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Juin 2010
Remerciements
Je tiens à remercier ici toutes les personnes qui ont contribué à rendre mon stage intéressant
et formateur.
Enfin, je tiens à terminer ces remerciements en les adressant à mon tuteur Monsieur Philippe
ZINK l’enseignant vacataire à l’INSA de Strasbourg qui m’a suivi tout au long de cette période.
Notre projet a été axé sur l’étude d’éléments principaux en béton armé de structures:
partiel.
. D’un bâtiment comprenant : un sous-sol partiel, des niveaux rez-de-chaussée, R+1 et R+2
. Un hall de maintenance.
Dans un premier temps, l’étude a consisté en la modélisation de bâtiments et le choix
d’hypothèses admissibles pour l’étude d’éléments de structures à l’aide du logiciel ROBOT.
Dans un deuxième temps, après validation des hypothèses et des résultats, nous nous sommes
intéressés au dimensionnement d’éléments principaux de structure tels que les voiles, poteaux,
semelles de fondations et poutres.
Abstract
Concerning the extension of the tramway T2 from the Défense area to Pont de Bezons, a new
site of maintenance and storage was created to host the additional 12 double-decked trains.
Our project focused on the study of the principal concrete structure element:
partial R+2
.A building included the following levels: a partial basement, a ground-floor, R+1 and a
.
A lounge of maintenance.
At the beginning of the project, our study consisted of modeling the buildings, and the choice of
reliable hypotheses for the study of structural elements with the help of ROBOT software.
Later, after validating the hypotheses and the results, our purpose was to calculate the principal
elements such as reinforced concrete walls, foundations, columns and beams.
Semelles caténaires : Semelles situées sous les poteaux caténaires, c'est-à-dire ceux où sont fixés les
câbles assurant l’alimentation électrique des trains.
La proposition, puisque mon avenir professionnel y sera lié, que m’a faite le bureau d’étude AES-BET
est particulièrement bien adaptée à l’élaboration d’un projet de fin d’études. En effet, il s’agit d’un
sujet permettant d’associer le dimensionnement et le calcul d’exécution.
Durant le stage, j’ai obtenu des informations importantes à la vie pratique qui m’ont enrichi et
permis d’acquérir de l'expérience dans ce nouveau domaine. En effet, ce domaine de travail joint la
partie théorique apprise à l'école à la partie pratique appliquée dans le bureau d'études.
Le thème à traiter est l’étude d’un site de maintenance et de remisage pour le prolongement de la
ligne 2 du tramway de la défense au pont de Bezons. Le lieu de l’étude se situe à Colombes dans la
région parisienne. Cet ouvrage, une fois achevé, appartiendra à la RATP.
Le présent document est une synthèse des travaux effectués. Il détaillera les démarches de calculs
utilisés et donnera, le cas échéant, les références sur lesquelles nous nous sommes appuyés.
Descente de charge
Calcul du plancher
Calcul de poutre
Calcul du voile par passe
Calcul du poteau
Calcul de fondation
Calcul du dallage
Calcul de semelle caténaire
1.1 Historique
AES-BET est une entreprise fondée en 2003 par Monsieur Marc LAKIS, ingénieur en structure béton
armé depuis 1982. Entre 1982 et 1994 M. LAKIS a travaillé dans plusieurs bureaux d’étude en France
et s’est rendu au Liban en 1994 pendant la période des grands travaux après la guerre civile.
AES-BET est spécialisée dans les ouvrages en béton armé et en réhabilitation lourde, connu dans tout
le Liban pour avoir redressé un bâtiment R+3 qui s’était affaissé suite à un tassement différentiel,
exécution qui a été une première dans le pays. Le bureau travaille principalement pour des
entreprises françaises puisque AES-Liban est le sous-traitant de la maison mère AES-BET France. Ce
bureau d’étude a pour clientèle française des entreprises telles que : Bouygues, SICRA Ile de France,
GCC, Léon Grosse, EIFFAGE (anciennement SNSH ou SUPAE), Campenon Bernard Construction, CARI,
Bâti-Renov...
2.2. L’entreprise
Cette entreprise emploie une cinquantaine de personnes répartie entre le Liban et la France. Elle se
démarque par son implantation sur la région parisienne et la capitale du Liban (Beyrouth) (cf. figure
1). Elle est spécialisée dans le calcul d’avant-projet et le calcul d’exécution pour des projets en béton
armé.
En France, AES-BET réalise des avant-projets mais aussi des études d’exécutions pour des projets
français, principalement dans la région parisienne.
Surface des avant-projets pouvant aller jusqu’à 150 000 m², environ 60 opérations par an ; des
opérations concernant des bureaux, parcs de stationnement, hôpitaux, commissariats, immeubles de
logements, établissements scolaires (écoles, collèges, lycées, universités, en rénovation ou
construction à neuf).
Groupe scolaire de la haie Sorel à Elancourt (78), pour l’entreprise GCC (6500 m²)
Chantier de 24000 m², que nous avons livré à l’entreprise SICRA (livré)
Création d’une structure de soins en alcoologie pour le centre hospitalier de Morancez (28)
de10 000 m² pour l’entreprise GCC.
Depuis Mars 2009, ce bureau a effectué plus de 10 affaires pour plusieurs entreprises :
ENTREPRISE AFFAIRE
Voici en quelques lignes les différentes étapes par lesquelles je suis passé depuis mon début de
stage et que je détaillerais dans la suite de mon mémoire:
Dès mon arrivée, M. LAKIS, m’a demandé de prendre connaissance du projet en étudiant les
différents plans (plans d’architecte, plan des structures existantes), le CCTP, l’étude de sol et tous les
détails concernant ledit projet.
Après avoir étudié minutieusement tous les plans du projet puis comparé les plans de structures
et les plans d’architectes, j’ai du transformer les plans architecte en plans de structures (enlever tous
les éléments décoratifs utilisés par l'architecte en laissant les éléments de structures utilisées par
l'ingénieur).
Commence alors la phase de pré-dimensionnement. Pour cela, il m’a fallu étudier les différents
éléments porteurs tels que les planchers, poteaux, poutres… présents sur les plans d’architecte. J’ai
dû effectuer les descentes de charges sur ces différents éléments afin de connaître leurs charges
reprises.
Mes descentes de charges étant terminées, j’ai pu déterminer par le calcul manuel le
dimensionnement des ratios d’armatures des planchers. J’ai également dimensionné, par le calcul
manuel et à l’aide du logiciel ROBOT, plusieurs éléments porteurs tels que des poutres continues de
4 travées, des voiles par passe, des poteaux, fondations…
Ma mission, qui consistait donc à effectuer les descentes de charges et le calcul d’ossatures
béton armé était assez répétitive dans sa conception car les étapes sont toujours identiques
(descentes de charges, pré dimensionnement, dimensionnement…), mais reste passionnante,
instructive et très importante pour ma future vie professionnelle dans un bureau d’étude technique.
4.1. Le projet
Le chantier a débuté le 8 septembre 2009 et la livraison finale est prévue pour mars 2011.
Le nouveau site est situé à Colombes au sud d’une parcelle de terrain appelée terrain de La
Marine. Celle-ci est délimitée par le boulevard du Général de Gaulle au nord est, la rue des Côtes
d’Auty au nord ouest, la promenade des Côtes d’Auty au sud ouest et la rue Pierre Expert au sud est
(cf. figure 2).
Site de la Marine
Une zone d’atelier et de remisage : 86.5 m × 175.6 m, dont la surface au sol du bâtiment
représente environ 3500 m2.
Une bande pour l’extension phase 2 : 11.5 m × 175.6 m× 7 m (ht)
Le matériel roulant est de type Citadis 302 exploité en rames doubles (cf. figure 4). 24 éléments
simples sont commandés dans le cadre du prolongement à Pont de Bezons. La capacité maximum
d‘accueil du site est de 28 éléments simples.
Le projet étudié est composé d’un ensemble de bâtiments, comprenant un sous-sol partiel, des
niveaux rez-de-chaussée, R+1 et R+2 partiel (cf. figure 5 et 6):
Le premier bloc comprend un bâtiment de type administratif de 4 étages. La
structure, en béton armé, est composée de voiles, poteaux, poutres à chaque étage. Les
structures du bâtiment tiennent compte des descentes de charges supplémentaires
engendrées par la mise en place de végétation intensive sur la toiture.
Le second bloc, comprenant le hall de maintenance, la station service, la machine à
laver et les locaux techniques est réalisé en structures métalliques.
Terrassement :
o Terrassement sur la partie longitudinale du bâtiment projeté, niveau moyen de fond
de fouille à environ -0.3m par niveau du rail.
o Terrassement sur la partie transversale du bâtiment projeté (zone sous-sol), niveau
moyen de fond de fouille à environ -5.2m par niveau du rail.
Fondations :
o Réalisation des longrines BA de largeur et hauteur destinées à soutenir les voiles du
bâtiment.
Structures et murs :
La structure du bâtiment sera composée de :
o Voiles en béton d’épaisseur 0.3 m en sous-sol.
o Mono-murs en briques, épaisseur 0.3m, au niveau rez-de-chaussée, R+1 et R+2.
Dallage :
o Réalisation d’une dalle en BA d’épaisseur 0.3m + 0.4 m de recharge au niveau du
sous-sol.
Le projet est situé dans la région parisienne, donc la zone sismique est 0 (cf. Figure 8).
D’après la norme PS.92 la sismicité est négligeable.
Le site a fait l’objet d’une étude géotechnique réalisée par le bureau d’étude M/S Rincent BTP.
5.1. Hypothèses
Le hall de maintenance est réalisé en structure métallique sauf les fondations qui sont réalisés en
béton armé. Le bureau a été chargé de dimensionner et calculer la partie béton donc uniquement les
fondations.
La structure métallique supporte la toiture et des ponts roulants (cf. Figure 9). Elle est constituée
d’un portique de 3 travées de 12.4 m, 8.9 m et 8.7 m de portée. Les portiques sont espacés de 7.5 m
d’entre axe. Les poteaux sont considérés articulés sur leurs fondations et encastrés en tête.
Les passerelles d’accès aux toits des trains sont reprises par les poteaux de la structure de la
toiture et par des poteaux intermédiaires. L’espacement entre ces poteaux est de 3.75 m.
Les poutres de roulements des différents ponts roulants reposent sur des corbeaux solidaires des
poteaux.
5.2. Charges
Charges d’exploitation
o Charges d’exploitation en toiture : 150 kg/m2
o Charges d’exploitation sur les passerelles : 250 kg/m2
o Charges d’exploitation des ponts roulants variables suivant plan des surcharges
Les charges issues de la charpente métallique sont pondérées suivant les combinaisons suivantes :
1- G + Q + 0.385 S + 0.77 W + T
2- G + Q + 0.77 S + T
3- G + 0.77 Q + 0.385 S + W + T
4- G + 0.77 Q + W + T
5- G + 0.77 Q + 0.5 S + 0.77 W + T
6- G + 0.77 Q + S + T
Ces combinaisons ont été prises dans l’annexe D du BAEL (Règles transitoires relatives à la définition
des valeurs représentatives des actions et des combinaisons d’actions dans les cas courants).
Les charges provenant des constructions BA sont issues du bâtiment entre file D-E, ainsi que les
longrines et murets BA sur les files A, C et G.
Il y a un mur en siporex de hauteur 9.5m qui s’appui sur une poutre-voile en béton armé de hauteur
2.2m.
Charge totale = P1 + P2 = 3.36 t/ml avec une portée de 7.51m entre les semelles.
Les pieux sont soumis dans certains cas à des moments d’excentrements du au fait que les charges
ne sont pas centrées. Les moments dus à l’excentrement seront à comparer avec les moments
maximaux que peuvent reprendre les pieux avec l’armature mise en place.
Dans le cas où le moment appliqué est moins important que le moment résistant du pieu, la
transmission du moment aux pieux est assurée par la tête du pieu, dans le cas contraire une longrine
de redressement sera introduite afin de recentrer les charges sur les pieux concernés.
5.5.1. Hypothèses
5.1.1. Calcul
Aciers inférieurs :
Aciers supérieurs :
Le bâtiment est composé d’un R+2 étages sur un sous-sol. Il est constitué en béton armé ; le plancher
haut du 2ème étage est en charpente légère.
Les fondations sont de type fondations superficielles ancrées au sein du marno-calcaire, avec un
ancrage d’au moins 0.5 m des massifs au sein de la marne. La contrainte du sol à l’ELS est égale à 5
bars.
Méthodologie :
- La descente de charge statique est réalisée au début avec le logiciel ROBOT puis
manuellement.
- Le calcul des différents éléments de structure est effectué avec le logiciel ROBOT.
- La stabilité de la structure au contreventement est assurée d’une manière générale par la
raideur des voiles de cages d’escaliers.
Voiles :
Les voiles dans la superstructure transfèrent les charges verticales à la fondation et ne participent
pas au contreventement du bâtiment, sauf les voiles de cages des escaliers.
Au niveau de l’infrastructure, les voiles par passe présent sur la périphérie du chantier résistent à la
poussée de la terre.
Poutres :
Les poutres sont continues en plusieurs travées avec la présence de décaissé sur certaines travées.
Poteaux :
Les poteaux transfèrent les charges verticales aux fondations sans participer au contreventement du
bâtiment.
Planchers :
Les planchers sont des dalles en béton armé coulées sur place et des prédalles.
Le transfert des charges horizontales à chaque niveau, entre les façades et la structure résistante, est
effectué par les planchers.
Fondations :
6.3. Chargement
Le chargement de la structure est constitué du poids propre des structures modélisées, des
surcharges permanentes et d’exploitation. Elles sont soit générées automatiquement (poids propre),
soit rentrées sous forme de charges réparties.
DESCRIPTION DE LA STRUCTURE :
Dans ce partie figurera l’exemple d’un seul élément de structures, et ce afin d’éviter toutes
répétitions.
Le poteau PT8 est le poteau le plus défavorable puisqu’il est filant jusqu’à la toiture (cf. Figure 13).
Surface d’influence
Longueur Hauteur
50
PT7
30
292
(4)
30
50
PT8
o Poids propre dalle :
o Terre sur 60cm :
o Charge d’exploitation :
248
Charge sur PT8 du RDC : (5)
PT9
50
Charge du PH sou- sol : Figure 14: Implantation au Ph Sous-sol
Longueur d’influence :
epr Q
Charges du plancher à gauche :
epr Q
- Charge portée par PT8 : (8)
Longueur d’influence :
epr Q
epr Q
Ce voile porte de la cote 27.00 NGF jusqu’à 40.60 NGF (de l’arase supérieure de fondation jusqu’au
PH R+1).
VPP1
Les charges sur le VPP1 seront distribuées de la façon suivante (cf. figure 18):
Les charges :
R15/VPP1 est la réaction de la poutre 15 sur VPP1, elle est à diviser par la portée pour avoir une
charge linéaire (entre les files 1 et 3).
R15/VPP1 =
TR3/3bis est la charge de distribution triangulaire sur VPP1 entre les files 3 et 3bis.
VPP1
Entre les files 1 et 3, il n’y a pas de plancher, c’est un vide (cf. Figure 19).
Entre les files 3 et 3bis, c’est une dalle qui porte parallèlement sur VPP1, la charge due au plancher
TR3/3bis = , dont la charge d’exploitation Q = 3.1 t/ml.
VPP1
Conclusion :
Finalement, les résultats retenus est le maximal entre les 2 descentes des charges (cf. Figure 21).
Dans ce rapport, nous allons prendre l’exemple de chaque élément de structure que nous
calculerons avec le logiciel ROBOT, puis nous validerons les résultats par le calcul manuel dans la
mesure du possible.
Différentes épaisseurs de planchers sont présentes dans ce projet, variable entre 30cm et
80cm, en fonction de leur charge reprise.
Dans l’exemple, on va détailler un plancher d’épaisseur 40 cm porté en 2 sens (cf. Figure 22).
Figure 22 : Panneau 1
7.1.1. Hypothèses
- Béton : fc28 = 25 Mpa, Densité = 2500 (kG/m3)
- Acier : Fy = 500 Mpa
- Charge :
1000 Kg/m2 (Poids propre de la dalle d’épaisseur 40 cm)
150 Kg/m2 (Cloisons, revêtements,…)
1500 Kg/m2 (charges d’exploitation)
Suivant X Suivant Y
= 96.16 80.05
(KN.m) w e n s
45.25 45.25 37.67 37.67
(cm2/m) = 1.7 1.7 1.4 1.4
Z=bras de levier
(cm2/m) = 3.53 3
Choix ST 40 C ST 40 C
La section d’armature calculée sur travée correspond à la section la plus grande. On choisit donc un
ST40 C dans les 2 sens.
La structure de bâtiment est composée de plusieurs poutres continues; nous avons dimensionné une
poutre continue sur 5 appuis de section 45*80 cm située au rez-de-chaussée du bâtiment. Cette
poutre comporte un décaissé dans la dernière travée (cf. Figure 23,24).
Pour ce, nous utilisons le logiciel ROBOT afin d’obtenir les courbes enveloppes des efforts ; la courbe
des moments a été décalée de 0,8*H et les sections d’acier ont été déterminées suivant le BAEL.
7.2.2. Résultat
Le ferraillage est concentré au niveau du décaissé pour palier la diminution de la section du béton et
ainsi limiter la fissuration et l’éclatement du béton (cf. Figure 25).
Pour le calcul des voiles par passes, il y a deux phases à respecter pour le dimensionnement :
La première est celle de l’état provisoire lors de la phase d’exécution ; il faut prendre en
compte la poussée des terres sur le voile sachant que le plancher supérieur n’est pas encore
réalisé, ce qui nous oblige à mettre des bandes noyées ainsi que des butons pour contrer
cette poussée des terres (voir Figure 26).
La deuxième phase à respecter est celle de l’état final, c'est-à-dire après la réalisation du
plancher haut ; le voile par passes agit comme une dalle appuyée sur les planchers hauts et
bas (voir Figure 27).
7.3.1. Hypothèses
Le calcul du voile par passes à l’état final est modélisé comme une dalle continue portée sur deux
appuis (plancher haut et plancher bas) avec, d’une part, les charges réparties de façon triangulaire
dues à la poussée des terres, et d’autre part, les charges réparties dues à la charge d’exploitation (cf.
Figure 28). Cela conduit habituellement à un treillis soudé continu en partie intérieure et à des
chapeaux en partie extérieure à moins que la charge normale appliquée au mur (dans l’hypothèse du
bâtiment déchargé) mène à des diagrammes de flexion composée.
Il faut ensuite s’assurer que les forces horizontales dans les planchers, qui résultent de l’action du
terrain, soient en auto-équilibre. Cette situation est due au bâtiment entouré par le terrain et à
l’absence de joints dans le sous-sol.
64,8
µbu = = 0,025
(cm2/m) = = 6,3
La section d’armature calculée (6.3cm²/m) correspond à la section face intérieure du voile. Pour la
face contre terre nous avons pris un treillis soudé ST35 pour respecter les conditions de fissurations
préjudiciables.
Le calcul du voile par passe à l’état provisoire est modélisé comme une dalle portée sur deux appuis
(les bandes noyées) avec les charges réparties de façon triangulaire dues à la poussée des terres, et
les charges réparties dues à la charge d’exploitation (cf. Figure 29). La stabilité horizontale est
assurée par des tirants d’ancrage.
12,38 44,19
µbu = = 0,01 0,036
La section d’armature calculée sur appuis correspond à la section d’armature face contre terre. On
obtient donc un ST 35, ce qui reste cohérent par rapport aux résultats obtenus au calcul de l’état final
vu précédemment. Pour la face intérieure nous obtenons des moments plus faibles qu’à l’état final, il
faut donc opter pour le choix d’armature le plus défavorable, c'est-à-dire le ST 60 obtenu
précédemment.
Nœud 2 RY = 20767.17 N
Nœud 3 RY = 113012.33 N
Précédemment les calculs ont été faits avec les charges horizontales dues à la poussée des terres.
Nous avons fait la vérification avec les charges verticales, moins défavorables que la poussée des
terres. Cette vérification nous donne un mur non armé (uniquement armature minimale), ce qui
n’entraîne aucune influence sur notre choix d’armature.
Les réactions d’appui de la dalle calculée à l’étape provisoire présentent les charges réparties sur les
bandes noyées:
Nœud 2 RY = 20167.17 N
Nœud 3 RY = 113012.33 N
Les bandes noyées sont calculées comme des poutres continues appuyées sur les butons. La
première bande (BN2) qui est la plus haute et qui correspond au nœud 2 est modélisée comme une
poutre de portée égale à 5m et la deuxième (BN1) comme une poutre de portée égale à 2,5m (cf.
Figure 30, 31).
La section théorique obtenue pour les armatures longitudinales est 3,64 cm2, on choisi 5 HA12.
Pour l’exemple d’un poteau, on détaille le poteau PT8 dont nous avons calculé la descente de
charges précédemment.
Pour ce dimensionnement, nous prenons le cas le plus défavorable, c'est-à-dire au niveau du sous-
sol, là où les charges sont les plus élevées.
7.4.1. Hypothèses
7.4.2. Calcul
Le calcul est réalisé avec une feuille Excel qui permet de modifier les hypothèses rapidement.
Résultats
Périmètre de la section (2 x a) + (2 x b) u= 1,60 m
Moment quadratique de la 3
(b x a ) / 12 I.mini = 0,001125 m4
section
Aire de la section (a x b) B= 0,1500 m²
Aire de la section - 2 cm
(a - 0.02) x (b - 0.02) Br = 0,1344 m²
périphérique
Longueur de flambement si poteau de rive : Lf = Lo, sinon Lf = 0,7 Lo Lf = 2,66 m
Rayon de giration (I.mini / B) ^1/2 i= 0,0866 m
Elancement (Lf / i) 30,72
Controle : Elancement <70 Contrôle : vérifié
Coefficient d'élancement si > 50 : = (0.6 (50 / ) ²) / K
si < 50 : = (0.85 / (1 + 0.2 ( / 35)²)) / K 0,737
Section théorique d'acier [(Nu / ) - ((Br x Fc28) / 1.35)] x (1.15 / Fe) Ath = -36,01 cm²
Section maximale d'acier (5 % B) A.maxi = 75,00 cm²
Section de calcul minimale maxi ( 0.2 % B ; 4 x u ; Ath ) Asc = 6,40 cm²
Contrôle : Asc < A.maxi Contrôle : vérifié
On obtient une section d’armature minimale théorique plus petite que zéro (-36,01 cm2) ; on prend
alors la section d’armature minimale As = 6,4 cm2. Pour ce résultat, on choisit 6 armatures de
diamètre de 12mm (6HA12).
Dispositions constructives
Espacement maxi des
e < (a +10 cm) vérifié
aciers comprimés
Pour vérifier les résultats, on les compare avec ceux obtenus à l’aide du logiciel ROBOT, on obtient
les mêmes sections d’armature longitudinale et transversale.
Pour continuer dans la logique, on présente l’exemple de la semelle isolée S6 située sous le poteau
PT8. Le calcul est réalisé d’après la méthode des bielles de Pierre LEBELLE (1934). On considère une
semelle qui transmet au sol la charge d’un poteau. La décomposition des forces transmises par les
bielles donne des forces horizontales de traction équilibrées par des armatures disposées à la partie
inférieure de la semelle, et des réactions du sol verticales et uniformes. L’hypothèse d’une
distribution linéaire des réactions du sol suppose que la semelle est peu déformable vis-à-vis du sol
d’assise (cf. Figure 32). On admet que cette condition est pratiquement réalisée si:
Ou
- dans le sens X : Ax =
- dans le sens Y : Ay =
7.5.1.1. Hypothèses
7.5.1.2. Calcul
Résultats
Aire approchée de la surface
(Nu / q.sol) S1 = 1,20 m²
portante
Choix des dimensions A > A1 A= 1,30 m
B > B1 B= 1,50 m
Hauteur minimale de la semelle Si débord > 15 cm => ((B - b) / 4) + 5 cm
Si débord < 15 cm => (2 x débord) + 5 cm Ht mini = 0,30 m
Choix de la hauteur de la
Arrondir Ht = 0,30 m
semelle
Calcul de la hauteur utile (Ht - 5 cm) d= 0,25 m
Résultat ROBOT :
Avec le logiciel ROBOT, on obtient une section As = 7cm2 plus petite que la section obtenue par le
calcul manuel. Cela résulte de la méthode utilisée, en effet, le logiciel ROBOT considère la semelle
comme une double console pour calculer le ferraillage, ce qui est plus économique mais plus difficile
pour le calcul manuel.
Nous allons détailler les semelles filantes SF3 et SF5 situées sous les voiles par passe VPP1 et VPP3 à
7. Le choix d’une semelle excentrée est dû au fait qu’il y ait des semelles situées au bord de la voie
publique, et à la charge du voile transmise à ces semelles.
La variation des réactions du sol suit une loi linéaire si la semelle peut être considérée comme très
rigide ; on peut ainsi négliger sa déformabilité, ce qui est le cas courant.
Pour ce cas, le moment à équilibrer (dû à l’excentricité) ne peut l’être par la semelle, le voile étant
déjà calculé en flexion et les planchers bas et hauts soumis à une force horizontale due à la réaction
du sol.
Pour ce faire, on décide d’équilibrer le moment par des poutres perpendiculaires à la semelle
(longrines de redressement). Ces poutres prolongées jusqu'à la file voisine de poteaux ont pour objet
de transmettre les efforts résultants de l’excentricité des semelles.
La charge Pu par mètre linéaire de mur donne lieu à une réaction sur le sol égale à pour
laquelle la largeur a’ de la semelle continue doit être déterminée. Au droit des poteaux s’exerce une
réaction verticale ascendante par mètre linéaire qui vient en déduction de la charge verticale
descendante. Pour que le système soit efficace, il faut que les longrines de redressement aient une
raideur relativement importante.
Les semelles filantes SF5 sont conçues en dalles. Les réactions d’appui de ces semelles (charges
verticales ascendantes) seront reprises par les longrines LN1a, LN1b, LN2a, LN2b, LN2c et par les
voiles des files 1, 3, 3’, A et D (cf. Figure 33).
Pour VPP1 :
La charge verticale excentrée provenant du mur est reprise par la réaction de sol R (cf. Figure 34);
cette réaction est calculée au milieu de la semelle filante de la manière suivante :
G1 = 19,65 t ; R’G1= ;
Figure 34 : Repartition
des charges
Le renversement de la semelle créée par l’excentricité des charges doit être repris par les poutres de
redressement (longrines).
De la même manière, on calcule les réactions du sol dues aux charges d’exploitation et aux charges
permanentes sur les autres travées.
Q1 = 6,29 t ; R’Q1= ;
Q 2= 5,37 t ; R’Q2= ;
Calcul
Le calcul est réalisé avec le logiciel ROBOT. Nous avons modélisé la semelle comme une poutre
continue sur 4 travées. Cette semelle, appuyée sur des longrines et des semelles sous les voiles
retient les charges R qui représentent les réactions du sol (cf. Figure 35).
Hypothèse :
Conclusion :
On remarque qu’en travée la concentration des armatures se fait sur les parties inférieures de la
semelle ; cela est dû au fait que la modélisation est inversée, c'est-à-dire que la charge du sol est au-
dessus.
On choisit de présenter la longrine LN1a (cf. Figure 36). Cette longrine est soumise à la réaction
d’appui de la semelle filante SF5 et soutient une charge verticale de 70t issue du poteau (PT1).
Dans ce projet, nous aurions pu créer une semelle isolée sous le poteau PT1, mais la poussée des
terres (la réaction du sol R calculée ci-dessus) est importante et le poids du poteau PT1 est faible, ce
qui aurait entraîné un soulèvement de la semelle sous la semelle de ce poteau (cf. Figure 37). Pour
éviter ce phénomène de soulèvement, on a décidé de prolonger la longrine jusqu’au poteau PT3 sous
laquelle nous avons pu ajouter une semelle isolée et ainsi rétablir l’équilibre du système (cf. Figure
38).
Calcul Acapulco
Pour ce cas, le moment à équilibrer (dû à l’excentricité) est moins important que celui de l’étape
précédente, on peut alors l’équilibrer par la flexion du mur.
Le calcul est effectué avec le logiciel ROBOT (Voir annexe Fondation et VPP page 29 et 30), la semelle
est modélisée comme une console (cf. Figure 35), soumise à la réaction du sol et le calcul de la
section d’armature sera fait par rapport à la plus petite section A-A (le cas le plus défavorable), d’où
h retenu égal à 30 cm et non à 80 cm. (cf. Figure 39).
La section théorique nécessaire est de 10,9 cm2/ml, la section réelle est de 13,4 cm2/ml (soit
15HA16).
7.5.3.1. Hypothèses
Hypothèse géotechnique :
Remblais (Quaternaire) ;
Alluvions anciennes (Quaternaire) ;
Marnes et caillasses (Laudien, Tertiaire) ;
Calcaire grossier (Laudien, Tertiaire).
Dans tous les cas, l’arase inférieure des semelles est prise dans le remblai. Il n’y a pas de nappe
superficielle susceptible d’affecter les fondations.
Hypothèse de calcul :
Les supports ont été classés par type de profilé, ensuite un ou plusieurs supports ont été étudiés
suivant les valeurs des charges. Voir annexe semelle caténaires pour le résumé des résultats de tous
les supports.
La vérification des semelles et du ferraillage retenue est le maximum entre les cas 1 (été) et 2 (hiver).
La différence entre les deux cas est due au retrait des câbles assurant l’alimentation électrique des
trains provoqué par la variation de températures entre l’été et l’hiver.
Sa : 165х165 х50
Sb : 200 х200 х55
Le calcul est réalisé avec le logiciel ROBOT et les résultats sont présentés en annexe semelle
caténaire.
7.5.3.3. Conclusion
Les platines de pré-scellement seront en acier S275 JR de même dimension que les platines du pied
des poteaux, mais en 6 mm d’épaisseur. Le nombre de trous sera fonction du diamètre des tiges
filetées (ф36 ou ф38) avec 2mm de jeu.
Un trou central ф80 est à considérer pour toutes les platines de pré-scellement. (Voir annexe Semelle
caténaire).
Les platines de prés-scellement sont à vérifier pour la pression diamétrale d’après l’équation
suivante :
T : effort tranchant/tige ;
d : diamètre de la tige ;
Le calcul est effectué pour un support type (le support le plus sollicité).
Les calculs sont effectués pour un support type (le support le plus sollicité) :
Avec ou
Et et
7.6. Dallage
(Voir annexe dallage)
7.6.2. Hypothèses
- Chargement :
o Permanent : 1 t/m2 ;
o Exploitation : 0,5 t/m2 ;
Par sécurité, nous avons considéré un engin de 10t 2,5 t/pneus et d’une charge concentrée de 1t
sur un carré de 20х20 = 400 cm2.
7.6.3. Calcul
D’après les résultats de l’annexe dallage, il n’est pas nécessaire d’avoir des armatures, mais par
sécurité, on ajoute un ST40C qui sera reparti au tiers supérieur de l’épaisseur du dallage.
D’un point de vue personnel, ce stage ne m’a apporté que des satisfactions tant au niveau
relationnel que professionnel, et a répondu à tout ce que j’en attendais. Les employés m’ont offert
un encadrement de grande qualité, critère très important pour un stagiaire. La compétence de ceux
qui me supervisaient s’est retrouvée dans le travail mais également dans les échanges et les
discussions où chacun a mis ses connaissances, son savoir et son expérience à mon service,
n’hésitant pas à prendre sur leur temps. J’ai ainsi appris au cours de ce stage de nouvelles façons de
travailler tout en mettant en application ce qui m’a été enseigné à l’université tant au niveau
pratique que théorique.
S’adapter à une ambiance de travail où le personnel a déjà ses habitudes n’est pas une
démarche facile mais toute l’équipe a su me mettre à l’aise en m’intégrant pleinement à son
quotidien. Je ne me suis jamais senti exclu, ayant même l’impression d’être parti prenante de la
société. De plus, intégrer une entreprise avec comme statut celui de stagiaire peut entraîner de la
part du personnel une certaine réticence et un manque de confiance compréhensibles, dus à une
absence évidente de pratique, mais cela n’a pas été le cas en ce qui me concerne car toute l’équipe
m’a accordé sa confiance et permis d’avoir des responsabilités, ce dont je lui suis reconnaissant.
Le projet que j’ai mené m’a permis d’utiliser des logiciels de calcul, outils devenus
indispensables pour l’étude des ouvrages en béton armé. Grâce au logiciel ROBOT, j’ai effectué des
dimensionnements et des calculs de différents éléments de la structure porteuse.
J’ai rencontré quelques difficultés lors du calcul des voiles par passes et des semelles
excentrées car le logiciel ROBOT n’a pas de méthode de calcul pour ces éléments. On était contraint
d’utiliser d’autre logiciel pour calculer les sollicitations. La suite de la procédure a était faite de façon
manuelle.
Cours
Ouvrage
Règlement
Règles BAEL 91 révisées 99 : « Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et des
constructions en béton armé suivant la méthode des états limites »
D.T.U 13.11 : Fondation superficiel
DTU 23.1 : murs en béton banché