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Mémoire de Master
Filière :Génie Civil
Spécialité :Ingénierie de la Construction
Thème
Examinateurs :
Pr N. IHADDOUDENE
Dr K. ARROUDJ
Dr K. HADROUG
JUIN 2017
Remerciements
En achevant ce modeste travail nous remercions DIEU qui nous a
Permis d’arriver jusque-là.
Djalil
Dédicaces
Raouf
SOMMAIRE
Introduction générale
I-1-Présentation de l’ouvrage……………………………………………………1
I-2-Caractéristiques géométrique………………………………………………..1
I-3-Description technique de bâtiment…………………………………………..1
II-1-Introduction…………………………………………………………………4
II-2-Etats limites………………………………………………………………....4
II-3-Le béton……………………………………………………………………..5
II-4-L’acier……………………………………………………………………..17
II-5-Hypothèses de calcule……………………………………………………..19
III-1-Introduction…………………………………………………………….…21
III-2-Pré-dimensionnement…………………………………………………….21
III-3-Descente de charges………………………………………………………31
III-4-Dimensionnement………………………………………………………...33
IV-1-Introduction………………………………………………………………36
IV-2-Les dalle…………………………………………………………………..36
IV-3-Escalier…………………………………………………………………...60
IV-4-Acrotère…………………………………………………………………..67
VI-1- Introduction……………………………………………………………...78
VI-2- Modélisation……………………………………………………………..78
VI-3- Formulation d’un problème dynamique…………………………………79
VI-4- Méthode de calcul………………………………………………………..81
VI-5- Application………………………………………………………………88
VI-6- Vérification de l’orthogonalité…………………………………………101
VIII-1-Introduction ……………………………………………………...……123
VIII-2-Bases de calcul de l’action du vent…………………………...……….124
VIII-3-Détermination des actions du vent…………………………….….…...125
VIII-4-Détermination des coefficients de pression ………………….…….....128
VIII-5-Calcul de la pression de vent qj …………………………………….…133
VIII-6-Calcul des forces de frottement Ffr ……………………………………136
VIII-7-Calcul des forces dues au vent…………………………………….…..136
VIII-8-Vérification de la stabilité au renversement ………………………….141
IX-1-Introduction…………………………………………………………..…143
IX-2-Méthode de calcul………………………………………………………143
IX-3-Hypothèse de calcul……………………………………………….…….143
IX-4-Principe de la méthode………………………………………………….143
IX-5-Calcule des efforts horizontaux revenant à chaque voile……………….143
Chapitre : X Etude sous charges verticales
X-1-Introduction………………………………………………………………155
X-2-Détermination des charges……………………………………………….155
X-3-Les voiles……………………………………………………………...…155
X-4-Les efforts internes dans les portiques…………………………………...161
XI-1-Introduction……………………………………………………………..167
XI-2-Combinaisons de charges à considérer……………………………….…167
XI-3-Résultats…………………………………………………………………168
XII-1-Introduction…………………………………………………………….186
XII-2-Ferraillage des voiles…………………………………………………...186
XII-3-Ferraillage des portiques……………………………………………….204
XIII-1-Introduction……………………………………………………………210
XIII-2-Etude géotechnique……………………………………………………210
XIII-3-Etude de l’infrastructure…………………………………………........213
Conclusion
LISTE DES ABREVIATIONS ET
SYMBOLES
A : Coefficient d’accélération de zone, aire d’une section.
As : Aire d’une section d’acier.
At : Section d’armatures transversales.
a : Cote du poteau carré.
b: Largeur de la poutre.
B : Aire d’une section de béton.
BAEL : Béton armé à l’état limite.
Br : Section du béton.
C : Centre de flexion.
Cd : Coefficient de pression dynamique.
Ce : Coefficient d’exposition au vent.
Cp : Facteur de force horizontale.
Cpe : Coefficient de pression extérieur.
Cp net : Coefficient de pression nette.
Cpi : Coefficient de pression intérieur.
Cfrj : Coefficient de frottement de l’élément de surface « j ».
Cr : Coefficient de rugosité.
Ct : Coefficient de topographie.
D : Facteur d’amplification dynamique.
d' : Distance de barycentre des aciers comprimés à la fibre extrême la plus
comprimée.
d : Distance de barycentre des aciers tendus à la fibre extrême la plus
comprimée.
E : Module d’élasticité longitudinale (module de YOUNG).
Eij : Module de déformation instantanée du béton.
Evj : Module de déformation différée du béton.
Es : Module d’élasticité de l’acier.
ELS : Etat limite de service.
ELU : Etat limite ultime.
e : Epaisseur, excentricité.
FP : Fissuration préjudiciable.
FPN : Fissuration peu nuisible.
FTP : Fissuration très préjudiciables.
f : Flèche.
f : Flèche admissible.
fbu : Contrainte admissible de flambement.
fe : limite élastique de l’acier.
fcj : Résistance à la compression.
ftj : Résistance à la traction.
G : Charge permanente, module d’élasticité transversal.
g : Largeur de la marche.
H : Hauteur totale du bâtiment.
I : Moment d’inertie.
If : Longueur du flambement.
Il : Inertie des voiles longitudinaux.
It : Inertie des voiles transversaux.
Iw : Inertie polaire.
K : Rigidité.
Kt : Facteur de terrain.
L : Longueur ou portée.
Lf : Longueur de flambement.
M : Moment, masse.
M0 : Moment en travée isostatique.
Mt : Moment en travée de la poutre considérée.
Map : Moment sur appuis.
Mu : Moment ultime.
Mr : Moment de renversement.
Ms : Moment stabilisateur.
Mser : Moment à l’état limite de service.
NG : Effort normal développé par les charges permanentes.
NQ : Effort normal développé par les charges d’exploitation.
Nu : Effort normal ultime.
Nser : Effort normal pondéré aux états limites de service.
qdyn : Pression dynamique.
qréf : Pression dynamique de référence.
qj : Pression dû au vent.
Q : Charge d’exploitation, facteur de qualité.
R : Réaction.
RPA : Règlement parasismique Algérien.
S : Surface de l’élément considéré, force sismique, moment statique.
St : Espacement entre armatures.
[S] : Matrice souplesse.
T : Période.
U : Périmètre.
V : Effort tranchant, vitesse, action sismique à la base.
W : Poids.
Xcj, Ycj : Coordonnées du centre de torsion à l’étage « j ».
XGj, YGj : Coordonnées du centre de gravité à l’étage « j ».
Z0 : Paramètre de rugosité.
Zmin : Hauteur minimale.
Z : Bras de levier entre les aciers et le béton.
ø : Diamètre des armatures, mode propre
s : Coefficient de sécurité dans l’acier.
m : Contrainte moyenne.
: Elancement.
d : Poids volumique sèche.
h : Poids volumique humide.
: Coefficient de dimension, déplacement.
s10 : Contrainte dans l’acier correspondant à un allongement relatif de 10‰.
: Coefficient de sécurité ou flambement, angle, coefficient de participation
modale.
: Coefficient de poisson.
bc : Déformation relative du béton comprimé.
s : déformation relative de l’acier tendu.
[T], [T’] : Matrice de passage.
: Pulsation propre.
: Coefficient de fissuration.
r : Moment résistant.
Liste des tableaux
Tableau II-1 : Choix de l’état limite pour le dimensionnement-------------------------------------7
Tableau II-2 : Classement des granulats----------------------------------------------------------------9
Tableau II-3 : Caractère D’adhérence des aciers----------------------------------------------------20
Tableau II-4 : Dosage des matériaux utilisés du gâchis théorique---------------------------------27
Tableau II-3 Dosage des matériaux utilisés du gâchis----------------------------------------------29
Tableau VII-1 : les accélérations et les périodes pour les différents modes sens «x-x»-------114
Tableau VII-2 : les accélérations et les périodes pour les différents modes sens «x-x»----114
Tableau VII-3 : Force sismique par niveau pour le mode 1, 2,3 Sens «x-x»-------------------115
Tableau VII-4 : Force sismique par niveau pour le mode 1, 2,3 Sens «y-y»-------------------116
Tableau VII-5 : Effort tranchant et moment fléchissant pour chaque mode sens «x-x»------117
Tableau VII-6 : Effort tranchant et moment fléchissant pour chaque mode sens «y-y»------118
Tableau VII-7 : Valeur du « r »-----------------------------------------------------------------------119
Tableau VII-8 : Réponses des trois modes combinais sens dans les deux sens----------------120
Tableau VII-9 : Réponses des trois modes combinais sens «x-x»-------------------------------121
Tableau VII-10 : Réponses des trois modes combinais sens «y-y»------------------------------123
Tableau VII-11 : Déplacement des étages sens «x-x»---------------------------------------------126
Tableau VII-12 : Déplacement des étages sens «y-y»---------------------------------------------126
Tableau VII-13 : Effet P-Δ dans les deux directions-----------------------------------------------127
Tableau -X-1 : Les surfaces offertes aux voiles sens longitudinal------------------------- ----163
Tableau-X-2 : Charges permanentes sens longitudinal------------------------------------------163
Tableau-X-3 : Charges d’exploitation sens longitudinal------------------------------------------163
Tableau -X-4 : Effort normal dans les voiles sens longitudinal---------------------------------164
Tableau -X-5 : Les surfaces offertes aux voiles sens transversal-------------------------------165
Tableau-X-6 : Charges permanentes sens transversal---------------------------------------------165
Tableau-X-7 : Charges d’exploitation sens transversal--------------------------------------------166
Tableau -X-8 : Effort normal dans les voiles sens transversal------------------------------------167
Figure X-1 : Schéma des lignes de rupture des différents types de dalle-----------------------162
Figure X-2 : Diagramme de «M » sous G (Portique 4) -------------------------------------------168
Figure X-3 : Diagramme de «M » sous Q (Portique 4) -------------------------------------------169
Figure X-4 : Diagramme de «V » sous G (Portique 4) -------------------------------------------170
Figure X-5 : Diagramme de «V » sous Q (Portique 4) --------------------------------------------171
Figure X-6 : Diagramme de «N » sous G (Portique 4) --------------------------------------------172
Figure X-7 : Diagramme de «N » sous Q (Portique 4) --------------------------------------------173
L’analyse approfondie des ouvrages touchés par le séisme nous renvois souvent
aux mêmes causes, dont les principales sont dues à de mauvaises dispositions
constructives ou des malfaçons d’exécutions.
PRESENTATION DE L’OUVRAGE
1-1- Introduction :
Un bâtiment au sens commun est un ouvrage calculé et conçu de telle manière qu’il reste
apte à l'utilisation pour laquelle il a été prévue ; il doit résister à toutes les actions (charges
appliquées, déformation imposées, autre phénomène physique).
Rappelons qu’un bâtiment est un ensemble réalisé par des entreprises pour le compte d’un
maitre d’ouvrage. Assister d’un maitre d’œuvre ; ces derniers sont les acteurs professionnel.
Dans le cadre de ce projet de fin d’étude, il nous a été confié l’étude d’un bâtiment
(R+8+1sous sol) à usage d’habitation, implanté à BOURDJ EL BAHRI ,dans la wilaya
d’Alger, classé selon R.P.A99/VERSION2003 comme zone de forte séismicité (ZONE
III) .selon Art 3.4.A.2 du RPA le contreventement de ce bâtiment est assuré par des voiles
porteurs dans les deux sens , ce qui confère au bâtiment une grande rigidité à la flexion ,à la
torsion vis-à-vis des forces horizontales (un séisme , un vent) , et assure une résistance aux
charges verticales . Il est réalisé sur un site meuble (catégorie S3).
Le projet comporte :
Un sous-sol : exploitable
Du Un rez-de-chaussée jusqu’au 8émé étage : habitation.
Une terrasse inaccessible.
Une cage d’ascenseur.
Une cage d’escalier.
1
Chapitre I Présentation de l’ouvrage 2017
I-4-1-Structure principale :
L’ossature du bâtiment est en béton armé, elle est composée de portiques (poteaux-poutre) et
voiles. Elle doit assurer principalement la stabilité de l’ouvrage vis-à-vis des efforts
horizontaux et verticaux, qui sont dus aux charges permanentes, charges d’exploitations,
charges climatiques, et les actions sismiques.
I-4-2-Structure secondaire :
a-Planchers
Les planchers sont des aires planes horizontales séparant deux niveaux d’une construction, les
planchers de tous les niveaux sont en dalles pleines coulé sur place.
b- maçonnerie :
Murs extérieurs : en double parois de briques creuses de 10cm à l’intérieur et de
15cm à l’extérieur avec une lame d’air de 5cm
Murs intérieurs : en simple Cloison de briques creuses de 10cm d’épaisseur.
c-Acrotère :
On appel mur acrotère, en abrégé acrotère, un muret situé en bordure de toitures terrasse pour
permettre le relevé d’étanchéité, la hauteur de l’acrotère est de 50cm
d- Escalier :
Les escaliers sont constitués de volée béton armé reposant sur des paliers coulés sur place ce
sont des escaliers droits à deux volées avec un palier de repos.
e- revêtement :
Carrelage granito :
2cm pour les planchers
2cm les escaliers.
Plâtre : 2cm pour les murs intérieurs et 3cm pour les plafonds
Enduit de ciment : 3cm d’épaisseur pour les murs extérieurs.
2
Chapitre I Présentation de l’ouvrage 2017
3
Chapitre I Présentation de l’ouvrage 2017
4
Chapitre I Présentation de l’ouvrage 2017
5
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017
II-1-Introduction :
L’étude des matériaux à utiliser en construction est indispensable pour la conception d’une
structure, afin de pouvoir en choisir les meilleurs dans des conditions de sécurité, de durabilité
et d’économie
Le béton armé est obtenu grâce à l’association de béton et d’acier ayant le même taux de
dilatation, basé sur leur possibilité d’adhérence. En conséquence, l’union entre le béton et
l’acier, permet aux ouvrage de supporter des charges plus importantes et de résister aux
efforts variés que les bétons ordinaires ne supporteraient pas, sa masse volumique
généralement est prise égale à 2500Kg /m3.
Un état limite est un état particulier lequel une condition requise d’une construction (ou d’un
de ses éléments) est strictement satisfaite et cesserait de l’être en cas de modification
défavorable d’une action. On distingue deux catégories d’états limites :
Critère de calcul :
Ils sont définit compte tenu des conditions d’exploitation ou de durabilité, ils
correspondent aux phénomènes suivants :
6
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017
Critère de calcul :
II-2-3-Choix du dimensionnement :
Le choix entre ELU et ELS pour dimensionner la section d’acier dépend du type de
fissuration, comme indiquée sur le tableau :
La fissuration est considérée comme peu préjudiciable lorsque les éléments en cause situés
dans les locaux couverts et clos non soumis à des condensations.
La fissuration est considérée comme préjudiciable lorsque les éléments en cause est exposés
en intempéries comprises ou à des condensations où peuvent être alternativement émergés ou
noyés en eau douce.
La fissuration est considérée comme très préjudiciable lorsque les éléments en cause sont
exposés à un milieu agressif ou doivent une étanchéité dans ce cas.
II-3-Le béton :
Le principe est de créer un béton compact à partir d’un squelette granulaire et d’un dosage en
ciment et en eau au minimum compatible avec la résistance et l’ouvrabilité.
7
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017
Les matériaux constituant le béton doivent satisfaire à certaines exigences pour donner un
béton de bonne qualité.
II-3-1-1-Les ciment :
Le ciment est un liant hydraulique à base de calcaire et d’argile qui se présente sous forme
d’une poudre minérale fine s’hydratant en présence d’eau.
Il forme ainsi une pâte qui fait prise et qui durcit progressivement même sous l’eau.
C’est un constituant de base du béton.
Les ciments utilisés en béton armé doivent avoir les qualités suivantes :
résistances mécaniques élevées et principalement les résistances initiales.
retrait de durcissement pas trop élevé pour diminuer les contraintes parasites initiales.
onctuosité de la pâte à l’eau pour permettre une mise en œuvre correcte et facile dans
les moules ferraillés.
Les ciments les plus utilisés sont :
le CPA, ciment portland artificiel, surtout celui de la classe 325 (résistance a la
compression exprimée en bars à 28jours, mesurée sur éprouvette normalisée en
mortier de 4x4x16cm), il existe aussi les classes 400et500.
les ciments portland avec constituants secondaires, laitiers, cendres, pouzzolanes etc.
les ciments spéciaux tels que les ciments sulfatés ou alumineux.
Le choix du ciment, la classe et la qualité est fonction de la nature de l’ouvrage à construire,
de sa destination, et des diverses qualités requises, en tenant compte des conditions
climatiques et locales : temps chaud ou froid, présence d’eaux agressives etc.
Pour les ouvrages courants en béton armé on peut employer un ciment CPA de la classe 325.
II-3-1-2-Les granulats :
Les granulats constituent le squelette du béton. Ils sont généralement moins déformables que
la matrice de ciment, s’opposent à la propagation de microfissures provoquées dans la pâte
par le retrait.
8
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017
La classe granulométrique d’un granulat se fait par rapport à deux diamètres (dimensions), qui
correspondent au plus petit et au plus gros des grains constituant ce granulat. Un granulat est
de classe d min/d max.
En Algérie on fabrique un gravier de fraction 3/8, 8/15, 15/25 c’est évident que la fraction qui
précède la fraction 3/8 est considérée comme sable concassé.
II-3-1-3-Eau de gâchage :
L’eau de gâchage doit être propre et ne pas contenir plus de 5 grammes par litre de matières
en suspension (vases, limons etc.) ou plus de 35grammes par litre de matières et sels solubles
(sulfates, acides, sels corrosifs, matières organiques).
II-3-1-4-Les adjuvants :
L’adjuvant est un produit incorporé au moment du malaxage du béton à un dosage inférieur
ou égal à 5 % en masse du poids de ciment du béton, pour modifier les propriétés du mélange
à l’état frais et / ou à l’état durci.
Adjuvants qui, sans modifier la consistance, permettent de réduire la teneur en eau du béton
donné, ou qui, sans modifier la teneur en eau, en augmentent l’affaissement / l’étalement, ou
qui produisent les deux effets à la fois.
Adjuvants qui, sans modifier la consistance, permettent de réduire fortement la teneur en eau
du béton donné, ou qui, sans modifier la teneur en eau, en augmentent considérablement
l’affaissement / l’étalement, ou qui produisent les deux effets à la fois.
9
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017
Entraîneurs d’air :
Adjuvants qui permettent d’incorporer pendant le malaxage une quantité contrôlée de fines
bulles d’air entraîné uniformément réparties et qui subsistent après durcissement.
II-3-2-Dosage du Béton :
Le dosage est fonction des composants et de la résistance caractéristique souhaitée.
Pour obtenir une résistance à 28jours de 25MPa, on utilisera pour 1m3 de béton :
II-3-2-1-Dosage en ciment :
II-3-2-2-Dosage en eau :
La quantité d’eau contenue dans un mètre cube de béton sert pour la moitié à peu près à
l’hydratation et à la prise du ciment, tandis que l’autre moitié, sous forme d’eau de mouillage
et interstitielle confère au béton ses qualités de plasticité et d’ouvrabilité, que l’on vérifie par
des mesures d’affaissement au cône d’Abrams, une partie de l’eau pouvant être absorbée par
les granulats plus au moins poreux.
En général, il faut compter en eau de 8 à 9 % du poids des matières sèches ciment compris,
compte tenu de l’humidité probable des matériaux, environ 170 à 190 litres/m3 de béton mis
en œuvre. Cela s’exprime par le rapport « E/C » qui doit varier entre «0.35≤E/C≤0.6 » en
masse, cela dépendra de la consistance désirée et des conditions de mise en œuvre
10
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017
Par conséquent une quantité d’eau en défaut est plus à craindre qu’une quantité d’eau en
excès.
0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 E/C
Essai d’affaissement :
Le cône posé sur le sol est rempli de trois couches de béton frais.
Chaque couche est piquée par 25 coups.
Le cône est arasé avec une tige.
Le cône est démoulé.
11
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017
L'affaissement est alors la distance entre le sommet du cône et le haut du béton affaissé.
II-3-2-3-Dosage en granulats :
La granularité du mélange sable et gravier est déterminée de façon à obtenir une compacité
élevée, compatible avec les conditions de mise en œuvre.
La méthode de Faury :
C’est une méthode expérimentale qui consiste à tracer la courbe granulométrique idéale
conduisant à la compacité maximale, cette courbe théorique est composée de deux droites de
pentes différentes, la première représente les grains fins et moyens (<D/2), et la seconde
les gros grains (>D/2). (D : diamètre du plus gros grain)
On trace donc sur un graphique gradué pour l’ensemble du mélange, -ciment compris-, la
courbe granulométrique de référence, l’abscisse du point de rencontre des deux droites est
« D/2 », et son ordonnée Y est donnée par la formule suivante :
5 𝐵
𝑌 = 𝐴 + 17. √𝐷 +
𝑅
𝐷 − 0.75
12
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017
TAMISATS EN %
100
Y(D/2)
Méthode Dreux-Gorisse :
Pour les autre méthodes ainsi que la méthode de Faury, le dosage en ciment déterminé est le
dosage minimal correspondant théoriquement sur le plan granulométrique à la compacité
maximale, et il est généralement inférieur aux dosages nécessaires et exigés 350, 400, 450,
etc., des corrections sont à chaque fois apportées dans ce sens.
Dreux propose une méthode simplifiée et pratique, inspirée de la méthode de Faury, mais qui
se fixe à l’avance les dosages en ciment et en eau fonction de l’ouvrabilité (affaissement
,consistance) et de la résistance visée, puis il trace une courbe granulométrique théorique de
référence du mélange granulats seuls (sables et graviers), le dosage en ciment étant déjà fixé ;
en disposant les courbes granulométriques des sables et graviers à utilisés sur le même
graphique que la courbe de référence, il déduit directement les proportions de chaque
granulat, d’où l’intérêt de la méthode.
TAMISATS EN %
100
95% Gravier
80
Sable
G=63%
60
YA
A
40
n ce
ré fére
rb e de
20 Cou
S=37%
5% Ouvertures des tamis
0
XA D
-Détermination graphique des proportions volumiques du sable (S) et du
gravier (G).
13
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017
II-3-3-2-Le Retrait :
Le béton est l’objet de retrait, c’est-à-dire d’une réduction dimensionnelle, en l’absence de
chargement, due essentiellement à l’évaporation de l’eau excédentaire interne.
II-3-3-3-Le fluage :
C’est le phénomène de déformation d’un élément en béton soumis à un chargement de longue
durée.
Le contrôle :
Les essais de contrôle ont pour but de contrôler la résistance intrinsèque du béton à sa
fabrication indépendamment des conditions ultérieures de transport, de mise en œuvre, de
vibration, de cure, et de conservation; ils sont réalisés sur des éprouvettes prélevées au
malaxeur et conservées dans des conditions normalisées, ils permettent notamment de vérifier
que les caractéristiques intrinsèques du béton sont conformes aux prévisions.
L’information :
Les essais d’information ont pour but d’évaluer, avec la meilleure approximation possible, la
résistance du béton de l’ouvrage; ils sont réalisés sur des éprouvettes prélevées au chantier,
lors de la mise en place du béton dans les coffrages, et conservées dans des conditions aussi
voisines que possible de celles de l’ouvrage; ils permettent notamment de décider de
l’opportunité d’un décoffrage, d’une manutention, ou d’une mise en charge.
a)-Résistance à la compression :
Pour l’établissement des projets dans les cas courants, un béton est défini par une valeur de
résistance à la compression à l’âge de 28 jours, dite valeur caractéristique requise (ou
spécifiée).Celle-ci notée « fc28 » est choisie à priori compte tenu des possibilités locales et des
règles de contrôle qui permettent de vérifier qu’elle est atteinte.
âge (jours)
Pour des calculs en phase de réalisation, on adoptera les valeurs à ‹j› jours, définies à partir de
fc28, par :
𝑗
𝑓𝑐𝑗 = 4.76+0.83𝑗 . 𝑓𝑐28 𝑠𝑖 𝑗 ≤ 28 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠
{
𝑓𝑐𝑗 = 1.1𝑓𝑐28 𝑠𝑖 𝑗 > 60 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠
𝑗
𝑓𝑐𝑗 = 1.4+0.95𝑗 . 𝑓𝑐28 𝑠𝑖 𝑗 ≤ 28 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠
{
𝑓𝑐𝑗 = 𝑓𝑐28 𝑠𝑖 𝑗 = 28 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠
15
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017
b)-Résistance à la traction :
La résistance à la traction des bétons courants est de 8 à 12 fois plus faible que sa résistance à
la compression elle est caractérisé à la traction du béton à (j) jours notée ftj exprimée en MPa
est définie conventionnellement par :
Essai : Elle est déterminée à 28jours d’âge, par l’essai d’éprouvettes cylindriques soumises au
fendage par application de deux forces égales de compression suivant deux génératrices
diamétralement opposées.
Elle peut être déterminée à partir d’un essai de traction par flexion sur des éprouvettes
prismatiques.
16
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017
E : Module de Young
: Coefficient de poisson
II-3-5-Contraintes limites :
17
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017
bc
bc
bc(‰)
La contrainte de cisaillement ultime τu pour les armatures droites « α = 90° » est donnée par
les expressions suivantes :
Les aciers associés au béton servent à reprendre les efforts de traction et les éventuels efforts
de compression dans les éléments effectifs ou entièrement tendus, nous utilisons :
o Des aciers de haute adhérence (HA) de nuance Fe E 400, caractérisés par leur limite
d’élasticité garantie Fe = 400 MPa.
o Des aciers ronds lisses (RL) de nuance Fe E 235, caractérisés par leur limite
d’élasticité garantie Fe = 235 MPa.
Les diamètres utilisés sont :8-10-12-14-16-20-25-32-40.[mm]
L’intérêt majeur des aciers réside d’une part dans le cumul de valeurs élevées dans les
propriétés mécanique fondamentales :
o Résistance aux efforts : module d’élasticité, limite élastique, résistance
mécanique.
o Dureté.
o Ductilité.
o Résistance aux chocs.
o Leur cout d’élaboration reste relativement modéré, car le minerai de fer est
abondant sur terre (environ 5% de l’écorce)
Es = 2.105 MPa.
19
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017
II-4-3-Caractères d’adhérence :
Ils sont définis par le coefficient de fissuration "η" et le coefficient de scellement "Ψs".
fe
s
𝑓𝑒 ⁄𝛾𝑠 10‰
fe
s
-
o (FPP) : Aucune vérification n’est nécessaire car la contrainte n’est soumis à aucune
limitation
o (FP) : C’est le cas des éléments exposés aux intempéries, il ya risque d’infiltration :
2
𝜎̅𝑠 = min ( 𝑓𝑒 ; 110√ . 𝑓𝑡28 ) → 𝜎̅𝑠 = {
156.67 𝑀𝑃𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑅𝐿
3 201.63 𝑀𝑃𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝐻𝐴
20
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017
II-4-5-Dispositions constructives :
II-5-Hypothèse de calcule :
21
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017
B(εbc=3.5‰)
YAB
h d C(εbc=2‰)
As
A(εs=10‰)
-pivot B : Déformation des fibres de béton les plus comprimées à 3.5‰ : la section est
soumise à la flexion simple ou composée.
II-6-1-Matériaux utilisés :
Les constituants rentrants dans la composition du béton utilisé pour notre projet sont :
- Un ciment CEMI 42,5.
- Un sable fin (0/4) : avec un module de finesse Mf = 2.3.
- Un sable roulé (0/6) : avec un module de finesse Mf = 3.71
- Un gravier 3/8
- Un gravier 8/15
- Un gravier 15/20
22
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017
Le sable mélange ayant un module de finesse = 2,8 est constitué de 64% du sable (0/4) et
34% du sable (0/6)
- Les adjuvants : L’adjuvent super plastifiant utilisé dans notre formulation est
commercialisée en Algérie sous le nom « masterglenium 114 ».
La méthode utilisée est celle de DREUX-GORISSE. Elle est une synthèse simplifiée et
rapide des différentes autres méthodes (méthode de Faury, méthode de Bolomey, méthode de
Valette…etc.), elle a donnée des résultats performants dans la pratique.
La densité du ferraillage et la nature de l’ouvrage permet de fixer la qualité du béton à son état
frais. C’est la consistance et la maniabilité qui sont généralement liées à l’affaissement au
cône d’Abrams.
Pour notre cas, l’affaissement au cône d’Abrams est fixé à 14 ∓ 2 cm (béton molle avec une
vibration par piquage).
La dimension maximale des granulats « Dmax » dépend d’une part de la densité du ferraillage
et des espacements entre les barres. Et de l’agressivité du milieu (type de fissuration et
d’enrobage), d’où D max = 20mm.
f c 1,15 f c 28
=1,15×25=28,75 Mpa
f c = G c (C/E –0.5)
23
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017
Avec :
Les granulats sont de bonne qualité avec Dmax = 20mm, d’où G = 0,475.
fc
C/E = 0.5 C/E =1.71
c' .G
Ayant fait le choix du dosage en ciment « C », on déduit alors le dosage approximatif en eau
totale à prévoir et qu’il conviendra d’ajuster ultérieurement par des essais d’ouvrabilité et en
fonction de l’humidité des granulats.
C
E= 205L /m3
1.71
E = 205 L/m3
En abscisse :
Module XA = 10.
En ordonnée :
YA = 50 - D + K + KS + KP
Donc : YA = 47.33 %
Les courbes granulométriques des différentes classes granulaires ainsi que celle du mélange
sont présentés dans la figure suivante :
25
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017
90
80
70
Tamisan en %
60
50
40
30
20
10
0
0,08 0,16 0,32 0,64 1,28 2,56 5,12 10,24 20,48
ouverture tamis
Les résultats expérimentaux des pourcentages des agrégats déterminés à partir de l’analyse
granulométrique de référence sont :
- Sable mélange = 32 %
- Gravier (3/8) = 16%
- Gravier (8/15) = 27 %
- Gravier (15/25) = 25 %
b. Détermination des quantités des matériaux à prendre :
Vc Vs VG1 VG 2 VG 3 Vc Vs VG1 VG 2 VG 3
=
Vtotal 1000
Des corrections (c1, c2 et c3) en fonctions de la forme des granulats, de la masse volumique
des granulats et du dosage en ciment, doivent être apportées, on obtient donc : = 0.795
26
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017
Vc=112L
D’où
VG = 675 L
Table
c-Confection du béton :
Le rapport E/C risque de causer des problèmes de ressuage et de ségrégation, ce qui peut
aboutir à un béton de mauvaise qualité. De ce fait l’ajout d’un super plastifiant devient
donc une nécessité. Lors de gâchage de notre béton au laboratoire, Le super plastifiant a
été introduit avec un dosage de 1% de la quantité du ciment qui a réduit la quantité d’eau
de gâchage tout en gardant la même consistance du béton avec un même affaissement.
27
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017
Volume (l) 112.9 138.24 77.76 108 182.25 168.75 138.37 1.13
Masse
3,1 2,65 2,65 2,7 2,7 2,7 1 -
volumique(t/m3)
0.395
Masse (Kg) 350 366.33 206.06 291.6 492.07 455.62 138.37 1.13
Les essais d’écrasement ont été réalisé sur 03 éprouvette cubiques (15 ×15×15) cm3
conservées pendant 28 jours dans l’eau, dont les résultats sont résumés comme suit :
Moy
Eprouvette j=28
(MPa)
1 43.2
Résistance
2 43.58 43.21
(MPa) 3 42.87
fcube = 1,2 f cylindre. les résistances de béton à « j » jours donnés comme suit :
fc28=43.21/1.2=36Mpa.
28
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017
Conclusion :
La partie expérimental est très important dans les projets de réalisation, elle est nécessaire pour la
conformité entre la partie théorique et pratique.
Dans notre cas et suite aux essais que nous avons réalisé au laboratoire de matériaux, les dosages des
agrégats et le rapport eau / ciment s’optimise avec la réalisation des série des essais.
L’utilisation du superplastifiant lors du gâchage a induit une Réduction de E/C de 0.58 a 0.40 Cette
approche expérimental nous permis d’aboutir à un béton fluide plastique de résistance égale a 36 MPA
avec un affaissement qui est de 16 cm.
29
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017
Pour le pré-dimensionnement des éléments ont tient compte des prescriptions réglementaires données par le
RPA 99/Ver2003 et le CBA93.
III.2. Pré-dimensionnement :
III.2.1.Les planchers
Les planchers constituent la séparation horizontale entre étages et assurent la transmission des charges vers les
éléments porteurs (poteaux, poutres, voiles) et aussi une isolation thermique, acoustique, coupe-feu et
étanchéité.
L’épaisseur des planchers dépend des conditions suivantes :
30
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017
e : épaisseur de la dalle.
lx ly
III-2-2-Les poutres :
Les poutres sont des éléments porteurs horizontaux en béton armé, leur pré-dimensionnement s’effectue par des
formules données par BAEL91/modifier99 les sections trouvées doivent vérifier les conditions imposées par le
règlement parasismique Algérien RPA99/Ver2003.
31
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017
o Détermination de h :
450 450
≤ℎ≤ → 30 𝑐𝑚 ≤ ℎ ≤ 45 𝑐𝑚
15 10
On prend : h=40cm
o Détermination de b :
0.3ℎ ≤ 𝑏 ≤ 0.8ℎ → 12𝑐𝑚 ≤ 𝑏 ≤ 32𝑐𝑚
On prend : b = 30 cm
Selon le RPA99/Ver2003 :
Les dimensions de la poutre doivent respecter les conditions énoncées par le RPA99/Ver2003 :
La hauteur h de la poutre doit être : ℎ ≥ 30𝑐𝑚
La largeur de la poutre doit être : 𝑏 ≥ 20 𝑐𝑚
ℎ
Le rapport hauteur largeur doit être : 𝑏 ≤ 4
h = 40cm ≥ 30 cm → verifiée
b = 30cm ≥ 20 cm → verifiée
ℎ
= 1.33 ≤ 4 → verifiée
𝑏
Les dimensions des poutres dans les deux sens et pour tous les niveaux sont : b=30cm, h=40cm
32
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017
III-2-3-Balcon :
L’épaisseur du balcon est donnée par la formule suivant :
𝐿
𝑒≥ Avec : L : largeur de balcon
10
150
𝑒≥ → 𝑒 ≥ 15 𝑐𝑚
10
On adopte e =16cm
III-2-4-Escalier :
Les escaliers sont des éléments secondaires permettant la circulation verticale d’un étage à un autre en toute
sécurité.
Tous les escaliers des différents niveaux sont schématisés de la façon suivante :
1.80m
2.40m 1.80m
2.40m
33
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017
𝐿 240
g= = = 30𝑐𝑚 Et 30cm> 25 𝑐𝑚
𝑛−1 9−1
III-2-5-Les voiles :
Pré dimensionnement des murs en béton armé justifiés par l’article 7.7.1 du RPA99/Ver2003 ils servent d’une
part à contreventer le bâtiment en reprenant les efforts horizontaux (séisme et vent) et d’autre part de reprendre
les efforts verticaux qu’ils transmettent aux fondations.
a L 4a
he L
« Les éléments satisfaisants la condition (L ≥ 4a) sont considérés comme des voiles, contrairement aux éléments
linéaires. » avec :
L : porté du voile.
a : épaisseur du voile.
« L’épaisseur minimale est de 15 cm » .de plus l’épaisseur doit être déterminée en fonction de la hauteur libre
d’étage he et des conditions de rigidité à l’extrémité comme indiquée sur les figures suivantes:
34
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017
2a
a a
3a he
h a a
a e he 20
25 a
22
Figure III-5 : Coupe de voile en plan
he =3.06m
ℎ𝑒 = 3.06 − 0.40 = 2.66𝑚
ℎ ℎ ℎ
𝑎 ≥ max (25𝑒 ; 22𝑒 ; 20𝑒 ) → 𝑎 ≥ max(0.106; 0.121; 0.133; 0.15) 𝑚 → 𝑎 ≥ 0.15𝑚
Afin de justifier l’épaisseur des voiles, on compare la somme des flèches au sommet induites par les forces
sismiques revenant aux différents niveaux à la flèche maximale admissible au sommet de la structure.
Nous commencerons donc par calculer les forces sismiques en utilisant la méthode statique équivalente
Les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction sont remplacées par un système de forces
statiques fictives dont les effets sont considérés équivalents à ceux de l’action sismique.
A.D.Q
V .W
R
Avec:
T2 = 0.50 s
3/ 4
C T .hN
T min
0.09.hN / D
Avec : CT = 0.05
hN= 27.54 m
On a :
0 < 𝑇 = 0.467 𝑠 < 𝑇2 = 0.5𝑠 ⇒ 𝐷 = 2.5𝜂 = 1.91
On a :
2
𝑇2 = 0.5𝑠 < 𝑇 = 0.509 𝑠 < 3 𝑠 ⇒ 𝐷 = 2.5𝜂(𝑇2 ⁄𝑇)3 = 1.88
36
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017
Calcul de W :
WGi : poids dû aux charges permanentes et à celle des équipements fixes éventuels solidaires de la structure.
S = 585 m2 WG = 585 t
WT = 585× 9 =52, 65 MN
D’où : V = ∑Fi Ft = 0 et Wi = Wj
(𝑉 − 𝐹𝑡 )𝑊𝑖 . ℎ𝑖 𝑉. 𝑊𝑖 . ℎ𝑖
𝐹𝑖 =
∑𝑛𝑗=1 𝑊𝑗 . ℎ𝑗
𝐹𝑖 = 𝑛
∑𝑗=1 𝑊𝑗 . ℎ𝑗
37
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017
On obtient
Sens longitudinal x-
Sens transversal y-y
x
Niveau Wi (MN) hi (m) Wi X hi V (MN) Fi (MN) V (MN) Fi (MN)
9 5,85 27,54 161,109 8,84 1,768 8,98 1,796
8 5,85 24,48 143,208 8,84 1,572 8,98 1,596
7 5,85 21,42 125,307 8,84 1,375 8,98 1,397
6 5,85 18,36 107,406 8,84 1,179 8,98 1,197
5 5,85 15,3 89,505 8,84 0,982 8,98 0,998
4 5,85 12,24 71,604 8,84 0,786 8,98 0,798
3 5,85 9,18 53,703 8,84 0,589 8,98 0,599
2 5,85 6,12 35,802 8,84 0,393 8,98 0,399
1 5,85 3,03 17,901 8,84 0,196 8,98 0,200
∑ 805,545 8,840 8,980
38
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017
∑ f i = 3690707 /EI
hT 27.54 ∑ 𝑓𝑖
F 0.2754 m D’où : ≤ 𝐹̅
100 100 𝐼×𝐸
∑ f i = 37491,54 /EI
4𝑎
[2(4.40)3 + (4.05)3 + (2.25)3 ] ≥ 4.23𝑚4
12
𝑎 ≥ 0.051 𝑚
39
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017
III-3-Descente de charge :
Afin d’assurer la résistance et la stabilité de l’ouvrage, une distribution des charges et surcharges pour chaque
élément s’avère nécessaire. La descente des charges permet l’évaluation de la plus part des charges revenant à
chaque élément de la structure. On aura à considérer :
-le poids propre de l’élément.
-la charge du plancher qu’il supporte.
-la part de cloisons réparties qui lui revient.
-les éléments secondaires (escalier, acrotère…..).
40
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017
III-3-5-Maçonnerie :
III-3-6-Acrotère :
G Acrotère béton .S Acr Genduit
0.1 + 0.07
𝑆𝐴𝑐𝑟 = ( ) × 0.22 + 0.1 × 0.4 = 0.0587𝑚2
2
𝐺𝑒𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑐𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 = (0.5 + 0.22 + 0.07 + 0.4) × 1800 × 0.03 → 𝐺𝑒𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡 = 64.26 𝑘𝑔/𝑚𝑙
22cm
10cm
7cm
40cm
10cm
III-3-7-Escalier :
Nous n’envisageons que le cas des poteaux soumis uniquement aux actions dues à des charges permanentes et à
des charges d’exploitation. Dans les cas les plus courants l’unique combinaison d’action à considérer est :
1.35G + 1.5Q avec :
15% pour les poteaux centraux dans le cas des bâtiments à deux travées.
10% pour les poteaux intermédiaires voisins des poteaux de rive dans le cas de bâtiment comportant au
moins trois travées.
Les charges évaluées sur les poteaux de rive dans l’hypothèse de la discontinuité ne sont pas réduites.
42
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017
III-4-1-Selon C.B.A 93 :
Le pré dimensionnement des poteaux s’effectue à l’ELU sous charges verticales engendrant une compression
centrée. D’après l’article B.8.4.1 du CBA93
Br f As fe
Nu c 28
0.9 s
b
Avec :
Nu = Effort normal ultime.
Br = Section réduite du poteau obtenue en déduisant de sa section réelle 1cm d’épaisseur sur toute sa
périphérie
1 0,2.
35
2
50
0,6. Pour 50 λ 70.
43
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017
0.163+(35)2
Pour éviter le flambement on prend 𝜆 = 35 ⇒ 𝛽 = 1 + ≈ 1.2
1000
⇒ 𝐵𝑟 ≥ 0.065 × 𝑁𝑢
En optant pour des poteaux carrés de côté «a» :
Les charges permanentes sont majorées de 10% pour tenir compte du poids propres des poteaux et des
poutres.
3+4 4.05 1.7×4
𝑆=( )×( )+( ) = 10.49𝑚2 (S: surface revenant au Poteau)
2 2 2
𝑆 ′ = 1 × 16.74 = 10.49𝑚2
4
𝑁𝐺 𝐴𝑐𝑟𝑜𝑡è𝑟𝑒 = 𝐺 𝐴𝑐𝑟𝑜𝑡è𝑟𝑒 × (1.7 + 2 )
4
𝑁𝐺 𝐴𝑐𝑟𝑜𝑡è𝑟𝑒 = 211.01 × (1.7 + 2 ) = 0.781 × 10−2 𝑀𝑁 ⇒
𝑁𝑮 =1.06MN
𝑁𝑄 = [1 + 1.5 × (1 + 0.9 + 0.8 + 0.7 + 0.6 + 0.5 × 3) + 4] × 10.49 = 0.11𝑀𝑁
𝑁𝑄 = 0.11 𝑀𝑁
44
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017
Selon l’article 7.4.1 du RPA99/Ver2003 en zone III : Les dimensions de la section transversale des poteaux
doivent satisfaire les conditions suivantes :
Le RPA99/Ver2003 (Art 7.4.1) recommande de donner aux poteaux d’angle et de rive des sections comparables
à celles des poteaux centraux, pour leur conférer une meilleure résistance aux sollicitations sismiques.
45
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
IV-2-Les dalles :
IV-2-1-Définition :
Une dalle est une plaque mince plane dont l’épaisseur est nettement inférieure à la plus petite
dimension en plan, qui peut reposer avec ou sans continuités sur 2, 3ou 4 appuis constitués
par des poutres, poutrelles ou murs. Les dalles sont infiniment rigides dans leurs plans et
souples en dehors de leurs plans.
Elles transmettent les charges verticales aux éléments porteurs et assurent la compatibilité des
déplacements horizontaux.
Les dalles de notre structure sont en béton armé d’épaisseur : e = 16cm.
-Si : >2 → la dalles travaille dans un seul sens, elle se calcule comme une poutre sur
deux appuis (selon le petit côté).
-Si : ≤ 2 → la dalle travaille dans les deux sens.
- dalle reposant sur quatre côtés ; elles seront calculées par la méthode proposée par le
CBA93 Art A7.2, on utilise les tables de BARRES.
46
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
-Pour notre cas nous avons des dalles qui reposent sur 3 et 4 côtés sollicitée entièrement par
une charge uniforme.
47
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
a) Méthode de calcul :
tel que : lx ly
𝑙𝑥
-On calcule : 𝜌= 𝑙𝑦
Remarque : la portée des dalles est prise entre nus.
-On utilise les tables présentées dans le BAEL 91, et les tables de BARRES pour déterminer
les coefficients μx et μy en fonction de (ρ) et du coefficient de poisson (ν) qui égale à 0 (ELU).
𝑃 = 𝑃𝑢 × 1𝑚
Moy
ly
48
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
Pour la prise en compte de la continuité des dalles, le BAEL91 propose les formules
suivantes :
𝑀𝑔 +𝑀
𝑀𝑡 + 2 𝑑 ≥ 1,25 𝑀0
0.85Moy 0.75Moy
X X
0.3Mox
0.5Mox
0.5Mox 0.5Mox 0.5Mox
0.3Mox
0.85Mox 0.75Mox
Dalle de rive Dalle intermédiaire
49
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
Plancher terrasse :
50
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
Plancher terrasse :
Tableau IV-4 : Moments de continuité dans plancher terrasse
x-x y-y
dalles Mg [t.m] M d [t.m] M t [t.m] Mg [t.m] M d [t.m] M t [t.m]
D1 0,1778 0,3422 0,5038 0,1778 0,3131 0,2413
D2 0,1879 0,3970 0,4696 0,3131 0,3970 0,4593
D3 0,1149 0,2058 0,3254 0,3131 0,4436 0,0718
D4 0,2662 0,2662 0,7541 0,4436 0,4436 0,4438
D5 0,1518 0,2531 0,4302 0,1518 0,3422 0,1076
D6 0,3422 0,3422 0,5134 0,3422 0,3970 0,1894
D7 0,3970 0,3970 0,5955 0,3970 0,3970 0,4406
D8 0,2058 0,2058 0,3087 0,3970 0,1235 0,0772
D9 0,8071 0,8071 0,6726 0,4484 0,4484 0,5811
D10 0,2531 0,2531 0,3796 0,1518 0,2531 0,1076
D11 0,3422 0,3422 0,3014 0,2531 0,3019 0,2469
D12 0,3970 0,3970 0,4529 0,3019 0,3019 0,2776
D13 0,2058 0,2058 0,2394 0,3019 0,3931 0,0730
D14 0,2359 0,4484 0,5896 0,3931 0,3931 0,2329
51
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
d) Ferraillage longitudinal :
Le ferraillage des dalles se fait à l’ELU, en flexion simple sur une bande de 1m en fissuration
peu préjudiciable FPP.
𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑃𝑎
0,85.𝑓𝑐28
Formulaire : 𝑓𝑏𝑢 = { 𝜃 = 1 𝑐𝑎𝑟 𝑡 > 24 ℎ → 𝑓𝑏𝑢 = 14,17 𝑀𝑃𝑎
𝜃.𝛾𝑏
𝛾𝑏 = 1,5 𝑒𝑛 𝑆𝐷𝑇
𝑀
𝜇𝑏𝑢 = 𝑏 2 → 𝜇𝑏𝑢 ≤ 0,186 → 𝑃𝑖𝑣𝑜𝑡 𝐴 𝜀𝑠 = 10% 𝐴′𝑢 = 0
0 .𝑑 .𝑓𝑏𝑢
𝛼 = 1,25(1 − √1 − 2𝜇𝑏𝑢 ) dy
dx
𝑍 = 𝑑 (1 − 0,4 𝛼) c = 2cm
𝑀𝑢 b0 =1m
𝐴𝑠 =
𝑍.𝜎𝑠
𝑒𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒 160
Le diamètre des armatures ∅ = 8 𝑚𝑚 ≤ = = 16𝑚𝑚 ……..c’est vérifier.
10 10
Donc :
∅ 0,008
- 𝑑𝑥 = 𝑒𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒 − 𝑒𝑛𝑟𝑜𝑏𝑎𝑔𝑒 − 2 = 0,16 − 0,02 − = 0,136 𝑚
2
- 𝑑𝑦 = 𝑑𝑥 − ∅ = 0,136 − 0,008 = 0,128 𝑚
52
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
Mu
Panneau Mu µbu α Z [m] As [cm2] Amin[cm²] Acnf[cm²] Aadop [cm²] ferraillage St [cm]
[MN.m]
Mg 0,1778 0,0068 0,0042 0,136 0,377 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D1 Md 0,3422 0,0131 0,0082 0,136 0,726 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,5038 0,0192 0,0121 0,135 1,070 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,1879 0,0072 0,0045 0,136 0,398 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D2 Md 0,3970 0,0151 0,0095 0,135 0,842 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,4696 0,0179 0,0112 0,135 0,997 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,1149 0,0044 0,0027 0,136 0,243 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D3 Md 0,2058 0,0079 0,0049 0,136 0,436 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,3254 0,0124 0,0078 0,136 0,690 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,2662 0,0102 0,0064 0,136 0,564 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D4 Md 0,2662 0,0102 0,0064 0,136 0,564 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,7541 0,0288 0,0181 0,135 1,606 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,1518 0,0058 0,0036 0,136 0,321 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D5 Md 0,2531 0,0097 0,0060 0,136 0,536 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,4302 0,0164 0,0103 0,135 0,913 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,3422 0,0131 0,0082 0,136 0,726 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D6 Md 0,3422 0,0131 0,0082 0,136 0,726 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,5134 0,0196 0,0123 0,135 1,091 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,3970 0,0151 0,0095 0,135 0,842 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D7 Md 0,3970 0,0151 0,0095 0,135 0,842 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,5955 0,0227 0,0143 0,135 1,266 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,2058 0,0079 0,0049 0,136 0,436 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D8 Md 0,2058 0,0079 0,0049 0,136 0,436 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,3087 0,0118 0,0074 0,136 0,654 1,338 1,642 2,055 5T8 20
Mg 0,8071 0,0308 0,0194 0,135 1,719 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D9 Md 0,8071 0,0308 0,0194 0,135 1,719 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,6726 0,0257 0,0161 0,135 1,431 1,338 1,642 1,642 5T8 20
53
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
54
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
Z As Acnf Aadop St
Panneau Mu Mu [t.m] µbu α A [cm²] ferraillage
[m] [cm2] min [cm²] [cm²] [cm]
D1 Mg 0,1778169 0,0068 0,0042 0,128 0,399 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,31308963 0,0119 0,0075 0,128 0,703 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,24132717 0,0092 0,0058 0,128 0,542 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D2 Mg 0,31308963 0,0119 0,0075 0,128 0,703 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,39696775 0,0151 0,0095 0,128 0,892 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,45930249 0,0175 0,0110 0,127 1,032 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D3 Mg 0,31308963 0,0119 0,0075 0,128 0,703 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,44359819 0,0169 0,0106 0,127 0,996 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,0717892 0,0027 0,0017 0,128 0,161 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D4 Mg 0,44359819 0,0169 0,0106 0,127 0,996 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,44359819 0,0169 0,0106 0,127 0,996 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,44381999 0,0169 0,0106 0,127 0,997 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D5 Mg 0,15184653 0,0058 0,0036 0,128 0,341 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,3422379 0,0131 0,0082 0,128 0,769 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,10755796 0,0041 0,0026 0,128 0,242 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D6 Mg 0,3422379 0,0131 0,0082 0,128 0,769 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,39696775 0,0151 0,0095 0,128 0,892 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,18942868 0,0072 0,0045 0,128 0,425 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D7 Mg 0,39696775 0,0151 0,0095 0,128 0,892 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,39696775 0,0151 0,0095 0,128 0,892 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,44063421 0,0168 0,0106 0,127 0,990 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D8 Mg 0,39696775 0,0151 0,0095 0,128 0,892 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,12347153 0,0047 0,0029 0,128 0,277 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,07716971 0,0029 0,0018 0,128 0,173 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D9 Mg 0,44836994 0,0171 0,0107 0,127 1,007 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,44836994 0,0171 0,0107 0,127 1,007 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,58108744 0,0222 0,0139 0,127 1,305 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D10 Mg 0,15184653 0,0058 0,0036 0,128 0,341 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,25307754 0,0097 0,0060 0,128 0,568 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,10755796 0,0041 0,0026 0,128 0,242 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D11 Mg 0,25307754 0,0097 0,0060 0,128 0,568 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,30191975 0,0115 0,0072 0,128 0,678 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,24685308 0,0094 0,0059 0,128 0,554 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D12 Mg 0,30191975 0,0115 0,0072 0,128 0,678 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,30191975 0,0115 0,0072 0,128 0,678 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,27761521 0,0106 0,0066 0,128 0,624 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D13 Mg 0,30191975 0,0115 0,0072 0,128 0,678 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,39309624 0,0150 0,0094 0,128 0,883 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,07301566 0,0028 0,0017 0,128 0,164 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D14 Mg 0,39309624 0,0150 0,0094 0,128 0,883 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,39309624 0,0150 0,0094 0,128 0,883 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,23290952 0,0089 0,0056 0,128 0,523 1,28 1,546 1,546 5T8 20
55
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
Etage courant :
Sens X-X : dx=0,136m
Mu Z As Aadop
Panneau Mu µbu α A [cm²] Acnf[cm²] ferraillage St [cm]
[MN.m] [m] [cm2] min [cm²]
Mg 0,1778 0,0068 0,0042 0,136 0,377 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D1 Md 0,3422 0,0131 0,0082 0,136 0,726 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,5038 0,0192 0,0121 0,135 1,070 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,1879 0,0072 0,0045 0,136 0,398 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D2 Md 0,3970 0,0151 0,0095 0,135 0,842 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,4696 0,0179 0,0112 0,135 0,997 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,1149 0,0044 0,0027 0,136 0,243 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D3 Md 0,2058 0,0079 0,0049 0,136 0,436 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,3254 0,0124 0,0078 0,136 0,690 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,2662 0,0102 0,0064 0,136 0,564 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D4 Md 0,2662 0,0102 0,0064 0,136 0,564 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,7541 0,0288 0,0181 0,135 1,606 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,1518 0,0058 0,0036 0,136 0,321 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D5 Md 0,2531 0,0097 0,0060 0,136 0,536 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,4302 0,0164 0,0103 0,135 0,913 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,3422 0,0131 0,0082 0,136 0,726 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D6 Md 0,3422 0,0131 0,0082 0,136 0,726 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,5134 0,0196 0,0123 0,135 1,091 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,3970 0,0151 0,0095 0,135 0,842 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D7 Md 0,3970 0,0151 0,0095 0,135 0,842 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,5955 0,0227 0,0143 0,135 1,266 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,2058 0,0079 0,0049 0,136 0,436 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D8 Md 0,2058 0,0079 0,0049 0,136 0,436 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,3087 0,0118 0,0074 0,136 0,654 1,338 1,642 2,055 5T8 20
Mg 0,8071 0,0308 0,0194 0,135 1,719 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D9 Md 0,8071 0,0308 0,0194 0,135 1,719 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,6726 0,0257 0,0161 0,135 1,431 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,2531 0,0097 0,0060 0,136 0,536 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D10 Md 0,2531 0,0097 0,0060 0,136 0,536 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,3796 0,0145 0,0091 0,136 0,805 1,338 1,642 1,692 5T8 20
Mg 0,3422 0,0131 0,0082 0,136 0,726 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D11 Md 0,3422 0,0131 0,0082 0,136 0,726 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,3014 0,0115 0,0072 0,136 0,639 1,338 1,642 1,95 5T8 20
56
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
Z As Acnf Aadop St
Panneau Mu Mu [t.m] µbu α A [cm²] ferraillage
[m] [cm2] min [cm²] [cm²] [cm]
Mg 0,1645 0,0063 0,0039 0,128 0,370 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D1 Md 0,31308963 0,0119 0,0075 0,128 0,703 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mt 0,22337373 0,0085 0,0053 0,128 0,502 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mg 0,31308963 0,0119 0,0075 0,128 0,703 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D2 Md 0,39696775 0,0151 0,0095 0,128 0,892 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mt 0,45930249 0,0175 0,0110 0,127 1,032 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mg 0,31308963 0,0119 0,0075 0,128 0,703 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D3 Md 0,44359819 0,0169 0,0106 0,127 0,996 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mt 0,0717892 0,0027 0,0017 0,128 0,161 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mg 0,44359819 0,0169 0,0106 0,127 0,996 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D4 Md 0,44359819 0,0169 0,0106 0,127 0,996 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mt 0,44381999 0,0169 0,0106 0,127 0,997 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mg 0,15184653 0,0058 0,0036 0,128 0,341 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D5 Md 0,3422379 0,0131 0,0082 0,128 0,769 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mt 0,10755796 0,0041 0,0026 0,128 0,242 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mg 0,3422379 0,0131 0,0082 0,128 0,769 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D6 Md 0,39696775 0,0151 0,0095 0,128 0,892 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mt 0,18942868 0,0072 0,0045 0,128 0,425 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mg 0,39696775 0,0151 0,0095 0,128 0,892 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D7 Md 0,39696775 0,0151 0,0095 0,128 0,892 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mt 0,44063421 0,0168 0,0106 0,127 0,990 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mg 0,39696775 0,0151 0,0095 0,128 0,892 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D8 Md 0,12347153 0,0047 0,0029 0,128 0,277 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mt 0,07716971 0,0029 0,0018 0,128 0,173 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mg 0,44836994 0,0171 0,0107 0,127 1,007 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D9
Md 0,44836994 0,0171 0,0107 0,127 1,007 1,280 1,546 1,546 4T8 25
57
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
58
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
Les dalles D13, D14, D15, D16 et le balcon de notre structure seront assimilées à des dalles appuyées sur 3
a
côtés.
Méthode de calcul :
On calcule γ=a/b b
On calcule les moments fléchissant par les formules suivantes :
En travée: 𝑀𝑥 = 𝑀𝑥𝑠 × 𝑃 × 𝑎2
𝑀𝑦 = 𝑀𝑦𝑠 × 𝑃 × 𝑏 2
Sur appuis : 𝑀𝑎𝑝𝑝 = 𝑀𝑥𝑎𝑠 × 𝑃 × 𝑏 2
Les valeurs de 𝑀𝑥𝑠 ,𝑀𝑦𝑠 , 𝑀𝑥𝑎𝑠 seront obtenu à partir des tables de BARRES.
Remarque : pour la dalle D15 la charge P est égale à :
59
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
b) Le ferraillage :
Terrasse :
o En travée :
Sens X-X : dx=0,136m
Au Amin Acnf
Dalles Mu [MN.m] μbu α Z [m] ferraillage
[cm²/ml] [cm²/ml] [cm²/ml]
0,006255 0,023866 0,0150 0,127 1,4134 1,7350 1,546 5T8 e=20cm
D15
60
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
Etage courant :
o En travée :
Tableau IV-15 : Ferraillage du plancher d’étage courant en travée (3 côtés) sens «x-x»
Au Amin Acnf
Dalles Mu [MN.m] μbu α Z [m] ferraillage
[cm²/ml] [cm²/ml] [cm²/ml]
0,002208 0,008423 0,0053 0,128 0,4969 1,7350 1,642 4T8 e=25cm
D15
Au Amin Acnf
Dalles Mu [MN.m] μbu α Z [m] ferraillage
[cm²/ml] [cm²/ml] [cm²/ml]
0,003125 0,011923 0,0075 0,128 0,7040 1,7350 1,546 4T8 e=25cm
D15
Au Amin Acnf
Dalles Mu [MN.m] μbu α Z [m] ferraillage
[cm²/ml] [cm²/ml] [cm²/ml]
0,00579 0,022091 0,0139 0,127 1,3077 1,7350 1,546 4T8 e=25cm
D15
61
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
Vérifications nécessaires :
Ferraillage minimal :
Selon BAEL 91 (Art B-7-4):
(3−𝜌)
𝐴𝑥 𝑚𝑖𝑛 = 0,08% ×𝑏×ℎ
{ 2
𝐴𝑦 𝑚𝑖𝑛 = 0,08% × 𝑏 × ℎ
Condition de non fragilité :
𝑓𝑡28
𝐴𝑐𝑛𝑓 𝑥 = 0,23 × 𝑏0 × 𝑑𝑥 × 𝑓𝑒
{ 𝑓𝑡28
𝐴𝑐𝑛𝑓 𝑦 = 0,23 × 𝑏0 × 𝑑𝑦 × 𝑓𝑒
Aucune armature d’effort tranchant n’est requise si les conditions suivant sont satisfaites :
- Les dispositifs généraux concernant les dalles sont respectés.
- Pas de reprise de bétonnage sur toute la hauteur de la dalle.
- La contrainte tangentielle 𝝉𝒖 dans les deux sens vérifie les conditions suivantes :
𝜏𝑢 ≤ 𝜏̅𝑢
𝑓𝑐28 𝑉
Avec : 𝜏̅𝑢 = 0,07 × = 1,167 𝑀𝑃𝑎 et 𝜏𝑢 = 𝑏 𝑢.𝑑
𝛾𝑏 0
𝑃𝑢 × 𝐿𝑥 ×𝐿𝑦
𝑉𝑢𝑥 = 2𝐿𝑦 +𝐿𝑥
{ 𝑃𝑢 ×𝐿𝑥
𝑉𝑢𝑦 = 3
62
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
On considère une charge concentrée sur appui de 25mm de diamètre, représentant le pied d’un meuble ou
d’équipement égale à 2 KN. (Art IV.4.DTR B.C 2.2)
Et on doit vérifier la condition suivante du CBA93 (Art 5.2.4.2).
𝑓𝑐28 p
𝑄𝑢 ≤ 0,045 × Uc × hr × 𝛾𝑏
h1
Avec : 45°
h
𝑸𝒖 : Charge de calcul à l’ELU.
h : Epaisseur de la dalle.
h1 : Epaisseur du revêtement.
𝐔𝐜 : Périmètre du contour au niveau du feuiller moyen.
𝑸𝒖 = 𝟏, 𝟓 𝑷 𝑄𝑢 = 3. 10−3 𝑀𝑁
𝛷𝑢 = (ℎ1 + 2) × 2 + 25 𝑚𝑚
ℎ
𝛷𝑢 = 0,325 𝑚
Uc = 2π 𝛷𝑢 Uc = 2,042 m
25
𝑄𝑢 ≤ 0,045 × 2,042 × 0,16 × = 0,245 𝑀𝑁
1,5
63
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
64
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
g v 1.575t / ml
g p 1,146t / ml
T x
R = 3,14 t R = 2,70 t
2.4m 1.8m
3.14 t
x
3.14 t
0,64 t
2,70 t
3.00 t.m
M x Mmax = 3.13 t.m
ƒc28 [Mpa] ƒc28 [MPa] 𝜸𝒃 𝜸𝒔 d [m] b0 [m] ƒbu [MPa] 𝝈𝒔 [MPa] ƒe [MPa]
25 2,1 1,5 1,15 0,144 1 14,17 347,83 400
65
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
Sur appui :
En travée :
En travée :
𝐴𝑡𝑟𝑎
𝐴𝑟é𝑝 = = 1,147 𝑐𝑚²/𝑚𝑙
4
66
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
Ferraillage adopté:
Longitudinal Transversal
As [cm /ml] Aado [cm2/ml]
2
St [cm] 2
As [cm /ml] Aado [cm2/ml] St [cm]
Sur appui 1,87 5T8 20 0, 467 5T8 20
En travée 4,59 5T12 20 1,147 5T8 20
67
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
a) Dimensionnement :
𝑙 𝑙
- Selon BAEL 91 : ≤h≤
15 10
Gmaç 30cm
RB
Gpoutre
40cm
4,8 m
68
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
e) Ferraillage :
Armatures longitudinales :
- Sur appui :
𝑓𝑡28
𝐴𝑐𝑛𝑓 = 0,23 × 𝑏0 × 𝑑 × = 1,11 𝑐𝑚²/𝑚𝑙
𝑓𝑒
𝐴𝑠 = max(𝐴𝑢 ; 𝐴𝑐𝑛𝑓 ) = 2,59 𝑐𝑚²
- En travée:
bu = 0, 0467 < 0,186 Pivot A (𝐴′𝑠 = 0)
α = 0,0598
Z = 0,351 m 𝐴𝑢 = 7,02 𝑐𝑚²
𝑓𝑡28
𝐴𝑐𝑛𝑓 = 0,23 × 𝑏0 × 𝑑 × = 1,11 𝑐𝑚²/𝑚𝑙
𝑓𝑒
𝐴𝑠 = max(𝐴𝑢 ; 𝐴𝑐𝑛𝑓 ) = 7,02 𝑐𝑚²
69
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
𝑆𝑡 ≤ 𝑏
0,9𝑓𝑒 .𝐴𝑡
𝑆𝑡 ≤ 106.47 𝑐𝑚
𝑜 .𝛾𝑠 (𝜏𝑢 −0,3.𝑘.𝑓𝑡28 )
7 𝑐𝑚 ≤ 𝑆𝑡 ≤ 32.40 𝑐𝑚
Condition de % min:
𝐴𝑡 .𝑓𝑒
𝑏𝑜 𝑆𝑡
≥ max (𝜏𝑢 /2 ; 0,4) = 0,4 𝑀𝑃𝑎 𝑆𝑡 ≤ 67 𝑐𝑚
Le sous chapitre 7.5 du RPA 99/ Ver 2003 donne des spécifications concernant les poutres qu’il faudrait
respecter es zone sismique, ce sont les suivantes :
Espacement maximal :
ℎ
-Dans la zone nodale : 𝑆𝑡 ≤ min( 4 ; 12ф𝑙 𝑚𝑖𝑛 )
40
𝑆𝑡 ≤ min( ; 12 × 1,2 )
4
𝑆𝑡 ≤ min( 10 ; 14,4 )
𝑆𝑡 ≤ 10 𝑐𝑚
ℎ
-Dans la zone courante: 𝑆𝑡 ≤ 2
𝑆𝑡 ≤ 20 𝑐𝑚
On obtient l’espacement suivant :
𝐴𝑡 ≥ 0,003 × 𝑆𝑡 × 𝑏
70
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
Croquis de ferraillage :
IV.4. L’acrotère :
L’acrotère est un élément secondaire en béton armé exposé aux intempéries dont la réalisation est
indispensable pour la sécurité du personnel et la protection de l’étanchéité contre l’infiltration des eaux
pluviales.
Ferraillage :
Armatures longitudinales :
D’après l’article B-5-3-1 du BAEL 91, la section des armatures longitudinales minimales As dans les
éléments exposés aux intempéries pour ft28 < 2,4 MPa est :
𝐴𝑠 ≥ 25 % 𝐵
B : section du béton.
𝐴𝑠 ≥ 0,0025 × 50 × 10 𝐴𝑠 ≥ 1,25 𝑐𝑚²
Armatures de répartition :
71
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017
Schémas de ferraillage :
Conclusion
La charge d’exploitation Q (due à la main courante) est donc plus prépondérante que l’action de la force
due au séisme
72
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017
CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES
V-1-Introduction :
Le contreventement d’un édifice est l’ensemble des éléments structuraux qui concourent à la résistance aux
actions autres que gravitaires, en générale horizontales telles que le vent, le séisme ou la poussée des terres.
Le contreventement de notre structure est assuré par des voiles porteurs.
Nous déterminerons, dans ce qui suit, les caractéristiques géométriques indispensables à l’étude de la
structure, telle que «l’inertie des voiles, centre de torsion et centre de masse ».
73
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017
le 3 Y
Ix = = 0 e << l
12
el3 X
Iy =
12
e
l
Figure V-2 : Voile suivant le sens «x-x»
Tableau V-1 : Caractéristiques des voiles longitudinal
∑ 𝑰𝒀 = 𝟏𝟎. 𝟑𝟐𝒎𝟒
74
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017
el 3 Y
Ix =
12
le 3
Iy = =0 e << l
12
l X
∑ 𝑰𝒙 = 𝟐𝟏. 𝟏𝟐𝒎𝟒
75
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017
106.7
∑ 10,32 /
106.7
Donc : 𝑌𝑐 = 10.32 ⟹ 𝑌𝑐 = 10.35 𝑚
76
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017
297.95
Donc :𝑋𝑐 = ⇒ 𝑋𝑐 = 14.07𝑚
21.12
77
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017
Etant donné que l’effort du séisme sur un bâtiment est modélisé par son action sur les masses concentrées
aux différents niveaux. Nous sommes amenés à chercher la position du centre de gravité de ces masses pour
tous les niveaux. Celui-ci représente le point d’application des forces sismiques.
∑ 𝑀×𝑋𝑖
𝑋𝐺 = ∑ 𝑋𝑖
{ ∑ 𝑀×𝑌𝑖
𝑌𝐺 = ∑ 𝑌𝑖
Avec :
Mi : la masse de l’élément considéré
Xi, Yi : les coordonnées du centre de gravité de cet élément par rapport au repère « XOY »
1)-Niveau terrasse :
9112.436 6703.178
𝑋𝐺 = = 14.07 𝑌𝐺 = = 10.35𝑚
647.65 647.65
78
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017
2)-Niveau étage :
39 8337,741 6133,297
∑ 592.59
8337.741
𝑋𝐺 = = 14.07𝑚
592.59
6133.297
𝑌𝐺 = = 10.35 𝑚
592.59
a)-Excentricité calculée :
L’excentricité est la distance entre le centre de masse et le centre de torsion, ses composantes selon les axes
X et Y sont données par :
ex X C X G eY YC YG
Nous effectuons le calcul des composantes de l’excentricité pour tous les niveaux au-dessus du niveau du
sol :
79
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017
b)-Excentricité réglementaire :
D’après l’article 4-2-7 du RPA99/Ver 2003 l’excentricité forfaitaire à prendre en compte à chaque niveau
est égal à 5% de la plus grande dimension en plan du niveau considéré ; puisque notre structure est régulière
en élévation l’excentricité forfaitaire sera la même
efor = 5%L
eforx =1,407 m
efory =1,185 m
c)-Excentricité a adopté :
Le RPA99/Ver2003 exige de prendre une excentricité par rapport au centre de torsion égale au maximum
entre l’excentricité calculée à chaque niveau considéré et l’excentricité forfaitaire de ce même niveau.
L’inertie polaire permet la distribution des efforts dus à l’excentricité des voiles, elle est donnée par la
formule :
80
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017
∑ 21,12 2218,55
81
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017
∑ 15,262 116,04
82
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017
+20%Qplancher×Splancher
Wec= Wplancher+Wpoteau+Wvoile+Wpoutre+Wch/poutre+Wmaç+Wbalcon+Wescalier
+20%Qplancher×Splancher+20%Qbalcon×Sbalcon+20%Qescalier×Sescalier
M9=658.47t h= 27,54m
M8= 635.44t h= 24,48m
M7= 640.95t h= 21,42m
M6= 640.95t h= 18,36m
M5= 640.95t h= 15,3m
M4= 640.95t h= 12,24m
M3=640.95t h= 9,18m
M2= 640.95t h= 6,12m
M1= 640.95t h= 3,06m
83
Chapitre VI Etude dynamique 2017
ETUDE DYNAMIQUE
VI-1-Introduction :
Toutes les structures sont susceptibles d’être soumises pendant leur durée de vie à des
chargements variables dans le temps. Ces actions peuvent être dues au vent, séisme ou aux
vibrations des machines, ce qui signifie que le calcul sous l’effet des chargements statiques parait
insuffisant, d’où la nécessité d’une étude dynamique qui nous permet de déterminer les
caractéristiques dynamiques d’une structure afin de prévoir son comportement (déplacement et
période) sous l’effet du séisme.
Le but de l’étude dynamique est de définir les modes propres de vibration de la structure, afin
d’arriver à en examiner le comportement, cela nous permet de calculer les efforts et les
déplacements maximums sous l’effet d’une force sismique.
L’objectif est d’arriver à dimensionner les éléments de résistance pour assurer la sécurité de
l’ensemble de l’ouvrage.
L’étude dynamique d’une structure telle qu’elle se présente réellement, est souvent très complexe
et demande un calcul très fastidieux voire impossible. C’est pour cette raison qu’on fait souvent
appel à des modélisations qui permettent de simplifier suffisamment le problème pour pouvoir
l’analyser.
Effet du séisme :
VI-2-Modélisation de la structure :
Les bâtiments, en générales, qui représentent une symétrie et une régularité en plan et en
élévation, sont modélises par un modèle discontinu « modèle brochète », ce dernier est caractérisé
par la simulation d’un bâtiment de trois dimensions a une seule dimension, dont les masses
représentant les planchers sont concentrées. Et l’ensemble de poteaux et voiles son modélises par
une poutre verticale.
La modélisation de la structure prend en compte deux paramètres :
Le respect de la position du centre de gravité des masses et de leur répartition dans la
structure.
La rigidité des éléments.
La modélisation de notre structure sera représentée par une console verticale flexible rigidement
encastrée à la base, où les masses sont concentrées d’une manière ponctuelle au niveau des
planchers.
84
Chapitre VI Etude dynamique 2017
Ainsi nous considérons ces planchers comme étant indéformables dans leurs plans d’où la
possibilité de leur schématisation par une seule masse.
Nous obtenons ainsi un modèle à 9 masses concentrées. Chaque masse a un degré de liberté qui
est le déplacement horizontal.
- la masse (m).
- les propriétés élastiques (souplesse ou rigidité K).
- le mécanisme de dissipation d’énergie (amortissement C).
- la source extérieure d’excitation.
Le modèle le plus simple pour illustrer ceci, est le système à un degré de liberté suivant :
Ce modèle est caractérisé par une masse (m), et un amortisseur (c), il possède un seul
déplacement qui est le déplacement horizontal de masse.
F(t) X(t)
m
X(t)
k c
F(t) k
m =
c
85
Chapitre VI Etude dynamique 2017
Où :
𝐹𝑘 (𝑡) : Force de rappel élastique.
𝐹𝑐 (𝑡) : Force d’amortissement.
𝐹𝐼 (𝑡) : Force d’inertie.
𝐹(𝑡) : Force d’excitation. FK(t) FI(t)
F(t)
Avec : FC(t)
𝐹𝑘 (𝑡) = 𝑘 × 𝑥(𝑡)
𝐹𝑐 (𝑡) = 𝑐 × 𝑥̇ (𝑡)
𝐹𝐼 (𝑡) = 𝑚 × 𝑥̈ (𝑡)
𝑘: Rigidité.
𝑐 : Amortissement.
𝑚 : Masse.
𝒌 𝒄 𝑭(𝒕)
𝒙(𝒕) + 𝒙̇ (𝒕) + 𝒙̈ (𝒕) = …………(3)
𝒎 𝒎 𝒎
Où :
[K] ; [C] ; [M] : matrices rigidité, amortissement et masse.
Fn(t) Xn(t)
mn
F2(t)
m2
F1(t) X1(t) F2(t) Fn(t)
X2(t) Xn(t)
k1 k2 kn F1(t)
m1
m1 m2 mn
c1 c2 cn
86
Chapitre VI Etude dynamique 2017
VI-4-Méthodes de calcul :
La résolution de système d’équations différentielles peut être effectuée par deux méthodes :
Méthode exacte.
Méthodes itérative.
VI-4-1-Méthode exacte :
a- Système d’équation :
On considère un système à « n » degrés de liberté en vibration forcée et amortie, le système
d’équations d’équilibre s’écrit :
[𝑲] {𝒙(𝒕)} + [𝑪] {𝒙̇ (𝒕)} + [𝑴] {𝒙̈ (𝒕)} = {𝑭(𝒕)} …………(5)
Pour résoudre ce système, on doit d’abord calcules les pulsations et vecteurs propres.
[𝑲] {𝒙(𝒕)} + [𝑪] {𝒙̇ (𝒕)} + [𝑴] {𝒙̈ (𝒕)} = {𝟎} …………(6)
Les calculs seront développés sur un système à un degré de liberté, nous aboutirons donc à
l’équation (2) qui devient :
mr² + Cr + k = 0
Donc:
Δ = C² - 4 km
−𝒄±√𝒄𝟐 −𝟒𝒌𝒎
Les racines sont : 𝒓𝟏,𝟐 =
𝟐𝒎
Δ=0:
C² - 4 km = 0 d’où : C = 2mω
𝐤
Avec : 𝛚 = √
𝐦
On définit alors l’amortissement critique « Cc », donné par : Cc = 2mω
87
Chapitre VI Etude dynamique 2017
Δ>0:
Δ<0:
On aboutit donc à : 𝝎𝑫 ≈ 𝝎
C’est pour cela que nous considérons le système non amorti.
Ainsi, le système d’équation d’équilibre s’écrit :
Les solutions de ce polynôme sont les pulsations propres (vecteurs propres) du système 𝝎𝒊 , elles
sont classées dans un ordre croissant : 𝝎𝟏 < 𝝎𝟐 < …. < 𝝎𝒊 < 𝝎𝒏
88
Chapitre VI Etude dynamique 2017
c- Calcul de la réponse :
Pour calculer les réponses xi(t), on doit découpler le système :
[𝐊] {𝒙(𝒕)} + [𝐌] {𝒙̈ (𝒕)} = {𝐅(𝒕)} …………(11)
[𝚽]𝒕 [𝐌][𝚽]. [𝚽]−𝟏 {𝒙̈ (𝒕)} + [𝚽]𝒕 [𝐊][𝚽]. [𝚽]−𝟏 {𝒙(𝒕)} = [𝚽]𝒕 . {𝐅(𝒕)} …………(12)
En posant :
[𝐊 𝐩 ] = [𝚽]𝐭 [𝐊][𝚽]
[𝐌𝐩 ] = [𝚽]𝐭 𝐌[𝚽]
{𝐱̈ 𝐏 (𝐭)} = [𝚽]−𝟏 {𝐱̈ (𝐭)}
{𝐱 𝐏 (𝐭)} = [𝚽]−𝟏 {𝐱(𝐭)}
{𝐅𝐏 (𝐭)} = [𝚽]𝐭 {𝐅(𝐭)}
Ainsi nous passons des coordonnées réelles aux coordonnées modales, d’où l’indice « p ».
Le système (13) peut être développé comme suit :
89
Chapitre VI Etude dynamique 2017
mpn
kpn
mp3
kp3
mp2
kp2
mp1 + + + ……... +
kp1
Une fois le vecteur {xp(t)} déterminé, on passe aux coordonnées réelles tel que :
{x (t)} = [Ф] {xp(t)}
Les étapes de calcul précédentes sont d’autant plus longues et laborieuses à exécuter que le
nombre de ddl est élevé, d’où l’utilité des méthodes approchées.
VI-4-2-Méthodes approchées :
Ces méthodes permettent de déterminer les caractéristiques dynamiques des structures, à savoir :
pulsations et vecteurs propres. Parmi ces méthodes, on peut citer :
a- Principe de la méthode :
La méthode de STODOLA est basée sur le calcul itératif ; elle consiste à faire une hypothèse
initiale sur l’allure du mode recherché et de l’améliorer par itérations successives jusqu'à
l’obtention d’une approximation satisfaisante du mode.
Les valeurs des vecteurs propres sont exprimées par le système d’équations suivant:
En multipliant (A) par [𝑲]−𝟏 = [𝑺] qui est la matrice de flexibilité « souplesse », on obtient :
𝟏
On multipliant (B) par (− ) on aura : [𝐒] [𝐌]{ 𝚽𝐢 } = 𝛌𝐢 { 𝚽𝐢 }
𝛚𝟐𝐢
𝟏
𝛌𝐢 =
𝛚𝟐𝐢
b: Le système d’équations devient : [𝐃]{ 𝚽𝐢 } = 𝛌𝐢 { 𝚽𝐢 }
90
Chapitre VI Etude dynamique 2017
b- Etapes de calcul :
M1 0 0 0 0 0 0 0 0
0 M2 0 0 0 0 0 0 0
0 0 M3 0 0 0 0 0 0
En [t]
0 0 0 M4 0 0 0 0 0
M 0 0 0 0 M5 0 0 0 0
0 0 0 0 0 M6 0 0 0
0 0 0 0 0 0 M7 0 0
0 0 0 0 0 0 0 M8 0
0 M 9
0 0 0 0 0 0 0
h Mi Mj h Ti Tj
δij = δM T
ij + δij = ∫0 dx + ∫0 dx
EI G.Sr
Avec:
𝛿𝑖𝑗 : Déplacement du point « i » causé par une force unitaire appliquée en j.
𝛿𝑖𝑗𝑀 : Déplacement dû au moment fléchissant.
δTij : Déplacement dû à l’effort tranchant.
Sr : Surface réduite de la somme des surfaces des voiles=5/6 ×S.
Dans notre cas on a des voiles élancés donc les voiles travaillent en flexion, on peut négliger la
contribution de l’effort tranchant dans le calcul des coefficients de souplesses.
91
Chapitre VI Etude dynamique 2017
2ème itération :
(𝟏) (𝟐)
- On divise {𝐲}(𝟏) sur 𝛌𝟏 soit {𝚽𝟏 }.
(𝟐)
- On calcul {𝐲}(𝟐) = [𝐃]{𝚽𝟏 }
(𝟐)
- 𝛌𝟏 égale l’un de composant de vecteur {𝒚} « soit la même ligne que le premier choix ».
nième itération :
(𝒏) {𝐲}(𝐧−𝟏)
{𝚽𝟏 } = (𝒏−𝟏) {𝐲}(𝐧) = [𝐃]{𝚽𝟏(𝒏) }
𝛌𝟏
(𝒏) (𝒏−𝟏)
On s’arrête les itérations lorsque {𝚽𝟏 } = {𝚽𝟏 }.
(𝒏)
Donc {𝚽𝟏 } Sera le vecteur propre du1er mode.
𝟏
La pulsation du premier mode : 𝝎𝟏 = √ (𝒏)
𝝀 𝟏
𝟐𝛑
La période de vibration :𝐓𝟏 = 𝛚
𝟏
92
Chapitre VI Etude dynamique 2017
𝟏
La pulsation du 2éme mode : 𝝎𝟐 = √ (𝒏)
𝝀𝟐
𝟐𝛑
La période de vibration : 𝐓𝟐 = 𝛚
𝟐
Les mêmes étapes à suivre que les deux premiers modes jusqu'à convergence.
(𝒏)
{𝚽𝟑 } Sera le vecteur propre du 3ème mode.
𝟏
La pulsation du 3éme mode : 𝝎𝟑 = √ (𝒏)
𝝀𝟑
𝟐𝛑
La période de vibration : 𝐓𝟑 = 𝛚
𝟑
(∑𝑚𝑘 Φ𝑘𝑖 )² 1
𝛼𝑖 =
(∑𝑛
𝑘=1 𝑚𝑘 Φ𝑘𝑖 ²) ∑𝑘 𝑚𝑘
D’après l’article 4.3.4 du RPA99/Ver2003 : le nombre de modes de vibration à retenir doit être
tel que la somme des masses modales effectives pour les modes retenus soit au moins égale à
90% de la masse totale de la structure et que tous les modes ayant une masse modale supérieur
ou égale à 5% sont pris en compte .
Le nombre minimal de modes à prendre est 3 dans chaque direction considérée.
Σ i 90%.
93
Chapitre VI Etude dynamique 2017
VI-5-Application :
1- Matrice masse :
C’est une matrice diagonale de dimensions 9×9 dont les éléments sont les différentes masses
revenant à chaque niveau de la structure et qui ont été déterminés précédemment dans le chapitre
« caractéristiques géométriques ».
640.95 0 0 0 0 0 0 0 0
0 640.95 0 0 0 0 0 0 0
0 0 640.95 0 0 0 0 0 0
0 0 0 640.95 0 0 0 0 0
M 0 0 0 0 640.95 0 0 0 0 En[t]
0 0 0 0 0 640.95 0 0 0
0 0 0 0 0 0 640.95 0 0
0 0 0 0 0 0 0 635.44 0
0 658.47
0 0 0 0 0 0 0
2- Matrice de souplesse :
C’est une matrice symétrique dont les termes sont notés « 𝜹𝒊𝒋 »
Pour la détermination de la matrice de souplesse, nous avons les données suivantes :
94
Chapitre VI Etude dynamique 2017
[S]= 0,0984 0,3656 0.7592 1,2373 1,7575 2,2847 2,8119 3,3392 3,8664 ×10-6
0,1195 0,4499 0,949 1,5747 2,2847 3,0369 3,7961 4,5553 5,3146 [m/KN]
0,1406 0,5343 1,1388 1,9121 2,8119 3,7961 4,8225 5,8559 6,8893
95
Chapitre VI Etude dynamique 2017
Mode 1
Mode 2 :
-Matrice de passage
0 1 0 0 0 0 0 0 0
0 0 1 0 0 0 0 0 0
0 0 0 1 0 0 0 0 0
[T] =
0 0 0 0 1 0 0 0 0
0 0 0 0 0 1 0 0 0
0 0 0 0 0 0 1 0 0
0 0 0 0 0 0 0 1 0
0 0 0 0 0 0 0 0 1
96
Chapitre VI Etude dynamique 2017
Mode 3:
-Matrice de passage :
1 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 1 0 0 0 0 0 0
0 0 0 1 0 0 0 0 0
[T’] =
0 0 0 0 1 0 0 0 0
0 0 0 0 0 1 0 0 0
0 0 0 0 0 0 1 0 0
0 0 0 0 0 0 0 1 0
0 0 0 0 0 0 0 0 1
97
Chapitre VI Etude dynamique 2017
Mode 1 :
[D]= 60,03 218,28 442,02 698,50 960,44 1222,37 1484,31 1735,8 1976,08 ×10-6
76,40 283,77 589,36 960,44 1364,26 1773,53 2182,81 2576,6 2953,38
98
Chapitre VI Etude dynamique 2017
Mode 2 :
-Matrice de passage :
0 1 0 0 0 0 0 0 0
0 0 1 0 0 0 0 0 0
[T] = 0 0 0 1 0 0 0 0 0
0 0 0 0 1 0 0 0 0
0 0 0 0 0 1 0 0 0
0 0 0 0 0 0 1 0 0
0 0 0 0 0 0 0 1 0
0 0 0 0 0 0 0 0 1
[D1]= 0 -9,59 -43,32 -116,07 -238,05 -398,92 -584,71 -779,26 -972,58 ×10-6
0 -6,25 -28,34 -76,28 -161,09 -289,93 -450,49 -624,41 -799,45
99
Chapitre VI Etude dynamique 2017
Mode 3:
-Matrice de passage :
1 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 1 0 0 0 0 0 0
[T’] =
0 0 0 1 0 0 0 0 0
0 0 0 0 1 0 0 0 0
0 0 0 0 0 1 0 0 0
0 0 0 0 0 0 1 0 0
0 0 0 0 0 0 0 1 0
0 0 0 0 0 0 0 0 1
100
Chapitre VI Etude dynamique 2017
Itérations :
Sens x-x :
Mode 1 :
{ф1}(o) {y1}(1) {ф1}(1) {y1}(2) {ф1}(2) {y1}(3) {ф1}(3) {y1}(4) {ф1}(4) {y1}(5) {ф1}(5) {y1}(6) {ф1}(6)
1 0,000661 0,022245 0,000418 0,020076 0,000412 0,020032 0,000412 0,020031 0,000412 0,020031 0,000412 0,020031
1 0,002461 0,082788 0,001585 0,076194 0,001565 0,076048 0,001565 0,076045 0,001565 0,076045 0,001565 0,076045
1 0,005147 0,173141 0,003374 0,162226 0,003334 0,161970 0,003333 0,161964 0,003333 0,161964 0,003333 0,161964
1 0,008498 0,285881 0,005661 0,272181 0,005596 0,271842 0,005594 0,271834 0,005594 0,271834 0,005594 0,271834
1 0,012326 0,414647 0,008327 0,400334 0,008233 0,399965 0,008231 0,399955 0,008231 0,399955 0,008231 0,399955
1 0,016473 0,554142 0,011261 0,541400 0,011138 0,541061 0,011135 0,541052 0,011134 0,541052 0,011134 0,541052
1 0,020813 0,700135 0,014367 0,690727 0,014213 0,690471 0,014209 0,690465 0,014209 0,690465 0,014209 0,690465
1 0,025251 0,849456 0,017566 0,844509 0,017382 0,844372 0,017377 0,844369 0,017377 0,844369 0,017377 0,844369
1 0,029727 1 0,020800 1 0,020585 1 0,020579 1 0,020579 1 0,020579 1
λ(k) 0,029727 0,020800 0,020585 0,020579 0,020579 0,020579
Mode 2 :
{ф2}(o) {y2}(1) {ф2}(1) {y2}(2) {ф2}(2) {y2}(3) {ф2}(3) {y2}(11) {ф2}(11) {y2}(12) {ф2}(12
1 -0,001436 -0,583074 -0,000099 -0,156478 -0,000073 -0,136378 -0,000070 -0,133934 -0,000070 -0,133934
1 -0,002782 -1,129455 -0,000307 -0,484990 -0,000232 -0,435007 -0,000222 -0,428482 -0,000222 -0,428482
1 -0,003241 -1,316176 -0,000507 -0,800013 -0,000395 -0,740326 -0,000380 -0,731877 -0,000380 -0,731877
1 -0,003037 -1,233132 -0,000614 -0,969305 -0,000494 -0,925368 -0,000477 -0,918556 -0,000477 -0,918556
…
1 -0,002355 -0,956195 -0,000585 -0,924099 -0,000485 -0,909092 -0,000471 -0,906348 -0,000471 -0,906348
1 -0,001354 -0,549746 -0,000415 -0,655632 -0,000356 -0,665758 -0,000346 -0,667032 -0,000346 -0,667032
1 -0,000160 -0,064872 -0,000128 -0,201816 -0,000119 -0,222147 -0,000117 -0,225298 -0,000117 -0,225298
1 0,001133 0,460181 0,000236 0,372615 0,000191 0,357965 0,000185 0,355586 0,000185 0,355586
1 0,002463 1 0,000633 1 0,000534 1 0,000519 1 0,000519 1
λ(k) 0,002463 0,000633 0,000534 0,000519 0,000519
101
Chapitre VI Etude dynamique 2017
Mode 3 :
{ф3}(o) {y3}(1) {ф3}(1) {y3}(2) {ф3}(2) {y3}(3) {ф3}(3) {y3}(13) {ф3}(13) {y3}(14) {ф3}(14)
1 0,002659 6,306120 0,000093 0,887182 0,000036 0,485176 0,000026 0,402427 0,000026 0,402427
1 0,001926 4,566657 0,000178 1,697018 0,000088 1,172091 0,000067 1,021762 0,000067 1,021762
1 0,000501 1,188885 0,000153 1,465590 0,000096 1,272437 0,000078 1,182867 0,000078 1,182866
1 -0,000252 -0,598200 0,000051 0,488263 0,000048 0,637272 ……….. 0,000044 0,665369 0,000044 0,665369
1 -0,000536 -1,271995 -0,000057 -0,548109 -0,000024 -0,320770 -0,000016 -0,236984 -0,000016 -0,236984
1 -0,000500 -1,185411 -0,000113 -1,080182 -0,000074 -0,987502 -0,000062 -0,940611 -0,000062 -0,940611
1 -0,000270 -0,640800 -0,000093 -0,890794 -0,000071 -0,944220 -0,000063 -0,960342 -0,000063 -0,960342
1 0,000058 0,138471 -0,000010 -0,097497 -0,000013 -0,175758 -0,000014 -0,208860 -0,000014 -0,208860
1 0,000422 1 0,000105 1 0,000075 1 0,000066 1 0,000066 1
λ(k) 0,000422 0,000105 0,000075 0,000066 0,000066
Sens y-y :
Mode 1 :
{ф1}(o) {y1}(1) {ф1}(1) {y1}(2) {ф1}(2) {y1}(3) {ф1}(3) {y1}(4) {ф1}(4) {y1}(5) {ф1}(5) {y1}(6) {ф1}(6)
1 0,000685 0,022245 0,000432 0,020076 0,000427 0,020032 0,000427 0,020031 0,000427 0,020031 0,000427 0,020031
1 0,002548 0,082788 0,001641 0,076194 0,001621 0,076048 0,001620 0,076045 0,001620 0,076045 0,001620 0,076045
1 0,005328 0,173141 0,003493 0,162226 0,003452 0,161970 0,003451 0,161964 0,003451 0,161964 0,003451 0,161964
1 0,008798 0,285881 0,005861 0,272181 0,005793 0,271842 0,005791 0,271834 0,005791 0,271834 0,005791 0,271834
1 0,012761 0,414647 0,008621 0,400333 0,008524 0,399965 0,008521 0,399955 0,008521 0,399955 0,008521 0,399955
1 0,017053 0,554142 0,011658 0,541400 0,011530 0,541060 0,011527 0,541052 0,011527 0,541052 0,011527 0,541052
1 0,021546 0,700134 0,014874 0,690727 0,014714 0,690471 0,014710 0,690465 0,014710 0,690464 0,014710 0,690464
1 0,026141 0,849456 0,018185 0,844509 0,017994 0,844372 0,017989 0,844369 0,017989 0,844369 0,017989 0,844369
1 0,030774 1 0,021534 1 0,021311 1 0,021305 1 0,021305 1 0,021305 1
λ(k) 0,030774 0,021534 0,021311 0,021305 0,021305 0,021305
102
Chapitre VI Etude dynamique 2017
Mode 2 :
{ф2}(o) {y2}(1) {ф2}(1) {y2}(2) {ф2}(2) {y2}(3) {ф2}(3) {y2}(11) {ф2}(11) {y2}(12) {ф2}(12)
1 -0,001486 -0,582480 -0,000104 -0,157700 -0,000075 -0,136465 -0,000072 -0,133936 -0,000072 -0,133936
1 -0,002880 -1,128465 -0,000320 -0,486847 -0,000241 -0,435208 -0,000230 -0,428485 -0,000230 -0,428485
1 -0,003356 -1,314946 -0,000527 -0,801507 -0,000410 -0,740556 -0,000393 -0,731880 -0,000393 -0,731880
1 -0,003142 -1,231458 -0,000637 -0,970058 -0,000512 -0,925528 -0,000494 -0,918555 -0,000494 -0,918555
1 -0,002436 -0,954702 -0,000607 -0,924174 -0,000503 -0,909141 ………… -0,000487 -0,906344 -0,000487 -0,906344
1 -0,001400 -0,548552 -0,000430 -0,655303 -0,000368 -0,665713 -0,000358 -0,667028 -0,000358 -0,667028
1 -0,000163 -0,064047 -0,000132 -0,201405 -0,000123 -0,222067 -0,000121 -0,225294 -0,000121 -0,225294
1 0,001175 0,460601 0,000245 0,372873 0,000198 0,358017 0,000191 0,355584 0,000191 0,355584
1 0,002552 1 0,000657 1 0,000553 1 0,000537 1 0,000537 1
λ 0,002552 0,000657 0,000553 0,000537 0,000537
Mode 3 :
{ф3}(o) {y3}(1) {ф3}(1) {y3}(2) {ф3}(2) {y3}(3) {ф3}(3) {y3}(12) {ф3}(12) {y3}(13) {ф3}(13)
1 0,002754 6,478498 0,000033 0,327085 0,000035 0,471784 0,000027 0,398569 0,000027 0,398569
1 0,001996 4,695763 0,000140 1,394973 0,000084 1,121316 0,000069 1,019019 0,000069 1,019019
1 0,000520 1,223116 0,000150 1,490459 0,000093 1,243270 0,000080 1,182619 0,000080 1,182619
1 -0,000267 -0,628946 0,000060 0,601492 0,000049 0,649635 0,000045 0,666336 0,000045 0,666336
………..
1 -0,000562 -1,320856 -0,000047 -0,470535 -0,000022 -0,294655 -0,000016 -0,236075 -0,000016 -0,236075
1 -0,000525 -1,236027 -0,000107 -1,066168 -0,000073 -0,975712 -0,000064 -0,940493 -0,000064 -0,940493
1 -0,000289 -0,680852 -0,000092 -0,914169 -0,000071 -0,950188 -0,000065 -0,960752 -0,000065 -0,960752
1 0,000049 0,115299 -0,000012 -0,120517 -0,000014 -0,185258 -0,000014 -0,209333 -0,000014 -0,209333
1 0,000425 1 0,000100 1 0,000075 1 0,000068 1 0,000068 1
λ 0,000425 0,000100 0,000075 0,000068 0,000068
103
Chapitre VI Etude dynamique 2017
104
Chapitre VI Etude dynamique 2017
Allure de la déformée :
40 40 40
30 30
30
1 1 1
25
0,844 25
0,356 25
-0,209
Hauteur(m)
Hauteur(m)
0,690
Hauteur(m)
-0,225 -0,961
20
20 20
0,541
-0,667 -0,940
15 0,400
15 -0,906 15 -0,236
0,272
-0,919 0,666
10
0,162 10 10
-0,732 1,183
0,076
5 -0,428 1,019
5 5
0,020
-0,134 0,399
0 Φ1
0 Φ2 0 Φ3
-2 -1 0 1 2
-2 -1 0 1 2 -2 -1 0 1 2
105
Chapitre VI Etude dynamique 2017
40
40 40
1er Mode
35
2éme Mode 3éme Mode
35 35
30
1 30 30
25 1 1
0,844
25 25
0,356 -0,209
Hauteur(m)
0,690
Hauteur(m)
20
Hauteur(m)
-0,225 -0,961
0,541 20 20
-0,667 -0,940
15 0,400
15 -0,906 15 -0,236
0,272
-0,919 0,666
10
0,162 10 10
-0,732 1,183
0,076
5 -0,428 1,019
5 5
0,020
-0,134 0,399
0 Φ1
-2 -1 0 1 2 0 Φ2 0 Φ3
-2 -1 0 1 2 -2 -1 0 1 2
106
Chapitre VI Etude dynamique 2017
VI-6-Vérification de l’orthogonalité :
Les modes propres sont orthogonaux par rapport [M] ou [K].
Sens x-x :
{∅1 }𝑇 [𝑆]{∅2 } = 5 × 10−7 ≈ 0
{∅2 }𝑇 [𝑆]{∅3 } = 3 × 10−8 ≈ 0 Les conditions sont vérifiées
{∅1 }𝑇 [𝑆]{∅3 } = 5,2 × 10−7 ≈ 0
Sens y-y :
{∅1 }𝑇 [𝑆]{∅2 } = 6,1 × 10−7 ≈ 0
{∅2 }𝑇 [𝑆]{∅3 } = 2 × 10−8 ≈ 0 Les conditions sont vérifiées
{∅1 }𝑇 [𝑆]{∅3 } = 5,5 × 10−7 ≈ 0
Conclusion :
L'étude de ce chapitre nous a permis de déterminer les valeurs propres du bâtiment, les modes
propres ; périodes propres et facteur de participation relatifs à chaque mode.
Ces résultats seront utilisés pour déterminer les efforts dans la structure dus à un séisme.
107
Chapitre VII Etude Sismique 2017
ETUDE SISMIQUE
VII-1-Introduction :
Une grande partie du territoire Algérien est soumise à une activité sismique très importante,
de ce fait il est de notre devoir de concevoir et de réaliser des ouvrages capables de faire face
à ce phénomène et de fournir une protection acceptable. Pour cela il faut déterminer les
sollicitations sismiques engendrées par un éventuel séisme à chaque niveau de la structure et
dans chaque sens.
VII-2-Le séisme :
Un séisme est une libération brutale de l’énergie potentielle accumulée dans les roches par le
jeu des mouvements relatifs des différentes parties de l’écorce terrestre. Lorsque les
contraintes dépassent un certain seuil, une rupture d’équilibre se produit et donne naissance
aux ondes sismiques qui se propagent dans toutes les directions et atteignent la surface du sol.
Ces mouvements du sol excitent les ouvrages par déplacement de leurs appuis et sont plus ou
moins amplifiés dans la structure. Le niveau d’amplification dépend essentiellement de la
période de la structure et de la nature du sol.
Les tremblements de terre sont une menace pour l’homme principalement à travers leurs
effets directs sur les ouvrages (tels que la ruine partielle ou totale) et peuvent par ailleurs
provoquer des effets secondaires comme les incendies et les explosions.
Comme ils sont aussi dangereux par leurs effets induits sur les sites naturels tels que les
glissements de terrains et les raz-de-marée (Tsunami).
Les vibrations du sol (horizontales et verticales) provoquées par le passage des ondes
sismiques entraînent les constructions dans leurs mouvements.
Les déplacements à la base de la construction provoqués par ces dernières engendrent des
forces d’inertie qui sont proportionnelles au poids de la construction.
De ce fait, plus la construction est lourde et plus l’action sismique est importante.
L’une des questions qui se posent est : Comment limiter les endommagements
causés aux constructions par le séisme ?
Il est donc nécessaire de construire des structures résistant aux séismes en zone sismique.
108
Chapitre VII Etude Sismique 2017
VII-3-Méthode de calcul :
L’étude sismique consiste à évaluer les efforts de l’action accidentelle (séisme) sur notre
structure existant. Pour cela, plusieurs méthodes approchées ont été proposées afin d’évaluer
les efforts internes engendrés à l’intérieur de la structure. Le calcul de ces efforts sismiques
peut être déterminé selon trois méthodes :
La méthode statique équivalente.
La méthode d’analyse modale spectrale.
La méthode d’analyse dynamique par accélérogramme.
On fait l’étude avec la méthode d’analyse modale spectrale par ce que cette dernière est
applicable dans tous les cas.
En rapportant ces valeurs sur un graphique en fonction des périodes correspondantes et pour
différentes valeurs de l’amortissement, on obtient un spectre de réponse de déplacement
vitesse ou accélération. accéleration accéleration
max max
m` t m`` t
K`
K`
ξ` `
ξ``
Sa/g
Spectres pour
differentes valerurs de ξ
Spectre
normalisé
Sa/g(o)
2π
T = ω
109
Chapitre VII Etude Sismique 2017
Le spectre normalisé (de calcul), est constitué de plusieurs zones où la variation de la réponse
maximale en fonction de la période peut être écrite sous forme mathématique (par une
formule), ces expressions sont données par le règlement pour : 0≤ T ≤ T1 ; T1 ≤ T ≤ T2 etc
…de cette manière l’exploitation du spectre devient très simple.
Hypothèses :
Les masses sont supposées concentrées au niveau du centre de gravité des planchers.
Seuls les déplacements horizontaux des nœuds sont pris en compte.
Les planchers et fondations doivent être rigides dans leur plan (vis-à-vis des
déplacements horizontaux).
Le calcul doit être effectue séparément dans chacune des directions principales.
Le nombre de modes à prendre en compte est tel que la somme des coefficients de
participation de ces modes soit au moins égale à 90%.
Domaine d’application :
La méthode dynamique est une méthode générale et plus particulièrement quand la méthode
statique équivalente ne s’applique pas.
Méthodologie de calcul :
Après avoir déterminé les modes propres lors de l’étude dynamique, et sélectionner les modes
utiles pour lesquels on a la somme des coefficients de participation ≥ 90% (on ne doit pas
prendre moins de 3 modes).
On détermine les forces et les efforts tranchants pour tous les modes retenus et à tous les
niveaux.
Les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction sont remplacées par un
système de forces statiques fictives dont les effets sont considérés équivalents au mouvement
du sol dans une direction quelconque dans le plan horizontal.
Les forces sismiques horizontales équivalentes seront considérées appliquées successivement
suivant deux directions orthogonales caractéristiques choisies à priori par le projeteur.
110
Chapitre VII Etude Sismique 2017
Avec :
Q = 1+ (0,05+0,05+0,05+0,1)=1.25
111
Chapitre VII Etude Sismique 2017
𝑇1 = 0.15 𝑠
Nous avons un site ferme (S2), donc : {
𝑇2 = 0.5 𝑠
3/ 4
C T .hN
T min
0.09.hN / D
CT : coefficient du système de contreventement et du type de remplissage «CT = 0.05».
hN : hauteur du bâtiment à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau
«hN= 27.54 m».
D : dimension du bâtiment mesurée à sa base dans la direction de calcul considérée.
On a :
𝑇1 = 0.15 𝑠 < 𝑇 = 0.453 𝑠 < 𝑇2 = 0.5 𝑠 ⇒ 𝐷 = 2.5𝜂 = 1.91
On a :
2
𝑇2 = 0.5 𝑠 < 𝑇 = 0.509 𝑠 < 3 𝑠 ⇒ 𝐷 = 2.5𝜂(𝑇2 ⁄𝑇)3 = 1.88
112
Chapitre VII Etude Sismique 2017
Sa
Vi ( ) i W
g
Avec :
Vi : Effort tranchant à la base pour un mode
W : Poids total du bâtiment.
i : Coefficient de participation du mode i considéré.
Sa
(Ti ) : Spectre de réponse de calcul donné par le RPA99/Ver2003 (Art 4-3-3) suivant les
g
formules suivante :
T Q
1,25 A 1 T 2,5 R 1 .......... 0 T T1
1
Q
2,5 1,25 A R .......... .......... ...T1 T T2
Sa
Q T2 3
2
g 2 ,5 1, 25 A .......... .T2 T 3s
R T
T2 3 3 Q
2 5
1,25 A ........T
3
2, 5 3s
3 T R
A : coefficient d’accélération de zone donné par le tableau 4-1 duRPA99/ver2003.
Notre structure est implantée en zone III, et est de groupe d’usage 2, donc A=0.25
113
Chapitre VII Etude Sismique 2017
Notre site étant ferme (S2), les périodes T1, T2 seront d’après le tableau 4-7 du
RPA99/Ver2003 égales à :
𝑇 = 0.15 𝑠
{ 1
𝑇2 = 0.5 𝑠
Tableau VII-1 les accélérations et les périodes pour les différents modes sens «x-x»
𝑺
αi [%] T [s] ( 𝒈𝒂) WT [t]
𝒊
Mode 01 64,84% 1.2 0,119
Mode 02 19,86% 0,19 0,213 𝟓𝟕𝟖𝟎, 𝟓𝟔
Mode 03 6,83% 0,068 0,267
Tableau VII-2 : les accélérations et les périodes pour les différents modes sens «y-y»
𝑺
αi [%] T [s] ( 𝒈𝒂) WT [t]
𝒊
Mode 01 64,84% 0,84 0,151
Mode 02 19,86% 0,13 0,224 𝟓𝟕𝟖𝟎, 𝟓𝟔
Mode 03 6,83% 0,047 0,281
114
Chapitre VII Etude Sismique 2017
Tableau VII-3 : Force sismique par niveau pour le mode 1, 2,3 sens «x-x»
115
Chapitre VII Etude Sismique 2017
Tableau VII-4 : Force sismique par niveau pour le mode 1, 2,3 sens «y-y»
116
Chapitre VII Etude Sismique 2017
Tableau VII-5 : Effort tranchant et moment fléchissant pour chaque mode sens «x-x»
117
Chapitre VII Etude Sismique 2017
Tableau VII-6 : Effort tranchant et moment fléchissant pour chaque mode sens «y-y»
118
Chapitre VII Etude Sismique 2017
Les efforts tranchants et les moments fléchissant de chaque mode de vibration sont combinés
entre eux pour obtenir les effets de la réponse totale de la structure. La combinaison des effets
des différents modes s’effectue selon « Art 4.3.5 du RPA99/Ver2003 ».
Les réponses de deux modes de vibration « i » et « j » de périodes «Ti», «Tj» et
d’amortissement 𝜉𝑖 , 𝜉𝑗 sont considérées comme indépendantes si :
10
r
(10 i . j )
Avec :
T
r i ……………. (Ti T j )
Tj
i j 10% r 0,5 ……………«*»
On remarque que tous les rapports entre les périodes dans les deux sens vérifient la relation
« * » donc les réponses des différents modes de
vibration sont considérées comme indépendant
k
D’où : E E
i
i
2
2
𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡 ∶ 𝑉𝑘 = √𝑉𝑘1 2
+ 𝑉𝑘2 2
+ 𝑉𝑘3
119
Chapitre VII Etude Sismique 2017
Tableau VII-8 : Réponses des trois modes combinais dans les deux sens
Sens longitudinal x-x Sens transversal y-y
Niveau V [t] F [t] M [t.m] V [KN] F [t] Mi [t,m]
9 1154,87 1154,87 0,00 1091,84 1091,84 0,00
La résultante des forces sismiques à la base « Vt » obtenue par combinaison des valeurs
modales ne doit pas être inférieure à 80 % de la résultante des forces sismiques déterminée
par la méthode statique équivalente « V» .Si non il faudra augmenter tous les paramètres de
0,8.V
la réponse (forces, déplacements, moments,...) dans le rapport « ».
Vt
120
Chapitre VII Etude Sismique 2017
1328.10 0
F9=1328.10 2370,98 5428,94
F8=1042.87 3327,57 13808,48
F7=956.59
4267,27 23819,30
F6=939.70
5105,87 35071,86
F5=838.59
5936,84 47508,86
F4=830.97
6775,19
F3=838,35 61012,24
7395,70
75494,22
F2=620,51
7626,85 90887,01
F1=231,15
106943,46
7626,85
M [KN.m]
F [KN] V [KN]
Figure VII-2 : Diagrammes forces «F», efforts tranchant «V» et moment fléchissant «M»
«sens x-x»
121
Chapitre VII Etude Sismique 2017
122
Chapitre VII Etude Sismique 2017
123
Chapitre VII Etude Sismique 2017
1332,05 0
F9=1332,05 2349,53 6683,84
F8=1017,48 3294,62 17370,69
F7=945,10
4246,25 30657,39
F6=951,62
5111,25 46032,37
F5=865,00
5978,84 63226,76
F4=867,59
6855,04 81869,79
F3=876,20
7502,71
101651,0
F2=647,67
. 7743,74 0
122354,0
F1=241,03
0
143670,73
7743,74
M [KN.m]
F [KN] V [KN]
Figure VII-3 : Diagrammes forces «F», efforts tranchant «V» et moment fléchissant «M» sens y-y
124
Chapitre VII Etude Sismique 2017
Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages qui lui sont adjacents, ne
doivent pas dépasser 1 % de la hauteur d’étage.
125
Chapitre VII Etude Sismique 2017
126
Chapitre VII Etude Sismique 2017
La condition Δk ≤ 1%he =3.06m est vérifiée à tous les niveaux dans les deux sens, donc les
déplacements relatifs sont admissibles
127
Chapitre VII Etude Sismique 2017
La condition Ɵ ≤ 0,1 est vérifiée à tous les niveaux et dans les deux directions, donc l’effet P-Δ peut
être négligé
128
Chapitre VIII Etude du vent 2017
ETUDE DU VENT
VIII-1-Introduction :
Le vent est un phénomène de mouvement de l’air qui se déplace d’une zone de haute pression vers une
zone de basse pression. Dans le domaine du génie civil, les actions climatiques ont une grande influence
sur la stabilité de l’ouvrage. Pour cela il faut tenir compte des actions dues au vent sur les différentes
parois d’une construction.
L’étude du présent chapitre est basée sur le «Règlement Neige et Vent » dit : RNV99
(DTR-2-47), qui a pour objet de définir les procédures et principes généraux pour la détermination des
actions du vent sur l’ensemble de bâtiment dont la hauteur est inférieure à 200m.
Le vent est assimilé à des forces statiques appliquées à la construction supposées horizontales, ces forces
peuvent engendrer des effets dynamiques qui dépendent des caractéristiques aérodynamiques de la
structure, ces forces dépendent aussi de plusieurs paramètres :
la région.
le site d’implantation.
l’altitude.
les dimensions de l’ouvrage.
VIII-1-2-Zone de vent :
Les zones de vent sont obtenues en fonction des vitesses de référence. Trois zones de vent ont été
définies : (zone I, II et III), et les valeurs correspondantes de la vitesse de référence qui ont servi à leur
détermination sont présentées dans le tableau ci-dessous :
129
Chapitre VIII Etude du vent 2017
VIII-1-3-Pression de référence :
L’écoulement de l’air autour d’une paroi produit une pression qui dépend de la vitesse du vent. La
relation qui lie cette pression à la vitesse est obtenue par application du théorème de BERNOULLI.
qréf = 0.5 .ρair .Vréf2
Avec :
Vréf : vitesse de référence du vent définie précédemment.
ρair = 1.2 kg/m3
Tableau VIII-2 : Valeurs de vitesses de référence
Zone qréf[N/m²]
I 375
II 470
III 575
Notre ouvrage est situé dans la wilaya d’Alger qui est classée comme zone de vent I, ce qui correspond
à une vitesse de référence Vréf = 25 m/s, et une pression de référence qréf = 375 N/m².
VIII-2-1-Principes :
Le calcul de l’action du vent doit être conduit séparément pour chacune des directions perpendiculaires
aux différentes parois de la construction. Pour une construction rectangulaire, on considère deux
directions du vent.
Pour la détermination de l’action du vent, on distingue deux catégories de constructions :
Catégorie II : cette catégorie regroupe les constructions ajourées telles que les structures
verticales en treillis (pylônes, grues, échafaudage, pilon électrique, cheminée et ouvrages
similaire).
Notre bâtiment est à usage d’habitation, commerce, il est donc classé de catégorie I.
130
Chapitre VIII Etude du vent 2017
VIII-2-2-Etapes de calcul :
Pour la vérification de la stabilité d’ensemble d’une construction, il faut effectuer les étapes de calcul
principales suivantes :
Détermination du coefficient dynamique Cd.
Détermination de la pression dynamique du vent qdyn.
Détermination des coefficients de pression extérieur Cpe et intérieure Cpi.
Calcul de la pression du vent qj.
Calcul des forces de frottement si la construction de catégorie I.
Calcul de la résultante des pressions agissant à la surface de la construction.
Détermination de l'excentricité de la force globale horizontale.
On distingue les constructions peu sensibles aux excitations dynamiques (CPSED) et les constructions
sensibles aux excitations dynamiques (CSED) moyennant le coefficient dynamique Cd :
𝐂𝐝 < 𝟏. 𝟐 C.P.S.E.D
𝐂𝐝 ≥ 𝟏. 𝟐 C.S.E.D
Il est donné par des abaques donnés dans le RNV99, en fonction du mode de construction, de la hauteur
totale du bâtiment h [m], et de la largeur b [m] du bâtiment à la base perpendiculaire à la direction du
vent.
131
Chapitre VIII Etude du vent 2017
Il dépend des effets de rugosité du terrain, de la topographie des sites, de la hauteur au-dessus du sol, de
la nature turbulente du vent et de la hauteur de la structure.
𝟕 𝐊𝐓
𝐂𝐝 < 𝟏. 𝟐 𝐂𝐞 (𝐳) = 𝐂𝐫𝟐 (𝐳) × 𝐂𝐭𝟐 (𝐳) × (𝟏 + 𝐂 (𝐳)×𝐂
)
𝐫 𝐭 (𝐳)
Le coefficient de topographie (Ct) prend en compte l’accroissement de la vitesse du vent lorsque celui-ci
souffle sur des obstacles tels que les collines, les dénivellations isolées…etc.
La valeur de Ct (z) peut être tirée du tableau 2.5 RNV99 selon la nature du site.
Site Ct(z)
Site plat (pente < 0,05) 1
Site aux alentours des vallées et oueds sans effet d’entonnoir 1
Site aux alentours des vallées et oueds avec effet d’entonnoir 1,3
Site aux alentours des plateaux 1,15
Site aux alentours des collines 1,15
Site montagneux 1,5
132
Chapitre VIII Etude du vent 2017
𝐳
𝐂𝐫 (𝐳) = 𝐊 𝐓 × 𝐥𝐧 (𝐳 )Pour : zmin ≤ z ≤ 200m
𝟎
𝐳𝐦𝐢𝐧
𝐂𝐫 (𝐳) = 𝐊 𝐓 × 𝐥𝐧 ( )Pour : 𝑧 < zmin
𝐳𝟎
KT: facteur de terrain.
Z0: paramètre de rugosité.
Z : hauteur considéré.
Zmin : hauteur minimale.
Zmin et Z0 seront déterminées à partir de tableau 2.4 RNV99, selon la catégorie du terrain.
Catégorie de terrain :
133
Chapitre VIII Etude du vent 2017
Les valeurs de la pression dynamique qdyn pour chaque niveau sont représentées sur le tableau ci-
dessous :
Tableau VIII-5 : Valeurs des pressions dynamiques
134
Chapitre VIII Etude du vent 2017
Parois verticales :
Il convient de diviser les parois comme l’indique la figure ci-dessous. Les valeurs de Cpe,1 et Cpe,10
sont données dans le RNV99.
Vent h
e/5
Vent
h
A B C
cas ou d≤ e
A’ B’
e = min (b ; 2h)
Les toitures plates sont celles dont la pente est inférieure ou égale à 4°. Il convient de diviser la
toiture comme l’indique la figure ci-dessous. Les valeurs de (Cpe,1 et Cpe,10) sont données dans le
RNV99.
e/4 F hp
Vent b h
G H I
e/4 F
Acrotère
e/10
e/2
135
Chapitre VIII Etude du vent 2017
a) Parois verticales :
e
e/5
Vent B C
D E Vent
A B C h = 28,04 m
A B C
d = 29,95 m
136
Chapitre VIII Etude du vent 2017
Pour le calcul de Cpe nous avons pour les surfaces A, B, C, D et E : S ≥ 10m² et donc :
Cpe = Cpe,10
-1
- 0,8 - 0,5
Zone Cpe
A -1
B -0.8 + 0,8 A B C - 0, 3
C -0.5
D +0.8
E -0.3 - 0, 5
- 0,8
-1
Figure VIII-3 : Valeurs de Cpe pour les parois verticales sens longitudinal
b) Toiture :
Selon le règlement, les toitures plates sont celles dont la pente est inférieure à 4°. Ceci est le cas pour la
structure dont nous avons la charge d’étudier.
-La surface de la toiture doit être subdivisée comme l’indique la figure ci-dessous.
-Le coefficient Cpe sera déduit du tableau ci-dessous après interpolation entre hp/h = 0 et
hp/h = 0,025.
hp
= 0,018 < 0,025
h
d = 28,14m
5,175 F
Vent
10,350 G H I b = 20,70 m
5,175 F
2,07 8,28 17,79
10,35
Pour le calcul de Cpe nous avons pour les surfaces G, H et I : S≥ 10m² et donc : Cpe = Cpe,10
137
Chapitre VIII Etude du vent 2017
Tandis que pour la surface F : 1m² < S < 10m² donc : Cpe = Cpe,1+ (Cpe,10- Cpe,1) × log(S)
F 10,712 -1,715
10,35 -1,128 -0,7 ±0,2
G 21,424 -1,128
H 171,396 -0,7 5,175 -1,656
I 368,253 ±0,2
2,07 8,28 17,79
a) Parois verticales :
d=20,70 m 5,628 m
Vent
D E b=28,14 m Vent A’ B’ h=28,04m
A’ B’ 5,628 15,072 m
m
138
Chapitre VIII Etude du vent 2017
Pour le calcul de Cpe nous avons pour les surfaces A’, B’, D et E : S≥ 10m² et donc : Cpe = Cpe,10
-1 - 0,8
Zone Cpe
A’ -1
B’ -0.8 + 0,8 A’ B’ - 0, 3
D +0.8
E -0.3
- 0,8
-1
Figure VIII-5 : Valeurs deCpe pour les parois verticales sens transversal
b) Toiture :
Il convient de diviser la toiture comme l’indique la figure ci-dessous :
d = 20,70 m
7,035 F
Vent
G H I b = 28,14 m
14,07
7,035 F
14,07
Pour le calcul de Cpe nous avons pour les surfaces F, G, H et I : S≥ 10m² et donc : Cpe = Cpe,10
139
Chapitre VIII Etude du vent 2017
𝐪𝐣 = 𝐂𝐝 × 𝐪𝐝𝐲𝐧 × 𝐂𝐩 𝐧𝐞𝐭
Avec :
qj :pression du au vent s’exercant sur la paroi "j" .
qdyn : pression dynamique du vent sachant que :
qdyn =qréf.Ce(zj).
Cp net = Cpe - Cpi
Cpe :coefficient de pression exterieure.
Cpi : coefficient de pression interieure.
Z
q dyn
27.54 m
Zn
Zi
Z2
Z1 X
140
Chapitre VIII Etude du vent 2017
Les résultats des pressions dues au vent sont résumés dans les tableaux ci-après :
Sens longitudinal :
141
Chapitre VIII Etude du vent 2017
Sens transversal :
142
Chapitre VIII Etude du vent 2017
Vérification :
Si : d/b ≥ 3 ou d/h ≥ 3 une force de frottement complémentaire doit être prise en compte.
𝐝 𝟐𝟖,𝟏𝟒
- = =1,359< 3
𝐛 𝟐𝟎,𝟕𝟎
𝐝 𝟐𝟖,𝟏𝟒
- = =1,022 < 3
𝐡 𝟐𝟕,𝟓𝟒
𝐝 𝟐𝟎,𝟕𝟎
- = =0.736 < 3
𝐛 𝟐𝟖.𝟏𝟒
𝐝 𝟐𝟎,𝟕𝟎
- = =0.752 < 3
𝐡 𝟐𝟕.𝟓𝟒
Aucun des deux conditions n’est pas satisfait donc le calcul des forces de frottement n’est pas nécessaire
dans les deux directions de vent.
143
Chapitre VIII Etude du vent 2017
qj FH *Z
Niveau Zone S [m²] FH [N] FV [N] X [m] Y [m] Z [m] FV *X [N.m]
[N/m²] [N.m]
D 742,50 31,671 23515,83 0 10,35 0 1,53 35979,22 0,00
1,53
E 114,23 31,671 3617,82 0 10,35 28,14 1,53 5535,27 0,00
D 742,50 63,342 47031,66 0 10,35 0 4,59 215875,34 0,00
4,59
E 114,23 63,342 7235,64 0 10,35 28,14 4,59 33211,59 0,00
D 742,50 63,342 47031,66 0 10,35 0 7,65 359792,23 0,00
7,65
E 114,23 63,342 7235,64 0 10,35 28,14 7,65 55352,65 0,00
D 831,41 63,342 52663,38 0 10,35 0 10,71 564024,78 0,00
10,71
E 127,91 63,342 8102,06 0 10,35 28,14 10,71 86773,04 0,00
D 911,00 63,342 57704,84 0 10,35 0 13,77 794595,71 0,00
13,77
E 140,15 63,342 8877,67 0 10,35 28,14 13,77 122245,49 0,00
D 1457,31 63,342 92309,20 0 10,35 0 16,83 1553563,86 0,00
16,83
E 1682,67 63,342 106583,82 0 10,35 28,14 16,83 1793805,70 0,00
D 2732,07 63,342 173054,82 0 10,35 0 19,89 3442060,40 0,00
19,89
E 2970,33 63,342 188146,81 0 10,35 28,14 19,89 3742240,09 0,00
D 4109,10 63,342 260278,90 0 10,35 0 22,95 5973400,79 0,00
22,95
E 4358,65 63,342 276085,31 0 10,35 28,14 22,95 6336157,92 0,00
D 5572,24 63,342 352956,89 0 10,35 0 26,01 9180408,76 0,00
26,01
E 5831,82 63,342 369398,98 0 10,35 28,14 26,01 9608067,55 0,00
F -1020,93 10,712 0,00 -10936,2 2,587 1,035 27,54 0,00 -28292,05
F -1020,93 10,712 0,00 -10936,2 18,113 1,035 27,54 0,00 -198088,09
G -554,62 21,424 0,00 -11882,3 10,35 1,035 27,54 0,00 -122981,60
Toiture
H -176,63 128,881 0,00 -22764,5 10,35 6,21 27,54 0,00 -235612,77
I (0,2) 618,21 368,253 0,00 227658,5 10,35 19,245 27,54 0,00 2356265,76
I (-0,2) 264,95 368,253 0,00 97567,94 10,35 19,245 27,54 0,00 1009828,18
∑ 2081830,96 268707 43903090,4 2781119,43
144
Chapitre VIII Etude du vent 2017
Tableau VIII-9 : Les forces et les moments dans les parois Cpi=+0.8 sens «x-x»
qj FH *Z
Niveau Zone S [m²] FH [N] FV [N] X [m] Y [m] Z [m] FV *X [N.m]
[N/m²] [N.m]
D 0,00 31,67 0,00 0,00 10,35 0 1,53 0,00 0,00
1,53
E -628,27 31,67 -19898,01 0,00 10,35 28,14 1,53 -30443,96 0,00
D 0,00 63,34 0,00 0,00 10,35 0 4,59 0,00 0,00
4,59
E -628,27 63,34 -39796,02 0,00 10,35 28,14 4,59 -182663,75 0,00
D 0,00 63,34 0,00 0,00 10,35 0 7,65 0,00 0,00
7,65
E -628,27 63,34 -39796,02 0,00 10,35 28,14 7,65 -304439,58 0,00
D 0,00 63,34 0,00 0,00 10,35 0 10,71 0,00 0,00
10,71
E -703,50 63,34 -44561,32 0,00 10,35 28,14 10,71 -477251,73 0,00
D 0,00 63,34 0,00 0,00 10,35 0 13,77 0,00 0,00
13,77
E -770,85 63,34 -48827,18 0,00 10,35 28,14 13,77 -672350,22 0,00
D 480,76 63,34 30452,52 0,00 10,35 0 16,83 512515,91 0,00
16,83
E 706,12 63,34 44727,14 0,00 10,35 28,14 16,83 752757,75 0,00
D 1699,60 63,34 107656,20 0,00 10,35 0 19,89 2141281,76 0,00
19,89
E 1937,86 63,34 122748,19 0,00 10,35 28,14 19,89 2441461,45 0,00
D 3027,76 63,34 191784,45 0,00 10,35 0 22,95 4401453,21 0,00
22,95
E 3277,30 63,34 207590,86 0,00 10,35 28,14 22,95 4764210,35 0,00
D 4447,41 63,34 281707,83 0,00 10,35 0 26,01 7327220,66 0,00
26,01
E 4706,99 63,34 298149,92 0,00 10,35 28,14 26,01 7754879,45 0,00
F -2169,04 10,71 0,00 -23234,78 2,587 1,035 27,54 0,00 -60108,37
F -2169,04 10,71 0,00 -23234,78 18,113 1,035 27,54 0,00 -420851,52
G -1702,73 21,42 0,00 -36479,36 10,35 1,035 27,54 0,00 -377561,35
Toiture
H -1324,74 128,881 0 -170734 10,35 6,21 27,54 0,00 -1767095,80
I (0,2) -529,896 368,253 0 -195136 10,35 19,245 27,54 0,00 -2019656,37
I (-0,2) -883,16 368,253 0 -325226 10,35 19,245 27,54 0,00 -3366093,95
∑ 1091939 -774045 28428631,30 -8011367,36
145
Chapitre VIII Etude du vent 2017
Tableau VIII-10 : Les forces et les moments dans les parois Cpi=-0.5 sens «y-y»
FV *X
Niveau Zone qj[N/m²] S [m²] FH [N] FV [N] X [m] Y [m] Z [m] FH *Z [N.m]
[N.m]
D 731,35 43,05 31487,55 0,00 14,07 0 1,53 48175,95 0,00
1,53
E 112,52 43,05 4844,24 0,00 14,07 20,7 1,53 7411,68 0,00
D 731,35 86,11 62975,10 0,00 14,07 0 4,59 289055,69 0,00
4,59
E 112,52 86,11 9688,48 0,00 14,07 20,7 4,59 44470,11 0,00
D 731,35 86,11 62975,10 0,00 14,07 0 7,65 481759,49 0,00
7,65
E 112,52 86,11 9688,48 0,00 14,07 20,7 7,65 74116,84 0,00
D 818,92 86,11 70515,93 0,00 14,07 0 10,71 755225,56 0,00
10,71
E 125,99 86,11 10848,60 0,00 14,07 20,7 10,71 116188,55 0,00
D 897,32 86,11 77266,42 0,00 14,07 0 13,77 1063958,57 0,00
13,77
E 138,05 86,11 11887,14 0,00 14,07 20,7 13,77 163685,93 0,00
D 961,88 86,11 82825,70 0,00 14,07 0 16,83 1393956,54 0,00
16,83
E 147,98 86,11 12742,42 0,00 14,07 20,7 16,83 214454,85 0,00
D 1016,96 86,11 87568,34 0,00 14,07 0 19,89 1741734,27 0,00
19,89
E 156,46 86,11 13472,05 0,00 14,07 20,7 19,89 267959,12 0,00
D 1065,10 86,11 91713,63 0,00 14,07 0 22,95 2104827,73 0,00
22,95
E 163,86 86,11 14109,79 0,00 14,07 20,7 22,95 323819,65 0,00
D 1107,93 86,11 95402,04 0,00 14,07 0 26,01 2481407,00 0,00
26,01
E 170,45 86,11 14677,24 0,00 14,07 20,7 26,01 381754,92 0,00
F -1005,60 19,80 0,00 -19906,81 3,517 1,407 27,54 0,00 -70012,25
F -1005,60 19,80 0,00 -19906,81 24,623 1,407 27,54 0,00 -490165,34
G -546,29 39,59 0,00 -21629,40 14,07 1,407 27,54 0,00 -304325,62
Toiture
H -173,98 316,74 0,00 -55106,74 14,07 8,442 27,54 0,00 -775351,89
I (0,2) 608,93 186,57 0,00 113606,07 14,07 17,381 27,54 0,00 1598437,47
I (-0,2) 260,97 186,57 0,00 48688,32 14,07 17,381 27,54 0,00 685044,63
∑ 764688,22 45744,63 11953962,46 643627,01
146
Chapitre VIII Etude du vent 2017
Tableau VIII-11 : Les forces et les moments dans les parois Cpi=+0.8 sens «y-y»
FH *Z
Niveau Zone qj [N/m²] S [m²] FH [N] FV [N] X [m] Y [m] Z [m] FV *X [N.m]
[N.m]
D 0,00 43,05 0,00 0,00 14,07 0 1,53 0,00 0,00
1,53
E -618,83 43,05 -26643,31 0,00 14,07 20,7 1,53 -40764,26 0,00
D 0,00 86,11 0,00 0,00 14,07 0 4,59 0,00 0,00
4,59
E -618,83 86,11 -53286,62 0,00 14,07 20,7 4,59 -244585,59 0,00
D 0,00 86,11 0,00 0,00 14,07 0 7,65 0,00 0,00
7,65
E -618,83 86,11 -53286,62 0,00 14,07 20,7 7,65 -407642,65 0,00
D 0,00 86,11 0,00 0,00 14,07 0 10,71 0,00 0,00
10,71
E -692,94 86,11 -59667,32 0,00 14,07 20,7 10,71 -639037,02 0,00
D 0,00 86,11 0,00 0,00 14,07 0 13,77 0,00 0,00
13,77
E -759,27 86,11 -65379,28 0,00 14,07 20,7 13,77 -900272,63 0,00
D 0,00 86,11 0,00 0,00 14,07 0 16,83 0,00 0,00
16,83
E -813,90 86,11 -70083,28 0,00 14,07 20,7 16,83 -1179501,68 0,00
D 0,00 86,11 0,00 0,00 14,07 0 19,89 0,00 0,00
19,89
E -860,50 86,11 -74096,29 0,00 14,07 20,7 19,89 -1473775,15 0,00
D 0,00 86,11 0,00 0,00 14,07 0 22,95 0,00 0,00
22,95
E -901,24 86,11 -77603,84 0,00 14,07 20,7 22,95 -1781008,08 0,00
D 0,00 86,11 0,00 0,00 14,07 0 26,01 0,00 0,00
26,01
E -937,48 86,11 -80724,80 0,00 14,07 20,7 26,01 -2099652,08 0,00
F -2136,46 19,80 0,00 -42293,36 3,517 1,407 27,54 0,00 -148745,74
F -2136,46 19,80 0,00 -42293,36 24,623 1,407 27,54 0,00 -1041389,35
G -1677,16 39,59 0,00 -66403,63 14,07 1,407 27,54 0,00 -934299,02
Toiture
H -1304,84 316,74 0,00 -413300,58 14,07 8,442 27,54 0,00 -5815139,15
I (0,2) -521,94 186,57 0,00 -97376,64 14,07 17,381 27,54 0,00 -1370089,26
I (-0,2) -869,89 186,57 0,00 -162294,39 14,07 17,381 27,54 0,00 -2283482,10
∑ -560771,36 -823961,95 -8766239,14 -11593144,63
147
Chapitre VIII Etude au vent 2017
Ms ≥ 1.5│Mr│
Avec :
Ms : moment stabilisant.
Mr : moment de renversement.
Sens longitudinal x-x :
On a les forces Fhi et leurs points d’application Zj d’où le point d’application de la force résultante :
∑ Fhi × Zj
Z =
∑ Fhi
On a les forces Fvi et leurs points d’application Zj d’où le point d’application de la force résultante :
∑ Fvi × Xj
X =
∑ Fvi
𝑀𝑟 = 𝐹ℎ × 𝑍 + 𝐹𝑣 × (𝑑 − 𝑋) Avec : d = 28.14 m.
Mr=48686,12KN.m
1.5 Mr. =73029.17 KN.m
𝑑
𝑀𝑠 = 𝑊𝑡 ×
2
Wt: le poids total du bâtiment.
Wt =57805,6KN
Ms =8133247, 92KN.m
148
Chapitre VIII Etude au vent 2017
d)-Vérification :
On a les forces Fhi et leurs points d’application Zj d’où le point d’application de la force résultante :
∑ Fhi × Zj
Z =
∑ Fhi
On a les forces Fvi et leurs points d’application Zj d’où le point d’application de la force résultante :
∑ Fvi × Xj
X =
∑ Fvi
∑Fhi ∑ (Fhi*Zj) Z [m] ∑FVi ∑ (Fvi*Xj) X [m]
0,8 764688,22 11953962,46 15,63 45744,63 643627,01 14,07
-0,5 -560771,36 -8766239,14 15,63 -823961,95 -11593144,63 14,07
𝑀𝑟 = 𝐹ℎ × 𝑍 + 𝐹𝑣 × (𝑑 − 𝑋) Avec : d = 20.70 m.
Mr = -14227.92KN.m
1.5 Mr =-21341.59KN.m
Verification:
149
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017
IX-2-Méthode de calcul :
Etant donné que les efforts horizontaux sont repris entièrement par les voiles, il est
indispensable de déterminer les sollicitations internes (effort tranchant, moment fléchissant)
dans les différents éléments, aux différents niveaux engendrées par ces effort.
La méthode la plus appropriée et offrant des résultats rigoureux est celle de MARIUS DIVERS
basées sur l’analyse d’un système indéformable.
IX-3-Hypothèses de calcul :
Les conditions d’application de cette méthode sont les suivantes :
IX-4-Principe de la méthode :
Etant donné que le point d’application de la résultante des efforts horizontaux à chaque niveau
est le centre de gravité de celui-ci, et que le centre de flexion ne coïncide pas avec le centre de
torsion, cette force résultante produit de ce fait deux types de force de nature différente :
Une flexion qui se traduit par une translation et une torsion qui se traduit par une rotation.
IX-5-Calcul des efforts horizontaux revenant à chaque voile :
Les efforts revenant à chaque voile seront la somme des efforts engendrant par la translation et
la rotation.
𝐹𝑖 = 𝐹𝑖(𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠) + 𝐹𝑖(𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡)
Fi : Effort tranchant dans le voile «i»
G e C
C M=F.e
IX-5-1-Effort de translation :
L’effort de translation ne concerne que les voiles parallèles à la direction de l’effort horizontal,
car les voiles perpendiculaires ont une inertie négligeable.
L’effort dû à la translation revenant à l’élément« i »au niveau« k» est donné par les formules
suivant :
I i. y
Sens longitudinal «x-x» : FkiT. x n
.Fk . x
I
i 1
i. y
I i. x
Sens transversal «y-y» : FkiT. y n
.Fk . y
I
i 1
i. x
IX-5-2-Effort de rotation :
L’excentricité de l’effort horizontal par rapport au centre de torsion du refend crée un moment
de rotation.
L’effort du à la rotation à l’élément «i» au niveau «k» est donné par les formule suivant :
I
Sens longitudinal «x-x» : FkiR. x n i. y .Fk . x .e y .d i. y
IW . y i 1
I i. x
Sens transversal « y-y» : FkiR. y n
.Fk . y .e x .d i. x .
I
i 1
W .x
eX
C
di.y
eY
Gi
G
di.x
dxi , dyi : distances algébriques du voile i à l’axe principal passant par le centre de torsion.
𝑑𝑥𝑖 = 𝑋𝐺𝑖 − 𝑋𝐶
{
𝑑𝑦𝑖 = 𝑌𝐺𝑖 − 𝑌𝐶
ex ; e y : Exentricités adoptés.
I W . x ; I W . y : Inerties polaire.
151
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017
Remarque :
Les forces sismiques de torsion fléchie de signe négatif seront négligées.
Résultat :
1-Effort de translation :
Sens longitudinale x-x : ∑Iy=10.32 m4
152
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017
2-Effort de rotation :
On a : ex=1,407 m ey=1,185 m Iw=2334.59m6 Sens longitudinale x-x :
153
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017
154
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017
155
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017
V51V81 V54 V84 V52 V53V82V83 V61V71 V64 V74 V62V63 V72 V73
Niveaux Fky1 [KN] Fky2 [KN] Fky3 [KN] Fky4 [KN]
terrasse 81,33 12,57 112,16 98,16
8 62,12 9,60 85,67 74,98
7 57,70 8,92 79,58 69,65
6 58,10 8,98 80,13 70,13
5 52,81 8,16 72,83 63,75
4 52,97 8,19 73,05 63,94
3 53,50 8,27 73,78 64,57
2 39,54 6,11 54,53 47,73
1 14,72 2,27 20,30 17,76
156
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017
157
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017
V51V81 V54 V84 V52 V53V82V83 V61V71 V64 V74 V62V63 V72 V73
Niveaux Tky1 Tky2 Tky3 Tky4
terrasse 81,33 12,57 112,16 98,16
8 143,45 22,17 197,83 173,15
7 201,15 31,08 277,41 242,79
6 259,26 40,06 357,54 312,92
5 312,07 48,22 430,37 376,67
4 365,04 56,41 503,42 440,61
3 418,54 64,67 577,20 505,18
2 458,08 70,78 631,73 552,91
1 472,80 73,06 652,03 570,67
158
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017
159
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017
V51V81 V54 V84 V52 V53V82V83 V61V71 V64 V74 V62V63 V72 V73
Niveaux My1 My2 My3 My4
terrasse 0,00 0,00 0,00 0,00
8 248,87 38,45 343,21 300,38
7 687,83 106,28 605,36 529,83
6 1303,36 201,39 848,87 742,95
5 2096,69 323,98 1094,06 957,55
4 3051,62 471,53 1316,93 1152,61
3 4168,64 644,13 1540,47 1348,25
2 5449,37 842,03 1766,23 1545,84
1 6851,10 1058,63 1933,10 1691,89
Base 8297,87 1282,18 1995,21 1746,25
160
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017
Conclusion :
Dans ce chapitre, les forces sismiques de niveau ont été distribuées sur les différents
éléments de contreventement dans chaque direction principale. Ces efforts seront combinés
à ceux engendrés par les charges verticales.
161
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017
1-Charges permanentes :
Le poids propre des éléments porteurs « murs, poteaux poutres planchers ».Il est en
fonction du volume et de la nature des matériaux utilisés.
Le poids des remplissages et des éléments fixés sur les éléments porteurs
« revêtements…. ».
2-Surcharges d’exploitations :
Les surcharges des balcons, planchers et des escaliers
X-3-les voiles :
En plus du rôle important que joue les voiles dans la résistance aux efforts horizontaux, ces
derniers reprennent une partie des charges verticales et les transmettent aux fondations.
Pour l’étude d’un voile sous charges verticales, nous appliquerons la méthode des lignes de
rupture et ceci pour repérer les surfaces des panneaux de dalles des différents planchers qui
leur sont offertes. Cette méthode consiste à tracer des droites de 45 à partir des angles formés
par les refends ou les poutres ; ces droites s’arrêtent lorsqu’elles se coupent entres elles. Il faut
par la suite relier les points d’intersection pour obtenir des surfaces trapézoïdales ou
triangulaires.
Dalle sur deux appuis Dalle sur trois appuis Dalle sur quatre
Appuis
Figure X-1 : Schéma des lignes de rupture des différents types de dalle
162
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017
1-1-Charges permanents :
1-2-Charges d’exploitation :
163
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017
Les charges relatives à chaque voile pour chaque niveau sont les suivantes :
8 7 6 5 4 3 2 1 RDC S/S
23,55 20,68 20,68 20,68 20,68 20,68 20,68 20,68 20,68 20,68
NG [t]
23,55 44,23 64,92 85,60 106,29 126,97 147,65 168,34 189,02 209,71
NG cum [t]
V11 V12
V41 V42 2,50 2,76 2,76 2,76 2,76 2,76 2,76 2,76 2,76 2,76
NQ [t]
2,50 5,26 8,02 10,78 13,54 16,30 19,06 21,82 24,58 27,34
NQ cum [t]
16,62 14,43 14,43 14,43 14,43 14,43 14,43 14,43 14,43 14,43
NG [t]
16,62 31,05 45,48 59,91 74,34 88,77 103,19 117,62 132,05 146,48
NG cum [t]
V21 V24
V31 V34 1,57 1,72 1,72 1,72 1,72 1,72 1,72 1,72 1,72 1,72
NQ [t]
1,57 3,29 5,01 6,73 8,45 10,17 11,89 13,61 15,33 17,05
NQ cum [t]
26,34 24,17 24,17 24,17 24,17 24,17 24,17 24,17 24,17 24,17
NG [t]
26,34 50,51 74,68 98,85 123,02 147,19 171,36 195,53 219,70 243,87
NG cum [t]
V22V23
V32V42 2,87 3,21 3,21 3,21 3,21 3,21 3,21 3,21 3,21 3,21
NQ [t]
2,87 6,08 9,29 12,50 15,71 18,92 22,13 25,34 28,55 31,76
NQ cum [t]
164
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017
2-1-Charges permanentes :
165
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017
2-2-Charges d’exploitation :
Tableau X-7 : Charges d’exploitation sens transversal
Les charges relatives à chaque voile pour chaque niveau sont les suivantes :
166
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017
8 7 6 5 4 3 2 1 RDC S/S
12,14 10,81 10,81 10,81 10,81 10,81 10,81 10,81 10,81 10,81
NG [t]
12,14 22,96 33,77 44,58 55,40 66,21 77,02 87,84 98,65 109,46
NG cum [t]
V51 V54V81
V84 0,44 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65
NQ [t]
0,44 1,09 1,74 2,40 3,05 3,71 4,36 5,01 5,67 6,32
NQ cum [t]
13,49 12,61 12,61 12,61 12,61 12,61 12,61 12,61 12,61 12,61
NG [t]
13,49 26,10 38,71 51,31 63,92 76,52 89,13 101,74 114,34 126,95
NG cum [t]
V52 V53
V82V83 0,90 1,35 1,35 1,35 1,35 1,35 1,35 1,35 1,35 1,35
NQ [t]
0,90 2,24 3,59 4,94 6,28 7,63 8,97 10,32 11,66 13,01
NQ cum [t]
11,42 10,29 10,29 10,29 10,29 10,29 10,29 10,29 10,29 10,29
NG [t]
11,42 21,70 31,99 42,28 52,56 62,85 73,13 83,42 93,71 103,99
NG cum [t]
V61 V64
V71V74 2,69 4,04 4,04 4,04 4,04 4,04 4,04 4,04 4,04 5,56
NQ [t]
2,69 6,73 10,77 14,81 18,85 22,89 26,93 30,97 35,01 40,57
NQ cum [t]
22,99 20,87 20,87 20,87 20,87 20,87 20,87 20,87 20,87 20,87
NG [t]
22,99 43,86 64,73 85,59 106,46 127,33 148,19 169,06 189,93 210,79
NG cum [t]
V62 V63
V72V73 1,74 2,60 2,60 2,60 2,60 2,60 2,60 2,60 2,60 2,60
NQ [t]
1,74 4,34 6,94 9,55 12,15 14,75 17,36 19,96 22,56 25,17
NQ cum [t]
167
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017
N total = N VT + N VL = 5776,72t
W total= 5780, 56t.
20 % WG total = 1156, 11 t.
N total = 5776, 72> 20% Wtotal = 1156, 11t.
Nous déduisons donc que les voiles reprennent plus de 20 % des sollicitations dues aux
charges verticales.Selon l’article 3-4-A-2 du RPA99/ver2003 nous sommes donc dans le cas
d’un système de contreventement constitué par des voiles porteurs en béton armé.
168
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017
169
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017
170
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017
171
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017
172
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017
173
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017
COMBINAISONS D’ACTION
IX-1-Introduction :
Les éléments principaux sont soumis aux actions dues aux charges permanentes et aux
charges d’exploitation ainsi qu’aux actions sismiques. Leur ferraillage doit être réalisé de
manière à résister aux combinaisons des différentes actions en considérant les combinaisons
les plus défavorables. La réglementation en vigueur CBA93 et RPA99/ver2003 nous donne
un certain nombre de combinaisons avec lequel les on va travailler.
Les voiles seront ferraillés à partir des combinaisons des charges verticales (charge
permanente et surcharge d’exploitation), et des charges sismiques.
Les combinaisons d’action des voiles sont données par les règlements RPA99.ver2003 et
CBA93.
RPA99.ver2003 :
-L’action sismique est considérée comme une action accidentelle dans le calcul des états
limite
-Les combinaisons d’actions à considérer pour la détermination des sollicitations et des
déformations de calcul en situation accidentelle sont :
𝑮+𝑸±𝑬
{
𝟎, 𝟖𝑮 ± 𝑬
CBA93 :
La combinaison d’actions donnée par le CBA93 est :
𝟏, 𝟑𝟓𝑮 + 𝟏, 𝟓𝑸 à 𝒍′𝑬𝑳𝑼
{
𝑮+𝑸 à 𝒍′𝑬𝑳𝑺
Avec :
o G : Charge permanente.
o Q : Surcharge d’exploitation.
o E : Action sismique.
174
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017
𝟏, 𝟑𝟓𝑮 + 𝟏, 𝟓𝑸 à 𝒍′𝑬𝑳𝑼
{
𝑮+𝑸 à 𝒍′𝑬𝑳𝑺
XI-3-Résultats :
Z Z Z
Ng Nq
+ +
M (x) M (x) M (x)
175
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017
Les résultats des combinaisons d’action pour l’ensemble des voiles longitudinaux et transversaux sont
représentés dans les tableaux suivants :
Tableau XI-1 : Combinaisons d’action des voiles «V11 V12 V41 V42»
ELU ELS
V11 V12 V41 V42 SDT SA
NQ NE TE ME NG+NQ- 0.8NG- NG+NQ
Niveaux NG [t] 1,35NG+1,5NQ NG+NQ+NE 0.8NG+NE
[t] [t] [KN] [KN.m] NE NE
8 23,55 2,50 0,00 129,30 221,63 35,54 26,05 26,05 18,84 18,84 26,05
7 44,23 5,26 0,00 181,47 617,29 67,60 49,49 49,49 35,38 35,38 49,49
6 64,92 8,02 0,00 232,71 1172,58 99,67 72,94 72,94 51,94 51,94 72,94
5 85,60 10,78 0,00 278,45 1884,68 131,73 96,38 96,38 68,48 68,48 96,38
4 106,29 13,54 0,00 323,76 2736,73 163,80 119,83 119,83 85,03 85,03 119,83
3 126,97 16,30 0,00 369,48 3727,44 195,86 143,27 143,27 101,58 101,58 143,27
2 147,65 19,06 0,00 403,32 4858,06 227,92 166,71 166,71 118,12 118,12 166,71
1 168,34 21,82 0,00 415,93 6092,22 259,99 190,16 190,16 134,67 134,67 190,16
RDC 189,02 24,58 0,00 415,93 7364,96 292,05 213,60 213,60 151,22 151,22 213,60
S/S 209,71 27,34 0,00 415,93 7364,96 324,12 237,05 237,05 167,77 167,77 237,05
ELU ELS
V21 V 24 V31 V34 SDT SA
TE ME NG+NQ- 0.8NG- NG+NQ
Niveaux NG [t] NQ [t] NE [t] 1,35NG+1,5NQ NG+NQ+NE 0.8NG+NE
[KN] [KN.m] NE NE
8 15,33 1,53 0,00 66,09 113,29 22,99 16,86 16,86 12,26 12,26 16,86
7 29,08 3,82 0,00 92,76 315,54 44,99 32,90 32,90 23,26 23,26 32,90
6 42,83 6,11 0,00 118,96 599,39 66,99 48,94 48,94 34,26 34,26 48,94
5 56,58 8,40 0,00 142,33 963,39 88,98 64,98 64,98 45,26 45,26 64,98
4 70,34 10,69 0,00 165,50 1398,93 110,99 81,03 81,03 56,27 56,27 81,03
3 84,09 12,98 0,00 188,87 1905,35 132,99 97,07 97,07 67,27 67,27 97,07
2 97,84 15,27 0,00 206,17 2483,29 154,99 113,11 113,11 78,27 78,27 113,11
1 111,59 17,56 0,00 212,61 3114,16 176,99 129,15 129,15 89,27 89,27 129,15
RDC 125,35 19,85 0,00 212,61 3764,74 199,00 145,20 145,20 100,28 100,28 145,20
S/S 139,10 23,17 0,00 212,61 3764,74 222,54 162,27 162,27 111,28 111,28 162,27
176
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017
Tableau XI-3 : Combinaisons d’action des voiles «V22 V23 V32 V33»
ELU ELS
7 50,51 6,08 0,00 458,81 1560,71 77,31 56,59 56,59 40,41 40,41 56,59
6 74,68 9,29 0,00 588,38 2964,67 114,75 83,97 83,97 59,74 59,74 83,97
5 98,85 12,50 0,00 704,00 4765,10 152,20 111,35 111,35 79,08 79,08 111,35
4 123,02 15,71 0,00 818,58 6919,35 189,64 138,73 138,73 98,42 98,42 138,73
3 147,19 18,92 0,00 934,17 9424,20 227,09 166,11 166,11 117,75 117,75 166,11
2 171,36 22,13 0,00 1019,73 12282,77 264,53 193,49 193,49 137,09 137,09 193,49
1 195,53 25,34 0,00 1051,60 15403,14 301,98 220,87 220,87 156,42 156,42 220,87
RDC 219,70 28,55 0,00 1051,60 18621,04 339,42 248,25 248,25 175,76 175,76 248,25
S/S 243,87 31,76 0,00 1051,60 18621,04 376,86 275,63 275,63 195,10 195,10 275,63
Tableau XI-4 : Combinaisons d’action des voiles «V51 V54 V71 V74»
ELU ELS
V51 V54 V71 V74 SDT SA
NQ NE TE ME NG+NQ- 0.8NG- NG+NQ
Niveaux NG [t] 1,35NG+1,5NQ NG+NQ+NE 0.8NG+NE
[t] [t] [KN] [KN.m] NE NE
8 12,14 0,44 0,00 143,45 248,87 17,05 12,58 12,58 9,71 9,71 12,58
7 22,96 1,09 0,00 201,15 687,83 32,63 24,05 24,05 18,37 18,37 24,05
6 33,77 1,74 0,00 259,26 1303,36 48,20 35,51 35,51 27,02 27,02 35,51
5 44,58 2,40 0,00 312,07 2096,69 63,78 46,98 46,98 35,66 35,66 46,98
4 55,40 3,05 0,00 365,04 3051,62 79,37 58,45 58,45 44,32 44,32 58,45
3 66,21 3,71 0,00 418,54 4168,64 94,95 69,92 69,92 52,97 52,97 69,92
2 77,02 4,36 0,00 458,08 5449,37 110,52 81,38 81,38 61,62 61,62 81,38
1 87,84 5,01 0,00 472,80 6851,10 126,10 92,85 92,85 70,27 70,27 92,85
RDC 98,65 5,67 0,00 472,80 8297,87 141,68 104,32 104,32 78,92 78,92 104,32
S/S 109,46 6,32 0,00 472,80 8297,87 157,25 115,78 115,78 87,57 87,57 115,78
177
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017
Tableau XI-5 : Combinaisons d’action des voiles «V52 V53 V82 V83»
ELU ELS
V52 V53 V82 V83 SDT SA
NQ NE TE ME NG+NQ- 0.8NG- NG+NQ
Niveaux NG [t] 1,35NG+1,5NQ NG+NQ+NE 0.8NG+NE
[t] [t] [KN] [KN.m] NE NE
8 13,49 0,90 0,00 22,17 38,45 19,56 14,39 14,39 10,79 10,79 14,39
7 26,10 2,24 0,00 31,08 106,28 38,60 28,34 28,34 20,88 20,88 28,34
6 38,71 3,59 0,00 40,06 201,39 57,64 42,30 42,30 30,97 30,97 42,30
5 51,31 4,94 0,00 48,22 323,98 76,68 56,25 56,25 41,05 41,05 56,25
4 63,92 6,28 0,00 56,41 471,53 95,71 70,20 70,20 51,14 51,14 70,20
3 76,52 7,63 0,00 64,67 644,13 114,75 84,15 84,15 61,22 61,22 84,15
2 89,13 8,97 0,00 70,78 842,03 133,78 98,10 98,10 71,30 71,30 98,10
1 101,74 10,32 0,00 73,06 1058,63 152,83 112,06 112,06 81,39 81,39 112,06
RDC 114,34 11,66 0,00 73,06 1282,18 171,85 126,00 126,00 91,47 91,47 126,00
S/S 126,95 13,01 0,00 73,06 1282,18 190,90 139,96 139,96 101,56 101,56 139,96
Tableau XI-6 : Combinaisons d’action des voiles «V61 V64 V71 V74»
ELU ELS
V61 V64 V71 V74 SDT SA
TE ME NG+NQ- 0,8NG- NG+NQ
Niveaux NG [t] NQ [t] NE [t] 1,35NG+1,5NQ NG+NQ+NE 0,8NG+NE
[KN] [KN,m] NE NE
8 11,42 2,69 0,00 197,83 343,21 19,45 14,11 14,11 9,14 9,14 14,11
7 21,70 6,73 0,00 277,41 605,36 39,39 28,43 28,43 17,36 17,36 28,43
6 31,99 10,77 0,00 357,54 848,87 59,34 42,76 42,76 25,59 25,59 42,76
5 42,28 14,81 0,00 430,37 1094,06 79,29 57,09 57,09 33,82 33,82 57,09
4 52,56 18,85 0,00 503,42 1316,93 99,23 71,41 71,41 42,05 42,05 71,41
3 62,85 22,89 0,00 577,20 1540,47 119,18 85,74 85,74 50,28 50,28 85,74
2 73,13 26,93 0,00 631,73 1766,23 139,12 100,06 100,06 58,50 58,50 100,06
1 83,42 30,97 0,00 652,03 1933,10 159,07 114,39 114,39 66,74 66,74 114,39
RDC 93,71 35,01 0,00 652,03 1995,21 179,02 128,72 128,72 74,97 74,97 128,72
S/Sol 103,99 40,57 0,00 652,03 1995,21 201,24 144,56 144,56 83,19 83,19 144,56
178
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017
Tableau XI-7 : Combinaisons d’action des voiles «V62 V63 V72 V73»
ELU ELS
V62 V63 V72 V73 SDT SA
NQ TE ME NG+NQ- 0,8NG- NG+NQ
Niveaux NG [t] NE [t] 1,35NG+1,5NQ NG+NQ+NE 0,8NG+NE
[t] [KN] [KN,m] NE NE
8 22,99 1,74 0,00 173,15 300,38 33,65 24,73 24,73 18,39 18,39 24,73
7 43,86 4,34 0,00 242,79 529,83 65,72 48,20 48,20 35,09 35,09 48,20
6 64,73 6,94 0,00 312,92 742,95 97,80 71,67 71,67 51,78 51,78 71,67
5 85,59 9,55 0,00 376,67 957,55 129,87 95,14 95,14 68,47 68,47 95,14
4 106,46 12,15 0,00 440,61 1152,61 161,95 118,61 118,61 85,17 85,17 118,61
3 127,33 14,75 0,00 505,18 1348,25 194,02 142,08 142,08 101,86 101,86 142,08
2 148,19 17,36 0,00 552,91 1545,84 226,10 165,55 165,55 118,55 118,55 165,55
1 169,06 19,96 0,00 570,67 1691,89 258,17 189,02 189,02 135,25 135,25 189,02
RDC 189,93 22,56 0,00 570,67 1746,25 290,25 212,49 212,49 151,94 151,94 212,49
S/Sol 210,79 25,17 0,00 570,67 1746,25 322,32 235,96 235,96 168,63 168,63 235,96
179
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017
180
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017
181
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017
182
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017
183
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017
Conclusion : L’étude de ce chapitre a permis de calculer les sollicitations engendrées par les différentes
combinaisons des charges appliquées. Ces résultats nous permettront de ferrailler les diffèrent éléments
structuraux dans les chapitres suivants.
184
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
XII-2-1-Introduction :
Les voiles sont des éléments de contreventement soumis à des chargements verticaux (G) et (Q), ainsi qu’à
des forces horizontaux (E) dues au séisme. Ces forces provoquent des efforts normaux, des efforts
tranchants et des moments fléchissant.
Ils seront calculés en flexion composée (en SA) et en compression centrée (en SDT) et nécessiteront une
disposition du ferraillage suivante :
Armatures verticales.
Armatures horizontales.
Armatures transversales.
On se base dans nos calculs sur les règles du B.A.E.L.91 et les recommandations du RPA99/Ver2003. Le
ferraillage sera fait en fissuration peu nuisible.
La section en flexion composée peut être :
XII-2-2-Cheminement de calcul :
XII-2-2-1-Armatures verticaux :
𝑁𝐺 + 𝑁𝑄 ± 𝑁𝐸 𝑀𝐺 + 𝑀𝑄 ± 𝑀𝐸
Combinaison d’action : { {
0,8. 𝑁𝐺 ± 𝑁𝐸 0,8. 𝑀𝐺 ± 𝑀𝐸
Une vérification au flambement sera faite puisque l’effort normal est un effort de compression (N>0) :
𝑙𝑓 20
≤ max ( 15; . 𝑒1 )
ℎ h
185
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
Avec :
- 𝑒1 = 𝑒0 +𝑒𝑎
- 𝑒0 = 𝑀⁄𝑁
- 𝑒𝑎 = max( 2𝑐𝑚; 𝑙 ⁄250 )
Tel que:
𝒆𝟎 : L’excentricité de l’effort normal «N» par rapport au centre de gravité de la section.
𝒆𝒂 : L’excentricité additionnelle traduisant les imperfections géométriques initiales.
6.𝑙𝑓2
𝑒2 = ( ) . (1 + 𝛼)
104 .ℎ
Avec :
𝒍𝒇 : Longueur de flambement 𝑙𝑓 = 0,7. 𝑙
𝒉 : Hauteur de la section considérée du voile.
α=0
On calcule les valeurs de Mu* et Mu/a qui sont données par les deux formules suivantes :
𝑀𝑢∗ = 𝑁𝑢 ( 𝑒1 +𝑒2 )
𝑀𝑢/𝑎 = 𝑀𝑢∗ + 𝑁𝑢 ( 𝑑 − ℎ⁄2) Où : d = 0,9 h
Suivant la position de l’axe neutre et les efforts qui lui sont appliqués, la section peut-être :
Section entièrement tendue SET.
Section partiellement comprimée SPC.
Section entièrement comprimée SEC.
a- SET :
Une section est dite entièrement tendue si « N » est un effort normal de traction et le centre de pression se
trouve entre les armatures.
𝑁𝑢 . 𝑒2
𝐴1 ≥ ( A1
𝑒1 + 𝑒2 ) . 𝜎𝑠10
𝑁𝑢 . 𝑒1
e1
𝐴2 ≥ ( 𝑒 •G
1 + 𝑒2 ) . 𝜎𝑠10
Nu
𝐵.𝑓𝑡28 e2
𝐴1 + 𝐴2 = 𝐴 ≥ 𝐴𝑚𝑖𝑛 = A2
𝑓𝑒
186
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
b- SPC :
Avec :
𝑀𝑢/𝐴
𝜇𝑏𝑢/𝐴 = 𝑏
0 .𝑑2 . 𝑓𝑏𝑢
𝑀𝑢/𝐴 = 𝑁𝑢 . 𝑒𝐴
ℎ
𝑒𝐴 = 𝑑 − 2 + 𝑒
𝑒 = 𝑒2 + 𝑒0 + 𝑒𝑎
𝑀𝑢/𝐴
𝑒0 = ; 𝑒𝑥𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑖𝑐𝑖𝑡é 𝑑𝑢 1𝑒𝑟 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒
𝑁𝑢
6.𝑙𝑓2
𝑒2 = ( 104 .ℎ ) . (1 + 𝛼) ; 𝑒𝑥𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑖𝑐𝑖𝑡é 𝑑𝑢 2è𝑚𝑒 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒
Le calcul se ramène à un calcul en flexion simple en prenant comme moment fictif « 𝑀𝑢𝑎 » pour tenir
compte du risque de flambement : 𝑀𝑢𝑎 = 𝑁𝑢 . 𝑒𝐴
On obtient une section fictive 𝐴𝑠1 d’acier dont on déduit la section réelle :
𝑁𝑢
𝐴𝑠 = 𝐴𝑠1 − 𝜎𝑠
c- SEC :
Une section est dite entièrement comprimée si « N » est un effort de compression et la condition suivante est
vérifiée :
𝜇𝑏𝑢𝑎 > 0,48
0,2.𝐵
On vérifie que : 𝐴𝑠 ≥ 𝐴𝑚𝑖𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑎𝑥 { 100
4𝑈
𝐼 𝑙𝑓 𝑙𝑓
𝑖 = √𝐵 ; 𝜆= = √12
𝑖 𝑒
0,85
Pour : 𝜆 < 50 ( 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑙𝑎𝑚𝑏𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 ) ∆= 𝜆
1+0,2 ( )²
35
𝛾𝑠 𝑁𝑢 𝐵𝑟 .𝑓𝑐28
𝐴𝑠 = .( − ) Avec : 𝐵𝑟 = (ℎ − 0,02). (𝑒 − 0,02)
𝑓𝑒 ∆ 0,9.𝛾𝑏
188
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
XII-2-2-2-Armatures horizontaux :
Selon l’article 7.7.4.2 du RPA99/ Ver 2003, les barres horizontales sont placées à l’extérieur des barres
verticales pour évites le flambement de ces dernières et empêche les fissures provoquées par l’effort
tranchant de se propager.
Les barres horizontales doivent être munies de crochets à 135° ayant une longueur de 10 Φ.
L’article A.5.1.2 du BAEL91 limite la contrainte de cisaillement dans le cas d’armatures normales à
la fibre moyenne à la plus basse des deux valeurs :
𝑉 0,2.𝑓𝑐28
𝜏𝑢 = 𝑏 𝑢.𝑑 ≤ 𝜏̅̅̅
𝑢 = 𝑚𝑖𝑛 ( ; 5𝑀𝑃𝑎)
0 𝛾𝑏
1,4 . 𝑉𝑢
𝜏𝑢 = ≤ 𝜏̅̅̅
𝑢 = 0,2. 𝑓𝑐28
𝑏0 . 𝑑
La détermination des armatures horizontales reprenant l’effort tranchant doit vérifier l’inégalité suivante :
𝐴𝑡 𝛾𝑠 (𝜏𝑢 − 0,3𝑘𝑓𝑡28 )
≥
𝑏𝑜 𝑆𝑡 0,9𝑓𝑒 (cos 𝛼 + sin 𝛽)
XII-2-2-3-Armatures transversaux :
Ils sont perpendiculaires aux deux faces de voile, ces armatures sont généralement des épingles aux nombres
de quatre barres par mètre carré en quinconce.
Le pourcentage minimum d’armatures verticales et horizontales des trumeaux est donnée par le RPA99/ ver
2003 (art7.7.4.3) et le BAEL91 comme suit:
189
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
XII-2-4-Dispositions constructives :
Les dispositions constructives réglementaires relatives aux choix et à la mise en place des armatures des
voiles sont contenues dans le §7.7 du RPA99/Ver 2003 (art7.7.4.1 et 7.7.4.3) et sont données comme suit :
Les barres verticales des zones extrêmes devraient être ligaturées avec des cadres horizontaux dont
l’espacement ne doit pas être supérieur à l’épaisseur du voile.
Les barres verticales du dernier niveau doivent être munies de crochets à la partie
supérieure, toutes les autres barres n’ont pas de crochets (jonction par recouvrement).
A chaque extrémité du voile (trumeau) l’espacement des barres doit être réduit de moitié sur 1/10 de
la largeur du voile, cet espacement d’extrémité doit être au plus égale à 15 cm.
Les deux nappes d’armatures verticales et horizontales doivent être reliées avec au moins 4 épingles
au mètre carré. Dans chaque nappe les barres horizontales doivent être disposées vers l’extérieur.
Le diamètre des barres verticales et horizontales des voiles (à l’exception des zones d’about) ne
devrait pas dépasser 1/10 de l’épaisseur du voile.
Dans le but de faciliter la réalisation et d’allégé les calculs, on a décomposé notre bâtiment en trois zones :
190
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
XII-2-5-Application:
1) Aciers verticaux:
γb = 1,15
Calcul en flexion composée : 𝐒𝐀 {
γs = 1
Données : h = 3,35 m l =3,06m d =3,015m d’= 0,335 m b0=0,2m µlu = 0,3 (en SA)
Nmin = 1,67 MN
Ferraillage à la base : {
Mcor = 7,36 MN. m
M
e0 = N = 4,407 m
𝑙
ea = max (2 cm , 250 ) = 2 cm
Donc: e1 = e0 + ea = 4,427 m
Vérification au flambement:
𝑙f 0,7×𝑙 20×e1
= = 0,639 < max (15; ) = 26,43 pas de flambement
h h h
2
6.𝑙𝑓
e = e1 + e2 Avec: e2 = (1 + α) = 0,000823 m d’où: e = 4,428 m
104 .h
Vérification des armatures comprimées : 𝜇𝑏𝑢𝑎 = 0,287 < 𝜇𝑙𝑢 = 0,3 donc AS’= 0
191
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
εbc = 3,5 ‰ 𝑓
Pivot B { 1−𝛼 𝜎𝑠 = 𝛾𝑒 = 400𝑀𝑃𝑎
εs = 3,5 ‰ = 5,56 ‰ > 2 ‰ 𝑠
𝛼
𝑀𝑢/𝑎 𝑁
𝐴𝐹𝑆
𝑢 = = 96,64 𝑐𝑚2 𝐴𝐹𝐶 𝐹𝑆
𝑢 = 𝐴𝑢 − 𝜎 = 54,89 𝑐𝑚²
𝑍.𝜎𝑠 𝑆
ASFC = 54,89 cm² répartie sur la zone tendue de la section de hauteur ht = 2,041 m
Remarque : le ferraillage du voile doit être symétrique à cause de l’effet alternatif du séisme.
hc =h - ht = 1,308m
Et donc :
𝛼𝑑 ℎ𝑐
𝐴𝑇𝑜𝑡
𝑠 = 𝐴𝐹𝐶 𝐹𝐶 𝐹𝐶 𝐹𝐶
𝑠 + ℎ−𝛼𝑑 . 𝐴𝑠 = 𝐴𝑠 + ℎ . 𝐴𝑠 𝐴𝑇𝑜𝑡
𝑠 = 90,08 𝑐𝑚²
𝑡
Pourcentage minimum :
γb = 1,5
Calcul en compression centrée : 𝐒𝐃𝐓 {
γs = 1,15
Données : ℎ = 3,35 𝑚 𝑙 = 3,06 𝑚 𝑑 = 3,015 𝑚 𝑏0 = 0,2 𝑚 𝑙𝑓 = 2,142 𝑚 𝑁𝑢 = 3,24𝑀𝑁
𝑙
𝜆 = 𝑏𝑓 √12 = 37,101 < 50 Pas de flambement.
0
0,85
∆= 𝜆 = 0,964
1+0,2 ( )²
35
As < 0 Le béton est capable de résister seul à l’effort de compression, il suffira de disposer les armatures
minimales.
2.𝐵
𝐴𝑚𝑖𝑛 = max( 4𝑈; 100 ) = max(28,4 ; 13,4) 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 28,4𝑚².
192
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
Aciers horizontaux :
Condition vérifiée.
La détermination des armatures horizontales reprenant l’effort tranchant doit vérifier l’inégalité suivante :
𝐴𝑡 𝛾𝑠 (𝜏𝑢 − 0.3𝑘𝑓𝑡28 )
≥
𝑏𝑜 𝑆𝑡 0,9𝑓𝑒 (cos 𝛼 + sin 𝛽)
Avec :
k =1 (il n’y a pas de reprise du bétonnage)
At = 2T10 = 1,57 cm².
α = 90°.
0,9𝑓𝑒 . 𝐴𝑡 0,9 × 400 × 1,57 × 10−4
𝑆𝑡 ≤ = = 83,12 𝑐𝑚
𝑏𝑜 . 𝛾𝑠 (𝜏𝑢 − 0,3. 𝑘. 𝑓𝑡28 ) 0,2 × 1 × (0,97 − 0,3 × 2,1)
193
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
Sens x-x :
Voiles h[m] Vu [MN] τ u RPA [MPa] At [cm²] St cal [cm] St adop [cm]
V11 V12 V41 V42 3,35 0,42 0,975 1,57 82 25
V21 V 24 V31 V34 2,7 0,21 0,605 1,57 112,8 25
V22 V23 V32 V33 4,6 1,05 1,775 1,57 25 25
Sens y-y :
Voiles h [m] Vu [MN] τ u RPA [MPa] At [cm²] St cal [cm] St adop [cm]
V51 V54 V71 V74 4,35 0,47 0,840 1,57 134,0 25
V52 V53 V82 V83 2,4 0,073 0,237 1,57 72,0 25
V61 V64 V71 V74 4,7 0,65 1,076 1,57 63,2 25
V62 V63 V72 V73 4,7 0,57 0,943 1,57 90,5 25
194
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
Espacement maximal :
Les résultats obtenus pour l’ensemble des voiles aux trois différentes zones sont illustrés dans les tableaux suivants :
195
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
compression
Flexion composée Pourcentage minimale des armatures
centrée
Amin
Zone Nmim,max[t] M [t.m] Nature AsFC[cm²] Atotal[cm²] NSDT[t] Ascc[cm²] At[cm²] Acnf[cm²] Ag[cm²] Ac[cm²] Aado[cm²] ferraillage
[cm²]
111,28 376,47 SPC 31,30 44,47 -164,65 23,20 7,60 5,87 8,10 5,40 44,47
I 222,54 44,47
162,27 376,47 SPC 26,59 40,07 -209,32 23,20 7,17 5,87 8,10 5,40 40,07
78,27 248,33 SPC 17,99 22,16 -209,98 23,20 8,77 5,87 8,10 5,40 23,20
II 113,11 23,20
113,11 248,33 SPC 14,08 17,87 -208,90 23,20 8,51 5,87 8,10 5,40 23,20
56,27 139,89 SPC 7,76 8,71 -210,86 23,20 9,62 5,87 8,10 5,40 23,20
III 110,99 23,20
81,03 139,893 SPC 4,70 5,37 -208,92 23,20 9,45 5,87 8,10 5,40 23,20
196
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
compression
Flexion composée Pourcentage minimale des armatures
centrée
Amin
Zone Nmim,max[t] M [t.m] Nature AsFC[cm²] Atotal[cm²] NSDT[t] Ascc[cm²] At[cm²] Acnf[cm²] Ag[cm²] Ac[cm²] Aado[cm²] ferraillage
[cm²]
195,10 1862,10 SPC -14,03 -15,63 -282,80 38,40 16,52 10,00 13,80 9,20 38,40
I 376,86 38,4
275,63 1862,10 SPC -24,07 -27,72 -391,40 38,40 15,97 10,00 13,80 9,20 38,40
137,09 1228,28 SPC -10,73 -11,53 -358,76 38,40 17,13 10,00 13,80 9,20 38,40
II 193,49 38,4
193,49 1228,28 SPC -18,01 -19,78 -390,99 38,40 16,76 10,00 13,80 9,20 38,40
98,42 691,94 SPC -9,05 -9,49 -360,36 38,40 17,56 10,00 13,80 9,20 38,40
III 189,64 38,4
138,73 691,94 SPC -14,38 -15,29 -390,57 38,40 17,30 10,00 13,80 9,20 38,40
compression
Flexion composée Pourcentage minimale des armatures
centrée
Zone Nmim,max[t] M [t.m] Nature AsFC[cm²] Atotal[cm²] NSDT[t] Ascc[cm²] Amin[cm²] At[cm²] Acnf[cm²] Ag[cm²] Ac[cm²] Aado[cm²] ferraillage
87,57 829,787 SPC 47,62 60,75 -349,82 36,40 13,64 9,45 13,05 8,70 60,75
I 157,25 60,75
115,78 829,787 SPC 44,52 57,70 -414,96 36,40 13,42 9,45 13,05 8,70 57,70
61,62 544,937 SPC 29,05 33,71 -381,25 36,40 14,99 9,45 13,05 8,70 36,40
II 81,38 36,4
81,38 544,937 SPC 26,66 31,22 -414,96 36,40 14,86 9,45 13,05 8,70 36,40
44,32 305,162 SPC 14,28 15,50 -382,08 36,40 16,03 9,45 13,05 8,70 36,40
III 79,37 36,4
58,45 305,162 SPC 12,46 13,60 -414,96 36,40 15,94 9,45 13,05 8,70 36,40
197
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
compression
Flexion composée Pourcentage minimale des armatures
centrée
Zone Nmim,max[t] M [t.m] Nature AsFC[cm²] Atotal[cm²] NSDT[t] Ascc[cm²] Amin[cm²] At[cm²] Acnf[cm²] Ag[cm²] Ac[cm²] Aado[cm²] ferraillage
101,56 128,22 SPC 3,00 3,57 -149,00 20,80 8,06 5,22 7,20 4,80 20,80
I 190,90 20,80
139,96 128,22 SPC -1,44 -1,77 -180,57 20,80 7,78 5,22 7,20 4,80 20,80
71,30 84,20 SPC 0,90 1,00 -187,45 20,80 8,59 5,22 7,20 4,80 20,80
II 98,10 20,80
98,10 84,20 SPC -2,41 -2,76 -180,15 20,80 8,40 5,22 7,20 4,80 20,80
51,14 47,15 SPC -1,18 -1,27 -188,44 20,80 8,97 5,22 7,20 4,80 20,80
III 95,71 20,80
70,20 47,15 SPC -3,64 -3,95 -179,74 20,80 8,85 5,22 7,20 4,80 20,80
compression
Flexion composée Pourcentage minimale des armatures
centrée
Zone Nmim,max[t] M [t.m] Nature AsFC[cm²] Atotal[cm²] NSDT[t] Ascc[cm²] Amin[cm²] At[cm²] Acnf[cm²] Ag[cm²] Ac[cm²] Aado[cm²] ferraillage
83,19 199,521 SPC 0,67 0,71 -374,72 40 18,04 10,43 14,40 9,60 40,00
I 201,24 40,00
144,56 199,521 SPC -7,32 -7,97 -458,08 40 17,64 10,43 14,40 9,60 40,00
58,5 176,623 SPC 2,53 2,66 -416,63 40 18,27 10,43 14,40 9,60 40,00
II 100,06 40,00
100,06 176,623 SPC -2,95 -3,14 -458,08 40 18,01 10,43 14,40 9,60 40,00
42,05 131,693 SPC 2,03 2,10 -416,98 40 18,52 10,43 14,40 9,60 40,00
III 99,23 40,00
71,41 131,693 SPC -1,89 -1,98 -458,08 40 18,34 10,43 14,40 9,60 40,00
198
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
compression
Flexion composée Pourcentage minimale des armatures
centrée
Zone Nmim,max[t] M [t.m] Nature AsFC[cm²] Atotal[cm²] NSDT[t] Ascc[cm²] Amin[cm²] At[cm²] Acnf[cm²] Ag[cm²] Ac[cm²] Aado[cm²] ferraillage
168,63 174,63 SPC -11,97 -13,09 -324,56 40,00 17,57 10,43 14,40 9,60 40,00
I 322,32 40,00
235,96 174,63 SPC -20,53 -23,03 -458,08 40,00 17,12 10,43 14,40 9,60 40,00
118,55 154,58 SPC -6,72 -7,18 -389,50 40,00 17,96 10,43 14,40 9,60 40,00
II 165,55 40,00
165,55 154,58 SPC -12,83 -13,95 -458,08 40,00 17,65 10,43 14,40 9,60 40,00
85,17 115,26 SPC -4,71 -4,94 -391,00 40,00 18,30 10,43 14,40 9,60 40,00
III 161,95 40,00
118,61 115,26 SPC -9,13 -9,70 -458,08 40,00 18,09 10,43 14,40 9,60 40,00
199
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
Les poteaux sont soumis à un moment fléchissant (M), un effort normale (N) et un effort
tranchant (T), c’est-à-dire sollicités en flexion composée, cependant l’article B-8-1-0 du
CBA 93 préconise de considérer les éléments soumis à une « compression centrée » tout
poteau sollicité :
Tous les poteaux de la structure ont une section droite de mêmes dimensions « 45×45 »
On considère le poteau C-4 appartenant au portique 4 le plus sollicité.
On adoptera le ferraillage trouvé pour tous les poteaux.
XII-3-1-1-Ferraillage longitudinal :
Recommandation du RPA99/Ver2003 :
D’après le RPA99/Ver 2003 (art 7.4.2), les armatures longitudinales doivent être à haute
adhérence, droites et sans crochets. Leur pourcentage en zone sismique III est limité par :
3% b. h en zone courante
Pourcentage maximal est de : {
6% b. h en zone de recouvrement
- Le diamètre minimum est de 12 mm.
- La longueur minimale de recouvrement est de 50 Φl.
- La distance maximale entre les barres dans une surface du poteau est de 20 cm.
- Les jonctions par recouvrement doivent être faites si possible, à l’extérieur des zones
nodales (zone critiques).
𝑓𝑡28
Selon CBA93 : 𝐴𝑐𝑛𝑓 = 0,23 . 𝑏0 . 𝑑 𝑓𝑒
200
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
XII-3-1-2-Ferraillage transversal :
Selon CBA93 :
0,2 × 𝑓𝑐28
- Pour l’effort tranchant : 𝜏𝑢 ≤ 𝜏̅𝑢 = 𝑚𝑖𝑛 ( ; 5𝑀𝑃𝑎) 𝐹𝑃𝑁.
𝛾𝑏
Øt min (Ø l , 35 , 10 )
h b
- Diamètre Øt :
𝐴𝑡 𝛾𝑠 (𝜏𝑢 −0.3𝑘𝑓𝑡28)
- Espacement : ≥
𝑏𝑜 𝑆𝑡 0,9𝑓𝑒 (cos 𝛼+sin 𝛽)
St. Max (0,9d ; 40cm)
St. Min 7 cm
𝐴𝑡 𝜌𝑎 .𝑉𝑢
≥
𝑆𝑡 ℎ1 .𝑓𝑒
Vu : effort tranchant de calcul.
h1 : hauteur totale de la section brute.
fe : contrainte limite élastique de l’acier d’armature transversale.
𝝆𝒂 : Coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture par effort tranchant
2,5 𝑠𝑖: 𝜆𝑔 ≥ 5
𝜌𝑎 = {
3,75 𝑠𝑖: 𝜆𝑔 < 5
Avec : 𝜆𝑔 = 𝑙𝑓 ⁄𝑎 𝑜𝑢 𝑙𝑓 ⁄𝑏
g : est l’élancement géométrique du poteau.
St : l’espacement des armatures transversales est fixé comme suit :
En zone nodale : 𝑆𝑡 ≤ 10 𝑐𝑚
En zone courante : 𝑆𝑡 ≤ min(𝑏1 ⁄2 ; ℎ1 ⁄2 ; 10Ø𝑙 )
Où Ø𝑙 est le diamètre des armatures longitudinales du poteau.
a1 et b1 : les dimensions de la section du poteau.
𝐴
La quantité d’armatures minimale ( 𝑏 𝑡.𝑡 𝑒𝑛 % ) est donnée par :
1
0,3 % 𝑠𝑖: 𝜆𝑔 ≥ 5
0,8 % 𝑠𝑖: 𝜆𝑔 < 3
Par interpolation si : 3 < 𝜆𝑔 < 5
201
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
Nmax = 1,739 MN
1- Calcul de l’excentricité : {
Mcor = 0,018MN. m
M h 0,45
𝑒= N
= 0,0104𝑚 < 6 = 6
= 0,075 m
lf lf : longueur de flanbement.
𝜆= {
i i ∶ rayon de giration.
A cause des imperfections de réalisation, la section de béton doit être corrigée en relevant 1 cm
de chaque côté. On passe alors à une section réduit 𝐵𝑟 au lieu B.
𝛾 𝑁 𝐵𝑟 .𝑓𝑐28
𝐴𝑠 𝑡ℎ ≥ 𝑓𝑠 . ( ∆𝑢 − )
𝑒 0,9.𝛾𝑏
𝐴𝑠 𝑡ℎ < 0 Les armatures ne sont pas nécessaires, le béton seul peut reprendre l’effort.
Selon CBA93 :
𝑏 ℎ
𝜙𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛 {𝜙𝑙 𝑚𝑖𝑛 ; 100 ; 35}
0,9𝑑 = 36𝑐𝑚
𝑆𝑡 𝑚𝑎𝑥 ≤ min { ⟹ 𝑆𝑡 ≤ 36 𝑐𝑚
40𝑐𝑚
Pour permettre une bonne mise en place du béton (passage de vibreur) 𝑆𝑡 𝑚𝑖𝑛 ≥ 7𝑐𝑚
𝐴𝑡 𝜌𝑎 .𝑉𝑢
Selon RPA99/ver 2003 (art 7.4.2.2) : ≥
𝑆𝑡 ℎ1 .𝑓𝑒
Condition d’espacement :
En zone nodale : 𝑆𝑡 ≤ 10 𝑐𝑚
En zone courante : 𝑆𝑡 ≤ min(45⁄2 ; 45⁄2 ; 10Ø𝑙 ) = 14 𝑐𝑚
𝑙𝑓 0,7×3,06
𝜆𝑔 = = = 4,76 < 5 𝜌𝑎 = 3,75
𝑎 0,45
𝐴𝑡
La quantité d’armatures transversales minimale ( 𝑒𝑛 % ) est donnée comme suit :o
𝑏1 .𝑡
Par interpolation
𝜆𝑔 = 4,76 𝐴𝑡 ≥ 0,36 % 𝑏. 𝑡 𝐴𝑡 ≥ 1,62 𝑐𝑚²
On opte : T8
Les cadres doivent être fermées par des crochés à 135°.
Ayant une longueur de 10 t = 8 cm.
On prend l’effort tranchant max pour tous les poteaux. V max = 9,58 KN
Le calcul de la contrainte de cisaillement se fait au niveau de l’axe neutre.
La contrainte de cisaillement est exprimée en fonction de l’effort tranchant à l’état limité ultime
par :
𝑉𝑢
𝜏𝑢 =
𝑏0 . 𝑑
Où 𝜏𝑢 : Contrainte de cisaillement.
𝑉𝑢 : Effort tranchant à l’état limite ultime de la section étudiée.
bo : La largeur de la section étudiée.
d : La hauteur utile.
203
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
La contrainte de cisaillement est limitée par une contrainte admissible 𝜏̅𝑢 égale à :
0,2 × 𝑓𝑐28
𝜏̅𝑢 = 𝑚𝑖𝑛 ( ; 5𝑀𝑃𝑎) Selon C.B.A.93: A.5.1.2.1
𝛾𝑏
𝜏̅𝑏𝑢 = 𝜌𝑑 . 𝑓𝑐28 Selon R.P.A 99 / ver 2003
𝑉𝑢 9,58 × 10−3
𝜏𝑢 = = = 0,053 𝑀𝑃𝑎
𝑏0 . 𝑑 0,45 × 0,405
0,2 × 𝑓𝑐28
𝜏𝑢 < 𝜏̅𝑢 = 𝑚𝑖𝑛 ( ; 5𝑀𝑃𝑎) = 3,33 𝑀𝑃𝑎 vérifiée
𝛾𝑏
𝜏𝑢 < 𝜏̅𝑏𝑢 = 𝜌𝑑 . 𝑓𝑐28 = 0,04 × 25 = 1 𝑀𝑃𝑎 vérifiée
Poteau N [t] As [cm²] Amin [cm²] ARPA [cm²] Acnf [cm²] Aadp [cm²] ferraillage
Croquis de ferraillage :
204
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
XII-3-2-1-Ferraillage longitudinal :
Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la poutre est de
0,5% en toute section. 𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝟎, 𝟓% 𝒃. 𝒉
Selon le BAEL91 :
𝑓𝑡28
Condition de non fragilité : Acnf = 0,23 × b0 × d × 𝑓𝑒
205
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
fbu = 0,85.fc28/b
μbu = Mua/(bod²fbu)
Pivot A Pivot B
s = 3,5 0 00 . (1-1/1)
fe
s =3,5 0 00 . (1-d’ /1) s = s = E.s
γS
M u M lu
A' u Mu
σ sc (d d' ) Au =
Zσs
M lu σ
Au A' u sc
Zσ sc σs
206
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
Les moments fléchissant maximaux sont donnés pour la combinaison « 1,35NG +1,5NQ » à
l’ELU en situation durable et transitoire (SDT).
1) Armatures longitudinales :
On utilise la méthode forfaitaire :
Mapp rive = 0,3 M tra
0,85 .𝑓𝑐28
𝑓𝑏𝑢 = = 14,17 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑏
𝑀𝑢𝑎 0,06932
𝜇𝑏𝑢𝑎 = 𝑏 = 0,3 ×0,36² × 14,17 = 0,126 < 0,186 ⟹ Pivot A ⟹ 𝐴′𝑠 = 0
0 .𝑑2 . 𝑓𝑏𝑢
𝑓
⟹ εs = 10 ‰ ⟹ 𝜎𝑠 = 𝛾𝑒 = 347,83 𝑀𝑃𝑎
𝑠
𝛼 = 1,25(1 − √1 − 2𝜇𝑏𝑢 ) = 0,169
𝑍 = 𝑑(1 − 0,4 𝛼) = 0,336 𝑚
M 0,06932
Au = ZσU = 0,336×347,83 ⟹ 𝐀 𝐮 𝐭𝐫𝐚 = 𝟓, 𝟗𝟑 𝐜𝐦²
s
0,85 .𝑓𝑐28
𝑓𝑏𝑢 = = 14,17 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑏
𝑀𝑢𝑎 0,05590
𝜇𝑏𝑢𝑎 = 𝑏 2 = 0,3 ×0,36² × 14,17 = 0,085 < 0,186 ⟹ Pivot A ⟹ 𝐴′𝑠 = 0
0 .𝑑 . 𝑓𝑏𝑢
𝑓
⟹ εs = 10 ‰ ⟹ 𝜎𝑠 = 𝛾𝑒 = 347,83 𝑀𝑃𝑎
𝑠
𝛼 = 1,25(1 − √1 − 2𝜇𝑏𝑢 ) = 0,101
𝑍 = 𝑑(1 − 0,4 𝛼) = 0,345 𝑚
M 0,05590
Au = ZσU = 0,345×347,83 ⟹ 𝐀 𝐮 𝐚𝐩𝐩 = 𝟒, 𝟔𝟔𝐜𝐦²
s
207
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
0,5 × 𝐵 0,5 × 30 × 40
𝐴𝑠 𝑚𝑖𝑛 = = = 6,00 𝑐𝑚²
100 100
4 × 𝐵 4 × 30 × 40
𝐴𝑠 𝑚𝑎𝑥 = = = 48 𝑐𝑚² 𝑒𝑛 𝑧𝑜𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒
100 100
6 × 𝐵 6 × 30 × 40
𝐴𝑠 𝑚𝑎𝑥 = = = 72 𝑐𝑚² 𝑒𝑛 𝑧𝑜𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑢𝑣𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
100 100
Ferraillage adopte:
2) Armatures transversales :
2. Calcul de 𝑺𝒕 :
Selon le CBA 93 :
𝑏 ℎ
𝜙𝑡 = 𝑚𝑖𝑛 {𝜙𝑙 𝑚𝑖𝑛 ; 100 ; 35} ⇒ 𝜙𝑡 ≤ min{12𝑚𝑚 ; 30𝑚𝑚 ; 11,11𝑚𝑚} = 11,11 𝑚𝑚
0,9𝑑 = 32,4𝑐𝑚
𝑆𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛 { ⟹ 𝑆𝑡 ≤ 32,4 𝑐𝑚
40𝑐𝑚
ℎ
Dans la zone nodale : 𝑆𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛 ( 4 ; 12𝜙𝑙 ) = (10 𝑐𝑚 ; 14,4𝑐𝑚) ⇒ 𝑆𝑡 ≤ 10 𝑐𝑚
ℎ
Dans la zone courante : 𝑆𝑡′ ≤ 2 = 20 𝑐𝑚
3. Calcul de 𝑨𝒕 :
208
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017
Nous optons pour 4T8 avec un espacement de 10cm en zone nodale et 20cm en courante
Croquis de ferraillage :
209
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
XIII-1-Introduction :
Une fondation est destinée à transmettre au sol, dans les conditions les plus défavorables, les
charges provenant de la superstructure ; elles constituent donc la partie essentielle de l'ouvrage
puisque de leurs bonnes conception et réalisation découle la bonne tenue de l'ensemble.
En cas de séisme, les fondations exécutent un même mouvement de translation que le sol qui
les supporte.
Le calcul des fondations ne peut se faire que lorsque l’on connaît :
La charge totale qui doit être transmise aux fondations (donc au sol).
Les caractéristiques du sol sur lequel doit reposer la structure.
Le choix du type de fondation dépend en général de plusieurs paramètres dont on cite :
Type d’ouvrage construire.
Les caractéristiques du sol support.
La nature et l’homogénéité du bon sol.
La capacité portance de terrain de fondation.
La charge totale transmise au sol.
La raison économique.
La facilité de réalisation.
Le type de la structure.
La reconnaissance géologique et géotechnique du terrain est indispensable pour l’étude de
l’infrastructure d’une construction, car l’étude des fondations et leurs dimensions dépendent
des caractéristiques physiques et mécaniques de sol.
210
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
XIII-2-1-Programme de reconnaissance» :
a. Sondages carottés :
Les 5 sondages carottés ont traversé les couches suivant :
0.00-0.50m : terre végétale (sable légèrement argileux marron rougeâtre.
0.50-3.60m : blocs de grés compact centimétriques à décimétriques parfois coquillés,carbonatés
3.60-20.00m : marne compacte grisâtre renfermant des coquillages minuscules blanchâtres
b. Essais au pénétromètre :
Les 25 pénétrogrammes obtenus, montrent que les essais ont enregistré des refus e surface à
partir de 0.6 à 1.4 m en moyenne. Ces refus sont dus à la présence des blocs de grés mis en
évidence par les sondages carottés.
𝑅𝑝
𝜎̅𝑠𝑜𝑙 =
𝛼
𝛼: Coefficient réducteur(𝛼 = 20 )
𝑅𝑝 : Résistance de pointe (𝑏𝑎𝑟𝑠).
𝟒𝟎
𝝈
̅ 𝒔𝒐𝒍 = = 𝟐 𝒃𝒂𝒓𝒔
𝟐𝟎
Sur les échantillons intacts et remaniés prélevés des sondages carottés, il a été réalisé les essais
suivants :
-Essais d’identification : Mesure des tenures en eau (W), des degrés de saturation (Sr), des
limites d’Atterberg (WL, Ip ,Wp ), de l’équivalent de sable (ES), des densités sèches (γd).
211
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
d- Essais mécaniques :
- Compressibilité à l’œdomètre :
l’objet de cet essai est l’étude de la consolidation de l’éprouvette saturée de sols intacts, soumis
à des charges verticales uniformes, drainées dans les deux faces (inférieure et supérieure) et
maintenues latéralement par une parois rigide.
L’essai permet de tracer une courbe œdométrique, indice des vides « e » en fonction de log σ,
d’où on peut déduire :
Le coefficient de gonflement.
Le coefficient de tassement.
La pression de consolidation.
Cet essai consiste à cisailler un échantillon de sol suivant un plan imposé horizontal, sur lequel
on exerce une contrainte normale et une contrainte tangentielle déterminée.
On mesure à l’aide d’un anneau dynamométrique fixé à la demi-botte supérieure la force totale
de cisaillement. En répétant plusieurs fois l’essai avec des valeurs différentes de la contrainte
normale, on peut définir la cohésion « c » et l’angle de frottement « ф » du sol.
Les résultats obtenus sont récapitulés ci-après :
Cohésion 0.89 < Cuu < 1.53 bar , Angle de frottement 10 < фuu < 13
212
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
Six (06) échantillon de sol ont étés soumis à des analyses chimique a fin de determiner potentiel
d’ions agressifs présents dans le terrain .
Les sulfates sont présents en faible quantité ou en traces : le sol est donc caractérisé par
agressivité nulle vis-à-vis des bétons selon la norme NFP 18-011 du 06/92.
XIII-2-2Conclusion et recommandations :
La synthèse des résultats obtenus à partir des essais « in-situ » et des essais de laboratoire
permet de conclure que le sol d’assise, présente des caractéristiques géotechniques favorables.
Les résultats des essais de pénétration dynamique reflètent un sol d’une bonne
résistance.
La nature du sol est généralement constituée essentiellement par une couche marne
limoneuse surmonte par une couche d’argile sur laquelle repose une couche limon
sableuse recouvert par une terre végétale.
Les résultats des analyses chimiques ont révélé un sol non agressif, selon la norme
NF.P 18-011 du 12/2009 les résultats chimiques traduisent une agressivité nulle a
faible vis-à-vis le béton de l’infrastructure.
Les tassements obtenus sont acceptables tant que la contrainte du sol et la
profondeur d’ancrage des fondations sont respectés.
La classification du site est de S3 (site ferme)
XIII-3-Etude de l’infrastructure :
L’infrastructure doit constituer un ensemble rigide capable de remplir les fonctions suivantes :
Réalisée l’encastrement de la structure dans le terrain.
Assurent la liaison avec le sol et repartissent les efforts.
Elles jouent un rôle d’appuis.
Limitée les tassements différentielle a une valeur acceptable.
213
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
Type de construction.
Caractéristique du sol.
Charge apportée par la structure.
Le choix du type de fondation avec un taux de travail admissible du sol d’assise qui est égale
à 2 bars. Il y a lieu de projeter à priori, des fondations superficielles du type :
Semelle filante.
Radier.
Semelles filantes :
Nous proposons en premier lieu et pour des raisons économiques des semelles filantes pour
cela, nous allons procéder à l’une des vérifications suivantes telle que :
𝑀 𝐵
𝑒= ≤
𝑁 4
Donc; la solution des semelles filantes est à écarter. On optera pour un radier.
Cet élément servira à avoir une fondation unique et homogène pour toute la structure,
De plus et vu l’importance du rôle de ce dernier il sera nervurer pour plus de rigidité.
214
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
Radier nervuré :
Le radier est une semelle générale couvrant toute la surface du sol du bâtiment et peut déborder
en console courante, il permet une répartition uniforme des charges.
Ce type de fondation pressente plusieurs avantages qui sont :
L'augmentation de la surface de la semelle (fondation) minimise la forte pression
apportée par la structure.
La réduction des tassements différentiels.
Néglige les irrégularités ou l’hétérogénéité du sol.
La facilité d’exécution.
Conclusion :
- Nous avons choisis un radier nervuré (et non pas un radier général) à cause de la présence
des poteaux.
- Les nervures seront conçues de manière renversée, de sorte qu’elles soient enfouies dans le
sol sous le radier. Cette disposition a été prévue pour avoir une hauteur de sous-sol
exploitable.
Un radier ne peut efficacement jouer son rôle que s’il est assez raide vis-à-vis du sol sous-
jacent. D’une manière générale, on peut se fixer sur une première approximation :
Condition forfaitaire :
𝑙/5 ≥ hr ≥ 𝑙/8 ; Pour la dalle.
215
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
l : Distance maximale entre nue dans le panneau le plus sollicité (on prend lmax=4,45m)
L’effort tranchant maximal est donné sur appui pour le panneau le plus grand supposé
appuyer sur quatre côtés et donne par les formules suivantes :
P 𝑙x = 4,20 m
Vux = 2𝑙
y +𝑙x
{ P où { 𝑙y = 4,45 m
Vuy = 3𝑙
y P = Qadm 𝑙x . 𝑙y = 0,2 × 1,5 × 4,20 × 4,45 = 5.607 MN
5.607
Vux = = 0,43 MN
(2 × 4,45 + 4,20) Vumax
⟹ ⟹ hr ≥ ⟹ hr ≥ 0,41 m
5.607 0,9. b0 . 𝜏̅𝑢
Vuy = = 0,42M
{ (3 × 4.45)
hr ≥ 41 cm …………. (2)
b’ b
Ligne moyenne
a
a’
a′ = a + hr
Uc = 2(a′ + b′ ) avec ∶ { ⟹ Uc = 2(a + b + 2hr )
b′ = b + hr
216
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
25
𝑄𝑢 ≤ 0,045 × 2(4,2 + 0,2 + 2hr ) × hr × 1,5
⇒ 3h2r + 7,5hr − 3,22 ≥ 0 ⟹ hr ≥ 37cm…………. (3)
Conclusion :
La hauteur du radier qui satisfait toutes les conditions : 𝒉𝒓 = 𝟔𝟎 𝒄𝒎
2. Détermination du débord :
h
Ldébord ≥ max ( 2r ; 30cm) ⟹ Ldébord = 30cm
XGr = 14,37 m
{
YGr = 10,65m
Excentricité entre G et Gr :
𝐼𝑋 = 22654.703 𝑚4
𝐼𝑌 = 41830.594 𝑚4
217
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
Gsup = 5696,25 t
{
Qsup = 691.45 t
Sous-sol + ½ RDC:
G = 563,73 t
{
Q = 119,25 t
Voile périphérique :
3𝜎𝑚𝑎𝑥 + 𝜎𝑚𝑖𝑛
𝜎𝑚𝑜𝑦 =
4
218
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
𝑁 𝑀𝑥 𝑀𝑦
𝜎𝑚𝑎𝑥 = + 𝑉𝑦 + 𝑉
𝑆 𝐼/𝑦 𝐼/𝑥 𝑥
𝑁 𝑀𝑥 𝑀𝑦
𝜎𝑚𝑖𝑛 = − 𝑉𝑦 − 𝑉
𝑆 𝐼/𝑦 𝐼/𝑥 𝑥
L/4
Pour les semelles soumises à des moments dans deux directions perpendiculaires
simultanément (flexion bi axiale), on aura une répartition complexe des contraintes sur le sol
suivant les valeurs des deux excentricités (ex, ey).
On obtient une surface du contact avec le sol qui a l’allure de la figure ci-dessous:
M
N
LY
ex
LX
4
eY
1
Figure XIII -4 : Les sollicitations sur le radier
𝑁 = 6556,61 𝑡
{ 𝑁𝐺 = 810,7 𝑡
𝑄
Efforts normaux :
219
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
SDT
SA
ELU ELS
Nu = 1,35NG + 1,5NQ [t] Nser = NG + NQ [t] NSA1 = NG + NQ ± NE [t] NSA2 = 0,8NG ± NE [t]
10067,47 7367,31 7367,31 5245,29
Moments d’excentricité :
SDT
SA
ELU ELS
- Sens transversal :
220
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
Nu Mux Muy
SDT ∶ σu = ± vx ± vy < σ
̅sol u
Sr I/y I/x
{ Nu Mux Muy MEY
SA ∶ σu = ± vx ± vy ± vy < σ
̅sol u
Sr I/y I/x I/x
Pour qu’il n’y ait pas de soulèvement sous l’effet de la pression hydrostatique, il faudrait que :
𝑊 ≥ 1,5 𝛾𝑤 × 𝑧 × 𝑆𝑟
Avec :
W : Masse totale de la structure.
𝛾w : Masse volumique de l’eau 𝛾𝑤 = 1𝑡/𝑚3
Sr : Surface du radier.
1,5 : Coefficient de sécurité.
𝟔𝟓𝟓𝟔, 𝟔𝟏 𝑡 > 1,5 × 1 × 3,06 × 564,74 = 2592,16 𝑡 Vérifié
4. Stabilité au renversement :
𝑀𝑠
Sa vérification est donnée par la formule suivante : ≥ 1,5
𝑀𝑟
Ms : moment stabilisant qui tient compte du poids du bâtiment, ainsi que le poids du radier et
du remblai.
Mr : moment de renversement dû aux forces sismiques à la base de l’infrastructure.
221
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
Sens x-x :
Ms = NG × (Vx − ex )
Ms = 6556,61 × (14,37 − 0,00) =94218,49 𝒕. 𝒎
𝑴𝒓 = 𝟏𝟎𝟔𝟗𝟒, 𝟑𝟒𝟔 𝒕. 𝒎
Ms 𝟗𝟒𝟐𝟏𝟖, 𝟒𝟗
= = 𝟖, 𝟖𝟏 > 𝟏, 𝟓
Mr 𝟏𝟎𝟔𝟗𝟒, 𝟑𝟒𝟔
Sens y-y :
Ms = NG × (VY − eY )
Ms = 𝟔𝟓𝟓𝟔, 𝟔𝟏 × (10,65 − 0,00) = 69827,90t. m
Mr = 14367,073 t. m
Ms 69827,90
= = 4,86 > 1,5
Mr 14367,073
XIII-3-3-Ferraillage du radier :
Le radier est assimilé à un plancher renversé s’appuyant sur les éléments verticaux de la
structure et chargé par la poussée du sol. Les panneaux qui les constituent sont soumis à la
réaction uniforme du sol.
Le calcul se fera en flexion simple à l’ELU et à l’ELS pour une section rectangulaire en
considérant la fissuration préjudiciable en raison de la présence de l’eau.
Les panneaux seront calculés comme des dalles appuyées sur quatre côtés et chargées par la
contrainte du sol, en tenant compte des moments selon les conditions du BAEL99.
Remarque :
Le calcul à l’ELU s’effectuera alors à partir de la SDT puisque : 𝑞𝑢 𝑆𝐷𝑇 > 𝑞𝑢 𝑆𝐴
L’ELS :
𝑞𝑠𝑒𝑟 = 𝜎𝑚𝑜𝑦 = 0,1365 𝑀𝑃𝑎
Identification des panneaux du radier :
Tous les panneaux sont simplement appuyés sur leurs 04 cotés, nous distinguant deux cas :
0,4 ≤ ρ ≤ 1 Þ la dalle porte sur les deux sens.
Remarque :
Tous les panneaux travaillent dans les deux sens.
222
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
Mx = μx × Pu × lx ²
My = μy × Mx
223
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
ELU ELS
Panneaux lx ly Ρ µx µy Mx My µx µy Mx My
P1 2,75 3,75 0,73 0,0646 0,4790 0,087 0,042 0,0708 0,6200 0,070 0,043
P2 3,70 3,75 0,99 0,0377 0,9780 0,092 0,090 0,0541 0,9850 0,097 0,095
P3 1,80 3,75 0,48 0,0974 0,2500 0,056 0,014 0,1006 0,3570 0,043 0,015
P4 3,75 4,45 0,84 0,0520 0,6670 0,130 0,087 0,0589 0,7640 0,108 0,083
P5 2,10 4,20 0,50 0,0946 0,2500 0,074 0,019 0,0632 0,7100 0,036 0,026
P6 2,75 4,20 0,65 0,0746 0,3690 0,101 0,037 0,0801 0,5300 0,079 0,042
P7 3,70 4,20 0,88 0,0478 0,7400 0,117 0,086 0,0478 0,7400 0,085 0,063
P8 1,80 4,20 0,43 0,1047 0,2500 0,060 0,015 0,1072 0,1072 0,045 0,005
P9 4,20 4,45 0,94 0,0419 0,8640 0,132 0,114 0,0491 0,9060 0,113 0,102
P10 2,10 4,20 0,50 0,0946 0,2500 0,074 0,019 0,2500 0,0981 0,144 0,014
P11 2,75 3,00 0,92 0,0438 0,8190 0,059 0,048 0,0510 0,8750 0,050 0,044
P12 3,00 3,70 0,81 0,0553 0,6130 0,089 0,054 0,0621 0,7230 0,073 0,053
P13 1,80 3,00 0,60 0,0812 0,3050 0,047 0,014 0,0861 0,4760 0,036 0,017
P14 3,00 4,45 0,67 0,0720 0,3950 0,116 0,046 0,0777 0,5520 0,091 0,050
𝑀𝑡 = 0,85 𝑀0
Panneau de rive : { 𝑎𝑝𝑝 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟 = 0,5 𝑀0
𝑀
𝑀𝑎𝑝𝑝 𝑟𝑖𝑣𝑒 = 0,3 𝑀0
𝑀𝑡 = 0,75 𝑀0
Panneau intermédiaire : {
𝑀𝑎𝑝𝑝 = 0,5 𝑀0
224
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
225
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
Le calcul des sections minimales dépend de la nuance d’acier, Les armatures des dalles
doivent être supérieures aux sections minimales calculées comme suit :
(3−𝜌)
𝐴𝑥 𝑚𝑖𝑛 = 0,08% ×𝑏×ℎ
{ 2 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑏 = 1𝑚
𝐴𝑦 𝑚𝑖𝑛 = 0,08% × 𝑏 × ℎ
226
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
XIII-3-3-5-Espacements maximaux :
Pour déterminer les espacements maximaux, le CBA 93 (Art.7.2.4.2) propose les formules
suivantes :
𝑆𝑡𝑥 ≤ min(3ℎ0 ; 33𝑐𝑚) = 33𝑐𝑚 𝐴𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑙𝑥
{
𝑆𝑡𝑦 ≤ min(4ℎ𝑜 ; 45𝑐𝑚) = 45𝑐𝑚 𝐴𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑙𝑦
Les résultats sont donnés dans les tableaux suivants :
Sens x-x :
Tableau XIII- 6: Ferraillages du radier sens «x-x»
227
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
Sens y-y :
228
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
XIII-3-3-6-Ferraillage du débord :
Le ferraillage de débord sera fait par prolongement des armatures adoptées pour les panneaux
du radier.
229
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
Le radier est considéré travaillant comme un plancher renversé qui est sollicité par la réaction
du sol, il transmet cette réaction aux nervures.
Les charges équivalentes réparties linéairement sur les travées des nervures sont évaluées par
la méthode des lignes de rupture.
Les lignes de rupture d’un panneau de dalle encastré sur son contour (lignes où se concentrent
les déformations au cours d’un chargement, assimilables à des lignes droites) se composent de
tronçons :
Formant un angle de 45° avec les rives du panneau.
Ou parallèles à son grand côté.
La charge correspondante d’un panneau du radier revenant à la nervure qui lui est adjacente est
évaluée comme suit :
𝜌2 𝑙𝑥
𝑐 = (1 − )× 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑡𝑟𝑎𝑝è𝑧𝑒
3 2
𝑃é𝑞 𝑀 = 𝑞 × 𝑐 Avec : { 𝑙𝑥
𝑐= 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑡𝑟𝑖𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒
3
𝜌 𝑙𝑥
𝑐 = (1 − 2) × 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑡𝑟𝑎𝑝è
2
𝑃é𝑞 𝑇 = 𝑞 × 𝑐 Avec : { 𝑙𝑥
𝑐= 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑡𝑟𝑖𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒
4
𝑞𝑢 = 0,19 𝑀𝑃𝑎
𝑞𝑠𝑒𝑟 = 0,13 𝑀𝑃𝑎
230
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
h0
=
b1
h
b0
- h0 : correspond à l’épaisseur du radier : h0 = 60cm
- b0 : correspond à la plus grande dimension de poteau : b0 = 45cm
231
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
Calcul de b :
𝑏 − 𝑏0 𝑙𝑖 𝑙𝑡
= 𝑚𝑖𝑛 ( , )
2 10 2
Donc :
𝑏 − 𝑏0 4,20 4,45
= 𝑚𝑖𝑛 ( ; )
2 2 10
On prend :
𝑏 − 𝑏0
= 44,5 𝑐𝑚 ⇒ 𝐛 = 𝟏𝟑𝟓 𝐜𝐦
2
Calcul de h :
Condition forfaitaire :
𝑙
ℎ𝑛 ≥ 10 ; Pour la dalle.
4,45
ℎ𝑛 ≥ = 0,445𝑚 ⟹ 𝐡𝐧 ≥ 𝟒𝟒, 𝟓 𝐜𝐦
10
La contrainte de cisaillement due à l’effort tranchant maximal doit être inférieure à la limite
fixée par le CBA 93 en fissuration jugée préjudiciable (en raison du contact des nervures avec
le sol), soit :
232
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
𝑉𝑢𝑚𝑎𝑥 𝑓𝑐28
𝜏𝑢𝑚𝑎𝑥 = ≤ ̅̅̅
𝜏𝑢 = min (0,15 ; 4𝑀𝑃𝑎) = 2,5 𝑀𝑃𝑎
𝑏0 𝑑 𝛾𝑏
𝑑 = 0,9ℎ 𝑉𝑢𝑚𝑎𝑥
𝐴𝑣𝑒𝑐: { ⇒ ℎ𝑛 ≥ ⟹ 𝐡𝐧 ≥ 𝟏𝟏𝟑. 𝟓𝟖 𝐜𝐦
𝑉𝑢𝑚𝑎𝑥 = 1,59𝑀𝑁 0,9𝑏0 ̅̅̅
𝜏𝑢
Condition de rigidité :
Pour que les charges soient efficacement reprises par le radier, il faut que ce dernier soit
suffisamment rigide par la présence des nervures, ceci nécessite la vérification suivante :
𝜋 4 4𝐸𝐼
𝑙𝑖 ≤ × 𝑙𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝑙𝑒 = √
2 𝐾𝑏
Conclusion
On prend une hauteur des nervures de : 𝒉𝒏 = 𝟏𝟐𝟎 𝒄𝒎
Vu que les nervures sont orientées vers le bas ; la table ne participera pas à la reprise du
moment fléchissant en travée car il est négatif ; par contre sur appui, le moment est positif et
la table se trouve dans la zone comprimée nous auront alors une section en Té.
Calcul d’une section en (b×h) Calcul d’une section en Té Calcul d’une section en (b0×h)
Figure XII-8 : Représentation de la section considérée sous M
Le ferraillage des nervures transversales et longitudinales de notre infrastructure est identique.
233
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
234
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
ELU :
En travée : Sur appui :
𝑀𝑡 𝑚𝑎𝑥 = −0,7816 𝑀𝑁. 𝑚 𝑀𝑎𝑝𝑝 𝑚𝑎𝑥 = 0,6936 𝑀𝑁. 𝑚
ELS :
En travée : Sur appui :
𝑀𝑡 𝑚𝑎𝑥 = −0,5720 𝑀𝑁. 𝑚 𝑀𝑎𝑝𝑝 𝑚𝑎𝑥 = 0,5077 𝑀𝑁. 𝑚
1. Ferraillage longitudinales :
ELU :
En travée :
𝑀𝑢 𝑡𝑟𝑎 = −0,7816 𝑀𝑁. 𝑚 < 0 ⟹ La table se trouve dans la zone tendue, donc il s’agit
d’un calcul d’une section rectangulaire (b0 × h), avec : 𝑏0 = 0,45 𝑚 ℎ = 1,20𝑚
𝑑 = 0,9ℎ = 1,08 𝑚 𝜎𝑠 = 347,83 𝑀𝑃𝑎 𝑓𝑏𝑢 = 14,17 𝑀𝑃𝑎
𝑀𝑢 𝑡𝑟𝑎
𝜇𝑏𝑢 = 𝑏 2𝑓
= 0,105 < 0,186 ⟹ 𝑃𝑖𝑣𝑜𝑡 𝐴
0𝑑 𝑏𝑢
𝑀
𝜇𝑙𝑢 = 10−4 (3440 𝑀 𝑢 + 49 × 𝑓𝑐28 − 3050) = 0,287
𝑠𝑒𝑟
Sur appuis :
𝑀𝑢 𝑎𝑝𝑝 = 0,6936 𝑀𝑁. 𝑚 > 0 ⟹ La table se trouve dans la partie comprimée, on détermine
la position de l’axe neutre. 𝑏 = 1,35 𝑚 ℎ0 = 0,60 𝑚 ℎ = 1,20 𝑚 𝑓𝑏𝑢 = 14,17 𝑀𝑃𝑎
ℎ0
𝑀𝑇𝑢 = 𝑏ℎ0 (𝑑 − ) 𝑓 = 8,95 𝑀𝑁. 𝑚
2 𝑏𝑢
235
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
𝑀𝑢 𝑎𝑝𝑝 < 𝑀𝑇𝑢 ⟹ Axe neutre passe dans la table, donc calcul d’une section rectangulaire (b×h) :
𝑀𝑢 𝑎𝑝𝑝
𝜇𝑏𝑢 = 𝑏𝑑2 𝑓 = 0,031 < 0,186 ⟹ 𝑃𝑖𝑣𝑜𝑡 𝐴
𝑏𝑢
𝑀𝑢
𝜇𝑙𝑢 = 10−4 (3440 + 49 × 𝑓𝑐28 − 3050) = 0,287
𝑀𝑠𝑒𝑟
ELS :
En travée :
𝑀𝑠𝑒𝑟 𝑡𝑟𝑎 = −0,5720 𝑀𝑁. 𝑚 < 0 ⟹ La table se trouve dans la zone tendue, donc il s’agit
d’un calcul d’une section rectangulaire (b0×h), avec : 𝑏0 = 0,45 𝑚 𝑒𝑡 ℎ = 1,40 𝑚
𝑀𝑠𝑒𝑟
𝜇𝑠𝑒𝑟 = 𝑏 2𝜎
= 0.0726
0𝑑 𝑏𝑐
15 𝜎𝑏𝑐
𝛼𝑟 = 15𝜎 = 0,527
𝑏𝑐 +𝜎𝑠
𝛼𝑟 𝛼𝑟
𝜇𝑟𝑏 = (1 − ) = 0,217
2 3
Sur appuis :
236
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
𝑀𝑠𝑒𝑟 𝑎𝑝𝑝 = 0,5077 𝑀𝑁. 𝑚 > 0 ⟹ La table se trouve dans la partie comprimée, on
détermine la position de l’axe neutre.
ℎ
𝜎𝑠 𝑑 − ( 30 )
2
𝑀𝑇𝑠𝑒𝑟 = 𝑏 ℎ0 = 2,71 𝑀𝑁. 𝑚
30 𝑑 − ℎ0
𝑀𝑠𝑒𝑟 < 𝑀𝑇𝑠𝑒𝑟 ⟹ L’axe neutre se trouve dans la table, on se ramène à l’étude d’une section
rectangulaire (b×h) :
𝑀𝑠𝑒𝑟
𝜇𝑠𝑒𝑟 = 2 = 0,030
𝑏𝑑 𝜎𝑏𝑐
𝛼𝑟 = 0,527
𝜇𝑟𝑏 = 0,217
𝜇𝑠𝑒𝑟 < 𝜇𝑟𝑏 ⇒ 𝐴′𝑢 = 0
𝛼𝑟
𝑧 = 𝑑 (1 − ) = 0,89 𝑚
3
𝑀𝑠𝑒𝑟 𝑎𝑝𝑝
𝐴𝑠𝑒𝑟 𝑎𝑝𝑝 = = 28,29 𝑐𝑚2 ⟹ 𝐀 𝐬𝐞𝐫 𝐚𝐩𝐩 = 𝟐𝟖, 𝟐𝟗 𝐜𝐦²
𝑧×𝜎𝑠
Les sections d’armatures à retenir sont celles qui sont obtenues à l’ELS. Donc le ferraillage
longitudinal est le suivant :
En travée 8T25
Sur appui 6T25
2. Ferraillage transversal :
Vérification de la contrainte de cisaillement :
La contrainte de cisaillement 𝜏𝑢 𝑚𝑎𝑥 doit vérifier la condition :
𝑉𝑢 𝑚𝑎𝑥 1,159
𝜏𝑢 𝑚𝑎𝑥 = = = 2,38𝑀𝑃𝑎
𝑏0 × 𝑑 0,45 × 1,08
0,15×𝑓𝑐28
𝜏̅𝑢 = 𝑚𝑖𝑛 ( ; 4𝑀𝑃𝑎) = 2,5 𝑀𝑃𝑎 𝜏𝑢 𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝜏̅𝑢 vérifiée
𝛾𝑏
237
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
238
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
Conformément aux règles du RPA99/version 2003, l’ouvrage situé en zone III doit comporter
un voile d’infrastructure continu entre le niveau des fondations (radier) et le niveau de base
(RDC).
Le voile d’infrastructure est une paroi verticale, rectiligne effectué sur une profondeur de 3,06m
pour permettre la réalisation d’un sous-sol.
Le voile périphérique doit assurer :
L’encastrement de la structure dans le sol.
L’augmentation de la rigidité de la structure.
La protection contre les eaux agressives.
La reprise des poussées des terres.
Le voile périphérique doit avoir les conditions minimales suivantes :
Epaisseur : e ≥ 15 cm.
Les armatures sont constituées de deux nappes.
Le pourcentage minimum des armatures est de 0,10 % dans les deux sens
(horizontal et vertical).
Les ouvertures dans ce voile ne doivent pas réduire sa rigidité d’une manière
importante.
XIII-3-5-1-Pré dimensionnement :
D’après l’article 10.1.2 du RPA99 / ver2003, l’épaisseur minimale du voile est de 15cm, et
d’après l’article 7.7.1 du RPA 99/ ver 2003, l’épaisseur du voile est déterminer en fonction de
la hauteur libre du sous-sol et des conditions de rigidité aux extrémités :
𝑎 ≥ 𝑚𝑎𝑥(ℎ𝑒 /25 ; ℎ𝑒 /22 ; ℎ𝑒 /20 )
ℎ 3,06−0,45
Þ 𝑎 ≥ 20𝑒 = = 13,05 𝑐𝑚
20
Remblai
3,06m
239
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
𝜎ℎ (𝑧) = 𝐾0 . 𝛾ℎ . 𝑧
Avec :
h: contrainte horizontale.
K0 : coefficient de poussée des terres au repos (K0 = 0,6).
h : poids volumique humide du sol (h = 18 KN/m3).
Z : Profondeur considérée : 0 ≤ Z ≤ 3,06 m.
𝜎ℎ (0) = 0
𝜎ℎ (3,06) = 33,05 𝐾𝑁/𝑚²
Contrainte totale :
𝜎min
+ =
𝜎h 𝜎q 𝜎max
ELU :
𝜎𝑢 = 1,35 𝜎ℎ (𝑧) + 1,5 𝜎𝑞 𝜎𝑚𝑖𝑛 (0) = 4,5 𝐾𝑁/𝑚²
𝜎𝑚𝑎𝑥 (3,06) = 49,12 𝐾𝑁/𝑚²
3𝜎𝑚𝑎𝑥 +𝜎𝑚𝑖𝑛
Contrainte moyenne : 𝜎𝑚𝑜𝑦 = = 37,965 𝐾𝑁/𝑚²
4
ELS:
La charge uniformément répartie appliquée sur les voiles est : 𝑃𝑢 = 37,965 𝐾𝑁/𝑚² et 𝑃𝑠𝑒𝑟 =
27,788 𝐾𝑁/𝑚²
240
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
XIII-3-5-3-Ferraillage du voile :
Le ferraillage sera calculé pour le panneau le plus sollicité (comme une dalle simplement
appuyée) en flexion simple avec une fissuration préjudiciable FP, le calcul se fait à l’ELU et à
l’ELS pour une bande de 1m.
241
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
Donc :
𝐴𝑐𝑛𝑓 𝑥 =1,99 𝑐𝑚²/𝑚𝑙
𝐴𝑐𝑛𝑓 𝑦 =1,89 𝑐𝑚²/𝑚𝑙
-Les résultats de ferraillage sont présentés sur le tableau suivant :
Tableau XIII -11: Ferraillage de voile de l’infrastructure dans les deux sens à l’ELU
Tableau XIII -12 : Ferraillage de voile de l’infrastructure dans les deux sens à l’ELS
Ferraillage adopté :
242
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017
243
Conclusion
Il est important de signaler que nous sommes bien conscients que beaucoup
reste à faire pour arriver à être de bons ingénieurs, seul le travail et la volonté
pourront nous aider à atteindre cet objectif.
Enfin, nous espérons que ce modeste travail pourra être utile aux prochaines
promotions.
Bibliographie
Règlements :
- DTR B.C.2.2 charge permanentes et charges d’exploitation.
- DTR B.C.2.47 règles de conception et de calcul des structures en béton armé (C.B.A93).
- DTR B.C.2.48 règle parasismique algériennes (RPA99/Version2003).
- DTR B.C.2.47 règle neige et vent 99 (RNV99).
-DTR B.C.2.331 règle de calcul des fondations superficielles.
Livre :
-DAVIDOVICI Victor. Formulaire du béton armé - volume 1. Le moniteur, 1996.
- DAVIDOVICI Victor. Formulaire du béton armé - volume 2. Le moniteur, 1996.
- Béton armé guide de calcul ‘Jacques LAMIRAULT et Henri RENAUD ’
- Pratique du BAEL91 (cours avec exercices corrigées) ‘Jean Perchat et Jean Roux’
«Edition Eyrolls»
Cours :
- Résistance des matériaux.
- Béton armé.
- Dynamique des structures.
- Cours de bâtiment.
-Mécanique des sols.
Thèses :
- Etude d’un Bâtiment en R+8+1S/S contreventés par voiles porteurs (2016), étudié par Melle
DAHMANI Souad et Melle KABDI Sarah