remblai – culée

0 : Fruit de mur de soutènement

0 : Angle de talus

H
K  H 2 (1 V ) et Arctg Avec :
(1  V)

H 0,1 Cœfficient sismique horizontale


V 0,07 Cœfficient sismique verticale

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 140


CHAPITRE X CALCUL DE LA CULEE 2008 / 2009

A. Tableau de valeurs des paramètres Kah, K et Ѳ


Action de séisme H v K  K h
Condition normale 0 0 1 0 0.333
0,1 0,07 1,074 5,32 0,374
Condition séismique
0,1 -0,07 0,93 6,13 0,419
Tab.X.2.1
B. Charge permanente

P 
H.P (1+v . P Zh Zv MR MS
CN 19,83 0,00 19,83 5,39 3,43 0,00 68,01
Mur garde grève 19,83 1,98 21,22 5,39 3,43 10,69 72,77
CS
19,83 1,98 18,44 5,39 3,43 10,69 63,25
CN 4,69 0,00 4,69 5,19 3,69 0,00 17,29
Corbeau 4,69 0,47 5,02 5,19 3,69 2,43 18,50
CS
4,69 0,47 4,36 5,19 3,69 2,43 16,08
CN 120,53 0,00 120,53 3,09 2,79 0,00 336,29
Mur de
120,53 12,05 128,97 3,09 2,79 37,25 359,83
front CS
120,53 12,05 112,10 3,09 2,79 37,25 312,75
CN 23,24 0,00 23,24 4,36 5,19 0,00 120,62
Mur en retour 23,24 2,32 24,87 4,36 5,19 10,13 129,06
CS
23,24 2,32 21,61 4,36 5,19 10,13 112,17
CN 382,13 0,00 382,13 0,90 3,00 0,00 1146,39
382,13 38,21 408,88 0,90 3,00 34,39 1226,64
Semelle CS
382,13 38,21 355,38 0,90 3,00 34,39 1066,14
CN 42,46 0,00 42,46 5,36 5,12 0,00 217,40
Poids de la dalle
42,46 4,25 45,43 5,36 5,12 22,76 232,61
de transition CS
42,46 4,25 39,49 5,36 5,12 22,76 202,18
CN 102,35 0,00 102,35 5,87 5,72 0,00 585,44
Poids des terres
102,35 10,24 109,51 5,87 5,72 60,08 626,42
sur DT CS
102,35 10,24 95,19 5,87 5,72 60,08 544,46
CN 221,80 0,00 221,80 3,58 4,81 0,00 1066,86
Poids des Terres
sur la semelle 221,80 22,18 237,33 3,58 4,81 79,40 1141,54
CS
partie intérieur 221,80 22,18 206,27 3,58 4,81 79,40 992,18
Poids des terres CN 59,44 0,00 59,44 2,40 1,00 0,00 59,44
sur semelle 59,44 5,94 63,60 2,40 1,00 14,27 63,60
CS
partie extérieur 59,44 5,944 55,2792 2,4 1 14,2656 55,2792
CN 325,50 0,00 325,50 4,30 2,60 0,00 846,30
Poids de
325,50 32,55 348,29 4,30 2,60 139,97 905,54
Tablier CS
325,50 32,55 302,72 4,30 2,60 139,97 787,06
Tab. X.2.2

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 141


CHAPITRE X CALCUL DE LA CULEE 2008 / 2009

C. Poussée statique du sol

P K a 
H

poussée statique du sol bras de levier Mr (tm)


PSH 171,55 2 -343,1
PSRH 27,23 3 -81,69
TOTAL 198,78 2,137 -424,79
Tab.X.2.3

D. Poussée dynamique horizontale due au poids propre (culée +sol)


1
P  Ka  H 2L
2
P (1+ v ) .P Zh MR
CN 2,26 2,26 5,12 2,26
Mur garde grève 2,26 2,4182 5,12 2,4182
CS
2,26 2,1018 5,12 2,1018
CN 0,59 0,59 4,74 0,59
Corbeau 0,59 0,6313 4,74 0,6313
CS
0,59 0,5487 4,74 0,5487
CN 16,11 16,11 2,95 16,11
Mur de front 16,11 17,2377 2,95 17,2377
CS
16,11 14,9823 2,95 14,9823
CN 2,29 2,29 3,90 2,29
Mur en retour 2,29 2,4503 3,90 2,4503
CS
2,29 2,1297 3,90 2,1297
CN 47,77 47,77 0,90 47,77
47,77 51,1139 0,90 51,1139
Semelle CS
47,77 44,4261 0,90 44,4261
CN 0,15 0,148 5,21 0,148
Poids de la dalle de
0,15 0,15836 5,21 0,15836
transition CS
0,15 0,1395 5,21 0,1395
CN 1,21 1,21 5,70 1,21
Poids des terres sur DT 1,21 1,2947 5,70 1,2947
CS
1,21 1,1253 5,70 1,1253
CN 32,92 32,92 3,33 32,92
Poids des Terres sur la
32,92 35,2244 3,33 35,2244
semelle partie intérieur CS
32,92 30,6156 3,33 30,6156
CN 7,43 7,43 2,3 7,43
Poids des terres sur
7,43 7,9501 2,3 7,9501
semelle partie extérieur CS
7,43 6,9099 2,3 6,9099

Tab.X.2.4

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 142


CHAPITRE X CALCUL DE LA CULEE 2008 / 2009

Fig.X.2.2. poussées statiques et dynamiques

E. Les valeurs des moments et les efforts globaux

H . P (1+v ).P MR MS
97,39 1242,53 321,65 4404,59
TOTAL 241,62 1329,51 799,97 4712,91
234,57 1155,56 761,48 4096,27
Tab.X.2.5
X.2.3. Etude du mur en retour

Le mur en retour assure d’après S.E.T.R.A le soulèvement des terres du remblai d’accès
du pont, il est soumis aux efforts suivants :
 Poids du mur.
 Poids de la superstructure.
 Charge horizontales dues à la poussée des terres.
 Charges concentrées à un mètre de l’extrémité théorique du mur et qui sont égales
à Fv = 4 t et F H = 2 t.
Le mur en retour est constitué de deux parties : Poids de la superstructure F=4 t

X.2.3.1. 1ére Partie du mur en retour (Partie triangulaire) Lthéorique


A. Calcul de la longueur théorique L=1,68 m x

H=2,4 m e = 0.8 m (épaisseurs du mur) 1m

 x 1,20 m 2,4 m F=2 t

L théorique = L+1,20 = 2,88 m


Poussées des terres

Poids du mur

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 143


CHAPITRE X CALCUL DE LA CULEE 2008 / 2009

B. Evaluation des efforts


 Efforts verticaux

Poids du mur : G1=2,5(Lth.H.e)/2 = 13,82 t

Poids de la superstructure : G2 =0,3. Lth = 0,864 t

Charge concentrée verticale: Pv=4 t

D’après les documents S.E.T.R.A on a :

,
=( + 0,3 x )+1,2 x 4 x ( −1) = 16,90 t.m
A ELS :
( , )
=( + 0,3 x ( ) )+1,2 x4 = 12,57 t.m

 Efforts horizontaux

Charge concentrée horizontale : Ph=2 t

L .h
Charge due à la poussée des terres : P (H/3 0,5)  th
2

D’après les documents S.E.T.R.A on a :

= + 0,5 + 1,2 2 ( −1) = 8,82 t.m


A ELS :
= + 0,5 + 1,2 2 = 3,78 .
b0=0.8 m
C. Ferraillage de la 1 ère partie du mur en retour
 Ferraillage vertical (Flexion simple)

M ser = 16.90 t.m h=1,68 m

En utilisant la calculette à béton du Logiciel Robot Bat on obtient : AS

As = 3,5 cm 2

Vérification de la condition de non fragilité

Amin f
0,23 tj Donc A min= 29,8 cm2
b.d fe

Donc A s = 29.8 cm 2 avec 7HA25 e = 15 cm.

On prend 7HA20 pour les armatures inférieures

(Forfaitaires) er
Fig.X.2.3. ferraillage du mur en retour 1 partie

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 144


CHAPITRE X CALCUL DE LA CULEE 2008 / 2009

 Ferraillage horizontal (Flexion simple)

M ser = 8,82 t.m


b0=1,68 m
En utilisant la calculette à béton du Logiciel Robot Bat on obtient :
= 5,8 cm 2
d=0.75
Vérification de la condition de non fragilité h=0.8m
AS

Amin f
0,23 tj Donc A min= 29,8 cm2
b.d fe

Asmin =0.35 A b = 47,04 cm2.

Donc A s = 47,04 cm2 avec 15 HA20 côté inférieure avec e = 15 cm.

15 A16 côté supérieure avec e = 15 cm.

X.2.3.2. 2éme Partie du mur en retour


. .
ε= = .
= 0.56 et β= = .
= 0.454
A. Evaluation des moments dus aux différentes charges
1 sin  1
0n a Ka (coefficient de poussée des terres) Ka   avec φ=30º
1 sin  3


t (poids volumique des terres) = 2 t/m
3

1 er cas 2éme cas 3éme cas 4éme cas 5éme cas 6éme cas

QSUP Q’ P MP TH MH

M=.QSUP.ly² M=.Q’.ly² M=.P.ly M=.MP M=.TH.ly M=.MH

Tab.X.2.6

1er cas : Poussée due au compactage q = 1 t/m² et au remblai

PG = . Ka..h1² = 0,333x2x0.90² = 0.269 t

Pq = q . Ka .h1= 1 x 0,333 x 0.90 = 0.299 t

Pser = PG +1.2. Pq= 0,629 t

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 145


CHAPITRE X CALCUL DE LA CULEE 2008 / 2009

 2er cas : Moment due au compactage q = 1 t/m² et au remblai

MG = P G.h1/3= 0.08 t.m

Mq = Pq. h1/3= 0.09 t.m

Mser= MG +1.2. M q= 0.0.188 t.m

 3er cas : Poussée des terres appliquée directement sur le mur

QG = K a..h1= 0.59 t/m²

Qq = q . Ka = 1 x 0.333 = 0,333 t/m²

Qsup = QG + 1,2 Qq = 1 t/m²

 4ème cas : poussée des terres

ht = h1+ h2= 3.3 + 0.9 = 4.2 m

QG= K a.
. ht .= 0,333 x 2 x 4.2= 2.79 t/m²

Qq= q . Ka = 0.333 t/m²

Qinf = QG + 1,2 Qq = 3.19 t/m²

d’où : Q’ = Q inf – Qsup = 2.19 t/m²

 5éme cas : Effort tranchant dû aux charges horizontales ramenées par la 1ére
partie du mur en retour
.
Th = = = 1.57 t
, .

 6éme cas : Moment d’encastrement dû aux surcharges horizontales

.
Mh = = = 3.67 t
.

B. Moments sous les différents cas de charges

Le calcul des moments pour les différents cas de charges est fais au moyen des
abaques allemandes, les résultats seront récapitulés dans le tableau suivant :

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 146


CHAPITRE X CALCUL DE LA CULEE 2008 / 2009

Q sup Q' P ser Mp Th Mh


CAS cas01 cas02 cas03 cas04 cas05 cas06 ∑(m)
1X1 α -0,12 -0,02 -0,6 0 -0,29 0,64
Mser -1,31 -0,47 -4,11 0 -4,97 2,35 -8,51
2X2 α -0,07 -0,03 -0,05 0 -0,07 0,25
Mser -0,81 -0,78 -0,34 0 -1,25 0,92 -2,28
5X α -0,01 -0,01 0,05 -0,2 -0,08 0,64
Mser -0,11 -0,16 0,34 -0,70 -1,41 2,34 0,30
3Y α -0,12 -0,06 -0,1 -0,01 -0,13 0,9
Mser -1,31 -1,43 -0,68 -0,02 -2,22 3,31 -2,37
4Y α -0,04 -0,02 0 -0,03 -0,02 0
Mser -0,43 -0,59 0 -0,11 -0,31 0 -1,45
6Y α 0,01 -0,01 0 0,1 -0,02 0
Mser 0,16 -0,26 0 0,35 -0,41 0 -0,15
Tab.X.2.7
C. Ferraillage de la 2eme partie du mur en retour
 Ferraillage vertical

En utilisant la calculette à béton du Logiciel Robot Bat on obtient des sections


d’acier tés petites par rapport à la section, on calcul la section d’acier minimal :

< = 0.35 b.h = 28 cm² A 0.8m

On opte pour le ferraillage minimum c-à-d :


1m
6T25, e= 20 cm (Coté intérieur)
6T20, e= 20 cm (Coté extérieur)
Ferraillage horizontal
En utilisant la calculette à béton du Logiciel Robot Bat on obtient :

< = 0.35 b.h =28 cm²

On opte pour le ferraillage minimum c.-à-d. : 6T25, e= 20 cm (Coté intérieur)


6T20, e= 20 cm (Coté extérieur)

Fig.X.2.4 Ferraillage du mur en retour

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 147


CHAPITRE X CALCUL DE LA CULEE 2008 / 2009

X.2.4.Etude du Mur frontal


A. Charge permanant

CN CS
Zv Zh Mn Mh Mn Mh
N(t) H(t) H N(t) (1+
v )H
(m) (m) (t.m) (t.m) (t.m) (t.m)
PPT 325,5 - 32,55 348,29 2,43 - - - 79,10 -
MGG 19,83 - 1,98 21,22 3,21 0,68 - 13,48 6,37 14,43
MF 120,5 - 12,05 128,97 1,12 - - - 13,46 -
MR 23,24 - 2,32 24,87 2,35 2,48 - 57,64 5,46 61,67
P DT 42,46 - 4,25 45,43 3,40 2,83 - 120,1 14,44 128,57
Corbeau 4,69 - 0,47 5,02 3,00 0,93 - 4,36 1,41 4,67
Poussées
102,3 - 10,24 109,51 3,87 3,96 - 405,3 39,61 433,68
terres DT
Poussées
terres - 110,7 - 118,48 0,81 - 89,69 - 95,97 -
MGG+MF
Poussées
- 198,7 - 212,69 1,01 - 200,7 - 214,82 -
SURCHARE
FRAINAGE - 20,55 - - 2,43 - 49,94 - - -
638,6 330,0 63,86 1 014 340,4 600,9 470,63 643,01
Tab.X.2.8
B. Effort à la base de la voile

CN CS
M (t. m) N (t) H (t) M (t. m) N (t) H (t)
600.95 340.4 330.06 643.01 63.86 1014
Le calcul est se fait par un mètre linéaire Tab.X.2.9

CN CS
M (t. m/ml) N (t/m) H (t/m) M (t. m/m) N (t/m) H (t/m)
A’ELS
42.46 24.05 23.32 45.44 4.51 71.66

Tab.X.2.10

CN CS
A’ELU M (t. m/ml) N (t/m) H (t/m) M (t. m/m) N (t/m) H (t/m)
57.32 32.46 31.48 61.34 6.08 96.74

Tab.X.2.11

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 148


CHAPITRE X CALCUL DE LA CULEE 2008 / 2009

C. Ferraillage a la flexion composée

Mu = 57.32 + 32.46 x 0,6 = 76.79 t.m

La section est soumise à la flexion composée

A ( 0,337.h 0,81.c ' )b.h. f bu , c’ = 5,00 cm

Avec l’aide du logiciel robot expert (calculette BA) on trouve As=5.4 cm2

La condition de non fragilité

f t 28
A min 0,23 .b.d . 19 .98 cm 2 .
fe

D’après le B.A.E.L on prend 5HA 25 = 24.54 cm 2, avec un espacement de 20 cm

Armature de construction

A’ s = As / 3 = 6.66 cm2/ml. Soit : 6 HA12/ml

X.2.5. Dalle de transition

La dalle de transition est une dalle en béton armé, son rôle est d’éviter le dénivellement
qui pourrait se produire lors des tassements éventuels des remblais derrière la culée. Elle
repose sur le corbeau et sur le remblai.
Poids de la dalle de transition : g1 = 0.75 t/m2. Poids du remblai : g2 = 1 t /m2.

Poids propre du revêtement : g3 = 0.176 t/m2. Surcharges : Q = 4.03 t/ m2 .

ELU : P = 1,35 G + 1,6 Q = 9.048 t

Mu= PL2/8 = 18.09 t.m /ml

0,85. f c 28
f bu  =15.3 MPa avec, f c28 27 MPa, 1 et b 1,5
.b

M
 2 u =0,161 avec d= 0,9 h = 0,27m et b=1m
b.d . f bu
HA16
1  1 2
 0,221
0,8

Z d (1 0,4) 0,246 cm
HA14 HA20
M
As  u Avec : s 348 MPa
Zs
Fig . X.2.5. Ferraillage de la dalle de transition
D’où, A s 21.12 cm 2

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 149


CHAPITRE X CALCUL DE LA CULEE 2008 / 2009

Vérification de la condition de non fragilité

Amin f
0,23 tj Donc Amin 4.6 cm 2 < 21.12 cm 2 (c’est vérifie).
b.d fe

Donc, As 21.12 cm 2

D’après le B.A.E.L on prend 7 HA 20 = 21.99 cm 2, avec un espacement de 15 cm

Pour la nappe inférieure on prend : 7 HA 20, avec un espacement de 15 cm.

Pour la nappe supérieure on prend : 7 HA 16, avec un espacement de 15 cm.

Armature de répartition

As A
Ar  s D’où 5.28 Ar 10.56
4 2

On prend : Ar 10.5 cm 2 donc 7 HA14, avec un espacement de 15 cm As =10.78 cm 2


est largement supérieur que Amin , implique que la condition est vérifie.

Pour une disposition constructive on prend 7 HA14

Vérification a l’ELS

bc < bc

st < s

bc 0,6. f c 28 = 16.2 MPa , f c 28 27 M Pa

s S .E S =347,83 MPa Parce que S 


es

b 2
. X n.A' s ( X c' ) n. As (d X ) Avec n 15 , As 21.99 cm 2 , A's 0
2

Donc X=10.45

b X3
I1  n AS ( d X )² =1.283 10-3 m4
3

M ser . X
bc  = 5.51 MPa < 16.2 MPa (Vérifier)
I1

M ser ( d X )
st n = 130.84 MPa < 347 MPa (Vérifier)
I1

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 150


CHAPITRE X CALCUL DE LA CULEE 2008 / 2009

X.2.6. Etude du Mur garde-grève


X.2.3.5.1. Evaluation des moments 0,3m
A. Moment dû à l’effort de poussée
 Effort de poussée des terres
PT = Ka  2
t .h =0.59 t

Mt= PT h2 = x 1 x 1.9652 1,965m


MT = 0.214 t.m

B. Poussée d’une charge locale située en arrière du mur de garde grève


L’effet le plus défavorable est produit par deux roues arrière de 6t de deux camions
Bc accolés, placés de telle manière que les rectangles d’impactes soient en contacte avec la
face arrière du mur garde grève.
On remplace les 6t par une charge uniforme équivalente de 12 t répartie sur un rectangle
(0,25 ; 0,75) m² à cause des incertitudes concernant la transmission des efforts.
0,25m 0.75

h
h

45°
45° 45°

0.75+2H
D’après le document S.E.T.R.A le moment d’encastrement est donné par l’expression
h
12.K h x
suivante : M p  . dx
0,75 2h 0 0,25 x

Le document S.E.T.R.A donne les différentes valeurs de Mp / K en fonction de h :

h ( m) 0,5 0,75 1,00 1,50 2,0 2,5 3


Mp / K 2,23 3,40 4,41 6,11 7,45 8,56 9,49
K=Ka . bc. .  Tab.X.2.12
bc =1,1 coefficient de pondération du système Bc .

=1 coefficient de majoration dynamique pour charge sur remblai.

γ= 1,2 coefficient de pondération

Ka = 0,333 coefficient de poussée des terres

Donc : K= 0.48

D’après le tableau pour h =1.965 m, on trouve Mp / K = 7.35 t.m/ml

Mp = 7,35 x Ka ⟹ Mp = 3.53 t.m/ml

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 151


CHAPITRE X CALCUL DE LA CULEE 2008 / 2009

Force de freinage
Seul l’effet d’une roue de 6t est considéré, et le moment dû au freinage est donné par
l’expression :

6ℎ 6 1,965
= = 1,2 = 3.38 .
(0,25 + 2ℎ) (0,25 + 2 1,965)

Le moment d’encastrement total est donné par :

MTOT = MT + M P + M F = 0,294+3.38+3.59

MTOT = 7.18 t.m/ml

C. Ferraillage du mur : (en flexion simple)


Mser = 7.18 t.m

En utilisant la calculette à béton du

Logiciel Robot Bat on obtient :


HA16 HA12
Aser =12.2 cm²/ml
e= 15cm e= 25cm
Donc on prend : 7T16, e =15 cm

A’ s=0, pour la disposition constructive

A
On prend A' s  s 4,06 cm2
3

On a 4HA12 pour As= 4,52cm2

Fig. X.2.6. Ferraillage du mur en garde grève


X.2.7. Corbeau

A. Evaluation des charges et surcharges

- Réaction due à la dalle de transition : R1 = qL / 2 = 1,5 t/ml.

- Réaction des poids des terres : R 2 = qL / 2 = 3.61 t/ml.

- Réaction due au revêtement : R3 = qL / 2 = 0.352 t/ml.

- Réaction due au poids propre du corbeau : R4 = qL / 2 = 0,405 t/ml.

- Réaction due aux surcharges sur remblai : R5 = qL / 2 = 2 t/ml.

Réactions : R ELU = 1,35(R1 + R2 + R3 + R4) + 1.6 R5 = 11.12 t/ml. Donc MELU = 1.39 t/ml.

RELS = (R1 + R2 + R3 + R4) + 1.2 R5 = 8.26 t/ml. Donc M ELS = 1.03 t/ml

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 152


CHAPITRE X CALCUL DE LA CULEE 2008 / 2009

B. Ferraillage

fc28 = 27 MPa ; b0 = 1m ; h = 0.8 m.

Avec l’aide du logiciel robot expert (calculette BA) on trouve

As = 2.3 cm2/ml.

Condition de non fragilité

Amin =0,23bdftj / f e
Amin=10.12 cm 2. Amin >AS Non vérifie donc As = 10.12 cm 2.
On prend : 5 HA16 pour As = 12.4 cm2.
Pour l’armateur de construction on prend :
A’ s = As / 3 = 4.13 cm 2/ml. Soit : 5HA12 pour A’ s = 5.65 cm2/ml
D’après les documents (SETRA), le ferraillage du corbeau d’appui est réalisé aussi par des
goujons de HA25 tous les 1 m.

X.2.8.Semelle
1. Evaluation des efforts agissants sur la semelle

Le tableau suivant donne l’ensemble des moments et efforts agissants sur la semelle pour les
différents cas :

Désignation Condition H P (1+ 


v)P MR MS
TOTAL C.N 97.39 1242.53 321.65 3811.89
C.S 241.62 1329,51 799.97 4712.91
234.57 1155.56 761.48 3614.11
Tab.X.2.13

Conditions normales Conditions sismiques G (1 0,07)


Nmax = 1242.53 t. Nmax = 1155.56t.
MMAX = 3811.89 t.m. MMAX = 3614.11 t.m.

2. Effort revenant à chaque pieu


Les pieux présentent une symétrie par rapport (XOY), chaque fut ramène un moment est un
effort normal. L’effort normal qui revient à chaque pieu est donné par la formule suivante :

N M y My x
Ni   x 2 
n y x 2
Avec les hypothèses suivantes : - Déformation pieu-semelle proportionnelle à la charge.

- Semelle infiniment rigide.

- Pieux identiques.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 153


CHAPITRE X CALCUL DE LA CULEE 2008 / 2009

Condition normale
1242.53 3811.89 1,8
N1 =  550.5 t.
6 6 (1,8) 2
1242.53 3811.89 1,8
N2 =  145.68t .
6 6 (1,8) 2

Condition sismique
1155.56 3614.11 1,8
N1 =  527.39 t .
6 6 (1,8) 2
1155.56 3614.111,8
N2 =  141.87 t
6 (1,8)
2
6

3. Ferraillage de la semelle (méthode des bielles)


1. Armatures transversales inférieures b
45

La Condition de la méthode est: 
 L b b
h 
 2 4 4
tg = h h
1 .  = 49.44° > 45°. (Vérifie)
L b  

2 4 d
L b 3,6 m
h = 1,75 m.  1,455m < 1,75 m. (Vérifie).
2 4

Fig.X.2.7. Semelle
Condition normale
2
a  e 267 00 t / m 2 .
3
L b
(  )
N 550 . 5 1, 455
A= 1
 2 4   0, 017008 m 2 .
a h 26700 1, 75
Ainf = 170.08cm 2.

Condition sismique
a e 40000 t / m 2 .
A = 527 .39 1 .455 0 ,010962 m 2 .
40000 1 .75
A = 109.62cm 2.
La condition normale est la plus défavorable

As=170.08 cm 2.

On prend: 22HA32 Ainf = 176.92cm2 . Fig.X.2.8. Ferraillage de la semelle (nappe inferieure)

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 154


CHAPITRE X CALCUL DE LA CULEE 2008 / 2009

n : Nombre de barre = 22 barres.

d : Enrobage = 5 cm.

: Diamètre de pieu = 1,2 m.

L’espacement est de

 H d 1,2 1,75 0.05


St =  0,14m 0.15
n 1 22 1

On prend : St = 15 cm.

Les armatures transversales sont placées

dans les bandes axées sur les pieux,

ayant pour largeur (L) telle que :


Fig.X.2.9.Ferraillage de la semelle (nappe supérieure)
L = h + pieu = 1,75 + 1,2 = 2,95 m.

Entre les différents bandes, on placera des armatures de répartitions tel que :

1 1
A1 = A = 57.65 19.21cm 2 . Soit : 4 HA25 Ainf1 = 19.63 cm 2. E=25cm
3 3

2. Armatures longitudinales inférieures dans la semelle

1
A2 = A /ml= 19.21cm 2 . donc on a 7HA20 pour A s= 21.98 cm et un espacement de 15 cm
3

3. Armatures de construction

Armatures transversales supérieures


A 57.65
A3 =  9.61 cm 2
6 6
Soit 7HA14 Aeff = 10.78 cm 2 On prend E =15 cm

Armatures longitudinales supérieures


A 57.65
A4 =  19.21 cm 2
3 3
Soit 7 HA20 A eff = 21.98 cm 2 On prend E = 15 cm
Armatures latérales
A
A3 = 9,61cm 2
6
Soit 7 HA14 Aeff = 10.78 cm 2 On prend E = 15cm

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 155


CHAPITRE X CALCUL DE LA CULEE 2008 / 2009

X.2.9.Etude et ferraillage des pieux

1. Action sur pieux

Le comportement d’un élément flexible dans le sol peut s’exprimer mathématiquement à


H M
L’aide de l’équation différentielle :

d 4y
EI CU by 0
dx 4

b : diamètre du pieu CU

CU : module de réaction du sol

y : déplacement en tête du pieu


4EI
Une solution de cette équation est de la forme : 
CU b

 : Longueur élastique du pieu


Le pieu est soumis à un moment fléchissant en chaque dixième de section, ce moment
déterminé par la méthode WERNER, le pieu étant encastré en tête ce qui implique que le
déplacement ou la rotation est nulle.

Calcul de λ

B = pieu 1.20m

CU = 30 MN/m3

E : module d’élasticité du béton =21000 350 =3.93 10 5 kg / cm 2

I : moment d’inertie du pieu

D 4 (1.2) 4
I   0.1017m 4
64 64

bCU
4 0.21m 1
4EI

Coefficient d’amortissement du module de WARNER

D’où L 0.2127.5 5.75 avec L = 27.5 m

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 156


CHAPITRE X CALCUL DE LA CULEE 2008 / 2009

2. Effort tranchant en tête du pieu

 Condition normale
Freinage = 20.55 t.
Poussée des terres et surcharges Hp = 111.23 t
H
H = 20.55+111.23 = 131.78 t. D’où : P = = 16.47 t/pieu.
6
 Condition sismique
Séisme = 180.43 t.
Poussée des terres et surcharges Hp = 119.01 t
H
H = 299.44t. D’où : P = = 37.43 t/pieu.
6
3. Calcul des pieux par la formule de WARNER

La méthode de WARNER permet de donner des moments fléchissant auquel, le pieu est
soumis en différents points, à l’aide de la formule suivante :
M P
EI0 M   2 P
 
Dans notre cas on concéder que, les pieux sont encastrés à la semelle en tête donc la
seule déformation qui peut se produire, est le déplacement.
P
M( z) M M  P

M : Moment en tête du pieu
1
 : Coefficient d’amortissement =

M , P : Donnés par les abaques de WARNER en fonction de L
H : Effort tranchant en tête de pieu
M P
M (z) = EI0 M   2 P = 0
 
P P
 M =- 
M 
L 4  P 1 .26 M 1.54



L 6  P 1 .45

 M 1 .65
L = 5.75  P 11.42 M 1 .63
 Condition normale P 16.47t / pieu  M 68.62t.m.
 Condition sismique P 37.43t / pieu  M 155.94t.m.
Valeurs des coefficients M , P en fonction de Z : (Abaques de WARNER).
Z 0.1L 0.2L 0.3L 0.4L 0.5L 0.6L 0.7L 0.8L
M 0.97 0.88 0.65 0.44 0.26 0.10 0.04 0.01
P 0.38 0.63 0.66 0.56 0.42 0.25 0.14 0.04
Tab.X.2.13
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 157
CHAPITRE X CALCUL DE LA CULEE 2008 / 2009

4. Détermination des moments tout le long du pieu


P
M( z) M M  P .

 Condition normale : M (z ) 68.62 M  16 .47 P
0.2091
37 .43
 Condition sismique : M (z ) 155.94 M  P
0,2091

Tableau récapitulatif donnant les moments en fonction de Z

Z 0.1L 0.2L 0.3L 0.4L 0.5L 0.6L 0.7L 0.8L


C.N 50 .32 26.07 5,90 -3.77 - 8.34 -9.27 -6.45 -1.95
C.S 114.37 59.28 13.43 -8.56 -18.95 -21.08 -14.67 -4.44
Tab.X.2.14

D’après les résultats, on constate que les sollicitations des conditions sismiques sont
les plus défavorables : Mmax = - 155.94 t.m.

5. Ferraillage des pieux


Le ferraillage est fait à l’aide des abaques de Walther, Le pieu est considéré comme une
pièce soumise à la flexion composée : Nmin = 88.85 t.
Mmax = 155.94 t .m.
Mr
0 ,03 .
R 2 D W
Nr
0 ,02
R 2 W

Donc ω= 0,10
F
 a2 f 0,10  Fa 98.96cm 2 . On prend 21 HA25 pour As=103,08cm 2
R W
2..R
St  = 17,95 on prend S t= 15 cm
21

Armatures transversales
 25
t  l Donc t  8.33 cm
3 3
On prendra des cercles de HA12 avec un espacement de 20 cm dans la zone courante et
15 cm dans la zone de jonction.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 158


CHAPITRE X CALCUL DE LA CULEE 2008 / 2009

Fig.X.2.10. ferraillage du pieu


X.2.10.Plot parasismique
On prévoit deux plots en béton armé, encastrés aux extrinsécismes du mur frontal sur
la partie supérieure. Ils sont destinés à empêcher le déplacement du tablier sous l’effet d’un
éventuel séisme transversal.
A. Estimation des efforts agissants sur le plot
Le bloc est soumis à un effort sismique horizontal égal à 0,1 G/2.
G/2 = 325.5 t. poids du tablier qui revient à la culée.
F = 32.55 t.
Le plot étant encastré dans le mur frontal, la force est transmise au bloc par une force
latérale.
Q = 32.55 / 0,5 = 65.1 t.
M = 11.72 t.m.
B. Le ferraillage
Le ferraillage se fait en flexion simple:
Mser = 11.72 t.m.
fc28 = 27 MPa ; b0 = 1m ; d = 0,40 m.
Amin=0.35A b = 14 cm2
As =14 cm2 Soit : 5 HA20 pour As = 15.71 cm2.
Pour l’armateur de construction on prend :A’s=As /3 = 4.66 cm2.Soit :5HA12
Pour A’s = 5.65 cm2.
Pour l’armature transversale, On prend des cadres HA10 espacés de 15cm.
6 HA20
Cadres HA10 5HA20
6 HA12
Cadres de HA10

5HA12

Fig.X.2.11.Ferraillage du plot parasismique


ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 159
CHAPITRE XI CONCLUSION 2008 / 2009

XI. CONCLUSION

Notre mémoire de fin d’étude consiste à faire la conception et l’étude d’un viaduc, ce
travail nous à permis d’approfondir et de compléter nos connaissance acquises tout au long
de notre formation au sein de l’ENSTP.

Dans notre projet les procèdes de calcul sont faites manuellement pour bien
comprendre les différentes méthodes de calcul, les phénomènes de conception.

Ce travail de fin d’étude nous a donné le compliment d’expérience nécessaire pour


pouvoir par la suite prétendre à de plus grande responsabilité professionnelles.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS 160


ANNEXE 2008 / 2009

Ligne d’influence de la poutre N°04 pour les différentes valeurs de Kα

Les charges sont symétriques par rapport à 0


Fig.1

Ligne d’influence de la poutre N°04 pour les différentes valeurs de Kα

b/4

Les charges sont symétriques par rapport à b/4


Fig.2

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS


ANNEXE 2008 / 2009

Ligne d’influence de la poutre N°04 pour les différentes valeurs de Kα

b/2

Les charges sont symétriques par rapport à b/2

Fig.3

 Pour le D240 il faut respecter un espacement de 1.90 m entre le D240 et le trottoir


 Pour le M120 il faut respecter un espacement de 0.50 m entre le M120 et le trottoir
 Pour le Bt il faut respecter un espacement de 0.50 m entre le Bt et le trottoir
 Pour le Bc il faut respecter un espacement de 0.25 m entre le Bc et le trottoir

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS


RAPPORT GEOTECHNIQUE 2008 / 2009

C Essai Pressiométrique de type Ménard


Les résultats d’essai pressiométrique de Ménard sont affichés dans le tableau ci-dessous.

Resultats des essais pressiométriques

Profondeur Pl (bar)
OA 407.2 Type de sol
(m)
E (bar) Pl* (bar) PF*(bar)
Pl=PL*+σhs
σhs (bar) E/PL* PF*/PL*

3.00 165.00 13.20 7.47 13.53 0.33 12.50 0.57


Sable
6.00 110.00 9.50 5.27 10.23 0.73 11.58 0.55
9.00 45.00 4.50 2.08 5.62 1.12 10.00 0.46
12.00 125.00 11.40 5.38 12.92 1.52 10.96 0.47
S1.1-LO-1P
15.00 545.00 38.00 21.40 39.91 1.91 14.34 0.56
Grave
18.00 635.00 35.00 20.90 37.31 2.31 18.14 0.60
21.00 830.00 48.00 25.90 50.71 2.71 17.29 0.54
24.00 865.00 57.00 32.10 60.10 3.10 15.18 0.56
Argile 3.00 84.00 9.30 5.28 9.52 0.22 9.03 0.57
6.00 105.00 9.60 5.42 10.18 0.58 10.94 0.56
Sable 9.00 75.00 8.30 4.22 9.28 0.98 9.04 0.51
12.00 130.00 14.00 7.73 15.37 1.37 9.29 0.55
S1.1-LO-2P
15.00 210.00 17.70 9.73 19.47 1.77 11.86 0.55
18.00 290.00 22.00 12.20 24.17 2.17 13.18 0.55
Grave
21.00 270.00 21.00 11.20 23.56 2.56 12.86 0.53
24.00 365.00 28.00 15.10 29.59 1.59 13.04 0.54
3.00 68.00 5.40 2.90 5.67 0.27 12.59 0.54
Sable
6.00 58.00 4.70 2.60 5.24 0.54 12.34 0.55
9.00 9.00 1.70 0.60 2.51 0.81 5.29 0.35
12.00 14.00 3.50 2.00 4.58 1.08 4.00 0.57
Grave
S1.1-LO-2Pb 18.00 79.00 4.10 2.40 5.72 1.62 19.27 0.59
22.50 1933.00 83.50 49.10 85.52 2.02 23.15 0.59
25.50 10235 84.2 49.5 86.49 2.29 121.56 0.59
Pélite
28.50 6089.00 83.80 49.30 86.36 2.56 72.66 0.59
marneuse
30.00 7571 84.1 49.5 86.80 2.7 90.02 0.59
3.00 170.00 14.10 8.18 14.32 0.22 12.06 0.58
Argile
6.00 50.00 5.50 3.07 5.93 0.43 9.09 0.56
9.00 49.00 5.60 3.01 6.39 0.79 8.75 0.54
Sable 12.00 66.00 6.60 3.32 7.78 1.18 10.00 0.50
S1.1-LO-3P
15.00 350.00 25.00 14.20 26.58 1.58 14.00 0.57
Grave 18.00 415.00 26.00 14.30 27.97 1.97 15.96 0.55
21.00 1385.00 84.00 48.20 86.37 2.37 16.49 0.57
Marne 24.00 1535.00 85.00 48.80 87.77 2.77 18.06 0.57
16.00 87.40 13.60 5.90 15.00 1.40 6.43 0.43
17.50 106.80 14.4 6.40 16.00 1.60 7.42 0.44
Grave 19.00 294.30 18.30 8.5 20.00 1.70 16.08 0.46
20.50 447.00 12.30 5.40 14.10 1.80 36.34 0.44
22.00 490.20 33.00 9.00 35.00 2.00 14.85 0.27
S1.1-LO-3Pb
23.50 367.70 45.00 22.90 47.10 2.10 8.17 0.51
25.00 627.30 48.30 29.30 50.60 2.30 12.99 0.61
Marne 26.50 497.80 42.60 18.70 45.00 2.40 11.69 0.44
28.00 894.20 47.50 23.90 50.00 2.50 18.83 0.50
29.50 745.30 48.20 29.70 50.90 2.70 15.46 0.62

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS


RAPPORT GEOTECHNIQUE 2008 / 2009

V – ÉTUDE DES FONDATIONS ET RECOMMANDATIONS

Considérant la nature géologique du sous-sol d’aprés les sondages nous sommes


en présence de sable de faible consistance en surface et une couche de la grave (entre
8.0m et 25.0m) et l'existence de la marne au-dessous de 21.00m de profondeur.

Il est recommandé la réalisation de fondations profondes, établies dans une


couche de pelite marneuse sur pieux en béton armé d’un diamètre de 1.2 m et m d’une
longueur de 27.5m pour C1,25.5m pour (P1), 25.0m pour (P2), 21.0m pour (P3), 23.0m
pour (P4) et de 23.5m pour (C2),

La réalisation d'un calcul de fondation offrant les paramètres de portance les plus
fiables a exigé des calculs basés sur les résultats des essais pressiométriques, selon la
méthode du fascicule 62 titres V du CCTG.

Basé sur le Tableau I ci-dessous et les résultats des essais pressiométriques, le


sol au niveau de l’ouvrage a été classifié comme suit :

Tableau I : catégories conventionnelles de sol

Catégorie de Sol DESCRIPTION PRESSIOMETRE Pl(MPa)

A Argiles et limons tendres <0,7

Argile, Limons B Argiles et limons fermes 1,2 – 2,0

C Argiles très fermes à dures >2,5

A Lâches <0,5

Sables, Graves B Moyennement compact 1,0 – 2,0

C Compacts >2,5

A Tendres <0,7

Craies B Altérées 1,0 – 2,5

C Compactes >3,0

Marnes A Tendres 1,5 – 4,0

Marno-Calcaires B Compacts >4,5

A Altérées 2,5 – 4,0


Roches
B Fragmentées >4,5

(du fascicule 62 titre V du CCTG)

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS


RAPPORT GEOTECHNIQUE 2008 / 2009

V.1 – Principes théoriques des méthodes de calcul selon le fascicule 62 titre V du


CCTG

Détermination de la Charge limite:

La charge limite d’un pieu isolé de section (A) et de longueur (L) est donnée par la formule
générale :

Qu = Qpu + Qsu

Avec:

Qpu = effort limite mobilisable sous la pointe

Qsu = effort limite mobilisable par frottement latéral

Effort limite mobilisable sous la pointe:

Il est donné par : Qpu = A . qu

Avec:

A = section de la pointe

qu = contrainte de rupture relative au terme de pointe.

Effort limite mobilisable par frottement latéral:

Avec:

Qsu P  qs (z ) 
0
dz

P = périmètre du pieu

qs(z) = frottement latéral unitaire limite à la côte z

Contrainte de rupture sous la pointe:

Elle est définie comme suit:

qu = kp . Ple

Avec:

Kp = facteur de portance, fonction de la nature du sol et du mode de mise en œuvre, les


valeurs de Kp sont données dans le tableau ci-dessus

Ple = pression limite nette équivalente

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS


RAPPORT GEOTECHNIQUE 2008 / 2009

Figure 1: courbes de frottement unitaire limite le long du fût du pieu.

Frottement latéral unitaire limite:

Le frottement latéral unitaire limite à la profondeur z, qs(z) est donné par un abaque
en fonction de la valeur de la pression limite nette mesurée à cette même profondeur.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS


RAPPORT GEOTECHNIQUE 2008 / 2009

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS


RAPPORT GEOTECHNIQUE 2008 / 2009

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS


RAPPORT GEOTECHNIQUE 2008 / 2009

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS


RAPPORT GEOTECHNIQUE 2008 / 2009

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS


RAPPORT GEOTECHNIQUE 2008 / 2009

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS


RAPPORT GEOTECHNIQUE 2008 / 2009

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS


RAPPORT GEOTECHNIQUE 2008 / 2009

Resultat du calcul de la capacité portante d'un pieu isolé du OA 407.2

Profondeur
Effort limite
entre la Pression Effort limite
Longueur par La charge
terre limite sous la Compressi Traction
pieu du pieu Type du sol frottement limite
végétale et équivalente pointe Qpu on Qc (kN) Qt (kN)
L (m) latéral Qsu Qu (kN)
la pointe du Ple* (bars) (kN)
(KN)
pieu (m)
+3→0 sable
0→-14 ,0 sable 24
C1 27.5
(marne)
2983.2 4524.0 7507.2 4658.4 3166.8
-14, 0→-23,5 grave
-23, 5→-27,5 marne
+3,0→0 sable
0→-6 ,0 sable 24
P1 25.5 2983.2 5730.0 8713.2 5502.6 4011.0
-6,0 →-21,5 grave (marne)
-21, 5→-25,5 marne
+3,5→0 argile
0→-5 ,0 sable 24
P2 25.0
(marne)
2983.2 5504.0 8487.2 5344.4 3852.8
-5,0 →-19,0 grave
-19, 0→-25,0 marne
+7 ,0→-0 sable
0→-3 ,5 sable 24
P3 21.0 2983.2 5005.0 7988.2 4995.1 3503.5
-3,5 →-17,0 grave (marne)
-17, 0→-21,0 marne
+6,6→0 sable
0→-8 ,0 sable 24
P4 23.0 2983.2 4072.0 7055.2 4342.0 2850.4
-8,0 →-15,0 grave (marne)
-15, 0→-23,0 marne
+3,0→0 argile
0→-5 ,5 argile
24
C2 23.5 -5,5 →-10,5 sable 2983.2 4245.0 7228.2 4463.1 2971.5
(marne)
-10, 5→-19,5 grave
-19, 5→-23,5 marne

VI – CONCLUSION

Basés sur les résultats des calculs des essais pressiométriques de Ménard, selon la méthode du
fascicule 62 du titre V, nos recommandations sont comme suit :
1)- Type de fondation :

Fondations profondes sur pieux de diamètre de 1.2 m et m d’une longueur de 27.5m pour C1, 25.5m pour
(P1), 25.0m pour (P2), 21.0m pour (P3), 23.0m pour (P4) et de 23.5m pour (C2),
2)- Sous- Couche:

Pelite marneuse.

3)- Agressivité du sol


Environnement non agressif et aucune mesure de protection particulière n’est exigée.

4)- La Stabilité globale

Les conditions réelles du site n’indiquent aucun signe apparent d'instabilité.


5) – Frottement négatif

Le frottement négatif ne se produira pas.

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS

Vous aimerez peut-être aussi