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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE FERHAT ABBAS -SETIF ‫جامعـــة فرحات عباس سطيــــف‬


Faculté de Technologie ‫كليـة التـكنــولــوجيــــا‬
Département de Génie Civil ‫ الهندسة المدنية‬: ‫قسم‬

Mémoire de Master
No. Réf. : ………/……/2021
Présenté au Département de Génie Civil

Domaine : Sciences et Technologie


Filière : Génie Civil
Spécialité : Structures

Réalisé par : Encadré par :


Mme. BELGASMIA SABAH
Mr: OUACEL FERHATH
Mr: MAZIT BILLEL
Thème :

Etude comparative d’un bâtiment R+6


Etages à usage d’habitation avec voiles
discrétisés et non discrétisés

Soutenu le 28/09/2020 devant la commission d’examen composée de :

Mr. BELGASMIA MOURAD à l’Université de Sétif Président

Mme. BELGASMIA SABAH à l’Université de Sétif Directrice du mémoire

Mme. BENBOUZA ASMA à l’Université de Sétif Examinatrice


Remerciements

Tout d’abord, Merci Allah de nous avoir donné la capacité d’écrire et de

réfléchir, la force d’y croire, la patience d’aller jusqu’au bout du rêve et et la

volonté et la patience de mener à terme le présent travail.

C’est avec une profonde reconnaissance et considération particulière que je


remercie mon encadreur MME. BELGASMIA SABAH. Pour son soutien,
ses conseils judicieux et sa grande bienveillance durant l’élaboration de ce
projet. Son oublier Mr. BELGASMIA MORAD pour son orientation et ses
précieux conseils et surtout pour sa patience.
Je remercie mes parents, mes frères, sœurs et toute ma famille pour leur
soutien. Sans leurs encouragements, je n’aurais pu mener à bien ce travail.
Je remercie également les membres des jurys pour l’effort fournit afin

d’examiner ce modeste travail.

Enfin nous remercions tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la

concrétisation de ce travail.
Dédicaces Ferhath

Avec une énorme joie, je dédie ce modeste travail à ceux que j’aime et ceux
qui M’aiment et qui sont très chers à mon cœur :

A la plus belle bougie de ma vie qui a éclairé ma vie depuis ma naissance à


ce jour,

A mon très cher père qui n’a jamais cessé de veiller à mon instruction et
mon éducation et de m’encourager au cours du long chemin de mes études.

A mon chère frère LOUANES et mes SŒURS. Je vous souhaite un avenir


plein de joie, de bonheur, de réussite et de sérénité

A mon binôme BILLEL et sa famille et touts mes amis et amies qui ont
donné preuve d’une véritable amitié, en particulier : Hamou, Adel,
Abd Allah, Badis, Kenza, Daoud, Amine, Tinhinane

Tout ceux qui m’aiment et que j’aime trouveront l’expression de ma plus


profonde gratitude
Dédicaces Billel

Avec une énorme joie, je dédie ce modeste travail à ceux que j’aime et ceux
qui M’aiment et qui sont très chers à mon cœur :

A la plus belle bougie de ma vie qui a éclairé ma vie depuis ma naissance à


ce jour,

A mon très cher père qui n’a jamais cessé de veiller à mon instruction et
mon éducation et de m’encourager au cours du long chemin de mes études.

A mon cher frère ̔ MOHAMED ̕ et SA FEMME. Je vous souhaite un avenir


plein de joie, de bonheur, de réussite et de sérénité

A ma petite princesse MADJDA

A mon binôme FERHATH et sa famille et touts mes amis et amies qui ont
donné preuve d’une véritable amitié, en particulier ; Farés, Sabrina,
Abdelghani, Walid, Mohamed akli

Tout ceux qui m’aiment et que j’aime trouveront l’expression de ma plus


profonde gratitude
PRINCIPALES NOTATIONS UTILISEES :
A : coefficient d’accélération de zone
Aa : section d’armature en appui
Al : section d’armature longitudinale
Amin : section d’armature minimale déterminée par les règlements
Ar : section d’armature de répartition
Aser : section d’armature d’état limite de service
At : section d’armature de travée ou transversale
Au : section d’armature d’état limite ultime de résistance
Ax : section d’armature du sens x-x
Ay : section d’armature du sens y-y
A’ : section d’armature comprimée
A1 : section de l’armature la plus tendue ou la moins comprimée
A2 : section de l’armature la moins tendue ou la plus comprimée
Br : section réduite du béton
Cp : facteur de force horizontale
Cs : coefficient de sécurité
Cr : charge de rupture
D : coefficient d’amplification dynamique
E : module de déformation longitudinale
Eij : module de déformation longitudinale instantanée
Eiv : module de déformation longitudinale différée
G : action permanente
H : hauteur
HA : armature à haute adhérence
I : moment d’inertie
If : moment d’inertie fictif
L : longueur
Le : longueur en élévation
Ln : entre axe des nervures
Lp : longueur en plan
M : moment fléchissant
Ma : moment fléchissant en appui
Mc : moment fléchissant en centre ; masse de la cabine ; moment de la console
Md : moment fléchissant de la droite
Me : masse du câble ; moment au centre de la section
Mf : moment fléchissant totale
Mg : moment fléchissant sous charge permanente ; masse du treuil ; moment dû au garde
corps
Mj : moment fléchissant sous charge permanente avant mise en place des cloisons
Ml : masse linéaire
Mser : moment fléchissant d’état limite de service
Mt : moment fléchissant de travée
Mu : moment fléchissant d’état limite ultime de résistance
Mw : moment fléchissant de la gauche
Mx : moment fléchissant du sens x-x
My : moment fléchissant du sens y-yM0 : moment de flexion d’une poutre simplement
appuyée
M1 : moment par rapport aux armatures tendues ; coefficient de Pigeaud
M2 : coefficient de PigeaudM22 : moment suivant le sens 2-2
N : effort normal
Ne : effort normal au centre de la section
Npp : effort normal dû au poids des poutres principales
Nps : effort normal dû au poids des poutres secondaires
Nser : effort normal d’état limite de service
Nu : effort normal d’état limite ultime de résistance
P : poids propre ; périmètre
Pr : poids propre du radier
Q : action variable quelconque ; facteur de qualité
R : rayon ; coefficient de comportement de la structure
S : surface
Sr : surface du radier
T : effort tranchant
Tx : période fondamentale dans le sens x-x
Ty : période fondamentale dans le sens y-y
Uc : périmètre du contour
V : action sismique ; effort horizontal
Vt : effort sismique à la base de la structure
W : poids total de la structure
Wp : poids de l’élément en considération.
a : longueur ; distance ; dimension
b : largeur
b0 : largeur de la nervure
b1 : largeur de poteau
c : enrobage
d : hauteur utile ;
e : excentricité ; espacement
ea : excentricité additionnelle
f : flèche
fc : contrainte caractéristique du béton à la compression
fe : limite élastique d’acier
ft : contrainte caractéristique du béton à la traction
g : giron de la marche
h : hauteur
hc : hauteur du corps creux
hd : hauteur de la dalle
he : hauteur libre
hmoy : hauteur moyenne
ht : hauteur totale
h’ : hauteur de la zone nodale
h1 : hauteur du poteau
i : rayon de giration
j : nombre des jours
l : longueur ; distance
lf : longueur de flambement
lx : la petite dimension du panneau de la dalle
ly : la grande dimension du panneau de la dalle
l’ : longueur de la zone nodale
l0 : longueur libre
qb : charge linéaire induite par les marches
qeq : charge linéaire équivalente
ql : charge linéaire
qser : charge linéaire d’état limite de service
qu : charge linéaire d’état limite ultime de résistance
qP : charge linéaire du palier
s : espacement
t : espacement ; période
x : abscisse
y : ordonnée
y1 : ordonnée du centre de gravité de la section homogène
 : Angle, coefficient sans dimension
 : Coefficient partiel de sécurité, rapport des moments
 : Coefficient sans dimension, coefficient de pondération
 : Coefficient de réponse
 : Coefficient de fissuration relatif, facteur de correction d’amortissement
 : Déviation angulaire, coefficient sans dimension, coefficient globale dépendant du type de
construction
 : Élancement mécanique d’un élément comprimé, coefficient sans dimension, rapport des
dimensions
 : Moment réduit
 : Coefficient de poisson
 : Rapport de deux dimensions
 : contrainte de béton ou d’acier
 : Contrainte tangentielle ou de cisaillement
 : Coefficient de pondération
 : Pourcentage d’amortissement critique
 : Coefficient de réduction, espacement des armatures transversales, déplacement
 : Sommation
 : Diamètre d’armature transversale ou treillis soudés
Sommaire :

Chapitre I : Présentation de l’ouvrage et caractéristiques des matériaux

I.1. Introduction……………………………………………………………………….………1
I.2. Présentation de l’ouvrage……………………………………………………….…………1
I.2.1. Caractéristiques géométriques de l’ouvrage :……………………………………………1
I.3.Conception structurelle……………………………………………………………………..1
I.3.1. Les Planchers…………………………………………………………………………….1
I.3.2. Les Escaliers……………………………………………………………………………..2
I.3.3. L’acrotère…………………………………………………………………………….…..2
I.3.5. Les Revêtements…………………………………………………………………………2
I.3.6. Les fondations……………………………………………………………………………2
I.3.7. Les balcons………………………………………………………………………………3
I.4. Règlements de calcul………………………………………………………………………3
I.4.1 Les règles parasismiques algériennes : (RPA / version2003) …………………………...3
I.4.2 Charges permanentes et charges d’exploitation : (DTR –BC2.2) …………………...3
I.4.3 Béton armé aux états limites (BAEL91) …………………………………………..3
I.5.caractéristiques des matériaux …………………………………………………………..3
I.5.1. Béton : ………………………………………………………………………………….3
I.5.1.1. Compositions norme (NF EN 206/CN) …………………………………………..4
I.5.1.2. Résistance caractéristique à la compression …………………………………………..4
I.5.1.3. Résistance caractéristique à la traction …………………………………………..4
I.5.1.5. Diagramme contraintes-déformations du béton …………………………………..5
I.5.2. Acier ………………………………………………………………………………….7
I.5.2.1. Description des différents types d’aciers …………………………………………..7
I.5.2.2. Diagramme contrainte déformation : (CBA93et BAEL91)……………………… …...7
I.5.2.3. Diagramme contraintes- déformations de calculs …………………………………..8
I.5.2.4. L’adhérence acier béton ………………………………………………………….8
I.5.2.5. Caractères d’adhérence ………………………………………………………….8
I.6.Les contraintes limite ………………………………………………………………….9
I.7.Règles et hypothèse de calcul …………………………………………………………10
I.7.1. Règles de calcul …………………………………………………………………10
I.7.2. Indications générales sur les règles BAEL91 …………………………………………10
I.7.2.1. Notion sur les états limites …………………………………………………………10
I.7.2.2. Combinaison de calcul vis-à-vis des états limites …………………………………11
I.7.3. Hypothèses de calcul …………………………………………………………………11
I.8.Conclusion………………………………………………………………………………...12
Chapitre II : Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

II.1. Introduction ………………………………………………………………………..13


II.2. Pré dimensionnement des éléments ………………………………………………..13
II.3. Pré dimensionnement des poutres ………………………………………………..13
II.3.1. Poutres principales ………………………………………………………………..13
II.3.2. Poutres secondaires …………………………………………………………………14
II.4. Pré dimensionnement des voiles …………………………………………………15
II.5. Pré dimensionnement du plancher …………………………………………………16
II.5.1. Planchers à corps creux …………………………………………………………16
II.5.2. Dalles pleines pour les planchers …………………………………………………16
II.5.3. Pré dimensionnement des nervures (poutrelles) …………………………………17
II.6. Pré dimensionnement des balcons …………………………………………………18
II.7. Prédimensionnement d’escaliers …………………………………………………19
II.8. Pré dimensionnement de l’acrotère …………………………………………………20
II.9. Pré dimensionnement des poteaux …………………………………………………21
II.9.1. Descente de charges …………………………………………………………………22
II.9.1.1. Rôle de descente de charge …………………………………………………………22
II.9.4. Dimensionnement des poteaux …………………………………………………33
II.11. Conclusion ………………………………………………………………………...35

Chapitre III : Calcul et ferraillage des éléments secondaires

III.1. Introduction : ………………………………………………………………………...36


III.2. Etudes éléments non structuraux : …………………………………………………36
III.2.1. Etude de l’acrotère :……………………….………………………………………….36
III.2.1.1. Hypothèses de calcul :………………………………….…………………………...36
III.2.1.2. Evaluations des charges :……………………………….……………………….….37
III.2.1.3. Calcul des cordonnées du centre de gravité :…………………………………….....37
III.2.1.4. Calcul des sollicitations :………………………………………………………..….38
III.2.1.5. Combinaisons des sollicitations :……………………………………….……….….38
III.2.1.6. Ferraillage de l’acrotère :……………………………………….……………….….39
III.2.1.7. Vérifications réglementaires :………………………………………….…….……..42
III.2.2. Etude des balcons : …………………………………………………………………45
III.2.2.2. 2.Ferraillage du balcon :……….……………………………………………….…...46
III.2.2.2.3. Vérifications réglementaires :…………………………………….………….…...47
III.2.3. Etude des escaliers : …………………………………………………………………49
III.2.3.1. Types d’escaliers :………………….…………………………….…………………49
III.2.3.2. Etude d’escalier à deux volets :…………………………….…………….…………50
III.2.3.2.1. Hypothèses de calcul :………………………………….………………………....50
III.2.3.2.2. Evaluation des charges :……………………………….……………………….…50
III.2.3.2.3. Combinaison des charges :………………………………………….……….……50
III.2.3.2.4. Combinaison des Sollicitations :…………………………………….…….……...51
III.2.3.2.5. Calcul du ferraillage : …………………………………………………………52
III.2.3.2.6. Vérifications réglementaires :…………………………………………….……....55
III.2.4. Etude des planchers : …………………………………………………………………69
III.2.4.1. Plancher à corps creux :…………………………….……………………….……...69
III.2.4.1.1. Justification de choix des plancher à corps creux :…………………………….....69
III.2.4.1.2. Hypothèses de calcul :…………………………………………………….……...70
III.2.5. Conclusion : ……………………………………………………………………….101

Chapitre IV : Etude dynamique et sismique

IV.1. Introduction : ……………………………………………………………………….102


IV.2. Combinaison d’action : ………………………………………………………………..102
IV.3. Modélisation de la structure étudiée : ………………………………………………..103
IV.3.1. Modélisation mathématique : ………………………………………………..103
IV.3.2. Description du logiciel ETABS : ………………………………………………..103
IV.3.3. Modélisation des éléments structuraux : ………………………………………..103
IV.4. Méthode de calcul : ………………………………………………….…………….105
IV.4.1 La méthode statique équivalente : …………………………………….………….105
IV.4.2. La méthode d’analyse dynamique par accélérogramme : ………….……………..105
IV.4.3. La méthode d’analyse modale spectrale : …………………….………………….105
IV.5. Détermination du paramètre du spectre de réponse : ………………………………..106
IV.6. Spectre de réponse de calcul : ……………………………………………………….110
IV.7. Modélisation : ……………………………………………………………………….110
IV.7.1. Justification vis-à-vis l’estimation de la période fondamentale : ………………..110
IV.7.2. Nombre de modes à considérer : ……………………………………………….112
IV.7.3. Justification vis-à-vis la force sismique : ……………………………………….115
IV.7.4. Justification vis-à-vis la sollicitation normale : ………………………………..116
IV.7.5. Vérification de déplacement : ………………………………………………..117
IV.8. Conclusion : ……………………………………………………………………….120

Chapitre V : Ferraillage des éléments porteurs

V.1.Introduction : ……………………………………………………………………….121
V.1.2. Hypothèses de calculs : ……………………………………………………….121
V.2.Ferraillage des poteaux : ……………………………………………………………….121
V.2.1. Combinaisons spécifiques de calcul : ……………………………….……………….121
V.2.2. Exemple de calcul du ferraillage : ………………………………………………..122
V.2.3. Ferraillage longitudinal : ………………………………………………………..123
V.2.4. Ferraillage transversal : ………………………………………………………..127
V.2.5. Vérification à l’ELS : ………………………………………………………………..129
V.2.6. Résultats du ferraillage longitudinal des poteaux : ………………………………..132
V.3. Ferraillage des poutres : ………………………………………………………………..133
V.3.1. Condition de ferraillage ………………………………………………………..134
V.3.2. Poutres principales ………………………………………………………………..135
V.3.2.1 Ferraillage longitudinal ………………………………………………………..135
V.3.2.2. Ferraillage transversale ………………………………………………………..137
V.3.2.3. Vérifications règlementaires ………………………………………………..138
V.3.3. Poutres secondaires ………………………………………………………………..140
V.3.3.1. Ferraillage longitudinal ………………………………………………………..140
V.3.3.2. Armatures transversales ………………………………………………………..142
V.3.3.3. Vérifications règlementaires ………………………………………………..144
V.3.4. Récapitulatif de ferraillage ………………………………………………………..146
V.3.4.1 Calcule le ferraillage des poutres avec logicielle SOCOTEC avant la discrétisation :
……………………………………………………………………………………………….146
V.3.4.2 Calcul du ferraillage des poutres avec logicielle SOCOTEC après la discrétisation
……………………………………………………………………………………………….147
V.4. Ferraillage du voile de contreventement : ………………………………………..148
V.4.1. Introduction : ……………………………………………………………………….148
V.4.2. Rôle de contreventement : ………………………………………………………..148
V.4.3. Sollicitation de calcul : ………………………………………………………..148
V.4.4. Types de voiles ………………………………………………………………..149
V.4.5. Principe de calcul ………………………………………………………………..149
V.4.6. Etapes de calcul des voiles ………………………………………………………..150
V.4.7. Exemple de calcul ………………………………………………………………..152
V.4.8. Calcul du même voile après la discrétisassions ………………………………..157

Chapitres VI : Etude de l’infrastructure :

VI.1. Introduction ……………………………………….………………………………164


VI.2. Etude du laboratoire du sol ………………………………………………………..164
VI.3. Choix et type de fondations ………………………………………………………..164
VI.4. Pré dimensionnement du radier ………………………………………………..166
VI.4.1. La hauteur du radier ………………………………………………………………..166
VI.4.2. Epaisseur de la dalle ………………………………………………………………..166
VI.4.3. Poutres de libage (Nervure) ………………………………………………………..166
VI.5. Vérifications du radier : ………………………………………………………..167
VI.5.1. Vérification de cisaillement :………………………………………………………..167
VI.5.2. Vérification au non – poinçonnement ………………………………………..167
VI.5.3. Vérification de l’effet de sous pression ………………………………………..168
Tableau VI.1 : l’effort normal et les moments à la base à ELS ………………………...170
VI.5.5. Vérification de la contrainte maximale dans le sol : ………………………………..171
VI.5.6. Vérification de la stabilité du radier (0,8G E) ………………………………..172
VI.6. Ferraillage du radier ………………………………………………………………..172
VI.6.1. Ferraillage de la dalle du radier ………………………………………………..172
VI.7. Ferraillage des nervures : ………………………………………………………..178
Liste des figures
CHAPITRE I

Figure I.1: Diagramme contraintes-déformations………………………………..……………………6

Figure I.2: Diagramme des déformations et contraintes (parabole-rectangle et Rectangle simplifiée)..6

Figure I.3: : Diagramme expérimental (contrainte- déformation) de l’acier ……………………….….7

Figure I.4: Diagramme de calcul (contrainte- déformation) de l’acier …..……………………………8

Figure I.5: diagramme des déformations limites de la section règle des trois pivots.………………...12

CHAPITRE II

Figure II.1: Dimensions de la poutre principale et la poutre secondaire ……………………..……....14

Figure II.2: Caractéristique géométrique d’un voile en béton armé………...…………………..……15

Figure II.3: Composants du plancher à corps creux ………………………………….……………...16

Figure II.4: Caractéristiques géométriques des nervures ……………………….…………..………..17

Figure II.5: Caractéristiques géométriques du balcon …………………..………….………………...18

Figure II.6: Caractéristiques géométriques de l’acrotère.…………………………………………….21

Figure II.7: Composants du plancher terrasse à corps creux.………………………………………....23

Figure II.8: Plancher étage courant à corps creux ………………………………………...………….24

Figure II.9: Composants d’un balcon ………………………………………………..……………….25

Figure II.10: Coupe transversale dans un palier. ………………………………………………...…...26


Figure II.11: Coupe transversale dans une volée.…………………………………..………………...27

Figure II.12: Composants du mur extérieur.…………………………………..……………………...28

Figure II.13: Surface afférente soutenu par le poteau………………………………………………...28

Figure II.14: Les dimensions des poteaux.…………………………………………………….……...28

CHAPITRE III

Figure III.1 Schéma statique de calcul de l’acrotère ……………………………...………………….36

Figure III.2: Schéma de calcul du centre de gravité ……………….………………………………...38

Figure III.3: Bande de 1 m de calcul……………………………………………………………….…39


Figure III.4: Schéma de Ferraillage de l’acrotère …………………………………………………....44

Figure III.5: Dalle pleine sur trois appuis ……………………………………………......…………..45

Figure III.6 : Bande de calcul du balcon ……………………………………………………….…….46

Figure III.7: Ferraillage du balcon …………………………………………………...………………49

Figure III.8: Escalier coupe transversale et vue en plan ……………………………….…………49-50

Figure III.9: Schéma statique de la volée …………………………………………………………….51

Figure III.10 : Diagramme des moments à L’ELU de la volée ………………………..……………..52

Figure III.11: Bande de 1m de la volée……………………………………………………….………52

Figure III.12: Chargement de la volée avec revêtement et sans revêtement ………………….……...58

Figure III.13: Schéma Ferraillage de la volée………………………………………………..……….59

Figure III.14: Poutre palière …………………………………………………...……………………..63

Figure III.15: Plan de ferraillage des escaliers ……………………………………...………………..68

Figure III.16: Composants du plancher à corps creu……………………………………….………...69

Figure III.17: Dimensions de la nervure …………………………..…………………………………70

Figure III.18 : Moments sur appuis d’une poutre à deux travées………………………..…………...71

Figure III.19: Moments sur appuis d’une poutre à trois travées ………………………………...…...71

Figure III.20: Moments sur appuis d’une poutre à plus de trois travées ………………………..……72

Figure III.21: Diagramme des moments à L’.ELU……………………………………….…………..76

Figure III.22 Diagramme des efforts tranchants à L’.ELU…………………………………………...77

Figure III.23: Diagramme des moments à l’E.L.S.………………………………..………………….77

Figure III.24: Diagramme des moments à L’.ELU …………………………………………………..86

Figure III.25: Diagramme des efforts tranchants à L’.ELU …………………………...……………..86

Figure III.26: Diagramme des moments à l’E.L.S………………………………………………........86

Figure III.27: Diagramme des moments à L’.ELU ………………………………….……………….89

Figure III.28: Diagramme des efforts tranchants à L’.ELU ……………………………...…………..90

Figure III.29: Diagramme des moments à l’E.L.S …………………………………………………...90


Figure III.30: Diagramme des moments à L’.ELU ……………………………………...…………...94

Figure III.31: Diagramme des efforts tranchants à L’.ELU ………………………………………….94

Figure III.32: Ferraillage des planchers ……………………………………………………………101

CHAPITRE IV

Figure IV.1: Le logiciel de calcul par éléments finis ETABS 9.7.0…………………………………103

Figure IV.2: Exemple de calcul ……………………………………………………………………..104

Figure IV.3: Résultats de moment max……………………………………………………………...104

Figure IV.4: Résultats de moment max ……………………………………………………………..104

Figure IV.5: Limite des décrochements en plan ………………………………………………...…..108

Figure IV.6: Limites des décrochements en élévation ……………………………………………...109

Figure IV.7: Diagramme du spectre de réponse (Programme du RPA).…………………………….110

CHAPITRE V

Figure V.1: Schéma de ferraillage du poteau (35x45).…………………………...………………….133

Figure V.2: Schéma de ferraillage du poteau (35 x 40).……………………………………….…….133

Figure V.3: coupe ferraillage des poutres principales et secondaires ………………………….148

Figure V.4: Section partiellement comprimée ……………...……………………………………….151

Figure V.5: Section entièrement tendue …………………………………………………………….151

Figure V.6 Section entièrement comprimée …………………………………………..…………….152

𝐅𝐢𝐠𝐮𝐫𝐞 𝐕. 𝟕: Section entièrement comprimée…………………………..……………………………153

𝐅𝐢𝐠𝐮𝐫𝐞 𝐕. 𝟖: Section entièrement comprimée ……………………………………………………….155

𝐅𝐢𝐠𝐮𝐫𝐞 𝐕. 𝟗: Section entièrement comprimée ……………………………………………...………..158

𝐅𝐢𝐠𝐮𝐫𝐞 𝐕. 𝟏𝟎: Section entièrement comprimée ……………………..……………………………….161

𝐅𝐢𝐠𝐮𝐫𝐞 𝐕. 𝟏𝟏: Schéma ferraillage du voile plus sollicité …………………………………….……...160

CHAPITRE VI

Figure VI.1: Semelle isolée. ……………………………………………………………………...164

Figure VI.2: Semelle filante ………………………………………………………..……………….164


Figure VI.3: Dimensions du radier générale ……………………….………………………………165

Figure VI.4: Modélisation et Déformations de radier …………………………….………………...168

Figure VI.5: plan de radier …………………...……………………………………………………..173

Figure VI.6: Ferraillage de la dalle du radier ……………………………………………………….178

Figure VI.7: Schéma de ferraillage des nervures…………………………………………..………..181


Liste des tableaux :

CHAPITRE I

Tableau I.1: les types des aciers ………………………………………………………...…....7

Tableau I.2: les poids des aciers en fonction des sections ………………………………...….8

Tableau I.3: Coefficient de fissuration …………………...………………………………..…9


Tableau I.4: Coefficient de scellement……………………………………………..…………9

Tableau I.5: coefficient de sécurité.....................................................................................…..9

Tableau I.6 :règle des trois pivots……………………………………………………………12

CHAPITRE II

Tableau II.1: Charges du plancher terrasse inaccessible.…………………………..………..23

Tableau II.2: Evaluation des charges revenant aux plancher RDC +Etage…...…………….24
Tableau II.3: Evaluation des charges et surcharges du balcon ………….…………………..25

Tableau II.4: Evaluation de charges du palier………………………………………26

Tableau II.5: Evaluation de charges de la volée …………………………………………….27

Tableau II.6 : Evaluation des charges du mur extérieur ……...……………………………..28

Tableau II.7: Loi de dégression……………………………..……………………………….29


Tableau II.8: La desant charche ………………………...………………………………….30

Tableau II.9: Dimensions adoptées des poteaux………...…………………………………..34

CHAPITRE III

Tableau III.1: Charges et sollicitations de la volée 02 à l’ELU et à l’ELS …………………51

Tableau III.2: Ferraillage de Palier de console ……………………………………………..61

Tableau III.3: Ferraillage de poutre palière ………………………………………………...65


Tableau III.4: Ferraillage de plancher terrasse …………………………………….…….…78

Tableau III.5: Ferraillage de plancher étage courant type 01………..………………………87

Tableau III.6: Ferraillage de plancher étage courant type 02………………….……..……...90

Tableau III.7: Ferraillage de plancher étage courant type 03………………………..………96

CHAPITRE IV

Tableau IV.1: coefficient d’accélération A……………………..………………………….106

Tableau IV.2: Pénalité en fonction de critère de qualité : (RPA 99 Tab 4.4)…………...….109

Tableau IV.3: Récapitulation des paramètres sismiques de l’ouvrage…………..…………109

Tableau IV.4: Période et facteur de participation massique avant discrétisation………..…112

Tableau IV.5: Période et facteur de participation massique après discrétisation ……..…...113

Tableau IV.6: Vérification de la résultante des forces sismiques…………..……………...116

Tableau IV.7: Vérification des poteaux sous sollicitations d’effort normal…..…………...117

Tableau IV.8: Valeurs du déplacement sens (x,x’)………………………………..……….117

Tableau IV.9: Valeurs du déplacement sens (y,y’)………………………………..……….118

Tableau IV.10: Valeur l’effet P-Δ (Sens longitudinal)……………………..……………...119

Tableau IV.11: Valeur l’effet P-Δ (Sens transversal)…………………..………………….119

Tableau IV.12: Tableaux de comparaison entre les deux méthodes …………...………….120

CHAPITRE V

Tableau V.1: Résultats du ferraillage longitudinal des poteaux de groupe1 Après


discrétisation………………………………………………………………………….…….132

Tableau V.2: Résultats du ferraillage longitudinal des poteaux de groupe2 avant


discrétisation…………………………………………………………………………….......132
Tableau V.3: Résultats du ferraillage longitudinal des poteaux de groupe2 Après
discrétisation………………………………………………………………………………...133

Tableau V.4: ferraillage des poutres principales (travée) avant discrétisation……………..146

Tableau V.5: ferraillage des poutres principales (appuis) avant discrétisation…………….146

Tableau V.6: ferraillage des poutres secondaires (travée) avant discrétisation…………….146


.
Tableau V.7: ferraillage des poutres secondaires (appuis) avant discrétisation………....…147

Tableau V.8: ferraillage des poutres principales (travée) après discrétisation……………..147

Tableau V.9: ferraillage des poutres principales (appuis) après discrétisation……….....….147

Tableau V.10: ferraillage des poutres secondaires (travée) après discrétisation………..….147

Tableau V.11: ferraillage des poutres secondaires (appuis) après discrétisation……..……148

Tableau V.12: Tableaux d’effort avec les deux méthodes ………………………...……….163

Tableau V.13: pourcentage d’erreurs par les deux méthodes ……………………….……..163

CHAPITRE VI

Tableau VI.1: l’effort normal et les moments à la base à ELS………………...…………...170

Tableau VI.2: Vérification du renversement - non soulèvement.………………….…….…172

Tableau VI.3: Description de Ferraillage de 1 mètre des panneaux du radier………...175-176

Tableau VI.4: Récapitulatif des moments pour les nervur…………………………………178

Tableau VI.5: Tableau récapitulatif du ferraillage des nervures.......................................... 179


Introduction générale :

La conception d'une structure aux normes parasismique est un problème


relativement complexe vu la nécessité de respecter les exigences de sécurité
imposées par les règlements et selon l’importance du projet sans oublier le coté
économique lier aux coûts des matériaux de construction, qui ont tendance à
Augmenter, pour minimiser les dépenses et obtenir ainsi le meilleur rapport
sécurité/prix.

Le règlement parasismique algérien évolue en parallèle avec l’activité Terrestre


pour déterminer les modifications et les rectifications à apporter pour subvenir aux
problèmes et besoins des structures en matière de stabilité sous forme des lois.

L'étude sera menée sur un bâtiment en RDC+6 étages à usage d’habitation


implanté en zone de moyenne sismicité (zone IIa), le bâtiment est à
contreventement mixte voile portique. Pour ce faire, nous procéderons comme suit :

• La première étape portera sur la présentation complète du bâtiment, la


Définition des différents éléments et le choix des matériaux à utiliser.
• La deuxième étape sera la détermination des actions verticales affectant la
structure et le pré dimensionnement des éléments structuraux et non
Structuraux du bâtiment.
• La troisième étape sera le calcul des éléments non structuraux (l'acrotère,
l’escalier, les poutrelles et la table de compression).
• La quatrième étape consiste à l’application de la méthode dynamique pour
déterminer les charges sismiques (horizontales) et les caractéristiques
dynamiques propres de la structure lors de ses vibrations. L’étude du
bâtiment sera faite par l’analyse du modèle de la structure en 3D à l'aide
du logiciel de calcul ETABS 9.7.0 par deux méthodes :
➢ L’analyse dans le cas de modélisation simple sans discrétisation.
➢ L’analyse dans le cas de modélisation avec discrétisation des
éléments structuraux de la structure et comparer les résultats avec
le premier cas avec la conclusion qui en découle.
• La cinquième étape sera le calcul de ferraillage des éléments résistants
(poutres ; poteaux ; voiles).
• La sixième étape sera le calcul des fondations (type ; dimensions et
ferraillages).
Chapitre 1

Présentation de l’ouvrage
et caractéristique des
matériaux
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristiques des matériaux

I.1. Introduction
L’étude d’un bâtiment en béton armé nécessite des connaissances de base sur lesquelles
l’ingénieur prend appuis, et cela pour obtenir une structure à la fois sécuritaire et économique.
Nous consacrons donc ce chapitre pour donner quelques rappels et descriptions du projet à
étudier.
I.2. Présentation de l’ouvrage
La bâtisse est composée de « 06 » étages identiques à usage d’habitation et un rez de chaussée
à usage d’habitation aussi. Le projet qui nous a été confié sera implanté à « JIJEL », région
correspondant à la zone (IIa), zone de moyenne sismicité selon le RPA2003.

I.2.1. Caractéristiques géométriques de l’ouvrage :


Cette étude se fera en considérant les paramètres suivants :
• Largeur en plan ----------------------------- 9,25 m
• Longueur en plan ----------------------------- 17,80 m
• Hauteur du RDC ----------------------------- 4,08 m
• Hauteur étage courant ----------------------------- 3,06 m
• Hauteur totale ----------------------------- 21,42 m. « acrotère non compris ».
• La hauteur de l’acrotère est de : 60 cm.

I.3.Conception structurelle

I.3.1. Les Planchers


Le plancher est généralement défini comme un élément horizontal séparatif de deux
niveaux adjacents, capable de supporter et transmettre des charges verticales et horizontales
aux différentes poutres de l’ossature.
Le bâtiment comporte deux types de planchers :
A-plancher à corps creux
Ce type de plancher est constitué de poutrelles en béton armé, de corps creux en béton
expansé (hourdis) et d’une table de compression de faible épaisseur en béton armé constitué par
un treillis soudé.
B-plancher dalle pleine
Ce type de plancher une très large utilisation dans la construction d’un immeuble à
plusieurs étages et pour les habitations privées. Ce complexe de matériaux permet des
réalisations économiques. Certaines parties de plancher ne pourront être en corps creux, sont
prévues en dalle pleine ainsi que les portes à faux.
Dans notre projet on a adopté des dalles à corps creux pour toute la partie courante.
Néanmoins il existe des zones où on a opté pour les dalles pleines, et ça dans le but de minimiser
le temps et le coût nécessaire pour la réalisation des poutrelles adaptées à ces zones.

1
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristiques des matériaux

I.3.2. Les Escaliers


Les escaliers sont des éléments constitués d’une succession de gradins, ils permettant le
passage à pieds entre les différents niveaux d’un bâtiment, ils sont composés d’un certain
nombre de marches, de contremarches, de paliers et de paillasse, ils sont en béton armé, ils
seront coulés en place et construits étage par étages.
Dans notre projet, Les escaliers sont à paillasse adjacente comprenant deux paillasses et un
palier intermédiaire.

I.3.3. L’acrotère

L’acrotère coulé sur place encastré dans le plancher terrasse ayant un rôle la protection de
la ligne de conjoncture entre lui-même et la forme de pente contre l’infiltration des eaux
pluviales. Il joue le rôle de garde-corps pour terrasses accessibles.

I.3.4. La Maçonnerie
Un mur est un élément vertical en maçonnerie, compose des matériaux manufacturés, tel
que les blocs de parpaing creux ou plein, les uns aux autres par des joints de mortier
traditionnels, ou avec du mortier colle, notre bâtiment se compose de :

• Murs extérieurs : ils sont constitués en deux rangées


Brique creuse de 15 cm d’épaisseur.
L’âme d’air de 5 cm d’épaisseur.
Brique creuse de 10 cm d’épaisseur.
• Murs intérieurs (cloisons de répartition) : ils sont constitués par une cloison de 10
cm d’épaisseur.

I.3.5. Les Revêtements


➢ Carrelage pour les planchers et les escaliers.
➢ Plâtre pour les murs intérieurs et les plafonds.
➢ Mortier pour les mures extérieures.
➢ Faïence pour les salles d’eau.

I.3.6. Les fondations


Les fondations sont des éléments de structure qui ont un rôle de transmission au sol, des
efforts acheminés par la structure. Ces efforts peuvent être des forces normales verticales, des
forces horizontales, ou des moments qui peuvent être de grandeur variable, et s’exercés dans
des plans différés. La conception générale de fondation doit assurer la cohérence de l’ouvrage
vis-à-vis du site, du sol et l’interaction sol-structure. On va choisir le type de fondation à la fin
du chapitre 05.

2
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristiques des matériaux

I.3.7. Les balcons


Dans notre projet on a des balcons constitués d’une dalle pleine en béton armé.
I.4. Règlements de calcul
Toute la procédure de calcul devra respecter des règlements, dites « Règles professionnelles
ou règles de l’Art de l’Ingénieur ». Ces règles exposent des méthodes à utiliser pour des cas
précis et les obligations associées et que l’on peut résumer en :
❖ Les règles parasismiques algérienne « RPA version2003 ».
❖ Charges permanentes et charges d’exploitation « DTR-BC.2.2 »
❖ Le Béton armé aux états limite « BAEL 91 ».

I.4.1 Les règles parasismiques algériennes : (RPA / version2003)


Le présent règlement de construction parasismique en Algérie (RPA99) est un document
technique qui définit les critères de conception et les règles de calcul à adopter pour permettre
aux bâtiments de résister aux secousses sismiques. Il a pour objectif de limiter les dommages
en vies humaines et en matériels susceptibles de survenir suite à des tremblements de terre.
Enfin le RPA99 version 2003, est en vigueur après le séisme qui a frappé le 21 mai 2003 la
Wilaya de Boumerdes.

I.4.2 Charges permanentes et charges d’exploitation : (DTR –BC2.2)


Document Technique Règlementaire qui traite « les charges permanentes et charges
d’exploitation » des bâtiments, ainsi que leur mode d’évaluation et les valeurs de ces charges
à introduire dans les calculs.

I.4.3 Béton armé aux états limites (BAEL91)


Recueil des règles techniques françaises pour la conception et le calcul des ouvrages en
béton armé suivant la méthode des états limites date de 1991.
I.5.caractéristiques des matériaux
Le béton armé est une association (mélange) entre le béton et l’acier, le béton ayant une
forte résistance à la compression mais une faible résistance à la traction il est considéré comme
un matériau fragile, pour lui supprimer cette fragilité on associe au béton les aciers cette
association entre les deux matériaux est basée sur la possibilité d’adhérence.
Le béton armé entrant dans la structure de cet ouvrage sera conforme, aux règles techniques
de conception et de calcul des ouvrages en béton armé BAEL91, et aussi aux codes
parasismiques algériennes RPA 99/revisé2003.

I.5.1. Béton :
Le béton est un mélange de matériaux inertes (granulats) avec un liant hydraulique (ciment)
dosé à 350Kg/m3, de l’eau et éventuellement des adjuvants.

✓ Ciment : le dosage de ciment varie entre 300 et 400 kg pour 1m3 de béton.
✓ Sable : la qualité de sable s’apprécié essentiellement par la forme, la durée et la
propriété de ses grains, son dosage est entre 380 et 450 litres.

3
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristiques des matériaux

✓ Gravier : les gravillons sont des granulats qui passent au tamis de 25 mm, et sont
retenues par le tamis de 5 mm, en pratique la dimension maximale est souvent fixée a
25 mm, le dosage des gravillons est généralement compris entre 750 et 850litres.
✓ Eau de gâchage : elle est de l’ordre de la moitié de la quantité en poids de celle de
ciment, elle varie entre 150 et 200 litres, l’eau doit être propre.

I.5.1.1. Compositions norme (NF EN 206/CN)


On a utilisé un béton ordinaire ; le dosage dans les conditions normales est :
✓ Ciment CPA 325 : 350 kg/m3.
✓ Gravier 15/25 mm : 534 Kg/m3.
✓ Gravier 8/15 mm : 445 Kg/m3.
✓ Sable Dg<5 mm : 400 kg/m3.
✓ L’eau de gâchage : 175 l/m3.
La densité théorique du béton est 2305 Kg/m3.
La réalité pratique conduit vers un rapport (eau /ciment) =0,5 et ce pour limité le retrait du béton
afin de le maintenir il y a lieu d’ajouter des adjuvants.
• Si eau/ciment > 0,5 : un dosage trop élevé en eau, ce qui va conduire à un fort retrait.
• Si eau/ciment < 0,5 : il y a insuffisance d’eau, ce qui va conduire à un défaut de
maniabilité qui entrainera un mauvais remplissage des moules et une mauvaise
étanchéité.

I.5.1.2. Résistance caractéristique à la compression


Dans les cas courants, un béton est défini par la valeur de sa résistance à la Compression à
l’âge de 28jours dite valeur caractéristique requise notée fc28. Elle est choisie a priori compte
tenue des possibilités locales et des règles de contrôle qui permettent de vérifier qu’elle est
atteinte.
Dans notre projet on choisit fc28 =25Mpa, lorsque les sollicitations s’exercent sur un béton
dont l’âge de « j » jours est inférieur à 28j.on se réfère a la résistance fcj obtenue au jour
considère ;on peut admettre en première approximation que pour j≤28, la résistance des bétons
suit approximativement les lois suivantes :
𝒋
𝒇𝒄𝒋 = 𝒇 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒇𝒄𝟐𝟖 ≤ 𝟒𝟎𝑴𝒑𝒂
𝟒, 𝟕𝟔 + 𝟎, 𝟖𝟑𝒋 𝒄𝟐𝟖
𝒋
𝒇𝒄𝒋 = 𝒇 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒇𝒄𝟐𝟖 > 40𝑴𝒑𝒂
{ 𝟏, 𝟒𝟎 + 𝟎, 𝟗𝟓𝒋 𝒄𝟐𝟖

𝐣 ≥ 𝟐𝟖 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬
𝒑𝒐𝒖𝒓 ∶ { 𝒇𝒄𝒋 = 1,1 fc28
𝒇𝒄𝟐𝟖 ≤ 𝟒𝟎𝑴𝒑𝒂
Dans tous les cas, la résistance à la compression est mesurée par compression axiales de
cylindre droits de révolution de diamètre 16 cm (section 200 cm2 ) et de hauteur 32 cm

I.5.1.3. Résistance caractéristique à la traction


La résistance caractéristique à la traction du béton à j jours noté 𝒇𝒕𝒋 et définie par la relation :

𝒇𝒕𝒋 = 0,6+0,06 𝒇𝒄𝒋 si 𝒇𝒄𝒋 ≤ 60MPa

4
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristiques des matériaux

𝒇𝒕𝒋 = 0,275 𝒇𝒄𝒋 2/3 si 𝒇𝒄𝒋 > 60Mpa

Dans notre cas, le chantier faisant l’objet d’un contrôle régulier. (BAEL91 [A.2.1, 13])

Fc28 = 25Mpa donc ft28 = 2,1MPa

A- Déformation longitudinale du béton

On distingue les modules de Young instantané Eij et différé Evj. Le module instantané est
utilisé pour les calculs sous chargement instantané de durée inférieur à 24 heures. Pour des
chargements de longue durée (cas courant), on utilisera le module différé, qui prend en compte
artificiellement les déformations de fluage du béton.

➢ 𝑬𝒊𝒋 = 11000 𝒇𝒄𝒋 1/3 (𝑬𝒊𝒋 et 𝒇𝒄𝒋 en MPa)


➢ 𝑬𝒊𝒋 = 3 𝑬𝒗𝒋
Le module de Young différé du béton dépend de la résistance caractéristique à la
compression du béton :
➢ 𝑬𝒗𝒋 = 3700 fcj1/3 si fc28 ≤ 60MPa
Dans notre cas : Eij = 32164,2Mpa et Evj = 10818,87Mpa
B- Module de déformation transversale
La valeur du module d'élasticité transversale G est donnée par :
𝐄
𝐆=
𝟐(𝟏 + 𝛖)
E : module de YOUNG.
𝛖 : Coefficient de poisson.
I.5.1.4. Coefficient de poisson ν
En compression comme en traction, la déformation longitudinale entraine avec elle une
déformation transversale, on définit le rapport de déformation transversale sur la déformation
longitudinale par un coefficient appelé coefficient de poison :
𝒅é𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔𝒗𝒆𝒓𝒔𝒂𝒍𝒆
𝝊=
𝒅é𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒍𝒐𝒏𝒈𝒊𝒕𝒖𝒅𝒊𝒏𝒂𝒍𝒆
D’après le BAEL le coefficient de poison est pris égale à :
➢ 𝝊 =0,2 pour les justifications aux états limites de service (béton non fissuré).
➢ 𝝊 =0 pour le cas des états limites ultimes (béton fissuré).

I.5.1.5. Diagramme contraintes-déformations du béton


En compression pure, le diagramme est constitué par la partie parabolique, les
déformations relatives étant limitées à 2‰.
En compression avec flexion (ou induite par la flexion), le diagramme qui peut être utilisé
dans tous les cas est le diagramme de calcul dit (parabole-rectangle).

5
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristiques des matériaux

Figure.I.1 : Diagramme contraintes-déformations

La contrainte admissible de compression à l’état limite ultime (ELU) est donnée par :
𝟎. 𝟖𝟓 × 𝒇𝒄𝟐𝟖
𝝈𝒃𝒄 =
𝜽 × 𝜸𝒃
➢ Le coefficient de sécurité partiel γb vaut 1,5 pour les combinaisons fondamentales et 1,15
pour les combinaisons accidentelles.
➢ θ est un coefficient qui tient compte de la durée d’application des charges : θ = 1 si la durée
est supérieure à 24h, θ = 0,9 si la durée est comprise entre 1h et 24h et θ = 0,85 lorsqu'elle
est inférieure à 1h.
Lorsque la section droite n’est pas entièrement comprimée, on peut utiliser un diagramme
rectangulaire simplifié, dans lequel 𝒚𝒖 représente la distance de l’axe neutre à la fibre la plus
tendue.

Figure I.2: Diagramme des déformations et contraintes (parabole-rectangle et Rectangle


simplifiée)

La contrainte vaut fbc = 0,85 fcj / θ γb pour les zones comprimées dont la largeur est croissante
ou constante vers les fibres les plus comprimées (cas le plus fréquent : section rectangulaire ou
en Té en particulier) et fbc = 0,8 fcj / θ γb pour les zones comprimées dont la largeur est
décroissante vers ces mêmes fibres.
Pour la vérification à l’état limite de service, il faut que : 𝝈𝒃𝒄𝒎𝒂𝒙 ≤ 𝝈𝒃𝒄 = 0,6𝒇𝒄𝒋 . Dans
notre cas : 𝝈𝒃𝒄 = 0,6 𝒇𝒄𝟐𝟖 =15 MPa

6
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristiques des matériaux

I.5.2. Acier
L’acier est un alliage (mélange) Fer et carbone, il réponde aux efforts de traction, de
compression, de cisaillement et de torsion, il ne réagit pas chimiquement avec le béton il a le
même coefficient de dilatation thermique que celui de béton, et il présente une bonne qualité
d’adhérence avec le béton sa dureté est liée au pourcentage de carbone dans le fer.

I.5.2.1. Description des différents types d’aciers


Les aciers généralement utilisés pour le béton armé sont classés en trois catégories :

Types Désignation (nuances) Limites d’élasticité Fe (Mpa)

FeE215 215
Ronds lisses (RL)
FeE235 235

FeE400 400
Haute adhérence
FeE500 500
(HA)

Tableau I.1: les types des aciers.

I.5.2.2. Diagramme contrainte déformation : (CBA93et BAEL91)


❖ Diagramme expérimental

Figure I.3 : Diagramme expérimental (contrainte- déformation) de l’acier


Avec :
fr : Résistance à la rupture
fe : Limite d’élasticité
es : Allongement relatif correspondant à la limite élastique de l’acier
r : Allongement à la rupture
On distingue du diagramme précédent 04 parties :
• Zone 0A : Domaine élastique linéaire
• Zone AB : Domaine plastique
• Zone BC : Domaine de raffermissement

7
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristiques des matériaux

• Zone CD : Domaine de striction


• Le point D : c’’est la rupture.

I.5.2.3. Diagramme contraintes- déformations de calculs


Le diagramme contraintes- déformations à considérer pour les justifications aux états
Limites ultimes de résistance est conventionnellement défini par Le diagramme contraintes-
déformations se compose : d'une droite de pente Es = 200 GPa indépendante de la nuance de
l’acier ; d’un palier horizontal d’ordonnée 𝑓𝑒 /𝛾𝑠

Figure I.4 : Diagramme de calcul (contrainte- déformation) de l’acier

I.5.2.4. L’adhérence acier béton


On appelle adhérence l’action des forces de liaison qui s’opposent au glissement des
armatures dans leur gaines de béton, l’adhérence est le phénomène fondamental sans lequel le
matériau béton armé n’avait plus existé.
Cette adhérence joue un rôle important :
➢ Elle assure les scellements ou l’ancrage de barre arrêtés.
➢ Elle assure le recouvrement des barres.

Avant la fissuration, elle permet aux armatures de travailler en collaboration avec le béton
tendu et après fissuration, elle assure la répartition des fissures.

I.5.2.5. Caractères d’adhérence


1 6 8 10 12 14 16 20 25 32 40
Section 0,28 0,5 0,79 1,13 1,54 2,01 3,14 4,91 8,04 12,6
2
(cm )
Poids 0,222 0,395 0,616 0,888 1,208 1,579 2,466 3,854 6,313 9,86
(kg/m)

Tableau I.2 : les poids des aciers en fonction des sections

8
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristiques des matériaux

L'adhérence d'une barre au béton qui l'enrobe est définie par deux coefficients sans
dimensions :
• ɳ Coefficient de fissuration :

Ronds lisses (RL) 𝜼=𝟏


Barres HA quelle que soit ∅ 𝜼 = 𝟏, 𝟔
Fils HA ∅ > 𝟔𝒎𝒎 𝜼 =1,6
Fils HA ∅ < 6𝒎𝒎 𝜼 = 𝟏, 𝟑

Tableau I.3 : Coefficient de fissuration

•  s Coefficient de scellement :
Ronds lisses(RL) 𝝍𝒔 = 𝟏
Barres HA quelle que soit ∅ 𝝍𝒔 =1,6
Fils HA quelle que soit ∅ 𝝍𝒔 =1,5

Tableau I.4 : Coefficient de scellement


I.6.Les contraintes limite
❖ A L’état limite ultime (ELU)
La contrainte limite de déformation de l’acier à L’ELU est donnée par la formule suivante :
𝒇
̅ 𝐬 = 𝜸𝒆
𝝈
𝒔

• ̅ s : contrainte admissible d’élasticité de l’acier.


𝝈
• 𝒇𝒆 : limite d’élasticité garantie
• 𝜸𝒔 : coefficient de sécurité tel que :

Situation accidentelle Pour les cas courants

𝜸𝒔 1,00 1 ,15

Tableau.I.5 coefficient de sécurité


❖ A L’état limite de service (ELS)
D’après les règles du BAEL (art, A-4.5.3) on distingue trois cas de fissuration :
a : Fissuration peu préjudiciable
Aucune vérification n’est effectuée sur les aciers mais pour limiter ces fissures, il convient dans
la mesure du possible :
• De n’utiliser les gros diamètres que dans les pièces suffisamment épaisses.
• D’éviter les très petits diamètres dans les pièces exposées aux intempéries.
• De prévoir le plus grand nombre de barres compatible avec une mise en place correcte
du béton, et avec la règle ci-dessus relative aux petits diamètres.

9
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristiques des matériaux

b-Fissuration préjudiciable
La contrainte de traction des armatures est limitée à la valeur (Mpa) donnée par l’expression :
𝟐
̅ 𝒔 = 𝐦𝐢𝐧 (𝟑 𝒇𝒆 ; 𝑴𝒂𝒙(𝟎, 𝟓𝒇𝒆 ; 𝟏𝟏𝟎√𝜼𝒇𝒕𝒋 ))Mpa
𝝈
c-Fissuration très préjudiciable
La contrainte de traction des armatures est limitée à la valeur (Mpa) donnée par l’expression :
𝝈
̅ 𝒔 = 𝐦𝐢𝐧(𝟎. 𝟓𝒇𝒆 ; 𝟗𝟎√𝜼𝒇𝒕𝒋 )Mpa (B.A.E.L.91)
I.7.Règles et hypothèse de calcul

I.7.1. Règles de calcul


1. Règles parasismiques algériennes (RPA99/version 2003).
2. Charges permanentes et charges d’exploitation (DTR-BC.2.2).
3. Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et construction en béton
armé suivant la méthode des états limites (BAEL91 révisées 99).
4. Règles de conception et de calcul des structures en béton armé (CBA93).

I.7.2. Indications générales sur les règles BAEL91

I.7.2.1. Notion sur les états limites


On distingue deux états limite de calcul :
➢ État limite ultime de résistance.
➢ État limite de service.
a. Etat limite ultime (ELU)
Il correspond à ce que l'on entend généralement par la limite de résistance mécanique au-
de la laquelle il y'a la ruine de l'ouvrage. On distingue :
• Etat limite d'équilibre statique qui concerne la stabilité de l'ouvrage.
• Etat limite de résistance de l’un des matériaux de construction qui concerne le non
rupture de l'ouvrage.
• Etat limite ultime de stabilité des formes (flambement) qui concerne les pièces
élancées soumises à l'effort de compression axiale.
b. Etat limite de service (ELS)
Il correspond à des critères dont le non-respect ne permet pas à l'élément d'être exploité
dans des Conditions satisfaisantes, On distingue :
• Etat limite de service vis-à-vis de la compression de béton
• Etat limite de service d'ouverture des fissures : la corrosion des armatures
insuffisamment Protégés, comprenet la durabilité de l'ouvrage. Des fonctions
d'étanchéité ou des critères Esthétique d'aspect extérieur peuvent également ne pas être
respectés.
• Etat limite de service de déformation : des déformations trop importantes de l'ouvrage
peuvent crée des désordres, fissuration des cloisons ou de carrelage sur une dalle trop
fléchie par exemple.

10
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristiques des matériaux

I.7.2.2. Combinaison de calcul vis-à-vis des états limites


• Etat limite ultime
Les sollicitations de calcul sont déterminées à partir de la combinaison d’actions suivante
1.35G + 1.5Q Où G : charge permanente.
Q : charge d’exploitation.
S’il y a intervention des efforts horizontaux dus aux séismes, les règles parasismiques
Algériennes ont prévu les combinaisons d’actions suivantes :

• Pour les poutres 0.8G  E


G+Q E
• Pour les poteaux G + Q  1.2 E

Avec E : l’effort sismique horizontal.

• Etat limite service


La seule combinaison à considérer est : G + Q
❖ Le béton
f bu = 14.2 MPa cas générale.
En compression : fc28=25MPa  
f bu = 18.5 MPa cas accidentele.
En traction : ft28=2.1MPa
Contrainte limite : 𝜎̄𝑏𝑐 = 0.6fc28 = 15MPa
❖ L’acier  s = 348 MPa cas géneral.
FeE 400  
 s = 400 MPa cas accidentel

I.7.3. Hypothèses de calcul


- La résistance à la traction du béton est négligée.
- Les sections droites restent planes, et il n’ya pas de glissement relatif entre les armatures et
le Béton.
- Le diagramme déformations-contraintes du béton est défini ci-dessus.
- Le diagramme déformations-contraintes de l’acier est défini ci-dessus.
- Les déformations des sections sont limitées : pour l'allongement unitaire de l'acier à 10‰,
pour le Raccourcissement unitaire du béton à 3,5‰ en flexion et 2‰ en compression simple.
- Le béton et l'acier sont considérés comme des matériaux linéairement élastiques et il est fait
Abstraction du retrait et du fluage du béton.
- Les diagrammes possibles résultent des déformations limites fixées pour les matériaux, d'où
les trois domaines de la figure ci-dessous définis à partir des pivots A, B et C.

11
Chapitre I Présentation de l’ouvrage et caractéristiques des matériaux

Figure I.5 : diagramme des déformations limites de la section règle des trois pivots.

Pivot A région 1 Allongement de l’acier le plus tendue : εs=10‰ pièces soumises a la


traction ou a la flexion simple ou composée.
Pivot B région 2 Raccourcissement de la fibre la plus comprimée : εs=3,5‰ pièces soumises
a la flexion simple ou composée.
Pivot C région 3 Raccourcissement de la fibre de béton a la distance 3h /7 de la fibre la plus
comprimée εbc=2‰ pièces soumises à la flexion composée ou a la
compression simples

Tableau I.6 : règle des trois pivots

I.8.Conclusion
Le choix des matériaux utilisés dans notre projet de construction va jouer un rôle important sur
la résistance de la structure face aux actions sismiques.
La vulgarisation des informations relatives aux choix des matériaux de construction permet
d’identifier et de définir les propriétés relatives au projet de construction envisagé selon leur
usage, sollicitation et destination. Il est important de noter que le choix de matériaux de
construction doit s’effectuer parallèlement à une réflexion sur le choix des règlements de Calcul
utilisé.

12
Chapitre 2

Pré-dimensionnement et
descente des charges
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

II.1. Introduction
Le pré dimensionnement des éléments nous permet d'avoir une idée sur les valeurs des
dimensions des éléments, qui peuvent être modifiées en cas de non vérification, afin d'avoir
les grandeurs finales de ces derniers.
Le pré dimensionnement des éléments porteurs, se fait selon les règles parasismiques
algériennes RPA99/V2003et BEAL91.

II.2. Pré dimensionnement des éléments


Le pré dimensionnement des éléments a pour but de déterminer les dimensions de départ
des éléments de la structure (poteaux, poutres, voiles, dalles). Respectant les règles générales
du :
➢ BAEL91.
➢ RPA (99/revu2003).

II.3. Pré dimensionnement des poutres


Par définition les poutres sont des éléments horizontaux en béton armé à ligne moyenne
rectiligne, dont la portée est prise entre axe d’appuis.

Les poutres doivent respecter les conditions ci-après selon RPA 99 V2003 :

• b ≥ 20 cm
ℎ ∶ ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 .
• h ≥30 cm ou : {
𝑏 ∶ 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 .

• ≤4
𝑏

II.3.1. Poutres principales


Elles sont disposées perpendiculairement aux poutrelles.
𝐿𝑚𝑎𝑥 𝐿𝑚𝑎𝑥
Selon le (BAEL 91) et à partir de la condition de flèche : <h<
15 10

Lmax :la portée maximale dans le sens de la disposition des poutres entre axes

La hauteur h
485 485
Lmax = 485 cm ⇒ ≤ℎ≤ 32.33 cm  h  48.5 cm
15 10

On prend : h = 40 cm

La largeur

0,4 h  b  0,8 h

Avec h=40 cm on a :

0,4 h  b  0,8 h ⇒ 16 cm  b  32 cm

On prend : b = 30 cm

13
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

Vérification selon RPA 99V2003

b = 30 cm ≥ 20 cm………………CV
h = 40 cm ≥ 30 cm………………CV
h/b=40/30=1,33 ≤ 4……………...CV

Donc la poutre principale a les dimensions : (b, h) = (30, 40) cm ⇒ S=1200 cm2

II.3.2. Poutres secondaires


Elles sont disposées parallèlement aux poutrelles

La hauteur h
370 370
Lmax = 370 cm ≤ℎ≤ 24.66 cm  h  37 cm
15 10

On prend : h = 35 cm

La largeur b

Avec h = 35 cm on a

0,4 h  b  0,8 h ⇒ 14 cm  b  28 cm

On prend : b = 30 cm

Vérification

b = 30 cm ≥ 20 cm CV
h = 35 cm ≥ 30 cm CV
h/b = 35/30 = 1,16 ≤4 CV

Donc la poutre secondaire à la section :


(bxh) = (30 x 35) cm2
❖ Récapitulation de pré dimensionnement des poutres
Concernant le pré dimensionnement des poutres, nous avons adopté :
Pour les poutres principales : (𝟑𝟎 × 𝟒𝟎) cm2
Pour les poutres secondaires : (𝟑𝟎 × 𝟑𝟓) cm2

Figure II.1 : Dimensions de la poutre principale et la poutre secondaire.

14
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

II.4. Pré dimensionnement des voiles


Définition
Les voiles sont des murs en béton armé, pleins ou comportant des ouvertures, liées entre
eux par des planchers.
L’épaisseur du voile doit être déterminée en fonction de la hauteur libre d’étage he et des
conditions de rigidité aux extrémités :(RPA 99/Version 2003/A.7.7.1.1), de plus l’épaisseur
minimale du voile (e min) est de 15cm.

hp : Hauteur totale de la poutre.


he : Hauteur libre d’étage.
e : Epaisseur du voile.
L : Longueur du voile.

D’après le (RPA99 version 2003) les voiles doivent satisfaire ces conditions :

e ≥ he/25……………. Pour les voiles simples.

e ≥ he/22……………. Pour les voiles à une extrémité rigide.

e ≥ he/20…………… pour les voiles a deux extrémités rigide.

𝐿 ≥ 4𝑒

II.4.1. Voile du RDC et l’étage courant

• he = 306-35=271 he=306-40= 266 on adopte le cas le plus defavorable he=271


➢ e ≥ 271/25=10.84 cm
➢ e ≥ 271/22= 12.31 cm
➢ e ≥271/20= 13.55 cm
➢ L≥4 e L= 370 cm ≥ 4e= 4*20 =80 cm
• on adopte e =20 cm pour tous les voiles.
• Les dimensions du voile doivent satisfaire les conditions du (RPA99) suivantes :
➢ e > 15 cm…………….….. Condition vérifiée.
➢ e > he / 20 ………………..Condition vérifiée.
➢ L > 4 e………………….... Condition vérifiée.

Figure II.2 : Caractéristique géométrique d’un


voile en béton armé.

15
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

II.5. Pré dimensionnement du plancher

II.5.1. Planchers à corps creux


On appelle plancher l’ensemble des éléments horizontaux de la structure d’un bâtiment
destinés à reprendre les charges d’exploitations ou autres charges permanentes (cloisons,
chapes, revêtement …), et les transmettres aux des éléments porteurs verticaux (poteaux,
voiles). De plus ils assurent une isolation phonique, acoustique, thermique, coup feu, étanchéité.
Comme il s’agit de bâtiment à usage d’habitation nous avons opté pour des planchers en
corps creux au niveau des étages courants, les dalles pleines sont situées au niveau des balcons
cette solution très communément employée car elle garantit :
• Une bonne isolation thermique.
• Une bonne résistance.
• Une bonne économie.
𝐿
La condition de résistance à la flèche du plancher à corps creux est : ℎ𝑡 ≥ 22,5
L = min (Lxmax ,Lymax) → L = min (485 ,370) → L=370cm

Avec :

• L : la portée maximale dans le sens de la disposition des poutrelles.


• ℎ𝑡 : hauteur totale du plancher.

370
ℎ𝑡 ≥ = 16.44𝑐𝑚
22,5

On adoptera un plancher de 20 cm d’épaisseur composée d’un hourdis de 16 cm et d’une dalle


de compression de 4 cm d’épaisseur.

Figure II.3 : Composants du plancher à corps creux.

II.5.2. Dalles pleines pour les planchers


Une dalle pleine est une plaque qui a une épaisseur relativement faible par rapport aux autre
dimensions (longueur, largeur) elle dépend des conditions d’utilisation et de vérification de
résistance.
L’épaisseur des dalles est déterminée à partir des conditions ci-après :

16
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

a. résistance au feu

• e = 7 cm pour une heure de coupe-feu.


• e = 11 cm pour deux heures de coupe-feu.
• e = 17.5 cm pour quatre heures de coupe-feu.

b. isolation phonique

Selon les règles technique « CBA93 » en vigueur en Algérie l’épaisseur minimale du plancher
est entre 14 cm et 16cm pour obtenir une bonne isolation acoustique.
c. Condition de Résistance à la flexion

Les conditions qui doivent être vérifier selon le nombre des appuis sont les suivantes :
𝒍𝒙 𝒍𝒙
• Dalle reposant sur deux appuis : < 𝒆 < 𝟑𝟎
𝟑𝟓
𝒍𝒙 𝒍𝒙
• Dalle reposant sur trois ou quatre appuis : 𝟓𝟎 < 𝒆 < 𝟒𝟎

Lx: est la petite portée du panneau le plus sollicité (cas le plus défavorable).

Dans notre cas les dalles qui reposent sur 4 appuis ont une portée égale à : Lx=340cm.
𝟑𝟕𝟎 𝟑𝟕𝟎
On aura donc : <𝒆<
𝟓𝟎 𝟒𝟎

Soit : 7.4 cm ≤ e ≤ 9.25 cm

Nous retenons donc comme épaisseur des dalles e = 15 cm.

II.5.3. Pré dimensionnement des nervures (poutrelles)


Les poutrelles sont des éléments en béton armé coulés sur place, et reposent sur des poutres
principales ou des voiles, la section transversale des nervures est une section en T, les
caractéristiques géométriques définies par le (BAEL.91).

Figure II.4 : Caractéristiques géométriques des nervures.

➢ Détermination de b0

0.4ht ≤ b0 ≤ 0.8ht

17
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

Avec :

• b0 : la largeur de la nervure.
• ht : l’épaisseur totale de la dalle en a corps creux (ht=20 cm).
6cm ≤ b0 ≤16 cm
Donc on prend : bo= 10cm.

➢ Détermination de la largeur b de la table de compression


b=b0+2b1
𝐿0 𝐿
Avec : b1 = min ,
2 10

L0 : distance entre deux nervures (L0=55 cm)


L : la portée de la travée considérée entre nus d’appuis. (L=340 cm)
55 340
b1 = min , = min 27.5, 34 cm = 27.5 cm
2 10

b = 2 b1+b0 =2(27.5) +10= 65 cm

II.6. Pré dimensionnement des balcons


Les balcons sont des dalles pleines qui sont supposées des plaques horizontales minces en
béton armé, dont l’épaisseur est relativement faible par rapport aux autres dimensions. Cette
plaque repose sur un deux ou plusieurs appuis, comme elle peut porter dans une ou deux
directions.

Dans notre cas les balcons sont réalisés en dalles pleines. Selon les dimensions et les
surcharges, nos balcons sont partiellement encastrés et se reposent sur trois appuis.

e=12 cm
Ly=1.23m
Poutre

Lx=3.70m Lx
Figure II.5 : Caractéristiques géométriques du balcon

LY
On a : Lx=3.7 m ; Ly=1.23 m Et on a : = 0.36
LX

L’épaisseur :
𝐿𝑋
50
 e  𝐿40𝑦  7.4 cm ≤ e ≤ 9.25 cm

On prend : e = h = 15 cm

18
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

II.7. Prédimensionnement d’escaliers


Les escaliers desservant les différents niveaux des bâtiments sont constitués d’une paillasse et un

palier de repos, un escalier est une suite de plans horizontaux disposés en gradins, afin de se

déplacer à pied d’un niveau à un autre.

Notre bâtiment à usage d’habitation comporte le même type d’escalier, il a une forme droite, composé

de deux volées identiques.

• Prédimensionnement :
D’après la formule de blondel :
➢ 59 cm  2h+g  66cm.
h : hauteur de contre marche.

g : largeur de marche.
Schéma statique
➢ Il faut vérifier :
14 cm  h  18 cm h=17cm

24 cm  g  32 cm g=30cm

59 cm  64  66cm ………… C.V

• Nombre de contres marches dans une volée (étages courants) :


𝑯 𝟑𝟎𝟔
𝟐 𝟐
𝑵= = =𝟗 AN : N = 9 contres marches
𝒉 𝟏𝟕
H : Hauteur d’étage.

N : contre marche.

h : hauteur de contre marche.

• Nombre des marches dans une volée :

n= N - 1= 9 - 1 AN : n =8marches

19
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

1.1.1 Escaliers du RDC :

Schéma statique
𝟏𝟎𝟐
𝑵= =𝟔 AN : N = 6 contres marches
𝟏𝟕
• Nombre des marches dans une volée :

n= N - 1= 6 - 1 AN : n = 5 marches

• Longueur de la paillasse :

n=
L' L’= n x g=8x0.30 AN: L’=2.40 m
g
• Inclinaison de la paillasse :

306
Tg α= 2 =0.637 α =32.52°
240

L' 2.40
L= = AN : L= 2.85 m
cos cos 32.52

• Epaisseur de la paillasse :

L
e L
30 20

𝐿 = 55 + 160 + 240 = 455 𝑐𝑚


455
30
 e  455
20
15.16 cm  e  22.75 cm On prend : e= 18 cm

II.8. Pré dimensionnement de l’acrotère


L’acrotère est un élément secondaire, son calcul se fait à la flexion composée.

On considère une bande de 1m de largueur.

20
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

• Charge permanente

Le poids de l’acrotère pour 1 ml est de :

G=𝝆×S

S: la surface transversale totale de l’acrotère

𝝆: Le poids volumique tel que 𝜌 = 25𝐾𝑁/𝑚3

• Béton armé
0,1×0,03
La surface : S= + (0,07 × 0,1) + (0,1 × 0,6)
2

S=0,0685 m2

Le poids : G=0,0685× 25 = 1.712 𝐾𝑁/𝑚𝑙

• Enduit de ciment : S= (0,6+0,1+0,1044+0,07+0,1+0,5)0,015×18=0,398 KN/ml

Poids total: G=1,712+0,398=2.11 KN/ml

Figure II.6 : Caractéristiques géométriques de l’acrotère.

• Charge d’exploitation :

On prend une charge d’exploitation : Q=1,5 KN/ml pour une terrasse accessible.

On prend une charge d’exploitation : Q=1,00 KN/ml pour une terrasse inaccessible.

II.9. Pré dimensionnement des poteaux


Définition : Ce sont des éléments porteurs du système poutres, ils supportent les charges
verticales, ils participent à la stabilité transversale et servent au chaînage vertical.
Les poteaux sont près dimensionnés selon trois critères :
• Critère de résistance.
• Critère de stabilité de forme.
• Règles du RPA99

21
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

a-Critère de résistance
Les poteaux sont sollicités en compression simple par un effort Nu.
On doit vérifier que :

𝑵𝑼
𝝈𝒃𝒄 = ≤ 𝑭𝑩𝑼
𝑨
Avec :
𝑵𝒖 : Effort normal pondéré dû aux charges et surcharges.
A : Section transversale du poteau tel que : A = b*h.
𝑭𝒃𝒖 : Contrainte admissible du béton à la compression, tel que :
0.85×𝑓𝑐28 0.85×𝑓𝑐28
Avec : 𝐹𝑏𝑢 = = = 14.20 𝑀𝑝𝑎
𝛾𝑏 𝛾𝑏

𝑁𝑈 = (1.35𝐺 + 1.5𝑄) × 𝑆

S : Surface afférente supportée par le poteau (surface de charge du poteau).


G : La charge permanente.
Q : La charge d’exploitation, calculée après application de la loi de dégression de charge.

NB : La loi de dégression de la charge est applicable uniquement pour les étages à usage
d’habitation.

b- Critère de stabilité de forme


Pour vérifier le flambement des poteaux, on doit vérifier l’inégalité suivante :

𝐵𝑟 𝑓𝑐28 𝐴𝑠 𝑓𝑒 𝐵𝑁𝑈
𝑁𝑈 ≤ 𝛼 [ + ] → 𝐵𝑟 ≥
0.9𝛾𝐵 𝛾𝑆 𝐹𝑏𝑢 0.85𝐴𝑠 𝑓𝑒
[ 0.9 + 𝐵𝛾 ]
𝑟 𝑆

Avec :
AS /Br : représente le taux d’acier dans la section de poteau.
𝒇𝒄𝟐𝟖 : Résistance du béton a la compression.
Fe : limite d’élasticité de l’acier.
Br : Section réduite du poteau : Br = (b – 0.02) x (h – 0.02) (m2).
A / B : Le rapport de la section de l’acier à celle du béton, on prend ; A / B = 0.8%

II.9.1. Descente de charges


La descente de charge est l’opération qui consiste à calculer toutes les charges qui
reviennent à un élément porteur depuis le dernier niveau jusqu’à la fondation. Les charges
considérées concernent les charges permanentes et les charges d’exploitations.

II.9.1.1. Rôle de descente de charge


• Evaluation des charges (G et Q) revenant aux fondations.
• Vérification de la section des éléments porteurs.

22
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

II.9.2. Evaluation des charges et surcharges


II.9.2.1. Plancher terrasse inaccessible
Sa composition est définie sur la figure, et sa charge est indiquée dans le tableau

Figure II.7 : Composants du plancher terrasse à corps creux.

Epaisseur Poids
Plancher terrasse (cm) Poids vol surf Unité
(KN /m 3) (KN/m2)

1 Gravions roulé de protection 5 20 1,00 KN/m²


Chargement

2 Etanchéité multicouche 2 6 0.12 KN/m²

3 Forme de pente 10 22 2.2 KN/m²

4 Isolation thermique 5 3 0.15 KN/m²

5 Plancher à corps creux 16+4 0 2.85 KN/m²

6 Enduit en plâtre 2 10 0.20 KN/m²

Charge permanente totale G=6.52 KN/m²

Surcharge d’éxploitation Q=1.00 KN/m²


Tableau II. 1 : Charges du plancher terrasse inaccessible.

23
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

II.9.2.2. Plancher étages courants

Figure II.8 : Plancher étage courant à corps creux

Epaisse Pois surf


Matériaux ur Poids vol Unité
(KN/m2)
(cm) (KN /m 3)

1 Cloison légère - - 1,00 KN/m²

2 Revêtement en carrelage 2 22 0.44 KN/m²

3 Mortier de pose 2 22 0.40 KN/m²


Chargement

4 Plancher à corps creux 16+4 - 2.85 KN/m²

5 Enduit en plâtre 2 10 0.20 KN/m²

6 Lit de sable 0.02 18 0.36 KN/m²

Charge permanente totale G=5.25 KN/m²

Surcharge d’exploitation Q=1.5 KN/m²


Tableau II.2: Evaluation des charges revenant aux plancher RDC +Etage

24
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

II.9.2.4. Balcons

Figure II.9 : Composants d’un balcon

Epaisseur Poids vol Pois surf


Balcon 1 et 2 Unité
(cm) (KN /m3) (KN/m )
2

1 Carrellage 2 22 0.44 KN/m²

2 Mortier de pose 2 22 0.44 KN/m²


Chargement

3 Dalle Pleine 15 25 3.75 KN/m²

4 Enduit de ciment 2 18 0.36 KN/m²

5 Garde corps - - 1 KN/m²

Charge Permanente totale G=5.99 KN/m²

Surcharge exploitation Q=3.50 KN/m²


Tableau II.3. Evaluation des charges et surcharges du balcon

25
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

II.9.2.5. Escalier
• Palier

Figure II.10 : Coupe transversale dans un palier.

- Palier de repos Epaisseur Poids vol Pois surf


Unité
(cm) (KN /m 3) (KN/m2
)
1 Carrelage 2 22 0.44 KN/m²
Chargement

2 Mortier de pose 2 22 0.44 KN/m²

3 Dalle pleine (epaisseur 20 cm) 20 25 5 KN/m²

4 Enduit de ciment 2 18 0.36 KN/m²

Charge permanente totale pour h=20cm G=6.24 KN/m²

Surcharge d’exploitation Q= 2.5 KN/m²


Tableau II. 4. Evaluation de charges du palier

26
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

II.9.2.6. Volée (paillasse)

Figure II.11 : Coupe transversale dans une volée.

- Paillasse Epaisseur Poids vol Pois surf


Unité
(cm) (KN /m 3) (KN/m2
)
1 Carrelage 2 22 0.44 KN/m²

2 Mortier de pose 2 22 0.44 KN/m²


Chargement

3 Les marches 17/2 22 1.87 KN/m²

/ Paillasse epaisseur 20 cm 25e/cosα 25 5.74 KN/m²

5 Enduit de ciment 2 18 0.36 KN/m


2
6 Garde corps métallique - - 0.6 KN/m
2
Charge permanente totale pour (ep =20 cm) G=9.45 KN/m²

Surcharge exploitation Q=2.5 KN/m²


Tableau II. 5. Evaluation de charges de la volée

27
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

II.9.2.7.mur extérieur
Les murs extérieurs sont construits en brique creuse composés d’une double cloison de 10 et
15cm d’épaisseur avec une lame d’air de 5 cm d’épaisseur.

Figure II.12 : Composants du mur extérieur.

Epaisseur Poids vol Pois surf


Murs extérieurs Unité
(cm) (KN /m 3) (KN/m2
)
1 Brique creuses (12 trous) 15 9 1.35 KN/m²
Chargement

2 Brique creuses (8 trous) 10 9 0.90 KN/m²

3 Enduit de ciment 2 18 0.36 KN/m²

4 Enduit de plâtre 2 10 0.20 KN/m²

Charge permanente totale G=2.81 KN/m²


Tableau II.6. Evaluation des charges du mur extérieur

II.9.3. Calcul des surfaces afférentes et des charges revenants au poteau


II.9.3.1. Loi de dégression
La loi de dégression verticale des charges variables s’applique pour les batiments à grand
nombre d’étages dont les occupations peuvent etre considérées comme indépendantes . le
principe de la loi est exposé comme suit :
soit Q0 la surcharge d’exploitation sur le toit ou en terrasse de couverture.

28
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

Q1 , Q2 , Q3 …Qn sont les charges d’exploitation respectivement des plahcers des étages :
1,2,3… n .

Niveaux Surchrage d’exploitation

Niveau 0 Q0

Niveau 1 Etage avant terasse Q0+ Q1

Niveau 2 Q0+ 0.95 (Q1+ Q2)

Niveau 3 Q0+ 0.90 (Q1+ Q2+Q3)

Niveau 4 Q0+ 0.85 (Q1+ Q2+Q3+Q4)

Niveau n (𝒏 ≥ 𝟓) Q0+ 3+n/2n ( Q1+Q2+…..Qn)

Tableau II.7 : Loi de dégression

Figure.II.13. :Surface afférente soutenu par le poteau

29
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

➢ La descent charge :

N G (KN) Q (KN)

POIDS POUTRE

0.907*25=22.68

N1 POIDS PLANCHERS INASSECIBLE

13.55*6.52=88.342

N1= 111.026

N1=111.026

POIDS POTEAUX

N1’ (3.06-0.35) *25*Br=67.75Br Q=13.55*1=13.55

N1’=111.026+67.75Br

N1’=111.026+67.75Br

POIDS POUTRE

0.907*25=22.68

N2 POIDS PLANCHERS

13.55*5.25=71.1375

N2=182.1635+67.75Br

N2=182.1635+67.75Br

POIDS POTEAUX
Q=13.55*1.5=20.325
N2’ (3.06-0.35) *25*Br=67.75Br

N2’=182.1635+135.5Br

30
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

N2’=182.1635+135.5Br

POIDS POUTRE

0.907*25=22.68

N3 POIDS PLANCHERS

13.55*5.25=71.1375

N3=253.3+135.5Br

N3=253.3+135.5Br

POIDS POTEAUX
Q=13.55*1.5=20.325
N3’ (3.06-0.35) *25*Br=67.75Br

N3’=253.3+203.25Br

N3’=253.3+203.25Br

POIDS POUTRE

0.907*25=22.68

N4 POIDS PLANCHERS

13.55*5.25=76.11375

N4= 324.4375+203.25Br

N4=324.4375+203.25Br

POIDS POTEAUX
Q=13.55*1.5=20.325
N4’ (3.06-0.35) *25*Br=67.75Br

N4’=324.4375+271Br

N4’=324.4375+271Br
N5
POIDS POUTRE

31
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

0.907*25=22.68

POIDS PLANCHERS

13.55*5.25=71.1375

N5=395.575+271Br

N5=395.575+271Br

POIDS POTEAUX
Q=13.55*1.5=20.325
N5’ (3.06-0.35) *25*Br=67.75Br

N5’=395.575+338.75Br

N5’=395.575+338.75Br

POIDS POUTRE

0.907*25=22.68

N6 POIDS PLANCHERS

13.55*5.25=71.1375

N6=466.7125+338.75Br

N6=466.7125+338.75Br

POIDS POTEAUX
Q=13.55*1.5=20.325
N6’ (3.06-0.35) *25*Br=67.75Br

N6’=466.7125+406.5Br

N6’=466.7125+406.5Br

POIDS POUTRE
N7
0.907*25=22.68

POIDS PLANCHERS

32
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

13.55*5.25=71.1375

N7=537.85+406.5Br

N7=537.85+406.5Br

POIDS POTEAUX
Q=13.55*1.5=20.325
N7’ (3.06-0.35) *25*Br=67.75Br

N7’=537.85+474.25Br

➢ Charges permanentes :
➢ G=537.85+474.25Br
➢ Charges d’exploitations :
• terrasse : Q=13.55 KN
• Etage courant : Q=20.325KN
• RDC : Q=20.325KN

II.9.3.2. Dégression des surcharges (KN)

6éme Niveau : Q0 =13.55


5éme Niveau : Q0 + Q1 =33.875
4éme Niveau : Q0 + 0,95(Q1 + Q2) =52.167
3éme Niveau : Q0 + 0,90(Q1 + Q2 + Q3) =68.427
2éme Niveau : Q0 + 0,85(Q1 + Q2 + Q3+ Q4) =82.655
1er Niveau : Q0 + 0,80(Q1 + Q2 + Q3+ Q4+ Q5) =94.85
Niveau RDC : Q0 + 0,75(Q1+ Q2 + Q3+ Q4 +Q5 + Q6) =105.012

G total = (537.85+474.25Br) KN et Q total = 105.012KN


On calcul 𝐍𝐮 de la descente de charges.
𝐍𝐮=𝟏.𝟑𝟓𝐆+𝟏.𝟓𝐐
Nu=1.35 (537.85+474.25Br) +1.5×105.012
Nu=883.61 +640.237Br

II.9.4. Dimensionnement des poteaux


✓ RDC et étages courant
𝟏. 𝟑𝟐 𝑵𝒖 𝟏. 𝟑𝟐 (𝟖𝟖𝟑. 𝟔𝟏 + 𝟔𝟒𝟎. 𝟐𝟑𝟕𝐁𝐫)
𝑩𝒓 ≥ ( ) 𝑩𝒓 ≥ ( )
𝒇𝒃𝒄 𝟏𝟒. 𝟐 𝟑
( 𝟎. 𝟗 + 𝟎. 𝟎𝟎𝟔𝟖 × 𝟑𝟒𝟖) 𝟏𝟎
𝟎. 𝟗 + 𝟎. 𝟎𝟎𝟔𝟖 𝒇𝒔𝒖

33
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

⟹ 𝐵𝑟 ≥ 0.064 + 0.046𝐵𝑟

⟹ 0,954𝐵𝑟 ≥ 0.064

⟹ 𝐵𝑟 ≥ 0,0670 m2 ⟹ 𝐵𝑟 ≥ 670 cm2

Pour la section carrée :

𝐵𝑟 = (𝑎 − 2𝑐𝑚) × ( a − 2𝑐𝑚)

𝐵𝑟 = (𝑎 − 2𝑐𝑚) × (𝑎 − 2𝑐𝑚) ≥ 670 cm2

𝑎 = 27.88 Cm
Donc on adoptera les sections suivantes :

Etage [RDC,1er,2 et 3eme] [4,5 et 6eme]

Section 35x45 35x40

Tableau II.9 : Dimensions adoptées des poteaux

Vérification selon le RPA99-version 2003[article 7.4.1]

Les dimensions de la section transversale des poteaux doivent satisfaire les conditions
suivantes : on a la zone II-a.

Min (a, b) = (35 ,40) ≥ 25cm …………………. Condition vérifiée


Min (a, b) = (35,40) ≥ he/20=13.55 ………… ...condition vérifiée
¼ < a/b < 4 donc 1/4< 0.87 < 4 ………………condition vérifiée

Min (a, b) = (35 ,45) ≥ 25cm …………………. Condition vérifiée


Min (a, b) = (35,45) ≥ he/20=13.55 ………… ...condition vérifiée
¼ < a/b < 4 donc 1/4< 0.77 < 4 ………………condition vérifiée

Figure.II.14. : Les dimensions des poteaux

34
Chapitre II Pré dimensionnement des éléments et descente de charge

II.11. Conclusion
Pour conclure ce 2éme chapitre, nous pouvons dire que le pré dimensionnement est une
étape nécessaire, pour pouvoir donner aux éléments des sections et des épaisseurs plus aux
moins économique et résistants dans le cadre des règles en vigueur.

Comme nous le verrons au chapitre suivant qui sera consacré à l’étude des éléments secondaire,
les résultats obtenus dans le chapitre présent seront exploités dans le calcul.

35
Chapitre 3

Etude des éléments


secondaires
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

III.1. Introduction :
Les éléments porteurs sont ceux constituants le système de contreventement de l’ouvrage vis‐
à‐vis des actions sismiques. En revanche, il est considéré comme élément secondaire, tout
élément en béton armé qui ne participe pas au contreventement de la structure et leur résistance
aux efforts sismiques est relativement négligée.
Le calcul des éléments secondaires se fait généralement sous l’action des charges permanentes
et surcharges d’exploitation, cependant ils doivent être vérifiés sous l’action de la charge
sismique.
Dans ce chapitre, on va aborder le calcul des éléments suivants :
• L'acrotère
• Les balcons
• Les escaliers
• La poutre brisée
• Les planchers
III.2. Etudes éléments non structuraux :
III.2.1. Etude de l’acrotère :
L’Acrotère est un élément placé au périphérique du plancher terrasse, cet élément qui est
assimilé à une console isostatique encastrée au niveau du plancher terrasse, son rôle est la
sécurité et la protection contre les infiltrations des eaux pluviales.
Le calcul se fera en flexion composée sous l’action verticale due à :
➢ Son poids propre
➢ L’action horizontale due à la main courante Q
➢ Un effort sismique horizontal Fp

Figure III.1. Schéma statique de calcul de l’acrotère

III.2.1.1. Hypothèses de calcul :


Le calcul sera conduit selon ces hypothèses :
• On effectue le calcul pour une bande d’acrotère de largeur unitaire = 1m.
• L’acrotère est exposé aux intempéries, donc la fissuration se considère préjudiciable
• Le calcul se fera à l’ELU, et à l’ELS.

36
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

III.2.1.2. Evaluations des charges :


➢ Charge permanente (Poids propre) :
Le poids propre de l’acrotère qui a été calculé dans le chapitre du pré dimensionnement :
G = 2.11 KN/ml
➢ Charge d’exploitation :
Suite au rôle de l’acrotère, cette dernière est soumise, selon le (DTR BC-22. Art7.7), à la charge
variable suivante : Q = 1 KN/ ml.
➢ Effort sismique :
Les règles (RPA99/modifié. 2003/Art.6.2.3. P55), recommandent la prise en compte d’un
effort horizontal de calcul Fp, agissant sur les éléments non structuraux et qui se calcul par la
formule suivante :
𝐅𝐩 = 4𝐀𝐂𝐩 𝐖𝐩
Avec :
A : coefficient d’accélération de zone, obtenu à partir du (RPA99/modifié. 2003/Tableau 4.1),
pour la zone sismique II-a, et le groupe d’usage 2, ce coefficient prend la valeur suivante :
𝐀 = 0.15
Cp : facteur de force horizontale varie entre 0.3 et 0.8, donné par le (RPA99/modifié.
2003/Tableau 6.1), et pour le cas des éléments en console, il prend la valeur suivante :
𝐂𝐩 = 0.8
Wp : c’est le poids propre de l’acrotère,
On a : Wp= G = 2.11 KN/m
Donc : 𝐅𝐩 = 4 × 0.15 × 0.8 ×2.11 =1.01 KN/m
III.2.1.3. Calcul des cordonnées du centre de gravité :
Le calcul des cordonnées du centre de gravité se fait comme suit :
0.1 × 0.03
(0.6 × 0.1)0.05 + (0.1 × 0.07)0.15 + ( ) × 0.133
𝐲𝐆 = 2 = 0.062 m
(0.6 × 0.1) + (0.1 × 0.07) + (0.1 × 0.03 ÷ 2)

0.1 × 0.03
(0.6 × 0.1)0.3 + (0.1 × 0.07)0.535 + ( ) × 0.58
𝐙𝐆 = 2 = 0.3301 m
(0.6 × 0.1) + (0.1 × 0.07) + (0.1 × 0.03 ÷ 2)

Donc : CDG (Y, Z) = (6.2, 33.01) cm.

37
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Figure III.2. Schéma de calcul du centre de gravité


III.2.1.4. Calcul des sollicitations :
La section la plus critique dans l’acrotère, est celle qui se trouve au niveau de l’encastrement,
et qui est sollicitée :
Sous la charge permanente : (G)
NG = G = 2.11 KN/ml.
VG = 0 KN/ml.
MG = 0 KN.m/ml.
Sous la surcharge d’exploitation : (Q)
NQ = 0 KN/ml.
VQ = Q = 1 KN/ml.
MQ = Q x L = 1 x 0.6 = 0.6 KN.m/ml.
Sous la charge accidentelle : (E)
NE = 0 KN/ml.
VE = Fp = 1.01KN/ml.
ME = Fp x ZG =1.01x 𝟎. 𝟑𝟑𝟎𝟏=0.3334 KN.m/ml.
On Remarque que MG est petit par rapport au MQ et ME, on peut le négliger.
On a: MQ = 0.6 >ME = 0.3334 (KN.m/ml).
VE = 1.01 VQ= 1 (KN/ml)
III.2.1.5. Combinaisons des sollicitations :
• A l’ELU :
Nu = 1.35 NG+ 1.5 NQ = 1.35  2.11 + 1.5  0 = 2.85 KN/ml.
Vu = 1.35 VG+ 1.5 VQ = 1.35  0 + 1.5  1 =1.5 KN/ml.
Mu = 1.35 MG + 1.5 MQ = 1.35  0 + 1.5  0.6 =0.9 KN.m

• A l’ELS :
Ns = NG + NQ = 2.11+ 0 = 2.11 KN/ml.
Vs = VG + VQ = 0 + 1 = 1 KN/ml.
Ms = MG + MQ = 0 + 0.6 = 0.6 KN.m

38
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

III.2.1.6. Ferraillage de l’acrotère :


b = 100 cm, h = 10cm, d’= 2.5 cm

Figure III.3. Bande de 1 m de calcul


• Calcul de l’excentricité totale :
𝐞 = 𝐞1 + 𝐞𝐚 + 𝐞2
D’après (CBA.93/A.4.3.5), les sections sollicitées en flexion composée, doivent être vérifiés
vis-à-vis l’état limite de stabilité de forme ELUSF, mais si la condition suivante est vérifiée :
𝐋𝐟 𝐞1 + 𝐞𝐚
≤ 𝐦𝐚𝐱 {15; 20 × } … … … … … … (∗)
𝐡 𝐡
Ces sections peuvent être vérifiées uniquement en flexion composée, à condition qu’on prenne
en compte forfaitairement les efforts de second ordre, en additionnant l’excentricité e2 à e1 et
ea.
Avec :
e1 : Excentricité due au premier ordre des résultantes normales avant l’application des
excentricités additionnelles, donnée par :

𝐌𝐮 0.9
𝐞𝟏 = = = 0.3157 m = 𝟑𝟏. 𝟓𝟕 𝐜𝐦
𝐍𝐮 2.85

e2 : Excentricité forfaitaire qui tient compte l’effet du second ordre lié à la déformation de la
structure, et elle se calcule comme suit :
3lf 2
𝐞𝟐 = 4 (2 + ⍺Φ)
10 h
𝐥𝐟 = 2L = 2 × 0.6 = 𝟏. 𝟐𝐦
Avec :
Lf : Est la longueur de flambement de l’acrotère (Console verticale) :
Φ : Rapport de la déformation finale de fluage à la déformation initiale instantanée,
généralement égale à 2.
α : Rapport entre moments, calculé par :
𝐌𝐆
𝛂= =𝟎
𝐌𝐆 + 𝐌𝐐
Par conséquent :
3 × 1.22 × 2
𝐞𝟐 = = 0.00864m = 𝟎. 𝟖𝟔𝟒 𝐜𝐦
104 × 0.1

39
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

ea : Excentricité additionnelle traduisant les imperfections géométriques initiales de l’élément,


elle est déduite à partir de :
L
ea = max {0.02m ; } = max {0.02m ; 0.0024 m}
250
𝐞𝐚 = 𝟎. 𝟎𝟐𝐦
Ce qui donne :
lf 𝟏. 𝟐 𝟎. 𝟑𝟏𝟓𝟕 + 𝟎. 𝟎𝟐
= ≤ 𝐦𝐚𝐱{𝟏𝟓 ; 𝟐𝟎 × }
𝐡 𝟎. 𝟏 𝟎. 𝟏
Donc :
12 ≤ 𝐦𝐚 𝐱{15; 67.14} → 𝐂. 𝐕
On aura :
𝐞 = 0.3157 + 0.02 + 0.00864 = 0.3443m = 34.43𝐜𝐦
• Position du centre de pression :
Pour préciser si la section est entièrement ou partiellement comprimée, on compare
l’excentricité (e), avec la frontière du noyau central de la section, c’est-à-dire :
h 10
= = 1.66cm < e = 34.43cm
6 6
Cela veut dire que le centre de pression est en dehors du noyau central, donc la section
Est partiellement comprimée et son ferraillage se fera par assimilation à la flexion composée
sous l’effet d’un moment fictif Muf.
• Moment fictif :
𝐡 𝐡
𝐌𝐮𝐟 = 𝐌𝐮 + 𝐍𝐔 (𝐝 − ) = 𝐍𝐮 (𝐞 + 𝐝 − )
𝟐 𝟐
0.1
Muf = 2.85 (0.3157 + 0.075 − )
2
Muf = 𝟎. 𝟗𝟕 𝐊𝐍. 𝐦
• Moment réduit :
Muf
𝛍=
𝐛𝐝²𝛔𝐛𝐜
𝟎. 𝟗𝟕
𝛍= = 𝟎. 𝟎𝟏𝟐
𝟏 × 𝟎. 𝟎𝟕𝟓² × 𝟏𝟒. 𝟐 × 𝟏𝟎𝟑

❖ Nécessité des armatures comprimées :


On calcule les armatures de la section étudiée soumis à une flexion simple de moment Muf :
On a : fc28 = 25 MPA ; Acier Fe E400
𝛍𝐮 = 𝟎. 𝟑𝟒𝟏𝛄 − 𝟎. 𝟏𝟕𝟕𝟔
Muf 0.97
γ= = = 𝟏. 𝟔𝟏
Mser 0.6
Ce qui donne : 𝛍𝐮 = 𝟎. 𝟑𝟕𝟏
𝛍 = 0.012 < 𝛍𝛍 = 0.371
L’acier comprimé n’est pas nécessaire (As’ = 0).

40
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

• Calcul des armatures tendues (As) :


⍺ = 𝟏. 𝟐𝟓 (𝟏 − √𝟏 − 𝟐 × 𝛍)
⍺ = 𝟏. 𝟐𝟓 (𝟏 − √𝟏 − 𝟐 × 𝟎. 𝟎𝟏𝟐)
⍺ = 𝟎. 𝟎𝟏𝟓
Comme : α = 0.015 < 0.259
L’ELU est atteint en pivot A.
C-t-d {εs = 10 ‰ ; εbc< 3.5 ‰ ; σs = 348 MPA}.

• Section fictive de l’acier tendu :

𝟎. 𝟖 × ⍺ × 𝐛 × 𝐝 × 𝛔𝐛𝐜
𝐀 𝐬𝐟 =
𝛔𝐬
0.8 × 0.015 × 100 × 7.5 × 14.2
𝐀 𝐬𝐟 =
348
𝐀 𝐬𝐟 = 𝟎. 𝟑𝟕 𝐜𝐦²
• Section réelle des armatures tendues :
𝐍𝐔
𝐀 𝐬 = 𝐀 𝐬𝐟 −
𝛔𝐒
𝟐. 𝟖𝟓
𝐀 𝐬 = 𝟎. 𝟑𝟕 −
𝟑𝟒𝟖 × 𝟏𝟎𝟑
𝐀 𝐒 = 𝟎. 𝟑𝟕𝐜𝐦2
❖ Ferraillage minimal :
La section minimale en flexion composée provient de (BAEL.91/révisées 99/A.4.2.1) et
(BAEL.91/révisées 99/B.6.4)
Condition de non fragilité :
𝐛×𝐡 𝐟𝐭𝟐𝟖
𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝐦𝐚𝐱 { ; 𝟎. 𝟐𝟑 × 𝐛 × 𝐝 × }
𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐟𝐞
100 × 10 2.1
𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 = max { ; 0.23 × 100 × 7.5 × }
1000 400
𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 = max {1 ; 0.90}

𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝟏𝐜𝐦𝟐
𝐀 𝐒 = 𝟎. 𝟑𝟕 𝐜𝐦² < 𝐀 𝐒𝐦𝐢𝐧 = 𝟏 𝐜𝐦²
Donc : As = max {AS ; ASmin ).
𝐀 𝐬 = 𝟏 𝐜𝐦𝟐
❖ Description des armatures :
• Armatures principales :

On adopte : 4HA8/ 1 ml avec : As = 2.01cm2

• Espacement entre les barres : (BAEL-91 cours page 203) :


Pour une bande de 1m on laisse de part et d’autre 5 cm, donc pour l’espacement on va
repartir n barres sur une longueur de 90 cm on aura n-1

41
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

𝟗𝟎
St= 𝒏−𝟏

𝟗𝟎
St= = 𝟑𝟎 𝒄𝒎
𝟑
• Armatures de répartition :
Selon le (BAEL.91/révisées 99/A.8.2.4.1), la section des armatures de répartition découle de
celle des armatures principales, par le biais de la formule suivante :

➢ Cas de charge non concentrée :


𝐀𝐬
𝐀𝐫 ≥
4
Donc :
𝐀 𝐫 ≥ 𝟎. 𝟓𝟎𝟐𝟓 𝐜𝐦²

On adopte : Ar = 3HA8 avec As = 1.5cm²

• Espacement entre les barres :


55 55
𝐒𝐭 = = = 27.5 𝐜𝐦
𝐧 2
L’espacement des armatures de répartition doit vérifier la condition suivante :
Fissuration est préjudiciable :
𝐒𝐭 = 25 cm ≤ 𝐦𝐢𝐧{4𝐡; 45} = 𝐦𝐢 𝐧{40; 45} …. C.V
III.2.1.7. Vérifications réglementaires :
❖ Vérification à l’ELU :
• Vérification à l’effort tranchant :
Selon (BAEL.91/révisées 99/A.5.1.211), on doit vérifier la condition suivante :
𝛕𝐮 ≤ 𝛕̅
𝐕𝐮 𝐟28
𝛕𝐮 = ≤ 𝐦𝐢𝐧 {0.15 ; 4MPa} = 2.5𝐌𝐩𝐚.
𝐝𝐛0 𝛄𝐛
𝐕𝐮 = 𝟏. 𝟓 𝐐 = 𝟏. 𝟓 𝐱 𝟏 = 𝟏. 𝟓𝐊𝐍.

1.5 × 10−3
𝛕𝐮 = = 0.02 𝐌𝐩𝐚
1 × 0.075
Donc : 𝛕𝐮 ≤ 𝛕̅ ⇛ 0.02𝐌𝐩𝐚 < 2.5𝐌𝐩𝐚 … C.V
❖ Vérification à l’ELS :
La fissuration est préjudiciable :
La section est partiellement comprimée donc on doit vérifier que :
σs ≤ ̅̅̅
σs
2
σs = min { fe ; max (0.5 fe ; 110 √nftj )}
̅̅̅
3
2
σs = min { (400); max (0.5 (400); 110 √1.6 (2.1))} = 201.63 𝐌𝐩𝐚
̅̅̅
3
La contrainte limite de compression du béton :
σbc ≤ ̅̅̅̅
σbc = 0.6fc28 = 0.6 × 25 = 𝟏𝟓 𝐌𝐏𝐚

42
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

• Calcul des contraintes (σbc et σs) :


Pour le cas de la flexion composée, et pour une section partiellement comprimée, le calcul des
contraintes dans le béton et dans l’acier, s’effectue de la façon suivante :

𝐜=𝐝−𝐞
h Ms
e=(d- )+
2 Ns
➢ L’excentricité (e) :
On a :
𝐍𝐬𝐞𝐫 = 𝟐. 𝟏𝟏 𝐊𝐍/𝐦𝐥
Et : 𝐌𝐬𝐞𝐫 = 𝐐 × 𝐋 ⇛ 𝐌𝐬𝐞𝐫 = 𝟏 × 𝟎. 𝟔 = 𝟎. 𝟔 𝐊𝐍

La valeur de l’excentricité (e) est donnée par :


0.1 0.6
e = (0.075 − )+ = 0.31 m = 31 cm
2 2.11
Donc :
𝐜 = 0.075 − 0.31 = −0.24 𝐦
➢ Calcul des termes p et q :
- 𝐳 𝟑 + 𝐩𝐳 + 𝐪 = 𝟎
(𝐜−𝐝′ ) (𝐝−𝐜) (𝐝−𝐜)
- 𝐩 = −𝟑𝐂 𝟐 − 𝟗𝟎 𝐀′𝐬 + 𝟗𝟎 𝐀 𝐒 = −𝟑𝐜² + 𝟗𝟎 𝐀 𝐬
𝐛 𝐛 𝐛
𝟐
(𝐜−𝐝′ ) (𝐝−𝐜)𝟐 (𝐝−𝐜)𝟐
- 𝐪 = −𝟐 𝐜 𝟑 − 𝟗𝟎𝐀′𝐬 − 𝟗𝟎 𝐀 𝐒 = −𝟐 𝐜 𝟑 − 𝟗𝟎𝐀 𝐒
𝐛 𝐛 𝐛
Avec :
0.075+0.24
- P = −3(−0.24)2 + 90 × 2.01 × 10−4 ( ) = −0.167
1
0.075+0.24 2
- q = −2(−0.24)3 − 90 × 2.01 × 10−4 ( ) = 0.025
1
On résout l’équation :
𝐳 𝟑 − 𝟎. 𝟏𝟓𝟐𝐳 + 𝟎. 𝟎𝟐𝟔 = 𝟎
La solution de l’équation est donnée par le (BAEL91) :
4p3
∆= q2 + = −0.000064 < 0
27
3q -3 3*0.025 -3
φ = Arc cos ( √ ) ⇒φ = Arc cos ( √ ) =162.13°
2p p 2(-0.167) -0.167

−𝐩
α = 2√ =0.47
3
ϕ = 162.13o ET α = 0.47
φ 162.13
Z1 = α × cos ( ) = 0.47× cos ( ) = 0.28 m > 0.
3 3
φ 162.13
Z 2 = α × cos ( + 120) = 0.47 × cos ( + 120) = − 0.47 m < 0.
3 3
φ 162.13
Z3 = α × cos (3 + 240) = 0.47 cos ( 3 + 240) = 0.19 m > 0.

43
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

On calcul yser qui est la distance entre le centre de pression et l’axe de la fibre la plus comprimée
(Fibre supérieure)
yser = Z + C
Pour Z on choisit parmi les trois solutions précédentes, celle qui donne :
0 ≤ yser ≤ d → 0 ≤ yser ≤ 7.5 cm
On prend : Z = Z1 = 28cm → 0 ≤ yser = 28-24= 4 ≤ 7.5cm
Ensuite on va calculer l'inertie de la section homogène réduite comme suit :
n = Es/Eb = 15 (Coefficient d’équivalence)
by 3 2 2 100 × 43
I = ser + 15 [As (d - yser ) + A`s (yser - d`) ] = + 15 × 2.01(7.5 - 4)2 =2502.67cm4 .
3 3
Par conséquent :
Nser. Z 2.11 × 28
σb = yser = (2) × 10 = 0.47 Mpa
I 2502.67

15 Nser. Z 15 × 2.11 × 28
σs = (d - yser ) = (7.5 - 4) × 10 =12.39 Mpa
I 2502.67
𝛔𝐛𝐜 = 𝟎. 𝟒𝟕 𝐌𝐩𝐚 < ̅̅̅̅̅
𝛔𝐛𝐜 = 𝟏𝟓 𝐌𝐩𝐚 … 𝐂. 𝐕
𝛔𝐬 = 𝟏𝟐. 𝟑𝟗 𝐌𝐩𝐚 < ̅̅̅ 𝛔𝐬 = 𝟐𝟎𝟏. 𝟔𝟑 𝐌𝐩𝐚 … 𝐂. 𝐕

Figure III.4. Schéma de Ferraillage de l’acrotère

44
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

III.2.2. Etude des balcons :


Dans notre projet on considère les balcons comme dalle pleine sur trois appuis

III.2.2.1. Dalle pleine sur trois appuis :

- Le cas plus sollicité

Figure III.5. Dalle pleine sur trois appuis

1.23
ρ= = 0.33 < 0.4 donc la dalle travaille dans un seul sens
3.70

III.2.2.1. 1.Calcul de chargement (ELU) :

G=5.99KN/ m2

Q=3.5 KN/ m2

𝑞𝑢 = (1.35𝐺 + 1.5𝑄) × 1𝑚𝑙 = 13.33𝐾𝑁/𝑚𝑙

Lx=1.23 m Ly=3.70 m

III.2.2.2. 1Calcul des charges à ELU :

𝐪𝐮 × L2 13.33 × (1.23)2
𝐌𝐮 = 2
+ 𝐏𝐮 × L =
2
+ 1.35 × 1.23 = 𝟏𝟏. 𝟕𝟒 𝐊𝐍. 𝐦
𝐓𝐮 = 𝐪𝐮 L + 𝐏𝐮 = 13.33(1.23) + 1.35 = 𝟏𝟕. 𝟕𝟒 𝐊𝐍.
• ELS :
𝐪𝐬 × L2 9.49 × (1.23)2
𝐌𝐬 = + 𝐏𝐬 × L = + 1 × 1.23 = 𝟖. 𝟒𝟎𝐊𝐍. 𝐦
2 2
𝐓𝐬 = 𝐪𝐬 L + 𝐏𝐬 = 9.49(1.23) + 1 = 𝟏𝟐. 𝟔𝟕𝐊𝐍.

45
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

III.2.2.2. 2.Ferraillage du balcon :


On considère dans notre calcul une bande de :
b = 100 cm, h = 15 cm, d = 12.5 cm et d’= 2.5 cm.

Figure III.6. Bande de calcul du balcon

❖ Ferraillage à l’ELU :
• Moment réduit :
𝐌𝐔 11.74 × 103
𝛍= = = 0.052
𝐛𝐝2 𝛔𝐛𝐜 100 × 12.52 × 14.2
❖ Nécessité des armatures comprimées (As’) :
(Fc28=25 Mpa, Fe E400)⇛ 𝛍1 = 0.341𝛄 − 0.1776
𝐌𝐮 11.74
⇒𝛄= = = 1.39 ⇒ 𝛍1 = 0.280
𝐌𝐬 8.40
𝛍 = 0.091 < 𝛍1 = 0.280

Donc L’acier comprimé n’est pas nécessaire (As’) = 0


Calcul des armatures tendues (As) :
𝛂 = 1.25(1 − √1 − 2 × 𝛍)
𝛂 = 1.25(1 − √(1 − 2 × 0.052) = 0.066
𝐙𝐝 = 𝐝(1 − 0.4𝛂) = 12.5(1 − 0.4 × 0.066) = 12.17𝐜𝐦
𝐙𝐝 = 0.1217𝐦
α = 0.066< 0.259
L’ELU est atteint en pivot A, c’est-à-dire :

εs = 10‰ εbc< 3.5 ‰ σs = 348 MPA

Donc la section fictive d’acier tendu sera :


𝐌𝐮 11.74 × 10−3
𝐀𝐬 = = = 𝟐. 𝟕𝟕𝐜𝐦𝟐
𝐙𝐝 × 𝛔𝐬 0.1217 × 348

❖ Ferraillage minimal :
La section minimale en flexion composée provient de (BAEL.91/révisées 99/A.4.2.1) et
(BAEL.91/révisées 99/B.6.4), de condition de non fragilité (Composée ou simple) :
b h F 
A S min = max  ,0.23  b  d  t 28 
1000 fe 

46
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

𝐟𝐭28 = 0.6 + 0.06 × 𝐟𝐜28 = 2.1𝐌𝐩𝐚


100 × 15 2.1
A max { , 0.23 × 100 × 9.5 × }
1000 400 Smin
𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝟏. 𝟓𝐜𝐦𝟐
As = max {As ; Asmin}.
Donc: 𝐀 𝐬 = 𝟐. 𝟕𝟕 𝐜𝐦𝟐
❖ Description des armatures :
• Armatures principales :
• On adopte : 4HA10 avec As =3.14 𝐜𝐦𝟐
• Espacement entre les barres :
𝐛 90
𝐒𝐭 = = = 𝟑𝟎 𝐜𝐦
𝐧 3
❖ Vérification de la condition :
La fissuration est préjudiciable.
𝐒𝐭 = 30 cm ≤ 𝐦𝐢𝐧{3𝐡; 33} = 𝐦𝐢 𝐧{45; 33} …C.V

❖ Armatures de répartition :
D’après (BAEL.91/révisées 99/A.8.2.4.1), la section des armatures de répartition découle de
celle des armatures principales, par le biais de la formule suivante :
𝐀𝐬
𝐀𝐫 ≥
4

Ar ≥ 0.78cm2

On adopte : Ar = 4HA8 = 2.0096 cm2

• Espacement entre les barres :


𝐋 100
𝐒𝐭 = = = 25 𝐜𝐦
𝐧 4
❖ Vérification de la condition :
La fissuration est préjudiciable
𝐒𝐭 = 25 cm ≤ 𝐦𝐢𝐧{4𝐡; 45} = 𝐦𝐢 𝐧{60; 45} C.V

III.2.2.2.3. Vérifications réglementaires :


❖ Vérification à l’ELU :
• Vérification à l’effort tranchant :
D’après le (BAEL.91/révisées 99/A.5.1.211), la condition suivante doit être vérifiée :
𝛕𝐮 ≤ 𝛕̅
Avec :
𝐕𝐮 𝐟28
𝛕𝐮 = ≤ 𝐦𝐢𝐧 {0.15 ; 4𝐌𝐏𝐚} = 2.5𝐌𝐏𝐚.
𝐝𝐛0 𝛄𝐛
Vu = 17.74 KN.

47
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Vu 17.74×10-3
𝛕𝐮 = = = 0.142MPa.
bd 1×0.125
Donc :
𝛕𝐮 ≤ 𝛕̅ ⇛ 0.142 𝐌𝐏𝐀 < 𝛕̅ = 2.5𝐌𝐏𝐀… C.V
Donc : ça ne nécessite pas de prévoir des armatures transversales.
❖ Vérification à l’ELS :
La fissuration est préjudiciable :
La section est partiellement comprimée donc on doit vérifier :
 
s s
2  
 = min  f e , max  0.5 f e ,110 nf 
s 3  tj 
2
( )
 s = min  (400), max 0.5(400), 110 1.6 (2.1)  = 201.63 MPa  202Mpa
3 
La contrainte limite de compression du béton : σbc ≤ 𝛔
̅
𝛔𝐛𝐜 ≤ 𝛔̅𝐛𝐜 = 𝟎. 𝟔𝐟𝐜𝟐𝟖 = 𝟎. 𝟔 × 𝟐𝟓 = 𝟏𝟓𝐌𝐩𝐚
• Calcul des contraintes (σbc et σs) :
On a:
Ms = 14.69 KN.m; As = 3.14 cm; As’ = 0; d = 12.5cm
• Position de l’axe neutre (y) :
𝐛𝐲 2
+ 15(𝐀 𝐬 + 𝐀′ 𝐬 )𝐲 − 15(𝐀 𝐬 𝐝 + 𝐀′ 𝐬 𝐝′ ) = 0
2
𝐛𝐲 2 + 30𝐀 𝐬 𝐲 − 30𝐀 𝐬 𝐝 = 0
100𝐲 2 + 169.5𝐲 − 2118.75 = 0
𝐲 = 3,83𝐜𝐦
• Moment d’inertie :
𝐛𝐲 3
𝐈=( ) + 15[𝐀 𝐬 (𝐝 − 𝐲)2 + 𝐀′ 𝐬 (𝐲 − 𝐝′ )2 ]
3
100 × 3,833
𝐈=( ) + 15[5.65(12.5 − 3.83)2 ] = 𝟏𝟔𝟖𝟖𝟗. 𝟏𝟓𝐜𝐦𝟒
3
𝐌𝐬 14.69 × 106
𝛔𝐛𝐜 = 𝐲= × 3,83 × 10 = 𝟑, 𝟑𝟑𝐌𝐏𝐚
𝐈 𝟏𝟔𝟖𝟖𝟗. 𝟏𝟓 × 104
𝐌𝐬 14.69 × 106
𝛔𝐬 = 15 (𝐝 − 𝐲) = 15 × × (12.5 − 3,83) × 10 = 𝟏𝟏𝟑. 𝟏𝟏𝟔𝐌𝐏𝐚
𝐈 𝟏𝟔𝟖𝟖𝟗. 𝟏𝟓 × 104

σbc = 3.33MPA <σbc = 15 MPA …C. V


σs =113.116 MPA <σs = 201.63 MPA… C.V
Les contraintes sont vérifiées à l’ELS
Donc : Le ferraillage adopté à l’ELU est valable pour l’ELS.

❖ Vérification de la flèche :
Selon (BAEL.91/révisées 99/B.6.5.1.), si les deux conditions suivantes sont vérifiées, il sera
inutile de calculer la flèche :

48
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

𝐡 𝟏

𝐋 𝟏𝟔
𝐀𝐬 14.2

𝐛0 𝐝 𝐟𝐞

15
= 0.122 > 0.0625 … 𝐂. 𝐕
123
3.14 14.2
= 0.0025 ≤ = 0.0355 … 𝐂. 𝐕
100 × 12.5 400

Figure III.7. Ferraillage du balcon

III.2.3. Etude des escaliers :


Les escaliers sont également considérés comme éléments secondaires qui n’interviennent pas
au contreventement de l’ouvrage ; ils servent à relier et surmonter par des gradins successifs les
divers niveaux du bâtiment.
Ils sont soumis à leur poids propre (G) qui est une charge permanente due au poids du palier et
le poids de la volée, et des surcharges d’exploitations (Q) dues aux occupations humaines. La
combinaison de Ces charges à l’ELU et L’ELS vont engendrer des sollicitations aux escaliers,
c’est à partir de ces sollicitations qu’on peut aboutir à un ferraillage convenable des escaliers.
III.2.3.1. Types d’escaliers :
Le choix du type des escaliers s'oriente en fonction de l'allure souhaitée et de la place disponible.
Sur le plan de notre projet, on distingue une seule catégorie :
- Deux volées.

49
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Figure III.8. Escalier coupe transversale et vue en plan


III.2.3.2. Etude d’escalier à deux volets :
III.2.3.2.1. Hypothèses de calcul :
• Le calcul se fait pour une bande d’escalier de largeur unitaire = 1 m.
• Les deux volées sont considérées comme des poutres bi articulées.
• Le calcul se fera en flexion simple selon les conditions d’appui.
• L’escalier est à l’abri des intempéries, donc la fissuration est peu nuisible donc on adopte un
enrobage de c =2 cm. D’après (Bulletin du ciment BCI/Tableau1.P3).
III.2.3.2.2. Evaluation des charges :
D’après Les tableaux d’évaluation des charges élaborés dans le chapitre précédent, on aura :
Charges permanentes :
Palier : G=6,24 KN/ml
Volée : G=9,45 KN/ml
Charges d’exploitation :
Palier : Q=2.5 KN/ml
Volée : Q=2.5 KN/ml
III.2.3.2.3. Combinaison des charges :
• A l’ELU :
Palier :
𝐪𝐮𝐩 = 1.35 × G + 1.5 × Q = 1.35(6.24) + 1.5(2.5) = 𝟏𝟐, 𝟏𝟕 𝐊𝐍/𝐦
Volée :
𝐪𝐮𝐯 = 1.35 × G + 1.5 × Q = 1.35(9.45) + 1.5(2.5) = 𝟏𝟔, 𝟓𝟎𝐊𝐍/𝐦
• A l’ELS :
Palier :
qsp=G+Q= 6,24+ 2.5 = 8,75KN/m

Volée :
qsv=G+Q= 9,45+2.5=11.95 KN/m

50
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Figure III.9. Schéma statique de la volée

Charge équivalente :
∑ 𝐪𝐢 q p1 × lp1 + q v × lv + q p2 × LP2
𝐪𝐞𝐪 = =
∑ 𝐥𝐢 L

• A l’ELU :

12.17 × 1.6 + 12.17 × 0.55 + 16.5 × 2.4


𝐪𝐮−𝐞𝐪 = = 𝟏𝟒. 𝟒𝟓 𝐊𝐍/𝐦
1.6 + 0.55 + 2.4
A l’ELS:
8.75 × 1.6 + 8.75 × 0.55 + 11.95 × 2.4
𝐪𝐬−𝐞𝐪 = = 𝟏𝟎. 𝟒𝟑 𝐊𝐍/𝐦
1.6 + 0.55 + 2.4

III.2.3.2.4. Combinaison des Sollicitations :


➢ Moment fléchissant :
q eq×L2
𝐌𝟎 =
8
➢ Effort tranchant :
𝐪𝐞𝐪×𝐋
𝐕=
𝟐
D’après le (BAEL91/ révisé 99/A.8.2.32) on admet :
Un moment en travée : Mt=0.85 M0
Un moment sur appuis : Ma=-0.3 M0

Etat limite qv qp qéq M0 V Mt Ma


[KN/m] [KN/m] [KN .m] [KN] [KN.m] [KN.m]
ELU 16.50 12.17 14.45 37.39 32.87 31.78 - 11.22
ELS 11.95 8.74 10.43 27 23.73 22.95 -8.10
Tableau III.1. Charges et sollicitations de la volée 02 à l’ELU et à l’ELS

51
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Figure III.10. Diagramme des moments à L’ELU de la volée


III.2.3.2.5. Calcul du ferraillage :
La section transversale de calcul est schématisée comme suit :

Figure III.11. Bande de 1m de la volée


h= 20 cm; b=100cm; d=18 cm; c=2cm
Ferraillage en travée :
𝐌𝐓𝐔 = 31.78KN.m
MTS=22.95 KN.m
𝐌𝐓𝐔 𝟑𝟏. 𝟕𝟖
𝛄= = = 𝟏. 𝟑𝟖
𝐌𝐓𝐒 𝟐𝟐. 𝟗𝟓
• Calcul du moment réduit :
𝐌𝐓𝐔 31.78 × 103
𝛍= 2 = = 0.07
𝐛𝐝 𝛔𝐛𝐜 100 × 182 × 14.2
u = 0.341 − 0.1776
𝛍 = 𝟎. 𝟎𝟕 ≤ 𝛍u=0.293
L’acier comprimé n’est pas nécessaire (As’ = 0).
Calcul des armatures tendues (As) :
𝛂 = 1.25(1 − √1 − 2 × 𝛍)
𝛂 = 1.25(1 − √(1 − 2 × 0,15) = 0.09
𝐙𝐝 = 𝐝(1 − 0.4𝛂) = 18 (1 − 0.4 × 0.09) = 0.17𝐦
Et comme : α = 0.17 < 0.259

Donc : L’ELU est atteint en pivot A.


{εs = 10 ‰ ; εbc < 3.5 ‰ ; σs = 348 MPA}.

𝐌𝐭𝐮 31.78 × 10−3


𝐀𝐬 = = = 𝟓. 𝟑𝟕 𝐜𝐦2
𝐙𝐝 × 𝛔𝐬 0.17 × 348

52
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

❖ Ferraillage minimal :
D’après le (BAEL.91/révisées 99/A.4.2.1), (BAEL.91/révisées 99/B.6.4), et la condition de
non fragilité (Composée ou simple) :
𝐛×𝐡 𝐟𝐭𝟐𝟖
𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝐦𝐚𝐱 { ; 𝟎. 𝟐𝟑 × 𝐛 × 𝐝 × }
𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐟𝐞
𝐟𝐭28 = 0.6 + 0.06 × 𝐟𝐜28 = 2.1𝐌𝐏𝐀
100 × 20 2.1
𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 = max { ; 0.23 × 100 × }
1000 400
𝐀 𝐬 𝐦𝐢𝐧 = 𝟐 𝐜𝐦𝟐
𝐀 𝐬 = 𝟓. 𝟑𝟕 𝐜𝐦² > 𝐀 𝐬 𝐦𝐢𝐧 = 𝟐 𝐜𝐦𝟐
Donc on prend : 𝐀 𝐬 = 𝟓. 𝟑𝟕 𝐜𝐦𝟐
➢ Armatures principales :

On adopte : 8HA12 avec As = 9.05 cm²

➢ Espacement entre les barres :


𝐛 90
𝐒𝐭 = = = 12.85 𝐜𝐦
𝐧 7
La fissuration est peu préjudiciable

Donc on doit vérifier :


𝐒𝐭 = 12.85 cm ≤ 𝐦𝐢𝐧{3𝐡; 33} = 𝐦𝐢 𝐧{60; 33} C.V
• Armatures de répartition :

D’après le (BAEL.91/révisées 99/A.8.2.4.1), la section des armatures de répartition se déduit


par l’inégalité suivante :
𝐀𝐬
𝐀𝐫 ≥
4
Ce qui donne :
𝐀 𝐫 ≥ 𝟐. 𝟐𝟔 𝐜𝐦²

On adopte : 4HA10 avec As = 3.14 cm²

• Espacement entre les barres :


𝐋 90
𝐒𝐭 = = = 𝟑𝟎 𝐜𝐦
𝐧 3

La fissuration est peu préjudiciable

𝐒𝐭 = 25cm ≤ 𝐦𝐢𝐧{4𝐡; 45} = 𝐦𝐢 𝐧{80; 45} C.V


• Ferraillage sur appuis :
𝐌𝐀𝐔 =11.22KN.m
MAS=8.10KN.m

53
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

𝐌𝐀𝐔 𝟏𝟏. 𝟐𝟐
𝛄= = = 𝟏. 𝟑𝟖
𝐌𝐀𝐒 𝟖. 𝟏𝟎

Calcul du moment réduit :


𝐌𝐀𝐔 11.22 × 103
𝛍= = = 0.024
𝐛𝐝2 𝛔𝐛𝐜 100 × 18² × 14.2
Nécessité des armatures comprimées :
A partir du (Jean Perchat ; Jean Roux /Pratique de BAEL.91) :
{fc28 = 25 MPA ; Acier Fe E400}
u = 0.341 − 0.1776
𝛍𝛍 = 0.293
𝛍 = 0.024 < 𝛍𝛍 = 0.294
L’acier comprimé n’est pas nécessaire (As’ = 0).
• Armatures tendues (As) :
𝛂 = 1.25(1 − √1 − 2 × 𝛍)
𝛂 = 1.25(1 − √(1 − 2 × 0.024) = 0.03
𝐙𝐝 = 𝐝(1 − 0.4𝛂) = 18(1 − 0.4 × 0.024) = 0.177𝐦
Et Comme : α = 0.069 < 0.259 : L’ELU est atteint en pivot A.
{εs = 10 ‰ ; εbc < 3.5 ‰ ; σs = 348 MPA}.
𝐌𝐚𝐮 11.22 × 10−3
𝐀𝐬 = = = 1.82𝐜𝐦2
𝐙𝐝 × 𝛔𝐬 0.177 × 348
• Ferraillage minimal :
D’après le (BAEL.91/révisées 99/A.4.2.1), (BAEL.91/révisées 99/B.6.4), et la condition de
non fragilité :
𝐛×𝐡 𝐟𝐭𝟐𝟖
𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝐦𝐚𝐱 { ; 𝟎. 𝟐𝟑 × 𝐛 × 𝐝 × }
𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐟𝐞
100 × 20 2.1
𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 = max { ; 0.23 × 100 × 12 × }
1000 400
𝐀 𝐬 𝐦𝐢𝐧 = 2 cm2
𝐀 𝐒 = 𝟏. 𝟖𝟐𝐜𝐦𝟐 < 𝐀 𝐒𝐦𝐢𝐧 = 𝟐 𝐜𝐦²

Donc : As = max {AS ; ASmin}.


𝐀 𝐬 = 𝟐 𝐜𝐦𝟐

Description des armatures :


➢ Armatures principales :

On adopte : 4HA10 avec As = 3.14 cm2

• Espacement des barres :


𝐛 90
𝐒𝐭 = = = 30 𝐜𝐦
𝐧 3

54
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

La fissuration est peu préjudiciable


𝐒𝐭 = 30 cm ≤ 𝐦𝐢 𝐧{3𝐡; 33} = 𝐦𝐢 𝐧{60; 33} … 𝐂. 𝐕
➢ Armature de répartition :
D’après le (BAEL.91/révisées 99/A.8.2.4.1), la section des armatures de répartition se déduit
par l’inégalité suivante :
𝐀𝐬
𝐀𝐫 ≥
4
Ce qui donne : Ar ≥ 0.5 cm2
On adopte :
• Espacement : 4HA10 avec As = 3.14 cm2
𝐋 90
𝐒𝐭 = = = 30𝐜𝐦
𝐧 3
La fissuration est peu préjudiciable
𝐒𝐭 = 30 cm ≤ 𝐦𝐢𝐧{4𝐡; 45} = 𝐦𝐢 𝐧{80; 45}

III.2.3.2.6. Vérifications réglementaires :


❖ Vérification à l’ELU :
• Vérification à l’effort tranchant :
D’après le (BAEL.91/révisées 99/A.5.1.211 :
𝛕𝐮 ≤ 𝛕̅
Avec :
𝐕𝐮 𝐟28
𝛕𝐮 = ≤ 𝐦𝐢𝐧 {0.2 ; 5𝐌𝐏𝐚} = 3.33𝐌𝐏𝐚.
𝐝𝐛0 𝛄𝐛
Vu =32.87KN.
Vu 32.87×10-3
𝛕𝐮 = = = 0.18Mpa.
bd 1×0.18

𝛕𝐮 ≤ 𝛕 ⇛ 𝟎𝟏𝟖𝐌𝐩𝐚 < 𝟑. 𝟑𝟑𝐌𝐩𝐚


Les armatures transversales ne sont pas nécessaires
Vérification à l’ELS :
➢ Vérification des contraintes :
La condition suivante doit être vérifiée :
σbc < 𝛔
̅bc
σs < 𝛔
̅s
𝛔
̅bc =0.6 fc28=15 Mpa

Et comme la fissuration est peu préjudiciable Selon (BAEL 91/révisées 99/A.5.4.32) :


𝛔
̅s = fe= 400 Mpa
➢ En travée :
On a: Mt (ser)=22.95KN.m ; 𝐀 𝐬 = 9.05cm² ; 𝐀′ 𝐬 =0

• Position de l’axe neutre :


As=9.05 cm² ; 𝐀′ 𝐬 = 𝟎 ; d=18

55
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

𝐛𝐲 2
+ 15(𝐀 𝐬 + 𝐀′ 𝐬 )𝐲 − 15(𝐀 𝐬 𝐝 + 𝐀′ 𝐬 𝐝′ ) = 0
2
𝐛𝐲 2 + 30𝐀 𝐬 𝐲 − 30𝐀 𝐬 𝐝 = 0
100𝐲 2 + 271.5𝐲 − 4887 = 0
𝐲 = 𝟓. 𝟕𝟔
• Calcul du moment d’inertie :

𝐛𝐲 3
𝐈=( ) + 15[𝐀 𝐬 (𝐝 − 𝐲)2 + 𝐀′ 𝐬 (𝐲 − 𝐝′ )2 ]
3
100 × 5.763
𝐈=( ) + 15[9.05(18 − 5.76)2 ] = 267070.84𝐜𝐦4
3
𝐌𝐭𝐬 22.95 × 106
𝛔𝐛𝐜 = 𝐲= × 5.76 × 10 = 𝟒. 𝟗𝟒 𝐌𝐩𝐚
𝐈 26707.84 × 104
𝐌𝐭𝐬 22.95 × 106
𝛔𝐬 = 15 (𝐝 − 𝐲) = 15 × × (18 − 5.76) × 10 = 𝟏𝟓𝟕. 𝟕𝟔 𝐌𝐩𝐚
𝐈 26707.84 × 104
σbc =4.94 Mpa < ̅̅̅̅̅
𝛔𝐛𝐜 = 15 Mpa … C.V
σs =157.76 Mpa < ̅̅̅𝛔𝐬 = 400 Mpa … C.V
➢ Sur appuis :
On a : Ma ser =8.10 KN.m ; As=3.14 cm² ; 𝐀′ 𝐬 =0
• Position de l’axe neutre :
As=3.14 cm² ; 𝐀′ 𝐬 = 𝟎 ; d=18
𝐛𝐲 2
+ 15(𝐀 𝐬 + 𝐀′ 𝐬 )𝐲 − 15(𝐀 𝐬 𝐝 + 𝐀′ 𝐬 𝐝′ ) = 0
2
𝐛𝐲 2 + 30𝐀 𝐬 𝐲 − 30𝐀 𝐬 𝐝 = 0
100𝐲 2 + 94.2y − 1695.6 = 0
𝐲 = 𝟑. 𝟔𝟕𝐜𝐦

• Calcul du moment d’inertie


𝐛𝐲 3
𝐈=( ) + 15[𝐀 𝐬 (𝐝 − 𝐲)2 + 𝐀′ 𝐬 (𝐲 − 𝐝′ )2 ]
3
100 × 2.923
𝐈=( ) + 15[3.14(18 − 3.67)2 ] = 𝟗𝟔𝟕𝟏. 𝟗𝟑 𝐜𝐦𝟒
3

𝐌𝐚𝐬 8.10 × 106


𝛔𝐛𝐜 = 𝐲= × 3.67 × 10 = 𝟑. 𝟎𝟕 𝐌𝐏𝐀
𝐈 𝟗𝟔𝟕𝟏. 𝟗𝟑 × 104
𝐌𝐚𝐬 8.10 × 106
𝛔𝐬 = 15 (𝐝 − 𝐲) = 15 × × (18 − 3.67) × 10 = 𝟏𝟖𝟎. 𝟎𝟏 𝐌𝐏𝐀
𝐈 9671.93 × 104
σbc =3.07 MPA < ̅̅̅̅̅
𝛔𝐛𝐜 = 15 MPA … C.V
σs =180.01 MPA < ̅̅̅
𝛔𝐬 = 400 MPA … C.V

❖ Vérification de la flèche :
D’après le (BAEL 91/révisées 99/B.6.5.1), si les conditions suivantes étaient vérifiées on
n’aurait pas besoin de vérifier la flèche.

56
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

𝐋 𝐌𝐭 𝐋
h ≥ max {; }
16 10𝐌0
𝐀 𝐬 𝐟𝐛𝐜

𝐛𝐝 𝐟𝐞
{L ≤ 8.00m
L = 4.55 cm ; h = 20cm ; Mo = Ms =27KN.m ; Mt = Mts = 22.95 KN.m

4.55 22.95 × 4.55


h = 14cm ≥ max { ; } = 𝟑𝟖. 𝟔𝟖𝐜𝐦 … 𝐂. 𝐍. 𝐕
16 10 × 27
14.2 × 100 × 12
𝐀 𝐬 = 𝟗. 𝟐𝟑𝐜𝐦2 ≤ = 𝟒𝟐. 𝟔 𝐜𝐦𝟐 … 𝐂. 𝐕
400
𝐋 = 𝟒. 𝟓𝟓𝐦 ≤ 𝟖. 𝟎𝟎𝐦 … 𝐂. 𝐕

Puisque la première condition n’est pas vérifiée on doit vérifier la flèche suivant la méthode
d’inertie fissuré, d’après (BAEL <91/révisées 99/B.6.5.2).
➢ Vérification de la flèche par la méthode d’inertie fissurée :
𝐋
∆𝐟 = (𝐟𝐠𝐯 − 𝐟𝐣𝐢 ) + (𝐟𝐩𝐢 − 𝐟𝐠𝐢 ) ≤ 𝐟 ̅ =
500

Calcul de moment d’inertie de la section homogène :


2 2
𝐛𝐡3 𝐡 ′ ′
𝐡 ′
𝐈0 = + 15[𝐀 𝐬 ( )
− 𝐝 + 𝐀𝐬 ( −𝐝 ])
12 2 2
100(20)3
𝐈0 = + 15(9.05)(10 − 2)2 = 𝟕𝟓𝟑𝟓𝟒. 𝟔𝟕 𝐜𝐦4
12
Calcul des coefficients λi et λv :
Coefficient instantané (λi) :
0.05 ∗ 𝐟𝐭28
𝛌𝐢 = ( )
𝐛
𝛒(2 + 3 0 )
𝐛
Avec : ρ = Pourcentage d’armatures
𝐀𝐬 9.05
𝛒= = = 5 × 10−3
𝐛𝟎 × 𝐝 100 × 18
Donc :
(0.05 × 2.1)
𝛌𝐢 = = 4.18
0.005(2 + 3)
Coefficient différée (λv) :

𝛌𝐯 = 0.4𝛌𝐢 = 1.67

57
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Calcul des moments :


Charges à considérer :
D’après les tableaux d’évaluation des charges élaborés dans le (chapitre III):
g = [9.45× (4.55/ cos 29.54°) x 1] /4.55 = 10.86 KN/ml
j = [(6.75) × (4.55/ cos 29.54°) × 1] / 4.55=7.75 KN/ml
p = g + Q = 10.86+ (2.5 ×1) = 13.26 KN/ml

Figure III.12. Chargement de la volée avec revêtement et sans revêtement


Avec :
g : Charge permanente de la volée et les deux paliers Avec revêtement :
j : Charge permanente de la Volée et le palier sans revêtement :
p: somme des charges permanentes et d’exploitations.
Moments correspondants :
𝐠𝐋2 10.86 × 4.55²
𝐌𝐠 = 0.85 = 0.85 = 23.88 𝐊𝐍. 𝐦.
8 8
𝐣𝐋2 7.75 × 4.552
𝐌𝐣 = 0.85 = 0.85 = 17.04 𝐊𝐍. 𝐦.
8 8
𝐏𝐋2 13.26 × 4.552
𝐌𝐏 = 0.85 = 0.85 = 29.16 𝐊𝐍. 𝐦.
8 8
Remarque :
Pour (Mp) On peut admettre le moment en travée a l’ELS comme un moment dû à
l’ensemble des charges permanentes et les surcharges d’exploitations mais il est préférable de
calculer le moment (Mp) prenant compte l’inclinaison de la paillasse, ce qui donne une valeur
du moment supérieure) a celle calculée sans prise en considération l’inclinaison de la paillasse
(le cas le plus défavorable).
➢ Calcul des contraintes :

15𝐌𝐠 15 × 23.88 × 103


𝛔𝐠 = (𝐝 − 𝐲) = (18 − 5.76) = 164.22 𝐌𝐩𝐚
𝐈 27110.63
15𝐌𝐣 15 × 17.04 × 103
𝛔𝐣 = (𝐝 − 𝐲) = (18 − 5.76) = 117.19𝐌𝐏𝐚
𝐈 27110.63
15𝐌𝐏 15 × 29.16 × 103
𝛔𝐏 = (𝐝 − 𝐲) = (18 − 5.76) = 200.51 𝐌𝐏𝐚
𝐈 27110.63
➢ Calcul des paramètres (μ) :
1.75𝐟𝐭28 1.75 × 2.1
𝛍𝐠 = 1 − ( )= 1−( ) = 0.32𝐌𝐩𝐚
4 𝛒 𝛔𝐠 + 𝐟𝐭28 4 × 0.005 × 164.22 + 2.1
1.75𝐟𝐭28 1.75 × 2.1
𝛍𝐣 = 1 − ( )= 1−( ) = 0.18 𝐌𝐩𝐀
4 𝛒 𝛔𝐣 + 𝐟𝐭28 4 × 0.005 × 117.19 + 2.1
1.75𝐟𝐭28 1.75 × 2.1
𝛍𝐏 = 1 − ( )=1−( ) = 0.40𝐌𝐩𝐚
4 𝛒 𝛔𝐏 + 𝐟𝐭28 4 × 0.005 × 200.51 + 2.1

58
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

➢ Calcul du moment des inerties fissurées :


1.1𝐈0 1.1 × 75527.46
𝐈𝐠𝐢 = = = 35489.80 𝐜𝐦4 .
1 + 𝛌𝐢 𝛍𝐠 1 + 4.18 × 0.32
1.1𝐈0 1.1 × 75527.46
𝐈𝐠𝐯 = = = 54026.77 𝐜𝐦4 .
1 + 𝛌𝐯 𝛍𝐠 1 + 1.67 × 0.32
1.1𝐈0 1.1 × 75527.46
𝐈𝐣𝐢 = = = 47839.12 𝐜𝐦4
1 + 𝛌𝐢 𝛍𝐣 1 + 4.18 × 0.18
1.1𝐈0 1.1 × 75527.46
𝐈𝐏𝐢 = = = 31001.47𝐜𝐦4 .
1 + 𝛌𝐢 𝛍𝐩 1 + 4.18 × 0.40

➢ Calcul des flèches :


3 3
𝐄𝐢 = 11000 √𝐟𝐜28 = 11000 √25 = 32164.2𝐌𝐩𝐚.
3
𝐄𝐯 = 3700 √𝐟𝐜28 = 10818.9 𝐌𝐩𝐚.
Mtg × l² 23.88 × 4.55²
𝐟𝐠𝐢 = ⇛ fgi = = 0.43 cm
10 × Ei × Ifgi 10 × 32164.2 × 35489.80 × 10−5
Mtg × l² 23.88 × 4.55²
𝐟𝐠𝐕 = ⇛ fgV = = 0.85 cm
10 × EV × IfgV 10 × 10818.9 × 54026.77 × 10−5
Mtj × l² 17.04 × 4.55²
𝐟𝐣𝐢 = ⇛ fji = = 0.23 cm
10 × Ei × Ifj 10 × 32164.2 × 47839.12 × 10−5
Mtp × l² 29.16 × 4.55²
𝐟𝐩𝐢 = ⇛ fpi = = 0.61 cm
10 × Ei × Ifp 10 × 32164.2 × 31001.47 × 10−5
∆𝐟 = 𝐟𝐠𝐯 − 𝐟𝐣𝐢 + 𝐟𝐩𝐢 − 𝐟𝐠𝐢 = 𝟎. 𝟖𝟓 − 𝟎. 𝟐𝟑 + 𝟎. 𝟔𝟏 − 𝟎. 𝟒𝟑 = 𝟎. 𝟕𝟗 𝐜𝐦
𝟒𝟓𝟓
∆𝐟 = 𝟎. 𝟕𝟗 < 𝐟 ̅ = = 𝟎. 𝟗𝟏 𝐜𝐦 … 𝐂. 𝐕
𝟓𝟎𝟎
Donc : la condition de la flèche est vérifiée

Figure III.13. Schéma Ferraillage de la volée

59
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

III.2.3.3Palier de console :

On l’étudie comme une console encastrée dans la poutre palière et libre dans l’autre coté qui
chargée avec une surcharge du mur extérieur (double cloison).

a) Calcul des sollicitations à ELU : P

On a la combinaison à L. E.L.U :

Qu=1.35G+1.5Q…………………pour (1ml)

Charge permanente G : 0.50m

G1= 9.45 KN/m² ………poids de console.

G2= (3.06+1.53) x1x2.81= 12.89 KN ……………. (Due au mur extérieur).

Surcharge d’exploitation Q :

Q1= 2.5 KN/m²

Alors : qu1=1.35G1+1.5Q1= (1.35x9.45+1.5x2.5) x1 = 16.50 KN/ml

qu2=pu= 1.35xG2= 1.35x12.89= 17.40 KN/ml

Calcul des moments :

q u 1l 2
Mu = + q u 2 .l (l=0.5 m)
2

=16.5x(0.5)²/2 + 17.40 x0.5  Mu= 10.76 KN.m

Calcul de ferraillage :

Calcul des armatures longitudinales :

bu=fbc=(0.85.fc28) / γb ……. γb=1.5

0.85x 25
bu= = 14.20 MPa
1 .5

400
s=fe /γs = = 348 MPa
1.15

On utilise les formules suivantes :

μ=Mu/b. d2. ƒbc

α=1.25 (1- 1 − 2  )

60
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Z= d (1-0.4α)

As=Mu/Z  s

Amin= (0.23.b.d. ƒt28) / ƒe = (0.23x100x12x2.1) /400  Amin= 1.45 cm²

d= e-c  d= 12 cm

Les résultats dans le tableau :

Section b d Mu μ α Z Asmin As(cm2) Aadopte


(cm) (cm) (KN.m) (cm)

Appui 100 12 10.76 0.053 0.06 0.12 1.45 2.57 4T10=3.14

Tableau III.2. Ferraillage de Palier de console

Espacement maximal :

St ≤ min (3h; 33cm) = min (314; 33) cm = 33cm

-Sur appui : St= 100/4= 25 cm ≤ 33cm……………………CV

Armature de répartition :

-Sur appui : Arep=Aado/4= 3.14/4= 0.785 cm2 ; on adopte : 3 T8= 1.52cm2

Avec espacement de : St  Min ( 4.h ; 45 cm)

Donc, on prend : St=25 cm  45 cm……………………CV

Condition de non fragilité :

Amin=0.23. b. d2. ƒt28/ƒe=0.23100122.1/400= 1.45 cm2………………CV

Vérification à ELU :

Contrainte tangentielle du béton :

• Fissuration non préjudiciable :

 u = min( 0.2.ƒc28/γb ; 5MPA)

=min(0.225/1.5 ; 5)MPA = 3.33 MPA

Vu= q1.l + q2 = 16.5x0.50+17.40  Vu= 25.65 KN

Vu
u = = 0.21 MPa
b.d

𝛕𝐮 ≤ 𝛕 ⇛ 𝟎. 𝟐𝟏 𝐌𝐩𝐚 < 𝟑. 𝟑𝟑𝐌𝐩𝐚 …...C.V

61
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

• Fissuration très préjudiciable :

 u = 0.07 ƒc28/γ b = 1.167MPA

τu= 0.21 MPA ≤  u = 1.167MPA …………………………………C. V

D’où la non utilité des cadres transversaux.

b) calcul à E.L.S :

On a la combinaison à L’E.L.S :

qS1=G1+Q=9.45+2.5 = 11.95 KN/ml

qS2 = 12.89 KN

q S 1l 2
Mser= + q S 2 .l  Mser=7.93 KN.m
2

Vérification des contraintes maximales du béton :

fc28=25 MPa

Mu 𝟏𝟎.𝟕𝟔
= = = 1.35
Ms 𝟕.𝟗𝟑

 −1 f c 28
 = 0.06 ≤ + = 0.425 …………………………….CV
2 100

Donc la vérification de la fissuration est inutile.

Vérification de la flèche :

𝐡 𝟏 𝟏𝟒
≥ = 𝟎. 𝟐𝟖 ≥ 𝟎. 𝟎𝟔𝟐 … … … . . 𝐜𝐯
𝐋 𝟏𝟔 𝟓𝟎
𝐡 𝐌𝐭 𝟏𝟒
≥ = 𝟎. 𝟐𝟖 ≥ 𝟎. 𝟎𝟒𝟐𝟓 … … . 𝐜𝐯
𝐋 𝟐𝟎𝐌𝟎 𝟓𝟎
𝐀 𝟒. 𝟐 𝟑. 𝟏𝟒
{𝐛. 𝐝 ≤ = 𝟎. 𝟎𝟎𝟐𝟔 ≤ 𝟎. 𝟎𝟏 … . 𝐜𝐯
𝐟𝐞 𝟏𝟎𝟎 × 𝟏𝟐
Donc le calcul de la flèche est inutile.

Donc pas d’armature transversale.

62
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

B.7. Etude de la poutre palière :

La poutre palière : c’est une poutre encastrée à l’extrémité (dans les poteaux) et soumise à
la flexion et à la torsion.

Ces sollicitations sont dues à son poids propre plus le poids du mur et à l’action du palier.

La poutre palière sert d’encastrement au palier, prévue pour être un support d’escalier elle
est normalement noyée dans l’épaisseur du palier.

Poutre Palière
Ma Ma
Mt

LL=2.90m

Figure III.14. Poutre palière


Dimensionnement :
La poutre palière est dimensionnée d’après les formules empiriques données par le CBA 93
et vérifié en considérant le RAP 99/version 2003.

➢ Selon le CBA 93
• La hauteur ‘h’ de la poutre palière doit être :

L L
h Cm
15 10
290 290
≤h≤
15 10

19.33 ≤ h ≤ 29 , on prend : h = 35cm

• La largeur b de la poutre palière doit être :

0,3h  b  0,7h
10.5  b  24.5 cm, on prend : b = 30
➢ Selon le RPA99/ version 2003
h ≥ 30 : vérifier , h = 35…………..CV

b≥ 20 : vérifier, b=30…………….CV

h/b = 35/30 = 1.167 < 4 …………….CV

Donc on choisit une section de la poutre palière (b × h = 30×35) cm2

63
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

➢ Calcul en la flexion :
Evaluation des charges :

Charge permanente :

➢ Poids propre de la poutre : 0.30.3525= 2.625KN/ml


➢ Poids du palier consol avec le mur : R1= (16.5x0.5) +12.89 = 21.14 KN/ml
q eq l 14.45×4.55
➢ Poids des paliers et paillasse : R2= = = 32.87 KN/ml
2 2

Surcharge d’exploitation :

Q=0.32.5= 0.75 KN/ml

Calcul à l’E.L.U :

La poutre palière se calcul à l’ELU puisque la fissuration est considérée peu nuisible.

Combinaisons de charges :

qu =1.35G+1.5Q+R = 1.35x2.625 + 1.50.75 + (32.87+21.14)  qu= 58.67 KN/ml

Les moments : l = 2.90 m

 Le moment isostatique : M0= (quL2)/8 = 61.67 KN.m


 Le moment en travée : Mt= 0.85 M0 = 52.42 KN.m
 Le moment sur appui : Ma= 0.3 M0 = 18.5 KN.m
 Ferraillage de la poutre palière :
Calcul des armatures :

bu=fbc=(0.85.fc28) / γb ……. γb=1.5

0.85x 25
bu= = 14.2 MPa
1 .5

400
s=fe /γs = = 348 MPa
1.15

On utilise les formules suivantes :

μ=Mu/b. d2. ƒbc

α=1.25 (1- 1 − 2  )

Z= d(1-0.4α)

As=Mu/Z  s

d= 0.9xh = 0.9x35  d= 32 cm

64
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

0.23×30×32×2.1
Amin=(0.23.b.d. ƒt28) / ƒe 400
 Amin= 1.15 cm²

Section b(cm) d(cm) Mu(KN.m) μ α Z(cm) Asmin As(cm2) Aadopte

Travée 30 32 52.42 0.13 0.17 29.82 1.15 5.05 4T14=6.16

Appui 30 32 18.5 0.042 0.05 31.36 1.15 1.69 2T12=2.36

Tableau III.3. Ferraillage de poutre palière


Vérification à l’ E.L.U :
Vérification de la contrainte tangentielle du béton :

Fissuration non préjudiciable

 u = min(0,2. ƒc28 ⁄ γb ; 5MPa ) = 3,33MPa

Vu=q L 58.67×2.9
u 2= 2
=𝟖𝟓.𝟎𝟕 𝐊𝐍

Vu
u = = 0.88 MPa
b.d

𝛕𝐮 ≤ 𝛕 ⇛ 𝟎. 𝟖𝟖 𝐌𝐩𝐚 < 𝟑. 𝟑𝟑𝐌𝐩𝐚 ………………………………………CV

Calcul des armatures d’âmes :


At τ
≥ max ( 2u ; 0.4MPA) = 0.44MPA
b.St
et ∶ St ≤ min(0.9d; 40cm) = 28.8cm
bSt 30×28.8
At ≥ 0.4 = 0.4 = 0.864 cm2
{ fe 400

 At= 0.864 cm²

Donc on adopte : 2T8 = 1,01cm2

Calcul à l’E.L.S :

Les charges sollicitées :

Charge permanente :

➢ Poids propre de la poutre : 0.30.3525= 2.625KN/ml


➢ Poids du palier console avec le mur : R1= (16.5x0.5) +12.89 = 21.14 KN/ml
q eq l 14.45×4.55
➢ Poids des paliers et paillasse : R2= = = 32.87 KN/ml
2 2

65
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Surcharge d’exploitation :

Q=0.302.5= 0.75KN/ml

Combinaison de charge :

qs= G + Q + R = 2.625 + 0.75 + (21.14+32.87)  qs= 57.64 KN/ml

 Le moment isostatique : M0=qs.L2/8= 60.59 KN.m


 Le moment en travée : Mt=0,85M0= 51.50 KN.m
 Le moment sur appui : Ma=0,30M0= 18.18 KN.m
Vérification à l’E.L.S :

Contrainte maximale du béton :

• En travée : α=0,17

γ=Mu/Mser = 52.42/51.50 = 1,01

(γ-1)/2 + (ƒc28/100) = 0,255

α=0,17 ≤ 0,255 …………………………………………………………CV

• Sur appui : α=0,05

γ=Mu/Mser= 18.5/18.18 = 1.01

(γ-1)/2 + (ƒc28/100 ) = 0,255

α=0,05 ≤ 0,262…………………………………………….…………CV

Vérification de la flèche :

𝐡 𝟏 𝟑𝟓
≥ = 𝟎. 𝟏𝟐 ≥ 𝟎. 𝟎𝟔𝟐 … … … . . 𝐜𝐯
𝐋 𝟏𝟔 𝟐𝟗𝟎
𝐡 𝐌𝐭 𝟑𝟓
≥ = 𝟎. 𝟏𝟐 ≥ 𝟎. 𝟎𝟒𝟐𝟓 … … . 𝐜𝐯
𝐋 𝟐𝟎𝐌𝟎 𝟐𝟗𝟎
𝐀 𝟒. 𝟐 𝟔. 𝟏𝟔
{𝐛. 𝐝 ≤ = 𝟎. 𝟎𝟎𝟔𝟒 ≤ 𝟎. 𝟎𝟏 … . 𝐜𝐯
𝐟𝐞 𝟑𝟎 × 𝟑𝟐
Donc le calcul de la flèche est inutile.

Calcul à la torsion :

Calcul le moment de torsion à l’E.L. U

On a : Mua=Mwa-Mea = 18.5-10.76= 7.74 KN.m

Mtor=Mua.L/2 = 11.223 KN.m

66
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Calcul de l’aire de la section efficace « Ω » :

b≤h

Ω= (h-e). (b-e ) → e = b/6 = 30/6 = 5cm

Ω= (35-5). (30-5) = 750cm2

Calcul le périmètre de la section efficace :

U= [(h-e)+ (b-e )]x2 = (30+25).2 = 110cm

Calcul de la contrainte tangentielle due à la torsion (τt) :


𝐌
𝐭𝐮 11.223×103
𝛕𝐭𝐮 = 2𝛀e = =1.5 MPa
2×750×5

❖ Vérification de la contrainte tangentielle :


D’après le (BAEL.91/révisées 99/A.5.4.3), il est recommandé de faire la vérification suivante :
√𝛕𝐭𝐮 2 + 𝛕𝐯𝐮 2 ≤ 𝛕
√1.52 + 0.882 = 𝟏. 𝟕𝟒 ≤ 3.33 → C.V
➢ Donc il y’a pas un risque de rupture de la poutre alors on adopte la section de la
poutre (30x35)

Calcul du ferraillage à la torsion :


Uγs Mtu 1.1×1.15×11.223×10−3
At = = = 2.37 × 10−4 𝐦2 = 𝟐. 𝟑𝟕𝐜𝐦𝟐
2fe Ω 2×400×0.075

At= 2.37 cm²

Armature transversale :

At1 𝐌𝐭𝐨𝐫 11.223 × 10−3


= = = 𝟐. 𝟏𝟓 × 𝟏𝟎−𝟒 𝐦² = 𝟐. 𝟏𝟓 𝐜𝐦²
St 𝟐𝐟𝐞𝐭 𝛀/𝛄𝐬 2 × 348 × 750 × 10−4

Armature transversale dû à l’effort tranchant :

On à : τu= 0,88 MPA


At2 b(τu −0.3ft28 .K)
=
St 0.9fe

On à le cas d’une flexion simple K=1

At2 0.3 × (0.88 − 0.3 × 2.1 × 1)


= = 𝟐. 𝟎𝟖𝐱𝟏𝟎−𝟒
St 0.9 × 400

67
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Choix des armatures :

Armature longitudinale :

➢ En travée :
Afle > Ator 6.16 > 2.37 ………… l’armature de flexion peut supporter l’effet de la torsion

Al ≥ 6.16 cm2

On adopte : ………………………………… 6T12 = 6.79 cm2

➢ Sur appui :
Afle < Ator 2.36 < 2.37 ……… l’armature de flexion ne peut pas supporter l’effet de la
torsion. dans ce cas-là on doit augmenter la section de flexion

Al ≥ 2.37

On adopte : …………………………………4T10= 3.14 cm2

Armature transversale :

St = min(0.9 × d; 40cm) = 28.8cm

At At1 At2
= + = (2.15 + 2.08) × 10−4 m = m
St St1 St2

Donc: At= 4.23 × 10−2 x 28.8 = 1.21 cm²

On adopte: ………………………………… 4 T 8 =2,01cm2

Plan de ferraillage des escaliers :

Poutre palière :
En travée : ……. 6T12 = 6.79 cm2

Sur appui : ……. 4T10 = 3.14 cm2

Figure III.15. Plan de ferraillage des escaliers

68
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

III.2.4. Etude des planchers :


Les planchers sont des aires planes en béton armé limitant les différents niveaux du bâtiment et
supportant les revêtements du sol.
Ils sont considérés comme des éléments secondaires qui n’interviennent pas au système de
contreventement de l’ouvrage.
Leurs fonctions principales sont :
• Résistance :
Les planchers supportant leur poids propre et surcharges d’exploitation.
• Isolation :
Ils isolent thermiquement et acoustiquement les différents étages.
Notre projet comprend deux sortes de planchers :
✓ Plancher à corps creux : pour les étages courant (e = 20 cm).
III.2.4.1. Plancher à corps creux :
Il s’agit d’un bâtiment d’habitation ; on choisira des planchers à corps creux. Les poutrelles
seront continuées et disposées suivant la petite portée pour la réduction de la flèche.
III.2.4.1.1. Justification de choix des plancher à corps creux :
• Absence des charges concentrées importantes sur les planchers.
• Exécution simple et bonne isolation thermique et phonique.
• Plus légers que les dalles pleines.
• Plus économique que les dalles pleines
D’après le chapitre précédent, le plancher à corps creux se compose de :
• Corps creux : d’une épaisseur 16 cm
• Dalle de compression : d’une épaisseur 4 cm

Figure III.16. Composants du plancher à corps creux


• Poutrelles section en T de dimensions :
b=55+10=65cm; b0=10cm ; h=20 cm ; h0=4cm

69
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Figure III.17. Dimensions de la nervure


III.2.4.1.2. Hypothèses de calcul :
• Le calcul des poutrelles s’effectue en assimilant ces derniers à une poutre continue semi
encastrée
• La fissuration est peu préjudiciable

❖ Méthodes de calcul :
La Méthode classique qui permet de résoudre le cas des poutres continues est la méthode des
trois moments. Cette méthode ne donne pas de bons résultats en béton armé car elle suppose
notamment que le matériau est homogène et elle ne prend pas en compte la variation de la
largeur de la table des poutres en Té. Elle donne des moments trop forts sur appuis et trop faibles
en travée. Le Règlement (BAEL91) Prévoit pour la résolution des systèmes de poutres
continues ces deux méthodes :

• Méthode forfaitaire
• Méthode Caquot
❖ Principe de la méthode forfaitaire :
Elle consiste à évaluer les valeurs maximales des moments en travées et des moments sur appuis
a des fractions fixées forfaitairement de la valeur maximale du moment M0 dans la travée, c'est-
à-dire dans la travée isostatique indépendante de même portée et soumise aux mêmes charges
que la travée considérée.
➢ Domaine d'application :
La méthode s’applique aux constructions courantes ou la charge d'exploitation est au plus
égale à deux fois la charge permanente ou à 5000 N/m2 :
Q < Max {2G ; 5000N/m2}
Elle ne s’applique qu’aux éléments remplissant les conditions suivantes :
• Les moments d'inertie des sections transversales sont les mêmes dans les différentes travées
en continuité
• Les portées successives sont dans un rapport compris entre 0,8 et 1,25
• La fissuration est considérée comme non préjudiciable à la tenue du béton arme et de ses
revêtements.

70
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

➢ Description de la méthode forfaitaire :


❖ Calcul des moments et des efforts tranchants :
• Moment en travée :
Mw + Me (1 + 0.3 α)M0
Mt + ≥ max {
2 1.05 M0
Mo : le moment fléchissant isostatique de la travée considérée.
Mw, Me : les valeurs absolues des moments sur appuis de gauche et de droite de la travée
considérée.
Mt : le moment maximal en travée en prenant en compte la continuité.
On doit avoir :
Les valeurs prise pour 𝐌𝐭 , 𝐌𝐰 𝐞𝐭 𝐌𝐞 doivent vérifier les conditions suivantes :
Travée de rive :
𝐌𝐰 + 𝐌𝐞 1.02 + 0.3 𝛂
𝐌𝐭 ≥ 𝐦𝐚𝐱 [( 𝐦𝐚𝐱 [1.05; (1 + 0.3 𝛂 ) ] 𝐌𝟎 – ;( ) 𝐌 𝟎]
2 2
Travée intermédiaire :
𝐌𝐰 + 𝐌𝐞 1 + 0.3 𝛂
Mt ≥ 𝐦𝐚𝐱 [( 𝐦𝐚𝐱 [1.05; (1 + 0.3 𝛂 ) ] 𝐌𝟎 – ;( ) 𝐌 𝟎]
2 2
𝐐
Avec : 𝛂 = 𝐆+𝐐
• Moments sur appuis :
➢ Cas de deux travées :

Figure III.18. Moments sur appuis d’une poutre à deux travées

➢ Cas de trois travées :

Figure III.19. Moments sur appuis d’une poutre à trois travées

71
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

➢ Cas de plus de trois travées :

Figure III.20. Moments sur appuis d’une poutre à plus de trois travées
a). Evaluation des charges :( charge sollicitée sur les poutrelles)
1 • plancher terrasse :

1 2 3 4 5 6

3.4m 3,05m 2.95m 3,15m 3,4m

Charge permanente : …………………………G = 6.52 KN/m2

Charge d’exploitation : ………………………. Q = 1 KN/m2

𝐐 01
𝛂= = = 𝟎. 𝟏𝟑𝟐
𝐆+𝐐 (1 + 6.52)

(1+0.3  )= (1+0.3x0.132) = 1.039

(1+0.3  )/2= (1+0.3x0.132) /2 = 0.519

(1.2+0.3  )/2= (1.2+0.3x0.132) /2 = 0.62

Calcul à l’état limite ultime :

Combinaison de charge : ………………… (Le calcul fait pour une bande de 65 cm)

Qu = [1.35G + 1.5Q] x0.65

Qu = [1.35 (6.52) + 1.5 (1)] 0.65 = 6.67 KN/ml

Les moments isostatiques :

QU xl 2 6.67∗ 3.42
• Mo (1-2) = = 8
= 9.63 KN.m
8

QU xl 2 6.67∗ 3.052
• Mo (2-3) = = 8
= 7.75 KN.m
8

QU xl 2 6.67∗ 2.952
• Mo (3-4) = = 8
= 7.25 KN.m
8

72
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

QU xl 2 6.67∗ 3.152
• Mo (4-5) = = 8
= 8.27 KN.m
8

QU xl 2 6.67∗ 3.42
• Mo (5-6) = = 8
= 9.63 KN.m
8

➢ Les moments sur appuis :

Ma1=0.15M0 (1-2)=0.15x9.63= 1.44 KN.m

Ma2=0.5M0 (1-2)=0.5x9.63= 4.81 KN.m

Ma3=0.4 M0 (2-3) = 0.4x7.75= 3.10 KN.m

Ma4=0.4 M0 (4-5) = 0.4x8.27= 3.30 KN.m

Ma5=0.5 M0 (5-6) = 0.5x9.63= 4.81 KN.m

Ma6=0.15 M0 (5-6) = 0.15x9.63= 1.44 KN.m

• Les moments en travée :

Travée (1-2): travée de rive

1.07 (9.63) - (1.44+4.81) /2 = 6.98 KN.m

Mt (1- 2) : max

(1.2+0.3x0.132) x9.63/2 = 5.96 KN.m

Mt (1- 2) = 6.98 KN.m

Travée (2-3): travée intermédiaire

1.05 (7.75) - (4.81+3.10) /2 = 4.18 KN.m

Mt (2- 3) : max

(1+0.3x0.132) x7.75/2 = 4.02 KN.m

Mt (2- 3) = 4.18 KN.m

Travée (3-4): travée intermédiaire

1.05 (7.25) - (3.10+3.30) /2 = 4.41 KN.m

Mt (3- 4): max

(1+0.3x0.132) x7.25/2 = 3.77 KN.m

Mt (3- 4) = 4.41 KN.m

73
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Travée (4-5): travée intermédiaire

1.05 (8.27) - (3.30+4.81) /2 = 4.63 KN.m

Mt (4-5): max

(1+0.3x0.132)8.27/2 = 4.29 KN.m

Mt (4-5) = 4.63 KN.m

Travée (5-6) : travée de rive

1.05 (9.63) - (4.81+1.44) /2 = 6.98 KN.m

Mt (5- 6) : max

(1.2+0.3x0.132) x9.63/2 = 5.96 KN.m

Mt (5- 6) = 6.98 KN.m

• Calcul des efforts tranchant :

Tw (1-2) = qu L/2=6.67x3.4/2= 11.34 KN

Te (1-2)=1.1 Tw(1-2)=1.1x11.34= 12.47 KN

Tw (2-3)=1.1qu L/2=1.1x6.67x3.05/2= 11.19 KN

Te (2-3)= qu L/2 =6.67x3.05/2 = 10.17 KN

Tw (3-4) = qu L/2 =6.67x2.95/2 = 9.84 KN

Te (3-4) = qu L/2 =6.67x2.95/2 = 9.84 KN

Tw (4-5)=qu L/2= 6.67x3.15/2 = 10.50KN

Te (4-5) = 1.1 Tw (4-5) =1.1x10.50 = 11.55 KN

Tw (5-6)= 1.1 qu L/2=1.1x 6.67x3.4/2 = 12.47 KN

Te (4-5)= qu L/2= 6.67x3.4/2= 11.34 KN

Calcul à l’état limite de service :

Combinaison de charge : …………………… (Le calcul fait pour une bande de 65 cm)

qs= (G+Q) x0.65  qs= (6.52 +1) x0.65 = 4.88 KN/m

74
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

q S L2
Moments isostatiques : M0 =
8

M0 (1-2) = 4.88x3.42/8 = 7. 05KN.m

M0 (2-3) = 4.88x3.052 /8 = 5.67 KN.m

M0 (3-4) = 4.88x2.952 /8 = 5.30 KN.m

M0 (4-5) = 4.88x3 .15 2 /8 = 6.05 KN.m

M0 (5-6) = 4.88x3.4 2 /8 = 7.05 KN.m

Moments sur appui :

Ma (1)= 0.15x M0 (1-2)= 0.15x7.05 = 1.06 KN.m

Ma (2)=0.5 x M0 (1-2 ) = 0.5 x 7.05 = 3.52 KN.m

Ma (3)=0.4 x M0 (2-3) = 0.4 x 5.67 = 2.26 KN.m

Ma (4)=0.4 xM0 (4-5) = 0.4 x 6.05 = 2.42 KN.m

Ma (5)=0.5xM0(5-6) = 0.5 x 7.05 = 3.52 KN.m

Ma (6)=0.15M0(5-6) = 0.15 x 7.05 = 1.06 KN.m

Moments en travée :

Travée (1-2) : travée de rive

1.05 (7.05) - (1.06+3.52) /2 = 5.11 KN.m

Mt (1- 2) : max

(1.2+0.3x0.132) x7.05/2 = 4.37 KN.m

Mt (1- 2) = 5.11 KN.m

Travée (2-3) : travée intermédiaire

1.05 (5.67) - (3.52+2.26) /2 = 3.06 KN.m

Mt (2- 3) : max

(1+0.3x0.132) x5.67/2 = 2.95 KN.m

Mt (2- 3) = 3.06K.m

75
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Travée (3-4) : travée intermédiaire

1.05 (5.30) - (2.26+2.42) /2 = 3.23 KN.m

Mt (3-4) : max

(1+0.3x0.132) x5.30/2 = 2.75 KN.m

Mt (3- 4) = 3.23KN.m

Travée (4-5) : travée intermédiaire

1.05 (6.05) - (2.42+3.52) /2 = 3.38KN.m

Mt (4-5) : max

(1+0.3x0.132) x6.05/2 = 3.14 KN.m

M (4-5) =3.38KN.m

Travée (5-6) : travée de rive

1.05 (7.05) - (3.52+1.06) /2 = 5.11 KN.m

Mt (5- 6) : max

(1.2+0.3x0.132) x7.05/2 = 4.37 KN.m

Mt (5-6) = 5.11 KN.m

Diagrammes des moments et des efforts tranchants :

Figure III.21. Diagramme des moments à L’.ELU

Figure III.22. Diagramme des efforts tranchants à L’.ELU

76
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Figure III.23. Diagramme des moments à l’E.L.S.

Détermination des armatures :

-le moment de la table de compression :

Mt=b.h0. ƒbc. (d-h0/2) ………………………BAEL91

Mt=0,65. 0,04. 14,2. (0,18-0,02).10-3 = 59.07 KN.m

Mt ≥Mmax → Donc l’axe neutre se trouve dans la table de compression ; et la section sera
calculée comme une section rectangulaire : bh= (6520) cm2

Pour le calcul on utilise les formules suivantes :

Mu
=
b.d 2 . f bc

 = 1,25(1 − 1 − 2. )

 = d (1 − 0,4. )

Mu
As=
. s

0,23.b.d . f t 28
Amin=
fe

77
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Les résultats dans le tableau :

Appuis Mu b d µ α Z (cm) As Amin Adopté


et (cm) (cm) 2
(cm )
(KN.m) (Cm2)
travées
1 1,44 10 18 0,0313 0,0398 17,714 0,23 0,22 1T10=0,79
1-2 6,98 65 18 0,0233 0,0295 17,787 1,13 1,41 3T10=2.35
2 4,81 10 18 0,1045 0,1383 17,004 0,81 0,22 2T10=1,57
2-3 4,18 65 18 0,0140 0,0176 17,873 0,67 1,41 3T10=2.35
3 3,1 10 18 0,0674 0,0873 17,372 0,51 0,22 1T10=0,79
3-4 4,41 65 18 0,0147 0,0186 17,866 0,71 1,41 3T10=2.35
4 3,3 10 18 0,0717 0,0931 17,329 0,55 0,22 1T10=0,79
4-5 4,63 65 18 0,0155 0,0195 17,860 0,74 1,41 3T10=2.35
5 4,81 10 18 0,1045 0,1383 17,004 0,81 0,22 2T10=1.57
5-6 6,98 65 18 0,0233 0,0295 17,787 1,13 1,41 3T10=2.35
6 1,44 10 18 0,0313 0,0398 17,714 0,23 0,22 1T10=0,79

Tableau III.4. Ferraillage de plancher terrasse

Vérification à l’E.L.U :

-condition de non fragilité :

- en travée :

Amin=0,23. b.d. ƒt28/ƒe= 0.23x65x18x2.1/400 = 1,413cm2

2.35cm2  1.413 cm2

-sur appui :

Amin=0,23. b.d. ƒt28/ƒe=0.23x10x18x2.1/400 = 0,22cm2

1.57cm2  0.22 cm2

-Vérification contrainte tangentielle du béton :

Tumax=12.47KN

*fissuration non préjudiciable :

 u = min(0,2. f c 28 /  b ;4MPA) = 3,33MPA

Tu 12.47×10-3
τu = = = 0.69 Mpa.
b0 d 0.1×0.18

𝐎𝐧 𝐯é𝐫𝐢𝐟𝐢𝐞 𝐪𝐮𝐞: τu ≤ τ̅ ⇛ 0.69MPA < 3.33Mpa C.V

78
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

-Calcul des Armatures transversale :

h b0
t = min( ; ;l ) = min(200 / 35;100 / 10;10)mm = 5,71mm
35 10

On adopte deux cadre Ø6 2 cadre T6

 At = 2 T 6 = 0.57 cm²

-Espacement des armatures transversales :

St ≤ min (0, 9.d; 40cm) = min (0, 9.x18; 40cm) = 16,2cm

On adopte : St=15cm

Vérification de la compression du béton vis avis de l’effort tranchant :


𝟐𝐓𝐮 𝟐×𝟏𝟏.𝟑𝟒
𝛔𝐛𝐜 = 𝐛 = 𝟎.𝟏×𝟎.𝟗×𝟎.𝟏𝟖×𝟏𝟎𝟎𝟎 = 𝟏. 𝟒𝟎 𝐌𝐏𝐀
𝟎 𝟎.𝟗𝐝
-sur appui de rive : 𝐟𝐜𝟐𝟖 𝟐𝟓
𝛔
̅𝐛𝐜 = 𝟎. 𝟖 = 𝟎. 𝟖 × 𝟏.𝟓 = 𝟏𝟑. 𝟑𝟑 𝐌𝐏𝐀
𝛄𝐛
{ 𝛔𝐛𝐜 = 𝟏. 𝟒𝟎 ≤ 𝛔
̅𝐛𝐜 = 𝟏𝟑. 𝟑𝟑 … … . . 𝐂𝐕
𝟐𝐓𝐮 𝟐×𝟏𝟐.𝟒𝟕
𝛔𝐛𝐜 = 𝐛 = 𝟎.𝟏×𝟎.𝟗×𝟎.𝟏𝟖×𝟏𝟎𝟎𝟎 = 𝟏. 𝟓𝟑 𝐌𝐏𝐀
𝟎 𝟎.𝟗𝐝
-Appui intermedaire : 𝐟𝐜𝟐𝟖 𝟐𝟓
𝛔
̅𝐛𝐜 = 𝟎. 𝟖 = 𝟎. 𝟖 × 𝟏.𝟓 = 𝟏𝟑. 𝟑𝟑 𝐌𝐏𝐀
𝛄𝐛

{ 𝛔𝐛𝐜 = 𝟏. 𝟓𝟑 ≤ 𝛔
̅𝐛𝐜 = 𝟏𝟑. 𝟑𝟑 … … . . 𝐂𝐕

Vérification à l’E.L.S :

• Vérification des contraintes :


La condition suivante doit être vérifiée :
σbc < 𝛔̅bc
σs < 𝛔̅s
𝛔
̅bc =0.6 fc28=15 Mpa
Et comme la fissuration est peu préjudiciable Selon (BAEL 91/révisées99/A.5.4.32) :
𝛔
̅s = fe= 400 MPA
En travée :
On a: Mt ser= 5.11 KN.m ; 𝐀 𝐬 = 2.35 cm² ; 𝐀′ 𝐬 =0 ; d=18 cm

• Position de l’axe neutre :


𝐛𝐲 2
+ 15(𝐀 𝐬 + 𝐀′ 𝐬 )𝐲 − 15(𝐀 𝐬 𝐝 + 𝐀′ 𝐬 𝐝′ ) = 0
2
𝐛𝐲 2 + 30𝐀 𝐬 𝐲 − 30𝐀 𝐬 𝐝 = 0
65𝐲 2 + 47.1𝐲 − 847.8 = 0
𝐲 = 𝟑. 𝟐𝟔

79
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

• Inertie de la section :
𝐛𝐲 𝟑
𝐈= + 𝟏𝟓𝐀 𝐬 (𝐝 − 𝐲)𝟐
𝟑
65 × 3.263
I= + 15 × 1.57(18 − 3.26)2 = 5867.31 cm4
3
𝐈 = 𝟓𝟖𝟔𝟕. 𝟑𝟏 𝐜𝐦𝟒
Par conséquent :

𝐌𝐬𝐞𝐫 5.11 × 103


𝛔𝐛𝐜 = 𝐲= 3.26 = 2.83 MPa
𝐈 5867.31
𝐌𝐬𝐞𝐫 5.30
𝛔𝐬 = 𝟏𝟓 (𝐝 − 𝐲) = 15 (18 − 3.26) = 192.56 MPa
𝐈 5867.31

̅𝐛𝐜 = 𝟏𝟓 𝐌𝐏𝐚 ……. C.V


𝛔𝐛𝐜 = 𝟐. 𝟖𝟑 𝐌𝐏𝐚 ≤ 𝛔
𝛔𝐬 = 𝟒𝟎𝟎 𝐌𝐏𝐚 … … C.V
𝛔𝐬 = 𝟏𝟗𝟐. 𝟓𝟔 𝐌𝐏𝐚 ≤ ̅̅̅
Sur appuis :
On a:
As=1.57 cm²; d=18, 𝐲 = 𝟑. 𝟐𝟔 𝐜𝐦 ; 𝐈 = 𝟓𝟖𝟔𝟕. 𝟑𝟏 𝐜𝐦𝟒 ; 𝐌𝐚𝐬𝐞𝐫 = 𝟑. 𝟏𝟕 KN.m
𝐌𝐬𝐞𝐫 3.17 × 103
𝛔𝐛𝐜 = 𝐲= 3.26 = 1.76 MPa
𝐈 5867.31
𝐌𝐬𝐞𝐫 5.30
𝛔𝐬 = 𝟏𝟓 (𝐝 − 𝐲) = 15 (18 − 3.26) = 119.45MPa
𝐈 5867.31

̅𝐛𝐜 = 𝟏𝟓 𝐌𝐏𝐚 ……. C.V


𝛔𝐛𝐜 = 𝟏. 𝟕𝟔 𝐌𝐏𝐚 ≤ 𝛔
𝛔𝐬 = 𝟒𝟎𝟎 𝐌𝐏𝐚 … … C.V
𝛔𝐬 = 𝟏𝟏𝟗. 𝟒𝟓 𝐌𝐏𝐚 ≤ ̅̅̅

❖ Vérification de la flèche :
Pour ne pas occasionner des désordres dans les éléments porteurs et pour que les revêtements ;
les cloisons ne soient pas endommagées il y a lieu de justifier l’état limite de déformation par
un calcul de la flèche.
La vérification de la flèche n’est pas indispensable si :

𝐋 𝐌𝐭 𝐋
h ≥ max { ; }
16 10𝐌0
𝐀 𝐬 𝐟𝐛𝐜

𝐛𝐝 𝐟𝐞
{L ≤ 8.00m

L = 3.40 cm; Mo = Ms = 7. 05KN.m; Mts = 5.11 KN.m; h = 20 cm.

80
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

𝐋 𝐌𝐭 𝐋 340 5.11 × 340


h = 20cm ≥ max { ; } = max { ; } = 24.64 cm … 𝐂. 𝐍. 𝐕
16 10𝐌0 16 10 × 7.05
𝐟𝐛𝐜 𝐛𝐝 14.2 × 65 × 18
𝐀 𝐬 = 1.57c𝐦2 ≤ = = 41.53c𝐦2 … 𝐂. 𝐕
𝐟𝐞 400
L = 3.40 m ≤ 8.00m 𝐂. 𝐕

- Vu que la première condition n’est pas remplie, on doit vérifier la flèche en utilisant la
méthode d’inertie fissuré, d’après le (BAEL 91/révisées 99/B.6.5.2).

𝐋
∆𝐟 = (𝐟𝐠𝐯 − 𝐟𝐣𝐢 ) + (𝐟𝐩𝐢 − 𝐟𝐠𝐢 ) ≤ 𝐟 =
500

• Calcul de moment d’inertie de la section homogène :


2 2
𝐛𝐡3 𝐡 ′ ′
𝐡 ′
𝐈0 = + 15[𝐀 𝐬 ( − 𝐝 ) + 𝐀 𝐬 ( − 𝐝 ) ]
12 2 2
65(20)3
𝐈0 = + 15(1.57)(10 − 2)2 = 𝟒𝟒𝟖𝟒𝟎. 𝟓𝟑 𝐜𝐦4
12

• Calcul des coefficients λi et λv :


➢ Coefficient instantané (λi) :
𝐀𝐬 1.57
𝛒= = = 0.0013
𝐝 𝐛𝟎 18 × 65

Avec :

p : Rapport de la section des armatures tendues à l’aire de la section utile de nervure.

Et comme la section est rectangulaire alors b0 = b.

0.05 ∗ 𝐟𝐭28 0.05 ∗ 2.1


𝛌𝐢 = ( )= = 𝟏𝟔. 𝟏𝟓
𝐛 0.0013(2 + 3)
𝛒(2 + 3 0
𝐛
➢ Coefficient différée (λv) :
𝛌𝐯 = 0.4𝛌𝐢 = 6.46

• Moments fléchissent :
𝐠𝐋2 6.52 × 0.65 × 3.42
𝐌𝐠 = 0.85 = 0.85 = 5.20 𝐊𝐍. 𝐦.
8 8
𝐣𝐋2 2.85 × 0.65 × 3.42
𝐌𝐣 = 0.85 = 0.85 = 2.27 𝐊𝐍. 𝐦.
8 8
𝐌𝐏 = 𝐌𝐭 𝐬𝐞𝐫 = 7.05 𝐊𝐍. 𝐦.

81
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

• Calcul des contraintes correspondantes :

15𝐌𝐠 15 × 5.20 × 103


𝛔𝐠 = (𝐝 − 𝐲) = (18 − 3.26) = 𝟏𝟗𝟓. 𝟗𝟓 𝐌𝐏𝐚
𝐈 5867.31
15𝐌𝐣 15 × 2.27 × 103
𝛔𝐣 = (𝐝 − 𝐲) = (18 − 3.26) = 𝟖𝟓. 𝟓𝟒 𝐌𝐏𝐚
𝐈 5867.31
15𝐌𝐏 15 × 7.05 × 103
𝛔𝐏 = (𝐝 − 𝐲) = (18 − 3.26) = 𝟐𝟔𝟓. 𝟔𝟔 𝐌𝐏𝐚
𝐈 5867.31

• Calcul des paramètres (μ) :


1.75𝐟𝐭28 1.75 × 2.1
𝛍𝐠 = 1 − ( )= 1−( ) = −0.19 = 0 MPa
4 𝛒 𝛔𝐠 + 𝐟𝐭28 4 × 0.0013 × 195.95 + 2.1

1.75𝐟𝐭28 1.75 × 2.1


𝛍𝐣 = 1 − ( )= 1−( ) = −0.44 = 0 𝐌𝐩𝐚
4 𝛒 𝛔𝐣 + 𝐟𝐭28 4 × 0.0013 × 85.54 + 2.1

1.75𝐟𝐭28 1.75 × 2.1


𝛍𝐏 = 1 − ( )=1−( ) = −0.05 = 0𝐌𝐩𝐚
4 𝛒 𝛔𝐏 + 𝐟𝐭28 4 × 0.0013 × 265.66 + 2.1

• Calcul du moment des inerties fissurées :

1.1𝐈0 1.1𝐈0 1.1 × 44840.53


𝐈𝐠𝐢 = = = = 𝟒𝟗𝟑𝟐𝟒. 𝟓𝟖 𝐜𝐦𝟒 .
1 + 𝛌𝐢 𝛍𝐠 1 + 16.15 × 0.0 1
1.1𝐈0 1.1𝐈0 1.1 × 44840.53
𝐈𝐠𝐯 = = = = 𝟒𝟗𝟑𝟐𝟒. 𝟓𝟖 𝐜𝐦𝟒 .
1 + 𝛌𝐯 𝛍𝐠 1 + 6.46 × 0 1
1.1𝐈0 1.1𝐈0 1.1 × 44840.53
𝐈𝐣𝐢 = = = = 𝟒𝟗𝟑𝟐𝟒. 𝟓𝟖 𝐜𝐦4 .
1 + 𝛌𝐢 𝛍𝐣 1 + 16.15 × 0 1
1.1𝐈0 1.1𝐈0 1.1 × 44840.53
𝐈𝐏𝐢 = = = = 𝟒𝟗𝟑𝟐𝟒. 𝟓𝟖 𝐜𝐦4
1 + 𝛌𝐢 𝛍𝐩 1 + 16.15 × 0 1

• Calcul des flèches :


3 3
𝐄𝐢 = 11000 √𝐟𝐜28 = 11000 √25 = 32164.2𝐌𝐏𝐚.
3
𝐄𝐯 = 3700 √𝐟𝐜28 = 10818.9 𝐌𝐏𝐚.

Mtg × l² 5.20 × 3.4²


𝐟𝐠𝐢 = ⇛ fgi = = 𝟎. 𝟎𝟏𝟏 𝐜𝐦
10 × Ei × Ifgi 10 × 32164.2 × 49324.58 × 10−5

Mtg × l² 5.20 × 3.40²


𝐟𝐠𝐕 = ⇛ fgV = = 𝟎. 𝟎𝟑𝟑𝐜𝐦
10 × EV × IfgV 10 × 10818.90 × 49324.58 × 10−5

82
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Mtj × l² 2.27 × 3.4²


𝐟 𝐣𝐢 = ⇛ fji = = 𝟎. 𝟎𝟎𝟓 𝐜𝐦
10 × Ei × Ifj 10 × 32164.2 × 49324.58 × 10−5

Mtp × l² 7.05 × 3.4²


𝐟𝐩𝐢 = ⇛ fpi = = 𝟎. 𝟎𝟏𝟓 𝐜𝐦
10 × Ei × Ifp 10 × 32164.2 × 49324.58 × 10−5

∆𝐟 = 𝐟𝐠𝐯 − 𝐟𝐣𝐢 + 𝐟𝐩𝐢 − 𝐟𝐠𝐢 = 0.033 − 0.005 + 0.015 − 0.011 = 𝟎. 𝟎𝟑𝟐 𝐜𝐦

𝟑𝟒𝟎
∆𝐟 = 𝟎. 𝟎𝟑𝟐 = = 𝟎. 𝟔𝟖 𝐜𝐦 … 𝐂. 𝐕
𝟓𝟎𝟎
La condition de flèche est largement vérifiée

2. Plancher étage courant :

Dans ce plancher on à trois types des poutrelles :

Type « 01 »
3,4m 3.05m

1 2 3

Type « 02 »

3.15. m 3,4m

1 2 3

Type «03 »

3.4m 3,05m 2.95m 3,15m 3.4m

1 2 3 4 5 6
-Calcul des constantes :

Charge permanente : …………………………G = 5.25 KN/m2

Charge d’exploitation : ………………………. Q = 1.5 KN/m2

𝐐 1.5
𝛂= = = 𝟎. 𝟐𝟐
𝐆+𝐐 (1.5 + 5.25)

83
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

(1+0.3  )= (1+0.3x0.22) = 1.07

(1+0.3  )/2= (1+0.3x0.22) /2 = 0.53

(1.2+0.3  )/2= (1.2+0.3x0.22) /2 = 0.633

A. Type «01 »
0,15M0 0,6M0 0,15M0
3.4 m 3,05m

1 2 3

a) Calcul à l’E.L.U :
Combinaison de charge : (Le calcul se fait pour une bande de b=65cm)

qu=(1,35.G+1,5.Q).b

= (1.35x5.25+1.5x1.5)x0.65= 6,07 KN/ml

Calcul les moments :

-Moment isostatique : M0=qu.L2/8

L=3,4m; M0 (1-2) = 6.07 x (3.4)2/8 = 8.77 KN.m

L=3,05m; M0 (2-3) = 6.07 x (3.05)2/8 = 7.05 KN.m

-moment sur appui :

Ma1=0,15M0 (1-2) = 0.15x8.77= 1.32 KN.m

Ma2=0,6M0 (1-2)=0.6x8.77= 5.26 KN.m

Ma3=0,15M0 (2-3)=0.15x7.05= 1.06 KN.m

-moment en travée :

Travée (1-2) : travée de rive

1.07 (8.77) - (1.32+5.26) /2 = 6.09 KN.m

Mt (1- 2) : max

0.543 x 8.77= 4.76 KN.m

Mt (1- 2) = 6.09 KN.m

84
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Travée (2-3) : travée de rive

1.07 (7.05) - (5.26+1.06) /2 = 4.38 KN.m

Mt (2- 3) : max

0.543 x 7.05= 3.82 KN.m

Mt (2- 3) = 4.38 KN.m

-Calcul des efforts tranchants :

Tw (1-2) =qu. L/2= 6.07x3.4/2 = 10.32 KN

Te(1-2)=1,15 Tw(1-2)= 1.15x10.32= 11.86 KN

Tw (2-3) =1.15quL/2=1.15x6.07x3.05/2 = 10.64 KN

Te(2-3)=quL/2 =6.42x3.05/2 = 9.25 KN

b) Calcul à l’E.L.S: (Le calcul se fait pour une bande de b=65cm)

qs= (Q+G). b = (5.25+1.5) x0.65 = 4.39 KN/ml

Calcul des moments :

a-moment isostatique : M0=qs.L2/8

L=3.4m; M0 (1-2) = 4.39x(3.4)2/8 = 6.34 KN.m

L=3,05m, M0 (2-3) =4.39x (3.05)2/8 = 5.10 KN.m

b -les moments sur appuis :

Ma1=0,15M0 (1-2)=0.15x6.34 = 0.96 KN.m

Ma2=0,60M0 1-2)=0.6x6.34 = 3.80 KN.m

Ma3=0,15M0 (2-3)=0.15x5.10 = 0.77 KN.m

c-Les moments en travées :

Travée (1-2) : travée de rive

1.07 (6.34) - (0.96+3.80) /2 = 4.40 KN.m

Mt (1- 2) : max

0.543 x 6.34= 3.44 KN.m

Mt (1- 2) = 4.40 KN.m

85
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Travée (2-3) : travée de rive

1.07 (5.10) - (3.80+0.77) /2 = 3.17 KN.m

Mt (2- 3) : max

0.543 x 5.10= 2.77 KN.m

Mt (2- 3) =3.17 KN.m

Diagrammes des moments et des efforts tranchants :

Figure III.24. Diagramme des moments à L’.ELU

Figure III.25. Diagramme des efforts tranchants à L’.ELU

Figure III.26. Diagramme des moments à l’E.L.S.

d) Ferraillage de la poutrelle « type01 »

-Le moment de la table de compression :

Mt=b.h0. ƒbc(d-h0/2) = 59.07 KN.m

Mt≥Mmax  la section sera calculée comme une section rectangulaire b.h = (6520) cm2

86
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Tableau de calcul :

Mu
= ;  = 1,25(1 − 1 − 2. ) ;  = d (1 − 0,4. )
b.d 2 . f bc

Mu 0,23.b.d . f t 28
As= ; Amin=
. s fe

Appuis Mu b d µ α Z (cm) As Amin Adopté


et (KN.m) (cm) (cm) (cm2) (cm2)
travées
1 1,32 10 18 0,0287 0,0364 17,738 0,21 0,22 1T10=0,79
1-2 6,09 65 18 0,0204 0,0257 17,815 0,98 1,41 3T10=2.35
2 5,26 10 18 0,1143 0,1522 16,904 0,89 0,22 2T10=1,57
2-3 4,38 65 18 0,0146 0,0184 17,867 0,70 1,41 3T10=2.35
3 1,06 10 18 0,0230 0,0291 17,790 0,17 0,22 1T10=0,79
Tableau III.5. Ferraillage de plancher étage courant type 01

b.Type «02 »
0,15M0 0,6M0 0,15M0
3.15m 3,4m

1 2 3
a) Calcul à l’E.L.U :
Combinaison de charge : (Le calcul se fait pour une bande de b=65cm)

qu=(1,35.G+1,5.Q).b

= (1.35x5.25+1.5x1.5)x0.65= 6,07 KN/ml

Calcul les moments :


-Moment isostatique : M0=qu.L2/8

L=3,15m; M0 (1-2) = 6.07x (3.15)2/8 = 7.52 KN.m

L=3.4 m, M0 (2-3) = 6.07x (3.4)2/8 = 8.77 KN.m

-Moments sur appui :

Ma1=0,15M0 (1-2)= 0.15x7.52= 1.13 KN.m

Ma2=0,6M0 (1-2)=0.6x8.77= 5.26 KN.m

Ma3=0,15M0 (2-3)=0.15x8.77= 1.32 KN.m

87
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

-Moments en travée :

Travée (1-2) : travée de rive

1.07 (7.52) - (1.13+5.26) /2 = 4.85 KN.m

Mt (1- 2) : max

0.543 x 7.52= 4.08 KN.m

Mt (1- 2) = 4.85 KN.m

Travée (2-3) : travée de rive

1.07 (8.77) - (1.39+5.68) /2 = 5.84 KN.m

Mt (2- 3) : max

0.543 x 8.77= 4.76 KN.m

Mt (2- 3) = 5.84 KN.m

-Calcul des efforts tranchants :

Tw(1-2)=qu.L/2= 6.07x3.15/2 = 9.56 KN

Te(1-2)=1,15 Tw(1-2)= 1.15x9.56= 10.99 KN

Tw (2-3) =1.15quL/2=1.15x6.07x3.4/2 = 11.86 KN

Te(2-3)=quL/2 =6.07x3.4/2 = 10.31 KN

b) Calcul à l’E.L.S:
Combinaison à l’E.L.S :

qs= (Q+G). b= (5.25+1.5) x0.65= 4.39 KN/ml ……………. (Pour une bande de 0.65m)

Calcul les moments :


-moment isostatique : M0=qs.L2/8

L=3.15m; M0 (1-2) = 4.39x(3.15)2/8 = 5.45 KN.m

L=3,4m, M0 (2-3) =4.39x (3.4)2/8 = 6.34 KN.m

-les moments sur appuis :

Ma1=0,15M0 (1-2)=0.15x5.45= 0,82KN.m

Ma2=0,60M0 1-2)=0.6x6.34= 3.80KN.m

Ma3=0,15M0 (2-3)=0.15x6.34= 0.95KN.m

88
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

-Les moments en travées :


Travée (1-2) : travée de rive

1.07 (5.45) - (0.82+3.80) /2 =3.52 KN.m

Mt (1- 2) : max

0.543 x 5.45=2.96 KN.m

Mt (1- 2) =3.52 KN.m

Travée (2-3) : travée de rive

1.07 (6.34) - (3.80+0.96) /2 =4.40 KN.m

Mt (2- 3) : max

0.543 x 6.34=3.44 KN.m

Mt (2- 3) =4.40 KN.m

Diagrammes des moments et des efforts tranchants :

Figure III.27. Diagramme des moments à L’.ELU

Figure III.28. Diagramme des efforts tranchants à L’.ELU

Figure III.29. Diagramme des moments à l’E.L.S.

89
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Tableau de calcul :

Appuis Mu b d µ α Z (cm) As Amin Adopté


et (KN.m) (cm) (cm) (cm2) (cm2)
travées
1 1,13 10 18 0,0246 0,0311 17,776 0,18 0,22 1T10=0,79
1-2 4,85 65 18 0,0162 0,0204 17,853 0,78 1,41 3T10=2.35
2 5,26 10 18 0,1143 0,1522 16,904 0,89 0,22 2T10=1,57
2-3 5,84 65 18 0,0195 0,0247 17,822 0,94 1,41 3T10=2.35
3 1,32 10 18 0,0287 0,0364 17,738 0,21 0,22 1T10=0,79
Tableau III.6. Ferraillage de plancher étage courant type 02
c.Type « 03 » :

0,15M0 0,50M0 0,40M0 0,40M0 0,50M0 0,15M0


3.4m 3,05m 2.95m 3,15m 3.4m

1 2 3 4 5 6

a) Calcul à l’E.L.U :

Combinaison de charge : (Le calcul se fait pour une bande de b=65cm)

qu=(1,35.G+1,5.Q).b

= (1.35x5.25+1.5x1.5)x0.65= 6,07 KN/ml

Calcul les moments :

-Moment isostatique : M0=qu.L2/8

L=3,4m; M0 (1-2) = 6.07x (3.4)2/8 = 8.77 KN.m

L=3,05m; M0 (2-3) = 6.07x (3.05)2/8 = 7.06 KN.m

L=2.95m; M0 (3-4) = 6.07x (2.95)2/8 = 6.60 KN.m

L=3,15m; M0 (4-5) = 6.07x (3.15)2/8 = 7.53 KN.m

L=3.4 m, M0 (5-6) = 6.07x0 (3.4)2/8 = 8.77 KN.m

Moments sur appui :

Ma1=0,15 M0 (1-2) =0.15x8.77= 1.32 KN.m

Ma2=0,5 M0 (1-2)=0.5x8.77= 4.39 KN.m

90
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Ma3=0,4 M0 2-3)=0.4x7.06= 2.82 KN.m

Ma4=0,4 M0 (4-5)=0.4x7.53= 3.01KN.m

Ma5=0,5 M0 (5-6)=0.5x8.77= 4.39 KN.m

Ma6=0,15 M0 (5-6)=0.15x8.77= 1.32 KN.m

-Moments en travée :

Travée (1-2) : travée de rive

1.07 (8.77)- (1.32+4.39)/2 =6.53 KN.m

Mt (1- 2) : max

0.543 x 8.77=4.76 KN.m

Mt (1- 2) = 6.53 KN.m

Travée (2-3) : travée intermédiaire :

1.07 (7.06)- (4.39+2.82)/2 =3.95 KN.m

Mt (2- 3) : max

0.533 x 7.06=3.76 KN.m

Mt (2- 3) = 3.95 KN.m

Travée (3-4) : travée intermédiaire :

1.07 (6.60)- (2.82+3.01)/2 =4.15 KN.m

Mt (3- 4) : max

0.533 x 6.60=3.52 KN.m

Mt (3- 4) = 4.15 KN.m

Travée (4-5) : travée intermédiaire :

1.07 (7.53)- (3.01+4.39)/2 =4.36 KN.m

Mt (4- 5) : max

0.533x 7.53=4.01 KN.m

Mt (4- 5) = 4.36 KN.m

91
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Travée (5-6) : travée de rive :

1.07 (8.77) - (4.39+1.32) /2 = 6.53 KN.m

Mt (5- 6) : max

0.543x 8.77= 4.76 KN.m

Mt (5- 6) = 6.53 KN.m

-Calcul des efforts tranchants : T=qu.L/2

Tw(1-2) =qu.L/2= 6.07x3.4/2 = 10.32 KN

Te(1-2)=1,1 Tw(1-2)= 1.1x6.07x3.4/2 = 11.35 KN

Tw(2-3)=1,1qu. L/2= 1.1x6.07x 3.05/2 =10.18 KN

Te(2-3)=qu L/2 = 6.07x3.05/2= 9.25 KN

Tw(3-4) = qu L/2 = 6.07x2.95/2= 8.95 KN

Te(3-4) = qu L/2 = 6.07x 2.95/2 = 8.95 KN

Tw(4-5)=qu L/2 = 6.07x 3.15/2= 9.56 KN

Te(4-5)=1.1 qu L/2 =1.1 x6.07x 3.15/2=10.51KN

Tw(5-6)= 1.1qu L/2 = 1.1 x6.07x 3.4/2= 11.35 KN

Te(5-6)= qu L/2 = 6.07x 3.4/2= 10.32KN

b)Calcul à l’E.L.S: qs=4.39 KN.m

Moment isostatique : M0=qs.L2/8

L=3,4m; M0 (1-2) = 4.39x (3.4)2/8 = 6.34 KN.m

L=3,05m; M0 (2-3) = 4.39x (3.05)2/8 = 5.10 KN.m

L=2.95m; M0 (3-4) = 4.39x (2.95)2/8 = 4.76 KN.m

L=3,15m; M0 (4-5) = 4.39x (3.15)2/8 = 5.44 KN.m

L=3.4 m, M0 (5-6) = 4.39x (3.4)2/8 = 6.34 KN.m


les moments sur appui :

Ma1=0,15 M0 (1-2)=0.15x6.34= 0.95 KN.m

92
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Ma2=0,5 M0 (1-2)=0.5x6.34= 3.17 KN.m

Ma3=0,4 M0 2-3)=0.4x5.10= 2.04 KN.m

Ma4=0,4 M0 (4-5)=0.4x5.44= 2.18KN.m

Ma5=0,5 M0 (5-6)=0.5x6.34= 3.17 KN.m

Ma6=0,15 M0 (5-6)=0.5x6.34= 0.95 KN.m

-Moments en travée :
Travée (1-2) : travée de rive :

1.07 (6.34) - (0.95+3.17) /2 = 4.72 KN.m

Mt (1- 2) : max

0.543 x6.34 = 3.44 KN.m

Mt (1- 2) = 4.72 KN.m

Travée (2-3) : travée intermédiaire :

1.07 (5.10)- (3.17+2.04)/2 = 2.85 KN.m

Mt (2- 3): max

0.533 x 5.10= 2.72 KN.

Mt (2- 3) = 2.85 KN.m

Travée (3-4) : travée intermédiaire :

1.07 (4.76) - (2.04+2.18) /2 = 2.98 KN.m

Mt (3- 4) : max

0.533 x 4.76= 2.54 KN.m

Mt (3- 4) = 2.98 KN.m

Travée (4-5): travée intermediare

1.07 (5.44)- (2.18+3.17)/2 = 3.16 KN.m

Mt (4- 5) : max

0.533 x 5.44= 2.90 KN.m

93
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Mt (4- 5) = 3.23 KN.m

Travée (5-6) : travée de rive :

1.07 (6.34) - (3.17+0.95) /2 = 4.72 KN.m

Mt (5- 6) : max

0.543x 6.34= 3.44 KN.m

Mt (5- 6) = 4.72 KN.m

Digrammes des moments et efforts tranchants :

Figure III.30. Diagramme des moments à L’.ELU

Figure III.31. Diagramme des efforts tranchants à L’.ELU

Figure III.32. Diagramme des moments à l’E.L.S.

Détermination des armatures :

-le moment de la table de compression :

Mt=b.h0. ƒbc. (d-h0/2)……………………….BAEL91

94
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Mt=0,65x0,04x14,2x (0,18-0,02) x10-3 = 59,07 KN.m

Mt ≥Mmax → Donc l’axe neutre se trouve dans la table de compression ; et la section sera
calculée comme une section rectangulaire : bh= (6520) cm2

Pour le calcul on utilise les formules suivantes :

Mu
= ;  = 1,25(1 − 1 − 2. ) ;  = d (1 − 0,4. )
b.d 2 . f bc

Mu 0,23.b.d . f t 28
As= ; Amin=
. s fe

Les résultats dans le tableau :

Appuis Mu b d µ α Z (cm) As Amin Adopté


et (KN.m) (cm) (cm) (cm2) (cm2)
travées
1 1,32 10 18 0,0287 0,0364 17,738 0,21 0,22 1T10=0,79
1-2 6,53 65 18 0,0218 0,0276 17,801 1,05 1,41 3T10=2.35
2 4,39 10 18 0,0954 0,1256 17,096 0,74 0,22 1T10=0,79
2-3 3,95 65 18 0,0132 0,0166 17,880 0,63 1,41 3T10=2.35
3 2,82 10 18 0,0613 0,0791 17,430 0,46 0,22 1T10=0,79
3-4 4,15 65 18 0,0139 0,0175 17,874 0,67 1,41 3T10=2.35
4 3,01 10 18 0,0654 0,0846 17,391 0,50 0,22 1T10=0,79
4-5 4,36 65 18 0,0146 0,0184 17,868 0,70 1,41 3T10=2.35
5 4,39 10 18 0,0954 0,1256 17,096 0,74 0,22 1T10=0,79
5-6 6,53 65 18 0,0218 0,0276 17,801 1,05 1,41 3T10=2.35
6 1,32 10 18 0,0287 0,0364 17,738 0,21 0,22 1T10=0,79
Tableau III.7. Ferraillage de plancher étage courant type 03

95
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

Vérification à l’E.L.U :

-condition de non fragilité :

- en travée :

Amin=0,23. b.d. ƒt28/ƒe= 0.23x65x18x2.1/400 = 1,413cm2

2.35cm2  1.413 cm2 ……………………………………. CV

-sur appui :

Amin=0,23. b.d. ƒt28/ƒe=0.23x10x18x2.1/400 = 0,22cm2

0.79cm2  0.22 cm2 ………………………………………. CV

-Vérification contrainte tangentielle du béton :

Tumax=11.35 KN

*fissuration non préjudiciable :

 u = min(0,2. f c 28 /  b ;4MPA) = 3,33MPA

Tu 11.35×10-3
τu = = = 0.63 Mpa.
b0 d 0.1×0.18

𝐎𝐧 𝐯é𝐫𝐢𝐟𝐢𝐞 𝐪𝐮𝐞 ∶ τu ≤ τ̅ ⇛ 0.63MPA < 3.33Mpa C.V

-Calcul des Armatures transversale :

h b0
t = min( ; ;l ) = min(200 / 35;100 / 10;10)mm = 5,71mm
35 10

On adopte deux cadre Ø6 2 cadre T6

 At = 2 T 6 = 0.57cm²

-Espacement des armatures transversales :

St ≤ min (0, 9.d; 40cm) = min (0, 9.x18; 40cm) = 16,2cm

On adopte : St=15cm

Vérification de la compression du béton vis avis de l’effort tranchant :


𝟐𝐓𝐮 𝟐×𝟏𝟎.𝟑𝟐
𝛔𝐛𝐜 = 𝐛 = 𝟎.𝟏×𝟎.𝟗×𝟎.𝟏𝟖×𝟏𝟎𝟎𝟎 = 𝟏. 𝟐𝟕 𝐌𝐏𝐀
𝟎 𝟎.𝟗𝐝
-sur appui de rive : 𝐟𝐜𝟐𝟖 𝟐𝟓
𝛔
̅𝐛𝐜 = 𝟎. 𝟖 = 𝟎. 𝟖 × 𝟏.𝟓 = 𝟏𝟑. 𝟑𝟑 𝐌𝐏𝐀
𝛄𝐛
{ 𝛔𝐛𝐜 = 𝟏. 𝟐𝟕 ≤ 𝛔
̅𝐛𝐜 = 𝟏𝟑. 𝟑𝟑 … … . . 𝐂𝐕

96
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

𝟐𝐓𝐮 𝟐×𝟏𝟏.𝟑𝟓
𝛔𝐛𝐜 = 𝐛 = 𝟎.𝟏×𝟎.𝟗×𝟎.𝟏𝟖×𝟏𝟎𝟎𝟎 = 𝟏. 𝟒𝟎 𝐌𝐏𝐀
𝟎 𝟎.𝟗𝐝
-Appui intermédiaire : 𝐟𝐜𝟐𝟖 𝟐𝟓
𝛔
̅𝐛𝐜 = 𝟎. 𝟖 = 𝟎. 𝟖 × 𝟏.𝟓 = 𝟏𝟑. 𝟑𝟑 𝐌𝐏𝐀
𝛄𝐛
{ 𝛔𝐛𝐜 = 𝟏. 𝟒𝟎 ≤ 𝛔
̅𝐛𝐜 = 𝟏𝟑. 𝟑𝟑 … … . . 𝐂𝐕

Vérification à l’E.L.S :

• Vérification des contraintes :


La condition suivante doit être vérifiée :
σbc < 𝛔̅bc
σs < 𝛔̅s
𝛔
̅bc =0.6 fc28=15 Mpa
Et comme la fissuration est peu préjudiciable Selon (BAEL 91/révisées99/A.5.4.32) :
𝛔
̅s = fe= 400 MPA
En travée :
On a: Mt ser= 4.72 KN.m; 𝐀 𝐬 = 2.35 cm² ; 𝐀′ 𝐬 =0; d=18 cm
• Position de l’axe neutre :
𝐛𝐲 2
+ 15(𝐀 𝐬 + 𝐀′ 𝐬 )𝐲 − 15(𝐀 𝐬 𝐝 + 𝐀′ 𝐬 𝐝′ ) = 0
2
𝐛𝐲 2 + 30𝐀 𝐬 𝐲 − 30𝐀 𝐬 𝐝 = 0
65𝐲 2 + 47.1𝐲 − 847.8 = 0
𝐲 = 𝟑. 𝟐𝟔
• Inertie de la section :
𝐛𝐲 𝟑
𝐈= + 𝟏𝟓𝐀 𝐬 (𝐝 − 𝐲)𝟐
𝟑
65 × 3.263
I= + 15 × 1.57(18 − 3.26)2 = 5867.31 cm4
3
𝐈 = 𝟓𝟖𝟔𝟕. 𝟑𝟏 𝐜𝐦𝟒
Par conséquent :

𝐌𝐬𝐞𝐫 4.72 × 103


𝛔𝐛𝐜 = 𝐲= 3.26 = 2.62 MPa
𝐈 5867.31
𝐌𝐬𝐞𝐫 5.30
𝛔𝐬 = 𝟏𝟓 (𝐝 − 𝐲) = 15 (18 − 3.26) = 177.86 MPa
𝐈 5867.31

̅𝐛𝐜 = 𝟏𝟓 𝐌𝐏𝐚 ……. C.V


𝛔𝐛𝐜 = 𝟐. 𝟔𝟐 𝐌𝐏𝐚 ≤ 𝛔
𝛔𝐬 = 𝟒𝟎𝟎 𝐌𝐏𝐚 … … C.V
𝛔𝐬 = 𝟏𝟕𝟕. 𝟖𝟔 𝐌𝐏𝐚 ≤ ̅̅̅
Sur appuis :
On a:
As=0.79 cm²; d=18, 𝐲 = 𝟐. 𝟑𝟖 𝐜𝐦 ; 𝐈 = 𝟑𝟏𝟖𝟑. 𝟑𝟎 𝐜𝐦𝟒 ; 𝐌𝐚𝐬𝐞𝐫 = 𝟑. 𝟏𝟕 KN.m
𝐌𝐬𝐞𝐫 3.17 × 103
𝛔𝐛𝐜 = 𝐲= 2.38 = 2.37 MPa
𝐈 3183.30
𝐌𝐬𝐞𝐫 3.65
𝛔𝐬 = 𝟏𝟓 (𝐝 − 𝐲) = 15 (18 − 3.26) = 233.32 MPa
𝐈 3183.30

97
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

̅𝐛𝐜 = 𝟏𝟓 𝐌𝐩𝐚 ….. C.V


𝛔𝐛𝐜 = 𝟐. 𝟑𝟕 𝐌𝐏𝐚 ≤ 𝛔
𝛔𝐬 = 𝟒𝟎𝟎 𝐌𝐩𝐚 … …. C.V
𝛔𝐬 = 𝟐𝟑𝟑. 𝟑𝟐 𝐌𝐏𝐚 ≤ ̅̅̅

❖ Vérification de la flèche :
Pour ne pas occasionner des désordres dans les éléments porteurs et pour que les revêtements ;
les cloisons ne soient pas endommagées il y a lieu de justifier l’état limite de déformation par
un calcul de la flèche.
La vérification de la flèche n’est pas indispensable si :

𝐋 𝐌𝐭 𝐋
h ≥ max { ; }
16 10𝐌0
𝐀 𝐬 𝐟𝐛𝐜

𝐛𝐝 𝐟𝐞
{L ≤ 8.00m

L = 3.40 cm; Mo = Ms = 6.34KN.m ; Mts = 4.72 KN.m ; h = 20 cm.

𝐋 𝐌𝐭 𝐋 340 4.72 × 340


h = 20cm ≥ max { ; } = max { ; } = 25.31 cm … 𝐂. 𝐍. 𝐕
16 10𝐌0 16 10 × 6.34
𝐟𝐛𝐜 𝐛𝐝 14.2 × 65 × 18
𝐀 𝐬 = 1.57c𝐦2 ≤ = = 41.53c𝐦2 … 𝐂. 𝐕
𝐟𝐞 400
L = 3.40 m ≤ 8.00m 𝐂. 𝐕
- Vu que la première condition n’est pas remplie, on doit vérifier la flèche en utilisant la
méthode d’inertie fissurée, d’après le (BAEL 91/révisées 99/B.6.5.2).

𝐋
∆𝐟 = (𝐟𝐠𝐯 − 𝐟𝐣𝐢 ) + (𝐟𝐩𝐢 − 𝐟𝐠𝐢 ) ≤ 𝐟 =
500

• Calcul de moment d’inertie de la section homogène :


2 2
𝐛𝐡3 𝐡 𝐡
𝐈0 = + 15[𝐀 𝐬 ( − 𝐝′ ) + 𝐀′𝐬 ( − 𝐝′ ) ]
12 2 2

65(20)3
𝐈0 = + 15(1.57)(10 − 2)2 = 𝟒𝟒𝟖𝟒𝟎. 𝟓𝟑 𝐜𝐦4
12

• Calcul des coefficients λi et λv :


➢ Coefficient instantané (λi) :
𝐀𝐬 1.57
𝛒= = = 0.0013
𝐝 𝐛𝟎 18 × 65

Avec :

p : Rapport de la section des armatures tendues à l’aire de la section utile de nervure.

Et comme la section est rectangulaire alors b0 = b.

98
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

0.05 ∗ 𝐟𝐭28 0.05 ∗ 2.1


𝛌𝐢 = ( )= = 𝟏𝟔. 𝟏𝟓
𝐛0 0.0013(2 + 3)
𝛒(2 + 3
𝐛
➢ Coefficient différée (λv) :
𝛌𝐯 = 0.4𝛌𝐢 = 6.46

• Moments fléchissent :
𝐠𝐋2 5.25 × 0.65 × 3.42
𝐌𝐠 = 0.85 = 0.85 = 4.19 𝐊𝐍. 𝐦.
8 8
𝐣𝐋2 2.85 × 0.65 × 3.42
𝐌𝐣 = 0.85 = 0.85 = 𝟐. 𝟐𝟕 𝐊𝐍. 𝐦.
8 8
𝐌𝐏 = 𝐌𝐭 𝐬𝐞𝐫 = 4.72 𝐊𝐍. 𝐦.

• Calcul des contraintes correspondantes :

15𝐌𝐠 15 × 4.19 × 103


𝛔𝐠 = (𝐝 − 𝐲) = (18 − 3.26) = 𝟏𝟓𝟕. 𝟖𝟗 𝐌𝐏𝐚
𝐈 5867.31
15𝐌𝐣 15 × 2.27 × 103
𝛔𝐣 = (𝐝 − 𝐲) = (18 − 3.26) = 𝟖𝟓. 𝟓𝟒 𝐌𝐏𝐚
𝐈 5867.31
15𝐌𝐏 15 × 4.72 × 103
𝛔𝐏 = (𝐝 − 𝐲) = (18 − 3.26) = 𝟏𝟕𝟕. 𝟖𝟔 𝐌𝐏𝐚
𝐈 5867.31

• Calcul des paramètres (μ) :


1.75𝐟𝐭28 1.75 × 2.1
𝛍𝐠 = 1 − ( )= 1−( ) = −0.25 = 0 MPa
4 𝛒 𝛔𝐠 + 𝐟𝐭28 4 × 0.0013 × 157.89 + 2.1

1.75𝐟𝐭28 1.75 × 2.1


𝛍𝐣 = 1 − ( )= 1−( ) = −0.44 = 0 𝐌𝐩𝐚
4 𝛒 𝛔𝐣 + 𝐟𝐭28 4 × 0.0013 × 85.54 + 2.1

1.75𝐟𝐭28 1.75 × 2.1


𝛍𝐏 = 1 − ( )=1−( ) = −0.21 = 0𝐌𝐩𝐚
4 𝛒 𝛔𝐏 + 𝐟𝐭28 4 × 0.0026 × 177.86 + 2.1

• Calcul du moment des inerties fissurées :


1.1𝐈0 1.1𝐈0 1.1 × 44840.53
𝐈𝐠𝐢 = = = = 𝟒𝟗𝟑𝟐𝟒. 𝟓𝟖 𝐜𝐦𝟒 .
1 + 𝛌𝐢 𝛍𝐠 1 + 16.15 × 0.0 1

1.1𝐈0 1.1𝐈0 1.1 × 44840.53


𝐈𝐠𝐯 = = = = 𝟒𝟗𝟑𝟐𝟒. 𝟓𝟖 𝐜𝐦𝟒 .
1 + 𝛌𝐯 𝛍𝐠 1 + 6.46 × 0 1

1.1𝐈0 1.1𝐈0 1.1 × 44840.53


𝐈𝐣𝐢 = = = = 𝟒𝟗𝟑𝟐𝟒. 𝟓𝟖 𝐜𝐦4 .
1 + 𝛌𝐢 𝛍𝐣 1 + 16.15 × 0 1

99
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

1.1𝐈0 1.1𝐈0 1.1 × 44840.53


𝐈𝐏𝐢 = = = = 𝟒𝟗𝟑𝟐𝟒. 𝟓𝟖 𝐜𝐦4
1 + 𝛌𝐢 𝛍𝐩 1 + 16.15 × 0 1

• Calcul des flèches :


3 3
𝐄𝐢 = 11000 √𝐟𝐜28 = 11000 √25 = 32164.2𝐌𝐏𝐚.
3
𝐄𝐯 = 3700 √𝐟𝐜28 = 10818.9 𝐌𝐏𝐚.

Mtg × l² 4.19 × 3.4²


𝐟𝐠𝐢 = ⇛ fgi = = 𝟎. 𝟎𝟑𝟎 𝐜𝐦
10 × Ei × Ifgi 10 × 32164.2 × 𝟒𝟗𝟑𝟐𝟒. 𝟓𝟖 × 10−5

Mtg × l² 4.19 × 3.40²


𝐟𝐠𝐕 = ⇛ fgV = = 𝟎. 𝟎𝟗𝟏𝐜𝐦
10 × EV × IfgV 10 × 10818.90 × 𝟒𝟗𝟑𝟐𝟒. 𝟓𝟖 × 10−5

Mtj × l² 2.27 × 3.4²


𝐟 𝐣𝐢 = ⇛ fji = = 𝟎. 𝟎𝟏𝟔 𝐜𝐦
10 × Ei × Ifj 10 × 32164.2 × 𝟒𝟗𝟑𝟐𝟒. 𝟓𝟖 × 10−5

Mtp × l² 4.72 × 3.4²


𝐟𝐩𝐢 = ⇛ fpi = = 𝟎. 𝟎𝟑𝟒 𝐜𝐦
10 × Ei × Ifp 10 × 32164.2 × 𝟒𝟗𝟑𝟐𝟒. 𝟓𝟖 × 10−5

∆𝐟 = 𝐟𝐠𝐯 − 𝐟𝐣𝐢 + 𝐟𝐩𝐢 − 𝐟𝐠𝐢 = 0.091 − 0.016 + 0.034 − 0.030 = 𝟎. 𝟎𝟕𝟗 𝐜𝐦

𝟑𝟒𝟎
∆𝐟 = 𝟎. 𝟎𝟕𝟗 = = 𝟎. 𝟔𝟖 𝐜𝐦 … 𝐂. 𝐕
𝟓𝟎𝟎
La condition de flèche est largement vérifiée

Figure III.32. Ferraillage des planchers

100
Chapitre III Calcul et ferraillage des éléments secondaires

III.2.5. Conclusion :
Après avoir achevé l’étude des différents éléments secondaires, en leurs conférant des sections
d’armatures convenables, selon les sollicitations engendrées et les règles de mise en œuvre
dictées par le (BAEL99), on va passer vers l’étude et l’analyse sismique de la structure.
Le chapitre suivant va traiter la conception parasismique de l’ouvrage en tenant compte de tous
les facteurs qui peuvent influer la stabilité et la durabilité de l’ouvrage vis-à-vis de l’action
sismique.

101
Chapitre 4

Etude sismique
Chapitre IV Etude dynamique et sismique

IV.1. Introduction :
Le séisme est le risque naturel majeur le plus dangereux et qui cause le plus de dégâts, ce
phénomène est l’une des manifestations inévitables de la tectonique des plaques qui expose
certaines parties de la planète à un risque potentiel permanent.
Dans les régions sismiques, nous devons réaliser des constructions dites parasismique afin de
minimiser les conséquences désastreuses de ce phénomène. Pour consolider les bâtiments on
se base généralement sur une étude dynamique des constructions.
Les dégâts observés en surface sont fonction de l’amplitude, la fréquence et la durée des
vibrations.
L’effet du séisme sur les structures est important : peut provoquer leur endommagement, voire
même leur effondrement, les sollicitations sismiques possèdent les caractères spécifiques
suivants :

• Caractère Horizontales (suivant x et y) : la base d’une structure est soumise à de


brusques accélérations dans toutes les directions.
• Caractère Cylindrique (Torsion suivant z) : Contrairement aux charges habituelles, les
sollicitations sismiques agissent de manière alternée, dans un mouvement brutal de va-
et-vient qui se répète plusieurs fois.
• Caractère dynamique : Les mouvements de la base étant rapides et saccadés, les
étages n’arrivent pas à les suivre instantanément. En raison de leur masse, les étages
suivent les mouvements avec un temps de retard.
Le principe de la construction parasismique est basé sur :

• Le choix du site.
• La conception architecturale.
• Le respect des règles parasismiques.
• La qualité de l’exécution.
• La maintenance des bâtiments.
Dans ce qui suit, on va effectuer l’étude sismique de l’ouvrage en suivant une méthode de calcul
bien définie dans le RPA, afin de confirmer nos suggestions sur le prédimensionnement des
éléments (Chapitre II).

IV.2. Combinaison d’action :


Pour le calcul, on utilise les combinaisons d’actions aux états limites suivantes :
Ultime, service, accidentel.
• ELU : 1,35G+1,5Q
• ELS : G+Q
• ELA : G+Q±1,2E
• ELA : G+Q±E
• ELA : 0,8G±E

102
Chapitre IV Etude dynamique et sismique

IV.3. Modélisation de la structure étudiée :


La conception des structures en génie civil est une tâche complexe et qui prend un temps très
considérable, pour cela le recours à l’informatique est très bénéfique. Pour notre projet on a
préféré de travailler avec logiciel ETABS 9.7.0 à cause de la difficulté et la complexité d’un
calcul manuel des efforts internes (Moments, efforts normaux...etc.) dans les éléments
structuraux ; en plus, nous avons estimé que l’utilisation des méthodes appliquées par ETABS
nous permettra d’acquérir plus de connaissances qui vont compléter notre formation à
l’université.
IV.3.1. Modélisation mathématique :
La modélisation consiste à représenter un problème physique possédant un nombre de degré de
liberté (DDL) infini, par un modèle ayant un nombre de DDL fini, et qui reflète avec une bonne
précision les paramètres du système d’origine (la masse, la rigidité et l’amortissement). En
d’autres termes, la modélisation est la recherche d’un modèle simplifié qui nous rapproche le
plus possible du comportement réel de la structure, en tenant en compte le plus correctement
possible la masse et la rigidité de tous les éléments de la structure.
IV.3.2. Description du logiciel ETABS :
ETABS est l’abréviation de « Extented Three Dimentional Analysis of Building Systems »,
c’est un programme qui a reçu une grande réputation dans le monde et en Algérie.

Figure IV.1 : Le logiciel de calcul par éléments finis ETABS 9.7.0.


Ce logiciel est destiné à la conception et l’analyse des structures des ouvrages de génie civil de
la catégorie bâtiments ; ces structures peuvent être réalisées en béton armé, en acier ou tout
autre matériau que l’utilisateur choisi grâce à une interface graphique unique. Il offre de
nombreuses possibilités pour l’analyse statique et dynamique.
IV.3.3. Modélisation des éléments structuraux :
La modélisation des éléments constituants le contreventement est effectué comme suit:
▪ Chaque poutre et chaque poteau de la structure a été modélisé par un élément linéaire
type (frame) à deux nœuds, chaque nœud possède 6 degré de liberté (trois translations
et trois rotations).
▪ Les poutres entre deux nœuds d’un même niveau (niveau i).
▪ Les poteaux entre deux nœuds de différents niveaux (niveau i et niveau i+1).

103
Chapitre IV Etude dynamique et sismique

▪ Chaque voile est modélisé par un élément surfacique type (Shell) à quatre nœuds.
▪ La dalle est modélisée par un élément surfacique type (Slab) à quatre nœuds.
▪ les planchers sont simulés par des diaphragmes rigides .et le sens des poutrelles peut
être automatiquement introduit.
▪ Tous les nœuds de la base du bâtiment sont encastrés (6DDL bloqués).
Dans notre projet en va appliquer la methode des éléments finis,où on procede à la
discrétisation de tout les elements de la structure en plusiuers éléments a fin de comparer
les résultats au même elements mais non discrétisé
Exemple :
On prend comme exemple une poutre de 5m avec un chargement de 10KN/m et en va
comparer les resultat avec la théorie :

Figure IV.2 : Exemple de calcul

M max = QL²/8 = 31.25 Kn.m


Les résultats avant la descritisation :

Figure IV.3 : Résultats de moment max

Les résultats aprés descritisation a 5 éléements :

Figure IV.4 : Résultats de moment max

104
Chapitre IV Etude dynamique et sismique

Conclusion :
on remarque bien dans le cas de cet exemple simple que la discrétisation à un effet sur les
résultas et que le pourcentage d’erreur entre un élément discrétiser et non est de l’ordre de
1.24%. Une question s’impose de combien est le pourcentage d’erreur pour toute la structre,
cela est le centre d’interé de notre travail .

IV.4. Méthode de calcul :


Le choix des méthodes de calcul et la modélisation de la structure ont comme objectif de prévoir
aux mieux le comportement réel de l’ouvrage. Les règles parasismiques Algériennes
(RPA99/version2003) propose trois méthodes de calcul des sollicitations :

• La méthode statique équivalente.


• La méthode d’analyse modale spectrale.
• La méthode d’analyse dynamique par accélérogramme.
La hauteur de notre structure (zone IIa, groupe d’usage 2) est inférieure à 23 mètres, donc la
méthode statique équivalente est applicable (RPA99Art 4.1.2). La méthode d’analyse
dynamique par accélérogrammes nécessite l’intervention d’un personnel qualifié, donc la
méthode qui convient pour notre cas est la méthode d’analyse modale spectrale.

IV.4.1 La méthode statique équivalente :


Les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction sont remplacées par un
système de forces statiques fictives dont les effets sont considérés équivalents à ceux de l’action
sismique.
Le mouvement du sol peut se faire dans une direction quelconque dans le plan horizontal. Les
forces sismiques horizontales équivalentes seront considérées appliquées successivement
suivant deux directions orthogonales caractéristiques choisies par le projeteur. Dans le cas
général, ces deux directions sont les axes principaux du plan horizontal de la structure.

IV.4.2. La méthode d’analyse dynamique par accélérogramme :


Utilisée par un personnel qualifié, elle donne l’accélération du sol par rapport au temps, et
indique les ondes exercées.

IV.4.3. La méthode d’analyse modale spectrale :


Par cette méthode, il est recherché pour chaque mode de vibration, le maximum des effets
engendrés dans la structure par les forces sismiques représentées par un spectre de réponse de
calcul. Ces effets sont par la suite combinés pour obtenir la réponse de la structure.

105
Chapitre IV Etude dynamique et sismique

IV.5. Détermination du paramètre du spectre de réponse :


La courbe de la valeur maximum d’un paramètre de repose quelconque ( déplacement , vitesse
ou accélération ) en fonction de période naturelle ( ou fréquence ) d’un plusieurs élémentaire
appelée spectre de réponse .on utilise un ensemble de système a 1DDL
Comme expliqué dans le RPA99v2003, il est recherché pour chaque mode de vibration, le
maximum des effets engendrés dans la structure par les forces sismiques représentées par un
spectre de réponse de calcul. Ces effets sont par la suite combinés pour obtenir la réponse de la
structure.
Pour déterminer le spectre de réponse, on doit calculer plusieurs paramètres qui sont :
❖ Coefficient d’accélération du sol « A » :
Coefficient qui dépend de la zone sismique du site et le groupe d’usage de l’ouvrage illustrée
dans un tableau (RPA99v2003. Tableau4.1)
Implantation à Bejaïa : Zone IIa
Ouvrage de type habitation : Groupe d’usage 2

Zone de sismicité
Groupe d’usage I II-a II-b III
1A 0.15 0.25 0.30 0.40
1B 0.12 0.20 0.25 0.30
2 0.10 0.15 0.20 0.25
3 0.07 0.10 0.14 0.18
Tableau IV.1 : coefficient d’accélération A.

Donc : 𝐴 = 0.15
❖ Période fondamentale (T) :
Selon le RPA 99 version 2003 (Article 4.2.4) La valeur de la période fondamentale (T) de la
structure peut être estimée à partir de formules empiriques ou calculées par des méthodes
analytiques ou numériques :

𝑇𝑎 = 𝐶𝑡. ℎ𝑁 3/4

𝑇𝑥 = 0.09 × ℎ𝑁/√𝐷𝑥

𝑇𝑦 = 0.09 × ℎ𝑁/√𝐷𝑦

▪ ℎ𝑁 = hauteur mesurée en mètres à partir de la base de la structure jusqu’au dernier


niveau (N). 𝒉𝑵 = 𝟐𝟏. 𝟒𝟐𝒎 (𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒂𝒄𝒓𝒐𝒕é𝒓𝒆)
▪ Ct = coefficient, fonction du système de contreventement, du type de remplissage et
donné par le tableau 4.6 page 42 RPA99.
Pour notre cas : 𝑪𝒕 = 𝟎. 𝟎𝟓

106
Chapitre IV Etude dynamique et sismique

▪ Dx et Dy : sont les dimensions de la structure mesurée à sa base dans la direction de


calcul considérée
𝑫𝒙 = 𝟏𝟕. 𝟖𝟎 ; 𝑫𝒚 = 𝟗. 𝟐𝟓
3/4
𝑇𝑎 = 0.05. 21.42 = 0.49 𝑠a

𝑇𝑥 = 0.09 × 21.42/√17.80 = 0.46 𝑠

𝑇𝑦 = 0.09 × 21.42/√9.25 = 0.63 𝑠

𝑇𝑥 = 𝑚𝑖𝑛 (𝑇𝑥 ; 𝑇𝑎 ) = 0.46𝑠

𝑇𝑦 = 𝑚𝑖𝑛 (𝑇𝑦 ; 𝑇𝑎 ) = 0.49𝑠


❖ Calcul de la période T1 et T2 :
Selon le rapport géotechnique relatif à notre ouvrage, la catégorie du site est « Sol meuble »
Notée « S3 », Et en se référant au tableau 4.7 du RPA99v2003, la période caractéristique
associée à la catégorie de site est :
𝐓₁ = 𝟎, 𝟏𝟓 𝐬 , 𝐓₂ = 𝟎. 𝟓𝟎 𝐬

❖ Coefficient de correction d'amortissement η :


Selon le RPA 99 version 2003, Le coefficient d'amortissement est donné par la formule
suivante : 𝜼 = √𝟕/(𝟐 + 𝝃) ≥ 𝟎, 𝟕

ξ (%) : est le Pourcentage d’amortissement critique fonction du matériau constitutif, du type de


structure et de l’importance des remplissages.
Pour notre cas on prend :
10+7
𝜉 = = 8.5 % (10 % pour les voiles et 7% pour les portiques)
2

𝟕
𝜼=√ ≥ 𝟎. 𝟕 ⟹ 𝜼 = 𝟎. 𝟖𝟏 ≥ 𝟎. 𝟕
𝟐 + 𝟖. 𝟓

❖ Facteur d’amplification dynamique moyen « D » :


Dépend de la catégorie de site, du facteur de correction d’amortissement η de la période
fondamentale de la structure T (4.2) :
2,5 × 𝜂 − − − − − − − 0 ≤ 𝑇 ≤ T2
T2 2
2,5𝜂 × ( )3 − − − T2 ≤ T ≤ 3sec
D= T
T2 2 3 5
2,5𝜂 × ( )3 × ( )3 − −T ≥ 3sec
3 T
{

Pour notre cas :

107
Chapitre IV Etude dynamique et sismique

Sur x :

0 ≤ 0.46 ≤ 0.5𝑠𝑒𝑐

𝐷𝑥 = 2.5 × 0.81 𝐷𝑥 = 2.025


Sur y :

0 ≤ 0.49 ≤ 0.5𝑠𝑒𝑐

𝐷𝑦 = 2.5 × 0.81 𝐷𝑦 = 2.025

❖ Coefficient de comportement global de la structure R :


La valeur de R est donnée par le « tableau 4.3 » de RPA 99 / version 2003 en fonction du
système de contreventement tel qu’il est défini dans (l’article 3.4 du RPA 99 version 2003)
Dans notre structure ; on a un système de contreventement mixte assuré par des voiles et
portiques en béton armée avec interaction.
Donc le Coefficient de comportement global de la structure égale à : R=5
❖ Facteur de qualité Q :
Le facteur de qualité de la structure est fonction de :

- La redondance et de la géométrie des éléments qui la constituent.


- La régularité en plan et en élévation.
- La qualité du contrôle de la construction

La valeur de Q est déterminée par la formule : 𝑄 = 1 + ∑6𝑖=1 𝑝𝑞𝑖

𝑃𝑞 : est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité q " est satisfait ou non"

Régularité en plan :

Figure IV.5. Limite des décrochements en plan

108
Chapitre IV Etude dynamique et sismique

𝐿𝑥 17.80
0.25 < = = 1.92 < 4 𝐶𝑉
{ 𝐿𝑦 9.25

a) Régularité en élévation

Figure IV.6. Limites des décrochements en élévation

𝐵 ′ 17.80
= = 1 > 0.67 𝐶𝑉
𝐵 17.80
𝐵 ′ 9.25
= = 1 > 0.67 𝐶𝑉
𝐵 9.25
{
Donc la structure est régulière en plan et en élévation :

Pq
Critère q Longitudinal Transversal
Conditions minimales sur les files de 0 0
contreventement
Redondance en plan 0.05 0.05
Régularité en plan 0 0
Régularité en élévation 0 0
Contrôle de qualité des matériaux 0.05 0.05
Contrôle de qualité de l'exécution 0 0
Tableau IV.2 : Pénalité en fonction de critère de qualité : (RPA 99 Tab 4.4)
6

𝑄 = 1 + ∑ 𝑝𝑞 = 1 + (0.05 + 0.05) = 1.1


𝑖=1

Coefficient A R Dx Dy Site Q η ξ Tx Ty T₁ T₂

0.15 5 2.025 2.025 S3 1.1 0.81 8.5 0.46 0.49 0.15 0.5

Tableau IV.3 : Récapitulation des paramètres sismiques de l’ouvrage.

109
Chapitre IV Etude dynamique et sismique

IV.6. Spectre de réponse de calcul :


D’après le RPA99v2003 (4.3.3), l’action sismique est :
𝑇 𝑄
1,25𝐴 [1 + (2.5η − 1)] 0 ≤ 𝑇 ≤ T₁
T₁ 𝑅
𝑄
2,5𝜂 (1,25)𝐴 ( ) T1 ≤ 𝑇 ≤ T₂
𝑅
𝑄 𝑇 2/3
2,5𝜂 (1,25)𝐴 ( ) ( ) T2 ≤ 𝑇 ≤ 3 𝑠
𝑅 T₂
T₂ 2/3 3 5/3 𝑄
2,5𝜂 (1,25)𝐴 ( ) ( ) ( ) 𝑇 >3𝑠
{ 3 T 𝑅
En fonction du calcul spectrale et en remplaçant les paramètres du spectre, on dessine le graphe
par rapport à la période fondamentale T :

Figure IV.7. Diagramme du spectre de réponse (Programme du RPA).

IV.7. Modélisation :
IV.7.1. Justification vis-à-vis l’estimation de la période fondamentale :
D’après le RPA99 v2003, la valeur de T calculés ne doit pas dépasser celle estimé à partir des
formules empiriques majorée de 30% c’est à dire : La période fondamentale de la structure T
majoré de 30% doit être supérieure à la période dynamique Td :

1.3 𝑇 > 𝑇d 𝐴𝑣𝑒𝑐 T : La période fondamentale de la structure.


Td : la période dynamique.

• La disposition des voiles :


La disposition des voiles doit être étudiée de la meilleure façon possible (optimisation). Pour
cela, des recommandations sont proposées par les experts à savoir :

- La disposition des voiles doit être symétrique de façon à minimiser les excentricités
qui peuvent engendrer des torsions comme modes fondamentaux.
- La disposition des voiles doit être continue sur toute la hauteur du bâtiment.
- Le coté économique et architecturale des bâtiments doit être sauvegarder.

110
Chapitre IV Etude dynamique et sismique

Avant discrétisation :

Td =0.56 < 1.3×T = 0.64 s C.V


Translation 〈𝒙〉 : C.V
Translation 〈𝒚〉 : C.V

Après discrétisation :

Td =0.58 < 1.3×T = 0.64 s C.V


Translation 〈𝒙〉 : C.V
Translation 〈𝒚〉 : C.V
Torsion 〈𝒛〉 : C.N.V

111
Chapitre IV Etude dynamique et sismique

IV.7.2. Nombre de modes à considérer :


Selon l'RPA 99 version 2003 (Article 4.3.4) : Pour les structures représentées par des modèles
plans dans deux directions orthogonales, le nombre de modes de vibration à retenir dans
chacune des deux directions d’excitation doit être tel que :
• La somme des masses modales effectives pour les modes retenus soit égale à 90 % au
moins de la masse totale de la structure.
• Ou que tous les modes ayant une masse modale effective supérieure à 5% de la masse
totale de la structure sont retenus pour la détermination de la réponse totale de la
structure.
• Le minimum de modes à retenir est de trois (03) dans chaque direction considérée
Dans le cas où les conditions décrites ci-dessus ne peuvent pas être satisfaites le
nombre minimal des modes (K) doit être :
𝐾 ≥ 3√𝑁 𝑒𝑡 𝑇𝑘 ≤ 0.20
Où : N est le nombre de niveaux au-dessus de sol et Tk la période du mode K.
Avant discrétisation :

Mode Période (s) UX (%) UY (%) Sum UX(%) Sum UY(%)


1 0,564392 72,1431 0,3846 72,1431 0,3846
2 0,543675 0,3729 72,9338 72,516 73,3183
3 0,516031 0,0208 0,5838 72,5368 73,9021
4 0,15148 0,0163 14,0778 72,5531 87,9799
5 0,14148 15,9876 0,0073 88,5407 87,9872
6 0,134839 0,3217 0,0218 88,8624 88,009
7 0,068151 0 5,9072 88,8624 93,9162
8 0,062006 5,923 0 94,7854 93,9163
9 0,058933 0,0695 0,0047 94,8549 93,921
10 0,038035 0 3,0819 94,8549 97,0029
11 0,036228 2,7655 0 97,6204 97,0029
12 0,033389 0 0,0037 97,6204 97,0065

Tableau IV.4 : Période et facteur de participation massique avant discrétisation

112
Chapitre IV Etude dynamique et sismique

Après discrétisation :

Mode Période(s) UX(%) UY(%) SumUX SumUY


1 0,581208 70,258 2,6011 70,258 2,6011
2 0,570868 2,6213 71,5122 72,8793 74,1132
3 0,524165 0,0723 0,2062 72,9515 74,3194
4 0,160239 0,0122 14,4797 72,9637 88,7991
5 0,146675 16,5517 0,0073 89,5153 88,8064
6 0,137963 0,0224 0,0129 89,5378 88,8193
7 0,073093 0 5,9448 89,5378 94,7641
8 0,065292 5,99 0 95,5278 94,7641
9 0,061408 0,0014 0,0033 95,5292 94,7675
10 0,042375 0,0001 2,9452 95,5293 97,7126
11 0,039211 2,641 0 98,1703 97,7127
12 0,035967 0,0029 0,002 98,1732 97,7147

Tableau IV.5 : Période et facteur de participation massique après discrétisation


Mode 1 : T=0,58 s

113
Chapitre IV Etude dynamique et sismique

Mode 2 : T= 0.57 s

Mode 3 :T=0.52 s

On constate qu’il faut 7 modes suivant Y et pour 8 modes suivant X, pour attendre 90% de
participation des masses modales exigée par le RPA 99 VERSION 2003 ART 4.3.4.a

• Le 1er mode est un mode translation selon l’axe X avec 72.14% (avant discrétisation)
et 70.258 (après discrétisation).
• Le 2𝑒𝑚𝑒 mode est un mode translation selon l’axe Y avec 72.9338 (avant
discrétisation) et 71.5122 (après discrétisation).
• Le 3𝑒𝑚𝑒 mode est mode torsion pure.

114
Chapitre IV Etude dynamique et sismique

IV.7.3. Justification vis-à-vis la force sismique :


D’après le RPA 99 V2003 (article 4.3.6, p54), la résultante des forces sismiques à la base Vt
obtenue par la combinaison des valeurs modales ne doit pas être inférieure à 80% de la
résultante des forces sismiques déterminée par la méthode statique équivalente V pour une
valeur de la période fondamentale donnée par la formule empirique appropriée. Si Vt < 0,80
Vs, il faudra augmenter tous les paramètres de la réponse (forces, déplacements, moments...)
en les multipliant par le rapport 0,8 Vs/Vt.

• Détermination de la force sismique statique :


𝐴. 𝐷. 𝑄
𝑉= .𝑊
𝑅
W : Poids total de la structure.

On a : 𝑊 = 14840.75𝐾𝑁
Sur x :
0.15 × 2.025 × 1.1
𝑉𝑠𝑥 = × 14840.75
5
𝑉𝑠𝑥 = 991.73𝐾𝑁

0.8 𝑉𝑠𝑥 = 793.38 𝐾𝑁


Sur y :
0.15 × 2.025 × 1.1
𝑉𝑠𝑦 = × 14840.75
5
𝑉𝑠𝑦 = 991.73𝐾𝑁

0.8 𝑉𝑠𝑦 = 793.38 𝐾𝑁


Après analyse, on obtient les résultats suivants :
Sans discrétisation :
Vdx = 857 KN
Vdy = 872.86 KN
Après discrétisation :
Vdx = 831.34 KN
Vdy = 849.14 KN

115
Chapitre IV Etude dynamique et sismique

V (KN) 0.8V statique (KN) V dynamique (KN) 0.8 Vs < Vd

L’effort Vx, Vy Vx Vy C.V


tranchant à la
793.38 793.38 857 872.86 C.V
base
Tableau IV.6 : Vérification de la résultante des forces sismiques.
IV.7.4. Justification vis-à-vis la sollicitation normale :
Pour limiter le risque de rupture des éléments verticaux (poteau) sous l’action du séisme, la
condition suivante indiquée dans l’article (7.4.3.1) doit être vérifiée :
𝑁𝑑
𝑣= > 0.3
𝐵𝑐 × 𝑓𝑐₂₈
Avec :

- Nd : Effort normal de calcul


- Bc : section brute du poteau
Si la condition n’est pas vérifiée sur un des éléments d’un étage, cela veut dire que l’élément
en question ne résiste pas face à l’effort de séisme et doit changer le pré dimensionnement
définie précédemment.
Avant discrétisation :
Nd = 862.61KN
Après discrétisation :
Nd=871.81KN
Le pourcentage de déférence est 1.05%
Les calculs des conditions sur les poteaux sont traduits dans le tableau :
Avant discrétisation :
858.67
𝑣= = 0.21 < 0.3 𝐶. 𝑉
0.1575 × 25000
Après discrétisation :
867.87
𝑣= = 0.22 < 0.3 𝐶. 𝑉
0.1575 × 25000

116
Chapitre IV Etude dynamique et sismique

Niveau du 𝐍𝐝 𝐁𝐜 𝐅𝐜₂₈
𝐯 ≤ 𝟎. 𝟑 𝐎𝐛𝐬𝐞𝐫𝐯𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧
poteau (𝐊𝐍) (𝐜𝐦²) (𝐌𝐩𝐚)
RDC 136,35 (35 x 45) 25 0,035 C.V
1er étage 247,3 (35 x 45) 25 0,063 C.V
2eme étage 363,21 (35 x 45) 25 0,092 C.V
3eme étage 482,97 (35 x 45) 25 0,123 C.V
4eme étage 606,08 (35 x 40) 25 0,173 C.V
5eme étage 733,81 (35 x 40) 25 0,210 C.V
6eme étage 867,87 (35 x 40) 25 0,248 C.V
Tableau IV.7 : Vérification des poteaux sous sollicitations d’effort normal.
IV.7.5. Vérification de déplacement :
• Justification vis-à-vis des déformations :
Les déplacements relatifs latéraux d'un étage par rapport aux autres qui lui sont adjacents, ne
doivent pas dépasser 1% de la hauteur d'étage (h).
D'après la modélisation de notre structure par logiciel ETABS 9.7.0, Le déplacement total de
chaque niveau est donné ci-dessous :
Remarque :
Les valeurs des déplacements sont après la discrétisation
➢ Sens longitudinal :

Niveau UX H R R x UX ΔX 1% H Observation
étage (m) étage
(m) (m)
6eme étage 0,0092 3.06 5 0,046 0,007 0,0306 CV

5eme étage 0,0078 3.06 5 0,039 0,007 0,0306 CV

4eme étage 0,0064 3.06 5 0,032 0,008 0,0306 CV

3eme étage 0,0048 3.06 5 0,024 0,0075 0,0306 CV

2eme étage 0,0033 3.06 5 0,0165 0,0075 0,0306 CV

1er étage 0,0018 3.06 5 0,009 0,0055 0,0306 CV

RDC 0,0007 4.08 5 0,0035 0,0035 0,0408 CV

Tableau IV.8 : Valeurs du déplacement sens (x,x’).

117
Chapitre IV Etude dynamique et sismique

➢ Sens transversal :

H 1% H
ΔY
Niveau UY étage R étage Observation
R*UY (m)
(m) (m)
6eme
0,0088 3,06 5 0,044 0,0055 0,0306 C.V
étage
5eme
0,0077 3,06 5 0,0385 0,0065 0,0306 C.V
étage
4eme
0,0064 3,06 5 0,032 0,0075 0,0306 C.V
étage
3eme
0,0049 3,06 5 0,0245 0,0075 0,0306 C.V
étage
2eme
0,0034 3,06 5 0,017 0,0075 0,0306 C.V
étage
1er étage 0,0019 3,06 5 0,0095 0,006 0,0306 C.V

RDC 0,0007 4,08 5 0,0035 0,0035 0,0408 C.V

Tableau IV.9: Valeurs du déplacement sens (y,y’).

• Justification vis-à-vis de l’effet P-Δ :


Selon l'RPA 99 version 2003 (Article 5.9), Les effets du 2° ordre (ou effet P- Δ) peuvent être
négligés dans le cas des bâtiments si la condition suivante est satisfaite à tous les niveaux :
𝑃𝑘 × Δ𝑘
𝜃= ≤ 0.10
𝑉𝑘 × ℎ𝑘

- Pk : Poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au-dessus du


niveau « k ».
- 𝑉𝑘: Effort tranchant d’étage au niveau "k" :
- Δk : Déplacement relatif du niveau « k » par rapport au niveau « k-1 ».
- ℎ𝑘 : Hauteur de l’étage « k ».

118
Chapitre IV Etude dynamique et sismique

➢ Sens longitudinal :

Niveau Pk H étage ΔX Vx ˂0.1


(kn) (m) (m) (kn) θx
6eme étage 1824,92 3,06 0,007 204,3 0,02043 C.V
5eme étage 3994,59 3,06 0,007 385,82 0,02368 C.V
4eme étage 6166,05 3,06 0,008 535,87 0,03008 C.V
3eme étage 8334,72 3,06 0,0075 652,3 0,03132 C.V
2eme étage 10503,4 3,06 0,0075 737,9 0,03489 C.V
1er étage 12672,08 3,06 0,0055 795,43 0,02863 C.V
RDC 14840,75 4,08 0,0035 831,34 0,01531 C.V
Tableau IV.10 : Valeur l’effet P-Δ (Sens longitudinal).

➢ Sens transversal :

Niveau Pk H étage ΔY Vy θy ˂0.1


(kn) (m) (m) (kn)
6eme étage 1824,92 3,06 0,0055 201,56 0,01627 C.V
5eme étage 3994,59 3,06 0,0065 384,92 0,02204 C.V
4eme étage 6166,05 3,06 0,0075 542,78 0,02784 C.V
3eme étage 8334,72 3,06 0,0075 665,61 0,03069 C.V
2eme étage 10503,4 3,06 0,0075 755,73 0,03406 C.V
1er étage 12672,08 3,06 0,006 814,22 0,03052 C.V
RDC 14840,75 4,08 0,0035 847,69 0,01502 C.V
Tableau IV.11 : Valeur l’effet P-Δ (Sens transversal).

Remarque :
Puisque le coefficient θ est inférieurs à 0,10 donc l’effet P-Δ peut être négliger pour les deux
sens.

119
Chapitre IV Etude dynamique et sismique

IV.5. Moment de renversement :

Moment de renversement
Story VX VY He
Mrx Mry
Etage6 210,04 207,44 3,06 0 0
Etage5 391,45 393,24 3,06 13,295 12,369
Etage4 545,14 558,63 3,06 39,987 38,604
Etage3 664,12 687,03 3,06 77,351 75,765
Etage2 751,84 780,28 3,06 122,779 121,37
Etage1 810,95 839,92 3,06 174,132 173,069
Rdc 846,82 872,55 4,08 229,245 228,501

Tableau IV.12. Les effort tranchants et moment de renversement

IV.6. Comparaison entre la structure discrétiser et non discrétiser :

Non discrétiser Discrétiser Pourcentage


Mode1=0.564 Mode1=0.581 2.93%
La période
Mode2=0.543 Mode2=0.571 4.90%
Effort tranchant a la base
Vx=4174.28 KN Vx=4162.32 KN 2.73%
x
Effort tranchant a la base
Vy=5213.64 KN Vy=5187.32 KN 2.83%
y
Moment de renversement Mx=12919.154 Mx=12487.819
3.34%
x KN.m KN.m
Moment de renversement My=12468.251 My=12216.893
2.02%
y KN.m KN.m
Ms=132082.675 Ms=132082.675
Moment stabilisant x 0%
KN.m KN.m
Ms=68638.46
Moment stabilisant y Ms=68638.46 KN.m 0%
KN.m
L’effet du seconde ordre 0.034 0.030
(P-∆) 𝜽𝒌 11.76%
1.79%
Poteaux1=847.72 Poteaux1=863.21
Effort normal réduit 2.11%
Poteaux2=469.4 Poteaux2=479.54

Ux=0.0092 Uy=0.0088 4.35%


Déplacement au sommet
Uy=0.0088 Uy=0.0082 6.82%

Tableau IV.13. Tableaux de comparaison entre les deux méthodes

120
Chapitre IV Etude dynamique et sismique

IV.8. Conclusion :
Ce qu’on peut conclure dans ce chapitre est que la discrétisation est une étape primordiale pour
avoir un comportement de la structure modélisée très proche de la réalité

121
Chapitre 5

Etude des éléments


structuraux
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

V.1.Introduction :
Notre structure est un ensemble tridimensionnel des poteaux, poutres et voiles, liés rigidement
et capables de reprendre la totalité des forces verticales et horizontales

Le ferraillage des éléments de la structure sera étudié à l’aide de l’outil informatique à savoir
logiciel d’analyse des structures (ETABS 9.7.0), qui permet de déterminer les efforts internes
de chaque section des éléments pour les différentes combinaisons de calcul.

V.1.2. Hypothèses de calculs :


• Le ferraillage des éléments résistants devra être conformément aux règlements en
vigueur en l'occurrence le CBA 93 et le RPA99 version 2003.
• Les poutres /voiles seront ferraillées avec la quantité nécessaire sur chaque niveau.
• Pour faciliter le calcul et l’exécution des poteaux nous allons calculer le ferraillage du
poteau central, considéré comme le plus sollicité et de généraliser le ferraillage trouvé
pour ceux d’angle et de rive sur chaque niveau.
• La section minimale à prévoir pour chaque élément est celle donnée par le règlement
parasismique.
V.2.Ferraillage des poteaux :
Les poteaux sont des éléments structuraux assurant la transmission des efforts des poutres vers
les fondations, est soumis à un effort normal « N » et à un moment de flexion « M » dans les
deux sens longitudinal et transversal. Donc ils sont calculés en flexion composée.

Les armatures seront calculées à l’état limité ultime « ELU » sous l’effet des sollicitations les
plus défavorables.

V.2.1. Combinaisons spécifiques de calcul :


En fonction du type de sollicitation, on distingue les différentes combinaisons suivantes :

• Combinaisons fondamentales : « 1er type » BAEL 91


1.35G + 1.5Q ➔ ELU
{
G+Q ➔ ELS

• Combinaisons accidentelles : « 2ème type » RPA 99


G + Q ± 1.2E
{
0.8G ± E

La section d’acier sera calculée pour différentes combinaisons d’efforts internes :

Nmax ➔ M correspondant

M max ➔ Ncorrespondant

121
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

V.2.2. Exemple de calcul du ferraillage :


On va prend un seul type de poteau et on le calcul en flexion composé et les autres sont calculés
avec ETABS.

Notre exemple de calcul sera un poteau 35 x 45 cm2 qui se trouve au niveau RDC.

a) Les armatures longitudinales :

Le pourcentage minimal sera 0.8% de la section du poteau pour la zone sismique II-a :

Pour les poteaux de 1er groupe (35 x 45)cm2

𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟖%(𝟑𝟓 𝐱 𝟒𝟓) = 𝟏𝟐. 𝟔 𝐜𝐦𝟐

Pour les poteaux de 2éme groupe (35 x 40)cm2

𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟖%(𝟑𝟓 𝐱 𝟒𝟎) = 𝟏𝟏. 𝟐 𝐜𝐦𝟐

Le pourcentage maximal sera de 4% de la section du poteau en zone courante, et de 6% de la


section du poteau en zone de recouvrement ce qui donne :
Pour les poteaux de 1er groupe (35 x 45)cm2

4% en zone courante A = 0.04(35 𝑥 45) = 63 cm2


{ { smax
6% en zone de recouvrement Asmax = 0.06(35 𝑥 45) = 94.5cm2

Pour les poteaux de 2ème groupe (35 x 40)cm2

4% en zone courante Asmax = 0.04(35 x 40) = 56 cm2


{ {
6% en zone de recouvrement Asmax = 0.06(35 x 40) = 84 cm2

• Le diamètre minimal est de 12[mm]


• La longueur minimale des recouvrements LR = 40 ϕ l min.
• La distance entre les barres verticales dans une face ne doit pas dépasser 25cm en zone
IIa.
• Les jonctions par recouvrement doivent être si possibles, à l’extérieur des zones nodales
(zone critique).
b) Les armatures transversales : (RPA.art 7.4.2.2) les armatures transversales des poteaux
sont Calculées à l'aide de la formule :
𝐀𝐭 𝛒𝐚 𝐕𝐮
=
𝐭 𝐡𝟏 𝐟𝐞
• VU : l’effort tranchant de calcul
• h1 : hauteur totale de la section brute.
• fe : contrainte limite élastique de l’acier d’armature transversale
• ρa : est un coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture par effort
Tranchant, il est en fonction de l'élancement géométrique λg.
𝟐. 𝟓 𝐬𝐢 λ𝐠 ≥ 𝟓
𝛒𝐚 = {
𝟑. 𝟕𝟓 𝐬𝐢 λ𝐠 < 5

122
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

• t : est l'espacement des armatures transversales, cet espacement est fixé comme suit :
➢ t ≤ Min (10∅𝐥 ; 15cm) dans la zone nodale
➢ t ≤ 15∅𝐥 hors zone nodale
∅l : est le diamètre minimal des armatures longitudinales du poteau.
La quantité d’armatures transversales minimale en % est donnée en fonction de l’élancement
Géométrique du poteau dans la direction considérée comme suit :
𝐀𝐭
𝐒𝐢 𝛌𝐠 ≥ 𝟓 ⇒ = 𝟎. 𝟑 %
𝐭×𝐛
𝐀𝐭
𝐒𝐢 𝛌𝐠 < 3 ⇒ = 𝟎. 𝟖 %
𝐭×𝐛
𝐒𝐢 𝟑 < 𝛌𝐠 < 𝟓 On interpole entre les valeurs limites précédentes
λg : est l'élancement géométrique du poteau
𝐥𝐟 𝐥𝐟
𝛌𝐠 = ( 𝐨𝐮 )
𝐚 𝐛
Avec a et b, dimensions de la section droite du poteau dans la direction de déformation
Considérée.

V.2.3. Ferraillage longitudinal


• Etapes de calcul

En premier lieu, on va chercher le poteau le plus sollicité sous les sollicitations suivantes :

➢ Effort normal maximal (compression), moment fléchissant correspondant.


➢ Moment fléchissant maximal, effort normal correspondant.

Puis on examine les conditions imposées par le BAEL91 mod 99, pour déterminer le mode de
travail de poteau, soit en flambement ou en flexion composée.

Ensuite on procède à un exemple de calcul bien détaillé pour la détermination de du ferraillage


de la section du poteau en utilisant l’organigramme mentionné à l’annexe (1).

1) Pour les poteaux du 1er groupe : (35 x 45) cm²


Avant discrétisation :

A partir des résultats du logiciel ETABS on a :

Nmax = −1128.25 KN M max = 33.05 KN. m


{ corres { corres
M = 0.4 KN. m N = −501.72 KN
➢ Poteau soumis à 𝐍𝐦𝐚𝐱 et 𝐌𝐜𝐨𝐫𝐫𝐞𝐬 :(cas 1)

Nmax = −1128.25 KN
{ corres Sous la combinaison ELU
M = 0.4 KN. m

123
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

a) Longueur de flambement du poteau


• Raideur des poteaux
I bh3 0.35 × 0.453
k= = = = 𝟖. 𝟔𝟖 × 𝟏𝟎−𝟒 𝐦𝟑
L 12L 12 × 3.06

• Raideur des poutres


I′ b′ h′3 0,3 × 0,403
K = ′= = = 𝟑. 𝟐𝟗 × 𝟏𝟎−𝟒 𝐦𝟑
L 12L′ 12 × 4.85
Donc : K > K’

Le poteau est plus raide que les poutres dans le sens de flambement considéré. D’après les
abaques de SAHMEL, La longueur de flambement.

Lf = L0 = 𝟑. 𝟎𝟔𝐦

b) Détermination de l’excentricité de calcul

Mu 0.4
e0 = = = 0.00035 m
Nu 1128.25
L 306
ea = max {2 cm, } = max {2cm , } = 2cm
250 250
3L2f
e1 = (2 + αφ)
{ 104 h

𝑀𝑢 0.4
𝛼 = 10 × (1 − ) ⇒ 𝛼 = 10 × (1 − ) ⇒ 𝛼 = 0,8
1,5 × 𝑀𝑠𝑒𝑟 1,5 × 0.29
𝛗 = 𝟐. 𝛂 = 2 × 0.8 = 𝟏. 𝟔

3 × 3.062
𝐞𝟏 = × (2 + 0.8 × 1.6) = 𝟎. 𝟎𝟐 𝐦.
104 × 0.45
c)Vérification du flambement
Lf (20 × (e0 + ea ))
≤ max {15; }
h h
3.06 (20 × (0.00035 + 0.02))
= 6.8 ≤ max {15; } = 15 … 𝐂. 𝐕
0.45 0.45
Donc le poteau sera justifié en flexion composée, en tenant en compte de façon forfaitaire de
l’excentricité du second ordre. L’excentricité finale vaut la valeur suivante :

e = e0 + ea + e1 = 0.00035 + 0.02 + 0.02 = 0.04035 m.


𝐞 = 𝟎. 𝟎𝟒𝟎𝟑𝟓 𝐦.
Le centre de pression e se trouve entre les armatures et l’effort Nu étant un effort de
compression, il faut vérifier si la section est entièrement comprimée.

124
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

𝐍𝐮 1128.25 × 10−3 2
𝛙= = = 0.5 <
𝐛 × 𝐡 × 𝛔𝐛𝐜 0.35 × 0.45 × 14.2 3
1 + √9 − 12 × 0.5
τ= = 0.144
4(3 + √9 − 12 × 0.5
enc = τ × h = 0.144 × 0.45 = 0.065 m
E< 𝐞𝐧𝐜
Donc la section est entièrement comprimée et l’ELU n’est pas atteint ; en place un % minimal
d’armature identique à celui des poteaux As = 4 cm2 x le périmètre de la section de poteau et le
taux d’armature dans la section de béton (As /b h) doit être comprise entre 0.2% et 5%

As = 4 x (0.45 + 0.35) x 2 = 6.4 cm2.

B = 45 x 35 = 1575 cm² → 0.2% ≤ A/B = 0.4% ≤ 5% condition vérifiée

Vérification de ferraillage longitudinal des poteaux :


D’après le RPA99/V2003 :
As = 6.4 cm2 ≤ As min rpa
= 0.008bh = 0.008x45x35 =12.6 cm2………. Condition non vérifiée

On adopte le ferraillage minimal de RPA, donc As = 12.6 cm2.

2) Poteau soumis à 𝐌𝐦𝐚𝐱 et 𝐍𝐜𝐨𝐫𝐫𝐞𝐬 :(cas 2)

M max = 33.05 KN. m


{ corres Sous la combinaison (G+Q+1.2E)
N = −501.72 KN
a) Détermination de l’excentricité de calcul

Mu 33.05
e0 =
= = 0.065 m
Nu 501.72
L 306
ea = max {2 cm, } = max {2cm , } = 0.02 m
250 250
3L2f
e 2 = (2 + αφ)
{ 104 h

𝑀𝑢 0.4
𝛼 = 10 × (1 − ) ⇒ 𝛼 = 10 × (1 − ) ⇒ 𝛼 = 0,8
1,5 × 𝑀𝑠𝑒𝑟 1,5 × 0.29

𝛗 = 𝟐. 𝛂 = 2 × 0.8 = 𝟏. 𝟔

3 × 3.062
𝐞𝟐 = × (2 + 0.8 × 1.6) = 𝟎. 𝟎𝟐 𝐦.
104 × 0.45

b) Vérification du flambement

125
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

Lf (20 × (e0 + ea ))
≤ max {15; }
h h
3.06 (20 × (0.065 + 0.02))
= 6.50 ≤ max {15; } = 15 … 𝐂. 𝐕
0.45 0.45
Donc le poteau sera justifié en flexion composée, en tenant en compte de façon forfaitaire de
l’excentricité du second ordre. L’excentricité finale vaut la valeur suivante :

e = e0 + ea + e1 = 0.065 + 0.02 + 0.02 = 0.105 m.


𝐞 = 𝟎. 𝟏𝟎𝟓𝐦.
Le centre de pression e se trouve entre les armatures et l’effort Nu étant un effort de
compression, il faut vérifier si la section est entièrement comprimée.

𝐍𝐮 501.72 × 10−3 2
𝛙= = = 0.172 <
𝐛 × 𝐡 × 𝛔𝐛𝐜 0.35 × 0.45 × 18.5 3

1 + √9 − 12 × 0.172
τ= = 0.161
4(3 + √9 − 12 × 0.172
enc = τ × h = 0.161 × 0.45 = 0.072 m

E > 𝐞𝐧𝐜 section partiellement comprimée

c) Calcul de ferraillage fictif

Calcul de moment fictif :

𝒉 0.45
𝑴𝒖𝒇 = 𝑴𝑼 + 𝑵𝑼 (𝒅 − ) = 33.05 + 501.72 × (0.425 − ) = 133.39𝐾𝑁. 𝑚
𝟐 2
𝑴𝑼 𝟓. 𝟕𝟖
𝜸= = = 𝟏. 𝟑𝟔
𝑴𝑺 𝟒. 𝟐𝟐
• Calcul du moment réduit

𝐌𝐔𝐟 133.39 × 103


𝛍= 2 = = 0.115
𝐛𝐝 𝛔𝐛𝐜 45 × 42.52 × 14.2
𝜇𝑢 = 0.341 𝛾 − 0.1776
𝛍 = 𝟎. 𝟏𝟏𝟓 < 𝛍u=0.186
L’acier comprimé n’est pas nécessaire (As’ = 0).
• Calcul des armatures tendues (As)
𝛂 = 1.25(1 − √1 − 2 × 𝛍)
𝛂 = 1.25(1 − √(1 − 2 × 0.115) = 0.153
𝐙𝐝 = 𝐝(1 − 0.4𝛂) = 0.425 (1 − 0.4 × 0.153) = 𝟎. 𝟑𝟗𝟖 𝐦
Et comme : α = 0.153 < 0.259
Donc : L’ELU est atteint en pivot A.
{εs = 10 ‰ ; εbc < 3.5 ‰ ; σs = 348 MPA}.

126
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

L’acier comprimé 𝐴′ 𝑠𝑓 n’est pas nécessaire


𝑴𝒍𝒖 = 𝛍𝛍 𝐛𝐝𝟐𝒇𝒃𝒖 = 0.186×45×42.5 2 × 14.2= 0.214 MN.m
𝑴𝒍𝒖 0.214
𝑨𝒔𝒇 = = = 𝟏𝟓. 𝟒𝟓 𝒄𝒎2
𝐙𝐝 × 𝛔𝐬 0.398 × 348
Le ferraillage réel se retient comme suit :

𝐴′ 𝑠 = 𝐴′ 𝑠𝑓 = 0 𝑐𝑚2
{ 𝑁𝑈 0.501
𝐴𝑠 = 𝐴𝑠𝑓 − = 15.45 × 10−4 − = 𝟏. 𝟎𝟓 𝒄𝒎𝟐
𝜎𝑠 348

𝒃×𝒅 𝒇𝒕𝟐𝟖
𝑨𝒔𝒎𝒊𝒏 = 𝐦𝐚 𝐱 { ; 𝟎. 𝟐𝟑 × 𝒃 × 𝒅 × }
𝟏𝟎𝟎𝟎 𝒇𝒆
𝐟𝐭28 = 0.6 + 0.06 × 𝐟𝐜28 = 2.1𝐌𝐏𝐀

𝑨𝒔𝒎𝒊𝒏 = 𝟏. 𝟒𝟖

35 x 42.5 2.1
𝐀𝐁𝐀𝐄𝐋
𝐦𝐢𝐧 = 𝐦𝐚𝐱 { , 0.23 × 35 × 42.5 × }
1000 400
𝐀𝐁𝐀𝐄𝐋
𝐦𝐢𝐧 = 𝟏. 𝟕𝟔 𝐜𝐦
𝟐

𝐀𝐑𝐏𝐀
𝐬𝐦𝐢𝐧 ≥ 𝟑𝟓 × 𝟒𝟓 × 𝟎. 𝟎𝟎𝟖 = 𝟏𝟐. 𝟔𝒄𝒎
𝟐

𝐀𝐑𝐏𝐀
𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝟏𝟐. 𝟔 𝒄𝒎
𝟐

Finalement, on a obtenu le ferraillage des deux cas 1 et 2, la section d’armature qui sera
Adoptée, est celle la plus grande soit pour la section d’armature comprimée ou pour la section
D’armature tendue.
𝑨𝒔 = 𝒎𝒂𝒙(𝑨𝒔 , 𝟏; 𝑨𝒔 , 𝟐) = 𝒎𝒂𝒙(𝟏𝟐. 𝟔; 𝟏. 𝟎𝟓) = 𝟏𝟐. 𝟔𝒄𝒎𝟐 la section d’armature finale pour
la section du poteau (35 × 45)𝑐𝑚2 est :
𝐀 𝐬 = 𝟏𝟐. 𝟔𝐜𝐦𝟐
Donc le ferraillage adopté sera : 4HA16+4HA14 avec 𝑨𝒔 = 𝟏𝟒. 𝟐𝟎𝐜𝐦𝟐

V.2.4. Ferraillage transversal :


L’article 7.4.2.2 des mêmes règles recommande que :

➢ Les armatures transversales des poteaux sont calculées à l'aide de la formule :


𝐀𝐭 𝛒𝐚 𝐕𝐮
=
𝐭 𝐡𝟏 𝐟𝐞

- VU : l’effort tranchant de calcul


- h1 : hauteur totale de la section brute
- fe : contrainte limite élastique de l’acier d’armature transversale
- ρa : est un coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture
par effort tranchant ; il est en fonction de l'élancement géométrique λg.

127
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

➢ Les cadres et les étriers doivent être fermés par des crochets à 135° ayant une longueur
droite de 10Φt
➢ Les cadres et les étriers doivent ménager des cheminées verticales de diamètre (Φ
cheminées > 12cm) pour permettre une vibration correcte du béton sur toute la hauteur
des poteaux,
➢ L’espacement t entre les armatures transversales doit être au plus égale aux valeurs
maximales suivantes qui correspond à la zone sismique 2 :
Dans la zone nodale ∶ t ≤ Min (10∅l, 15cm)
{
hors zone nodale ∶ t ′ ≤ 15 ∅l

- On prend t =10cm dans la zone nodale.


- Dans la zone courante : t  15l min  t  151.4  t  21cm

- On prend t = 15cm dans la zone courante.

At
= 0,3%  .𝐴𝑡 = 0,003 × 10 × 35 = 1.05 𝑐𝑚2…………dans la zone nodale
t b

.𝐴𝑡 = 0,003 × 15 × 35 = 1.57𝑐𝑚2 …………dans la zone courante

Donc 𝐴𝑡 = 1.57 𝑐𝑚² on adopte 2HA12 =2.26 cm².

• Vérification de la contrainte de cisaillement (ELU)


La condition suivante doit être vérifiée :
𝐕𝐮
𝛕𝐮 = ≤ 𝐌𝐢𝐧(𝛕̅𝐑𝐏𝐀
𝐮 ; 𝛕𝐁𝐀𝐄𝐋
𝐮 )
𝐛𝐝
D’après (RPA99 V2003/7.4.3.2), la contrainte de cisaillement conventionnelle de calcul dans
le béton 𝛕𝐛𝐮 sous combinaison sismique doit être inférieure ou égale à la valeur limite suivante
:
𝛕̅𝐑𝐏𝐀
𝐮 = 𝛒𝐝 𝐟𝐜𝟐𝟖

𝐡 𝟑. 𝟎𝟔
λ𝐠 = = = 𝟔. 𝟖 > 5
𝐚 𝟎. 𝟒𝟓
Donc : 𝛒𝐝 = 𝟎. 𝟎𝟕𝟓 .
𝛕̅𝐑𝐏𝐀
𝐮 = 𝟎. 𝟎𝟕𝟓 × 𝟐𝟓 = 𝟏. 𝟖𝟕 𝐌𝐏𝐚
D’après (BAEL91/ modifié 99/ A.5.1, 21), la contrainte limite ultime de cisaillement pour une
fissuration peu préjudiciable est la suivante :
0.2fc28 0.2 × 25
τ̅u = Min ( ; 5MPa) = Min ( ; 5) = 3.33Mpa
γb 1.5
vu 3.87 × 10−3
τu = = = 𝟎. 𝟎𝟐𝟔 𝐌𝐩𝐚
bd 0.35 × 0.425
𝛕𝐮 = 𝟎. 𝟎𝟐𝟔𝐌𝐏𝐚 < Min(𝟏 ; 𝟑. 𝟑𝟑) = 𝟏. 𝟖𝟕 𝐌𝐏𝐚 𝐂. 𝐕
V.2.5. Vérification à l’ELS :
➢ Vérification des contraintes normales à l’ELS :

128
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

On doit vérifier les contraintes normales dans le béton pour les poteaux partiellement
comprimés.

On doit vérifier que :

𝛔𝐛𝐜 ≤ 𝛔
̅𝐛𝐜 = 𝟎. 𝟔𝐟𝐜𝟐𝟖 = 𝟏𝟒. 𝟐 𝐌𝐏𝐚

Nser = 476.46 KN

Mser = 4.22 KNm

Le calcul est relativement complexe et s’effectue comme suit :

𝐡
𝐜= −𝐞
𝟐
Mser 4.22
Avec : 𝐞= = 476.46 = 0.0088
Nser

c = 0.225 − 0.0088 = 0.21 m

On calcule les deux termes p et q comme suit :

2
(c − d′ ) (d − c)
p = −3 c − 90 A′s + 90 As
b b
′ )2
3 ′
(c − d (d − c)2
{q = −2 c − 90 A s − 90 A s
b b
On a une symétrie dans la répartition des armatures d’aciers dans la section du béton, donc :
𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭é

𝐀𝐬 𝟏𝟒. 𝟐𝟎
As = A s = = = 𝟕. 𝟏𝟎 𝐜𝐦𝟐
𝟐 𝟐
(0.21 − 0.025) + (0.425 − 0.21)
𝐩 = −3 (0.21)2 − 90 × 7.10 10−4 = −0.20
0.35
(0.21 − 0.025)2 − (0.425 − 0.21)2
𝐪 = −2 (0.21)3 − 90 × 7.10 10−4 = −0.016
{ 0.35
Puis on résout l’équation de troisième degré : 𝐳 𝟑 + 𝐩 𝐳 + 𝐪 = 𝟎

On calcule :

→ z = 0.48 m

On calcule Yser, la distance entre le centre de pression à l’axe neutre de la fibre supérieure de
la section la plus comprimé :

𝐲𝐬𝐞𝐫 = 𝐳 + 𝐜 = 0.48 + 0.21 = 0.69 m

Ensuite on calcule l’inertie de la section homogène réduite :

129
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

𝟑
𝐛𝐲𝐬𝐞𝐫
𝐈= + 𝟏𝟓[𝐀 𝐬 (𝐝 − 𝐲𝐬𝐞𝐫 )𝟐 + 𝐀′𝐬 (𝐲𝐬𝐞𝐫 − 𝐝′ )2 ]
𝟑
0.35 × 0.693
→𝐈= + 15 × 14.20 10−4 [(0.425 − 069)2 +(0.69 − 0.025)2 ]
3

𝐈 = 0.049 𝐦𝟒

Les contraintes valent :

𝐳 𝐍𝐬𝐞𝐫 0.48 × 476.46 10−3


𝛔𝐛𝐜 = 𝐲𝐬𝐞𝐫 𝛔𝐛𝐜 = × 0.69
𝐈 0.049

𝐳 𝐍𝐬𝐞𝐫 0.48 × 476.46 10−3
𝛔s = 𝟏𝟓 (𝐝 − 𝐲𝐬𝐞𝐫 ) × (0.425 − 0.69)
{ 𝐈 {𝛔s = 15 × 0.049
𝛔𝐛𝐜 = 3.22 MPa < 𝛔
̅𝐛𝐜 = 15MPa 𝐜𝐯
{
𝛔𝐬 = −18.55 MPa < 400 MPa 𝐜𝐯

On remarque que la contrainte dans l’acier est négative, ça veut dire la section n’est pas
partiellement comprimée. Donc il est nécessaire de refaire la vérification pour une section
entièrement comprimée.
Aire de la section homogène totale
s = bh + 15(As + A′ s ) = 35 × 45 + 15(14.20 × 10−4 ) = 1575.02 cm2
h h
ÁS (2 − d́) − AS (d − 2)
xG = 15
S
AS = A′S ⇛ xG = 0
𝟐 𝟐
𝐛𝐡𝟑 𝐡 ′
𝐡 ′
𝐈= + 𝐛 × 𝐡 × 𝐱 𝐠 + 𝟏𝟓 [𝐀 𝐬 (𝐝 − + 𝐱 𝐠 ) + 𝐀 𝐬 ( − 𝐝 − 𝐱 𝐠 ) ]
𝟏𝟐 𝟐 𝟐

2
35 × 453 −4
45 45 2
I= + 15 × 10 [7.10 ( − 2.5) + 7.10 (42.5 − ) ]
12 2 2

I=265789.77 cm4
𝐡
𝐍𝐬𝐞𝐫 𝐍𝐬𝐞𝐫 (𝐞 − 𝐱 𝐠 ) (𝟐 − 𝐱 𝐠 )
𝛔𝐬𝐮𝐩 = +
𝐒 𝐈
−3 0.45
476.46 × 10−3 476.46 × ( 0.0088 × 10 ) × 2
σsup = + = 3.38 Mpa
0.157502 0.0026578977
𝐡
𝐍𝐬𝐞𝐫 𝐍𝐬𝐞𝐫 (𝐞 − 𝐱 𝐠 ) (𝟐 + 𝐱 𝐠 )
𝛔𝐢𝐧𝐟 = −
𝐒 𝐈
−3 0.45
476.46 × 10−3 476.46 × ( 0.0088 × 10 ) × 2
σinf = − = 2.67 Mpa
0.157502 0.0026578977

130
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

𝟑. 𝟑𝟖𝐌𝐏𝐚 < 𝛔
̅𝐛𝐜 = 𝟏𝟓 𝐌𝐏𝐚 𝐂. 𝐕
𝟐. 𝟔𝟕𝐌𝐏𝐚 < 𝛔
̅𝐛𝐜 = 𝟏𝟓 𝐌𝐏𝐚 𝐂. 𝐕

Donc le ferraillage qu’on a adopté à l’ELU, vérifie les contraintes produites à l’ELS

• Vérification au flambement :
D’après le (BAEL91/Modifié 99/A4.4.1), les éléments soumis à la flexion composée doivent
être justifiés vis-à-vis au flambement.
• Critère de la stabilité de forme :
On le plus grand élancement du poteau : l = 3.06 m
D’après le (CBA93/B.8.2.1), on doit vérifier que :
Br × fc28 As × fe
Nu =  × ( + )
0.9 × γb γs
Avec :
Br : section réduite du béton
𝛾s : coefficient de sécurité de l’acier, égale à 1.15
𝛾b: coefficient de sécurité du béton , égale à 1.5
⍺ : coefficient réducteur qui est en fonction de l’élancement 𝛌g
As : section d’acier comprimé
0.85
α= si ∶ λ ≤ 50
λ 2
1 + 0.2 × ( )
35
50
α = 0.6 × ( ) si ∶ 50 ≤ λ ≤ 90
λ

Avec :
𝐥𝐟 𝐈 𝐛×𝐡𝟑
𝝺= ;𝐢 = √𝐛×𝐡 ; i=
𝐢 𝟏𝟐

35 × 453
I= = 265781.25 cm4
12
Et :
265781.25
i=√ = 13
35 × 45
l f = l0 = 3.06 m
306
λ= = 23.53
13
Br= (45 − 2.5) × (35 − 2.5) = 1381.25cm2
0.85
α=( 2 ) = 0.78
1 + 0.2 × (λ⁄35)

131
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

0.138125 × 25 × 103 0 .001420 × 400 × 103


Nu = 0.78 × [ + ]
0.9 × 1.5 1.15
Nu = 2380.39 KN

𝐍 𝐦𝐚𝐱 = 𝟏𝟏𝟖𝟓. 𝟐𝟖 𝐊𝐍 < 𝐍𝐮 =2380.39 KN


V.2.6. Résultats du ferraillage longitudinal des poteaux :
Le ferraillage des poteaux se fera par zone en utilisant logiciel de calcul SOCOTEC.
• Groupe 01(35× 𝟒𝟓) : Après discrétisation :

N(KN) 𝐀 𝐬𝐋 𝐜𝐚𝐥𝐜 𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 𝐑𝐏𝐀 Section des barres

M(KN.m) [cm²] [cm²] [cm²]

Mcorres 4HA14+4HA16
Nmax 1186.47 1.51 6.4 𝟏𝟐. 𝟔
As =14.20

Mmax Ncorres 4HA14+4HA16


39.58 54.89 6.4 𝟏𝟐. 𝟔
As =14.20

Tableau V.1. Résultats du ferraillage longitudinal des poteaux de groupe 1


Après discrétisation

• Groupe 02(35 x 40) : avant discrétisation :

N(KN) 𝐀 𝐬𝐋 𝐜𝐚𝐥𝐜 𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 𝐑𝐏𝐀 Section des barres

M(KN.m) [cm²] [cm²] [cm²]

Mcorres 4HA16+4HA12
Nmax 653.73 5.78 6 11.2
As =12.57

Mmax Ncorres 4HA16+4HA12


8.29 169.85 6 11.2
As =12.57

Tableau V.2. Résultats du ferraillage longitudinal des poteaux de groupe 2


Avant discrétisation

• Groupe 02(35 x 40) : Après discrétisation :

132
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

N(KN) 𝐀 𝐬𝐋 𝐜𝐚𝐥𝐜 𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 𝐑𝐏𝐀 Section des barres

M(KN.m) [cm²] [cm²] [cm²]

Mcorres 4HA16+4HA12
Nmax 667.65 6.04 6 11.2
As =12.57

Mmax Ncorres 4HA16+4HA12


39.58 54.89 6 11.2
As =12.57

Tableau V.3. Résultats du ferraillage longitudinal des poteaux de groupe 2


Après discrétisation
Remarque :
On remarque que les sollicitations qui revient aux poteaux changent après discrétisation, mais
dans notre cas on est obligés de travaillés avec le ferraillage minimal donc on n’aura pas un
changement de ferraillage.
• Schémas de ferraillage :

Figure. V.1: Schéma de ferraillage du poteau (35x45).

Figure. V.2: Schéma de ferraillage du poteau (35 x 40).

V.3. Ferraillage des poutres :


Les poutres sont des éléments structuraux horizontaux qui permettent de transférer les charges
aux poteaux, elles sont sollicitées par des moments de flexion et des efforts tranchants. Le
ferraillage des poutres se fait à la flexion simple (situation durable et accidentelle) sous l’effet
des moments les plus défavorables.

133
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

V.3.1. Condition de ferraillage


Le ferraillage adopté doit respecter les pourcentages extrêmes d’acier prescrits par le R. P.
A. 99 V 2003.
1) Armatures longitudinales : (RPA.art 7.5.2.1)
a- Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est de toute la longueur de la poutre
est de 0.5% de la section:
𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝟎. 𝟓%(𝐛 × 𝐡) = 𝟎. 𝟎𝟎𝟓 × (𝟑𝟎 × 𝟒𝟎) = 𝟔 𝐜𝐦𝟐 Pour les poutres principales
𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝟎. 𝟓%(𝐛 × 𝐡) = 𝟎. 𝟎𝟎𝟓 × (𝟑𝟎 × 𝟑𝟓) = 𝟓. 𝟐𝟓 𝐜𝐦𝟐 Pour les poutres secondaires

b- Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est de :


Pour les poutres principales :

4%Dans la zone courante Asmin = 0.04 × (30 × 40) = 48 cm2


{ ⇒{
6%dans la zone de recouvrement Asmin = 0.06 × (30 × 40) = 72cm2

Pour les poutres secondaires :


4%Dans la zone courante Asmin = 0.04 × (30 × 35) = 42 cm2
{ ⇒{
6%dans la zone de recouvrement Asmin = 0.06 × (30 × 35) = 63cm2

2) Armatures transversales : (RPA.art 7.5.2.1)


La quantité d’armatures transversales minimales est de :
𝐀𝐦𝐢𝐧
𝐭 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟑 × 𝐒 × 𝐛
- S : est l’espacement entre deux cours d’armatures transversales.
- b : Largeur de la section transversale de la poutre.
L'espacement maximum entre les armatures transversales est déterminé comme suit :
𝐡
Zone nodale : 𝐬 ≤ 𝐦𝐢𝐧 {𝟒 ; 𝟏𝟐𝚽}
𝐡
Hors zone nodale : 𝐬≤𝟒
ϕ : La valeur du diamètre des armatures longitudinales à prendre est le plus petit diamètre utilisé.
• Disposition constrictives :
Les premières armatures transversales doivent être disposées à 5 cm au plus du nu de L’appui
ou de l'encastrement.
Le diamètre minimum est de 12 mm.
La longueur minimale des recouvrements est de 40ϕ en zone II.

V.3.2. Poutres principales


V.3.2.1 Ferraillage longitudinal
➢ En travée

134
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

Exemple pour le calcul :


𝐛 = 𝟑𝟎 𝐜𝐦
𝐡 = 𝟒𝟎 𝐜𝐦
{
𝐝 = 𝟑𝟕. 𝟓 𝐜𝐦
𝐜 = 𝟐. 𝟓 𝐜𝐦
On doit calculer le ferraillage de la poutre la plus sollicitée dans la structure. La poutre de portée
5.15 m. Cette poutre est sollicitée aux moments suivants :
M = 43.43 KN sous la combinaison 1.35G + 1.5Q (ELU)
{ u
Mser = 31.76 sous la combinaison G + Q (ELS)
𝐌𝐓𝐔 43.43
𝛄= = = 𝟏. 𝟑𝟔
𝐌𝐓𝐒 31.76

• Calcul du moment réduit


𝐌𝐓𝐔 43.43 × 103
𝛍= 2 = = 0.07
𝐛𝐝 𝛔𝐛𝐜 30 × 37.52 × 14.2
𝜇𝑢 = 0.341 𝛾 − 0.1776
𝛍 = 𝟎. 𝟎𝟕 ≤ 𝛍u=0.286
L’acier comprimé n’est pas nécessaire (As’ = 0).
• Calcul des armatures tendues (As)
𝛂 = 1.25(1 − √1 − 2 × 𝛍)
𝛂 = 1.25(1 − √(1 − 2 × 0.07) = 0.09
𝐙𝐝 = 𝐝(1 − 0.4𝛂) = 0.375 (1 − 0.4 × 0.09) = 0.36 𝐦
Et comme : α = 0.09 < 0.259
Donc : L’ELU est atteint en pivot A.
{εs = 10 ‰ ; εbc < 3.5 ‰ ; σs = 348 MPA}.

𝐌𝐭𝐮 43.43 × 10−3


𝐀𝐜𝐚𝐥
𝐬 = = = 3.46 𝐜𝐦2
𝐙𝐝 × 𝛔𝐬 0.36 × 348
❖ Ferraillage minimal
Condition de non fragilité
La section d’acier longitudinale ne doit pas être inférieure à la valeur suivante :
𝐛×𝐝 𝐟𝐭𝟐𝟖
𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝐦𝐚𝐱 { ; 𝟎. 𝟐𝟑 × 𝐛 × 𝐝 × }
𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐟𝐞
𝐟𝐭28 = 0.6 + 0.06 × 𝐟𝐜28 = 2.1𝐌𝐏𝐀

30 × 37.5 2.1
𝐀𝐁𝐀𝐄𝐋
𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝐦𝐚𝐱 { , 0.23 × 30 × 37.5 × }
1000 400
𝐀 𝐬 𝐦𝐢𝐧 = 𝟏. 𝟏𝟐𝟓 𝐜𝐦𝟐

𝐀𝐑𝐏𝐀
𝐬𝐦𝐢𝐧 ≥ 𝟑𝟎 × 𝟒𝟎 × 𝟎. 𝟎𝟎𝟓 = 𝟔 𝐜𝐦
𝟐

𝐀𝐑𝐏𝐀
𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝟔 𝐜𝐦
𝟐

135
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

𝐀 𝐬 = 𝐦𝐚𝐱{𝐀𝐁𝐀𝐄𝐋 𝐑𝐏𝐀 𝐜𝐚𝐥


𝐬𝐦𝐢𝐧 ; 𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 ; 𝐀 𝐬 }𝐜𝐦
𝟐

𝐀 𝐬 = 𝐦𝐚𝐱{𝟏. 𝟏𝟐𝟓; 𝟔 ; 𝟑. 𝟒𝟔}𝐜𝐦𝟐

AS = 𝟔 𝐜𝐦𝟐

Donc le ferraillage adopté sera : 3HA14+3HA12 avec 𝐀 𝐬 = 𝟖. 𝟎𝟏 𝐜𝐦𝟐


➢ En appuis
Exemple pour le calcul : b = 30 cm h =40 cm d = 37.5 cm d’= 2.5 cm.
On doit calculer le ferraillage de la poutre la plus sollicitée dans la structure. La poutre de portée
4.85 m. Cette poutre est sollicitée aux moments suivants :

Maccid = 52.96 KN sous la combinaison G + Q + E


{
Mser = 37.50 sous la combinaison G + Q (ELS)
𝐌𝐚𝐜𝐜𝐢𝐝 52.96
𝛄= = = 𝟏. 𝟒𝟏
𝐌𝐓𝐒 37.50
• Calcul du moment réduit

𝐌𝐚𝐜𝐜𝐢𝐝 52.96 × 103


𝛍= 2 = = 0.068
𝐛𝐝 𝛔𝐛𝐜 30 × 37. 52 × 18.5
𝜇𝑢 = 0.341 𝛾 − 0.1776
𝛍 = 𝟎. 𝟎𝟔𝟖 ≤ 𝛍u= 0.303
L’acier comprimé n’est pas nécessaire (As’ = 0).
• Calcul des armatures tendues (As)
𝛂 = 1.25(1 − √1 − 2 × 𝛍)
𝛂 = 1.25(1 − √(1 − 2 × 0.068) = 0.088
𝐙𝐝 = 𝐝(1 − 0.4𝛂) = 0.375 (1 − 0.4 × 0.088) = 0.361 𝐦
Et comme : α = 0.088 < 0.259
Donc : L’ELU est atteint en pivot A.
{εs = 10 ‰ ; εbc < 3.5 ‰ ; σs = 400 MPA}.

𝐌𝐚𝐜𝐜𝐢𝐝 52.96 × 10−3


𝐀𝐜𝐚𝐥
𝐬 = = = 3.66 𝐜𝐦2
𝐙𝐝 × 𝛔𝐬 0.361 × 400
❖ Ferraillage minimal
Condition de non fragilité
La section d’acier longitudinale ne doit pas être inférieure à la valeur suivante :
𝐛×𝐝 𝐟𝐭𝟐𝟖
𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝐦𝐚𝐱 { ; 𝟎. 𝟐𝟑 × 𝐛 × 𝐝 × }
𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐟𝐞
𝐟𝐭28 = 0.6 + 0.06 × 𝐟𝐜28 = 2.1𝐌𝐏𝐀

30 × 37.5 2.1
𝐀𝐁𝐀𝐄𝐋
𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝐦𝐚𝐱 { , 0.23 × 30 × 37.5 × }
1000 400
𝐀 𝐬 𝐦𝐢𝐧 = 𝟏. 𝟏𝟐𝟓 𝐜𝐦𝟐

136
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

𝐀𝐑𝐏𝐀
𝐬𝐦𝐢𝐧 ≥ 𝟑𝟎 × 𝟒𝟎 × 𝟎. 𝟎𝟎𝟓 = 𝟔 𝐜𝐦
𝟐

𝐀𝐑𝐏𝐀
𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝟔 𝐜𝐦
𝟐

𝐀 𝐬 = 𝐦𝐚𝐱{𝐀𝐁𝐀𝐄𝐋 𝐑𝐏𝐀 𝐜𝐚𝐥


𝐬𝐦𝐢𝐧 ; 𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 ; 𝐀 𝐬 }𝐜𝐦
𝟐

𝐀 𝐬 = 𝐦𝐚𝐱{𝟏. 𝟏𝟐𝟓; 𝟔; 𝟑. 𝟔𝟔}𝐜𝐦𝟐

AS = 𝟔 𝐜𝐦𝟐

Donc le ferraillage adopté sera : 3HA14 (filantes)+3HA12 (chapeau) avec 𝐀 𝐬 = 𝟖. 𝟎𝟏 𝐜𝐦𝟐


V.3.2.2. Ferraillage transversale
D’après le (BAEL91 modifé99/ A.5.1.2.3) on a :
At γs (τu − 0.3ftj K)

bSt 0.9fet (cos α + sin α)
Avec :
K=1 : pour la flexion simple
⍺=90° : pour les armatures droites
Fet : la limite élastique des armatures transversale
L'espacement d'armatures transversales donné par le (RPA99 V2003/7.5.2.2) :

• Dans la zone nodale


h
St ≤ min ( ; 12 × ϕ)
4
45
St = 10cm ≤ min ( ; 12 × 1.2) = 11.25
4
• Hors la zone nodale
h
St = 15cm ≤ = 22.5cm
2
2
bSt γs (τu − 0.3ftj K)
At ≥
0.9fet (cos α + sin α)

• L’effort tranchant maximal apparait dans la poutre « B140 » située en 4éme étage.il est égale
à 92.09KN.
𝐕𝐮 𝐌𝐚𝐱
𝛕𝐮 =
𝐛𝐝
𝟗𝟐. 𝟎𝟗 × 𝟏𝟎𝟑
𝛕𝐮 = = 𝟎. 𝟖𝟏 𝐌𝐏𝐚
𝟑𝟎𝟎 × 𝟑𝟕𝟓

30 × 15 × 1.15 × (0.81 − 0.3 × 2.1)


At ≥ = 0.258𝐜𝐦𝟐
0.9 × 400 × 1
❖ Vérification de la Recommandation du (RPA 99/Version 2003) :
𝐀 𝐭 = 𝟎. 𝟐𝟓𝟖 𝐜𝐦𝟐 > 𝐀𝐭𝐦𝐢𝐧
𝐑𝐏𝐀
= 𝟎. 𝟎𝟎𝟑 × 𝟏𝟓 × 𝟑𝟎 = 𝟏. 𝟑𝟓𝐜𝐦𝟐 . . 𝐂. 𝐍. 𝐕

137
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

Donc : 𝐀 𝐭 = 𝟏. 𝟑𝟓 𝐜𝐦𝟐

On remarque que la vérification suivant le (RPA 99/Version 2003) n’est pas satisfaite donc on
doit prendre la section minimale

On adopte : 4 HA8 Avec As=2.01 cm²

❖ Vérification des armatures et espacement


(BAEL91mod.99/ A.5.1.2.2 et A.7.2.2), il est nécessaire de vérifier les conditions suivantes :

𝐀 𝐭 × 𝐟𝐞𝐭 𝟐. 𝟎𝟏 × 𝟒𝟎𝟎
= = 𝟏. 𝟕𝟖 > 𝟎. 𝟒𝐌𝐩𝐚
𝐛 × 𝐒𝐭 𝟑𝟎 × 𝟏𝟓

𝐡 𝐛
∅𝐭 ≤ 𝐦𝐢𝐧 (∅𝐥 ; ; ) = 𝐦𝐢𝐧(𝟏. 𝟐; 𝟏. 𝟏𝟒 ; 𝟑); ∅𝐭 ≤ 𝟏. 𝟏𝟒 𝐜𝐦
𝟑𝟓 𝟏𝟎

𝐒𝐭 = 𝟏𝟓𝐜𝐦 ≤ 𝐦𝐢𝐧(𝟎. 𝟗 × 𝐝 ; 𝟒𝟎𝐜𝐦) = 𝟑𝟑. 𝟕𝟓𝐜𝐦

V.3.2.3. Vérifications règlementaires


➢ Vérification des contraintes de cisaillement
D’après le (BAEL 91/Modifié 99/Art 5.1.2.1), il est recommandé de vérifier la condition
suivante :
𝛕𝐮 < ̅̅̅
𝛕𝐮

𝟎. 𝟐 𝐟𝐜𝟐𝟖
̅̅̅
𝛕𝐮 = 𝐦𝐢𝐧 { ; 𝟓 𝐌𝐩𝐚}
𝛄𝐛

𝐕𝐮 𝐌𝐚𝐱
𝛕𝐮 = = 𝟏. 𝟎𝟎 𝐌𝐩𝐚
𝐛𝐝

𝟎. 𝟐 × 𝟐𝟓
𝛕𝐮 = 𝐦𝐢𝐧 {
̅̅̅ ; 𝟓 𝐌𝐩𝐚} = 𝟑. 𝟑𝟑 𝐌𝐩𝐚
𝟏. 𝟓

Il faut que :
𝛕𝐮 = 𝟏. 𝟎𝟎 < ̅̅̅
𝛕𝐮 = 𝟑. 𝟑𝟑 𝐌𝐏𝐚……………C. V

➢ Vérification des contraintes à l’ELS :


σbc < 𝛔̅bc
σs < 𝛔̅s
𝛔
̅bc =0.6 fc28=15 Mpa
Et comme la fissuration est peu préjudiciable Selon (BAEL 91/révisées 99/A.5.4.32)
𝛔
̅s = fe= 400 MPA
En travée :

138
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

𝐌𝐬𝐞𝐫 = 31.76 𝐊𝐍. 𝐦 ; 𝐀 𝐬 = 𝟖. 𝟎𝟏𝐜𝐦𝟐 , d=37.5 cm


• Position de l’axe neutre :
𝐛𝐲 2
+ 15(𝐀 𝐬 + 𝐀′ 𝐬 )𝐲 − 15(𝐀 𝐬 𝐝 + 𝐀′ 𝐬 𝐝′ ) = 0
2
𝐛𝐲 2 + 30𝐀 𝐬 𝐲 − 30𝐀 𝐬 𝐝 = 0
𝐛𝐲 2 + 240.3𝐲 − 9011.25𝐝 = 0
𝐲 = 𝟏𝟑. 𝟕𝟖 𝐜𝐦

• Calcul du moment d’inertie de la section :


𝐛𝐲 3
𝐈=( ) + 15[𝐀 𝐬 (𝐝 − 𝐲)2 + 𝐀′ 𝐬 (𝐲 − 𝐝′ )2 ]
3
30 × 13.783
𝐈=( ) + 15[8.01(37.5 − 13.78)2 ] = 93767.63𝐜𝐦4
3
𝐌𝐭𝐬 31.76 × 106
𝛔𝐛𝐜 = 𝐲= × 13.78 × 10 = 𝟒. 𝟔𝟔 𝐌𝐏𝐀
𝐈 93767.63 × 104
𝐌𝐭𝐬 31.76 × 106
𝛔𝐬 = 15 (𝐝 − 𝐲) = 15 × × (37.5 − 13.78) × 10 = 120.51 𝐌𝐏𝐀
𝐈 93767.63 × 104
σbc = 4.66 MPA <𝛔 𝐛𝐜 = 15 MPA………………. C. V
̅̅̅̅̅
σs =120.51 MPA < ̅̅̅𝛔𝐬 = 400 MPA………………C. V
En appui :
𝐌𝐚𝐬𝐞𝐫 = 𝟑𝟕. 𝟓 𝐊𝐍. 𝐦 ; 𝐀 𝐬 = 𝟖. 𝟎𝟏 𝐜𝐦𝟐 , d=37.5 cm
• Position de l’axe neutre :
𝐛𝐲 2
+ 15(𝐀 𝐬 + 𝐀′ 𝐬 )𝐲 − 15(𝐀 𝐬 𝐝 + 𝐀′ 𝐬 𝐝′ ) = 0
2
𝐛𝐲 2 + 30𝐀 𝐬 𝐲 − 30𝐀 𝐬 𝐝 = 0
𝐛𝐲 2 + 240.3𝐲 − 9011.25𝐝 = 0
𝐲 = 𝟏𝟑. 𝟕𝟖 𝐜𝐦
• Calcul du moment d’inertie de la section :
𝐛𝐲 3
𝐈=( ) + 15[𝐀 𝐬 (𝐝 − 𝐲)2 + 𝐀′ 𝐬 (𝐲 − 𝐝′ )2 ]
3
30 × 13.783
𝐈=( ) + 15[8.01(37.5 − 13.78)2 ] = 93767.63 𝐜𝐦4
3
𝐌𝐚𝐬 37.5 × 106
𝛔𝐛𝐜 = 𝐲= × 13.78 × 10 = 𝟓. 𝟓𝟏 𝐌𝐏𝐀
𝐈 93767.63 × 104
𝐌𝐚𝐬 37.5 × 106
𝛔𝐬 = 15 (𝐝 − 𝐲) = 15 × × (37.5 − 13.78) × 10 = 𝟏𝟒𝟐. 𝟐𝟗𝐌𝐏𝐀
𝐈 93767.63 × 104
σbc = 𝟓. 𝟓𝟏 MPA < 𝛔 𝐛𝐜 = 15 MPA………………. C. V
̅̅̅̅̅
σs =𝟏𝟒𝟐. 𝟐𝟗 MPA < ̅̅̅ 𝛔𝐬 = 400 MPA………………C. V

❖ Vérification de la flèche :
D’après (BAEL 91/révisées 99/B.6.5.1), si les conditions suivantes étaient vérifiées on n’aurait
pas besoin de vérifier la flèche :

139
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

𝐋 𝐌𝐭 𝐋
h ≥ max {
; }
16 10𝐌0
𝐀 𝐬 𝐟𝐛𝐜

𝐛𝐝 𝐟𝐞
{L ≤ 8.00m
L = 485 cm; h = 40 cm;; 𝐌𝐭 = 31.76 𝐊𝐍. 𝐦
𝐪𝟎 = 𝐆 𝐩𝐥𝐧𝐜𝐡 + 𝐐𝐩𝐥𝐧𝐜𝐡 + 𝐏 𝐩𝐨𝐮𝐭𝐫
KN
𝐪𝟎 = (6.52 × 4.85) + (1 × 4.85) + (25 × 0.30 × 0.40) = 39.47 ml
𝐪𝐥𝟐 𝟑𝟗. 𝟒𝟕 × 𝟒. 𝟖𝟓𝟐
𝐌𝟎 = = = 𝟏𝟏𝟔. 𝟎𝟓 𝐊𝐍. 𝐦
𝟖 𝟖

𝐋 𝐌𝐭 𝐋 485 31.76 × 485


h = 40cm ≥ max { ; } = max { ; } = 𝟑𝟎. 𝟑𝟏 𝐜𝐦 𝐂. 𝐕
16 10𝐌0 16 10 × 116.05
𝐟𝐛𝐜 𝐛𝐝 14.2 × 30 × 37.5
𝐀 𝐬 = 𝟖. 𝟎𝟏c𝐦2 ≤ = = 39.94 c𝐦2 𝐂. 𝐕
𝐟𝐞 400
L = 4.85 m ≤ 8.00m 𝐂. 𝐕

V.3.3. Poutres secondaires


V.3.3.1. Ferraillage longitudinal

➢ En travée
Exemple pour le calcul :
𝐛 = 𝟑𝟎 𝐜𝐦
𝐡 = 𝟑𝟓 𝐜𝐦
{
𝐝 = 𝟑𝟐. 𝟓 𝐜𝐦
𝐜 = 𝟐. 𝟓 𝐜𝐦
On doit calculer le ferraillage de la poutre la plus sollicitée dans la structure. La poutre de portée
5 m. Cette poutre est sollicitée aux moments suivants :
M = 24.7 KN sous la combinaison 1.35G + 1.5Q (ELU)
{ u
Mser = 18.03 sous la combinaison G + Q (ELS)
𝐌𝐓𝐔 24.7
𝛄= = = 𝟏. 𝟑𝟕
𝐌𝐓𝐒 18.03

• Calcul du moment réduit


𝐌𝐓𝐔 24.7 × 103
𝛍= = = 0.05
𝐛𝐝2 𝛔𝐛𝐜 30 × 32.52 × 14.2
𝜇𝑢 = 0.341 𝛾 − 0.1776
𝛍 = 𝟎. 𝟎𝟓 ≤ 𝛍u=0.289

L’acier comprimé n’est pas nécessaire (As’ = 0).


• Calcul des armatures tendues (As)
𝛂 = 1.25(1 − √1 − 2 × 𝛍)

140
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

𝛂 = 1.25(1 − √(1 − 2 × 0.05) = 0.064


𝐙𝐝 = 𝐝(1 − 0.4𝛂) = 0.325 (1 − 0.4 × 0.064) = 0.317 𝐦
Et comme : α = 0.064 < 0.259
Donc : L’ELU est atteint en pivot A.
{εs = 10 ‰ ; εbc < 3.5 ‰ ; σs = 348 MPA}.
𝐌𝐭𝐮 24.7 × 10−3
𝐀𝐜𝐚𝐥
𝐬 = = = 2.24 𝐜𝐦2
𝐙𝐝 × 𝛔𝐬 0.317 × 348

❖ Ferraillage minimal
Condition de non fragilité
La section d’acier longitudinale ne doit pas être inférieure à la valeur suivante :

𝐛×𝐝 𝐟𝐭𝟐𝟖
𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝐦𝐚𝐱 { ; 𝟎. 𝟐𝟑 × 𝐛 × 𝐝 × }
𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐟𝐞
𝐟𝐭28 = 0.6 + 0.06 × 𝐟𝐜28 = 2.1𝐌𝐏𝐀

30 × 32.5 2.1
𝐀𝐁𝐀𝐄𝐋
𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝐦𝐚𝐱 { , 0.23 × 30 × 32.5 × }
1000 400
𝐀 𝐬 𝐦𝐢𝐧 = 𝟎. 𝟗𝟕𝟓 𝐜𝐦𝟐

𝐀𝐑𝐏𝐀
𝐬𝐦𝐢𝐧 ≥ 𝟑𝟎 × 𝟑𝟓 × 𝟎. 𝟎𝟎𝟓 = 𝟓. 𝟐𝟓 𝐜𝐦
𝟐

𝐀𝐑𝐏𝐀
𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝟓. 𝟐𝟓 𝐜𝐦
𝟐

𝐀 𝐬 = 𝐦𝐚𝐱{𝐀𝐁𝐀𝐄𝐋 𝐑𝐏𝐀 𝐜𝐚𝐥


𝐬𝐦𝐢𝐧 ; 𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 ; 𝐀 𝐬 }𝐜𝐦
𝟐

𝐀 𝐬 = 𝐦𝐚𝐱{𝟎. 𝟗𝟕𝟓; 𝟓. 𝟐𝟓; 𝟐. 𝟐𝟒}𝐜𝐦𝟐

AS = 𝟓. 𝟐𝟓 𝐜𝐦𝟐

Donc le ferraillage adopté sera : 3HA14+3HA12 avec 𝐀 𝐬 = 𝟖. 𝟎𝟏 𝐜𝐦𝟐


➢ En appuis
Exemple pour le calcul : b = 30 cm h = 35 cm d = 32.5 cm d’= 2.5 cm.
On doit calculer le ferraillage de la poutre la plus sollicitée dans la structure. La poutre de portée
5 m. Cette poutre est sollicitée aux moments suivants :

MU = 46.6 KN sous la combinaison 1.35 G + 1.5Q(ELU)


{
Mser = 33.96 KN sous la combinaison G + Q (ELS)
𝐌𝐓𝐔 46.6
𝛄= = = 𝟏. 𝟑𝟕
𝐌𝐓𝐒 33.96

• Calcul du moment réduit

141
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

𝐌𝐓𝐔 46.6 × 103


𝛍= = = 0.103
𝐛𝐝2 𝛔𝐛𝐜 30 × 32.52 × 14.2
𝜇𝑢 = 0.341 𝛾 − 0.1776
𝛍 = 𝟎. 𝟏𝟎𝟑 ≤ 𝛍u= 0.289 CV
L’acier comprimé n’est pas nécessaire (As’ = 0)
Calcul des armatures tendues (As)
𝛂 = 1.25(1 − √1 − 2 × 𝛍)
𝛂 = 1.25(1 − √(1 − 2 × 0.103) = 0.136
𝐙𝐝 = 𝐝(1 − 0.4𝛂) = 0.325 (1 − 0.4 × 0.136) = 0.307 𝐦
Et comme : α = 0.136 < 0.259
Donc : L’ELU est atteint en pivot A.
{εs = 10 ‰ ; εbc < 3.5 ‰ ; σs = 400 MPA}.
𝐜𝐚𝐥
𝐌𝐓𝐔 46.6 × 10−3
𝐀𝐬 = = = 4.36 𝐜𝐦2
𝐙𝐝 × 𝛔𝐬 0.307 × 348
❖ Ferraillage minimal
Condition de non fragilité
La section d’acier longitudinale ne doit pas être inférieure à la valeur suivante :
𝐛×𝐝 𝐟𝐭𝟐𝟖
𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝐦𝐚𝐱 { ; 𝟎. 𝟐𝟑 × 𝐛 × 𝐝 × }
𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐟𝐞
𝐟𝐭28 = 0.6 + 0.06 × 𝐟𝐜28 = 2.1𝐌𝐏𝐀

30 × 32.5 2.1
𝐀𝐁𝐀𝐄𝐋
𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝐦𝐚𝐱 { , 0.23 × 30 × 32.5 × }
1000 400
𝐀 𝐬 𝐦𝐢𝐧 = 𝟎. 𝟗𝟕𝟓 𝐜𝐦𝟐

𝐀𝐑𝐏𝐀
𝐬𝐦𝐢𝐧 ≥ 𝟑𝟎 × 𝟑𝟓 × 𝟎. 𝟎𝟎𝟓 = 𝟓. 𝟐𝟓 𝐜𝐦
𝟐

𝐀𝐑𝐏𝐀
𝐬𝐦𝐢𝐧 = 𝟓. 𝟐𝟓 𝐜𝐦
𝟐

𝐀 𝐬 = 𝐦𝐚𝐱{𝐀𝐁𝐀𝐄𝐋 𝐑𝐏𝐀 𝐜𝐚𝐥


𝐬𝐦𝐢𝐧 ; 𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 ; 𝐀 𝐬 }𝐜𝐦
𝟐

𝐀 𝐬 = 𝐦𝐚𝐱{𝟎. 𝟗𝟕𝟓; 𝟓. 𝟐𝟓 ; 𝟒. 𝟑𝟔}𝐜𝐦𝟐


AS = 𝟓. 𝟐𝟓 𝐜𝐦𝟐
Donc le ferraillage adopté sera : 3 HA14+3HA12 avec 𝐀 𝐬 = 𝟖. 𝟎𝟏 𝐜𝐦𝟐
V.3.3.2. Armatures transversales
D’après le (BAEL91 modifé99/ A.5.1.2.3) on a :
At γs (τu − 0.3ftj K)

bSt 0.9fet (cos α + sin α)
Avec :
K=1 : pour la flexion simple
⍺=90° : pour les armatures droites
Fet : la limite élastique des armatures transversale

142
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

L'espacement d'armatures transversales donné par le (RPA99 V2003/7.5.2.2) :

Dans la zone nodale


h
St ≤ min ( ; 12 × ϕ)
4
40
St = 10cm ≤ min ( ; 12 × 1.2) = 10
4
Hors la zone nodale
h
St = 15 cm ≤ = 20 cm
2
2
bSt γs (τu − 0.3ftj K)
At ≥
0.9fet (cos α + sin α)
• L’effort tranchant maximal a apparu dans la poutre située en 3 éme étage.il est égale à
82.27 KN.
𝐕𝐮 𝐌𝐚𝐱
𝛕𝐮 =
𝐛𝐝
𝟖𝟐. 𝟐𝟕 × 𝟏𝟎𝟑
𝛕𝐮 = = 𝟎. 𝟖𝟒 𝐌𝐏𝐚
𝟑𝟎𝟎 × 𝟑𝟐𝟓

30 × 15 × 1.15 × (0.84 − 0.3 × 2.1)


At ≥ = 𝟎. 𝟑𝟎 𝐜𝐦𝟐
0.9 × 400 × 1

❖ Vérification de la Recommandation du (RPA 99/Version 2003)


𝐀 𝐭 = 𝟎. 𝟑𝟎 𝐜𝐦𝟐 > 𝐀𝐭𝐦𝐢𝐧
𝐑𝐏𝐀
= 𝟎. 𝟎𝟎𝟑 × 𝟏𝟓 × 𝟑𝟎 = 𝟏. 𝟑𝟓 𝐜𝐦𝟐 . . 𝐂𝐍𝐕

Donc : 𝐀 𝐭 = 𝟏. 𝟑𝟓 𝐜𝐦𝟐

On adopte : 4 HA8 Avec As=2.01 cm²

❖ Vérification des armatures et espacement


(BAEL91mod.99/ A.5.1.2.2 et A.7.2.2), il est nécessaire de vérifier les conditions suivantes :

𝐀 𝐭 × 𝐟𝐞𝐭 𝟐. 𝟎𝟏 × 𝟒𝟎𝟎
= = 𝟏. 𝟕𝟖 > 𝟎. 𝟒𝐌𝐩𝐚
𝐛 × 𝐒𝐭 𝟑𝟎 × 𝟏𝟓

𝐡 𝐛
∅𝐭 ≤ 𝐦𝐢𝐧 (∅𝐥 ; ; ) = 𝐦𝐢𝐧(𝟏. 𝟐; 𝟏 ; 𝟑); ∅𝐭 ≤ 𝟏 𝐜𝐦
𝟑𝟓 𝟏𝟎

𝐒𝐭 = 𝟏𝟓 𝐜𝐦 ≤ 𝐦𝐢𝐧(𝟎. 𝟗 × 𝐝 ; 𝟒𝟎𝐜𝐦) = 𝟐𝟗. 𝟐𝟓 𝐜𝐦

143
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

V.3.3.3. Vérifications règlementaires


➢ Vérification des contraintes de cisaillement :
D’après le (BAEL 91/Modifié 99/Art 5.1.2.1), il est recommandé de vérifier la condition
suivante :
𝛕𝐮 < ̅̅̅
𝛕𝐮

𝟎. 𝟐 𝐟𝐜𝟐𝟖
̅̅̅
𝛕𝐮 = 𝐦𝐢𝐧 { ; 𝟓 𝐌𝐩𝐚}
𝛄𝐛

𝐕𝐮 𝐌𝐚𝐱
𝛕𝐮 = = 𝟐. 𝟎𝟏𝐌𝐩𝐚
𝐛𝐝

𝟎. 𝟐 × 𝟐𝟓
𝛕𝐮 = 𝐦𝐢𝐧 {
̅̅̅ ; 𝟓 𝐌𝐩𝐚} = 𝟑. 𝟑𝟑 𝐌𝐩𝐚
𝟏. 𝟓

Il faut que :
𝛕𝐮 = 𝟐. 𝟎𝟏 < ̅̅̅
𝛕𝐮 = 𝟑. 𝟑𝟑 𝐌𝐏𝐚……………C. V

➢ Vérification des contraintes à l’ELS


σbc < 𝛔̅bc
σs < 𝛔̅s
𝛔
̅bc =0.6 fc28=15 Mpa
Et comme la fissuration est peu préjudiciable Selon (BAEL 91/révisées 99/A.5.4.32)
𝛔
̅s = fe= 400 MPA
➢ En travée
𝐌𝐬𝐞𝐫 = 18.03 𝐊𝐍. 𝐦 ; 𝐀 𝐬 = 8.01 𝐜𝐦𝟐 , d= 32.5 cm
• Position de l’axe neutre :
𝐛𝐲 2
+ 15(𝐀 𝐬 + 𝐀′ 𝐬 )𝐲 − 15(𝐀 𝐬 𝐝 + 𝐀′ 𝐬 𝐝′ ) = 0
2
𝐛𝐲 2 + 30𝐀 𝐬 𝐲 − 30𝐀 𝐬 𝐝 = 0
𝟑𝟎𝐲 2 + 240.3𝐲 − 7809.75𝐝 = 0
𝐲 = 𝟏𝟐. 𝟔𝟏 𝐜𝐦
• Calcul du moment d’inertie de la section
𝐛𝐲 3
𝐈=( ) + 15[𝐀 𝐬 (𝐝 − 𝐲)2 + 𝐀′ 𝐬 (𝐲 − 𝐝′ )2 ]
3
30 × 12.613
𝐈=( ) + 15[8.01(32.5 − 12.61)2 ] = 67584.22𝐜𝐦4
3
𝐌𝐭𝐬 18.03 × 106
𝛔𝐛𝐜 = 𝐲= × 12.61 × 10 = 𝟑. 𝟑𝟔 𝐌𝐏𝐀
𝐈 67584.22 × 104
𝐌𝐭𝐬 18.03 × 106
𝛔𝐬 = 15 (𝐝 − 𝐲) = 15 × × (32.5 − 12.61) × 10 = 79.6𝐌𝐏𝐀
𝐈 67584.22 × 104
σbc = 3.36 MPA < σbc = 15 MPA………………. C. V
σs = 79.6 MPA < 𝛔𝐬 = 400 MPA………………C. V

144
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

➢ En appui
𝐌𝐬𝐞𝐫 = 33.96 𝐊𝐍. 𝐦 ; 𝐀 𝐬 = 𝟖. 𝟎𝟏 𝐜𝐦𝟐 , d= 32.5 cm
• Position de l’axe neutre :
𝐛𝐲 2
+ 15(𝐀 𝐬 + 𝐀′ 𝐬 )𝐲 − 15(𝐀 𝐬 𝐝 + 𝐀′ 𝐬 𝐝′ ) = 0
2
𝐛𝐲 2 + 30𝐀 𝐬 𝐲 − 30𝐀 𝐬 𝐝 = 0
𝟑𝟎𝐲 2 + 240.3𝐲 − 7809.75𝐝 = 0
𝐲 = 𝟏𝟐. 𝟔𝟏 𝐜𝐦
• Calcul du moment d’inertie de la section
𝐛𝐲 3
𝐈=( ) + 15[𝐀 𝐬 (𝐝 − 𝐲)2 + 𝐀′ 𝐬 (𝐲 − 𝐝′ )2 ]
3
30 × 12.613
𝐈=( ) + 15[8.01(32.5 − 12.61)2 ] = 67584.22𝐜𝐦4
3
𝐌𝐭𝐬 33.96 × 106
𝛔𝐛𝐜 = 𝐲= × 12.61 × 10 = 6.33 𝐌𝐏𝐀
𝐈 67584.22 × 104
𝐌𝐭𝐬 33.96 × 106
𝛔𝐬 = 15 (𝐝 − 𝐲) = 15 × × (32.5 − 12.61) × 10 = 149.91𝐌𝐏𝐀
𝐈 67584.22 × 104
σbc =𝟔. 𝟑𝟑 MPA < 𝛔 𝐛𝐜 =
̅̅̅̅̅ 15 MPA………………. C. V
σs =𝟏𝟒𝟗. 𝟗𝟏 MPA < ̅̅̅ 𝛔𝐬 = 400 MPA………………...C.V
❖ Vérification de la flèche
D’après (BAEL 91/révisées 99/B.6.5.1), si les conditions suivantes étaient vérifiées on n’aurait
pas besoin de vérifier la flèche :
𝐋 𝐌𝐭 𝐋
h ≥ max { ; }
16 10𝐌0
𝐀 𝐬 𝐟𝐛𝐜

𝐛𝐝 𝐟𝐞
{L ≤ 8.00m
L = 370 cm; h = 35 cm;𝐌𝐭 = 𝟏𝟖. 𝟎𝟑 𝐊𝐍. 𝐦
𝐪𝟎 = 𝐆 𝐩𝐥𝐧𝐜𝐡 + 𝐐𝐩𝐥𝐧𝐜𝐡 + 𝐏 𝐩𝐨𝐮𝐭𝐫
KN
𝐪𝟎 = (6.52 × 3.7) + (1 × 3.7) + (25 × 0.30 × 0.35) = 30.45
ml
𝟐 𝟐
𝐪𝐥 30.45 × 𝟑. 𝟕
𝐌𝟎 = = = 𝟓𝟐. 𝟏𝟎𝐊𝐍. 𝐦
𝟖 𝟖
𝐋 𝐌𝐭 𝐋 370 18.03 × 370
h = 40 cm ≥ max { ; } = max { ; } = 𝟏𝟐. 𝟖𝟎 𝐜𝐦 𝐂. 𝐕
16 10𝐌0 16 10 × 52.10
𝐟𝐛𝐜 𝐛𝐝 14.2 × 30 × 32.5
𝐴𝐬 = 𝟖. 𝟎𝟏 c𝐦2 ≤ = = 34.61 c𝐦2 𝐂. 𝐕
𝐟𝐞 400

L = 3.70 m ≤ 8.00m 𝐂. 𝐕

145
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

V.3.4. Récapitulatif de ferraillage


Les tableaux ci-dessous récapitulent les résultats de ferraillage de la poutre la plus sollicitée
dans chaque niveau.
V.3.4.1 Calcule le ferraillage des poutres avec logicielle SOCOTEC avant la
discrétisation :
• Les poutres principales :
❖ En travée

Section 𝐌𝐭𝐮 𝐌𝐚𝐱 𝐌𝐭𝐬𝐞𝐫 𝐌𝐚𝐱 𝐀 𝐒 𝐂𝐚𝐥𝐜𝐮𝐥é𝐞 𝐀 𝐒 𝐦𝐢𝐧


Etage 𝐀 𝐒 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭é𝐞
[cm²] [KN.m] [KN.m] [cm²] [cm²]

RDC 40 × 30 35.66 28.85 2.82 6 3HA12+3HA14=8.01cm²

6éme étage 40 × 30 43.43 31.75 3.46 6 3HA12+3HA14=8.01cm²

Tableaux V.4.ferraillage des poutres principales (travée) avant discrétisation.

❖ En appuis

Section 𝐌𝐭𝐮 𝐌𝐚𝐱 𝐌𝐭𝐬𝐞𝐫 𝐌𝐚𝐱 𝐀 𝐒 𝐂𝐚𝐥𝐜𝐮𝐥é𝐞 𝐀 𝐒 𝐦𝐢𝐧


Etage 𝐀 𝐒 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭é𝐞
[cm²] [KN.m] [KN.m] [cm²] [cm²]

RDC 40 × 30 -43.05 -31.20 3.43 6 3HA12+3HA14=8.01cm²

5éme étage 40 × 30 -58.20 -42.50 4.71 6 3HA12+3HA14=8.01cm²

Tableaux V.5.ferraillage des poutres principales (appuis) avant discrétisation


• Les poutres secondaires :
❖ En travée

Section 𝐌𝐭𝐮 𝐌𝐚𝐱 𝐌𝐭𝐬𝐞𝐫 𝐌𝐚𝐱 𝐀 𝐒 𝐂𝐚𝐥𝐜𝐮𝐥é𝐞 𝐀 𝐒 𝐦𝐢𝐧


Etage 𝐀 𝐒 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭é𝐞
[cm²] [KN.m] [KN.m] [cm²] [cm²]

RDC 35 × 30 18.20 13.19 1.65 5.25 3HA12+3HA14=8.01cm²

7éme
35 × 30 24.90 18.03 2.27 5.25 3HA12+3HA14=8.01cm²
étage

Tableaux V.6.ferraillage des poutres secondaires (travée) avant discrétisation

146
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

❖ En appuis

Section 𝐌𝐭𝐮 𝐌𝐚𝐱 𝐌𝐭𝐬𝐞𝐫 𝐌𝐚𝐱 𝐀 𝐒 𝐂𝐚𝐥𝐜𝐮𝐥é𝐞 𝐀 𝐒 𝐦𝐢𝐧


Etage 𝐀 𝐒 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭é𝐞
[cm²] [KN.m] [KN.m] [cm²] [cm²]

RDC 35 × 30 -25.97 -18.85 2.37 5.25 3HA12+3HA14=8.01cm²

7éme étage 35 × 30 -51.08 -37 4.82 5.25 3HA12+3HA14=8.01cm²

Tableaux V.7.ferraillage des poutres secondaires (appuis) avant discrétisation

V.3.4.2 Calcul du ferraillage des poutres avec logicielle SOCOTEC après la


discrétisation :
• Les poutres principales :
❖ En travée

Section 𝐌𝐭𝐮 𝐌𝐚𝐱 𝐌𝐭𝐬𝐞𝐫 𝐌𝐚𝐱 𝐀 𝐒 𝐂𝐚𝐥𝐜𝐮𝐥é𝐞 𝐀 𝐒 𝐦𝐢𝐧


Etage 𝐀 𝐒 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭é𝐞
[cm²] [KN.m] [KN.m] [cm²] [cm²]

RDC 40 × 30 34.10 24.72 2.70 6 3HA12+3HA14=8.01cm²

6éme étage 40 × 30 41.83 30.60 3.33 6 3HA12+3HA14=8.01cm²

Tableaux V.8.ferraillage des poutres principales (travée) après discrétisation.


❖ En appuis

Etage Section 𝐌𝐭𝐮 𝐌𝐚𝐱 𝐌𝐭𝐬𝐞𝐫 𝐌𝐚𝐱 𝐀 𝐒 𝐂𝐚𝐥𝐜𝐮𝐥é𝐞 𝐀 𝐒 𝐦𝐢𝐧 𝐀 𝐒 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭é𝐞

[cm²] [KN.m] [KN.m] [cm²] [cm²]

RDC 40 × 30 -41.03 -29.74 3.27 6 3HA12+3HA14=8.01cm²

5éme étage 40 × 30 -49.59 -36.22 3.98 6 3HA12+3HA14=8.01cm²

Tableaux V.9.ferraillage des poutres principales (appuis) après discrétisation

• Les poutres secondaires :


❖ En travée

Section 𝐌𝐭𝐮 𝐌𝐚𝐱 𝐌𝐭𝐬𝐞𝐫 𝐌𝐚𝐱 𝐀 𝐒 𝐂𝐚𝐥𝐜𝐮𝐥é𝐞 𝐀 𝐒 𝐦𝐢𝐧


Etage 𝐀 𝐒 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭é𝐞
[cm²] [KN.m] [KN.m] [cm²] [cm²]

RDC 40 × 30 19.65 14.25 1.78 5.25 3HA12+3HA14=8.01cm²

6éme étage 40 × 30 25.74 18.80 2.35 5.25 3HA12+3HA14=8.01cm²

Tableaux V.10.ferraillage des poutres secondaires (travée) après discrétisation.

147
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

❖ En appuis

Section 𝐌𝐭𝐮 𝐌𝐚𝐱 𝐌𝐭𝐬𝐞𝐫 𝐌𝐚𝐱 𝐀 𝐒 𝐂𝐚𝐥𝐜𝐮𝐥é𝐞 𝐀 𝐒 𝐦𝐢𝐧


Etage 𝐀 𝐒 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭é𝐞
[cm²] [KN.m] [KN.m] [cm²] [cm²]

RDC 35 × 30 -25.65 -18.61 2.34 5.25 3HA12+3HA14=8.01cm²

5éme étage 35 × 30 -44.13 -32.05 4.12 5.25 3HA12+3HA14=8.01cm²

Tableaux V.11.ferraillage des poutres secondaires (appuis) après discrétisation

• Shémas du ferraillage :

𝐅𝐢𝐠𝐮𝐫𝐞. 𝐕. 𝟑. coupe ferraillage des poutres principales et secondaires

V.4. Ferraillage du voile de contreventement :


V.4.1. Introduction :
Du point de vue de la stabilité sous charges horizontales (vent, séisme), on distingue différents
types des structures en béton armé :
• Structures auto stables
• Structure contreventée par voiles.
Dans notre projet, la structure est contreventée par des voiles et portiques, dont le but est
d’assurer la stabilité (et la rigidité) de l’ouvrage vis à vis des charges horizontales.
V.4.2. Rôle de contreventement :
Le contreventement a donc principalement pour objet :
• Assurer la stabilité des constructions non auto stable vis à vis des charges horizontales
et de les transmettre jusqu’au sol.
• De raidir les constructions, car les déformations excessives de la structure sont source
de dommages aux éléments non structuraux et à l’équipement.

148
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

V.4.3. Sollicitation de calcul :


Les voiles seront calculés en flexion composée sous l’effet des sollicitations qui les engendrent,
le moment fléchissant et l’effort normal sont déterminés selon les combinaisons comprenant la
charge permanente, d’exploitation ainsi que les charges sismiques.
Ces sollicitations sont déterminées selon les combinaisons d’action suivantes :
1.35G × 1.35Q ➔ ELU
❖ {
G+Q ➔ ELS
G+Q±E
❖ { ➔ ELA
0.8G ± E
V.4.4. Types de voiles
Dans notre projet, on a des voiles pleins.
V.4.5. Principe de calcul
Les voiles seront calculés en flexion composée et au cisaillement.
Ils comportent trois catégories d'armature :
• Armatures verticales
• Armatures horizontales (parallèles aux faces des murs)
• Armatures transversales

➢ Prescriptions des règlements : (RPA99/Modifié 2003)


• Armatures verticales :
Ils sont disposés on deux nappes parallèles servant à répondre les contraintes de flexion
composée, le R.P.A99(version 2003) exige un pourcentage minimal égale à 0.15% de la section
du béton.
Le ferraillage sera disposé symétriquement dans le voile en raison du changement de direction
du séisme avec le diamètre des barres qui ne doit pas dépasser le 1/10 de l’épaisseur du voile.
• Armatures horizontales :
Les armatures horizontales parallèles aux faces du mur sont distribuées d’une façon uniforme
sur la totalité de la longueur du mur ou de l’élément de mur limité par des ouvertures ; les barres
horizontales doivent être disposées vers l’extérieure.
Le pourcentage minimum d’armatures horizontales donné comme suit :
- Globalement dans la section du voile 0.15%.
- En zone courante 0.10%.
• Armatures transversales :
Les armatures transversales perpendiculaires aux faces du voile sont à prévoir d’une densité
de 4 par m² au moins dans le cas où les armatures verticales ont un diamètre inférieur ou égal à
12 mm Les armatures transversales doivent tenir toutes les barres avec un espacement au plus
égal à 15 fois le diamètre des aciers verticaux.
Les armatures transversales peuvent être des épingles de diamètre 6 mm lorsque les barres
longitudinales ont un diamètre inférieur ou égal à 20 mm, et de 8 mm dans le cas contraire.

149
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

• Prescriptions communes
1. Le pourcentage minimum d'armatures verticales et horizontales des trumeaux, doit être
:
- De 0,15 % dans la section globale du voile
- De 0,10 % dans la zone courante
2. L’espacement des barres horizontales et verticales doit être inférieur à la plus petite des
deux valeurs suivantes :
- S ≤1,5 a
- S≤ 30cm
3. Les deux nappes d'armatures doivent être reliées avec au moins 4 épingles au mètre
carré. Dans chaque nappe, les barres horizontales doivent être disposées vers l'extérieur.
Le diamètre des barres verticales et horizontales des voiles (à l’exception des zones
d'about) ne devrait pas dépasser 1/10 de l'épaisseur du voile.
4. Les longueurs de recouvrement doivent être égales à :
➢ 40ϕ pour les barres situées dans les zones où le renversement du signe des efforts est
possible
➢ 20 ϕ pour les barres situées dans les zones comprimées sous l’action de toutes les
combinaisons possibles de charges.
V.4.6. Etapes de calcul des voiles
On utilise la méthode des contraintes (la formule classique de la RDM) :
𝑁 𝑀. 𝑉
𝜎1,2 = ±
𝐴 𝐼
Avec :
N : effort normal appliqué
M : moment fléchissant
A : section du voile
V : distance entre le centre de gravité du voile et la vibre la plus éloignée
I : moment d’inertie
On distingue 3 cas :
- 1er Cas :
Si : (σ1 et σ2) > 0 La section du voile est entièrement comprimée « pas de zone tendue »
La zone courante est armée par le minimum exige par le RPA :
𝑨 𝒎𝒊𝒏 = 𝟎. 𝟏𝟓 × 𝒂 × 𝑳
eme
- 2 Cas :
Si : (σ1 et σ2) < 0 la section du voile est entièrement tendue « pas de zone
Comprimée ».
On calcule le volume des contraintes de traction, d’où la section des armatures verticales :
𝐅𝐭
𝐀𝐯 = 𝐟𝐞

On compare Av par la section minimale exigée par le R.P.A 99 versions 2003.


- Si : Av < Amin = 0,15 % × a × L , on ferraille avec la section minimale.
- Si : 𝐴𝑣 > 𝐴𝑚𝑖𝑛 , on ferraille avec Av.

150
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

- 3éme cas :
Si : (σ1 et σ2) = 0 : sont de signe différent, la section du voile est partiellement comprimée,
donc, on calcule le volume des contraintes la zone tendue.

a) Section partiellement comprimée /tendue


Pour connaître la zone tendue et la zone comprimée, il faut calculer la longueur de la zone
tendue, en utilisant les triangles semblables :

𝐅𝐢𝐠𝐮𝐫𝐞. 𝐕. 𝟒:Section partiellement comprimée

𝛔𝐚 𝛔𝐛 𝐋
𝐭𝐚𝐧 𝛂 = = ⟹𝛍= 𝛔
𝐋−𝛍 𝛍 [(𝛔𝐚 ) + 𝟏]
𝐛

L’effort de traction dans la zone tendue est donné par :


𝛔𝐛 × µ × 𝐛
𝐓=
𝟐
La section d’acier nécessaire est donnée par :
𝐓
𝐀𝐬 =
𝐟
( 𝐞)
𝛄𝐬
b) Section entièrement tendue
Dans le cas on a deux contraintes de traction longueur tendue   est égale à (L) l’effort de
𝛔𝐚 ×𝛔𝐛 ×µ×𝐛
traction est égal à : 𝐓= La section d’armature est :
𝟐
T
As =
f
( e)
γs

151
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

𝐅𝐢𝐠𝐮𝐫𝐞. 𝐕. 𝟓:Section entièrement tendue

c) Section entièrement comprimée


Dans ce cas on a deux contraintes de compression, la section du voile est soumise à la
compression et comme le béton résiste bien à la compression, la section d’acier sera celle exigée
par l’RPA (le ferraillage minimum).

𝐅𝐢𝐠𝐮𝐫𝐞. 𝐕. 𝟔:Section entièrement comprimée


V.4.7. Exemple de calcul
On va prendre comme exemple de calcul le voile plein situé au 1ere étage faisant 2.76 m de
hauteur et 3.25 m de largeur.
D’après les résultats donnés par l’ETABS, Le voile est sollicité comme suit :
𝐌𝐦𝐚𝐱 = 𝟑𝟐𝟗𝟑. 𝟒𝟒 𝐊𝐍. 𝐦 , 𝐍𝐜𝐨𝐫𝐫𝐬𝐩 = 𝟏𝟖𝟖𝟓. 𝟎𝟒 𝐊𝐍. 𝐦 sous la combinaison (𝐆 + 𝐐 + 𝐄 )
𝐍𝐦𝐚𝐱 = 𝟐𝟔𝟕𝟓. 𝟐𝟏 𝐦 , 𝐌 𝐜𝐨𝐫𝐩 = 𝟏𝟓. 𝟕𝟒 𝐊𝐍. 𝐦 sous la combinaison (𝐄𝐋𝐔)
𝐍𝐦𝐢𝐧 = 𝟏𝟖𝟑. 𝟎𝟏 𝐊𝐍. 𝐦 , 𝐌𝐜𝐨𝐫𝐩 = 𝟏𝟓. 𝟒𝟕 𝐊𝐍. 𝐦 sous la combinaison (𝟎. 𝟖𝐆 + 𝐄)

• Cas 01 :
𝐌𝐦𝐚𝐱 = 𝟑𝟐𝟗𝟑. 𝟒𝟒 𝐊𝐍. 𝐦 , 𝐍𝐜𝐨𝐫𝐫𝐬𝐩 = 𝟏𝟖𝟖𝟓. 𝟎𝟒 𝐊𝐍 sous la combinaison ( 𝐆 + 𝐐 + 𝐄)
𝐕𝐦𝐚𝐱= 305.74 KN

152
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

➢ Calcul du ferraillage vertical


• Calcul des contraintes
𝐍 𝐌𝐯
𝛔𝐦𝐚𝐱 = +
{ 𝐁 𝐈
𝐍 𝐌𝐯 ′
𝛔𝐦𝐢𝐧 = −
𝐁 𝐈
Avec : L=h= 2.76 m, b=20cm, d= 2.73 m, d’=0.03m
𝐡 3.25
𝐯= = = 1.62 m
𝟐 2
𝐁 = 𝐛 × 𝐡 = 0.2 × 3.25 = 0.65 m2 .
𝐛 × 𝐡𝟑 0.2 × 3.253
𝐈= = = 0.57 m4
𝟏𝟐 12
1885.04 × 10−3 3293.44 × 10−3 × 1.62
𝛔𝐦𝐚𝐱 = + = 𝟏𝟐. 𝟐𝟔 𝐌𝐩𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧
0.65 0.57
1885.04 × 10−3 3293.44 × 10−3 × 1.62
𝛔
{ 𝐦𝐢𝐧 = − = −𝟔. 𝟒𝟔 𝐌𝐩𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧
0.65 0.57

Donc, 𝐥𝐚 𝐬𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐢𝐦é𝐞.

𝐅𝐢𝐠𝐮𝐫𝐞. 𝐕. 𝟕:Section partiellement comprimée

L’effort de traction dans la zone tendue est donné par :


𝛔𝐛 × µ × 𝐛
𝐓=
𝟐
𝛍 = 𝐋/[(𝛔𝒂 /𝛔𝒃 ) + 𝟏] =(𝟑. 𝟐𝟓)/[((𝟏𝟐. 𝟐𝟔)/(𝟔. 𝟒𝟔)) + 𝟏] =1.12
𝐓 = (𝟔. 𝟒𝟔 × 𝟏. 𝟏𝟐 × 𝟐𝟎𝟎)/𝟐= 723.52 N=0.72352 KN
La section d’acier nécessaire est donnée par :
𝐀_𝒔 = 𝐓/((𝐟𝒆 /𝛄 𝒔 ) )=0.01 cm²
Longueur de la partie tendue 𝐋𝐭 :
𝐀𝐭𝐞𝐧𝐝𝐮
𝐦𝐢𝐧 =0.2%b× 𝐋𝐭

𝐋𝒕 = (𝛔𝐦𝐢𝐧 × 𝐋)/(𝛔𝐦𝐢𝐧 + 𝛔𝐦𝐚𝐱 ) =(𝟔. 𝟒𝟔 × 𝟑. 𝟐𝟓)/(𝟔. 𝟒𝟔 + 𝟏𝟐. 𝟐𝟔)=1.12 m

Atendu
min =0.2%×20×1.12 =4.48 𝐜𝐦𝟐

153
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

Armatures minimales dans la zone comprimée :

𝐀𝐜𝐨𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭𝐞
𝐦𝐢𝐧 =0.1%×b× 𝐋𝐜

𝐋𝐜 = 𝐋 − 𝐋𝐭 =3.25-1.12 =2.13 m

𝐀𝐜𝐨𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭𝐞
𝐦𝐢𝐧 =0.1%×20× 𝟐. 𝟏𝟑 =4.26 𝐜𝐦𝟐

Armatures minimales dans tout le voile :


➢ Ferraillage minimal du RPA

Selon le RPA99v2003La section d’armature tendue doit être inférieure à celle imposée par
RPA99 V2003 pour une zone tendue dans le voile :

𝐀𝐑𝐏𝐀
𝐦𝐢𝐧 =0.2% b LC = 0.2%× 𝟐𝟎 × 𝟑. 𝟐𝟓 = 𝟏𝟑 𝐜𝐦
𝟐

➢ Ferraillage minimal du (BAEL91/ Modifié 99) :


D’après le (BAEL91/ Modifié 99), La section d’armature tendue doit être inférieure à :
𝐟𝐭𝟐𝟖 𝐛 × 𝐡
𝐀 𝐬 𝐦𝐢𝐧 = 𝐦𝐚𝐱 {𝟎, 𝟐𝟑 × 𝐛 × 𝐡 × ; }
𝐟𝐞 𝟏𝟎𝟎𝟎
2.1 20 × 325
As min = max {0.23 × 20 × 325 × ; } = 7.84 cm2
400 1000
Donc
𝐀 𝐬 = 𝐦𝐚𝐱{𝐀𝐁𝐀𝐄𝐋 𝐑𝐏𝐀 𝐜𝐚𝐥 𝐭𝐞𝐧𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭𝐞
𝐬𝐦𝐢𝐧 ; 𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 ; 𝐀 𝐬 ; 𝐀 𝐦𝐢𝐧 + 𝐀 𝐦𝐢𝐧 }𝐜𝐦𝟐

𝐀 𝐬 = 𝐦𝐚𝐱{𝟕. 𝟖𝟒; 𝟏𝟑; 𝟎. 𝟎𝟏; 𝟖. 𝟕𝟒}𝐜𝐦𝟐

As = 𝟏𝟑 𝐜𝐦𝟐
❖ Calcul du ferraillage horizontal :
• A_h = (τ𝑢 × e × S𝑡 )/(0.8 × fe)
• τ_u = (1.4V𝑑 )/(e × d)
➢ Ferraillage horizontale minimal du (BAEL91/ modifié 99) :

D’après le (BAEL91/ modifié99), on doit vérifier la formule suivante : 𝛕𝐮 ≤ τ̅u


0.15fc28
τ̅u = Min ( ; 4Mpa)
γb

𝛕𝐮 =(1.4 × 305.74 × 10^(−3))/(0.5 × 3.22) = 0.26 Mpa ≤ τ̅u = 𝟐. 𝟓 𝐌𝐩𝐚 … … … … 𝐂. 𝐕

A_h = (0.26 × 0.5 × 0.15)/(0.8 × 400) =0.6 𝐜𝐦𝟐

➢ Ferraillage horizontale minimal du (RPA99/ Version 2003)


Amin = 0.15% × b × h = 0.0015 × 20 × 325 = 9.75 cm2

154
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

• Cas 02 :
𝐍𝐦𝐚𝐱 = 𝟐𝟔𝟕𝟓. 𝟐𝟏 𝐦 , 𝐌 𝐜𝐨𝐫𝐩 = 𝟏𝟓. 𝟕𝟒 𝐊𝐍. 𝐦 sous la combinaison (𝐄𝐋𝐔)
𝐕𝐦𝐚𝐱= 305.74 KN

❖ Calcul du ferraillage vertical :


• Calcul des contraintes
𝐍 𝐌𝐯
𝛔𝐦𝐚𝐱 =+
{ 𝐁 𝐈
𝐍 𝐌𝐯 ′
𝛔𝐦𝐢𝐧 = −
𝐁 𝐈
Avec : L=h= 3.25 m, b=20cm, d=3.22 m, d’=0.03m
𝐡 3.25
𝐯= = = 1.62 m
𝟐 2
𝐁 = 𝐛 × 𝐡 = 0.2 × 3.25 = 0.65 m2 .
𝐛 × 𝐡𝟑 0.2 × 3.253
𝐈= = = 0.57 m4
𝟏𝟐 12
2675.21 × 10−3 15.74 × 10−3 × 1.62
𝛔𝐦𝐚𝐱 = + = 𝟒. 𝟏𝟔 𝐌𝐩𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧
0.65 0.57
2675.21 × 10−3 15.74 × 10−3 × 1.62
𝛔
{ 𝐦𝐢𝐧 = − = 𝟒. 𝟎𝟕 𝐌𝐩𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧
0.65 0.57
Donc, 𝐥𝐚 𝐬𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐬𝐭 𝐞𝐧𝐭𝐢è𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐢𝐦é𝐞.

𝐅𝐢𝐠𝐮𝐫𝐞. 𝐕. 𝟖.Section entièrement comprimée


Dans ce cas les deux contraintes de compression, la section du voile est soumise à la
compression et comme le béton résiste bien à la compression, la section d’acier sera celle
exigée par l’RPA (le ferraillage minimum).

• Ferraillage minimal :
➢ Ferraillage minimal du RPA

Selon le RPA99v2003 La section d’armature tendue doit être inférieure à celle imposée par
RPA99 V2003 pour une zone tendue dans le voile :

𝐀𝐑𝐏𝐀
𝐦𝐢𝐧 =0.2% b LC = 0.2%× 𝟐𝟎 × 𝟑. 𝟐𝟓 = 𝟏𝟑 𝐜𝐦
𝟐

155
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

➢ Ferraillage minimal du (BAEL91/ Modifié 99) :


D’après le (BAEL91/ Modifié 99), La section d’armature tendue doit être inférieure à :
𝐟𝐭𝟐𝟖 𝐛 × 𝐡
𝐀 𝐬 𝐦𝐢𝐧 = 𝐦𝐚𝐱 {𝟎, 𝟐𝟑 × 𝐛 × 𝐡 × ; }
𝐟𝐞 𝟏𝟎𝟎𝟎
2.1 20 × 325
As min = max {0.23 × 20 × 325 × ; } = 7.85 cm2
400 1000
Donc :
𝐀 𝐬 = 𝐦𝐚𝐱{𝐀𝐁𝐀𝐄𝐋 𝐑𝐏𝐀 𝐜𝐚𝐥
𝐬𝐦𝐢𝐧 ; 𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 ; 𝐀 𝐬 }𝐜𝐦
𝟐

𝐀 𝐬 = 𝐦𝐚𝐱{𝟏𝟑; 𝟕. 𝟖𝟓; 𝟎}𝐜𝐦𝟐


As = 𝟏𝟑 𝐜𝐦𝟐
❖ Calcul du ferraillage horizontal :
2
As H = Av × = 13 × 0.66 = 8.58 cm2
3
➢ Ferraillage horizontale minimal du (BAEL91/ modifié 99)
Av
As H = = 3.25 cm2
4
➢ Ferraillage horizontale minimal du (RPA99/ Version 2003)
Amin = 0.15% × b × h = 0.0015 × 20 × 3.25 = 9.75 cm2

Donc
𝐑𝐩𝐚
𝐀 𝐒 = 𝐦𝐚𝐱(𝐀 𝐒 ; 𝐀𝐛𝐚𝐞𝐥 𝐜𝐚𝐥𝐜
𝐒 , 𝐀 𝐒 )= 𝐦𝐚𝐱{𝟗. 𝟕𝟓 ; 𝟑. 𝟐𝟓 ; 𝟖. 𝟓𝟖} = 9.75 𝐜𝐦
𝟐

On doit repartitionner cette quantité en tenant en compte :


• La quantité minimale dans la zone d’about doit être supérieure ou égale à 4HA10.
• La quantité minimale dans la zone courante doit être supérieure à 0.1% de la section du
voile.
• L’espacement entre les barres verticales recommandé par l’RPA est limité comme suit
:
On adopte alors :
• 12 HA12 ; Avec As = 13.57 cm² (Pour une seule nappe).
• 2 x (10HA12) ; Avec As = 27.14 cm² (Pour les deux nappes).
Espacement des barres verticales :
En zone courante
S = 25 cm
En zone d’about
S = 15 cm
➢ Ferraillage horizontal pour une seule nappe :
Donc on adopte pour une seule nappe le ferraillage horizontal suivant :
• 14HA10 ; Avec As = 11cm²
Espacement des barres horizontaux :
St ≤ (1.5 e; 30) =30 cm
On prend
St =20 cm

156
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

➢ Ferraillage transversal des voiles :


- Les armatures transversales perpendiculaires aux faces du voile sont à prévoir d’une
densité de 4 par m² au moins dans le cas où les armatures verticales ont un diamètre inférieur
ou égal à 12 mm Les armatures transversales doivent tenir toutes les barres avec un
espacement au plus égal à 15 fois le diamètre des aciers verticaux.
- Les armatures transversales peuvent être des épingles de diamètre 6 mm lorsque les barres
longitudinales ont un diamètre inférieur ou égal à 20 mm, et de 8 mm dans le cas contraire.

-Vérification des contraintes de cisaillement


Suivant le (RPA 99 /Version2003)
D’après le (RPA 99 /Version2003/7.7.2), on doit vérifier l’inégalité suivante :
𝛕𝐛 ≤ 𝛕̅ = 𝟎. 𝟐 × 𝐟𝐜𝟐𝟖 = 𝟓𝐌𝐩𝐚
1.4 × V 1.4 × 305.74 × 10−3
𝛕𝐛 = = = 0.73 ≤ τ̅ = 𝟓𝐌𝐩𝐚 … … … . . 𝐂. 𝐕
0.9 × h × b 0.9 × 3.25 × 0.2

Suivant le (BAEL91 mod99) :


D’après le (BAEL91/ modifié99), on doit vérifier la formule suivante :
Vu 0.15fc28
τb = ≤ τ̅u = Min ( ; 4Mpa)
d×b γb
305.74 × 10−3
𝛕𝐮 = = 0.47 Mpa ≤ τ̅u = 𝟐. 𝟓 𝐌𝐩𝐚 … … … … … . 𝐂. 𝐕
3.22 × 0.2
V.4.8. Calcul du même voile après la discrétisassions
On va prendre comme exemple de calcul le voile plein nommé « v3 » situé au 1er étage faisant
2.76 m de hauteur et 3.25 m de largeur.
D’après les résultats donnés par l’ETABS, Le voile est sollicité comme suit :
𝐌𝐦𝐚𝐱 = 𝟑𝟒𝟔𝟑. 𝟒𝟖 𝐊𝐍. 𝐦 , 𝐍𝐜𝐨𝐫𝐫𝐬𝐩 = 𝟏𝟑𝟑𝟓. 𝟒𝟖 𝐊𝐍 sous la combinaison ( 𝟎. 𝟖𝐆 + 𝐄)
𝐍𝐦𝐚𝐱 = 𝟐𝟕𝟒𝟗. 𝟎𝟕𝐦 , 𝐌 𝐜𝐨𝐫𝐩 = 𝟗. 𝟐𝟐 𝐊𝐍. 𝐦 sous la combinaison (𝐄𝐋𝐔)
𝐍𝐦𝐢𝐧 = 𝟏𝟗𝟑. 𝟎𝟏 𝐊𝐍. 𝐦 , 𝐌𝐜𝐨𝐫𝐩 = 𝟏𝟕. 𝟔𝟓 𝐊𝐍. 𝐦 sous la combinaison (𝟎. 𝟖 + 𝐄)

• Cas 01 :
𝐌𝐦𝐚𝐱 = 𝟑𝟒𝟔𝟑. 𝟒𝟖 𝐊𝐍. 𝐦 , 𝐍𝐜𝐨𝐫𝐫𝐬𝐩 = 𝟏𝟑𝟑𝟓. 𝟒𝟖 𝐊𝐍 sous la combinaison ( 𝐄𝐋𝐔)
𝐕𝐦𝐚𝐱= 368.33 KN

❖ Calcul du ferraillage vertical :


• Calcul des contraintes
𝐍 𝐌𝐯
𝛔𝐦𝐚𝐱 =
+
{ 𝐁 𝐈
𝐍 𝐌𝐯 ′
𝛔𝐦𝐢𝐧 = −
𝐁 𝐈
Avec : L=h= 3.25 m, b=20cm, d= 3.22 m, d’=0.03m
𝐡 3.25
𝐯= = = 1.62 m
𝟐 2
𝐁 = 𝐛 × 𝐡 = 0.2 × 3.25 = 0.65 m2 .

157
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

𝐛 × 𝐡𝟑 0.2 × 3.253
𝐈= = = 0.57 m4
𝟏𝟐 12
1335.48 × 10−3 3463.48 × 10−3 × 1.62
𝛔𝐦𝐚𝐱 = + = 𝟏𝟏. 𝟖𝟗 𝐌𝐩𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧
0.65 0.57
1335.48 × 10−3 3463.48 × 10−3 × 1.62
{ 𝛔𝐦𝐢𝐧 = 0.65

0.57
= −𝟕. 𝟕𝟖 𝐌𝐩𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧
Donc, 𝐥𝐚 𝐬𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐢𝐦é𝐞.

𝐅𝐢𝐠𝐮𝐫𝐞. 𝐕. 𝟗:Section partiellement comprimée


L’effort de traction dans la zone tendue est donné par :
𝛔𝐛 × µ × 𝐛
𝐓=
𝟐
𝛍 = 𝐋/[(𝛔𝒂 /𝛔𝒃 ) + 𝟏] =(𝟑. 𝟐𝟓)/[((𝟏𝟏. 𝟖𝟗)/(𝟕. 𝟕𝟖)) + 𝟏] =1.28
𝐓 = (𝟕. 𝟕𝟖 × 𝟏. 𝟐𝟖 × 𝟐𝟎𝟎)/𝟐= 995.84 N=0.99584 KN
La section d’acier nécessaire est donnée par :
𝐀 𝒔 = 𝐓/((𝐟𝒆 /𝛄𝒔 ) )=0.28 cm²
Longueur de la partie tendue 𝐋𝐭 :
𝐀𝐭𝐞𝐧𝐝𝐮
𝐦𝐢𝐧 =0.2%b× 𝐋𝐭
𝐋𝒕 = (𝛔𝐦𝐢𝐧 × 𝐋)/(𝛔𝐦𝐢𝐧 + 𝛔𝐦𝐚𝐱 ) =(𝟕. 𝟕𝟖 × 𝟑. 𝟐𝟓)/(𝟕. 𝟕𝟖 + 𝟏𝟏. 𝟖𝟗)=1.28 m

Atendu
min =0.2%×20×1.28 =5.12 𝐜𝐦𝟐

Armatures minimales dans la zone comprimée :

𝐀𝐜𝐨𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭𝐞
𝐦𝐢𝐧 =0.1%×b× 𝐋𝐜

𝐋𝐜 = 𝐋 − 𝐋𝐭 = 3.25-1.28 = 1.97 m

𝐀𝐜𝐨𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭𝐞
𝐦𝐢𝐧 =0.1%×20× 𝟏. 𝟗𝟕 = 𝟑. 𝟗𝟒𝐜𝐦𝟐

Armatures minimales dans tout le voile :


➢ Ferraillage minimal du RPA

Selon le RPA99v2003La section d’armature tendue doit être inférieure à celle imposée par
RPA99 V2003 pour une zone tendue dans le voile :

𝐀𝐑𝐏𝐀
𝐦𝐢𝐧 =0.2% b LC = 0.2%× 𝟐𝟎 × 𝟑. 𝟐𝟓 = 𝟏𝟑 𝐜𝐦
𝟐

158
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

➢ Ferraillage minimal du (BAEL91/ Modifié 99) :


D’après le (BAEL91/ Modifié 99), La section d’armature tendue doit être inférieure à :
𝐟𝐭𝟐𝟖 𝐛 × 𝐡
𝐀 𝐬 𝐦𝐢𝐧 = 𝐦𝐚𝐱 {𝟎, 𝟐𝟑 × 𝐛 × 𝐡 × ; }
𝐟𝐞 𝟏𝟎𝟎𝟎
2.1 20 × 325
As min = max {0.23 × 20 × 325 × ; } = 7.84 cm2
400 1000
Donc
𝐀 𝐬 = 𝐦𝐚𝐱{𝐀𝐁𝐀𝐄𝐋 𝐑𝐏𝐀 𝐜𝐚𝐥 𝐭𝐞𝐧𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭𝐞
𝐬𝐦𝐢𝐧 ; 𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 ; 𝐀 𝐬 ; 𝐀 𝐦𝐢𝐧 + 𝐀 𝐦𝐢𝐧 }𝐜𝐦𝟐

𝐀 𝐬 = 𝐦𝐚𝐱{𝟕. 𝟖𝟒; 𝟏𝟑; 𝟎. 𝟐𝟖; 𝟗. 𝟎𝟔}𝐜𝐦𝟐


As = 𝟏𝟑 𝐜𝐦𝟐

❖ Calcul du ferraillage horizontal :


• A_h = (τ𝑢 × e × S𝑡 )/(0.8 × fe)
• τ_u = (1.4V𝑑 )/(e × d)

➢ Ferraillage horizontale minimal du (BAEL91/ modifié 99) :

D’après le (BAEL91/ modifié99), on doit vérifier la formule suivante : 𝛕𝐮 ≤ τ̅u


0.15fc28
τ̅u = Min ( ; 4Mpa)
γb

𝛕𝐮 =(1.4 × 368.33 × 10^(−3))/(0.3 × 3.22) = 0.53 Mpa ≤ τ̅u = 𝟐. 𝟓 𝐌𝐩𝐚 … … … … 𝐂. 𝐕

Aℎ = (0.53 × 0.3 × 0.15)/(0.8 × 400) =0.7 𝐜𝐦𝟐

➢ Ferraillage horizontale minimal du (RPA99/ Version 2003)


Amin = 0.15% × b × h = 0.0015 × 20 × 325 = 9.75 cm2

Cas 02 :
𝐍𝐦𝐚𝐱 = 𝟐𝟕𝟒𝟗. 𝟎𝟕𝐦 , 𝐌 𝐜𝐨𝐫𝐩 = 𝟗. 𝟐𝟐 𝐊𝐍. 𝐦 sous la combinaison (𝐄𝐋𝐔)
𝐕𝐦𝐚𝐱= 368.33 KN

❖ Calcul du ferraillage vertical :


• Calcul des contraintes
𝐍 𝐌𝐯
𝛔𝐦𝐚𝐱 = +
{ 𝐁 𝐈
𝐍 𝐌𝐯 ′
𝛔𝐦𝐢𝐧 = −
𝐁 𝐈
Avec : L=h= 3.5 m, b=20cm, d= 3.47 m, d’=0.03m
𝐡 3.25
𝐯= = = 1.62 m
𝟐 2
𝐁 = 𝐛 × 𝐡 = 0.2 × 3.25 = 0.65 m2 .
𝐛 × 𝐡𝟑 0.2 × 3.253
𝐈= = = 0.57 m4
𝟏𝟐 12

159
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

2749.04 × 10−3 9.22 × 10−3 × 1.62


𝛔𝐦𝐚𝐱 = + = 𝟒. 𝟐𝟓 𝐌𝐩𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧
0.65 0.57
2749.04 × 10−3 9.22 × 10−3 × 1.62
{𝛔𝐦𝐢𝐧 =
0.65

0.57
= 𝟒. 𝟐𝟎 𝐌𝐩𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧
Donc, 𝐥𝐚 𝐬𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐬𝐭 𝐞𝐧𝐭𝐢è𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐢𝐦é𝐞.

𝐅𝐢𝐠𝐮𝐫𝐞. 𝐕. 𝟏𝟎:Section entièrement comprimée


Dans ce cas les deux contraintes de compression, la section du voile est soumise à la
compression et comme le béton résiste bien à la compression, la section d’acier sera celle
exigée par l’RPA (le ferraillage minimum).

• Ferraillage minimal :
➢ Ferraillage minimal du RPA

Selon le RPA99v2003 La section d’armature tendue doit être inférieure à celle imposée par
RPA99 V2003 pour une zone tendue dans le voile :

𝐀𝐑𝐏𝐀
𝐦𝐢𝐧 =0.2% b LC = 0.2%× 𝟐𝟎 × 𝟑. 𝟐𝟓 = 𝟏𝟑 𝐜𝐦
𝟐

➢ Ferraillage minimal du (BAEL91/ Modifié 99) :


D’après le (BAEL91/ Modifié 99), La section d’armature tendue doit être inférieure à :
𝐟𝐭𝟐𝟖 𝐛 × 𝐡
𝐀 𝐬 𝐦𝐢𝐧 = 𝐦𝐚𝐱 {𝟎, 𝟐𝟑 × 𝐛 × 𝐡 × ; }
𝐟𝐞 𝟏𝟎𝟎𝟎
2.1 20 × 325
As min = max {0.23 × 20 × 325 × ; } = 7.85 cm2
400 1000
Donc
𝐀 𝐬 = 𝐦𝐚𝐱{𝐀𝐁𝐀𝐄𝐋 𝐑𝐏𝐀 𝐜𝐚𝐥
𝐬𝐦𝐢𝐧 ; 𝐀 𝐬𝐦𝐢𝐧 ; 𝐀 𝐬 }𝐜𝐦
𝟐

𝐀 𝐬 = 𝐦𝐚𝐱{𝟏𝟑; 𝟕. 𝟖𝟓; 𝟎}𝐜𝐦𝟐

As = 𝟏𝟑 𝐜𝐦𝟐
❖ Calcul du ferraillage horizontal :
2
As H = Av × = 13 × 0.66 = 8.58 cm2
3
➢ Ferraillage horizontale minimal du (BAEL91/ modifié 99)
Av
As H = = 3.25 cm2
4

160
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

➢ Ferraillage horizontale minimal du (RPA99/ Version 2003)


Amin = 0.15% × b × h = 0.0015 × 20 × 3.25 = 9.75 cm2
Donc
𝐑𝐩𝐚
𝐀 𝐒 = 𝐦𝐚𝐱(𝐀 𝐒 ; 𝐀𝐛𝐚𝐞𝐥 𝐜𝐚𝐥𝐜
𝐒 , 𝐀 𝐒 )= 𝐦𝐚𝐱{𝟗. 𝟕𝟓 ; 𝟑. 𝟐𝟓 ; 𝟖. 𝟓𝟖} = 9.75 𝐜𝐦
𝟐

On doit repartitionner cette quantité en tenant en compte :


• La quantité minimale dans la zone d’about doit être supérieure ou égale à 4HA10.
• La quantité minimale dans la zone courante doit être supérieure à 0.1% de la section du
voile.
• L’espacement entre les barres verticales recommandé par l’RPA est limité comme suit
:
On adopte alors :
• 12 HA12 ; Avec As = 13.57 cm² (Pour une seule nappe).
• 2 x (10HA12) ; Avec As = 27.14 cm² (Pour les deux nappes).
Espacement des barres verticales :
En zone courante
S = 25 cm
En zone d’about
S = 15 cm
➢ Ferraillage horizontal pour une seule nappe :
Donc on adopte pour une seule nappe le ferraillage horizontal suivant :
• 14HA10 ; Avec As = 11cm²
Espacement des barres horizontaux :
St ≤ (1.5 e; 30) =30 cm
On prend
St =20 cm

➢ Ferraillage transversal des voiles :


- Les armatures transversales perpendiculaires aux faces du voile sont à prévoir d’une
densité de 4 par m² au moins dans le cas où les armatures verticales ont un diamètre inférieur
ou égal à 12 mm Les armatures transversales doivent tenir toutes les barres avec un
espacement au plus égal à 15 fois le diamètre des aciers verticaux.
- Les armatures transversales peuvent être des épingles de diamètre 6 mm lorsque les barres
longitudinales ont un diamètre inférieur ou égal à 20 mm, et de 8 mm dans le cas contraire.
-Vérification des contraintes de cisaillement
Suivant le (RPA 99 /Version2003)
D’après le (RPA 99 /Version2003/7.7.2), on doit vérifier l’inégalité suivante :
𝛕𝐛 ≤ 𝛕̅ = 𝟎. 𝟐 × 𝐟𝐜𝟐𝟖 = 𝟓𝐌𝐩𝐚
1.4 × V 1.4 × 368.33 × 10−3
𝛕𝐛 = = = 0.88 ≤ τ̅ = 𝟓𝐌𝐩𝐚 … … … . . 𝐂. 𝐕
0.9 × h × b 0.9 × 3.25 × 0.2

161
Chapitre V Ferraillage des éléments porteurs

Suivant le (BAEL91 mod99) :


D’après le (BAEL91/ modifié99), on doit vérifier la formule suivante :
Vu 0.15fc28
τb = ≤ τ̅u = Min ( ; 4Mpa)
d×b γb
368.33 × 10−3
𝛕𝐮 = = 0.57 Mpa ≤ τ̅u = 𝟐. 𝟓 𝐌𝐩𝐚 … … … … … . 𝐂. 𝐕
3.22 × 0.2

Figure V.11. Schéma ferraillage du voile plus sollicité

Pourcentage d’erreurs :

Non discrétiser Avec discrétisations


N max M,corr Mmax Ncorr Nmax Mcorr Mmax Ncorr
Voile plein 2675.21 15.74 3293.44 1885.04 2749.07 9.22 3463.48 1335.48
Tableau V.12.Tableaux d’effort avec les deux méthodes

Nmax(%) Mcorr(%) Mmax (%) Ncorr (%)


3 42 4.90 29.15
Tableau V.13 : pourcentage d’erreurs par les deux méthodes

Remarque :

On remarque l’effet direct de la discrétisation sur les voiles en termes d’efforts et de ferraillage,
finalement la discrétisation nous permet d’amoindrir les efforts dans les voiles d’un taux qui
peut avoisiner les 42%, donc de minimiser le ferraillage chose qui va nous permettre d’assurer
un gain économique sans pour autant toucher à la sécurité

162
Chapitre 6

Etude des fondations


Chapitres VI Etude de l’infrastructure

VI.1. Introduction
Les fondations d’une construction sont constituées par les parties de l’ouvrage qui sont en
contact avec le sol auquel elles transmettent les charges de la superstructure. Un choix judicieux
du système de fondations doit toujours satisfaire les exigences concernant la sécurité (capacité
portante) et l’aptitude au service. De plus, des considérations d’ordre économique, esthétique
et d’impact sur l’environnement sont à respecter. L’ingénieur des structures est généralement
confronté à plusieurs solutions possibles et doit opérer des choix concernant le :

• Taux de travail sur le sol.


• Genre de structure (souple, rigide).
• Type de fondations.

Le choix de la fondation doit satisfaire les critères suivants :

• Stabilité de l’ouvrage (rigide).


• Facilite d’exécution (coffrage).
• Économie (ferraillage).

VI.2. Etude du laboratoire du sol


• Le terrain est plat.
• La contrainte admissible recommandée est de : 1.60 bars.
• Le laboratoire conseille de projeter les fondations dans sol à partir de 2 m de
profondeur.

VI.3. Choix et type de fondations


Pour le choix de type de semelle, nous supposons en premier lieu, que les semelles de notre
projet sont des semelles isolées. Le dimensionnement du coffrage de ces semelles s’effectuera
à l’état limite de service sous l’effort normal maximal dans les éléments les plus chargés
statiquement.

La surface de la semelle se calculera comme suit :

𝐍𝐬𝐞𝐫
𝐒𝐞𝐦𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐢𝐬𝐨𝐥é 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐨𝐭𝐞𝐚𝐮 (𝐀 × 𝐁) ≥
𝛔𝐬
̅̅̅
𝐍𝐬𝐞𝐫
𝐬𝐞𝐦𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐮𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐯𝐨𝐢𝐥𝐞(𝐀 × 𝐋) ≥
{ 𝛔𝐬
̅̅̅

A, L et B sont les dimensions des semelles, voir figures ci-après :

Figure VI.1: Semelle isolée. Figure VI.2: Semelle filante.

164
Chapitres VI Etude de l’infrastructure

Figure VI.3: Dimensions du radier générale.

Avec un taux de travail admissible du sol d’assise qui est égale à 2 bars, il y a lieu de projeter
à priori, des fondations superficielles de type :

✓ Semelle isolée.
✓ Semelle filante.
✓ Radier général.
Stot des fondation
Si = ≤ 50% ⇒ semelles(isolées, filantes)
Stot de projet
Stot des fondation
Si = ≥ 50% ⇒ radier général
Stot de projet
Sachant que :

∑ Nser
Stot =
σsol

On a : Nser = 14603.46+2127.76 = 16731.22 KN

∑ Nser 16731.22
Stot = = = 104.57 m²
σsol 160
✓ La somme des surfaces des semelles sous différent éléments =
✓ Surface de la structure :
𝐒𝐭𝐨𝐭 𝐁𝐋𝐎𝐂 = 𝟏𝟔𝟒. 𝟔𝟓 𝐦²

∑ surfaces des semelles 104.57


× 100 = = 𝟔𝟑. 𝟓𝟏%
surface totale du bloc 164.65
𝟔𝟑. 𝟓𝟏% > 𝟓𝟎%
On remarque que la somme de la surface des semelles est supérieure à la moitié de la surface
totale. Donc, On adopte un radier.

165
Chapitres VI Etude de l’infrastructure

VI.4. Pré dimensionnement du radier


VI.4.1. La hauteur du radier
a) Selon la condition d’épaisseur minimale

La hauteur du radier doit avoir au minimum 25cm

b) Selon la condition de rigidité


Pour que le radier soit considéré comme étant rigide il faut que :
𝟏⁄
𝟒𝐄𝐈 𝟒
𝐋𝐞 = [ ]  𝟐 𝐋𝐦𝐚𝐱 / 
𝐊𝐛
Avec :
Le : Longueur élastique.
E : module d’élasticité différé du béton est pris égal à E = 2000000 Mpa
b : Largeur de la bande de 1m du radier.
I : inertie d’une bande de 1m de largeur I = (b.h3) / 12
K : Coefficient de raideur du sol, rapporté à l’unité de surface. Pour un sol moyen
(K = 40000KN/m3)
𝟑
𝟒𝟖 𝐊𝐋𝐦𝐚𝐱 𝟒
𝐡𝐧 > √
𝐄 𝟒

3 48 × 40000 × 4.854
𝐡𝐧 > √ = 𝟎. 𝟐𝟑𝟑𝐦
200000000 × 3.144
VI.4.2. Epaisseur de la dalle
La hauteur de la dalle du radier doit satisfaire les 2 conditions suivantes :

Lmax 4.85
𝐡𝐝 ≥ = = 𝟎. 𝟐𝟓𝐦
20 20
𝐡𝐝 ≥ 𝟐𝟓 𝐜𝐦
𝐡𝐝 = 𝟒𝟎 𝐜𝐦
VI.4.3. Poutres de libage (Nervure)
Hauteur
Pour pouvoir assimiler le calcul du radier à un plancher infiniment rigide, la hauteur de la poutre
de libage doit vérifier la condition suivante :

𝐋𝐦𝐚𝐱 485
𝐡𝐧 ≥ ; 𝐡𝐧 ≥ → 𝐡𝐧 = 48.5 𝐜𝐦
10 10
On adopte 𝐡𝐧 = 𝟎. 𝟖 𝐦.
➢ Débord du radier
𝐒𝐝é𝐛𝐨𝐫𝐝 = 𝐃 × 𝐏

𝐃 ≥ 𝐦𝐚𝐱(𝐡𝐧 ⁄2 ; 30𝐜𝐦) = 𝐦𝐚𝐱 (40; 30) → 𝐃 = 60𝐜𝐦

⇒ 𝐒𝐃é𝐛𝐨𝐫𝐝 = 0.6 × 56.1 = 𝟑𝟐. 𝟓𝟐𝐦𝟐

166
Chapitres VI Etude de l’infrastructure

P : Périmètre du bâtiment

D’après les calculs précédents on adopte le dimensionnement suivant :

• hd =40 cm…………………….... La Hauteur totale du radier


• hn = hr = 0.8 m ……………… Hauteur de poutre de libage.
• 𝐒𝐃é𝐩𝐨𝐫𝐭 =33.66 m² …....................... Surface de débord
• SRAD = 198.31 m² …....................... Surface de Radier.

Vérifie les calculs qui suit

VI.5. Vérifications du radier :


VI.5.1. Vérification de cisaillement :
𝐕𝐮 𝟎. 𝟏𝟓 × 𝐟𝐜𝟐𝟖
𝛕𝐮 = ≤ 𝐦𝐢𝐧 ( ; 𝟒𝐌𝐩𝐚)
𝐛𝐝 𝛄𝐛
𝐪𝐮 × 𝐋𝐦𝐚𝐱 𝐍𝐮 × 𝐋𝐦𝐚𝐱
𝐕𝐮 = = 𝐞𝐭 𝐝 = 𝟎. 𝟗 × 𝐡
𝟐 𝟐 × 𝐒𝐫𝐚𝐝𝐢𝐞𝐫
𝐍𝐮 × 𝐋𝐦𝐚𝐱 16731.22 × 4.85 × 10−3
𝛕𝐮 = = = 𝟎. 𝟖𝟎𝐌𝐩𝐚
𝟐 × 𝐒𝐫𝐚𝐝 × 𝐛 × 𝐝 2 × 179.17 × 0.8 × 0.35
𝛕𝐮 = 𝟎. 𝟖𝟎 𝐌𝐏𝐚 ≤ 𝟐. 𝟓 𝐌𝐩𝐚 … 𝐂. 𝐕

VI.5.2. Vérification au non – poinçonnement


𝐍𝐮 ≤ 0,045 × 𝐮𝐜 × 𝐡𝐧 × 𝐟𝐜28

Nu : Charge de calcul vis-à-vis de l’ELU.

uc : Périmètre de du contour cisaillé projeté sur le plan moyen du radier.

hn : est la hauteur de la nervure.

Pour le poteau le plus sollicité :

𝐮𝐜 = 2 × (𝐚 + 𝐛 + 2𝐡)

Pour le voile le plus sollicité pour une bande de 1mètre :

𝐮𝐜 = 2 × (𝐚 + 1 + 2𝐡)

1. Pour le poteau le plus sollicité :


𝐍𝐮 = 1191.94 𝐊𝐍 𝐞𝐭 𝐮𝐜 = 2 × (0,35 + 0,45 + 2 × 0.8) = 4.8 𝐦

𝐍𝐮 = 1191.94 𝐊𝐍 ≤ 0,045 × 4.8 × 1000 × 0.8 × 25 = 4320 𝐊𝐍 … 𝐂𝐕

2. Pour le voile le plus sollicité :

𝐍𝐮 = 2717.16𝐊𝐍 𝐞𝐭 𝐮𝐜 = 2 × (0,2 + 1 + 2 × 0.8) = 5.6 𝐦 … 𝐂𝐕

167
Chapitres VI Etude de l’infrastructure

𝐍𝐮 = 2717.16 𝐊𝐍 ≤ 0,045 × 5.6 × 1000 × 0.8 × 25 = 5040 𝐊𝐍 … 𝐂𝐕

VI.5.3. Vérification de l’effet de sous pression


Nous devons vérifier que sous l’effet de sous pression hydrostatique, le bâtiment ne soulève
pas.

𝐏 ≥ 𝛂 × 𝐒𝐫𝐚𝐝 × 𝛄𝐞𝐚𝐮 × 𝐳

Z : profondeur de l’infrastructure.

𝛄 : Poids volumique de l’eau (𝛄 = 10KN/m3).


𝛂 : Coefficient de sécurité vis-à-vis du soulèvement (α =1,5).
𝐏 = 𝐆𝐛𝐚𝐭𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭 + 𝐆𝐫𝐚𝐝𝐢𝐞𝐫

• 𝐏 = 14840.75 + (25 × 0.8 × 179.17) = 18424.15 𝐊𝐍


• 𝐏 = 18424.15 ≥ 1,5 × 179.17 × 10 × 2 = 5375.10 𝐊𝐍 … . 𝐂. 𝐕

VI.5.4. Vérification de la stabilité au renversement

Le radier est sollicité par les efforts normaux et les moments fléchissant d’où la vérification du
radier est concentrée à la vérification des contraintes du sol sur le radier.

➢ Efforts normaux dues aux charges verticales

➢ Efforts de renversement dû aux séismes

D’où

𝐌 = 𝐌0 + 𝐓0 × 𝐡

M0 : moment sismique à la base de la structure (moment de renversement).

T0 : effort tranchant à la base de la structure.

h : profondeur de l’infrastructure.

Après les calculs RDM, on trouve :

Figure VI.4: Modélisation et Déformations de radier

168
Chapitres VI Etude de l’infrastructure

✓ Calcul du centre de gravité du radier

∑𝐅𝐭 𝐗 𝐢 + ∑𝐌𝐲𝐢
𝐗𝐆 = = 8.72 m
∑𝐒𝐅𝐭
∑𝐅𝐭 𝐘𝐢 + ∑𝐌𝐱𝐢
𝐘𝐆 = = 4.42 m
∑𝐒𝐅𝐭

✓ Calcul des moments d’inerties du radier

𝐈𝐱𝐱 = 1806.84 𝐦4

𝐈𝐲𝐲 = 5973.04 𝐦4

✓ Calcul du centre de pression

∑𝐒𝐢 𝐗 𝐢
𝐗 𝐜𝐩 = = 𝟖. 𝟔𝟒 𝐦
∑𝐒𝐢
∑𝐒𝐢 𝐘𝐢
𝐘𝐜𝐩 = = 𝟒. 𝟕𝟕 𝐦
∑𝐒𝐢

✓ Calcul d’excentricité :
𝐞𝐱 =𝐗 𝐆 − 𝐗 𝐜𝐩 =0.08

𝐞𝐲 =𝐘𝐆 − 𝐘𝐜𝐩 =0. 35

➢ Vérification des contraintes

Dans le cas d’un radier de forme rectangulaire :


Ft e
σmax = L (1 + 6 Lx )
x ×Ly x
➢ sens X { Ft ex
σmin = L (1 − 6 L )
x ×Ly x

Ft e
σmax = L (1 + 6 y )
x ×Ly Ly
➢ sens Y {
Ft ey
σmin = L (1 − 6 )
x ×Ly Ly

169
Chapitres VI Etude de l’infrastructure

D’après (RPA99 révisées 2003/A.10.1.4.1) :

3 × 𝛔1 + 𝛔2
𝛔𝐦 = ≤ 𝛔𝐬𝐨𝐥
4
Point X Y G Q Ft Mx My Ft*xi Ft*yi
1 17,45 4,85 459,09 49,92 509,01 0,984 0,929 8882,225 2468,699
2 17,45 8,85 814,61 106,25 920,86 2,719 0,059 16069,01 8149,611
3 13,75 4,85 733,29 134,67 867,96 0,794 -0,455 11934,45 4209,606
4 13,75 8,85 548,44 120,91 669,35 1,644 0,255 9203,563 5923,748
5 10,3 4,85 865,98 132,36 998,34 1,507 -1,772 10282,9 4841,949
6 10,3 8,85 646,7 107,54 754,24 2,35 -0,27 7768,672 6675,024
7 0 4,85 464,04 50,03 514,07 0,609 -1,229 0 2493,24
8 0 8,85 802,95 105,28 908,23 1,947 -0,552 0 8037,836
9 3,7 4,85 724,49 132,25 856,74 0,556 0,23 3169,938 4155,189
10 3,7 8,85 538,18 118,38 656,56 1,4 -0,393 2429,272 5810,556
11 7,05 4,85 852,77 132,21 984,98 1,165 0,697 6944,109 4777,153
12 7,05 8,85 639,04 106,32 745,36 2,219 -0,035 5254,788 6596,436
13 0 0 677,39 43,23 720,62 2,457 -0,802 0 0
14 3,7 0 456,56 65,11 521,67 3,02 -0,456 1930,179 0
15 7,05 0 605,82 100,98 706,8 2,118 1,489 4982,94 0
16 10,3 0 625,57 105,11 730,68 2,293 3,106 7526,004 0
17 13,75 0 412,03 66,5 478,53 3,288 0,22 6579,788 0
18 17,45 0 596,64 43,64 640,28 3,265 -0,41 11172,89 0
123 16,05 8,85 268,59 36,05 304,64 0,322 0,044 4889,472 2696,064
124 16,05 0 178,38 10,93 189,31 0,386 -0,146 3038,426 0
126 17,45 1,4 236,06 27,11 263,17 0,948 -0,036 4592,317 368,438
127 17,45 7,45 216,95 20,95 237,9 0,691 0,012 4151,355 1772,355
128 1,4 8,85 264,92 36,35 301,27 0,243 -0,235 421,778 2666,24
129 0 7,45 223,98 21,39 245,37 0,465 -0,086 0 1828,007
130 1,4 0 217,31 11,97 229,28 0,305 -0,323 320,992 0
131 0 1,4 250,88 26,57 277,45 0,706 -0,115 0 388,43
423 10,3 7,35 278,95 39,83 318,78 0,762 -0,066 3283,434 2343,033
424 7,05 7,35 277,21 39,34 316,55 0,716 -0,022 2231,678 2326,643
425 10,3 1,5 349,84 64,89 414,73 1,588 0,705 4271,719 622,095
426 7,05 1,5 354,94 68,14 423,08 -0,78 0,63 2982,714 634,62
722 8,9 1,504 11,39 1,88 13,27 0 0,166 118,103 19,95808
1192 10,3 1,504 10,46 1,68 12,14 0 0 125,042 18,25856
sum 16731,22 40,687 1,139 144557,8 79823,19

Tableau VI.1 : l’effort normal et les moments à la base à ELS

170
Chapitres VI Etude de l’infrastructure

VI.5.5. Vérification de la contrainte maximale dans le sol :


• Calcul des contraintes (ELU) :

➢ Sens x-x :
Ft ex 22906.31 0.08
σmax = (1 + 6 ) σmax = (1 + 6 ) = 118.28 KN⁄m2
Lx × Ly Lx 19 × 10.45 19
sens X ={
Ft ex 22906.31 0.08
σmin = (1 − 6 ) σmin = (1 − 6 ) = 112.45 KN⁄m2
{ Lx × Ly Lx 19 × 10.45 19

Contrainte moyenne due au poids propre du radier :

𝛔radier =γmoy × ht
γbeton+ γremblai 18+25
Avec : γmoy = = = 21.5 𝐊𝐍⁄𝐦3
2 2

𝛔radier =21.5 × 0.8 = 17.2

3 × 𝛔1 + 𝛔2
𝛔𝐦 = + 𝛔radier ≤ 𝛔𝐬𝐨𝐥 = 𝟏𝟑𝟒. 𝟎𝟐 𝐊𝐍⁄𝐦2 ≤ 𝟏𝟔𝟎 𝐊𝐍⁄𝐦2 … 𝐂. 𝐕
4
➢ Sens y-y

Contrainte moyenne due au poids propre du radier :

Ft ey 22906.31 0.35
σmax = (1 + 6 ) σmax = (1 + 6 ) = 128.11 KN⁄m2
Lx × Ly Ly 19 × 10.45 10.45
sens Y ={
Ft ey 22906.31 0.35
σmin = (1 − 6 ) σmin = (1 − 6 ) = 102.61 KN⁄m2
{ Lx × Ly Ly 19 × 10.45 10.45

𝛔radier =γmoy × ht
γbeton+ γremblai 18+25
Avec : γmoy = = = 21.5 𝐊𝐍⁄𝐦3
2 2

𝛔radier =21.5 × 0.8 = 17.2

3 × 𝛔1 + 𝛔2
𝛔𝐦 = + 𝛔radier ≤ 𝛔𝐬𝐨𝐥 = 𝟏𝟑𝟖. 𝟗𝟑 𝐊𝐍⁄𝐦𝟐 ≤ 160 𝐊𝐍⁄𝐦2 … 𝐂. 𝐕
4
On prend la plus grande valeur de contrainte: бmax=138.93 KN/m2

• Calcul des contraintes (ELS) :

➢ Sens x-x :
σmoy = 102.53 KN/m2

➢ Sens y-y :
σmoy = 109.93 KN/m2

On prend la plus grande valeur de contrainte: бmax= 109.93 KN/m2

171
Chapitres VI Etude de l’infrastructure

Remarque : on tant que la surface du radier est inferieur a la surface total de bloc, on ne pas
besoin d’un debordement . Apres la verification des contraintes l’adoptation d’un
debordement est unitile.

VI.5.6. Vérification de la stabilité du radier (0,8G  E)


Selon (RPA99 révisées 2003/A.10.1.5) quel que soit le type de fondations (superficielles
ou profondes) on doit vérifier que l'excentrement de la résultante des forces verticales
gravitaires et des forces sismiques reste à l’intérieur de la moitié centrale de la base des éléments
de fondation résistant au renversement, c.-à-d. qu’on doit vérifier la condition suivante :

𝐌𝐫𝐞𝐧𝐯 𝐥
𝐞= ≤
𝐍 4
e : L’excentricité de la résultante des charges verticales.
M : Moment dû au séisme à la base.
N : Charge verticale permanente.
L : Longueur du bâtiment.
𝐍 = 0,8𝐆 ± 𝐄

Le tableau suivant récapitule les résultats de calcul :

Moment à la e=
Sens N L/4 e = Mren/N < L/4
base Mren/N
x-x 100.87 43.31 2.32 4.45 𝐂𝐨𝐧𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐕é𝐫𝐢𝐟𝐢é𝐞
y-y 57.29 82.95 0.7 2.31 𝐂𝐨𝐧𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐕é𝐫𝐢𝐟𝐢é𝐞
Tableau VI.2. : Vérification du renversement - non soulèvement.

VI.6. Ferraillage du radier


Le radier fonctionne comme un plancher renversé appuyée sur les nervures vers le haut.

VI.6.1. Ferraillage de la dalle du radier


Pour le ferraillage, afin de simplifier les calculs nous considèrerons le panneau le plus sollicité,
et nous généraliserons le ferraillage pour le reste des panneaux.

Le radier se calcul sous l'effet des sollicitations suivante :

✓ ELU :
𝐏𝐔 = 𝟐𝟐𝟑𝟕𝟔. 𝟐 𝐊𝐍

qu = Pu x 1m / S. radier = 22376.2/198.31 = 112.83 KN/ml.

✓ ELS :
𝐏𝐒𝐞𝐫 = 𝟏𝟔𝟑𝟖𝟏. 𝟓𝟔 𝐊𝐍

qs = Ps x 1m / S. radier = 16381.56/ 419.52 = 82.60 KN/ml.

172
Chapitres VI Etude de l’infrastructure

✓ Identification du panneau le plus sollicité

Figure VI.5: plan de radier.

𝐋𝐱 = 3.70 𝐦 𝐞𝐭 𝐋𝐲 = 4.85 𝐦

On prend le panneau du radier le plus sollicité avec la contrainte moyenne du radier sous la
combinaison (1.35G+1.5Q)

Calcul des sollicitations :

Lx 3.7
α= = = 0.76 ⇒ 0,4 ≤ α ≤ 1
Ly 4.85

Calcul des moments :

Les panneaux constituant le radier sont uniformément chargés et seront calculés comme des
dalles appuyées sur quatre cotés et chargées par la contrainte du sol, pour cela on utilise la
méthode de PIGEAUD pour déterminer les moments unitaires  x ,  y qui dépend du
coefficient de POISON et de rapport :  = L x / L y.

Si : 0<  < 0,4 ………………………. La dalle porte dans un seul sens

M x= q L2 x / 8

MY = 0

Si : 0,4<  <1 ………………………. La dalle porte dans les deux seuls sens

1
M x =  x .L2x x =
8.(1 + 2,4  3 )

My = yMx  y =  3 (1,9 − 0,9  )

173
Chapitres VI Etude de l’infrastructure

Pour le calcul, on suppose que les panneaux sont partiellement encastrés aux niveaux des
appuis. D’où on déduit les moments en travée et les moments sur appuis.

-Si le panneau considéré est continu au-delà des appuis (panneau intermédiaire)

• Moment en travée :( Mtx= 0,75. Mx ; Mty= 0,75.My )


• Moment sur appuis :( Max= 0,5. Mx ; May= 0,5.My )
- Si le panneau considéré est un panneau de rive

• Moment en travée : ( Mtx= 0,85. Mx ; Mty= 0,85.My )


• Moment sur appuis : (Mtx= 0,3. Mx ; Mty= 0,3.My )
Les moments sur appuis et en travées doivent respecter l’inégalité suivante :

M t + (M ad + M ag) /2 ≥ 1.25 M 0

• Ferraillage longitudinal : le ferraillage est déterminé par le calcul d’1 section rectangulaire
en flexion simple.
• Ferraillage transversal : les armatures transversales d’effort tranchant ne sont pas à prévoir
si les deux conditions suivantes sont remplies :
• La dalle est bétonnée sans reprise de bétonnage dans toute son épaisseur.
• V u ≤ 0.05fc28 ; V u : effort tranchant maximum à l’ELU.
Les résultats sont donnés sous forme de tableau.

Application:

Ρ = Lx/Ly = 3,70/4,85 = 0,76

Mx = µx. бmoy.(Lx)2

My = µy.Mx

E.L.U: v = 0
1 1
μx = 8.(1+2,4ρ3) = 8.(1+2,4.0,763) ⇒ µx= 0,061

μy = ρ3 (1,9 − 0,9ρ) = 0,763 (1,9 − 0,9x0,76) ⇒ µy= 0,53

Sens x-x: « panneau intermédiaire »

Mx = µx. бmoy.(Lx)2 = 0,061×138.93×(3,70)2  Mx = 116.01 KN.m

Alors :
Mtx=0.85Mx = 98.61 KNm

Max int = 0,50Mx = 58 KN.m

Maxriv=0.30Mx= 34.80 KN.m

174
Chapitres VI Etude de l’infrastructure

Sens y-y:

My = µy.Mx= 61.48 KN.m

Alors :
Mty = 0.85My = 52.26 KN.m

Mayint = 0.50My = 30.74 KN.m

Mayrive = 0.30My = 18.44 KN.m

Calcul des sections d’armatures :

Mu
μ= α = 1.25(1 − √(1 − 2μ)
bd2 σb
M
Z = d(1 − 0.4α) As = Zσu
s

Le calcul se fait pour une bande de « b=1m ».


Section minimale :

0,23. b. d. ft28
Amin = = 3.80 cm2
fe

Espacement maximal :

Et travée :

St ≤ min (3.h ; 33cm) = 33cm

Sur appui :

St ≤ min (3.h; 33cm) = 33cm

On adopte : St=18 cm

Tableau de calcul :

Mu b d Z As Adopté
µ α Amin
(KN.m) (cm) (cm) (cm) (cm2) (Cm2)

Travée 98,61 100 36 0,0536 0,0689 35,008 8,09 4,35 6T14=9,24

Appui
sens 34,8 100 36 0,0189 0,0239 35,656 2,80 4,35 6T14=9,24
rive
X-X
Appui
58 100 36 0,0315 0,0400 35,423 4,70 4,35 6T14=9,24
inter

175
Chapitres VI Etude de l’infrastructure

Travée 52,26 100 36 0,0284 0,0360 35,481 4,23 4,35 6T14=9,24

Appui
sens 18,44 100 36 0,0100 0,0126 35,819 1,48 4,35 6T14=9,24
rive
Y-Y
Appui
30,74 100 36 0,0167 0,0211 35,697 2,47 4,35 6T14=9,24
inter

Tableau VI.3: Description de Ferraillage de 1 mètre des panneaux du radier.

❖ On prend le même ferraillage dans les deux sens.


Vérification à l’E.L.U :

Vérification de la contrainte de cisaillement :

-la fissuration est préjudiciable :

τ̄ u ≤ min( 0,15. fc28 /γb ; 4MPA) = 2,5MPA


Tu
τu =
b. d
q u . L2 138.93x(3,7)2
Tu = = = 950.97KN
2 2
950.97x10−3
τu = = 2.37MPA
1x0.4
τu = 2,37MPA ≺ τ̄ u = 2,5MPA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . CV

Vérification à l’E.L.S :

 b = 0,6 f c 28 = 15MPA
y
 b = M ser .
I

y : position de l’axe neutre donnée par l’équation :

by2 + 30Asy - 30Asd = 0

100y2 + 277.2y – 9702 = 0

 y= 8.56 cm

I : Le moment d’inertie donné par :

I = b.y3/3 + 15 [As.(d-y)2]

I = 97176.94 cm4

176
Chapitres VI Etude de l’infrastructure

Calcul les moments:(E.L.S)

E.L.S: v =0.2

µx=0,072

µy=0,61

Sens x-x : « panneau intermédiaire »

Mx = µx. бmoy.(Lx)2 = 0,072×109.35×(3,7)2  Mx= 107.78KN.m

Alors :
Mtx=0.85Mx = 91.61 KNm

Max int = 0,50Mx = 53.90 KN.m

Maxriv=0.30Mx= 32.33 KN.m

Sens y-y :

My = µy. Mx= 65.74 KN.m

Alors :
Mty = 0.85My = 55.88 KN.m

Mayint = 0.50My = 32.87 KN.m

Mayrive = 0.30My = 19.72 KN.m

Donc: Mser= 91.61 KN.m


y
σb = Mser . = 9.49MPA
I
σb = 9.49MPA ≤ σ̄ b = 15MPA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . CV

État limite d’ouverture des fissures :

-fissuration préjudiciable :

 s = min( 2 / 3 f e ;110 . f t 28 )

η : coefficient de fissuration.

η=1 : pour les rondes lisses

η=1,6 : pour les hautes adhérences.

σ̄ s = min( 2/3.400; 110√1,6.2,1) = 201,63MPA


σs = 15Mser (d − y)/I = 388.02MPA

177
Chapitres VI Etude de l’infrastructure

σs = 388.02MPA ≻ σ̄ s = 201,63MPA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . CNV

Alors on calcul la section d’armature avec la contrainte  s :

ᾱ = η. σ̄ b /(η. σ̄ b + σ̄ s ) = 0,527
y = ᾱ . d = 0,190m
Z = d. (1 − ᾱ /3) = 0,297m

Moment résistant Mr :

𝛔̄ 𝐛
𝐌𝐫 = 𝐛. 𝐲. 𝐙. = 𝟒𝟐𝟑. 𝟐𝟐𝐊𝐍. 𝐦
𝟐
𝐌𝐬𝐞𝐫 ≺ 𝐌𝐫 ⇒ 𝐌𝐬𝐞𝐫 = 91.61𝐊𝐍. 𝐦 ≺ 𝐌𝐫 = 423.22𝐊𝐍. 𝐦

 La section est simplement armée.

Figure VI.6: Ferraillage de la dalle du radier.

VI.7. Ferraillage des nervures :

ELU ELS

Mappuis Mtravées Mappuis Mtravées

(𝐤𝐧. 𝐦) (𝐤𝐧. 𝐦) (𝐤𝐧. 𝐦) (𝐤𝐧. 𝐦)

-147.57 214.28 -107.91 156.47

Tableau VI.4: Récapitulatif des moments pour les nervures.

178
Chapitres VI Etude de l’infrastructure

• Ferraillage longitudinal :
Le calcul de ferraillage longitudinal se fait à la flexion simple avec une section rectangulaire de
(0.8 x 0.35) m2 à l’aide de logiciel « SOCOTEC ».

Travée Appui

𝐀 𝐬𝐨𝐜𝐨𝐭𝐞𝐜 A 𝐜𝐡𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞 A 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐀 𝐬𝐨𝐜𝐨𝐭𝐞𝐜 A 𝐜𝐡𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞 A 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭𝐞𝐫

(𝐜𝐦𝟐 ) (𝐜𝐦𝟐 ) (𝐜𝐦𝟐 ) (𝐜𝐦𝟐 )

8.83 6T14 9.24 6.07 6T12 6.79

Tableau VI.5: Tableau récapitulatif du ferraillage des nervures.

• Condition de non fragilité :


ft28
Ast ≥ 0,23 × b. d
fe
2.1
Ast = 0,23 × × 0.8 × 0.35 = 3.38 cm2
400
En travées : 9.24 cm2 >3.38 cm2 ➔ Condition vérifiée
En appuis : 6.79 cm2 >3.38cm2 ➔ Condition vérifiée
• Vérification à l’ELS :
Pour savoir si un calcul à l’ELS est nécessaire ou non, on vérifie la condition en appui et en
travée :

γ−1 fc28 Mu
α ≤ + Avec ∶ γ =
2 100 Ms
➢ En travée :

Mu = 214.28KN. m ; Ms = 156.47 KN. m

1378.75 × 10−3
μ= = 0.067
14,2 × (0.8)2 × 0.35

α = 1,25(1 − √1 − 2μ) = 0.0872


214.28
γ= = 1.36
156.47
1.36−1 25
➔ + 100 = 0.43
2

α = 0,0872 < 0.43 ➔ Condition vérifiée

179
Chapitres VI Etude de l’infrastructure

➢ En appuis:

Mu = 147.57 KN. m ; Ms = 107.91 KN. m

147.57 × 10−3
μ= = 0,046
14,17 × (0.8)2 × 0.35

α = 1,25(1 − √1 − 2μ) = 0,059


147.57
γ= = 1.37
107.91
1.37−1 25
➔ + 100 = 0.43
2

α = 0,059 < 0.43 ➔ Condition vérifiée

Donc, pas besoin de calculer la contrainte du béton à l’ELS.

• Vérification au cisaillement :
Selon CBA 93 Article 5.1.2 .1

On doit vérifier :

Vu max
τu = ≤ τ̅u = min(0.2fc28 /γb ; 5MPa) ➔ fissuration peu préjudiciable .
b. d
Avec : Vu max = 242.35 KN

242.35 × 10−3
τu = = 0.87 ≤ τ̅u = 3.33 Mpa ➔ Condition vérifiée.
0.35 × 0.8

• Calcul des armatures transversales


• Diamètre des armatures transversales
h b
ϕt ≤ min ( ; QLmin ; ) Selon le CBA93
35 10

QLmin = 1,4 cm (Diamètre minimal des armatures tendues du premier lit maintenu par les
cadres)

80 35
ϕt ≤ min ( ; 1.4 ; ) = 1.4 cm
35 10
On prend : ϕt = 10 mm

• Espacement des armatures transversales :


D’après le RPA 99 :

180
Chapitres VI Etude de l’infrastructure

St < min (h /4 ,12Φlmin, 30 cm) =10 cm (pour la zone nodale).

St < h /2 = 40 cm (pour la zone courante).

Donc on prend :

St =10 cm (pour la zone nodale)

St = 15 cm (pour la zone courantes)

• Schémas de ferraillage :

Figure VI.7: Schéma de ferraillage des nervures

181
Conclusion générale :

Ce projet de fin d’étude, nous a permis de mettre en pratique toutes nos connaissances acquises
durant notre cycle, d’approfondir nos connaissances en se basant sur les documents techniques
et réglementaires, de mettre en application les méthodes de calcul récentes, et de mettre en
évidence les principes de base qui doivent être pris dans la conception des structures des
bâtiments.
L’étude a commencé par mettre les hypothèses de calcul et le pré dimensionnement de la
structure. Nous avons calculé ensuite les éléments secondaires (escaliers, plancher, acrotère) et
vérifié les résultats vis à vis de l’action du séisme. Lors de l’étude dynamique et sismique par
la suite, l’utilisation, l’exploitation ainsi que la compréhension des Règles Parasismiques
Algériennes ont été acquises et nous ont permis de lever beaucoup d’ambiguïtés et de
comprendre beaucoup de phénomènes.
L’utilisation de méthode des éléments finis dans la modélisation par la discrétisation des
éléments structuraux nous a permis de déceler des erreurs dont le pourcentage n’est pas
négligeable en le comparant à une structure non discrétisée et de se rapprocher le plus possible
à la précision en termes de calcul.

Donc l’effet de la discrétisation sur la structure est d’une importance capitale ; car les résultats
ont démontré tout ça sur plusieurs niveaux de calcul : à savoir sur la période de la structure qui
était plus grande dans le cas de la structure discrétisée puis dans la vérification de l’effort
normale réduit, où ce dernier n’était pas vérifié dans le cas d’une structure discrétisée. En
dernier lieu les efforts dans les voiles qui étaient amoindries dans le cas discrétisée de l’ordre
de 42 %, chose qui nous mène à un ferraillage beaucoup plus petit dans le cas discrétisé que du
cas discrétisé, et donc un gain économique.
Ce qu’on peut conclure dans cette étude est que la discrétisation est une étape primordiale pour
avoir un comportement de la structure très proche de la réalité ainsi que le gain économique.

Finalement, ce projet de fin d’étude a été une expérience très constructive pour nous, car elle
nous a permis de mieux comprendre les choses.
En espérant que ce modeste travail sera une référence utile pour les autres étudiants
chercheurs à venir.
Bibliographie :

• Réglementations et Lois imposée :


➢ RPA99V2003 : règlement parasismique algérienne.
➢ CBA93 : règles de conception et de calcul des structures en béton arme.
➢ BAEL91 : béton armé aux états limites.
➢ DTR BC 2.2 : Document Technique Réglementaire (Charges permanentes et
surcharges d’exploitation).
➢ Cours et TD- Béton armé du département de Génie Civil,
Université FERHAT ABBAS, SETIF.

• Anciens mémoires de fin d’étude :


➢ Etude d’un bâtiment multifonctionnel R+10+Sous-sol. Université de Batna
étudie par OUASSILA ADDACI et DOUNIAZAD LAKHMAMRA

➢ Etude comparative d’un bâtiment R+7 Etages +2 Sous-sol à usage d’habitation


avec modélisation discrétisée et non discrétisée. Université de Sétif, étudie par
MAGROUD WALID et RAHLI MOHAMED AKLI

• Logiciels Utilisés :
➢ Structural Software for Building Analysis and Design ETABS 9.7.0
➢ Autodesk AutoCAD 2013.
➢ Microsoft office WORD 2019.
➢ Microsoft office EXCEL 2019.
➢ Logiciel de ferraillage SOCOTEC.
Annexes
Vue en 3D par logiciel ETABS 9.7.0
Plan RDC
Plan Etages 1,2,3
Plan Etages 4,5,6
Plan de coffrage
Façade principale

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