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Thème :
Dimensionnement de la station d’épuration des
eaux usées urbaines de la ville d’Azazga
- AREZKI KATIA
-LAZOUZI NABILA
Promotion : 2019/2020
Nous remercions Dieu le tout-puissant, pour nous donné la santé, le courage, et
la volonté d’étudier et pour nous avoir de réalisé ce modeste travail dans les
meilleurs conditions.
Merci à tous.
C’est avec profonde gratitude et sincères mots que je dédie ce modeste travail en signe de
reconnaissance et de respect,
A mes chers membres de famille, à qui je serais éternellement
reconnaissant :
A mon père, l’homme qui était toujours à présent pendant mes études et qui m’a toujours
donné la volonté et le courage à réaliser et atteindre mes objectifs. Merci pour les valeurs
nobles, l’éducation et le soutient permanent venu de toi.
A ma très douce maman, qui a œuvré pour ma réussite et s’est toujours sacrifiée pour
moi, elle m’a toujours soutenu et m’a donné l’espoir de continuer, avec son amour son
affection et sa présence dans ma vie.
Que Dieu puisse leur accorder longue vie afin qu’ils puissent trouver en moi toute gratitude
et l’attention voulue.
A mes chère frères : Sofiane, Mohamed, qui m’ont toujours inspiré et incité à avancer
dans la vie
A mes chère sœurs, Roza, Radia, Naima et ma belle-sœur Houria qui m’ont soutenu avec
tous les moyens et qui n’ont jamais cessé de me donner de précieux conseils.
A mes neveux : Aissa yanice, Younes et Isleme
A ma chère binôme katia qui a contribué à la réalisation de ce travail ainsi que toute la
famille Arezki
Nabila
Je remercie le bon Dieu de m’avoir donné le courage et la volonté nécessaire pour
atteindre mon objectif.
Tout particulièrement à celle qui m’a donné la vie et la illuminée jour après jour, celle qui
a toujours été à mes cotés et m’a soutenu, celle qui m’a appris les principes de la vie,
- A mon père Arezki hacene qui m’a protégé et m’a soutenu durant mes études.
Katia Arezki
Sommaire :
Introduction Générale………………………………………………………………………..…1
Figure II.3 : Dégrilleur fixe à chaine sans fin et râteau …………………………… …..28
Chapitre IV
Tableau VI.1 : Les valeurs de K, m et β ……………………………………………… 58
Tableau IV.2 : caractéristiques de la pompe choisi……………………………......... 59
Tableau IV.3: Cotes moyennes du terrain naturel d’implantation des différents ouvrags
de la station…………………………………………………………………….... 60
Tableau IV.4 : Longueurs réelles des conduites entre les ouvrages de la
STEP………………………………………………………………………..… … 61
Tableau IV.5 : récapitulatif des différentes cotes des ouvrages de la STEP……… 64
Chapitre V
Tableau V.1: Espacement et épaisseur des barreaux………………………………… 67
Tableau V.2 : les valeurs de / ………………………………………………………. 68
Tableau V.3: les résultats de dimensionnement de dégrilleur pour les deux
horizons……………………………………………………………………….. 69
Tableau V.4: Dimensionnement du dessableur-déshuileur ……………………….…. 73
Tableau V.5 : les valeurs de la vitesse limite en fonction de Qmoy h …………………… 75
Tableau V.6: dimensions du décanteur primaire pour les deux horizons……………. .. 77
Tableau V.7 : Résultats de calcul d’aérateur pour l’horizon 2035…………………… 86
Tableau V.8 : résultats de dimensionnement du bassin de désinfection pour les deux
horizons………………………………………………………………………… 90
Tableau VII.9 : Les résultats de dimensionnement de l’épaississeur stabilisateur aérobie
et le lit de séchage (2035 et 2050)……………………………………………… 96
Introduction
Introduction générale
Introduction générale
L'épuration des eaux usées d’une agglomération, a pour objet le traitement et
l’élimination des polluants d’origines et natures diverses ; afin d’assurer leur rejet dans les
exutoires naturels sous des modes compatibles avec les exigences de la santé publique et de
l'environnement. C’est dans se contexte que s’inscris notre travail.
Afin de remédier aux problèmes générés par les eaux usées urbaine de la ville d’Azazga
et ses environs, notre travail vise à concevoir une station d’épuration à boues activées à
moyenne charge vu que les eaux rejetées sont biodégradables, car les analyses ont révélé un
rapport DCO/DBO5 dans les normes , malgré la présence des eaux issues des abattoirs, ce
qui nous permet de traiter ces eaux par ce procédé en question, ceci en tenant compte de
l’évolution de la population jusqu’à l’horizon 2050. Néanmoins, pour éviter le risque de
perturber le traitement biologique de la station par ces eaux issues des abattoirs, il revient aux
autorités responsables de prendre les dispositions nécessaires afin d’interdire leur déversement
direct dans le réseau d’assainissement ou bien, de prévoir un traitement physico-chimique qui
est très couteux.
Pour mener notre étude à terme, nous avons scindé notre travail en 5 chapitres :
Dans le premier chapitre, nous allons à faire la présentation de la région d’étude dans ces
différentes situations : géographique, géologique, climatique, hydraulique, hydrologique ...
Au deuxième chapitre nous montrons les caractéristiques des eaux usées urbaines et leurs
procédés d’épuration.
Le troisième chapitre portera sur l’évaluation des débits et des caractéristiques des eaux
usées à traiter (les charges polluantes).
Dans le quatrième chapitre, nous allons procéder au calcul des ouvrages qui assurent la
circulation de l’eau d’un bassin à un autre, Ces calculs auront pour but le dimensionnement
des différentes conduites de rejet, conduites reliant les ouvrages ainsi que le déversoir d’orage
et station de relevage. Par contre, nous réserverons le cinquième et le dernier chapitre au
dimensionnent des différents ouvrages constituant la station d’épuration.
I.1. Introduction :
L'épuration des eaux usées d’une agglomération, a pour objet le traitement et l’élimination
des polluants d’origines et natures diverses ; afin d’assurer leur rejet dans les exutoires
naturels sous des modes compatibles avec les exigences de la santé publique et de
l'environnement.
Les cours d'eau ont une capacité naturelle d'épuration. Mais cette capacité a pour effet de
consommer de l’oxygène et n'est donc pas sans conséquences sur la faune et la flore
aquatiques. Lorsque l'importance d’un rejet excède la capacité d'autoépuration de ces cours
d’eau, la détérioration de l'environnement peut être durable. C’est pourquoi, il est
indispensable d’épurer les eaux usées avant de les rejeter en milieu naturel.
Donc avant tout projet d’implantation d’une station d’épuration, une étude du site est
indispensable afin de connaître ces différentes caractéristiques, ainsi que les facteurs qui
auront une influence directe ou indirecte sur la conception du projet, notamment les critères
de sélection du site d’implantation de la station.
La commune d’Azazga (chef-lieu de daïra) s’étale sur une superficie de 77,05 Km² soit
77,05.10² ha, avec une population estimée à 34683 habitants d’après le recensement de 2008.
Elle est répartie sur le chef-lieu, six (06) villages, neuf (09) hameaux et une zone éparse, soit
une densité de 401 hab./Km².
La ville d’Azazga est située à environ trente-sept (37) kilomètres à l’Est de Tizi-Ouzou sur
l’axe de la route nationale N°12 reliant la wilaya de Tizi-Ouzou à celle de Bejaia.
Elle est délimitée :
La commune d’AZAZGA se situe, entre 4°18’ et 4°27’longitude et, entre 36°37’et 38°48’
latitude nord, à une altitude qui varie de 150 à 1014 m.
Le tissu urbain est plus concentré sur la partie basse et le centre comme nous le montre les
figures I.2 et I.3
La situation géographique nous montre que la partie basse de la ville est la mieux adapté pour
le choix du site d’implantation de la station. En addition, la commune de Fréha qui compte de
grande parcelle agricole se situant à quelques kilomètres à l’ouest pourra bénéficier de la
réutilisation des eaux épurées.
Ce facies occupe la majeure partie des terrains explores tout au long de la dépression
d’Azazga. Il est en partie masqué à l’Ouest par le miocène et chevauché à L’est par le
Numidien.
b- les argiles Sous Numidien :
Ce sont des argiles rouge et vertes à bancs décamétrique de Grès datés de l’oligocène. Elles
affleurent principalement à L’Est (amont de la ville) et au Nord-Est)
Ce sont les deux (02) principales unités identifiées dans la région. Elles sont séparées par un
contact anormal majeur passant à l’Est d’Azazga de direction Nord-sud. Suite à cette
tectonique tangentielle, une tectonique cassante marquée par un système de failles verticales
découpe les grés numidiens en panneaux effondrés par rapport aux grés du djebel Abed.
Les mouvements de terrains affectant la région d’Azazga sont de nature et d’une ampleur
divers. Les glissements observés sont le résultat de l’action combinée de plusieurs facteurs qui
peuvent être classés en trois catégories importantes :
La nature pétrographique des sols et caractéristiques géotechniques, les différentes actions de l’eau,
et les facteurs externes (pentes, surcharges...).
a. Zone de plaines :
C’est la partie qui se situe le long de l’oued SEBAOU et qui s’étend de l’Oued Boubhir
jusqu'à la limite administrative avec la commune de Freha (limite SUD et EST). Les pentes y
sont relativement faibles (0 à 5%) et cette zone représente 20% de la superficie totale de la
commune soit 1541 ha ; cette superficie est principalement réservée au maraîchage,
l’arboriculture et les céréales.
c. La zone de montagnes :
Située au sud-est de la commune, cette zone est très importante malgré ses faibles
potentialités agricoles, les pentes y sont généralement supérieures à 15%. Cette zone couvre
environ 50% de la superficie de la commune soit 3852,5ha. On y trouve principalement des
plantations forestières (chêne, zen, chênes lièges) du maquis et accessoirement des plantations
d’oliviers et figuiers.
Dans l’ensemble, l’altitude maximale à travers le territoire de la commune varie entre 128 m
(OUARKIK) et 851m (AGUEMOUN-IZEM).
Le territoire de la commune est parcouru par un réseau hydrographique (cours d’eau) assez
dense.
L’oued le plus important, est l’oued Sebaou : il matérialise les limites administratives de la
commune de côté sud -ouest ; les autres oueds et cours d’eau sont des affluents de rive de
l’oued Sebaou. Ce dernier prend sa source dans l’Atlas Tellien au versant de la chaine du
Djurdjura. L’oued a un débit variant de 30m3/h en période des basses eaux à 120 m 3/h en
période des hautes eaux.
En effet, L’écoulement des oueds existants converge des montagnes vers la vallée de l’oued
Sebaou. Ces oueds sont caractérisés par des débits faibles et très irréguliers (importants en
hivers, secs en été).ils sont constitués par :
- Oued DISS
- Oued STRAOUIA
- Ighzer ABOUD
- Ighzer IMERDANE
- Ighzer BOU LENA
- Ighzer Iazoudjen.
Pratiquement, ils jouent le rôle de collecteurs des eaux usées provenant des différents
établissements humains dont la ville d’AZAZGA (Cités, HLM, usines, abattoir....).
a. Pluviométrie :
Les observations pluviométriques du bassin haut Sebaou remontent à 1865, soit à plus de 140
ans. Les données pluviométriques qui suivent ont été enregistrées au niveau de la station
pluviométrique d’Azazga dont les coordonnées Lemberg sont les suivantes :
X: 649.25km ; Y : 383.9km ; Z : 430m.
Les pluies s’échelonnent sur une période de 5 à 6 mois (novembre à avril) avec de fortes
intensités en décembre, janvier, février et mars. La pluviométrie annuelle est de l’ordre de 700
à 1000 mm d’eau.
Le tableau ci-après donne des moyennes pluviométriques sur une douzaine d’années.
d. Humidité relative :
C’est un élément important du cycle hydrologique contrôlant l’évaporation du sol et la
couverture végétale et qui représente un degré de saturation de l’air en vapeur d’eau. Les
données d’humidité relative mensuelles moyennes sont présentées au tableau ci-dessous :
- Les forages :
En cas de panne ou problème du transfert du Barrage de Taksebt, l’eau de distribution de la
ville d’Azazga vient des forages implantés au niveau de l’oued. Représentations des forages
dans le tableau I.5.
débit
Forage et coordonnées diamètre N.S N.D Profond HMT
exploité Implantation
puits
X(m) Y(m) mm M m m m3/h m
A19a1 646,61 381,48 465 1,8 4 8 29 150 Oued Boubhir
A19a3 646,7 381,49 465 1,5 7 9 29 150 Oued Boubhir
AZAZ-1 646,535 381,61 800 2,7 4,3 10 29 150 Oued Boubhir
AZAZ-2 646,605 381,575 800 2,5 5,7 10 29 150 Oued Boubhir
AZAZ-3 646,97 381,22 800 3,4 - 11 29 150 Oued Boubhir
AZAZ-4 646,01 381,07 800 3,2 - 8 10 130 Oued Boubhir
AZAZ-5 Emporte par les crues en 1996 Oued Boubhir
Source : subdivision de l’hydraulique d’Azazga
N.S : niveau statique
N.D : niveau dynamique.
Les caractéristiques principales de l’adduction sont :
Cinq forages avec un débit unitaire Q=28.8 m3/h et un HMT=150m
un puit avec un débit Q=15m3/h et HMT=130m
Un réservoir de 400m3 implanté à Boubroun qui alimente la station de reprise N°1 de
Boubroune qui alimente elle aussi le réservoir 400m3 et station de reprise N°2 Tizi Bouchene
Les caractéristiques des stations sont représentées comme suite :
La STR1 de Boubroune : Comporte trois pompes avec des débits de (79 ; 80 ; 80) m3/h
et des HMT de (200 ; 160 ; 160) m respectivement.
La STR2 de Tizi Bouchene : Comportes trois pompes mais deux fonctions. de débit
(80 ; 80) m3/h et de HMT de (160 ; 160) m respectivement
- Ouvrages de stockages :
En matière de stockage la commune d’Azazga possède Cinq réservoirs qui sont indiqués dans
le tableau suivant :
a- les collecteurs :
Les caractéristiques de chaque collecteur qui draine les principaux sous bassin, sont
mentionnés dans le tableau I.8
Tableau I. 8 : caractéristiques des collecteurs
CP : collecteur principale,
CS : collecteur secondaire
La superficie totale drainée est de 353ha
zone d’étude sont donnés dans le chapitre III ayant pour objet estimation des débits des eaux
usées et des charges polluantes.
I.11. présentation du site d’implantation de la station :
La station d’épuration projetée sera implantée sur un terrain domanial, qui se trouve dans la
commune d’Azazga au lieu-dit « Ighil Kerboudj », limité par un cours d’eau.
La superficie disponible pour l’implantation de la future STEP est de 3 ha.
Les critères de sélection de ce site sont les suivants :
Situation topographique favorable (un point bas) ce qui facilité l’écoulement gravitaire
des rejets.
Les habitants riverains sont suffisamment éloignés ; à une distance environ de 600m
disponibilité du terrain (3 ha).
terrain plat ce qui réduit les travaux de terrassement lors de la réalisation de la station.
Le site se trouve à un niveau relevé par apport au lit de l’oued donc suffisamment
protégé contre les risques d’inondation.
La source d’énergie électrique est très proche (la ligne électrique de moyenne tension
approximation du site).
Le site est situé à proximité de la nouvelle autoroute ce qui facilite l’exploitation et la
gestion de la STEP (bonne servitude).
Les figures suivantes, nous donnent un aperçu du site d’implantation de notre future STEP
Rejet actuel
Conclusion :
Il ressort de cette étude que la ville d’Azazga est caractérisée par un climat méditerranéen. Le
relief pratiquement inclinés, surtout dans la partie haute ce qui favorise l’écoulement
gravitaire vers la partie basse.
Vu l’augmentation progressive des rejets de la ville d’azazga et ces environ en matière d’eaux
usées en parallèle avec la croissance démographique enregistrée et l’évolution du mode de
vie, la réalisation d’une station d’épuration devienne plus que nécessaire. La réalisation d’une
telle structure soulagera, à coup sûr, la ville, voire la commune d’Azazga de ses souffrances
en matière d’assainissement.
II.1. Introduction :
En parlant de l’eau usée il semble important d’avoir une idée sur sa définition, son origine et
ses caractéristiques, ainsi que les différentes méthodes utilisées pour son épuration.
Les eaux résiduaires d’origine industrielle ont généralement une composition plus spécifique
et directement liée au type d’industrie considérée. Indépendamment de la charge de la
pollution organique ou minérale, elles peuvent présenter des caractéristiques de toxicité
propres liées aux produits chimiques transportés. (RODIER, 20).
a. Pollution organique :
Un effet de la pollution des eaux par des matières organique fermentescibles tient en la
diminution de la teneur en oxygène dissous lorsque la pollution organique des eaux par des
matières fermentescibles est trop Importante, elle provoque la mort massive de la vie
aquatique et autres animaux qui peuplent ces cours d’eau
b. Pollution microbiologique :
Cette pollution est due à la présence d’une multitude d’organismes vivants dans les eaux
usées apportés par les excréments d’origines humaine ou animale.
Ces bactéries jouent le rôle de témoins de pollution.
La pollution microbiologique devient très dangereuse lorsque les eaux usées sont rejetées
dans un milieu récepteur pouvant provoquer des maladies dangereuses pour l’individu
Le rejet urbain en général présente des conditions très favorables à la prolifération de certains
germes pathogènes et d'organismes bactériens. On peut citer les virus, les bactéries, les
protozoaires, les vers et les microchampignons. Ces différents éléments garantissent une
masse permanente en germes utiles à l'épuration par biodégradation.
Dans les eaux domestiques, le nombre de coliformes fécaux varie entre 106 et 107/100 ml.
c. Pollution minérale :
La pollution minérale des eaux peut provoquer le dérèglement de la croissance végétale ou
trouble physiologique chez les animaux. Le polluant minéral ce sont principalement les
métaux lourds et les éléments minéraux nutritifs [17].
d. pollution toxiques :
La toxicité présente dans les eaux usées peut être organique ou minérale, les substances
organiques toxiques sont entrés autres les pesticides, les hydrocarbures et les produits
organiques de synthèse industriels (aldéhydes, phénols, produits azotes …etc.).
Les substances minérales toxiques sont : les sels à fortes concentration, les ions métalliques
rejetés par les effluents industriels [16].
Selon REJSEK (2002), la pollution particulaire est due à la présence de particules de grande
taille, supérieure à 10µm, en suspension dans l’eau, et que l’on peut assimiler aux matières en
suspension (MES). En fait, les matières en suspension ne sont des particules solides
véritablement en suspension que dans des conditions moyenne d’écoulement des effluents
correspondant à une vitesse minimale de 0,5 m/s. En fonction de la taille des particules, on
distingue les matières grossières ou décantables (diamètre supérieur à 100 µm) et les matières en
suspension. On peut également prendre en compte une partie des matières colloïdales, de
dimension inferieure, qui constitue la limite entre la phase solide et la phase dissoute (entre 1 et
10-2 µm).
Paramètres Organoleptiques
* La Turbidité :
Selon REJSEK (2002), la turbidité représente l’opacité d’un milieu trouble. C’est la réduction
de la transparence d’un liquide due à la présence de matières non dissoutes. Elle est causée,
dans les eaux, par la présence de matières en suspension (MES) fines, comme les argiles, les
limons, les grains de silice et les microorganismes. Une faible part de la turbidité peut être due
également à la présence de matières colloïdales d’origine organique ou minérale. Les unités
pH = log 1/[H+]
b. La Conductivité :
La conductivité est la propriété que possède une eau de favoriser le passage d’un courant
électrique. Elle est due à la présence dans le milieu d’ions qui sont mobiles dans un champ
électrique. Elle dépend de la nature de ces ions dissous et de leurs concentrations. (REJSEK,
2002).
L’unité de conductivité est le siemens par mètre (S/m).
1 S/m = 104 µS/cm = 103 mS/m. (RODIER, 2005).
c. L’Oxygène Dissous :
L’oxygène dissous est un composé essentiel de l’eau car il permet la vie de la faune et il
conditionne les réactions biologiques qui ont lieu dans les écosystèmes aquatiques. La
solubilité de l’oxygène dans l’eau dépend de différents facteurs, dont la température, la
pression et la force ionique du milieu.
dans cet échantillon pour l’oxydation biochimique des composés organiques et/ou
inorganiques.
f. L’azote :
L’azote présent dans l’eau peut avoir un caractère organique ou minéral. L’azote organique
est principalement constitué par des composés tels que des protéines, des polypeptides, des
acides aminés, de l’urée. Le plus souvent ces produits ne se trouvent qu’à de très faibles
concentrations. Quant à l’azote minéral (ammoniaque, nitrate, nitrite), il constitue la majeur
partie de l’azote total. (RODIER, 2005).
g.. Les nitrates :
Les nitrates se trouvant naturellement dans les eaux provenant en grande partie de l’action de
l’écoulement des eaux sur le sol constituant le bassin versant. Leurs concentrations naturelles
ne dépassent pas 3 mg /L dans les eaux superficielles et quelques mg/L dans les eaux
souterraines. La nature des zones de drainage joue donc un rôle essentiel dans leur présence et
l’activité humaine accélère le processus d’enrichissement des eaux en nitrates. La teneur en
nitrates est en augmentation ces dernières années, de l’ordre de 0,5 à1 mg/l/an, voire 2
mg/l/an dans certaines régions. Cette augmentation a plusieurs origines :
• Agricole : agriculture intensive avec utilisation massive d’engrais azoté ainsi que
rejets d’effluents d’élevage. Cette source représente les 2/3 de l’apport en nitrates dans
le milieu naturel ;
• Urbaine : rejet des eaux épurées des stations d’épuration où l’élimination de l’azote
n’est pas total et qui peuvent rejeter des nitrates ou des ions ammonium qui
transformeront en nitrates dans le milieu naturel.
Cette source représente les 2/9 des apports :
• Industrielle : rejet des industries minérales, en particulier de fabrication des engrais
azotés. Cette source représente 1/9 des apports. ( REJSEK, 2002)
h. L’azote ammoniacal :
Pour désigner l’azote ammoniacal, on utilise souvent le terme d’ammoniaque qui correspond
au formes ionisées (NH4+) et non ionisées (NH3) de cette forme d’azote.
L’ammoniaque constitue un des maillons du cycle de l’azote. Dans son état primitif,
l’ammoniac (NH3) est un gaz soluble dans l’eau, mais, suivant les conditions de pH, il se
transforme soit en un composé non combiné, soit sous forme ionisée (NH4+). Les réactions
réversibles avec l’eau sont fonction également de la température et sont les suivantes :
NH3 +H2O → NH4OH → NH4+ + OH- (REJSEK;2002)
i. Le Phosphore :
Le phosphore peut exister dans les eaux en solution ou en suspension, à l’état minéral ou
organique. Les composés phosphorés qui, sans hydrolyse ou minéralisation, répondent au test
spéctrophotométrique sont considérés comme étant des orthophosphates. L’hydrolyse en
milieu acide fait apparaître le phosphore hydrolysable et minéralisation, le phosphore
organique. Chaque fraction (phosphore en solution ou en suspension) peut être séparée
analytiquement en orthophosphates, phosphore hydrolysable et phosphore organique.
Suivant les cas, la teneur en phosphates peut être exprimée en mg/L de PO4 ou de P2O5 :
1mg/L PO4 = 0,747 mg/L P2O5 = 0,326 mg/L P
(RODIER;2005).
j. Le sulfate :
La concentration en ion sulfate des eaux naturelles est très variable. Dans les terrains ne
contenant pas une proportion importante de sulfates minéraux, elle peut atteindre 30 à 50
mg/L, mais ce chiffre peut être très largement dépassé (jusqu’à 300 mg/L) dans les zones
contenant du gypse ou lorsque le temps de contact avec la roche est élevé. La teneur en
sulfates des eaux doit être reliée aux éléments alcalins et alcalinoterreux de la minéralisation.
Leur présence dans l’eau est généralement due à des rejets en provenance d’ateliers de
blanchiment (laine, soie, etc.), d’usines de fabrication de cellulose (pâte à papier, etc.) et
d’unités de déchloration. Sont utilisées, par ailleurs, les propriétés réductrices des sulfites dans
les eaux de chaudières pour éviter la corrosion liée à la présence d’oxygène dissous ;
l’injection dans le circuit se fait habituellement en continu à la concentration de 20 mg/L.
Cependant un excès d’ions sulfites dans les eaux de chaudières peut avoir des effets néfastes
car il abaisse le pH et peut alors développer la corrosion. En cas de rejet dans
l’environnement, les sulfites se combinent à l’oxygène en donnant des sulfates. (RODIER,
2005).
II.5.Charge polluante :
a- Charge en DBO :
Les charges en DBO apportées par les eaux brutes par jour et par habitant sont estimées
comme suit suivant le type de réseaux :
- réseau séparatif. : 60 à 70 g/hab /j.
- réseau unitaire : 70 à 80 g/hab/j.
Les nombres inferieurs correspondent à des populations jusqu’à 5000 habitants, et les
nombres supérieurs à plus de 20000 habitants.
b- Charges en MES :
Les charges en matières en suspension apportées par les eaux usées sont estimées suivant le
type de réseau à :
Réseau séparatif : 70 g/hab/j, dont 70% de MVS.
Réseau unitaire : 80 g/hab/j, dont 66% de MVS.
Hydrocarbures 20 mg/l
Phénols 0.5 mg/l
Solvants organiques 20 mg/l
Chlore actif 1 mg/l
Détergents 12 mg/l
Figure II.2:Grille statique simple Figure II.3 : Dégrilleur fixe à chaine sans fin et râteau
b- Tamisage :
Le tamisage est un dégrillage poussé utilisé dans les stations d’épuration industrielles.
Il consiste en une filtration sur toile mettant en œuvre des mailles de différentes dimensions.
Il existe un macro-tamisage (mailles > 0.3mm) et un tamisage (mailles < 100µm)
c- Dessablage :
Le dessablage consiste en l’élimination des sables présents dans l’effluent brute pour
éviter leur dépôt dans les canalisations induisant leur bouchage et permet de réduire la
production des boues et d’éviter de perturber les autres étapes de traitement, en
particulier, le réacteur biologique.
d- Le dégraissage- déshuilage :
C’est une étape qui consiste en une séparation de l’effluent brute, les huiles et les graisses
étant des produits de densité légèrement inférieurs à l’eau. Les graisses et les huiles
peuvent gêner l’efficacité des traitements biologiques qui interviennent ensuite. Le
dégraissage s’effectue par flottation. L’injection d’air au fond de l’ouvrage permet la
remontée en surface des corps gras. Les graisses sont raclées à la surface, puis stockées
avant d’être éliminées (mise en décharge, incinération). Elles peuvent aussi faire l’objet
d’un traitement biologique, spécifique au sein de la station d’épuration.
De nombreuses stations utilisent des dessaleurs- dégraisseurs combinés.
a- Lit bactérien :
Le principe de fonctionnement d'un lit bactérien consiste à faire ruisseler les eaux usées,
préalablement décantées sur une masse de matériaux poreux ou caverneux qui sert de support
aux micro-organismes (bactéries) épurateurs. Une aération est pratiquée soit par brassage
naturel soit par ventilation forcée. Il s'agit d'apporter l'oxygène nécessaire au maintien des
bactéries aérobies en bon état de fonctionnement. Les matières polluantes contenues dans
l'eau et l'oxygène de l'air diffusent, à contre-courant, à travers le film biologique jusqu'aux
micro-organismes assimilateurs qui comporte des bactéries aérobies à la surface et des
bactéries anaérobies près du fond.
b-Disques biologiques :
Une autre technique faisant appel aux cultures fixées est constituée par les disques
biologiques tournants.
Ce procédé consiste à alimenter en eau usée, préalablement décanté une cuve contenant des
disques en rotation sur un axe horizontal.
Les micro-organismes se développent et forment un film biologique épurateur à la surface des
disques.
Les disques étant semi-immergés, leur rotation permet l'oxygénation de la biomasse fixée. Le
mélange d’eau traitée et de biofilm décroché est dirigé vers un décanteur pour la séparation
des phases. Il convient, sur ce type d'installation, de s'assurer :
de la fiabilité mécanique de l'armature (entraînement à démarrage progressif,
bonne fixation du support sur l'axe),
du dimensionnement de la surface des disques (celui-ci doit être réalisé avec des
marges.
de sécurités importantes.
c-Boues activées :
Le principe des boues activées réside dans une intensification des processus d'autoépuration
que l'on rencontre dans les milieux naturels.
C’est un système qui fonctionne en continu dans lequel des micro-organismes sont mis en
contact avec les eaux usées contenant des matières organiques. De l’oxygène est injecté dans
le mélange nécessaire aux besoins respiratoires des bactéries responsables de l’épuration
(traitement aérobie).Cette technique d’épuration très utilisé dans le monde notamment en
Algérie (52 stations).
Les installations de boues activées peuvent être classées en trois catégories en fonction de la
charge volumique (CV) :
a1-Lagunage naturel :
L’épuration est assurée grâce à un long temps de séjour dans plusieurs bassins étanches
disposés en série. Le nombre de bassin le plus communément rencontré est trois (03). Le
mécanisme de base sur lequel repose le lagunage nature l est la photosynthèse. La tranche
d’eau supérieure de bassins est exposée à la lumière ; ceci permet l‘existence d’algues qui
produisent l’oxygène nécessaire au développement des bactéries aérobies. Ces bactéries sont
responsables de la dégradation de la matière organique.
Le gaz carboné formé par les bactéries ainsi que les sels minéraux dans les eaux usées
permettent aux algues de se multiplier, au fond du bassin où la lumière ne pénètre pas; ce sont
des bactéries anaérobies qui dégradent les sédiments issus de la décantation de la matière
organique.
b-Cultures fixées :
Infiltration-percolation
Les procédés d'épuration à culture fixées sur support fin consistent à faire ruisseler les eaux
usées prétraitées (traitement primaire) sur plusieurs massifs indépendants.
Les deux principaux mécanismes sont :
On peut citer aussi par exemple : l’échange ionique et l'adsorption sur du charbon actif.
Le coût excessif du traitement tertiaire explique pourquoi dans la majorité des stations
d’épuration ce type de traitement est inexistant .Ce coût ne se représente pas seulement le
prix des réactifs ou des équipements mais aussi celui d’un personnel hautement qualifié.
[14].
II.9.Conclusion :
Les eaux usées de différentes compositions et de diverses origines constituent un problème
pour la nature lors du rejet sans subir de traitements au préalable. Afin de montrer l’intérêt de
leur épuration, nous avons présenté dans ce chapitre d’une part, les origines et caractéristiques
des eaux usées, et d’autre part, les différentes méthodes utilisées pour leur épuration. L’intérêt
consiste à trouver la méthode la moins coûteuse et celle qui présente une basse nuisance
auditive, ce qui est le cas des méthodes biologique à boue activée.
III.1.Introduction :
Dans un projet de conception d’une station d’épuration, l’évaluation des débits et des
caractéristiques des eaux usées à traiter (les charges polluantes) est indispensable car il s’agit
des facteurs de base de dimensionnement des ouvrages d’une station de traitement des eaux
usées. Aussi, La pollution de l’environnement est diverse et complexe suivant son origine
urbaine ou industrielle. Il est donc nécessaire d’identifier cette pollution en faisant des
analyses et de tests portant sur sa composition physico-chimique pour en assurer un traitement
adéquat.
III.2.Echantillonnage :
L’échantillonnage est une opération à laquelle le plus grand soin doit être accordé, car il
conditionne les résultats analytiques et l’interprétation qui en sera donnée.
Il est donc important de respecter deux notions principales :
Il est à noter que les prélèvements se font généralement à fort débit (masse importante des
polluants en suspension), et au moment où le site de prélèvement est soumis à l’influence de
toutes les sources de pollution.
b. Paramètres analysés :
Les paramètres pris en compte dans le cadre de notre projet sont :
- la température,
- le pH,
- les matières en suspension (MES),
- la demande Biochimique en Oxygène (DBO5),
- la demande Chimique en Oxygène (DCO) .
Il est à noter que la température et le PH sont des paramètres déterminants dans l’optimisation
du fonctionnement d’un système de traitement des eaux usées par boues activées. Ils agissent
sur l’activité bactérienne responsable de l’épuration.
les matières en suspension MES constituent également un paramètre physique utilisé pour la
caractérisation des eaux usées ; leur importance réside dans le fait que ces données exprimées
en flux sont à la base des calculs de dimensionnement et des rendements épuratoires des
systèmes d’épuration des eaux usées notamment les boues activées.
DCO
Le rapport permet d’apprécier la biodégradabilité de la matière organique. C’est un
DBO
paramètre révélateur de la présence d’une pollution industrielle d’une part et du mode de
traitement d’autre part.
La DBO5 est aussi un facteur utilisé dans les calculs de dimensionnement.
Les caractéristiques physico-chimiques moyennes obtenues sont représentées dans le tableau
ci-dessous :
Tableau III.1. Les caractéristiques moyennes d’eaux usées
Paramètres mesurés Appareils Unité Résultats valeurs guides
Température Thermomètre C° 20 2 <30
Ph PH-mètre - 7.85 6,5-8,5
MES spectrophotomètre mg/l 540 150-500
DCO DCO- mètre mg/l 2521.64 300-1000
DBO5 DBO -mètre mg/l 420 100-400
DCO/ DBO5 - - 6 <2.5
MES / DBO5 - - 1.2 0.8-1.2
D’après la valeur trouvée du ratio MES/DBO5 égale à 1.2, on peut estimer % MVS de notre
échantillons à plus de 60%.
Tizi-Bouchene ;
Ighil-Bouzel ;
Thadart y compris Tala-Oukouchah et Tazaghart ;
Chef-lieu de la ville d’Azazga et ses périphéries : Taεzibte, Agouni-Gizene ;
En utilisant le recensement RGPH 2008 avec un taux d’accroissement de la population de 2%,
l’estimation de la population aux différents horizons du calcul sont reportés dans le tableau
suivant :
par type d’établissement afin de déterminer les charges hydrauliques et polluantes rejetées par
ces derniers.
Pour le secteur industrielle, le tableau III. 6 comportes les quantités unitaires rejetées par
type d’activité industrielle
Tableau III.6 : Quantités unitaires rejetées par type d’activité industrielle :[24]
Brasserie, cidrerie,
1 à 2 l /l de boisson 600 à 1000
vinification
Laiterie 4 à 20 m3/m3 de lait 2 à 10 m3/m3 de lait 200 à 6000
Fromagerie 5 l/l de lait
MES 2000 à
Conserverie, légumes 10 à 50 l/ kg traité
5000 mg/l
Elevage, chevaux, bovidés 5 à 10 l/tête/j
Elevage moutons 10 l /tête /j
40 m3 /tonne de peau 10 m3/tonne de peau
Tannerie ( 1 lavage) 600 à 1000
brute brute
3
0,5 à 2m /tête de
Abattoir bétail, 5 à 20 m3 800 à 1000
/carcasse
Huilerie 50 à 60 l/100 kg
En se basant sur les deux tableaux cités ci-dessus, on a déterminé les débits des eaux usées
des équipements spécifiques à notre région d’étude et qui sont présentés dans le tableau ci-
après :
administratifs - 1.Trésorerie
communale
1. Agence PTT
1. Agence postale
employés
1. Centre téléphonique 59 50 l/employé/j 2,95
(e)
1. Service des
contributions diverses
Total / / / / 1942,57
Les équipements dont dispose notre agglomération rejettent actuellement un débit moyen
journalier estimé à : Qmoy.j(équip.)= 1942,57 m3/j.
- Equipements futurs :
Comme toute agglomération, notre région d’étude va évoluer ; le nombre d’habitant va
augmenter, de ce fait les infrastructures et les équipements actuels ne suffiront pas pour
satisfaire leurs besoins sociaux. Des équipements sont envisageables à moyen et long terme.
A moyen terme:
À moyen termes c'est-à-dire a l’horizon 2035, des équipements futurs sont envisagés selon les
services de l’APC. Vu qu’on ne dispose pas de données exactes concernant les futures
infrastructures de notre agglomération, seulement des espaces qu’elles vont occuper. On
déterminera en premier lieu les débits d’eau consommés pour chaque infrastructure, puis on
les multipliant par un coefficient de rejet, on obtient le débit d’eau usée. Les quantités d’eau
potable consommée par les futurs équipements sont mentionnées dans le tableau suivant :
Tableau III.8 : Consommation en eau potable des futurs équipements
Débit
Type unité de Dotation
Infrastructures Effectifs Surface moy-j
d’équipements mesure
(m3/j)
Scolaires 1. CEM 1500 l/j/élève 30 45
élèves
Administration 1. protection - 1000 l/j/m2 1 1
civile
Commerciaux 2. Marchés - 1200 l/j/m2 5 6
1. centre culturel 12.5
Socioculturels - 2500 l/j/m2 5
-Complexe
Sportifs 1. stade
culturel - 800 l/j/m2 5 2.4
Total - - - - - 66.9
Donc avec un coefficient de rejet de 0.8, on aura le débit moyen journalier rejeté par les future
équipements est :
Qmoy.j(équipement)= 66.9×0.8=53.52m3/j.
Le débit de pointe par temps sec est donné par la relation suivante :
(III.8)
= (1+β) (III.9)
Avec β coefficient de dilution qui varie entre 2 et 4, dans notre cas on prend β=2
d) Le débit diurne ( ):
Le débit moyen diurne correspond à la période diurne de 16 heures consécutives au cours
de laquelle la station reçoit le plus grand volume d’eau usée.
Qmoy. j
Qd = (III. 10)
16
D’après les formules précédentes, on peut calculer les différents débits pour les deux horizons.
Les résultats obtenus sont dans le tableau III.8 :
Horizons Qmoy.j (m3/j) Qmoy.h (m3/h) Kp Qpts (l/s) Qptp (l/s) Qd (m3/h)
2035 5270.77 219.62 1.82 111.03 333.10 329.42
2050 7914.48 329.77 1.76 161.33 484 494.65
e) Calcul de la population équivalente
a- Volume d’eau usée rejeté par un habitant et par jour
V=dot × Crj (III-11)
- dot : dotation en eau potable=200 l/ hab /j.
- Crj : cœfficient de rejet = 0,8
Doc :
V=2O0×0,8=120 l/ hab /j
Et on sait que :
MES 70
DBO5 50
DCO 100
On calcul les charges polluantes a partir des résultats d’analyses, car l’échantillon moyen
analysé correspond a la pollution maximal a l’heur de pointe ; c’est cette instant que les
abattoirs rejettent leurs eaux.
.(III.12) [1]
Avec :
- : Charge moyenne journalière en DBO5 (Kg/j)
- : La concentration en DBO5 moyenne (Kg/m3)
- : Débit moyen journalier en (m3/j)
-
b.La charge moyenne journalière en MES :
N0= CMES ×Qj (III .13)
: Charge moyenne journalière en MES. (Kg/j)
: La concentration en MES moyenne (Kg/m3)
: Débit moyen journalier en (m3/j)
Charges Hydrauliques
Charges polluantes
III.4.Conclusion :
Dans ce qui a précédé, on a pu évaluer les charges polluantes ainsi que les charges
hydrauliques arrivant en tête de la station d’épuration. Ces paramètres nous permettrons de
dimensionner les différents ouvrages constituant le procédé d’épuration par boue activée.
La présence de rejet issue des abattoirs dans le collecteur principale va perturber le traitement
biologique de la station. Il est clair, que les autorités responsables doivent prendre les
dispositions nécessaires afin d’interdire le déversement direct dans le réseau d’assainissement,
ou bien, il faudra prévoir un traitement physico-chimique qui est très couteux.
Dans l'optique d'une réutilisation agricole des eaux épurées, un traitement par désinfection
est indispensable pour atteindre une qualité d'eau apte à sa réutilisation sans risque.
IV.1.Introduction
Dans ce chapitre, nous allons procéder au calcul des ouvrages qui assurent la circulation de
l’eau d’un bassin à un autre, Ces calculs auront pour but le dimensionnement des différentes
conduites de rejet, conduites reliant les ouvrages ainsi que le déversoir d’orage qui sera appelé
à régulariser les apports qui rentre a la station.
IV.2.Déversoir d’orage :
Les déversoirs d'orage sont des ouvrages utilisés sur le réseau d'évacuation des eaux des
agglomérations possédant un réseau unitaire. Ils tirent leur nom (déversoir) du nom de la
structure de « trop-plein » construite en amont des moulins à eau. Ils permettent de rejeter une
partie des effluents dans le milieu naturel ou dans un bassin de rétention, sans passer par
la station d'épuration.
Apres avoir calculé le débit au temps de pluie (en tient compte de la dilution) on a :
Le débit acheminé vers la station d’épuration :
Qptp = 0. 333 m3/s.
Le débit pluvial :
Qpl=17.8 m3/s
(la source : DHW de Tizi Ouzou)
NB : selon les caractéristiques des déversoirs d’orage de Tadart et de Ighil Bouzel ( voir
tableau I.7 : caractéristiques des déversoirs d’orage) ; le débit arrivant à l’amont de la station
d’épuration par l’émissaire sera la somme des débits véhiculés par ces derniers .
débit de l’émissaire :
a. A l’amont du déversoir :
Ds = 500 mm.
Qps = 0.742m
IV.3. Relevage:
IV.3.1. Dimensionnement du puisard:
Le puisard est de forme rectangulaire ;
V = Qptp × ts / 4 (IV.1)
Avec :
Qptp : Débit total pompé.
ts : temps de séjour (ts=10minutes)
La hauteur du puisard ne doit pas dépasser 5m, (2m ≤ H ≤ 5m).
A. Volume :
V = Qptp ×ts / 4
Qp=. 1198.8 m3/h.
V= 49.95 m3
B. Surface :
S = V/H (IV.2)
On prend H=5m.
D’où S=9.99 m2
C. Largeur :
Spuisard = B × L (IV.3)
B : Largeur
L : longueur
L=5 m et B=2 .88m
On a : Qptp=1198.8 m3/h.
D’après la formule de BONNIN :
Déco=0.577m
Hg = Hg : Hauteur géométrique
h1 : cote au niveau de la bâche de réception.
h2 : cote au niveau de l’ouvrage d’entrée (dégrilleur).
Nous avons choisi le PEHD (Polyéthylène à haute densité), comme matériau pour notre
conduite car il présente une bonne caractéristique du point de vue dureté, étanchéité et
résistance à la corrosion et faible rugosité ….
Tableau VI.1 : Les valeurs de K, m et β.
Tuyau K M Β
Acier 0,00179 à 0,001735 5,1 à 5,3 1,9 à 2
Fonte 0,00179 à 0,001735 5,1 à 5,3 1,9 à 2
Amiante ciment 0,00118 4,89 1,85
Plastique 0,001052 4,774 1,77
Pour le PEHD, on a :
K=0,001052
m=4,774
β=1,77
Q =0.333 m3/s
L = 318 m
D = 577 mm
On utilise des pompes d’assainissement pour le relevage des eaux usées du puisard vers
l’ouvrage d’entrée. Donc pour choisir le type de pompe on utilise le catalogue KSB (logiciel
KSB)
Tableau IV.2 : caractéristiques de la pompe choisi
Nombre
Q c a l = Q f /n HMT D2 P a b s (NPSH)r
Var N Pompe choisie (%) de tours
(m 3 /h) (m) (mm) (Kw ) (m)
(tr/min)
Amarex
11.68
1 1 1198.8 KRT350 - 84.8 600 560 59.6 8.39
m
420/806XNG-D
Toutes les caractéristiques de la pompe et le moteur sont représentées sur la fiche technique.
(Annexe 0 3)
Le nombre de pompe est de 2, (1+1) une qui fonctionne et une autre de secoure identiques.
IV.4.Profil hydraulique :
Le profil hydraulique consiste à calculer les différents niveaux d’eau le long de la chaîne de
traitement, qui nous renseignent sur la position de la ligne de charge.
Les Cotes moyennes du terrain naturel des zones d’implantation des ouvrages sont
représentées sur le tableau ci –dessous :
Tableau IV.3: Cotes moyennes du terrain naturel d’implantation des différents ouvrages de
la station.
Désignation des ouvrages Cotes du terrain naturel (m)
Dégrilleur 111.05
Déssableur-déshuileur 110.17
Décanteur primaire 109.65
Bassin d’aération 106
Décanteur secondaire 105
Bassin de désinfection 104.71
Nous avons choisi le PEHD, comme matériau qui présente aussi une bonne caractéristique de
point de vue dureté, étanchéité et résistance à la corrosion et faible rugosité.
L'expression de perte de charge est exprimée par la formule de DARCY WEISBACH :
K * L * Q = Cp -Cp
H T A B (IV.9)
Dm
Avec :
K : coefficient de perte de charge
Q : débit en m3/s ;(Q=0.333, m3/s )
L : longueur de la conduite
D : diamètre de la conduite
ß : coefficient dépendant du régime d'écoulement
m : coefficient dépendant du type de matériau de la conduite
CpA : Côte du plan d’eau au point A
CpB : Côte du plan d’eau au point
B. Diamètre :
K * L * Q
Dm (IV.10)
(CPA CPB )
Pour les calculs des longueurs ; on utilise les longueurs équivalentes pour tenir compte des
pertes de charges singulières.
Dans notre cas on a des distances faibles donc on néglige les pertes de charges singulières
c’est à dire on prend les longueurs réelles
Les longueurs sont représentées sur le tableau suivant :
La variation de vitesse est très faible, donc les énergies cinétiques peuvent être éliminées
il vient :
P1/W + Z1 = P2/W + Z2 + H1-2
On pose : P1/W = H1 et P2/W = H2
Donc : H1+ Z1 = H2+ Z2+ H1-2
Cp1 = H1+ Z1 : cote piézométrique au point (1).
IV.4.2.Calcul des diamètres des conduites reliant les ouvrages et les cotes
piézométriques :
a- Conduite dégrilleur -déssableur (A-B) :
On a :
Côte du radier du dégrilleur(A) : 111.05m;
Hauteur d’eau : 1.2m
D’où : CpA=112.25 m
Côte du radier du déssableur-déshuileur(B) : 110.17m
D’où : CpB:112.17m
Hauteur d’eau : 2m
Diamètre
K * L * Q
D m =0.61 m
(C PA C PB )
Cote piézométrique
D’où on aura :
CpB’=112.78m
CpA‘=112.78 m
Côte du radier du bassin de décantation (B) : 109.65m ;
Hauteur d’eau : 4 m
D’où : CpB : 113.65 m
L=27.9 m
Diamètre :
K * L * Q
Dm = D =0.29= 0.32 m
(CPA C PB )
Cote piézométrique :
CpA’= 113.65 + 0.32= 113.97 m
CpA’=113.97 m
Côte du radier d’aérateur (B) :106 m ;
Hauteur d’eau : 5m
D’où : CpB :111 m
L=18.95m
Diamètre
K * L * Q
D m =D= 0.3 m
(Cpb C Pa )
Cote piézométrique
CpA =111.3 m
Côte du radier du bassin de clarification(B) :105m ;
Hauteur d’eau : 4 m
D’où : CpB: 109m
L=32.62m
Diamètre
K * L * Q
Dm =0.28 m
(CPA C PB )
Cote piézométrique
D’où on aura :
CpB’= 109.3m
CpA’=109.3m
Côte du radier du bassin de désinfection(B) :104.71m ;
Hauteur d’eau : 3 m
D’où : CpB:107.7m
L=24.73m
Diamètre
K * L * Q
Dm ==0.29m
(CPA C PB )
Cote piézométrique
D’où on aura :
CpB’=107.99 m
V.1. Introduction :
Les systèmes d’épuration doivent être dimensionnées, conçus et exploités de telle manière
qu’ils puissent traiter les flux de matières polluantes correspondant à leurs débits et leurs
charges de référence. Un dimensionnement adapté est celui qui permet d’attendre les objectifs
épuratoires des eaux usées pour leur rejet dans le milieu naturel, ou leur réutilisation dans le
domaine d’agriculture. Dans ce présent chapitre nous sommes appelés à dimensionner les
différents ouvrages constituant la station d’épuration. Pour cela deux horizons de calcul sont
choisis 2035 et 2050.
V.3. Prétraitements
Avant l'arrivée dans la station d'épuration, les collecteurs des eaux usées charrient des
matières très hétérogènes, et souvent grossières. Les eaux qui arrivent à la station d'épuration
vont subir en premier lieu des traitements de dégrossissage nommés prétraitements. Ceux-ci
vont permettre d'extraire la plus grande quantité des éléments dont la taille (détritus grossiers),
le pouvoir abrasif (sables, argiles) et la masse spécifique (graisses flottantes) risquent de
perturber le fonctionnement des étapes ultérieures.
Ces prétraitements constituent une première étape très importante pour assurer un traitement
efficace des eaux usées. Deux types principaux peuvent être distingués :
V.3.1. Le dégrillage :
Cette opération constitue une phase préliminaire à tout traitement, car elle permet de protéger
la station contre l’arrivée intempestive de gros objets susceptibles d’endommager les
différents ouvrages de la station.
Le dégrillage est assuré par des grilles dont l'écartement des barreaux varie suivant la taille
des objets à piéger. On distingue :
Dégrillage grossier qui arrête les objets volumineux (appelé aussi pré dégrillage),
l’écartement entre les barreaux est supérieur à 40mm. Il est à noter que le dégrillage
est grossier sur des réseaux unitaires avec entête une reprise des éléments
volumineux pas des vis sans âme.
Dégrillage fin retient les détritus de petites dimensions (appelé aussi grille
mécanisé).
On opte dans notre étude pour une grille courbé car ce type de grille et utilisé dans les petites
et moyennes installations, avec une profondeur de canal variant entre 0.5 et 1.8m.
Pour le calcul de la grille, on utilise la méthode de KIRSCHMER.
La largeur de la grille est donnée par l’expression :
S.Sin
L (m) (V.1)
hmax (1 )
Avec
L : Largeur de la grille (m).
: Angle d’inclinaison de la grille avec l’horizontal =60°
h max : Hauteur maximum admissible sur une grille (m). h max = 1,35
d
(V.2)
d e
Tel que :
La vitesse d’écoulement (de passage) de l’effluent est comprise entre (0,6 -1,4) m/s et cela
pour éviter le colmatage en profondeur des barreaux et de ne pas provoquer des pertes de
charge trop importantes.
Une vitesse de passage inférieure à 0.6m/s provoque un dépôt de sable au fond du canal.
A. Horizon 2035
a- Calcule du dégrillage
Application numérique :
d = 2 cm v = 1,2m /s α =60°
e = 7cm h max = 1,35 Qptp = 333,1 l/s = 0,333 m3/s
β = 0,22 δ= 0,5 S=0,30 m3/s
QPtp
S S= 0.333 = 0, 28m2
V 1.2
Les pertes de charge à travers la grille dépendent de son inclinaison, de la forme des
barreaux, de la vitesse de l’approche ainsi que du rapport entre largeurs des barreaux et
l’espacement entre eux.
d 43 V2
Sin
/
( ) (V.4)
e 2g
Avec :
ΔH : Perte de charge.
β : Coefficient dépendant de la forme des barreaux (forme circulaire : / : =1,79).
e : Espacement entre les barreaux.
b : Epaisseur des barreaux.
g : Accélération de la pesanteur (g= 9,81 m/s²).
α : Angle d’inclinaison de la grille (α= 60°).
v : Vitesse d’écoulement dans la grille (m/s).
Type de barreau Β
Section rectangulaire 2,42
Section rectangulaire en semi-circulaire à l’amont 1,83
Section rectangulaire avec arrondi semi-circulaire à l’amont et à l’aval 1,67
Section circulaire 1,79
Section ovoïde avec une grande largeur à l’amont 0,76
Application numérique :
e = 2 cm g = 9,81m/s v =1,2 m /s
ΔH= 1, 79 x (2 /7)1, 33 x (1, 2)2 /19, 62) x sin 60= 0,019m DH=0,02m
B. Horizon 2050:
De la mémé manière on a calculé les caractéristiques de dégrilleur à l’horizon 2050 et les
résultats sont récapitulés dans le tableau suivant.
Tableau V.3: les résultats de dimensionnement de dégrilleur pour les deux horizons.
Conclusion :
Le dégrillage sera donc assuré par deux grilles courbés, fonctionnant d’une façon alternative
et à nettoyage automatique. Ce type de grille demande un encombrement relativement faible
pour une grande surface utile. Le nettoyage s’effectue grâce à deux peignes montés à
l’extrémité de bras tournant autour d’un axe horizontal.
Le refus est régulièrement évacué à l’aide d’un tapis transporteur.
Le dégrilleur à grille mécanique nécessite un nettoyage régulier qui consiste à l’enlèvement
des déchets et à un contrôle de fonctionnement.
Mémoire de fin d’étude Page 69
Chapitre V : Dimensionnement de la station d’épuration
Toute fois, il est difficile de fixer une fréquence d’enlèvement des déchets car elle dépend de
la quantité de détritus recueilli.
V.3.2. Dessablage – Déshuilage
V.3.2.1. Dessablage :
Cette opération vient après le dégrillage, elle consiste à extraire des eaux par sédimentation
des sables, des graviers et des particules minérales afin d’éviter des dépôts dans les ouvrages
et les conduites et aussi pour protéger les pompes et les autres équipements contre l’abrasion
d’une part et afin de permettre un fonctionnement optimum de traitement biologique d’autre
part.
On peut distinguer :
V.3.2.2.Déshuilage :
Le déshuilage consiste à séparer de l’eau par flottation des matières ou des liquides ont la
densité est inferieure à celle de l’eau. Les graisse et les huiles issues des industries,
notamment des garages et des chaussées sont susceptibles de gagner le réseau des eaux usées
quelle soient d’origine minéral ou organique, elles constituent une charge qu’elle est utile de
réduire, car elles présentent plusieurs inconvénient a plusieurs niveaux :
Le procédé de traitement retenu est dessablage-déshuilage combiné dans un seul ouvrage est
aéré par insufflation d’air comprimé, qui permet de garantir le fonctionnement de
l’installation indépendamment de la vitesse d’écoulement de l’eau et donc du débit.
A- Horizon 2035
On prend :
Q ptp = 0,333m3/s.
V e = 0, 35m/s.
Vs=60 (m3/m2/h) =0,017m /s.
H=2 m
Ts=10 minute
a) Le volume :
V = Qptp× ts = 0, 333×10×60=199.8m3 V=210m3
Avec :
Qptp : le débit de la station.
a) La surface horizontale :
On a : H=2m
La surface horizontale Sh sera :
V 210
Sh= = = 105 Sh=105m²
H 2
b) La longueur
L / H=10 L=10×2=20m L=20m
c) Largeur:
Sh=L×l=105 m l= Sh / L =105/20= 5,25m l =5, 3 m
d) Le volume d’air à insuffler dans le déssableur :
La quantité d’air à insuffler varie de 1à 1,5m3 d’air/m3 d’eau.
qair QPtp .V (V.7)
Avec :
V : le volume d’air à injecter (m3).
Q ptp : débit de la station.
Donc:
qair = 0.333×1.5=0,5m3 d air/s=1800m3 d air/h q air=1800m3 d air/h
e) Calcul des quantités des matières éliminées par le déssableur :
MES
D’après le rapport obtenu, le % de MVS (matières volatiles en suspension) est évalué
DBO5
Donc :
Les MES à la sortie de dessableur :
MESs =MVS+MMs
MESs=2520 +315 =2835kg/j MESs=2835kg/j
Remarque :
La quantité de sable extrait du déssableur est d’environ 4 à 8 l/an/Eq.
Le traitement primaire correspond à une étape gravitaire qui permet d’isoler par décantation
les particules décantables.
Les eaux vont traverser le bassin décanteur à faible vitesse pour que les matières en
suspension puissent sédimenter. Le décanteur primaire est équipé d'un pont tournant qui
concentre les matières décantées vers le centre du bassin. Elles sont alors prélevées par des
pompes qui les refoulent jusqu'aux installations de traitement des boues.
En effet, une décantation primaire est mise en œuvre pour alléger la charge à l’entrée du
bassin d’aération ; elle permet donc l’élimination de 50% à 60% de la charge initiale en
matière en suspension(MES) et 20% à 30 % de la charge organique entrante exprimée en
DBO5. [1]
Le décanteur primaire permet donc de limiter la variation de charge et la perturbation des
MES dans l’aérateur .Cependant, il produit des boues instables (boues primaires) qui peuvent
être une source non négligeable de nuisances olfactives (mauvaise odeurs).
Dans notre étude, on opte pour un décanteur circulaire car ce type présente quelques
avantages par rapport au décanteur rectangulaire ; leur construction est relativement
économique en raison de la faible épaisseur des parois circulaires de béton armé et de la faible
densité d’armatures.
Aussi, les parties mobiles immergées ne sont pas sujettes à l’abrasion.
A- Horizon 2035
Pour un réseau unitaire la vitesse limite est déterminée en fonction du rapport Q pts/Qmoy h
b) Volume du décanteur :
On prend ts= 2h
V = Qptp . Ts = 1198.8× 2 = 2397.6m3 V= 2397.6m3
c) La hauteur du décanteur :
H = V / Sh = 2397.6 / 599 = 4m . H=4m
Remarque :
Il faut prévoir une hauteur de revanche contre le débordement de 0,75m ; donc la hauteur
totale est H=4.75m
d) Le diamètre du décanteur :
4V 4 2397.6
D= = = 27.6 m D = 28m
.H 3.14 4
Avec :
D : diamètre du décanteur (m) ;
V : volume du décanteur (m3) ;
h : hauteur du décanteur (m).
Tel que :
Sh=L2 (V.10)
a) Le volume du bassin :
Va=L0/Cv (V.11)
Cv : Charge volumique (kg DBO5/ m3.j) Cv = 1.3 Kg DBO5/ m3/j
L0 : charge polluante (kg DBO5/j) ). L0=2100kg/j
3
Donc : V = Lo/Cv = 2100/1,3= 1615,38 m V = 1615,38 m3
b) La hauteur du bassin :
Elle est prise généralement entre 3 et 5m donc on prend : H=5m
La hauteur de revanche du bassin doit être h 80 cm. On prend h=90cm
Sh=V/H=1615,38/5=323.08 m Sh=323.08 m²
L0 2100
Xa= = =5250 Kg
Cm 0.4
Xa =5250 kg
b) Concentration des boues dans le bassin :
[Xa] =Xa / V= 5250 /1615,38 =3,25 kg/m3 [Xa]= 3.25kg/m3
V : Volume du bassin d’aération.
f) Le rendement de l’épuration :
ηep = (Lo –Lf ) / Lo = (2100– 190.87)/2100= 0,91 ηep= 91 %
Xa : quantité de boues (MVS) présentes par jour dans le bassin d’aération (Kg)
a’ : la fraction de pollution transformé en énergie de synthèse au cours de l’épuration
et c’est aussi la quantité d’oxygène à fournir aux bactéries pour qu’elles synthétisent la
matière vivante à partir d’une pollution.
0.48 < à < 0.65 a’=0,55
b’ : coefficient cinétique de respiration endogène
0.07 b’<0.11 b’=0,09
b) La quantité d’oxygène journalière :
qo2 = 0,55× 1909,13+ 0,09× 5250= 3574.52Kg O2/j qo2=3574.52Kg O2/j
c) La quantité d’oxygène horaire :
qo2/24 =3574,52/24 = 148.93Kg O2/h
d) La quantité d’oxygène nécessaire par m3 du bassin :
qo2/ m3 = qo2 / v =3574.53 / 2397.6=1.5Kg O2/m3j
e) La quantité d’oxygène nécessaire en cas de pointe :
qo2pte = (a’Le/ Td) + (b’.Xa./24) (V.13)
Td : période diurne en heures Td= 16h.
qo2pte = (0,55. 1909.13 /16) + (0,09. 5250 /24) = 85.31Kg O2/h.
En réalité, le transfert d’air atmosphérique vers l’eau épurée se trouve gênée par la présence
dans les eaux usées des matières en suspension (MES) et d’agent tensio-actif.
Le passage des conditions théoriques aux conditions réelles s’effectue à l’aide des coefficients
Correcteurs.[30]
qo2
qo2 réel (V.14)
.
: Rapport des coefficients de transfert d’eau usée en eau propre. Les coefficients de
transfert dépendants de la nature de l’eau (MES, tensio-actif) et du système d’aération.
CS eau usee 0,8
CS eau epure
(V.15)
: Tel que : 0,8≤β≤0,95 [30]
On prend : β=0,85
85.3
q02réel = = 125.44 kg o2/ h
0.8 0.85
3574 .52
En moyenne : q02réel jour = =5256.65kg o2/J
0.8 0.85
qO2
En (V.16)
Ea
En : Puissance de l’aération nécessaire.
qo2 : besoin réel en oxygène de pointe (kg/h)
Ea : quantité d’O2 par unité de puissance.
On prend : Ea = 1.5 kgO2/ kwh [4]
3574.52
Donc : En= =2383.01kW En =2383.01Kw
1.5
b) Puissance de brassage :
La puissance de brassage est donnée par la relation suivante
Eb=Sh×Pa (V.17)
Pa : puissance spécifique absorbée.
La puissance spécifique absorbé (Pa) pour les aérateurs de surface est Pa=80w/m²
Sh : surface horizontale du bassin.
Donc : Eb=Sh×Pa=323,08×80=258,4kw.
Avec :
X min : Boues minérales. (25 % de MES)
- I m : L’indice de Mohlman.
Cet indice représente le volume occupé par un gramme de poids sec de boues
après décantation d’une demi-heure dans une éprouvette de 1 litre.
On prend : Im 125 ml / g
1200
D’où : Xm = 9 ,6
125 Xm=9.6 Kg/m3
c) Le débit de boues en excès :
Ce débit est donné par :
x 1385 .11
Q .b.exc = = =144.28 m3/j =144.28 m3/
Xm 9.6
d) Le débit spécifique par m3 de bassin :
X
q sp (V.20)
V
V : Volume de bassin
Donc : qsp =0,87Kg / m3/j.
f) Le taux de recyclage :
-Il peut varier de 15 à 100% de débit de l’effluent produit.
-Il est donné par l’expression suivante :
100X a
R (V.21)
X a
1200
Im
- R : taux de recyclage(%)
- [Xa] : concentration des boues dans le bassin = 3,25Kg/m3
Nous optons pour un décanteur de forme circulaire, muni d’un pont racleur de surface
(récupération des flottants) et un racleur de fond pour une concentration des boues décantées
vers le centre de l’ouvrage d’où une partie est reprise pour le recyclage et l’autre partie des
boues (la fraction en excès) est évacuée vers les ouvrages de traitement des boues.
Données de base :
Le temps de séjour : ts = (1 ,5_2) heure .On prend ts = 2h. [17]
Le débit de pointe en temps de pluie (de la station) : Qptp=1199.1 m3/h
A- Pour l’horizon 2035
a) Le volume du clarificateur :
V = Qp .ts=1199.1 ×2 = 2398.32m3 v=2398.32 m3
b) Hauteur du clarificateur :
La hauteur du décanteur est : H= (3_5) m.
On prend : H=4m
c) La surface horizontale du décanteur :
Sh=v/h =2398 .32/4=599.58 m² Sh=599 m2
d) Le diamètre du décanteur :
4V 4 2398.32
D= = =27.64m D=27.64m
H 3.14 4
e) Le temps de séjour :
Ts=v / Q
Pour le débit moyen horaire :
Ts = V / Qmoy = 2398.32/265.1 = 9 h
Pour le débit de pointe par temps sec :
Ts = V / Qpts =2398.32 /333.1 = 7h
Pour le débit de pointe par temps de pluie :.
Ts = V / Qptp =2398.32/1199.1 = 2 h
En Algérie, l’hypochlorite de sodium (eau javel) est le produit désinfectant le plus utilisé dans
les stations d’épuration à cause de sa disponibilité sur le marché et son faible coût.
c) La surface horizontale :
Sh = V/H = 635 /3=211.36m2 Sh = 211.36m2
d) La largeur et la longueur :
On prend : L = 2 × B
B = √ (Sh /2) = 10.28 m. B= 10.28 m
Alors : L = 2 × 10.28=20.56m L=20.56m
Avec
L : longueur du bassin de désinfection.
B : largeur du bassin de désinfection.
Tableau V.8 : résultats de dimensionnement du bassin de désinfection pour les deux horizons.
Horizon
Caractéristiques du bassin Unité
2035 2050
Hauteur m 3 3
Surface horizontale m2 119 .8 325.9
Longueur m 15.48 25.52
V.7.2. Dimensionnement :
V.7.2.1. L’épaississeur :
Il reçoit les boues issues du décanteur primaire et secondaire.
La production journalière des boues est de :
Q t = Q1+Q2 = 136,8+291,73=428,53m3/j
-La concentration du mélange (S) :
S = DXt / Qt = 6337,3 / 428,53= 17,35Kg/m3 .
b) La surface horizontale :
Pour une profondeur de H = 3m. On calcule :
Sh = V / H = 857,06/ 3= 285,68m2
c) Le diamètre :
4.Sh
D= = 19,07 D=19,07m
c) Temps de séjour :
L’élimination des MVS est souvent traduite par la relation suivante :
Ba Ba 0 .1KS T (V.24)
Bao : représente la quantité de MVS au temps initiale ;
Ba : représente la quantité de MVS au temps t ;
Ks : le taux d’élimination des MVS qui dépend de la boue, de la température et
également des traitements précédant la digestion.
Les valeurs de Ks s’échelonnent entre 0,5 et 0,05, nous prenons Ks=0,05.
L’alimentation se faisant régulièrement une fois par jour et le mélange étant inégale, la
fraction volatile de boues maintenues dans le bassin sera telle que :
Ba Ba 0 .1KS T
=0.95. Ba 0 (V.25)
Et la fraction volatile stabilisée sera :
(1 0.95).Ba 45 0 0 de MVS stabilisé
0,05Ba=0.45×1732,5=644,63 kg
Alors : Ba=1289,26 kg
L’extraction journalier est de 1732,5 Kg MVS /J, l’âge des boues en stabilisation sera donc :
1289 .26
T= = 0,74 jours
1732 .5
c. Surface horizontale :
On prend la profondeur du bassin de stabilisation H= 4m
Sh=V/H=12.05 /4=3.O1m²
d. La largeur de bassin :
Notre stabilisateur a une forme rectangulaire et la surface est donnée par : Sh = L× l
On a L=2.l
l = (Sh/2)0.5=1.74m
e. La longueur de bassin :
L=2.l=2 × 1,74 = 3,5 m
Une largeur (b) optimum de 8 m et une longueur (L) de 20 à 30 m est conseillée si le lit n’est
alimenté qu’en un seul point.[8].
Hauteur M 3 3
Surface horizontal
m² 1140 488,7
Hauteur m 4 4
V.8.Conclusion
A travers les calculs effectués dans ce chapitre, nous pouvons juger que la superficie du
terrain réservé pour la station d’épuration (3 ha), est suffisante pour l’implantation des
différents ouvrages qui la composent y compris leurs accessoires pour les deux horizons
(2035-2050).
Dans la majorité des ouvrages nous avons choisi la forme circulaire des bassins (clarificateur,
épaississeur) car cette forme facilite le déplacement des racleurs (de fond ou de surface).
Conclusion générale
L’objectif du traitement des eaux résiduaires est l’obtention d’une eau épurée qui
satisfait aux normes de rejets édictées par la législation et pouvant par suite être évacuée sans
danger dans le milieu naturel.
Il vient de noter au terme de ce travail, que la réalisation d’une station d’épuration des
eaux usées urbaine de la ville d’AZAZGA, semble être la meilleure alternative aux problèmes
d’assainissement dont souffre la population, qui ne cesse d’augmenter en parallèle avec la
croissance démographique et l’évolution du mode de vie.
L’évaluation des charges polluantes ainsi que les charges hydrauliques arrivant en tête de
la station d’épuration nous a permis de dimensionner les différents ouvrages constituant le
procédé d’épuration par boue activée à charge moyenne. Variante la plus recommandé pour
les stations d’épuration urbaines.
A travers les calculs effectués, en tenant compte de deux horizons 2035 et 2050, nous
pouvons dire que la superficie du terrain réservé pour la station d’épuration (3ha), est
suffisante pour l’implantation des différents ouvrages qui la composent y compris leurs
accessoires. Nous tenons à noter aussi que dans la majorité des ouvrages dimensionnés nous
avons choisi la forme circulaire des bassins clarificateur et épaississeur, car cette forme
facilite le déplacement des racleurs (de fond ou de surface). Dans l'optique d'une réutilisation
agricole des eaux épurées, un bassin de désinfection à été dimensionné.
Nous notons la présence de rejet issue des abattoirs dans le collecteur principale qui va
perturber le traitement biologique de la station. Pour cela, les autorités responsables sont
sensé de prendre les dispositions nécessaires afin d’interdire le déversement direct dans le
réseau d’assainissement, ou bien, il faudra prévoir un traitement physico-chimique qui est très
couteux.
Nous espérons que la réalisation de cette station d’épuration résoudra les problèmes de
la ville d’Azazga en matière d’assainissement et permettra également aux agriculteurs de la
région de bénéficier de la valorisation des boues et la réutilisation des eaux épurées.
Néanmoins, la réalisation d’une telle étude ne suffit pas pour résoudre définitivement
le problème d’assainissement et d’épuration, mais cela dépend aussi de la surveillance du
système d’évacuation et de la station ainsi que leur entretien.
Enfin, nous estiment que notre étude a été menée correctement et qu’elle puisse servir
de guide pour les promotions à venir.
[2] BOURABAH :
Conception de la station d’épuration de la ville de KHEMIS MILIANA, MFE, ENSH,
promotion 2007-2008
Notre présent travail consiste à réaliser une station d’épuration pour la ville d’Azazga
dans la wilaya de Tizi-Ouzou dans le but d’améliorer les conditions écologiques de la région
et la qualité des eaux usées, préserver le milieu naturel et protéger la santé publique.
Dans ce mémoire on va dimensionner la station d’épuration des eaux usées par boues
activées à moyenne charge et faible charge, cette station se réalise en deux phases :
La première phase permettra de traiter la pollution de 27289 équivalant habitant à
l’horizon 2035
La deuxième phase (extension) correspond à une augmentation de la capacité initiale
de la station soit de 36727 équivalant habitant à l’horizon 2050.
Abstract:
Our present work consists in carrying out a purification plant for the town of Azazga
(Tizi-Ouzou) with an aim of preserving the natural environment and protecting the public
health initially; and in second place in order to improve the ecologic conditions of the
province.
In this memory, we will size the treatment plant wastewater by activated sludge to average
charge weak charge, this station is made to two phases:
The first phase ,will permit to treat pollution due to the population will 27289 inhabitants in
2035 horizons.
The second phase, consists of extension workshops for These latter correspond to an increase
of the initial capacity of the station with 36727equivalent habitants in 2050 horizons.
ملخص
و هذا يهدف إلى. عملنا الحالي يتضمن إقامة محطة تطهير المياه المستعملة على مستوى مدينة عزازقة بوالية تيزي وزو
.تحسين األوضاع اإليكولوجيكية و المحافظة على الوسط الطبيعي و حماية الصحة العمومية
مذكرتنا هذه تتضمن دراسة مفضلة لتجسيد المحطة بقدرة استيعاب متوسطة واستيعاب ضئيل على مرحلتين
ذات قدرة معالجة5302 المرحلة األولى معالجة المياه المستعملة في أفق27289.نسمة
.5323 نسمة في أفق02353إلى المرحلة الثانية توسيع المحطة لضمان رفع قدرة إستعاب المياه المستعملة-