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Mémoire de Master
N°. Réf :……../…..…/2022
Réalisé par :
Thème
Etude comparative d’un bâtiment R+5,
avec et sans prise en compte de l’interaction sol
structure
On remercie avant tout Dieu le tout puissant de nous avoir donné la foi, la volonté et le
courage de mener à bien ce Mémoire de Fin d’Etudes.
Un merci particulier à toute nos famille pour leur soutien moral et financier.
Enfin, nos remerciements vont à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation
de ce modeste travail.
Amoura walid DEDICACES
I.1.Introduction .................................................................................................................... 1
I.2.Présentation de l’ouvrage ............................................................................................... 1
I.3.Caractéristique géométriques de la structure ................................................................. 1
I.4.Conception structurelle .................................................................................................. 3
I.5.Règlements de calcul......................................................................................................4
I.6.Caractéristiques des matériaux ...................................................................................... 5
I.7.Les contraintes limite ................................................................................................... 11
I.8.Règles et hypothèse de calcul .............................................................................. ........12
I.9.Conclusion....................................................................................................................14
Chapitre II: pré dimensionnement des éléments et descente de charge.
Chapitre VII : Etude sismique avec prise en compte de l’interaction sol structure.
Chapitre VII : Etude sismique avec prise en compte de l’interaction sol structure.
Tableau VII.1. Les raideurs équivalentes pour un milieu semi –infini.. ................................ 209
Tableau VII.2. Périodes et taux de participation (avec ISS). ................................................. 212
Tableau VII.3.le déplacement des étages (avec ISS). ............................................................ 212
Tableau VII.4. Effort tranchants et moments de renversement de chaque étage ................... 212
Tableau VII.5. Périodes et taux de participation (avec ISS). ................................................. 214
Tableau VII.6. Le déplacement des étages (avec ISS).. ......................................................... 216
Tableau VII.7. Effort tranchant et moment de renversement et Efforts Tranchant de chaque étage.216
Tableau VII.8. Comparaison des périodes entre un modèle sans ISS et avec ISS (par dashpot ).. ...217
Tableau VII.9. Comparaison des périodes entre un modèle sans ISS et avec ISS (par E.F.)...........217
Tableau VII.10. comparaison des périodes entre un modèl ISS (par dashpot) et ISS
(par Elements finis).....................................................................................................218
Tableau VII.11. comparaison des efforts tranchants entre un modèle sans et avec ISS
(par dashpot).............................................................................................................219
Tableau VII.12. comparaison des efforts tranchants entre un modèle sans et avec ISS (par E.F.)..219
Tableau VII.13. Comparaison des efforts tranchants entre un modèle avec ISS (par dashpot)
et avec ISS (par éléments finis)...............................................................................220
Tableau VII.14. Comparaison des déplacements relatifs entre un modèle sans et avec prise
en compte de l’ISS (dashpot)...................................................................................220
Tableau VII.15. Comparaison des déplacements relatifs entre un modèle sans et avec prise
en compte de l’ISS (par éléments finis)...................................................................221
Tableau VII.16. Comparaison des déplacements relatifs entre un modèle avec prise e
en compte de l’ISS (par dashpot) et avec prise en compte de l’ISS (par éléments
finis)..........................................................................................................................221
Liste des symboles
Longueur de flambement.
If v g Inerties fissurées.
Tu Le moment de torsion ultime.
α Le diamètre du grand cercle inscriptible dans le contour extérieur de la section.
Ω L’aire du contour tracé à mi- épaisseur des parois.
Tk Le période du mode K.
N Le nombre de niveau au-dessus du sol.
G Centre de gravité.
R Centre e rigidité.
V Effort tranchant.
Mk Moment de renversement.
δk Les déplacements horizontaux absolus.
Δk Les déplacements relatifs.
R Coefficient de comportement.
Q Facteur de qualité.
Facteur de correction d’amortissement.
CT Coefficient, fonction du système de contreventement.
At Section d’armature minimale.
Au cours d’une analyse dynamique d’une structure situé sur un dépôt de sol, on pourrait
utiliser l’accélérogramme en champ libre comme mouvement à la base de la structure tout en
considérant cette base rigide.
Cette approche, bien qu’utilisée souvent en pratique, est douteuse particulièrement si la
structure repose sur un dépôt de sol meuble très mou. En effet, la présence de la structure
modifie le mouvement du sol sous la fondation. La raison de ce changement tient au fait que
le sol et la structure interagissent pour créer un nouveau système dynamique combiné. Cette
interaction se nomme l’interaction sol-structure.
Il existe plusieurs raisons de considérer l’interaction sol structure :
1- Dans le but d’inclure dans les modes des déformations les mouvements à la base de la
structure : la rotation à la fondation, le décollement de la semelle, etc. ;
2- Pour obtenir une meilleure approximation de la période de vibration du système
couplé qui sera plus longue que la période du système avec base rigide ;
3- Pour évaluer le comportement d’ouvrages critiques tels les centrales nucléaires
Il existe deux méthodes classiques pour tenir compte de l’interaction sol-structure dans une
analyse dynamique : a) méthode des éléments finis et b) la méthode de la sous structure.
La méthode des éléments finis est la plus directe mais souvent aussi la plus complexe, c’est là
où on modélise le sol et la structure par des éléments finis déjà prédéfinis dans le logiciel.
La méthode de la sous structure quant à elle sépare le problème d’interaction sol-structure en
deux partie ; une consiste à calculer l’accélérogramme en champs libre , l’autre consiste à
utiliser cet accélérogramme pour analyser la structure ayant sa base couplé avec un système
de ressort et d’amortisseur qui modélisent le comportement du sol près de la fondation.
Chapitre I
I.1.Introduction :
On peut définir le béton armé comme l'association de deux matériaux, béton et acier
ayant le même taux de dilatation, basé sur leur possibilité d'adhérence, les aciers résistent aux
efforts de traction extension, tandis que le béton, à la compression. Cette association permet
de limiter les déformations des ouvrages, sous condition que le béton adhère parfaitement aux
ferraillages et permet aux ouvrages en béton armé de supporter des charges plus importantes
et de résister aux efforts variés que les bétons ordinaires ne supporteraient pas. Le calcul d'un
ouvrage en béton armé ne se limite pas à la seule maîtrise du calcul du béton armé. Outre une
bonne maîtrise de la mécanique des milieux continus et de la résistance des matériaux, cela
nécessite aussi la compréhension des phénomènes physiques qui engendrent les efforts sur
l'ouvrage (hydrostatique, mécanique des sols, effets du vent sur les structures, phénomènes
vibratoires, rhéologie des matériaux, limites des modèles de calcul, etc.…). Les progrès
scientifiques et techniques accomplis à ce jour ont permis de réduire les quantités de matière
nécessaires à la construction des ouvrages, et donc de réaliser des économies substantielles.
• Rez-de-chaussée.
• Tous les autres étages comportent des appartements. Il faut mentionner le nombre d’étages.
*Dimensions en plan :
•Longueur totale du bloc : ……...... Lx =22.3 m.
•Largeur totale du bloc : ………… Ly =15.5 m.
*Dimensions en élévation :
•Hauteur de R.D.C : ……………………… H =3.06 m
•Hauteur d’étage courant: ……………………… H =3.06 m
•Hauteur de l’acrotère : ……………………… H=0.60m
•Hauteur totale : ……………………… Ht=18.96 m
*Données du site :
•Le bâtiment est implanté dans une zone classée comme zone desismicité moyenne
(zone IIa selon le R.P.A 99 /Version 2003).
•L'ouvrage appartient au groupe d'usage 2.
•Le site est considéré comme ferme : catégorie S2.
•Contrainte admissible du sol : =1.6bar
[1]
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristique des matériaux
[2]
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristique des matériaux
Les voiles de contreventement ne doivent pas reprendre plus de 20% des sollicitations dues aux
charges verticales.
Les charges horizontales sont reprises conjointement par les voiles et les portiques
proportionnellement à leurs rigidités relatives ainsi qu’aux sollicitations résultant de leur interaction à
tous les niveaux.
Les portiques doivent reprendre, outre les sollicitations dues aux charges verticales, au moins 25% de
l’effort tranchant de l’étage.
*I.4.2.Planchers
Les planchers sont des éléments horizontaux dits « diaphragme » qui assure la
fonctionnalité de l’ouvrage et transmission des efforts aux éléments de contreventement.
Un plancher doit être résistant aux charges verticales.
Un plancher doit assurer une isolation phonique et thermique des différents étages.
Le type de plancher adopté est : dalle pleine (balcon) et plancher en Corps creux.
*I.4.3. Escaliers
Le bâtiment comporte un seul type d’escaliers à deux volées et un palier de repos. Les
escaliers sont coulés sur place.
[3]
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristique des matériaux
*I.4.4.Acrotère :
Elément coulé sur place encastré dans le plancher terrasse ayant pour rôle la protection de la
ligne de conjoncture entre lui-même et la forme de pente contre l’infiltration des eaux
pluviales, il joue le rôle de garde-corps.
*I.4.5. Revêtements
• Carrelage pour les plancher et les escaliers.
• Plâtre pour les murs intérieurs et les plafonds.
• Mortier pour les murs extérieurs.
• Faïence pour les salles d’eau.
*I.4.6.Fondations
Les fondations sont les parties de l’ouvrage qui sont en contact avec le sol auquel elles
transmettent les charges de la superstructure, elles constituent donc la partie essentielle de
l’ouvrage puisque de leur bonne conception et réalisation découle la bonne tenue de
l’ensemble. Le choix de type de fondation se fait suivant trois paramètres :
La nature et le poids de la superstructure.
La qualité et la quantité des charges appliquées sur la construction.
La qualité du sol de fondation.
*I.4.7. Remplissage
Le cloisonnement de notre bâtiment se fait en briques creuses liés les unes aux autres par des
joints de mortier traditionnel, on a deux types de mur, des murs extérieurs de 30cm
d’épaisseur (pour assurer la sécurité d’incendie et l’étanchéité de la pluie et de la neige) et des
murs intérieurs de 10cm d’épaisseur (pour la séparation entre les chambres).
*I.4.8. Balcons
Dons notre projet on a des balcons constitués d’une dalle pleine en béton armé.
Enfin le RPA99 version 2003, est en vigueur après le séisme qui a frappé le 21 mai 2003 la
Wilaya de Boumerdes. -
2) Charges permanentes et charges d’exploitations (DTR-BC.2.2) :
Document Technique Règlementaire qui traite <les charges permanentes et charges
d’exploitations>des bâtiments, leur mode d'évaluation et les valeurs des charges à introduire
dans les calculs.
3) Béton armé aux états limites (BAEL 91) :
Recueil des règles technique françaises pour la conception et le calcul des ouvrages en béton
armé suivant la méthode des états limites date de 1991.
Le béton armé est une association (mélange) entre le béton et l’acier, le béton ayant une forte
résistance à la compression mais une faible résistance à la traction est considérée comme un
matériau fragile, pour palier à cette fragilité on associe au béton les aciers cette association
entre les deux matériaux est basée sur la possibilité d’adhérence.
Le béton armé constituant la structure de cet ouvrage sera conforme, aux règles techniques de
conception et de calcul des ouvrages en béton armé BAEL91, et aussi aux codes
parasismiques algériennes RPA 99/revisé2003.
*I.6.1. Béton
Le béton est un mélange de matériaux inertes (granulats) avec un liant hydraulique (ciment)
dosé à 350Kg/m3, de l’eau et éventuellement des adjuvants.
• Ciment : c’est la quantité de ciment utilisée pour 1m3 de béton, le dosage de ciment varie
entre 300 et 400 kg pour 1m3 de béton.
•Gravier : les gravillons sont des granulats qui passent au tamis de 25 mm, et sont retenues
par le tamis de 5 mm, en pratique la dimension maximale souvent fixée de 25 mm, le dosage
des gravillons est généralement compris entre 750 et 850litres.
•Eau de gâchage : elle est de l’ordre de la moitié de la quantité en poids de celle de ciment,
elle varie entre 150 et 200 litres, l’eau doit être propre.
La réalité pratique conduit vers le rapport (eau /ciment) =0,5 cela pour limiter le retrait du
béton et pour le maintenir il y a lieu d’ajouter des adjuvants.
• Si eau/ciment > 0,5 : un dosage trop élevé en eau, ce qui va conduire à un fort retrait.
• Si eau/ciment < 0,5 : il y a insuffisance d’eau, ce qui va conduire à un défaut de maniabilité
qui entrainera un mauvais remplissage des moules et une mauvaise étanchéité.
Ce paragraphe est déjà répétée dans les cas courants, un béton est défini par la valeur de sa
résistance à la compression à l’âge de 28jours dite valeur caractéristique requise notée .
Elle est choisie a priori compte tenue des possibilités locales et des règles de contrôle qui
permettent de vérifier qu’elle est atteinte.
Dans notre projet on choisit =25Mpa, lorsque les sollicitations s’exercent sur un béton
dans l’âge de « j » jours est inférieur à 28j.
On se réfère à la résistance obtenue au jour considéré ; on peut admettre que pour j ≤ 28, la
résistance des bétons non traités thermiquement suit approximativement les lois suivantes :
= pour ≤ 40Mpa
pour∶ {j ≥ 28jours
≤ 40Mpa = 1,1
Dans tous les cas, la résistance à la compression est mesurée par compression axiale de cylindre droits
de révolution de 200 cm2 de section et d’une hauteur double de leur diamètre ce qui nous conduit à
une éprouvette de diamètre 16cm et de hauteur 32cm.
= 0,6+0,06 si ≤ 60MPa
= 0,275 2/3 si > 60Mpa
Dans notre cas, le chantier faisant l’objet d’un contrôle régulier. (BAEL91 [A.2.1, 13])
[6]
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristique des matériaux
chargements de longue durée (cas courant), on utilisera le module différé, qui prend en
compte artificiellement les déformations de fluage du béton.
E : module de YOUNG.
: Coefficient de poisson.
[7]
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristique des matériaux
La contrainte admissible de compression à l’état limite ultime (ELU) est donnée par :
La contrainte vaut = 0,85 / θ pour les zones comprimées dont la largeur est
croissante ou constante vers les fibres les plus comprimées (cas le plus fréquent : section
rectangulaire ou en Té en particulier) et = 0,8 /θ pour les zones comprimées dont la
largeur est décroissante ou constante vers ces mêmes fibres.
Pour la vérification à l’état limite de service, il faut que : max ≤ = 0,6 .Dans notre
cas : = 0,6 15 MPa
* I.6.2. Acier
L’acier est un alliage (mélange) Fer et carbone, il répond aux efforts de traction, de
compression, de cisaillement et de torsion, il ne réagit pas chimiquement avec le béton il a le
même coefficient de dilatation thermique que celui du béton, et il présente une bonne qualité
d’adhérence avec le béton sa dureté est liée au pourcentage de carbone dans le fer.
[8]
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristique des matériaux
Avec :
: Résistance à la rupture
: Limite d’élasticité
: Allongement relatif correspondant à la limite élastique de l’acier
: Allongement à la rupture
On distingue du diagramme précédent 04 parties :
Zone 0A : Domaine élastique linéaire
Zone AB : Domaine plastique
Zone BC : Domaine de raffermissement
Zone CD : Domaine de striction
Le point D : c’est la Rupture.
[9]
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristique des matériaux
L'adhérence d'une barre au béton qui l'enrobe est définie par deux coefficients sans
dimensions :
• ɳ Coefficient de fissuration :
Ronds lisses(RL) =
Barres HA quelle que soit ∅ = ,6
Fils HA ∅> mm =1,6
Fils HA ∅< 6mm =
Tableau I.3. Coefficient de fissuration.
[10]
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristique des matériaux
Coefficient de scellement s :
Ronds lisses(RL) =
1,00 1 ,15
Aucune vérification n’est effectuée sur les aciers mais pour limiter ces fissures, il convient
dans la mesure du possible :
De n’utiliser les gros diamètres que dans les pièces suffisamment épaisses.
D’éviter les très petits diamètres dans les pièces exposées aux intempéries.
De prévoir le plus grand nombre de barres compatible avec une mise en place correcte
[11]
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristique des matériaux
b-Fissuration préjudiciable :
La contrainte de traction des armatures est limitée à la valeur donnée par l’expression
La contrainte de traction des armatures est limitée à la valeur donnée par l’expression :
Mpa
Il correspond à ce que l'on entend généralement par la limite de résistance mécanique au-delà
de laquelle il y'a la ruine de l'ouvrage. On distingue :
rupture de l'ouvrage. Etat limite ultime de stabilité des formes (flambement) qui concerne les
pièces
[12]
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristique des matériaux
Il correspond à des critères dont le non-respect ne permet pas à l'élément d'être exploité dans
des conditions satisfaisantes, On distingue :
Q : charge d’exploitation
S’il y a intervention des efforts horizontaux dus aux séismes, les règles parasismiques
Algériennes ont prévu les combinaisons d’actions suivantes :
Le béton :
En compression :
En traction : =2.1Mpa
❖ L’acier
* I.8.2.3.Hypothèses de calcul
[13]
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristique des matériaux
* Les sections droites restent planes, et il n’ya pas de glissement relatif entre les armatures et
le Béton.
* Le diagramme contraintes-déformations du béton est défini ci-dessus.
* Le diagramme contraintes-déformations de l’acier est défini ci-dessus.
* Les déformations des sections sont limitées : pour l'allongement unitaire de l'acier à 10‰,
pour le Raccourcissement unitaire du béton à 3,5‰ en flexion et 2‰ en compression simple.
* Le béton et l'acier sont considérés comme des matériaux linéairement élastiques et il est
fait Abstraction du retrait et du fluage du béton.
* Les diagrammes possibles résultent des déformations limites fixées pour les matériaux, d'où
les trois domaines de la figure ci-dessous définis à partir des pivots A, B et C
Figure I.7.diagramme des déformations limites de la section règle des trois pivots.
I.9. Conclusion :
Le choix des matériaux utilisés dans notre projet de construction va jouer un rôle
important sur la résistance de ce dernier face aux actions sismiques. La vulgarisation des
informations relatives aux choix des matériaux de construction permet d’identifier et de
définir les propriétés relatives au projet de construction envisagé selon leur usage, sollicitation
et destination. Il est important de noter que le choix de matériaux de construction doit
s’effectuer parallèlement à une réflexion sur le choix des règlements de calcul utilisé.
[14]
Chapitre II
h ≥30 cm ou :
≤4
soit :
L max: la portée maximale de la poutre dans le sens considéré entre axes des appuis.
D’après le (BAEL91).
On a : L (max)=4,9m =>
On prend : h=45cm
b = 30cm
h = 45 30cm………………Condition vérifiée
b = 30 20cm…………………Condition vérifiée
h/b = 45/30 =1,5 4………....Condition vérifiée
Donc la poutre principale a les dimensions : ( b × h ) = (30×45)
[15]
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge
On a : L (max)=3,3 m =>
On prend : h=30cm
h= 30cm
Donc: . On prend : b=30cm
II.2. Poteaux
Un poteau est un organe de structure d’un ouvrage, sur lequel se concentrent de façon
ponctuelle les charges de la superstructure, via un réseau de poutres chargées par la dalle des
différents niveaux, et par lequel ces charges se répartissent vers l’infrastructure (fondation) de
cet ouvrage.
Avec :
: effort normal ultime pondéré que l’on déduit après descente de charges.
=( – . )( – . )
Pour λ ≤ 50 →
Pour →
[16]
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge
…………(*)
Tel que :
Selon le RPA 2003 le pourcentage minimale des armatures est de 0,8% en zone II-a
On a : ⟹
Avec :
: Effort normal pondéré dû aux charges et surcharges.
Avec :
[17]
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge
NU = (1.35G + 1.5Q) × S
Donc :
Nu=1 ,35G+1,5Q
Règles du RPA99/version2003
Les dimensions de la section du poteau doivent satisfaire les conditions suivantes en zone
II-a
Ou h : hauteur d’étage.
Une fonction de résistance mécanique : il doit supporter son poids propre et les
surcharges;
Une fonction d’isolation acoustique et phonique qui peut être assurée
complémentairement par un faux plafond ou un revêtement de sol approprié.
4cm
16cm
Hourdis Poutrelle
[18]
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge
La condition de flèche selon l’art (B 6.8.4.2.4 des règles BAEL91) : ht≥ L /22.5
Avec :
: Hauteur totale du plancher.
L : est la petite portée du grand panneau. L=min ( ; ) = min (330; 490) cm. Dans
notre projet on a : L =330cm ht ≥ → =20cm
*II.3.2.Plancher balcon
Le balcon est une dalle pleine considérée encastrée dans les poutres, il est calculé comme une
console (d’après les plans c’est une dalle a 3 appuis ) ferraillée en flexion simple.
L’estimation de l’épaisseur du balcon se fait par la condition suivante :
Résistance au feu :
G+Q P
Résistance à la flexion :
Tel que :
L : la grande portée entre nœuds.
L = 120 cm
e = max [ ; ] Figure .II.4.Dimension du balcon.
Balcon type 01
⟹ Donc en prend :
Avec : ⟹
[19]
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge
L : la portée de la travée considérée entre nus d’appuis. L= 3m est entre nus d’appuis
Soit :
Alors :
b
h0
m
b1 b1
ht=20 cm L0
b0
Figure II.5.caractéristiques géométriques de la nervure.
Tel que :
Epaisseur de la dalle de compression :
Epaisseur de l’entrevous = 16cm.
La largeur des nervure : .
La distance entre deux nervures : .
Entraxe des nervures : b = 66cm.
*II.3.4.Escaliers
Les escaliers permettent le passage entre les différents niveaux d’un bâtiment sachant que
chaque escalier se compose généralement des éléments suivants :
h : Hauteur de la contre marche :
[20]
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge
Marche
Giron
Contre marche
gg
Palier de
Repos
Dans notre projet, on a un type d’escalier à deux volées. D’après le plan c’est deux volés
Pré dimensionnement : On utilise la formule de BLONDEL la hauteur de la marche est limité
par:
On adopte : h = 17 cm
= 3.06/17=18
[21]
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge
Volée1
La longueur en plan de la volée :
L’inclinaison de la paillasse :
’
’
*II.3.5.acrotère
L’acrotère est un élément secondaire, son calcul se fait à la flexion composée. On considère
une bande de 1m de largueur soumise à :
G= ×S
Béton armé :
La surface : S= + (0,1 × 0,05) + (0,1 × 0,6)
S=0,0025+0,005+0, 06=0,0675
Le poids : G=0,0675× 25 = 1.688 /
[22]
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge
5cm
60 cm 10 cm
[24]
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge
*II.4.2.3.Balcons
*II.4. 2.4.Escalier
Palier
[25]
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge
[26]
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge
*II.4.2.6.Mur extérieur
Les murs extérieurs sont construit en brique creuse composés d’une double cloison de 10 et
15cm d’épaisseur avec une lame d’air de 5 cm d’épaisseur.
*II.5.1.Loi de dégression
La loi de dégression verticale des charges variables s’applique pour les bâtiments à grand
nombre d’étages dont les occupations peuvent être considérées comme indépendantes. le
principe de la loi est exposé comme suit :
soit la surcharge d’exploitation sur le toit ou en terrasse de couverture.
, , …Qn sont les charges d’exploitation respectivement des planchers des étages :
1,2,3… n
[27]
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge
∑Qi i=0, n ∑Q = Q₀
∑Q = Q₀ + Q₁
∑ = ₀ + 0.95 ( ₁ + ₂)
∑ = ₀ + 0.90 ( ₁ + ₂ + ₃)
∑ = ₀ + 0.85 ( ₁ + ₂ + ₃ + ₄).
∑Qn== ₀ + (3 + ) / (2 ) pour n≥5
[28]
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge
Poteau 76.5 Br
=92.45 +76.5 Br
N1 N0 92.45 +76.5 Br
Plancher corps creux 61.59
Poutres 18.47
Poteau 76.5 Br
=172.51 +153 Br
N2 N1 172.51 +153 Br
Plancher corps creux 61.59
Poutres 18.47
Poteau 76.5 Br
=252.57+229.5 Br
N3 N2 252.57+229.5 Br
Plancher corps creux 61.59
Poutres 18.47
Poteau 76.5 Br
=332.63+306 Br
N4 N3 332.63+306 Br
Plancher corps creux 61.59
Poutres 18.47
Poteau 76.5 Br
=412.69+382.5 Br
N5 N4 412.69+382.5 Br
Plancher corps creux 61.59
Poutres 18.47
Poteau 76.5 Br
=492.75+459 Br
Charges permanentes
G=492.75+459Br
[29]
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge
N1 N0 85.4 +76.5 Br é
Plancher corps creux 17.79 é
Balcon 21.20
Poutres 16.07
Mur 22.88
Escalier 26.62
Poteau 76.5 Br
=189.96 +153 Br
N2 N1 189.96 +153 Br
Plancher corps creux 17.79
Balcon 21.20
Poutres 16.07
[30]
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge
Mur 22.88
Escalier 26.62
Poteau 76.5 Br
=294.52+229.5 Br
N3 N2 294.52 +229.5 Br
Plancher corps creux 17.79
Balcon 21.20
Poutres 16.07
Mur 22.88
Escalier 26.62
Poteau 76.5 Br
=399.08 +306 Br
N4 N3 399.08 +306 Br
Plancher corps creux 17.79
Balcon 21.20
Poutres 16.07
Mur 22.88
Escalier 26.62
Poteau 76.5 Br
=503.64 +382.5 Br
N5 N4 503.64 +382.5 Br
Plancher corps creux 17.79
Balcon 21.20
Poutres 16.07
Mur 22.88
Escalier 26.62
Poteau 76.5 Br
=608.2 +459 Br
Charges permanentes :
G=608.2 +459Br
Charges d’exploitations :
*Terrasse: Q =19.03
*Etage courant : Q =15.87 KN
*Escalier : Q=8.15KN
[31]
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge
Niveau :
Niveau :
Niveau :
Niveau :
Niveau :
RDC Niveau :
= . + . Q
Nu=992.83+619.65 Br
f bc 14,2MPa. f e 400MPa.
Béton Acier
b 1,5. s 1,15.
En remplaçant Nu, On peut ainsi déduire la valeur minimale de Br, et par conséquent
on pré dimensionne le poteau en question:
⟹ ≥ 0.072+ 0.045 r
⟹ 0.95 ≥ 0.072
=( −2 )×( −2 )
[32]
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge
II.7.Voiles
Les voiles sont des éléments qui résistent aux charges horizontales, dues au vent et au séisme.
L'épaisseur minimale est de 15cm. De plus, l'épaisseur doit être déterminée en fonction de la
hauteur d'étage et des conditions de rigidité aux extrémités comme suit :
Le RPA 99(version 2003) considère comme voiles de contreventement les voiles satisfaisant
les conditions suivantes :
Avec :
Longueur du voile.
[33]
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge
II.8. Conclusion
Pour conclure ce 2éme chapitre, nous pouvons dire que le pré dimensionnement est une
étape nécessaire, pour pouvoir donner aux éléments des sections et des épaisseurs plus aux
moins économiques et résistantes dans le cadre des règles en vigueur. Comme nous le verrons
au chapitre suivant qui sera consacré à l’étude des éléments secondaires, les résultats obtenus
dans le présent chapitre seront exploités dans le calcul.
[34]
Chapitre III
III.1. Introduction :
Dans toute structure on distingue deux types d’éléments :
Dans le présent chapitre, on va aborder le calcul des éléments non structuraux suivants :
L’acrotère.
Les escaliers.
Les planchers à corps creux (poutrelles et table de compression).
Les balcons.
L’acrotère se compte comme une console encastrée à sa bas au niveau du plancher terrasse,
elle est soumise à :
10 cm
5 cm
5 cm
60 cm 10 cm
[35]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
G = 2.07 KN/ .
Charge d’exploitation :
Suite au rôle d l’acrotère, cette dernière est soumise, selon le (DTR BC-22. Art7.7), à la
charge variable suivante : Q = 1 KN/ ml.
Effort sismique :
Selon le RPA 99 version 2003, recommandent dans l’article 6.2.3.
Les forces horizontales de calcul FP agissant sur les «éléments non structuraux et les
équipements ancrés à la structure sont calculées suivant la formule :
Avec :
= 0.15
[36]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
On a : Wp= G= 2.07KN/ m
Donc : = 4 × 0.15 × 0.8 ×2.07 =1 KN/m
*III..2.1.3. Calcul des cordonnées du centre de gravité
Z Z
Les deux coordonnées du centre de gravité G de l’acrotère sont calculer comme suit :
G
10c 10cm
m
5cm 3
5c 2
m
Y
60c G
mm
1
Remarque : Le moment MG est petit par rapport aMQ et ME, on peut le négliger. On a:
[37]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Donc, dans ce qui suit, on va considérer comme moment fléchissant M Q et comme effort
tranchant VQ.
A l’ELU :
A l’ELS :
Le ferraillage seradonné par (ml), celui-ci devra assurer la résistance d’une pièce
rectangulaire (10 x 100) cm2. Soumise à une flexion composée.
D’après l’article A.4.3.5 des règles CBA93, les sections sollicitées en flexion composée avec
compression, doivent être vérifiés vis-à-vis de l’état limite ultime de stabilité de forme
ELUSF, mais si la condition suivante est vérifiée :
Lf e e
max 15,20 1 a
h h
Ces sections peuvent être vérifiées uniquement en flexion composée, à condition qu’on
prenne en compte forfaitairement les effets dusecond ordre, en additionnant l’excentricité à
et . Dont :
: est l’excentricité du premier ordre, avant application des excentricités additionnelles, elle
est donnée par :
[38]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
L f : Longueur du flambement qui est libre à une extrémité et encastréà une autre.
L f 2 L L f 2 0,6 1,2m.
On vérifie la condition :
é é
Avec :
: Excentricité forfaitaire qui tient compte del’effet du second ordre lié à la déformation de
la structure, qui se calcul comme suit :
α é é
Donc :
Et donc :
[39]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Cela veut dire que le centre de pression est en dehors du noyau central, donc la section est
partiellement comprimée, ainsi le calcul de ferraillage s’effectuera en flexion simple sous le
moment fictif qui se calcul comme suit :
= + e× =0.6+0.349×2.80=1.58KN.m
Donc :
[40]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Le ferraillage réel en flexion composée se déduit, donc du ferraillage fictif comme suit :
(BAEL91/révisé99/A.4.2.1) et (BAEL91/révisé99/B.6.4) :
Le ferraillage minimal en flexion composée est la plus grande des deux valeurs obtenues par
l’application de la règle de millième et la condition de non fragilité :
Donc : = max { ; )
= 1 cm²
a) Armatures principales :
= 1cm² ; on adopte: 5HA8 = 2.51 cm²
Fissuration Préjudiciable :
Donc on prend : .
[41]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
= {3ℎ; 33 } = 30 cm
*III.2.1.6.5. Vérifications
Condition vérifiée
Avec :
[42]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Pour le cas de la flexion composée, et pour une section partiellement comprimée, le calcul des
contraintes dans le béton et dans l’acier, s’effectue de la façon suivante :
On pose :
Avec :
Donc :
Où :
Puis on résoutl’équation :
[43]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Donc on trouve :
On calculeyser :
Alors on prend :
Par conséquent :
é é
é é
Avec :
[44]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
é é
Cela veut dire que ce n’est pas nécessaire de prévoir des armatures transversales.
Sachant que le séisme n’a pas de sens défini et il est réversible on doit doubler le ferraillage
dans l’acrotère (deux nappes).
[45]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
*III.2.2.LES ESCALIERS :
L’escalier est à l’abri des intempéries, donc la fissuration est peu nuisible donc on adopte un
enrobage de c =2 cm. D’après (Bulletin du ciment BCI/Tableau1.P3).
à ’ : =( . + . )×
à ’ : =( + )×
[46]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Le tableau suivant résume les calculs des combinaisons des charges de la volée et du palier :
(KN / m) (KN / m)
Les sollicitations :
D’apres (SAP2000):
[47]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
*III.2.2.4.Calcul du ferraillage
[48]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
En travée:
On a :
Comme :
[49]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Ferraillage minimal :
Donc on prend :
condition vérifiée
Armatures de répartition :
D’après le (BAEL.91/révisées 99/A.8.2.4.1), la section des armatures de répartition se déduit
par l’inégalité suivante :
Ce qui donne :
= 45cm
condition vérifiée
[50]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
18.71KN.m
13.66KN.m
1.37
Calcul du moment réduit :
0.29
Comme :α
Ferraillage minimal :
D’après le (BAEL.91/révisées 99/A.4.2.1) ,(BAEL.91/révisées 99/B.6.4), et la condition de
non fragilité:
[51]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Donc :
condition vérifiée
➢Armature de répartition :
D’après le (BAEL.91/révisées 99/A.8.2.4.1), la section des armatures de répartition se déduit
par l’inégalité suivante :
Ce qui donne :
condition vérifiée
*III.2.2.5.Vérifications réglementaires
Vérification à l’ELU :
[52]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
3.33 MPA
0.20MPA
3.33 MPA
Cela veut dire que les armatures transversales ne sont pas nécessaires
Vérification à l’ELS
Vérification des contraintes :
=15 MPA
Y=3.06 cm
I=
I=
I=5608.73
[53]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
= 2.50 MPa
MPa
MPa
condition vérifiée
➢Sur appuis :
13.66 KN.m ; 4.52 ; 0
Y=3.57 cm
Calcul du moment d’inertie :
I=
I=
I=7545.75
=6.46 MPa
MPa
MPa
condition vérifiée
[54]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Vérification de la flèche :
D’après le (BAEL 91/révisées 99/B.6.5.1), si les conditions suivantes seront vérifiées
on n’aura pas besoin de vérifier la flèche.
Puisque la première condition n’est pas vérifiée on doit vérifier la flèche suivant la
méthode d’inertie fissuré, d’après (BAEL <91/révisées 99/B.6.5.2).
➢Vérification de la flèche par la méthode d’inertie fissurée :
∆= =
=
Avec : = Pourcentage d’armatures
[55]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Donc : =
Coefficient difféfé :
Mg = = 15.65KN.m
Le moment du à l’ensemble des charges permanentes et d’exploitations :
Mp = 0.85
p : L’ensemble des charges permanentes et d’exploitations.
p = g + Q = 7.10 +2.5 = 9.6 KN/m
Mp = = 21.17KN.m
Mj = = 11.24KN.m
= = = 425.016MPa
= = = 305.25MPa
= = = = 574.92Mpa
[56]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
= = = 14229.008 cm4
= = = 13096.19 cm4
= = = 5588.36 cm4
= = = 1.19× m
= = = 9.3× m
= = = 7.57× m
= = = 7.7× m
[57]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
*III.2.2.6.1.Introduction :
La poutre support palier à comme rôle principale la transmission des efforts engendrés par les
escaliers à l’ossature porteuse, et elle sert comme encastrement pour les paliers.
Hypothèses de calcul :
La poutre palière est sollicitée en flexion simple sous son poids propre, en plus elle est
sollicitée en torsion, qui est due aux moments d’encastrement des paliers.
Le calcul de cette poutre se fera comme s’il s’agit d’une poutre semi-encastrée à ses deux
extrémités dans les poteaux de l’ossature porteuse.
[58]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Prédimensionnement de la poutrepalière :
L max L
La hauteur de la poutre doit être : ht max
15 10
Avec :
La largeur de la poutre doit être : 0.4ht b 0.8 ht 14cm ≤ b ≤ 28cm On prend :b = 30 cm
Donc : G = 3 KN/ml.
[59]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
*III.2.2.6.4.Sollicitations :
KN.m/ml
À l’ELS:
KN.m/ml
KN.m/ml
[60]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
d- Couple de torsion(C) :
Les couples de torsion appliquées à la poutre palière sont les moments d’encastrement des
paliers, c'est-à-dire :
à
à
Par analogie avec l’effort tranchant le moment de torsion est maximal au niveau des appuis,
donc la valeur max à l’ELU vaut :
a- Armatures longitudinales :
On à : , .
[61]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Ferraillage minimal :
On a : , .
[62]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
-
Ferraillage minimal :
a-3- Armatures transversales : suivent l’article A5.1 ,22 des règles BAEL 91modifié 99 on
à la section minimale d’armature transversales :
St : L'espacement entre les armatures transversales, qui est donné par BAEL est comme suit :
St min {0.9d ; 35 cm}=28.35cm.
celui donné par RPA dans l’article A.7.5.2.2 est comme suit :
En zone nodale :
[63]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
a-4. Vérifications :
On à :
Remarque : On remarque que la condition est vérifiée mais on doit prévoir des armatures
transversales pour pouvoir liée les armatures longitudinales.
Vérification à l’ELS :
Pour une section rectangulaire, avec une fissuration peu préjudiciable, aucune vérification à
l’ELS si :
- En travée :
= =1.37
0.056.................
-En appui:
= =1.37
0.12.................
[64]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Vérification de la flèche :
D’après le (BAEL 91/révisées 99/B.6.5.1), si les conditions suivantes seront vérifiées
on n’aura pas besoin de vérifier la flèche.
Les contraintes de cisaillement dues à la torsion pour une section pleinese calcul
comme suit :
Avec :
Donc :
[65]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Avec :
à ’
.............
Où :
: est la section des armatures longitudinales engendrés par la torsion, et que l’on note
,
[66]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
[67]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
*III.2.3.Les planchers
Il existe plusieurs types de plancher en béton armé :
Plancher à corps creux.
Plancher à dalle pleine.
Plancher champignons et /ou plancher dalle.
Nous rappelons quedans notre projet nous avons un seule type de planchers : plancher à
corps creux.
• Le calcul des poutrelles s’effectue en assimilant ces dernières à une poutre continue
multiple.
• La fissuration est peu préjudiciable
❖Méthodes de calcul :
[68]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
La Méthode classique qui permet de résoudre le cas des poutres continues est la méthode des
trois moments. Cette méthode ne donne pas de bonrésultats en béton armé car elle suppose
notamment que le matériau est homogène et elle ne prend pas en compte la variation de la
largeur de la table des poutres en Té. Elle donne des moments trop forts sur appuis et trop
faibles en travée. Le Règlement (BAEL91) Prévoit pour la résolution des systèmes de poutres
continues ces deux méthodes:
• Méthode forfaitaire
• Méthode Caquot
❖Principe de la méthode forfaitaire :
Elle consiste à évaluer les valeurs maximales des moments en travées et des moments sur
appuis a des fractions fixées forfaitairement de la valeur maximale du moment dans la
travée dite de comparaison, c'est-à-dire dans la travée isostatique indépendante de même
portée et soumise aux mêmes charges que la travée considérée.
Domaine d'application :
la méthode s'applique aux constructions courantes où la charge d'exploitation est au plus égale
à deux fois la charge permanente ou à 5000 :
Q < Max{2G ; 5000 }
Elle ne s'applique qu'aux éléments remplissant les conditions suivantes :
• Les moments d'inertie des sections transversales sont les mêmes dans les différentes travées
en continuité ;
• Les portées successives sont dans un rapport compris entre 0,8 et 1,25
• La fissuration est considérée comme non préjudiciable à la tenue du béton armé et de ses
revêtements.
Description de la méthode forfaitaire:
Calcul des moments et des efforts tranchants :
• Moment en travée :
Travée de rive :
Travée intermédiaire :
[69]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Avec :
[70]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
• Effort tranchant:
Plancher G( ) Q( )
Terrasse inaccessible 6.33 × 0.66 = 4.17 1 × 0.66 = 0.66
RDC+ étage courant 5.27 × 0.66 = 3.47 1.5 × 0.66 = 0.99
Tableau.III.3. Charges et surcharges revenants aux nervures.
RDC+ étage courant =1.35 G+1.5 Q=6.17 KN/m = G+Q = 4.46 KN/m
Figure III.20.Schéma statique des nervures d’étage courant (poutre continue 01)
ELU :
Calcul de :
[72]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
B-C
C-D
1.89
Travée Pu L M0 Mt Mw Me Tw Te
(KN) (m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN) (KN)
A-B 6.17 3.3 8.40 5.32 0 4.2 -7.55 10.07
[73]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
[74]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
ELS :
Travée Ps L M0 Mt Mw Me Tw Te
(KN) (m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN) (KN)
[75]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Figure III.25.Schéma statique des nervures d’étage courant (poutre continue 02).
[76]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Travée Pu L M0 Mt Mw Me Tw Te
(KN) (m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN) (KN)
[77]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Travée Ps L M0 Mt Mw Me Tw Te
(KN) (m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN) (KN)
[78]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
[79]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
ELU :
Calcul de :
=
Calcul des moments sur appuis :
[80]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
A-B
1.41
1 =1.89
B-C
4 =1.36
C-D
= 1.65
65 =1.65
D-E
= 1.6
1.6 =1.6
E-F
= 1.65
65=1.65
[81]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
F-G
35 =1.44
G-H
Travée Pu L M0 Mt Mw Me Tw Te
(KN) (m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN) (KN)
A-B 6.17 3.3 8.40 5.32 0 4.2 -7.54 10.07
[82]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
[83]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Travée Ps L M0 Mt Mw Me Tw Te
(KN) (m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN) (KN)
[84]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Terrasse inaccessible:
Poutre continue n°:01 :
ELU :
Travée Pu L M0 Mt Mw Me Tw Te
(KN) (m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN) (KN)
[85]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
[86]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
ELS :
Travée Ps L M0 Mt Mw Me Tw Te
(KN) (m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN) (KN)
[87]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Travée Pu L M0 Mt Mw Me Tw Te
(KN) (m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN) (KN)
[88]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
[89]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Travée Ps L M0 Mt Mw Me Tw Te
(KN) (m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN) (KN)
[90]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Travée Pu L M0 Mt Mw Me Tw Te
(KN) (m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN) (KN)
[91]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Travée Ps L M0 Mt Mw Me Tw Te
(KN) (m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN) (KN)
[92]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
[93]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Ferraillage du plancher :
= 20 cm ; = 4 cm ; b = 66 cm ; d = 18 cm ; = 27 cm.
selon le livre Pratique du BAEL P127 le moment Mt équilibré par la table est :
[94]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Donc l'axe neutre est dans la table de compression. Comme le béton tendu n'intervient
pas dans les calculs de résistance, on conduit le calcul comme si la section était
rectangulaire de largeur constante égale à la largeur de la table
Ferraillage En travée :
Moment réduit :
Ferraillage minimal :
D’aprés le (BAEL.91/révisées 99/A.4.2.1) et (BAEL.91/révisées 99/B.6.4)
et la condition de non fragilité:
=max
=2.1Mpa
=max
[95]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
{ ; ; MPA}.
Ferraillage minimal :
=max
=2.1Mpa
=max
>
[96]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
• Armatures transversales :
t ; ; L t min {0.57;1.2 ; 1.2}
t≤ 0.57cm
On prend: t= 6mm
L’espacement :
D’après (BAEL91.révisées99/A.7.2.2)
Vérification à l’ELU :
≤ =3.33Mpa
Donc :
[97]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
=15 MPA
En travée :
On a: 5.25 kn.m ; 2.36 ; ; d = 18 cm
Y=3.89 cm
Calcul du moment d’inertie :
I=
I=
I=8342.86
=2.4 MPa
MPa
[98]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
MPa
condition vérifiée
Sur appuis:
On a :
As=1.57 cm² ; d=18 ,; =3.94 KN.m
Y=3.24 cm
Calcul du moment d’inertie :
I=
I=
I=5878.81
=2.1 MPa
MPa
MPa
Vérification de la flèche :
Pour ne pas occasionner des désordres dans les éléments porteurs et pour que les
revêtementsainsi queles cloisons ne soient pas endommagées il y a lieu de justifier l’état
limite de déformation par un calcul de la flèche.
La vérification de la flèche n’est pas indispensable si :
[99]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
é é
é é
Vu que la première condition n’est pas remplie, on doit vérifier la flèche en utilisant la
méthode d’inertie fissuré, d’après le (BAEL 91/révisées 99/B.6.5.2).
= =
é é
é é é
=
Avec :
:Rapport de la section des armatures tendues à l’aire de la section utile de nervure.
Et comme la section est rectangulaire alors = b.
[100]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Coefficient différée :
Moments fléchissent :
Le moment du à l’ensemble des charges permanentes :
Mg = 0.85
g: L’ensemble des charges permanentes.
Mg = 0.85 = 4.02 KN.m
Le moment dû aux charges permanentes avant mise en place des revêtements :
Mj = 0.85
j :Charge permanente sans revêtement.
Mj= 0.85 = 2.18 KN.m
Le moment du à l’ensemble des charges permanentes et d’exploitations :
= = 5.25 KN.m
=1– =1 = - 0.180 = 0 MP
= = = 50892.16 cm4
= = = 50892.16 cm4
= = = 50892.16 cm4
[101]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
= = = 7.95× m
= = = 1.6× m
= = = 3.4× m
= ( gv - ji) + ( pi gi)
[102]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Si : L < 50 cm
AS = (cm2) ; en MPa
> = 0.66cm
Concernant la dalle de compression on prend un treillis soudé dont la dimension des mailles
est égale à 20 cm suivant les deux sens.
[103]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
*III.2.4.Les balcons
ρ= ≫ .
[104]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
G=5.99 KN/
Q=3.5 KN/
=1.35KN
= L+ =13.33(1.4)+1.35=20 KN
• ELS :
=(G+Q)*1 ml=9.49KN/ml
= L+ = (1.4)+1=13.29 KN
*III.2.4.2.Ferraillage du balcon
On considère dans notre calcul une bande de :
b = 100 cm, h = 15 cm, d = 12.5 cm et = 2.5 cm.
Ferraillage à l’ELU :
• Moment réduit :
[105]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
❖Ferraillage minimal :
La section minimale provient du (BAEL.91/révisées 99/A.4.2.1) et(BAEL.91/révisées
99/B.6.4), de la condition de non fragilité:
=max
=max
=max
[106]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
Donc :
❖Vérification de la condition :
❖Armatures de répartition :
D’après (BAEL.91/révisées 99/A.8.2.4.1), la section des armatures de répartition découle de
celle des armatures principales, par le biais de la formule suivante :
❖Vérification de la condition :
III.2.4.3.Vérifications réglementaires :
❖Vérification à l’ELU :
• Vérification à l’effort tranchant :
D’après le (BAEL.91/révisées 99/A.5.1.211), la condition suivante doit être vérifiée :
2.5 MPA
0.16 MPA
2.5MPA
[107]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
❖Vérification à l’ELS :
La fissuration est préjudiciable :
La section est partiellement comprimée donc on doit vérifier :
=201.63Mpa
≤ =0.6× =0.6×25=15Mpa
Y=3.83 cm
Calcul du moment d’inertie :
I=
I=
I=16889.15
=2.42Mpa
MPa
[108]
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires
MPa
condition vérifiée
Vérification de la flèche :
D’après le (BAEL 91/révisées 99/B.6.5.1), si les conditions suivantes seront vérifiées on
n’aura pas besoin de vérifier la flèche.
1 condition vérifiée
2 condition vérifiée
III.3. Conclusion :
Après avoir achevé l’étude des différents éléments secondaires, en leurs conférant des
sections d’armatures convenables, selon les sollicitations engendrées et les règles de mise en
oeuvre dictées par le (BAEL99), on va passer vers l’étude et l’analyse sismique de la
structure.
Le chapitre suivant va traiter la conception parasismique de l’ouvrage en tenant compte de
tous les facteurs qui peuvent influer la stabilité et la durabilité de l’ouvrage vis-à-vis de
l’action sismique.
[109]
Chapitre IV
Etude dynamique et sismique
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
IV.1. Introduction :
Un séisme est une libération brutale de l’énergie potentielle accumulée dans les roches par le
jeu des mouvements relatifs des différentes parties de l’écorce terrestre.
Lorsque les contraintes dépassent un certain seuil, une rupture d’équilibre se produit et donne
naissance aux ondes sismiques qui se propagent dans toutes les directions et atteignent la
surface du sol.
Ces mouvements du sol excitent les ouvrages par déplacement de leurs appuis et ils sont plus
ou moins amplifiés dans la structure. Le niveau d’amplification dépend essentiellement de la
période de la structure et de la nature du sol.
Ce qui implique de bien faire toute une étude pour essayer de mettre en exergue le
comportement dynamique de l’ouvrage.
Le règlement RPA 99 propose trois méthodes différentes de calcul des forces sismiques :
Méthode statique équivalente.
Méthode d’analyse modale spectrale.
Méthode d’analyse dynamique par accélérogramme.
[110]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
[111]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
Notre projet se situe dans la wilaya de Bejaia qui est classé dans une zone de sismicité
moyenne ZONE II-a.
*IV.3.2. Classification de l’ouvrage selon leur importance
La classification des ouvrages se fait sur le critère de l’importance de l’ouvrage
relativement au niveau sécuritaire, économique et social.
✓ Groupe 1A : ouvrages d’importance vitale.
✓ Groupe 1B : ouvrages de grande importance.
✓ Groupe 2 : ouvrages courants ou d’importance moyenne.
✓ Groupe 3 : ouvrages de faible importance.
Notre projet est un bâtiment a usage d’habitation, la hauteur ne dépasse pas 48 m.
Donc il est de Groupe d’usage 2.
*IV.3.3. Classification de l’ouvrage selon leur configuration
Vérification de la régularité
Cette vérification sera conduite suivant les conditions prescrites par l’article 3.5 des
règles RPA99v2003 comme suit :
Régularité en Plan :
selon le plan
pas de décrochement dans le sens X , donc la condition est vérifiée dans le sens X
[112]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
Régularité en élévation
[113]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
*IV.5.1. Définition
La modélisation est la détermination d’un model numérique de calcul tenant compte,
le plus correctement possible, de la masse et de la raideur de tous les éléments de la structure,
afin de reproduire le plus proche que possible son réel comportement réel. C’est aussi une
phase essentielle pour l’étude de la réponse à une secousse sismique.
Avec :
N : est le nombre de niveaux au-dessus du sol.
: La période du mode K (le dernier mode à considérer).
[114]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
: Hauteur mesurée en mètres à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau (N).
= 18.36m
: coefficient, en fonction du système de contreventement, du type de remplissage.il est
donné par le tableau 4.6 (RPA99/version 2003), on a :
Les valeurs de T calculées à partir des méthodes numériques ne doivent pas dépassés
celles estimés à partir des formules empiriques majorée de 30 % .
[115]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
[116]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
Figure IV.7.Régularité.
[117]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
[118]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
b. Disposition de voiles
[119]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
[120]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
Avec :
A : coefficient d’accélération de zone.
: facteur de correction d’amortissement.
R : coefficient de comportement de la structure.
: périodes caractéristiques associées à la catégorie du site.
Q : Facteur de qualité.
Sauf que pour cette étape on n’utilisera pas ces formules pour avoir le spectre de
réponse mais plus tôt on utilise un programme développé par le centre des études techniques
des infrastructures militaires, mais avant cela on doit d’abord noter les données qu’on va lui
intégrer :
[121]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
[122]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
[123]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
Avec :
: Déplacement dû aux forces sismiques Fi ,
: Coefficient de comportement de la structure (d’après le tableau 4.3 du RPA99v2003 R=5
pour un système de contreventement mixte portiques/voiles avec interaction).
Le déplacement relatif d’étage , se calcul selon le même article par la formule suivante :
Déplacement
dû aux forces Déplacement Déplacement
sismiques absolus relatif Vérification
Etage
[m]
[m] [m] [m]
Sens x Sens y Sens x Sens y Sens x Sens y Sens x Sens y C.V
étage 5 0.0065 0,0055 0,0325 0,0275 0,003 0,004 0,0306 0,0306 C.V
étage 4 0,0059 0,0047 0,0295 0,0235 0,005 0,005 0,0306 0,0306 C.V
étage 3 0,0049 0,0037 0,0245 0,0185 0,006 0,0055 0,0306 0,0306 C.V
étage 2 0,0037 0,0026 0,0185 0,013 0,007 0,0055 0,0306 0,0306 C.V
étage 1 0,0023 0,0015 0,0115 0,0075 0,0075 0,005 0,0306 0,0306 C.V
RDC 0,0008 0,0005 0,004 0,0025 0,004 0,0025 0,0306 0,0306 C.V
Tableau IV.3. Le déplacement des étages.
Les efforts sismiques d’étage, suivant les deux directions de calcul longitudinal (x) et
transversal (y), sont donnés par le tableau suivant :
[124]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
Efforts Tranchants
Etage [KN]
Sens x Sens y
Efforts Tranchant
Moment de renversement [KN. m]
Etage [KN]
Sens x Sens y Sens x Sens y
[125]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
80 %
P
(TOTAL) P sur les P sur les P sur les P sur les
voile Poteaux
Etage [KN] [KN] [KN] Voile (%) Poteaux (%)
RDC 30826,718 5001,027 25825,691 16,223028 83,7769723
étage 1 25638,337 4214,293 21424,044 16,437466 83,5625337
étage 2 20442,81 3397,332 17045,478 16,618713 83,3812866
étage 3 15240,757 2550,487 12690,27 16,734648 83,2653522
étage 4 10032,96 1669,754 8363,206 16,642686 83,3573143
étage 5 4986,83 850,634 4136,196 17,05761 82,9423903
Tableau IV.6. L’effort vertical repris par les voiles et les poteaux.
[126]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
Sens x Sens y
: Moment stabilisant
: Poids du bâtiment.
L : la dimension en plan du bloc dans la direction considérée.
: Moment déstabilisant de renversement, engendré par l’action sismique horizontale,
Ces valeurs à la base, pour les deux directions sont calculées dans le tableau suivant :
[127]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
W L
Directions
[KN] [m] [KN. m] [KN. m]
18847.7
Y 28105.044 178467.03 9.46
Tableau IV.8.Stabilité au renversement.
Ces résultats nous permettent d’affirmer que le bâtiment est stable vis-à-vis du renversement.
V= W
W : poids de la structure, comprend la totalité des charges permanentes, en plus 20%
des charges d’exploitation RPA99-V2003
On a:
W = 28105.044 KN
[128]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
Pq : est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité q soit satisfait ou non. Sa valeur est
Donnée par le tableau 4.4 des règles RPA99 v2003.
Critère « q » Observation
1. Conditions minimales sur les files
de contreventement non observé 0.05
D=
Classification du site
Selon le rapport géotechnique, le site est classé dans la catégorie S2 (site ferme).
[129]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
8.5%
Donc : D = =
V= W= 28105.044 =1852.49 KN
0.8
Alors :
La condition de l’article (4.3.6) des règles RPA99v2003 est vérifiée dans les deux sens.
d) Vérification des déplacements :
Selon l’article 5.10 des règles RPA99v2003, les déplacements relatifs latéraux entre étages
( ), ne doivent pas dépassés dans les deux directions longitudinale et transversale, 1% de la
hauteur d’étages. Suivant les valeurs trouvées dans le tableau (IV.5) on doit vérifier que :
Donc :
Par conséquent les déplacements relatifs d’étages sont confortables et non gênants.
On remarque que le taux de participation des masses modales dans les deux directions
dépasse les 90% ce qui signifie que les premiers modes sont suffisants pour donner une
réponse combinée proche du comportement réel.
Masse cumulé
Cette condition est vérifiée à partir de n mode :
Sens-X n= 4
Sens-Y n= 10
f) Vérification de l’effet (P-Δ) de second ordre :
[130]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
Cette vérification sera menée suivant l’article 5.9 des règles RPA99v2003, on examinant
d’abord la condition (5-6) pour qu’on puisse juger si on peut négliger ou pas l’effet du second
ordre (P- ).
Donc on doit vérifier pour tous les niveaux et pour la structure, selon les deux directions de
calcul (x) et (y) la condition suivante :
=( ) < 0.10
Où :
: Le poids total de la structure et des charges d’exploitation associés au-dessus du niveau
« K » tels que .
: Déplacement relatif du niveau « K » par rapport au niveau« K-1 ».
: Effort tranchant d'étage au niveau« K ».
: Hauteur de l'étage « K ».pour notre cas : = 3.06 (pour tous les étages)
: L’effort normal maximal de calcul s’exerçant sur une section de béton, extrait suivant
(SAP2000 / comb : G + Q + E)
: Section du poteau.
[131]
Chapitre IV Etude dynamique et sismique
V= = 0.028 0.30
IV.9. Conclusion :
[132]
Chapitre V
V.1. Introduction
Après avoir déterminé les sollicitions, on passe à la détermination de sections d’aciers
nécessaire à la résistance et à la stabilité des éléments constructifs de notre ouvrage. Le calcul
des sections sera mené selon les règles du calcul de béton armé (BAEL et R.P.A).
Les règles R.P.A99 v2003, ont pour but de fixer les normes de conception et de calcul
des constructions en zone sismique, pour des ouvrages courants, Les objectifs ainsi visés sont
d’assurer une protection acceptable des vies humaines et des constructions vis-à-vis de l’effet
des actions sismiques par une conception et un dimensionnement approprié.
Selon les règles CBA93 et BAEL91mod.99, et combinant les charges verticales permanentes
et d’exploitations comme suit :
Selon RPA 99 :
Le tableau suivant récapitule les principales caractéristiques des deux matériaux béton et acier
en situation normale et accidentelle, ainsi que les coefficients de sécurité correspondants :
[133]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Zone nodale :
• Disposition Constrictives
Les premières armatures transversales doivent être disposées à 5 cm au plus du nu de
L’appui ou de l'encastrement.
Le diamètre minimum est de 12 mm.
La longueur minimale des recouvrements est de 40ϕ en zone IIa.
On doit calculer le ferraillage de la poutre la plus sollicitée dans la structure. La poutre PP317
(Apparait au 5ème), de portée 4.9 m. Cette poutre est sollicitée aux moments suivants :
[135]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Et comme :
❖ Ferraillage minimal
Condition de non fragilité
La section d’acier longitudinale ne doit pas être inférieure à la valeur suivante :
En appuis
Exemple pour le calcul :
[136]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Et comme :
❖ Ferraillage minimal
Condition de non fragilité
La section d’acier longitudinale ne doit pas être inférieure à la valeur suivante :
[137]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Avec :
K=1 : pour la flexion simple
⍺=90° : pour les armatures droites
Fet : la limite élastique des armatures transversales
L'espacement d'armatures transversales donné par le (RPA99 V2003/7.5.2.2) :
• L’effort tranchant maximal a apparu dans la poutre « PP263 » située au 4éme étage.il est
égale à 84.26 KN.
Donc : = .57 ²
On remarque que la vérification suivant le (RPA 99/Version 2003) n’est pas satisfaite donc
on doit prendre la section minimale.
[138]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Il faut que :
avec :
En travée :
=24.90 . ; = . ², d=42.5 cm
[139]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
= 3.99
En appui :
²
= 3.99
[140]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Vérification de la flèche :
D’après (BAEL 91/révisées 99/B.6.5.1), si les conditions suivantes sont vérifiées on n’aurait
pas besoin de vérifier la flèche :
[141]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
[142]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
[143]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
[144]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Une section est dite entièrement tendue si « N » est un effort normal de traction et le centre de
pression se trouve entre les armatures.
[145]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
λ
λ
: est l'espacement des armatures transversales, cet espacement est fixée comme suit:
[146]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
[147]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Donc : K > K’
Le poteau est plus raide que les poutres dans le sens de flambement considéré. D’après les
abaques de SAHMEL, La longueur de flambement.
c)Vérification du flambement
Donc le poteau sera justifié en flexion composée, en tenant en compte de façon forfaitaire de
l’excentricité du second ordre. L’excentricité finale vaut la valeur suivante :
[148]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Donc :
[149]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
et
Donc :
b) Vérification du flambement
Donc le poteau sera justifié en flexion composée, en tenant en compte de façon forfaitaire de
l’excentricité du second ordre. L’excentricité finale vaut la valeur suivante :
[150]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Et comme :
[151]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Dans ce cas :
Finalement, on a obtenu le ferraillage des deux cas 1 et 2, la section d’armature qui sera
adoptée, est la plus grande soit pour la section d’armature comprimée ou pour la section
d’armature tendue.
Le ferraillage transversal se fera selon l’article 7.4.2.2 des règles RPA99 V2003, les armatures
transversales des poteaux sont calculées à l’aide de la formule suivante :
[152]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
On prend : =
On prend : =
Ferraillage minimal
On adopte:
A cause de fragilité des zones nodales face aux actions sismiques, le règlement RPA99V2003
recommande de prévoir des armatures transversales constituées de deux U superposés formant
un carrée ou un rectangle.
[153]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Donc : = . 75
D’après (BAEL91/ modifié 99/ A.5.1, 21), la contrainte limite ultime de cisaillement pour une
fissuration peu préjudiciable est la suivante :
[154]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
bc 0,6 f c 28 15MPa.
Avec :
² ²
On a une symétrie dans la répartition des armatures d’aciers dans la section du béton, donc :
[155]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Les contraintes :
Donc le ferraillage qu’on a adopté à l’ELU, vérifie les contraintes produites à l’ELS
Vérification au flambement :
D’après le (BAEL91/Modifié 99/A4.4.1), les éléments soumis à la flexion composée doivent
être justifiés vis-à-vis du flambement.
Avec :
: section réduite du béton
: coefficient de sécurité de l’acier, égale à 1.15
: coefficient de sécurité du béton, égale à 1.5
⍺ : coefficient réducteur qui est en fonction de l’élancement g
: section d’acier comprimé
Avec:
Et :
[156]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
[157]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
2. Le pourcentage minimum des armatures verticales sur toute la zone tendue est de 0,20%.
3. Les barres verticales du dernier niveau doivent être munies de crochets à la partie
supérieure.
4. Si des efforts importants de compression agissant sur l’extrémité, les barres verticales
doivent respecter les conditions imposées aux poteaux.
5. Les barres verticales des zones extrêmes devraient être ligaturées avec des cadres
horizontaux dont l’espacement ne doit pas être supérieur à l’épaisseur du voile.
6. A chaque extrémité du voile (trumeau) l’espacement des barres doit être réduit de moitié
sur 1/10 de la langueur de voile, cet espacement doit être au plus égal à 15 cm (le ferraillage
vertical doit être symétrique en raison de changement en terme de moment).
b) Armatures horizontales
1. Les barres horizontales doivent être munies de crochets à 135° ayant une longueur de 10 ϕ.
2. Dans le cas où il existe des talons de rigidité, les barres horizontales devront être ancrées
sans crochets si les dimensions des talons permettent la réalisation d’un ancrage droit.
c) Prescriptions communs
1. Le pourcentage minimum d'armatures verticales et horizontales des trumeaux, doit être :
- De 0,15 % dans la section globale du voile
- De 0,10 % dans la zone courante
2. L'espacement des barres horizontales et verticales doit être inférieur à la plus petite des
deux valeurs suivantes :
S ≤1,5 a
S≤ 30cm
3. Les deux nappes d'armatures doivent être reliées avec au moins 4 épingles au mètre carré.
Dans chaque nappe, les barres horizontales doivent être disposées vers l'extérieur. Le diamètre
des barres verticales et horizontales des voiles (à l'exception des zones d'about) ne devrait pas
dépasser 1/10 de l'épaisseur du voile.
40ϕ pour les barres situées dans les zones où le renversement du signe des efforts est
possible ;
20 ϕ pour les barres situées dans les zones comprimées sous l'action de toutes les
combinaisons de charges possibles.
[159]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Avec:
N : effort normal appliqué.
M : moment fléchissant appliqué.
B : Aire du voile.
V : distance entre le centre de gravité du voile et la fibre la plus éloignée.
I : moment d'inertie.
On distingue 3 cas :
[160]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Dans ce cas on a deux contraintes de traction, la longueur tendue est égale à (L)
l’effort de traction est égale à : La section d’armature est :
[161]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Type 01 (2m) :
On va prendre comme exemple de calcul le voile plein situé au niveau du RDC faisant 3.06 m
de hauteur et 2 m de largeur.
D’après les résultats donnés par SAP 2000, Le voile est sollicité comme suit :
• Cas 01 :
Avec :
Donc, est é .
[162]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
[163]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Donc on prend :
Ferraillage final :
Donc on prend :
Cas 02 :
Avec :
[164]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Donc, est é .
[165]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Donc on prend :
Ferraillage final :
Donc on prend :
Le ferraillage final de calcul sera la quantité maximale entre les deux cas traité
précédemment, c'est-à-dire :
[166]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
L’espacement
En zone courante
En zone d’about
La section totale d'armature dans la section du voile est égale à 14.7 cm².
Ferraillage horizontal :
Les deux nappes d’armatures doivent être reliées avec au moins 4 épingles au mètre carré.
[167]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Selon le BAEL91v99 :
Pour le cas d’une fissuration préjudiciable, on doit vérifier la condition suivante :
Condition vérifiée
Donc on adopte ce ferraillage pour tous les voiles pleins et encastres dans tous les étage
[168]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Type 02 ( 1 m) :
On va prendre comme exemple de calcul le voile plein situé au niveau du RDC faisant 3.06 m
de hauteur et 1 m de largeur.
D’après les résultats donnés par SAP 2000, Le voile est sollicité comme suit :
• Cas 01 :
Avec :
Donc, est é .
[169]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
[170]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Donc on prend :
Ferraillage final :
Donc on prend :
Cas 02 :
Avec :
[171]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Donc, est é .
[172]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Donc on prend :
Ferraillage final :
Ferraillage final :
Donc on prend :
[173]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
L’espacement
En zone courante
En zone d’about
La section totale d'armature pour une seule nappe est égale à 9.05 cm².
La section totale d'armature dans la section du voile est égale à 18.10 cm².
Ferraillage horizontal :
Les deux nappes d’armatures doivent être reliées avec au moins 4 épingles au mètre carré.
[174]
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs
Selon le BAEL91v99 :
Pour le cas d’une fissuration préjudiciable, on doit vérifier la condition suivante :
Condition vérifiée
Donc on adopte ce ferraillage pour tous les voiles pleins et encastres dans tous les étage.
V.7. Conclusion
Finalement, nous avons terminé le ferraillage des éléments du portique sous les
différentes sollicitations exercées, dans le strict respect des prescriptions des règlements afin
d’avoir des sections d’armatures optimales plus ou moins résistantes aux actions prévues.
L’avant dernier chapitre va traiter l’infrastructure du bâtiment, les fondations doivent
être choisies et calculées en fonction de la capacité portante du sol et les charges apportées par
la superstructure.
[175]
Chapitre VI
Etude de l’infrastructure
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
VI.1. Introduction
Les fondations d’une construction sont constituées par les parties de l’ouvrage qui sont en
contact avec le sol auquel elles transmettent les charges de la superstructure. Un choix
judicieux du système de fondations doit toujours satisfaire les exigences concernant la
sécurité (capacité portante) et l’aptitude au service. De plus, des considérations d’ordre
économique, esthétique et d’impact sur l’environnement sont à respecter. L’ingénieur des
structures est généralement confronté à plusieurs solutions possibles et doit opérer des choix
concernant le :
[176]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
Avec un taux de travail admissible du sol d’assise qui est égale à 1.6 bars, il y a lieu de
projeter à priori, des fondations superficielles de type :
Semelle isolée.
Semelle filante.
Radier général.
Sachant que :
[177]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
On a : =30698.199 KN
Avec :
: Longueur élastique.
E : module d’élasticité du béton est pris égal à E = 32164.19 Mpa
b : Largeur de la bande de 1m du radier.
I : inertie d’une bande de 1m de largeur I = (b. ) / 12
K : Coefficient de raideur du sol, rapporté à l’unité de surface. Pour un sol moyen
K=
(K = 40000KN/ )
[178]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
>
> = 0.71 m
*VI.4.2.Epaisseur de la dalle
Hauteur
Pour pouvoir assimiler le calcul du radier à un plancher infiniment rigide, la hauteur de la
poutre de libage doit vérifier la condition suivante :
On adopte :
Débord du radier
x x = 70 cm
P : Périmètre du bâtiment
D’après les calculs précédents on adopte le dimensionnement suivant :
= 40 cm…………………….... la Hauteur totale du radier
= 90 cm ……..………… Hauteur de poutre de libage.
é =46.42 m² …....................... Surface de débord
= 301.2 m² …....................... Surface du Radier.
[179]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
et d=0.9×h
Nous devons vérifier que sous l’effet de sous pression hydrostatique, le bâtiment ne se
soulève pas.
P α× × ×z
z : profondeur de l’infrastructure.
: Poids volumique de l’eau ( = 10 KN/m3).
α : Coefficient de sécurité vis-à-vis du soulèvement (α =1.5)
p= +
[180]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
Avec :
[181]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
….CV
Avec :
….CV
Selon (RPA99 révisées 2003/A.10.1.5) quel que soit le type de fondations (superficielles
ou profondes) on doit vérifier que l'excentrement de la résultante des forces verticales
gravitaires et des forces sismiques reste à l’intérieur de la moitié centrale de la base des
éléments de fondation résistant au renversement, c.-à-d. qu’on doit vérifier la condition
suivante :
e=
e : L’excentricité de la résultante des charges verticales.
M : Moment dû au séisme à la base.
N : Charge verticale permanente.
L : Longueur du bâtiment.
N=0,8G±E
Le tableau suivant récapitule les résultats de calcul :
Sens Moment N e= e=
à la base
x-x 17475.7 21975.721 0.8 5.84 condition vérifiée
VI.6.Ferraillage du radier
Le radier fonctionne comme un plancher renversé appuyée sur les nervures vers le haut.
[182]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
ELU :
ELS :
Avec :
α
α α
Calcul
ELU 0.0698 0.42
Tableau VI.2.calcul des coefficients et .
x ×q ×
(KN.m) (KN.m)
ELU 119.02 49.98
(KN.m) (KN.m)
ELS 87.14 36.60
Tableau VI.3. Moments résultants.
À l’ELU:
[183]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
Sur appuis :
Sur appuis :
À l’ELS:
Suivant la direction (Lx) :
En travée :
Sur appuis :
Sur appuis :
Effort tranchant
À l’ELU:
Suivant la direction (Lx) :
[184]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
α
Suivant la direction (Ly) :
À l’ELS:
Suivant la direction (Lx) :
α
Suivant la direction (Ly) :
❖ Calcul du Ferraillage
On considère dans le calcul une bande de (1m) de largeur
B=100cm ; h=40 cm ; d=37cm ; =25 Mpa ; =2.1 Mpa ; =400 Mpa
[185]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
α
Comme :α
Donc : L’ELU est atteint en pivot A.
C-t-d
Sens (Ly) :
moment réduit :
α
Comme :α
Donc : L’ELU est atteint en pivot A.
C-t-d
[186]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
Le ferraillage minimal
Selon l’article B7.4 des règles B.A.E.L.91, le taux minimal d’acier pour chaque direction est
comme suit :
Alors :
Suivant le sens X
Suivant le sens y
[187]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
Sens Y-Y :
L’espacement des armatures principales sera de 15 cm, ce qui vérifie la condition suivante :
La fissuration est très préjudiciable
Avec :
y= [ ]
I= +15
[188]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
X-X Y-Y
Sens
Travée Appui Travée Appui
Ms
74 .06 43.57 31.11 18.3
[KN.m]
9.24 6.79 5.65 5.65
[cm2]
Y
8.74 7.66 7.07 7.07
[cm]
I
132944.04 102657.94 87699.24 87699.24
[cm4]
X-X Y-Y
Sens
Travée Appui Travée Appui
Ms
74 .06 43.57 31.11 18.3
[KN.m]
12.32 6.79 5.65 5.65
[cm2]
Y
9.99 7.66 7.07 7.07
[cm]
I
168052.44 102657.94 87699.24 87699.24
[cm4]
Sens x-x :
ux = = MPa
Sens y-y :
uy = = MPa
Mu St
Sens 2 Choix 2
[KN.m] [cm ] [cm ] [cm]
101.17 8.07 8HA14 12.32 12.5
x-x
Travée 42.48 3.39 5HA12 5.65 20
y-y
59.51 4.69 8HA12 9.05 12.5
x-x
Appui 24.99 1.95 5HA12 5.65 20
y-y
Schéma de ferraillage :
[190]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
Figure VI.6 : Répartition des charges d’une dalle par la méthode des lignes de rupture.
Suivant la figure précédente les poutres ayant une grande portée reprend des charges
trapézoïdales, et les deux autres poutres reprennent des charges triangulaires.
Les charges trapézoïdales et triangulaires sont remplacées par des charges uniformément
répartie équivalente suivant les formules suivantes :
Effort tranchant PV
Moment de flexion PM
On a:
Sollicitations
On va utiliser un logiciel de calcul (SAP2000/V.14) qui nous permet d’avoir les sollicitations
réelles sur ces deux fils avant le calcul de du ferraillage final.
Le logiciel nous donne les diagrammes suivants :
[191]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
❖ Fil (G) :
• Moment fléchissant :
ELU :
[192]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
ELS :
• Effort tranchant:
ELU :
ELS :
[193]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
❖ Fil (3) :
• Moment fléchissant:
ELU :
ELS :
[194]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
• Effort tranchant :
ELU :
ELS :
[195]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
é
Fils [KN.m] [KN.m] [KN]
ELU ELS ELU ELS ELU ELS
• Sens X :
• Moment réduit :
α
Comme :α
Donc : L’ELU est atteint en pivot A.
[196]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
❖ Ferraillage minimal
Condition de non fragilité
x
En appuis
• Calcul du moment réduit
[197]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
Et comme : α
❖ Ferraillage minimal
Condition de non fragilité
x
Ferraillage transversale
D’après le (BAEL91 modifé99/ A.5.1.2.3) on a :
α α
Avec :
K=1 : pour la flexion simple ;
⍺=90° : pour les armatures droites ;
Fet : la limite élastique des armatures transversales.
L’espacement St des cours successifs d‘armatures transversales d’âme doit vérifier :
[198]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
D’après le (RPA99 révisées 2003), les armatures transversales ne doivent pas dépasser la
valeur de :
En zone nodale
Soit :
➢ En zone courante
D’après (BAEL91 modifiées 99/A.8.1.3) les armatures transversales ne doivent pas dépasser
la valeur de :
Avec :
a : le plus petit côté des dimensions transversales du poteau.
ϕ : Le plus petit diamètre d’armature longitudinale.
Soit :
α α
Vérifications
• Vérification de l’effort tranchant
Selon (BAEL91 modifiées 99/A.5.1)
………C
• Vérification des armatures transversales
[199]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
Les quantités d’armatures transversales dans toutes les sections doit être supérieurs à la valeur
limite décrite par (RPA99 révisées 2003/A.7.5.2.2) :
Sens de fil G (Sens principal Y-Y)
Le calcul du ferraillage dans le sens y-y est résumé dans le tableau suivant :
Avec :
y= [ ]
I= +15
X-X Y-Y
Sens
Travée Appui Travée Appui
Ms
290.36 297.79 513.22 599.66
[KN.m]
27.68 27.68 27.68 27.68
[cm2]
Y
30.17 30.17 30.17 30.17
[cm]
I
2621867.24 2621867.24 2621867.24 2621867.24
[cm4]
Contrainte
[200]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
Mu St
Sens Choix
[KN.m] [cm2] [cm ]2 [cm]
x-x 396.46 14.06 4HA16 + 4HA25 27.68 15
Travée
y-y 714.23 26.11 4HA16 + 4HA25 27.68 20
x-x 406.59 30.8 4HA16 + 4HA25 27.68 15
Appui
y-y 827.25 20.60 4HA16 + 4HA25 27.68 20
Avec :
= 2.26 cm2 et = 4.52 cm2
[201]
Chapitre VI Etude de l’infrastructure
VI.7 Conclusion :
En conclusion, on peut dire que les fondations étant le point le plus sensible d’un projet de
construction, ce sont la partie de l’ouvrage en contact avec le sol qui va reprendre toutes les
charges et les surcharges transmises de la superstructure donc il faut étudier et traiter cette
phase d’infrastructure avec plus de soin. L’utilisation du radier comme fondation a pour
avantage de bien répartir les charges de la structure, en offrant une surface d'appui continue
sous l’ouvrage. C’est pour cela l’inaptitude d’un point de supporter la charge ne va pas
influencer la stabilité d’ensemble.
[202]
Conclusion générale
Ce projet de fin d’étude incarne notre première expérience permettant l’application des
connaissances acquises durant notre cycle de formation. Il nous a permis aussi de toucher aux
véritables difficultés que peut rencontrer un concepteur pour le choix du modèle de calcul à
considérer.
Deux grandes conclusions sont tirées : La première est que le pré dimensionnement s’est fait
en respectant les formules, et en évitant le surdimensionnement des sections ainsi que la prise
en compte de l’aspect économique. Le choix de la disposition des voiles, doit être judicieux
afin de vérifier l’interaction voile portique qui est une condition impérative qui reflète
l’optimisation du modèle numérique.
Le second volet de la conclusion qui n’est pas des moindre consiste à maitre le doigt sur les
erreurs commises et les conséquences fâcheuses lors de la non prise en compte de la
modélisation du sol, quand peut énumérer comme suit ; augmentation de la période de l’ordre
qui peut atteindre plus de 28 % , les déplacements vont augmenter d’une manière drastique
les effort par-contre seront vu à la baisses..
Nos résultats s’avèrentconcluants dans le sens ou l’erreur produite lors d’une modélisation
sans et avec interaction sol-structure, est de l’ordre de 28 % concernant la période du premier
mode (augmentation de la période) et de 20 % concernant les efforts tranchant à la base
(réduction des efforts), ainsi qu’un pourcentage d’erreur de 80% concernant les déplacements
(augmentation des déplacements).
Ceci dit que nos ingénieurs doivent toujours optimiser leur modèle en prenant en compte la
modélisation du sol, dans le but de se rapprocher le plus possible au comportement réelle de la
structure.
Références Bibliographiques
Logiciels :
• Autodesk Autocad 2018, SAP 2000, Socotec.
• Logiciel d’analyse des structures ETABS version (9.7.4).
Annexes
Plan RDC
Plan 1.2.3.4.5 étages
coupe