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CONCEPTION ET ETUDE D’UN PONT
A OULMANE KHELIFA
SOLUTION TABLIER CONSTRUIT PAR POUSSAGE
Je le dédie aussi à :
Mes frères ainsi que mes sœurs, qui mon soutenus et
crus en moi lors de mon parcourt.
A l’âme de mon neveu Ramzi
Celui qui a partagé ce travail avec moi dans les bons et mauvais
Je le dédie aussi à :
Mon frère Mahdi ainsi que ma sœur Amira, qui mon soutenus et
crus en moi lors de mon parcourt.
Mes grandes mères.
Celui qui a partagé ce travail avec moi dans les bons et mauvais
SOMMAIRE :
Introduction générale ................................................................................................... 16
Chapitre I : Généralités ............................................................................................... 17
I.1. INTRODUCTION ......................................................................................... 18
I.2. PRESENTATION DU PROJET ..................................................................... 18
I.3. LES DONNEES NATURELLES ..................................................................... 19
I.3.1. La topographie ......................................................................................................... 20
I.3.2. La reconnaissance géotechnique .............................................................................. 20
I.3.2.1. Interprétations ................................................................................................... 20
I.3.2.2. Les essais de laboratoire .................................................................................... 21
I.3.2.2.1. Nature des essais ................................................................................................ 21
I.3.2.2.2. Commentaires des résultats ............................................................................... 21
I.3.2.3. Les fondations ................................................................................................... 22
I.3.2.3.1. Capacité portante admissible ............................................................................. 22
I.3.2.4. Conclusion ........................................................................................................ 23
I.3.3. Les actions susceptibles de sollicite notre ouvrage ................................................... 23
I.3.3.1. L’action du vent ............................................................................................... 23
I.3.3.2. L’action de La neige ......................................................................................... 24
I.3.3.3. L’Effets du climat............................................................................................. 24
I.3.3.3.1. L’action thermique ............................................................................................ 24
I.3.3.3.2. L’action atmosphérique .................................................................................... 25
I.3.3.4. L’action sismique ............................................................................................. 25
I.4. LES DONNEES FONCTIONNELLES ............................................................ 26
I.4.1. Tracé en plan ........................................................................................................... 26
I.4.2. Profil en long ........................................................................................................... 26
I.4.3. Profil en travers ....................................................................................................... 26
I.5. CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX .................................................... 27
I.5.1. Caractéristiques des matériaux pour la superstructure .............................................. 27
I.5.2. Caractéristiques des matériaux pour l’infrastructure ................................................ 29
INTRODUCTION GENERALE
Ce travail récompense la fin d’un dur labeur au sein de l’école nationale des travaux publics,
il vient à la fin du cursus universitaire c’est une synthèse des connaissances acquises durant ce
cursus. C’est une initiation au domaine des ouvrages d’art qui nous permet de faire valoir les
connaissances acquises.
La construction des ponts compte parmi ces travaux difficiles qui attirent et défient les
ingénieurs les plus énergiques et surs d’eux même, mais la joie et la satisfaction que l’on
éprouve quand notre ouvrage arrive à son apothéose démontre l’importance de la tâche
accomplie ; et quand un ingénieur est passionné, cette passion ira en grandissant dans le temps
pour devenir un amour qui restera jeune et enthousiasme tout le long de sa vie de
constructeur.
Le thème de notre projet est « conception et étude d’un pont à OULMANE KHELIFA,
solution tablier construit par poussage ».
En premier lieu nous avons procédé à la recherche d’une conception adéquate en tenant
compte des critères techniques, économiques et esthétiques. En suite on est passé au choix de
la variante qui c’est portée sur un pont à poutres-caisson ainsi qu’au choix du mode
d’exécution dont on a opté pour un tablier construit par poussage.
En second lieu nous avons expliqué les différentes méthodes du poussage existantes dans la
littérature d’une part et on a procédé au prédimensionnement de la section transversale du
tablier avec l’évaluation des différentes charges et surcharges sous lesquelles notre ouvrage
sera calculé d’autre part. En suite, on est passé aux calculs et aux différentes vérifications du
tablier en phase de poussage et en phase d’exploitation et à l’évaluation de la précontrainte
de poussage et de continuité ainsi que l’étude transversale et le ferraillage des caissons.
Chapitre I :
Généralités
I.1. INTRODUCTION
En quelques décennies, la construction des ponts a considérablement progressé non seulement
grâce à une utilisation intelligeant et une mise en œuvre métrisée de matériaux nouveau aux
performances remarquables, mais aussi grâce à la mise au point de méthodes rationnalisant la
production, régularisant la qualité et augmenté les cadences de fabrication tout en assurant
une sécurité croissante pour le personnel d’exécution.
• Donc on doit construire deux (2) ponts jumelés reliant RIYAD ELFETH et
PLATEAU DES ANASSAIRES
Entre PK 307.14 et PK 628.14 pour le pont de coté droit, et entre PK 307.14 et PK 623.06
pour le pont coté gauche ; afin d’éviter le croisement des axes du carrefour.
Elles concernent : le sol, les rivières à franchir, leur hydrogéologie ; donc l’ensemble des
éléments et son environnement. Pour notre cas on se base sur les données suivantes :
I.3.1. La topographie
Notre ouvrage permet le franchissement d’une brèche très prononcée d’un terrain accidenté
« ravin de la femme sauvage » d’une portée du 320m et d’un tirant d’air de 30m.
Les données géotechniques sont fondamentales dans l’étude d’un projet d’ouvrage d’art car
elles nous permettent d’avoir une implantation d’appuis plus judicieuse, et un type de
fondation adéquat, suivant les différentes coupes géologiques et géotechniques.
I.3.2.1. Interprétations
Les essais au pénétromètre statique ainsi réalisés ont obtient le refus sur les premiers mètres
de la couche de molasse.
• RP ≤ 20 bars : remblai.
• 30 bars ≤ Rp ≤ 50 bars : sable argileux rouge.
• Refus : molasse dure.
Remarque
Les essais pénétrométriques ont permis de déceler l’horizon molassique du site à franchir.
Les essais de laboratoire ont été réalisés sur les échantillons intacts remaniés, afin
d’apprécier les caractéristiques physiques et mécaniques des couches rencontrées.
Les essais ont été réalisés sur les échantillons non remaniés :
Deux (02) essais de cisaillement saturés ont été effectués sur des éprouvettes confectionnés
avec les conditions suivantes :
Les résultats montrent que l’angle de frottement le plus élevé est obtenus par un pourcentage
des fines (< 80m) inferieur à 50%.
27° ≤ φ ≤ 33°
• Molasse
Pour la couche de molasse des essais d’écrasement ont été faits sur des carottes intactes
provenant des sondages.les résultats sont les suivants :
S6 : 13,00/13,50 64 2,29
couche de remblais
d'épaisseur variable + couche
de sable argileux rouge.
Sondage
Sondage N° 09
Notre ouvrage doit être fondu sur pieux ; travaillant en pointe, ceux-ci doivent être ancrés
dans la couche de molasse de 3φ ; afin de traverser la couche de limons ou sable argileux
rouge.
La capacité portante admissible à partir des essais statiques est de l’ordre de 3 bars.
Molasse
I.3.2.4. Conclusion
En réalité, l’action du vent induit une pression dynamique sur un pont. Dans les structures
rigides telles que les ponts en béton, il est généralement suffisant de la considérer comme une
pression statique, par contre les ponts souples (ex: pont à haubans), il est nécessaire de mener
une étude approfondie sur la variation de l’action du vent pour apprécier la contribution de
leur comportement dynamique.
Les effets de la neige ne sont pas pris en considération dans le calcul des ponts, mais ils
peuvent se produire dans certains cas particuliers (ouvrage en phase de construction), le site
abritant notre ouvrage est tout prêt du littoral, donc il n’y a pas de neige.
Nuit jour
Sous l’action d’agents atmosphériques, l’acier devient sensible à la corrosion au delà d’un
seuil de taux d’humidité de l’ordre de 50 à 70 %. La présence de poussières et d’autres dépôts
solides étrangers favorisent le déclenchement de ce phénomène.
La pollution atmosphérique par des gaz sulfureux acides contribue dans l’accélération des
processus de la corrosion. La température joue également un rôle déterminant dans
l’accélération du processus chimique d’oxydation.
Un séisme est une succession de déplacements rapides imposés aux fondations d’un
ouvrage. Sur un ouvrage rigide, les efforts sont identiques à ceux d’une accélération uniforme
présentant une composante horizontale de direction quelconque et une composante verticale.
L’effort sismique est considéré comme une action accidentelle qui peut induire :
• Chute du tablier.
• Endommagement des appuis.
• Endommagement des joints du tablier.
• Endommagement des piles.
Alors on doit :
Notre ouvrage est situé dans une zone de forte sismicité (zone III) d’après le RPOA.
Fixées par le maitre de l’ouvrage éventuellement après négociation avec d’autres décideurs,
donc c’est un ensemble de caractéristiques permettant à notre pont d’assuré sa fonction
d’ouvrage de franchissement il comporte :
L’ouvrage est constitué d’un rayon en plan de 700m entre PK 307.14 et PK 609.42 pour les
deux ponts, et un alignement droit entre PK 609.42 et PK 628.42 pour le pont de voie droite
et entre PK 609.42 et PK 623.06 pour le pont de voie gauche.
Le profil en long est la ligne située sur l’axe de l’ouvrage définissant en élévation le tracé en
plan longitudinalement le tracé de la voie routière unidirectionnelle présente une pente de
6.33% de l’axe du tablier (voie gauche), et 6.43% de l’axe du tablier (voie droite), et de
gabarit de 30m.
Pour la chaussée il est important de définir la largeur du trottoir (s’il existe) et la largeur
roulable avant l’établissement de l’avant projet détaillé.
Pour notre cas l’ouvrage est constitué de deux chaussées unidirectionnelles chacune
comporte les caractéristiques suivantes :
Béton
t=3j t=28j
δ= 1.50 1.50
fpd=1456 N/mm2
sig’_p= eps*Ep
Relâchement
d_sigrt= 2.2 % à 1000h
C= 9
Acier ordinaire
FeB 40
ftk=400 N/mm2
δ=1.15
eps’_s=0.0017
Béton
Pieux semelles élévation
fck= 20.00 25.00 30.00 N/mm2
fcfm= 2.65 3.08 3.48 N/mm2 résistance moyenne à la traction par flexion
fctd = 1.03 1.20 1.35 N/mm2 résistance caractéristique à la trac par flexion
n= 0.575 0.55=0.70*fck/200>=0.50
φ = 35°
Ka =0.271
K0 =0.426
Terrain
γ = 19.00 KN/m.
φ = 30°
Ka =0.333
K0 =0.500
E. Mock
Chapitre II :
Conception
II.1. INTRODUCTION
La conception d’un pont résulte, le plus souvent, d’une démarche itérative dont l’objectif
est l’optimisation technique, économique et esthétique de l’ouvrage de franchissement projeté
vis-à-vis de l’ensemble des contraintes naturelles (qui sont l’ensemble des éléments de son
environnement), et fonctionnelles imposées (qui sont l’ensemble des caractéristiques
permettant au pont d’assurer sa fonction d’ouvrage de franchissement).
L’étude d’un projet est conduite par un ingénieur expérimenté et imaginatif, possédant une
bonne connaissance des divers types d’ouvrages, de leurs prédimensionnement et de leurs
sujétions d’exécution, et capable d’une hardiesse réfléchie dans la recherche de solutions à la
fois économique et originales lorsque se posent des problèmes de complexité inhabituelle.
Les solutions s’articulent sur trois composantes principales définissant la structure d’un pont :
Qu’il soit poutre ou dalle le pont en béton armé n’est envisageable que pour des faibles
portées, généralement de 15 à 20 m. Au-delà la hauteur du tablier devient très grande, ce qui
influe sur son poids qui deviendra très important.
Dans le domaine des structures, le béton précontraint est la plus importante innovation du
siècle passé.
La précontrainte est un traitement mécanique qui consiste à produire, dans un matériau, avant
sa mise en service, des contraintes opposées à celles produites par les charges qui le
solliciteront. Là où le béton armé trouve sa limite, le béton précontraint prend le relais, il
permet d’atteindre des portées allant jusqu’à 50 m.
L’acier résiste bien à la traction et à la compression, les ponts métalliques ont beaucoup
évolués au cours de ces derniers siècles, et ça est dû aux différentes faveurs qui ont rendu
cette évolution possible :
• Les progrès sidérurgique : la fonte, le fer ont été remplacés par de l’acier.
• Les progrès dans les techniques d’assemblage.
• Les progrès dans les techniques de fabrication.
• L’affinement des calculs grâce à la meilleure connaissance de la RDM.
Avec les ponts métalliques on peut atteindre des portées allant de 40 m (pont mixte) jusqu’à
2000 m (pont suspendus).
II.3.1.1.Description
Dans ce type d’ouvrage, réalisé surtout dans les grandes portées, l’organe porteur est
constitué par un ou plusieurs caissons qui forment un profil fermé comprenant un hourdis
supérieur qui sert de dalle de couverture et des âmes reliées entre elles à leur partie basse par
un hourdis inferieur. Le hourdis supérieur déborde des âmes de rive par un élément de dalle
en encorbellement. La liaison entre les âmes et les hourdis sont complétés par des goussets.
En plus de leur rôle de dalle de couverture, le hourdis supérieur comme le hourdis inferieur
fonctionnent en tant que membrures comprimées ou tendues suivant le signe du moment
sollicitant la section considérée.
Si l’épaisseur du hourdis supérieur est constante, celle du hourdis inferieur est généralement
variable, on lui donne une valeur maximum aux points du moment négatif maximum.
L’épaisseur des âmes dépend des mêmes facteurs que pour les poutres de travées
indépendantes, c'est-à-dire résistance à l’effort tranchant et mise en œuvre convenable du
béton. Les âmes peuvent êtres de hauteur constante ou de hauteur variable.
Pour la largeur du tablier elle est égale à 22m, la disposition admise sera décrite ci-dessous :
II.3.2.1. Description
Le béton assure le rôle de table de compression. Les efforts de traction sont repris par le
profilé métallique, la garantie du non-glissement entre le hourdis et la semelle supérieure au
profilé est assurée par des connecteurs (petits éléments métalliques soudés sur la semelle
supérieure du profilé) les connecteurs sont dimensionnés pour reprendre la totalité des efforts de
glissement, la dalle ainsi liée à l’ossature de manière à intervertir dans la flexion générale. On
obtient ainsi un pont mixte dans lequel la dalle est considérée comme participante à la résistance
de l’ensemble.
On distingue les poutres en I à âme pleine, les poutres caissons, les poutres en treillis.
Actuellement ce sont les poutres en I les plus utilisées car leurs fabrications est relativement
simple. La gamme usuelle des poutres métalliques est de 25 à 90m environ pour les travées
indépendantes.
Notre tablier est composé de deux poutres métalliques en I, chacune est constituée de
deux semelles déterminées par les efforts au lancement, au bétonnage et en exploitation par
des conditions :
• de résistance.
• d’instabilité.
Les deux semelles sont reliées par une âme pleine, que son épaisseur dépend :
Tout cet ensemble connecté à une dalle en béton armé dont l’épaisseur est déterminée par les
facteurs suivants :
II.3.3.1. Description
Les ponts à haubans les plus utilisés sont les ponts symétriques à trois travées, dans de tel
ponts le groupe des haubans le plus proche des culées (ou des piles-culées) joue un rôle
particulier et essentiel : en effet dans ces zones le tablier ne peut se déplacer que
verticalement (dans la mesure où la réaction sur culée où pile-culée reste positive).Et les
haubans qui sont encrés limitent les déplacements horizontaux de la tête des pylônes. C’est
pourquoi on les appelle haubans de retenue ; ils donnent à l’ouvrage l’essentiel : sa rigidité.
• Ce sont des ouvrages très couteux car ils nécessitent une grande quantité d’acier.
• La complexité d’exécution (ils demandent une main d’œuvre très qualifiée et un
matériel spécial).
• L’augmentation considérable des moments du poids propre par suite de variation
de l’inertie des consoles.
Le principe général de la méthode de construction par poussage est très simple. Il consiste à
préfabriqué le tablier à coté de la brèche à franchir, sur une plate forme située dans le
prolongement de son axe longitudinal, en arrière de la culée, puis à le pousser, par un
déplacement de translation suivant son axe, en le faisant glisser sur sa culée et sur ces piles
définitives (éventuellement sur des appuis provisoires complémentaires), jusqu’à ce qu’il ait
atteint sa position définitive, au dessus de la brèche qu’il doit enjamber.
Le tablier peut être soit poussé en une seul fois, s’il a été préalablement préfabriqué
entièrement, ou poussé en plusieurs fois, lorsqu’il est préfabriqué par tronçons successifs,
chaque poussage s’effectuant alors après la préfabrication du tronçon correspondant.
Dans les cas les plus courants, le tablier coulé sur un cintre fixe, établi au dessus de la
brèche à franchir et régnant d’un bout à l’autre de l’ouvrage. Lorsque le tablier comporte
plusieurs nervures, il est souvent intéressant de construire le tablier nervure par nervure, dans
le sens transversal. Une fois une nervure coulée et mise en précontrainte, le cintre est ripé
transversalement pour permettre la construction de la nervure voisine. Les nervures sont
réunies entre elles par précontrainte transversale.
Pour les ouvrages de grande longueur, comportant un nombre de travées important, il est
économique de chercher à réutiliser le même cintre plusieurs fois de suite. La technique
consiste à construire, dans un premier temps, une travée de rive prolongée par une fraction de
la deuxième travée, établir la précontrainte de ce tronçon de tablier, puis déplacer le cintre, et
à construire le reste de la deuxième travée et le début de la troisième. Ce tronçon est
précontraint soit par des câbles filant ancrés dans le premier tronçon, soit par une combinaison
des deux systèmes.
+ : favorable
- : peu favorable
Le domaine privilégié des ponts poussés en béton précontraint est le domaine des ouvrages
à géométrie constante (axe en plan et profil en long droits ou circulaires), de hauteur
constante, de portées comprises entre 30 et 50m, pouvant aller exceptionnellement jusqu'à 65
ou 70m, pour les ouvrages poussés par un seul coté. Au-delà de ces portées, le poids de la
structure devient trop important et il engendre, au poussage, des sollicitations très fortes qui
rendent cette méthode beaucoup plus couteuse que des techniques mieux adaptées aux plus
grandes portées.
Les ponts construits par poussage sont nécessairement des ouvrages à plusieurs travées
continues. Dans certains cas, la continuité peut n’être que provisoire pendant le poussage,
sous forme d’attelage, lorsqu’ ‘il est nécessaire de créer des joints en phase définitive.
On peut considérer deux types principaux de ponts poussés, selon que l’ouvrage est mis en
place par déplacement depuis un seul coté ou depuis les deux cotés de la brèche.
Celui des ouvrages à travées multiples, le poussage s’effectue par tançons successifs d’une
longueur comprise généralement entre 10 à 15m et 50m, à partir d’une plate forme située en
arrière d’une culée, sur laquelle le tablier est préfabriqué .chaque phase de bétonnage est
suivie d’une phase de poussage pendent laquelle on libère le coffrage pour permettre la
réalisation de l’élément suivant. En phase de construction, le système statique est celui d’une
poutre continue dont le degré hyperstaticité augmente jusqu'à la dernière opération de
poussage.
• Une troisième catégorie pourrait être évoquée, celle des ouvrages de grande
longueur à travées multiples poussés depuis les deux cotés. Cette disposition peut,
dans certains cas particuliers, être intéressante, notamment pour des ouvrages très
longs (supérieurs à 1000m, de façon à limiter les efforts de poussage à exercer),ou
pour des ouvrages dont la géométrie n’est pas constante sur toute leur longueur et
comporte deux parties distinctes ( par exemple un profil en long droit d’un coté et
circulaire de l’autre) ou, enfin, pour des raisons de délais d’exécution, les deux
ateliers de poussage, sur chaque rive, travaillant alors simultanément. Ce type
d’ouvrage, malgré son apparente similitude d’appellation ; se range dans la
catégorie des ponts poussés d’un seul coté, à la fois vis-à-vis des méthodes
constructives et des dispositions technologiques, des efforts et des sollicitations en
phases provisoires de poussage, et de son fonctionnement structurel tant provisoire
que définitif. C’est pourquoi nous ne faisons que l’évoquer ici, considérant qu’il
s’agit en fait de ponts poussés d’un seul coté un peu particuliers.
L’importance numérique de ces deux catégories d’ouvrages n’est pas de tout la même. Les
ponts poussés des deux cotés, de type 1-2-1, ne représentent que quelques pour-cent du
nombre total d’ouvrages réalisés avec cette méthode et, en surface de tablier, ce pourcentage
est pratiquement négligeable.
Le principe même de la méthode de poussage fait que, sauf pour les ponts poussés par les
deux cotés, ce sont des structures continues dont chaque section se trouve, au cours du
poussage, successivement en position « sur appui », donc soumise à un moment de flexion
négatif, et en position « milieu de travée », donc soumise à un moment positif. Cette
alternance de sollicitations, non gênante pour des structures en matériau homogène comme
l’acier, l’est tout particulièrement pour des structures en béton et nécessite une conception et
un dimensionnement particulier.
• Avoir suffisamment de béton en fibre inferieure sur appui pour y faire passer les
compressions dues aux charges extérieures définitives, cumulées aux compressions de
la précontrainte inversée nécessaire au poussage, lorsque cette section est en milieu de
travée.
• Pouvoir loger tous les câbles de précontrainte, ceux nécessaires au poussage et ceux
nécessaires en phase définitive pour les sollicitations de service (généralement les
câblages mixtes, intérieurs et extérieurs, facilitent ces dispositions).
Dans le cas d’ouvrages de petites portées, d’une vingtaine de mètres environ, de type
passage supérieur autoroutier, le tablier mis en place par poussage peut avoir une section
en dalle pleine.
• La très grande sécurité à la fois pour le personnel du chantier et pour les usagers
extérieurs au chantier, qui circulent ou se trouvent sous l’ouvrage, dans la brèche à
franchir, du fait qu’aucune activité n’intervient au-dessus de cette brèche.
D’éventuelles dispositions particulières peuvent être prises pour le passage de
l’avant-bec.
• L’absence d’étaiement, de support de coffrage ou de charpente quelle qu’elle soit,
dans la brèche à franchir, ce qui permet d’assurer un total respect des gabarits dans
les zones survolées.
• La préfabrication du tablier à poste fixe, qui permet de garantir les meilleures
conditions possibles de travail et d’accès pour le personnel du chantier.
• Un matériel spécifique peu couteux, facile à transporter, à monter et à démonter,
simple à utiliser et facilement adaptable pour être réutilisé sur d’autres ouvrages.
• Une grande répétitivité des taches à accomplir, qui génère des rendements de
main-d’œuvre élevés et donc des couts de construction compétitifs.
Chapitre III:
Prédimensionnement
Le prédimensionnement d’une section transversale d’un pont, doit suivre le profil en travers
de la chaussée ; car c’est une donnée fonctionnelle de l’ouvrage. Le trottoir droit être
proportionnel au sens de la circulation est appelé à recevoir des charges piétonnes. Par
contre celui de l’axe de l’ouvrage n’est pas chargeable ce qui explique la dissymétrie du
voussoir. La largeur du voussoir sera donnée ci-dessous :
III.1.1.1. La hauteur
La hauteur du caisson est en générale comprise entre 1/16 et 1/18 de la longueur de la plus
grande travée de l’ouvrage dans le cas des ponts routes.
On à : 64m > 60m ce qui nous donne une hauteur de caisson qui est comprise entre 1/20 et
1/22, donc la hauteur du caisson est :
En prend : h=3,10 m.
Les âmes doivent assurer une bonne résistance à l’effort tranchant ainsi une bonne facilité
de bétonnage et doivent permettre l’ancrage des câbles de précontrainte.
Dans notre cas l’épaisseur de l’âme, qui est constante, sera dimensionnée pour le poussage.
Si, en service, des épaisseurs sur appuis sont nécessaires, ils seront dimensionnés sans excès,
toujours pour des raisons de limitation de poids.
Mis à part pour les petites portées, l’emploi de la précontrainte extérieure est conseillée pour
éviter de déduire un diamètre de gaine de l’épaisseur de l’âme pendant le poussage car les
câbles ondulés ne sont ni tendus ni injectés. Dés que les portées dépassant environ 50m, il
faut penser aux câbles antagonistes (ce qui donne des épaisseurs compris entre 30 et 35 cm).
Dans notre cas on est en présence de câbles intérieurs en cours du poussage, qui exigence une
épaisseur importante alors on prend e=53cm.
Le hourdis inferieur aura également une épaisseur constante, elle peut augmenter localement
au voisinage des entretoises sur les piles et dans certains cas dans la première travée, pour
mieux résister aux moments fléchissant négatifs (table de compression) en cours de poussage.
En présence des câbles de précontrainte longitudinaux, l’épaisseur minimale est 24 cm. Pour
notre cas en prend : e = 36 cm.
Le hourdis supérieur doit comporter des goussets importants à la jonction avec les âmes.
III.1.1.5.1. Gousset 01: améliore l’encastrement du hourdis sur les âmes et fait onduler
sa ligne moyenne, ce qui permet l’utilisation de câbles transversaux au tracé rectiligne ou
légèrement sinusoïdale.
Les goussets 01 doivent être tracés de façon à envelopper les lignes de pression possibles
créés par les charges roulantes disposées dans la zone centrale du hourdis (le tiere central du
porté). La résistance du hourdis et alors pratiquement égale à celle d’un hourdis d’épaisseur
uniforme dont la hauteur serait celle du gousset.
III.1.1.5.2. Gousset 02 : facilite la mise en place du béton, et permet de loger les câbles
de précontrainte longitudinaux assurant la résistance des consoles, ainsi que les ancrages
éventuels des câbles de solidarisation relevés en travée et sortant dans la membrure supérieur.
Le hourdis inferieur est généralement encastré sur les âmes par l’intermédiaire de goussets,
assez fortement inclinés sur l’horizontale de façon à ne pas gêner la mise en place du béton. Si
l’inclinaison des goussets est inferieur à 45°, des fenêtres doivent être prévues dans les
coffrages afin de permettre la pré-vibration.
Les voussoirs sur pile sont des éléments massifs, à la géométrie compliquée, et dotés d’un
ferraillage passif dense.les réactions appliquées au droit des appareilles d’appuis ne peuvent
généralement pas être directement transmises aux âmes du fait de la taille de ces derniers, et
les efforts ne peuvent pas être repris par flexion transversal du hourdis inférieur.
De plus, le chargement des appareils d’appui, lorsque leur fonctionnement n’est plus
satisfaisant, nécessite un vérinage du tablier en des points qui sont également excentrés par
rapport à l’axe des âmes.il est donc nécessaire de doter la poutre-caisson d’une entretoise
robuste qui a également pour rôle de la rigidifier à la torsion et d’assurer l’indéformabilité de
sa section droite pour permettre la communication entre les travées.
Pour permettre la communication entre les travées, elle doit posséder une ouverture dont la
dimension est de l’ordre de 1m ×1.2m.
On notera qu’en cours de poussage les câbles de précontrainte sont pratiquement rectiligne, et
qu’elle ne procure pas de réduction d’effort tranchant. Cependant, dans le cas des câbles
antagonistes, on verra que l’on peut, grâce aux poussées au vide, compense la différance de
poids entre les entretoises sur appuis et les déviateurs.
L’implantation des appuis constitue une partie importante dans la conception de l’ouvrage car
elle intervient d’une manière itérative dans la validation du choix du tablier. Elle influe dans
la répartition des travées et la longueur totale du tablier.
Les portées de l’ouvrage doivent remplir des conditions relativement restrictives : pour
d’évidentes raisons d’économie (répétitivité de la géométrie et du câblage des tronçons).
Pour les ponts poussés unilatéralement, la portée économique est d’environ 40 à 50m, voire
60m en fonction des conditions locales (l’encombrement du site et des couts
d’appuis).Cependant, on peut dépasser 60m avec des provisoires situés généralement au
voisinage du milieu des travées principales.
Dans notre cas l’encombrement du site ainsi que la présence d’un ovoïde (collecteur des eaux
usées) implique une travée de 64m, ce qui nous oblige de mettre une palée provisoire pour
limitée la quantité de précontrainte destinée à résister aux efforts appliqués au tablier lors du
poussage, cette solution est bien évidemment efficace, puisqu’en divisant par exemple par 2
les travées, on réduit les moments fléchissant par 4,cette réduction est dans la pratique
illusoire, dans la mesure où certaines sollicitations sont inchangées, comme celles induites par
le gradient thermique, tandis que l’autres, comme celles résultant des dénivellations d’appuis,
augmente en théorie selon le carré des portées, on dispose donc, en pratique un seul appui
provisoire par travée(travée de portée supérieur à 60m).
Les travées de rives doivent être, si possible, plus courtes que les travées courantes, car
pendent le poussage elles sont le siège de sollicitations importantes. En principe, les moments
fléchissant sur appuis dans une poutre semi-infinie chargée par une densité uniforme sont
égaux si les travées de rive ont une longueur à 2/3=0.816, fois la longueur des travées
courantes. Mais on a poussé de nombreux ouvrages qui ne présentaient pas ce rapport, au prix
d’un dimensionnement approprié des sections et de la précontrainte des travées de rive.
La longueur de travée de rive est 0.7 à 0.9 L (L est la longueur de la travée courante), pour le
service une grande travée de rive est assez contraignante pour l’effort tranchant. En revanche,
on peut facilement reprendre le supplément de moment dans cette travée par une modification
de câblage.
De ces conditions on adopte les longueurs des travées ainsi que les implantations
suivantes pour les deux ponts:
Chapitre IV :
Charges et surcharges
Les densités
matériaux Densités
Les sections
Section Courante : 8.656 m2
Entretoise (section sur pile) : 18.715 m2
Ancrage : 2.02*2.20.
Câbles (12T15).
Poids Calcul Résultats
360
A(l ) = 2,30 + (KN/m2)
L + 12
a A (l )
A 1 (l) = max 1
4 − 0 , 002 L
A2 ( l ) = a2. A (l)
Donc a1 = 1
ü a2 est donné par :
V0
a2 =
V
V= Lr /3=8/3=2.667m.
V0 = 3,50 pour la 1ere classe
IV.1.3.1.3.1. Système Bc
Les surcharger BC sont multipliées par un coefficient bc donné dans le tableau suivant :
Ce système est applicable seulement pour les ponts de 1ère et 2èmeclasse. Un tandem du
système comporte deux essieux, tous deux à roues Simples munies de pneumatiques .Pour les
ponts à une voie, un seul tandem est disposée sur la chaussée, pour les ponts supportant au
moins deux voies, deux tandems au plus sont disposés de front sur la chaussée, les deux
bandes longitudinales qu’ils occupent pouvant être contiguës ou séparées de façon à obtenir la
situation la plus défavorable pour l’élément considéré.
• La roue isolée, qui constitue le système Br. porte une masse de 100KN .sa surface
d’impact sur la chaussée est un rectangle uniformément chargé dont le coté transversal
mesure 0,60m et le coté longitudinal 0,30m.
0,6m
100KN 100KN
Les surcharges du système Br sont multipliées par des coefficients de majoration dynamique δ
0,4 0,6
δ =1+ +
1 + 0,2 L G
1+ 4
S
G : La charge permanente de l’ouvrage.
S : La charge Br.
Largeur roulable Lr = 8,00 m.
S = 100 kN
Les calculs sont les suivantes :
dw − λ ∆θ
=
ds h
• Le gradient assumé, valide dans le cas d’extrados plus chaud que l’intrados, est assumé a
faveur de la sécurité aussi dans le cas d’extrados plus froid que l’intrados, dans ce cas, la
valeur effective sera inferieure à 2°C.
Le module de déformation longitudinale, pris en compte pour évaluer les effets, est le module
instantané du béton Ei, environ égal à 40 000 MPa.
Précisons enfin que pour le calcul des appuis on ne prend en compte que les sollicitations
transmises par le tablier, c’est à dire que l’on n’envisage pas d’appliquer des gradients
thermiques aux piles ou culées. Cette position est justifiée par les faits suivants :
• Les revêtements en produits noirs rendent le tablier particulièrement sensible aux effets
de l’ensoleillement, alors que les appuis sont relativement protégés.
• Les appuis sont justifiés avec une excentricité additionnelle forfaitaire de l’effort normal
qui tient compte implicitement des efforts éventuels d’un gradient thermique sur ces appuis.
On assume une variation linéaire le long de la hauteur égale à ∆T =0.70*10° ou le
coefficient réductif 0.70 tien compte de la réduction de la température d’extrados pour l’effet
de la protection due à l’épaisseur de la couche bitumineuse.
• La valeur du gradient thermique est appliquée à l’aide du logiciel ROBOT
MILLENIUM.
IV.1.6. Le séisme
Il n’y a pas de protection absolue et de risque « nul », mais une protection relative et un
risque « acceptable », aussi, il est admis que certaines structures puissent subir des
déformations qui se situent dans le domaine post élastique entrainant des déformations :
fissurations, destruction de certains éléments non structuraux.
La vérification des ouvrages vis-à-vis des actions sismiques de calcul doit être telle que le
risque de défaillance de ce séisme potentiel soit suffisamment faible.
IV.1.6.1. Classification des ponts
Pour la prise en compte du risque sismique, les ponts sont classés en trois groupes :
Pour notre cas les convois militaires et exceptionnels sont interdits pour la circulation sur se
pont donc il n’est pas stratégique alors on le classe parmi les ponts importants (groupe 2).
IV.1.6.2. Classification des zones sismiques
Le territoire national est divisé en cinq (5) zones de sismicité croissante :
Zone 0 : négligeable
Zone I : faible
Zone IIa : moyenne
Zone IIb : élevée
Zone III : très élevée
Notre pont est situé à Alger qui est classée en zone de sismicité très élevée (zone III).
• Dans les tabliers en béton précontraint, les effets de la composante sismique verticale
ascendante doivent être examinés systématiquement.
L’analyse sismique conduit à déterminer l’accélération verticale qu’on applique, soit dans le
signe positif ou négatif, à partir de la réponse dynamique de la structure.
L’analyse par le spectre de réponse est une analyse élastique des réponses dynamiques
maximales de tous les modes significatifs de la structure. La méthode se base sur un calcul
dynamique multimodal spectral et tient compte de façon statique des déplacements
différentiels.
L’analyse modale définis, pour chaque 50 type de vibration pris en considération, la période
propre T et le facteur de participation de masse dans les trois directions (Ux Uy Uz).
Le spectre de réponse est le suivant :
T (sec) Sd
0,000 1,000
0,033 1,000
0,067 1,000
0,100 1,000
0,133 1,000
0,167 1,000
0,200 1,000
0,233 1,000
0,267 1,000
0,300 1,000
0,508 0,704
0,715 0,560
0,923 0,473
1,131 0,413
1,338 0,369
1,546 0,335
1,754 0,308
1,962 0,286
2,169 0,267
2,377 0,252
2,585 0,238
2,792 0,226
3,000 0,215
3,214 0,192
3,429 0,172
3,643 0,156
3,857 0,142
4,071 0,130
4,286 0,119
4,500 0,110
Plot 01
Poids Calcul Résultats
Plot 02
Poids Calcul Résultats
Plot 03
Poids Calcul Résultats
Plot 04
Poids Calcul Résultats
Plot 05
Poids Calcul Résultats
Plot 06
Poids Calcul Résultats
Plot 07
Poids Calcul Résultats
Plot 08
Poids Calcul Résultats
Plot 09
Poids Calcul Résultats
Plot 10
Poids Calcul Résultats
Plot 11
Poids Calcul Résultats
IV.2.2. Le vent
appuis. Cette action doit être prise avec la valeur usuelle de 1KN/m2, selon les règles en cours
(fasc.61, titre II).
IV.2.3. Dénivellation des appuis
Les ouvrages poussés sont sensibles aux effets des dénivellations d’appuis, compte tenu de
leur grande rigidité due à leur faible élancement contrairement aux ouvrages construits par
encorbellements successifs.
Lors qu’on utilise des palés intermédiaires pour les phases de poussage, le tablier devient
extrêmement raide vis-à-vis de ces effets, il y a donc risque de décollement du tablier par
rapport à l’appui.
Les différances entre les niveaux des appuis et le profil théorique projeté proviennent :
• Des erreurs de nivellement des appuis ;
• D’un tassement de ces mêmes appuis sous l’effet des charges appliquées ;
Par ailleurs, le comportement des ouvrages poussés est différant suivant la direction des
dénivellations, longitudinalement ou transversalement.
Dans le cas général, la tolérance d’exécution sur le nivellement est prise avec une valeur
positive ou négative, égale à 1cm. Cette dénivellation est à considérer par rapport au profil
théorique de l’intrados de l’ouvrage. Elle est appliquée sur un seul appui à la fois, mais doit
être étudié pour tous les appuis, successivement, de manière à obtenir la sollicitation
maximale.
Cette valeur usuelle de 1cm peut être décomposée en deux parties : une erreur de nivellement
de 7 mm, et un tassement de 7mm dont la somme quadratique est égale à 1cm.
IV.2.3.2. Tolérance de nivellement transversal
Les caissons présentant une grande rigidité vis-à-vis de la torsion, les dénivellations d’appui
dans le sens transversal peuvent conduire à des décollements d’appui dont il faut tenir compte.
Cependant, dans le cas où les piles présentent certaine souplesse (fût unique, hauteur
importante, fondations sur puits unique), le calcul complet prenant en compte cette souplesse
transversale des appuis permet de réduire notablement les efforts de torsion.
La tolérance de nivellement est prise égale à 2.5mm, sur un seul appui comme pour la
dénivellation dans le sens longitudinal.
On évalue le couple de torsion en tenant compte d’un découlement éventuel d’appui.
Remarque
La conjugaison des dénivellations longitudinales et transversales intervient dans le calcul
des sollicitations de cisaillement et dans le calcul des armatures transversales.
Chapitre V :
Calcul des
sollicitations
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
00,00 17275,59
Phase critique 02
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
2430,19 4321,10
Phase critique 03
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
11516,61 51115,03
Phase critique 04
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
16987,72 33719,19
Phase critique 05
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
46088,26 60550,52
Phase critique 06
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
37821,92 52831,70
Phase critique 07
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
41438,72 55314,99
Phase critique 08
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
40407,21 54340,10
Phase critique 09
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
40822,14 54676,03
Phase critique 10
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
41306,67 55137,01
Phase critique 11
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
40939,14 55010,99
Phase critique 12
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
43440,15 57575,27
Phase critique 13
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
45329,72 74261,52
Phase critique 14
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
41542,54 71902,59
Phase critique 15
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
38659,60 63674,31
Phase critique 16
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
38660,11 63675,61
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
2323,62 4196,86
Phase de poussage 01
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
18155,31 35799,44
Phase de poussage 02
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
14911,58 36827,64
Phase de poussage 03
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
43284,21 57478,42
Phase de poussage 04
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
40284,00 54245,22
Phase de poussage 05
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
39292,94 53844,95
Phase de poussage 06
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
41033,88 54974,36
Phase de poussage 07
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
52521,25 65188,52
Phase de poussage 08
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
40730,18 54681,12
Phase de poussage 09
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
48363,27 75850,21
Phase de poussage 10
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
40905,07 68483,85
Phase de poussage 11
Moment max (en travée) (KN.m) Moment min (sur appui) (KN.m)
38660,81 63673,88
NB : après la comparaison entre les phases de poussage et les phases critiques, on constate
que chaque phases de poussage, passe par un état critique donc on prend les moments
maximaux ente les phases de poussage et les phases critiques ce qui donne le tableau
suivants :
Les phases de poussage Moment max (en travée) Moment min (sur appui)
KN.m KN.m
01 18155,31 35799,44
02 16987,72 51115,03
03 46088,26 60550,52
04 41438,72 55314,99
05 39292,94 53844,95
06 41306,67 55137,01
07 52521,25 65188,52
08 43440,15 57575,27
09 48363,27 75850,21
10 45329,72 74261,52
11 38660,81 63675,61
M0
Δw M1 M2
L1 L
Effet d’une dénivellation d’appui sur culée
1 6 EI
M1 = ∆w
(
α 2α + 3 L
2
)
V.1.2.1.2. 2eme cas : dénivellation sur le premier appui
M1
M0 Δw M2
L1 L
Effet d’une dénivellation d’appui sur le premier appui
1
(
+ 1 2 + 3 + 1 )
α 6 EI
M1 = − ∆w
(
(2α + 2 ) 2 + 3 − 1 L2 )
1
2α + 3 +
M2 = α 6EI
∆w
(
(2α + 2) 2 + 3 − 1 L2 )
V.1.2.1.3. 3eme cas : dénivellation sur le deuxième appui
M2
M0 M1 Δw M3
L1 L L
Effet d’une dénivellation d’appui sur le deuxième appui
6 6 EI
M3 = ∆w
(2 + 3 ) 4 − 2(α1+ 1) − 1 L2
Mi
Mi-1 Δw Mi+1
i i+1
3+ 3 6 EI 6 EI
Mi = − ∆w = −0,7321 2 ∆w
( )
2 + 3 2 −1 L
2
L
3 6 EI 6 EI
= M i +1 = ∆w = 0,4641 2 ∆w
M i −1
(
2 + 3 2 −1 L )2
L
E= 37619.47083 Mpa
I = 10.784 m4.
Δw= 1 cm.
α = 0.84.
V.1.2.2.1. Calcul pour la phase 1
M0 M1 M2
47.2 m 56 m
MMAX MMIN
Tassement de la culée - -1241.4 KN.m
M0 M1 M2 M3
47.2 m 56 m 56 m
MMAX MMIN
Tassement de la culée - -1241.4 KN.m
M0 M1 M2 M3 M4
47.2 m 56 m 56 m 56 m
MMAX MMIN
Tassement de la culée - -1241.4 KN.m
M0 M1 M2 M3 M4 M5
47.2 m 56 m 56 m 56 m 56 m
MMAX MMIN
Tassement de la culée - -1241.4 KN.m
M0 M1 M2 M3 M4 M5 M6
47.2 m 56 m 56 m 56 m 56 m 47.2 m
MMAX MMIN
Tassement de la culée - -1241.4 KN.m
ΔT=10°C
M= M ∆T
3α + 3
2α + 3
pour α = 1 (
M= MΔT 3 − 3 )
On aura le moment dû au gradient thermique :
Les efforts de poussage obtenus pour chaque phase sont les suivants
culée A pile 01 pile 02 pile pro pile 03 pile 04 pile 05 culée B ΣRi Rm
541,65 445,93 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 987,58 104,05
5092,27 3582,81 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 8675,08 913,97
4455,06 9922,12 1045,19 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 15422,37 1624,83
3421,76 12630,83 7629,23 -877,05 0,00 0,00 0,00 0,00 22804,77 2402,61
3810,64 12026,43 11630,69 576,15 441,52 0,00 0,00 0,00 28485,43 3001,10
3486,32 12181,45 10852,87 6225,84 2958,46 0,00 0,00 0,00 35704,94 3761,71
3817,12 12127,99 10952,55 5180,17 2205,61 735,77 0,00 0,00 35019,21 3689,47
3504,12 12150,72 11494,58 3900,00 13460,18 5231,48 0,00 0,00 49741,08 5240,50
3828,34 12095,90 11333,32 4557,88 12055,15 11929,09 756,01 0,00 56555,69 5958,46
3491,01 12188,59 11233,69 4922,98 11241,55 14721,14 5983,23 0,00 63782,19 6719,81
4162,76 12214,43 11222,36 4866,21 11527,80 13770,16 11303,24 1018,61 70085,57 7383,91
3901,67 12721,66 11320,70 4687,23 11725,15 13448,39 12696,56 6444,71 76946,07 8106,70
NB : le contrôle des efforts en cours de poussage est nécessaire, il faut tenir compte de la
différence des efforts entre les deux vérins, pour le cas d’un ouvrage courbe.
V.2. CALCUL DES SOLLICITATIONS EN PHASE DE SERVICE
La particularité du calcul des ponts poussés c’est qu’ils sont calculés tant qu’en phase de
poussage qu’en phase de service. Dans ce chapitre, on procédera aux calculs en phase de
service, c'est-à-dire, lors de la mise en service du pont, lorsque toutes les charges routières
sont appliquées. Les calculs seront effectués au moyen du logiciel Robot Millenium.
V.2.1. Modélisation
La modélisation est la partie essentielle dans l’étude d’une structure ; quelque soit la
complexité du modèle, elle a pour objet l’élaboration d’un modèle capable de décrire d’une
manière plus au moins approchée le fonctionnement de l’ouvrage sous différentes conditions.
En général, la modélisation d’un ouvrage comprend :
• définition de la structure,
• définition des différentes sections de l’ouvrage,
• définition des matériaux utilisés (béton, acier…etc.)
• définition des conditions d’appuis,
• le choix de la méthodologie de calcul,
• la définition des cas de charge et des combinaisons de calcul.
Mmaxsup=89677.60KN.m G
Mmaxinf = 52662.42 KN.m G
Diagramme des moments fléchissant dus aux charges permanentes.
Tmaxsup=8166.09 KN G
Tmaxinf = 8035.88 KN G
Diagramme des efforts tranchants dus aux charges permanentes.
MX max sup=27.99 KN.m 0.20(BC + ST) +0.40 ∆θ +1.00 Ex + 0.30 (Ey + Ez)
MX max inf = 276.14 KN.m 0.20(BC + ST) +0.40 ∆θ +1.00 Ex + 0.30 (Ey + Ez)
Chapitre VI :
Conception et étude de
la précontrainte
VI.1.1. Généralités
La précontrainte longitudinale est conçue pour assurer l’intégrité du béton du tablier aussi
bien pendant les phases de construction que durant la phase de l’exploitation de l’ouvrage.
Les sections du tablier étant soumises pendant les phases de poussage à des efforts alternés,
et le tablier réalisé par tronçons successifs, cela conduit à une précontrainte spécifique,
appelée couramment précontrainte de poussage. Dans certains cas, une partie de cette
précontrainte est provisoire, les câbles correspondant étant détendus en fin de poussage.
Une fois le tablier amené à sa position finale, la précontrainte de poussage est complétée pour
permettre à la structure de reprendre les efforts de superstructures et de surcharges. Cette
deuxième précontrainte est appelée précontrainte de continuité de service.
Elle est dimensionnée pour compenser les effets dus au poids propre du tablier (et des
superstructures éventuellement mises en place sur l’aire de préfabrication) : efforts alternés du
fait que chaque section passe alternativement en travée et sur appui.
Son dimensionnement est également influencé par le dispositif retenu à l’avant du tablier pour
le franchissement du porte-à-faux (avant-bec, appuis provisoires, mât de haubanage).
Le principe de câblage retenu doit être adapté au type d’ouvrage. Il y a lieu, pour ce fait, de
tenir compte notamment :
Ce câblage est constitué de câbles droits situés généralement dans les hourdis inferieur et
supérieur, à l’intérieur du béton.
Une partie des câbles utilisés en phase de poussage ayant un effet peu favorable, ou
défavorable, pour la tenue de l’ouvrage en phase définitive, il peut être intéressant de les
détendre, voir de les récupérer ; d’où les deux familles de câbles rectilignes :
• Les câbles provisoires qui sont détendus en fin de poussage lorsque le tablier a atteint
sa position finale ; ces câbles en général des câbles supérieurs en travée et inferieurs
sur appui ;
• Les câbles définitifs qui sont laissés en place pour participer à la résistance du tablier
en phase finale.
Le schéma de câblage dépend bien évidemment de la façon dont le tablier est découpé en
tronçons puis poussé, ainsi que de la position de l’aire de préfabrication ; les deux cas les plus
courants sont les suivants :
• Ouvrage poussé par demi-travées : les reprises de bétonnage sont généralement situées
au voisinage des points de moment nul des travées définitives.
• Ouvrage poussé par travées entières (cas des ouvrages comportant un grand nombre de
travées) : les câbles se croisent en général sur appuis, en bénéficiant de la présence
d’entretoises suffisamment robustes ; le plus souvent, les câbles de poussage règnent
sur deux travées, les croisements étant alternés.
Il existe aussi le poussage par quart ou tiers de travées afin de limiter l’importance du banc de
poussage. Ça peut être le cas lorsque le sol de cette zone est de mauvaise qualité conduisant à
des surcoûts importants de cette aire de préfabrication. Mais cette réduction de longueur des
tronçons présente d’autres inconvénients vis-à-vis de la géométrie de l’ouvrage.
En effet, des quantités non négligeables de précontrainte sont disposées pour reprendre les
efforts en phase de poussage, cette précontrainte devant être centrée, compte tenu de
l’alternance des moments fléchissant.
La précontrainte de continuité est disposée après poussage pour reprendre les efforts de
service.
Dans la mesure où cette précontrainte est maintenant, dans la plupart des cas, extérieure au
béton, il est apparu intéressant de l’utiliser dés la phase de poussage, à condition de mettre en
œuvre des câbles provisoires (dits câbles antagonistes ou contre-câbles), de tracé trapézoïdal
presque symétrique de celui des câbles définitifs par rapport à la fibre moyenne du tablier, de
façon à obtenir un câblage de poussage centré.
Les câbles de poussage étant mis en place et tendus sur l’aire de préfabrication au fur et à
mesure de l’exécution du tablier, il y a lieu d’assurer la continuité de la précontrainte dans les
sections de joint, cette continuité des câbles est assurée :
• Soit par croisement dans des bossages doubles, situés au voisinage des reprises ;
• Soit par couplage dans la section de joint.
La continuité des câbles est assurée par leur croisement sur des « bossages doubles ».
Dans le cas ou l’ouvrage est réalisé par demi- travée, les bossages supérieurs et inferieurs sont
situés au voisinage des reprises de bétonnage, soit sensiblement aux points de « moment
nul »des travées définitives.
Lorsque le poussage ce fait par travées entières, les câbles sont le plus souvent ancrés sur les
entretoises d’appui.
La sortie des câbles en bossages présente l’avantage, par rapport à l’utilisation de coupleurs,
de permettre le démontage et, éventuellement, la récupération des câbles utilisés en phase
provisoire et situés dans la zone où leur effet est peu favorable, ou défavorable, pour la tenue
de l’ouvrage en phase définitive.
Par contre, cette solution nécessite la réalisation des bossages et l’utilisation d’ancrages en
nombre d’autant plus important que les câbles sont courts.
La continuité des câbles est assurée par des coupleurs placés aux reprises de bétonnage.
Dans chaque section de reprise, le règlement français impose de ne coupler que la moitié des
câbles (au maximum), dans la mesure où les coupleurs introduisent des singularités dans la
répartition des contraintes normales. Les câbles ont donc une longueur égale à celle de deux
éléments de bétonnage, et, lors d’un cycle de bétonnage et de poussage, seule la moitié des
câbles du tronçon est tendue.
Tous les câbles sont définitifs et participent à la résistance du tablier en phase définitive. Cette
disposition présente l’avantage de simplifier ou de supprimer les bossages.
En contrepartie, les coupleurs sont encombrants et nécessitent souvent des goussets ou des
hourdis épaissis. Ils ne permettent pas la récupération-ou tout au moins la détension des câbles
ayant des effets défavorables en phase définitive (câbles supérieur en travée ou câbles
inferieurs sur appuis).
Ce câblage de continuité est semblable à celui des ponts coulés sur cintre. Il est constitué :
• Soit de câbles ondulés disposés dans les âmes (câblage intérieur), ancrés en général
sur des bossages doubles situés aux reprises de bétonnage ou sur les entretoises
d’appui ; ces câbles règnent généralement sur deux travées ;
• Soit de câbles de tracé trapézoïdal (câblage extérieur), ancrés dans les entretoises sur
appuis.
Dans les deux cas, ces câbles, outre leur rôle en flexion longitudinale, participent à la reprise
de l’effort tranchant au voisinage des appuis.
Ils peuvent éventuellement être complétés par des câbles courts, intérieurs au béton et
disposés en travée dans le hourdis inferieur (câbles éclisses).
Après la description des différents types de câblages envisageables pour les ponts poussés, il
convient d’en préciser les conditions de mise en œuvre et d’utilisation ainsi que les
principales dispositions technologiques à adopter et les difficultés qui peuvent se présenter.
Les recommandations et prescriptions qui suivent concernent, pour la plupart, la précontrainte
de poussage. Elles ne sont cependant pas spécifiques des ponts poussés.
Ces câbles sont généralement placés dans les hourdis. Très souvent, compte tenu de
l’épaisseur des hourdis, enrobages des câbles est égale ou très peu supérieur à l’enrobage
minimal réglementaire. Il faut donc prendre le maximum de précautions pour respecter au
mieux le tracé théorique.
Les gaines doivent, en particulier, être maintenues à intervalles réguliers pour éviter tout
festonnage. Il faut également éviter qu’au bétonnage se produise une ségrégation en droit des
câbles, conduisant à un affaiblissement des sections de béton (cette ségrégation peut survenir
lorsque les aiguilles de vibration entrent en contact avec les gaines, provoquant la vibration de
celles-ci). L’intervalle entre deux supports successifs est fonction du type de gaine (0.75 à 1m
pour les gaines en feuillard).
Un autre problème délicat que posent les câbles de poussage intérieurs au hourdis est celui
de la diffusion des efforts aux ancrages, particulièrement aux abouts.
Aux raccordements entre tronçons, on n’arrête généralement que la moitié des câbles, ceux-
ci ayant une longueur égale à celle de deux tronçons. Aux abouts, en revanche, et surtout à
l’avant du tablier, la totalité de la précontrainte de poussage est ancrée. Il faut alors éviter de
concentrer les ancrages dans les zones centrales des hourdis, faute de quoi les efforts de
glissement à la jonction âme/hourdis deviennent trop importants. Il n’est cependant pas
toujours possible d’épanouir les tracés des câbles à l’about, notamment dans le cas ou il faut
prévoir l’ancrage des câbles de deuxième phase et l’emplacement de la jonction avec l’avant-
bec. Dans ce cas, la solution pour assurer dans de bonnes conditions la diffusion des efforts, et
de réaliser une entretoise suffisamment résistante, éventuellement précontrainte
transversalement, notamment dans le cas de tabliers larges.
L’une des dispositions les plus courantes pour assurer la continuité du câblage de poussage
consiste à croiser les câbles sur des bossages doubles placés en extrémité arrière des tronçons
de bétonnage.
Selon la conception du câblage, on peut arrêter la totalité des câbles ou seulement une partie
d’entre eux au droit de chaque bossage.
Ces bossages prennent la forme de poutres transversales liées aux âmes. On peut dans le cas
ou le nombre de câbles à arrêter n’est pas trop important, concentrer les bossages aux
jonctions âmes/hourdis. Il est par contre déconseillé de disposer un bossage massif, non lié
aux âmes, au milieu du hourdis.
L’épaisseur des bossages est dictée par l’encombrement des ancrages. Leur longueur doit
permettre de respecter l’alignement droit minimal en sortie d’ancrage et le rayon de courbure
minimal du câble. Il faut aussi que la zone de recouvrement des câbles soit suffisamment
longue pour que l’ensemble de la section reste comprimé.
La longueur des bossages dépend de la puissance des câbles, de leur nombre, de leur tracé et
de leur disposition par rapport aux âmes, de la largeur du hourdis…
La diffusion des forces de précontrainte est à examiner avec attention ; plusieurs phases sont à
considérer :
VI.1.4.1.2.2. Coupleurs
Les coupleurs peuvent être utilisés aussi bien sur des câbles intérieurs que sur les câbles
extérieurs. Dans les deux cas, des précautions d’emploi doivent être prises.
On peut distinguer deux grandes familles de coupleurs, les coupleurs « multi » et les
coupleurs « mono ».
Ce risque est plus accentué dans le cas de la précontrainte extérieure, car les pertes par
frottement sont extrêmement réduites et la force transmise par le câble secondaire peut être
supérieure à la force ancrée du câble primaire. Il ne faut cependant pas le négliger en
précontrainte intérieure, surtout si, comme c’est le cas dans les ponts poussés, les câbles sont
rectilignes et ne subissent donc que de faibles pertes par frottement.
Le problème est à examiner chaque fois que l’utilisation de coupleurs est envisagée. On devra
veiller, à l’exécution, à respecter au mieux l’alignement des deux câbles couplés.
Comme il à été dit plus haut, il est fréquent qu’un certain nombre de câbles de poussage
soient détendus en phase de service. Le caractère provisoire de ces câbles ne doit pas
dispenser de prendre certaines précautions à la mise en œuvre.
Il arrive parfois que l’on démonte des câbles de poussage intérieurs (ce sont alors des câbles
courts placés en fibre inferieure sur appui et en fibre supérieure en travée) dont l’effet serait
défavorable en service. Il faut dans ce cas éviter, lors des injections, de contaminer les gaines
des câbles provisoires.
Il est recommandé de ne pas réutiliser les câbles provisoires, et c’est rarement économique,
compte tenu de toutes les précautions à prendre.
Toutefois, lorsque ce réemploi est envisagé, il y a lieu, dans tous les cas, de prendre les
précautions suivantes :
• Limitation de la tension à l’ancrage des câbles que l’on souhaite réutiliser à 0.70 fprg ;
• Démontage et stockage soignés ;
• Elimination avant réemploi des tronçons de câbles blessés par les clavettes
Cette dernière prescription, qui conduit à raccourcir les câbles, limite en fait
considérablement la réutilisation des câbles sur un ouvrage identique (franchissement à deux
tabliers), à moins de se trouver dans le cas particulier où les travées sont de longueurs
inégales.
Cette précontrainte est le plus souvent, dans les ponts actuels, extérieure au béton. Les
prescriptions à suivre pour la mise en œuvre de la précontrainte extérieure sont appliquées à
tous les ouvrages cela ne nous empêche pas donc définir quelques principes fondamentaux :
Rechercher les tracés les plus simples possibles, en plaçant les câbles au plus prés des âmes.
VI.1.4.2.2. Déviateurs
Préférer, pour dévier les câbles, aux entretoises en travée. Ils sont constitués d’une poutre
inferieure transversale et de voiles verticaux, plutôt que faire des bossages situés à la jonction
de l’âme et du hourdis inferieur.
Prévoir, dés la conception, les dispositions nécessaires au remplacement éventuel des câbles
(possibilité qui constitue l’un des avantages de la précontrainte extérieure) : technologie des
gaines et des jonctions, accès au niveau des culées, gabarits, équipements divers…
La sécurité d’un ouvrage à précontrainte extérieure repose intégralement sur la tenue des
charges aux surtensions. Avec des ancrages à clavettes, il faut en particulier que les
Afin d’éviter une mise en vibration des câbles extérieurs sous l’action des mouvements du
tablier, est nécessaire de disposer des colliers de serrage.
• Pour la précontrainte de poussage, on a opté pour des câbles intérieurs rectilignes afin
de les réutilisés pour la phase d’exploitation, car ils s’adaptent avec l’allure du
moment fléchissant en cours de poussage et en service.
• Pour la précontrainte de continuité, notre choix ce porte sur des câbles antagonistes
(contre-câbles) extérieurs, pour minimisé le poids total de l’ouvrage. Aussi leurs
rôles est de reprendre la flexion longitudinale, et participent à la reprise de l’effort
tranchant au voisinage des appuis.
Pour cela, il faut fixer les distances d'enrobage minimales qu'il faut respecter pendant la
construction, du point de flèche maximale et sur les appuis intermédiaires.
d'
d
ϕ Passive
1
d' = ϕ gaine + d (enrobage) + ϕ passive
2
On prend : d = 4 cm
d' d1
Y(x)
x2
R(x) = ≥ 6m (Rmin= 6m rayon de courbure minimal d’un câble 12T15)
2(d1 − d ')
d'=0,11m
d=0,04m
y=0,28m
2(0.4 − 0.11)
Et α = Arctg 1.85
1.85
2
α=16,84°
Les câbles étant rectilignes et placés dans le hourdis supérieur et inférieur, pour reprendre les
moments négatifs sur appuis et positifs en travées, on distinguera deux familles de câble :
Les moments dus au poussage des tronçons engendrent des contraintes au niveau des fibres
supérieures et inférieures.
M M ×V '
σ sup = − ×V , σ inf =
I I
P PeV
σ p sup = + : Sur les fibres supérieurs (Sur appui)
S I
P PeV '
σ p inf = − : Sur les fibres inférieurs (à mi-travée)
S I
Avec :
σ p inf : Contrainte de traction au niveau fibres inférieures générée par l’application de l’effort
de précontrainte.
P P × e M t1
+ − ≤ 0 . 6 f c 28 ………… En fibre inférieure (à mi-travée)
S I I
V ' V '
P P × e M t2
+ + ≤ 0 . 6 f c 28 ………… En fibre supérieure (Sur appui)
S I I
V V
P : effort de précontrainte.
Avec :
Avec :
P
Nombre de câbles : N ≥
P0
Avec:
P : force de précontrainte de N câble.
N : nombre de câbles.
P0 : Effort de précontrainte limite d’un câble de 1 T15 après avoir soustrait 25% dues aux
pertes.
p0
σ p0 = ⇒ p0 = σ p0 ×S
s
Parement supérieure
Parement supérieure
Parement supérieure
Parement supérieure
Parement supérieure
Parement supérieure
VI.2.1.3. Conclusion
21 câbles 12T15 droits logés dans le hourdis supérieur (10 câbles de chaque cotés des âmes,
un câble au milieu de le hourdis) tendus de déviateur à déviateur, et ancrés dans les bossages.
16 câbles 12T15 droits logés dans le hourdis inférieur (8 câbles de chaque cotés des âmes)
tendus de déviateur à déviateur, et ancrés dans les bossages.
• f = 0,05 et φ = 0,001 m,
Précontrainte extérieure
• f = 0 et φ = 0 en ligne droite
e2 + e3 1,19 + 0,995
tg α2 = = = 0,22 α2 = 12,56°
9,8 9,8
e2 + e3 1,19 + 0,995
tg α3 = = = 0,15 α3 = 8,87°
14 14
α4=α3 = 8,87°
e2 + e3 1,19 + 0,995
tg α5 = = = 0,13 α5 = 7,77°
16 16
α6 = α5 = 7,77°
α7 = α8 = α9 = α10 = α3 = α4 = = 8,87°
e2 + e3 1,19 + 0,995
tg α11 = = = 0,18 α11 = 10,49°
11,8 11,8
e1 + e 2 0,73 + 1,19
tg α12 = = = 0,16 α12 = 9,24°
11,8 11,8
P1 P2
P3 P4
14 m 28 m 14 m
P5 P6
16 m 32 m 16 m
P7 P8
14 m 28 m 14 m
P7 P8
14 m 28 m 14 m
P11 P12
Abscisse 0 9.8 29.4 39.2 53.2 81.2 95.2 111.2 143.2 159.2
x (m)
Moment
(KN. m) 1,44P -0,47P -0,51P 1,59P -0,56P -0,54P 1,62P -0,54P -0,35P 1,64P
Abscisse 173,2 201,2 215,2 229,2 257,2 271,2 283 306,6 318,4
x (m)
Moment
(KN. m) -0,54P -0,60P 1,53P -0,52P -0,31P 1,95P -0,62P -1,47P 0
P P × e M t1
+ − ≤ 0 . 6 f c 28 …………En fibre inférieure (à mi-travée)
S I I
V ' V '
P P × e M t2
+ + ≤ 0 . 6 f c 28 …………… En fibre supérieure (à l’appui)
S I I
V V
P : effort de précontrainte.
Mt = Mmax- Mtp
Avec :
P
N≥
P0
Parement inférieure
Parement supérieure
VI.2.3. Conclusion
21 câbles 12T15 droits logés dans le hourdis supérieur (10 câbles de chaque cotés des âmes,
un câble au milieu de le hourdis) tendus de déviateur à déviateur, et ancrés dans les bossages.
16 câbles 12T15 droits logés dans le hourdis inférieur (huit câbles de chaque coté des âmes)
tendus de déviateur à déviateur, et ancrés dans les bossages.
Quatre câbles 12T15 extérieurs au béton, de tracé trapézoïdal (2 câbles de chaque coté des
âmes), tendus d’entretoise à entretoise et règnent sur deux travées (l’ancrage des câbles se fait
toutes les deux travées).
De façon générale, on désigne sous le nom de perte de précontrainte toute différence entre la
force exercé par le vérin lors de sa mise en tension, et la force (inférieure ) qui s'exerce en un
point donné d'une armature à une époque donnée.
Le calcul des valeurs initiales et finales de la force précontrainte exige donc une évaluation
précise des pertes de précontrainte, pour cette évaluation, les pertes doivent être rangées en
deux catégories :
Pour la phase de service les pertes seront calculées dans les câbles extérieurs :
Quatre câbles 12T15 de tracé trapézoïdal, tendus d’entretoise à entretoise et régnant sur deux
travées (l’ancrage des câbles se fait toutes les deux travées).
Les pertes par frottement sont provoquées par frottement de l'acier des câbles sur la gaine
métallique, ou plastique servant de conduites aux câbles, lors de la mise en tension (force qui
s’oppose au mouvement).
Pour obtenir une tension donnée dans un point du câble il faut réaliser à l'ancrage une tension
de valeur supérieure.
P = P0 × e ( − f α − ϕ l )
α : la variation d’angle entre deux points où on calcule les pertes (en rad)
∆ FP = P0 ( 1 − e ( − f α −ϕ l ) )
P0 =1861.488 KN
f = 0.12, φ = 0
La perte par recul d'ancrage est celle qui apparaît lorsque la force de traction de l’armature
exercée par le vérin est reportée directement au béton par l'ancrage, elle intervient donc au
moment où l'ancrage de l'armature étant constitué, la tension du vérin est relâchée.
En général, la perte par recul d'ancrage n'affecte qu'une faible partie de l’armature de
précontrainte, car le mouvement des rentrées vers l'intérieur du béton est contrarié par le
frottement du câble sur sa gaine, comme à la mise en tension, mais au sens inverse. Son
influence diminue donc à partir de l'ancrage jusqu'à s'annuler à une distance X de celui -ci en
un point D à partir du quelle la tension demeure inchangée.
Soit « g » l'intensité du recul d'ancrage, en une longueur X, on peut admettre que les
diagrammes des tensions avant et après recul d'ancrage sont rectilignes et symétriques par
rapport à la droite Fx.
ΔF
X 2L X 2L
(39.2+56) m (64+56) m
∆ = + ×X
g × Ea
X=
α
σ P0 f × + ϕ
L
6 × 10 −3 × 196000
X= = 21,34m X =21,34m
0.12 × 14.46 × 10 −3 × 1488
∆ 1 = 1861,488(1,73 × 10 )21,34 = 68,94
∆F1 68.72
∆F2 = ( X − 9.8) = (21.34 − 9.8) =37.28
X 21.34
6 × 10 −3 × 196000
X = =28.76 X=28.76m
0.12 × 7.9 × 10 −3 × 1488
∆F1 50.51
∆F2 = ( X − 14) = (28.87 − 14) =26.25
X 28.87
Il est à noter qu'avant de tirer les câbles, il faut s'assurer que le béton est assez résistant.
fc28=40 MPa
t × f c 28
f ct= à t=14j fc14=34,18MPa
(4,76 + 0,83t )
n − 1 σ b 0 E P × AP
∆Frac = × ×
2n Ebt 1
n : Nombre de câbles
σbo: Contrainte probable du béton au niveau du centre de gravité (C.D.G) des câbles dans les
sections considérées
P P ×e
2
M ×e
σ b0 = + −
S I I
S : Aire du voussoir.
n = 4 câbles
P0 = 1861.488 KN
S = 8.656m ²
I = 10.784m 4
∆Frat= εr×EP×AP
t 2B
r (t ) = Avec Rm =
t + 9 Rm p
p : le périmètre de la section
1
Ks =
1 + 20 ρ s
As
Avec : ρ s = en général : ρ s = 0,5% B ; Ks=0,91
B
80
ε0 = (100-ρh) × (6+ ) 10-6
100 + 3Rm
80
ε0 = (100-70) × (6+ ) 10-6 =1.8 10-4
100 + 3 × 66
à 14 jours
14
r (14) = = 0,023
14 + 9 × 66
à 28 jours
28
r ( 28) = =0,045
28 + 9 × 66
àt=∞ r(t)=1
σ b 0 × E p × Ap × K fl × f (t − t i )
∆Ffl=
Ebj
Kfl= Ks×(Ke+Kc×K(t0))
120 − ρ h 2(100 − ρ h )
Kc = +
30 3(20 + Rm )
100
K (t0) : Coefficient dépendant de la mise en charge donnée par : K (t1 ) =
100 + t1
t − t1
f (t − t1 ) =
t − t 1 + 5 Rm
La loi d’évolution du fluage
σbo: Contrainte probable du béton au niveau du C.D.G des câbles dans les sections
considérées
Sous l'effet de toutes les actions de longue durée y compris la précontrainte. (Voir Perte par
raccourcissement du béton)
D’où :
Kc=1,89
K(14)= 0,87
Kfl= 1,86
28 − 14
f (28-14)= = 0.084
28 − 14 + 5 66
P=n×P0 (1 - ∆P instantané)
M= MG+Mhp
D’où :
Kc=0,89
K(28)= 0,78
Kfl= 1,70
f (∞ -28)=1-0,095=0,905
σ (x)
− µ 0 σ Pi (x )
6
∆σ rel = ρ1000 Pi
100
f Pr g
• A relaxation normale RN
• A très basse relaxation TBR
P0 (1 − ∆Fi )
σ pi ( x ) =
Ap
Avec :
P0 = 1861.488KN
Ap= 6672mm²
σ (x )
− µ 0 σ Pi ( x ) × AP
6
∆Frel = ρ1000 Pi
100 f Pr g
la section x(m) ∆F i spi(x) spi ∆F ∆F/ P0
A l'about 0 6,04 262 153,51 16773,34 0,07 0,004
déviateur 01 9,8 4,37 266 819,33 12107,52 0,05 0,003
déviateur 02 29,4 2,67 271 562,29 7364,56 0,03 0,002
Appui 01 39,2 2,83 271 114,03 7812,82 0,03 0,002
déviateur 01 53,2 3,27 269 887,08 9039,77 0,04 0,002
déviateur 02 81,2 1,96 273 524,55 5402,30 0,02 0,001
Appui 02 95,2 2,30 272 577,05 6349,80 0,03 0,001
déviateur 01 111,2 2,85 271 047,81 7879,04 0,03 0,002
déviateur 02 143,2 1,63 274 448,43 4478,42 0,02 0,001
Appui 03 159,2 2,05 273 289,08 5637,77 0,02 0,001
déviateur 01 173,2 3,37 269 595,56 9331,29 0,04 0,002
déviateur 02 201,2 1,90 273 706,30 5220,55 0,02 0,001
Appui 04 215,2 2,16 272 972,11 5954,74 0,03 0,001
déviateur 01 229,2 3,29 269 830,34 9096,51 0,04 0,002
déviateur 02 257,2 1,91 273 681,38 5245,47 0,02 0,001
Appui 05 271,2 2,21 272 839,51 6087,34 0,03 0,001
déviateur 01 283 3,96 267 964,44 10962,41 0,05 0,002
déviateur 02 306,6 2,08 273 189,71 5737,14 0,02 0,001
à la fin 318,4 2,00 273 425,35 5501,50 0,02 0,001
5
∆Fd = ∆Frat + ∆Ffl + ∆Frel
6
∆F = ∆F instantanées + ∆F différés
Dans la phase de poussage, on calcule les pertes dans les câbles intérieurs :
21 câbles 12T15 droits logés dans le hourdis supérieur tendus de déviateur à déviateur,
et ancrés dans les bossages.
16 câbles 12T15 droits logés dans le hourdis inférieur tendus de déviateur à déviateur,
et ancrés dans les bossages.
∆ FP = P0 ( 1 − e ( − f α −ϕ l ) )
P0 =1861.488 KN
f = 0.19
φ = 0.001
α =0.293°
ΔF1 ΔF
α
∆F = P0 ( f + ϕ ) × X et
l
g × Ea
X=
α
σ P0 f × + ϕ
L
P0 : Contrainte à l’ancrage
φ = 0.001
α 0.293
= = 7.47 × 10 − 3 rad / m
L 39.2
6 × 10 −3 × 196000
X= = 18.32 X =18,32m
(0.19 × 1.42 × 10 −3 + 0.001) × 1448
∆F1 82.53
∆F2 = ( X − 9.8) = (18.32 − 9.8) =38.38
X 18.32
Le principe de calcul est le même (voir calcul des pertes dans les câbles de continuité)
àt=∞ r(t)=1
P=n×P0 (1 - ∆P instantané)
M=MG+Mhp
Pour calculer la perte due au fluage à l’infini, il faut prendre en compte les pertes totales à 28
jours :
σ (x )
− µ 0 σ Pi ( x ) × AP
6
∆Frel = ρ1000 Pi
100 f Pr g
la section x(m) DF i spi(x) spi ∆F ∆F/ P0
5
∆fd = ∆Frat + ∆Ffl + ∆Frel
6
la section x(m) Perte par Perte par Perte par Perte différée
Retrait Fluage Relaxation Total (%)
(%) (%) (%)
A l'about 0 1,15 9,66 0,008 10,82
déviateur 01 9,8 1,15 7,36 0,006 8,52
déviateur 02 29,4 1,15 8,98 0,008 10,13
Appui 01 39,2 1,15 4,93 0,007 6,08
déviateur 01 53,2 1,15 3,76 0,005 4,91
déviateur 02 81,2 1,15 7,25 0,007 8,41
Appui 02 95,2 1,15 2,19 0,007 3,34
déviateur 01 111,2 1,15 1,67 0,005 2,82
déviateur 02 143,2 1,15 7,54 0,007 8,69
Appui 03 159,2 1,15 0,40 0,007 1,56
déviateur 01 173,2 1,15 1,07 0,006 2,22
déviateur 02 201,2 1,15 9,99 0,007 11,14
Appui 04 215,2 1,15 2,09 0,007 3,25
déviateur 01 229,2 1,15 1,59 0,005 2,75
déviateur 02 257,2 1,15 8,31 0,007 9,47
Appui 05 271,2 1,15 0,72 0,007 1,88
déviateur 01 283 1,15 0,55 0,005 1,70
déviateur 02 306,6 1,15 9,85 0,007 11,00
à la fin 318,4 1,15 14,45 0,009 15,61
∆F = ∆F instantanées + ∆F différés
Les valeurs des contraintes dans les fibres supérieures (σsup) et inférieures (σinf) sont données
par les formules suivantes :
En travée
P P × e ×V M T ×V
σ sup = − + ≥0
S IG IG
P P × e ×V ' M T ×V '
σ inf = + − ≤ σ ci
S IG IG
Sur appui
P P × e ×V M T ×V
σ sup = + − ≤ σ cs
S IG IG
P P × e ×V ' M T ×V '
σ inf = − + ≥0
S IG IG
σ Sup : Contrainte crée dans la fibre supérieure de la section par l’effort de précontrainte.
σ Inf : Contrainte crée dans la fibre inférieure de la section par l’effort de précontrainte.
P : Effort de précontrainte.
M : Moment généré par application de l’effort de précontrainte excentré de (e) par rapport au
centre de gravité.
σ TS : Contrainte admissible de traction, elle est nulle dans le cas de précontrainte de classe I.
Remarque
On remarque, d’après les tableaux précédents que les contraintes trouvées sont admissibles.
Etat à vide
P P × e0 × V ' M × V '
Fibre inférieure : σ TI = + - ≤σ T
S I I
P p × e0 × V ' M × V '
σ CS= - + ≤σ C
S I I
P p × e0 × V M × V
Fibre supérieures : σ CS = - + ≤σ C
S I I
P P × e0 × V M × V
σ TS = + - ≤σ T
S I I
Dans la vérification à l’effort tranchant, il faut tenir compte des réactions hyperstatiques de
précontrainte.
Les efforts tranchants sont réduits aux appuis, en raison de la composante vertical de la
précontrainte.
La vérification des contraintes tangentielles s’effectue pour les phases à vide et en charge, la
contrainte tangentielle est donnée par la formule suivante:
Vred S
τ red =
bn × I
bn : largueur nette
Avec:
2
τ ≤ 0,4 f tj f tj + σx
2
1
3
τ
2
≤ 2
f tj
(0,6 f cj − σ x ) f tj + σ x
2
3
2
f cj
Pinf = 28642.40 KN
14780.55 + 28642.40
σx= = 5,0165 MPa
8,656
2
τ = 0,4 × 3 3 + 5,0165 = 7,6132 ; τ 1 =2,75 MPa
2
1
3
τ
2
=2
3
(0,6 × 40 − 5,0165) 3 + 2 5,0165 = 9,52 ;τ 2 =3,08MPa
2
40 3
Vred s
τ red =
bn × Z
I
Z : bras de levier Z=
S
Z= 1.66 m
bn = 2b0= 1.06m
I = 10,784 m4
VredU
τ redU =
bn × Z
2τ u
tg 2β u =
σ xu − σ yu
2τ u 2 × 1;82
tg 2β u = = = 0,72 ; σu =35.96°
σ xu − σ yu 5,0165
On a :
On aura:
βu = 35° ; tg βu = 0,72
At f f tj
× e ≥ τ redU − × tgβ u
bn × S t γ s 3
At : somme des aires de section droite des aciers d'un cours d'armatures transversales,
τ redU = 1,82MPa
At 1,06 × 1,15 3 4
≥ 1,82 − × 0, 72 × 10
St 400 3
At
≥ 17,99 cm2 /ml
St
Pourcentage minimum
At 0, 4 × bn × γ s
≥
St fe
Justification du béton
0,85 f cj
τ redU ≤ sin 2β u
3γ b
τ redU = 1.82MPa
0,85 f cj
τ redU ≤ sin 2β u = 9,36 MPa ; Vérifier
3γ b
La torsion est un phénomène courant dans les ouvrages d’art. Elle est, la plupart du temps,
négligée car difficile à appréhender, et parce que ses conséquences sont souvent sans
importance. Dans le cas des ponts courbes, les efforts de torsion sont très importants, et ils
doivent être justifiés pour éviter tous désagréments dans la structure.
Le choix de la section caisson s’est avéré nécessaire pour palier au phénomène de torsion.
M xy
τ xy = ;
2× Ω× e
Ω = 14,30 m2
2,7614
τ xy =
2 × 14,3 × 1.06
τ xy = 0,091MPa
τ V2 + τ T2 ≤ τ lim
2
En posant : τU =τTU +τVU, somme de cisaillement ultime, on aura une inclinaison des bielles
de compression βu telle que :
2τ u
tg 2β u =
σ xu − σ yu
Comme cela a été défini dans le cas de l'effort tranchant, on doit vérifier:
0 ,85 f cj
τ VU
2
+ τ TU
2
≤ sin 2 β u
3γ b
Mxy =2,7614 MN
τT =0.091 MPa
τ VU
2
+ τ TU
2
= 3,32MPa ≤ 9,36MPa ; Vérifie
VI.2.7.3.1. transversales
At f e
× ≥ τ TU × e × tgβ u
St γ s
At : somme des aires de sections droites des aciers d'un cours d'armatures transversales,
ENTP 2007 / 2008 153
Chapitre VI Conception et Etude de la précontrainte
At 1,15
≥ 0,091× 1,06 × 10 4 × tg 35
St 400
At
≥ 1,94 cm 2 / ml
St
VI.2.7.3.2. Longitudinales
∑A L fe
=
TU
cot gβ u
U γs 2Ω
U γ S TU
∑A L =
2 fe Ω
cot gβ u
U = 17,41 m
Ω = 14,3 m2
VI.2.8.1. A l’appui
Mq1
As1 = tel que Mq1=23.87807MN.m ; Mq1=23878.07 KN.M.
Zs × fs
Avec :
σ S= min (0.5fe, 90 η × ftj ) = 197.18MPa, tel que : η = 1.6 pour acier HA.
Z =0.9 h
Z = 0.9 * 3.1=2.79 m
• ftj = 3.0MPa
• fe = 400MPa
• b = 10.6m
• d = 0.25m
Donc :
3,0
A s,min ≥ 0,23 × 1060 × 25 ×
400 Condition vérifiée
A s,min ≥ 45.71cm 2
VI.2.8.2. A mi-travée
Mq 2
As2 = tel que Mq2= 16129.72KN.m ; Mq2 = 16.12972MN.M
Zs × fs
Avec :
σ S= min (0.5fe, 90 η × ftj ) = 197.18MPa, tel que : η = 1.6 pour acier HA.
Z =0.9 h
Z = 0.9 * 3.1=2.79 m
• ftj = 3.0MPa
• fe = 400MPa
• b = 10.6m
• d = 0.36m
Donc :
3,0
A s,min ≥ 0,23 × 1060 × 36 ×
400 Condition vérifiée
A s,min ≥ 65.82cm 2
Chapitre VII :
Etude transversale
Nom La combinaison
Moments fléchissant
• A l’état limite ultime (ELU)
Avec :
σ S= min (0.5fe, 90 η × ftj ) = 197.18MPa, tel que : η = 1.6 pour acier HA.
α
Z =d × 1 −
3
d = h-c =0.25 - 0.05 = 0.20 m
σ bc =0.6 × 40 = 24MPa
20 × σ bc
α= = 0, 70
20σ bc + σ s
0.70
Z =0.20. × 1 − = 0,15m
3
54,83
Dans le sens longitudinal on aura Asy = = 18,27cm2
3
Asy = 6 HA20. Soit As=18.85 cm2
M2
• As2 = tel que M2= 1068.95 KN.m = 1.0689MN.M
Z × σs
Avec :
σ s= min (0.5fe, 90 η × ftj ) = 197.18 MPa, tel que : η = 1.6 pour acier HA.
α
Z =d × 1 −
3
d = h-c =0.25-0.05=0.20 m
σ bc =0.6 × 40 = 24MPa
20 × σ bc
α= = 0, 70
20σ bc + σ s
0.70
Z =0.20. × 1 − = 0,15m
3
As 36 .10
Selon le sens longitudinal ; on a la section égale à Asy = = = 12.03cm2
3 3
D’où : Asy = 4HA20. Soit As=12.57 cm2
M3
• As3 = tel que M3= 391 KN.m = 0.391MN.m
Z × σs
Avec :
α
Z =d × 1 −
3
d = h-c =0.36-0.05=0.31 m
31 × σ bc
α= = 0,99
31σ bc + σ s
0.99
Z =0.31. × 1 − = 0, 20m
3
ftj
A ≥ 0,23 × b × d ×
s, min fe
• ftj = 3.0MPa
• fe = 400Mpa
• b = 1m = 100cm.
• d = 31cm
Donc :
3,0
A s,min ≥ 0,23 × 100 × 31 ×
400 Condition vérifiée
A s,min ≥ 5,34cm 2
As 9 .91
Selon le sens longitudinal ; on a la section égale à Asy = = = 3,30 cm2
3 3
D’où : Asy = 3HA12. Soit As=3,39 cm2
M4
• As4 = tel que M4=584.44KN.m =0,58444MN.M
Z × σs
Avec :
α
Z =d × 1 −
3
d = h-c =0.36-0.05=0.31 m
31 × σ bc
α= = 0,99
31σ bc + σ s
0.99
Z =0.31. × 1 − = 0, 20m
3
M5
• As5= tel que M5=0,544MN.m = 544,87KN.M.
Z ×σ s
Avec : σ s = min (0.5fe, 90 η × ftj ) = 197,18MPa, tel que : η = 1.6 pour acier HA.
α
Z =d × 1 −
3
d = h-c =0,53 - 0.05=0,48 m
σbc =0.6 × 40 = 24MPa
48 × σ bc
α= = 0,99
48σ bc + σ s
0.99
Z =0,48 × 1 − = 0,32m
3
ftj
A ≥ 0,23 × b × d ×
s, min fe
• ftj = 3.0MPa
• fe = 400MPa
• b = 1m = 100cm.
• d = 48 cm
Donc :
3,0
A s,min ≥ 0,23 × 100 × 48 ×
400 Condition vérifiée
A s,min ≥ 8, 28cm 2
8,62
Dans le sens longitudinal on aura Asy = = 2,87cm2
3
M6
• As6= tel que M6=0,584MN.m = 584,44 KN.M.
Z ×σ s
Avec :
σ s = min (0.5fe, 90 η × ftj ) = 197,18MPa, tel que : η = 1.6 pour acier HA.
α
Z =d × 1 −
3
d = h-c =0,53 - 0.05=0,48 m
σbc =0.6 × 40 = 24MPa
α= 48 × σ bc
= 0,99
48σ bc + σ s
0.99
z = 0,48 × 1 − = 0,32m
3
ftj
A ≥ 0,23 × b × d ×
s, min fe
• ftj = 3.0MPa
• fe = 400MPa
• b = 1m = 100cm.
• d = 48 cm
Donc :
3,0
A s,min ≥ 0,23 × 100 × 48 ×
400 Condition vérifiée
A s,min ≥ 8,28cm 2
9,25
Dans le sens longitudinal on aura Asy = = 3,08cm2
3
NB : pour des dispositions constrictives, le ferraillage du coté interne des âmes sera le même
que celui du coté externe.
Chapitre VIII :
Equipements
VIII.1.1. Définition
Les joints de chaussée sont conçus et réalisés pour assurer la continuité de circulation entre
deux éléments métalliques identiques solidarisés aux deux parties de l'ouvrage au moyen de
tiges précontraintes.
Dans la plus part des cas, il est inséré entre les éléments métalliques, un profil en élastomère
qui empêche la pénétration des corps étrangers.
Le choix d’un type de joint de chaussée fait référence à une classification basée sur l’intensité
du trafic et le souffle, on distingue :
• Les joints lourds pour les chaussées supportant un trafic journalier supérieur à
3000 véhicules.
• Les joints semi lourds pour un trafic entre 1000 et 3000 véhicules.
• Les joints légers pour un trafic inférieur à 1000 véhicules.
Tout en satisfaisant un certain nombre d'exigences:
Confort et esthétique
• Souple, il assure la continuité de la surface de roulement quelle que soit
l'importance de l'hiatus.
• Absence de bruits de vibrations.
Résistance
• Le choix des matériaux constitutifs (nature et qualité), est garantir le bon
comportement sous une circulation sans cesse croissante.
Etanche
• En assurant la continuité de l'étanchéité, il participe activement à la protection
de l'ouvrage équipé, et aussi une bonne évacuation des eaux.
Fiable
• La pureté de sa conception et la simplicité de ces principes de fonctionnement
lui confèrent son efficacité à long terme.
Δl
About du tablier
Appareil d’appui
• Retrait
∆l
= 4 × 10 − 4 .
l
l /2 = 159,20 m ⇒ Δl =6,368 cm
• Fluage
Les raccourcissements dus au fluage sont fonction des contraintes normales appliquées. On pourra
∆l
prendre en première approximation = K fl × 10 − 4
l
Les souffles admissibles pour ce genre de joint, permettent des déplacements transversaux admissibles
en service ± 10 mm , et des déplacements longitudinaux de 20 à 170 mm.
Ce joint peut absorber des rotations de leurs appuis jusqu’à 0,03 rad.
29 6 cm
38 cm 2 à 17 cm
20 cm
6,5 cm
19 cm
Tablier Culé
e
Le rôle d’un appareil d’appui, placé à la liaison d’une structure et son support, est de
permettre dans certaines limites et sous certaines conditions :
• La transmission des efforts normaux avec un ou deux degrés de liberté dans le plan
perpendiculaire ;
• La liberté des déplacements et rotations tout en garantissant la stabilité d’ensemble.
Pour tout pont, un appareil d’appui au moins est fixe afin d’éviter le basculement des
appareils d’appuis mobiles.
Ce type d’appareils d’appuis est plus couramment employé pour tous les ouvrages en béton à
cause des avantages qu’ils présentent :
Le principal intérêt de ces appareils d’appuis réside dans leur déformabilité vis-à-vis des
efforts qui les sollicitent .Ils reprennent élastiquement les charges verticales, les charges
horizontales et les rotations.
VIII.2.2. Dimensionnement
Le dimensionnement des appareils d’appuis est essentiellement basé sur la limitation des
contraintes de cisaillement qui se développent dans l’élastomère au niveau des plans de
frettage et qui sont dues aux efforts appliqués ou aux déformations imposées à l’appareil. On
suppose l’incompressibilité de l’élastomère.
La contraintes maximale de cisaillement se développant sur les bords de chaque feuillet est
3t (a + b) N max
de : τN =
a 2b 2
3 × 15(600 + 700)1646245
τN = = 0,54MPa
600 2 × 700 2
1646245
σ 'm = = 3,91MPa ≤ 5,40MPa
600 × 700
⇒ T
a
U
La distribution des contraintes au niveau du plan de frettage est uniforme, deux cas se
présentent :
0,8 × 37,76
τ h1 = = 0,40MPa
75
300
L’effort de freinage dû à un camion BC est de h2 = = 100 KN
3
h2 2G × u 2 100000
τ h2 = = = = 0,24 MPa
ab T 600 × 700
τ h2 0,24
τ h = τ h1 + = 0,40 + = 0,52MPa
2 2
2
Ga
τ αT = α T Avec : αT = α +α0
2 T
α0 : rotation supplémentaire pour tenir compte des imperfections de pose est de 0,02rad.
α : égale à 0.003rad.
2
0,8 600
τ αT = × (0,02 + 0,003) = 0,58MPa
2 75
H ≤ F. Nmax
0,6 0,6
Avec : F = 0,10 + = 0,10 + = 0,13
σ min 20
a a
≤ T ≤ D’où : 60 ≤ 75 ≤ 120 vérifiée
10 5
On doit vérifier :
τ h1 ≤ 0,5G ……………………………(2)
τ h ≤ 0,7G ………………………….....(3)
τ α T ≤ τ N …………………………….(4)
1iere condition : 0,54 + 0,62 + 0,58 = 1,74 MPa ≤ 5 x 0,8 = 4 MPa, condition vérifiée.
ab 600 × 700
β= = = 10,76
2t × (a + b ) 2 × 15 × ( 600 + 700 )
a σ m′
ts ≥ × Tel que, ts ≥ 2 mm, σe = 245 MPa pour l’acier inox.
β σe
On prend ts= 5 mm
a = 600mm
b = 700mm
100 mm ts =5mm
25
db+
Appareil d’appui
db
db
d
B
b
da
Plaque de
glissement
db-
da-
25
2 da+ 2
5 A 5
Pour un déplacement dans les deux cotés égal à 10 cm :
Le dé d’appui est soumis à une compression simple dont l0 valeur moyenne est égale à
N 1646245
σ 'm = = = 2,58MPa
S 750 * 850
Chapitre IX :
Etude de la pile
IX.1. INTRODUCTION
Les ponts poussés correspondant à des tabliers plus lourds que ceux des ponts à poutres.
Leurs piles ne se distinguent guère de celles des autres grands ponts en béton précontraint. Il
convient toutefois de souligner quelques particularités liées au mode de construction de ce
type de tablier.
Pour ce type d’ouvrage on a préconisé pour des piles de type poteau avec une tête en
champignon (chevêtre), celui-ci convient bien au tracé courbe de notre ouvrage ainsi qu’à la
géométrie des voussoirs qui implique deux appareils d’appuis.
IX.3.1. Le fût
Le poussage se fait par glissement sur différentes surfaces d’appuis, ayant chacune son
propre coefficient de frottement f.
Les appuis ponctuels comportent une interface de glissement constituée d’une tôle
inoxydable polie sur une plaque caoutchouc-PTFE.
Avec un dévers d=3.50%, et une réaction maximale sur appui sera prise lors des phases de
poussage R=14721.14 KN pour la pile 04 (phase 09).
Donc il nous faut un système de guidage latéral avec un vérin de 516 KN.
Les piles des ponts poussés doivent être dessinées en tenant compte des impératifs
technologiques de poussage, nécessitant une place suffisante en tête de pile et une bonne
accessibilité.
Tant que la pente du tablier est faible, et dans les cas fréquents où le poussage est fait en
prenant appui sur les culées, les efforts longitudinaux définis ci-avant, spécifiques du
poussage, ne sont pas dimensionnant en comparaison des efforts de service (efforts sur les
appuis qui ne sont jamais parfaitement mobiles, freinage, vent pour des piles de grande
hauteur). Les efforts transversaux de poussage, ou liés au devers de la surface de glissement,
sont également souvent de même ordre de grandeur que l’action du vent transversal de calcul
(2000 N/m2).
Il faut toutefois être attentif aux déformations induites par ces efforts afin de maitriser le
déplacement et de tenir compte, s’il y a lieu, des effets du second ordre qui peuvent être
importants pour des piles de grande hauteur. Les effets combinés de frottement et de la pente,
sans être très forte, peuvent conduire à des déformations de la pile qu’il faut calculer, ne
serait-ce que de façon sommaire si leur faible importance le permet.
Les efforts dus au poussage ayant un sens préférentiel (sauf retour en arrière du tablier…), on
peut avoir intérêt à excentrer les patins de glissement pour réduire les moments à la base des
piles.
IX.6.1.1. Introduction
Le fut a pour rôle de transmettre aux fondations les efforts verticaux et horizontaux provenant
du tablier, lesquels engendrent à leur tour un moment à la base du fût.
• Poids propre
Poids propre du tablier : Nt = 86920.016 KN
• Surcharge
A(l) = 85,73 × 39.2 =3360,616 KN.
ST = 1194 KN.
Bc = 1403,42 KN.
Bt = 674,62 KN.
Br = 104,66 KN.
• Freinage
• Séisme
• Effort de poussage
• Vérins de guidage
F guidage = 516 KN.
Séisme
Le calcul du ferraillage sera fait par le logiciel ROBOT en flexion composée (voir l’annexe).
Ferraillage transversale
Φt = Φt / 3 = 14 ; HA14.
Avec : lf = 0,707 l0
I 4π∅ ∅
i= = =
B 64π∅ 4
Donc :
15.64
= = 13,03
1.2
= 13,03 < 50 : le fut ne risque pas de flamber.
IX.6.2. Etude de la semelle sous pile
IX.6.2.1. Calcul des efforts sollicitant la semelle sous pile
• Poids propre de la semelle
Ns = ρ .v avec : ρ = 25 KN/m3
Ns = 25 x 11.8 x 1,8 x 8,85 = 4699.35KN
Séisme
.
= +
.
= −
Vérifications
Les réactions maximales des pieux sont toutes inferieures à la charge nominale
(Qn = 3899,65 KN).
Les réactions minimales des pieux sont toutes positives, il n’y a pas de risque d’arrachement
des pieux.
11,8 8,85
= − = 121449,58 − = 447845,32 .
2 4 2 4
Le calcul du ferraillage sera fait par le logiciel ROBOT en flexion simple (voir l’annexe). Ou
l’effort N et M seront divisés par (φ+h)=3,2 m
Pour avoir la section d’acier par mètre linéaire.
My (KN.m)
ELU 33411, 18/ 3, 2 = 10440, 99
ELS 5783, 84/ 3, 2 = 1807, 45
Chapitre X :
Etude de la culée
IX.1. INTRODUCTION
La culée est un élément fondamental de la structure de l’ouvrage, le rôle d’une culée est
d’assurer la liaison entre le tablier du pont et le milieu environnant ; elle assure donc à la fois
les fonctions d’appui de tablier et de mur de soutènement.
Le choix de la culée résulte d’une analyse globale de :
• La nature et le mode de construction du tablier.
• Les contraintes naturelles du site.
• Les contraintes fonctionnelles de l’ouvrage.
L’assemblage entre la culée et le tablier soit monolithique, doit être réaliser par des appareils
d’appui fixes ou par des attelages dimensionnés pour supporter l’action sismique.de telles
culées ont une contribution majeure à la résistance sismique du tablier, dans les directions
longitudinales et transversales.
Les actions suivantes doivent être prises en compte en direction longitudinale :
• Forces d’inertie agissant sur la masse de la structure ;
• Poussée statique des terres agissant sur les deux culées E0 ;
• Les poussées des terres supplémentaires dues au séisme ;
Où ∆Ed = Ed - E0
Ed : est la poussée des terres totale agissant sur la culée dans les conditions sismiques.
Les poussées ∆Ed sont supposées agir dans la même direction sur les deux culées.
L’assemblage du tablier avec la culée (incluant éventuellement des appareils d’appui fixes ou
des attelages) doit être dimensionné, dans ce cas, pour l’effet des actions résultantes des
alinéas ci-dessus.
Pour que les détériorations du sol ou du remblai derrière les culées restent dans les limites
acceptables, le déplacement sismique du calcul ne devrait pas dépasser 6 cm.
La réaction du sol, provoquée par le mouvement de la culée et des murs en aile assemblés à la
culée de manière monolithique, est supposée agir sur les surfaces suivantes :
• En direction longitudinale sur la face extérieure du mur de culée, qui se déplace contre
le sol ou le remblai ;
• En direction transversale, sur la face interne des murs en aile de culée qui ce déplacent
contre le remblai.
Ces éléments de culée sont à dimensionner pour résister à cette réaction du sol, en
complément à la poussée statique des terres.
cos θ 1 +
2
cos θ cos β
• = ±
Poids des
terres1 sur
la semelle 2345,48 0,00 2345,48 14,6 7,1 0 34244,0314
2345,48 938,19 2814,58 14,6 7,1 6661,16774 41092,8376
2345,48 938,19 2345,48 14,6 7,1 6661,16774 34244,0314
2345,48 938,19 1876,39 14,6 7,1 6661,16774 27395,2251
Poids des
terres2 sur
la semelle 1799,49 0,00 1799,49 14,6 5,02 0 26272,554
1799,49 719,80 2159,39 14,6 5,02 3613,37592 31527,0648
1799,49 719,80 1799,49 14,6 5,02 3613,37592 26272,554
1799,49 719,80 1439,59 14,6 5,02 3613,37592 21018,0432
Poids des
terres3 sur
la semelle 3202,21 0,00 3202,21 14,6 5,02 0 46752,3302
3202,21 1280,89 3842,66 14,6 5,02 6430,04652 56102,7963
3202,21 1280,89 3202,21 14,6 5,02 6430,04652 46752,3302
3202,21 1280,89 2561,77 14,6 5,02 6430,04652 37401,8642
Poussé des terres
Mur GG+
Mur
frontal 3252,67 3252,67 0,00 0 5,56 18084,8185 0
5242,03 5242,03 0,00 0 5,56 29145,6653 0
4986,28 4986,28 0,00 0 5,56 27723,6928 0
4915,90 4915,90 0,00 0 5,56 27332,4117 0
Semelle
82,83 82,83 0,00 0 0,6 49,6955412 0
133,48 133,48 0,00 0 0,6 80,0898062 0
126,97 126,97 0,00 0 0,6 76,1823468 0
125,18 125,18 0,00 0 0,6 75,1071398 0
totaux Cas 01 3335,49 48069,98 18134,51 469431,56
Cas 02 22748,39 56756,42 109271,03 559607,64
Cas 03 22486,13 38209,30 107845,15 410267,45
Cas 04 22413,96 39383,54 107452,79 379255,47
• Stabilité au glissement
V tg ϕ ≥ 1,5 Condition normale
H
V tg ϕ ≥ 1,00 Condition sismique
H
Dans les 04 cas, on remarque bien que les deux conditions (stabilité au renversement et au
glissement) sont vérifiées, donc la stabilité de la culée est assurée.
Stabilité au renversement
Stabilité au glissement
V
tg ϕ = 10,16 > 1,5 vérifiée.
H
Stabilité au renversement
Ms = 2,81> 1,5 vérifiée.
Mr
Stabilité au glissement
V
tg ϕ = 2,90 > 1,00 vérifiée.
H
Donc, la stabilité de la culée est vérifiée en conditions sismiques.
Chapitre XI :
Méthodologie
d’exécution du
poussage du tablier
XI.1. INTRODUCTION
La technique du poussage nécessite un matériel bien spécifique pour faciliter l’opération du
poussage. Le matériel présenté dans ce chapitre, est conçu pour palier à des problèmes
spécifiques du poussage (frottement lors du glissement, les efforts de poussage, le tablier en
console… etc.).
XI.2. MATERIELS D’AIDE AU POUSSAGE
Lors du poussage d’un tablier, à chaque franchissement de travée, la partie avant de la
structure se retrouve en porte-à-faux complet avant d’atteindre la pile suivante.
Considérons les efforts maximaux et minimaux obtenus dans une travée quelconque d’un pont
comportant un grand nombre de travées identiques.
Examinons maintenant les efforts obtenus dans la situation précédant l’abordage de la pile.
On constate que le moment maximal négatif est six fois plus élevé que le moment courant et
l’effort tranchant deux fois plus important.
Ce bilan montre clairement qu’il est impossible de réaliser le poussage en franchissant les
différentes portées uniquement avec le tablier en porte-à-faux, ce qui conduirait, dans la
plupart des cas, à une aberration aussi bien économique que structurale.
Avant-bec métallique
Au niveau de la liaison, il s’agit de transmettre ces deux efforts au béton par l’intermédiaire
des barres qui, pour des raisons géométriques, ne peuvent être toutes concentrées au niveau
des semelles.
XI.2.1.1.3. Transmission du moment fléchissant
La solution la plus utilisée pour permettre la transmission du moment fléchissant consiste à
précontraindre la jonction à l’aide de barres en acier à haute résistance (DywidagTM,
MacalloyTM ou DJPTM).
Nous allons développer le calcul des contraintes normales dans cette jonction en supposant
que la surface de contact est constituée par deux rectangles et que les forces de précontraintes
inférieurs F1 et supérieur F2 sont centrées dans chacun de ces rectangles.
+ + × − ×
σ = − ,
+ + × − ×
σ = + ,
• Seconde méthode
On considère que l’avant-bec est un solide reposant sur deux appuis simples O1 et O2 .les
efforts R1 et R2 appliqués aux supports résultent de la superposition des forces de
précontrainte et des réactions développées par la poutre.
Si, pour un degré d’avancement α de l’avant-bec, la réaction d’appui globale agissant sur
l’ensemble des deux poutres longitudinales de l’avant-bec et Rα, les réactions qui s’exercent
sur chacune des deux poutres Rα1, Rα2 tel que :
Rα1+ Rα2= Rα en l’absence de tout phénomène parasite, on aurait théoriquement :
Rα1 =Rα2 =0.5Rα
Mais, on pratique, les phénomènes géométriques tels que les dénivellations transversales des
appuis, les tolérances de la sous face des avant-becs… conduisent à un déséquilibre entre Rα1
et Rα2, d’autant plus important lorsque α tend vers zéro, c’est-à- dire lorsque la liaison avant-
bec/béton se rapproche de la pile d’accostage.
Lorsque α est voisin de zéro, on montre même que, compte tenu de la très grande raideur en
torsion des caissons en béton, on peut obtenir Rα1 =Rα et Rα2 =0 pour une dénivellation de
quelques millimètres.
XI.2.1.3. L’influence des caractéristiques de l’avant-bec sur les efforts dans
le tablier
La longueur la plus couramment retenue pour l’avant-bec est L0=0.6L, L étant la longueur de
la plus grande travée à franchir.
Le poids des avant-becs métalliques est compris entre 10 et 30 KN/ml.
Les courbes ci-dessous montrent l’influence du rapport β=(EI)0/EI des inerties de l’avant-bec
au tablier, sur la valeur du moment négatif sur appui, positif en travée et à la jonction avant-
bec/tablier.
Ces valeurs sont à rapprocher de la valeur du moment en porte-à-faux maximal dans le béton
²
qui, dans tous les cas, vaut : M = −0.122qL² = −1.22
• L’avant-bec doit pouvoir être réutilisé donc sera conçu pour une gamme de portées ;
• De dimensionnement de contraintes normales dans les semelles de l’avant-bec peut
être déterminant.
XI.2.2. Palées provisoires
XI.2.2.1. Principe et domaine d’utilisation
Pour limiter la quantité de précontrainte destinée à résister aux efforts appliqués au tablier lors
du poussage, on divise parfois les travées à franchir en disposant des appuis intermédiaires
provisoires. Cette solution est bien évidemment efficace, puisqu’en divisant par exemple par 2
les travées, on réduit les moments fléchissant par 4.
En utilisant, entre deux appuis définitifs, un nombre assez important d’appuis provisoires. On
diminuerait de façon spectaculaire les sollicitations dans la structure. En réalité, outre le cout
des appuis provisoires, cette réduction est dans la pratique illusoire, dans la mesure où
certaines sollicitations sont inchangées, comme celles induites par le gradient thermique,
tandis que d’autres, comme celles résultant des dénivellations d’appuis, augmentent en théorie
selon le carré des portées.
On dispose donc, en pratique, un seul appui provisoire par travée.
Cette technique trouve son domaine privilégié d’application dans les cas où les travées de
l’ouvrage sortent du domaine traditionnel des ponts poussés. Elle permet ainsi de pousser des
ouvrages dont les travées courantes sont voisines de 100m ou des ouvrages comportant
ponctuellement une ou plusieurs travées de même ordre de grandeur.
XI.2.2.2. Conception des palées provisoires
La conception des appuis provisoires est la même que celles des appuis définitifs en ce qui
concerne les dispositions de poussage en tète de pile (plaque de glissement-vérins de levage-
guidage latéral). De plus, ils doivent être conçus pour permettre un démontage facile et
éventuellement une réutilisation.
La conception de ces appuis dépend naturellement du site de l’ouvrage ; mais il est toutefois
possible de dégager les deux conceptions classiques suivantes :
• Appuis en béton armé constitués d’éléments préfabriqués superposés et liées entre eux
par précontrainte verticale ;
• Appuis métalliques constitués de tubes ou de profilés métalliques entretoisés entre
eux.
Dispositif de glissement.
Système EBERSPACHER
Domaine d’utilisation
De par son principe-mobilisation d’une réaction verticale- ce système introduit de façon
systématique dans le tablier une dénivellation d’appui (en général comprise entre 5 et
10mm).Il convient donc de calculer le tablier avec cette action systématique et de prévoir un
système électrique qui arrête la montée des vérins une fois la valeur de cette dénivellation
obtenue. Un système de palpeur, situé sous le tablier et muni d’un contacteur électrique,
remplit parfaitement ce rôle.
Dans le cas de sa mise en œuvre pour le poussage d’ouvrage courbe, il convient de disposer
un massif de guidage latéral, sur l’appui où est disposé le système, pour ne pas transmettre à
celui-ci des efforts horizontaux qu’il ne peut accepter.
XI.4.1.3. Vérin pousseur (système GTM)
Ce type de vérins a été mis au point à l’occasion de la construction du pont d’Aiguilly sur la
Loire (1980) par l’entreprise GTMBTP.
Ces vérins prennent appui sur les longrines de l’aire de préfabrication. Un effort de serrage
permet de mobiliser le frottement pousseur- longrine et d’empêcher ainsi tout recule des
vérins de poussage du tablier.
Vérin pousseur
situés sous les âmes et sont reliés par des profilés ou des barres de précontrainte à un
point fixe, sur la culée en général ;
• les systèmes à plaques de glissement escamotables. Les plaques de glissement sont
montées sur des vérins plats.une fois les vérins dégonflés, le tablier repose sur des
plaques de caoutchouc adjacentes longitudinalement aux plaques de glissement.
XI.5.1. Généralités
L’aire de préfabrication est la zone où le tablier est préfabriqué par coulage du béton dans des
coffrages, avant son poussage. Elle se trouve dans le prolongement géométrique de l’axe
longitudinal et du profil en long de l’ouvrage, en arrière de l’une des deux culées.
Elle regroupe principalement les longrines d’appuis du tablier et les coffrages dans lesquels le
béton est coulé soit par plots successif, soit en totalité.
CONCLUSION GENERALE :
L’utilisation de la technique des ponts poussés s’est fortement développée ces dernières
années. Particulièrement adaptée aux ouvrages de grande longueur, elle a été utilisée pour la
réalisation d’importants viaducs routiers et ferroviaires tels ceux du TGV méditerranée.
Enfin, l’étude de ce projet nous a permis d’apprendre énormément de choses très pratiques,
c’est une expérience qui nous mettra dans peu de temps dans le monde professionnel avec
beaucoup de confiance. Cet apprentissage et cette confiance ne sont que le fruit des
connaissances théoriques et pratiques acquises durant notre cursus à l’ENTP.
Annexes
2. Section:
D = 480,0 (cm)
d = 5,0 (cm)
3. Efforts appliqués:
4. Résultats:
Sections d'Acier:
2. Section:
b = 100,0 (cm)
h = 180,0 (cm)
d1 = 5,0 (cm)
d2 = 5,0 (cm)
3. Moments appliqués:
Mmax (kN*m) Mmin (kN*m)
Etat Limite Ultime (fondamental) 10440,99 0,00
Etat Limite de Service 1087,45 0,00
Etat Limite Ultime (Accidentel) 0,00 0,00
4. Résultats:
Sections d'Acier:
Section théorique As1 = 199,6 (cm2) Section théorique As2 = 0,0 (cm2)
Section minimum As min = 61,4 (cm2) Section maximum As max = 437,5 (cm2)
Théorique ρ = 1,14 (%)
Minimum ρmin = 0,35 (%) maximum ρmax = 2,43 (%)
2. Section:
D = 140,0 (cm)
d = 5,0 (cm)
3. Forces:
N (kN)
Etat Limite Ultime (fondamental) 15035,03
Etat Limite de Service 2751,19
Etat Limite Ultime (Accidentel) 0,00
4. Résultats:
Long flambement lfy = 3,0 (m) Long flambement lfz = 3,0 (m)
Inertie Iy = 18857409,9 (cm4) Inertie Iz = 18857409,9 (cm4)
Béton:
Acier:
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE :
Ouvrage :
Logiciels techniques :