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RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE


UNIVERSITÉ MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU

FACULTÉ DU GÉNIE DE LA CONSTRUCTION


DÉPARTEMENT DE GÉNIE CIVIL

MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES

EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLÔME MASTER EN GÉNIE CIVIL

SPÉCIALITÉ : STRUCTURE

Effet de changement de la zone sismique

sur la réponse des structures en béton armé

Réalisé par
Dirigé par
ACHILI RAFIK
BELKAI MERZOUK Mr. IDIR

Promotion 2019
Avant tout, nous remercions Dieu qui nous a donné la santé, le courage et
la volonté pour réaliser notre mémoire.

Nous tenons à remercier notre directeur de mémoire Mr. IDIR, pour son
aide, ses judicieux conseils et sa disponibilité, qui ont contribué à alimenter notre
réflexion.

Nous remercions également les membres du Jury pour avoir accepter


d’évaluer notre travail. C’est un immense plaisir de pouvoir soumettre à votre
aimable appréciation ce modeste travail.

Nous n’oublions sans doute pas les membres de nos familles, ce travail
vous est évidemment dédié. Nous tenons à présenter notre profonde gratitude à
toutes les personnes qui ont contribué de prés ou de loin à mener à terme ce
modeste travail.
Je tiens à dédier ce mémoire :

À ma chère mère.
Elle qui a consacré sa vie à l’éducation de ses enfants
Elle qui m’a élevée avec amour et tendresse
Elle qui a toujours cru en moi

À mon cher père qui n’a cessé de me soutenir


Celui qui ne m’a jamais manquée de rien.
Que Dieu te Préserve et te Procure santé et longue vie.

À mes chers frères et sœurs

À tous mes proches et tous les membres de la famille

À toute personne que je porte dans mon cœur


À tous mes amis(es) et tous ceux que je connais,
Spécialement : Rafik, Hakim, Ghani, Massinissa, Lounes,

À mes enseignants durant mon cursus scolaire, du primaire à l’université

Merci à toutes les personnes qui m’ont aidée de près ou de loin.

Merzouk
Dédicaces
À ma mère,
Tu m’as donné la vie, la tendresse et le courage pour réussir. Tout ce que je peux
t’offrir ne pourra exprimer l’amour et la reconnaissance que je te porte. En
témoignage, je t’offre ce modeste travail pour te remercier pour tes sacrifices et
pour l’affection dont tu m’as toujours entourée.

A mon père,
L’épaule solide, l’œil attentif compréhensif et la personne la plus digne de mon
estime et de mon respect. Aucune dédicace ne saurait exprimer mes sentiments, que
dieu te préserve et te procure santé et longue vie.

À mes chers et adorables frères et sœurs, ainsi qu’à grands-parents, pour leur
appui, encouragement et leur soutien, tout au long de mon parcours universitaire,
que Dieu vous protège et vous garde près de moi.

Je n’oublie pas de dédier ce travail à mon ami et très cher camarade


Merzouk, pour son amitié sincère et son dévouement.

Dans l’impossibilité de citer tous les noms, je dédie ce travail à tous mes
camarades et à tous les gens qui ont crus en moi et qui me donnent l’envie d’aller
de l’avant, je vous remercie tous. Votre soutien et vos encouragements me donnent
la force de continuer.

Rafik
Sommaire

Introduction générale ...................................................................................................................... 1


Chapitre I : Généralités sur la sismicité et les systèmes de contreventement .............................. 5

1. La sismicité ................................................................................................................................... 6
1. 1. Notions de failles ...................................................................................................................................... 6
1.2. Classifications des séismes ........................................................................................................................ 7
1.3. La sismicité dans la zone méditerranéenne ............................................................................................. 8
1.4. Caractéristiques de la sismicité de l’Algérie ............................................................................................. 9
1.5. Critères de classification des zones sismiques selon le règlement parasismique Algérien .................. 11
1.6. Critères de classification des systèmes de contreventement en béton armé selon le R.P.A [7] .......... 12
1.6.1. Système 1: Les structures en portiques ........................................................................................... 13
1.6.2. Système 4.a: Contreventement mixte assuré par des voiles et des portiques avec
justification d’interaction portiques -voiles............................................................................................... 14
1.6.3. Système 4.b: Contreventement de structures en portiques par des voiles en béton armé. ......... 14
1.6.4. Système 2: Contreventement constitué par des voiles porteurs en béton armé .......................... 14
2. Notions Théoriques De Base ..................................................................................................... 15
2.1. Rigidité d'une structure ........................................................................................................................... 15
2.2. Capacité en Ductilité d'une structure ..................................................................................................... 16
3. La capacité en résistance et en ductilité d'une structure en béton armé [7]. ......................... 16
3.1. Les structure en portiques ...................................................................................................................... 17
3.2. Les structures mixtes (Portiques et voiles) ............................................................................................. 18
3.2.1. Les systèmes à contreventement mixte équivalent à une ossature .............................................. 18
3.2.2. Les systèmes à contreventement mixte .......................................................................................... 18
3.2.3. Les systèmes à contreventement mixte équivalent à des voiles .................................................... 18
3.3. Les structures en voiles ........................................................................................................................... 19
4. Influence de la zone sismique et la hauteur sur la capacité en résistance et en ductilité
d'une structure ............................................................................................................................... 19
4.1. Les structure en portiques auto-stables ................................................................................................. 20
4.2. Les structures mixtes............................................................................................................................... 20
4.2.1. Les systèmes à contreventement mixte équivalent à une ossature .............................................. 20
4.2.2. Les systèmes à contreventement mixte .......................................................................................... 20
4.2.3. Les systèmes à contreventement mixte équivalent à des voiles .................................................... 20
4.3. Les structures en voiles ........................................................................................................................... 20

Chapitre II : Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments........ 21


1. Présentation des structures étudiées ......................................................................................... 22
2. Caractéristiques géométriques.................................................................................................. 22
Sommaire

2.2. Caractéristiques des matériaux .............................................................................................................. 23


2.2.1. Historique de bêton ......................................................................................................................... 23
2.2.2. Béton ................................................................................................................................................ 24
2.2.3. Acier .................................................................................................................................................. 28
2.3. Caractéristiques structurelles ................................................................................................................. 30
2.3.1. Les planchers .................................................................................................................................... 30
2.3.2. Les Charges et les surcharges pour le plancher : (DTR.BC.2.2) ....................................................... 32
2.3.3. La maçonnerie .................................................................................................................................. 33
2.3.4. Murs intérieurs ................................................................................................................................. 34
2.3.5. Murs intérieurs ................................................................................................................................. 35
3. Les escaliers............................................................................................................................... 36
3.1. Calcul des escaliers ................................................................................................................................. 36
3.2. Vérification de la loi de BLONDEL ........................................................................................................... 37
3.3. Pré dimensionnement de la paillasse ..................................................................................................... 38
3.4. Détermination des charges et surcharges .............................................................................................. 39
4. Les poutres ................................................................................................................................. 40
4.1. Les poutres principales............................................................................................................................ 40
5. Les voiles .................................................................................................................................... 43
6. Les poteaux ................................................................................................................................ 43
6.1. Descente de charges ............................................................................................................................... 44
6.2. Référence de calcul ................................................................................................................................. 52
6.2.1. Classification de l'ouvrage selon le règlement parasismique algérienne RPA99/2003 ................. 52
6.2.2. Zone sismique (A3.1./RPA99/2003) ................................................................................................. 52
6.2.3. Importance de l'ouvrage (A3.2./RPA99/2003) ................................................................................ 53
6.2.4. Site (A3.3./RPA99/2003) .................................................................................................................. 53
6.3. Système de contreventement (A3.4./RPA99/2003) .............................................................................. 54
6.3.1. Configuration du bloc (A3.5./RPA99/2003) ..................................................................................... 54
6.3.2. Paramètres utilisées pour l’étude sismique .................................................................................... 56

Chapitre III : Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures


étudiées ........................................................................................................................................... 60
1. Étude sismique ........................................................................................................................... 61
1.1. Choix de la méthode de calcul ................................................................................................................ 61
1.1.1. Méthodes utilisables (A4.1.1./RPA99/2003) ................................................................................... 61
1.1.2. La méthode statique équivalente ................................................................................................... 61
1.1.3. Condition d'application de la méthode statique équivalente (A4.1.2-RPA99/03) ......................... 62
Sommaire

1.2. Analyse Sismique Dynamique Modale Spectrale (A4.1.3./RPA99/2003) .............................................. 62


1.3. Principe de Modélisation (A4.3.2./RPA99/2003) ................................................................................... 63
1.4. Modélisation de la structure par la méthode des éléments finis .......................................................... 63
1.5. Programme utilisé pour la modélisation ................................................................................................ 63
2. Vérifications des exigences du RPA 99 version 2003 pour les deux structures en R+5 .......................... 65
2.1. Période et participation massique .......................................................................................................... 65
2.1.1. Taux de participation massique et périodes de vibration: ............................................................. 65
2.2. Vérification de l’excentricité accidentelle .............................................................................................. 67
2.3. Vérification de la période empirique T ................................................................................................... 68
2.4. Vérification de l’effort tranchant à la base ............................................................................................. 69
2.5. Vérification de l’effort normal réduit dans les poteaux ......................................................................... 72
2.6. Étude du contreventement et calcul du coefficient de comportement R ............................................. 75
2.7. Détermination du poids de la structure W ............................................................................................. 84
2.8. Calcul de l’effort tranchant à la base ...................................................................................................... 85
2.9. Vérification des déplacements relatifs ................................................................................................... 89
2.10. Déplacement maximal .......................................................................................................................... 93
2.11. Vérifications De l’effet P-Delta ............................................................................................................. 95
3. Vérifications des exigences du RPA 99 version 2003 pour les deux structures en R+8 ........ 98
3.1. Taux de participation massique et périodes de vibration ...................................................................... 98
3.2. Vérification de l’excentricité accidentelle .............................................................................................. 99
3.3. Vérification de la période empirique T ................................................................................................. 101
3.4. Vérification de l’effort tranchant à la base ........................................................................................... 102
3.5. Vérification de l’effort normal réduit dans les poteaux ....................................................................... 104
3.6. Étude du contreventement et calcul du coefficient de comportement R ........................................... 108
3.7. Détermination du poids de la structure W ........................................................................................... 118
3.8. Calcul de l’effort tranchant à la base .................................................................................................... 120
3.9. Détermination du poids de la structure W ........................................................................................... 123
3.10. Calcul de l’effort tranchant à la base .................................................................................................. 124
3.11. Vérification des déplacements relatifs .............................................................................................. 126
3.12. Déplacement maximal ........................................................................................................................ 130
3.13. Vérifications De l’effet P-Delta .......................................................................................... 132

Chapitre IV : Résultats et discussion de l’effet de changement de la zone sur la réponse


sismique de la structure............................................................................................................... 137
1. Comparaison entre les paramètres utilisés pour l’étude sismique ....................................... 138
2. Effet de la zone sur la réponse sismique des deux structures R+5 ZIIa et R+5 ZIII ........... 139
Sommaire

2.1. Taux de participation massique et périodes de vibration .................................................................... 139


2.2. Efforts tranchants, moments et déplacements par niveau ................................................................. 139
2.3. Effet de la zone sur la réponse sismique des deux structures R+8 ZIIa et R+8 ZIII .............................. 143
2.3.1. Taux de participation massique et périodes de vibration ............................................................. 143
2.3.2. Efforts tranchants, moments et déplacements par niveau .......................................................... 143
3. Commentaire général .............................................................................................................. 147

Chapitre V : Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments


structuraux................................................................................................................................... 148
1. Poutres ...................................................................................................................................... 149
1.1. Type de Sollicitation .............................................................................................................................. 149
1.2. Recommandation du R.P.A99/2003 ..................................................................................................... 149
1.2.1. Armature longitudinale .................................................................................................................. 149
1.2.2. Armatures transversales (art 7.5.2.2RPA/version 2003) : ............................................................ 150
2. Calcul des armatures longitudinales : .................................................................................... 151
2.1. Diagrammes des moments fléchissant dans les poutres principales et secondaires (R+5 en
zone IIa et III) ............................................................................................................................................... 152
2.2. Ferraillage des poutres .......................................................................................................................... 158
3. Vérification des armatures longitudinales : ........................................................................... 161
4. Vérification à L’ELS : ............................................................................................................. 165
5. Ferraillage des poteaux ........................................................................................................... 166
5.1. Tableaux des ferraillages des poteaux dans le sens longitudinal ........................................................ 173
5.2. Les armatures transversales ................................................................................................................. 177
5.3. Vérification à L’ELS ................................................................................................................................ 182
6. Ferraillage des voiles ............................................................................................................... 191
6.1. Combinaison d’action ............................................................................................................................ 192
6.2. Ferraillage des voiles ............................................................................................................................. 193
6.3. Vérifications ........................................................................................................................................... 198

Conclusion générale..................................................................................................................... 210

Références bibliographique ........................................................................................................ 212


Liste des figures

Figure I.1. Différents types de failles ....................................................................................................... 7


Figure I.2. Les pays côtiers bordent la méditerranée [2] ........................................................................... 8
Figure I.3. Zone de la limite de plaque Afrique-Europe en méditerranée occidentale et quantité de
déformation dans les zones sismiquement actives. ................................................................................. 10
Figure I.4. Aires d’occupation de la sismicité algérienne (domaines morpho-structuraux) ................... 10
Figure I.5. Carte sismo-tectonique du nord d’Algérie. ........................................................................... 11
Figure 1. 6. carte de zonage sismique du territoire national- RPA99/APRES ADDENDA .................... 12
Figure 1.7. Les différents systèmes de contreventement du RPA avec les valeurs attribuées au coefficient
de comportement R [7] .......................................................................................................................... 13
Figure I. 8. La relation non linéaire entre les forces appliqués et les déplacements ................................ 15
Figure I. 9. L'influence du système structurel sur la capacité en résistance et en ductilité d’une structure
en béton armé ......................................................................................................................................... 17
Figure I.10. Influence de la capacité en résistance et en ductilité sur le choix du système de
contreventement. .................................................................................................................................... 19
Figure II.1. Vue en plan des deux types de structures étudiées ............................................................... 23
Figure II.2. Diagramme des contraintes du Béton .................................................................................. 26
Figure II.3. Diagramme des contraintes limite du béton ......................................................................... 27
Figure II.4. Diagramme contrainte déformation de l'acier ...................................................................... 29
Figure II.6. Plancher à corps creux. ........................................................................................................ 31
Figure II.7. Coupe transversale d'un plancher terrasse inaccessible et étage courant .............................. 31
Figure II.7. Coupe vertical d’un mur de séparation ............................................................................... 34
Figure II.8. Principaux termes relatifs à un escalier.............................................................................. 36
Figure II.9. Schéma statique de l’escalier. ............................................................................................. 37
Figure II.10. Pré dimensionnement de la paillasse. ............................................................................... 39
Figure II.11 Sections adoptées pour les poutres secondaires et principales .......................................... 42
Figure II. 12. Coupes des voiles en plan et en élévation ......................................................................... 43
Figure II.13. Surface revenant au poteau le plus sollicité. .................................................................... 45
Figure II.14. Descente des charges. ........................................................................................................ 47
Figure II.15. Les sections de poteaux proposés pour les deux structures R+5 ........................................ 49
Figure II.16. Les sections de poteaux proposés pour les deux structures R+8 ........................................ 50
Figure II.17. Vue en 3 D des structures en R+5...................................................................................... 50
Figure II.18. Vue en 3 D des structures en R+8...................................................................................... 51
Figure II.19. Vue en plan R+5 avec disposition des voiles ..................................................................... 51
Figure II.20. Vue en plan R+8 avec disposition des voiles ..................................................................... 52
Liste des schémas et des figures

Figure II.21. Limites des décrochements en plan ................................................................................... 55


Figure II.22. Les limites des décrochements en élévation ...................................................................... 56

Figure III.1. Version du logiciel utilisée ................................................................................................. 64


Figure IV.1 : Efforts tranchant, moments et déplacement par niveau ................. (-ZIIa-R+5 et -ZIII-R+5)
............................................................................................................................................................. 142
Figure IV.2 : Efforts tranchant, moments et déplacement par niveau ................. (-ZIIa-R+8 et -ZIII-R+8)
............................................................................................................................................................. 146
Liste des tableaux

Tableau II.1: Situation de sécurité .......................................................................................................... 27


Tableau II. 2 : caractéristiques des matériaux utilisés............................................................................. 30
Tableau II.3. Calcul de la charge permanente du plancher terrasse inaccessible ................................... 32
Tableau II.4. Calcul de la charge permanente des planchers étages courants ........................................ 32
Tableau II.5. Calcul de la charge permanente du mur extérieur (h=3.06 m) ........................................... 33
Tableau II.6. Calcul de la charge permanente du mur intérieur (h=3.06) ............................................... 34
Tableau II.7. Calcul de la charge permanente du mur extérieur ............................................................ 34
Tableau II.8. Calcul de la charge permanente du mur intérieur .............................................................. 35
Tableau II.9. Surcharges d’exploitation................................................................................................. 35
Tableau II.10 Vérifications des conditions exigées par le RPA ............................................................ 42
Tableau II.11. Résumé des sections obtenues par la descente des charges ........................................... 47
Tableau II.12 surcharges d’exploitations .............................................................................................. 48
Tableau II.13 Pré dimensionnement des poteaux pour les deux structures en R+5................................ 48
Tableau II.14 Pré dimensionnement des poteaux pour les deux structures en R+8 ................................ 49
Tableau II.15. Valeurs de T1 et T2......................................................................................................... 53
Tableau II.16. Coefficient d’accélération de zone A. ............................................................................. 56
Tableau II.17. Valeurs des pénalités Pq ................................................................................................. 57
Tableau II.18. Périodes caractéristiques associées à la catégorie de site. ................................................ 58
Introduction générale
Introduction générale

Le séisme est une secousse du sol résultant de la libération brusque d'énergie


accumulée par les contraintes exercées sur les roches. Cette libération d'énergie se fait par
rupture le long d'une faille. Et qui fait partie des catastrophes naturelles qui ont exercées une
grande fascination sur l’humanité. Ils sont responsables de la destruction des villes entières, la
cause de la mort de millions d’hommes et souvent des conséquences économiques
désastreuses pour les pays touchés. Cela pose un ultime défi aux spécialistes de génie
parasismique et aux ingénieurs en génie civil de concevoir des bâtiments, des ponts des
barrages capables de résister aux forces dévastatrices engendrées par les tremblements de
terre.

L’Algérie était victime de cette catastrophe naturelle plusieurs fois, on cite des
dizaines de séismes mais le plus marquant c’était en 2003 à Boumerdès.

La dernière révision du code parasismique algérien RPA99/Version2003 après les


constatations enregistrées suite au séisme de Boumerdès en 2003 a porté comme
modifications principalement:

 L’actualisation du zonage sismique;

 Les valeurs attribuées au coefficient d’accélération de zone (A) qui s’y rattachent;

 La valeur attribuée au coefficient de comportement "R";

 pour les structures contreventées par portiques (auto-stables) en béton armé: la hauteur
est limitée à 5 niveaux ou 17m en zone I, 4 niveaux ou 14m en zone IIa, 3 niveaux ou
11 m en zone IIb, et 2 niveau ou 8m en zone III; la valeur attribuée au coefficient de
comportement est R=5 ;

 pour les structures portiques-voiles en béton armé, mixtes et voiles porteurs: les
valeurs attribuées au coefficient de comportement sont respectivement, R=5 et 4, la
valeur de R est liée directement aux pourcentages des charges verticales et
horizontales reprisent par les portiques et les voiles en fonction de leurs rigidités à tous
les niveaux

Le RPA99/2003 laisse le choix aux concepteurs de choisir entre plusieurs systèmes de


contreventement en fonction de :

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Introduction générale

 l’action sismique.

 Le comportement sismique recherché (ductile, rigide) durant un séisme. (selon la zone


sismique et selon l’importance envisagée de la structure)

Dans ce contexte, ce travail traite une de ces paramètres: la zone sismique ainsi son
influence sur le comportement sismique (réponse sismique, sollicitations, capacité en
résistance et en ductilité) sur des cas types de structures en béton armé en variant la hauteur et
la zone sismique.

Le calcul effectué sera fait conformément aux règlements appliqués en Algérie en utilisant
le logiciel de calcul par élément finis ETABS pour l’analyse sismique des structures choisies.

Objectif et portée du mémoire

Ce mémoire traite l'influence de la zone sur le comportement sismique d'une structure


en béton armé: réponse sismique, sollicitations, capacité en résistance et en ductilité. Deux cas
de structures seront étudiées: R+5 et R+8 (19.38 m et28.56 m) pour deux zones sismiques:
forte (zone III) et moyenne (IIa) selon le zonage sismique de la dernière version du
R.P.A99/2003.

Démarche et contenu de l'étude

Pour atteindre les objectifs précédents, il est nécessaire de circonscrire


convenablement le domaine de l'étude. Compte tenu de la diversité du parc bâti existant en
Algérie, certains choix ont été effectués au préalable. L'étude est orientée vers les structures
en béton armé contreventées par des portiques et des voiles, car celles-ci forment la plus
importante catégorie en nombre de bâtiments pour les villes Algériennes. Pour cela, le travail
de mémoire est organisé en quatre chapitres :

 Le chapitre 1 explique certaines notions théoriques de base sur le comportement


sismique (élastique et élasto-plastique) des systèmes structuraux (portiques auto
stables et mixte), les propriétés structurelles spécifiques prises en considération dans la
conception parasismique qui caractérisent le comportement de la structure (la rigidité,
la résistance) ainsi les critères de classifications: zones sismique et les systèmes de
contreventement, selon la dernières version de R.P.A99/2003.

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Introduction générale

 L'exposition et la présentation des structures a étudiées seront l'objet du deuxième


chapitre: les caractéristiques géométriques, structurelles et les matériaux utilisées ainsi
les références du calcul et le prédimensionnement des éléments, tels que les planchers,
poutres, poteaux et les voiles.

 Le troisième chapitre sera consacré pour l'analyse sismique des structures déjà
présentées, afin d’assurer que nos structures ont un comportement dynamique satisfait
aux critères de sécurité imposés par le règlement parasismique Algérien : les
déplacements inter-étages, l’effet P-Δ, etc.

 Le quatrième chapitre traite l’influence de la zone sur le comportement sismique des


structures étudiées: réponse sismique, capacité en résistance et en ductilité pour les
deux cas de structures: R+5 et R+8 sous deux intensités sismiques : intensité forte et
intensité moyenne selon le zonage sismique de la dernière version du R.P.A99/2003.

 L'effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux :


poutres, poteaux et voiles sous les combinaisons sismiques, font l'objet du cinquième
chapitre.

 Enfin, la conclusion viendra pour compléter le mémoire, on donnant des


commentaires pour les résultats obtenus.

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Chapitre I

Généralités sur la sismicité

et les systèmes de contreventement


Chapitre I Généralités sur la sismicité et les systèmes de contreventement

Avant d’entamer notre étude nous allons tout d’abord donner quelques généralités sur:
la sismicité en Algérie, les différents séismes que l’Algérie a connu, certaines notions
théoriques de base sur le comportement sismique des différents systèmes structuraux
(portiques auto stables, mixte et voiles). Les propriétés structurelles spécifiques prises en
considération dans la conception parasismique qui caractérisent le comportement de la
structure (la rigidité, la résistance et la ductilité), ainsi que les critères de classifications: zones
sismique et les systèmes de contreventement, selon la dernière version de R.P.A99/2003.

A la fin de ce chapitre, on montre l'influence de la zone sismique sur la capacité en résistance


et en déplacement d'une structure en béton armé ainsi que les critères de classification des
systèmes de contreventement selon le R.P.A en fonction de la capacité en résistance et en
ductilité.

1. La sismicité

On appelle un tremblement de terre ou séisme, le mouvement brusque d’une partie de la


surface de la terre, provoqué par la libération d’une grande quantité d’énergie accumulée
depuis plusieurs années, voire plusieurs dizaines d’années, dans une région sismo-active.
Cette énergie peut atteindre (ordre de grandeur) jusqu’à 1017 Joules, sur des surfaces assez
grandes de l’ordre des centaines de kilomètres carrés. Cette énergie se propage dans toutes les
directions sous forme d’ondes sismiques génératrices d’une série de mouvements vibratoires à
la surface de la terre

1. 1. Notions de failles

D’après des recherches faites sur les séismes, les géophysiciens ont constaté qu’un
nombre assez important de ces derniers se produit aux voisinage des failles actives connues,
autrement dit, le jeu de failles est l’une des causes principales qui engendre un séisme, d’une
part, et d’autre part la majorité des séismes s’accompagnent d’une naissance des cassures du
terrain géologique, suivie d’un mouvement relatif des plaques (compartiments, lèvres, miroir
de faille, rejet etc.).

La classification la plus simple des failles d’après le rejet est : [6]

 Les failles normales

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Chapitre I Généralités sur la sismicité et les systèmes de contreventement

Elles sont caractérisées par l’écartement d’un compartiment par rapport à un autre (contraintes
de traction).

 Les Failles inverses (chevauchement)

Elles sont caractérisées par le mouvement de chevauchement de deux compartiments en


présence des contraintes de compression c’est à dire, rapprochement de l’un vers L’autre
(Séisme d’El-Asnam-1980).

 Les Failles décrochaites (coulissantes)

Elles provoquent le coulissement horizontal de deux blocs en sens contraire de part et d’autre
dans le plan de la faille (contrainte de cisaillement). La figure ci dessous montre les déférents
types de failles :

Faille normale faille inverse faille décrochaites

Figure I.1. Différents types de failles

1.2. Classifications des séismes

Les séismes sont classés d’après leurs hypocentres (foyer) qui est le lieu qui constitue
l’origine d’énergie de l’ébranlement des roches. Selon la profondeur du foyer on classe les
séismes en trois catégories [11] :

 Les séismes superficiels

La majorité des séismes sont superficiels leur profondeur varie de 0 à 15 kilomètres, ils
représentent environ 70% de l’ensemble des séismes et couvrent

70% de l’énergie sismique totale libérée, ils constituent la majorité des séismes destructeurs,
et se caractérisent par des fréquences d’apparition diminuant en fonction de la profondeur.

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Chapitre I Généralités sur la sismicité et les systèmes de contreventement

 Les séismes intermédiaires

Ce sont des secousses dont la profondeur des foyers est comprise entre 15 et 70 km, ils
constituent environ 25% de la totalité des séismes, ils sont ressentis à la surface de la terre
avec une moindre intensité que les premiers.

 Les séismes profonds

Ils représentent environ 5%, la profondeur de leurs foyers varie entre 70 et 150 km, ils se
produisent essentiellement le long d’une plaque. Aussi on les distingue des autres types
mentionné précédemment du fait qu’ils produisent, et qu’ils sont parfois aussi intenses que les
autres catégories.

1.3. La sismicité dans la zone méditerranéenne

La zone est comprise entre 30° à 45° en latitude et -30° à 30° en longitude : c'est la
mer méditerranée. Cette dernière est une mer dite intercontinentale, d'où son nom : "mare
medi terra" en latin signifiant "mer au milieu des terres". En effet, elle est entourée par le
continent africain, l'Europe et l'Asie La méditerranée est presque fermée entièrement, le
détroit de Gibraltar permet une ouverture vers l'océan Atlantique. Elle a une superficie
d'environ 2,5 millions de kilomètres carrés.

De nombreux pays bordent la méditerranée, ils portent le nom de pays côtiers. La


France, l'Espagne, le Portugal, la Grèce, l'Italie ou encore les pays du Maghreb comme
l'Algérie font parties de ceux-ci. La figure.I.2 montre les pays côtiers bordant la méditerranée:

Figure I.2. Les pays côtiers bordent la méditerranée [2]

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Chapitre I Généralités sur la sismicité et les systèmes de contreventement

1.4. Caractéristiques de la sismicité de l’Algérie

L’Algérie se situe sur la plaque Afrique laquelle est en perpétuelle collision avec la
plaque Eurasie. La collision de ces deux plaques se fait avec une vitesse de rapprochement de
l’Afrique par rapport à l’Europe stable d’environ ~5mm par an (Figure I-1) et donne du côté
de la frontière des plaques des chaines de montagnes, des plis et des failles orientés
principalement NE-SW et une direction de raccourcissement ~NNW-SSE dans l’Atlas Tellien
(Fernandez-Ibañez et al., 2007 ;Domzig, 2006 ; Stich et al., 2006 ; Nocquet & Calais, 2004 ;
Calais e al. 2003 ; Fernandez et al., 2003 ; Henares et al., 2003 ; McClusky et al., 2003 ;
Meghraoui e al. 1996).

La sismicité de l’Algérie est localisée sur la frange nord du pays formée par quatre
domaines morpho-structuraux: L’Atlas Tellien, les hauts plateaux, l’Atlas Saharien et la partie
nord de la plateforme saharienne (Figure I-2). La fréquence et la magnitude de la sismicité est
importante sur l’Atlas Tellien. Cette sismicité s’attenue si on se dirige vers le sud. Des
séismes modérés sont enregistrés dans l’Atlas Saharien et la partie nord de la plateforme
saharien, nous citons à titre d’exemple, les séismes de la région d’El Djelfa (le 09/01/2007 ;
ML = 4.1), de la région d’El Oued (le 09/07/2007 ; ML=5.2) et récemment de la région de
Ain Sefra (le 14/12/2009 ; ML = 5.0).

La sismicité de l’Algérie est caractérisée par des séismes superficiels, elle est localisée
dans les 20 premiers kilomètres. Cette sismicité est généralement marquée par des séismes
faibles à modérés. Toutefois, Des séismes forts se sont produits dans l’Atlas Tellien, nous
pouvons citer le séisme majeur d’El Asnam du 10 octobre 1980 (Ms=7.3) et le séisme fort de
Boumerdès-Zemmouri du 21 mai 2003 (Mw=6.8). Les structures actives sont représentées
généralement par des failles inverses et/ou de coulissement (Figure I-3). Les failles qui
engendrent ces séismes sont principalement orientées NE-SW (Ouyed et al. 1983 ;
Meghraoui, 1988 & 1996 ; Bounif et al. 2004, Delouis et al. 2004 ; Yelles-Chaouche et al.
2004). L’existence aussi d’une faille de coulissement senestre orientée NS, qui a joué le 20
mars 2006 (Mw=5.2) dans la région des Babors (Beldjoudi et al. 2009).

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Chapitre I Généralités sur la sismicité et les systèmes de contreventement

Figure I.3. Zone de la limite de plaque Afrique-Europe en méditerranée occidentale et


quantité de déformation dans les zones sismiquement actives.

Les flèches blanches indiquent le régime des contraintes et les flèches grises la direction de
mouvement par rapport à l’Europe stable (Domzig, 2006).

Figure I.4. Aires d’occupation de la sismicité algérienne (domaines morpho-


structuraux)

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Chapitre I Généralités sur la sismicité et les systèmes de contreventement

a- L’Atlas tellien, b- Les hauts plateaux, c- L’Atlas saharien, d- La partie extrême


nord de la plateforme saharienne. Modèle numérique de terrain (MNT obtenue à partir des
données etopo_5 :http://ngdc.noaa.gov).

Figure I.5. Carte sismo-tectonique du nord d’Algérie.

Mécanismes au foyer des principaux séismes ayant secoués l’Algérie et structures


actives du nord algérien (Carte inédite établit par le laboratoire sismo-tectonique du CRAAG,
Djellit et al.).

1.5. Critères de classification des zones sismiques selon le règlement parasismique


Algérien

La catastrophe de la ville de CHLEF de 1954 a conduit les autorités de l’époque à


préconiser dès 1955 des recommandations techniques provisoires dans le but d’atténuer les
effets des séismes sur la stabilité des constructions. Ces recommandations sont connues sous
le nom AS55. A cette époque deux zones avaient été définies pour l’Algérie :

- Zone A : faible sismicité

- Zone B : forte sismicité.

Le nord de l’Algérie de la frontière Marocaine à la frontière Tunisienne considérée en


zone B. Après le séisme d’El Asnam de 1980 (Chlef), des nouvelles règles ont été établies

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Chapitre I Généralités sur la sismicité et les systèmes de contreventement

RPA 88. Qui ont ensuite révisées dans la dernière version du règlement parasismique algérien
R.P.A 99/2003

Selon la dernière version révisée du R.P.A 99, le territoire national est divisé en cinq
(05) zones de sismicité croissante, définies sur la carte des zones de sismicité qui précise cette
répartition par wilaya et par commune (Figure.I.6)

Figure 1.6. carte de zonage sismique du territoire national- RPA99/APRES ADDENDA

- Zone 0 : Sismicité négligeable ; - Zone I : Sismicité faible ;

- Zone II- a / II- b : Sismicité moyenne; - Zone III : Sismicité élevée [4]

1.6. Critères de classification des systèmes de contreventement en béton armé selon le


R.P.A [7]

En génie civil, un contreventement est un système statique destiné à assurer la


stabilité globale d'un ouvrage vis-à-vis des effets horizontaux issus des éventuelles actions sur
celui-ci (par exemple : vent, séisme, choc, freinage, etc.). Il sert également à stabiliser
localement certaines parties de l'ouvrage (poutres, poteaux) relativement aux phénomènes
d'instabilité (flambage ou déversement).

Afin d'assurer la stabilité globale d'un bâtiment, il est nécessaire que celui-ci soit
contreventé selon au moins 3 plans verticaux non colinéaires et un plan horizontal ; on

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Chapitre I Généralités sur la sismicité et les systèmes de contreventement

distingue donc les contreventements verticaux (destinés à transmettre les efforts horizontaux
dans les fondations) des contreventements horizontaux (destinés à s'opposer aux effets de
torsion dus à ces efforts).

Un contreventement peut être réalisé par des voiles (contreventements verticaux) ou


des plaques (contreventements horizontaux) en béton armé, en maçonnerie, en bois ou en tôle
ondulée ; ou par des treillis en bois ou en acier.

La figure.1.7 montre les différents systèmes de contreventement proposés par le


Règlement parasismique Algérien R.P.A99/2003 avec les valeurs attribuées au coefficient de
comportement R:

Figure 1.7. Les différents systèmes de contreventement du RPA avec les valeurs
attribuées au coefficient de comportement R [7]

1.6.1. Système 1: Les structures en portiques

C’est une ossature constituée uniquement de portiques capables de reprendre la totalité


des sollicitations dues aux charges verticales et horizontales. Pour cette catégorie, les
éléments de remplissage ne doivent pas gêner les déformations des portiques (cloisons
désolidarisées ou cloisons légères dont les liaisons ne gênent pas le déplacement des
portiques).

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Chapitre I Généralités sur la sismicité et les systèmes de contreventement

La valeur du coefficient de comportement R attribué à ce système est R=5. Par ailleurs


les bâtiments concernés ne doivent pas dépasser 7 niveaux ou 23 m en zone I, 5 niveaux ou
17m en zone II et 2 niveaux ou 8m en zone III.

1.6.2. Système 4.a: Contreventement mixte assuré par des voiles et des portiques avec
justification d’interaction portiques -voiles

Les voiles de contreventement doivent reprendre au plus 20% des sollicitations dues
aux charges verticales. Les charges horizontales sont reprises conjointement par les voiles et
les portiques proportionnellement à leurs rigidités relatives ainsi que les sollicitations résultant
de leurs interactions à tous les niveaux.

Les portiques doivent reprendre, outre les sollicitations dues aux charges verticales, au
moins 25% de l’effort tranchant d'étage. La valeur du coefficient de comportement R attribué
à ce système est R=5.

1.6.3. Système 4.b: Contreventement de structures en portiques par des voiles en béton
armé.

Dans ce cas les voiles reprennent au plus 20% des sollicitations dues aux charges
verticales et la totalité des sollicitations dues aux charges horizontales. On considère que les
portiques ne reprennent que les charges verticales. Toutefois, en zone sismique III, il y a lieu
de vérifier les portiques sous un effort horizontal représentant 25% de l’effort horizontal
global. La valeur du coefficient de comportement R attribué à ce système est R=4.

Avec ce système de contreventement les bâtiments sont limités en hauteur à 10 niveaux ou


33m au maximum

1.6.4. Système 2: Contreventement constitué par des voiles porteurs en béton armé

Le système est constitué de voiles uniquement ou de voiles et de portiques. Dans ce


dernier cas les voiles reprennent plus de 20% des sollicitations dues aux charges verticales.
On considère que la sollicitation horizontale est reprise uniquement par les voiles. La valeur
du coefficient de comportement R attribué à ce système est R=3.5.

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Chapitre I Généralités sur la sismicité et les systèmes de contreventement

2. Notions Théoriques De Base

Les propriétés structurelles spécifiques prises en considération dans la conception


parasismique paramètres qui caractérisent le comportement post élastique de la structure sont
la rigidité, la résistance et la ductilité :

2.1. Rigidité d'une structure

La rigidité est définie comme étant le rapport entre la force et le déplacement d'une
structure. Elle dépend des propriétés géométriques des éléments et le module d'élasticité du
matériau. La figure.I.8 montre la relation non linéaire entre les forces appliquées et les
déplacements, qui décrivent la réponse d’un élément en béton armé soumis à des charges
croissantes.

Figure I.8. La relation non linéaire entre les forces appliqués et les déplacements

La pente de la réponse élastique linéaire idéalisée (Figure 1.8) est utilisée pour
quantifier la rigidité. Cette définition donne la rigidité effective élastique qui aura un intérêt
particulier durant l'estimation de la réponse.

La vérification de la rigidité est traditionnellement considérée par les concepteurs


comme le premier critère à satisfaire dans le processus du dimensionnement. Suite à l’impact
économique et la perte de fonctionnalité des bâtiments, le contrôle de l’endommagement à
travers la vérification de la rigidité structurelle est devenue un critère incontournable afin de :

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Chapitre I Généralités sur la sismicité et les systèmes de contreventement

 Préserver l’intégrité architecturale sous séisme modéré et éviter un endommagement


dangereux des éléments non structuraux sous séisme sévère (éléments décoratives, ...);

 limiter l’endommagent structurel.

La vérification est généralement caractérisée à travers la relation :

 Rigidité requise ≤ Rigidité disponible

 La rigidité requise dépend essentiellement du type de séisme et du type de structure


[6].

2.2. Capacité en Ductilité d'une structure

Généralement, les bâtiments en zone sismique sont conçus afin d'assurer une bonne
résistance aux forces horizontales (sismiques), et être capable de subir des déformations
importantes imposés dans le domaine plastique. Cette capacité de la structure (ses
composants: poutres, poteaux où voiles, et les matériaux utilisés) pour offrir une résistance
dans le domaine inélastique, est décrite en terme général par la ductilité. Cette ductilité
quantifie la capacité de subir des grandes déformations, et absorber l'énergie par un
comportement d’hystérésis [5].

Pour les portiques auto stables, la plastification préférée est celle causé par un
comportement flexionnel que celles causées par l’action de l’effort tranchant ou d’adhérence
qui sont à éviter, vu qu’elles conduisent à une réduction substantielle de la dissipation
d’énergie. Les régions critiques du système structurel résistant aux forces sismiques peuvent
être ainsi préalablement, choisies, convenablement conçues et soigneusement ferrailler afin de
fournir une capacité de résistance et ductilité adéquate. Cet objet est atteint si le critère de
ductilité est satisfait : Demande de ductilité ≤ capacité de ductilité

Les facteurs qui influent sur la demande en ductilité sont le type de séisme, le type de
fondation et le type de structure.

3. La capacité en résistance et en ductilité d'une structure en béton armé [7].

Les éléments de contreventement absorbent les efforts sismiques afin de les


transmettre aux fondations. Ce cheminement d'efforts doit être analysé avec des
contreventements très fiables pour établir la cohérence de l’ensemble pour un niveau d’action

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Chapitre I Généralités sur la sismicité et les systèmes de contreventement

donné. Les systèmes structuraux peuvent être classés selon leurs: fiabilité ainsi la capacité de
dissipation de l’énergie vis-à-vis de l’action sismique.

L’objet de la classification des systèmes structuraux se traduit, dans les règles et


méthodes de calcul, par l’attribution pour chacune des catégories de cette classification, une
valeur numérique du coefficient de comportement Sa valeur unique est donnée en fonction
pourcentage des efforts repris par les portiques et les voiles. (Voir chapitre 3).

Il existe trois types fondamentaux de structure de contreventement en béton armé, qui


seront décrits ci-dessous :

La figure I.9 montre l’influence du système structurel sur la capacité en résistance et en


ductilité d’une structure en béton armé.

Figure I.9. L'influence du système structurel sur la capacité en résistance et en


ductilité d’une structure en béton armé

3.1. Les structure en portiques

C’est une ossature constituée uniquement de portiques capables de reprendre la totalité


des sollicitations dues aux charges verticales et horizontales, dans lequel la résistance aux

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Chapitre I Généralités sur la sismicité et les systèmes de contreventement

charges verticales et aux charges latérales est assurée uniquement par des ossatures en
portique, ce système est caractérisé par sa haute capacité en ductilité (elle subit a des
déplacements importants avant l’endommagement)

3.2. Les structures mixtes (Portiques et voiles)

Dans lequel le transfert des charges verticales est assuré principalement par une
ossature en portique et le contreventement est assuré en partie par l’ossature et en partie par
des voiles.

Pour simplifier la distinction entre les divers types de structures comportant à la fois
des voiles et des portiques, il est admis, dans la plus part des codes (R.P.A, EC08,…) se
réfèrent relativement au pourcentage de résistance à l’effort tranchant (les pourcentages
d’effort tranchant sollicitant dans la situation sismique de calcul), on distinguera trois cas
(Figure.I.9) :

3.2.1. Les systèmes à contreventement mixte équivalent à une ossature

On considère que la sollicitation horizontale est reprise uniquement ou totalement par


les portiques (structure primaire); vu que la rigidité des portiques est importante par rapport à
la rigidité des voiles. Dans ce cas, on considère que la structure a une capacité en ductilité
importante avec une capacité en résistance moyennement faible.

3.2.2. Les systèmes à contreventement mixte

Les charges horizontales sont reprises conjointement par les voiles et les portiques
proportionnellement à leurs rigidités, ce système est caractérisé par sa capacité en résistance
et en ductilité moyenne.

3.2.3. Les systèmes à contreventement mixte équivalent à des voiles

On considère que la sollicitation horizontale est reprise uniquement ou totalement par


les voiles (structure primaire); vu que la rigidité des voiles est importante par rapport à la
rigidité des portiques. Dans ce cas, on considère que la structure a une capacité en résistance
très élevée avec une capacité en ductilité moyennement faible.

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Chapitre I Généralités sur la sismicité et les systèmes de contreventement

3.3. Les structures en voiles

C’est une ossature constituée uniquement de voiles capables de reprendre la totalité


des sollicitations dues aux charges verticales et horizontales, dans lequel la résistance aux
charges verticales et aux charges latérales est assurée uniquement par des voiles.

4. Influence de la zone sismique et la hauteur sur la capacité en résistance et en ductilité


d'une structure

Les Courbe de capacité (en bleu) : représente le comportement de la structure. Elle est
tracée en portant en abscisse le déplacement du sommet (ut) et en ordonnée l’effort tranchant
à la base (Vb). La demande sismique (en rouge): représente la sollicitation apportée par le
séisme.

Le principe de la méthode consiste à superposer une courbe représentant la capacité en


résistance d’une structure issue d’une analyse non linéaire (push over) avec une courbe
représentative de la sollicitation apportée par le séisme (demande sismique);

L’intersection de ces courbes permet d’évaluer le déplacement maximal que la


structure subira (point de performance) [8].

La figure.I.10 montre l’influence de la demande sismique (action sismique), la


capacité en résistance et en ductilité sur le comportement sismique d'une structure

Figure I.10. Influence de la capacité en résistance et en ductilité sur le choix du système


de contreventement.

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Chapitre I Généralités sur la sismicité et les systèmes de contreventement

4.1. Les structure en portiques auto-stables

À cause de capacité en ductilité élevée avec une capacité en résistance moyennement


faible, ce système peut supporter :

 Lorsque la demande sismique est faible (l’intensité de l’action sismique), la capacité


en résistance et en ductilité de ces structures peut supporter cette demande sismique
même pour des hauteurs élevées mais a une hauteur limitée;

 Lorsque la demande sismique augmente, la capacité en résistance et en ductilité de ces


structures ne satisfait pas à la demande sismique que pour des hauteurs faibles.

4.2. Les structures mixtes

4.2.1. Les systèmes à contreventement mixte équivalent à une ossature

Ce système peut supporter de fortes demandes sismiques même pour des hauteurs
élevées sachant qu’il subira des déplacements avancés à cause de sa haute ductilité (il entre
dans le domaine plastique) sans perdre sa capacité en résistance

4.2.2. Les systèmes à contreventement mixte

Ce système satisfait à n’importe quelle demande sismique; mais a des hauteurs


limitées à cause de capacité en ductilité et en résistance moyenne.

4.2.3. Les systèmes à contreventement mixte équivalent à des voiles

Ce système peut supporter de fortes demandes sismiques même pour des hauteurs
élevées sachant qu’il subira à des faibles déplacements à cause de sa haute capacité en
résistance.

4.3. Les structures en voiles

À cause de capacité en résistance élevée avec une capacité en ductilité moyennement


faible.

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Chapitre II

Présentation des Structures étudiées

et prédimensionnement des éléments


Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

Dans ce chapitre l’étude sera concentré à la présentation de l’ouvrage, ou on va exposer


les différentes caractéristiques: géométriques, structurelles de l’ouvrage et les matériaux
utilisées, ainsi que les références du calcul pour les structures étudiées.

Le pré dimensionnement des éléments, tels que les planchers, poutres, poteaux et les voiles
sera présentés aussi dans ce chapitre, ainsi des classifications nécessaires pour l’étude sismique
selon le règlement parasismique algérien R.P.A 99/2003 à savoir, le choix de la méthode et des
paramètres utilisés pour le calcul des forces sismiques : la zone sismique, groupe d’usage et la
qualité du site ainsi que le système de contreventement et finalement régularité de la structure.

1. Présentation des structures étudiées

Afin de disposer de plusieurs types de réponses structurales, les structures en béton arme que
nous proposons d étudier sont en (R+5) 6 niveaux, (R+8) 9 niveaux qui seront implante dans
deux zones déférentes.

2. Caractéristiques géométriques

Caractéristiques géométriques de structures étudiées

1. En élévation :

 Hauteur totale de la super- structure R+8 =28.56 m

 Hauteur totale de la super- structure R+5 =19.38 m

 Hauteur du RDC (Commerce) =4.08 m

 Hauteur de l’étage courant (Habitation)= 3.06 m

En plan :

 Longueur total =10.2 m

 Largeur total=17.9 m

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

Figure II.1. Vue en plan des deux types de structures étudiées

2.2. Caractéristiques des matériaux

2.2.1. Historique de bêton

L’ingénieur Bélidor, auteur de L’architecture hydraulique (1737) étudia la composition


du béton et introduisit le mot béton dans son sens actuel. L’invention du ciment par Louis Vicat
en 1817, celle du ciment Portland par Aspdin en 1824 et l’installation des premiers fours par
Pavin de Lafarge au Teil en 1830 préparent l’avènement du béton. Les premières cimenteries se
développent en France entre 1850 et 1860, dans le Boulonnais avec la Société des Ciments
Français. C’est en fait le mariage ciment-métal, appelé ciment armé, puis béton armé, qui va
donner au béton son plein essor. Le premier exemple est la barque de Lambot (1848), le plus
significatif, l’immeuble Hennebique à Paris (1898).

Au xxe siècle, le béton se développera considérablement et, parallèlement, l’évolution de


ses techniques : usage croissant des adjuvants, béton prêt à l’emploi, matériel de mise en oeuvre,
mise au point du béton précontraint par Freyssinet. Plus récemment, les progrès réalisés dans les
bétons de hautes performances lui donnent ses lettres de noblesse dans le bâtiment, avec une
réalisation comme l’Arche de la Défense, ou en génie civil : pont de l’Île de Ré, pont sur l’Élorn,
pont de Normandie, Viaduc de Millau.

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

2.2.2. Béton

Le béton est un matériau constitué par le mélange du ciment granulats (sable, gravillons)
et d’eau de gâchage et éventuellement de produits d'addition (adjuvants), Le béton armé est
obtenu en introduisant dans le béton des aciers (armatures) disposés de manière à équilibrer les
efforts de traction.

La composition d’un mètre cube du béton est la suivante :

- 350 kg de ciment CEM II/ A 42,5

- 400 L de sable (0<Dg<5mm),

- 800 L de gravillons (5<Dg< 15mm)

- 175 L d’eau de gâchage

Le béton obtenu aura une masse volumique apparente qui varie entre 2200 et 2500Kg
/m3

La fabrication des bétons est en fonction de l’importance du chantier, elle peu se forme
soit par une simple bétonnière de chantier, soit par l’installation d’une centrale à béton.

La centrale à béton est utilisée lorsque les volumes et les cadences deviennent élevés, et
la durée de la production.

2.2.2.1. Principaux caractéristiques et avantages de béton:

La réalisation d’un élément d’ouvrage en béton armé, comporte les 4 opérations :

a) Exécution d’un coffrage (moule) en bois ou en métal.

b) La mise en place des armatures dans le coffrage.

c) Mise en place et « serrage » du béton dans le coffrage.

d) Décoffrage « ou démoulage » après durcissement suffisant du béton.

Les principaux avantages du béton armé sont :

 Economie : le béton est plus économique que l’acier pour la transmission des efforts de
compression, et son association avec les armatures en acier lui permet de résister à des
efforts de traction.

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

 Souplesse des formes, elle résulte de la mise en œuvre du béton dans des coffrages aux
quels on peut donner toutes les sortes de formes.
 Résistance aux agents atmosphériques, elle est assurée par un enrobage correct des
armatures et une compacité convenable du béton.
 Résistance au feu: le béton armé résiste dans les bonnes conditions aux effets des
incendies.
 Fini des parements: sous réserve de prendre certaines précautions dans la réalisation des
coffrages et dans les choix des granulats.

En contre partie, les risques de fissurations constituent un handicap pour le béton armé, et
que le retrait et le fluage sont souvent des inconvénients dont il est difficile de palier tous les
effets.

2.2.2.2. Résistance caractéristique du béton en compression fcj

Le béton est caractérisé par sa bonne résistance à la compression, cette résistance est
mesurée par la compression axiale d’un cylindre normalisée de 16 cm de diamètre et 32 cm de
hauteur.

Lorsque les sollicitations s’exercent sur le béton à un âge de « j » jours inférieur à 28


jours.

Le durcissement étant progressif, f cj est fonction de l’âge du béton. Aussi, la valeur


conventionnellement retenue pour le calcul des ouvrages est fcj.

j
 Pour des résistances 𝑓𝑐28 ≤ 40 Mpa : 𝑓cj = fc28 Si j ≤ 28 j
4,76+0,83j

𝑓𝑐𝑗 = 𝑓𝑐28 Si j > 28 j

j
 Pour des résistances 𝑓𝑐28> 40 Mpa :𝑓𝑐𝑗 = 𝑓𝑐28 Si j ≤ 28j
1,4+0,95

𝑓𝑐𝑗 = 𝑓𝑐28 Si j > 28j

Pour 1m³ de béton courant doser à 350 kg de ciment portland CPJ-CEM II/ A42, 5, la résistance
moyenne fc28. Comprise entre 22 et 25 MPA. On prend fc28=25 MPa.

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

2.2.2.3. Résistance à la traction ftj

Cette résistance est définit par la relation ftj= 0,6 + 0,06 fcj.

Cette formule n’est valable que pour les bétons courants dans la valeur de fcj ne dépasse pas 60
MPa

Pour j=28 jours et 𝑓𝑐28 = 25 MPa ; 𝑓𝑐28 = 2,1 MPa.

2.2.2.4. Contrainte limite à l’Etat limite ultime

 Contrainte ultime de compression :

0,85 fc 28
On adopte le diagramme parabole- rectangle suivant : 𝑓𝑏𝑢 =
γb

Figure II.2. Diagramme des contraintes du Béton

Avec 𝑓𝑏𝑢 est la contrainte ultime du béton en compression, 𝛾𝑏 est le coefficient de


sécurité. Le coefficient min orateur 0,85 tient compte la durée d’application de la charge et les
conditions d’hygrométrie et de bétonnage et du phénomène de dessiccation rapide ou surface sup
du béton.

Ө: Tient compte de l’influence négative de l’application de la charge :

Ө= 1 durée > 24 h.

Ө= 0,91≤ durée ≤ 24 h.

Ө= 0,8 durée ≤ 1h.

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

Tableau II.1: Situation de sécurité

Situations Durables ou accidentelles


transitoires

𝜸𝒃 1,5 1,15

𝒇𝒃𝒖(MPA) 14,20 18,48

2.2.2.5. Contrainte ultime de cisaillement : est limitée par : τ ≤ 𝜏𝑎𝑑𝑚

𝜏𝑎𝑑𝑚 = min (0,2 𝑓𝑐𝑗 /𝛾𝑏 ; 5MPa) pour la fissuration peu nuisible.

𝜏𝑎𝑑𝑚 = min (0,15 𝑓𝑐𝑗 /𝛾𝑏 ; 4MPa) pour la fissuration préjudiciable

2.2.2.6. Contrainte limite à l’Etat limite de service

Dans le cas de l’ELS on suppose que le diagramme parabole rectangle reste dans le
domaine élastique linéaire, est défini par son module d’élasticité

ɛbc(‰)
Figure II.3. Diagramme des contraintes limite du béton

La contrainte limite de service en compression du béton est limitée par: 𝜎𝑏𝑐 ≤𝜎𝑏𝑐̅̅̅̅͟= 0,6 𝑓𝑐28= 15
MPa.

2.2.2.7. Déformation longitudinale du béton

On distingue deux modules de déformation longitudinale du béton ; le module de Young


instantané Eij et différé Evj

 Le module de déformation longitudinale instantané:

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

Sous les contraintes normales d’une durée d’application inférieure à 24h. On admet à défaut de
mesures, qu’à l’âge « j » jours le module de déformation longitudinale instantanée du béton Eij
est égal à : Eij= 11000√𝑓𝑐𝑗3, (𝑓𝑐𝑗=𝑓𝑐28=25MPa) d’où : 𝐸𝑖28=32164MPA

 Le module de déformation longitudinale différé:

Sous des chargements de longue durée (cas courant), le module de déformation longitudinale
différé qui permet de calculer la déformation finale du béton (qui prend en compte les
déformations de fluage du béton) est donné par la formule:

𝐸𝑣𝑗=(⅓) 𝐸𝑖𝑗= 11000(𝑓28)⅓.

Pour les vérifications courantes : j > 28 jours on a :

Pour : fc28=25Mpa on a : 𝐸𝑣28= 10721,40Mpa ; 𝐸𝑖28= 32164,20MPa

2.2.3. Acier

2.2.3.1. Définition :

Les aciers utilisés pour le béton armé sont nécessaires généralement pour reprendre les
efforts de traction et éventuellement de compression pour limiter les fissurations.

2.2.3.2. Différents types d’aciers :

Les aciers utilisés pour constituer les pièces en béton armé sont :

 Les ronds lisses (R.L)


 Les aciers à haute adhérence (H.A)

Dans le but d’augmenter l’adhérence béton-acier, on utilise des armatures présentant une
forme spéciale. Généralement obtenue par des nervures en saillie sur le corps de l’armature. On a
deux classes d’acier FeE400 et FeE500 les mêmes diamètres que les ronds lisses. Les aciers
utilisés dans notre bâtiment sont des FeE400 de type 1 caractérisés par :

 Limite élastique : fe=400Mpa.


 Contrainte admissible : s=348Mpa.
 Coefficient de fissuration : Ƞ=1.6
 Coefficient de sécurité : γs=1.15
 Module d’élasticité : Es = 2.105 Mpa.

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

2.2.3.3. Contrainte limite à l’Etat limite ultime

Pour le calcul on utilise le diagramme contrainte- déformation suivant

Figure II.4. Diagramme contrainte déformation de l'acier

𝜎𝑠= 𝑓𝑒𝛾𝑠 ; 𝜀𝑒𝑠= 𝜎𝑠𝐸𝑠

𝐸𝑠= 200 000MPa.

Le diagramme de calcul permet de connaître la contrainte de l’acier бs, lorsque l’on connaît sa
déformation relative s.

fe : limite d’élasticité de l’acier.

γs : coefficient de sécurité ayant pour valeur :

γs =1 situation accidentelle (choc et séisme).

γs =1.15 situation durable ou transitoire

2.2.3.4. Contrainte limite à l’Etat limite de service


Nous avons pour cet état :
 Fissuration préjudiciable : 𝜎𝑠𝑡≤ 𝜎𝑠𝑡̅̅̅̅͟= min (2/3f𝑒 , 110√ɳ𝑓𝑡𝑗 )
 Fissuration très préjudiciable : 𝜎𝑠𝑡≤ 𝜎𝑏𝑡̅̅̅̅͟= min (1/2f𝑒 , 90√ɳ𝑓𝑡𝑗 )

Avec :  Coefficient de fissuration : Ƞ = 1 pour les ronds lisses (RL)

Ƞ = 1.6 pour les armatures à hautes adhérence (HA).

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

Tableau II. 2 : caractéristiques des matériaux utilisés

Matériaux Caractéristiques Valeurs


mécaniques

Béton Fc28 25
Fbu 28 14.2
𝜎𝑏𝑐 1.5
𝐸𝑖28 32164.2

𝐸𝑣28 10720.4

acier Fe 400
Es 2*105

Unité MPA

2.3. Caractéristiques structurelles

Le pré dimensionnement a pour but de déterminer l'ordre de grandeur des différents


éléments de la structure pour reprendre les efforts dus aux charges permanentes et surcharges
d’exploitations.

Cette étape représente le point de départ et la base de justification à la résistance, la


stabilité et la durabilité de l’ouvrage.

Le pré dimensionnement de chaque élément de la structure est conforme aux règlements

BAEL 91/99 et RPA 99 version 2003.

2.3.1. Les planchers

Dans notre projet, on a choisi des planchers en corps creux, il est constitué de:

 Corps creux : dont le rôle est le remplissage, il n’a aucune fonction de résistance;

 Poutrelles : éléments résistants du plancher;

 Dalle de compression : c’est une dalle en béton armé, sa hauteur varie de 4 à 6 cm.

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

La hauteur du plancher est conditionnée par le critère de déformation :

𝑙𝑚𝑎𝑥 400−350
Ht≥ = = 16.22 cm
22.5 22.5

Avec :

L max : Travée maximale de la poutrelle mesurée entre nus d’appuis

Ht : Hauteur totale du plancher

On adopte un plancher d’une épaisseur de ht = 20

16 𝑐𝑚 é𝑝𝑒𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑟𝑝𝑠 𝑐𝑟𝑒𝑢𝑥

4 𝑐𝑚 𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛

Figure II.6. Plancher à corps creux.

Figure II.7. Coupe transversale d'un plancher terrasse inaccessible et étage courant

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

2.3.2. Les Charges et les surcharges pour le plancher : (DTR.BC.2.2)

Tableau II.3. Calcul de la charge permanente du plancher terrasse inaccessible

N° Désignation Épaisseur(m)  (KN / m3) G (KN / m2)

1 Couche de gravillon 0,05 17 0.85

2 Étanchéité multicouche 0,02 6 0.12

3 Béton en pente 0,07 22 1.54

4 Isolation thermique (liège) 0,04 4 0.16

5 Feuille de polyane 0.1 1 0.01

6 Plancher en corps creux (16+4) 16+4 / 2 .8

7 Enduit plâtre 0,02 10 0.2

Gtot 5.68

Tableau II.4. Calcul de la charge permanente des planchers étages courants

N° Désignation Épaisseur (m)  (KN / m3) G (KN / m2)

1 Maçonnerie en brique creuse 0,1 10 1

2 Revêtement carrelage 0,02 20 0.40

3 Mortier de pose 0 ,02 22 0.44

4 Couche de sable 0 ,02 18 0.36

5 Plancher en corps creux (16+4) 16+4 / 2.80

6 Enduit plâtre 0,02 10 0.2

GTot 5.20

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

Les surcharges d'exploitations :

- Terrasse inaccessible …………..………………..….. Q= 1 KN / m2

- Plancher habitation …………………………..…….. Q= 1,50 KN / m2

2.3.3. La maçonnerie

Elle joue un rôle important dans la séparation ainsi l’isolation thermique et phonique du
bâtiment.

La Maçonnerie extérieurs (double cloison)

 Brique creuse de 10 cm

 L’âme d’air de 5cm d’épaisseur

 Brique creuse de 10cm

La Maçonnerie intérieurs (simple cloison)

 Brique creuse de 10 cm

Les Charges et surcharge pour la maçonnerie : (DTR.BC.2.2)

Tableau II.5. Calcul de la charge permanente du mur extérieur (h=3.06 m)

Hauteur×
N° Désignation  (KN / m3) G (KN / ml)
2
épaisseur (m )

1 Enduit ciment 2.86×0.02 18 1.03

2 Briques creuses 2.86×0.10 9 2.57

3 Lame d'air 2.86×0.05 0 0

4 Briques creuses 2.86×0.10 9 2.57

5 Enduit plâtre 2.86×0.02 10 0.57

GTot 6.74

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

2.3.4. Murs intérieurs

Ils sont constitués de briques creuses de 10cm et un enduit plâtre appliqué sur les 2 faces.

Figure II.7. Coupe vertical d’un mur de séparation

Tableau II.6. Calcul de la charge permanente du mur intérieur (h=3.06)

Épaisseur×hau  (KN / m3)


N° Désignation G (KN / ml)
teur (m2)
1 Enduit plâtre 2.86×0.02 10 0.57

2 Briques creuses 2.86×0.10 9 2.57

3 Enduit plâtre 2.86×0.02 10 0.57

GTot 3.71

 Pour le RDC

Tableau II.7. Calcul de la charge permanente du mur extérieur

Epaisseur×
N° Désignation  (KN / m3) G (KN / ml)
Hauteur (m2)

1 Enduit ciment 4.05×0.02 18 1.45

2 Briques creuses 4.05×0.10 9 3.65

3 Lame d'air 4.05×0 0 0

4 Briques creuses 4.05×0.10 9 3.65

5 Enduit plâtre 4.05×0.02 10 0.81

GTot 9.56

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

2.3.5. Murs intérieurs

Ils sont constitués de briques creuses de 10cm et un enduit plâtre appliqué sur les 2 faces du
mur.

Tableau II.8. Calcul de la charge permanente du mur intérieur

Épaisseur
N° Désignation 2
 (KN / m3) G (KN / ml)
×hauteur (m )

1 Enduit plâtre 4.05×0.02 10 0.81

2 Briques creuses 4.05×0.10 9 3.65

3 Enduit plâtre 4.05×0.02 10 0.81

GTot 5.27

Tableau II.9. Surcharges d’exploitation

Éléments Surcharge(Q) (KN/m2)

Plancher d’étage courant 1.5

Terrasse inaccessible 1

Balcon 3.5

Plancher sous-sol 2.5

Escalier 2.5

Plancher a usage locaux(RDC) 5

Acrotère 1

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

3. Les escaliers

3.1. Calcul des escaliers

Un escalier est un ouvrage constitué d’une suite de degrés horizontaux (marches et palier)
permettant de passer à pied d’un niveau à un autre.

Ses caractéristiques dimensionnelles sont fixées par des normes, des DTU, des décrets en
fonction du nombre d’utilisateurs et de type du bâtiment.

Définition des caractéristiques géométriques

Les principaux termes utiles sont illustrés sur la Figure II.8.

Marche Ligne de
Palier de
foulée
repos

Volée
Paillasse

H
Contre
marche

Giron
Emmarchement

Figure II.8. Principaux termes relatifs à un escalier

 La marche : est la partie horizontale qui reçoit l’usager; sa forme en plan peut être
rectangulaire, trapézoïdale, arrondie, etc.

 La contre marche : est la partie verticales entre deux marches, l’intersection de la


marche et de la contre marche, nommée nez de marche, est parfois sailli sur la contre
marche.

 La hauteur de la marche h : c’est la différence de niveau entre deux marches


successives. Les valeurs courantes sont h = 13 à17 cm, jusqu’à 22.5 cm pour les
escaliers à usage technique ou privé.

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

 Le giron : est la distance en plan mesurée sur la ligne de foulée, séparant deux contre
marches ; il a une valeur constante, de 28 cm au minimum. Un escalier se montera sans
fatigue si l’on respecte la relation de BLONDEL qui est : 2h + g = 59 à 64.

 Une volée : est l’ensemble des marches (25 au maximum) compris entre deux paliers
consécutifs.

 Un palier : est la plate forme constituant un repos entre deux volées intermédiaires et/ou
à chaque étage.

 L’emmarchement : représente la largeur de la marche.

n : nombre de contre marches.

m : nombre de marches

Afin de permettre le passage entre les étages, notre ouvrage est doté d’une cage d’escalier, de
type escalier droit, réalisé en béton armé et coulé sur place.

H=1.53m

α=32.50
L =2.40m

Figure II.9. Schéma statique de l’escalier.

3.2. Vérification de la loi de BLONDEL

Avec une hauteur d’étage H=3,06m, dans notre cas, on a un escalier à marches droites d’après la
relation de BLONDEL : 60cm≤ g+ h ≤ 64 cm

Avec :

h : hauteur des contre marches

Celle-ci correspond à la distance franchie lors d’un pas moyen. Pour un escalier courant d’une
habitation, les valeurs moyennes de h et g sont :

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

16,5cm≤ h ≤ 17,5 cm ; 27cm≤ g ≤ 30 cm

n =H/h

n : nombre de contre marche

On a : H=306 cm

 Pour des marches de hauteur h=16 ,5 cm

n =306/16,5=18,54 soit n=19

 Pour des marches de hauteur h=17 ,5cm

n = 306/17,5=17,48 soit n=18

Détermination de la hauteur des marches :

h=H/n ==============˃ pour n=19 ………h=306/19=16,1cm

h=H/n ==============˃ pour n=18………h=306/18=17cm

Détermination du giron :

En considérant une valeur moyenne de la relation de BLONDEL soit :

2g+h =62cm ====˃g=64-2h

Pour: h =16, 1cm g=64-2(16, 1) =31.8cm

h =17cm g =64-2(17) =30 cm

Récapitulation

Hauteur des marches : h=17cm

Giron : g= 30cm

3.3. Pré dimensionnement de la paillasse

L’épaisseur de la paillasse et du palier (ep) est donnée par la relation L0/30 ≤ e p ≤ L0/20

Avec L0 : longueur du palier et de la paillasse.

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

H 153
tg    0 ,6375    32,510
L1 240
L L 240
Cos    L'    284,59 cm
L1 cos  cos 32,51 L'≈3m
L0  L1  L2  284,59  2 x105  494.59 cm H=1.53m

L : longueur de la paillasse.
L1=2,4m L2=1.05m
L2=1.05m
494.59 494.59
 ep 
30 20
16.49  e p  24.73cm Figure II.10. Pré dimensionnement de la paillasse.
On opte pour e p  17 cm

3.4. Détermination des charges et surcharges

Les charges permanentes

La paillasse

- Poids propre de la paillasse : 25x 0.15/cos(32,5) = 4.44 KN/m2


- Poids de la marche : 25x 0.17/2 = 2,125KN/m2
- Poids des carrelages scellés : 22x 0.02 = 0.44KN/m2
- couche de sable (2 cm) : 18x 0.02 = 0.36 KN /m2
- Poids du plâtre : 10x 0.02 = 0.2 KN/m2
- Poids du garde corps =0.2KN/m2

Gp = 7 ,765 KN/m2

Palier

- Poids propre du palier : 25x 0.15 = 3.75 KN/m2


- Poids de revêtement = 1.44 KN/m2

G= 5.19 KN/m2

Surcharge d’exploitation

Q = 2.5 KN/m2

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

4. Les poutres

Les poutres sont en béton armé, de section rectangulaire. Leur rôle est de transmettre les
charges et les surcharges des planchers aux éléments verticaux (poteaux et voiles), ses
dimensions sont données par les relations suivantes :

 Largeur b≥20cm
 Hauteur h≥30cm (RPA2003-art 7-5-1)
𝑕
 ≤4
𝑏

 𝑏max≤1,5h+b1

D’après les règles de déformabilités des éléments, les dimensions des poutres sont données
comme suit :

𝐋 𝐋
ht : hauteur comprise entre : ≤h≤
𝟏𝟓 𝟏𝟎

L : la plus grande travée

b : largeur comprise entre : 0,4h ≤ b ≤ 0,7h.

On distingue les poutres principales qui servent comme appuis aux poutrelles et les
poutres secondaires qui assurent le chaînage.

4.1. Les poutres principales

Elles ont pour longueur : Lmax = 450cm

Sachant que bpot=30cm (Zone III ; RPA99 version 2003 art 7-4-1)

L = 450 – 30 = 420

420 420
La hauteur de la poutre : ≤h≤
15 10

→ 28 ≤ h ≤ 42 . 𝑕 = 35 𝑐𝑚.

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

h=35

h≥30 (RPA, zone III) h=35cm

La largeur de la poutre : (0.4 × 35 ) ≤ b ≤ (0.7 × 35)

→ 14 ≤ b ≤ 24.5 𝑏 = 25 𝑐𝑚

b=25

b≥30 (rpa zone III) b=25cm

D’où la section des poutres principales est de (2535) cm2.

1.3.4.2. Les poutres secondaires

La longueur de la poutre : Lmax = 400cm

Sachant que : bpot=30cm (Zone III; RPA2003 art 7-4-1)

L=400-30=370cm

370 370
La hauteur de la poutre : ≤h≤
15 10

24.70 ≤ h ≤ 37 → h = 30 cm

h=30 ; h≥30 (rpa zone III)  h = 30 cm

La section minimales des poteaux en zone sismique (III) doit être supérieure ou égale à (30×30) cm 2

La largeur de la poutre : 12≤ b ≤ 21

→ 0.4 × 30 ≤ b ≤ 0.7 × 30  b= 20cm

b ≥ 25 (RPA zone III)  b = 25 cm

D’où la section des poutres secondaires est de (2530) cm2.

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

Section des poutres adoptées :

 Poutres principales : (25×35) cm2


 Poutres secondaires : (25×30) cm2

Tableau II.10 Vérifications des conditions exigées par le RPA

Condition Poutre principale Poutre secondaire Vérification

Hauteur h (cm) 35≥30 30 ≥30 vérifiée

Largeur b (cm) 25≥20 25≥20 vérifiée

h/b≤ 4 1.75≤4 1.2≤4 vérifiée

b max ≤ 1.5h+b 25≤77.5 25≤70 vérifiée

Remarque : On remarque bien que les conditions imposées par le RPA 2003 sont toutes
vérifiées, donc les sections adoptées sont :

 Poutres principales : (35X25) cm2


 Poutres secondaires (30X25) cm2

Figure II.11 Sections adoptées pour les poutres secondaires et principales

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

5. Les voiles

L’épaisseur du voile doit être déterminée en fonction de la hauteur libre d’étage et


des conditions de rigidité aux extrémités. Les dimensions des voiles doivent satisfaire
les conditions suivantes (A 7.7.1/R.P.A 99/03) :

Figure II. 12. Coupes des voiles en plan et en élévation

Les dimensions des voiles doivent satisfaire les conditions suivantes :

e15 cm…………….…….(1).

e(he / 20, he / 22, he / 25) ……………….....(2). RPA (article 7.7.1)

L4 e………………….......(3).

He : Hauteur libre d’étage

Dans notre projet la hauteur libre d’étage est la même dans tous les étages donc :
L

h𝑒=h𝑒𝑡𝑎𝑔𝑒 -h𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 = 408 − 40= 368cm.


h
e : Epaisseur du voile et L : Longueur du voile. p

e
→ On adopte pour tous les voiles une épaisseur de : e = 20 cm h
e

6. Les poteaux

Ce sont des éléments porteurs qui transmettent aux fondations tous les efforts provenant de
la superstructure. Le pré dimensionnement des poteaux sera fait à l’ELS en compression simple,

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

en considérant un effort Ns qui sera appliqué sur la section de béton du poteau le plus sollicité
avec : Ns=Gcum+Qcum

Le RPA nous impose pour la zone (III), des dimensions transversales des poteaux qui
doivent satisfaire les conditions suivantes :

 Min (b1, h1) ≥ 30cm


 Min (𝑏1, h1) ≥ he /20
𝑏1
 1/4 ˂ ˂4
𝑕1

𝑵𝒔
La section transversale du poteau le plus sollicité est donnée par : S≥
𝝈𝒃𝒄

Avec G: charge permanente.

Q: charge d’exploitation
S: section transversale du poteau
𝜎bc : contrainte limite de service du béton en compression.

0,6fc28 =15 MPa

6.1. Descente de charges

La descente de charges est obtenue en déterminant le cheminement des efforts dans la


structure depuis leurs points d’application jusqu’aux fondations.

D’une façon générale, les charges se distribuent en fonction des surfaces attribuées à
chaque élément porteur (poutre, poteau, voile), appelées surfaces d’influence.

Calcul des charges et surcharges revenant au poteau le plus sollicité

Surface du plancher revenant au poteau le plus sollicité :

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

Figure II.13. Surface revenant au poteau le plus sollicité.

Calcul de la surface revenant au poteau le plus sollicité :

S= Sp+Spp+Sps

Section du plancher:

Sp =S1 +S2 +S3 +S4

S1= 1.85x 2.10 = 3.8m2

S2 = 1.85x 2.10 = 3.8m2 S =15.2 𝐦𝟐

S3= 1.85x 2.10 = 3.8m2

S4 = 1.85x 2.10 = 3.8m2

Section de la poutre principale : Spp= 0.25 x (2.10+2.10) = 1.05m2

Section de la poutre secondaire : Sps= 0.25 x (1.85+1.85) = 0.925m2

S= 17.175m2

Finalement, la surface du plancher revenant au poteau considéré est S = 17.175 𝐦𝟐

A) Charges permanents

Poids des poutres

 Poutres principales : Gpp = 0.35 x 0.25 x (2.10+2.10) x 25 = 9.18 KN


 Poutres secondaires : Gps = 0.30x 0.25 x (1.85+1.85) x 25 = 6.93 KN
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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

D’où le poids des poutres est de : Gp =16.11 KN

Poids des planchers

 Plancher terrasse inaccessible : GT = 17.175 x5.68 = 97.57 KN


 Plancher étage courant : Ge = 17.175x 5.20 = 89.31 KN

Poids propre des poteaux

GRDC = 0.30*0.30 x4.25x25 = 9.56 KN

Gec = 0.30*0.30 x 3, 06 x25 = 6.88 KN

Poids propre des murs

GRDC= 5.27× (2.10+2.10+1.85+1.85) = 23.64KN

Gec=3.71× (2.10+2.10+1.85+1.85) =17.92 KN

B) Surcharge des planchers

Plancher terrasse inaccessible: Q0=S x1, 00=1,00 x 17.175 = 17.175 KN

Plancher à usage d’habitation : Q1=Q2=Q3=Q4=Q5=Q6 =S1,5=17.1751,5 = 25.76 KN

Planchers à usage commercial : QRDC=QSS=SX2 .5=17.1750x2.5 = 42.94 KN

Loi de dégression des charges

Les règles de BAEL 91 ainsi que le document technique réglementaire DTR BC2-2 nous
proposent des lois de dégression des surcharges pour les bâtiments à usage d’habitation ou
d’hébergement possédant un grand nombre de niveaux, et ceci pour tenir compte de la non-
simultanéité des surcharges d’exploitation sur tous les planchers : (DTR BC 2-2/6-1) Soit :

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

Figure II.14. Descente des charges.

Q0 : La charge d’exploitation sur le toit ou la terrasse couvrant le bâtiment.

Q1, Q2, Q3,..., Qn : Les charges d’exploitation respectivement des niveaux 1, 2,3,..., n numérotées à
partir du sommet du bâtiment. Pour les calculs de la descente de charges, on introduit les valeurs
𝟑+𝐧 𝐧
suivantes ∑ Q = Q0+ (
𝟐𝐧
) 𝐢=𝟓 𝐐i pour 5n

0 = Q0

1 = Q0 +Q1

2 = Q0 +0,9 (Q1+S2)

3 = Q0 + 0,85(Q1+Q2+ Q3)
……

……

n = Q0+ [(3+n)/2n].ni=1Q0

 Calcul des surcharges selon la loi de la dégression des charges

Tableau II.11. Résumé des sections obtenues par la descente des charges

Niveau Surcharges d’exploitations

5 Q0=1x17.175 = 17.175KN

4 Q0+Q1=17.175+25.76 = 42.93KN

3 Q0+0.95 (Q1+Q2)= 17.175 +0.95 (2x25.76) = 66.114KN

2 Q0+0.90 (Q1+Q2+Q3) =17.175 +0.9 (3x25.76) = 86.727KN

1 Q0+0.85 (Q1+Q2+Q3+Q4)= 17.175 +0.85 (4x25.76) = 104.76KN

RDC Q0+0.75 (Q1+Q2+Q3+Q4+Q5 +QRDC)= 17.175 +0.75 ((6x25.76) + (42.93)) =165.29KN

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

Tableau II.12 surcharges d’exploitations

Niveau Surcharges d’exploitations

8 Q0=1x17.175 = 17.175KN

7 Q0+Q1=17.175+25.76 = 42.93KN

6 Q0+0.95 (Q1+Q2)= 17.175 +0.95 (2x25.76) = 66.114KN

5 Q0+0.90 (Q1+Q2+Q3) =17.175 +0.9 (3x25.76) = 86.727KN

4 Q0+0.85 (Q1+Q2+Q3+Q4)= 17.175 +0.85 (4x25.76) = 104.76KN

3 Q0+0.80 (Q1+Q2+Q3+Q4 + Q5)= 17.175 +0.8 (5x25.76) = 120.21KN

2 Q0+0.75 (Q1+Q2+Q3+Q4 +Q5+Q6)= 17.175 +0.75 (6x25.76) = 130.09KN

1 Q0+0.714 (Q1+Q2+Q3+Q4+Q5+Q6+Q7)=145.92 KN

Q0+0. (Q1+Q2+Q3+Q4+Q5+Q6+Q7 + Q8+QRDC)= 17.175 +0.667 ((9x25.76) + (42.93))


RDC
=202.45KN

Avec Q0 : surcharge d’exploitation à la terrasse.

Qi : surcharge d’exploitation de l’étage i.

n : numéro de l’étage du haut vers le bas.

Tableau II.13 Pré dimensionnement des poteaux pour les deux structures en R+5

Charges
Niveaux

Efforts
Charges permanentes KN exploitations Section des poteaux cm²
normaux
KN
G plancher

G poutre

G poteau

G mur

G total

S Sections Section Section


G cum Q cum N=Gc+Qc
N s /  bc calculées RPA adoptées

5 97.56 16.11 4.78 17.92 136.37 136.37 17.175 153,545 102,363 15X15 30X30 30X40

4 89.31 16.11 6.88 17.92 130.22 266.93 42.93 309,860 206,573 15X15 30X30 30X40

3 89.31 16.11 6.88 17.92 130.22 397.15 66.114 463,264 308,843 20X20 30X30 30X40

2 16.11 6.88 17.92 130.22 527.37 86.727 20X20 30X30 35X45


89.31 614,097 409,398

1 89.31 16.11 6.88 17.92 130.22 657.59 104.76 762,350 508,233 25X25 30X30 35X45

RDC 89.31 16.11 9.56 23.64 130.22 787.81 165.29 953,100 635,400 30X30 30X30 40X45

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

Tableau II.14 Pré dimensionnement des poteaux pour les deux structures en R+8

Charges
Niveaux

Efforts
Charges permanentes KN exploitations Section des poteaux cm²
normaux
KN
S Sections Section Section
cher
plan
G
re
pout
G
au
pote
G
mur
G

total
G
G cum Q cum N=Gc+Qc
N s /  bc calculées RPA adoptées

8 97,56 16,11 4,78 17,92 136,370 136,370 17,175 153,545 102,363 15X15 30X30 30X40

7 89,31 16,11 6,88 17,92 130,220 266,590 42,930 309,520 206,347 15X15 30X30 30X40

6 89,31 16,11 6,88 17,92 130,220 396,810 66,114 462,924 308,616 20X20 30X30 30X40

5 89,31 16,11 6,88 17,92 130,220 527,030 86,727 613,757 409,171 25X25 30X30 35X40

4 89,31 16,11 6,88 17,92 130,220 657,250 104,760 762,010 508,007 25X25 30X30 35X40

3 89,31 16,11 6,88 17,92 130,220 787,470 120,210 907,680 605,120 25X25 30X30 35X40

2 89,31 16,11 6,88 17,92 130,220 917,690 130,090 1047,780 698,520 30X30 30X30 40X50
1 89,31 16,11 6,88 17,92 130,220 1047,910 145,920 1193,830 795,887 30X30 30X30 40X50

RDC 89,31 16,11 9,56 23,64 138,620 1186,530 202,450 1388,980 925,987 35X35 30X30 50X50

Les figures suivantes montrent les sections de poteaux proposés pour les structures R+5 et R+8

Figure II.15. Les sections de poteaux proposés pour les deux structures R+5

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

Figure II.16. Les sections de poteaux proposés pour les deux structures R+8

Figure II.17. Vue en 3 D des structures en R+5

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

Figure II.18. Vue en 3 D des structures en R+8

Figure II.19. Vue en plan R+5 avec disposition des voiles

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

Figure II.20. Vue en plan R+8 avec disposition des voiles

6.2. Référence de calcul

DTR : BC2.48: Règlement parasismique algérien "R.P.A 99 / 03"

DTR : BC2.41 : Règles de conception et de calcul des structures en béton armé" C.B.A93 "
DTR.BC.2.2 : Charges permanentes et charges d’exploitation

B.A.E.L91:Béton armé aux états limites ultimes

6.2.1. Classification de l'ouvrage selon le règlement parasismique algérienne RPA99/2003

Des classifications nécessaires à la définition de la situation sismique étudiée et au choix


de la méthode et des paramètres de calcul des forces sismiques. À savoir, la zone sismique,
groupe d’usage, site, le système de contreventement et la régularité de la structure.

6.2.2. Zone sismique (A3.1./RPA99/2003)

Le territoire national est divisé en quatre (04) zones de séismicité croissante, définies sur
la carte des zones de séismicité et le tableau associé qui précise cette répartition par wilaya et par
commune, Soit :

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

Zone O : sismicité négligeable

Zone I : sismicité faible

Zone II : sismicité moyenne, subdivisée en zone IIa et zone IIb

Zone III : sismicité très forte.

On a choisi comme exemple de calcul deux zones sismiques: moyenne sismicité (IIa) et
forte sismicité (III) dans le but d’analyser l’effet de la zone sismique.

6.2.3. Importance de l'ouvrage (A3.2./RPA99/2003)

Le niveau minimal de protection sismique accordé à un ouvrage dépend de sa destination


et de son importance vis à vis des objectifs de protection fixés par la collectivité. Et Pour les
bâtiments d’habitation collective ou à usage de bureaux dont la hauteur ne dépasse pas 48 m sont
classées comme des ouvrages courants (importance moyenne : Groupe 2).

6.2.4. Site (A3.3./RPA99/2003)

Les sites sont classés en quatre (04) catégories en fonction des propriétés mécaniques des
sols qui les constituent. Et le site sélectionné de notre projet est classé comme site meuble
(Site3). Dépôts épais de sables et graviers moyennement denses ou d’argile moyennement raide
avec Roche ou autre formation géologique caractérisée par une vitesse moyenne d’onde de

Cisaillement VS ≥ 200 m/s à partir de 10 m de profondeur.

Tableau II.15. Valeurs de T1 et T2

Site S1 S2 S3 S4

T1( 0,15 0,15 0,15 0,15


sec)

T2( 0,30 0,40 0,50 0,70


sec)

S3 → T1(sec)= 0,15 / T2(sec)= 0,50

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

6.3. Système de contreventement (A3.4./RPA99/2003)

L’objet de la classification des systèmes structuraux se traduit, dans les règles et méthodes
de calcul, par l’attribution pour chacune des catégories de cette classification, d’une valeur
numérique du coefficient de comportement R (voir tableau 4.3).Le coefficient de comportement
correspondant est fixé en fonction de la nature des matériaux constitutifs, du type de
construction, des possibilités de redistribution d’efforts dans la structure et des capacités de
déformation des éléments dans le domaine post-élastique.

Le règlement parasismique algérien R.P.A99/2003 a classé trois types de système de


contreventement pour les structures en béton contreventé par portiques et voiles :

 Système 2 : contreventement constitué par des voiles porteurs en béton armé;

 Système 4a : Système de contreventement mixte assuré par des voiles et des portiques
avec justification d’interaction portiques -voiles;

 Système 4b : Système de contreventement de structures en portiques par des voiles en


béton armé.

En fonction du pourcentage de charges verticale et horizontale, on peut fixer une valeur pour
R

6.3.1. Configuration du bloc (A3.5./RPA99/2003)

Chaque bâtiment (et sa structure) doit être classée selon sa configuration en plan et en
élévation en bâtiment régulier ou non.

a) Régularité en plan

a1. Le bâtiment doit présenter une configuration sensiblement symétrique vis à vis de
deux directions orthogonales aussi bien pour la distribution des rigidités que pour celle des
masses.

a2. A chaque niveau et pour chaque direction de calcul, la distance entre le centre de
gravité des masses et le centre des rigidités ne dépasse pas 15% de la dimension du bâtiment
mesurée perpendiculairement à la direction de l’action sismique considérée.

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

a3. La forme du bâtiment doit être compacte avec un rapport longueur/largeur du


plancher inférieur ou égal 4

La somme des dimensions des parties rentrantes ou saillantes du bâtiment dans une direction
donnée ne doit pas excéder 25% de la dimension totale du bâtiment dans cette direction.

a4. Les planchers doivent présenter une rigidité suffisante vis à vis de celle des
contreventements verticaux pour être considérés comme indéformables dans leur plan.

Dans ce cadre la surface totale des ouvertures de plancher doit rester inférieure à 15% de celle de
ce dernier.

Figure II.21. Limites des décrochements en plan

b) Régularité en élévation

b1. Le système de contreventement ne doit pas comporter d’élément porteur vertical


discontinu, dont la charge ne se transmette pas directement à la fondation.

b2 Aussi bien la raideur .que la masse des différents niveaux restent constants ou
diminuent progressivement et sans chargement brusque de la base au sommet du bâtiment

b4. Dans le cas de décrochements en élévation, la variation des dimensions en plan du


bâtiment entre deux niveaux successifs ne dépasse pas 20% dans les deux directions de calcul et
ne s’effectue que dans le sens d’une diminution avec la hauteur. La plus grande dimension
latérale du bâtiment n’excède pas 1,5 fois sa plus petite dimension.

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

Figure II.22. Les limites des décrochements en élévation

Un bâtiment est classé régulier s’il est à la fois régulier en plan et en élévation :

Un bâtiment est classé régulier en plan si tous les critères de régularité en plan (a1 à a4) sont
respectés. Par contre, il est classé irrégulier en plan si l’un de ces critères n’est pas satisfait:

Pour nos bâtiments: on a le même plan dans tous les étages →Bâtiment régulière en plan et en
élévation.

6.3.2. Paramètres utilisées pour l’étude sismique

Coefficient d’accélération de zone A (A.4.2.3 tableau 4.1 RPA99/2003)

Coefficient d’accélération de la zone, dépend du groupe d’usage de la structure et de la


zone sismique

Tableau II.16. Coefficient d’accélération de zone A.

Zone

Groupe I IIa IIb III

1A 0.15 0.25 0.30 0.40 Zone IIa groupe 2 : A=0,15

1B 0.12 0.20 0.25 0.30 Zone III groupe 2 : A=0,25

2 0.10 0.15 0.20 0.25

3 0.07 0.10 0.14 0.18

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

Facteur de qualité Q (A.4.2.3 tableau 4.4 RPA99/2003)

Facteur de qualité de la structure est fonction de: redondance et de la géométrie des


éléments qui la constituent; la régularité en plan et en élévation ainsi la qualité du contrôle de
la construction. La valeur de Q est déterminée par la formule : Q=1+∑6 Pq
1

Pq : est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité q " est satisfait ou non".

Tableau II.17. Valeurs des pénalités Pq

Valeur des pénalités Pq Sens xx Sens yy

Obs. Pq / Obs. pq

1-Condition minimale sur les filles Oui 0 Non 0,05


de contreventement

2-Redondance en plan Non 0,05 Oui 0

3-Régularité en plan Oui 0 Oui 0

4-Régularité en élévation Oui 0 Oui 0

5-Contrôles de qualité des Non 0,05 Non 0,05


matériaux

6-Contrôles de qualité d’exécution Non 0,1 Non 0,1

Tota Qx=1.2 Qy=1.20


le

Q=1.20 pour les deux directions

Coefficient du comportement R (A.4.2.3.tableau4.3 RPA99/2003)

Sa valeur unique est donnée en fonction pourcentage des efforts repris par les portiques et
les voiles). En cas d’utilisation de systèmes de contreventement différents dans les deux
directions considérées il y a lieu d’adopter pour le coefficient R la valeur la plus petite (le
choix de cette valeur sera justifié dans le parti "analyse sismique" pour chaque structure).

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

Coefficient de pondération «  » (A.4.2.3 tableau4.5 RPA99/2003)

Coefficient de pondération, fonction de la nature et de la durée de la charge d’exploitation,


pour notre cas : Bâtiments d’habitation → bureaux ou assimilés = 0,2

Pourcentage critique d’amortissement  (%): (A.4.2.3 RPA99/2003)

C’est le pourcentage d’amortissement critique fonction du matériau constitutif, du type de


structure et de l’importance des remplissages. →= 10 %

Coefficient CT (A.4.2.3 tableau 4.6)

Coefficient, fonction du système de contreventement, du type de remplissage. Pour un


système de contreventement assuré partiellement ou totalement par des voiles en béton armé,
le coefficient CT égal à 0.05.

Valeurs de T1 et T2 (A.4.2.3 tableau4.7 RPA99/2003)

Tableau II.18. Périodes caractéristiques associées à la catégorie de site.

Site S1 (rocheux) S2 (ferme) S3 S4 (très


(meuble) meuble)

T1 (sec) 0.15 0.15 0.15 0.15

T2 (sec) 0.30 0.40 0.50 0.70

S3 (meuble) → T2= 0.5

Spectre de réponse sismique (A.4.2.3 tableau4.7 RPA99/2003)

Le spectre de réponse est défini comme étant la réponse maximale d’un système à un degré
de liberté avec amortissement à un mouvement dynamique ou des forces, et il dépend donc des
caractéristiques du système et de la nature du mouvement du sol.

L’action sismique est représentée par le spectre de calcul suivant:

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Chapitre II Présentation des Structures étudiées et prédimensionnement des éléments

  T Q 
1.25 A 1   2.5  1  0  T  T1
  T1  R 
 Q
2.5 1.25 A  T1  T  T2
Sa  R
 2/3
g  QT 
2.5  1.25 A  2  T2  T  0.3s
 R T 

 2/3 5/3
Q  T2   3 
 2.5 1 .25 A      T  0.3s
 R 3  T

Avec :

g : accélération de la pesanteur.

A : coefficient d’accélération de zone.

 : Facteur de correction d’amortissement (quand l’amortissement est différent de 5%).

= 7 /(2   )  0.7

R: coefficient de comportement de la structure. Il est fonction du système de contreventement.

T1, T2 : périodes caractéristiques associées à la catégorie de site.

Q : facteur de qualité.

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Chapitre III

Modélisation et vérification de la sécurité


sismique des structures étudiées
Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

L’étude sismique d’une structure telle qu’elle se présente réellement, est souvent très
complexe et demande un calcul très compliqué. C’est pour cette raison qu’on fait souvent appel à des
méthodes qui permettent de simplifier suffisamment le problème pour pouvoir l’analyser.

Le concepteur doit tenir en étude des recommandations et satisfactions aux conditions de sécurités
exigées par le règlement parasismique (mode de vibration, effort sismique à la base, effet P-Δ,
Déplacement de la structure…).

1. Étude sismique

1.1. Choix de la méthode de calcul

1.1.1. Méthodes utilisables (A4.1.1./RPA99/2003)

Le calcul des forces sismiques peut être mené suivant trois méthodes:

 par la méthode statique équivalente


 par la méthode d’analyse modale spectrale
 par la méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes

1.1.2. La méthode statique équivalente

Dans cette méthode les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction sont
remplacées par un système de forces statiques fictives dont les effets sont considérés équivalents à
ceux de l’action sismique.

Le mouvement du sol peut se faire dans une direction quelconque dans le plan horizontal. Les
forces sismiques horizontales équivalentes seront considérées appliquées successivement suivant
deux directions orthogonales caractéristiques choisies par le projeteur. Dans le cas général, ces deux
directions sont les axes principaux du plan horizontal de la structure.

Il faut souligner toutefois que les forces et les déformations obtenues pour l’élément à partir des
méthodes d’analyse statiques pour les charges de conception recommandées sont inférieures aux
forces et aux déformations qui seraient observées sur la structure sous les effets d’un séisme majeur
pour lequel les charges ont été spécifiées. Ce dépassement des forces est équilibré par le
comportement ductile qui est fourni par les détails de construction de l’élément. C'est pourquoi
l'utilisation de cette méthode ne peut être dissocie de l'application rigoureuses des dispositions
constrictive garantissant à la structure un comportement ductile.

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

1.1.3. Condition d'application de la méthode statique équivalente (A4.1.2-RPA99/03)

La méthode statique équivalente peut être utilisée dans les conditions suivantes :

a) Le bâtiment ou bloc étudié, satisfaisait aux conditions de régularité en plan et en élévation


prescrites au chapitre III, paragraphe 3.5 avec une hauteur au plus égale à 65m en zones I et II et à
30m en zones III

b) Le bâtiment ou bloc étudié présente une configuration irrégulière tout en respectant, outres les
conditions de hauteur énoncées en a), les conditions complémentaires suivantes:

Zone I : tous groupes

Zone II : groupe d’usage 3

Groupe d’usage 2, si la hauteur est inférieure ou égale à 7 niveaux ou 23m.

Groupe d’usage 1B, si la hauteur est inférieure ou égale à 5 niveaux ou 17m.

Groupe d’usage 1A, si la hauteur est inférieure ou égale à 3 niveaux ou 10m.

Zone III : Groupes d’usage 3 et 2, si hauteur est inférieure ou égale à 5 niveaux ou 17m.

Groupe d’usage 1B, si la hauteur est inférieure ou égale à 3 niveaux ou 10m.

Groupe d’usage 1A, si la hauteur est inférieure ou égale à 2 niveaux ou 08m.

Et donne notre cas :

Le bâtiment présente une configuration régulière ;


Zone III ; ⇒ La M.S.E est applicable pour notre cas
Groupe d’usage 2 ;
La hauteur du bâtiment H= 28,56 m < Hmax = 30 m ;

1.2. Analyse Sismique Dynamique Modale Spectrale (A4.1.3./RPA99/2003)

La méthode d’analyse modale spectrale peut être utilisée dans tous les cas, et en particulier,
dans le cas où la méthode statique équivalente n’est pas permise. → Pour une précision en plus en
terme d'estimation de la réponse sismique (l’action sismique sera représenté par un spectre de
réponse). Le principe de cette méthode réside dans la détermination de mode propre de vibration de la
structure et le maximum des efforts engendres par l’action sismique, celle-ci étant représente par un

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

spectre de la réponse de calcul, les modes propres dépendant dans la masse de la structure, de
l’amortissement et de forces d’inities.

1.3. Principe de Modélisation (A4.3.2./RPA99/2003)

 Un modèle tridimensionnel (Analyse 3D)


 Un modèle encastré à la base;
 Les masses sont concentrées au niveau des centres de gravité des planchers (Diaphragme
rigide) avec trois 03 DDL (2 translations horizontales et une rotation d’axe vertical);
 Le modèle de bâtiment à utiliser doit représenter au mieux les distributions des rigidités et des
masses.

1.4. Modélisation de la structure par la méthode des éléments finis

La modélisation revient à représenter un problème physique possédant un nombre infini de


degré de liberté (DDL) par un modèle ayant un nombre fini de DDL, et qui reflète avec une bonne
précision les paramètres du système d’origine à savoir : la masse, la rigidité et l’amortissement.

En d’autres termes; La modélisation est la recherche d’un mécanisme simplifié qui nous
rapproche le plus possible du comportement réel de la structure, en tenant compte le plus
correctement possible de la masse et de la rigidité de tous les éléments de la structure

1.5. Programme utilisé pour la modélisation

 Nom du programme: Extended 3D Analysis of Building Systems


 Version : Version 9.1.4
 Entreprise productrice : Computers and Structures, Inc. Berkeley, California. USA

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Figure III.1. Version du logiciel utilisée

On a fait appel pour la modélisation de notre bâtiment à un logiciel appelé ETABS. Ce dernier est un
logiciel qui permet de modéliser et d’analyser les bâtiments. Les caractéristiques principales
d’ETABS sont :

ETABS est un logiciel de calcul conçu exclusivement pour le calcul des bâtiments. Il permet
de modéliser facilement et rapidement tous types de bâtiments grâce à une interface graphique
unique. Il offre de nombreuses possibilités pour l’analyse statique et dynamique.

Ce logiciel permet la prise en compte des propriétés non-linéaires des matériaux, ainsi que le calcul et
le dimensionnement des éléments structuraux suivant différentes réglementations en vigueur à travers
le monde (Euro code, UBC, ACI..etc). De plus de part ça spécificité pour le calcul des bâtiments,
ETABS offre un avantage certain par rapport au codes de calcul à utilisation plus étendue. En effet,
grâce à ces diverses fonctions il permet une décente de charge automatique et rapide, un calcul
automatique du centre de masse et de rigidité, ainsi que la prise en compte implicite d’une éventuelle
excentricité accidentelle. De plus, ce logiciel utilise une terminologie propre au domaine du bâtiment
(plancher, dalle, trumeau, linteau etc.).

ETABS permet également le transfert de donnée avec d’autres logiciels (AUTOCAD,


SAP2000 et SAFE).

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

2. Vérifications des exigences du RPA 99 version 2003 pour les deux structures en R+5

2.1. Période et participation massique

Le tableau suivant donne la période analytique ainsi le taux de participation massique pour chaque
mode :

2.1.1. Taux de participation massique et périodes de vibration:

D’après l’article 4.3.4 du RPA, les modes de vibration à retenir dans chacune des deux directions
d’excitations doit être tel que la somme des masses modales effectives pour les modes retenus
cumulé, soit égale à 90% au moins de la masse totale de la structure.

Les résultats obtenus suite à une analyse des vibrations libres sont illustrés dans le tableau ci-
après :

Zone : IIa

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Zone : III

Ces résultats montrent que :

 Le premier mode est un mode translation selon la direction Y avec un taux de participation
massique de 74.41% dans cette direction.
 Le deuxième mode est un mode translation selon la direction X avec un taux de participation
massique de 72.30% dans cette direction.
 Le troisième mode est un mode de torsion autour de la direction verticale Z. avec un taux de
participation massique égal à 72..24% ;
 Le taux de participation massique tel qu’il est exigé par le RPA99-2003 doit être supérieur à
90% ; pour notre structure le taux de participation atteint les 90% au 5eme mode
 Les Cinque premières réponses modales (de "E1" jusqu’à "E5") seront combinées pour
trouver la réponse total de la structure (effort dynamique à la base).

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

2.2. Vérification de l’excentricité accidentelle

ZONE IIa

Story Diaphragm XCM YCM XCCM YCCM XCR YCR ex ey

RDC D1 8,921 4,988 8,921 4,988 8,891 4,513 0,03 0,475

ETAGE1 D2 8,932 5,013 8,932 5,013 8,866 4,529 0,066 0,484

ETAGE2 D3 8,938 5,021 8,938 5,021 8,842 4,544 0,096 0,477

ETAGE3 D4 8,943 5,029 8,943 5,029 8,823 4,556 0,12 0,473

ETAGE4 D5 8,943 5,029 8,943 5,029 8,806 4,568 0,137 0,461

ETAGE5 D6 8,968 5,094 8,968 5,094 8,795 4,586 0,173 0,508

ZONE III

Story Diaphragm XCM YCM XCCM YCCM XCR YCR ex ey

RDC D1 8,921 4,988 8,921 4,988 8,891 4,513 0,03 0,475

ETAGE1 D2 8,932 5,013 8,932 5,013 8,866 4,529 0,066 0,484

ETAGE2 D3 8,938 5,021 8,938 5,021 8,842 4,544 0,096 0,477

ETAGE3 D4 8,943 5,029 8,943 5,029 8,823 4,556 0,12 0,473

ETAGE4 D5 8,943 5,029 8,943 5,029 8,806 4,568 0,137 0,461

ETAGE5 D6 8,968 5,094 8,968 5,094 8,795 4,586 0,173 0,508

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

 Commentaires

Dans le but d'avoir un meilleur comportement, on a essayé de minimiser l’excentricité entre le centre
de gravité (Xg, Yg) et le centre de rigidité (Xc, Yc) afin de minimiser les effets de torsion.

Le changement de la zone sismique n’a occasionné aucun changement concernant l’excentricité


accidentelle. De ce fait, il n’y a aucune influence de la zone sismique sur ce paramètre.

2.3. Vérification de la période empirique T

Cette valeur peut être estimée à partir des formules empiriques ou calculée par des méthodes
analytiques ou numériques (ART 4.24RPA99/version2003)

𝟑/𝟒 𝟎.𝟎𝟗 𝐡𝐧
𝐓 = 𝐦𝐢𝐧 (𝐂𝐓 𝐡𝐧 , )
𝐃

 hn : Hauteur mesurée en mètres à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau N


dans notre cas hn= 19.38 m.
 CT : Coefficient fonction du système de contreventement, du type de remplissage [tableau 4-
6 du RPA99/version2003].

Dans notre cas CT=0.05.

 D : la dimension du bâtiment mesurée à sa base dans la direction de calcul considérée.

Dans notre cas Dx=17.90 m et Dy=10.20 m.

Donc

3
 T1 = 0.05 × 19.384 = 0.462 s

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

0.09 × 19.38
 T2 = = 0.412 s
17,90
0.09 × 19.38
 T3 = = 0.546 S
10.20

Tempirique = min (0.462, 0.412, 0.546) = 0.412s

Selon l’article 4.24 du RPA99 version 2003

Les valeurs de T, calculées à partir des formules de Rayleigh ou de méthodes numériques


ne doivent pas dépasser celles estimées à partir des formules empiriques appropriées de plus de 30%.

Pour mieux interpréter cet article, la période choisie pour le calcul du facteur ‘’D’’ est
déterminée suivant ce tableau :

Condition sur T Période choisie

Tanalytique < Tempirique T=Tempirique

Tempirique<Tanalytique <1,3Tempirique T=Tanalytique

1,3Tempirique < Tanalytique T=1,3Tempirique

Avec Tanalytique = 0.67s → 1,3 Tempirique = 0.556 s

On a : 1.3 Tempirique= 0.556 <Tanalytique=0.67

Donc : T=1.3 Tempirique= 0.556 s

2.4. Vérification de l’effort tranchant à la base

2.4.1. Zone IIa

Calcul de l’effort tranchant par la méthode statique équivalente

A.D.Q
V  W (Formule 4-1 .article 4.2.3 RPA99/version 2003)
R

 A coefficient d'accélération donné par le tableau des règles RPA99 version 2003 en
fonction de la zone sismique et du groupe d’usage.
 R facteur de comportement dépendant du type de système de contreventement de la
structure,

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

 D facteur d'amplification dynamique moyen, fonction de la catégorie de site, du


facteur de correction d’amortissement et de la période fondamentale de la
structure.
 Q facteur de qualité, dépendant de la qualité du système structurel (régularité en plan,
en élévation, contrôle de la qualité des matériaux…..etc.).
 W poids propre de la structure.

Application
 A : coefficient d’accélération de zone, donné par le tableau 4.1 du RPA suivant la zone
sismique et le groupe d’usage du bâtiment.

A=0.15

 D : facteur d’amplification dynamique moyen, fonction de la catégorie du site, du facteur


de correction d’amortissement (η) et de la période fondamentale de la structure (T).


2.5 avec : 0  T  T2
 2/3

D  2.5  T2  avec T2  T  3s (4.2 RPA99/2003)
  T

 
2/3
2.5  T2  . 3 5 / 3 avec T  3s
  3 T
  

T1 : 0.15 site meuble S3

T2 : 0.5

η: Facteur de correction d’amortissement donné par la formule :

7
η= ≥ 0.7 (4.3 RPA99/2003)
2+ζ

Où  (%) est le pourcentage d’amortissement critique fonction du matériau constitutif, du type de


structure et de l’importance des remplissages.

Nous avons un contreventement par voiles donc on prend : =10 %

η = 0.76 > 0,7

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

2/3
Nous avons : D= 2.5  T2 
 T

Avec T = 0.556 s donc T2  T  3s

D= 1.770

2.4.2. Zone III

A=0.25


2.5 avec : 0  T  T2
 2/3

D  2.5  T2  avec T2  T  3s (4.2 RPA99/2003)
  T

 
2/3
2.5  T2  . 3 5 / 3 avec T  3s
  3 T
  

T1 : 0.15 site meuble S3

T2 : 0.5

η: Facteur de correction d’amortissement donné par la formule :

7
η= ≥ 0.7 (4.3 RPA99/2003)
2+ζ

Où  (%) est le pourcentage d’amortissement critique fonction du matériau constitutif, du type de


structure et de l’importance des remplissages.

Nous avons un contreventement par voiles donc on prend : =10 %

η = 0.76 > 0,7

2/3
Nous avons : D= 2.5  T2 
 T

Avec T = 0.556 s donc T2  T  3s

D= 1.770

Commentaire :

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

La zone sismique n’a pas d’influence sur le facteur d’amplification dynamique D, qui reste le même
pour les deux zones.

2.5. Vérification de l’effort normal réduit dans les poteaux

Dans le but d’éviter ou de limiter le risque de rupture fragile sous sollicitation d’ensemble due au
séisme, l’effort normal de compression de calcul est limité par la condition du RPA/version 2003
suivante :

Avec :

Nd : désigne l’effort normal de calcul s’exerçant sur une section de béton

Bc : Est l’aire (section brute) de cette dernière

fcj : Est la résistance caractéristique du béton

On doit satisfaire la condition suivante :

Nd
v= ≤ 0,3.
B. fc28

Les valeurs obtenues après calcul sont données dans le tableau ci-dessous

 Pour les poteaux 40X45 :


 Zone : IIa

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

 Zone : III

 Pour les poteaux 35X40 :


 Zone : IIa

 Zone : III

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

 Pour les poteaux 30X40 :


 Zone : IIa

 Zone : III

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Commentaire

La vérification concernant la rupture fragile dans les poteaux sous effort sismique est justifiée pour tous
les poteaux exceptés ceux de section 40 x 45 cm2 en zone III.

Nous constatons pour cette section des poteaux, une augmentation de l’effort normal réduit en passant de
la zone IIa à la zone III.

2.6. Étude du contreventement et calcul du coefficient de comportement R

Dans cette étape, on doit déterminer les pourcentages relatifs des charges horizontales et
verticales reprises par les voiles et les poteaux afin de justifier la valeur de R à considérer.

Les efforts horizontaux repris par le système de contreventement sont donnés par ETABS en
suivant les étapes ci-après :

View→set 3D view → une fenêtre apparait on sélectionne xz on met 0 pour Aperture

Ensuite →display →show deformed shape → on sélectionne la combinaison Ex.

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Ensuite draw →draw section cut

→on dessine une ligne horizontale coupant les éléments de la structure à la base comme suit et on
obtient la fenêtre suivante :

2.6.1. Zone IIa

Pour avoir les efforts repris par les voiles on décoche Floors Beams Braces Colums Ramps et on
clique sur Refresh on aura une nouvelle valeur dans Force case 1:

Sens X-X

On a 638.962 100%

496.974 X

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

X: Etant le % des efforts repris par les voiles

Donc : Effort repris par les voiles = 77,79 %

Effort repris par les portiques = 22.22 %

Sens Y-Y

Sur ETABS on obtient les deux tableaux suivants :

Pour avoir les efforts repris par les voiles on décoche Floors Beams Braces Colums Ramps et on
clique sur Refresh on aura une nouvelle valeur dans force case 1:

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

On a 617.242 100%

480.203 X

X = 77.80 %

Donc :

 Effort repris par les voiles=77.80%


 Effort repris par les portiques=22.20%

Sens Z-Z

On a 10452.081 100%

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

2974.68 X

X= 28,46 %

Effort repris par les voiles=28.46 %

Effort repris par les portiques=71.54 %

Selon les résultats trouvés et le tableau 4.3 du RPA :

On déduit que notre structure est une structure portiques-voiles contreventée par voiles porteurs.

Donc R=3.5

Selon les résultats présentés dans le tableau ci-dessus, on remarque que la majorité des efforts
horizontaux sont repris par les voiles.

D’après l’article 3.4 du RPA 99 qui classe les systèmes de contreventement, pour le cas de
notre structure on prend le système du contreventement constitué par des voiles ; dont le coefficient
de comportement R=3,5 ce qui nous a amène à changer le spectre et l’introduire dans ETABS, puis
refaire l’analyse

2.6.2. Zone III

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Pour avoir les efforts repris par les voiles on décoche Floors Beams Braces Colums Ramps et on
clique sur Refresh on aura une nouvelle valeur dans Force case 1:

Sens X-X

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

On a 1504.601 100%

1200.071 X

X: Etant le % des efforts repris par les voiles

Donc : Effort repris par les voiles = 79.76 %

Effort repris par les portiques = 20.24 %

Sens Y-Y

Sur ETABS on obtient les deux tableaux suivants :

Pour avoir les efforts repris par les voiles on décoche Floors Beams Braces Colums Ramps et on
clique sur Refresh on aura une nouvelle valeur dans force case 1:

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

On a 1453.858 100%

1185.731 X

X = 77.80 %

Donc :

 Effort repris par les voiles= 81.56 %


 Effort repris par les portiques = 18.44 %

Sens Z-Z

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

On a 10452.081 100%

2974.701 X

X= 28,46 %

Effort repris par les voiles=28.46 %

Effort repris par les portiques=71.54 %

Selon les résultats trouvés et le tableau 4.3 du RPA, on déduit que notre structure est une structure
portiques-voiles contreventée par voiles.

Donc R=3.5

Selon les résultats présentés dans le tableau ci-dessus, on remarque que la majorité des efforts
horizontaux sont repris par les voiles.

D’après l’article 3.4 du RPA 99 qui classe les systèmes de contreventement, pour le cas de
notre structure on prend le système du contreventement constitué par des voiles porteurs ; dont le
coefficient de comportement R=3,5 ce qui nous a amène à changer le spectre et l’introduire dans
ETABS, puis refaire l’analyse

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

2.7. Détermination du poids de la structure W

𝟕
Pour chaque niveau « i » on aura : Wi=WGi+WQi d’où WT = 𝟏 𝐖𝐢

WGi : Le poids du niveau i revenant à la charge permanente.

WQi : Le poids du niveau i revenant à la charge d’exploitation.

Bâtiment d’habitation, bureaux ou assimilés) est donné par le tableau 4-5 du RPA99,

Le poids de la structure est donné par le logiciel ETABS en procédant par les étapes suivantes :

Display →show tables


On aura la fenêtre suivante :

On selection building output Table: story shears et on choisit POIDS Combo

On aura ce tableau: ce me même pour les dues zone

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

On choisit la valeur du RDC Bottom

Donc: W=10851,92 KN

2.8. Calcul de l’effort tranchant à la base

Zone IIa

A×D×Q x 0.15×1.770×1.2
VX = × Wt = × 10851.92 VX = 987.83 KN
R 3.5

A×D×Q Y 0.15×1.770×1.25
VY = × Wt = × 10851.92 VY = 1028.99 KN
R 3.5

Vérification

En procédant par les étapes suivantes :

Display →show tables.


On aura la fenêtre suivante :

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

On selection building modal information → table: response spectrum base reactions

et on choisit EX spectra et EY spectra

En cliquant sur OK, on aura le tableau suivant:

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Sens x-x
Vxlogiciel= 845.12 KN > 0.8× 987.83 = 790.26 KN

Sens y-y
Vylogiciel = 830.45 KN > 0.8 × 1028.99 = 823.19 KN

Conclusion

L’effort tranchant à la base est vérifié

Zone III
A×D×Q x 0.25×1.770×1.2
VX = × Wt = × 10851.92 VX = 1646.39 KN
R 3.5

A×D×Q Y 0.25×1.770×1.25
VY = × Wt = × 10851.92 VY = 1714.99 KN
R 3.5

Vérification

En procédant par les étapes suivantes :

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Display →show tables.


On aura la fenêtre suivante :

On selection building modal information → table: response spectrum base reactions

et on choisit EX spectra et EY spectra

En cliquant sur OK, on aura le tableau suivant:

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Sens x-x
Vxlogiciel= 1504.71 KN > 0.8× 1646.39 = 1317.11KN

Sens y-y
Vylogiciel = 1453.87 KN > 0.8 × 1714.99 = 1371.99 KN

Conclusion

L’effort tranchant à la base est vérifié.

2.9. Vérification des déplacements relatifs

D’après le RPA 99 (art 5.10), les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux
étages qui lui sont adjacents ne doivent pas dépasser 1% de la hauteur d’étage.

Le déplacement horizontal à chaque niveau (K) de la structure est calculé comme suit :

K = R × eK (formule 4-19 de RPA

ek : déplacement dû aux forces sismiques Fi (y compris l’effet de torsion)

R : coefficient de comportement.

Le déplacement relatif au niveau "k" par rapport au niveau "k-1" est égal à :

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

k = k - k-1 (formule 4-20 de RPA 99).

Pour déterminer les valeurs des déplacements relatifs dans le sens


longitudinal par le logiciel, on suit les étapes suivantes :

Display → show tables Un tableau s’affichera, et on coche les cases


suivantes :

Ensuite :

ANALYSIS RESULTS→Displacement Data→table : Diaphragm CM displacement

Puis on définit la combinaison Ex et EY en cliquant sur :

Select cases/combos…→2 fois sur OK

Zone IIa

Les résultats du calcul sont regroupés dans le tableau suivant :

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Les résultats du calcul sont regroupés dans les tableaux suivants :

Story Diaphragm Load UX Dk=dk-dk- Load UY Dk=dk-dk- 1% h(m) condition

ET5 D6 EX 0,0093 0,0060 EY 0,0118 0,0070 0.0306 CV

ET4 D5 EX 0,0076 0,0063 EY 0,0098 0,0077 0.0306 CV

ET3 D4 EX 0,0058 0,0063 EY 0,0076 0,0081 0.0306 CV

ET2 D3 EX 0,0040 0,0060 EY 0,0053 0,0077 0.0306 CV

ET1 D2 EX 0,0023 0,0049 EY 0,0031 0,0067 0.0306 CV

RDC D1 EX 0,0009 0,0032 EY 0,0012 0,0042 0.0408 CV

Conclusion

Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages qui lui sont adjacents ne
dépassent pas 1% de la hauteur d’étage. La condition est donc vérifiée.

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Zone III

Les résultats du calcul sont regroupés dans le tableau suivant :

Les résultats du calcul sont regroupés dans les tableaux suivants :

Story Diaphragm Load UX Dk=dk-dk- Load UY Dk=dk-dk- 1% h(m) condition

ET5 D6 EX 0,0220 0,0137 EY 0,0280 0,0172 0.0306 CV

ET4 D5 EX 0,0181 0,0147 EY 0,0231 0,0182 0.0306 CV

ET3 D4 EX 0,0139 0,0151 EY 0,0179 0,0193 0.0306 CV

ET2 D3 EX 0,0096 0,0144 EY 0,0124 0,0182 0.0306 CV

ET1 D2 EX 0,0055 0,0116 EY 0,0072 0,0151 0.0306 CV

RDC D1 EX 0,0022 0,0077 EY 0,0029 0,0102 0.0408 CV

Conclusion

Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages qui lui sont adjacents ne
dépassent pas 1% de la hauteur d’étage. La condition est aussi vérifiée pour la zone III.

Par ailleurs, le changement de la zone affecte les déplacements relatifs inter-étages qui sont plus
élevés en zone III comparé à la zone IIa.

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

2.10. Déplacement maximal

On doit vérifier que le déplacement maximal que subit la structure vérifie la formule suivante:

𝐡𝐭
Max = ≤ f =
𝟓𝟎𝟎

( Art B.6.5,3/BAEL91)

Avec : f : la flèche admissible.

ht : la hauteur totale du bâtiment.

ZONE IIa

 Suivant EX

ht 19.38
Max= 0.01m ≤ f = = = 0.0388 m Condition vérifiée.
500 500

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

 Suivant EY

Ht 19.38
Max= 0.01 m ≤ f = = = 0.0388 m Condition vérifiée.
500 500

ZONE III

 Suivant EX

Page | 94
Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

ht 19.38
Max= 0.02m ≤ f = = = 0.0388 m Condition vérifiée.
500 500

 Suivant EY

Ht 19.38
Max= 0.03 m ≤ f = = = 0.0388 m Condition vérifiée.
500 500

Commentaire :

Nous constatons l’augmentation de la valeur du déplacement maximal en passant de la zone IIa à la


zone III.

2.11. Vérifications De l’effet P-Delta

L’effet P-Delta est un effet de second ordre (Non linéaire) qui se produit dans chaque structure
ou les éléments sont soumis à des charges axiales. Cet effet est étroitement lié à la valeur de la force
axiale appliquée (P) et au déplacement « delta » (∆).

𝐏𝐤 ∆𝐤
𝛉𝐤 = < 0.1
𝐕𝐤 𝐡𝐤

Pk : poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au dessus du niveau « k »


calculé suivant le formule ci-après.

Vk : effort tranchant d’étage au niveau « k ».

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

k : déplacement relatif du niveau « k » par rapport au niveau « k-1 ».

hk : hauteur de l’étage « k »

On a:

Si θk < 0.10 : les effets du 2ème ordre sont négligés.

Si 0.10 < θk < 0.20 il faut augmenter les effets de l’action sismique calculés par un facteur
égale à 1/(1- θk).

Si θk > 0.20 : la structure est potentiellement instable et doit être redimensionnée.

ZONE IIa

L’évaluation de cet effet du 2ème ordre suivant les 2 sens (x-x) et (y-y) est résumée dans le tableau
ci-après

Sens x-x

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Étages poids Δkx[m] VY[kn] h Ɵ Condition conclusion

ET5 1806,82 0,0060 269,87 3,06 0,0131 ≤ 0,1 CV

ET4 3548,27 0,0063 458,35 3,06 0,0159 ≤ 0,1 CV

ET3 5289,71 0,0063 606,54 3,06 0,0180 ≤ 0,1 CV

ET2 7082,79 0,0060 717,36 3,06 0,0194 ≤ 0,1 CV

ET1 8875,88 0,0049 792,86 3,06 0,0179 ≤ 0,1 CV

RDC 10851,92 0,0032 845,12 4,08 0,0101 ≤ 0,1 CV

Sens Y-Y

Étages poids Δky[m] VY[kn] h Ɵ Condition conclusion


ET5 1806,82 0,0070 263,93 3,06 0,0352 ≤ 0,1 CV
ET4 3548,27 0,0077 447,91 3,06 0,0341 ≤ 0,1 CV
ET3 5289,71 0,0081 592,59 3,06 0,0298 ≤ 0,1 CV
ET2 7082,79 0,0077 701,80 3,06 0,0235 ≤ 0,1 CV
ET1 8875,88 0,0067 778,11 3,06 0,0155 ≤ 0,1 CV
RDC 10851,92 0,0042 830,45 4,08 0,0052 ≤ 0,1 CV

ZONE III

L’évaluation de cet effet du 2ème ordre suivant les 2 sens (x-x) et (y-y) est résumée dans le tableau
ci-après

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Sens x-x

Étages poids Δkx [m] Vx[kn] h Ɵ Condition conclusion


ET5 1806,82 0,0137 473,14 3,06 0,0171 ≤ 0,1 CV
ET4 3548,27 0,0147 819,7 3,06 0,0208 ≤ 0,1 CV
ET3 5289,71 0,0151 1083,53 3,06 0,0241 ≤ 0,1 CV
ET2 7082,79 0,0144 1282,31 3,06 0,0260 ≤ 0,1 CV
ET1 8875,88 0,0116 1420,11 3,06 0,0237 ≤ 0,1 CV
RDC 10851,92 0,0077 1504,71 4,08 0,0136 ≤ 0,1 CV

Sens Y-Y

Étages poids Δky[m] VY[kn] h Ɵ Condition conclusion

ET5 1806,82 0,0172 456,29 3,06 0,0223 ≤ 0,1 CV

ET4 3548,27 0,0182 787,3 3,06 0,0268 ≤ 0,1 CV

ET3 5289,71 0,0193 1039,16 3,06 0,0321 ≤ 0,1 CV

ET2 7082,79 0,0182 1231,41 3,06 0,0342 ≤ 0,1 CV

ET1 8875,88 0,0151 1368,56 3,06 0,0320 ≤ 0,1 CV

RDC 10851,92 0,0102 1453,87 4,08 0,0187 ≤ 0,1 CV

3. Vérifications des exigences du RPA 99 version 2003 pour les deux structures en R+8

3.1. Taux de participation massique et périodes de vibration

D’après l’article 4.3.4 du RPA, les modes de vibration à retenir dans chacune des deux directions
d’excitations doit être tel que la somme des masses modales effectives pour les modes retenus
cumulé, soit égale à 90% au moins de la masse totale de la structure.

Les résultats obtenus suite à une analyse des vibrations libres sont illustrés dans le tableau ci-
après :

Zone IIa

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Zone III

Ces résultats montrent que :

 Le premier mode est un mode translation selon la direction X.


 Le deuxième mode est un mode translation selon la direction Y
 Le troisième mode est un mode de torsion autour de la direction verticale Z.
 Le taux de participation massique tel qu’il est exigé par le RPA99-2003 doit être supérieur à
90% ; pour notre structure le taux de participation atteint les 90% au 8eme mode.
 Les Cinq premières réponses modales (de "E1" jusqu’à "E5") seront combinées pour trouver
la réponse total de la structure (effort dynamique à la base).

3.2. Vérification de l’excentricité accidentelle

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

ZONE IIa

Story Diaphragm XCM YCM XCCM YCCM XCR YCR ex ey


RDC D1 8,919 4,946 8,919 4,946 8,906 4,512 0,013 0,434
ETAGE1 D2 8,933 4,979 8,933 4,979 8,896 4,526 0,037 0,453
ETAGE2 D3 8,942 4,99 8,942 4,99 8,881 4,54 0,061 0,45
ETAGE3 D4 8,95 5,001 8,95 5,001 8,867 4,552 0,083 0,449
ETAGE4 D5 8,95 5,001 8,95 5,001 8,854 4,564 0,096 0,437
ETAGE5 D6 8,953 5,005 8,953 5,005 8,841 4,575 0,112 0,43
ETAGE6 D7 8,955 5,009 8,955 5,009 8,83 4,587 0,125 0,422
ETAGE7 D8 8,955 5,009 8,955 5,009 8,821 4,597 0,134 0,412
ETAGE8 D9 8,974 5,082 8,974 5,082 8,815 4,604 0,159 0,478

ZONE III

Story Diaphragm XCM YCM XCCM YCCM XCR YCR ex ey


RDC D1 8,919 4,946 8,919 4,946 8,906 4,512 0,013 0,434
ETAGE1 D2 8,933 4,979 8,933 4,979 8,896 4,526 0,037 0,453
ETAGE2 D3 8,942 4,99 8,942 4,99 8,881 4,54 0,061 0,45
ETAGE3 D4 8,95 5,001 8,95 5,001 8,867 4,552 0,083 0,449
ETAGE4 D5 8,95 5,001 8,95 5,001 8,854 4,564 0,096 0,437
ETAGE5 D6 8,953 5,005 8,953 5,005 8,841 4,575 0,112 0,43
ETAGE6 D7 8,955 5,009 8,955 5,009 8,83 4,587 0,125 0,422
ETAGE7 D8 8,955 5,009 8,955 5,009 8,821 4,597 0,134 0,412
ETAGE8 D9 8,974 5,082 8,974 5,082 8,815 4,604 0,159 0,478

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Commentaires

Dans le but d'avoir un meilleur comportement, on a essayé de minimiser l’excentricité entre le centre de
gravité (Xg, Yg) et le centre de rigidité (Xc, Yc) afin de minimiser les effets de torsion.

Comme pour les structures en R+5, le changement de la zone sismique n’engendre aucune modification
sur la valeur de l’excentricité accidentelle dans les deux structures R+8.

3.3. Vérification de la période empirique T

Cette valeur peut être estimée à partir des formules empiriques ou calculée par des méthodes
analytiques ou numériques (ART 4.24RPA99/version2003)

𝟑/𝟒 𝟎.𝟎𝟗 𝐡𝐧
𝐓 = 𝐦𝐢𝐧 (𝐂𝐓 𝐡𝐧 , )
𝐃

 hn : Hauteur mesurée en mètres à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau N


dans notre cas hn= 28.56 m.
 CT : Coefficient fonction du système de contreventement, du type de remplissage [tableau 4-
6 du RPA99/version2003].

Dans notre cas CT=0.05.

 D : la dimension du bâtiment mesurée à sa base dans la direction de calcul considérée.

Dans notre cas Dx=17.90 m et Dy=10.20 m.

Donc

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

3
 T1 = 0.05 × 28.564 = 0.618 s
0.09 × 28.56
 T2 = = 0.608 s
17,90
0.09 × 28.56
 T3 = = 0.805 S
10.20

Tempirique = min (0.618, 0.608, 0.805) = 0.608 s

Selon l’article 4.24 du RPA99 version 2003

Les valeurs de T, calculées à partir des formules de Rayleigh ou de méthodes numériques


ne doivent pas dépasser celles estimées à partir des formules empiriques appropriées de plus de 30%.

Pour mieux interpréter cet article, la période choisie pour le calcul du facteur ‘’D’’ est
déterminée suivant ce tableau :

Condition sur T Période choisie

Tanalytique < Tempirique T=Tempirique

Tempirique<Tanalytique <1,3Tempirique T=Tanalytique

1,3Tempirique < Tanalytique T=1,3Tempirique

Avec Tanalytique = 0.91 s → 1,3 Tempirique = 0.790 s

On a : 1.3 Tempirique= 0.790 <Tanalytique=0.91

Donc : T=1.3 Tempirique= 0.790 s

3.4. Vérification de l’effort tranchant à la base

3.4.1. Zone IIa

Calcul de l’effort tranchant par la méthode statique équivalente

A.D.Q
V  W (Formule 4-1 .article 4.2.3 RPA99/version 2003)
R

 A coefficient d'accélération donné par le tableau des règles RPA99 version 2003 en
fonction de la zone sismique et du groupe d’usage.

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

 R facteur de comportement dépendant du type de système de contreventement de la


structure,
 D facteur d'amplification dynamique moyen, fonction de la catégorie de site, du
facteur de correction d’amortissement et de la période fondamentale de la
structure.
 Q facteur de qualité, dépendant de la qualité du système structurel (régularité en plan,
en élévation, contrôle de la qualité des matériaux…..etc.).
 W poids propre de la structure.

Application
 A : coefficient d’accélération de zone, donné par le tableau 4.1 du RPA suivant la zone
sismique et le groupe d’usage du bâtiment.

A=0.15

 D : facteur d’amplification dynamique moyen, fonction de la catégorie du site, du facteur


de correction d’amortissement (η) et de la période fondamentale de la structure (T).


2.5 avec : 0  T  T2
 2/3

D  2.5  T2  avec T2  T  3s (4.2 RPA99/2003)
  T

 
2/3
 T2  5/3
2.5  3  . 3 T avec T  3s
  

T1 : 0.15 site meuble S3

T2 : 0.5

η: Facteur de correction d’amortissement donné par la formule :

7
η= ≥ 0.7 (4.3 RPA99/2003)
2+ζ

Où  (%) est le pourcentage d’amortissement critique fonction du matériau constitutif, du type de


structure et de l’importance des remplissages.

Nous avons un contreventement par voiles donc on prend :10 %

η = 0.76 > 0,7

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

2/3
Nous avons : D= 2.5  T2 
 T

Avec T = 0.790 s donc T2  T  3s

D= 1.512

3.4.2. Zone III

A=0.25

T1 : 0.15 site meuble S3

T2 : 0.5

η: Facteur de correction d’amortissement donné par la formule :

Nous avons un contreventement par voiles donc on prend : =10 %

η = 0.76 > 0,7

2/3
Nous avons : D= 2.5  T2 
 T

Avec T = 0.790 s donc T2  T  3s

D= 1.512

Commentaire :

La valeur du facteur d’amplification dynamique reste fixe pour les deux zones sismiques IIa et
III.

3.5. Vérification de l’effort normal réduit dans les poteaux

On doit satisfaire la condition suivante :

Nd
v= ≤ 0,3.
B. fc28

Avec :

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

 N d : Effort normal sismique ;

 B : Section transversale du poteau considéré.

Les valeurs obtenues après calcul sont données dans le tableau ci-dessous

 Pour les poteaux 50X50 :

Zone : IIa

Zone : III

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

 Pour les poteaux 40X50 :

Zone : IIa

Zone : III

 Pour les poteaux 35X40 :

Zone : IIa

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Zone : III

 Pour les poteaux 30X40 :


Zone : IIa

Zone : III

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Commentaire :

Concernant ce cas des deux structures R+8, l’effort normal réduit est vérifié pour la zone IIa, en
revanche il n’est pas vérifié pour la zone III (à l’exception des poteaux 30x40 cm2). Cela signifie que
le passage d’une zone de moyenne sismicité à une zone de forte sismicité augmente la valeur de
l’effort normal réduit dans les poteaux, qui risquent alors une rupture fragile.

3.6. Étude du contreventement et calcul du coefficient de comportement R

Dans cette étape, on doit déterminer les pourcentages relatifs des charges horizontales et
verticales reprises par les voiles et les poteaux afin de justifier la valeur de R à considérer.

Les efforts horizontaux repris par le système de contreventement sont donnés par ETABS en
suivant les étapes ci-après :

View→set 3D view → une fenêtre apparait on sélectionne xz on met 0 pour Aperture

Ensuite →display →show deformed shape → on sélectionne la combinaison Ex.

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Ensuite draw →draw section cut

→on dessine une ligne horizontale coupant les éléments de la structure à la base comme suit et on
obtient la fenêtre suivante :

3.6.1. Zone IIa

Pour avoir les efforts repris par les voiles on décoche Floors Beams Braces Colums Ramps et on
clique sur Refresh on aura une nouvelle valeur dans Force case 1:

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Sens X-X

On a 753.901 100%

556.485 X

X: Etant le % des efforts repris par les voiles

Donc : Effort repris par les voiles = 73.81 %

Effort repris par les portiques = 26.19 %

Sens Y-Y

Sur ETABS on obtient les deux tableaux suivants :

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Pour avoir les efforts repris par les voiles on décoche Floors Beams Braces Colums Ramps et on
clique sur Refresh on aura une nouvelle valeur dans force case 1:

On a 828.489 100%

682.712 X

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

X = 82.40 %

Donc :

 Effort repris par les voiles= 82.40%


 Effort repris par les portiques=17.60%

Sens Z-Z

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

On a 16481.961 100%

5843 X

X= 35.45 %

Effort repris par les voiles= 35.45 %

Effort repris par les portiques= 64.55 %

Selon les résultats trouvés et le tableau 4.3 du RPA :

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

On déduit que notre structure est une structure portiques-voiles contreventée par voiles

Donc R=3.5

Selon les résultats présentés dans le tableau ci-dessus, on remarque que la majorité des efforts
horizontaux sont repris par les voiles.

D’après l’article 3.4 du RPA 99 qui classe les systèmes de contreventement, pour le cas de
notre structure on prend le système du contreventement constitué par des voiles porteurs ; dont le
coefficient de comportement R=3,5 ce qui nous a amène à changer le spectre et l’introduire dans
ETABS, puis refaire l’analyse

3.6.2. Zone III

Pour avoir les efforts repris par les voiles on décoche Floors Beams Braces Colums Ramps et on
clique sur Refresh on aura une nouvelle valeur dans Force case 1:

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Sens X-X

On a 1814.304 100%

1362.384 X

X: Etant le % des efforts repris par les voiles

Donc : Effort repris par les voiles = 75.09 %

Effort repris par les portiques = 24.91 %

Sens Y-Y

Sur ETABS on obtient les deux tableaux suivants :

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Pour avoir les efforts repris par les voiles on décoche Floors Beams Braces Colums Ramps et on
clique sur Refresh on aura une nouvelle valeur dans force case 1:

On a 2009.103 100%

1654.645 X

X = 82.35 %

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Donc :

 Effort repris par les voiles= 82.35 %


 Effort repris par les portiques = 17.65 %

Sens Z-Z

On a 17002.845 100%

5995.79 X

X= 35.26 %

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Effort repris par les voiles=35.26 %

Effort repris par les portiques=64.74 %

Selon les résultats trouvés et le tableau 4.3 du RPA, on déduit que notre structure est une structure
portiques-voiles contreventée par voiles

Donc R=3.5

Selon les résultats présentés dans le tableau ci-dessus, on remarque que la majorité des efforts
horizontaux sont repris par les voiles.

D’après l’article 3.4 du RPA 99 qui classe les systèmes de contreventement, pour le cas de
notre structure on prend le système du contreventement constitué par des voiles porteurs ; dont le
coefficient de comportement R=3,5 ce qui nous a amène à changer le spectre et l’introduire dans
ETABS, puis refaire l’analyse

3.7. Détermination du poids de la structure W

𝟕
Pour chaque niveau « i » on aura : Wi=WGi+WQi d’où WT = 𝟏 𝐖𝐢

WGi : Le poids du niveau i revenant à la charge permanente.

WQi : Le poids du niveau i revenant à la charge d’exploitation.

Bâtiment d’habitation, bureaux ou assimilés) est donné par le tableau 4-5 du RPA99,

Le poids de la structure est donné par le logiciel ETABS en procédant par les étapes suivantes :

Display →show tables


On aura la fenêtre suivante :

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

On selection building output Table: story shears et on choisit POIDS Combo

On aura ce tableau: ce me même pour les dues zone

On choisit la valeur du RDC Bottom

Donc: W=17032.76 KN

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

3.8. Calcul de l’effort tranchant à la base

3.8.1. Zone IIa

A×D×Q x 0.15×1.512×1.2
VX = × Wt = × 17032.76 VX = 1324.47 KN
R 3.5

A×D×Q Y 0.15×1.512×1.25
VY = × Wt = × 17032.76 VY = 1379.65 KN
R 3.5

Vérification

En procédant par les étapes suivantes :

Display →show tables.


On aura la fenêtre suivante :

On
selection building modal information → table: response spectrum base reactions

et on choisit EX spectra et EY spectra

En cliquant sur OK, on aura le tableau suivant:

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

3.8.2. Zone III

Sens x-x
Vxlogiciel= 753.91 KN < 0.8× 1324.47 = 1059.58 KN
Sens y-y
Vylogiciel = 830.45 KN < 0.8 × 1379.65 = 1103.72 KN

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Remarque

D’après l’article 4.3.6 du RPA 99 version 2003 : Si Vt < 0.80 V, il faudra augmenter tous les
paramètres de la réponse (forces, déplacements, moments,...) dans le rapport 0.8 V/V t.

Sens x-x : 0.8 V/Vt = 1059.58 / 753.91 = 1.41


Sens y-y : 0.8 V/Vt = 1103.72 / 830.45 = 1.33

Les nouvelles valeurs obtenues sont comme suit :

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

3.9. Détermination du poids de la structure W

𝟕
Pour chaque niveau « i » on aura : Wi=WGi+WQi d’où WT = 𝟏 𝐖𝐢

WGi : Le poids du niveau i revenant à la charge permanente.

WQi : Le poids du niveau i revenant à la charge d’exploitation.

Bâtiment d’habitation, bureaux ou assimilés) est donné par le tableau 4-5 du RPA99,

Le poids de la structure est donné par le logiciel ETABS en procédant par les étapes suivantes :

Display →show tables


On aura la fenêtre suivante :

On selection building output Table: story shears et on choisit POIDS Combo

On aura ce tableau: ce me même pour les dues zone

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

On choisit la valeur du RDC Bottom

Donc: W=17032.76 KN

3.10. Calcul de l’effort tranchant à la base

Zone III

A×D×Q x 0.25×1.512×1.2
VX = × Wt = × 17032.76 VX = 2207.44 KN
R 3.5

A×D×Q Y 0.25×1.512×1.25
VY = × Wt = × 17032.76 VY = 2299.42 KN
R 3.5

Vérification

En procédant par les étapes suivantes :

Display →show tables.


On aura la fenêtre suivante :

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

On
selection building modal information → table: response spectrum base reactions

et on choisit EX spectra et EY spectra

En cliquant sur OK, on aura le tableau suivant:

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Sens x-x
Vxlogiciel= 1814.30 KN > 0.8× 2207.44 = 1765.95 KN

Sens y-y
Vylogiciel = 2009.40 KN > 0.8 × 2299.42 = 1839.54 KN

Conclusion

L’effort tranchant à la base est vérifié pour les structures R+5 zone IIa ; R+8 zone Iia et zone III.
Néanmoins, il n’est pas vérifié pour la structure R+5 en zone III.

Il est constaté une augmentation de l’effort tranchant à la base en passant de la zone IIa à la zone III.
Cette augmentation est engendrée par le changement du coefficient d’accélération de zone (A) qui est
plus élevée en zone III.

3.11. Vérification des déplacements relatifs

D’après le RPA 99 (art 5.10), les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux
étages qui lui sont adjacents ne doivent pas dépasser 1% de la hauteur d’étage.

Le déplacement horizontal à chaque niveau (K) de la structure est calculé comme suit :

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

K = R × eK (formule 4-19 de RPA

ek : déplacement dû aux forces sismiques Fi (y compris l’effet de torsion)

R : coefficient de comportement.

Le déplacement relatif au niveau "k" par rapport au niveau "k-1" est égal à :

k = k - k-1 (formule 4-20 de RPA 99).

Pour déterminer les valeurs des déplacements relatifs dans le sens


longitudinal par le logiciel, on suit les étapes suivantes :

Display → show tables Un tableau s’affichera, et on coche les cases


suivantes :

Ensuite :

ANALYSIS RESULTS→Displacement Data→table : Diaphragm CM displacement

Puis on définit la combinaison Ex et EY en cliquant sur :

Select cases/combos…→2 fois sur OK

Zone IIa

Les résultats du calcul sont regroupés dans le tableau suivant :

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Les résultats du calcul sont regroupés dans les tableaux suivants :

1%
Story Diaphragm Load UX Dk=dk-dk- Load UY Dk=dk-dk- h(m) condition
ETAGE8 D9 EX 0,0244 0,0091 EY 0,021 0,0084 0.0306 CV
ETAGE7 D8 EX 0,0218 0,0098 EY 0,0186 0,0087 0.0306 CV
ETAGE6 D7 EX 0,019 0,0109 EY 0,0161 0,0094 0.0306 CV
ETAGE5 D6 EX 0,0159 0,0112 EY 0,0134 0,0095 0.0306 CV
ETAGE4 D5 EX 0,0127 0,0116 EY 0,0107 0,0098 0.0306 CV
ETAGE3 D4 EX 0,0094 0,0109 EY 0,0079 0,0091 0.0306 CV
ETAGE2 D3 EX 0,0063 0,0098 EY 0,0053 0,0084 0.0306 CV
ETAGE1 D2 EX 0,0035 0,0077 EY 0,0029 0,0063 0.0306 CV
RDC D1 EX 0,0013 0,0046 EY 0,0011 0,0039 0.0408 CV

Conclusion

Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages qui lui sont adjacents ne
dépassent pas 1% de la hauteur d’étage. La condition est donc vérifiée.

Zone III

Les résultats du calcul sont regroupés dans le tableau suivant :

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Les résultats du calcul sont regroupés dans les tableaux suivants :

1%
Story Diaphragm Load UX Dk=dk-dk- Load UY Dk=dk-dk- h(m) condition
ETAGE8 D9 EX 0,0418 0,0158 EY 0,0385 0,0154 0.0306 CV
ETAGE7 D8 EX 0,0373 0,0168 EY 0,0341 0,0161 0.0306 CV
ETAGE6 D7 EX 0,0325 0,0182 EY 0,0295 0,0172 0.0306 CV
ETAGE5 D6 EX 0,0273 0,0196 EY 0,0246 0,0179 0.0306 CV
ETAGE4 D5 EX 0,0217 0,0196 EY 0,0195 0,0175 0.0306 CV
ETAGE3 D4 EX 0,0161 0,0186 EY 0,0145 0,0168 0.0306 CV
ETAGE2 D3 EX 0,0108 0,0168 EY 0,0097 0,0151 0.0306 CV
ETAGE1 D2 EX 0,006 0,0130 EY 0,0054 0,0116 0.0306 CV
RDC D1 EX 0,0023 0,0081 EY 0,0021 0,0074 0.0408 CV

Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages qui lui sont adjacents ne
dépassent pas 1% de la hauteur d’étage. La condition est aussi vérifiée pour la zone III.

Par ailleurs, le changement de la zone affecte les déplacements relatifs inter-étages qui sont plus
élevés en zone III comparé à la zone IIa.

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

3.12. Déplacement maximal

On doit vérifier que le déplacement maximal que subit la structure vérifie la formule suivante:

𝐡𝐭
Max = ≤ f =
𝟓𝟎𝟎

(Art B.6.5, 3/BAEL91)

Avec : f : la flèche admissible.

ht : la hauteur totale du bâtiment.

ZONE IIa

 Suivant EX

ht 28.56
Max= 0.03m ≤ f = = = 0.0571 m Condition vérifiée.
500 500

 Suivant EY

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Ht 28.56
Max= 0.02 m ≤ f = = = 0.0571 m Condition vérifiée.
500 500

ZONE III

 Suivant EX

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

ht 28.56
Max= 0.04 m ≤ f = = = 0.0571 m Condition vérifiée.
500 500

 Suivant EY

Ht 28.56
Max= 0.04 m ≤ f = = = 0.0571 m Condition vérifiée.
500 500

3.13. Vérifications De l’effet P-Delta

L’effet P-Delta est un effet de second ordre (Non linéaire) qui se produit dans chaque structure
ou les éléments sont soumis à des charges axiales. Cet effet est étroitement lié à la valeur de la force
axiale appliquée (P) et au déplacement « delta » (∆).

𝐏𝐤 ∆𝐤
𝛉𝐤 = < 0.1
𝐕𝐤 𝐡𝐤

Pk : poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au dessus du niveau « k »


calculé suivant le formule ci-après.

Vk : effort tranchant d’étage au niveau « k ».

k : déplacement relatif du niveau « k » par rapport au niveau « k-1 ».

hk : hauteur de l’étage « k »

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

On a:

Si θk < 0.10 : les effets du 2ème ordre sont négligés.

Si 0.10 < θk < 0.20 il faut augmenter les effets de l’action sismique calculés par un facteur
égale à 1/(1- θk).

Si θk > 0.20 : la structure est potentiellement instable et doit être redimensionnée.

ZONE IIa

L’évaluation de cet effet du 2ème ordre suivant les 2 sens (x-x) et (y-y) est résumée dans le tableau
ci-après

Sens x-x

Étages poids Δky[m] VY[kn] h Ɵ Condition conclusion


ET8 1874,14 0,0091 473,14 3,06 0,0118 ≤ 0,1 CV
ET7 3682,91 0,0098 473,14 3,06 0,0249 ≤ 0,1 CV
ET6 5491,67 0,01085 473,14 3,06 0,0412 ≤ 0,1 CV
ET5 7327,98 0,0112 473,14 3,06 0,0567 ≤ 0,1 CV
ET4 9164,28 0,01155 819,7 3,06 0,0422 ≤ 0,1 CV
ET3 11000,59 0,01085 1083,53 3,06 0,0360 ≤ 0,1 CV
ET2 12919,51 0,0098 1282,31 3,06 0,0323 ≤ 0,1 CV
ET1 14838,44 0,0077 1420,11 3,06 0,0263 ≤ 0,1 CV
RDC 17032,76 0,00455 1504,71 4,08 0,0126 ≤ 0,1 CV

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Sens Y-Y

Étages poids Δky[m] VY[kn] h Ɵ Condition conclusion


ET8 1874,14 0,0084 473,14 3,06 0,0109 ≤ 0,1 CV
ET7 3682,91 0,00875 473,14 3,06 0,0223 ≤ 0,1 CV
ET6 5491,67 0,00945 473,14 3,06 0,0358 ≤ 0,1 CV
ET5 7327,98 0,00945 473,14 3,06 0,0478 ≤ 0,1 CV
ET4 9164,28 0,0098 819,7 3,06 0,0358 ≤ 0,1 CV
ET3 11000,59 0,0091 1083,53 3,06 0,0302 ≤ 0,1 CV
ET2 12919,51 0,0084 1282,31 3,06 0,0277 ≤ 0,1 CV
ET1 14838,44 0,0063 1420,11 3,06 0,0215 ≤ 0,1 CV
RDC 17032,76 0,00385 1504,71 4,08 0,0107 ≤ 0,1 CV

ZONE III

L’évaluation de cet effet du 2ème ordre suivant les 2 sens (x-x) et (y-y) est résumée dans le tableau
ci-après

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Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

Sens x-x

Étages poids Δkx[m] Vx[kn] h Ɵ Condition conclusion


ET8 1874,14 0,0158 415,21 3,06 0,0233 ≤ 0,1 CV
ET7 3748,02 0,0168 737,58 3,06 0,0279 ≤ 0,1 CV
ET6 5621,89 0,0182 990,18 3,06 0,0338 ≤ 0,1 CV
ET5 7523,31 0,0196 1198,44 3,06 0,0402 ≤ 0,1 CV
ET4 9424,72 0,0196 1376,08 3,06 0,0439 ≤ 0,1 CV
ET3 11326,14 0,0186 1526,24 3,06 0,0451 ≤ 0,1 CV
ET2 13310,17 0,0168 1652,29 3,06 0,0442 ≤ 0,1 CV
ET1 15294,21 0,0130 1748,69 3,06 0,0372 ≤ 0,1 CV
RDC 17553,64 0,0081 1814,3 4,08 0,0192 ≤ 0,1 CV

Sens Y-Y

Étages poids Δky[m] VY[kn] h Ɵ Condition conclusion


ET8 1874,14 0,0154 455,12 3,06 0,0207 ≤ 0,1 CV
ET7 3748,02 0,0161 818,47 3,06 0,0241 ≤ 0,1 CV
ET6 5621,89 0,0172 1099,41 3,06 0,0287 ≤ 0,1 CV
ET5 7523,31 0,0179 1334,58 3,06 0,0330 ≤ 0,1 CV
ET4 9424,72 0,0175 1532,14 3,06 0,0352 ≤ 0,1 CV
ET3 11326,14 0,0168 1698,65 3,06 0,0366 ≤ 0,1 CV
ET2 13310,17 0,0151 1833,78 3,06 0,0358 ≤ 0,1 CV
ET1 15294,21 0,0116 1940 3,06 0,0299 ≤ 0,1 CV
RDC 17553,64 0,0074 2009,4 4,08 0,0158 ≤ 0,1 CV

Conclusion

Concernant les vérifications sismiques, nous concluons les points suivants:

Pour la structure R+5 en zone IIa:

 L’excentricité accidentelle du RPA est justifiée.

 L’effort normal réduit est vérifié.

Page | 135
Chapitre III Modélisation et vérification de la sécurité sismique des structures étudiées

 Le coefficient de comportement R = 3.5 et système de contreventement est par


voiles porteurs.

 L’effort tranchant à la base est justifié.

 Le déplacement relatif est vérifié.

 Le déplacement maximal est vérifié.

 L’effet P-Delta est vérifié.

Sur ce, toutes les exigences du RPA sont satisfaites.

Pour la structure R+5 en zone III:

Toutes les conditions précédentes sont remplies sauf celle de l’effort normal réduit
dans les poteaux de section (40x45) cm2.

Pour la structure R+8 en zone IIa:

 L’excentricité accidentelle du RPA est justifiée.

 L’effort normal réduit est vérifié.

 Le coefficient de comportement R = 3.5 et système de contreventement est par


voiles porteurs.

 L’effort tranchant est justifié, en augmentant les paramètres de la réponse sismique


(article 4.3.6 du RPA).

 Le déplacement relatif est vérifié.

 Le déplacement maximal est vérifié.

 L’effet P-Delta est vérifié.

Sur ce, toutes les exigences du RPA sont satisfaites.

Pour la structure R+8 en zone III:

Toutes les conditions précédentes sont remplies sauf celle de l’effort normal réduit
dans les poteaux.

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Chapitre IV

Résultats et discussion de l’effet de changement


de la zone sur la réponse sismique de la structure
Chapitre IV Résultats et discussion de l’effet de changement de la zone sur la réponse sismique de la structure

Pour étudier l’influence de la zone sismique sur la réponse de la structure, on compare la


réponse sismique des deux cas de structures, autrement dit : la structure R+5 en zone IIa sera
comparée avec la structure R+5 en zone III sera faite pour les deux structures R+8 : une en zone IIa
et l’autre en zone III.

1. Comparaison entre les paramètres utilisés pour l’étude sismique

Les paramètres déjà utilisés dans le parti "étude sismique" sont résumé dans le tableau ci-dessous :
(Paramètres utilisés pour l’étude sismique )

Zone sismique Zone II a Zone III

groupe d’usage 2 groupe d’usage 2

Importance de l'ouvrage Ouvrage courants ou d’importance moyenne

Site Meuble S3

Système de contreventement Contreventement par voiles → R=3.5

Configuration du bloc R+8, R+5 → Régulière en plan et en élévation

Méthode d’analyse sismique Dynamique Modale Spectrale

Paramètres utilisées pour l'étude sismique

Coefficient d’accélération "A" 0.15 0.25

Facteur de qualité "Q" Qx = 1.20 et Qy=1.25

Coefficient de pondération "" 0.2

L'amortissement " (%)" 10

Spectre de réponse sismique

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Chapitre IV Résultats et discussion de l’effet de changement de la zone sur la réponse sismique de la structure

2. Effet de la zone sur la réponse sismique des deux structures R+5 ZIIa et R+5 ZIII

2.1. Taux de participation massique et périodes de vibration

Dans le tableau précédent, on a déjà montré les périodes propres ainsi que les
taux de participation massique de la structure (R+5) dans les deux intensités
sismiques (IIa et III). On constate que la valeur du période T ne dépend pas de la
zone sismique.

TR+5 ZIII = T R+5 ZIIa = 0,67 sec, sa valeur est liée directement à la masse et à la
rigidité de la structure, tant qu'on garde la même disposition de voiles et les mêmes
sections de poteaux, donc on aura automatiquement même: poids, rigidité et
période.

2.2. Efforts tranchants, moments et déplacements par niveau

Le tableau suivant montre une comparaison entre les valeurs de l’effort sismique
statique et dynamique, les moments ainsi les déplacements par niveau dans les deux
zones sismiques (IIa et III) pour la structure (R+5, ZIIa et R+5, ZIII).

D’après le tableau suivant, on remarque que :

Lorsque l’intensité sismique augmente, l’effort tranchant dynamique augmente dans les
deux directions:

Vdyn en zone II a (KN) Vdyn en zone III (KN)

Sens xx Sens yy Sens xx Sens yy

845.12 830.45 1504.71 1453.87

Cette augmentation est justifiée par effet de l’action sismique (le spectre de
réponse : AIII=0.25, AIIa =0.15)

Même remarque pour l’effort tranchant statique : Vst IIa = 745.24 KN et Vst
III=1242.06 KN

Page | 139
Chapitre IV Résultats et discussion de l’effet de changement de la zone sur la réponse sismique de la structure

Vstat en zone II a (KN) Vstat en zone III (KN)

Sens xx Sens yy Sens xx Sens yy

987.83 1028.99 1646.39 1714.99

L’effort tranchant statique augmente lorsque l’intensité de l’action sismique


augmente.

Même remarque enregistrée pour le moment sismique.

Ms en zone II a (KNm) Ms en zone III (KNm)

Sens xx Sens yy Sens xx Sens yy

8520,529 8863,348 20174,195 21023,45

Une augmentation considérable du moment sismique est enregistrée en passant de la zone IIa à
la zone III.

Le déplacement au sommet de la structure pour les deux zones sismiques :

δ R+5 en zone II a (m) δ R+5 en zone III (m)

Sens xx Sens yy Sens xx Sens yy

0.01 0.01 0.02 0.03

L’action sismique pousse la structure de se déplacer en plus (la structure se déforme


plus d’autant plus l’action sismique augmente);

Page | 140
Chapitre IV Résultats et discussion de l’effet de changement de la zone sur la réponse sismique de la structure

Page | 141
Chapitre IV Résultats et discussion de l’effet de changement de la zone sur la réponse sismique de la structure

Figure IV.1 : Efforts tranchant, moments et déplacement par niveau (-ZIIa-R+5 et -ZIII-R+5)
Page | 142
Chapitre IV Résultats et discussion de l’effet de changement de la zone sur la réponse sismique de la structure

2.3. Effet de la zone sur la réponse sismique des deux structures R+8 ZIIa et R+8 ZIII

2.3.1. Taux de participation massique et périodes de vibration

Dans le tableau ci-après, on a déjà montré les périodes propres ainsi que les taux de
participation massique de la structure (R+8) dans les deux intensités sismiques (IIa et III). On
constate que la valeur du période T ne dépend pas de la zone sismique.

TR+8 ZIII = T R+8 ZIIa ≈ 0,92 sec, sa valeur est liée directement à la masse et à la rigidité de la
structure, tant qu'on garde la même disposition de voiles et les mêmes sections de poteaux,
donc on aura automatiquement même: poids, rigidité et période.

2.3.2. Efforts tranchants, moments et déplacements par niveau

Le tableau ci-après montre une comparaison entre les valeurs de l’effort sismique statique
et dynamique, les moments ainsi les déplacements par niveau dans les deux zones sismiques
(IIa et III) pour la structure (R+8, ZIIa et R+8, ZIII).

D’après le tableau 4.3, On remarque que :

Lorsque l’intensité sismique augmente, l’effort tranchant dynamique augmente dans les
deux directions:

Vdyn en zone II a (KN) Vdyn en zone III (KN)

Sens xx Sens yy Sens xx Sens yy

1063,02 1102,07 1814,3 2009,4

Cette augmentation est justifiée par effet de l’action sismique (le spectre de réponse :
AIII=0.25, AIIa =0.15)

Même remarque pour l’effort tranchant statique :

Page | 143
Chapitre IV Résultats et discussion de l’effet de changement de la zone sur la réponse sismique de la structure

Vstat en zone II a (KN) Vstat en zone III (KN)

Sens xx Sens yy Sens xx Sens yy

1324,47 1379,65 2207,44 2299,42

L’effort tranchant statique augmente lorsque l’intensité de l’action sismique augmente.

Même remarque enregistrée pour le moment sismique.

Ms en zone II a (KNm) Ms en zone III (KNm)

Sens xx Sens yy Sens xx Sens yy

21340,873 20488,868 39114,525 35076,499

Une augmentation considérable du moment sismique est enregistrée en passant de la zone IIa à la zone
III.

Le déplacement au sommet de la structure pour les deux zones sismiques :

δ R+5 en zone II a (m) δ R+5 en zone III (m)

Sens xx Sens yy Sens xx Sens yy

0.03 0.02 0.04 0.04

L’action sismique pousse la structure de se déplacer en plus (la structure se déforme plus
d’autant plus l’action sismique augmente);

Page | 144
Chapitre IV Résultats et discussion de l’effet de changement de la zone sur la réponse sismique de la structure

Page | 145
Chapitre IV Résultats et discussion de l’effet de changement de la zone sur la réponse sismique de la structure

Moment sismique, sens x-x Moment sismique, sens y-y


structure R+8 structure R+8
40000 400.00

30000 300.00

20000 Mx Zone IIa (KN) 200.00 My Zone IIa (KN)

10000 Mx Zone III (KN) 100.00 My Zone III (KN)

0 0.00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Figure IV.2 : Efforts tranchant, moments et déplacement par niveau (-ZIIa-R+8 et -ZIII-R+8)
Page | 146
Chapitre IV Résultats et discussion de l’effet de changement de la zone sur la réponse sismique de la structure

3. Commentaire général

D’après la comparaison faite entre les deux structures R+5 en Zone IIa R+5 en Zone
III ainsi que celle entre les deux structures R+8 en Zone IIa et R+8 en Zone III, on constate
que :

La Zone sismique n’a aucune influence sur la valeur de la période.

Lorsqu’ on change la zone sismique (zone IIa en Zone III); l’effort tranchant, le
moment sismique et le déplacement horizontal d’étage seront augmentés à cause de
l’augmentation du coefficient d’accélération de zone: A

L’augmentation de l’action sismique provoque une augmentation des déformations.

Les vérifications sismiques essentielles sont justifiées pour les deux zones sismiques,
excepté celle de l’effort normal réduit dans les poteaux des structures en zone III.

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Chapitre V

Effet de la zone sismique sur la capacité

en résistance des éléments structuraux


Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Afin de déterminer l’influence de la zone sismique sur la résistance des éléments


structuraux: (poutres, poteaux et voiles) sollicitations, et ferraillage en conséquence, pour les
deux structures sous deux intensités sismiques forte et moyenne, on a consacré ce chapitre
pour cette étude en utilisant les combinaisons sismiques 0.8G±EX, 0.8G±EY, GQ±EX,
GQ±EY.

1. Poutres

Les poutres sont des éléments linéaires horizontaux et non expose aux intempéries
destinés à reprendre et transmettre les sollicitations (moment fléchissant due à la charge
permanente et d’exploitation et des efforts tranchants) aux poteaux de la structure. On
distingue deux types de poutres : principales porteuses qui constituent des appuis aux
poutrelles et secondaires qui assurent le chaînage disposées parallèlement aux poutrelles.
Après détermination des sollicitations M et T, on procède au ferraillage avec le respect des
recommandations préconisés par les règlements.

1.1. Type de Sollicitation

Les poutres sont des éléments structuraux non exposées aux intempéries et sollicitées
par des moments fléchissant et des efforts tranchants, le calcul se fera donc en flexion
simple« M » en considérant la fissuration comme étant peu nuisible.

Le calcul de la section d’armature se fera en flexion simple avec les sollicitations les
plus défavorables en considérant la fissuration comme étant peu nuisible, et seront ensuite
vérifiées à l’ELS.

Les sollicitations maximales seront déterminées par les combinaisons suivantes :

 1, 35G + 1,5Q à l’ELU ; BAEL 91


 G + Q à l’ELS ; BAEL91
 G + Q ± E ; RPA99/Version 2003
 0,8G ± E ; RPA99/Version 2003

1.2. Recommandation du R.P.A99/2003

1.2.1. Armature longitudinale

- Le pourcentage total minimal des aciers longitudinaux est de 0.5% dans la section.

Page | 149
Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

- Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est de :

- 4% de la section de béton en zone courante.


Amax = 0,04 × 25 × 35 = 35 cm2
Amax = 0,04 × 25 × 30 = 30 [cm2
- 6% de la section de béton en zone de recouvrement.
Amax = 0,06 × 25 × 35 = 52.5 [cm2
Amax = 0,06 × 25 × 30 = 45 [cm2

- Les poutres supportant de faibles charges verticales (poutre secondaire) sont sollicitées
principalement par les forces latérales sismiques, elles doivent avoir des armatures
symétriques avec une section en travée au moins égale à la moitié de la section sur appuis.

- La longueur minimale de recouvrement est de 40Фl en zone Iia.

Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la poutre est
de 0,5% en toute section.

 Poutres principales :(25x35)


Donc : Amin = 0,005 × 25 × 35 = 4,38 [cm2 ]

1.2.2. Armatures transversales (art 7.5.2.2RPA/version 2003) :

La quantité d’armatures transversales minimales est donnée par :


At = 0,003 × St × b

L’espacement maximum entre les armatures transversales est déterminé comme suit :

h 
s t  min  ;12l  .............................................. En zone nodale.
4 

h
st  ................................................................... En dehors de la zone nodale.
2

Avec :

 Le plus petit diamètre utilisé pour les armatures longitudinales, et dans le cas d’une

section en travée avec des armatures comprimées, c’est le plus petit diamètre des aciers
comprimés.

Page | 150
Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Les premières armatures transversales doivent être disposées à 5cm au plus du nu de


l’appui ou de l’encastrement

2. Calcul des armatures longitudinales :

Les armatures longitudinales sont déterminées en utilisant les moments fléchissant en travées
et aux appuis, le calcul se fera comme suit :

𝐌𝐮 0,85f c 28
𝛍= Avec fbc =
𝐛×𝐝²×𝐟𝐛𝐮 γb .θ

θ : Coefficient dépendant de la durée (t) de l'application de combinaisons d’action, il a pour


valeur :

θ = 1 Si t ≥ 24h

θ = 0,9 Si 1h ≤ t ≤ 24h

θ = 0,85 Si t ≤ 1h

𝐟𝐞
Avec :𝛔𝐬𝐭 =
𝛄𝐬

𝐝 : Distance entre la fibre extrême comprimée et les aciers tendus.

 2eme cas:
𝛍 > 𝛍𝐥 = 𝟎, 𝟑𝟗𝟐 Section doublement armée (SDA).
La section réelle est considérée comme équivalente à la somme des deux sections.

Page | 151
Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Me ∆M
Ast = ASL + AS2 = +
β × d × σst (d − c′) × σst

∆M
ASC =
(d − c ′ ) × σst

Avec :

Me = μe × b × d² × fbu

∆M = Mu −

𝐌𝐮 : Moment sollicitant.

𝐌𝐞 : Moment limite pour qu’une section soit simplement armée.

Remarque :

On utilisera dans nos calculs les paramètres suivant :

Tableau IV.1 Tableau récapitulatif des paramètres de calculs.

fc28 [MPa] fe [MPa] fbu [MPa] γb γs θ σst [MPa]


Situation
accidentelle 25 400 21,74 1,15 1 0,85 400
Situation
courante 25 400 14,2 1,5 1,15 1 348

2.1. Diagrammes des moments fléchissant dans les poutres principales et secondaires
(R+5 en zone IIa et III)

Page | 152
Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Portique principal le plus sollicité en zone IIa (Axe F).

Portique principal le plus sollicité en zone III (Axe F).

Page | 153
Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Portique secondaire le plus sollicité en zone III aux appuis (Axe 3).

Portique secondaire le plus sollicité en zone III en travée (Axe 3).

Page | 154
Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Portique secondaire le plus sollicité en zone IIa aux appuis (Axe 3).

Portique secondaire le plus sollicité en zone IIa en travée (Axe 3).

Page | 155
Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Portique principal le plus sollicité R+8 en zone IIa (Axe F).

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Portique principal le plus sollicité R+8 en zone III (Axe F).

Portique secondaire le plus sollicité R+8 en zone IIa aux appuis (Axe 3).

Portique secondaire le plus sollicité R+8 en zone IIa en travée (Axe 3).

Page | 157
Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Portique secondaire le plus sollicité R+8 en zone III (Axe 3).

2.2. Ferraillage des poutres

Poutres principales(𝟐𝟓 × 𝟑𝟓)

R+ 5 en zone IIa
Combinaison A adoptée
Poutre principale Mmax(KN.m) 𝜇 obs 𝛽 As (cm²) Amin ferraillage
(cm²)
-0.8GQEY 0,105 0,944 3,63
En travée 38,144 SSA 4.38 3HA14 4.62
GQEY 0,148 0,919 5,24
Aux appuis 53,670 SSA 4.38 3HA16 8.01

Page | 158
Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

R+ 5 en zone III

Poutre Combinaison As A adoptée


Mmax(KN.m) 𝜇 obs 𝛽 Amin ferraillage
principale (cm²) (cm²)

92,903 -0.8GQEY 0,256 0,849 9,83


En travée SSA 4.38 3HA16+3HA14 10.65

108,419 GQEY 0,298 0,818 11,90


Aux appuis SSA 4.38 3HA16+3HA16 12.06

R+ 8 en zone IIa

Poutre Combinaison As A adoptée


Mmax(KN.m) 𝜇 obs 𝛽 Amin ferraillage
principale (cm²) (cm²)

67,483 -0.8GQEY 0,186 0,894 6,78


En travée SSA 4.38 3HA14+3HA12 8.01

80,040 GQEY 0,220 0,874 8,22


Aux appuis SSA 4.38 3HA20 9.42

R+ 8 en zone III

Poutre Combinaison As A adoptée


Mmax(KN.m) 𝜇 obs 𝛽 Amin ferraillage
principale (cm²) (cm²)

123,844 -0.8GQEY 0,341 0,782 14,22


En travée SSA 4.38 4HA20+4HA26 15.45

136,471 GQEY 0,375 0,752 16,30


Aux appuis SSA 4.38 3HA20+3HA20 18.84

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Poutres secondaires (𝟐𝟓 × 𝟑𝟎)

R+ 5 en zone IIa

Poutre Combinaison As A adoptée


Mmax(KN.m) 𝜇 obs 𝛽 Amin ferraillage
secondaire (cm²) (cm²)

35,384 -0.8GQEX 0,137 0,926 4,07


En travée SSA 3.75 3HA14 4.62

58,002 GQEX 0,224 0,873 7,07


Aux appuis SSA 3.75 3HA14+3HA12 8.01

R+ 5 en zone III

Poutre Combinaison As A adoptée


Mmax(KN.m) 𝜇 obs 𝛽 Amin ferraillage
secondaire (cm²) (cm²)

74,348 -0.8GQEX 0,287 0,8265 9,57


En travée SSA 3.75 3HA16+3HA14 10.65

98,358 GQEX 0,380 0,745 14,05


Aux appuis SSA 3.75 3HA20+3HA16 15.45

R+ 8 en zone IIa

Poutre Combinaison As A adoptée


Mmax(KN.m) 𝜇 obs 𝛽 Amin ferraillage
secondaire (cm²) (cm²)

53,009 -0.8GQEX 0,205 0,884 6,38


En travée SSA 3.75 3HA14+3HA12 8.01

73,525 GQEX 0,284 0,829 9,44


Aux appuis SSA 3.75 3HA16+3HA14 10.65

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

R+ 8 en zone III

Combinaison A
Poutre As
Mmax(KN.m) 𝜇 obs 𝛽 Amin ferraillage adoptée
secondaire (cm²)
(cm²)

93,405 -0.8GQEX 0,361 0,764 13,01


En travée SSA 3.75 3HA20+3HA16 15.45

114,626 GQEX 0,443 0,737 16,55


Aux appuis SSA 3.75 3HA20+3HA20 18.84

3. Vérification des armatures longitudinales :

Condition de non fragilité : (Art A.4.2 /BAEL91)

Poutres principales PP :

0,23 × 𝑏 × 𝑑 × 𝑓𝑡28 0,23 × 25 × 32 × 2,1


𝐴 𝑎𝑑𝑜𝑝𝑡 é𝑒 > 𝐴𝑚𝑖𝑛 = = = 𝟎, 𝟗𝟔𝟔[𝒄𝒎𝟐 ]
𝑓𝑒 400
 Aux appuis : 𝐴 𝑎𝑑𝑜𝑝𝑡 é𝑒 > 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,966[𝑐𝑚 2 ] Condition vérifiée.
 En travée : 𝐴 𝑎𝑑𝑜𝑝𝑡 é𝑒 > 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,966 𝑐𝑚2 Condition vérifiée.

Poutres secondaires PS :

0,23×𝑏×d×𝑓𝑡28 0,23×25×27×2,1
𝐴 𝑎𝑑𝑜𝑝𝑡 é𝑒 > 𝐴𝑚𝑖𝑛 = = = 𝟎, 𝟖𝟏𝟓 𝒄𝒎²
𝑓𝑒 400

 Aux appuis : 𝐴 𝑎𝑑𝑜𝑝𝑡 é𝑒 > 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,815[𝑐𝑚2 ] Condition vérifiée.


 En travée : 𝐴 𝑎𝑑𝑜𝑝𝑡 é𝑒 > 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,815 𝑐𝑚2 Condition vérifiée.

Vérification aux cisaillements (Art 5.1.1 BAEL 91 modifiée 99) :

1. Poutres principales PP :

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

𝑻𝒖
𝝉𝒖 = < 𝝉𝒖 Avec : 𝑇𝑢 𝑚𝑎𝑥 effort tranchant max obtenu à partir de logiciel ETABS.
𝒃𝒅

111,76 × 103
𝜏𝑢 = = 1,397[𝑴𝑷𝒂]
250 × 320

𝟎,𝟐𝒇𝒄𝟐𝟖
 𝝉𝒖 = 𝒎𝒊𝒏 , 𝟓 𝑴𝑷𝒂
𝜸𝒃

0,2×25
τ𝑢 = 𝑚𝑖𝑛 , 5 𝑀𝑃𝑎 𝜏𝑢 = 𝑚𝑖𝑛 3,33; 5 𝑀𝑃𝑎
1,5

R+5 zone IIa R+5 zone III R+8 zone IIa R+8 zone III
Poutres Poutres Poutres Poutres Poutres Poutres Poutres Poutres
𝑻𝒖 𝒎𝒂𝒙
principales secondaires principales secondaires principales secondaires principales secondaires
Tmax 88,04 68,35 108,45 165,73 97,2 115,33 157,7 207,08
𝝉𝒖 1,10 1,01 1,36 2,46 1,22 1,71 1,97 3,07
𝝉𝒖 3,33 3,33 3,33 3,33 3,33 3,33 3,33 3,33
Condition Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée

Influence de l’effort tranchant :

 Sur le béton : (Art A.5.1.313. BAEL 91 modifiée)

0,4𝑓𝑐28 0,4×25
Les poutres principales : Tu= × 0,9 × 𝑑 × 𝑏0 = × 0,9 × 320 × 250 = 𝟒𝟖𝟎[𝑲𝑵]
𝛾𝑏 1,5

0,4𝑓𝑐28 0,4×25
Les poutres secondaires : Tu= × 0,9 × 𝑑 × 𝑏0 = × 0,9 × 270 × 250 = 𝟒𝟎𝟓[𝑲𝑵]
𝛾𝑏 1,5

𝑜𝑛 𝑑𝑜𝑖𝑡 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑇𝑢𝑚𝑎𝑥 < 𝑇𝑢

 Sur acier : (Art A.5.1.312. BAEL 91 modifiée)

𝑴𝒂𝒎𝒂𝒙
On doit vérifier que : 𝑻𝒎𝒂𝒙
𝒖 + >0
𝟎,𝟗×𝒅

R+5 zone IIa R+5 zone III R+8 zone IIa R+8 zone III
Poutres Poutres Poutres Poutres Poutres Poutres Poutres Poutres
principales secondaires principales secondaires principales secondaires principales secondaires
𝑻𝒖 480 405 480 405 480 405 480 405
Tu max 88,04 68,35 108,45 165,73 97,2 115,33 157,7 207,08
Condition Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Ma 53,670 108,419 80,040 136,471 58,002 98,358 73,525 114,626


𝒗é𝒓𝒊𝒇𝒊𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 87,85 67,90 108,17 165,17 97,00 114,93 157,44 206,61
Condition Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée

Donc : la vérification de l’influence de l’effort tranchant n’est pas nécessaire.

Ancrage des armatures (longueur de scellement) (art 6.1.22 BAEL 91 modifiée


99) :

∅𝑓𝑒
Longueur de scellement : 𝐿𝑠 =
4𝜏 𝑠𝑢

𝜏𝑠𝑢 = 0,6 × 𝛹𝑠 2 × 𝑓𝑡28 = 2,835 [𝑀𝑃𝑎]

1,2×400
 Pour les ∅12 : 𝐿𝑠 = = 42,33 [𝑐𝑚] ≈ 45 cm
4×2,835
1,4×400
 Pour les ∅14 : 𝐿𝑠 = = 49,38 [𝑐𝑚] ≈ 50 cm
4×2,835
1,6×400
 Pour les ∅16 : 𝐿𝑠 = = 56,44 [𝑐𝑚] ≈ 60 cm
4×2,835
2×400
 Pour les ∅20 : 𝐿𝑠 = = 70,55 [𝑐𝑚] ≈ 75 cm
4×2,835

Pour l’ancrage des barres rectilignes terminées par un crochet normal, la longueur de la partie
ancrée mesurée hors crochet est au moins égale à 𝟎. 𝟒𝒍𝒔 , pour les aciers HA.
 Pour les ∅12 : 𝐿𝑎 = 18 [𝑐𝑚] ≈ 20 cm
 Pour les ∅14 : 𝐿𝑎 = 20 [𝑐𝑚]
 Pour les ∅16 : 𝐿𝑎 = 24 [𝑐𝑚] ≈ 25 cm
 Pour les ∅20 : 𝐿𝑎 = 30 [𝑐𝑚]

Calcul des armatures transversales :

Selon le BAEL 91, le diamètre des armatures transversales doit vérifier la condition suivante :

𝑕 𝑏
∅ ≤ 𝑚𝑖𝑛 , ∅𝑙 , = 𝑚𝑖𝑛 1; 1,2; 2,5 = 1 [𝑐𝑚]
35 10

∅𝑙 : étant le plus petit diamètre des armatures longitudinales.

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

𝑕 𝑏
Pour les poutres principales : ∅ ≤ 𝑚𝑖𝑛 , ∅𝑙 , = 𝑚𝑖𝑛 1; 1,2; 2,5 = 1 [𝑐𝑚]
35 10

𝑕 𝑏
Pour les poutres secondaires : ∅ ≤ 𝑚𝑖𝑛 , ∅𝑙 , = 𝑚𝑖𝑛 0,9; 1,2; 2,5 = 0.9 [𝑐𝑚]
35 10

On prend dans les deux cas ∅ = 𝟖 [𝒎𝒎]

On choisira un cadre + un étrier soit ∅ = 𝟖 [𝒎𝒎] → 4T8=2.01cm2

 Espacement d’armatures :

 Poutres principales :
 Zone nodale :
𝑕 35
𝑆𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛 , 12∅𝑙 𝑆𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛⁡
( , 12 × 1,2)
4 4

𝑆𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛 8,75; 14,4 Soit :𝑺𝒕 = 𝟖[𝒄𝒎]

𝐴𝑡𝑚𝑖𝑛 = 0,003 × 𝑆𝑡 × 𝑏 (Art 7.5.2.2RPA/version 2003)


𝐴𝑡𝑚𝑖𝑛 = 0,003 × 8 × 25 = 𝟎, 𝟔 [𝒄𝒎𝟐 ]
𝑕 35
 Zone courante :𝑆𝑡 ≤ 𝑆𝑡 ≤ 𝑆𝑡 ≤ 17,5cm
2 2

Soit : 𝑺𝒕 = 𝟏𝟓 [𝒄𝒎]

𝐴𝑡𝑚𝑖𝑛 = 0,003 × 15 × 25 = 𝟏, 𝟏𝟐𝟓 [𝒄𝒎𝟐 ]


Poutres secondaires :

 Zone nodale
𝑕 30
𝑆𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛 , 12∅𝑙 𝑆𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛⁡
( , 12 × 1,2)
4 4

𝑆𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛⁡
(7,5 ; 14,4) Soit : 𝑺𝒕 ≈ 𝟖 [𝒄𝒎]

𝐴𝑡𝑚𝑖𝑛 = 0,003 × 8 × 25 = 𝟎, 𝟔 [𝒄𝒎𝟐 ]

 Zone courante :
𝑕 30
𝑆𝑡 ≤ 𝑆𝑡 ≤ 𝑆𝑡 ≤ 15 cm
2 2

Soit : 𝑺𝒕 = 𝟏𝟓 [𝒄𝒎]

𝐴𝑡𝑚𝑖𝑛 = 0,003 × 15 × 25 = 𝟏, 𝟏𝟐𝟓 [𝒄𝒎𝟐 ]

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

4. Vérification à L’ELS :

Etat d’ouverture des fissures :

La fissuration, dans le cas des poutres, est considérée peu nuisible, cette vérification n’est pas
nécessaire.

Etat limite de compression du béton :

On détermine les contraintes max du béton et de l’acier afin de les comparer aux contraintes
admissibles :

 Contrainte admissible de l’acier :𝜎𝑠 = 348[𝑀𝑃𝑎]


 Contrainte admissible du béton :𝜎𝑏𝑐 = 15[𝑀𝑃𝑎]
 Vérification de la contrainte dans le béton :
La contrainte de compression de béton ne doit pas dépasser la contrainte admissible.
𝜎𝑠
𝜎𝑏𝑐 = < 𝜎𝑏𝑐 = 0,6 × 𝑓𝑐28
𝐾1
𝜎𝑏𝑐 = 0,6 × 25 = 15[𝑀𝑃𝑎]
 Vérification de la contrainte dans les aciers :

𝑀𝑠 𝑓𝑒
𝜎𝑠𝑡 = ≤ 𝜎𝑠𝑡 =
𝐴𝑠 × 𝛽1 × 𝑑 𝛾𝑠
100×𝐴 𝑠
𝛽1 Est en fonction de :𝜌 =
𝑏×𝑑

(𝛽1 ,𝐾1 ) Sont tirer du tableau à l’ELS.

 Poutres principales :

PP Mmax Ast 𝜌 𝛼 𝛽 K1 k 𝜎𝑠𝑡 𝜎𝑏𝑐 𝜎𝑏𝑐 obs


(KN.m)

En 28,447 10,65 1,33 0,463 0,845 17,36 0,057 98,78 5,63 15 cv


travée

Aux 50,144 10,65 1,33 0,463 0,845 17,36 0,057 174,12 9,92 15 cv
appuis

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

 Poutres secondaires :

PP Mmax Ast 𝜌 𝛼 𝛽 K1 k 𝜎𝑠𝑡 𝜎𝑏𝑐 𝜎𝑏𝑐 obs


(KN.m)

En 30,358 6,78 0,847 0,394 0,870 23,18 0,043 160,83 6,91 15 cv


travée

Aux 43,822 8,01 1,001 0,418 0,860 20,48 0,047 198,80 9,34 15 cv
appuis

Vérification de la flèche :

On fait le calcul pour la plus grande travée dans les deux sens .BAEL99 (art.6.5.2)

𝑳
𝒇𝑬𝑻𝑨𝑩𝑺 < 𝒇 =
𝟓𝟎𝟎

 sens des poutres principales :

400
0,079 𝑐𝑚 < = 0,8 𝑐𝑚 Condition vérifiée.
500

 sens des poutres secondaires :

380
0,02607 𝑐𝑚 < = 0,76 𝑐𝑚 Condition vérifiée.
500

5. Ferraillage des poteaux

Introduction

Les poteaux sont calculés à l’état limite ultime et au séisme, selon la combinaison la plus défavorable
puis vérifiés à L’ELS en flexion composée

Les calculs se font en tenant compte de trois types de sollicitations :

 effort normal maximal (Nmax) et moment correspondant (Mcor).

Page | 166
Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

 effort normal minimal (Nmin) et le moment correspondant (Mcor).

 moment fléchissant maximal (Mmax) et l’effort normal correspondant(Ncor).

Les caractéristiques de calculer en situation durable et accidentelle :

béton Aciers

situation  b Fc28(MPa) Fbu(MPa) Fe(MPa) s s(MPa)

durable 0.85 1.5 25 14.2 400 1.15 348

accidentelle 1 1.15 25 18.48 400 1 400

Combinaison de calcul :

Les combinaisons d’actions sismiques et les actions dues aux charges verticales sont données d’après
le RPA 99 Version 2003 et BAEL 91 modifié 99 comme suite :

- Situation durable à l’ELU selon BAEL91modifée 99 : 1,35 G +1,5 Q………(1)

- Situation accidentelle (article 5.2) selon le RPA99version 2003 :

- G + Q E ………………………..(2)

- 0,8 G  E ………………………..(3)

Recommandation du RPA 99version 2003

- Armatures longitudinales

D’après le RPA99/version 2003 (Art 7.4.2.1) :

 les armatures longitudinales doivent être à haute adhérence, droites et sans crochets.

 Leur pourcentage en zone sismique IIa est limité à:

o Le pourcentage minimal est de 0.8% de la section du poteau.

o Le pourcentage maximal est de 4% en zone courante et 6% en zone de


recouvrement.

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

 Leur pourcentage en zone sismique III est limité à:

o Le pourcentage minimal est de 0.9 % de la section du poteau.

o Le pourcentage maximal est de 4% en zone courante et 6% en zone de


recouvrement.

 Le diamètre minimal est de 12mm.

 La longueur de recouvrement est Lr = 40 ∅L en zone IIa et = 50 ∅L en zone III.

 La distance entre les barres verticales ne doit pas dépasser 25cm en zone IIa et 20 cm en zone
III.

Délimitation de la zone nodale :

Pourcentage maximal
Section des poteaux Zone de Zone courante
Pourcentage minimal recouvrement Amax=0,04×b×h
Amin=0,008×b×h Amax=0,06×b×h (cm2)
(cm2) (cm2)

Poteaux (40x45) 14.4 108 72

Poteaux (35x45) 12.6 94.5 63

Poteaux (30x40) 9.6 72 48

Poteaux (50x50) 20 150 100

Poteaux (40x50) 16 120 80

Poteaux (35x40) 11.2 84 56

Page | 168
Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

h’=he/6 , b1,h1, 60

Pour:

- les poteaux (40x45) : h’=408/6 , 40,45 , 60=68cm

- les poteaux (35x45) : h’=306/6 , 35,45, 60=60cm

- les poteaux (30x40) : h’=306/6, 30,40, 60=60cm

- les poteaux (50x50) : h’=408/6 , 50 , 60=68cm

- les poteaux (40x50) : h’=306/6 , 40,50 , 60=60cm

- les poteaux (35x40) : h’=306/6 , 35,40 , 60=60cm

L’=2xh

Pour les poutres (25x35) :L’=2x35=70cm

Pour les poutres (25x30) :L’=2x30=60cm

Calcul des armatures longitudinales à l’ELU

 Exposé de la méthode de calcul à l’ELU

Chaque poteau est soumis à un effort normal N (de compression ou de traction)

et un moment fléchissant Mf, ce qui nous conduit à étudier deux cas suivants :

- Section partiellement comprimée (SPC).

- Section entièrement comprimée (SEC).

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

1 er cas : Section partiellement comprimée (SPC)

Une section est partiellement comprimée si l’une des conditions suivantes est satisfaite :

h
eu  (  c)
2

 c'  h 
N u .d  c'  M f   0.337  0.81.  .b.h 2 .f bc Avec : Mf = Mu + Nu   c 
 h 2 

Mf : Moment fictif

Calcul des armatures

Mf

b.d 2 .f bc
0.85𝑓𝑐28
avec: 𝑓𝑏𝑐 = = 14.20𝑀𝑃𝑎
𝜃𝛾𝑏

 Si :    l  0.392 la section est simplement armée.

On détermine  du tableau

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Mf
A1 
.d. s

Nu
La section réelle d’armature est : As = A 1 
s

𝑏𝑕 𝑓𝑡28
si: A𝑆 <0 donc : 𝐴𝑆 =max ; 0.23𝑏𝑕
1000 𝑓𝑒

- Si :    l  0.392 la section est doublement armée

On calcule : M r  .b.d 2 .f bc

M  M f  M r

Mr M M
A1   ; A' 
.d. s d  c'. s d  c'. s

Avec : Mr : Moment ultime pour une section simplement armée(SDA)

fe
s   348 MPa
s

Nu
La section réelle d’armature est : A’s =A’ ; As = A1 -
s

2éme cas : Section entièrement comprimée (SEC)

Une section est entièrement comprimée, si la condition suivante est satisfaite :

h 
eu    c
2 

 c' 
N u .d  c'  M f   0.337  0.81.  .b.h 2 .f bc
 h

Les sections d’armatures sont

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

N  100..b.h.f bc
A1  ; A2 = 0
100. s

Avec :
𝑁 u 𝑑−𝑐′ −𝑀 𝑓
0.375+
𝑏𝑕 𝑓 𝑏𝑐
𝛹= 𝑐′
0.857− 𝑕

Remarque :

Nous allons ferrailler par zone ; car nous avons constaté qu’il est possible d’adopter le même
ferraillage pour un certain nombre de niveau :

Pour la structure R+5 :

Zone I : RDC,

Zone II : 1er et 2éme étage.

Zone III : du 3éme au 5éme étage.

Pour la structure R+8 :

Zone I : RDC,

Zone II : 1er et 2éme étage.

Zone III : du 3éme au 5éme étage.

Zone IV : du 6éme au 8éme étage.

 Calcul du ferraillage des poteaux :

Le ferraillage des poteaux se fait par un calcul automatique à l’aide du logiciel « SOCOTEC ». Les
résultats de calcul sont résumés dans le tableau suivant :

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

5.1. Tableaux des ferraillages des poteaux dans le sens longitudinal

Structure R+5 zone IIa

Max
(A
Ami
M inf A
Section POTEA Sollicitatio Sectio n
N [kN] [kN.m Type ;A Ferraillage adopté
S [cm²] U ns n [cm²
] sup) e [cm²]
]
[cm²
]
1339,3
Nmax → SEC
C12 corr
7 3,149 ELU 0
M

14.4
- 08GQE
(40x45) Nmin → 5,603 6,54 SET 8HA16 16.08
C5 corr
423,51 X
M

Mmax → 519,34 26,874 GQEY 0 SEC


C1 corr
N
1100,8
C11 Nmax → 4,411 ELU 0 SEC
corr
4
M

- 08GEX
C1 Nmin → 2,894 3,25 SET 4HA16+
(35x45) corr
207,72 MAX 12.6 14.19
M 4HA14

GQEX
C14 Mmax → 525,73 46,424 0 SEC
corr
MIN
N

C11 Nmax → 651,21 4,538 ELU 0 SEC


corr
M
08GEX
C1 Nmin → -40,86 1,107 0,71 SET 4HA14+4HA
corr
MAX 9.6
(30x40) M 12 10.67

GQEX
C17 Mmax → 141,16 43,529 2,83 SPC
corr
MIN
N

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Structure R+5 zone III

Max
(A
M inf Ami A
Section POTEA Sollicitation Sectio Ferraillag
N [kN] [kN.m Type ;A n adopté
S [cm²] U s n e
] sup) [cm²] e [cm²]
[cm²
]
1654,1 - GQEX
C68 Nmax → Mcorr 0 SEC
8 54,022 MIN
- 08GE 16.2
min corr
18,5 4HA20+
(40x45) C68 N →M 1216,1 13,792 X SET 20.60
8 4HA16
7 MAX
1248,3 GQEX
C67 Mmax → Ncorr 56,832 0 SEC
6 MIN
1100,8
C61 Nmax → Mcorr 4,411 ELU 0 SEC
4
08GE
min corr
4HA16+
(35x45) C68 N →M -622 6,739 X 9,57 SET 14.18 14.19
4HA14
MAX
GQEX
C67 Mmax → Ncorr 758,22 96,603 1,45 SPC
MIN
C61 Nmax → Mcorr 651,21 4,539 ELU 0 SEC
08GE
C56 Nmin
→M corr
-151,61 2,054 X 2,41 SET 10.8 8HA14
(30x40) 12.3
MAX
GQEX
C64 Mmax → Ncorr 165,14 77,943 7,02 SPC
MIN

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Structure R+8 zone IIa

Max
(A
Ami
M inf A
Section POTEA Sollicitation Sectio n
N [kN] [kN.m Type ;A Ferraillage adopté
S [cm²] U s n [cm²
] sup) e [cm²]
]
[cm²
]
max
N → 1604,1
C64 corr
3,629 ELU 0 SEC
M 4
08GE 20 4HA20+4HA1
Nmin → - 13,0
(50x50) C56 17,745 X SET 6 20.6
Mcorr 831,23 6
MAX
max
M → 1603,1 GQEX
C68 54,938 0 SEC
Ncorr 2 MIN
Nmax → 1374,7
C64 corr
11,576 ELU 0 SEC
M 6
08GE
Nmin → -
(40x50) C56 9,391 X 7,43 SET 16 8HA16 16.08
Mcorr 464,64
MAX
max
M → GQEX
C67 corr
972,18 76,882 0 SEC
N MIN
Nmax →
C64 973,49 14,382 ELU 0 SEC
Mcorr
08GE
Nmin → - 11.2
(35x40) C56 corr
2,283 X 2,59 SET 8HA14 12.30
M 165,69
MAX
max
M → GQEX
C67 corr
588,9 66,152 0 SEC
N MIN
Nmax →
C60 471,55 12,118 ELU 0 SEC
Mcorr
08GE 4HA14+4HA1
Nmin → 9.6
(30x40) C56 -54,62 4,098 X 1,24 SET 2 10.67
Mcorr
MAX
max
M → GQEX
C64 corr
124,1 61,736 5,32 SPC
N MIN

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Structure R+8 zone III

Max
(A
inf Ami A
Section POTEA Sollicitation M Sectio Ferraillag
N [kN] Type ;A n adopté
S [cm²] U s [kN.m] n e
sup) [cm²] e [cm²]
[cm²
]
2388,5 GQEX
C68 Nmax → Mcorr -89,929 0 SEC
4 MIN
- 08GE 22.5
min corr
24,4 8HA20
(50x50) C56 N →M 1572,6 29,158 X SET 25.12
3
6 MAX
2388,5 GQEX
C68 Mmax → Ncorr 89,929 0 SEC
4 MIN
-
max corr
1544,5 GQEX
C67 N →M 110,03 0 SEC
9 MIN
9
08GE
min corr
14,3 4HA20+
(40x50) C56 N →M -911,98 15,181 X SET 18 20.60
2 4HA16
MAX
08GE
max corr
110,13 12,6
C67 M →N -276,48 X SPC
3 6
MAX
1051,0 GQEX
C64 Nmax → Mcorr -55,061 0 SEC
9 MIN
08GE
min corr 12.6 4HA16+
(35x40) C56 N →M -351,54 3,87 X 5,41 SET 14.19
4HA14
MAX
104,52 GQEX
C67 Mmax → Ncorr 742,38 3,87 SPC
3 MIN
C60 Nmax → Mcorr 483,26 12,753 ELU 0 SEC
08GE
C56 N min
→M corr
-106,76 7,074 X 2,32 SET 10.8 8HA14
(30x40) 12.3
MAX
GQEX
C64 Mmax → Ncorr 134,71 87,398 8,67 SPC
MIN

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Remarque :

Pour les sections calculées qui sont inférieures à Amin, le ferraillage des différents poteaux
correspendant se fera suivant la section minimale d’armatures As recommandée par le règlement
«RPA.99/modifiée2003».

5.2. Les armatures transversales

Les armatures transversales sont disposées dans les plans perpendiculaires à l’axe longitudinal.

Le rôle des armatures transversales consiste à :

- Empêcher les déformations transversales du béton et le flambement des

armatures longitudinales

- Reprendre les efforts tranchants et les sollicitations des poteaux au cisaillement

- Positionner les armatures longitudinales

 Selon BAEL 91modifier 99(Art A8.1.3)

 Le diamètre :

Le diamètre des armatures transversales est au moins égal à la valeur normalisée la plus proche du
tiers du diamètre des armatures longitudinales qu’elles maintiennent.

∅𝑙
∅𝑡  (𝑺𝒆𝒍𝒐𝒏 𝑩𝑨𝑬𝑳 𝟗𝟏 𝒎𝒐𝒅𝒊𝒇𝒊𝒆𝒓 𝟗𝟗/𝑨𝒓𝒕 𝑨𝟖. 𝟏. 𝟑)
3

∅𝑙 20
∅𝑡 = = = 6.67𝑚𝑚
3 3

Soit: φt  8mm Avec : Φl : est le plus grand diamètre des armatures longitudinales.

 Selon le RPA 99 version 2003 (Art 7.4.2.2)

Les armatures transversales des poteaux sont calculées à l'aide de la formule suivante :

𝐴𝑡 𝜌×𝑉𝑢
=
𝑆𝑡 𝑕 𝑒 ×𝑓𝑒

Avec : At : armatures transversales

Vu : effort tranchant de calcul

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

h1 : hauteur totale de la section brute

St : espacement des armatures transversales

 Espacement des armatures transversales « S t » Selon le RPA99 version 2003

(Art 7.4.2.2)

La valeur maximum de l’espacement des armatures transversales est fixée comme suit :

Dans la zone nodale

𝑆𝑡 ≤ min (10∅l ; 15𝑐𝑚) longitudinale

𝑆𝑡 ≤ min (10×1,2 ; 15𝑐𝑚) = min (12 ; 15𝑐𝑚) → 𝑆𝑡 =10 𝑐𝑚

Dans la zone courante

𝑆𝑡 ≤ 15 ∅l

𝑆𝑡 ≤ 15 ∅l =15×1,2=18 cm → 𝑆𝑡 =15 𝑐𝑚

Avec : ∅L = 12mm est le diamètre minimal des armatures longitudinales des poteaux.

Conclusion :

On adopte : 𝑆𝑡 =10 𝑐𝑚 en zone nodale

𝑆𝑡 =15 𝑐𝑚 en zone courante

Quantité d’armature minimale

On a : λg>5, d’où : -zone nodale: Amin= 0.3%(𝑡 × 𝑏)

-zone courante: Amin = 0.3%(𝑡 × 𝑏)

 Coefficient correcteur « 𝜌 » : qui tient compte du mode fragile de la rupture par effort
tranchant :

𝜌 = 2.5 si l’élancement géométrique g ≥ 5

𝜌 = 3.75 si l’élancement géométrique g< 5

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

- Calcul d’élancement géométrique :

Tableau IV.3 des valeurs de l’élancements géométrique g .

SECTION DES
POTEAUX L0 (m) Lf=0.7L0(m) 𝐿𝑓
𝑔 =
(cm2) 𝑎

R+5 (40x45) 4.08 2,86 7,14


(35x45) 3.06 2,14 6,12
(30x40) 3.06 2,14 7,14
R+8 (50x50) 4.08 2,86 5,71
(40x50) 3.06 2,14 5,36
(35x40) 3.06 2,14 6,12
(30x40) 3.06 2,14 7,14

niveaux Section Espacement A 𝑔 Effort At A Vérification


(cm2) (cm) min tranchant (cm2) adopté
(cm2) max à
l’ELU
(KN)
R+5 Zone RDC Zone I Zone 10 1,20 7.14 23.29 0.364 4HA8= CV
IIa (40x45) nodale 2.01cm2
Zone 15 1,80 0.546 (2 CV
courante cadres
de φ8)

1er Zone Zone 10 1,05 6.12 30.93 0.552 4HA8= CV


– II nodale 2.01cm2
2ème (35x45) Zone 15 1,58 0.828 (2 CV
courante cadres
de φ8)

3ème Zone Zone 10 0,90 7.14 31.86 0.664 4HA8= CV


– III nodale 2.01cm2
5ème (30x40) Zone 15 1,35 0.996 (2 CV
courante cadres
de φ8)

R+5 RDC Zone I Zone 10 1,20 7.14 52.81 0.825 4HA8= CV


Zone (40x45) nodale 2.01cm2
III Zone 15 1,80 1.238 (2 CV
courante cadres
de φ8)

1er Zone Zone 10 1,05 6.12 63.85 1.140 4HA8= CV


– II nodale 2.01cm2
2ème (35x45) Zone 15 1,58 1.710 (2 CV
courante cadres
de φ8)

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

3ème Zone Zone 10 0,90 7.14 57.08 1.189 4HA8= CV


– III nodale 2.01cm2
5ème (30x40) Zone 15 1,35 1.784 (2 CV
courante cadres
de φ8)

R+8 RDC Zone I Zone 10 1,50 5.71 46.09 0.576 4HA8= CV


Zone (50x50) nodale 2.01cm2
IIa Zone 15 2,25 0.864 (2 CV
courante cadres
de φ8)

1er Zone Zone 10 1,20 5.63 50.39 0.787 4HA8= CV


– II nodale 2.01cm2
2ème (40x50) Zone 15 1,80 1.181 (2 CV
courante cadres
de φ8)

3ème Zone Zone 10 1,05 6.12 42.72 0.763 4HA8= CV


– III nodale 2.01cm2
5ème (35x40) Zone 15 1,58 1.144 (2 CV
courante cadres
de φ8)

6ème Zone Zone 10 0,90 7.14 45.3 0.944 4HA8= CV


– IV nodale 2.01cm2
ème
8 (30x40) Zone 15 1,35 1.416 (2 CV
courante cadres
de φ8)

R+8 RDC Zone I Zone 10 1,50 5.71 82.43 1.030 4HA8= CV


Zone (50x50) nodale 2.01cm2
III Zone 15 2,25 1.546 (2 CV
courante cadres
de φ8)

1er Zone Zone 10 1,20 5.63 81.63 1.275 4HA8= CV


– II nodale 2.01cm2
2ème (40x50) Zone 15 1,80 1.913 (2 CV
courante cadres
de φ8)

3ème Zone Zone 10 1,05 6.12 62.09 1.109 4HA8= CV


– III nodale 2.01cm2
5ème (35x40) Zone 15 1,58 1.663 (2 CV
courante cadres
de φ8)

6ème Zone Zone 10 0,90 7.14 64.11 1.336 4HA8= CV


– IV nodale 2.01cm2
8ème (30x40) Zone 15 1,35 2.003 (2 CV
courante cadres
de φ8)

Page | 180
Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

 Longueur de scellement droit (BAEL 91modifée99/Art 2.3.2)

∅𝑓𝑒
𝑙𝑠 = 𝑎𝑣𝑒𝑐: 𝜏𝑠𝑢 = 0.6 2𝑠 𝑓𝑡28
4𝜏𝑠𝑢

Et : Ψs =1.5 pour les aciers à haute adhérence , ft28 =0.6+0.06fc28=0.6+0.0625=2.1 MPa

-Pour les HA12 :


∅𝑓𝑒 1.2 × 400
𝑙𝑠 = = = 42.328𝑐𝑚
4𝜏𝑠𝑢 4 × 2.835

-Pour les HA14 :


∅𝑓𝑒 1.4 × 400
𝑙𝑠 = = = 49.38𝑐𝑚
4𝜏𝑠𝑢 4 × 2.835

-Pour les HA16 :


∅𝑓𝑒 1.6 × 400
𝑙𝑠 = = = 56.44𝑐𝑚
4𝜏𝑠𝑢 4 × 2.835

-Pour les HA 20 :
∅𝑓𝑒 2 × 400
𝑙𝑠 = = = 70.55𝑐𝑚
4𝜏𝑠𝑢 4 × 2.835

 Vérification au cisaillement : (RPA/ Art7.4.3.2)

𝑉𝑢
𝑜𝑛 𝑑𝑜𝑖𝑡 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑒: 𝜏𝑏 = ≤ 𝜏𝑏𝑢 = 𝜌𝑑 × 𝑓𝑐28
𝑏𝑑

Avec : d= 0.075 si g 5

d= 0.04 si g ≤5

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Tableau IV.4 Vérification au cisaillement

poteaux b h d Structure g Vu b 𝜏 Vérification


𝜏𝑏 ≤ 𝜏𝑏𝑢

(40x45) 40 45 0.075 R+5 7.14 23.29 0,014 1.875 CV


Z IIa
R+5 52.81 0,031 1.875 CV
Z III
(35x45) 35 45 0.075 R+5 6.12 30.93 0,021 1.875 CV
Z IIa
R+5 63.85 0,043 1.875 CV
Z III
(30x40) 30 40 0.075 R+5 7.14 31.86 0,029 1.875 CV
Z IIa
R+5 57.08 0,051 1.875 CV
Z III
(50x50) 50 50 0.075 R+8 5.71 46.09 0,020 1.875 CV
Z IIa
R+8 82.43 0,035 1.875 CV
Z III
(40x50) 40 50 0.075 R+8 5.63 50.39 0,027 1.875 CV
Z IIa
R+8 81.63 0,043 1.875 CV
Z III
(35x40) 35 40 0.075 R+8 6.12 42.72 0,033 1.875 CV
Z IIa
R+8 62.09 0,048 1.875 CV
Z III
(30x40) 30 40 0.075 R+8 7.14 45.3 0,041 1.875 CV
Z IIa
R+8 64.11 0,058 1.875 CV
Z III

5.3. Vérification à L’ELS

 Etat limite d’ouvertures des fissures

Aucune vérification n’est nécessaire car la fissuration est peu nuisible.

 Condition de non fragilité

La section des armatures longitudinales doit vérifier la condition suivant :

𝑓𝑡28 𝑒𝑠 − 0.455𝑑
𝐴𝑆 > 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0.23 𝑏𝑑
𝑓e 𝑒𝑠 − 0.185𝑑

Avec : Amin : section minimale d’aciers tendus

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

ft28 : résistance du béton à la traction à l’âge de 28 jours

fe : contrainte limite élastique des aciers

es : excentricité de l’effort normal à l’ELS

d : hauteur utile

As : la section d’armature longitudinale adopté.

Tableau IV.5 vérification de la condition de non fragilité.

Section
Ns (KN) Ms (KNm) es (m) Vérification
(cm2)
A min A adoptée

Zone I Nmax → Mcorr 973,41 2,263 0,002 4,99 16.08 CV

(40x45) Nmin → Mcorr 132,44 3,092 0,023 5,00 CV

Mmax → Ncorr 443,27 17,442 0,039 5,00 CV

Zone II Nmax → Mcorr 800,11 3,172 0,004 4,37 14.19 CV


R+5 Zone
(35x45) Nmin → Mcorr 75,9 1,574 0,021 4,37 CV
IIa
Mmax → Ncorr 279,26 20,158 0,072 4,39 CV

Zone III Nmax → Mcorr 473,72 3,291 0,007 3,30 CV

(30x40) Nmin → Mcorr 9,27 0,992 0,107 3,33 10.67 CV

Mmax → Ncorr 61,49 26,812 0,436 3,43 CV

Zone I Nmax → Mcorr 973,4 2,262 0,002 4,99 20.60 CV

(40x45) Nmin → Mcorr 132,44 3,087 0,023 5,00 CV

Mmax → Ncorr 443,27 17,442 0,039 5,00 CV

Zone II Nmax → Mcorr 800,11 3,172 0,004 4,37 14.19 CV

R+5 Zone III (35x45) Nmin → Mcorr 75,9 1,574 0,021 4,37 CV

Mmax → Ncorr 279,26 20,158 0,072 4,39 CV

Zone III Nmax → Mcorr 473,72 3,291 0,007 3,30 12.3 CV

(30x40) Nmin → Mcorr 9,27 0,992 0,107 3,33 CV

Mmax → Ncorr 61,49 26,812 0,436 3,43 CV

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Zone I Nmax → Mcorr 1160,19 2,623 0,002 6,98 20.60 CV

(50x50) Nmin → Mcorr 259,12 2,776 0,011 6,98 CV

Mmax → Ncorr 629,68 20,752 0,033 6,99 CV

Zone II 994,15 8,374 0,008 5,59 CV

(40x50) Nmin → Mcorr 166,45 0,875 0,005 5,59 16.08 CV

Mmax → Ncorr 457,22 20,71 0,045 5,60 CV


R+8 Zone
IIa
Zone III Nmax → Mcorr 704,01 10,391 0,015 3,85 12.30 CV

(35x40) Nmin → Mcorr 73,35 -0,265 -0,004 3,84 CV

Mmax → Ncorr 328,01 18,669 0,057 3,87 CV

Zone IV Nmax → Mcorr 343,35 8,757 0,026 3,30 10.67 CV

(30x40) Nmin → Mcorr 7,62 -0,365 -0,048 3,28 CV

Mmax → Ncorr 74,67 26,619 0,356 3,40 CV

Zone I Nmax → Mcorr 1195,72 2,702 0,002 6,98 CV

(50x50) Nmin → Mcorr 263,3 2,913 0,011 6,98 25.12 CV

Mmax → Ncorr 650,95 21,844 0,034 7,00 CV

Zone II 1024,26 8,596 0,008 5,59 20.60 CV

(40x50) Nmin → Mcorr 169,35 0,964 0,006 5,59 CV

Mmax → Ncorr 472,2 21,823 0,046 5,60 CV


R+8 Zone III
Zone III Nmax → Mcorr 724,12 10,71 0,015 3,85 14.19 CV

(35x40) Nmin → Mcorr 74,8 -0,21 -0,003 3,84 CV

Mmax → Ncorr 337,67 19,683 0,058 3,87 CV

Zone IV Nmax → Mcorr 352,02 9,227 0,026 3,30 CV

(30x40) Nmin → Mcorr 7,59 -0,412 -0,054 3,28 12.30 CV

Mmax → Ncorr 74,73 26,737 0,358 3,40 CV

 Etat limite de compression du béton (Art A.4.5,2/BAEL 91modifier 99)

Les sections adoptées seront vérifiées à l’ELS ; pour cela on détermine les contraintes max du béton
afin de les comparer aux contraintes admissibles

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

𝜎𝑏𝑐 ≤ 𝜎𝑏𝑐 = 0.6𝑓𝑐28 = 0.6 × 25 = 15𝑀𝑃𝑎

Remarque :

Aucune vérification n’est nécessaire pour l’acier (fissuration peu nuisible).

-Tableau récapitulatif des vérifications de contraintes calculées en utilisant le logiciel [SOCOTEC] :

Tableau IV.7 Vérification des contraintes.

Section Ns Ms sup (MPa)


Observation inf (MPa) Vérification
(cm2) (KN) (KNm)

Nmax
→ 973,41 2,263 0,002 CV
Mcorr

Zone I
Nmin
(40x45) → 132,44 3,092 0,023 CV
corr
M

R+5 Mmax
Zone → 443,27 17,442 0,039 CV
corr
IIa N

Nmax
→ 800,11 3,172 0,004 CV
Zone II M corr

(35x45)

Nmin
→ 75,9 1,574 0,021 CV
corr
M

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Mmax
→ 279,26 20,158 0,072 CV
corr
N

Nmax
→ 473,72 3,291 0,007 CV
corr
M

Zone III
Nmin
(30x40) → 9,27 0,992 0,107 CV
Mcorr

Mmax
→ 61,49 26,812 0,436 CV
corr
N

Nmax
→ 973,4 2,262 0,002 CV
corr
M

Zone I
Nmin
(40x45) → 132,44 3,087 0,023 CV
corr
M
R+5
Zone
III
Mmax
→ 443,27 17,442 0,039 CV
corr
N

Zone II Nmax
→ 800,11 3,172 0,004 CV
(35x45) Mcorr

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Nmin
→ 75,9 1,574 0,021 CV
corr
M

Mmax
→ 279,26 20,158 0,072 CV
corr
N

Nmax
→ 473,72 3,291 0,007 CV
Mcorr

Zone III
Nmin
(30x40) → 9,27 0,992 0,107 CV
corr
M

Mmax
→ 61,49 26,812 0,436 CV
corr
N

Nmax
→ 1160,19 2,623 0,002 CV
corr
M

Zone I
R+8 Nmin
Zone (50x50) → 259,12 2,776 0,011 CV
corr
IIa M

Mmax
→ 629,68 20,752 0,033 CV
corr
N

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

994,15 8,374 0,008 CV

Zone II
Nmin
(40x50) → 166,45 0,875 0,005 CV
corr
M

Mmax
→ 457,22 20,71 0,045 CV
corr
N

Nmax
→ 704,01 10,391 0,015 CV
corr
M

Zone III
Nmin
(35x40) → 73,35 -0,265 -0,004 CV
corr
M

Mmax
→ 328,01 18,669 0,057 CV
corr
N

Nmax
→ 343,35 8,757 0,026 CV
Zone IV Mcorr

(30x40)

Nmin
→ 7,62 -0,365 -0,048 CV
corr
M

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Mmax
→ 74,67 26,619 0,356 CV
corr
N

Nmax
→ 1195,72 2,702 0,002 CV
corr
M

Zone I
Nmin
(50x50) → 263,3 2,913 0,011 CV
Mcorr

Mmax
→ 650,95 21,844 0,034 CV
corr
N

R+8
Zone 1024,26 8,596 0,008 CV
III

Zone II
Nmin
(40x50) → 169,35 0,964 0,006 CV
corr
M

Mmax
→ 472,2 21,823 0,046 CV
corr
N

Zone III
Nmax
(35x40) → 724,12 10,71 0,015 CV
Mcorr

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Nmin
→ 74,8 -0,21 -0,003 CV
corr
M

Mmax
→ 337,67 19,683 0,058 CV
Ncorr

Nmax
→ 352,02 9,227 0,026 CV
corr
M

Zone IV
Nmin
(30x40) → 7,59 -0,412 -0,054 CV
corr
M

Mmax
→ 74,73 26,737 0,358 CV
corr
N

Conclusion

Toutes les conditions sont vérifiées, le ferraillage final adopté pour les poteaux est comme
suit :

Tableau IV.7. Résultats de ferraillage des poteaux

Section (cm2) A adoptée

Zone I (40x45) 8HA16 16.08

R+5 Zone II (35x45) 4HA16+4HA14 14.19

Zone IIa
10.67
Zone III (30x40) 4HA14+4HA12

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Zone I (40x45) 4HA20+4HA16 20.60

R+5
Zone II (35x45) 4HA16+4HA14 14.19

Zone III
8HA14
Zone III (30x40) 12.3

4HA20+4HA16
Zone I (50x50) 20.60

Zone II 16.08
R+8
8HA16
Zone IIa (40x50)

Zone III (35x40) 8HA14 12.30

Zone IV (30x40) 4HA14+4HA12 10.67

Zone I (50x50) 8HA20 25.12

Zone II (40x50) 4HA20+4HA16 20.60

R+8
Zone III (35x40) 4HA16+4HA14 14.19
Zone III

8HA14
Zone IV (30x40) 12.30

6. Ferraillage des voiles

Introduction

Le voile est un élément structural de contreventement soumis à des forces verticales


(charges permanent et surcharges), et à des sollicitations horizontales dues au séisme.

Pour faire face à ces sollicitations, on doit prévoir trois types d’armatures :

 Armatures verticales.
 Armatures horizontales.

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

 Armatures transversales.

Les voiles seront calculés en flexion composé sous les combinaisons les plus défavorables.
Pour cela nous allons utiliser la méthode des contraintes.

6.1. Combinaison d’action

Les combinaisons à prendre en comptes sont données ci-dessous :

Selon le RPA version 2003 : G + Q ±E

0.8 G ± E

Selon le (BAEL 91modifée 99) : 1.35G+1.5 Q

G+Q

Dans le but de faciliter la réalisation et les calculs on décompose nos structures en zones :

Section (cm2)

Zone I RDC

R+5 Zone IIa Zone II 1er – 2ème

Zone III 3ème – 5ème

Zone I RDC

R+5 Zone III Zone II 1er – 2ème

Zone III 3ème – 5ème

Zone I RDC

Zone II
R+8 Zone IIa 1er – 2ème

Zone III 3ème – 5ème

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Zone IV 6ème – 8ème

Zone I RDC

Zone II 1er – 2ème


R+8 Zone III
Zone III 3ème – 5ème

Zone IV 6ème – 8ème

6.2. Ferraillage des voiles

Le calcule se fera par la méthode des tronçons de la RDM, qui se fait pour une bande de
largeur (d).

 Exposé de la méthode de calcul

La méthode consiste à déterminer le diagramme des contraintes à partir des sollicitations les
plus défavorables (N, M) :

N M V
 max  
B I

N M V '
 min  
B I

Avec :B : section du voile. , B = L× e.

I : moment d’inertie du voile considéré.

𝐿
V=V' : bras de leIVer du voile : V =
2

Le calcul se fera par bandes de longueur (d) donnée par :

h 2 
d  min  e ; Lc  RPA 99 (Art.7.7.4).
2 3 

Avec :he: hauteur entre nus du planchers du voile considéré.

 max
Lc : la longueur de la zone comprimée, avec Lc  L
 max   min

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Lt = L -LC avec Lt : longueur de la zone tendue.

En fonction des contraintes agissant sur le voile, trois cas peuvent se présenter :

1. section entièrement comprime (SEC).


2. Section partiellement comprime (SPC).
3. Section entièrement tendue (SET).

 Section entièrement comprimée :

1 2
 max   1
Ni  de  max
2 i i+1
  min
d d d
1   2
N i 1  d e
2

Avec e : épaisseur du voile. Figure IV-III-1: Diagramme des contraintes d’une (S.E.C)

 Section partiellement comprimée :

1
N i 1  d e  max
2
-

  1
Ni   d e
2 +
 min

Figure IV-III-2: Diagramme des contraintes d’une (S.P.C)

 Section entièrement tendue : d


σmax  min

1
 max   1
Ni  d e
2

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Figure IV-III-3: Diagramme des contraintes d’une (S.E.T)

1- Armatures verticales :

 Section entièrement comprimée :

N i  B  f c 28
Av 
 s2

Avec : B : section du voile

 s 2 : Contrainte de l’acier à 2 ‰ = 348 MPa.

 Section partiellement comprimée(Art. A.11.3, BAEL91):

Ni
Av 
 s10

Avec  s10 : Contrainte de l’acier à 10 ‰= 400 MPa.

 Section entièrement tendue :

Ni
Av =
σs

2- Armatures minimales :
 Compression simple (Art. A.8.1, 2 BAEL91 modifiée 99) :

- A min  4 cm par mètre de parement mesuré perpendiculaire à ces armatures.


2

A min
- 0.2 %   0.5 % avec B : section du béton comprimée.
B

 Traction simple :

B  f t 28
Amin 
fe

Avec : B : section du béton tendue.

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Le pourcentage minimum des armatures verticales de la zone tendue doit rester au


moins égale à 0.2 % de la section horizontale du béton tendu.

3- Exigences de R PA 99 réIVse 2003 :

Le pourcentage minimum d’armatures verticales et horizontales des trumeaux, est donné


comme suit :

 Globalement dans la section du voile 0.15 %.


 En zone courantes 0.10 %.

4- Armatures horizontales :

Les barres horizontales doivent être munies de crochets à 135° ayant une longueur de 10 Ф.

Av
 D’après le (BEAL 91 modifiée 99) : AH 
4
 D’après le RPA 2003 : AH  0.15 %  B
- Les barres horizontales doivent être disposées vers l’extérieur.

- Le diamètre des barres verticales et horizontales des voiles ne devrait pas dépasser 0.1 de
l’épaisseur du voile.
5- Armatures transversales :(article 7.7.4.3 du RPA 2003)

Les armatures transversales sont perpendiculaires aux faces des refends.

Elles retiennent les deux nappes d’armatures verticales, ce sont généralement des épingles
dont le rôle est d’empêcher le flambement des aciers verticaux sous l’action de la compression d’après
l’article 7.7.4.3 du RPA 2003.

Les deux nappes d’armatures verticales doivent être reliées au moins par (04) épingle au
mètre carré.

6- Armatures de coutures :

Le long des joints de reprise de coulage, l’effort tranchant doit être repris par les aciers de coutures
dont la section est donnée par la formule :

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

T
Avj 1.1
fe (Article 7.7.4.3/RPA99 version 2003)
T 1.4 Vu

Vu : Effort tranchant calculée au niveau considéré

Cette quantité doit s’ajouter à la section d’aciers tendus nécessaire pour équilibrer les efforts
de traction dus au moment de renversement.

7- Potelet :

Il faut prévoir à chaque extrémité du voile un potelet armé par des barres verticales,
dont la section de celle-ci est  4HA10.

8- Espacement :

D’après l’art 7.7.4.3 du RPA 99 modifier 2003, l’espacement des barres horizontales et verticales
doit être inférieur à la plus petite des deux valeurs suivantes :

S  1.5 e
Avec : e = épaisseur du voile
S  30 cm

A chaque extrémité du voile l’espacement des barres doit être réduit de moitié sur (0.1) de la
longueur du voile, cet espacement d’extrémité doit être au plus égale à (15 cm).

9- Longueur de recouvrement :

Elles doivent être égales à :

- 40Φ pour les barres situées dans les zones où le recouvrement du signe des efforts est
possible.

- 20Φ pour les barres situées dans les zones comprimées sous action de toutes les
combinaisons possibles de charges.

10- Diamètre minimal :

Le diamètre des barres verticales et horizontales des voiles ne devrait pas dépasser (0.10)
de l’épaisseur du voile.

Page | 197
Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

S2 S

 4HA10 e

L 10 L 10
L

Figure IV-III-4 : Disposition des armatures verticales dans les voiles

6.3. Vérifications

 Vérification à L’ELS :

Pour cet état, il considère l’effort : Ns = G + Q

N
b  b
B  15  A
 b  0.6  f c 28 15 MPa

Avec :Nser : Effort normal appliqué.

B : Section du béton.

A: Section d’armatures adoptée.

 Vérification de la contrainte de cisaillement :

 D’après le RPA 2003

 b   b  0.2  f c 28

V
b  Avec : V  1.4Vu , calcul
b0  d

D’ou:b0 : Epaisseur du linteau ou du voile.

d : Hauteur utile (d = 0.9× h).

h : Hauteur totale de la section brute.

 D’après le BAEL :

Il faut vérifier que :

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

 u  u
Vu
u 
b d

 u : Contrainte de cisaillement.

 f cj 
 u  min  0.15 , 4MPa  ; Pour la fissuration préjudiciable.
 b 

Les sollicitations les plus défavorables sont résumées dans le tableau ci-dessous :

Cas n°1 : N max →M correspondant(Compression)

Cas n°2 : N min →M correspondants (Traction)

Cas n°3 : Mmax → N correspondant

Voiles, R+5 zone IIa

Etages RDC E1-E2 E3-E5

VL VT VL VT VL VT

Caractéristique L (m) 2 1,4 2 1,4 2 1,4


s
he(entre poutre) (m) 3,78 3,73 2,76 2,71 2,76 2,71

géométriques e (m) 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2

B (m2) 0,4 0,28 0,4 0,28 0,4 0,28

I (m4) 0,133 0,046 0,133 0,046 0,133 0,046

V=V' (m) 1 0,7 1 0,7 1 0,7

T (KN) 317,17 846,16 292,19 692,74 214,91 483,97

σmax (KN/m2) 6801,89 10255,54 4068,1 6304,72 4284,5 3338,6

σmin (Traction - ) (KN/m2) -4314,9 -7523,5 -2465,8 -4569,7 -3849,9 -2046,3

NATURE SPC SPC SPC SPC SPC SPC

Lc (m) 1,224 0,808 1,245 0,812 1,053 0,868

LT (m) 0,776 0,592 0,755 0,588 0,947 0,532

d (cm) 0,816 0,538 0,830 0,541 0,702 0,579

d1 =d2 (m) 0,388 0,296 0,377 0,294 0,473 0,266

σ1 (KN/m2) 2157,45 3761,750 1232,900 2284,850 1924,950 1023,150


0

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

N1 (KN) 251,219 334,288 139,584 201,632 273,316 81,649

N2 (KN) 83,740 111,429 46,528 67,211 91,105 27,216

ferraillage Av1 (cm2) 6,280 8,357 3,490 5,041 6,833 2,041

Av2 (cm2) 2,093 2,786 1,163 1,680 2,278 0,680

Avj (cm2) 12,211 32,577 11,249 26,670 8,274 18,633

AVt1=Av1+Avj (cm2) 9,333 16,501 6,302 11,708 8,901 6,699


*1/4
AVt2=Av2+Avj (cm2) 5,146 10,930 3,976 8,348 4,346 5,339
*1/4
Av1 min/Bande 1 (cm2) 1,553 1,185 1,510 1,177 1,893 1,064

Av2 min/Bande 2 (cm2) 1,553 1,185 1,510 1,177 1,893 1,064

A1=AVt1/2 (cm2) 4,667 8,251 3,151 5,854 4,451 3,350


(/nappe)
A2=AVt2/2 (cm2) 2,573 5,465 1,988 4,174 2,173 2,669
(/nappe)
A1retenue/Band (cm2) 4,67 8,25 3,15 5,85 4,45 3,35
e/nappe
A2retenue/Band (cm2) 2,57 5,47 1,99 4,17 2,17 2,67
e/nappe
Choix bande1 4HA14 6HA14 4A12 6HA12 4HA12 6HA10
d'armature/Ban
de/nappe bande2 4HA12 5HA12 4HA10 5HA12 4HA10 5HA10

Av1 Aadoptée (cm2) 6,15 9,23 4,52 6,78 4,52 4,71

Av2 Aadoptée (cm2) 4,52 5,65 3,14 5,65 3,14 3,92

Ah (BAEL) (cm2) 1,17 2,06 0,79 1,46 1,11 0,84

Ahmin/m (RPA) (cm2) 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00

Ah retenue/m (cm2) 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50

Ah (cm2) 5HA10 5HA10 5HA10 5HA10 5HA10 5HA10


choix/nappe/m
Ahtotale (cm2) 3,92 3,92 3,92 3,92 3,92 3,92
retenue/nappe/
m
Armature (cm2) 4 4 épingles 4 épingles 4 épingles 4 épingles 4 épingles
transversale épingles HA8/m2 HA8/m2 HA8/m2 HA8/m2 HA8/m2
HA8/m
2
vérifications τbadmissible=5MPa τb(RPA) 1,233 4,701 1,136 3,849 0,836 2,689

τuadmissible=2,5 τu(BAEL) 0,881 3,358 0,812 2,749 0,597 1,921

contraintes ELS Ns (KN) 1955,9 1420,7 1682,3 1179,1 1095,1 739,79

σbc=15 σbc 4,88 5,06 4,20 4,20 2,73 2,64

vérification CV CV CV CV CV CV

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Voiles, R+5 zone III

Etages RDC E1-E2 E3-E5

VL VT VL VT VL VT

Caractéristiques L (m) 2 1,4 2 1,4 2 1,4

he(entre poutre) (m) 3,78 3,73 2,76 2,71 2,76 2,71

géométriques e (m) 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2

B (m2) 0,4 0,28 0,4 0,28 0,4 0,28

I (m4) 0,133 0,046 0,133 0,046 0,133 0,046

V=V' (m) 1 0,7 1 0,7 1 0,7

T (KN) 742,27 1339,61 658,64 1616,35 478,22 1133,75

σmax (KN/m2 14162,82 21201,6 9034,55 12730,04 8803,99 5966,56


) 3
σmin (Traction - ) (KN/m2 -11649,58 - - -11037 -8586,52 -4687,6
) 18552,0 6753,23
1
NATURE SPC SPC SPC SPC SPC SPC

Lc (m) 1,097 0,747 1,144 0,750 1,013 0,784

LT (m) 0,903 0,653 0,856 0,650 0,987 0,616

d (cm) 0,732 0,498 0,763 0,500 0,675 0,523

d1 =d2 (m) 0,451 0,327 0,428 0,325 0,494 0,308

σ1 (KN/m2 5824,790 9276,00 3376,61 5518,500 4293,260 2343,80


) 5 5 0
N1 (KN) 788,648 909,064 433,305 538,166 635,936 216,556

N2 (KN) 262,883 303,021 144,435 179,389 211,979 72,185

ferraillage Av1 (cm2) 19,716 22,727 10,833 13,454 15,898 5,414

Av2 (cm2) 6,572 7,576 3,611 4,485 5,299 1,805

Avj (cm2) 28,577 51,575 25,358 62,229 18,411 43,649

AVt1=Av1+Avj*1/4 (cm2) 26,861 35,620 17,172 29,012 20,501 16,326

AVt2=Av2+Avj*1/4 (cm2) 13,716 20,469 9,950 20,042 9,902 12,717

Av1 min/Bande 1 (cm2) 1,805 1,307 1,711 1,300 1,975 1,232

Av2 min/Bande 2 (cm2) 1,805 1,307 1,711 1,300 1,975 1,232

A1=AVt1/2 (/nappe) (cm2) 13,430 17,810 8,586 14,506 10,251 8,163

A2=AVt2/2 (/nappe) (cm2) 6,858 10,235 4,975 10,021 4,951 6,358

Page | 201
Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

A1retenue/Bande/napp (cm2) 13,43 17,81 8,59 14,51 10,25 8,16


e
A2retenue/Bande/napp (cm2) 6,86 10,23 4,98 10,02 4,95 6,36
e
Choix bande1 7HA16 6HA20 6HA14 3HA20+3A20 3HA16+3HA1 6HA14
d'armature/Bande/nap 4
pe bande2 5HA14 6HA16 5HA14 3HA16+3HA1 5HA12 6HA12
4
Av1 Aadoptée (cm2) 14,07 18,84 9,23 15,45 10,65 9,23

Av2 Aadoptée (cm2) 5,69 12,06 7,69 10,65 5,65 6,78

Ah (BAEL) (cm2) 3,36 4,45 2,15 3,63 2,56 2,04

Ahmin/m (RPA) (cm2) 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00

Ah retenue/m (cm2) 1,68 2,23 1,50 1,81 1,50 1,50

Ah choix/nappe/m (cm2) 5HA10 5HA10 5HA10 5HA10 5HA10 5HA10

Ah totale (cm2) 3,92 3,92 3,92 3,92 3,92 3,92


retenue/nappe/m
Armature transversale (cm2) 4 épingles 4 4 4 épingles 4 épingles 4
HA8/m2 épingles épingles HA8/m2 HA8/m2 épingles
HA8/m2 HA8/m2 HA8/m2
vérifications τbadmissible=5MPa τb(RPA) 2,887 7,442 2,561 8,980 1,860 6,299

τuadmissible=2,5 τu(BAEL) 2,062 5,316 1,830 6,414 1,328 4,499

contraintes ELS Ns (KN) 1955,97 1420,8 1682,3 1179,1 1095,1 739,79

σbc=15 σbc 4,88 5,04 4,19 4,19 2,73 2,63

vérification CV CV CV CV CV CV

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Voiles, R+8 zone IIa

Etages RDC E1-E2 E3-E5 E6-E8

VL1 VL2 VT1 VL1 VL2 VT1 VL1 VL2 VT1 VL1 VL2 VT1

Caractéristiques L (m) 2 1 2 2 1 2 2 1 2 2 1 2

he(entre (m) 3,78 3,78 3,78 2,76 2,76 2,76 2,76 2,76 2,76 2,76 2,76 2,76
poutre)

géométriques e (m) 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2

B (m2) 0,4 0,2 0,4 0,4 0,2 0,4 0,4 0,2 0,4 0,4 0,2 0,4

I (m4) 0,133 0,017 0,133 0,133 0,017 0,133 0,133 0,017 0,133 0,133 0,017 0,13
3

V=V' (m) 1 0,5 1 1 0,5 1 1 0,5 1 1 0,5 1

T (KN) 248,0 3,96 1313, 213,3 3,011 1211, 188,8 0,7 949,4 117,7 0,61 499,
1 29 1 33 4 1 7 25

σmax (KN/m2 1000 8566, 1279 7300, 6633, 9445, 5118, 5500, 5963, 6397, 5139, 3850
) 7,86 57 5,14 21 9 45 94 94 15 56 76 ,17

σmin (Traction - ) (KN/m2 - - - - - - - - - - - -


) 6421, 2366, 9448, 4091, 943,7 6710, 2984, 680,6 3921, 2307, 2008, 2368
24 17 74 16 1 94 98 4 18 94 17 ,95

NATURE SPC SPC SPC SPC SPC SPC SPC SPC SPC SPC SPC SPC

Lc (m) 1,218 0,784 1,150 1,282 0,875 1,169 1,263 0,890 1,207 1,470 0,719 1,23
8

LT (m) 0,782 0,216 0,850 0,718 0,125 0,831 0,737 0,110 0,793 0,530 0,281 0,76
2

d (cm) 0,812 0,522 0,767 0,854 0,584 0,780 0,842 0,593 0,804 0,980 0,479 0,82
5

d1 =d2 (m) 0,391 0,108 0,425 0,359 0,062 0,415 0,368 0,055 0,397 0,265 0,140 0,38
1

σ1 (KN/m2 3210, 1183, 4724, 2045, 471,8 3355, 1492, 340,3 1960, 1153, 1004, 1184
) 620 085 370 580 55 470 490 20 590 970 085 ,475

N1 (KN) 376,4 38,40 602,0 220,3 8,815 418,1 164,9 5,621 233,3 91,78 42,31 135,
57 8 44 98 32 22 34 0 4 355

N2 (KN) 125,4 12,80 200,6 73,46 2,938 139,3 54,97 1,874 77,77 30,59 14,10 45,1
86 3 81 6 77 4 8 3 5 18

ferraillage Av1 (cm2) 9,411 0,960 15,05 5,510 0,220 10,45 4,123 0,141 5,833 2,294 1,058 3,38
1 3 4

Page | 203
Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Av2 (cm2) 3,137 0,320 5,017 1,837 0,073 3,484 1,374 0,047 1,944 0,765 0,353 1,12
8

Avj (cm2) 9,548 0,152 50,56 8,212 0,116 46,63 7,270 0,027 36,55 4,534 0,023 19,2
2 6 2 21

AVt1=Av1+ (cm2) 11,79 0,998 27,69 7,563 0,249 22,11 5,941 0,147 14,97 3,428 1,064 8,18
Avj*1/4 9 2 2 1 9

AVt2=Av2+ (cm2) 5,524 0,358 17,65 3,890 0,102 15,14 3,192 0,054 11,08 1,898 0,358 5,93
Avj*1/4 7 3 3 3

Av1 min/Bande 1 (cm2) 1,563 0,433 1,699 1,437 0,249 1,661 1,473 0,220 1,587 1,060 0,562 1,52
4

Av2 min/Bande 2 (cm2) 1,563 0,433 1,699 1,437 0,249 1,661 1,473 0,220 1,587 1,060 0,562 1,52
4

A1=AVt1/2 (cm2) 5,899 0,499 13,84 3,782 0,125 11,05 2,970 0,074 7,486 1,714 0,532 4,09
(/nappe) 6 6 5

A2=AVt2/2 (cm2) 2,762 0,179 8,829 1,945 0,051 7,572 1,596 0,027 5,541 0,949 0,179 2,96
(/nappe) 7

A1retenue/B (cm2) 5,90 0,50 13,85 3,78 0,12 11,06 2,97 0,11 7,49 1,71 0,53 4,09
ande/nappe

A2retenue/B (cm2) 2,76 0,22 8,83 1,94 0,12 7,57 1,60 0,11 5,54 0,95 0,28 2,97
ande/nappe

Choix bande1 4HA 4HA 7HA 4HA 4HA 4HA 4HA 4HA 7HA 4HA 4HA 4HA
d'armature/ 14 14 16 12 12 16+3 10 10 12 10 10 12
Bande/nappe HA1
4

bande2 4HA 4HA 5HA 4HA 4HA 5HA 4HA 4HA 5HA 4HA 4HA 4HA
12 12 16 12 12 14 10 10 12 10 10 10

Av1 (cm2) 6,15 6,15 14,07 4,52 4,52 12,66 3,14 3,14 7,92 3,14 3,14 4,52
Aadoptée

Av2 (cm2) 4,52 4,52 10,05 4,52 4,52 7,69 3,14 3,14 5,65 3,14 3,14 3,14
Aadoptée

Ah (BAEL) (cm2) 1,47 0,12 3,46 0,95 0,03 2,76 0,74 0,02 1,87 0,43 0,13 1,02

Ahmin/m (cm2) 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00
(RPA)

Ah (cm2) 1,50 1,50 1,73 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50
retenue/m

Ah (cm2) 5HA 5HA 5HA 5HA 5HA 5HA 5HA 5HA 5HA 5HA 5HA 5HA
choix/nappe/ 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
m

Page | 204
Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Ahtotale (cm2) 3,92 3,92 3,92 3,92 3,92 3,92 3,92 3,92 3,92 3,92 3,92 3,92
retenue/napp
e/m

Armature (cm2) 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4
transversale éping éping éping éping éping éping éping éping éping éping éping épin
les les les les les les les les les les les gles
HA8/ HA8/ HA8/ HA8/ HA8/ HA8/ HA8/ HA8/ HA8/ HA8/ HA8/ HA8
m2 m2 m2 m2 m2 m2 m2 m2 m2 m2 m2 /m2

vérifications τbadmissible=5M τb(RPA) 0,964 0,031 5,107 0,830 0,023 4,711 0,734 0,005 3,692 0,458 0,005 1,94
Pa 2

τuadmissible=2,5 τu(BAEL) 0,689 0,022 3,648 0,593 0,017 3,365 0,525 0,004 2,637 0,327 0,003 1,38
7

contraintes ELS Ns (KN) 2661, 1387, 2564, 2511, 2322, 2131, 2131, 1197, 1846, 1151, 665,3 949,
97 52 32 63 74 85 85 98 27 4 3 36

σbc=15 σbc 6,64 6,91 6,39 6,27 11,57 5,31 5,32 5,98 4,61 2,88 3,32 2,37

vérification CV CV CV CV CV CV CV CV CV CV CV CV

Voiles, R+8 zone III

Etages RDC E1-E2 E3-E5 E6-E8

VL1 VL2 VT1 VL1 VL2 VT1 VL1 VL2 VT1 VL1 VL2 VT1

Caractéristiques L (m) 2 1 2 2 1 2 2 1 2 2 1 2

he(entre (m) 3,78 3,78 3,78 2,76 2,76 2,76 2,76 2,76 2,76 2,76 2,76 2,76
poutre)

géométriques e (m) 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2

B (m2) 0,4 0,2 0,4 0,4 0,2 0,4 0,4 0,2 0,4 0,4 0,2 0,4

I (m4) 0,133 0,017 0,133 0,133 0,017 0,133 0,133 0,017 0,133 0,133 0,017 0,133

V=V' (m) 1 0,5 1 1 0,5 1 1 0,5 1 1 0,5 1

T (KN) 414,9 4,77 2236, 385,6 1,56 2082, 321,2 1,5 1617, 204,2 1,58 840,9
9 66 1 04 5 52 7 9

σmax (KN/ 15634 1201 2138 1107 8811, 1558 8274, 7114, 9617, 8755, 7192, 6282,
m2) ,17 3,39 9,62 4,59 04 9,83 04 98 93 41 27 49

σmin (Traction - ) (KN/ - - - - - - - - - - - -


m2) 11973 5673, 1596 7535 2866, 1281 6094, 2127, 7552, 5988, 3976, 4733,
,78 76 3,78 39 0,43 9 02 2 59 06 56

NATURE SPC SPC SPC SPC SPC SPC SPC SPC SPC SPC SPC SPC

Lc (m) 1,133 0,679 1,145 1,190 0,755 1,098 1,152 0,770 1,120 1,188 0,644 1,141

Page | 205
Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

LT (m) 0,867 0,321 0,855 0,810 0,245 0,902 0,848 0,230 0,880 0,812 0,356 0,859

d (cm) 0,755 0,453 0,764 0,793 0,503 0,732 0,768 0,513 0,747 0,792 0,429 0,760

d1 =d2 (m) 0,434 0,160 0,427 0,405 0,123 0,451 0,424 0,115 0,440 0,406 0,178 0,430

σ1 (KN/ 5986, 2836, 7981, 3767, 1433, 6405, 3047, 1063, 3776, 2994, 1988, 2366,
m2) 890 880 890 500 195 215 450 510 100 295 030 780

N1 (KN) 778,9 136,5 1023, 457,6 52,77 866,7 387,7 36,71 498,2 364,8 106,1 305,0
68 04 370 37 0 55 93 5 70 59 64 99

N2 (KN) 259,6 45,50 341,1 152,5 17,59 288,9 129,2 12,23 166,0 121,6 35,38 101,7
56 1 23 46 0 18 64 8 90 20 8 00

ferraillage Av1 (cm2) 19,47 3,413 25,58 11,44 1,319 21,66 9,695 0,918 12,45 9,121 2,654 7,627
4 4 1 9 7

Av2 (cm2) 6,491 1,138 8,528 3,814 0,440 7,223 3,232 0,306 4,152 3,040 0,885 2,542

Avj (cm2) 15,97 0,184 86,11 14,84 0,060 80,15 12,36 0,058 62,27 7,864 0,061 32,37
7 1 6 9 8 5 8

AVt1=Av1+ (cm2) 23,46 3,459 47,11 15,15 1,334 41,70 12,78 0,932 28,02 11,08 2,669 15,72
Avj*1/4 8 2 2 9 7 5 8 2

AVt2=Av2+ (cm2) 10,48 1,183 30,05 7,525 0,455 27,26 6,324 0,320 19,72 5,007 0,900 10,63
Avj*1/4 6 6 3 1 7

Av1 min/Bande 1 (cm2) 1,735 0,642 1,709 1,620 0,491 1,804 1,697 0,460 1,759 1,625 0,712 1,719

Av2 min/Bande 2 (cm2) 1,735 0,642 1,709 1,620 0,491 1,804 1,697 0,460 1,759 1,625 0,712 1,719

A1=AVt1/2 (cm2) 11,73 1,729 23,55 7,576 0,667 20,85 6,393 0,466 14,01 5,544 1,335 7,861
(/nappe) 4 6 4 3

A2=AVt2/2 (cm2) 5,243 0,592 15,02 3,763 0,227 13,63 3,162 0,160 9,860 2,503 0,450 5,319
(/nappe) 8 1

A1retenue/ (cm2) 11,73 1,73 23,56 7,58 0,67 20,85 6,39 0,47 14,01 5,54 1,33 7,86
Bande/napp
e

A2retenue/ (cm2) 5,24 0,59 15,03 3,76 0,25 13,63 3,16 0,23 9,86 2,50 0,45 5,32
Bande/napp
e

Choix band 6HA1 8HA 5HA 4HA 7HA 2HA 4HA 7HA 4HA 4HA 6HA
d'armature/ e1 6 4HA 20 14 12 20 14+3 10 16 12 10 14
Bande/napp 14 HA1
e 2

band 4HA1 4HA 5HA 4HA 4HA 5HA 2HA 4HA 5HA 2HA 4HA 4HA
e2 4 12 20 12 12 20 12+2 10 16 12+2 10 14
HA1 HA1
0 0

Av1 (cm2) 12,06 6,15 25,13 7,69 4,52 21,99 6,47 3,14 14,07 5,65 3,14 4,52
Aadoptée

Av2 (cm2) 6,15 4,52 15,7 4,52 4,52 15,7 3,83 3,14 10,05 3,83 3,14 6,15

Page | 206
Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Aadoptée

Ah (BAEL) (cm2) 2,93 0,43 5,89 1,89 0,17 5,21 1,60 0,12 3,50 1,39 0,33 1,97

Ahmin/m (cm2) 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00
(RPA)

Ah (cm2) 1,50 1,50 2,94 1,50 1,50 2,61 1,50 1,50 1,75 1,50 1,50 1,50
retenue/m

Ah (cm2) 5HA1 5HA 5HA 5HA 5HA 5HA 5HA 5HA 5HA 5HA 5HA 5HA
choix/nappe 0 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
/m

Ahtotale (cm2) 3,92 3,92 3,92 3,92 3,92 3,92 3,92 3,92 3,92 3,92 3,92 3,92
retenue/nap
pe/m

Armature (cm2) 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4
transversale épingl éping éping éping éping éping éping éping éping éping éping éping
es les les les les les les les les les les les
HA8/ HA8/ HA8/ HA8/ HA8/ HA8/ HA8/ HA8/ HA8/ HA8/ HA8/ HA8/
m2 m2 m2 m2 m2 m2 m2 m2 m2 m2 m2 m2

vérifications τbadmissible=5 τb(RPA) 1,614 0,037 8,698 1,500 0,012 8,097 1,249 0,012 6,290 0,794 0,012 3,271
MPa

τuadmissible=2, τu(BAE 1,153 0,027 6,213 1,071 0,009 5,783 0,892 0,008 4,493 0,567 0,009 2,336
5 L)

contraintes ELS Ns (KN) 2713, 1431, 2622, 2761, 1406, 2375, 2174, 1234, 1886, 1172, 682,4 966,2
11 15 34 87 8 32 66 68 57 41 7

σbc=15 σbc 6,77 7,13 6,52 6,89 7,01 5,90 5,43 6,16 4,70 2,93 3,40 2,41

vérification CV CV CV CV CV CV CV CV CV CV CV CV

Commentaires

Influence de changement de la zone sismique sur les poutres

Les mêmes constatations suivantes enregistrées pour les structures R+5 et R+8 :

Poutres secondaires :

Le moment fléchissant sismique dans les Poutres Secondaires de la structure "ZIII" est plus élevé
que dans "ZIIa":

Cela est dû au changement du coefficient d’accélération sismique A (A III=0.25, AIIa =0.15)

L’effort tranchant est aussi supérieur en ZIII qu’en ZIIa, dû aussi au changement du coefficient
d’accélération sismique A.

Page | 207
Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Poutres principales :

Le moment fléchissant sismique dans les Poutres principales de la structure ZIII est plus élevé
que dans la zone IIa.

Cela est dû au changement du coefficient d’accélération sismique A (A III=0.25, AIIa =0.15), même
remarque pour les valeurs de l'effort tranchant;

L’effort tranchant trouvé dans les poutres secondaires est plus élevés que dans les poutres
principales, cela est justifié par le fait que les portiques secondaires assurent la liaison entre les
portiques principaux (effort de cisaillement en plus).

Le ferraillage des Poutres principales obtenue en appui pour "ZIII" est important qu’en "ZIIa", par
contre en travée les valeurs trouvé sont presque les même, cela est justifié par: l’influence de
l’action sismique (E) aux appuis qu’en travée (les combinaisons G+Q±E ,0.8G±E).

L’effort tranchant est aussi supérieur en ZIII qu’en ZIIa, dû aussi au changement du coefficient
d’accélération sismique A.

Influence de changement de la zone sismique sur les Poteaux

Les sollicitations (P, M2, M3) dans les Poteaux de la structure "ZIII" sont plus élevées que dans
"ZIIa".

Cela est dû au changement du coefficient d’accélération sismique A (AIII=0.25, AIIa =0.15)

Pour les deux zones sismiques le ferraillage longitudinal trouvé dans les poteaux est le minimum
du R.P.A : la quantité de béton utilisé (section de poteau) peut seule supporter les sollicitations.

L’effort tranchant est aussi supérieur en ZIII qu’en ZIIa, dû aussi au changement du coefficient
d’accélération sismique A.

La contrainte de cisaillement est importante en ZIII qu’en ZIIa, dûe aussi au changement du
coefficient d’accélération sismique A.

Les mêmes constatations sont enregistrées pour les deux types de structures (R+5 et R+8).

Influence de changement de la zone sismique sur les voiles

Les sollicitations (P, M) dans les Voiles de la structure en ZIII sont plus élevées que dans la zone
ZIIa.

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Chapitre V Effet de la zone sismique sur la capacité en résistance des éléments structuraux

Cela est dû au changement du coefficient d’accélération sismique A (A III=0.25, AIIa =0.15).

L’effort tranchant est aussi supérieur en ZIII qu’en ZIIa, dû aussi au changement du coefficient
d’accélération sismique A.

La contrainte de cisaillement est importante en ZIII qu’en ZIIa, dû aussi au changement du


coefficient d’accélération sismique A.

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Conclusion générale
Conclusion générale

La réalisation de cette étude représente en quelque sorte la concrétisation de


l’apprentissage théorique du notre cycle de formation et surtout de mettre en application les
différentes techniques de calcul, les concepts et les règlements régissant le domaine étudié.
Elle nous a permet aussi de développer l’esprit de recherche, et le savoir de se documenter.

Nous avons constaté par ailleurs que l’élaboration d’un projet ne se base pas que sur
des calculs théorique mais sur la concordance avec le côté pratique et la nécessité d’une
expérience acquise le terrain.

A noter aussi que lors de l'étude sismique d’un ouvrage, la prise en compte de
l’intensité sismique est exigée par le règlement parasismique algérien R.P.A 99/03.

Dans ce travail, On a traité l’influence de la zone sismique sur le comportement


sismique (réponse sismique, sollicitations, capacité en résistance) sur des cas types de
structures en béton armé contreventé par des voiles et des portiques, en variant la hauteur
(R+5 et R+8) et la zone sismique (forte et moyenne intensité sismique).

Le choix de ce type de structures pour l'étude se fait car ces derniers forment la plus
importante catégorie en nombre de bâtiments pour les IVlles Algériennes.

Deux paramètres seront variées pour cette étude : la zone sismique (Moyenne et forte
sismicité et la hauteur de la structure (nombre d’étages) : R+5 et R+8.

Le calcul effectué a été fait conformément aux règlements appliqués en Algérie en


utilisant le logiciel de calcul par élément finis ETABS pour l’analyse sismique des structures
choisies. La méthode dynamique modale spectrale a été utilisée pour L'évaluation de la
réponse sismique de la structure à l’aide du logiciel ETABS version 9.7.1.

Quatre cas de structures types ont été traité en faisant varier la hauteur: R+5 et R+8
pour deux zones sismiques: moyenne et forte sismicité (IIa et III) avec le système de
contreventement par voiles (R=3.5).

Les points suivant peuvent être tirées :

 Le changement de la zone sismique n’affecte pas la valeur de la période qui reste la


même. Donc la Zone sismique n’a aucune influence sur la période ;

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Conclusion générale

 L’augmentation de l’effort sismique à la base et le déplacement au sommet de la structure


font diminuer la rigidité de la structure (un rapport approximatif représente la rigidité de la
structure K: Vdyn / Usommet);

 Lorsque on change la zone sismique (zone IIa en Zone III); l’effort tranchant, moment
sismique et le déplacement seront augmentés à cause de l’augmentation du coefficient
d’accélération de zone A, ce qui implique une augmentation dans les sections de
ferraillage;
 Nous avons enregistré l’augmentation des paramètres suivants en zone sismique III
comparée à la zone sismique IIa : l’effort normal réduit dans les poteaux, les déplacements
maximaux ;

 Enfin pour l’utilisation de l’outil informatique, dans un domaine aussi présent et


diversifier qui est le génie ciIVl et la construction en générale, il est de nos jours un
outil de travail indispensable.

Perspective

Notons qu’enfin ce projet qui constitue pour nous une première expérience, qui nous a
était très bénéfique puisque l’utilisation de l’outil informatique nous a permis d’économiser
beau coups de temps et de traiter plusieurs cas de structures, mais la maîtrise du logiciel reste
une étape très importante qui demande la connaissance de certaines notions de base des
sciences de l’ingénieur.

Notons aussi que dans ce travail on a traité des cas de structures régulières (en plan et
en élévation). Nous encourageons les futurs étudiants à élargir cette étude en traitant d’autres
cas de structures irrégulières avec un autre système de contreventement et de confirmer ces
résultats à travers le calcul non linéaire.

Enfin, nous espérons que notre modeste travail sera un bon guide pour les promotions
futures.

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Références bibliographiques
Références bibliographiques

[1] : Mémoire master département génie civil, Université Bejaïa présenté par AGGAOU
Amirouche & LANSEUR Hamza [étude de la réponse sismique de structures par analyse
modale spectrale et analyse dynamique par accélérogrammes générés à partir du spectre de
réponse élastique du RPA99/2003] promotion 2011/2012

[2] : la méditerranée et sa sismicité [site internet]

[3] : Thèse doctorat, département des sciences de la terre et de l’univers ; spécialité :


géophysique université Abou Bekr Belkaid-Tlemcen ; présenté par HAMOUD BELDJOUDI
[étude de la sismicité du nord algérien] Soutenue le : 10 janvier 2011

[4] : Cours dynamique des structures [Chapitre 5 aperçu sur l’RPA] téléchargé par Othman
Pomaria EL-Widad

[5] : Mémoire Magister en génie civil Option: Structures et Géotechnique


UNIVERSITÉ HASSIBA BEN BOUALI DE CHLEF, présenté par SEBAI Khalifa
[Quantification de la ductilité des constructions Auto-stables en béton armé selon le
RPA99/] Soutenu le : 08/03/2012

[6] : Mémoire de magister en génie civil option : Matériaux et structures, Université Mouloud
Mammeri Tizi-Ouzou présenté par Mr Hassani Karim [Effet des séismes proches et lointains
sur la performance sismique des structures auto-stables en béton armé] soutenu le 1/12/2013

[7] : Règlement parasismique Algérien 99/version 2003

[8] : Mémoire de magister en génie civil, Option : Sol - Structure – Matériau,


Université M’HAMED BOUGARA-BOUMERDES présenté par Bousaa Leila [effet de
confortement sur les structures en béton arme] promotion 2011/2012

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Résumé

L’Algérie était victime de cette catastrophe naturelle plusieurs fois, on cite des dizaines de
séismes mais le plus marquant c’était en 2003 à Boumerdès.

La dernière révision du code parasismique algérien RPA99/Version2003 après les


constatations enregistrées suite au séisme de Boumerdès en 2003 a porté des modifications
concernant : le zonage sismique; les valeurs attribuées au coefficient d’accélération de zone; et la
valeur attribuée au coefficient de comportement R.

Le RPA99/2003 laisse le choix aux concepteurs de choisir entre plusieurs systèmes de


contreventement en fonction de l’action sismique et du comportement sismique recherché (ductile,
rigide) durant un séisme.

Dans ce contexte, ce travail traite une de ces paramètres: la zone sismique ainsi son
influence sur le comportement sismique. Le calcul effectué sera fait conformément aux règlements
appliqués en Algérie en utilisant le logiciel de calcul par élément finis ETABS pour l’analyse
sismique des structures choisies. Deux cas de structures seront étudiées: R+5 et R+8 (19.38 m et28.56
m) pour deux zones sismiques: forte (zone III) et moyenne (IIa) selon le zonage sismique de la dernière
version du R.P.A99/2003.

Les points suivant peuvent être tirées :

 Le changement de la zone sismique n’affecte pas la valeur de la période qui reste la même. Donc
la Zone sismique n’a aucune influence sur la période ;

 L’augmentation de l’effort sismique à la base et le déplacement au sommet de la structure font


diminuer la rigidité de la structure (un rapport approximatif représente la rigidité de la structure
K: Vdyn / Usommet);

 Lorsque on change la zone sismique (zone IIa en Zone III); l’effort tranchant, moment sismique
et le déplacement seront augmentés à cause de l’augmentation du coefficient d’accélération de
zone A, ce qui implique une augmentation dans les sections de ferraillage;
 Nous avons enregistré l’augmentation des paramètres suivants en zone sismique III comparée à
la zone sismique IIa : l’effort normal réduit dans les poteaux, les déplacements maximaux ;

 Enfin pour l’utilisation de l’outil informatique, dans un domaine aussi présent et diversifier
qui est le génie ciIVl et la construction en générale, il est de nos jours un outil de travail
indispensable.

Mots-clés : Zone sismique ; RPA 99 version 2003 ; ETABS ; structure en béton armé ; coefficient
d’accélération de zone sismique.
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