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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene

Faculté de Génie Civil


Domaine Sciences et Technologies

Mémoire de Master
Filière :Génie Civil
Spécialité :Ingénierie de la Construction
Thème

ETUDE D'UN BATIMENT R+8+1S/SOL A USAGE


D'HABITATION CONTREVENTE PAR DES VOILES
PORTEURS
Présenté par :
DEBICHE Abdeldjalil
TOUMI Abdelraouf

Soutenu publiquement le 19/06/2017 devant le jury composé de :


Président : Pr N.IHADDOUDENE
Promoteur : Mr.TOUATI

Examinateurs :
Pr N. IHADDOUDENE
Dr K. ARROUDJ
Dr K. HADROUG

JUIN 2017
Remerciements
En achevant ce modeste travail nous remercions DIEU qui nous a
Permis d’arriver jusque-là.

Nous tenons à exprimer nos vives gratitudes et notre profonde


Reconnaissance à notre promoteur Mr M.TOUATI pour son aide
et ses conseils judicieux nous faisant partager ainsi ses connaissances
Et son expérience dans le domaine du bâtiment
Nous tenons à remercier tous les
Membres du jury qui nous ont fait l’honneur d’évaluer ce modeste travail.

Nous adressons également nos remerciements les plus sincères à tous


Nos professeurs de la faculté de génie civil pour tout le savoir que nous
Avons acquis grâce à eux durant notre formation,
.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail :
A mes chers parents qui m’ont aidé et soutenu durant toutes ces
longues années d’étude.
A ma mère que dieu la garde en bonne santé.
A mes frères, ma sœur: Amar, Moumen,Sarah
Ainsi qu’à toute la famille DEBICHE, SAIDANI
A tous mes
ami(e)s :Bilel,Salim,Islem,Mouh,Redwene,Abdlmalek,Shishi,Amir ,
Nawel, mouz , …. et toute personne que je connais surtout mon
binôme Raouf.
A toute la promotion 2017 (IC, TP et IH).

Djalil
Dédicaces

Je dédie ce modeste travail :


A mes chers parents qui m’ont aidé et soutenu durant toutes ces longues
années d’étude.
A Mon frére et mes sœurs. (Mehdi , Affef , Manel)
Ainsi qu’à toute la famille TOUMI et ainsi qu’à la famille ISOULAH
A tous mes amis :
Salim,Billel,Mouh,Redwen,Abdou,Rafik,Nadjib,Islem,Jihad,……
surtout mon binôme Djalil
A toute la promotion 2017 (IC, TP)

Raouf
SOMMAIRE
Introduction générale

Chapitre I : Présentation de l’ouvrage

I-1-Présentation de l’ouvrage……………………………………………………1
I-2-Caractéristiques géométrique………………………………………………..1
I-3-Description technique de bâtiment…………………………………………..1

Chapitre II : Matériaux et hypothèse de calcul

II-1-Introduction…………………………………………………………………4
II-2-Etats limites………………………………………………………………....4
II-3-Le béton……………………………………………………………………..5
II-4-L’acier……………………………………………………………………..17
II-5-Hypothèses de calcule……………………………………………………..19

Chapitre III : Pré-dimensionnement et descente de charges

III-1-Introduction…………………………………………………………….…21
III-2-Pré-dimensionnement…………………………………………………….21
III-3-Descente de charges………………………………………………………31
III-4-Dimensionnement………………………………………………………...33

Chapitre IV : Ferraillage des éléments secondaires

IV-1-Introduction………………………………………………………………36
IV-2-Les dalle…………………………………………………………………..36
IV-3-Escalier…………………………………………………………………...60
IV-4-Acrotère…………………………………………………………………..67

Chapitre V : Caractéristiques géométriques


V-1. Introduction……………………………………………………………….69
V-2-Calcul des inerties des voiles……………………………………………...70
V-3-Calcul des coordonnées de centre de torsion……………………………...71
V-4-Calcul de centre de masse……………………............................................73
V-5-Calcul des excentricités……………………………………………………74
V-6-Inertie polaire……………………………………………………………...75
V-7-Calcul de poids de la structure…………………………………………….76

Chapitre : VI Etude dynamique

VI-1- Introduction……………………………………………………………...78
VI-2- Modélisation……………………………………………………………..78
VI-3- Formulation d’un problème dynamique…………………………………79
VI-4- Méthode de calcul………………………………………………………..81
VI-5- Application………………………………………………………………88
VI-6- Vérification de l’orthogonalité…………………………………………101

Chapitre : VII Etude Sismique

VII-1- Introduction ……………………………………………………...……102


VII-2- Le séisme ………………………………………………………...……102
VII-3-Méthode de calcul…………………………………………………..….103

Chapitre : VIII Etude au vent

VIII-1-Introduction ……………………………………………………...……123
VIII-2-Bases de calcul de l’action du vent…………………………...……….124
VIII-3-Détermination des actions du vent…………………………….….…...125
VIII-4-Détermination des coefficients de pression ………………….…….....128
VIII-5-Calcul de la pression de vent qj …………………………………….…133
VIII-6-Calcul des forces de frottement Ffr ……………………………………136
VIII-7-Calcul des forces dues au vent…………………………………….…..136
VIII-8-Vérification de la stabilité au renversement ………………………….141

Chapitre : IX Etude sous charges horizontales

IX-1-Introduction…………………………………………………………..…143
IX-2-Méthode de calcul………………………………………………………143
IX-3-Hypothèse de calcul……………………………………………….…….143
IX-4-Principe de la méthode………………………………………………….143
IX-5-Calcule des efforts horizontaux revenant à chaque voile……………….143
Chapitre : X Etude sous charges verticales

X-1-Introduction………………………………………………………………155
X-2-Détermination des charges……………………………………………….155
X-3-Les voiles……………………………………………………………...…155
X-4-Les efforts internes dans les portiques…………………………………...161

Chapitre : XI Combinaison d’action

XI-1-Introduction……………………………………………………………..167
XI-2-Combinaisons de charges à considérer……………………………….…167
XI-3-Résultats…………………………………………………………………168

Chapitre : XII Ferraillage des éléments porteurs

XII-1-Introduction…………………………………………………………….186
XII-2-Ferraillage des voiles…………………………………………………...186
XII-3-Ferraillage des portiques……………………………………………….204

Chapitre : XIII Etude de l’infrastructure

XIII-1-Introduction……………………………………………………………210
XIII-2-Etude géotechnique……………………………………………………210
XIII-3-Etude de l’infrastructure…………………………………………........213

Conclusion
LISTE DES ABREVIATIONS ET
SYMBOLES
 A : Coefficient d’accélération de zone, aire d’une section.
 As : Aire d’une section d’acier.
 At : Section d’armatures transversales.
 a : Cote du poteau carré.
 b: Largeur de la poutre.
 B : Aire d’une section de béton.
 BAEL : Béton armé à l’état limite.
 Br : Section du béton.
 C : Centre de flexion.
 Cd : Coefficient de pression dynamique.
 Ce : Coefficient d’exposition au vent.
 Cp : Facteur de force horizontale.
 Cpe : Coefficient de pression extérieur.
 Cp net : Coefficient de pression nette.
 Cpi : Coefficient de pression intérieur.
 Cfrj : Coefficient de frottement de l’élément de surface « j ».
 Cr : Coefficient de rugosité.
 Ct : Coefficient de topographie.
 D : Facteur d’amplification dynamique.
 d' : Distance de barycentre des aciers comprimés à la fibre extrême la plus
comprimée.
 d : Distance de barycentre des aciers tendus à la fibre extrême la plus
comprimée.
 E : Module d’élasticité longitudinale (module de YOUNG).
 Eij : Module de déformation instantanée du béton.
 Evj : Module de déformation différée du béton.
 Es : Module d’élasticité de l’acier.
 ELS : Etat limite de service.
 ELU : Etat limite ultime.
 e : Epaisseur, excentricité.
 FP : Fissuration préjudiciable.
 FPN : Fissuration peu nuisible.
 FTP : Fissuration très préjudiciables.
 f : Flèche.
 f : Flèche admissible.
 fbu : Contrainte admissible de flambement.
 fe : limite élastique de l’acier.
 fcj : Résistance à la compression.
 ftj : Résistance à la traction.
 G : Charge permanente, module d’élasticité transversal.
 g : Largeur de la marche.
 H : Hauteur totale du bâtiment.
 I : Moment d’inertie.
 If : Longueur du flambement.
 Il : Inertie des voiles longitudinaux.
 It : Inertie des voiles transversaux.
 Iw : Inertie polaire.
 K : Rigidité.
 Kt : Facteur de terrain.
 L : Longueur ou portée.
 Lf : Longueur de flambement.
 M : Moment, masse.
 M0 : Moment en travée isostatique.
 Mt : Moment en travée de la poutre considérée.
 Map : Moment sur appuis.
 Mu : Moment ultime.
 Mr : Moment de renversement.
 Ms : Moment stabilisateur.
 Mser : Moment à l’état limite de service.
 NG : Effort normal développé par les charges permanentes.
 NQ : Effort normal développé par les charges d’exploitation.
 Nu : Effort normal ultime.
 Nser : Effort normal pondéré aux états limites de service.
 qdyn : Pression dynamique.
 qréf : Pression dynamique de référence.
 qj : Pression dû au vent.
 Q : Charge d’exploitation, facteur de qualité.
 R : Réaction.
 RPA : Règlement parasismique Algérien.
 S : Surface de l’élément considéré, force sismique, moment statique.
 St : Espacement entre armatures.
 [S] : Matrice souplesse.
 T : Période.
 U : Périmètre.
 V : Effort tranchant, vitesse, action sismique à la base.
 W : Poids.
 Xcj, Ycj : Coordonnées du centre de torsion à l’étage « j ».
 XGj, YGj : Coordonnées du centre de gravité à l’étage « j ».
 Z0 : Paramètre de rugosité.
 Zmin : Hauteur minimale.
 Z : Bras de levier entre les aciers et le béton.
 ø : Diamètre des armatures, mode propre
  s : Coefficient de sécurité dans l’acier.

  b : Coefficient de sécurité dans le béton.

  s : Contrainte de traction de l’acier.

  bc : Contrainte de compression du béton.

  s : Contrainte de traction admissible de l’acier.

  bc : Contrainte de compression admissible du béton.

  u : Contrainte ultime de cisaillement.


  : Contrainte tangentielle.
  : Coefficient de pondération.

  sol : Contrainte du sol.

  m : Contrainte moyenne.
  : Elancement.
  d : Poids volumique sèche.
  h : Poids volumique humide.
  : Coefficient de dimension, déplacement.
 s10 : Contrainte dans l’acier correspondant à un allongement relatif de 10‰.
  : Coefficient de sécurité ou flambement, angle, coefficient de participation
modale.
  : Coefficient de poisson.
 bc : Déformation relative du béton comprimé.
 s : déformation relative de l’acier tendu.
 [T], [T’] : Matrice de passage.
  : Pulsation propre.
  : Coefficient de fissuration.
 r : Moment résistant.
Liste des tableaux
Tableau II-1 : Choix de l’état limite pour le dimensionnement-------------------------------------7
Tableau II-2 : Classement des granulats----------------------------------------------------------------9
Tableau II-3 : Caractère D’adhérence des aciers----------------------------------------------------20
Tableau II-4 : Dosage des matériaux utilisés du gâchis théorique---------------------------------27
Tableau II-3 Dosage des matériaux utilisés du gâchis----------------------------------------------29

Tableau III-1 : Effort sismique Fi dans les deux sens-----------------------------------------------38


Tableau III-2 : La flèche fi dans les deux sens-------------------------------------------------------38

Tableau IV-1 : Evaluation des charges et surcharges des différents niveaux………………48


Tableau IV-2 : Moments isostatiques dans plancher terrasse……………………………….50
Tableau IV-3 : Moments isostatiques dans plancher étage courant…………………………50
Tableau IV-4 : Moments de continuité dans plancher terrasse………………………………51
Tableau IV-5 : Moments de continuité dans plancher étage courant…..................................51
Tableau IV-6 : Ferraillage longitudinal de plancher terrasse…..............................................53
Tableau IV-7 : Ferraillage transversal de plancher terrasse…............................................... 55
Tableau IV-8 : Ferraillage longitudinal de plancher étage courant plancher étage courant…56
Tableau IV-10 : Les moments des dalles appuyées sur 3 côtés……………………………57
Tableau IV-11 : Les moments des dalles ventilés…………………………………………60
Tableau IV-12 : Ferraillage du plancher terrasse en travée (3 côtés) sens «x-x»…….……60
Tableau IV-13 : Ferraillage du plancher terrasse en travée (3 côtés) sens «y-y»………….60
Tableau IV-14 : Ferraillage du plancher terrasse sur appui (3 côtés)…………………...…60
Tableau IV-15 : Ferraillage du plancher d’étage courant en travée (3 côtés) sens «x-x»….61
Tableau IV-16 : Ferraillage du plancher d’étage courant en travée (3 côtés) sens «y-y»….61
Tableau IV-17 : Ferraillage du plancher d’étage courant sur appui (3 côtés)…………… ..61

Tableau V-1 : Caractéristiques des voiles longitudinal---------------------------------------------74


Tableau V-2 : Caractéristiques des voiles transversal---------------------------------------------75
Tableau V-3 : Coordonnée de centre de torsion sens «x-x»----------------------------------------76
Tableau V-4 : Coordonnée de centre de torsion sens «y-y»----------------------------------------77
Tableau V-5 : Centre de masse de la terrasse--------------------------------------------------------78
Tableau V-6 : Centre de masse d’étage---------------------------------------------------------------79
Tableau V-7 : Excentricité calculée------------------------------------------------------------------79
Tableau V-8 : Inertie polaire sens «x-x»--------------------------------------------------------------81
Tableau V-9 : Inertie polaire sens «y-y»--------------------------------------------------------------82
Tableau V-10 : Masse par niveau----------------------------------------------------------------------83

Tableau VI-1 : Les modes propres sens longitudinal «x-x»--------------------------------------104


Tableau VI-2 : Les modes propres sens transversal «y-y»---------------------------------------104

Tableau VII-1 : les accélérations et les périodes pour les différents modes sens «x-x»-------114
Tableau VII-2 : les accélérations et les périodes pour les différents modes sens «x-x»----114
Tableau VII-3 : Force sismique par niveau pour le mode 1, 2,3 Sens «x-x»-------------------115
Tableau VII-4 : Force sismique par niveau pour le mode 1, 2,3 Sens «y-y»-------------------116
Tableau VII-5 : Effort tranchant et moment fléchissant pour chaque mode sens «x-x»------117
Tableau VII-6 : Effort tranchant et moment fléchissant pour chaque mode sens «y-y»------118
Tableau VII-7 : Valeur du « r »-----------------------------------------------------------------------119
Tableau VII-8 : Réponses des trois modes combinais sens dans les deux sens----------------120
Tableau VII-9 : Réponses des trois modes combinais sens «x-x»-------------------------------121
Tableau VII-10 : Réponses des trois modes combinais sens «y-y»------------------------------123
Tableau VII-11 : Déplacement des étages sens «x-x»---------------------------------------------126
Tableau VII-12 : Déplacement des étages sens «y-y»---------------------------------------------126
Tableau VII-13 : Effet P-Δ dans les deux directions-----------------------------------------------127

Tableau VIII-1 : Valeurs de vitesses de référence--------------------------------------------------129


Tableau VIII-2 : Valeurs de vitesses de référence--------------------------------------------------130
Tableau VIII-3 : Valeurs de coefficient de topographie Ct----------------------------------------132
Tableau VIII-4 : Valeurs des paramètres KT, Z0 et Zmin-----------------------------------------133
Tableau VIII-5 : Valeurs des pressions dynamiques---------------------------- ------------------134
Tableau VIII-6 : Valeurs des pressions dues au vent sens x-x------------------------------------141
Tableau VIII-7 : Valeurs des pressions dues au vent sens y-y------------------------------------142
Tableau VIII-8 : Les forces et les moments dans les parois Cpi=-0.5 sens «x-x»--------------144
Tableau VIII-10 : Les forces et les moments dans les parois Cpi=-0.5 sens «y-y»-------------146
Tableau VIII-11 : Les forces et les moments dans les parois Cpi=+0.8 sens «y-y»------------147

Tableau IX-1 : Effort de translation sens «x-x»----------------------------------------------------152


Tableau IX-2 : Effort de translation sens «y-y»----------------------------------------------------152
Tableau IX-3 : Effort de rotation sens «x-x»-------------------------------------------------------153
Tableau IX-4 : Effort de rotation sens «y-y»--------------------------------------------------------154
Tableau IX-5 : Effort de translation+rotation sens «x-x»-----------------------------------------155
Tableau IX-6 : Effort de translation+rotation sens «y-y»-----------------------------------------156
Tableau IX-7 : Effort tranchant «x-x»---------------------------------------------------------------157
Tableau IX-8 : Effort tranchant «y-y»---------------------------------------------------------------158
Tableau IX-9 : Moment fléchissant sens «x-x»-----------------------------------------------------159
Tableau IX-10 : Moment fléchissant sens «y-y»---------------------------------------------------160

Tableau -X-1 : Les surfaces offertes aux voiles sens longitudinal------------------------- ----163
Tableau-X-2 : Charges permanentes sens longitudinal------------------------------------------163
Tableau-X-3 : Charges d’exploitation sens longitudinal------------------------------------------163
Tableau -X-4 : Effort normal dans les voiles sens longitudinal---------------------------------164
Tableau -X-5 : Les surfaces offertes aux voiles sens transversal-------------------------------165
Tableau-X-6 : Charges permanentes sens transversal---------------------------------------------165
Tableau-X-7 : Charges d’exploitation sens transversal--------------------------------------------166
Tableau -X-8 : Effort normal dans les voiles sens transversal------------------------------------167

Tableau-XI-1 : Combinaisons d’action des voiles«V11 V12 V41 V42» ---------------------------176


Tableau-XI-2 : Combinaisons d’action des voiles«V21 V 24 V31 V34» --------------------------176
Tableau-XI-3 : Combinaisons d’action des voiles«V22 V23 V32 V33» ---------------------------177
Tableau-XI-4 : Combinaisons d’action des voiles«V51 V54 V71 V74» ---------------------------177
Tableau-XI-5 : Combinaisons d’action des voiles «V52 V53 V82 V83»---------------------------178
Tableau-XI-6 : Combinaisons d’action des voiles «V61 V64 V71 V74----------------------------178
Tableau-XI-7 : Combinaisons d’action des voiles «V62 V63 V72 V73»---------------------------179

Tableau XII-1 : Vérification des contraintes de cisaillement sens «x-x»-----------------------194


Tableau XII-2 : Calcul des armatures horizontales sens «x-x»-----------------------------------194
Tableau XII-3 : Vérification des contraintes de cisaillement sens «y-y»-----------------------194
Tableau XII-4 : Calcul des armatures horizontales sens «y-y»-----------------------------------195
Tableau XII-5 : Ferraillages des voiles V11 V12 V41 V42-------------------------------------------196
Tableau XII-6 : Ferraillages des voiles V21 V 24 V31 V34------------------------------------------197
Tableau XII-7 : Ferraillages des voiles V22 V23 V32 V33-------------------------------------------198
Tableau XII-8 : Ferraillages des voiles V51, V54, V71 et V74--------------------------------------199
Tableau XII-9 : Ferraillages des voiles V52, V53, V82 et V83----------------------------------------199
Tableau XII-10 : Ferraillages des voiles V61, V64, V71 et V74-------------------------------------199
Tableau XII-11 : Ferraillages des voiles V62, V63, V72 et V73-------------------------------------200

Tableau XIII-1 : Efforts normaux dus aux charges verticales------------------------------------220


Tableau XIII-2 : Moments d’excentricités dus aux charges verticales--------------------------220
Tableau XIII -3 : Moments isostatiques dans le radier--------------------------------------------224
Tableau XIII -4 : Moments de continuités dans le radier à l’ELU-------------------------------225
Tableau XIII -5: Moments de continuités dans le radier à l’ELS-------------------------------226
Tableau XIII- 6 : Ferraillages du radier sens «x-x»------------------------------------------------227
Tableau XIII- 7 : Ferraillages du radier sens «y-y»------------------------------------------------228
Tableau XIII-8 : La charge P à l’ELU et l’ELS pour la nervure--------------------------------231
Tableau XIII -9 : Moments isostatiques dans le voile périphérique----------------------------240
Tableau XIII -10 : Moments de continuité dans le voile périphérique--------------------------241
Tableau XIII -11 : Ferraillage de voile de l’infrastructure dans les deux sens à l’ELU------242
Tableau XIII -12: Ferraillage de voile de l’infrastructure dans les deux sens à l’ELS-------242
Tableau XIII -13 : Ferraillage de voile périphérique----------------------------------------------242
Liste des figures
Figure I-1 : Plan RDC-------------------------------------------------------------------------------------3
Figure I-2 : Plan étage courant---------------------------------------------------------------------------3
Figure I-3 : Coupe A-A-----------------------------------------------------------------------------------4
Figure I-4 : Coupe B-B-----------------------------------------------------------------------------------5

Figure II-1 : Courbe représentant les contraintes en fonction du rapport E /C-------------------11


Figure II-2 : Essai d’affaissement au cône d’Abrams-----------------------------------------------11
Figure II-3 : Classe d’affaissement--------------------------------------------------------------------12
Figure II-4 : Courbe granulométrique de référence--------------------------------------------------13
Figure II-5 : Evolution de la résistance fcj en fonction de l’âge du béton-------------------------15
Figure II-6 : Essai de compression de béton----------------------------------------------------------16
Figure II-7 : Essai de traction de béton----------------------------------------------------------------17
Figure II-8 : Diagramme contrainte-déformation du béton à l’ELU------------------------------18
Figure II-9 : Diagramme contrainte-déformation du béton à l’ELS-------------------------------19
Figure II-10 : Diagramme contrainte-déformation de l’acier--------------------------------------20
Figure II-11 : Dispositions constructives pour les groupements d’armatures--------------------21
Figure II-12 : Règle de trois pivots--------------------------------------------------------------------22
Figure II-13 - courbe granulométrique réelle et de référence--------------------------------------26

Figure III-1 : Dimension d’un panneau de dalle-----------------------------------------------------31


Figure III-2 : Condition des poutres-------------------------------------------------------------------32
Figure III-3 : Coupe des escaliers----------------------------------------------------------------------33
Figure III-4 : Coupe de voile en élévation------------------------------------------------------------34
Figure III-5 : Coupe de voile en plan------------------------------------------------------------------35
Figure III-6 : Dimensions de l’acrotère---------------------------------------------------------------41

Figure IV-1 : Identification des panneaux de dalles-------------------------------------------------47


Figure IV-2 : Croquis de ferraillage des dalles-------------------------------------------------------59
Figure IV-3 : Diagramme des efforts internes--------------------------------------------------------65
Figure IV-4 : Croquis de ferraillage du l’escalier----------------------------------------------------67
Figure IV-5 : Croquis de ferraillage de la poutre palier---------------------------------------------71
Figure IV-6 : Croquis de ferraillage de l’acrotère---------------------------------------------------72

Figure V-1 : Disposition des voiles--------------------------------------------------------------------73


Figure V-2 : Voile suivant le sens «x-x»-------------------------------------------------------------74
Figure V-3 : Voile suivant le sens «y-y»-------------------------------------------------------------75
Figure V-4 : Les masses concentrées pour chaque niveau------------------------------------------83

Figure VI-1 : Modélisation des poids de la structure------------------------------------------------85


Figure VI-2 : Système à un degré de liberté----------------------------------------------------------85
Figure VI-3 : Système à plusieurs degrés de liberté-------------------------------------------------86

Figure VII-1 : Spectre de réponse--------------------------------------------------------------------109


Figure VII-2 : Diagrammes forces «F», efforts tranchant «V» et moment fléchissant «M» sens
x-x----------------------------------------------------------------------------------------------------122
Figure VII-3 : Diagrammes forces «F», efforts tranchant «V» et moment fléchissant «M» sens
y-y---------------------------------------------------------------------------------------------------------124
Figure VIII-1 : Légende pour les parois verticales-------------------------------------------------135
Figure VIII-2 : Légende pour les toitures plates---------------------------------------------------135
Figure VIII-3 : Valeurs de Cpe pour les parois verticales sens longitudinal--------------------137
Figure VIII-4 : Valeurs de Cpe pour la toiture sens longitudinal---------------------------------138
Figure VIII-5 : Valeurs de Cpe pour les parois verticales sens transversal----------------------139
Figure VIII-6 : Répartition de la pression dynamique---------------------------------------------140

Figure IX-1 : Effet de la translation et de la rotation----------------------------------------------150


Figure IX-2 : Représentation des excentricités----------------------------------------------------151

Figure X-1 : Schéma des lignes de rupture des différents types de dalle-----------------------162
Figure X-2 : Diagramme de «M » sous G (Portique 4) -------------------------------------------168
Figure X-3 : Diagramme de «M » sous Q (Portique 4) -------------------------------------------169
Figure X-4 : Diagramme de «V » sous G (Portique 4) -------------------------------------------170
Figure X-5 : Diagramme de «V » sous Q (Portique 4) --------------------------------------------171
Figure X-6 : Diagramme de «N » sous G (Portique 4) --------------------------------------------172
Figure X-7 : Diagramme de «N » sous Q (Portique 4) --------------------------------------------173

Figure XI-1 : Diagramme de «M » avec la combinaison « 1,35G+1,5Q » (Portique 4) -----180


Figure XI-2 : Diagramme de «M » avec la combinaison « G+Q » (Portique 4) --------------181
Figure XI-3 : Diagramme de «V » avec la combinaison « 1,35G+1,5Q » (Portique 4) ------182
Figure XI-5 : Diagramme de «N» avec la combinaison « 1,35G+1,5Q » (Portique 4)-------183

Figure XII-1 : Organigramme de la flexion composée--------------------------------------------188


Figure XII-2 : Croquis de ferraillage du voile V11-------------------------------------------------194
Figure XII-3 : Croquis de ferraillage du poteau « B-4 »------------------------------------------205
Figure XII-4 : Organigramme de la flexion simple------------------------------------------------207
Figure XII-5 : Croquis de ferraillage de poutre----------------------------------------------------210

Figure XIII-1 : Nervures situées en partie inférieure----------------------------------------------215


Figure XIII-2 : Représentation des différentes grandeurs----------------------------------------216
Figure XIII-3 : Les contraintes sous le radier-------------------------------------------------------219
Figure XIII-4 : Les sollicitations sur le radier------------------------------------------------------219
Figure XIII-5 : Identification des panneaux du radier---------------------------------------------223
Figues XIII-6 : Croquis de ferraillage du radier----------------------------------------------------229
Figure XIII-7 : Lignes de ruptures des panneaux---------------------------------------------------230
Figure XIII-8 : Représentation de la section considérée sous M---------------------------------233
Figure XIII-9 : Diagramme de moment fléchissant à l’ELU-------------------------------------233
Figure XIII-10 : Diagramme de moment fléchissant à l’ELS------------------------------------234
Figure XIII-11 : Diagramme d’effort tranchant à l’ELU------------------------------------------234
Figure XIII-12 : Croquis de ferraillage des nervures----------------------------------------------238
Figure XIII-13 : Schémas du voile périphérique ---------------------------------------------------239
Figure XIII-14 : Croquis de ferraillage du voile périphérique------------------------------------243
Introduction générale

L’analyse approfondie des ouvrages touchés par le séisme nous renvois souvent
aux mêmes causes, dont les principales sont dues à de mauvaises dispositions
constructives ou des malfaçons d’exécutions.

Pour cela on ne doit pas se contenter d’appliquer uniquement les règlements,


mais on doit impérativement comprendre les facteurs déterminants le
comportement dynamique de la structure afin de mieux prévoir sa réponse
sismique à un niveau d’accélération donné.

En effet, l’ingénieur du génie civil est directement lié à la conception et à la


réalisation d’édifices de manière à préserver la sécurité des vies humaines et
des biens matériels. Il doit tenir compte des aspects structuraux, fonctionnels et
préserver la résistance, l’économie en tenant compte du coût de réalisation,
l’esthétique et la viabilité de l’édifice.

Pour cela les différentes études et règlement préconise divers système de


contreventements visant à minimiser les déplacements et à limiter les risques de
torsion et d’éviter l’endommagement de la structure tout en assurant une bonne
disposition des efforts.

Le choix d’un système de contreventement est fonction de certaines


considérations à savoir la hauteur du bâtiment, son usage, son capacité
portante ainsi que les contraintes architecturales et surtout la zone sismique où
se situe l’ouvrage. C’est pour cela que les structures doivent être étudiées et
réalisées conformément aux règles parasismiques.

Le projet qui nous a été confié à étudier un bâtiment multifonctionnel


(R+8+1Sous sol) à usage d’habitation, contreventé par des voiles porteurs.
Chapitre I Présentation de l’ouvrage 2017

PRESENTATION DE L’OUVRAGE

1-1- Introduction :
Un bâtiment au sens commun est un ouvrage calculé et conçu de telle manière qu’il reste
apte à l'utilisation pour laquelle il a été prévue ; il doit résister à toutes les actions (charges
appliquées, déformation imposées, autre phénomène physique).

Rappelons qu’un bâtiment est un ensemble réalisé par des entreprises pour le compte d’un
maitre d’ouvrage. Assister d’un maitre d’œuvre ; ces derniers sont les acteurs professionnel.

I-2- Présentation de l’ouvrage :

Dans le cadre de ce projet de fin d’étude, il nous a été confié l’étude d’un bâtiment
(R+8+1sous sol) à usage d’habitation, implanté à BOURDJ EL BAHRI ,dans la wilaya
d’Alger, classé selon R.P.A99/VERSION2003 comme zone de forte séismicité (ZONE
III) .selon Art 3.4.A.2 du RPA le contreventement de ce bâtiment est assuré par des voiles
porteurs dans les deux sens , ce qui confère au bâtiment une grande rigidité à la flexion ,à la
torsion vis-à-vis des forces horizontales (un séisme , un vent) , et assure une résistance aux
charges verticales . Il est réalisé sur un site meuble (catégorie S3).

Le projet comporte :
 Un sous-sol : exploitable
 Du Un rez-de-chaussée jusqu’au 8émé étage : habitation.
 Une terrasse inaccessible.
 Une cage d’ascenseur.
 Une cage d’escalier.

I-3-Caractéristique géométrique du bâtiment :


 Longueur totale : 28,14 m
 Largeur totale : 20,70 m
 Hauteur totale du bâtiment (avec acrotère) : 28.04 m
 Hauteur du bâtiment (sans acrotère) : 27.54 m
 Hauteur du rez-de-chaussée : 3.06 m
 Hauteur de l’étage courant : 3.06 m
 Hauteur du sous-sol : 3.06 m

1
Chapitre I Présentation de l’ouvrage 2017

I-4-Description technique du bâtiment :

I-4-1-Structure principale :
L’ossature du bâtiment est en béton armé, elle est composée de portiques (poteaux-poutre) et
voiles. Elle doit assurer principalement la stabilité de l’ouvrage vis-à-vis des efforts
horizontaux et verticaux, qui sont dus aux charges permanentes, charges d’exploitations,
charges climatiques, et les actions sismiques.

I-4-2-Structure secondaire :
a-Planchers
Les planchers sont des aires planes horizontales séparant deux niveaux d’une construction, les
planchers de tous les niveaux sont en dalles pleines coulé sur place.

b- maçonnerie :
 Murs extérieurs : en double parois de briques creuses de 10cm à l’intérieur et de
15cm à l’extérieur avec une lame d’air de 5cm
 Murs intérieurs : en simple Cloison de briques creuses de 10cm d’épaisseur.

c-Acrotère :
On appel mur acrotère, en abrégé acrotère, un muret situé en bordure de toitures terrasse pour
permettre le relevé d’étanchéité, la hauteur de l’acrotère est de 50cm

d- Escalier :
Les escaliers sont constitués de volée béton armé reposant sur des paliers coulés sur place ce
sont des escaliers droits à deux volées avec un palier de repos.

e- revêtement :
 Carrelage granito :
2cm pour les planchers
2cm les escaliers.
 Plâtre : 2cm pour les murs intérieurs et 3cm pour les plafonds
 Enduit de ciment : 3cm d’épaisseur pour les murs extérieurs.

2
Chapitre I Présentation de l’ouvrage 2017

Figure I-1 : Plan RDC

Figure I-2 : Plan étage courant

3
Chapitre I Présentation de l’ouvrage 2017

Figure I-3 : Coupe A-A

4
Chapitre I Présentation de l’ouvrage 2017

Figure I-4 : Coupe B-B

5
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

MATERIAUX ET HYPOTHESE DE CALCUL

II-1-Introduction :

L’étude des matériaux à utiliser en construction est indispensable pour la conception d’une
structure, afin de pouvoir en choisir les meilleurs dans des conditions de sécurité, de durabilité
et d’économie

Le béton armé est obtenu grâce à l’association de béton et d’acier ayant le même taux de
dilatation, basé sur leur possibilité d’adhérence. En conséquence, l’union entre le béton et
l’acier, permet aux ouvrage de supporter des charges plus importantes et de résister aux
efforts variés que les bétons ordinaires ne supporteraient pas, sa masse volumique
généralement est prise égale à 2500Kg /m3.

II-2- Etats limites :

Un état limite est un état particulier lequel une condition requise d’une construction (ou d’un
de ses éléments) est strictement satisfaite et cesserait de l’être en cas de modification
défavorable d’une action. On distingue deux catégories d’états limites :

II-2-1- Etats limites ultimes (ELU) :

Il correspond à l’atteinte du maximum de la capacité portante de l’ouvrage ou de l’un de ses


éléments avant dépassement par :

- Perte d’équilibre statique (basculement).


- Instabilité de forme (flambement).
- Perte la résistance de l’un des matériaux (rupture), ceci conduit à la ruine de l’ouvrage.
- Transformation de la structure en un mécanisme.

Critère de calcul :

- Déformation relatives (ou courbures) limites


- Calcul de type (rupture) avec lois contrainte-déformations des matériaux

II-2-2-Etats limite de service (ELS) :

Ils sont définit compte tenu des conditions d’exploitation ou de durabilité, ils
correspondent aux phénomènes suivants :

- Ouvertures excessives des fissures


- Compression excessive du béton
- Déformation excessives des éléments porteurs
- Vibrations excessives et /ou inconfortables
- Perte d’étanchéité

6
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

Critère de calcul :

La contrainte (ou déformations) limites Calculs de type élastique (loi de Hooke,


coefficient d’équivalence ….)

II-2-3-Choix du dimensionnement :

Le choix entre ELU et ELS pour dimensionner la section d’acier dépend du type de
fissuration, comme indiquée sur le tableau :

Tableau II-1 : Choix de l’état limite pour le dimensionnement

Type de fissuration Fissuration peu Fissuration


Fissuration très préjudiciable.
préjudiciable Préjudiciable

Dimensionnement ELU ELU (ou ELS) ELS

Vérification ELS ELS (ou ELU) inutile

Cas où la fissuration est peut préjudiciable(FPP) :

La fissuration est considérée comme peu préjudiciable lorsque les éléments en cause situés
dans les locaux couverts et clos non soumis à des condensations.

Cas où la fissuration est préjudiciable(FP):

La fissuration est considérée comme préjudiciable lorsque les éléments en cause est exposés
en intempéries comprises ou à des condensations où peuvent être alternativement émergés ou
noyés en eau douce.

Cas où la fissuration est très préjudiciable(FTP):

La fissuration est considérée comme très préjudiciable lorsque les éléments en cause sont
exposés à un milieu agressif ou doivent une étanchéité dans ce cas.

II-3-Le béton :

Le béton est un matériau de construction hétérogène, constitué artificiellement par un mélange


intime de matériaux inertes appelés « granulats » (sable, graviers, pierres cassées, …). Avec
du ciment et de l’eau et éventuellement d’adjuvants pour en modifier les propriétés. C’est le
matériau de construction le plus utilisé au monde dans le domaine de la construction.

Le principe est de créer un béton compact à partir d’un squelette granulaire et d’un dosage en
ciment et en eau au minimum compatible avec la résistance et l’ouvrabilité.
7
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

Les matériaux constituant le béton doivent satisfaire à certaines exigences pour donner un
béton de bonne qualité.

II-3-1-Les composants du béton :

II-3-1-1-Les ciment :

Le ciment est un liant hydraulique à base de calcaire et d’argile qui se présente sous forme
d’une poudre minérale fine s’hydratant en présence d’eau.

Il forme ainsi une pâte qui fait prise et qui durcit progressivement même sous l’eau.
C’est un constituant de base du béton.
Les ciments utilisés en béton armé doivent avoir les qualités suivantes :
 résistances mécaniques élevées et principalement les résistances initiales.
 retrait de durcissement pas trop élevé pour diminuer les contraintes parasites initiales.
 onctuosité de la pâte à l’eau pour permettre une mise en œuvre correcte et facile dans
les moules ferraillés.
Les ciments les plus utilisés sont :
 le CPA, ciment portland artificiel, surtout celui de la classe 325 (résistance a la
compression exprimée en bars à 28jours, mesurée sur éprouvette normalisée en
mortier de 4x4x16cm), il existe aussi les classes 400et500.
 les ciments portland avec constituants secondaires, laitiers, cendres, pouzzolanes etc.
 les ciments spéciaux tels que les ciments sulfatés ou alumineux.
Le choix du ciment, la classe et la qualité est fonction de la nature de l’ouvrage à construire,
de sa destination, et des diverses qualités requises, en tenant compte des conditions
climatiques et locales : temps chaud ou froid, présence d’eaux agressives etc.

Pour les ouvrages courants en béton armé on peut employer un ciment CPA de la classe 325.

 Classification mécanique du ciment :


Le ciment est classé selon les spécifications suivantes :
o Résistance au jeune âge (à deux jours)
o Résistance normale (à 28 jours)
o Temps de début de prise

II-3-1-2-Les granulats :
Les granulats constituent le squelette du béton. Ils sont généralement moins déformables que
la matrice de ciment, s’opposent à la propagation de microfissures provoquées dans la pâte
par le retrait.

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Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

 Classification des granulats :

La classe granulométrique d’un granulat se fait par rapport à deux diamètres (dimensions), qui
correspondent au plus petit et au plus gros des grains constituant ce granulat. Un granulat est
de classe d min/d max.

Les granulats peuvent être subdivisés comme suit :

Tableau II-2 : Classement des granulats

Appellation Sable Gravillons Cailloux et pierres


cassées
Catégories suivant -Fin 0.08 à 0.315 -Petits 5 à 8 -Petit 20 à 31.5
grosseur de grains -Moyen 0.315à 1.25 -Moyens 8 à 12.5 -Moyen 31.5 à 50
En mm -Gros 1.25 à 5 -Gros 12.5 à 20mm -Gros 50 à 80

En Algérie on fabrique un gravier de fraction 3/8, 8/15, 15/25 c’est évident que la fraction qui
précède la fraction 3/8 est considérée comme sable concassé.

II-3-1-3-Eau de gâchage :
L’eau de gâchage doit être propre et ne pas contenir plus de 5 grammes par litre de matières
en suspension (vases, limons etc.) ou plus de 35grammes par litre de matières et sels solubles
(sulfates, acides, sels corrosifs, matières organiques).

Le gâchage à l’eau de mer est à éviter, surtout pour le béton armé.

II-3-1-4-Les adjuvants :
L’adjuvant est un produit incorporé au moment du malaxage du béton à un dosage inférieur
ou égal à 5 % en masse du poids de ciment du béton, pour modifier les propriétés du mélange
à l’état frais et / ou à l’état durci.

Il existe trois grandes familles :


 Plastifiants (Réducteurs d’eau) :

Adjuvants qui, sans modifier la consistance, permettent de réduire la teneur en eau du béton
donné, ou qui, sans modifier la teneur en eau, en augmentent l’affaissement / l’étalement, ou
qui produisent les deux effets à la fois.

Produits introduits dans l’eau de gâchage.

Domaine d’application : Tous les bétons courants jusqu’à 30 MPa

 Super plastifiants (Haut réducteurs d’eau) fluidifiants :

Adjuvants qui, sans modifier la consistance, permettent de réduire fortement la teneur en eau
du béton donné, ou qui, sans modifier la teneur en eau, en augmentent considérablement
l’affaissement / l’étalement, ou qui produisent les deux effets à la fois.

9
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

Produits introduits soit dans l’eau de gâchage, soit en cours de malaxage.


Domaine d’application : Les bétons lourds et légers, Les bétons de dallages industriels

 Entraîneurs d’air :

Adjuvants qui permettent d’incorporer pendant le malaxage une quantité contrôlée de fines
bulles d’air entraîné uniformément réparties et qui subsistent après durcissement.

Produit introduit dans l’eau de gâchage.


Possibilité de le verser sur le sable humide à l’entrée du malaxeur.
Domaine d’application : Les bétons de fondation……
D’autres adjuvants permettent de modifier la prise et le durcissement comme les accélérateurs
de prise qui permettent de décoffrer rapidement, ou au contraire des retardateurs, utilisés pour
maintenir l’ouvrabilité du béton.

II-3-2-Dosage du Béton :
Le dosage est fonction des composants et de la résistance caractéristique souhaitée.

Pour obtenir une résistance à 28jours de 25MPa, on utilisera pour 1m3 de béton :

 Ciment Portland artificiel (CPA) : 350kg.


 Sable : 400 l (dimension :   5mm).
 Gravier : 800 l (diamètre : 5    20mm).
 Eau : 175litres.
Le béton obtenu aura une masse volumique qui varie entre 2200 kg/m3Et 2500 kg/m3.

II-3-2-1-Dosage en ciment :

Le dosage en ciment dépend de la résistance ou de l’étanchéité à obtenir, on adopte


couramment :

 Pour les travaux courants : planchers, poteaux,… :350kg/m3.


 Pour les ponts : 350 à 450kg/m3.
 Pour les travaux à la mer : 450 à 550 kg/m3.

II-3-2-2-Dosage en eau :
La quantité d’eau contenue dans un mètre cube de béton sert pour la moitié à peu près à
l’hydratation et à la prise du ciment, tandis que l’autre moitié, sous forme d’eau de mouillage
et interstitielle confère au béton ses qualités de plasticité et d’ouvrabilité, que l’on vérifie par
des mesures d’affaissement au cône d’Abrams, une partie de l’eau pouvant être absorbée par
les granulats plus au moins poreux.

En général, il faut compter en eau de 8 à 9 % du poids des matières sèches ciment compris,
compte tenu de l’humidité probable des matériaux, environ 170 à 190 litres/m3 de béton mis
en œuvre. Cela s’exprime par le rapport « E/C » qui doit varier entre «0.35≤E/C≤0.6 » en
masse, cela dépendra de la consistance désirée et des conditions de mise en œuvre
10
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

Si on observe la courbe donnant les variations de la résistance de compression en fonction du


rapport E/C ,on constate bien qu’au-delà d’une valeur optimale du rapport, la résistance
décroît, mais ce qu’il faut remarquer c’est que si on est en dessous de la valeur optimale la
résistance décroît plus rapidement, en général ,un écart de +10%par rapport à la quantité
d’eau optimale cause une chute de résistance de 15%,alors qu’un écart de -10% cause une
chute de résistance d’environ 30%.

Par conséquent une quantité d’eau en défaut est plus à craindre qu’une quantité d’eau en
excès.

0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 E/C

Figure II-1 : Courbe représentant les contraintes en fonction du rapport E /C

 Essai d’affaissement :

Figure II-2 : Essai d’affaissement au cône d’Abrams

 Le cône posé sur le sol est rempli de trois couches de béton frais.
 Chaque couche est piquée par 25 coups.
 Le cône est arasé avec une tige.
 Le cône est démoulé.
11
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

L'affaissement est alors la distance entre le sommet du cône et le haut du béton affaissé.

Figure II-3 : Classe d’affaissement

II-3-2-3-Dosage en granulats :

La granularité du mélange sable et gravier est déterminée de façon à obtenir une compacité
élevée, compatible avec les conditions de mise en œuvre.

Il existe plusieurs méthodes basées sur la granulométrie, on cite la méthode de FAURY et la


méthode DREUX-GORISSE.

 La méthode de Faury :

C’est une méthode expérimentale qui consiste à tracer la courbe granulométrique idéale
conduisant à la compacité maximale, cette courbe théorique est composée de deux droites de
pentes différentes, la première représente les grains fins et moyens (<D/2), et la seconde
les gros grains (>D/2). (D : diamètre du plus gros grain)
On trace donc sur un graphique gradué pour l’ensemble du mélange, -ciment compris-, la
courbe granulométrique de référence, l’abscisse du point de rencontre des deux droites est
« D/2 », et son ordonnée Y est donnée par la formule suivante :

5 𝐵
𝑌 = 𝐴 + 17. √𝐷 +
𝑅
𝐷 − 0.75

A : se choisit dans un tableau en fonction de la consistance désirée et des gravillons (roulés,


broyés) et de la puissance de serrage.
B : varie de 1 à 2 suivant que le béton est ferme ou non.
R : rayon moyen du moule.

12
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

TAMISATS EN %

100

Y(D/2)

Ouvertures des tamis


D/2 D

Figure II-4 : Courbe granulométrique de référence

Puis on cherche le mélange (sable + gravier + ciment) dont la courbe granulométrique se


rapproche le plus de la courbe théorique.

 Méthode Dreux-Gorisse :

Pour les autre méthodes ainsi que la méthode de Faury, le dosage en ciment déterminé est le
dosage minimal correspondant théoriquement sur le plan granulométrique à la compacité
maximale, et il est généralement inférieur aux dosages nécessaires et exigés 350, 400, 450,
etc., des corrections sont à chaque fois apportées dans ce sens.
Dreux propose une méthode simplifiée et pratique, inspirée de la méthode de Faury, mais qui
se fixe à l’avance les dosages en ciment et en eau fonction de l’ouvrabilité (affaissement
,consistance) et de la résistance visée, puis il trace une courbe granulométrique théorique de
référence du mélange granulats seuls (sables et graviers), le dosage en ciment étant déjà fixé ;
en disposant les courbes granulométriques des sables et graviers à utilisés sur le même
graphique que la courbe de référence, il déduit directement les proportions de chaque
granulat, d’où l’intérêt de la méthode.
TAMISATS EN %

100
95% Gravier
80
Sable
G=63%
60

YA
A
40
n ce
ré fére
rb e de
20 Cou
S=37%
5% Ouvertures des tamis
0
XA D
-Détermination graphique des proportions volumiques du sable (S) et du
gravier (G).

13
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

II-3-3-Résistances physiques et mécaniques du béton :


II-3-3-1-Masse volumique :
La masse volumique des bétons est comprise entre 2200 et 2400 kg/m3 .cette masse
volumique peut augmenter avec la modalité de mise en œuvre, en particulier avec la vibration.

II-3-3-2-Le Retrait :
Le béton est l’objet de retrait, c’est-à-dire d’une réduction dimensionnelle, en l’absence de
chargement, due essentiellement à l’évaporation de l’eau excédentaire interne.
II-3-3-3-Le fluage :
C’est le phénomène de déformation d’un élément en béton soumis à un chargement de longue
durée.

II-3-3-4-Essais de résistance du béton :

Nature des essais :


Les essais ont pour but d’évaluer et de contrôle la résistance de compression et la résistance
de traction du béton. Les essais peuvent avoir deux buts distincts :

 Le contrôle :
Les essais de contrôle ont pour but de contrôler la résistance intrinsèque du béton à sa
fabrication indépendamment des conditions ultérieures de transport, de mise en œuvre, de
vibration, de cure, et de conservation; ils sont réalisés sur des éprouvettes prélevées au
malaxeur et conservées dans des conditions normalisées, ils permettent notamment de vérifier
que les caractéristiques intrinsèques du béton sont conformes aux prévisions.
 L’information :
Les essais d’information ont pour but d’évaluer, avec la meilleure approximation possible, la
résistance du béton de l’ouvrage; ils sont réalisés sur des éprouvettes prélevées au chantier,
lors de la mise en place du béton dans les coffrages, et conservées dans des conditions aussi
voisines que possible de celles de l’ouvrage; ils permettent notamment de décider de
l’opportunité d’un décoffrage, d’une manutention, ou d’une mise en charge.

Moule des éprouvettes :


Les moules cylindriques pour éprouvettes d’essais doivent être fabriqués en matières non
absorbante et être suffisamment rigides pour ne subir aucune déformation durant la
confection des éprouvettes. La hauteur des moules ` H ‘ fait deux fois leur diamètre `Φ’,
généralement `Φ’=16 cm.
Il existe aussi des moules prismatiques ou cubiques, qui sont beaucoup moins utilisés.
Nombre des éprouvettes :
Chaque prélèvement de contrôle doit comporter six éprouvettes cylindriques, dont trois
doivent subir l’essai d’écrasement (pour la mesure de la résistance à la compression) et trois
l’essai de fendage (pour la mesure de la résistance à la traction). Le nombre et la cadence des
prélèvements de contrôle doivent être fixés par le maître de l’œuvre, compte tenu du volume
de l’ouvrage de la cadence du bétonnage, des caractères exigés pour le béton et des difficultés
rencontrées pour les obtenir.
14
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

a)-Résistance à la compression :
Pour l’établissement des projets dans les cas courants, un béton est défini par une valeur de
résistance à la compression à l’âge de 28 jours, dite valeur caractéristique requise (ou
spécifiée).Celle-ci notée « fc28 » est choisie à priori compte tenu des possibilités locales et des
règles de contrôle qui permettent de vérifier qu’elle est atteinte.

âge (jours)

Figure II-5 : Evolution de la résistance fcj en fonction de l’âge du béton

Pour des calculs en phase de réalisation, on adoptera les valeurs à ‹j› jours, définies à partir de
fc28, par :

 Pour des résistances fc28 ≤ 40MPa :

𝑗
𝑓𝑐𝑗 = 4.76+0.83𝑗 . 𝑓𝑐28 𝑠𝑖 𝑗 ≤ 28 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠
{
𝑓𝑐𝑗 = 1.1𝑓𝑐28 𝑠𝑖 𝑗 > 60 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠

 Pour des résistances fc28 > 40 MPa :

𝑗
𝑓𝑐𝑗 = 1.4+0.95𝑗 . 𝑓𝑐28 𝑠𝑖 𝑗 ≤ 28 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠
{
𝑓𝑐𝑗 = 𝑓𝑐28 𝑠𝑖 𝑗 = 28 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠

Pour le choit de la valeur de fc28 on peut considérer que :


 fc28 = 22 MPa facilement atteinte sur les chantiers.
 fc28 = 25 MPa sur le chantier faisant l’objet d’un contrôle régulier.
 Essai : Elle est déterminée à 28jours d’âge par l’essai d’éprouvettes cylindriques
soumises à l’écrasement suivant leurs faces extrêmes au moyen d’une presse
hydraulique.

15
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

Figure II-6 : Essai de compression de béton

Dans notre projet, elle est prise égale à 25MPa

b)-Résistance à la traction :

La résistance à la traction des bétons courants est de 8 à 12 fois plus faible que sa résistance à
la compression elle est caractérisé à la traction du béton à (j) jours notée ftj exprimée en MPa
est définie conventionnellement par :

𝑓𝑡𝑗 = 0.6 + 0.06𝑓𝑐𝑗 𝑠𝑖 𝑓𝑐28 ≤ 60 𝑀𝑃𝑎


{ 2
𝑓𝑡𝑗 = 0.275 × (𝑓𝑐𝑗 ) 3 𝑠𝑖 𝑓𝑐28 > 60 𝑀𝑃𝑎

Dans notre cas ft28 =2.1 MPa

Essai : Elle est déterminée à 28jours d’âge, par l’essai d’éprouvettes cylindriques soumises au
fendage par application de deux forces égales de compression suivant deux génératrices
diamétralement opposées.

Figure II-7 : Essai de traction de béton

Elle peut être déterminée à partir d’un essai de traction par flexion sur des éprouvettes
prismatiques.

16
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

II-3-4-Module de déformation du béton :

II-3-4-1-Module de déformation longitudinale du béton «Module de Young» :

- Module de déformation longitudinale instantané :


Sous des contraintes normales d’une durée d’application inférieure à 24 h, on admet à
défaut de mesures, qu’à l’âge « j » jours, le module de déformation longitudinale instantané
du béton Eij est égal à :

Eij =11000. 3 fcj fc28 =25 MPa Ei28=32164.20MPa

-Module de déformation longitudinale différé :


Les déformations différées du béton comprennent le retrait et le fluage.
Sous des contraintes normales de longue durée d’application, le module de déformation
longitudinale différé qui permet de calculer la déformation finale du béton est donné par la
formule :

Evj =3700. 3 fcj fc28 = 25 MPa Ev28=10818.86MPa

II-3-4-2-Module de déformation transversale du béton «Module de cisaillement» :


La valeur du module de déformation transversal est donnée par :
E
G
21   

 E : Module de Young
  : Coefficient de poisson

 = 0 à 𝑙′ 𝐸𝐿𝑈: 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑙𝑙𝑖𝑐𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠


{
 = 0.2 à 𝑙′ 𝐸𝐿𝑆: 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑑é𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠

II-3-5-Contraintes limites :

II-3-5-1-Contraintes limite de compression :

a)Etats limite ultime «ELU» :


Le diagramme contrainte déformation du béton utilisé dans ce cas est le diagramme
simplifié de calcul dit (parabole rectangle), il comporte un arc de parabole qui s’étend de
l’origine des coordonnés jusqu’à son sommet de coordonné, suivi d’un segment de droite
parallèle à l’axe des déformations et tangent à la parabole à son sommet.

17
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

Figure II-8 : Diagramme contrainte-déformation du béton à l’ELU


o 𝜎𝑏𝑐 ∶Contrainte de compression dans le béton.
o 𝜀𝑏𝑐 ∶ Déformation du béton
o 𝑓𝒄𝒋 : Contrainte caractéristique de compression à « j » jours.
o fbu : Résistance conventionnelle ultime à la compression donnée par :
0.85 𝑓
𝑓𝑏𝑢 = 𝛾 .𝜃𝑐28
𝑏

𝛾𝑏 = 1.5 𝑆𝑖𝑡𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑖𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 "𝑆𝐷𝑇"


o {
𝛾𝑏 = 1.15 𝑆𝑖𝑡𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑐𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒 "SA"
o 𝜃 dépend de la durée d′ applicationdes combinaisons d′action
𝜃=1 𝑑𝑢𝑟é𝑒 > 24ℎ
o {𝜃 = 0.9 1ℎ < 𝑑𝑢𝑟é𝑒 < 24ℎ
𝜃 = 0.85 𝑑𝑢𝑟é𝑒 < 1ℎ
Toutes les charges sont appliquées après 24h d’où 𝜃 = 1

𝑓𝑏𝑢 = 14.17 𝑀𝑃𝑎 𝑒𝑛 𝑆𝐷𝑇


{
𝑓𝑏𝑢 = 18.48 𝑀𝑃𝑎 𝑒𝑛 𝑆𝐴

b) Etats limites de service «ELS» :


Dans ce cas le diagramme contrainte déformation est considéré linéaire

bc

 bc

bc(‰)

Figure II-9 : Diagramme contrainte-déformation du béton à l’ELS


18
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

o 𝜎𝑏𝑐 : 𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑢 𝑏é𝑡𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛


o 𝜀𝑏𝑐 (‰): 𝐷é𝑓𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑏é𝑡𝑜𝑛
o 𝜎
̅̅̅̅:
𝑏𝑐 𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑎𝑑𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑏é𝑡𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 . 𝐷𝑜𝑛𝑛é𝑒 𝑝𝑎𝑟: 𝜎
̅̅̅̅
𝑏𝑐 = 0.6𝑓𝑐28

Donc : La contrainte admissible du béton en compression ̅̅̅̅


𝜎𝑏𝑐 = 15 𝑀𝑃𝑎

II-3-5-2-Contrainte limite de cisaillement :

La contrainte de cisaillement ultime τu pour les armatures droites « α = 90° » est donnée par
les expressions suivantes :

o Dans le cas d’une fissuration peut préjudiciable : (FPP)


0.2𝑓𝑐28
𝜏𝑢 = min (
̅̅̅ ; 5 𝑀𝑃𝑎) → ̅̅̅
𝜏𝑢 = 3.33 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑏

o Dans le cas d’une fissuration préjudiciable et très préjudiciable : (FP, FTP)


0.15𝑓𝑐28
𝜏𝑢 = 𝑚𝑖𝑛 (
̅̅̅ 𝛾𝑏
;4 𝑀𝑃𝑎) → ̅̅̅
𝜏𝑢 = 2.5 𝑀𝑃𝑎
II-4-Les aciers :

Les aciers associés au béton servent à reprendre les efforts de traction et les éventuels efforts
de compression dans les éléments effectifs ou entièrement tendus, nous utilisons :

o Des aciers de haute adhérence (HA) de nuance Fe E 400, caractérisés par leur limite
d’élasticité garantie Fe = 400 MPa.
o Des aciers ronds lisses (RL) de nuance Fe E 235, caractérisés par leur limite
d’élasticité garantie Fe = 235 MPa.
Les diamètres utilisés sont :8-10-12-14-16-20-25-32-40.[mm]

L’intérêt majeur des aciers réside d’une part dans le cumul de valeurs élevées dans les
propriétés mécanique fondamentales :
o Résistance aux efforts : module d’élasticité, limite élastique, résistance
mécanique.
o Dureté.
o Ductilité.
o Résistance aux chocs.
o Leur cout d’élaboration reste relativement modéré, car le minerai de fer est
abondant sur terre (environ 5% de l’écorce)

II-4-1-Module d’élasticité longitudinale de l’acier :

Sa valeur est donnée expérimentalement.

Es = 2.105 MPa.

II-4-2-Coefficient de poisson de l’acier :

Le coefficient de poisson v est pris égal à : v=0.3

19
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

II-4-3-Caractères d’adhérence :

Ils sont définis par le coefficient de fissuration "η" et le coefficient de scellement "Ψs".

Tableau II-3 : Caractère D’adhérence des aciers

Type Coefficient de fissuration η Coefficient de scellement Ψs

Ronds lisses-Treillis soudés 1 1

Barres H.A ; Φ 1.6 1.5

II-4-4-Contraintes limites dans les aciers:

II-4-4-1-Etat limite ultime (ELU) :


La contrainte limite de traction et de compression notée 𝜎𝑠 est donnée par la formule
suivante : 𝜎𝑠 = 𝑒
𝑓
 s (MPa)
𝛾𝑠

fe
s

-10 ‰ -𝑓𝑒 ⁄𝛾𝑠 𝜀𝑠 ‰

𝑓𝑒 ⁄𝛾𝑠 10‰
fe
s
-

Figure II-10 : Diagramme contrainte-déformation de l’acier

Avec : - fe : Limite d’élasticité garantie


𝛾 = 1.15 𝑒𝑛 𝑆𝐷𝑇
- 𝛾𝑠 : Coefficient de sécurité { 𝑠
𝛾𝑠 = 1 𝑒𝑛 𝑆𝐴

II-4-4-2-Etat limite de service (ELS):

La contrainte limite varie selon le type de fissuration :

o (FPP) : Aucune vérification n’est nécessaire car la contrainte n’est soumis à aucune
limitation
o (FP) : C’est le cas des éléments exposés aux intempéries, il ya risque d’infiltration :
2
𝜎̅𝑠 = min ( 𝑓𝑒 ; 110√ . 𝑓𝑡28 ) → 𝜎̅𝑠 = {
156.67 𝑀𝑃𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑅𝐿
3 201.63 𝑀𝑃𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝐻𝐴

o (FTP) : Milieu agressif : 𝜎̅𝑠 = min (2 𝑓𝑒 ; 90√ . 𝑓𝑡28 ) → 𝜎̅𝑠 = {


1 117.5 𝑀𝑃𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑅𝐿
164.97 𝑀𝑃𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝐻𝐴

20
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

II-4-5-Dispositions constructives :

II-4-5-1-Enrobage des armatures :(Règles BAEL 91 modifiées 99)


Afin de protéger les armatures de la corrosion, celle-ci doivent être suffisamment enrobées de
béton. Est défini l’enrobage (e).
L’enrobage de toutes armatures est au moins égale à :
o 1 cm : locaux couverts non exposés aux condensations.
o 3 cm : exposé aux intempéries, condensations et liquide ou actions agressives (ramené
à 2cm si fc28 > 40 MPa).
o 5 cm : atmosphère très agressive, mer, embruns.
II-4-5-2-Groupements d’aciers :
Les armatures sont souvent groupées en paquets. Mais leur disposition doit être compacte et
opposer le minimum de gêne lors du coulage du béton (en particulier à cause de la taille des
granulats).

Figure II-11 : Dispositions constructives pour les groupements d’armatures

II-5-Hypothèse de calcule :

II-5-1-Hypothèse générales valables pour tous les états limites :

o Au cours de la déformation, les sections droites restent planes et conservent leurs


dimensions (principe de Navier Bernoulli)
o La résistance du béton tendu est considérée comme nulle
o Par adhérence, les déformations relatives de l’acier et du béton au contact sont les
mêmes

II-5-2-Hypothèse supplémentaires pour les E.L.S :

o Le retrait et le fluage ne sont pas pris en compte.


o Le comportement des matériaux est linéaire élastique (loi de Hooke).
𝐸
o On définit le coefficient d’équivalence par la relation 𝑛 = 𝐸𝑠 = 15.
𝑏

21
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

II-5-3-Hypothèse supplémentaires pour les E.L.U :

o Le raccourcissement relatif du béton est limité à :


ε bc  3,5 ‰ en flexion simple et ε bc  2 ‰ en compression simple.

o L’allongement maximal des aciers est conventionnellement limité à ε s  10 ‰.


o Le diagramme de déformation de la section doit obligatoirement passé par l’un des
trois pivots « A, B, ou C »

B(εbc=3.5‰)
YAB

h d C(εbc=2‰)

As
A(εs=10‰)

Figure II-12 : Règle de trois pivots


-pivot A : Déformation des armatures tendues égal à 10‰ : la section est soumise à la
traction simple ou à la flexion simple ou composée.

-pivot B : Déformation des fibres de béton les plus comprimées à 3.5‰ : la section est
soumise à la flexion simple ou composée.

-pivot C : Déformation des fibres de béton comprimées à 2‰ la section est soumise à la


flexion composée ou à la compression simple.

II-6-Etude expérimental de formulation du béton :


Nous avons établis une formulation au niveau des laboratoires de matériaux de notre faculté et
ce pour aboutir à des compositions optimales de béton.

II-6-1-Matériaux utilisés :
Les constituants rentrants dans la composition du béton utilisé pour notre projet sont :
- Un ciment CEMI 42,5.
- Un sable fin (0/4) : avec un module de finesse Mf = 2.3.
- Un sable roulé (0/6) : avec un module de finesse Mf = 3.71
- Un gravier 3/8
- Un gravier 8/15
- Un gravier 15/20
22
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

Le sable mélange ayant un module de finesse = 2,8 est constitué de 64% du sable (0/4) et
34% du sable (0/6)

- Les adjuvants : L’adjuvent super plastifiant utilisé dans notre formulation est
commercialisée en Algérie sous le nom « masterglenium 114 ».

II-6-2-Méthode de composition des bétons :

Plusieurs méthodes sont proposées dites à « granularité continue » permettant d’aboutir à un


squelette granulaire continu, par conséquent obtenir un béton plastique de bonne ouvrabilité et
de bonne compacité.

La méthode utilisée est celle de DREUX-GORISSE. Elle est une synthèse simplifiée et
rapide des différentes autres méthodes (méthode de Faury, méthode de Bolomey, méthode de
Valette…etc.), elle a donnée des résultats performants dans la pratique.

II-6-2-1- Consistance désirée :

La densité du ferraillage et la nature de l’ouvrage permet de fixer la qualité du béton à son état
frais. C’est la consistance et la maniabilité qui sont généralement liées à l’affaissement au
cône d’Abrams.

Pour notre cas, l’affaissement au cône d’Abrams est fixé à 14 ∓ 2 cm (béton molle avec une
vibration par piquage).

II-6-2-1- Dimension maximale des granulats :

La dimension maximale des granulats « Dmax » dépend d’une part de la densité du ferraillage
et des espacements entre les barres. Et de l’agressivité du milieu (type de fissuration et
d’enrobage), d’où D max = 20mm.

II-6-3-Dosages des matériaux :

II-6-3-1- Détermination du dosage en ciment :

La résistance souhaitée peut être exprimée par l’expression suivante :

f c  1,15 f c 28
=1,15×25=28,75 Mpa

f c = G c (C/E –0.5)

23
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

Avec :

c : classe vraie du ciment.

Le ciment est de type 42 ,5 de classe vraie c = 500 bars.

G : Coefficient granulaire dépendant de la qualité des granulats et Dmax.

Les granulats sont de bonne qualité avec Dmax = 20mm, d’où G = 0,475.

C/E : rapport entre le dosage en ciment et le dosage en eau.

fc
C/E =  0.5  C/E =1.71
 c' .G

Par le biais des abaques on peut déterminer le dosage en ciment :

C= 350 kg/m3 avec concordance du Milieu peu agressif : c ≥ 289 kg/m3

II-6-3-2- Détermination du dosage en eau :

Ayant fait le choix du dosage en ciment « C », on déduit alors le dosage approximatif en eau
totale à prévoir et qu’il conviendra d’ajuster ultérieurement par des essais d’ouvrabilité et en
fonction de l’humidité des granulats.

Le dosage en eau sera donc :

C
E=  205L /m3
1.71

E = 205 L/m3

II-6-3-2- Dosage du sable et des graviers :

a. Détermination de la courbe granulométrique de référence :

La courbe de référence de DREUX-GORISSE représente la courbe idéale d’un matériau à


minimum de vides. C’est une droite brisée dont le point de brisure est défini par son
abscisse XA et son ordonnée YA :
24
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

 En abscisse :

Dmax < 20 mm Module(X) = Module (Dmax) / 2

Module XA = 10.

 En ordonnée :

YA = 50 - D + K + KS + KP

K : est un terme correcteur dépendant de la forme du sable, le type de vibration et du


dosage en ciment. Le sable est roulé donc K = 1,8.

Ks : terme correcteur prenant en considération le module de finesse du sable.

Ks = 6 Mf -15, Mf = 2.8 d’où Ks = 0.

Kp = terme correcteur pour les bétons pompés, Kp = 0.

Donc : YA = 47.33 %

Les courbes granulométriques des différentes classes granulaires ainsi que celle du mélange
sont présentés dans la figure suivante :

25
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

ANALYSE GRANULOMETRIQUE DES GRANULATS


100

90

80

70
Tamisan en %

60

50

40

30

20

10

0
0,08 0,16 0,32 0,64 1,28 2,56 5,12 10,24 20,48
ouverture tamis

SABLE G3/8 G8/15 G15/20

Figure II-13 - courbe granulométrique réelle et de référence-

Les résultats expérimentaux des pourcentages des agrégats déterminés à partir de l’analyse
granulométrique de référence sont :

- Sable mélange = 32 %
- Gravier (3/8) = 16%
- Gravier (8/15) = 27 %
- Gravier (15/25) = 25 %
b. Détermination des quantités des matériaux à prendre :

Le coefficient de compacité de DREUX-GORISSE est donné par l’expression suivante :

Vc  Vs  VG1  VG 2  VG 3 Vc  Vs  VG1  VG 2  VG 3
  =
Vtotal 1000

Ce coefficient dépend de la vibration, D max et de la consistance du béton.

Des corrections (c1, c2 et c3) en fonctions de la forme des granulats, de la masse volumique
des granulats et du dosage en ciment, doivent être apportées, on obtient donc :  = 0.795

26
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

Le volume total des granulats VG = (1000  - VC) = VG1 + VG2 +VG3+ VS

Vc : volume du ciment = C/c , c = 3.1t/m3

Vc=112L

D’où

VG = 675 L

De ce fait le résumé de la composition pour 1 m3 de notre béton ordinaire en termes de

volume et de masse est la suivante :

Table

Tableau II-4- Dosage des matériaux utilisés du gâchis théorique

Ciment 0/4 0/6 3/8 8/15 15/20 E E/C


Volume (l) 112.9 138.24 77.76 108 182.25 168.75 205
Masse volumique
3,1 2,65 2,65 2,7 2,7 2,7 1
(t/m3) 0.58
Masse (Kg) 350 366.33 206.06 291.6 492.07 455.62 205

La densité théorique du béton est donc 0 = 2.37 t/m3

c-Confection du béton :

Le rapport E/C risque de causer des problèmes de ressuage et de ségrégation, ce qui peut
aboutir à un béton de mauvaise qualité. De ce fait l’ajout d’un super plastifiant devient
donc une nécessité. Lors de gâchage de notre béton au laboratoire, Le super plastifiant a
été introduit avec un dosage de 1% de la quantité du ciment qui a réduit la quantité d’eau
de gâchage tout en gardant la même consistance du béton avec un même affaissement.

27
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

Tableau II-3 Dosage des matériaux utilisés du gâchis

Ciment 0/4 0/6 3/8 8/15 15/25 Ecor Adj E/C

Volume (l) 112.9 138.24 77.76 108 182.25 168.75 138.37 1.13

Masse
3,1 2,65 2,65 2,7 2,7 2,7 1 -
volumique(t/m3)
0.395

Masse (Kg) 350 366.33 206.06 291.6 492.07 455.62 138.37 1.13

II-6-3-2- Les résultats d’écrasement :

Les essais d’écrasement ont été réalisé sur 03 éprouvette cubiques (15 ×15×15) cm3
conservées pendant 28 jours dans l’eau, dont les résultats sont résumés comme suit :

Tableau II-4 .résultats d’écrasement des éprouvettes

Moy
Eprouvette j=28
(MPa)
1 43.2
Résistance
2 43.58 43.21
(MPa) 3 42.87

 fcube = 1,2 f cylindre. les résistances de béton à « j » jours donnés comme suit :

fc28=43.21/1.2=36Mpa.

28
Chapitre II Matériaux et hypothèse de calcul 2017

Conclusion :
La partie expérimental est très important dans les projets de réalisation, elle est nécessaire pour la
conformité entre la partie théorique et pratique.

Dans notre cas et suite aux essais que nous avons réalisé au laboratoire de matériaux, les dosages des
agrégats et le rapport eau / ciment s’optimise avec la réalisation des série des essais.

L’utilisation du superplastifiant lors du gâchage a induit une Réduction de E/C de 0.58 a 0.40 Cette
approche expérimental nous permis d’aboutir à un béton fluide plastique de résistance égale a 36 MPA
avec un affaissement qui est de 16 cm.

29
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017

PRE-DEMENTIONNEMENT ET DECENTE DES CHARGES


III.1. Introduction :
Le Pré-dimensionnement des éléments nous permet d'avoir une idée sur l'ordre de grandeur des éléments afin
d'avoir une référence sur la qualité de ces derniers pour les différents calculs et étude de la structure.

Pour le projet il est adopté un plancher en dalle pleine.

Pour le pré-dimensionnement des éléments ont tient compte des prescriptions réglementaires données par le
RPA 99/Ver2003 et le CBA93.

III.2. Pré-dimensionnement :

III.2.1.Les planchers
Les planchers constituent la séparation horizontale entre étages et assurent la transmission des charges vers les
éléments porteurs (poteaux, poutres, voiles) et aussi une isolation thermique, acoustique, coupe-feu et
étanchéité.
L’épaisseur des planchers dépend des conditions suivantes :

 Condition d’isolation acoustique :


Pour le respect d’une bonne isolation contre les bruits aériens :

o Contre les bruits aériens : 𝑃𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 ≥ 400 𝑘𝑔⁄𝑚2


400
𝑃𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 = 2500 × 𝑒 ≥ 400 → 𝑒 ≥ = 0.16 𝑚
2500
→ 𝑒 = 16 𝑐𝑚
o Contre les bruits d’impacts : 𝑃𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 ≥ 350 𝑘𝑔⁄𝑚2
350
𝑃𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 = 2500 × 𝑒 ≥ 350 → 𝑒 ≥ 2500 = 0.14 𝑚
→ 𝑒 = 14 𝑐𝑚

 Condition de sécurité contre l’incendie :

o Pour une heure de coupe-feu : e = 7 cm


o Pour deux heures de coupe-feu : e =11 cm
 Condition de non dépassement de la flèche :
Le calcul se fait en considérant la dalle la plus défavorable.
Toutes les dalles sont appuyées sur 3 et 4 cotés, on a :

𝑙𝑥 𝑙𝑥 : 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡 𝑐𝑜𝑡é 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒


𝜌= {
𝑙𝑦 𝑙𝑦 : 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑐𝑜𝑡é 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒

30
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017

e : épaisseur de la dalle.

o Si ρ < 0,4 : la dalle porte sur un seul sens  e  lx/30.


o Si 0,4  ρ  1 : la dalle porte sur deux sens  e  lx/40.

lx ly

Figure III-1 : Dimension d’un panneau de dalle

Dans notre cas on a : lx= 4.1m.


 ρ = 0,91>0.4 : la dalle porte sur deux sens
ly= 4.5 m.
𝑙𝑥
Donc : 𝑒 ≥ → 𝑒 ≥ 13 𝑐𝑚
40

On adopte l’épaisseur de la dalle e=16 cm

III-2-2-Les poutres :

Les poutres sont des éléments porteurs horizontaux en béton armé, leur pré-dimensionnement s’effectue par des
formules données par BAEL91/modifier99 les sections trouvées doivent vérifier les conditions imposées par le
règlement parasismique Algérien RPA99/Ver2003.

III-2-2-1-Selon les règles BAEL91/modifier99 :


𝑙 𝑙
o La hauteur h de la poutre : 15 ≤ ℎ ≤ 10
o La largeur b de la poutre : 0.3ℎ ≤ 𝑏 ≤ 0.8ℎ

Avec : l : longueur de la poutre.


h : hauteur de la poutre.
b : largeur de la poutre.

31
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017

La plus grande portée entre nues L= 4.5 m

o Détermination de h :
450 450
≤ℎ≤ → 30 𝑐𝑚 ≤ ℎ ≤ 45 𝑐𝑚
15 10
On prend : h=40cm
o Détermination de b :
0.3ℎ ≤ 𝑏 ≤ 0.8ℎ → 12𝑐𝑚 ≤ 𝑏 ≤ 32𝑐𝑚
On prend : b = 30 cm

 Selon le RPA99/Ver2003 :

Les dimensions de la poutre doivent respecter les conditions énoncées par le RPA99/Ver2003 :
 La hauteur h de la poutre doit être : ℎ ≥ 30𝑐𝑚
 La largeur de la poutre doit être : 𝑏 ≥ 20 𝑐𝑚

 Le rapport hauteur largeur doit être : 𝑏 ≤ 4
h = 40cm ≥ 30 cm → verifiée
b = 30cm ≥ 20 cm → verifiée

= 1.33 ≤ 4 → verifiée
𝑏

Figure III-2 : Condition des poutres

Les dimensions des poutres dans les deux sens et pour tous les niveaux sont : b=30cm, h=40cm

32
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017

III-2-3-Balcon :
L’épaisseur du balcon est donnée par la formule suivant :
𝐿
𝑒≥ Avec : L : largeur de balcon
10

150
𝑒≥ → 𝑒 ≥ 15 𝑐𝑚
10

On adopte e =16cm

III-2-4-Escalier :
Les escaliers sont des éléments secondaires permettant la circulation verticale d’un étage à un autre en toute
sécurité.
Tous les escaliers des différents niveaux sont schématisés de la façon suivante :

1.80m

2.40m 1.80m
2.40m

1.50m 1.50m 1.50m

Figure III-3 : Coupe des escaliers


Notre escalier est composé de 2 volées identiques donc notre calcul sera effectué pour une seule volée.
Détermination de g et h :
Condition de BLONDEL : 60𝑐𝑚 ≤ 𝑔 + 2ℎ ≤ 64𝑐𝑚
h : hauteur de la contre marche 16 ≤ h ≤ 18 cm
g : giron de la marche 2.32m
avec g ≥ 23 cm
 n : nombre des contres marches
 H : hauteur de la volée : 3.06/2 = 1.53 m
 L : longueur de la volée : 2.40 m.

La volée comporte “n“ contre marche et “n-1“ marche.


n=9
𝐻 153
ℎ= = = 17𝑐𝑚 𝐸𝑡 16𝑐𝑚 < ℎ = 17𝑐𝑚 < 18𝑐𝑚
𝑛 9

33
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017

𝐿 240
g= = = 30𝑐𝑚 Et 30cm> 25 𝑐𝑚
𝑛−1 9−1

Vérification : 60𝑐𝑚 < 2ℎ + g = 64𝑐𝑚


La paillasse est considérée comme une dalle sur 2 appuis simples, inclinée d’épaisseur « e » telle que :
ℎ 17
𝛼 = 𝑎𝑟𝑐𝑡g = 𝑎𝑟𝑐𝑡g = 29.54°
g 30
L/30  e  L/25 avec L0 : longueur de la paillasse.
2.4
𝐿0 = + 1.70 = 4.45 𝑚
cos 𝛼
445 445
≤𝑒≤ → 14.83𝑐𝑚 ≤ 𝑒 ≤ 17.8𝑐𝑚
30 25
On prend e=16cm

Les dimensions de notre escalier est comme suit :


h=17cm ; g=30cm ; e=16cm

III-2-5-Les voiles :

Pré dimensionnement des murs en béton armé justifiés par l’article 7.7.1 du RPA99/Ver2003 ils servent d’une
part à contreventer le bâtiment en reprenant les efforts horizontaux (séisme et vent) et d’autre part de reprendre
les efforts verticaux qu’ils transmettent aux fondations.

a L  4a

he L

Figure III-4 : Coupe de voile en élévation

« Les éléments satisfaisants la condition (L ≥ 4a) sont considérés comme des voiles, contrairement aux éléments
linéaires. » avec :
L : porté du voile.
a : épaisseur du voile.
« L’épaisseur minimale est de 15 cm » .de plus l’épaisseur doit être déterminée en fonction de la hauteur libre
d’étage he et des conditions de rigidité à l’extrémité comme indiquée sur les figures suivantes:

34
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017

 2a
a a

 3a he
h a a
a e he 20
25 a
22
Figure III-5 : Coupe de voile en plan

he =3.06m
ℎ𝑒 = 3.06 − 0.40 = 2.66𝑚
ℎ ℎ ℎ
𝑎 ≥ max (25𝑒 ; 22𝑒 ; 20𝑒 ) → 𝑎 ≥ max(0.106; 0.121; 0.133; 0.15) 𝑚 → 𝑎 ≥ 0.15𝑚

III-2-5-1-Vérification de l’épaisseur du voile :

Afin de justifier l’épaisseur des voiles, on compare la somme des flèches au sommet induites par les forces
sismiques revenant aux différents niveaux à la flèche maximale admissible au sommet de la structure.

Nous commencerons donc par calculer les forces sismiques en utilisant la méthode statique équivalente

Les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction sont remplacées par un système de forces
statiques fictives dont les effets sont considérés équivalents à ceux de l’action sismique.

a)-Calcul des forces sismiques :


L’effort tranchant à la base est donné par la formule de l’article 4.1 du RPA 99/Ver2003.

A.D.Q
V  .W
R

Avec:

A : coefficient d’accélération de zone.

Le bâtiment est de groupe 2 en zone III, donc : A = 0.25

R : coefficient de comportement global de la structure. R = 3.5

Q : facteur de qualité. Q = 1.25

D : facteur d’amplification dynamique moyen, il est fonction de la catégorie du site, du facteur de


correction d’amortissement (η) et de la période fondamentale de la structure (T).
35
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017

  7/2    ≥ 0.7 et ε = 10٪ donc : η = 0.764

Nous avons un site ferme (S3), donc : T1 = 0.15 s

T2 = 0.50 s

2.5 .......... .......... .......... ..... Si.... 0  T  T2



D  2.5 (T2 / T ) 2 / 3 .......... ........ Si....T2  T  3s

2.5 (T2 / 3) .(3 / T ) ....Si....T  3s
2/3 5/3

T : période fondamentale de la structure.

 3/ 4
C T .hN
T  min 

0.09.hN / D

Avec : CT = 0.05

hN= 27.54 m

D : dimension du bâtiment mesurée à sa base dans la direction de calcul considérée.

 Sens longitudinal : D = 28.14 m

0.05 × 27.543⁄4 = 0.601 𝑠


𝑇 = 𝑚𝑖𝑛 { 27.54 ⇒ 𝑇 = 0.467 𝑠
0.09 × = 0.467 𝑠
√28.14

On a :
0 < 𝑇 = 0.467 𝑠 < 𝑇2 = 0.5𝑠 ⇒ 𝐷 = 2.5𝜂 = 1.91

 Sens transversal : D = 17.80 m

0.05 × 27.543⁄4 = 0.601 𝑠


𝑇 = 𝑚𝑖𝑛 { 27.54 ⇒ 𝑇 = 0.509 𝑠
0.09 × = 0.587 𝑠
√23.70

On a :
2
𝑇2 = 0.5𝑠 < 𝑇 = 0.509 𝑠 < 3 𝑠 ⇒ 𝐷 = 2.5𝜂(𝑇2 ⁄𝑇)3 = 1.88

36
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017

Calcul de W :

W : poids total de la structure.


W = ∑ Wi Wi = WGi+ βWQi
Sachant que :

WGi : poids dû aux charges permanentes et à celle des équipements fixes éventuels solidaires de la structure.

WQi : charges d’exploitation.

β = 0.2 : coefficient de pondération, fonction de la nature et de la durée de la charge d’exploitation.

Soit : G = 1 t/m2 W =1 [t/m2].S [m2]

S = 585 m2 WG = 585 t

WT = 585× 9 =52, 65 MN

 Sens longitudinal «x-x» :

0.25 × 1.25 × 1.88


𝑉𝑥 = . 52,65 = 8,84 𝑀𝑁
3.5

 Sens transversal «y-y» :

0.25 × 1.25 × 1.91


𝑉𝑦 = . 52,65 = 8,98 𝑀𝑁
3.5

b)-Distribution de la résultante des forces sismiques selon la hauteur :

« Art 4-2-5 RPA99/Ver 2003»

V = Ft +∑Fi Ft = 0 car T < 0.7 (dans les deux sens)

D’où : V = ∑Fi Ft = 0 et Wi = Wj

(𝑉 − 𝐹𝑡 )𝑊𝑖 . ℎ𝑖 𝑉. 𝑊𝑖 . ℎ𝑖
𝐹𝑖 =
∑𝑛𝑗=1 𝑊𝑗 . ℎ𝑗
𝐹𝑖 = 𝑛
∑𝑗=1 𝑊𝑗 . ℎ𝑗

𝐹𝑖 ×ℎ𝑖2 ×(3ℎ𝑁 −ℎ𝑖 )


Sachant que : hN = 27.54 m, et que la flèche : 𝑓𝑖 = 6𝐸𝐼

37
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017

On obtient

Tableau III-1- Effort sismique Fi dans les deux sens x-y

Sens longitudinal x-
Sens transversal y-y
x
Niveau Wi (MN) hi (m) Wi X hi V (MN) Fi (MN) V (MN) Fi (MN)
9 5,85 27,54 161,109 8,84 1,768 8,98 1,796
8 5,85 24,48 143,208 8,84 1,572 8,98 1,596
7 5,85 21,42 125,307 8,84 1,375 8,98 1,397
6 5,85 18,36 107,406 8,84 1,179 8,98 1,197
5 5,85 15,3 89,505 8,84 0,982 8,98 0,998
4 5,85 12,24 71,604 8,84 0,786 8,98 0,798
3 5,85 9,18 53,703 8,84 0,589 8,98 0,599
2 5,85 6,12 35,802 8,84 0,393 8,98 0,399
1 5,85 3,03 17,901 8,84 0,196 8,98 0,200
∑ 805,545 8,840 8,980

Tableau III-2- La flèche fi dans les deux sens x-y

Sens longitudinal x-x Sens transversal y-y


Niveau hi (m) Fi (MN) fi/EI Fi (MN) fi/EI
9 27,54 1,768 12309,851 1,796 12504,804
8 24,48 1,572 9125,913 1,596 9270,441
7 21,42 1,375 6435,420 1,397 6537,338
6 18,36 1,179 4255,257 1,197 4322,648
5 15,3 0,982 2579,797 0,998 2620,653
4 12,24 0,786 1380,895 0,798 1402,764
3 9,18 0,589 607,894 0,599 617,521
2 6,12 0,393 187,622 0,399 190,593
1 3,06 0,196 24,391 0,200 24,777
∑ 8,84 36907,04 8,98 37491,54

38
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017

 Sens longitudinale «x-x» :

∑ f i = 3690707 /EI

Soit F la flèche admissible, telle que :

hT 27.54 ∑ 𝑓𝑖
F   0.2754 m D’où : ≤ 𝐹̅
100 100 𝐼×𝐸

𝐸 = 11000 3√𝑓𝑐28 = 32164.2 𝑀𝑃𝑎


𝟑𝟔𝟗𝟎𝟕,𝟎𝟒
≤ 0.2754 m
32164.2×𝐼

On aura donc : 𝐼 ≥ 4.17𝑚4


4𝑎
[(3)3 + (4.45)3 + (2.40)3 ] ≥ 4.17𝑚4
12
𝑎 ≥ 0.097 𝑚

 Sens transversal «y-y» :

∑ f i = 37491,54 /EI

Soit F la flèche admissible, telle que :


ℎ𝑇 27.54 ∑ 𝑓𝑖
𝐹̅ = 100 = 100 = 0.2754𝑚 D’où : ≤ 𝐹̅
𝐼×𝐸

𝐸 = 11000 3√𝑓𝑐28 = 32164.2 𝑀𝑃𝑎


37491,54
≤ 0.2754 m
32164.2×𝐼

On aura donc : 𝐼 ≥ 2.36m4

4𝑎
[2(4.40)3 + (4.05)3 + (2.25)3 ] ≥ 4.23𝑚4
12
𝑎 ≥ 0.051 𝑚

On adopte une épaisseur de voile de a=20 cm

39
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017

III-3-Descente de charge :
Afin d’assurer la résistance et la stabilité de l’ouvrage, une distribution des charges et surcharges pour chaque
élément s’avère nécessaire. La descente des charges permet l’évaluation de la plus part des charges revenant à
chaque élément de la structure. On aura à considérer :
-le poids propre de l’élément.
-la charge du plancher qu’il supporte.
-la part de cloisons réparties qui lui revient.
-les éléments secondaires (escalier, acrotère…..).

III-3-1-Plancher terrasse inaccessible :


 Poids propre de la dalle (16cm) : 0,16 ×2500 = 400 kg/m2.
 Protection gravillon (5cm) : 0,05×1800 = 80 kg/m2.
 Etanchéité multicouches : 12 kg/m2.
 Béton de pente (12cm) : 0,12×2200 = 264 kg/m2.
 Liège (4cm) : 0,04×40 = 1,6 kg/m2.
 Plâtre (3cm) : 0,03×1000 = 30 kg/m2.

Charge permanente………………………………………….. Gterr = 787,6 kg/m2.


Charge d’exploitation …………………………………………. Qterr = 100 kg/m2.

III-3-2-Plancher étage courant :

 Poids propre de la dalle : 0,16×2500 = 400 kg/m2.


 Plâtre (3cm) : 0,03×1000 = 30 kg/m2.
 Lit de sable (3cm) : 0,03×1700 = 51 kg/m2.
 Mortier de pose (2cm) : 0,02×2000 = 40 kg/m2.
 Carrelage (2cm): 0,02×2200 = 44 kg/m2.
 Cloisons de répartition : 100 kg/m2.

Charge permanente……………………………………………….GEC =665kg/m2.


Surcharge d’exploitation………………………………………. QEC = 150 kg/m2.
.
III-3-3-Balcon :
 Carrelage granito (2 cm): 0,02×2200 = 44 Kg/ m².
 Lit de sable (3cm) : 0,03×1700 = 51 Kg/ m².
 Poids propre de la dalle (16 cm): 0,16×2500 = 400 kg/m².
 Enduit ciment (3 cm): 0,03×1800= 54 kg/m².
 Chappe (2cm) : 0,02×2000 = 40 Kg/m².
 cloison de répartition : 100 Kg/m².

40
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017

Charges permanente..……………………………………............ Gb=689 kg/m².


Charges d’exploitation………………………………................ Qb = 350 kg/m².
III-3-4-Voiles :

 Voile en béton armé : 0,2×2500 = 500 kg/m2.


 Enduit de plâtre (2cm) : 0,02×1000 = 20 kg/m2.
 Enduit ciment (3cm) : 0,03×1800=54 kg/m2.

Charge permanente............................................................................Gv = 574 kg/m2.

III-3-5-Maçonnerie :

 Parois intérieures (brique creuse) (10 cm) : 0.10×900 = 90kg/m².


 Parois extérieur (brique creuse) (15 cm) : 0.15×900= 135 kg/m².
 Enduit plâtre (2 cm) : 0.02×1000 = 20kg/m².
 Enduit ciment (3 cm) : 0.03×1800 = 54kg/m².

Charge permanente........................................................................ Gmaç = 299 kg/m²

III-3-6-Acrotère :
G Acrotère   béton .S Acr  Genduit

Avec : 𝛾: 𝐿𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝑏é𝑡𝑜𝑛 = 2500 𝑘𝑔/𝑚3

𝑆𝐴𝑐𝑟 : 𝐿𝑎 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑣𝑒𝑟𝑠𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙′𝑎𝑐𝑟𝑜𝑡é𝑟𝑒

0.1 + 0.07
𝑆𝐴𝑐𝑟 = ( ) × 0.22 + 0.1 × 0.4 = 0.0587𝑚2
2

𝐺𝑒𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑐𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 = (0.5 + 0.22 + 0.07 + 0.4) × 1800 × 0.03 → 𝐺𝑒𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡 = 64.26 𝑘𝑔/𝑚𝑙

𝐺𝐴𝑐𝑟𝑜𝑡é𝑟𝑒 = 2500 × 0.0587 + 64.26 = 211.01 𝑘𝑔/𝑚𝑙

22cm

10cm
7cm

40cm

10cm

Figure III-6 : Dimensions de l’acrotère


41
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017

III-3-7-Escalier :

a)Charge sur la paillasse:


0.16
 Poids propre de la volée : 2500 × cos 29.54 = 459.76 kg/m2.
0.17
 Poids propre de la marche : 2200 × 2 = 187 kg/m2.
 Enduit de ciment (2cm) : 0,02×1800 =36 kg/m2.
 Chape de ciment (2cm) : 0,02×2000 = 40 kg/m2.
 Carrelage (3cm) : 0,03×2200 = 66 kg/m2.
 Garde-corps : 100 kg/m2.

Charge permanente………………………………………….Gpaillasse = 888.76 kg/m2.


Charges d’exploitation …………………………………………Qpaillasse = 250 kg/m2.

b) Charge sur palier :

 Poids propre du palier : 0,16×2500 = 400 kg/m2.


 Lit de sable (3cm) : 0,03×1700 = 51 kg/m2.
 Chape de ciment (2cm) 0,02×2000 = 40 kg/m2.
 Carrelage (2cm) : 0,02×2200 = 44 kg/m2.
 Enduit de ciment (2cm) : 0,02×1800 =36 kg/m2.

Charge permanente……………………………………………Gpalier = 571 kg/m2.


Charges d’exploitation ………………………………...………Qpalier = 250 kg/m2.

III-4-Dimensionnement des poteaux :

Nous n’envisageons que le cas des poteaux soumis uniquement aux actions dues à des charges permanentes et à
des charges d’exploitation. Dans les cas les plus courants l’unique combinaison d’action à considérer est :
1.35G + 1.5Q avec :

 G : charges verticales permanentes.


 Q : charges verticales d’exploitation.
Les charges verticales transmises aux poteaux sont généralement calculées en considérant les travées
discontinues, sur appuis simples. Pour tenir compte de la continuité des travées, les charges verticales sont
majorées de :

 15% pour les poteaux centraux dans le cas des bâtiments à deux travées.
 10% pour les poteaux intermédiaires voisins des poteaux de rive dans le cas de bâtiment comportant au
moins trois travées.
 Les charges évaluées sur les poteaux de rive dans l’hypothèse de la discontinuité ne sont pas réduites.

42
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017

III-4-1-Selon C.B.A 93 :

Le pré dimensionnement des poteaux s’effectue à l’ELU sous charges verticales engendrant une compression
centrée. D’après l’article B.8.4.1 du CBA93

 Br f As fe 
Nu    c 28

 0.9  s 
 b 
Avec :
Nu = Effort normal ultime.
Br = Section réduite du poteau obtenue en déduisant de sa section réelle 1cm d’épaisseur sur toute sa
périphérie

𝐵𝑟 = (𝑏 − 0.02) × (𝑎 − 0.02) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑟𝑒𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒.


{
𝐵𝑟 = (𝑎 − 0.02)2 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑎𝑟𝑟é𝑒.

 b = 1,5. (Situation durable et transitoire SDT)


s = 1,15. (Situation durable et transitoire SDT)
α : Coefficient en fonction de l’élancement géométrique λ, qui prend les valeurs suivantes :
0,85
 Pour λ < 50.

2

1  0,2. 
 35 
2
 50 
  0,6.  Pour 50  λ  70.
 

Selon le RPA99/ Ver 2003 article 7-4-2-1, on a:

% min (As) = 0,9% (Zone III).


𝐴 𝐴
→ = 0.009 ≈ 𝐵 Et donc A = 0.009𝐵𝑟
𝐵 𝑟

En remplaçant dans la formule on obtient :


1.35 × 𝛽 × 𝑁𝑢
𝐵𝑟 ≥
0.009𝑓𝑒 + 0.85 × 𝑓𝑐28
0.163× (𝜆)2
Avec : 𝛽 = 1 + 1000

43
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017

0.163+(35)2
Pour éviter le flambement on prend 𝜆 = 35 ⇒ 𝛽 = 1 + ≈ 1.2
1000

⇒ 𝐵𝑟 ≥ 0.065 × 𝑁𝑢
En optant pour des poteaux carrés de côté «a» :

𝐵𝑟 ≥ (𝑎 − 0.02)2 ⇒ 𝑎 = √𝐵𝑟 + 0.02


𝑁𝑢 = 1.35 × 𝑁𝐺 + 1.5 × 𝑁𝑄
On prend le poteau plus sollicité est (C-2)
Calcul de Nu au niveau de sous-sol

Les charges permanentes sont majorées de 10% pour tenir compte du poids propres des poteaux et des
poutres.
3+4 4.05 1.7×4
𝑆=( )×( )+( ) = 10.49𝑚2 (S: surface revenant au Poteau)
2 2 2

𝑆 ′ = 1 × 16.74 = 10.49𝑚2

𝑁𝐺 𝐸𝐶 = 1.1 × (𝐺𝑡𝑒𝑟𝑟 + 𝐺𝑒𝑐 × 9) × 𝑆′


4
𝑁𝐺 𝑚𝑎ç = 𝐺𝑚𝑎ç × (3.06 − 0.40) × (1.7 + ) × 9
2
4
𝑁𝐺 𝑚𝑎ç = 𝟐𝟗𝟗 × (3.06 − 0.40) × (1.7 + 2 ) × 9 ⇒ 𝑁𝐺 𝑚𝑎ç = 0.27𝑀𝑁

4
𝑁𝐺 𝐴𝑐𝑟𝑜𝑡è𝑟𝑒 = 𝐺 𝐴𝑐𝑟𝑜𝑡è𝑟𝑒 × (1.7 + 2 )

4
𝑁𝐺 𝐴𝑐𝑟𝑜𝑡è𝑟𝑒 = 211.01 × (1.7 + 2 ) = 0.781 × 10−2 𝑀𝑁 ⇒

𝑁𝐺 𝐴𝑐𝑟𝑜𝑡è𝑟𝑒 = 0.781. 10−2 𝑀𝑁

𝑁𝑮 𝑬𝑪 = 1.1 × (787.6 + 665 × 9) × 10.49 = 0.78 𝑀𝑁 ⇒ 𝑁𝐺 𝐸𝐶 = 0.78𝑀𝑁

𝑁𝑮 = 𝑁𝑮 𝑬𝑪 + 𝑁𝐺 𝑚𝑎ç + 𝑁𝐺 𝐴𝑐𝑟𝑜𝑡è𝑟𝑒 = 0.78 + 0.27 + 0.781 × 10−2

𝑁𝑮 =1.06MN
𝑁𝑄 = [1 + 1.5 × (1 + 0.9 + 0.8 + 0.7 + 0.6 + 0.5 × 3) + 4] × 10.49 = 0.11𝑀𝑁

𝑁𝑄 = 0.11 𝑀𝑁

𝑁𝑢 = 1.35 × 1.05 + 1.5 × 0.11 ⇒ 𝑵𝒖 = 𝟏. 𝟓𝟗𝟔 𝑴𝑵

𝐵𝑟 ≥ 0.065 × 𝑁𝑢 = 0.103𝑚2 ⇒ 𝑎 = √0.104 + 0.02 = 0.343𝑚 → a ≥ 34,3

44
Chapitre III PREDIMENSIONNEMENT 2017

Selon l’article 7.4.1 du RPA99/Ver2003 en zone III : Les dimensions de la section transversale des poteaux
doivent satisfaire les conditions suivantes :

min(𝑏1 ; ℎ1 ) = 35𝑐𝑚 ≥ 30𝑐𝑚



{ 𝑚𝑖𝑛(𝑏1 ; ℎ1 ) = 35𝑐𝑚 ≥ 𝑒 = 15.30𝑐𝑚 → 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
20
1⁄4 < 𝑏1 ⁄ℎ1 = 1 < 4

On adopte pour les poteaux a=45cm, b=45cm

Le RPA99/Ver2003 (Art 7.4.1) recommande de donner aux poteaux d’angle et de rive des sections comparables
à celles des poteaux centraux, pour leur conférer une meilleure résistance aux sollicitations sismiques.

45
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

FERRAILLAGE DES ELEMENTS SECONDAIRES


IV-1-Introduction :
Dans se chapitre on procède au ferraillage des éléments secondaires qui non pas une fonction
porteuse ou de contreventement et donc ils sont soumis uniquement à leur poids propre, nous
effectueront le calcul : des dalles, des balcons, des escaliers et de l’acrotère.
Dans toute structure, on distingue deux types d’éléments :

 Les éléments porteurs principaux qui contribuent aux contreventements directement.


 Les éléments secondaires qui ne participent pas au contreventement de la structure.

IV-2-Les dalles :

IV-2-1-Définition :

Une dalle est une plaque mince plane dont l’épaisseur est nettement inférieure à la plus petite
dimension en plan, qui peut reposer avec ou sans continuités sur 2, 3ou 4 appuis constitués
par des poutres, poutrelles ou murs. Les dalles sont infiniment rigides dans leurs plans et
souples en dehors de leurs plans.
Elles transmettent les charges verticales aux éléments porteurs et assurent la compatibilité des
déplacements horizontaux.
Les dalles de notre structure sont en béton armé d’épaisseur : e = 16cm.

IV-2-2-Présentation des dalles :


On a trois types de dalles.
- dalles reposant sur deux côtés ; elles seront calculées comme des poutres reposant sur deux
appuis.
- dalles reposant sur trois côtés ; pour leur calcul on utilise les tables de BARRES
a
Avec γ=
b
- la dimension du côté encastré (appuyé).
- la dimension du côté libre.

-Si :  >2 → la dalles travaille dans un seul sens, elle se calcule comme une poutre sur
deux appuis (selon le petit côté).
-Si :  ≤ 2 → la dalle travaille dans les deux sens.

- dalle reposant sur quatre côtés ; elles seront calculées par la méthode proposée par le
CBA93 Art A7.2, on utilise les tables de BARRES.

46
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

-Pour notre cas nous avons des dalles qui reposent sur 3 et 4 côtés sollicitée entièrement par
une charge uniforme.

IV-2-3-Identification des panneaux de dalles :

Figure IV-1 : Identification des panneaux de dalles

47
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

IV-2-4-Bilan des charges et surcharge :

Tableau IV-1 : Evaluation des charges et surcharges des différents niveaux

Charges [t/m²] Terrasse Etage courant

G [t/m²] 0,7876 0,665

Q [t/m²] 0,100 0,150

Pu=1,35G+1,5Q [t/m²] 1,21326 1,12275

IV.2.5.Calcul des dalles :


 Dalles sur quatre côtés :

a) Méthode de calcul :

tel que : lx  ly
𝑙𝑥
-On calcule : 𝜌= 𝑙𝑦
Remarque : la portée des dalles est prise entre nus.

 Si : ρ< 0,4 → la dalle porte sur un seul sens.


 Si : 0,4 ≤ ρ ≤ 1→ la dalle porte sur les deux sens.

-On utilise les tables présentées dans le BAEL 91, et les tables de BARRES pour déterminer
les coefficients μx et μy en fonction de (ρ) et du coefficient de poisson (ν) qui égale à 0 (ELU).

 ν = 0 → calcul des sollicitations (à ELU).


 ν =0,2→ calcul des déformations (à ELS). BAEL91-(Art-2-1-3)
Pu est la charge répartie sur le panneau calculé à l’ELU.

𝑃 = 𝑃𝑢 × 1𝑚

On calcul les moments fléchissant par les formules suivantes :

 Sens se la petite portée lx : 𝑀𝑜𝑥 = 𝜇𝑥 . 𝑃. 𝑙𝑥 ² Mox


 Sens se la grande portée ly : 𝑀𝑜𝑦 = 𝜇𝑦 . 𝑀𝑜𝑥 lx

Moy

ly

48
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

Pour la prise en compte de la continuité des dalles, le BAEL91 propose les formules
suivantes :
𝑀𝑔 +𝑀
𝑀𝑡 + 2 𝑑 ≥ 1,25 𝑀0

Mo : Moment Max isostatique.


Mt : Moment en travée.
Mg,d : Moments des appuis à gauche et à droite.

Donc les moments de continuités ont les valeurs suivantes :

-à l’appui : 0,3M0 : pour appui de rive.


0,5M0 : pour appui intermédiaire.

-En travée : 0,85M0 : pour une dalle de rive.


0,75M0 : pour une dalle intermédiaire
Y
Y
0.5Mox
0.5Mox

0.85Moy 0.75Moy
X X

0.3Mox
0.5Mox
0.5Mox 0.5Mox 0.5Mox
0.3Mox
0.85Mox 0.75Mox
Dalle de rive Dalle intermédiaire

49
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

b) Calcul des moments isostatiques :

 Plancher terrasse :

Tableau IV-2 : Moments isostatiques dans plancher terrasse

Dalles Lx [m] Ly [m] ρ µx µy M0X [t.m] M0Y [t.m]


D1 2,75 3,75 0,73 0,0646 0,4790 0,593 0,284
D2 3,70 3,75 0,99 0,0377 0,9780 0,626 0,612
D3 1,80 3,75 0,48 0,0974 0,2500 0,383 0,096
D4 3,75 4,45 0,84 0,0520 0,6670 0,887 0,592
D5 2,10 4,20 0,50 0,0946 0,2500 0,506 0,127
D6 2,75 4,20 0,65 0,0746 0,3690 0,684 0,253
D7 3,70 4,20 0,88 0,0478 0,7400 0,794 0,588
D8 1,80 4,20 0,43 0,1047 0,2500 0,412 0,103
D9 4,20 4,45 0,94 0,0419 0,8640 0,897 0,775
D10 2,10 4,20 0,50 0,0946 0,2500 0,506 0,127
D11 2,75 3,00 0,92 0,0438 0,8190 0,402 0,329
D12 3,00 3,70 0,81 0,0553 0,6130 0,604 0,370
D13 1,80 3,00 0,60 0,0812 0,3050 0,319 0,097
D14 3,00 4,45 0,67 0,0720 0,3950 0,786 0,311

 Plancher étage courant :

Tableau IV-3 : Moments isostatiques dans plancher étage courant

Dalles Lx [m] Ly [m] ρ µx µy M0X [t.m] M0Y [t.m]


D1 2,75 3,75 0,73 0,0646 0,479 0,5486 0,2628
D2 3,7 3,75 0,99 0,0377 0,978 0,6262 0,6124
D3 1,8 3,75 0,48 0,0974 0,250 0,3829 0,0957
D4 3,75 4,45 0,84 0,0520 0,667 0,8872 0,5918
D5 2,1 4,2 0,50 0,0946 0,250 0,5062 0,1265
D6 2,75 4,2 0,65 0,0746 0,369 0,6845 0,2526
D7 3,7 4,2 0,88 0,0478 0,740 0,7939 0,5875
D8 1,8 4,2 0,43 0,1047 0,250 0,4116 0,1029
D9 4,2 4,45 0,94 0,0419 0,864 0,8967 0,7748
D10 2,1 4,2 0,50 0,0946 0,250 0,5062 0,1265
D11 2,75 3 0,92 0,0438 0,819 0,4019 0,3291
D12 3 3,7 0,81 0,0553 0,613 0,6038 0,3702
D13 1,8 3 0,60 0,0812 0,305 0,3192 0,0974
D14 3 4,45 0,67 0,0720 0,395 0,7862 0,3105

50
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

c) Calcul des moments de continuité :

 Plancher terrasse :
Tableau IV-4 : Moments de continuité dans plancher terrasse

x-x y-y
dalles Mg [t.m] M d [t.m] M t [t.m] Mg [t.m] M d [t.m] M t [t.m]
D1 0,1778 0,3422 0,5038 0,1778 0,3131 0,2413
D2 0,1879 0,3970 0,4696 0,3131 0,3970 0,4593
D3 0,1149 0,2058 0,3254 0,3131 0,4436 0,0718
D4 0,2662 0,2662 0,7541 0,4436 0,4436 0,4438
D5 0,1518 0,2531 0,4302 0,1518 0,3422 0,1076
D6 0,3422 0,3422 0,5134 0,3422 0,3970 0,1894
D7 0,3970 0,3970 0,5955 0,3970 0,3970 0,4406
D8 0,2058 0,2058 0,3087 0,3970 0,1235 0,0772
D9 0,8071 0,8071 0,6726 0,4484 0,4484 0,5811
D10 0,2531 0,2531 0,3796 0,1518 0,2531 0,1076
D11 0,3422 0,3422 0,3014 0,2531 0,3019 0,2469
D12 0,3970 0,3970 0,4529 0,3019 0,3019 0,2776
D13 0,2058 0,2058 0,2394 0,3019 0,3931 0,0730
D14 0,2359 0,4484 0,5896 0,3931 0,3931 0,2329

 Plancher étage courant :


Tableau IV-5 : Moments de continuité dans plancher étage courant

dalles Mg [t.m] Md [t.m] Mt [t.m] Mg [t.m] Md [t.m] Mt [t.m]


D1 0,1646 0,3422 0,4663 0,1646 0,3131 0,2234
D2 0,1879 0,3970 0,4696 0,3131 0,3970 0,4593
D3 0,1149 0,2058 0,3254 0,3131 0,4436 0,0718
D4 0,2662 0,2662 0,7541 0,4436 0,4436 0,4438
D5 0,1518 0,2531 0,4302 0,1518 0,3422 0,1076
D6 0,3422 0,3422 0,5134 0,3422 0,3970 0,1894
D7 0,3970 0,3970 0,5955 0,3970 0,3970 0,4406
D8 0,2058 0,2058 0,3087 0,3970 0,1235 0,0772
D9 0,8071 0,8071 0,6726 0,4484 0,4484 0,5811
D10 0,2531 0,2531 0,3796 0,1518 0,2531 0,1076
D11 0,3422 0,3422 0,3014 0,2531 0,3019 0,2469
D12 0,3970 0,3970 0,4529 0,3019 0,3019 0,2776
D13 0,2058 0,2058 0,2394 0,3019 0,3931 0,0730
D14 0,2359 0,4484 0,5896 0,3931 0,3931 0,2329

51
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

d) Ferraillage longitudinal :
Le ferraillage des dalles se fait à l’ELU, en flexion simple sur une bande de 1m en fissuration
peu préjudiciable FPP.
𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑃𝑎
0,85.𝑓𝑐28
Formulaire : 𝑓𝑏𝑢 = { 𝜃 = 1 𝑐𝑎𝑟 𝑡 > 24 ℎ → 𝑓𝑏𝑢 = 14,17 𝑀𝑃𝑎
𝜃.𝛾𝑏
𝛾𝑏 = 1,5 𝑒𝑛 𝑆𝐷𝑇

𝑀
𝜇𝑏𝑢 = 𝑏 2 → 𝜇𝑏𝑢 ≤ 0,186 → 𝑃𝑖𝑣𝑜𝑡 𝐴 𝜀𝑠 = 10% 𝐴′𝑢 = 0
0 .𝑑 .𝑓𝑏𝑢

𝛼 = 1,25(1 − √1 − 2𝜇𝑏𝑢 ) dy
dx

𝑍 = 𝑑 (1 − 0,4 𝛼) c = 2cm

𝑀𝑢 b0 =1m
𝐴𝑠 =
𝑍.𝜎𝑠

𝑒𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒 160
Le diamètre des armatures ∅ = 8 𝑚𝑚 ≤ = = 16𝑚𝑚 ……..c’est vérifier.
10 10
Donc :
∅ 0,008
- 𝑑𝑥 = 𝑒𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒 − 𝑒𝑛𝑟𝑜𝑏𝑎𝑔𝑒 − 2 = 0,16 − 0,02 − = 0,136 𝑚
2
- 𝑑𝑦 = 𝑑𝑥 − ∅ = 0,136 − 0,008 = 0,128 𝑚

Les résultats obtenus sont représentées dans les tableaux suivants :


 Terrasse :
 Sens X-X : dx=0,136m

52
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

Tableau IV-6 : Ferraillage longitudinal de plancher terrasse

Mu
Panneau Mu µbu α Z [m] As [cm2] Amin[cm²] Acnf[cm²] Aadop [cm²] ferraillage St [cm]
[MN.m]
Mg 0,1778 0,0068 0,0042 0,136 0,377 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D1 Md 0,3422 0,0131 0,0082 0,136 0,726 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,5038 0,0192 0,0121 0,135 1,070 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,1879 0,0072 0,0045 0,136 0,398 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D2 Md 0,3970 0,0151 0,0095 0,135 0,842 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,4696 0,0179 0,0112 0,135 0,997 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,1149 0,0044 0,0027 0,136 0,243 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D3 Md 0,2058 0,0079 0,0049 0,136 0,436 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,3254 0,0124 0,0078 0,136 0,690 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,2662 0,0102 0,0064 0,136 0,564 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D4 Md 0,2662 0,0102 0,0064 0,136 0,564 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,7541 0,0288 0,0181 0,135 1,606 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,1518 0,0058 0,0036 0,136 0,321 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D5 Md 0,2531 0,0097 0,0060 0,136 0,536 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,4302 0,0164 0,0103 0,135 0,913 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,3422 0,0131 0,0082 0,136 0,726 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D6 Md 0,3422 0,0131 0,0082 0,136 0,726 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,5134 0,0196 0,0123 0,135 1,091 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,3970 0,0151 0,0095 0,135 0,842 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D7 Md 0,3970 0,0151 0,0095 0,135 0,842 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,5955 0,0227 0,0143 0,135 1,266 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,2058 0,0079 0,0049 0,136 0,436 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D8 Md 0,2058 0,0079 0,0049 0,136 0,436 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,3087 0,0118 0,0074 0,136 0,654 1,338 1,642 2,055 5T8 20
Mg 0,8071 0,0308 0,0194 0,135 1,719 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D9 Md 0,8071 0,0308 0,0194 0,135 1,719 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,6726 0,0257 0,0161 0,135 1,431 1,338 1,642 1,642 5T8 20

53
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

Mg 0,2531 0,0097 0,0060 0,136 0,536 1,338 1,642 1,642 5T8 20


D10 Md 0,2531 0,0097 0,0060 0,136 0,536 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,3796 0,0145 0,0091 0,136 0,805 1,338 1,642 1,692 5T8 20
Mg 0,3422 0,0131 0,0082 0,136 0,726 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D11 Md 0,3422 0,0131 0,0082 0,136 0,726 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,3014 0,0115 0,0072 0,136 0,639 1,338 1,642 1,95 5T8 20
Mg 0,3970 0,0151 0,0095 0,135 0,842 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D12 Md 0,3970 0,0151 0,0095 0,135 0,842 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,4529 0,0173 0,0108 0,135 0,962 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,2058 0,0079 0,0049 0,136 0,436 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D13 Md 0,2058 0,0079 0,0049 0,136 0,436 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,2394 0,0091 0,0057 0,136 0,507 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,2359 0,0090 0,0056 0,136 0,500 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D14 Md 0,4484 0,0171 0,0107 0,135 0,952 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,5896 0,0225 0,0141 0,135 1,254 1,338 1,642 1,642 5T8 20

54
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

 Sens Y-Y : dy=0,128m

Tableau IV-7 : Ferraillage transversal de plancher terrasse

Z As Acnf Aadop St
Panneau Mu Mu [t.m] µbu α A [cm²] ferraillage
[m] [cm2] min [cm²] [cm²] [cm]
D1 Mg 0,1778169 0,0068 0,0042 0,128 0,399 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,31308963 0,0119 0,0075 0,128 0,703 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,24132717 0,0092 0,0058 0,128 0,542 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D2 Mg 0,31308963 0,0119 0,0075 0,128 0,703 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,39696775 0,0151 0,0095 0,128 0,892 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,45930249 0,0175 0,0110 0,127 1,032 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D3 Mg 0,31308963 0,0119 0,0075 0,128 0,703 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,44359819 0,0169 0,0106 0,127 0,996 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,0717892 0,0027 0,0017 0,128 0,161 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D4 Mg 0,44359819 0,0169 0,0106 0,127 0,996 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,44359819 0,0169 0,0106 0,127 0,996 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,44381999 0,0169 0,0106 0,127 0,997 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D5 Mg 0,15184653 0,0058 0,0036 0,128 0,341 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,3422379 0,0131 0,0082 0,128 0,769 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,10755796 0,0041 0,0026 0,128 0,242 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D6 Mg 0,3422379 0,0131 0,0082 0,128 0,769 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,39696775 0,0151 0,0095 0,128 0,892 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,18942868 0,0072 0,0045 0,128 0,425 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D7 Mg 0,39696775 0,0151 0,0095 0,128 0,892 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,39696775 0,0151 0,0095 0,128 0,892 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,44063421 0,0168 0,0106 0,127 0,990 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D8 Mg 0,39696775 0,0151 0,0095 0,128 0,892 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,12347153 0,0047 0,0029 0,128 0,277 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,07716971 0,0029 0,0018 0,128 0,173 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D9 Mg 0,44836994 0,0171 0,0107 0,127 1,007 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,44836994 0,0171 0,0107 0,127 1,007 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,58108744 0,0222 0,0139 0,127 1,305 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D10 Mg 0,15184653 0,0058 0,0036 0,128 0,341 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,25307754 0,0097 0,0060 0,128 0,568 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,10755796 0,0041 0,0026 0,128 0,242 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D11 Mg 0,25307754 0,0097 0,0060 0,128 0,568 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,30191975 0,0115 0,0072 0,128 0,678 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,24685308 0,0094 0,0059 0,128 0,554 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D12 Mg 0,30191975 0,0115 0,0072 0,128 0,678 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,30191975 0,0115 0,0072 0,128 0,678 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,27761521 0,0106 0,0066 0,128 0,624 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D13 Mg 0,30191975 0,0115 0,0072 0,128 0,678 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,39309624 0,0150 0,0094 0,128 0,883 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,07301566 0,0028 0,0017 0,128 0,164 1,28 1,546 1,546 5T8 20
D14 Mg 0,39309624 0,0150 0,0094 0,128 0,883 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Md 0,39309624 0,0150 0,0094 0,128 0,883 1,28 1,546 1,546 5T8 20
Mt 0,23290952 0,0089 0,0056 0,128 0,523 1,28 1,546 1,546 5T8 20

55
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

 Etage courant :
 Sens X-X : dx=0,136m

Tableau IV-8 : Ferraillage longitudinal de plancher étage courant

Mu Z As Aadop
Panneau Mu µbu α A [cm²] Acnf[cm²] ferraillage St [cm]
[MN.m] [m] [cm2] min [cm²]
Mg 0,1778 0,0068 0,0042 0,136 0,377 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D1 Md 0,3422 0,0131 0,0082 0,136 0,726 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,5038 0,0192 0,0121 0,135 1,070 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,1879 0,0072 0,0045 0,136 0,398 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D2 Md 0,3970 0,0151 0,0095 0,135 0,842 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,4696 0,0179 0,0112 0,135 0,997 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,1149 0,0044 0,0027 0,136 0,243 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D3 Md 0,2058 0,0079 0,0049 0,136 0,436 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,3254 0,0124 0,0078 0,136 0,690 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,2662 0,0102 0,0064 0,136 0,564 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D4 Md 0,2662 0,0102 0,0064 0,136 0,564 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,7541 0,0288 0,0181 0,135 1,606 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,1518 0,0058 0,0036 0,136 0,321 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D5 Md 0,2531 0,0097 0,0060 0,136 0,536 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,4302 0,0164 0,0103 0,135 0,913 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,3422 0,0131 0,0082 0,136 0,726 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D6 Md 0,3422 0,0131 0,0082 0,136 0,726 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,5134 0,0196 0,0123 0,135 1,091 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,3970 0,0151 0,0095 0,135 0,842 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D7 Md 0,3970 0,0151 0,0095 0,135 0,842 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,5955 0,0227 0,0143 0,135 1,266 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,2058 0,0079 0,0049 0,136 0,436 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D8 Md 0,2058 0,0079 0,0049 0,136 0,436 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,3087 0,0118 0,0074 0,136 0,654 1,338 1,642 2,055 5T8 20
Mg 0,8071 0,0308 0,0194 0,135 1,719 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D9 Md 0,8071 0,0308 0,0194 0,135 1,719 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,6726 0,0257 0,0161 0,135 1,431 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,2531 0,0097 0,0060 0,136 0,536 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D10 Md 0,2531 0,0097 0,0060 0,136 0,536 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,3796 0,0145 0,0091 0,136 0,805 1,338 1,642 1,692 5T8 20
Mg 0,3422 0,0131 0,0082 0,136 0,726 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D11 Md 0,3422 0,0131 0,0082 0,136 0,726 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,3014 0,0115 0,0072 0,136 0,639 1,338 1,642 1,95 5T8 20

56
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

Mg 0,3970 0,0151 0,0095 0,135 0,842 1,338 1,642 1,642 5T8 20


D12 Md 0,3970 0,0151 0,0095 0,135 0,842 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,4529 0,0173 0,0108 0,135 0,962 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,2058 0,0079 0,0049 0,136 0,436 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D13 Md 0,2058 0,0079 0,0049 0,136 0,436 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,2394 0,0091 0,0057 0,136 0,507 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mg 0,2359 0,0090 0,0056 0,136 0,500 1,338 1,642 1,642 5T8 20
D14 Md 0,4484 0,0171 0,0107 0,135 0,952 1,338 1,642 1,642 5T8 20
Mt 0,5896 0,0225 0,0141 0,135 1,254 1,338 1,642 1,642 5T8 20

 Sens Y-Y : dy=0,128m

Tableau IV-9 : Ferraillage transversal de plancher étage courant

Z As Acnf Aadop St
Panneau Mu Mu [t.m] µbu α A [cm²] ferraillage
[m] [cm2] min [cm²] [cm²] [cm]
Mg 0,1645 0,0063 0,0039 0,128 0,370 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D1 Md 0,31308963 0,0119 0,0075 0,128 0,703 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mt 0,22337373 0,0085 0,0053 0,128 0,502 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mg 0,31308963 0,0119 0,0075 0,128 0,703 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D2 Md 0,39696775 0,0151 0,0095 0,128 0,892 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mt 0,45930249 0,0175 0,0110 0,127 1,032 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mg 0,31308963 0,0119 0,0075 0,128 0,703 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D3 Md 0,44359819 0,0169 0,0106 0,127 0,996 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mt 0,0717892 0,0027 0,0017 0,128 0,161 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mg 0,44359819 0,0169 0,0106 0,127 0,996 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D4 Md 0,44359819 0,0169 0,0106 0,127 0,996 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mt 0,44381999 0,0169 0,0106 0,127 0,997 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mg 0,15184653 0,0058 0,0036 0,128 0,341 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D5 Md 0,3422379 0,0131 0,0082 0,128 0,769 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mt 0,10755796 0,0041 0,0026 0,128 0,242 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mg 0,3422379 0,0131 0,0082 0,128 0,769 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D6 Md 0,39696775 0,0151 0,0095 0,128 0,892 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mt 0,18942868 0,0072 0,0045 0,128 0,425 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mg 0,39696775 0,0151 0,0095 0,128 0,892 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D7 Md 0,39696775 0,0151 0,0095 0,128 0,892 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mt 0,44063421 0,0168 0,0106 0,127 0,990 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mg 0,39696775 0,0151 0,0095 0,128 0,892 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D8 Md 0,12347153 0,0047 0,0029 0,128 0,277 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mt 0,07716971 0,0029 0,0018 0,128 0,173 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mg 0,44836994 0,0171 0,0107 0,127 1,007 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D9
Md 0,44836994 0,0171 0,0107 0,127 1,007 1,280 1,546 1,546 4T8 25
57
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

Mt 0,58108744 0,0222 0,0139 0,127 1,305 1,280 1,546 1,546 4T8 25


Mg 0,15184653 0,0058 0,0036 0,128 0,341 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D10 Md 0,25307754 0,0097 0,0060 0,128 0,568 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mt 0,10755796 0,0041 0,0026 0,128 0,242 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mg 0,25307754 0,0097 0,0060 0,128 0,568 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D11 Md 0,30191975 0,0115 0,0072 0,128 0,678 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mt 0,24685308 0,0094 0,0059 0,128 0,554 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mg 0,30191975 0,0115 0,0072 0,128 0,678 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D12 Md 0,30191975 0,0115 0,0072 0,128 0,678 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mt 0,27761521 0,0106 0,0066 0,128 0,624 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mg 0,30191975 0,0115 0,0072 0,128 0,678 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D13 Md 0,39309624 0,0150 0,0094 0,128 0,883 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mt 0,07301566 0,0028 0,0017 0,128 0,164 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mg 0,39309624 0,0150 0,0094 0,128 0,883 1,280 1,546 1,546 4T8 25
D14 Md 0,39309624 0,0150 0,0094 0,128 0,883 1,280 1,546 1,546 4T8 25
Mt 0,23290952 0,0089 0,0056 0,128 0,523 1,280 1,546 1,546 4T8 25

58
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

Exemple de ferraillage des dalles :

Figure IV-2 : Croquis de ferraillage des dalles

A. Dalles sur trois côtés :

Les dalles D13, D14, D15, D16 et le balcon de notre structure seront assimilées à des dalles appuyées sur 3
a
côtés.

 Méthode de calcul :

On calcule γ=a/b b
On calcule les moments fléchissant par les formules suivantes :

 En travée: 𝑀𝑥 = 𝑀𝑥𝑠 × 𝑃 × 𝑎2
𝑀𝑦 = 𝑀𝑦𝑠 × 𝑃 × 𝑏 2
 Sur appuis : 𝑀𝑎𝑝𝑝 = 𝑀𝑥𝑎𝑠 × 𝑃 × 𝑏 2

Les valeurs de 𝑀𝑥𝑠 ,𝑀𝑦𝑠 , 𝑀𝑥𝑎𝑠 seront obtenu à partir des tables de BARRES.
Remarque : pour la dalle D15 la charge P est égale à :

- 1,213 t/m plancher terrasse.


- 1,123 t/m plancher étage courant.
-

59
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

- Tableau IV-10 : Les moments des dalles appuyées sur 3 côtés

Dalles a (m) b (m) ρ Mxs [MN.m] Mys [MN.m] Mxas [MN.m]


D15 1,5 3.70 0,41 0,0876 0,02038 0,03776

a) Calcul des moments :

Tableau IV-11 : Les moments des dalles ventilés

terrasse étage courant


Dalles Mx [MN.m] My [MN.m] Mapp [MN.m] Mx [MN.m] My [MN.m] Mapp [MN.m]
D15 0,0024 0,0034 0,0063 0,0022 0,003125 0,00579

b) Le ferraillage :

 Terrasse :
o En travée :
 Sens X-X : dx=0,136m

Tableau IV-12 : Ferraillage du plancher terrasse en travée (3 côtés) sens «x-x»


Au Amin Acnf
Dalles Mu [MN.m] μbu α Z [m] ferraillage
[cm²/ml] [cm²/ml] [cm²/ml]
0,002385 0,0091 0,0057 0,128 0,5369 1,7350 1,642 5T8 e=20cm
D15

 Sens Y-Y: dy=0,128m


Tableau IV-13 : Ferraillage du plancher terrasse en travée (3 côtés) sens «y-y»
Au Amin Acnf
Dalles Mu [MN.m] μbu α Z [m] ferraillage
[cm²/ml] [cm²/ml] [cm²/ml]
0,003376 0,012881 0,0081 0,128 0,7607 1,7350 1,546 5T8 e=20cm
D15

o Sur appui : d=0,128m

Tableau IV-14 : Ferraillage du plancher terrasse sur appui (3 côtés)

Au Amin Acnf
Dalles Mu [MN.m] μbu α Z [m] ferraillage
[cm²/ml] [cm²/ml] [cm²/ml]
0,006255 0,023866 0,0150 0,127 1,4134 1,7350 1,546 5T8 e=20cm
D15

60
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

 Etage courant :
o En travée :

 Sens X-X : dx=0,136m

Tableau IV-15 : Ferraillage du plancher d’étage courant en travée (3 côtés) sens «x-x»

Au Amin Acnf
Dalles Mu [MN.m] μbu α Z [m] ferraillage
[cm²/ml] [cm²/ml] [cm²/ml]
0,002208 0,008423 0,0053 0,128 0,4969 1,7350 1,642 4T8 e=25cm
D15

 Sens Y-Y : dy=0,128m


Tableau IV-16 : Ferraillage du plancher d’étage courant en travée (3 côtés) sens «y-y»

Au Amin Acnf
Dalles Mu [MN.m] μbu α Z [m] ferraillage
[cm²/ml] [cm²/ml] [cm²/ml]
0,003125 0,011923 0,0075 0,128 0,7040 1,7350 1,546 4T8 e=25cm
D15

o Sur appui : dy=0,128m

Tableau IV-17 : Ferraillage du plancher d’étage courant sur appui (3 côtés)

Au Amin Acnf
Dalles Mu [MN.m] μbu α Z [m] ferraillage
[cm²/ml] [cm²/ml] [cm²/ml]
0,00579 0,022091 0,0139 0,127 1,3077 1,7350 1,546 4T8 e=25cm
D15

61
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

Vérifications nécessaires :
 Ferraillage minimal :
Selon BAEL 91 (Art B-7-4):
(3−𝜌)
𝐴𝑥 𝑚𝑖𝑛 = 0,08% ×𝑏×ℎ
{ 2
𝐴𝑦 𝑚𝑖𝑛 = 0,08% × 𝑏 × ℎ
 Condition de non fragilité :

𝑓𝑡28
𝐴𝑐𝑛𝑓 𝑥 = 0,23 × 𝑏0 × 𝑑𝑥 × 𝑓𝑒
{ 𝑓𝑡28
𝐴𝑐𝑛𝑓 𝑦 = 0,23 × 𝑏0 × 𝑑𝑦 × 𝑓𝑒

 Espacement maximal : (Art 7.2.4.2 CBA93)

𝑆𝑡𝑥 ≤ min(3ℎ0 ; 33𝑐𝑚) = 33𝑐𝑚 ; 𝐴𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑙𝑥


{
𝑆𝑡𝑦 ≤ min(4ℎ𝑜 ; 45𝑐𝑚) = 45𝑐𝑚 ; 𝐴𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑙𝑦

 Ferraillage transversal : (Art A.5.2.2. BAEL91)

Aucune armature d’effort tranchant n’est requise si les conditions suivant sont satisfaites :
- Les dispositifs généraux concernant les dalles sont respectés.
- Pas de reprise de bétonnage sur toute la hauteur de la dalle.
- La contrainte tangentielle 𝝉𝒖 dans les deux sens vérifie les conditions suivantes :

𝜏𝑢 ≤ 𝜏̅𝑢
𝑓𝑐28 𝑉
Avec : 𝜏̅𝑢 = 0,07 × = 1,167 𝑀𝑃𝑎 et 𝜏𝑢 = 𝑏 𝑢.𝑑
𝛾𝑏 0

𝑃𝑢 × 𝐿𝑥 ×𝐿𝑦
𝑉𝑢𝑥 = 2𝐿𝑦 +𝐿𝑥
{ 𝑃𝑢 ×𝐿𝑥
𝑉𝑢𝑦 = 3

62
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

Le calcul sera effectué pour le plancher le plus sollicité RDC :


Tableau IV-18 : Les valeurs des contraintes tangentielles dans les deux sens

panneaux Lx [m] Ly [m] Vux [MN] Vuy [MN] τx [MPa] τy [MPa]


D1 2,75 3,75 0,113 0,103 0,83 0,80
D2 3,7 3,75 0,139 0,139 1,02 1,08
D3 1,8 3,75 0,082 0,067 0,60 0,53
D4 3,75 4,45 0,148 0,140 1,09 1,10
D5 2,1 4,2 0,094 0,079 0,69 0,61
D6 2,75 4,2 0,116 0,103 0,86 0,80
D7 3,7 4,2 0,144 0,139 1,06 1,08
D8 1,8 4,2 0,083 0,067 0,61 0,53
D9 4,2 4,45 0,160 0,157 1,18 1,23
D10 2,1 4,2 0,094 0,079 0,69 0,61
D11 2,75 3 0,106 0,103 0,78 0,80
D12 3 3,7 0,120 0,112 0,88 0,88
D13 1,8 3 0,078 0,067 0,57 0,53
D14 3 4,45 0,126 0,112 0,93 0,88

Dans les deux sens : 𝜏𝑢 ≤ 𝜏̅𝑢 = 1,167 𝑀𝑃𝑎

Les armatures transversales ne sont pas nécessaires

 Vérification du non poinçonnement :

On considère une charge concentrée sur appui de 25mm de diamètre, représentant le pied d’un meuble ou
d’équipement égale à 2 KN. (Art IV.4.DTR B.C 2.2)
Et on doit vérifier la condition suivante du CBA93 (Art 5.2.4.2).
𝑓𝑐28 p
𝑄𝑢 ≤ 0,045 × Uc × hr × 𝛾𝑏

h1
Avec : 45°
h
𝑸𝒖 : Charge de calcul à l’ELU.
h : Epaisseur de la dalle.
h1 : Epaisseur du revêtement.
𝐔𝐜 : Périmètre du contour au niveau du feuiller moyen.
𝑸𝒖 = 𝟏, 𝟓 𝑷  𝑄𝑢 = 3. 10−3 𝑀𝑁
𝛷𝑢 = (ℎ1 + 2) × 2 + 25 𝑚𝑚 

𝛷𝑢 = 0,325 𝑚
Uc = 2π 𝛷𝑢  Uc = 2,042 m

25
𝑄𝑢 ≤ 0,045 × 2,042 × 0,16 × = 0,245 𝑀𝑁
1,5

𝑄𝑢 ≤ 0,245 𝑀𝑁  La condition et vérifiée

63
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

IV.3. Les escaliers :


Un escalier permet le déplacement vertical des usagers entre les différents niveaux d’une construction en
toute sécurité.

IV3.1 Hypothèses de calcul :


-La fissuration est peu préjudiciable.
-Le ferraillage de l’escalier se fera à l’ELU, en flexion simple pour une bande de 1m de largeur.

IV.3.2 Ferraillage de l’escalier :


Les escaliers sont considérés comme des dalles portant sur un seul sens, reposant sur deux appuis, assimilés
à une poutre isostatique soumise aux poids propres et aux charges d’exploitation qui ont été déterminés au
chapitre pré-dimensionnement et descente de charge.
𝐺𝑝𝑎𝑙𝑖𝑒𝑟 = 571 𝑘𝑔/𝑚²
𝑄𝑝𝑎𝑙𝑖𝑒𝑟 = 250 𝑘𝑔/𝑚²
𝐺𝑣𝑜𝑙é𝑒 = 888,76 𝑘𝑔/𝑚²
𝑄𝑣𝑜𝑙é𝑒 = 250 𝑘𝑔/𝑚²
Le garde-corps est en acier, ce qui fait son poids est négligé dans les calculs.

IV.3.3 Combinaison des charges :

Sur une bande de 1m on a :


Le palier: g 𝑝 = (1,35𝐺𝑝 + 1,5𝑄𝑝 ) × 1𝑚 = 1,35 × 571 + 1,5 × 250 = 1145,85 𝑘𝑔/𝑚𝑙
La volée: g 𝑣 = (1,35𝐺𝑣 + 1,5𝑄𝑣 ) × 1𝑚 = 1,35 × 888,76 + 1,5 × 250 = 1574,83 𝑘𝑔/𝑚𝑙

64
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

IV.3.5 Efforts internes:

g v  1.575t / ml
g p  1,146t / ml

T x 
R = 3,14 t R = 2,70 t
2.4m 1.8m

3.14 t

x

3.14 t
0,64 t
2,70 t

3.00 t.m
M x  Mmax = 3.13 t.m

Figure IV-3: Diagramme des efforts internes

IV.3.6 Sollicitations de calcul :

𝑀𝑎𝑝𝑝𝑢𝑖 = 0,3 𝑀𝑚𝑎𝑥


𝑀𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒 = 0,8 𝑀𝑚𝑎𝑥

Avec : 𝑀𝑚𝑎𝑥 = 0,0313 𝑀𝑁. 𝑚

Sur appui : 𝑀𝑎𝑝𝑝𝑢𝑖 = 0,00939𝑀𝑁. 𝑚


Travée : 𝑀𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒 = 0,022504 𝑀𝑁. 𝑚
IV.3.7 Ferraillage longitudinal :
h =0,16m
d = 0,9h = 0,144m
b0 =1m

ƒc28 [Mpa] ƒc28 [MPa] 𝜸𝒃 𝜸𝒔 d [m] b0 [m] ƒbu [MPa] 𝝈𝒔 [MPa] ƒe [MPa]
25 2,1 1,5 1,15 0,144 1 14,17 347,83 400

65
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

 Sur appui :

𝑀𝑎𝑝𝑝𝑢𝑖 = 0,3 𝑀𝑚𝑎𝑥 = 0,00939𝑀𝑁. 𝑚


bu = 0, 0319 < 0,186  Pivot A (𝐴′𝑠 = 0)
α = 0,0405
Z = 0,142 m  𝐴𝑠 = 1,87 𝑐𝑚²/𝑚𝑙  (T12 ; St =20 cm)

 En travée :

𝑀𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒 = 0,8 𝑀𝑚𝑎𝑥 = 0,022504 𝑀𝑁. 𝑚


bu = 0, 0571 < 0,186  Pivot A (𝐴′𝑠 = 0)
α = 0,0406
Z = 0,142m  𝐴𝑠 = 4,59 𝑐𝑚²/𝑚𝑙  (T12 ; St =20 cm )

IV.3.8 Vérifications nécessaires:

 Condition de non fragilité :


Selon le CBA93:
𝑓𝑡28
𝐴𝑐𝑛𝑓 = 0,23 × 𝑏0 × 𝑑 × = 1,74 𝑐𝑚²/𝑚𝑙
𝑓𝑒

IV.3.9 Ferraillage de répartition :


 Sur appuis :
𝐴𝑎𝑝𝑝
𝐴𝑟é𝑝 = = 0,467 𝑐𝑚²/𝑚𝑙
4

Ferraillage adopté : T8 (St =20 cm)

 En travée :
𝐴𝑡𝑟𝑎
𝐴𝑟é𝑝 = = 1,147 𝑐𝑚²/𝑚𝑙
4

Ferraillage adopté : T8 (St = 20 cm)

IV.3.10 Ferraillage transversal :


Selon le BAEL91 (art A-5-22) les armatures transversales d’effort tranchant ne sont pas nécessaires si les
conditions suivantes sont remplies :
- Pas de reprise de bétonnage
𝑉𝑢 𝑚𝑎𝑥 3.14×10−2 𝑓𝑐28
- 𝜏𝑢 = = = 0,218 𝑀𝑃𝑎 ≤ 𝜏̅𝑢 = 0,07 × = 1,167 𝑀𝑃𝑎
𝑏0 .𝑑 1×0,144 𝛾𝑏

Les armatures transversales ne sont pas nécessaires

66
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

Ferraillage adopté:

Longitudinal Transversal
As [cm /ml] Aado [cm2/ml]
2
St [cm] 2
As [cm /ml] Aado [cm2/ml] St [cm]
Sur appui 1,87 5T8 20 0, 467 5T8 20
En travée 4,59 5T12 20 1,147 5T8 20

Croquis du ferraillage de l'escalier :

Figure IV-4 : Croquis de ferraillage du l’escalier

IV.3.1.1 Ferraillage de la Poutre Palière :


La poutre palière est prévue pour reprendre la réaction du palier, elle est supposée comme simplement
appuyée sur les voiles à ses extrémités en prenant en compte la ventilation des moments. Son ferraillage se
ferra en flexion simple à l’ELU (fissuration peu nuisible).

67
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

a) Dimensionnement :
𝑙 𝑙
- Selon BAEL 91 : ≤h≤
15 10

0,3h ≤ b ≤ 0,8h ⇒ h = 45cm et b = 30cm

- Vérification selon le RPA 99/ver 2003 : h = 40cm ≥ 30cm.


b = 30cm ≥ 20cm.
h/b= 1,33 ≤ 4.

b) Evaluation des charges et des surcharges :

Gmaç 30cm

RB
Gpoutre
40cm
4,8 m

- Poids propre de la poutre : 𝐺𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 = 0,3 × 0,40 × 2,5 = 0,300 𝑡/𝑚𝑙


- Réaction de l’escalier : 𝑅𝐵 = 2,70 𝑡/𝑚𝑙
- Maçonnerie : 𝐺𝑚𝑎ç = ℎ𝑚𝑎ç × 𝐺𝑚𝑎ç = 1,53 × 0,299 = 0,457 𝑡/𝑚𝑙

c) Calcul des sollicitations :


𝑞𝑢 = 1,35(𝐺𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 + 𝐺𝑚𝑎ç ) + 𝑅𝐵 = 37,22 𝐾𝑁/𝑚𝑙
𝑙2
𝑀𝑢 𝑚𝑎𝑥 = 𝑞𝑢 × = 107,19𝐾𝑁. 𝑚
8
𝑙
𝑉𝑢 𝑚𝑎𝑥 = 𝑞𝑢 × 2 = 89,33 𝐾𝑁

d) Ventilation des moments :


𝑀𝑎𝑝𝑝 = 0,3 𝑀𝑢 𝑚𝑎𝑥 = 0,03215 𝑀𝑁. 𝑚
𝑀𝑡𝑟𝑎 = 0,8 𝑀𝑢 𝑚𝑎𝑥 = 0,08575 𝑀𝑁. 𝑚

68
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

e) Ferraillage :

𝑏0 = 0,3 𝑚 ℎ = 0,40 𝑚 𝑑 = 0,9ℎ = 0,36 𝑚

Armatures longitudinales :
- Sur appui :

bu = 0, 0175 < 0,186  Pivot A (𝐴′𝑠 = 0)


α = 0,0221
Z = 0,375 m  𝐴𝑢 = 2,59 𝑐𝑚²

𝑓𝑡28
𝐴𝑐𝑛𝑓 = 0,23 × 𝑏0 × 𝑑 × = 1,11 𝑐𝑚²/𝑚𝑙
𝑓𝑒
𝐴𝑠 = max(𝐴𝑢 ; 𝐴𝑐𝑛𝑓 ) = 2,59 𝑐𝑚²

Nous opterons pour : 3T12

- En travée:
bu = 0, 0467 < 0,186  Pivot A (𝐴′𝑠 = 0)
α = 0,0598
Z = 0,351 m  𝐴𝑢 = 7,02 𝑐𝑚²

𝑓𝑡28
𝐴𝑐𝑛𝑓 = 0,23 × 𝑏0 × 𝑑 × = 1,11 𝑐𝑚²/𝑚𝑙
𝑓𝑒
𝐴𝑠 = max(𝐴𝑢 ; 𝐴𝑐𝑛𝑓 ) = 7,02 𝑐𝑚²

Nous opterons pour : 2T12+3T14


Armatures transversales :
𝑉𝑢 𝑚𝑎𝑥 = 0,08933 𝑀𝑁
VU max
𝜏𝑢 = = 0,827 𝑀𝑃𝑎
b0 ×d
𝜏̅𝑢 = 𝑚𝑖𝑛(0,2 ×
𝑓𝑐28
𝛾𝑏
; 5 𝑀𝑃𝑎) = 3,33 𝑀𝑃𝑎  𝜏𝑢 ≤ 𝜏̅𝑢

Donc les armatures droites sont suffisantes

 Diamètre des armatures :


ℎ 𝑏
ф𝑡 ≤ min (ф𝑙 𝑚𝑖𝑛 ; 35 ; 100 ) = 𝑚𝑖𝑛 (12 ; 11,43 ; 30) = 11 𝑚𝑚

On opte pour : At = 4T8 = 2,01 cm²

69
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

 Espacement des armatures :


7 𝑐𝑚 ≤ 𝑆𝑡 ≤ 𝑆𝑡 𝑚𝑎𝑥 Avec: 𝑆𝑡 𝑚𝑎𝑥 = min(0,9𝑑 ; 40 𝑐𝑚) = 32,40 𝑐𝑚

𝑆𝑡 ≤ 𝑏
0,9𝑓𝑒 .𝐴𝑡
 𝑆𝑡 ≤ 106.47 𝑐𝑚
𝑜 .𝛾𝑠 (𝜏𝑢 −0,3.𝑘.𝑓𝑡28 )

7 𝑐𝑚 ≤ 𝑆𝑡 ≤ 32.40 𝑐𝑚
 Condition de % min:
𝐴𝑡 .𝑓𝑒
𝑏𝑜 𝑆𝑡
≥ max (𝜏𝑢 /2 ; 0,4) = 0,4 𝑀𝑃𝑎  𝑆𝑡 ≤ 67 𝑐𝑚

Prescription RPA99/ Ver 2003:

Le sous chapitre 7.5 du RPA 99/ Ver 2003 donne des spécifications concernant les poutres qu’il faudrait
respecter es zone sismique, ce sont les suivantes :

 Espacement maximal :

-Dans la zone nodale : 𝑆𝑡 ≤ min( 4 ; 12ф𝑙 𝑚𝑖𝑛 )
40
𝑆𝑡 ≤ min( ; 12 × 1,2 )
4

𝑆𝑡 ≤ min( 10 ; 14,4 )

𝑆𝑡 ≤ 10 𝑐𝑚

-Dans la zone courante: 𝑆𝑡 ≤ 2

𝑆𝑡 ≤ 20 𝑐𝑚
On obtient l’espacement suivant :

 En zone nodale (sur une distance 2h=80cm) : 𝑆𝑡 = 10 𝑐𝑚


 En zone courante : 𝑆𝑡 = 20 𝑐𝑚

Quantité d’armature minimale :

𝐴𝑡 ≥ 0,003 × 𝑆𝑡 × 𝑏

 En zone nodale : 𝐴𝑡 𝑚𝑖𝑛 = 0,9 𝑐𝑚² < 𝐴𝑡 = 2,01 𝑐𝑚²


 En zone courante : 𝐴𝑡 𝑚𝑖𝑛 = 1,8 𝑐𝑚² < 𝐴𝑡 = 2,01 𝑐𝑚²
La quantité minimale d’armatures transversales est respectée.

70
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

Croquis de ferraillage :

Figure IV-5 : Croquis de ferraillage de la poutre palier

IV.4. L’acrotère :
L’acrotère est un élément secondaire en béton armé exposé aux intempéries dont la réalisation est
indispensable pour la sécurité du personnel et la protection de l’étanchéité contre l’infiltration des eaux
pluviales.

Ferraillage :

 Armatures longitudinales :

D’après l’article B-5-3-1 du BAEL 91, la section des armatures longitudinales minimales As dans les
éléments exposés aux intempéries pour ft28 < 2,4 MPa est :

𝐴𝑠 ≥ 25 % 𝐵
B : section du béton.
𝐴𝑠 ≥ 0,0025 × 50 × 10 𝐴𝑠 ≥ 1,25 𝑐𝑚²

On prend: (3T8 ;𝑺𝒕 = 𝟐𝟓 𝒄𝒎)

 Armatures de répartition :

𝐴𝑟 = 𝐴𝑠 /4 = 2,51/4 𝐴𝑟 = 0,126 𝑐𝑚²/𝑚𝑙


On prend : (T8 ;𝑺𝒕 = 𝟐𝟓 𝒄𝒎 )

71
Chapitre IV Ferraillage des éléments secondaires 2017

Schémas de ferraillage :

Figure IV-6 : Croquis de ferraillage de l’acrotère

Conclusion

La charge d’exploitation Q (due à la main courante) est donc plus prépondérante que l’action de la force
due au séisme

72
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017

CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES
V-1-Introduction :
Le contreventement d’un édifice est l’ensemble des éléments structuraux qui concourent à la résistance aux
actions autres que gravitaires, en générale horizontales telles que le vent, le séisme ou la poussée des terres.
Le contreventement de notre structure est assuré par des voiles porteurs.
Nous déterminerons, dans ce qui suit, les caractéristiques géométriques indispensables à l’étude de la
structure, telle que «l’inertie des voiles, centre de torsion et centre de masse ».

Figure V-1 : Disposition des voiles

73
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017

V-2-Calcul des inerties des voiles :

V-2-1-les voiles longitudinaux :


Les voiles longitudinaux sont les voiles dont la longueur ˝l˝ est parallèle a l’axe x. ils ont une inertie Iy par
rapport à l’axe passant par leur centre de gravité et parallèle à l’axe y.

le 3 Y
Ix = = 0 e << l
12

el3 X
Iy =
12
e

l
Figure V-2 : Voile suivant le sens «x-x»
Tableau V-1 : Caractéristiques des voiles longitudinal

Voiles e [m] l [m] Iy [m4]


V11-V12-V41-V42 0.2 3.35 0.63

V21-V24-V31-V34 0.2 2.7 0.33

V22-V23-V32-V33 0.2 4.6 1.62

∑ 𝑰𝒀 = 𝟏𝟎. 𝟑𝟐𝒎𝟒

74
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017

V-2-2-Les voiles transversaux :


Les voiles transversaux sont les voiles dont la longueur ˝l˝ est parallèle a l’axe y. ils ont une inertie Ix par
rapport a l’axe passant par leur centre de gravité et parallèle à l’axe x.

el 3 Y
Ix =
12

le 3
Iy = =0 e << l
12

l X

Figure V-3 : Voile


e suivant le sens «y-y»

Tableau V-2 : Caractéristiques des voiles transversal


voiles e [m] l [m] Ix [m4]
V51-V54-V81-V84 0.2 4.35 1.37
V52-V53 0.2 2.4 0.23
V61-V62-V63-V64-V71-V72-V73-V74 0.2 4.8 1.84
V82-V83 0.2 4.35 0.23

∑ 𝑰𝒙 = 𝟐𝟏. 𝟏𝟐𝒎𝟒

V-3-Calcul des coordonnées de centre de torsion :


Le centre de torsion est le centre de gravité des inerties des refends, il est défini par :
Ω (X c ; Yc ) .
 I xi . X i
XC 
 I xi
 I yi .Yi
YC 
 I yi

75
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017

o Sens longitudinal «x-x» :

Tableau V-3 : Coordonnée de centre de torsion sens «x-x»

Voile Iyi [m4] Yi [m] Iyi*Yi [m5]


V11 0,627 16,5 10,34

V12 0,627 16,5 10,34

V21 0,328 12 3,937

V22 1,622 12 19,47

V23 1,622 12 19,47

V24 0,328 12 3,937

V31 0,328 8,7 2,854

V32 1,622 8,7 14,11

V33 1,622 8,7 14,11

V34 0,328 8,7 2,854

V41 0,627 4,2 2,632

V42 0,627 4,2 2,632

106.7
∑ 10,32 /

106.7
Donc : 𝑌𝑐 = 10.32 ⟹ 𝑌𝑐 = 10.35 𝑚

76
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017

o Sens transversal «y-y» :

Tableau V-4 : Coordonnée de centre de torsion sens «y-y»

Voile Ixi [m4] Xi [m] Ixi*Xi [m5]


V51 1,372 2,55 3,498

V52 0,230 9,6 2,212

V53 0,230 18,55 4,274

V54 1,372 25,6 35,12

V61 1,843 0,15 0,276

V62 1,843 11,7 21,57

V63 1,843 16,45 30,32

V64 1,843 28 51,61

V71 1,843 0,15 0,276

V72 1,843 11,7 21,57

V73 1,843 16,45 30,32

V74 1,843 28 51,61

V81 1,372 2,55 3,498

V82 0,230 9,6 2,212

V83 0,230 18,55 4,274

V84 1,372 25,6 35,12

somme 21,12 / 297.75

297.95
Donc :𝑋𝑐 = ⇒ 𝑋𝑐 = 14.07𝑚
21.12

Les coordonnées de centre de torsion


Xc=14.07m Yc=10.35m

77
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017

V-4-Calcul de centre de masse "G" :

Etant donné que l’effort du séisme sur un bâtiment est modélisé par son action sur les masses concentrées
aux différents niveaux. Nous sommes amenés à chercher la position du centre de gravité de ces masses pour
tous les niveaux. Celui-ci représente le point d’application des forces sismiques.
∑ 𝑀×𝑋𝑖
𝑋𝐺 = ∑ 𝑋𝑖
{ ∑ 𝑀×𝑌𝑖
𝑌𝐺 = ∑ 𝑌𝑖

Avec :
Mi : la masse de l’élément considéré
Xi, Yi : les coordonnées du centre de gravité de cet élément par rapport au repère « XOY »

1)-Niveau terrasse :

Tableau V-5 : Centre de masse de la terrasse

élément M [t] Xi [m] Yi [m] M*Xi [t.m] M*Yi [t.m]


10,35 6142,54 4518,5
plancher 436.57 14.07
10,35 151,5339 111,4695
poteau 1/2 10.77 14.07
10,35 482,7417 355,1085
voile 1/2 34.31 14.07
10,35 858,27 631,35
maçonnerie 61.00 14.07
10,35 1025,703 754,515
poutre 72.9 14.07
10,35 168,4179 123,8895
Potelet 1/2 11.97 14.07
10,35 283,2291 208,3455
acrotère 20.13 14.07
647,65 9112,436 6703,178

9112.436 6703.178
𝑋𝐺 = = 14.07 𝑌𝐺 = = 10.35𝑚
647.65 647.65

78
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017

2)-Niveau étage :

Tableau V-6 : Centre de masse d’étage

élément M [t] Xi [m] Yi [m] M*Xi [t.m] M*Yi [t.m]


4782,956 3497,983
plancher 339.94 14.07 10,29
303,0678 222,939
poteau 21.54 14.07 10,35
953,3832 701,316
voile 67.76 14.07 10,35
858,27 631,35
maçonnerie 61.00 14.07 10,35
1025,703 754,515
poutre 72.9 14.07 10,35
336,8358 247,779
potelet 23.94 14.07 10,35
77,5257 77,4155
escalier 5.51 14.07 14,05

39 8337,741 6133,297
∑ 592.59
8337.741
𝑋𝐺 = = 14.07𝑚
592.59
6133.297
𝑌𝐺 = = 10.35 𝑚
592.59

V-5-Calcul des excentricités :

a)-Excentricité calculée :

L’excentricité est la distance entre le centre de masse et le centre de torsion, ses composantes selon les axes
X et Y sont données par :

ex  X C  X G eY  YC  YG

Nous effectuons le calcul des composantes de l’excentricité pour tous les niveaux au-dessus du niveau du
sol :

Tableau V-7 : Excentricité calculée

Xc [m] XG [m] ex [m] Yc [m] YG [m] ey [m]


Niveaux au1ér 8éme
étage 14,07 14,07 0,00 10,35 10,35 0,00
Niveau terrasse 14,07 14,75 0,00 10,35 10,35 0,00

79
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017

b)-Excentricité réglementaire :

D’après l’article 4-2-7 du RPA99/Ver 2003 l’excentricité forfaitaire à prendre en compte à chaque niveau
est égal à 5% de la plus grande dimension en plan du niveau considéré ; puisque notre structure est régulière
en élévation l’excentricité forfaitaire sera la même
efor = 5%L

Avec Lx = 28.14 m a tous les niveaux

Et Ly = 23.70 m a tous les niveaux

eforx =1,407 m

efory =1,185 m

c)-Excentricité a adopté :

Le RPA99/Ver2003 exige de prendre une excentricité par rapport au centre de torsion égale au maximum
entre l’excentricité calculée à chaque niveau considéré et l’excentricité forfaitaire de ce même niveau.

e adopx=max (e cal ; e reg) = 1,407 m

e adopy=max (e cal ; e reg) = 1,185 m

V-6-Calcul de l’inertie polaire :

L’inertie polaire permet la distribution des efforts dus à l’excentricité des voiles, elle est donnée par la
formule :

𝐸𝐼𝑤 = 𝐸 (∑ 𝐼𝑦 (𝑑𝑦 )2 + ∑ 𝐼𝑥 (𝑑𝑥 )2 )

dx : Distance d’un refend transversal à l’axe(OY)⇒ 𝑑𝑥 = 𝑋𝑖 − 𝑋𝑐 .


dy : Distance d’un refend longitudinal à l’axe(OX)⇒ 𝑑𝑦 = 𝑌𝑖 − 𝑌𝑐 .
o Sens longitudinal «y-y» :

80
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017

Tableau V-8 : Inertie polaire sens «y-y»

Voile Iy [m4] Y [m] Yc [m] dy [m] Iy *dy2


V51 1,372 2,55 14,07 -11,52 182,063

V52 0,230 9,6 14,07 -4,47 4,6036

V53 0,230 18,55 14,07 4,47 4,62422

V54 1,372 25,6 14,07 11,52 182,379

V61 1,843 0,15 14,07 -13,92 357,15

V62 1,843 11,7 14,07 -2,38 10,3531

V63 1,843 16,45 14,07 2,38 10,4406

V64 1,843 28 14,07 13,92 357,664

V71 1,843 0,15 14,07 -13,92 357,15

V72 1,843 11,7 14,07 -2,38 10,3531

V73 1,843 16,45 14,07 2,38 10,4406

V74 1,843 28 14,07 13,92 357,664

V81 1,372 2,55 14,07 -11,52 182,063

V82 0,230 9,6 14,07 -4,47 4,6036

V83 0,230 18,55 14,07 4,47 4,62422

V84 1,372 25,6 14,07 11,52 182,379

∑ 21,12 2218,55

81
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017

o Sens transversal «x-x» :


Tableau V-9 : Inertie polaire sens «x-x»

Voile Iy [m4] Y [m] Yc [m] dy [m] Iy *dy2


V11 0,627 16,5 10,35 6,15 23,699

V12 0,627 16,5 10,35 6,15 23,699

V21 0,328 12 10,35 1,65 0,893

V22 1,622 12 10,35 1,65 4,417

V23 1,622 12 10,35 1,65 4,417

V24 0,328 12 10,35 1,65 0,893

V31 0,328 8,7 10,35 -1,65 0,893

V32 1,622 8,7 10,35 -1,65 4,417

V33 1,622 8,7 10,35 -1,65 4,417

V34 0,328 8,7 10,35 -1,65 0,893

V41 0,627 4,2 10,35 -6,15 23,699

V42 0,627 4,2 10,35 -6,15 23,699

∑ 15,262 116,04

𝑰𝒘 = 116.04 + 2218,55 = 𝟐𝟑𝟑𝟒. 𝟓𝟗𝐦𝟔

82
Chapitre V Caractéristiques géométriques 2017

V-7-Calcul du poids de la structure :


Wterrasse=Wacrotère+Wplancher+W1/2poteau+W1/2voile+Wpoutre+Wch. sur poutre+Wmaç+Wbalcon

+20%Qplancher×Splancher

Wec= Wplancher+Wpoteau+Wvoile+Wpoutre+Wch/poutre+Wmaç+Wbalcon+Wescalier

+20%Qplancher×Splancher+20%Qbalcon×Sbalcon+20%Qescalier×Sescalier

Tableau V-10 : Masse par niveaux

Niveau terrasse 8eme 7eme à 1er


Acrotère [t] 20.13 / /
Plancher [t] 436.57 352.37 255,51
poteau [t] 10.77 21.54 24,786
voile [t] 34.31 67.76 140,97
Poutre [t] 72.9 72.9 81,57
Charge/poutre 28.23 14.52 8,062
Maçonnerie[t] 30.5 61.00 21,5
Escalier [t] / 5.51 10,54
potelet 11.97 23.94 5,37
0.2*Wq 11,09 15.90 11,53
Ascenseur 2 / /
658,47 635.44 640.95
M [t]

M9=658.47t h= 27,54m
M8= 635.44t h= 24,48m
M7= 640.95t h= 21,42m
M6= 640.95t h= 18,36m
M5= 640.95t h= 15,3m
M4= 640.95t h= 12,24m
M3=640.95t h= 9,18m
M2= 640.95t h= 6,12m
M1= 640.95t h= 3,06m

Figure V-4 : Les masses concentrées pour chaque niveau

83
Chapitre VI Etude dynamique 2017

ETUDE DYNAMIQUE
VI-1-Introduction :
Toutes les structures sont susceptibles d’être soumises pendant leur durée de vie à des
chargements variables dans le temps. Ces actions peuvent être dues au vent, séisme ou aux
vibrations des machines, ce qui signifie que le calcul sous l’effet des chargements statiques parait
insuffisant, d’où la nécessité d’une étude dynamique qui nous permet de déterminer les
caractéristiques dynamiques d’une structure afin de prévoir son comportement (déplacement et
période) sous l’effet du séisme.

 But de l’étude dynamique :

Le but de l’étude dynamique est de définir les modes propres de vibration de la structure, afin
d’arriver à en examiner le comportement, cela nous permet de calculer les efforts et les
déplacements maximums sous l’effet d’une force sismique.

L’objectif est d’arriver à dimensionner les éléments de résistance pour assurer la sécurité de
l’ensemble de l’ouvrage.

L’étude dynamique d’une structure telle qu’elle se présente réellement, est souvent très complexe
et demande un calcul très fastidieux voire impossible. C’est pour cette raison qu’on fait souvent
appel à des modélisations qui permettent de simplifier suffisamment le problème pour pouvoir
l’analyser.

 Effet du séisme :

L’excitation sismique provoque une accélération dynamique au niveau du sol, de ce fait il y a


création d’accélération affectant les masses de la structure liée au sol qui produisent des forces
d’inertie opposées à ces mêmes accélérations.

- l’effet d’un séisme est assimilable à une oscillation libre.

VI-2-Modélisation de la structure :
Les bâtiments, en générales, qui représentent une symétrie et une régularité en plan et en
élévation, sont modélises par un modèle discontinu « modèle brochète », ce dernier est caractérisé
par la simulation d’un bâtiment de trois dimensions a une seule dimension, dont les masses
représentant les planchers sont concentrées. Et l’ensemble de poteaux et voiles son modélises par
une poutre verticale.
La modélisation de la structure prend en compte deux paramètres :
 Le respect de la position du centre de gravité des masses et de leur répartition dans la
structure.
 La rigidité des éléments.

La modélisation de notre structure sera représentée par une console verticale flexible rigidement
encastrée à la base, où les masses sont concentrées d’une manière ponctuelle au niveau des
planchers.

84
Chapitre VI Etude dynamique 2017

Ainsi nous considérons ces planchers comme étant indéformables dans leurs plans d’où la
possibilité de leur schématisation par une seule masse.
Nous obtenons ainsi un modèle à 9 masses concentrées. Chaque masse a un degré de liberté qui
est le déplacement horizontal.

M1= 640.95t h= 27,54m


M2= 640.95t h= 24,48m
M3= 640.95t h= 21,42m
M4= 640.95t h= 18,36m
M5= 640.95t h= 15,30m
M6= 640.95 h= 12,24m
M7= 640.95t t h= 9,18m
M8= 635.44t h= 6,12m
M9= 658.47t h= 3,06m

Figure VI-1 : Modélisation des poids de la structure

VI-3-Formulation d’un problème dynamique :


Les caractéristiques physiques essentielles d’une structure soumise à des charges de nature
dynamiques sont :

- la masse (m).
- les propriétés élastiques (souplesse ou rigidité K).
- le mécanisme de dissipation d’énergie (amortissement C).
- la source extérieure d’excitation.
Le modèle le plus simple pour illustrer ceci, est le système à un degré de liberté suivant :

1) Système à un degré de liberté 1ddl :

Ce modèle est caractérisé par une masse (m), et un amortisseur (c), il possède un seul
déplacement qui est le déplacement horizontal de masse.

F(t) X(t)
m

X(t)
k c
F(t) k
m =
c

Figure VI-2 : Système à un degré de liberté

85
Chapitre VI Etude dynamique 2017

L’équation d’équilibre dynamique est :

𝑭𝒌 (𝒕) + 𝑭𝒄 (𝒕) + 𝑭𝑰 (𝒕) = 𝑭(𝒕) …………(1)

Où :
𝐹𝑘 (𝑡) : Force de rappel élastique.
𝐹𝑐 (𝑡) : Force d’amortissement.
𝐹𝐼 (𝑡) : Force d’inertie.
𝐹(𝑡) : Force d’excitation. FK(t) FI(t)
F(t)
Avec : FC(t)
𝐹𝑘 (𝑡) = 𝑘 × 𝑥(𝑡)
𝐹𝑐 (𝑡) = 𝑐 × 𝑥̇ (𝑡)
𝐹𝐼 (𝑡) = 𝑚 × 𝑥̈ (𝑡)

𝑘: Rigidité.
𝑐 : Amortissement.
𝑚 : Masse.

𝒙(𝒕), 𝒙̇ (𝒕), 𝒙̈ (𝒕) : Déplacement, vitesse et accélération

L’équation (1) devient :

𝒌 𝒙(𝒕) + 𝒄 𝒙̇ (𝒕) + 𝒎𝒙̈ (𝒕) = 𝑭(𝒕)…………(2)

En divisent l’équation (2) par (m) :

𝒌 𝒄 𝑭(𝒕)
𝒙(𝒕) + 𝒙̇ (𝒕) + 𝒙̈ (𝒕) = …………(3)
𝒎 𝒎 𝒎

2) Pour un système à plusieurs degrés de liberté (n ddl) :

L’équation (2) s’écrit sous la forme :

[𝑲] {𝒙(𝒕)} + [𝑪]{𝒙̇ (𝒕)} + [𝑴]{𝒙̈ (𝒕)} = {𝑭(𝒕)} …………(4)

Où :
[K] ; [C] ; [M] : matrices rigidité, amortissement et masse.

Fn(t) Xn(t)
mn
F2(t)
m2
F1(t) X1(t) F2(t) Fn(t)
X2(t) Xn(t)
k1 k2 kn F1(t)
m1
m1 m2 mn
c1 c2 cn

Figure VI-3 : Système à plusieurs degrés de liberté

86
Chapitre VI Etude dynamique 2017

VI-4-Méthodes de calcul :
La résolution de système d’équations différentielles peut être effectuée par deux méthodes :

 Méthode exacte.
 Méthodes itérative.

VI-4-1-Méthode exacte :
a- Système d’équation :
On considère un système à « n » degrés de liberté en vibration forcée et amortie, le système
d’équations d’équilibre s’écrit :

[𝑲] {𝒙(𝒕)} + [𝑪] {𝒙̇ (𝒕)} + [𝑴] {𝒙̈ (𝒕)} = {𝑭(𝒕)} …………(5)

Pour résoudre ce système, on doit d’abord calcules les pulsations et vecteurs propres.

b- Détermination des pulsations et des vecteurs propres :


Pour cela on considère un système libre, non amorti.
 Libre : car les caractéristiques du système sont indépendantes de l’excitation extérieure.
 Non amorti : car l’amortissement n’a pas une grande influence, comme démontrer dans
ce qui suit.

Considérons tout d’abord le système libre suivant :

[𝑲] {𝒙(𝒕)} + [𝑪] {𝒙̇ (𝒕)} + [𝑴] {𝒙̈ (𝒕)} = {𝟎} …………(6)

Les calculs seront développés sur un système à un degré de liberté, nous aboutirons donc à
l’équation (2) qui devient :

mr² + Cr + k = 0
Donc:
Δ = C² - 4 km
−𝒄±√𝒄𝟐 −𝟒𝒌𝒎
Les racines sont : 𝒓𝟏,𝟐 =
𝟐𝒎

Ainsi, la nature de la réponse dépend de la nature des racines de l’équation caractéristique :

 Δ=0:

C² - 4 km = 0 d’où : C = 2mω
𝐤
Avec : 𝛚 = √
𝐦
On définit alors l’amortissement critique « Cc », donné par : Cc = 2mω

87
Chapitre VI Etude dynamique 2017

 Δ>0:

C² - 4 km > 0 donc : C > Cc


Nous sommes dans le cas d’un amortissement dit : sur critique.

 Δ<0:

C²- 4 km < 0 donc : C < Cc


L’amortissement dans ce cas est : sous critique.
𝐂
On définit le facteur d’amortissement «ζ » ; donné par : ζ= 𝑪 , pour le quel correspond le
𝒄

pseudo pulsation « 𝝎𝑫 » tel que : 𝝎𝑫 = 𝝎√𝟏 − 𝝃²


En génie civil ζ < 20%, d’où l’amortissement est sous critique.
Dans les cas les plus courants : ζ = 10%, ce qui donne :
𝜔𝐷 = 𝜔√1 − 𝜉² = 𝜔√1 − 0,01² = 0,995𝜔

On aboutit donc à : 𝝎𝑫 ≈ 𝝎
C’est pour cela que nous considérons le système non amorti.
Ainsi, le système d’équation d’équilibre s’écrit :

[𝑲] {𝒙(𝒕)} + [𝑴] {𝒙̈ (𝒕)} = {𝟎} …………(7)

On cherche une solution de la forme : {𝒙(𝒕)} = {𝚽} 𝐬𝐢𝐧(𝝎𝒕)


D’où : {𝒙̇ (𝒕)} = 𝝎 {𝚽}𝐜𝐨𝐬(𝝎𝒕) 𝒆𝒕 {𝒙̈ (𝒕)} = −𝝎² {𝚽} 𝐬𝐢𝐧(𝝎𝒕)

En substituant ces expressions dans (7) on aura :


[𝑲] {Ф}𝒔𝒊𝒏 (𝝎𝒕) + [𝑴] (– 𝝎𝟐 {𝜱} 𝒔𝒊𝒏(𝝎𝒕)) = {𝟎} …………(8)

Or : -1< 𝐬𝐢𝐧(𝝎𝒕) < 1 donc : {Ф}([𝑲] − 𝝎𝟐[𝑴] ) = {𝟎} …………(9)


A part la solution triviale {Ф} = {𝟎}, on cherche d’autres solutions.

-Détermination des pulsations propres :

Elles sont données par l’équation :

𝑫𝒆𝒕([𝑲] − 𝝎𝟐 [𝑴]) = 𝟎 …………(10) ; Polynôme de degré n.

Les solutions de ce polynôme sont les pulsations propres (vecteurs propres) du système 𝝎𝒊 , elles
sont classées dans un ordre croissant : 𝝎𝟏 < 𝝎𝟐 < …. < 𝝎𝒊 < 𝝎𝒏

88
Chapitre VI Etude dynamique 2017

- Détermination des vecteurs propres :

A chaque pulsation propre 𝝎𝒊 correspond un vecteur propre {Ф𝒊 }.


Pour déterminer {Ф𝒊 }, on fixe l’une de ses composantes (généralement prise égale à 1) et on
calcul les autres grâce à l’équation (9).
Les vecteurs propres obtenus, sont assemblés dans une matrice [Ф] dite : matrice modale.

c- Calcul de la réponse :
Pour calculer les réponses xi(t), on doit découpler le système :
[𝐊] {𝒙(𝒕)} + [𝐌] {𝒙̈ (𝒕)} = {𝐅(𝒕)} …………(11)

L’équation (11) peut encore s’écrire sous la forme :

[𝚽]𝒕 [𝐌][𝚽]. [𝚽]−𝟏 {𝒙̈ (𝒕)} + [𝚽]𝒕 [𝐊][𝚽]. [𝚽]−𝟏 {𝒙(𝒕)} = [𝚽]𝒕 . {𝐅(𝒕)} …………(12)

En posant :

[𝐊 𝐩 ] = [𝚽]𝐭 [𝐊][𝚽]
[𝐌𝐩 ] = [𝚽]𝐭 𝐌[𝚽]
{𝐱̈ 𝐏 (𝐭)} = [𝚽]−𝟏 {𝐱̈ (𝐭)}
{𝐱 𝐏 (𝐭)} = [𝚽]−𝟏 {𝐱(𝐭)}
{𝐅𝐏 (𝐭)} = [𝚽]𝐭 {𝐅(𝐭)}

Tel que : [𝐊 𝐩 ] et [𝐌𝐩 ] sont des matrices diagonales.

On obtient le système suivant :

[𝐌𝐏 ]{𝒙̈ 𝒑 (𝒕)} + [𝐊 𝐏 ]{𝒙𝒑 (𝒕)} = {𝐅𝐏 (𝒕)} …………(13)

Ainsi nous passons des coordonnées réelles aux coordonnées modales, d’où l’indice « p ».
Le système (13) peut être développé comme suit :

𝐌𝐏𝟏 𝒙̈ 𝐏𝟏 (𝐭) + 𝐊 𝐏𝟐 𝒙𝐏𝟏 (𝐭) = 𝐅𝐏𝟏 (𝐭)


𝐌𝐏𝟏 𝒙̈ 𝐏𝟏 (𝐭) + 𝐊 𝐏𝟐 𝒙𝐏𝟏 (𝐭) = 𝐅𝐏𝟏 (𝐭) n équations à 1 ddl chacune

𝐌𝐏𝟏 𝒙̈ 𝐏𝟏 + 𝐊 𝐏𝟐 𝒙𝐏𝟏 (𝐭) = 𝐅𝐏𝟏 (𝐭)
(𝐭)

89
Chapitre VI Etude dynamique 2017

mpn
kpn

mp3
kp3
mp2
kp2
mp1 + + + ……... +
kp1

Une fois le vecteur {xp(t)} déterminé, on passe aux coordonnées réelles tel que :
{x (t)} = [Ф] {xp(t)}

Les étapes de calcul précédentes sont d’autant plus longues et laborieuses à exécuter que le
nombre de ddl est élevé, d’où l’utilité des méthodes approchées.

VI-4-2-Méthodes approchées :
Ces méthodes permettent de déterminer les caractéristiques dynamiques des structures, à savoir :
pulsations et vecteurs propres. Parmi ces méthodes, on peut citer :

 La méthode de : « VIANELLO – STODOLA ».


 La méthode de : « Lord RAYLEIGH ».
 La méthode de : « HOLZER ».
 La méthode de : « JACOBI ».

On utilisera la méthode de : « VIANELLO – STODOLA » car étant la mieux adaptée à notre


structure, en raison de sa précision et sa simplicité.

a- Principe de la méthode :

La méthode de STODOLA est basée sur le calcul itératif ; elle consiste à faire une hypothèse
initiale sur l’allure du mode recherché et de l’améliorer par itérations successives jusqu'à
l’obtention d’une approximation satisfaisante du mode.
Les valeurs des vecteurs propres sont exprimées par le système d’équations suivant:

([𝐊] – 𝛚𝟐𝐢 [𝐌]){ 𝚽𝐢 } = {𝟎} …………(A)

En multipliant (A) par [𝑲]−𝟏 = [𝑺] qui est la matrice de flexibilité « souplesse », on obtient :

([𝐈] – 𝛚𝟐𝐢 [𝐒] [𝐌]){ 𝚽𝐢 } = {𝟎} ………… (B)

𝟏
On multipliant (B) par (− ) on aura : [𝐒] [𝐌]{ 𝚽𝐢 } = 𝛌𝐢 { 𝚽𝐢 }
𝛚𝟐𝐢
𝟏
𝛌𝐢 =
𝛚𝟐𝐢
b: Le système d’équations devient : [𝐃]{ 𝚽𝐢 } = 𝛌𝐢 { 𝚽𝐢 }
90
Chapitre VI Etude dynamique 2017

[𝐒] [𝐌] = [𝐃]

b- Etapes de calcul :

 Détermination de la matrice masse [M].


 Détermination de la matrice de souplesse (de flexibilité) [S].
 Détermination de la matrice dynamique [D], tel que : [D] = [S] [M].
 Calcul des modes propres.
 Calcul des coefficients de participation α.

 Détermination de la matrice masse [M]:


C’est une matrice diagonale telle que :

𝑚𝑖𝑖 : Masse du plancher considéré.


𝑚𝑖𝑗 = 0

M1 0 0 0 0 0 0 0 0 
 0 M2 0 0 0 0 0 0 0 

 0 0 M3 0 0 0 0 0 0 
  En [t]
 0 0 0 M4 0 0 0 0 0 
M    0 0 0 0 M5 0 0 0 0 
 
 0 0 0 0 0 M6 0 0 0 
 0 0 0 0 0 0 M7 0 0 
 
 0 0 0 0 0 0 0 M8 0 
 0 M 9 
 0 0 0 0 0 0 0

 Détermination de la matrice de souplesse [S]:


La matrice de flexibilité ou de souplesse est une matrice symétrique composée des termes 𝛿𝑖𝑗 qui
est le déplacement du nœud i provoqué par une force unitaire appliquée au niveau j.
Les termes 𝛿𝑖𝑗 sont calculés par la méthode des forces théorème de "MAXWELL- MOHR".

h Mi Mj h Ti Tj
δij = δM T
ij + δij = ∫0 dx + ∫0 dx
EI G.Sr
Avec:
𝛿𝑖𝑗 : Déplacement du point « i » causé par une force unitaire appliquée en j.
𝛿𝑖𝑗𝑀 : Déplacement dû au moment fléchissant.
δTij : Déplacement dû à l’effort tranchant.
Sr : Surface réduite de la somme des surfaces des voiles=5/6 ×S.

Dans notre cas on a des voiles élancés donc les voiles travaillent en flexion, on peut négliger la
contribution de l’effort tranchant dans le calcul des coefficients de souplesses.

91
Chapitre VI Etude dynamique 2017

On obtient par cette simplification : 𝜹𝒊𝒋 = (𝜹𝒊𝒋 )𝒇𝒍𝒆𝒙𝒊𝒐𝒏

 Détermination de la matrice dynamique [D]: [𝑺] × [𝑴] = [𝑫]

 Calcul des modes propres :

- Détermination du mode fondamental :


1er itération :
(𝟏)
- On Choisit la 1er approximation du 1er mode soit {𝚽𝟏 }.
(𝟏)
- On calcul {𝐲}(𝟏) = [𝐃]{𝚽𝟏 } .
(𝟏)
- On Pose 𝛌𝟏 égale l’un de composant de vecteur {𝒚}.

2ème itération :
(𝟏) (𝟐)
- On divise {𝐲}(𝟏) sur 𝛌𝟏 soit {𝚽𝟏 }.
(𝟐)
- On calcul {𝐲}(𝟐) = [𝐃]{𝚽𝟏 }
(𝟐)
- 𝛌𝟏 égale l’un de composant de vecteur {𝒚} « soit la même ligne que le premier choix ».

nième itération :
(𝒏) {𝐲}(𝐧−𝟏)
{𝚽𝟏 } = (𝒏−𝟏) {𝐲}(𝐧) = [𝐃]{𝚽𝟏(𝒏) }
𝛌𝟏
(𝒏) (𝒏−𝟏)
On s’arrête les itérations lorsque {𝚽𝟏 } = {𝚽𝟏 }.
(𝒏)
Donc {𝚽𝟏 } Sera le vecteur propre du1er mode.
𝟏
La pulsation du premier mode : 𝝎𝟏 = √ (𝒏)
𝝀 𝟏
𝟐𝛑
La période de vibration :𝐓𝟏 = 𝛚
𝟏

- Détermination du deuxième mode :


Pour que la procédure converge vers le 2ème mode, on doit supprimer le 1er mode (qui est
dominant) pour cela on introduit la matrice de balayage [T] et on résoudre le système.

[𝐃𝟏 ]{ 𝚽𝟐 } = 𝛌𝟐 { 𝚽𝟐 } Avec [𝐃𝟏 ] = [𝐃] × [𝐓]

[T]: Matrice de passage du 1er mode.

 0 a12 a13  a1n 


 
 0 1 0  0
 n1mn
T     0 1  0 Avec a1n  …….. n  2
  11m1
    1 0
 1 
 0 0 0 0

On procède de la même manière que pour le 1er mode jusqu'à convergence.


(𝒏)
{𝚽𝟐 }Sera le vecteur propre du 2ème mode.

92
Chapitre VI Etude dynamique 2017

𝟏
La pulsation du 2éme mode : 𝝎𝟐 = √ (𝒏)
𝝀𝟐
𝟐𝛑
La période de vibration : 𝐓𝟐 = 𝛚
𝟐

- Détermination du troisième mode :


Pour converger vers le 3éme mode, nous devrons éliminer le 1er et le 2éme mode pour cela on
introduit la matrice de balayage [T'] et on résoudre le système.

Donc : [𝐃𝟐 ]{ 𝚽𝟑 } = 𝛌𝟑 { 𝚽𝟑 } avec [𝐃𝟐 ] = [𝐃𝟏 ] × [𝐓′]

T  : Matrice de passage du 2eme mode.


 1 0   0
 0 0 b23  b2 n 
  mn (1.1 .n.2  12 .n1 )
T      1  0  Avec b2 n  …….. n  3
  m2 (1.1 .22  1.2 .2.1 )
    1 0
 0 0 0 0 1 

Les mêmes étapes à suivre que les deux premiers modes jusqu'à convergence.
(𝒏)
{𝚽𝟑 } Sera le vecteur propre du 3ème mode.
𝟏
La pulsation du 3éme mode : 𝝎𝟑 = √ (𝒏)
𝝀𝟑
𝟐𝛑
La période de vibration : 𝐓𝟑 = 𝛚
𝟑

 Calcul du coefficient de participation modale αi :


Le coefficient de participation α, correspond à un mode de vibration propre, il définit le taux
d’énergie absorbée durant ce mode, il est donné par la formule suivante :

(∑𝑚𝑘 Φ𝑘𝑖 )² 1
𝛼𝑖 =
(∑𝑛
𝑘=1 𝑚𝑘 Φ𝑘𝑖 ²) ∑𝑘 𝑚𝑘

D’après l’article 4.3.4 du RPA99/Ver2003 : le nombre de modes de vibration à retenir doit être
tel que la somme des masses modales effectives pour les modes retenus soit au moins égale à
90% de la masse totale de la structure et que tous les modes ayant une masse modale supérieur
ou égale à 5% sont pris en compte .
Le nombre minimal de modes à prendre est 3 dans chaque direction considérée.

 Σ  i  90%.

93
Chapitre VI Etude dynamique 2017

VI-5-Application :

1- Matrice masse :

C’est une matrice diagonale de dimensions 9×9 dont les éléments sont les différentes masses
revenant à chaque niveau de la structure et qui ont été déterminés précédemment dans le chapitre
« caractéristiques géométriques ».

640.95 0 0 0 0 0 0 0 0 
 0 640.95 0 0 0 0 0 0 0 

 0 0 640.95 0 0 0 0 0 0 
 
 0 0 0 640.95 0 0 0 0 0 
M    0 0 0 0 640.95 0 0 0 0  En[t]
 
 0 0 0 0 0 640.95 0 0 0 
 0 0 0 0 0 0 640.95 0 0 
 
 0 0 0 0 0 0 0 635.44 0 
 0 658.47
 0 0 0 0 0 0 0

2- Matrice de souplesse :

C’est une matrice symétrique dont les termes sont notés « 𝜹𝒊𝒋 »
Pour la détermination de la matrice de souplesse, nous avons les données suivantes :

 Sens longitudinal x-x :


𝐼𝑦 = 10.32 𝑚4
𝐸 = 32164200 𝐾𝑁/𝑚2
ℎ𝑒 = 3,06 𝑚

94
Chapitre VI Etude dynamique 2017

0,02877 0,0719 0,1151 0,2014 0,2446 0,2877 0,3309 0,3741 0,02877

0,0719 0,2302 0,4028 0,7481 0,9207 1,0934 1,266 1,4387 0,0719

0,1151 0,4028 0,7769 1,5538 1,9422 2,3306 2,7191 3,1075 0,1151

0,1583 0,5755 1,1653 2,5321 3,2226 3,9132 4,6037 5,2943 0,1583

0,2014 0,7481 1,5538 3,5967 4,5767 5,7547 6,8337 7,9127 0,2014


[S]= ×10-6
0,2446 0,9207 1,9422 4,6757 6,215 7,7688 9,3226 10,876 0,2446
[m/KN]
0,2877 1,0934 2,3306 5,7547 7,7688 9,8693 11,984 14,099 0,2877

0,3309 1,266 2,7191 6,8337 9,3226 11,984 14,732 17,494 0,3309

0,3741 1,4387 3,1075 7,9127 10,876 14,099 17,494 20,976 0,3741

 Sens transversal y-y :


𝐼𝑥 = 21,12 𝑚4
𝐸 = 32164200 𝐾𝑁/𝑚2
ℎ𝑒 = 3,06

0,0140.0141 0,0351 0,0562 0,0773 0,0984 0,1195 0,1406 0,1617 0,1828

0,0351 0,1125 0,1968 0,2812 0,3656 0,4499 0,5343 0,6186 0,703

0,0562 0,1968 0,3796 0,5694 0,7592 0,949 1,1388 1,3286 1,5184

0,0773 0,2812 0,5694 0,8998 1,2373 1,5747 1,9121 2,2496 2,587

[S]= 0,0984 0,3656 0.7592 1,2373 1,7575 2,2847 2,8119 3,3392 3,8664 ×10-6
0,1195 0,4499 0,949 1,5747 2,2847 3,0369 3,7961 4,5553 5,3146 [m/KN]
0,1406 0,5343 1,1388 1,9121 2,8119 3,7961 4,8225 5,8559 6,8893

0,1617 0,6186 1,3286 2,2496 3,3392 4,5553 5,8559 7,1986 8,5483

0,1828 0,703 1,5184 2,587 3,8664 5,3146 6,8893 8,5483 10,25

95
Chapitre VI Etude dynamique 2017

3- La matrice dynamique [D] :

Mode 1

10,54 26,36 42,17 57,98 73,80 89,61 105,42 120,51 134,86

26,35 84,34 147,59 210,85 274,10 337,36 400,61 461,09 518,69

42,17 147,59 284,65 426,97 569,29 711,61 853,94 990,29 1120,38

57,99 210,85 426,97 674,72 927,73 1180,75 1433,77 1676,68 1908,79


[D] = ×10-6
73,80 274,10 569,29 927,73 1317,80 1713,14 2108,48 2488,83 2852,82

89,61 337,36 711,62 1180,75 1713,14 2277,16 2846,45 3395,29 3921,33

105,43 400,61 853,93 1433,77 2108,49 2846,45 3616,05 4364,62 5083,20

121,24 463,86 996,26 1686,79 2503,82 3415,74 4390,92 5365,39 6307,32

137,05 527,12 1138,58 1939,81 2899,17 3985,03 5165,79 6371,40 7562,56

Mode 2 :

-Matrice de passage

0 -3,796 -8,086 -13,571 -19,967 -27,011 -34,471 -41,902 -49,126

0 1 0 0 0 0 0 0 0

0 0 1 0 0 0 0 0 0

0 0 0 1 0 0 0 0 0
[T] =
0 0 0 0 1 0 0 0 0

0 0 0 0 0 1 0 0 0

0 0 0 0 0 0 1 0 0

0 0 0 0 0 0 0 1 0

0 0 0 0 0 0 0 0 1

96
Chapitre VI Etude dynamique 2017

-Matrice dynamique [𝑫𝟏 ] = [𝑻] × [𝑫]:

0 -13,67 -43,07 -85,09 -136,71 -195,15 -257,98 -321,23 -383,04

0 -15,71 -65,50 -146,80 -252,11 -374,49 -507,81 -643,17 -775,95

0 -12,49 -56,31 -145,28 -272,67 -427,37 -599,58 -776,57 -951,10

0 -9,29 -41,89 -112,21 -230,09 -385,52 -565,04 -753,01 -939,80


[D1] = 0 -6,07 -27,44 -73,79 -155,77 -280,27 -435,42 -603,47 -772,61 ×10-6

0 -2,85 -12,98 -35,37 -76,17 -143,39 -242,54 -359,62 -480,94

0 0,37 1,48 3,04 3,42 -1,24 -18,04 -52,89 -95,91

0 3,59 15,94 41,46 83,01 140,91 211,73 285,28 351,37

0 6,81 30,40 79,87 162,61 283,06 441,51 628,69 829,77

Mode 3:
-Matrice de passage :

1 0 0 0 0 0 0 0 0

0 0 -4,389 -11,239 -22,100 -36,884 -54,894 -74,569 -94,545

0 0 1 0 0 0 0 0 0

0 0 0 1 0 0 0 0 0
[T’] =
0 0 0 0 1 0 0 0 0

0 0 0 0 0 1 0 0 0

0 0 0 0 0 0 1 0 0

0 0 0 0 0 0 0 1 0

0 0 0 0 0 0 0 0 1

97
Chapitre VI Etude dynamique 2017

-Matrice dynamique [𝑫𝟐 ] = [𝑻] × [𝑫𝟏 ]:

0 0 16,91 68,52 165,35 308,96 492,29 697,94 909,16

0 0 3,46 29,77 95,09 204,98 354,60 528,34 709,40

0 0 -1,48 -4,89 3,39 33,37 86,12 154,91 229,91

0 0 -1,10 -7,76 -24,69 -42,73 -54,86 -59,98 -61,11


[D2] = 0 0 -0,80 -5,58 -21,63 -56,41 -102,25 -150,89 -198,80 ×10-6

0 0 -0,47 -3,34 -13,18 -38,26 -86,08 -147,07 -211,46

0 0 -0,14 -1,10 -4,73 -14,83 -38,27 -80,38 -130,76

0 0 0,19 1,14 3,73 8,59 14,80 17,76 12,19

0 0 0,50 3,32 12,06 31,80 67,56 120,71 185,72

 Sens transversal y-y :

Mode 1 :

10,91 27,29 43,66 60,03 76,40 92,77 109,14 124,7 139,61

27,29 87,31 152,80 218,28 283,77 349,25 414,73 477,3 536,98

43,66 152,80 294,68 442,02 589,36 736,70 884,04 1025,2 1159,87

[D]= 60,03 218,28 442,02 698,50 960,44 1222,37 1484,31 1735,8 1976,08 ×10-6
76,40 283,77 589,36 960,44 1364,26 1773,53 2182,81 2576,6 2953,38

92,77 349,25 736,70 1222,37 1773,53 2357,44 2946,79 3514,9 4059,56

109,14 414,73 884,04 1484,31 2182,81 2946,79 3743,52 4518,5 5262,39

125,51 480,22 1031,38 1746,25 2592,09 3536,15 4545,70 5554,5 6529,66

141,88 545,70 1178,72 2008,19 3001,36 4125,51 5347,89 6596,0 7829,15

98
Chapitre VI Etude dynamique 2017

Mode 2 :

-Matrice de passage :

0 -3,796 -8,085 -13,570 -19,966 -27,009 -34,468 -41,898 -49,122

0 1 0 0 0 0 0 0 0

0 0 1 0 0 0 0 0 0

[T] = 0 0 0 1 0 0 0 0 0

0 0 0 0 1 0 0 0 0

0 0 0 0 0 1 0 0 0

0 0 0 0 0 0 1 0 0

0 0 0 0 0 0 0 1 0

0 0 0 0 0 0 0 0 1

-Matrice dynamique [𝑫𝟏 ] = [𝑻] × [𝑫] :

0 -14,15 -44,59 -88,08 -141,51 -202,01 -267,04 -332,52 -396,50

0 -16,27 -67,81 -151,98 -261,00 -387,70 -525,73 -665,86 -803,32

0 -12,93 -58,29 -150,39 -282,27 -442,42 -620,70 -803,93 -984,60

[D1]= 0 -9,59 -43,32 -116,07 -238,05 -398,92 -584,71 -779,26 -972,58 ×10-6
0 -6,25 -28,34 -76,28 -161,09 -289,93 -450,49 -624,41 -799,45

0 -2,92 -13,36 -36,50 -78,68 -148,20 -250,78 -371,92 -497,46

0 0,42 1,61 3,28 3,74 -1,01 -18,33 -54,34 -98,80

0 3,76 16,59 43,06 86,15 146,17 219,57 295,79 364,29

0 7,09 31,56 82,85 168,57 293,36 457,48 651,34 859,60

99
Chapitre VI Etude dynamique 2017

Mode 3:
-Matrice de passage :

1 0 0 0 0 0 0 0 0

0 0 -4,390 -11,243 -22,109 -36,901 -54,920 -74,605 -94,591

0 0 1 0 0 0 0 0 0
[T’] =
0 0 0 1 0 0 0 0 0

0 0 0 0 1 0 0 0 0

0 0 0 0 0 1 0 0 0

0 0 0 0 0 0 1 0 0

0 0 0 0 0 0 0 1 0

0 0 0 0 0 0 0 0 1

-Matrice dynamique [𝑫𝟐 ] = [𝑻] × [𝑫𝟏 ] :

0 0 17,52 70,97 171,25 320,00 509,86 722,85 941,60

0 0 3,60 30,90 98,63 212,53 367,59 547,66 735,29

0 0 -1,53 -5,04 3,57 34,66 89,34 160,62 238,34

0 0 -1,21 -8,23 -25,99 -44,99 -57,95 -63,69 -65,31


[D2] = ×10-6
0 0 -0,88 -5,97 -22,82 -59,15 -107,01 -157,82 -207,86

0 0 -0,56 -3,71 -14,19 -40,56 -90,58 -154,30 -221,54

0 0 -0,23 -1,44 -5,56 -16,52 -41,42 -85,70 -138,56

0 0 0,09 0,82 3,08 7,51 13,21 15,46 8,85

0 0 0,42 3,08 11,71 31,55 67,83 122,03 188,49

100
Chapitre VI Etude dynamique 2017

Itérations :
 Sens x-x :
 Mode 1 :

{ф1}(o) {y1}(1) {ф1}(1) {y1}(2) {ф1}(2) {y1}(3) {ф1}(3) {y1}(4) {ф1}(4) {y1}(5) {ф1}(5) {y1}(6) {ф1}(6)
1 0,000661 0,022245 0,000418 0,020076 0,000412 0,020032 0,000412 0,020031 0,000412 0,020031 0,000412 0,020031
1 0,002461 0,082788 0,001585 0,076194 0,001565 0,076048 0,001565 0,076045 0,001565 0,076045 0,001565 0,076045
1 0,005147 0,173141 0,003374 0,162226 0,003334 0,161970 0,003333 0,161964 0,003333 0,161964 0,003333 0,161964
1 0,008498 0,285881 0,005661 0,272181 0,005596 0,271842 0,005594 0,271834 0,005594 0,271834 0,005594 0,271834
1 0,012326 0,414647 0,008327 0,400334 0,008233 0,399965 0,008231 0,399955 0,008231 0,399955 0,008231 0,399955
1 0,016473 0,554142 0,011261 0,541400 0,011138 0,541061 0,011135 0,541052 0,011134 0,541052 0,011134 0,541052
1 0,020813 0,700135 0,014367 0,690727 0,014213 0,690471 0,014209 0,690465 0,014209 0,690465 0,014209 0,690465
1 0,025251 0,849456 0,017566 0,844509 0,017382 0,844372 0,017377 0,844369 0,017377 0,844369 0,017377 0,844369
1 0,029727 1 0,020800 1 0,020585 1 0,020579 1 0,020579 1 0,020579 1
λ(k) 0,029727 0,020800 0,020585 0,020579 0,020579 0,020579

 Mode 2 :

{ф2}(o) {y2}(1) {ф2}(1) {y2}(2) {ф2}(2) {y2}(3) {ф2}(3) {y2}(11) {ф2}(11) {y2}(12) {ф2}(12
1 -0,001436 -0,583074 -0,000099 -0,156478 -0,000073 -0,136378 -0,000070 -0,133934 -0,000070 -0,133934
1 -0,002782 -1,129455 -0,000307 -0,484990 -0,000232 -0,435007 -0,000222 -0,428482 -0,000222 -0,428482
1 -0,003241 -1,316176 -0,000507 -0,800013 -0,000395 -0,740326 -0,000380 -0,731877 -0,000380 -0,731877
1 -0,003037 -1,233132 -0,000614 -0,969305 -0,000494 -0,925368 -0,000477 -0,918556 -0,000477 -0,918556

1 -0,002355 -0,956195 -0,000585 -0,924099 -0,000485 -0,909092 -0,000471 -0,906348 -0,000471 -0,906348
1 -0,001354 -0,549746 -0,000415 -0,655632 -0,000356 -0,665758 -0,000346 -0,667032 -0,000346 -0,667032
1 -0,000160 -0,064872 -0,000128 -0,201816 -0,000119 -0,222147 -0,000117 -0,225298 -0,000117 -0,225298
1 0,001133 0,460181 0,000236 0,372615 0,000191 0,357965 0,000185 0,355586 0,000185 0,355586
1 0,002463 1 0,000633 1 0,000534 1 0,000519 1 0,000519 1
λ(k) 0,002463 0,000633 0,000534 0,000519 0,000519

101
Chapitre VI Etude dynamique 2017

 Mode 3 :

{ф3}(o) {y3}(1) {ф3}(1) {y3}(2) {ф3}(2) {y3}(3) {ф3}(3) {y3}(13) {ф3}(13) {y3}(14) {ф3}(14)
1 0,002659 6,306120 0,000093 0,887182 0,000036 0,485176 0,000026 0,402427 0,000026 0,402427
1 0,001926 4,566657 0,000178 1,697018 0,000088 1,172091 0,000067 1,021762 0,000067 1,021762
1 0,000501 1,188885 0,000153 1,465590 0,000096 1,272437 0,000078 1,182867 0,000078 1,182866
1 -0,000252 -0,598200 0,000051 0,488263 0,000048 0,637272 ……….. 0,000044 0,665369 0,000044 0,665369
1 -0,000536 -1,271995 -0,000057 -0,548109 -0,000024 -0,320770 -0,000016 -0,236984 -0,000016 -0,236984
1 -0,000500 -1,185411 -0,000113 -1,080182 -0,000074 -0,987502 -0,000062 -0,940611 -0,000062 -0,940611
1 -0,000270 -0,640800 -0,000093 -0,890794 -0,000071 -0,944220 -0,000063 -0,960342 -0,000063 -0,960342
1 0,000058 0,138471 -0,000010 -0,097497 -0,000013 -0,175758 -0,000014 -0,208860 -0,000014 -0,208860
1 0,000422 1 0,000105 1 0,000075 1 0,000066 1 0,000066 1
λ(k) 0,000422 0,000105 0,000075 0,000066 0,000066

 Sens y-y :
 Mode 1 :

{ф1}(o) {y1}(1) {ф1}(1) {y1}(2) {ф1}(2) {y1}(3) {ф1}(3) {y1}(4) {ф1}(4) {y1}(5) {ф1}(5) {y1}(6) {ф1}(6)
1 0,000685 0,022245 0,000432 0,020076 0,000427 0,020032 0,000427 0,020031 0,000427 0,020031 0,000427 0,020031
1 0,002548 0,082788 0,001641 0,076194 0,001621 0,076048 0,001620 0,076045 0,001620 0,076045 0,001620 0,076045
1 0,005328 0,173141 0,003493 0,162226 0,003452 0,161970 0,003451 0,161964 0,003451 0,161964 0,003451 0,161964
1 0,008798 0,285881 0,005861 0,272181 0,005793 0,271842 0,005791 0,271834 0,005791 0,271834 0,005791 0,271834
1 0,012761 0,414647 0,008621 0,400333 0,008524 0,399965 0,008521 0,399955 0,008521 0,399955 0,008521 0,399955
1 0,017053 0,554142 0,011658 0,541400 0,011530 0,541060 0,011527 0,541052 0,011527 0,541052 0,011527 0,541052
1 0,021546 0,700134 0,014874 0,690727 0,014714 0,690471 0,014710 0,690465 0,014710 0,690464 0,014710 0,690464
1 0,026141 0,849456 0,018185 0,844509 0,017994 0,844372 0,017989 0,844369 0,017989 0,844369 0,017989 0,844369
1 0,030774 1 0,021534 1 0,021311 1 0,021305 1 0,021305 1 0,021305 1
λ(k) 0,030774 0,021534 0,021311 0,021305 0,021305 0,021305

102
Chapitre VI Etude dynamique 2017

 Mode 2 :

{ф2}(o) {y2}(1) {ф2}(1) {y2}(2) {ф2}(2) {y2}(3) {ф2}(3) {y2}(11) {ф2}(11) {y2}(12) {ф2}(12)
1 -0,001486 -0,582480 -0,000104 -0,157700 -0,000075 -0,136465 -0,000072 -0,133936 -0,000072 -0,133936
1 -0,002880 -1,128465 -0,000320 -0,486847 -0,000241 -0,435208 -0,000230 -0,428485 -0,000230 -0,428485
1 -0,003356 -1,314946 -0,000527 -0,801507 -0,000410 -0,740556 -0,000393 -0,731880 -0,000393 -0,731880
1 -0,003142 -1,231458 -0,000637 -0,970058 -0,000512 -0,925528 -0,000494 -0,918555 -0,000494 -0,918555
1 -0,002436 -0,954702 -0,000607 -0,924174 -0,000503 -0,909141 ………… -0,000487 -0,906344 -0,000487 -0,906344
1 -0,001400 -0,548552 -0,000430 -0,655303 -0,000368 -0,665713 -0,000358 -0,667028 -0,000358 -0,667028
1 -0,000163 -0,064047 -0,000132 -0,201405 -0,000123 -0,222067 -0,000121 -0,225294 -0,000121 -0,225294
1 0,001175 0,460601 0,000245 0,372873 0,000198 0,358017 0,000191 0,355584 0,000191 0,355584
1 0,002552 1 0,000657 1 0,000553 1 0,000537 1 0,000537 1
λ 0,002552 0,000657 0,000553 0,000537 0,000537

 Mode 3 :

{ф3}(o) {y3}(1) {ф3}(1) {y3}(2) {ф3}(2) {y3}(3) {ф3}(3) {y3}(12) {ф3}(12) {y3}(13) {ф3}(13)
1 0,002754 6,478498 0,000033 0,327085 0,000035 0,471784 0,000027 0,398569 0,000027 0,398569
1 0,001996 4,695763 0,000140 1,394973 0,000084 1,121316 0,000069 1,019019 0,000069 1,019019
1 0,000520 1,223116 0,000150 1,490459 0,000093 1,243270 0,000080 1,182619 0,000080 1,182619
1 -0,000267 -0,628946 0,000060 0,601492 0,000049 0,649635 0,000045 0,666336 0,000045 0,666336
………..
1 -0,000562 -1,320856 -0,000047 -0,470535 -0,000022 -0,294655 -0,000016 -0,236075 -0,000016 -0,236075
1 -0,000525 -1,236027 -0,000107 -1,066168 -0,000073 -0,975712 -0,000064 -0,940493 -0,000064 -0,940493
1 -0,000289 -0,680852 -0,000092 -0,914169 -0,000071 -0,950188 -0,000065 -0,960752 -0,000065 -0,960752
1 0,000049 0,115299 -0,000012 -0,120517 -0,000014 -0,185258 -0,000014 -0,209333 -0,000014 -0,209333
1 0,000425 1 0,000100 1 0,000075 1 0,000068 1 0,000068 1
λ 0,000425 0,000100 0,000075 0,000068 0,000068

103
Chapitre VI Etude dynamique 2017

4- Les modes de vibration :


 Sens longitudinal x-x :
Tableau VI-1 : Les modes propres sens longitudinal «x-x»

Mode 1 Mode 2 Mode 3


Terrasse 1,000 1,000 1,000

8 0,844 0,356 -0,209

7 0,690 -0,225 -0,960

6 0,541 -0,667 -0,941

5 0,400 -0,906 -0,237

4 0,272 -0,919 0,665

3 0,162 -0,732 1,183

2 0,076 -0,428 1,022

1 0,020 -0,134 0,402

ω (rad/s) 5,23 33,01 93,02


T (s) 1,20 0,19 0,068
α (%) 64,85 19,86 6,83
∑α 91,54
Sens transversal y-y :

Tableau VI-2 : Les modes propres sens transversal «y-y»

Mode 1 Mode 2 Mode 3


Terrasse 1,000 1,000 1,000

8 0,844 0,356 -0,209

7 0,690 -0,225 -0,961

6 0,541 -0,667 -0,940

5 0,400 -0,906 -0,236

4 0,272 -0,919 0,666

3 0,162 -0,732 1,183

2 0,076 -0,428 1,019

1 0,020 -0,134 0,399

ω (rad/s) 6,85 43,14 121,37


T (s) 0,917 0,146 0,052
α (%) 64,85 19,86 6,83
∑α 91,54

104
Chapitre VI Etude dynamique 2017

Allure de la déformée :

 Sens longitudinal x-x :

40 40 40

1er Mode 2éme Mode 3éme Mode


35 35 35

30 30
30
1 1 1
25
0,844 25
0,356 25
-0,209
Hauteur(m)

Hauteur(m)
0,690

Hauteur(m)
-0,225 -0,961
20
20 20
0,541
-0,667 -0,940
15 0,400
15 -0,906 15 -0,236
0,272
-0,919 0,666
10
0,162 10 10
-0,732 1,183
0,076
5 -0,428 1,019
5 5
0,020
-0,134 0,399
0 Φ1
0 Φ2 0 Φ3
-2 -1 0 1 2
-2 -1 0 1 2 -2 -1 0 1 2

105
Chapitre VI Etude dynamique 2017

 Sens transversal y-y :

40

40 40
1er Mode
35
2éme Mode 3éme Mode
35 35

30

1 30 30

25 1 1
0,844
25 25
0,356 -0,209
Hauteur(m)

0,690

Hauteur(m)
20

Hauteur(m)
-0,225 -0,961
0,541 20 20
-0,667 -0,940
15 0,400
15 -0,906 15 -0,236
0,272
-0,919 0,666
10
0,162 10 10
-0,732 1,183
0,076
5 -0,428 1,019
5 5
0,020
-0,134 0,399
0 Φ1
-2 -1 0 1 2 0 Φ2 0 Φ3
-2 -1 0 1 2 -2 -1 0 1 2

106
Chapitre VI Etude dynamique 2017

VI-6-Vérification de l’orthogonalité :
Les modes propres sont orthogonaux par rapport [M] ou [K].

On vérifie que : {∅𝑖 }𝑇 [𝑆]{∅𝑗 } = 0

Sens x-x :
{∅1 }𝑇 [𝑆]{∅2 } = 5 × 10−7 ≈ 0
{∅2 }𝑇 [𝑆]{∅3 } = 3 × 10−8 ≈ 0 Les conditions sont vérifiées
{∅1 }𝑇 [𝑆]{∅3 } = 5,2 × 10−7 ≈ 0

Sens y-y :
{∅1 }𝑇 [𝑆]{∅2 } = 6,1 × 10−7 ≈ 0
{∅2 }𝑇 [𝑆]{∅3 } = 2 × 10−8 ≈ 0 Les conditions sont vérifiées
{∅1 }𝑇 [𝑆]{∅3 } = 5,5 × 10−7 ≈ 0

Conclusion :

L'étude de ce chapitre nous a permis de déterminer les valeurs propres du bâtiment, les modes
propres ; périodes propres et facteur de participation relatifs à chaque mode.

Ces résultats seront utilisés pour déterminer les efforts dans la structure dus à un séisme.

107
Chapitre VII Etude Sismique 2017

ETUDE SISMIQUE
VII-1-Introduction :
Une grande partie du territoire Algérien est soumise à une activité sismique très importante,
de ce fait il est de notre devoir de concevoir et de réaliser des ouvrages capables de faire face
à ce phénomène et de fournir une protection acceptable. Pour cela il faut déterminer les
sollicitations sismiques engendrées par un éventuel séisme à chaque niveau de la structure et
dans chaque sens.

VII-2-Le séisme :
Un séisme est une libération brutale de l’énergie potentielle accumulée dans les roches par le
jeu des mouvements relatifs des différentes parties de l’écorce terrestre. Lorsque les
contraintes dépassent un certain seuil, une rupture d’équilibre se produit et donne naissance
aux ondes sismiques qui se propagent dans toutes les directions et atteignent la surface du sol.
Ces mouvements du sol excitent les ouvrages par déplacement de leurs appuis et sont plus ou
moins amplifiés dans la structure. Le niveau d’amplification dépend essentiellement de la
période de la structure et de la nature du sol.

Les tremblements de terre sont une menace pour l’homme principalement à travers leurs
effets directs sur les ouvrages (tels que la ruine partielle ou totale) et peuvent par ailleurs
provoquer des effets secondaires comme les incendies et les explosions.

Comme ils sont aussi dangereux par leurs effets induits sur les sites naturels tels que les
glissements de terrains et les raz-de-marée (Tsunami).

Les vibrations du sol (horizontales et verticales) provoquées par le passage des ondes
sismiques entraînent les constructions dans leurs mouvements.

Les déplacements à la base de la construction provoqués par ces dernières engendrent des
forces d’inertie qui sont proportionnelles au poids de la construction.

De ce fait, plus la construction est lourde et plus l’action sismique est importante.

L’une des questions qui se posent est : Comment limiter les endommagements
causés aux constructions par le séisme ?
Il est donc nécessaire de construire des structures résistant aux séismes en zone sismique.

108
Chapitre VII Etude Sismique 2017

VII-3-Méthode de calcul :
L’étude sismique consiste à évaluer les efforts de l’action accidentelle (séisme) sur notre
structure existant. Pour cela, plusieurs méthodes approchées ont été proposées afin d’évaluer
les efforts internes engendrés à l’intérieur de la structure. Le calcul de ces efforts sismiques
peut être déterminé selon trois méthodes :
 La méthode statique équivalente.
 La méthode d’analyse modale spectrale.
 La méthode d’analyse dynamique par accélérogramme.
On fait l’étude avec la méthode d’analyse modale spectrale par ce que cette dernière est
applicable dans tous les cas.

VII-3-1-Méthode d’analyse modale spectrale :


Par cette méthode, il est recherché pour chaque mode de vibration, le maximum des effets
engendrés dans la structure par les forces sismiques représentées par un spectre de réponse de
calcul. Ces effets sont par la suite combinés pour obtenir la réponse de la structure.
Les modes propres dépendent de la masse de la structure, de l’amortissement et des forces
d’inerties.

Définition du spectre de réponse :


Á partir de l’enregistrement d’un séisme (accélérogramme), on calcul pour tous les
oscillateurs simples possibles -ayant chacun une période et un amortissement propre- la
réponse maximales à savoir : déplacement, vitesse et accélération.

En rapportant ces valeurs sur un graphique en fonction des périodes correspondantes et pour
différentes valeurs de l’amortissement, on obtient un spectre de réponse de déplacement
vitesse ou accélération. accéleration accéleration

max max

m` t m`` t
K`
K`
ξ` `
ξ``

Sa/g

Spectres pour
differentes valerurs de ξ
Spectre
normalisé
Sa/g(o)


T = ω

Figure VII-1 : Spectre de réponse

109
Chapitre VII Etude Sismique 2017

Le spectre normalisé (de calcul), est constitué de plusieurs zones où la variation de la réponse
maximale en fonction de la période peut être écrite sous forme mathématique (par une
formule), ces expressions sont données par le règlement pour : 0≤ T ≤ T1 ; T1 ≤ T ≤ T2 etc
…de cette manière l’exploitation du spectre devient très simple.

Hypothèses :
 Les masses sont supposées concentrées au niveau du centre de gravité des planchers.
 Seuls les déplacements horizontaux des nœuds sont pris en compte.
 Les planchers et fondations doivent être rigides dans leur plan (vis-à-vis des
déplacements horizontaux).
 Le calcul doit être effectue séparément dans chacune des directions principales.
 Le nombre de modes à prendre en compte est tel que la somme des coefficients de
participation de ces modes soit au moins égale à 90%.

Domaine d’application :
La méthode dynamique est une méthode générale et plus particulièrement quand la méthode
statique équivalente ne s’applique pas.

Méthodologie de calcul :
Après avoir déterminé les modes propres lors de l’étude dynamique, et sélectionner les modes
utiles pour lesquels on a la somme des coefficients de participation ≥ 90% (on ne doit pas
prendre moins de 3 modes).

On détermine les forces et les efforts tranchants pour tous les modes retenus et à tous les
niveaux.

On effectue la combinaison des réponses modales, pour obtenir la sollicitation sismique.

VII-3-1-1-Méthode statique équivalente :


1)-Principe de la méthode :

Les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction sont remplacées par un
système de forces statiques fictives dont les effets sont considérés équivalents au mouvement
du sol dans une direction quelconque dans le plan horizontal.
Les forces sismiques horizontales équivalentes seront considérées appliquées successivement
suivant deux directions orthogonales caractéristiques choisies à priori par le projeteur.

110
Chapitre VII Etude Sismique 2017

2)-Calcul de la force sismique totale :

La force sismique totale « V »appliquée à la base de la structure doit être calculée


successivement dans deux directions horizontales orthogonales selon la formule :
A.D.Q
V  .W
R

Avec :

o A : coefficient d’accélération de zone ; il dépend du groupe d’usage du bâtiment et la


zone sismique
Notre structure est implantée en zone III, et est de groupe d’usage 2, donc A=0.25
(Tableau 4-2 du RPA99/ver2003)
o R : coefficient de comportement de la structure ; fonction du système de
contreventement
(Tableau 4-3 du RPA99/ver2003) R=3.5 «contreventement par voiles porteurs»
6
o Q : le facteur de qualité de la structure Q  1   Pq
1

Pqi : est la pénalité à retenir donnée par le tableau 4-4duRPA99/ver2003


 Condition minimale sur les files de contreventement (non observée): P1 = 0.00
 Redondance en plan (non observe) P2 = 0.00
 Régularité en plan (observe) P3 = 0.05
 Régularité en élévation (observe) P4 = 0.05
 Contrôle de la qualité des matériaux (non observe) P5 = 0,05
 Contrôle de la qualité d’exécution (non observe) P6 = 0,1.

Q = 1+ (0,05+0,05+0,05+0,1)=1.25

o W : poids total du bâtiment W= 5780,56 t


o D : facteur d’amplification dynamique moyen ; fonction de la catégorie de site, du
facteur de correction d’amortissement (  ), et de la période fondamentale de la
o structure (T).

2.5 .......... .......... .......... ..... Si.... 0  T  T2



D  2.5 (T2 / T ) 2 / 3 .......... ........ Si....T2  T  3s

2.5 (T2 / 3) .(3 / T ) ....Si....T  3s
2/3 5/3

111
Chapitre VII Etude Sismique 2017

 : est donné par la formule :𝜂 = √7/(2 + 𝜉) ≥ 0.7

Où  (%) est le pourcentage d’amortissement critique fonction du matériau constitutif ; du


type de structure et de l’importance des remplissages.

  10% (Tableau 4.2.RPA99/Ver2003) ; donc :  =0.764

𝑇1 = 0.15 𝑠
Nous avons un site ferme (S2), donc : {
𝑇2 = 0.5 𝑠

 3/ 4
C T .hN
T  min 

0.09.hN / D
CT : coefficient du système de contreventement et du type de remplissage «CT = 0.05».
hN : hauteur du bâtiment à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau
«hN= 27.54 m».
D : dimension du bâtiment mesurée à sa base dans la direction de calcul considérée.

 Sens longitudinal :D = 28.14m

0.05 × 27.543⁄4 = 0.601 𝑠


𝑇 = 𝑚𝑖𝑛 { 27.54 ⇒ 𝑇 = 0.467 𝑠
0.09 × = 0.467 𝑠
√28.14

On a :
𝑇1 = 0.15 𝑠 < 𝑇 = 0.453 𝑠 < 𝑇2 = 0.5 𝑠 ⇒ 𝐷 = 2.5𝜂 = 1.91

 Sens transversal :D = 23.70 m

0.05 × 27.543⁄4 = 0.601 𝑠


𝑇 = 𝑚𝑖𝑛 { 27.54 ⇒ 𝑇 = 0.509 𝑠
0.09 × = 0.509 𝑠
√23.70

On a :
2
𝑇2 = 0.5 𝑠 < 𝑇 = 0.509 𝑠 < 3 𝑠 ⇒ 𝐷 = 2.5𝜂(𝑇2 ⁄𝑇)3 = 1.88

112
Chapitre VII Etude Sismique 2017

Donc la force sismique totale dans les deux sens soit :

 Sens longitudinal «x-x» :

0.25 × 1.25 × 1.88


𝑉𝑥 = × 5780,56 × 9.81 = 9518.72𝐾𝑁
3.5

 Sens transversal «y-y»

0.25 × 1.25 × 1.91


𝑉𝑦 = × 5780,56 × 9.81 = 9670.62 𝐾𝑁
3.5

VII-3-1-2-Evaluation de l’action sismique pour chaque mode de vibration :


 Effort tranchant a la base «Vi»:

Sa
Vi  ( ) i W
g

Avec :
Vi : Effort tranchant à la base pour un mode
W : Poids total du bâtiment.
 i : Coefficient de participation du mode i considéré.
Sa
(Ti ) : Spectre de réponse de calcul donné par le RPA99/Ver2003 (Art 4-3-3) suivant les
g
formules suivante :
  T  Q 
1,25 A 1  T  2,5 R  1  .......... 0  T  T1
  1  
   Q 
 2,5 1,25 A R   .......... .......... ...T1  T  T2
   
Sa 
   Q  T2  3 
2
g  2 ,5  1, 25 A   .......... .T2  T  3s
   R  T  
 

  T2   3  3  Q  
2 5
1,25 A  ........T
3

 2, 5       3s
  3   T   R 

  
A : coefficient d’accélération de zone donné par le tableau 4-1 duRPA99/ver2003.
Notre structure est implantée en zone III, et est de groupe d’usage 2, donc A=0.25

T : Période de vibration du mode considéré.


T1, T2 : Périodes caractéristiques associées à la catégorie du site.

113
Chapitre VII Etude Sismique 2017

Notre site étant ferme (S2), les périodes T1, T2 seront d’après le tableau 4-7 du
RPA99/Ver2003 égales à :
𝑇 = 0.15 𝑠
{ 1
𝑇2 = 0.5 𝑠

 : Facteur de correction d’amortissement donné par la formule :


7
  0.7 (RPA 99/Ver2003 Art 4-3)
2
 (%) : Pourcentage d’amortissent critique égal pour les structures mixtes en béton armé à
10% (RPA99/Ver2003 tableau 4-2)  = 0.764.
R : Coefficient de comportement global de la structure, est fonction du système de
contreventement de la structure donné par le tableau 4-3 du RPA99/Ver2003 :R = 3,5
Q : Facteur de qualité, est égal à : Q = 1,25

Tableau VII-1 les accélérations et les périodes pour les différents modes sens «x-x»

𝑺
αi [%] T [s] ( 𝒈𝒂) WT [t]
𝒊
Mode 01 64,84% 1.2 0,119
Mode 02 19,86% 0,19 0,213 𝟓𝟕𝟖𝟎, 𝟓𝟔
Mode 03 6,83% 0,068 0,267

Tableau VII-2 : les accélérations et les périodes pour les différents modes sens «y-y»

𝑺
αi [%] T [s] ( 𝒈𝒂) WT [t]
𝒊
Mode 01 64,84% 0,84 0,151
Mode 02 19,86% 0,13 0,224 𝟓𝟕𝟖𝟎, 𝟓𝟔
Mode 03 6,83% 0,047 0,281

VII-3-1-3-La force sismique de niveau pour le mode «i» :


La force sismique revenant à chaque niveau (k) pour un mode (i) est donnée par la formule
𝑆𝑎
suivant : 𝐹𝑘𝑖 = 𝑊𝑘 × ∅𝑘𝑖 × 𝛼𝑖 × (𝑇𝑖 )
𝑔

Avec : 𝑊𝑘 : 𝐿𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟é 𝑎𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 (𝑘).

𝛼𝑖 : 𝐹𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑖𝑝𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑜𝑑𝑎𝑙𝑒.

∅𝑘𝑖 : 𝐶𝑜𝑚𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡𝑑𝑢𝑚𝑜𝑑𝑒𝑑𝑒𝑣𝑖𝑏𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛(𝑖)𝑎𝑢𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 (𝑘)

114
Chapitre VII Etude Sismique 2017

1-Sens longitudinal x-x :

Tableau VII-3 : Force sismique par niveau pour le mode 1, 2,3 sens «x-x»

mode 1 mode 2 mode 3


Niveau Masse [t] Ф1 [M]*Ф1 [M]*Ф1² Fi [KN] Ф2 [M]*Ф2 [M]*Ф2² Fi [KN] Ф3 [M]*Ф3 [M]*Ф3² Fi [KN]
658 ,47 1,000 658,470 658,470 1114,91 1,000 658,470 658,470 868,63 1,000 658,470 658,470 618,50
9
635,44 0,845 536,836 453,532 908,96 0,378 240,169 90,773 316,82 -0,143 -90,788 12,971 -85,28
8
640.95 0,691 443,069 306,280 750,19 -0,185 -118,809 22,023 -156,73 -0,868 -556,383 482,974 -522,61
7
640.95 0,542 347,420 188,315 588,24 -0,617 -395,681 244,268 -521,97 -0,876 -561,484 491,870 -527,40
6
640.95 0,401 256,988 103,039 435,13 -0,856 -548,404 469,220 -723,44 -0,236 -151,430 35,777 -142,24
5
640.95 0,273 174,775 47,658 295,92 -0,875 -560,598 490,320 -739,52 0,603 386,303 232,826 362,86
4
640.95 0,163 104,196 16,939 176,42 -0,700 -448,867 314,349 -592,13 1,092 699,641 763,707 657,18
3
640.95 0,076 48,948 3,738 82,88 -0,411 -263,620 108,426 -347,76 0,948 607,544 575,878 570,67
2
640.95 0,020 12,900 0,260 21,84 -0,129 -82,577 10,639 -108,93 0,373 239,267 89,318 224,74
1
5780.56 2583,601 1778,230 -1519,918 2408,487 1231,139 3343,791

115
Chapitre VII Etude Sismique 2017

2-Sens transversal y-y :

Tableau VII-4 : Force sismique par niveau pour le mode 1, 2,3 sens «y-y»

mode 1 mode 2 mode 3


Niveau Masse [t] Ф1 [M]*Ф1 [M]*Ф1² Fi [KN] Ф2 [M]*Ф2 [M]*Ф2² Fi [KN] Ф3 [M]*Ф3 [M]*Ф3² Fi [KN]
658 ,47 1 658,47 658,47 1415,499 1 658,47 658,47 868,631 1 658,47 658,47 668,805
9
635,44 0,845 536,836 453,532 1154,024 0,378 240,169 90,773 316,822 -0,143 -90,788 12,971 -92,213
8
640.95 0,691 443,069 306,28 952,456 -0,185 -118,809 22,023 -156,729 -0,868 -556,383 482,974 -565,115
7
640.95 0,542 347,42 188,315 746,842 -0,617 -395,681 244,268 -521,969 -0,876 -561,484 491,87 -570,297
6
640.95 0,401 256,988 103,039 552,442 -0,856 -548,404 469,22 -723,436 -0,236 -151,43 35,777 -153,807
5
640.95 0,273 174,775 47,658 375,71 -0,875 -560,598 490,32 -739,522 0,603 386,303 232,826 392,366
4
640.95 0,163 104,196 16,939 223,987 -0,7 -448,867 314,349 -592,13 1,092 699,641 763,707 710,622
3
640.95 0,076 48,948 3,738 105,223 -0,411 -263,62 108,426 -347,758 0,948 607,544 575,878 617,079
2
640.95 0,02 12,9 0,26 27,73 -0,129 -82,577 10,639 -108,933 0,373 239,267 89,318 243,022
1
5780.56 2583,601 1778,23 -1519,918 2408,487 1231,139 3343,791

116
Chapitre VII Etude Sismique 2017

VII-3-2-Calcul des valeurs modales de l’effort tranchant et moment fléchissant :


Les valeurs modales de l’effort tranchant et le moment fléchissant à chaque niveau pour les
trois modes seront déterminé par les formules suivantes :

𝑉𝑘 : 𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑘


𝑉𝑘 = 𝐹𝑘 + 𝑉𝑘+1 {𝐹𝑘 : 𝐹𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑠𝑖𝑠𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑎𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑘
𝑉𝑘+1 : 𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑘 + 1

𝑀𝑘 : 𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑓𝑙é𝑐ℎ𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 à 𝑙𝑎 𝑏𝑎𝑠𝑒 𝑑𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑘


𝑀𝑘 = 𝑉𝑘+1 × ℎ𝑘 + 𝑀𝑘+1 { 𝑉𝑘+1 : 𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑘 + 1
𝑀𝑘+1 : 𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑓𝑙é𝑐ℎ𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 à 𝑙𝑎 𝑏𝑎𝑠𝑒 𝑑𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑘 + 1

1-Sens longitudinal x-x :

Tableau VII-5 : Effort tranchant et moment fléchissant pour chaque mode sens «x-x»

Mode 1 Mode 2 Mode 3


M M
Niveau F [KN] V [KN] M [KN.m] F [KN] V [KN] [KN.m] F [KN] V [KN] [KN.m]
1114,91 1114,91 0,00 868,63 868,63 0,00 618,50 618,50 0,00
9
908,96 2023,86 3411,61 316,82 1185,45 2658,01 -85,28 533,23 1892,62
8
750,19 2774,06 9604,63 -156,73 1028,73 6285,50 -522,61 10,61 3524,29
7
588,24 3362,30 18093,24 -521,97 506,76 9433,40 -527,40 -516,79 3556,77
6
435,13 3797,43 28381,88 -723,44 -216,68 10984,07 -142,24 -659,03 1975,39
5
295,92 4093,35 40002,01 -739,52 -956,20 10321,03 362,86 -296,17 -41,24
4
176,42 4269,77 52527,66 -592,13 -1548,33 7395,06 657,18 361,00 -947,53
3
82,88 4352,65 65593,16 -347,76 -1896,09 2657,16 570,67 931,67 157,13
2
21,84 4374,49 78912,27 -108,93 -2005,02 -3144,88 224,74 1156,41 3008,04
1
0,00 4374,49 92298,22 0,00 -2005,02 -9280,25 0,00 1156,41 6546,67
base

117
Chapitre VII Etude Sismique 2017

2-Sens transversal y-y :

Tableau VII-6 : Effort tranchant et moment fléchissant pour chaque mode sens «y-y»

Mode 1 Mode 2 Mode 3


Niveau F [KN] V [KN] M [KN.m] F [KN] V [KN] M [KN.m] F [KN] V [KN] M [KN.m]
1415,50 1415,50 0,00 868,63 868,63 0,00 668,80 668,80 0,00
9
1154,02 2569,52 4331,43 316,82 1185,45 2658,01 -92,21 576,59 2046,54
8
952,46 3521,98 12194,17 -156,73 1028,73 6285,50 -565,12 11,48 3810,91
7
746,84 4268,82 22971,42 -521,97 506,76 9433,40 -570,30 -558,82 3846,03
6
552,44 4821,26 36034,01 -723,44 -216,68 10984,07 -153,81 -712,63 2136,04
5
375,71 5196,97 50787,07 -739,52 -956,20 10321,03 392,37 -320,26 -44,59
4
223,99 5420,96 66689,81 -592,13 -1548,33 7395,06 710,62 390,36 -1024,59
3
105,22 5526,18 83277,94 -347,76 -1896,09 2657,16 617,08 1007,44 169,91
2
27,73 5553,91 100188,06 -108,93 -2005,02 -3144,88 243,02 1250,46 3252,68
1
0,00 5553,91 117183,03 0,00 -2005,02 -9280,25 0,00 1250,46 7079,09
base

118
Chapitre VII Etude Sismique 2017

VII-3-3-Combinaisons des réponses modales :

Les efforts tranchants et les moments fléchissant de chaque mode de vibration sont combinés
entre eux pour obtenir les effets de la réponse totale de la structure. La combinaison des effets
des différents modes s’effectue selon « Art 4.3.5 du RPA99/Ver2003 ».
Les réponses de deux modes de vibration « i » et « j » de périodes «Ti», «Tj» et
d’amortissement 𝜉𝑖 , 𝜉𝑗 sont considérées comme indépendantes si :
10
r
(10  i . j )
Avec :
T
r  i ……………. (Ti  T j )
Tj
 i   j  10% r  0,5 ……………«*»

Tableau VII-7 : Valeur du « r »

Sens longitudinal «x-x» Sens transversal «y-y»


T2/T1 0,158 0,158
T3/T2 0,357 0,353
T3/T1 0,057 0,057

On remarque que tous les rapports entre les périodes dans les deux sens vérifient la relation
« * » donc les réponses des différents modes de
vibration sont considérées comme indépendant

k
D’où : E   E
i
i
2

E : Effet de l’action sismique considéré.


Ei : Valeur modale de « E » selon le mode « i ».
k : Nombre de modes retenus.

 2
𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡 ∶ 𝑉𝑘 = √𝑉𝑘1 2
+ 𝑉𝑘2 2
+ 𝑉𝑘3

 𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑓𝑙é𝑐ℎ𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 ∶ 𝑀𝑘 = 𝑉𝑘+1 × ℎ𝑘 + 𝑀𝑘+1

 𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡 ∶ 𝐹𝑘+1 = 𝑉𝑘+1 − 𝑉𝑘


FK : Force sismique totale induite par l’effet des trois modes de vibration au niveau « k

119
Chapitre VII Etude Sismique 2017

Tableau VII-8 : Réponses des trois modes combinais dans les deux sens
Sens longitudinal x-x Sens transversal y-y
Niveau V [t] F [t] M [t.m] V [KN] F [t] Mi [t,m]
9 1154,87 1154,87 0,00 1091,84 1091,84 0,00

8 2061,72 906,85 4720,82 1925,84 834,00 5478,56

7 2893,54 831,82 12007,38 2700,51 774,67 14238,27

6 3710,67 817,13 20712,44 3480,53 780,02 25129,01

5 4439,88 729,21 30497,27 4189,55 709,02 37731,45

4 5162,47 722,58 41312,06 4900,69 711,14 51825,21

3 5891,47 729,00 53054,12 5618,89 718,20 67106,39

2 6431,05 539,58 65647,15 6149,76 530,88 83320,49

1 6632,05 201,00 79032,18 6347,33 197,57 100290,16

base 6632,05 0,00 92994,32 6347,33 0,00 117762,89

VII-3-4-Résultante des forces sismiques de calcul :

La résultante des forces sismiques à la base « Vt » obtenue par combinaison des valeurs
modales ne doit pas être inférieure à 80 % de la résultante des forces sismiques déterminée
par la méthode statique équivalente « V» .Si non il faudra augmenter tous les paramètres de
0,8.V
la réponse (forces, déplacements, moments,...) dans le rapport « ».
Vt

 Sens longitudinal « x-x »:


L’effort tranchant à la base « Réponse modale » 𝑉𝑡 = 6632,05 𝐾𝑁
L’effort tranchant à la base « Statique équivalant » 𝑉 = 9518.72𝐾𝑁
0,8. 𝑉 = 0,8 × 9518,72 = 7614,976 𝐾𝑁
0,8×𝑉
Vt  0,8  V Majoration des paramètres de la réponse. ⟹ = 1,15
𝑉𝑡

120
Chapitre VII Etude Sismique 2017

Tableau VII-9 : Réponses des trois modes combinais sens «x-x»


Sens longitudinal x-x
Niveau V [KN] F [KN] M [KN.m]
1328,10 1328,10 0,00
9
2370,98 1042,87 5428,94
8
3327,57 956,59 13808,48
7
4267,27 939,70 23819,30
6
5105,87 838,59 35071,86
5
5936,84 830,97 47508,86
4
6775,19 838,35 61012,24
3
7395,70 620,51 75494,22
2
7626,85 231,15 90887,01
1
7626,85 0,00 106943,46
base

1328.10 0
F9=1328.10 2370,98 5428,94
F8=1042.87 3327,57 13808,48
F7=956.59
4267,27 23819,30
F6=939.70
5105,87 35071,86
F5=838.59
5936,84 47508,86
F4=830.97
6775,19
F3=838,35 61012,24
7395,70
75494,22
F2=620,51
7626,85 90887,01
F1=231,15
106943,46
7626,85
M [KN.m]
F [KN] V [KN]

Figure VII-2 : Diagrammes forces «F», efforts tranchant «V» et moment fléchissant «M»
«sens x-x»

121
Chapitre VII Etude Sismique 2017

 Sens Transversal « y-y »:


L’effort tranchant à la base « Réponse modale » 𝑉𝑡 = 6347,33𝐾𝑁
L’effort tranchant à la base « Statique équivalant » 𝑉𝑦 = 9670.62 𝐾𝑁
0,8. 𝑉 = 0,8 × 9670.62 = 7736,50𝐾𝑁
0,8×𝑉
Vt  0,8.V Majoration des paramètres de la réponse. ⟹ = 1,22
𝑉𝑡

122
Chapitre VII Etude Sismique 2017

Tableau VII-10 : Réponses des trois modes combinais sens «y-y»

Sens transversal y-y


Niveau V [KN] F [KN] M [KN.m]
9 1332,05 1332,05 0,00

8 2349,53 1017,48 6683,84

7 3294,62 945,10 17370,69

6 4246,25 951,62 30657,39

5 5111,25 865,00 46032,37

4 5978,84 867,59 63226,76

3 6855,04 876,20 81869,79

2 7502,71 647,67 101651,00

1 7743,74 241,03 122354,00

base 7743,74 0,00 143670,73

123
Chapitre VII Etude Sismique 2017

1332,05 0
F9=1332,05 2349,53 6683,84
F8=1017,48 3294,62 17370,69
F7=945,10
4246,25 30657,39
F6=951,62
5111,25 46032,37
F5=865,00
5978,84 63226,76
F4=867,59
6855,04 81869,79
F3=876,20
7502,71
101651,0
F2=647,67
. 7743,74 0
122354,0
F1=241,03
0
143670,73
7743,74
M [KN.m]
F [KN] V [KN]

Figure VII-3 : Diagrammes forces «F», efforts tranchant «V» et moment fléchissant «M» sens y-y

124
Chapitre VII Etude Sismique 2017

VII-3-5- Evaluation et vérification des déplacements horizontaux :


« Article 5-10 du RPA99/Ver2003».

Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages qui lui sont adjacents, ne
doivent pas dépasser 1 % de la hauteur d’étage.

1)-Evaluation des déplacements :


Le déplacement horizontal à chaque niveau « k » de la structure est calculé comme suit :
𝛿𝑘 = 𝑅. 𝛿𝑒𝑘

𝛿𝑒𝑘 : Déplacement dû aux forces sismiques «Fk»


R : Coefficient de comportement.
Le déplacement relatif au niveau « k » par rapport au niveau « k-1 » est égal à :
∆𝑘 = 𝛿𝑘 − 𝛿𝑘−1

{𝛿𝑒𝑘 } = [𝑆]. {𝐹𝑘 }[𝑆]: 𝑀𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒𝑠𝑠𝑒


{𝐹𝑘 }: 𝑉𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑙𝑎𝑡é𝑟𝑎𝑙𝑒

Les Calculs sont représentés sous forme matricielle.

125
Chapitre VII Etude Sismique 2017

Sens longitudinal x-x :


Tableau VII-11 : Déplacement des étages sens «x-x»
Niveau δek [cm] δk [cm] Δk [cm] δ [cm]

9 4,51 15,79 2,55 3,06

8 3,78 13,23 2,52 3,06

7 3,06 10,72 2,41 3,06

6 2,37 8,30 2,24 3,06

5 1,73 6,06 1,99 3,06

4 1,16 4,07 1,67 3,06

3 0,69 2,40 1,28 3,06

2 0,32 1,11 0,82 3,06

1 0,08 0,29 0,29 3,06

 Sens transversal y-y :


Tableau VII-12 : Déplacement des étages sens «y-y»
Niveau δek [cm] δk [cm] Δk [cm] δ [cm]

9 2,18 7,64 1,24 3,06

8 1,83 6,40 1,22 3,06

7 1,48 5,18 1,17 3,06

6 1,15 4,02 1,08 3,06

5 0,84 2,93 0,96 3,06

4 0,56 1,97 0,81 3,06

3 0,33 1,16 0,62 3,06

2 0,15 0,54 0,40 3,06

1 0,04 0,14 0,14 3,06

126
Chapitre VII Etude Sismique 2017

La condition Δk ≤ 1%he =3.06m est vérifiée à tous les niveaux dans les deux sens, donc les
déplacements relatifs sont admissibles

VII-3-6-Justification vis-à-vis de l’effet « P-Δ» : «Art 5-8 du RPA99/ver2003»


Les effets du 2° ordre « ou effet P- » peuvent être négligés dans le cas des bâtiments si la
condition suivante est satisfaite à tous les niveaux :
PK . K
  0,1
VK .hK
PK : Poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au-dessus du niveau
«k».
VK : Effort tranchant d’étage au niveau « k ».
 K : Déplacement relatif du niveau « k » par rapport au niveau « k-1».
hK : Hauteur de l’étage « k ».
Les résultats sont donnés dans le tableau suivant :

Tableau VII-13 : Effet P-Δ dans les deux directions

Sens longitudinal x-x Sens transversal y-y


Niveau Pk [KN] Δk [cm] hk [cm] V [KN] Ɵk Δk [cm] hk [cm] V [KN] Ɵk

9 6459,59 2,55 306 1328,10 0,0406 1,24 306 1332,05 0,0196

8 12693,26 2,52 306 2370,98 0,0440 1,22 306 2349,53 0,0215

7 18980,98 2,41 306 3327,57 0,0450 1,17 306 3294,62 0,0220

6 25268,70 2,24 306 4267,27 0,0433 1,08 306 4246,25 0,0211

5 31556,42 1,99 306 5105,87 0,0402 0,96 306 5111,25 0,0194

4 37844,14 1,67 306 5936,84 0,0349 0,81 306 5978,84 0,0168

3 44131,85 1,28 306 6775,19 0,0273 0,62 306 6855,04 0,0131

2 50419,57 0,82 306 7395,70 0,0183 0,40 306 7502,71 0,0087

1 56707,29 0,29 306 7626,85 0,0071 0,14 306 7743,74 0,0034

127
Chapitre VII Etude Sismique 2017

La condition Ɵ ≤ 0,1 est vérifiée à tous les niveaux et dans les deux directions, donc l’effet P-Δ peut
être négligé

128
Chapitre VIII Etude du vent 2017

ETUDE DU VENT

VIII-1-Introduction :
Le vent est un phénomène de mouvement de l’air qui se déplace d’une zone de haute pression vers une
zone de basse pression. Dans le domaine du génie civil, les actions climatiques ont une grande influence
sur la stabilité de l’ouvrage. Pour cela il faut tenir compte des actions dues au vent sur les différentes
parois d’une construction.
L’étude du présent chapitre est basée sur le «Règlement Neige et Vent » dit : RNV99
(DTR-2-47), qui a pour objet de définir les procédures et principes généraux pour la détermination des
actions du vent sur l’ensemble de bâtiment dont la hauteur est inférieure à 200m.
Le vent est assimilé à des forces statiques appliquées à la construction supposées horizontales, ces forces
peuvent engendrer des effets dynamiques qui dépendent des caractéristiques aérodynamiques de la
structure, ces forces dépendent aussi de plusieurs paramètres :
 la région.
 le site d’implantation.
 l’altitude.
 les dimensions de l’ouvrage.

VIII-1-1-Vitesse de référence du vent :


La vitesse de référence du vent, Vréf, est la vitesse moyenne sur 10 min mesurée dans des conditions
conventionnelles avec une probabilité annuelle de dépassement égales à 0,20 (ce qui correspond à une
période de retour de 50 ans).

VIII-1-2-Zone de vent :
Les zones de vent sont obtenues en fonction des vitesses de référence. Trois zones de vent ont été
définies : (zone I, II et III), et les valeurs correspondantes de la vitesse de référence qui ont servi à leur
détermination sont présentées dans le tableau ci-dessous :

Tableau VIII-1 : Valeurs de vitesses de référence

Zone Vréf [m/s]


I 25
II 28
III 31

129
Chapitre VIII Etude du vent 2017

VIII-1-3-Pression de référence :
L’écoulement de l’air autour d’une paroi produit une pression qui dépend de la vitesse du vent. La
relation qui lie cette pression à la vitesse est obtenue par application du théorème de BERNOULLI.
qréf = 0.5 .ρair .Vréf2
Avec :
Vréf : vitesse de référence du vent définie précédemment.
ρair = 1.2 kg/m3
Tableau VIII-2 : Valeurs de vitesses de référence

Zone qréf[N/m²]
I 375
II 470
III 575

Notre ouvrage est situé dans la wilaya d’Alger qui est classée comme zone de vent I, ce qui correspond
à une vitesse de référence Vréf = 25 m/s, et une pression de référence qréf = 375 N/m².

VIII-2-Bases de calcul de l’action du vent :

VIII-2-1-Principes :
Le calcul de l’action du vent doit être conduit séparément pour chacune des directions perpendiculaires
aux différentes parois de la construction. Pour une construction rectangulaire, on considère deux
directions du vent.
Pour la détermination de l’action du vent, on distingue deux catégories de constructions :

 Catégorie I : Bâtiments à usage d’habitation, administratif, scolaire, industriel, de santé, de


culte, les ouvrages de stockage (réservoir, château d’eau, silo…).

 Catégorie II : cette catégorie regroupe les constructions ajourées telles que les structures
verticales en treillis (pylônes, grues, échafaudage, pilon électrique, cheminée et ouvrages
similaire).
Notre bâtiment est à usage d’habitation, commerce, il est donc classé de catégorie I.

130
Chapitre VIII Etude du vent 2017

VIII-2-2-Etapes de calcul :
Pour la vérification de la stabilité d’ensemble d’une construction, il faut effectuer les étapes de calcul
principales suivantes :
 Détermination du coefficient dynamique Cd.
 Détermination de la pression dynamique du vent qdyn.
 Détermination des coefficients de pression extérieur Cpe et intérieure Cpi.
 Calcul de la pression du vent qj.
 Calcul des forces de frottement si la construction de catégorie I.
 Calcul de la résultante des pressions agissant à la surface de la construction.
 Détermination de l'excentricité de la force globale horizontale.

VIII-3-Détermination des actions du vent :

VIII-3-1-Sensibilité d’une construction aux effets dynamiques :

On distingue les constructions peu sensibles aux excitations dynamiques (CPSED) et les constructions
sensibles aux excitations dynamiques (CSED) moyennant le coefficient dynamique Cd :
𝐂𝐝 < 𝟏. 𝟐  C.P.S.E.D
𝐂𝐝 ≥ 𝟏. 𝟐  C.S.E.D

VIII-3-2-Calcul du coefficient dynamique (Cd) :

Il est donné par des abaques donnés dans le RNV99, en fonction du mode de construction, de la hauteur
totale du bâtiment h [m], et de la largeur b [m] du bâtiment à la base perpendiculaire à la direction du
vent.

o Sens longitudinal x-x :

h [m] b [m] d [m]


27,54 20,70 28,14
Après interpolation on obtient : Cd = 0,932

o Sens transversal y-y :

h [m] b [m] d [m]


27,54 28,14 20,70
Après interpolation on obtient : Cd = 0,918

131
Chapitre VIII Etude du vent 2017

VIII-3-3-Calcul de la pression dynamique :


Pour la vérification de la stabilité globale, et pour le dimensionnement des éléments de la structure dans
les constructions dont la hauteur est supérieure à 10m, la pression dynamique doit être déterminée en
subdivisant le maître-couple en éléments de surface « j » horizontaux selon la procédure suivante :
- Mi- hauteur de chaque étage pour ce qui concerne les parois verticales.
- La hauteur totale pour ce qui concerne la toiture.
Le maître-couple : est la surface projetée dans un plan perpendiculaire à la direction du vent.
La pression dynamique est donné par :

qdyn (zj) = q réf * Ce (zj)


Ce : coefficient d’exposition au vent.
qréf : pression de référence.
Coefficient d’exposition (Ce):

Il dépend des effets de rugosité du terrain, de la topographie des sites, de la hauteur au-dessus du sol, de
la nature turbulente du vent et de la hauteur de la structure.
𝟕 𝐊𝐓
𝐂𝐝 < 𝟏. 𝟐  𝐂𝐞 (𝐳) = 𝐂𝐫𝟐 (𝐳) × 𝐂𝐭𝟐 (𝐳) × (𝟏 + 𝐂 (𝐳)×𝐂
)
𝐫 𝐭 (𝐳)

Avec : KT : le facteur de terrain.


Cr : le coefficient de rugosité.
Ct : le coefficient de topographie.
Z (en m) : la hauteur considérée.

Coefficient de topographie (Ct) :

Le coefficient de topographie (Ct) prend en compte l’accroissement de la vitesse du vent lorsque celui-ci
souffle sur des obstacles tels que les collines, les dénivellations isolées…etc.
La valeur de Ct (z) peut être tirée du tableau 2.5 RNV99 selon la nature du site.

Tableau VIII-3 : Valeurs de coefficient de topographie Ct

Site Ct(z)
Site plat (pente < 0,05) 1
Site aux alentours des vallées et oueds sans effet d’entonnoir 1
Site aux alentours des vallées et oueds avec effet d’entonnoir 1,3
Site aux alentours des plateaux 1,15
Site aux alentours des collines 1,15
Site montagneux 1,5

Dans notre cas : site plat  Ct = 1

132
Chapitre VIII Etude du vent 2017

Coefficient de rugosité (Cr) :

Le coefficient de rugosité « Cr(Z) »traduit l’influence de la rugosité et la hauteur sur la vitesse


moyenne du vent. Il est défini par la loi logarithmique suivante :

𝐳
𝐂𝐫 (𝐳) = 𝐊 𝐓 × 𝐥𝐧 (𝐳 )Pour : zmin ≤ z ≤ 200m
𝟎
𝐳𝐦𝐢𝐧
𝐂𝐫 (𝐳) = 𝐊 𝐓 × 𝐥𝐧 ( )Pour : 𝑧 < zmin
𝐳𝟎
KT: facteur de terrain.
Z0: paramètre de rugosité.
Z : hauteur considéré.
Zmin : hauteur minimale.
Zmin et Z0 seront déterminées à partir de tableau 2.4 RNV99, selon la catégorie du terrain.
Catégorie de terrain :

Tableau VIII-4 : Valeurs des paramètres KT, Z0etZmin

Catégories du terrain KT Z0 [m] Zmin[m]


Catégorie I : En bord de mer, au bord d’un plan d’eau offrant
au moins 5 Km de longueur au vent, régions lisses et sans 0.17 0.01 2
obstacles.
Catégorie II : Région de culture avec haies et quelques
0.19 0.05 4
petites fermes, maisons ou arbres.

Catégorie III : Zones industrielles ousuburbaines, forêts,


0.22 0.3 8
zones urbaines ne rentrant pas dans la catégorie II.
Catégorie IV : Zones urbaines dont au moins 15% de la
surface est occupée par des bâtiments de hauteur moyenne 0.24 1 16
supérieure à 15 m.

133
Chapitre VIII Etude du vent 2017

Les valeurs de la pression dynamique qdyn pour chaque niveau sont représentées sur le tableau ci-
dessous :
Tableau VIII-5 : Valeurs des pressions dynamiques

Z [m] Cr Ce qdyn [N/m²]


1,53 0,722 1,634 612,829
4,59 0,722 1,634 612,829
7,65 0,722 1,634 612,829
10,71 0,787 1,830 686,211
13,77 0,842 2,005 751,902
16,83 0,886 2,149 806,001
19,89 0,923 2,272 852,153
22,95 0,954 2,380 892,492
26,01 0,982 2,476 928,385
27,54 0,996 2,527 947,597

VIII-4-Détermination des coefficients de pression :

VIII-4-1-Coefficient de pression extérieure Cpe :


Le coefficient de pression extérieure «Cpe» des constructions à base rectangulaire et de leurs
éléments constitutifs individuels dépend de la dimension de la surface chargée. Il est définit pour des
surfaces chargées de 1m2et de 10m2, auxquelles correspondent les coefficients de pression notés
respectivement (Cpe1 et Cpe10).
La valeur de Cpe s’obtient à partir des formules suivantes :

Cpe = Cpe, S ≤1m2


Cpe = Cpe,1+ (Cpe,10 - Cpe,1) x log10 (S) 1m2< S < 10m2
Cpe = Cpe,10S ≥ 10m2

Ou S (en m2) désigne la surface chargée de la paroi considérer.

134
Chapitre VIII Etude du vent 2017

 Parois verticales :

Il convient de diviser les parois comme l’indique la figure ci-dessous. Les valeurs de Cpe,1 et Cpe,10
sont données dans le RNV99.

Vue en plan Vue en élévation


e
d
e/5

Vent h

Vent cas ou d > e DE b

e/5

Vent
h
A B C
cas ou d≤ e
A’ B’
e = min (b ; 2h)

Figure VIII-1 : Légende pour les parois verticales


 Toiture plate :

Les toitures plates sont celles dont la pente est inférieure ou égale à 4°. Il convient de diviser la
toiture comme l’indique la figure ci-dessous. Les valeurs de (Cpe,1 et Cpe,10) sont données dans le
RNV99.

e/4 F hp

Vent b h
G H I

e/4 F
Acrotère
e/10
e/2

Figure VIII-2 : Légende pour les toitures plates

135
Chapitre VIII Etude du vent 2017

o Sens longitudinal X-X :

a) Parois verticales :

e = min (b, 2h) = 20,70 m


d = 28,14 m > e = 16,75m 1er cas

e
e/5

Vent B C
D E Vent
A B C h = 28,04 m

A B C

3,35 13,4 13,2

d = 29,95 m

136
Chapitre VIII Etude du vent 2017

Pour le calcul de Cpe nous avons pour les surfaces A, B, C, D et E : S ≥ 10m² et donc :
Cpe = Cpe,10

-1
- 0,8 - 0,5
Zone Cpe
A -1
B -0.8 + 0,8 A B C - 0, 3
C -0.5
D +0.8
E -0.3 - 0, 5
- 0,8
-1

Figure VIII-3 : Valeurs de Cpe pour les parois verticales sens longitudinal

b) Toiture :

Selon le règlement, les toitures plates sont celles dont la pente est inférieure à 4°. Ceci est le cas pour la
structure dont nous avons la charge d’étudier.
-La surface de la toiture doit être subdivisée comme l’indique la figure ci-dessous.
-Le coefficient Cpe sera déduit du tableau ci-dessous après interpolation entre hp/h = 0 et
hp/h = 0,025.

hp : la hauteur de l’acrotère égale à 0,5 m.


h : la hauteur du bâtiment égale à 27,54 m.

hp
= 0,018 < 0,025
h
d = 28,14m

5,175 F
Vent
10,350 G H I b = 20,70 m

5,175 F
2,07 8,28 17,79

10,35

Pour le calcul de Cpe nous avons pour les surfaces G, H et I : S≥ 10m² et donc : Cpe = Cpe,10
137
Chapitre VIII Etude du vent 2017

Tandis que pour la surface F : 1m² < S < 10m² donc : Cpe = Cpe,1+ (Cpe,10- Cpe,1) × log(S)

Zone S [m²] Cpe 5,175 -1,656

F 10,712 -1,715
10,35 -1,128 -0,7 ±0,2
G 21,424 -1,128
H 171,396 -0,7 5,175 -1,656
I 368,253 ±0,2
2,07 8,28 17,79

Figure VIII-4 : Valeurs de Cpe pour la toiture sens longitudinal

o Sens transversal Y-Y :

a) Parois verticales :

e = min (b, 2h) = 28,14 m


d = 20,70 m ≤ e = 28,14m 2ème cas

d=20,70 m 5,628 m

Vent
D E b=28,14 m Vent A’ B’ h=28,04m

A’ B’ 5,628 15,072 m
m

138
Chapitre VIII Etude du vent 2017

Pour le calcul de Cpe nous avons pour les surfaces A’, B’, D et E : S≥ 10m² et donc : Cpe = Cpe,10
-1 - 0,8
Zone Cpe
A’ -1
B’ -0.8 + 0,8 A’ B’ - 0, 3

D +0.8
E -0.3
- 0,8
-1
Figure VIII-5 : Valeurs deCpe pour les parois verticales sens transversal

b) Toiture :
Il convient de diviser la toiture comme l’indique la figure ci-dessous :
d = 20,70 m

7,035 F
Vent

G H I b = 28,14 m
14,07

7,035 F

2,814 11.256 6,63

14,07

Pour le calcul de Cpe nous avons pour les surfaces F, G, H et I : S≥ 10m² et donc : Cpe = Cpe,10

Zone S [m²] Cpe -1,656


F 19,796 -1,656
G 39,593 -1,128 -1,128 -0,7 ±0,2
H 316,744 -0,7
I 186,568 ±0,2 -1,656

Figure VIII-6 : Valeurs de Cpe pour la toiture sens transversal

139
Chapitre VIII Etude du vent 2017

VIII-4-2-Coefficient de pression intérieure :


Comme notre bâtiment comporte des cloisons intérieures, les valeurs de coefficient de pressions
intérieures utilisées sont :

Cpi = + 0,8 et Cpi = - 0,5

VIII-5-Calcul de la pression de vent :


La pression due au vent qj qui s’exerce sur un élément de surface j est donnée par :

𝐪𝐣 = 𝐂𝐝 × 𝐪𝐝𝐲𝐧 × 𝐂𝐩 𝐧𝐞𝐭

Avec :
qj :pression du au vent s’exercant sur la paroi "j" .
qdyn : pression dynamique du vent sachant que :
qdyn =qréf.Ce(zj).
Cp net = Cpe - Cpi
Cpe :coefficient de pression exterieure.
Cpi : coefficient de pression interieure.

Z
q dyn
27.54 m

Zn

Zi

Z2
Z1 X

Figure III-7 : Répartition de la pression dynamique

140
Chapitre VIII Etude du vent 2017

Les résultats des pressions dues au vent sont résumés dans les tableaux ci-après :
 Sens longitudinal :

Tableau VIII-6 : Valeurs des pressions dues au vent sens «x-x»

Cpe - Cpi qj [N/m²]


qdyn Cpi = - Cpi =
Z [m] Ce Zone Cpe Cpi =-0,5 Cpi = 0,8
[N/m²] 0,5 0,8
1,634 612,829 A -1 -0,5 -1,8 -285,578 -1028,082
1,634 612,829 B -0,8 -0,3 -1,6 -171,347 -913,851
1,53 1,634 612,829 C -0,5 0 -1,3 0,000 -742,504
1,634 612,829 D 0,8 1,3 0 742,504 0,000
1,634 612,829 E -0,3 0,2 -1,1 114,231 -628,272
1,634 612,829 A -1 -0,5 -1,8 -285,578 -1028,082
1,634 612,829 B -0,8 -0,3 -1,6 -171,347 -913,851
4,59 1,634 612,829 C -0,5 0 -1,3 0,000 -742,504
1,634 612,829 D 0,8 1,3 0 742,504 0,000
1,634 612,829 E -0,3 0,2 -1,1 114,231 -628,272
1,634 612,829 A -1 -0,5 -1,8 -285,578 -1028,082
1,634 612,829 B -0,8 -0,3 -1,6 -171,347 -913,851
Parois
7,65 1,634 612,829 C -0,5 0 -1,3 0,000 -742,504
verticales
1,634 612,829 D 0,8 1,3 0 742,504 0,000
1,634 612,829 E -0,3 0,2 -1,1 114,231 -628,272
… … … … … … … …
… … … … … … … …
… … … … … … … … …
… … … … … … … …
… … … … … … … …
2,476 928,385 A 5,04 5,54 4,24 4793,512 3668,680
2,476 928,385 B 5,34 5,84 4,54 5053,088 3928,257
26,01 2,476 928,385 C 5,64 6,14 4,84 5312,665 4187,833
2,476 928,385 D 5,94 6,44 5,14 5572,241 4447,410
2,476 928,385 E 6,24 6,74 5,44 5831,817 4706,986
2,527 947,597 F -1,656 -1,156 -2,456 -1020,933 -2169,042
2,527 947,597 G -1,128 -0,628 -1,928 -554,625 -1702,733
Toiture 27,54 2,527 947,597 H -0,7 -0,2 -1,5 -176,632 -1324,741
2,527 947,597 I 0,2 0,7 -0,6 618,212 -529,896
2,527 947,597 I -0,2 0,3 -1 264,948 -883,160

141
Chapitre VIII Etude du vent 2017

 Sens transversal :

Tableau VIII-7 : Valeurs des pressions dues au vent sens «y-y»

Cpe - Cpi qj [N/m²]


qdyn Cpi = -
Z [m] Ce Zone Cpe Cpi = 0,8 Cpi =-0,5 Cpi = 0,8
[N/m²] 0,5
1,634 612,829 A' -1 -0,5 -1,8 -281,289 -1012,639
1,634 612,829 B' -0,8 -0,3 -1,6 -168,773 -900,123
1,53
1,634 612,829 D 0,8 1,3 0 731,350 0,000
1,634 612,829 E -0,3 0,2 -1,1 112,515 -618,835
1,634 612,829 A' -1 -0,5 -1,8 -281,289 -1012,639
1,634 612,829 B' -0,8 -0,3 -1,6 -168,773 -900,123
4,59
1,634 612,829 D 0,8 1,3 0 731,350 0,000
1,634 612,829 E -0,3 0,2 -1,1 112,515 -618,835
1,634 612,829 A' -1 -0,5 -1,8 -281,289 -1012,639
1,634 612,829 B' -0,8 -0,3 -1,6 -168,773 -900,123
7,65
1,634 612,829 D 0,8 1,3 0 731,350 0,000
Parois 1,634 612,829 E -0,3 0,2 -1,1 112,515 -618,835
verticales 1,830 686,211 A' -1 -0,5 -1,8 -314,971 -1133,895
1,830 686,211 B' -0,8 -0,3 -1,6 -188,983 -1007,907
10,71
1,830 686,211 D 0,8 1,3 0 818,924 0,000
1,830 686,211 E -0,3 0,2 -1,1 125,988 -692,936
…. …. …. …. …. …. …. ….
…. …. …. …. …. …. …. ….
….
…. …. …. …. …. …. …. ….
…. …. …. …. …. …. …. ….
2,476 928,385 A' -1 -0,5 -1,8 -426,129 -1534,063
2,476 928,385 B' -0,8 -0,3 -1,6 -255,677 -1363,612
26,01
2,476 928,385 D 0,8 1,3 0 1107,935 0,000
2,476 928,385 E -0,3 0,2 -1,1 170,451 -937,483
27,54 2,527 947,597 F -1,656 -1,156 -2,456 -1005,598 -2136,460
2,527 947,597 G -1,128 -0,628 -1,928 -546,293 -1677,156
Toiture 2,527 947,597 H -0,7 -0,2 -1,5 -173,979 -1304,841
2,527 947,597 I 0,2 0,7 -0,6 608,926 -521,936
2,527 947,597 I -0,2 0,3 -1 260,968 -869,894

142
Chapitre VIII Etude du vent 2017

III-6-Calcul des forces de frottement :


Le bâtiment qui est à usage d’habitation fait partie des constructions de catégorie I, on se doit alors de
prendre en compte les forces de frottement qui s’exercent sur les parois parallèles à la direction du vent.
Les constructions pour lesquelles les forces de frottement doivent être calculées sont celles pour
lesquelles soit le rapport d/b ≥ 3, soit le rapport d/h ≥ 3.

Vérification :

Si : d/b ≥ 3 ou d/h ≥ 3 une force de frottement complémentaire doit être prise en compte.

Sens longitudinal X-X :

𝐝 𝟐𝟖,𝟏𝟒
- = =1,359< 3
𝐛 𝟐𝟎,𝟕𝟎

𝐝 𝟐𝟖,𝟏𝟒
- = =1,022 < 3
𝐡 𝟐𝟕,𝟓𝟒

Sens transversal Y-Y :

𝐝 𝟐𝟎,𝟕𝟎
- = =0.736 < 3
𝐛 𝟐𝟖.𝟏𝟒

𝐝 𝟐𝟎,𝟕𝟎
- = =0.752 < 3
𝐡 𝟐𝟕.𝟓𝟒

Aucun des deux conditions n’est pas satisfait donc le calcul des forces de frottement n’est pas nécessaire
dans les deux directions de vent.

VIII-7-Calcul des forces dues au vent :


Une fois que les pressions exercées sur les parois verticales et la toiture sont déterminées, calcul les
forces horizontales et verticales ainsi que les coordonnées du centre de pression correspondant.
Pour le calcul de la force afférente à chaque surface Sj, et à chaque niveau j, on applique la formule
suivante :
𝐹𝑗 = 𝑞𝑗 × 𝑆𝑗
Les résultats des forces et des moments dus au vent sont résumés dans les tableaux ci-après :

143
Chapitre VIII Etude du vent 2017

 Sens longitudinal X-X :


Tableau VIII-8 : Les forces et les moments dans les parois Cpi=-0.5 sens «x-x»

qj FH *Z
Niveau Zone S [m²] FH [N] FV [N] X [m] Y [m] Z [m] FV *X [N.m]
[N/m²] [N.m]
D 742,50 31,671 23515,83 0 10,35 0 1,53 35979,22 0,00
1,53
E 114,23 31,671 3617,82 0 10,35 28,14 1,53 5535,27 0,00
D 742,50 63,342 47031,66 0 10,35 0 4,59 215875,34 0,00
4,59
E 114,23 63,342 7235,64 0 10,35 28,14 4,59 33211,59 0,00
D 742,50 63,342 47031,66 0 10,35 0 7,65 359792,23 0,00
7,65
E 114,23 63,342 7235,64 0 10,35 28,14 7,65 55352,65 0,00
D 831,41 63,342 52663,38 0 10,35 0 10,71 564024,78 0,00
10,71
E 127,91 63,342 8102,06 0 10,35 28,14 10,71 86773,04 0,00
D 911,00 63,342 57704,84 0 10,35 0 13,77 794595,71 0,00
13,77
E 140,15 63,342 8877,67 0 10,35 28,14 13,77 122245,49 0,00
D 1457,31 63,342 92309,20 0 10,35 0 16,83 1553563,86 0,00
16,83
E 1682,67 63,342 106583,82 0 10,35 28,14 16,83 1793805,70 0,00
D 2732,07 63,342 173054,82 0 10,35 0 19,89 3442060,40 0,00
19,89
E 2970,33 63,342 188146,81 0 10,35 28,14 19,89 3742240,09 0,00
D 4109,10 63,342 260278,90 0 10,35 0 22,95 5973400,79 0,00
22,95
E 4358,65 63,342 276085,31 0 10,35 28,14 22,95 6336157,92 0,00
D 5572,24 63,342 352956,89 0 10,35 0 26,01 9180408,76 0,00
26,01
E 5831,82 63,342 369398,98 0 10,35 28,14 26,01 9608067,55 0,00
F -1020,93 10,712 0,00 -10936,2 2,587 1,035 27,54 0,00 -28292,05
F -1020,93 10,712 0,00 -10936,2 18,113 1,035 27,54 0,00 -198088,09
G -554,62 21,424 0,00 -11882,3 10,35 1,035 27,54 0,00 -122981,60
Toiture
H -176,63 128,881 0,00 -22764,5 10,35 6,21 27,54 0,00 -235612,77
I (0,2) 618,21 368,253 0,00 227658,5 10,35 19,245 27,54 0,00 2356265,76
I (-0,2) 264,95 368,253 0,00 97567,94 10,35 19,245 27,54 0,00 1009828,18
∑ 2081830,96 268707 43903090,4 2781119,43

144
Chapitre VIII Etude du vent 2017

Tableau VIII-9 : Les forces et les moments dans les parois Cpi=+0.8 sens «x-x»

qj FH *Z
Niveau Zone S [m²] FH [N] FV [N] X [m] Y [m] Z [m] FV *X [N.m]
[N/m²] [N.m]
D 0,00 31,67 0,00 0,00 10,35 0 1,53 0,00 0,00
1,53
E -628,27 31,67 -19898,01 0,00 10,35 28,14 1,53 -30443,96 0,00
D 0,00 63,34 0,00 0,00 10,35 0 4,59 0,00 0,00
4,59
E -628,27 63,34 -39796,02 0,00 10,35 28,14 4,59 -182663,75 0,00
D 0,00 63,34 0,00 0,00 10,35 0 7,65 0,00 0,00
7,65
E -628,27 63,34 -39796,02 0,00 10,35 28,14 7,65 -304439,58 0,00
D 0,00 63,34 0,00 0,00 10,35 0 10,71 0,00 0,00
10,71
E -703,50 63,34 -44561,32 0,00 10,35 28,14 10,71 -477251,73 0,00
D 0,00 63,34 0,00 0,00 10,35 0 13,77 0,00 0,00
13,77
E -770,85 63,34 -48827,18 0,00 10,35 28,14 13,77 -672350,22 0,00
D 480,76 63,34 30452,52 0,00 10,35 0 16,83 512515,91 0,00
16,83
E 706,12 63,34 44727,14 0,00 10,35 28,14 16,83 752757,75 0,00
D 1699,60 63,34 107656,20 0,00 10,35 0 19,89 2141281,76 0,00
19,89
E 1937,86 63,34 122748,19 0,00 10,35 28,14 19,89 2441461,45 0,00
D 3027,76 63,34 191784,45 0,00 10,35 0 22,95 4401453,21 0,00
22,95
E 3277,30 63,34 207590,86 0,00 10,35 28,14 22,95 4764210,35 0,00
D 4447,41 63,34 281707,83 0,00 10,35 0 26,01 7327220,66 0,00
26,01
E 4706,99 63,34 298149,92 0,00 10,35 28,14 26,01 7754879,45 0,00
F -2169,04 10,71 0,00 -23234,78 2,587 1,035 27,54 0,00 -60108,37
F -2169,04 10,71 0,00 -23234,78 18,113 1,035 27,54 0,00 -420851,52
G -1702,73 21,42 0,00 -36479,36 10,35 1,035 27,54 0,00 -377561,35
Toiture
H -1324,74 128,881 0 -170734 10,35 6,21 27,54 0,00 -1767095,80
I (0,2) -529,896 368,253 0 -195136 10,35 19,245 27,54 0,00 -2019656,37
I (-0,2) -883,16 368,253 0 -325226 10,35 19,245 27,54 0,00 -3366093,95
∑ 1091939 -774045 28428631,30 -8011367,36

145
Chapitre VIII Etude du vent 2017

 Sens transversal Y-Y :

Tableau VIII-10 : Les forces et les moments dans les parois Cpi=-0.5 sens «y-y»

FV *X
Niveau Zone qj[N/m²] S [m²] FH [N] FV [N] X [m] Y [m] Z [m] FH *Z [N.m]
[N.m]
D 731,35 43,05 31487,55 0,00 14,07 0 1,53 48175,95 0,00
1,53
E 112,52 43,05 4844,24 0,00 14,07 20,7 1,53 7411,68 0,00
D 731,35 86,11 62975,10 0,00 14,07 0 4,59 289055,69 0,00
4,59
E 112,52 86,11 9688,48 0,00 14,07 20,7 4,59 44470,11 0,00
D 731,35 86,11 62975,10 0,00 14,07 0 7,65 481759,49 0,00
7,65
E 112,52 86,11 9688,48 0,00 14,07 20,7 7,65 74116,84 0,00
D 818,92 86,11 70515,93 0,00 14,07 0 10,71 755225,56 0,00
10,71
E 125,99 86,11 10848,60 0,00 14,07 20,7 10,71 116188,55 0,00
D 897,32 86,11 77266,42 0,00 14,07 0 13,77 1063958,57 0,00
13,77
E 138,05 86,11 11887,14 0,00 14,07 20,7 13,77 163685,93 0,00
D 961,88 86,11 82825,70 0,00 14,07 0 16,83 1393956,54 0,00
16,83
E 147,98 86,11 12742,42 0,00 14,07 20,7 16,83 214454,85 0,00
D 1016,96 86,11 87568,34 0,00 14,07 0 19,89 1741734,27 0,00
19,89
E 156,46 86,11 13472,05 0,00 14,07 20,7 19,89 267959,12 0,00
D 1065,10 86,11 91713,63 0,00 14,07 0 22,95 2104827,73 0,00
22,95
E 163,86 86,11 14109,79 0,00 14,07 20,7 22,95 323819,65 0,00
D 1107,93 86,11 95402,04 0,00 14,07 0 26,01 2481407,00 0,00
26,01
E 170,45 86,11 14677,24 0,00 14,07 20,7 26,01 381754,92 0,00
F -1005,60 19,80 0,00 -19906,81 3,517 1,407 27,54 0,00 -70012,25
F -1005,60 19,80 0,00 -19906,81 24,623 1,407 27,54 0,00 -490165,34
G -546,29 39,59 0,00 -21629,40 14,07 1,407 27,54 0,00 -304325,62
Toiture
H -173,98 316,74 0,00 -55106,74 14,07 8,442 27,54 0,00 -775351,89
I (0,2) 608,93 186,57 0,00 113606,07 14,07 17,381 27,54 0,00 1598437,47
I (-0,2) 260,97 186,57 0,00 48688,32 14,07 17,381 27,54 0,00 685044,63
∑ 764688,22 45744,63 11953962,46 643627,01

146
Chapitre VIII Etude du vent 2017

Tableau VIII-11 : Les forces et les moments dans les parois Cpi=+0.8 sens «y-y»

FH *Z
Niveau Zone qj [N/m²] S [m²] FH [N] FV [N] X [m] Y [m] Z [m] FV *X [N.m]
[N.m]
D 0,00 43,05 0,00 0,00 14,07 0 1,53 0,00 0,00
1,53
E -618,83 43,05 -26643,31 0,00 14,07 20,7 1,53 -40764,26 0,00
D 0,00 86,11 0,00 0,00 14,07 0 4,59 0,00 0,00
4,59
E -618,83 86,11 -53286,62 0,00 14,07 20,7 4,59 -244585,59 0,00
D 0,00 86,11 0,00 0,00 14,07 0 7,65 0,00 0,00
7,65
E -618,83 86,11 -53286,62 0,00 14,07 20,7 7,65 -407642,65 0,00
D 0,00 86,11 0,00 0,00 14,07 0 10,71 0,00 0,00
10,71
E -692,94 86,11 -59667,32 0,00 14,07 20,7 10,71 -639037,02 0,00
D 0,00 86,11 0,00 0,00 14,07 0 13,77 0,00 0,00
13,77
E -759,27 86,11 -65379,28 0,00 14,07 20,7 13,77 -900272,63 0,00
D 0,00 86,11 0,00 0,00 14,07 0 16,83 0,00 0,00
16,83
E -813,90 86,11 -70083,28 0,00 14,07 20,7 16,83 -1179501,68 0,00
D 0,00 86,11 0,00 0,00 14,07 0 19,89 0,00 0,00
19,89
E -860,50 86,11 -74096,29 0,00 14,07 20,7 19,89 -1473775,15 0,00
D 0,00 86,11 0,00 0,00 14,07 0 22,95 0,00 0,00
22,95
E -901,24 86,11 -77603,84 0,00 14,07 20,7 22,95 -1781008,08 0,00
D 0,00 86,11 0,00 0,00 14,07 0 26,01 0,00 0,00
26,01
E -937,48 86,11 -80724,80 0,00 14,07 20,7 26,01 -2099652,08 0,00
F -2136,46 19,80 0,00 -42293,36 3,517 1,407 27,54 0,00 -148745,74
F -2136,46 19,80 0,00 -42293,36 24,623 1,407 27,54 0,00 -1041389,35
G -1677,16 39,59 0,00 -66403,63 14,07 1,407 27,54 0,00 -934299,02
Toiture
H -1304,84 316,74 0,00 -413300,58 14,07 8,442 27,54 0,00 -5815139,15
I (0,2) -521,94 186,57 0,00 -97376,64 14,07 17,381 27,54 0,00 -1370089,26
I (-0,2) -869,89 186,57 0,00 -162294,39 14,07 17,381 27,54 0,00 -2283482,10
∑ -560771,36 -823961,95 -8766239,14 -11593144,63

147
Chapitre VIII Etude au vent 2017

VIII-8-Vérification de la stabilité au renversement :


Pour que notre structure soit stable au renversement induit éventuellement par le vent, il faudrait que la
condition suivante soit vérifiée :

Ms ≥ 1.5│Mr│
Avec :
Ms : moment stabilisant.
Mr : moment de renversement.
 Sens longitudinal x-x :

a)-Les points d’application des forces résultantes :

On a les forces Fhi et leurs points d’application Zj d’où le point d’application de la force résultante :
∑ Fhi × Zj
Z =
∑ Fhi

On a les forces Fvi et leurs points d’application Zj d’où le point d’application de la force résultante :
∑ Fvi × Xj
X =
∑ Fvi

∑Fhi ∑ (Fhi*Zj) Z [m] ∑FVi ∑ (Fvi*Xj) X [m]


0,8 2081830,96 43903090,40 21,09 268707,19 2781119,43 10,35
-0,5 1091938,56 28428631,30 26,04 -774045,16 -8011367,36 10,35

b)-Calcul du moment renversant :

𝑀𝑟 = 𝐹ℎ × 𝑍 + 𝐹𝑣 × (𝑑 − 𝑋) Avec : d = 28.14 m.
Mr=48686,12KN.m
1.5 Mr. =73029.17 KN.m

c)-Calcul du moment stabilisant :

𝑑
𝑀𝑠 = 𝑊𝑡 ×
2
Wt: le poids total du bâtiment.
Wt =57805,6KN
Ms =8133247, 92KN.m

148
Chapitre VIII Etude au vent 2017

d)-Vérification :

𝑀𝑠 = 8133247,92 𝐾𝑁. 𝑚 > 1,5|𝑀𝑟 | = 73029.17𝐾𝑁. 𝑚


 Sens transversal y-y :

Les points d’application des forces résultantes :

On a les forces Fhi et leurs points d’application Zj d’où le point d’application de la force résultante :
∑ Fhi × Zj
Z =
∑ Fhi
On a les forces Fvi et leurs points d’application Zj d’où le point d’application de la force résultante :
∑ Fvi × Xj
X =
∑ Fvi
∑Fhi ∑ (Fhi*Zj) Z [m] ∑FVi ∑ (Fvi*Xj) X [m]
0,8 764688,22 11953962,46 15,63 45744,63 643627,01 14,07
-0,5 -560771,36 -8766239,14 15,63 -823961,95 -11593144,63 14,07

Calcul du moment renversant :

𝑀𝑟 = 𝐹ℎ × 𝑍 + 𝐹𝑣 × (𝑑 − 𝑋) Avec : d = 20.70 m.
Mr = -14227.92KN.m
1.5 Mr =-21341.59KN.m

Calcul du moment stabilisant :


𝑑
𝑀𝑠 = 𝑊𝑡 ×
2
Wt : le poids total du bâtiment.
Wt = 57805, 6KN
Ms = 598287.96KN.m

Verification:

𝑀𝑠 = 598287.96 𝐾𝑁. 𝑚 > 1,5|𝑀𝑟 | = 21341.59𝐾𝑁. 𝑚

Conclusion : Le bâtiment est stable au renversement.


Les forces dues au vent sont très inférieures aux forces sismiques.

149
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017

ETUDE SOUS CHARGES HORIZONTALES


IX-1-Introduction :
L’étude consiste à distribuer les forces horizontales, dues au séisme déjà déterminées dans le
chapitre « étude sismique », sur les éléments qui assurant le contreventement du bâtiment
« voiles pleins ». Ceci nous permettra de déterminer le moment fléchissant, l’effort tranchant
dans chaque élément de contreventement.

IX-2-Méthode de calcul :

Etant donné que les efforts horizontaux sont repris entièrement par les voiles, il est
indispensable de déterminer les sollicitations internes (effort tranchant, moment fléchissant)
dans les différents éléments, aux différents niveaux engendrées par ces effort.

Notre structure ne présente que des voiles pleins.

La méthode la plus appropriée et offrant des résultats rigoureux est celle de MARIUS DIVERS
basées sur l’analyse d’un système indéformable.

IX-3-Hypothèses de calcul :
Les conditions d’application de cette méthode sont les suivantes :

 Les voiles sont encastrés à la base et ont une inertie constante.


 Les voiles ne se déforment pas par distorsion.
 La rigidité à la torsion pure des refends est négligeable.

IX-4-Principe de la méthode :

Etant donné que le point d’application de la résultante des efforts horizontaux à chaque niveau
est le centre de gravité de celui-ci, et que le centre de flexion ne coïncide pas avec le centre de
torsion, cette force résultante produit de ce fait deux types de force de nature différente :
Une flexion qui se traduit par une translation et une torsion qui se traduit par une rotation.
IX-5-Calcul des efforts horizontaux revenant à chaque voile :
Les efforts revenant à chaque voile seront la somme des efforts engendrant par la translation et
la rotation.
𝐹𝑖 = 𝐹𝑖(𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠) + 𝐹𝑖(𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡)
Fi : Effort tranchant dans le voile «i»

G e C
C M=F.e

Translation Rotation autour du C T


Figure IX-1 : Effet de la translation et de la rotation
150
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017

IX-5-1-Effort de translation :
L’effort de translation ne concerne que les voiles parallèles à la direction de l’effort horizontal,
car les voiles perpendiculaires ont une inertie négligeable.

L’effort dû à la translation revenant à l’élément« i »au niveau« k» est donné par les formules
suivant :
I i. y
 Sens longitudinal «x-x» : FkiT. x  n
.Fk . x
I
i 1
i. y

I i. x
 Sens transversal «y-y» : FkiT. y  n
.Fk . y
I
i 1
i. x

Fk : la force sismique au niveau k.


Fki : effort revenant au voile «i» au niveau «k».

IX-5-2-Effort de rotation :
L’excentricité de l’effort horizontal par rapport au centre de torsion du refend crée un moment
de rotation.
L’effort du à la rotation à l’élément «i» au niveau «k» est donné par les formule suivant :
I
 Sens longitudinal «x-x» : FkiR. x  n i. y .Fk . x .e y .d i. y
 IW . y i 1

I i. x
 Sens transversal « y-y» : FkiR. y  n
.Fk . y .e x .d i. x .
I
i 1
W .x

eX
C
di.y

eY

Gi
G
di.x

Figure IX-2 : Représentation des excentricités

 dxi , dyi : distances algébriques du voile i à l’axe principal passant par le centre de torsion.
𝑑𝑥𝑖 = 𝑋𝐺𝑖 − 𝑋𝐶
{
𝑑𝑦𝑖 = 𝑌𝐺𝑖 − 𝑌𝐶
 ex ; e y : Exentricités adoptés.
 I W . x ; I W . y : Inerties polaire.

 Ixi ;Iyi : l’inertie du voile « i ».

151
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017

Remarque :
Les forces sismiques de torsion fléchie de signe négatif seront négligées.

Résultat :
1-Effort de translation :
 Sens longitudinale x-x : ∑Iy=10.32 m4

Tableau IX-1 : Effort de translation sens «x-x»


V11V12V41V42 V21V24V31V34 V22V23V32V33
Niveaux Fk [KN] Iy1 [m4] Fx1 [KN] Iy2 [m4] Fx2 [KN] Iy3 [m4] Fx3 [KN]
terrasse 1154,87 0,626 70,17 0,328 36,71 1,622 181,51
8 906,85 0,626 55,10 0,328 28,82 1,622 142,53
7 831,82 0,626 50,54 0,328 26,44 1,622 130,74
6 817,13 0,626 49,65 0,328 25,97 1,622 128,43
5 729,21 0,626 44,30 0,328 23,18 1,622 114,61
4 722,58 0,626 43,90 0,328 22,97 1,622 113,57
3 729,00 0,626 44,29 0,328 23,17 1,622 114,58
2 539,58 0,626 32,78 0,328 17,15 1,622 84,81
1 201,00 0,626 12,21 0,328 6,39 1,622 31,59

 Sens transversal y-y : ∑Ix=21.12 m4

Tableau IX-2-Effort de translation sens «y-y»


V51V54V71V74 V52V53V82V83 V61V64V71V74 V62V63V72V73
Fy1 Fy2 Fy3 Fy4
niveaux Fy[KN] Ix1 [m4] Ix2 [m4] Ix3[m4] Ix4 [m4]
[KN] [KN] [KN] [KN]
terrasse 1091,84 1,372 70,93 0,230 11,89 1,843 95,28 1,843 95,28
8 834,00 1,372 54,18 0,230 9,08 1,843 72,78 1,843 72,78
7 774,67 1,372 50,32 0,230 8,44 1,843 67,60 1,843 67,60
6 780,02 1,372 50,67 0,230 8,49 1,843 68,07 1,843 68,07
5 709,02 1,372 46,06 0,230 7,72 1,843 61,87 1,843 61,87
4 711,14 1,372 46,20 0,230 7,74 1,843 62,06 1,843 62,06
3 718,20 1,372 46,66 0,230 7,82 1,843 62,67 1,843 62,67
2 530,88 1,372 34,49 0,230 5,78 1,843 46,33 1,843 46,33
1 197,57 1,372 12,83 0,230 2,15 1,843 17,24 1,843 17,24

152
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017

2-Effort de rotation :
On a : ex=1,407 m ey=1,185 m Iw=2334.59m6 Sens longitudinale x-x :

Tableau IX-3 : Effort de rotation sens «x-x»

V11V12V41V42 V21V24V31V34 V22V23V32V33


Iy [m ]
4 0,627 0.328 1.662
dy [m] -6,15 6,15 -1,65 1,65 -1,65 1,65
Niveaux Fk [KN] Fk1 Fk2 Fk3
terrasse 1154,87 -2,26 2,26 -0,32 0,32 -1,61 1,61
8 906,85 -1,78 1,78 -0,25 0,25 -1,26 1,26
7 831,82 -1,63 1,63 -0,23 0,23 -1,16 1,16
6 817,13 -1,60 1,60 -0,22 0,22 -1,14 1,14
5 729,21 -1,43 1,43 -0,20 0,20 -1,02 1,02
4 722,58 -1,42 1,42 -0,20 0,20 -1,01 1,01
3 729 -1,43 1,43 -0,20 0,20 -1,02 1,02
2 539,58 -1,06 1,06 -0,15 0,15 -0,75 0,75
1 201 -0,39 0,39 -0,06 0,06 -0,28 0,28

153
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017

 Sens transversal y-y :

Tableau IX-4 : Effort de rotation sens «y-y»


V51V81 V54V84 V52V53 V82V83 V61V71 V64V74 V62V72 V63V73
Ix [m4] 1,372 1,372 0,230 0,230 1,843 1,843 1,843 1,843
dx [m] -11,52 11,52 -4,47 4,47 -13,92 13,92 -2,38 2,38
Niveaux Fk [KN] Fk1 Fk11 Fk2 Fk22 Fk3 Fk33 Fk4 Fk44
terrasse 1091,84 -10,40 10,40 -0,68 0,68 -16,88 16,88 -2,89 2,89
8 834,00 -7,94 7,94 -0,52 0,52 -12,89 12,89 -2,20 2,20
7 774,67 -7,38 7,38 -0,48 0,48 -11,98 11,98 -2,05 2,05
6 780,02 -7,43 7,43 -0,48 0,48 -12,06 12,06 -2,06 2,06
5 709,02 -6,75 6,75 -0,44 0,44 -10,96 10,96 -1,87 1,87
4 711,14 -6,77 6,77 -0,44 0,44 -11,00 11,00 -1,88 1,88
3 718,20 -6,84 6,84 -0,45 0,45 -11,10 11,10 -1,90 1,90
2 530,88 -5,06 5,06 -0,33 0,33 -8,21 8,21 -1,40 1,40
1 197,57 -1,88 1,88 -0,12 0,12 -3,05 3,05 -0,52 0,52

154
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017

3-Efforts finaux revenant à chaque voile : (translation+rotation)


 Fxki (translation)  Fxki (rotation) si Fxki (rotation)  0
Fxki  
 Fxki (translation) si Fxki (rotation)  0

 Sens longitudinale x-x :

Tableau IX-5 : Effort de translation+rotation sens «x-x»

V11V12V41V42 V21V24V31V34 V22V23V32V33


niveaux Fkx1 [KN] Fkx2 [KN] Fkx3 [KN]
terrasse 72,43 37,02 183,12
8 56,87 29,07 143,79
7 52,17 26,67 131,90
6 51,25 26,20 129,57
5 45,73 23,38 115,63
4 45,32 23,16 114,57
3 45,72 23,37 115,59
2 33,84 17,30 85,56
1 12,61 6,44 31,87

155
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017

 Sens transversal y-y :

Tableau IX-6 : Effort de translation + rotation sens «y-y»

V51V81 V54 V84 V52 V53V82V83 V61V71 V64 V74 V62V63 V72 V73
Niveaux Fky1 [KN] Fky2 [KN] Fky3 [KN] Fky4 [KN]
terrasse 81,33 12,57 112,16 98,16
8 62,12 9,60 85,67 74,98
7 57,70 8,92 79,58 69,65
6 58,10 8,98 80,13 70,13
5 52,81 8,16 72,83 63,75
4 52,97 8,19 73,05 63,94
3 53,50 8,27 73,78 64,57
2 39,54 6,11 54,53 47,73
1 14,72 2,27 20,30 17,76

156
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017

4-Calcul des efforts internes dans les voiles :

4-1-Effort tranchant en [KN] :


 Sens longitudinale x-x :

Tableau IX-7 : Effort tranchant «x-x»


V11V12V41V42 V21V24V31V34 V22V23V32V33
Niveaux Tkx1 Tkx2 Tkx3
terrasse 72,43 37,02 183,12
8 129,30 66,09 326,91
7 181,47 92,76 458,81
6 232,71 118,96 588,38
5 278,45 142,33 704,00
4 323,76 165,50 818,58
3 369,48 188,87 934,17
2 403,32 206,17 1019,73
1 415,93 212,61 1051,60

157
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017

 Sens transversal y-y :

Tableau IX-8 : Effort tranchant «y-y»

V51V81 V54 V84 V52 V53V82V83 V61V71 V64 V74 V62V63 V72 V73
Niveaux Tky1 Tky2 Tky3 Tky4
terrasse 81,33 12,57 112,16 98,16
8 143,45 22,17 197,83 173,15
7 201,15 31,08 277,41 242,79
6 259,26 40,06 357,54 312,92
5 312,07 48,22 430,37 376,67
4 365,04 56,41 503,42 440,61
3 418,54 64,67 577,20 505,18
2 458,08 70,78 631,73 552,91
1 472,80 73,06 652,03 570,67

158
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017

4-2-Moment fléchissant en [KN.m] :


 Sens longitudinale x-x :
Tableau IX-9 : Moment fléchissant sens «x-x»

V11V12V41V42 V21V24V31V34 V22V23V32V33


Niveaux Mkx1 Mkx2 Mkx3
terrasse 0,00 0,00 0,00
8 221,63 113,29 560,35
7 617,29 315,54 1560,71
6 1172,58 599,39 2964,67
5 1884,68 963,39 4765,10
4 2736,73 1398,93 6919,35
3 3727,44 1905,35 9424,20
2 4858,06 2483,29 12282,77
1 6092,22 3114,16 15403,14
Base 7364,96 3764,74 18621,04

159
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017

 Sens transversal y-y :

Tableau IX-10 : Moment fléchissant sens «y-y»

V51V81 V54 V84 V52 V53V82V83 V61V71 V64 V74 V62V63 V72 V73
Niveaux My1 My2 My3 My4
terrasse 0,00 0,00 0,00 0,00
8 248,87 38,45 343,21 300,38
7 687,83 106,28 605,36 529,83
6 1303,36 201,39 848,87 742,95
5 2096,69 323,98 1094,06 957,55
4 3051,62 471,53 1316,93 1152,61
3 4168,64 644,13 1540,47 1348,25
2 5449,37 842,03 1766,23 1545,84
1 6851,10 1058,63 1933,10 1691,89
Base 8297,87 1282,18 1995,21 1746,25

160
Chapitre IX Etude sous charges horizontales 2017

Conclusion :

Dans ce chapitre, les forces sismiques de niveau ont été distribuées sur les différents
éléments de contreventement dans chaque direction principale. Ces efforts seront combinés
à ceux engendrés par les charges verticales.

161
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017

ETUDE SOUS CHARGES VERTICALES


X-1-Introduction :
L’objectif de ce chapitre est la détermination des efforts internes dans les éléments porteurs
(voiles et portique) dus aux différentes descentes des charges (poids propre des éléments,
poids de la maçonnerie et l’acrotère, poids et surcharge d’exploitation des planchers).

X-2-Détermination des charges :


Le cheminement des efforts nous permet de déterminer les charges revenant aux différents
éléments porteurs de la structure « portiques et/ou voiles ».

1-Charges permanentes :
 Le poids propre des éléments porteurs « murs, poteaux poutres planchers ».Il est en
fonction du volume et de la nature des matériaux utilisés.
 Le poids des remplissages et des éléments fixés sur les éléments porteurs
« revêtements…. ».
2-Surcharges d’exploitations :
 Les surcharges des balcons, planchers et des escaliers
X-3-les voiles :
En plus du rôle important que joue les voiles dans la résistance aux efforts horizontaux, ces
derniers reprennent une partie des charges verticales et les transmettent aux fondations.

Pour l’étude d’un voile sous charges verticales, nous appliquerons la méthode des lignes de
rupture et ceci pour repérer les surfaces des panneaux de dalles des différents planchers qui
leur sont offertes. Cette méthode consiste à tracer des droites de 45 à partir des angles formés
par les refends ou les poutres ; ces droites s’arrêtent lorsqu’elles se coupent entres elles. Il faut
par la suite relier les points d’intersection pour obtenir des surfaces trapézoïdales ou
triangulaires.

Dalle sur deux appuis Dalle sur trois appuis Dalle sur quatre
Appuis

Figure X-1 : Schéma des lignes de rupture des différents types de dalle

162
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017

X-3-1-Evaluation des charges et surcharges :


1-Sens longitudinal «x-x» :
Les surfaces offertes aux voiles sont évaluée comme suit :

Tableau X-1 : Les surfaces offertes aux voiles sens longitudinal

Surface des plancher Surface des voiles


Voiles Terrasse [m²] Etage [m²] [m²]
V11 V12 V41 V42 5,04 5,04 8,91
V21 V24 V31 V34 2,94 2,94 7,18
V22V23 V32V42 6,96 6,96 12,24

1-1-Charges permanents :

Tableau X-2 : Charges permanentes sens longitudinal

Gter GEC NG-EC NGvoiles NGc-sur-p NGc-sur-p ec


Voiles NG-ter[t] NGpoutre[t]
[t/m²] [t/m²] [t] [t] ter[t] [t]
V11 V12 3,35 4,46 3,70 10,71 9,17
0,7876 0,665 4,678
V41 V42
V21 V24 1,96 3,59 2,75 7,04 6,13
0,7876 0,665 3,243
V31 V34
V22V23 4,63 6,12 3,80 11,40 9,62
0,7876 0,665 5,021
V32V42

1-2-Charges d’exploitation :

Tableau X-3 : Charges d’exploitation sens longitudinal

QEC NQc-sur-p ter NQc-sur-p


Voiles Qter[t/m²] NQter [t] NQEC [t]
[t/m²] [t] ec[t]
V11 V12
0,1 0,15 0,50 0,76 1,33 2,00
V41 V42
V21 V24
0,1 0,15 0,29 0,44 0,85 1,28
V31 V34
V22V23
0,1 0,15 0,70 1,04 1,45 2,17
V32V42

163
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017

Les charges relatives à chaque voile pour chaque niveau sont les suivantes :

Tableau X-4 : Effort normal dans les voiles sens longitudinal

8 7 6 5 4 3 2 1 RDC S/S
23,55 20,68 20,68 20,68 20,68 20,68 20,68 20,68 20,68 20,68
NG [t]
23,55 44,23 64,92 85,60 106,29 126,97 147,65 168,34 189,02 209,71
NG cum [t]
V11 V12
V41 V42 2,50 2,76 2,76 2,76 2,76 2,76 2,76 2,76 2,76 2,76
NQ [t]
2,50 5,26 8,02 10,78 13,54 16,30 19,06 21,82 24,58 27,34
NQ cum [t]
16,62 14,43 14,43 14,43 14,43 14,43 14,43 14,43 14,43 14,43
NG [t]
16,62 31,05 45,48 59,91 74,34 88,77 103,19 117,62 132,05 146,48
NG cum [t]
V21 V24
V31 V34 1,57 1,72 1,72 1,72 1,72 1,72 1,72 1,72 1,72 1,72
NQ [t]
1,57 3,29 5,01 6,73 8,45 10,17 11,89 13,61 15,33 17,05
NQ cum [t]
26,34 24,17 24,17 24,17 24,17 24,17 24,17 24,17 24,17 24,17
NG [t]
26,34 50,51 74,68 98,85 123,02 147,19 171,36 195,53 219,70 243,87
NG cum [t]
V22V23
V32V42 2,87 3,21 3,21 3,21 3,21 3,21 3,21 3,21 3,21 3,21
NQ [t]
2,87 6,08 9,29 12,50 15,71 18,92 22,13 25,34 28,55 31,76
NQ cum [t]

164
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017

2-Sens transversal «y-y» :


Les surfaces offertes aux voiles sont évaluée comme suit :

Tableau X-5 : Les surfaces offertes aux voiles sens transversal

Surface des plancher longueur


Surface des voiles [m²]
Voiles Terrasse [m²] Etage [m²] acrotère [m]
V51 V54V81 V84 3,10 3,10 11,57 4,35
V52 V53 V82V83 3,42 3,42 7,18 /
V61 V64 V71V74 2.02 2,02 12,77 4,20
V62 V63 V72V73 7,40 7,40 12,77 /

2-1-Charges permanentes :

Tableau X-6 : Charges permanentes sens transversal

Gter GEC NGter NGEC NGvoiles NGc-sur-p NGc-sur-


NGacrotère[t] NGpoutre[t] Rescalier
Voiles [t/m²] [t/m²] [t] [t] [t] ter [t] pec [t]
V51 V54 2,44 2,06 5,79 0,92 1,72 1,40 1,25
0,7876 0,665 /
V81 V84
V52 V53 2,69 2,27 3,59 / 2,33 4,37 3,69
0,7876 0,665 /
V82V83
V61 V64 1,59 1,34 6,39 0,89 1,76 1,09 1,21
0,7876 0,665 /
V71V74
V62 V63 5,83 4,92 6,39 / 2,94 7,84 6,62
0,7876 0,665 /
V72V73

165
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017

2-2-Charges d’exploitation :
Tableau X-7 : Charges d’exploitation sens transversal

Qter QEC NQEC NQc-sur- NQc-sur-


NQter [t]
Voiles [t/m²] [t/m²] [t] pter [t] p ec [t]
V51 V54
0,1 0,15 0,31 0,47 0,13 0,19
V81 V84
V52 V53
0,1 0,15 0,342 0,51 0,56 0,83
V82V83
V61 V64
0,1 0,15 0,202 0,30 0,07 0,11
V71V74
V62 V63
0,1 0,15 0,74 1,11 1,00 1,49
V72V73

Les charges relatives à chaque voile pour chaque niveau sont les suivantes :

166
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017

Tableau X-8 : Effort normal dans les voiles sens transversal

8 7 6 5 4 3 2 1 RDC S/S
12,14 10,81 10,81 10,81 10,81 10,81 10,81 10,81 10,81 10,81
NG [t]
12,14 22,96 33,77 44,58 55,40 66,21 77,02 87,84 98,65 109,46
NG cum [t]
V51 V54V81
V84 0,44 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65
NQ [t]
0,44 1,09 1,74 2,40 3,05 3,71 4,36 5,01 5,67 6,32
NQ cum [t]
13,49 12,61 12,61 12,61 12,61 12,61 12,61 12,61 12,61 12,61
NG [t]
13,49 26,10 38,71 51,31 63,92 76,52 89,13 101,74 114,34 126,95
NG cum [t]
V52 V53
V82V83 0,90 1,35 1,35 1,35 1,35 1,35 1,35 1,35 1,35 1,35
NQ [t]
0,90 2,24 3,59 4,94 6,28 7,63 8,97 10,32 11,66 13,01
NQ cum [t]
11,42 10,29 10,29 10,29 10,29 10,29 10,29 10,29 10,29 10,29
NG [t]
11,42 21,70 31,99 42,28 52,56 62,85 73,13 83,42 93,71 103,99
NG cum [t]
V61 V64
V71V74 2,69 4,04 4,04 4,04 4,04 4,04 4,04 4,04 4,04 5,56
NQ [t]
2,69 6,73 10,77 14,81 18,85 22,89 26,93 30,97 35,01 40,57
NQ cum [t]
22,99 20,87 20,87 20,87 20,87 20,87 20,87 20,87 20,87 20,87
NG [t]
22,99 43,86 64,73 85,59 106,46 127,33 148,19 169,06 189,93 210,79
NG cum [t]
V62 V63
V72V73 1,74 2,60 2,60 2,60 2,60 2,60 2,60 2,60 2,60 2,60
NQ [t]
1,74 4,34 6,94 9,55 12,15 14,75 17,36 19,96 22,56 25,17
NQ cum [t]

167
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017

Calcul de N total supporté par les voiles :

N total = N VT + N VL = 5776,72t
W total= 5780, 56t.
20 % WG total = 1156, 11 t.
N total = 5776, 72> 20% Wtotal = 1156, 11t.
Nous déduisons donc que les voiles reprennent plus de 20 % des sollicitations dues aux
charges verticales.Selon l’article 3-4-A-2 du RPA99/ver2003 nous sommes donc dans le cas
d’un système de contreventement constitué par des voiles porteurs en béton armé.

X-4-Les efforts internes dans les portiques :


On évaluera les sollicitations des portiques en premier lieu, qui supportent leurs poids propre
G ainsi que les chargements ramenés par les planchers. Les efforts dans les portiques ont été
déterminés à l’aide d’un calcul automatique en utilisant le logiciel de calcul Génie Civil
«ETABS». Les résultats obtenus des efforts internes sont donnés sous forme de diagrammes
dans les figures qui vont suivre.

X-4-1-Moment fléchissant (portique 4):


1-Moment fléchissant sous «G» en [KN.m] :

Figure X-2 : Diagramme de «M » sous G (Portique 4)

168
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017

2-Moment fléchissant sous «Q» en [KN.m] :

Figure X-3 : Diagramme de «M » sous Q (Portique 4)

169
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017

X-4-2-Effort tranchant (portique 4):


1-effort tranchant sous «G» [KN] :

Figure X-4 : Diagramme de «V » sous G (Portique 4)

170
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017

2-effort tranchant sous «Q» [KN] :

Figure X-5 : Diagramme de «V » sous Q (Portique 4)

171
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017

X-4-3-Effort normale (portique 4) :


1-effort normale sous «G» [KN] :

Figure X-6 : Diagramme de «N » sous G (Portique 4)

172
Chapitre IX Etude sous charges verticales 2017

2-effort normale sous «Q» [KN] :

Figure X-7 : Diagramme de «N » sous Q (Portique 4)

173
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017

COMBINAISONS D’ACTION
IX-1-Introduction :
Les éléments principaux sont soumis aux actions dues aux charges permanentes et aux
charges d’exploitation ainsi qu’aux actions sismiques. Leur ferraillage doit être réalisé de
manière à résister aux combinaisons des différentes actions en considérant les combinaisons
les plus défavorables. La réglementation en vigueur CBA93 et RPA99/ver2003 nous donne
un certain nombre de combinaisons avec lequel les on va travailler.

IX-2-Combinaisons de charges à considérer :

IX-2-1-Combinaison des charges dans les voiles :

Les voiles seront ferraillés à partir des combinaisons des charges verticales (charge
permanente et surcharge d’exploitation), et des charges sismiques.
Les combinaisons d’action des voiles sont données par les règlements RPA99.ver2003 et
CBA93.

 RPA99.ver2003 :
-L’action sismique est considérée comme une action accidentelle dans le calcul des états
limite
-Les combinaisons d’actions à considérer pour la détermination des sollicitations et des
déformations de calcul en situation accidentelle sont :

𝑮+𝑸±𝑬
{
𝟎, 𝟖𝑮 ± 𝑬

 CBA93 :
La combinaison d’actions donnée par le CBA93 est :

𝟏, 𝟑𝟓𝑮 + 𝟏, 𝟓𝑸 à 𝒍′𝑬𝑳𝑼
{
𝑮+𝑸 à 𝒍′𝑬𝑳𝑺

Avec :
o G : Charge permanente.
o Q : Surcharge d’exploitation.
o E : Action sismique.

174
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017

XI-2-2-Combinaisons des charges dans les portiques :

Les combinaisons d’actions à considérer pour la détermination des sollicitations et des


déformations de calcul sont :

 Pour les poteaux :


𝟏, 𝟑𝟓𝑮 + 𝟏, 𝟓𝑸 à 𝒍′𝑬𝑳𝑼
{
𝑮+𝑸 à 𝒍′𝑬𝑳𝑺
 Pour les poutres :

𝟏, 𝟑𝟓𝑮 + 𝟏, 𝟓𝑸 à 𝒍′𝑬𝑳𝑼
{
𝑮+𝑸 à 𝒍′𝑬𝑳𝑺
XI-3-Résultats :

XI-3-1-Combinaison d’actions dans les voiles :

Z Z Z

Ng Nq

+ +
M (x) M (x) M (x)

Sous G Sous Q Sous E

175
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017

Les résultats des combinaisons d’action pour l’ensemble des voiles longitudinaux et transversaux sont
représentés dans les tableaux suivants :

Tableau XI-1 : Combinaisons d’action des voiles «V11 V12 V41 V42»

ELU ELS
V11 V12 V41 V42 SDT SA
NQ NE TE ME NG+NQ- 0.8NG- NG+NQ
Niveaux NG [t] 1,35NG+1,5NQ NG+NQ+NE 0.8NG+NE
[t] [t] [KN] [KN.m] NE NE
8 23,55 2,50 0,00 129,30 221,63 35,54 26,05 26,05 18,84 18,84 26,05

7 44,23 5,26 0,00 181,47 617,29 67,60 49,49 49,49 35,38 35,38 49,49

6 64,92 8,02 0,00 232,71 1172,58 99,67 72,94 72,94 51,94 51,94 72,94

5 85,60 10,78 0,00 278,45 1884,68 131,73 96,38 96,38 68,48 68,48 96,38

4 106,29 13,54 0,00 323,76 2736,73 163,80 119,83 119,83 85,03 85,03 119,83

3 126,97 16,30 0,00 369,48 3727,44 195,86 143,27 143,27 101,58 101,58 143,27

2 147,65 19,06 0,00 403,32 4858,06 227,92 166,71 166,71 118,12 118,12 166,71

1 168,34 21,82 0,00 415,93 6092,22 259,99 190,16 190,16 134,67 134,67 190,16

RDC 189,02 24,58 0,00 415,93 7364,96 292,05 213,60 213,60 151,22 151,22 213,60
S/S 209,71 27,34 0,00 415,93 7364,96 324,12 237,05 237,05 167,77 167,77 237,05

Tableau XI-2 : Combinaisons d’action des voiles «V21 V 24 V31 V34»

ELU ELS
V21 V 24 V31 V34 SDT SA
TE ME NG+NQ- 0.8NG- NG+NQ
Niveaux NG [t] NQ [t] NE [t] 1,35NG+1,5NQ NG+NQ+NE 0.8NG+NE
[KN] [KN.m] NE NE
8 15,33 1,53 0,00 66,09 113,29 22,99 16,86 16,86 12,26 12,26 16,86

7 29,08 3,82 0,00 92,76 315,54 44,99 32,90 32,90 23,26 23,26 32,90

6 42,83 6,11 0,00 118,96 599,39 66,99 48,94 48,94 34,26 34,26 48,94

5 56,58 8,40 0,00 142,33 963,39 88,98 64,98 64,98 45,26 45,26 64,98

4 70,34 10,69 0,00 165,50 1398,93 110,99 81,03 81,03 56,27 56,27 81,03

3 84,09 12,98 0,00 188,87 1905,35 132,99 97,07 97,07 67,27 67,27 97,07

2 97,84 15,27 0,00 206,17 2483,29 154,99 113,11 113,11 78,27 78,27 113,11

1 111,59 17,56 0,00 212,61 3114,16 176,99 129,15 129,15 89,27 89,27 129,15

RDC 125,35 19,85 0,00 212,61 3764,74 199,00 145,20 145,20 100,28 100,28 145,20

S/S 139,10 23,17 0,00 212,61 3764,74 222,54 162,27 162,27 111,28 111,28 162,27

176
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017

Tableau XI-3 : Combinaisons d’action des voiles «V22 V23 V32 V33»

ELU ELS

V22 V23 V32 V33 SDT SA


NG+NQ
TE ME NG+NQ-
Niveaux NG [t] NQ [t] NE [t] 1,35NG+1,5NQ NG+NQ+NE 0.8NG+NE 0.8NG-NE
[KN] [KN.m] NE
8 26,34 2,87 0,00 326,91 560,35 39,86 29,21 29,21 21,07 21,07 29,21

7 50,51 6,08 0,00 458,81 1560,71 77,31 56,59 56,59 40,41 40,41 56,59

6 74,68 9,29 0,00 588,38 2964,67 114,75 83,97 83,97 59,74 59,74 83,97

5 98,85 12,50 0,00 704,00 4765,10 152,20 111,35 111,35 79,08 79,08 111,35

4 123,02 15,71 0,00 818,58 6919,35 189,64 138,73 138,73 98,42 98,42 138,73

3 147,19 18,92 0,00 934,17 9424,20 227,09 166,11 166,11 117,75 117,75 166,11

2 171,36 22,13 0,00 1019,73 12282,77 264,53 193,49 193,49 137,09 137,09 193,49

1 195,53 25,34 0,00 1051,60 15403,14 301,98 220,87 220,87 156,42 156,42 220,87

RDC 219,70 28,55 0,00 1051,60 18621,04 339,42 248,25 248,25 175,76 175,76 248,25

S/S 243,87 31,76 0,00 1051,60 18621,04 376,86 275,63 275,63 195,10 195,10 275,63

Tableau XI-4 : Combinaisons d’action des voiles «V51 V54 V71 V74»

ELU ELS
V51 V54 V71 V74 SDT SA
NQ NE TE ME NG+NQ- 0.8NG- NG+NQ
Niveaux NG [t] 1,35NG+1,5NQ NG+NQ+NE 0.8NG+NE
[t] [t] [KN] [KN.m] NE NE
8 12,14 0,44 0,00 143,45 248,87 17,05 12,58 12,58 9,71 9,71 12,58
7 22,96 1,09 0,00 201,15 687,83 32,63 24,05 24,05 18,37 18,37 24,05
6 33,77 1,74 0,00 259,26 1303,36 48,20 35,51 35,51 27,02 27,02 35,51
5 44,58 2,40 0,00 312,07 2096,69 63,78 46,98 46,98 35,66 35,66 46,98
4 55,40 3,05 0,00 365,04 3051,62 79,37 58,45 58,45 44,32 44,32 58,45
3 66,21 3,71 0,00 418,54 4168,64 94,95 69,92 69,92 52,97 52,97 69,92
2 77,02 4,36 0,00 458,08 5449,37 110,52 81,38 81,38 61,62 61,62 81,38
1 87,84 5,01 0,00 472,80 6851,10 126,10 92,85 92,85 70,27 70,27 92,85
RDC 98,65 5,67 0,00 472,80 8297,87 141,68 104,32 104,32 78,92 78,92 104,32
S/S 109,46 6,32 0,00 472,80 8297,87 157,25 115,78 115,78 87,57 87,57 115,78

177
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017

Tableau XI-5 : Combinaisons d’action des voiles «V52 V53 V82 V83»

ELU ELS
V52 V53 V82 V83 SDT SA
NQ NE TE ME NG+NQ- 0.8NG- NG+NQ
Niveaux NG [t] 1,35NG+1,5NQ NG+NQ+NE 0.8NG+NE
[t] [t] [KN] [KN.m] NE NE
8 13,49 0,90 0,00 22,17 38,45 19,56 14,39 14,39 10,79 10,79 14,39
7 26,10 2,24 0,00 31,08 106,28 38,60 28,34 28,34 20,88 20,88 28,34
6 38,71 3,59 0,00 40,06 201,39 57,64 42,30 42,30 30,97 30,97 42,30
5 51,31 4,94 0,00 48,22 323,98 76,68 56,25 56,25 41,05 41,05 56,25
4 63,92 6,28 0,00 56,41 471,53 95,71 70,20 70,20 51,14 51,14 70,20
3 76,52 7,63 0,00 64,67 644,13 114,75 84,15 84,15 61,22 61,22 84,15
2 89,13 8,97 0,00 70,78 842,03 133,78 98,10 98,10 71,30 71,30 98,10
1 101,74 10,32 0,00 73,06 1058,63 152,83 112,06 112,06 81,39 81,39 112,06
RDC 114,34 11,66 0,00 73,06 1282,18 171,85 126,00 126,00 91,47 91,47 126,00
S/S 126,95 13,01 0,00 73,06 1282,18 190,90 139,96 139,96 101,56 101,56 139,96

Tableau XI-6 : Combinaisons d’action des voiles «V61 V64 V71 V74»

ELU ELS
V61 V64 V71 V74 SDT SA
TE ME NG+NQ- 0,8NG- NG+NQ
Niveaux NG [t] NQ [t] NE [t] 1,35NG+1,5NQ NG+NQ+NE 0,8NG+NE
[KN] [KN,m] NE NE
8 11,42 2,69 0,00 197,83 343,21 19,45 14,11 14,11 9,14 9,14 14,11
7 21,70 6,73 0,00 277,41 605,36 39,39 28,43 28,43 17,36 17,36 28,43
6 31,99 10,77 0,00 357,54 848,87 59,34 42,76 42,76 25,59 25,59 42,76
5 42,28 14,81 0,00 430,37 1094,06 79,29 57,09 57,09 33,82 33,82 57,09
4 52,56 18,85 0,00 503,42 1316,93 99,23 71,41 71,41 42,05 42,05 71,41
3 62,85 22,89 0,00 577,20 1540,47 119,18 85,74 85,74 50,28 50,28 85,74
2 73,13 26,93 0,00 631,73 1766,23 139,12 100,06 100,06 58,50 58,50 100,06
1 83,42 30,97 0,00 652,03 1933,10 159,07 114,39 114,39 66,74 66,74 114,39
RDC 93,71 35,01 0,00 652,03 1995,21 179,02 128,72 128,72 74,97 74,97 128,72
S/Sol 103,99 40,57 0,00 652,03 1995,21 201,24 144,56 144,56 83,19 83,19 144,56

178
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017

Tableau XI-7 : Combinaisons d’action des voiles «V62 V63 V72 V73»

ELU ELS
V62 V63 V72 V73 SDT SA
NQ TE ME NG+NQ- 0,8NG- NG+NQ
Niveaux NG [t] NE [t] 1,35NG+1,5NQ NG+NQ+NE 0,8NG+NE
[t] [KN] [KN,m] NE NE
8 22,99 1,74 0,00 173,15 300,38 33,65 24,73 24,73 18,39 18,39 24,73
7 43,86 4,34 0,00 242,79 529,83 65,72 48,20 48,20 35,09 35,09 48,20
6 64,73 6,94 0,00 312,92 742,95 97,80 71,67 71,67 51,78 51,78 71,67
5 85,59 9,55 0,00 376,67 957,55 129,87 95,14 95,14 68,47 68,47 95,14
4 106,46 12,15 0,00 440,61 1152,61 161,95 118,61 118,61 85,17 85,17 118,61
3 127,33 14,75 0,00 505,18 1348,25 194,02 142,08 142,08 101,86 101,86 142,08
2 148,19 17,36 0,00 552,91 1545,84 226,10 165,55 165,55 118,55 118,55 165,55
1 169,06 19,96 0,00 570,67 1691,89 258,17 189,02 189,02 135,25 135,25 189,02
RDC 189,93 22,56 0,00 570,67 1746,25 290,25 212,49 212,49 151,94 151,94 212,49
S/Sol 210,79 25,17 0,00 570,67 1746,25 322,32 235,96 235,96 168,63 168,63 235,96

179
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017

XI-3-2-Combinaisons d’action dans les portiques :

Pour le calcul des portiques, on utilise le logiciel «ROBOT»


Les résultats sont donnée sous forme de diagramme : moments fléchissant, effort normaux et efforts
tranchants dans les portiques et cela sous les combinaisons d’action citées auparavant.

IX-3-2-1-Moment fléchissant (portique 4) :

1-Moment fléchissant à ELU en [KN.m] :

Figure XI-1 : Diagramme de «M » avec la combinaison « 1,35G+1,5Q » (Portique 4)

180
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017

2-Moment fléchissant à ELS en [KN.m] :

Figure XI-2 : Diagramme de «M » avec la combinaison « G+Q » (Portique 4)

181
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017

IX-3-2-2-Effort tranchant (portique 4):

1-Effort tranchant à ELU en [KN.m] :

Figure XI-3 : Diagramme de «V » avec la combinaison « 1,35G+1,5Q » (Portique 4)

182
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017

IX-3-2-3-Effort normale (portique 4):

1-Effort normale à ELU en [KN.m] :

Figure XI-5 : Diagramme de «N» avec la combinaison « 1,35G+1,5Q » (Portique 4)

Figure XI-5 : Diagramme de «N» avec la combinaison « 1,35G+1,5Q » (Portique 4)

183
Chapitre XI Combinaisons d’action 2017

Conclusion : L’étude de ce chapitre a permis de calculer les sollicitations engendrées par les différentes
combinaisons des charges appliquées. Ces résultats nous permettront de ferrailler les diffèrent éléments
structuraux dans les chapitres suivants.

184
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

FERRAILLAGES DES ELEMENTS PORTEURS


XII-1-Introduction :
Le ferraillage des éléments porteurs doit être calculé conformément aux règles en vigueur, en l’occurrence :
le CBA 93 et le RPA 99 /Ver 2003.
Notre structure est composée essentiellement de trois éléments structuraux à savoir :
- Les voiles.
- Les poteaux.
- Les poutres.

XII-2-Ferraillage des voiles :

XII-2-1-Introduction :

Les voiles sont des éléments de contreventement soumis à des chargements verticaux (G) et (Q), ainsi qu’à
des forces horizontaux (E) dues au séisme. Ces forces provoquent des efforts normaux, des efforts
tranchants et des moments fléchissant.
Ils seront calculés en flexion composée (en SA) et en compression centrée (en SDT) et nécessiteront une
disposition du ferraillage suivante :

 Armatures verticales.
 Armatures horizontales.
 Armatures transversales.
On se base dans nos calculs sur les règles du B.A.E.L.91 et les recommandations du RPA99/Ver2003. Le
ferraillage sera fait en fissuration peu nuisible.
La section en flexion composée peut être :

 Partiellement comprimée « SPC ».


 Entièrement comprimée « SEC ».
 Entièrement tendue « SET ».

XII-2-2-Cheminement de calcul :

XII-2-2-1-Armatures verticaux :

A. Flexion composée (en SA) :

𝑁𝐺 + 𝑁𝑄 ± 𝑁𝐸 𝑀𝐺 + 𝑀𝑄 ± 𝑀𝐸
Combinaison d’action : { {
0,8. 𝑁𝐺 ± 𝑁𝐸 0,8. 𝑀𝐺 ± 𝑀𝐸

Une vérification au flambement sera faite puisque l’effort normal est un effort de compression (N>0) :

𝑙𝑓 20
≤ max ( 15; . 𝑒1 )
ℎ h
185
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

Avec :
- 𝑒1 = 𝑒0 +𝑒𝑎
- 𝑒0 = 𝑀⁄𝑁
- 𝑒𝑎 = max( 2𝑐𝑚; 𝑙 ⁄250 )

Tel que:
𝒆𝟎 : L’excentricité de l’effort normal «N» par rapport au centre de gravité de la section.
𝒆𝒂 : L’excentricité additionnelle traduisant les imperfections géométriques initiales.

On calcule l’excentricité 𝒆𝟐 pour tenir compte du flambement :

6.𝑙𝑓2
𝑒2 = ( ) . (1 + 𝛼)
104 .ℎ
Avec :
𝒍𝒇 : Longueur de flambement 𝑙𝑓 = 0,7. 𝑙
𝒉 : Hauteur de la section considérée du voile.
α=0
On calcule les valeurs de Mu* et Mu/a qui sont données par les deux formules suivantes :

𝑀𝑢∗ = 𝑁𝑢 ( 𝑒1 +𝑒2 )
𝑀𝑢/𝑎 = 𝑀𝑢∗ + 𝑁𝑢 ( 𝑑 − ℎ⁄2) Où : d = 0,9 h

Détermination des sollicitations :


𝑁𝑚𝑖𝑛 , 𝑀𝑐𝑜𝑟
On fait les calculs pour les cas suivants : {
𝑁𝑚𝑎𝑥 , 𝑀𝑐𝑜𝑟

Détermination de la nature de la section :

Suivant la position de l’axe neutre et les efforts qui lui sont appliqués, la section peut-être :
 Section entièrement tendue SET.
 Section partiellement comprimée SPC.
 Section entièrement comprimée SEC.

a- SET :

Une section est dite entièrement tendue si « N » est un effort normal de traction et le centre de pression se
trouve entre les armatures.

𝑁𝑢 . 𝑒2
𝐴1 ≥ ( A1
𝑒1 + 𝑒2 ) . 𝜎𝑠10

𝑁𝑢 . 𝑒1
e1
𝐴2 ≥ ( 𝑒 •G
1 + 𝑒2 ) . 𝜎𝑠10
Nu
𝐵.𝑓𝑡28 e2
𝐴1 + 𝐴2 = 𝐴 ≥ 𝐴𝑚𝑖𝑛 = A2
𝑓𝑒

186
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

b- SPC :

Une section est dite partiellement comprimée si :


 « N » est un effort de traction et le centre de pression se trouve en dehors des armatures.
 « N » est un effort de compression et la condition suivante est vérifiée : 𝜇𝑏𝑢𝑎 ≤ 0,48

Avec :
𝑀𝑢/𝐴
 𝜇𝑏𝑢/𝐴 = 𝑏
0 .𝑑2 . 𝑓𝑏𝑢

 𝑀𝑢/𝐴 = 𝑁𝑢 . 𝑒𝐴

 𝑒𝐴 = 𝑑 − 2 + 𝑒

 𝑒 = 𝑒2 + 𝑒0 + 𝑒𝑎
𝑀𝑢/𝐴
 𝑒0 = ; 𝑒𝑥𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑖𝑐𝑖𝑡é 𝑑𝑢 1𝑒𝑟 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒
𝑁𝑢

6.𝑙𝑓2
 𝑒2 = ( 104 .ℎ ) . (1 + 𝛼) ; 𝑒𝑥𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑖𝑐𝑖𝑡é 𝑑𝑢 2è𝑚𝑒 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒

 𝑒𝑎 = max( 2𝑐𝑚; 𝑙 ⁄250 ) ; 𝑒𝑥𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑖𝑐𝑖𝑡é 𝑎𝑑𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒

Le calcul se ramène à un calcul en flexion simple en prenant comme moment fictif « 𝑀𝑢𝑎 » pour tenir
compte du risque de flambement : 𝑀𝑢𝑎 = 𝑁𝑢 . 𝑒𝐴
On obtient une section fictive 𝐴𝑠1 d’acier dont on déduit la section réelle :

𝑁𝑢
𝐴𝑠 = 𝐴𝑠1 − 𝜎𝑠
c- SEC :

Une section est dite entièrement comprimée si « N » est un effort de compression et la condition suivante est
vérifiée :
𝜇𝑏𝑢𝑎 > 0,48
0,2.𝐵
On vérifie que : 𝐴𝑠 ≥ 𝐴𝑚𝑖𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑎𝑥 { 100
4𝑈

Ce type de ferraillage se fait à l’aide d’abaques de calcul.

B. Compression centrée (en SDT) :

Combinaison d’action : 𝑁𝑢 = 1,35 𝑁𝐺 + 1,5 𝑁𝑄

Vérification au flambement : 𝛾𝑏 = 1,5 𝛾𝑠 = 1,15 𝑓𝑒 = 400 𝑀𝑃𝑎

𝐼 𝑙𝑓 𝑙𝑓
𝑖 = √𝐵 ; 𝜆= = √12
𝑖 𝑒

Avec : 𝒍𝒇 ∶ Longueur de flambement 𝑙𝑓 = 0,7. 𝑙


e : Le plus petit côté.
187
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

0,85
Pour : 𝜆 < 50 ( 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑙𝑎𝑚𝑏𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 )  ∆= 𝜆
1+0,2 ( )²
35

Calcul de la section d’armatures :

𝛾𝑠 𝑁𝑢 𝐵𝑟 .𝑓𝑐28
𝐴𝑠 = .( − ) Avec : 𝐵𝑟 = (ℎ − 0,02). (𝑒 − 0,02)
𝑓𝑒 ∆ 0,9.𝛾𝑏

On vérifie que : 𝐴𝑚𝑖𝑛 ≤ 𝐴𝑠 ≤ 𝐴𝑚𝑎𝑥


5.𝐵 0,2.𝐵
Tel que : 𝐴𝑚𝑎𝑥 = 100 et 𝐴𝑚𝑖𝑛 = max( 4𝑈; )
100

Avec: 𝑈 = (𝑏0 + ℎ). 2 𝑒𝑛 𝑚è𝑡𝑟𝑒.


𝐵 = 𝑏0 × ℎ 𝑒𝑛 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑖𝑚è𝑡𝑟𝑒.

L’organigramme suivant montre le cheminement de calcul pour la flexion composée

Figure XII-1 : Organigramme de la flexion composée

188
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

XII-2-2-2-Armatures horizontaux :

Selon l’article 7.7.4.2 du RPA99/ Ver 2003, les barres horizontales sont placées à l’extérieur des barres
verticales pour évites le flambement de ces dernières et empêche les fissures provoquées par l’effort
tranchant de se propager.

Les barres horizontales doivent être munies de crochets à 135° ayant une longueur de 10 Φ.

Contrainte limite de cisaillement :

 L’article A.5.1.2 du BAEL91 limite la contrainte de cisaillement dans le cas d’armatures normales à
la fibre moyenne à la plus basse des deux valeurs :

𝑉 0,2.𝑓𝑐28
𝜏𝑢 = 𝑏 𝑢.𝑑 ≤ 𝜏̅̅̅
𝑢 = 𝑚𝑖𝑛 ( ; 5𝑀𝑃𝑎)
0 𝛾𝑏

 L’article 7.7.2 du RPA99/ Ver 2003 :

1,4 . 𝑉𝑢
𝜏𝑢 = ≤ 𝜏̅̅̅
𝑢 = 0,2. 𝑓𝑐28
𝑏0 . 𝑑

La détermination des armatures horizontales reprenant l’effort tranchant doit vérifier l’inégalité suivante :
𝐴𝑡 𝛾𝑠 (𝜏𝑢 − 0,3𝑘𝑓𝑡28 )

𝑏𝑜 𝑆𝑡 0,9𝑓𝑒 (cos 𝛼 + sin 𝛽)
XII-2-2-3-Armatures transversaux :

Ils sont perpendiculaires aux deux faces de voile, ces armatures sont généralement des épingles aux nombres
de quatre barres par mètre carré en quinconce.

XII-2-3-Pourcentage minimum d’armatures :

Le pourcentage minimum d’armatures verticales et horizontales des trumeaux est donnée par le RPA99/ ver
2003 (art7.7.4.3) et le BAEL91 comme suit:

 Globalement dans la section du voile : 𝑨𝒈 ≥ 𝟎, 𝟏𝟓 % 𝒃𝟎 . 𝒉


 En zone courante : 𝑨𝒄 ≥ 𝟎, 𝟏𝟎 % 𝒃𝟎 . 𝒉
 Section totale d’armatures verticales de la zone tendue : 𝑨𝒕 ≥ 𝟎, 𝟐𝟎 % 𝒃𝟎 . 𝒉𝒕
Avec : ht : Hauteur de la zone tendue 𝐡𝐭 = 𝐡 – 𝛂 𝐝
𝒇𝒕𝟐𝟖
 Condition de non fragilité : 𝑨𝒄𝒏𝒇 = 𝟎, 𝟐𝟑. 𝒃𝟎 . 𝒅. 𝒇𝒆

189
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

XII-2-4-Dispositions constructives :

Les dispositions constructives réglementaires relatives aux choix et à la mise en place des armatures des
voiles sont contenues dans le §7.7 du RPA99/Ver 2003 (art7.7.4.1 et 7.7.4.3) et sont données comme suit :

L’espacement "S" des barres horizontales et verticales doit être :

𝑆 ≤ min(1,5𝑎 ; 30𝑐𝑚 ) Avec: a = épaisseur du voile.

Les barres verticales des zones extrêmes devraient être ligaturées avec des cadres horizontaux dont
l’espacement ne doit pas être supérieur à l’épaisseur du voile.

Les barres verticales du dernier niveau doivent être munies de crochets à la partie
supérieure, toutes les autres barres n’ont pas de crochets (jonction par recouvrement).

A chaque extrémité du voile (trumeau) l’espacement des barres doit être réduit de moitié sur 1/10 de
la largeur du voile, cet espacement d’extrémité doit être au plus égale à 15 cm.

Les deux nappes d’armatures verticales et horizontales doivent être reliées avec au moins 4 épingles
au mètre carré. Dans chaque nappe les barres horizontales doivent être disposées vers l’extérieur.

Le diamètre des barres verticales et horizontales des voiles (à l’exception des zones d’about) ne
devrait pas dépasser 1/10 de l’épaisseur du voile.

La longueur de recouvrement doit être égale à :


 40.Ø pour les barres situées dans les zones ou le renversement du signe des efforts est
possible.
 20.Ø pour les barres situées dans les zones comprimées sous l’action de toutes les
combinaisons possibles de charges.

Espacement des armatures :

- BAEL 91 : 𝑆𝑡 ≤ min(0,9𝑑 ; 40𝑐𝑚 )


- RPA 99/ ver. 2003 : 𝑆𝑡 ≤ min(1,5𝑎 ; 30𝑐𝑚 )

Dans le but de faciliter la réalisation et d’allégé les calculs, on a décomposé notre bâtiment en trois zones :

Zone I : Niveaux : S/Sol, RDC et 1er étage.

Zone II : Niveaux 2ème, 3ème et 4ème étage.

Zone III: Niveaux 5ème, 6ème, 7ème et 8ème étage.

190
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

XII-2-5-Application:

Application au voile V11 Zone I :

1) Aciers verticaux:

γb = 1,15
Calcul en flexion composée : 𝐒𝐀 {
γs = 1

Données : h = 3,35 m l =3,06m d =3,015m d’= 0,335 m b0=0,2m µlu = 0,3 (en SA)

Nmin = 1,67 MN
Ferraillage à la base : {
Mcor = 7,36 MN. m

M
e0 = N = 4,407 m
𝑙
ea = max (2 cm , 250 ) = 2 cm

Donc: e1 = e0 + ea = 4,427 m

Vérification au flambement:

𝑙f 0,7×𝑙 20×e1
= = 0,639 < max (15; ) = 26,43  pas de flambement
h h h
2
6.𝑙𝑓
e = e1 + e2 Avec: e2 = (1 + α) = 0,000823 m d’où: e = 4,428 m
104 .h

Mu∗ = Nu . e = 7,395 MN. m


h
eA = d − 2 + 𝑒 = 5,768 m

Mu/a = Nu . eA = 9,633 MN. m


𝑀𝑢𝑎 0,85 .𝑓𝑐28
La nature de la section: 𝜇𝑏𝑢𝑎 = 𝑏 Avec: 𝑓𝑏𝑢 = = 18,47 𝑀𝑃𝑎
0 .𝑑2 . 𝑓𝑏𝑢 𝛾𝑏

𝜇𝑏𝑢𝑎 = 0,287 < 0,48  S.P.C

Vérification des armatures comprimées : 𝜇𝑏𝑢𝑎 = 0,287 < 𝜇𝑙𝑢 = 0,3  donc AS’= 0

𝜇𝑏𝑢𝑎 = 0,287 > 0,186  Pivot B

𝛼 = 1,25(1 − √1 − 2𝜇𝑏𝑢 ) = 0,434

𝑍 = 𝑑(1 − 0,4 𝛼) = 2,492 𝑚

191
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

εbc = 3,5 ‰ 𝑓
Pivot B  { 1−𝛼  𝜎𝑠 = 𝛾𝑒 = 400𝑀𝑃𝑎
εs = 3,5 ‰ = 5,56 ‰ > 2 ‰ 𝑠
𝛼

𝑀𝑢/𝑎 𝑁
𝐴𝐹𝑆
𝑢 = = 96,64 𝑐𝑚2 𝐴𝐹𝐶 𝐹𝑆
𝑢 = 𝐴𝑢 − 𝜎 = 54,89 𝑐𝑚²
𝑍.𝜎𝑠 𝑆

ASFC = 54,89 cm² répartie sur la zone tendue de la section de hauteur ht = 2,041 m

Remarque : le ferraillage du voile doit être symétrique à cause de l’effet alternatif du séisme.

hc =h - ht = 1,308m

Et donc :
𝛼𝑑 ℎ𝑐
𝐴𝑇𝑜𝑡
𝑠 = 𝐴𝐹𝐶 𝐹𝐶 𝐹𝐶 𝐹𝐶
𝑠 + ℎ−𝛼𝑑 . 𝐴𝑠 = 𝐴𝑠 + ℎ . 𝐴𝑠  𝐴𝑇𝑜𝑡
𝑠 = 90,08 𝑐𝑚²
𝑡

Pourcentage minimum :

Globalement dans la section du voile : Ag ≥ 0,15 % b0 h  Ag = 10,05 cm²


En zone courante : Ac ≥ 0,10 % b0 h  Ac = 6,7 cm²
Section totale d’armatures verticales de la zone tendue : At ≥ 0,20%b0 ht  At = 8,16cm²
𝑓𝑡28
Condition de non fragilité : Acnf = 0,23 b0 d 𝑓𝑒
 Acnf =7,59 cm²

Les pourcentages minimaux d’armatures sont vérifiés

γb = 1,5
Calcul en compression centrée : 𝐒𝐃𝐓 {
γs = 1,15
Données : ℎ = 3,35 𝑚 𝑙 = 3,06 𝑚 𝑑 = 3,015 𝑚 𝑏0 = 0,2 𝑚 𝑙𝑓 = 2,142 𝑚 𝑁𝑢 = 3,24𝑀𝑁

𝑙
𝜆 = 𝑏𝑓 √12 = 37,101 < 50  Pas de flambement.
0

0,85
∆= 𝜆 = 0,964
1+0,2 ( )²
35

𝐵𝑟 = (ℎ − 0,02) × (𝑏0 − 0,02) = (3,35 − 0,02) × (0,2 − 0,02) = 0,5994 𝑚²


𝜆
𝐶𝐶 𝑁𝑢 𝐵𝑟 .𝑓𝑐28 𝛾𝑠
𝐴𝑠 = ( ∆ − 0,9.𝛾 ) . 𝑓 = −222,50𝑐𝑚²
𝑏 𝑒

As < 0  Le béton est capable de résister seul à l’effort de compression, il suffira de disposer les armatures
minimales.
2.𝐵
𝐴𝑚𝑖𝑛 = max( 4𝑈; 100 ) = max(28,4 ; 13,4)  𝐴𝑚𝑖𝑛 = 28,4𝑚².

192
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

La section d’armature à prendre en compte est : 𝑨𝒂𝒅𝒐𝒑 = 𝟗𝟎, 𝟎𝟖 𝒄𝒎² (46T16)

Aciers horizontaux :

 L’article A.5.1.2 du BAEL91 limite la contrainte de cisaillement comme suit :

𝑉𝑢 0,42 0,2. 𝑓𝑐28


𝜏𝑢 = = = 0,70 𝑀𝑃𝑎 ≤ 𝜏̅̅̅
𝑢 = 𝑚𝑖𝑛 ( ; 5𝑀𝑃𝑎) = 4,35 𝑀𝑃𝑎
𝑏0 . 𝑑 0,2 × 3,015 𝛾𝑏

 Condition vérifiée.

 L’article 7.7.2 du RPA99/ ver 2003 :


1,4 .𝑉𝑢 1,4×0,42
𝜏𝑢 = 𝑏0 .𝑑
= 0,2×3,015 = 0,97 𝑀𝑃𝑎 ≤ ̅̅̅
𝜏𝑢 = 0,2. 𝑓𝑐28 = 5𝑀𝑃𝑎  Condition vérifiée.

La détermination des armatures horizontales reprenant l’effort tranchant doit vérifier l’inégalité suivante :

𝐴𝑡 𝛾𝑠 (𝜏𝑢 − 0.3𝑘𝑓𝑡28 )

𝑏𝑜 𝑆𝑡 0,9𝑓𝑒 (cos 𝛼 + sin 𝛽)
Avec :
k =1 (il n’y a pas de reprise du bétonnage)
At = 2T10 = 1,57 cm².
α = 90°.
0,9𝑓𝑒 . 𝐴𝑡 0,9 × 400 × 1,57 × 10−4
𝑆𝑡 ≤ = = 83,12 𝑐𝑚
𝑏𝑜 . 𝛾𝑠 (𝜏𝑢 − 0,3. 𝑘. 𝑓𝑡28 ) 0,2 × 1 × (0,97 − 0,3 × 2,1)

Croquis de ferraillage : (exemple V11)

Figure XII-2 : Croquis de ferraillage du voile V11

193
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

 Sens x-x :

Tableau XII-1 : Vérification des contraintes de cisaillement sens «x-x»

Voiles h[m] Vu [MN] τ u RPA [MPa] 𝝉̅ 𝒖 [MPa] τu BAEL [MPa] 𝝉̅ 𝒖 [MPa]


V11 V12 V41 V42 3,35 0,42 0,975 0,697
V21 V 24 V31 V34 2,7 0,21 0,605 5 0,432 4,35
V22 V23 V32 V33 4,6 1,05 1,775 1,268

Tableau XII-2 : Calcul des armatures horizontales sens «x-x»

Voiles h[m] Vu [MN] τ u RPA [MPa] At [cm²] St cal [cm] St adop [cm]
V11 V12 V41 V42 3,35 0,42 0,975 1,57 82 25
V21 V 24 V31 V34 2,7 0,21 0,605 1,57 112,8 25
V22 V23 V32 V33 4,6 1,05 1,775 1,57 25 25

 Sens y-y :

Tableau XII-3 : Vérification des contraintes de cisaillement sens «y-y»

Voiles h [m] Vu [MN] τu RPA [MPa] 𝛕̅ 𝐮 [MPa] τu BAEL[MPa] 𝛕̅ 𝐮 [MPa]


V51 V54 V71 V74 4,35 0,47 0,840 60,0
V52 V53 V82 V83 2,4 0,073 0,237 169,00
5 4,35
V61 V64 V71 V74 4,7 0,65 1,076 76,8
V62 V63 V72 V73 4,7 0,57 0,943 67,4

Tableau XII-4 : Calcul des armatures horizontales sens «y-y»

Voiles h [m] Vu [MN] τ u RPA [MPa] At [cm²] St cal [cm] St adop [cm]
V51 V54 V71 V74 4,35 0,47 0,840 1,57 134,0 25
V52 V53 V82 V83 2,4 0,073 0,237 1,57 72,0 25
V61 V64 V71 V74 4,7 0,65 1,076 1,57 63,2 25
V62 V63 V72 V73 4,7 0,57 0,943 1,57 90,5 25

194
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

Espacement maximal :

L’espacement des armatures horizontales et verticales doit vérifier la condition suivante :

𝑆𝑡 ≤ min(1,5 𝑎 ; 30𝑐𝑚) = min(1,5 × 20 ; 30 𝑐𝑚) = 30𝑐𝑚 𝑅𝑃𝐴 99/𝑣𝑒𝑟2003

Les résultats obtenus pour l’ensemble des voiles aux trois différentes zones sont illustrés dans les tableaux suivants :

 Sens longitudinal x-x :

 Ferraillages des voiles V11 V12 V41 V42:

Tableau XII-5 : Ferraillages des voiles V11 V12 V41 V42


Compression
Flexion composée Pourcentage minimale des armatures
centrée
Zone Nmim,max[t] M [t.m] Nature AsFC[cm²] Atotal[cm²] NSDT[t] Ascc[cm²] Amin[cm²] At[cm²] Acnf[cm²] Ag[cm²] Ac[cm²] Aado[cm²] ferraillage
167,77 736,496 SPC 54,88 90,12 -226,94 28,40 8,16 7,28 10,05 6,70 90,12
I 324,12 90,12
237,05 736,496 SPC 47,90 81,67 -271,61 28,40 7,49 7,28 10,05 6,70 81,67
118,12 485,806 SPC 30,56 40,35 -272,27 28,40 10,15 7,28 10,05 6,70 40,35
II 166,71 40,35
166,71 485,806 SPC 25,52 35,03 -271,20 28,40 9,76 7,28 10,05 6,70 35,03
85,03 273,673 SPC 13,16 15,28 -273,15 28,40 11,54 7,28 10,05 6,70 28,40
III 163,8 28,40
119,83 273,673 SPC 8,98 10,65 -270,78 28,40 11,29 7,28 10,05 6,70 28,40

195
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

 Ferraillages des voiles V21 V 24 V31 V34:


Tableau XII-6 : Ferraillages des voiles V21 V 24 V31 V34

compression
Flexion composée Pourcentage minimale des armatures
centrée
Amin
Zone Nmim,max[t] M [t.m] Nature AsFC[cm²] Atotal[cm²] NSDT[t] Ascc[cm²] At[cm²] Acnf[cm²] Ag[cm²] Ac[cm²] Aado[cm²] ferraillage
[cm²]
111,28 376,47 SPC 31,30 44,47 -164,65 23,20 7,60 5,87 8,10 5,40 44,47
I 222,54 44,47
162,27 376,47 SPC 26,59 40,07 -209,32 23,20 7,17 5,87 8,10 5,40 40,07
78,27 248,33 SPC 17,99 22,16 -209,98 23,20 8,77 5,87 8,10 5,40 23,20
II 113,11 23,20
113,11 248,33 SPC 14,08 17,87 -208,90 23,20 8,51 5,87 8,10 5,40 23,20
56,27 139,89 SPC 7,76 8,71 -210,86 23,20 9,62 5,87 8,10 5,40 23,20
III 110,99 23,20
81,03 139,893 SPC 4,70 5,37 -208,92 23,20 9,45 5,87 8,10 5,40 23,20

196
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

 Ferraillages des voiles V22 V23 V32 V33:

Tableau XII-7 : Ferraillages des voiles V22 V23 V32 V33

compression
Flexion composée Pourcentage minimale des armatures
centrée
Amin
Zone Nmim,max[t] M [t.m] Nature AsFC[cm²] Atotal[cm²] NSDT[t] Ascc[cm²] At[cm²] Acnf[cm²] Ag[cm²] Ac[cm²] Aado[cm²] ferraillage
[cm²]
195,10 1862,10 SPC -14,03 -15,63 -282,80 38,40 16,52 10,00 13,80 9,20 38,40
I 376,86 38,4
275,63 1862,10 SPC -24,07 -27,72 -391,40 38,40 15,97 10,00 13,80 9,20 38,40
137,09 1228,28 SPC -10,73 -11,53 -358,76 38,40 17,13 10,00 13,80 9,20 38,40
II 193,49 38,4
193,49 1228,28 SPC -18,01 -19,78 -390,99 38,40 16,76 10,00 13,80 9,20 38,40
98,42 691,94 SPC -9,05 -9,49 -360,36 38,40 17,56 10,00 13,80 9,20 38,40
III 189,64 38,4
138,73 691,94 SPC -14,38 -15,29 -390,57 38,40 17,30 10,00 13,80 9,20 38,40

 Sens transversal y-y :

 Ferraillages des voiles V51, V54, V71 et V74 :

Tableau XII-10 : Ferraillages des voiles V51, V54, V71 et V74

compression
Flexion composée Pourcentage minimale des armatures
centrée
Zone Nmim,max[t] M [t.m] Nature AsFC[cm²] Atotal[cm²] NSDT[t] Ascc[cm²] Amin[cm²] At[cm²] Acnf[cm²] Ag[cm²] Ac[cm²] Aado[cm²] ferraillage
87,57 829,787 SPC 47,62 60,75 -349,82 36,40 13,64 9,45 13,05 8,70 60,75
I 157,25 60,75
115,78 829,787 SPC 44,52 57,70 -414,96 36,40 13,42 9,45 13,05 8,70 57,70
61,62 544,937 SPC 29,05 33,71 -381,25 36,40 14,99 9,45 13,05 8,70 36,40
II 81,38 36,4
81,38 544,937 SPC 26,66 31,22 -414,96 36,40 14,86 9,45 13,05 8,70 36,40
44,32 305,162 SPC 14,28 15,50 -382,08 36,40 16,03 9,45 13,05 8,70 36,40
III 79,37 36,4
58,45 305,162 SPC 12,46 13,60 -414,96 36,40 15,94 9,45 13,05 8,70 36,40

197
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

 Ferraillages des voiles V52, V53, V82 et V83 :

Tableau XII-11 : Ferraillages des voiles V52, V53, V82 et V83

compression
Flexion composée Pourcentage minimale des armatures
centrée
Zone Nmim,max[t] M [t.m] Nature AsFC[cm²] Atotal[cm²] NSDT[t] Ascc[cm²] Amin[cm²] At[cm²] Acnf[cm²] Ag[cm²] Ac[cm²] Aado[cm²] ferraillage
101,56 128,22 SPC 3,00 3,57 -149,00 20,80 8,06 5,22 7,20 4,80 20,80
I 190,90 20,80
139,96 128,22 SPC -1,44 -1,77 -180,57 20,80 7,78 5,22 7,20 4,80 20,80
71,30 84,20 SPC 0,90 1,00 -187,45 20,80 8,59 5,22 7,20 4,80 20,80
II 98,10 20,80
98,10 84,20 SPC -2,41 -2,76 -180,15 20,80 8,40 5,22 7,20 4,80 20,80
51,14 47,15 SPC -1,18 -1,27 -188,44 20,80 8,97 5,22 7,20 4,80 20,80
III 95,71 20,80
70,20 47,15 SPC -3,64 -3,95 -179,74 20,80 8,85 5,22 7,20 4,80 20,80

 Ferraillages des voiles V61, V64, V71 et V74 :

Tableau XII-12 : Ferraillages des voiles V61, V64, V71 et V74

compression
Flexion composée Pourcentage minimale des armatures
centrée
Zone Nmim,max[t] M [t.m] Nature AsFC[cm²] Atotal[cm²] NSDT[t] Ascc[cm²] Amin[cm²] At[cm²] Acnf[cm²] Ag[cm²] Ac[cm²] Aado[cm²] ferraillage
83,19 199,521 SPC 0,67 0,71 -374,72 40 18,04 10,43 14,40 9,60 40,00
I 201,24 40,00
144,56 199,521 SPC -7,32 -7,97 -458,08 40 17,64 10,43 14,40 9,60 40,00
58,5 176,623 SPC 2,53 2,66 -416,63 40 18,27 10,43 14,40 9,60 40,00
II 100,06 40,00
100,06 176,623 SPC -2,95 -3,14 -458,08 40 18,01 10,43 14,40 9,60 40,00
42,05 131,693 SPC 2,03 2,10 -416,98 40 18,52 10,43 14,40 9,60 40,00
III 99,23 40,00
71,41 131,693 SPC -1,89 -1,98 -458,08 40 18,34 10,43 14,40 9,60 40,00

198
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

 Ferraillages des voiles V62, V63, V72 et V73:

Tableau XII-12 : Ferraillages des voiles V62, V63, V72 et V73

compression
Flexion composée Pourcentage minimale des armatures
centrée
Zone Nmim,max[t] M [t.m] Nature AsFC[cm²] Atotal[cm²] NSDT[t] Ascc[cm²] Amin[cm²] At[cm²] Acnf[cm²] Ag[cm²] Ac[cm²] Aado[cm²] ferraillage
168,63 174,63 SPC -11,97 -13,09 -324,56 40,00 17,57 10,43 14,40 9,60 40,00
I 322,32 40,00
235,96 174,63 SPC -20,53 -23,03 -458,08 40,00 17,12 10,43 14,40 9,60 40,00
118,55 154,58 SPC -6,72 -7,18 -389,50 40,00 17,96 10,43 14,40 9,60 40,00
II 165,55 40,00
165,55 154,58 SPC -12,83 -13,95 -458,08 40,00 17,65 10,43 14,40 9,60 40,00
85,17 115,26 SPC -4,71 -4,94 -391,00 40,00 18,30 10,43 14,40 9,60 40,00
III 161,95 40,00
118,61 115,26 SPC -9,13 -9,70 -458,08 40,00 18,09 10,43 14,40 9,60 40,00

199
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

XII-3-Ferraillage des portiques :


Le ferraillage des portiques est effectué en respectant le règlement CBA 93, et en vérifiant le
RPA99/Ver 2003.

XII-3-1-Ferraillage des poteaux :

Les poteaux sont soumis à un moment fléchissant (M), un effort normale (N) et un effort
tranchant (T), c’est-à-dire sollicités en flexion composée, cependant l’article B-8-1-0 du
CBA 93 préconise de considérer les éléments soumis à une « compression centrée » tout
poteau sollicité :

 Par un effort normal de compression.


 Par un moment n’intervenant pas dans les calculs de stabilité et de résistance les éléments
qui lui sont lorsque les excentricités sont faibles (excentricité est de l’ordre de la moitié
𝐡
du noyau central 𝒆 ≤ 𝟔 ).
Les poteaux étant à l’intérieur du bâtiment, ils ne sont donc pas exposés à des environnements
agressifs, nous considérerons la fissuration comme peu préjudiciable.
Le ferraillage sera effectué uniquement sous le couple (𝐍𝐦𝐚𝐱 , 𝐌𝐜𝐨𝐫 ) obtenu pour la
combinaison :
Nu = 1,35 NG + 1,5 NQ

Tous les poteaux de la structure ont une section droite de mêmes dimensions « 45×45 »
On considère le poteau C-4 appartenant au portique 4 le plus sollicité.
On adoptera le ferraillage trouvé pour tous les poteaux.

XII-3-1-1-Ferraillage longitudinal :

Recommandation du RPA99/Ver2003 :

D’après le RPA99/Ver 2003 (art 7.4.2), les armatures longitudinales doivent être à haute
adhérence, droites et sans crochets. Leur pourcentage en zone sismique III est limité par :

Pourcentage minimum est de: 0,9% b. h en zone III

3% b. h en zone courante
Pourcentage maximal est de : {
6% b. h en zone de recouvrement
- Le diamètre minimum est de 12 mm.
- La longueur minimale de recouvrement est de 50 Φl.
- La distance maximale entre les barres dans une surface du poteau est de 20 cm.
- Les jonctions par recouvrement doivent être faites si possible, à l’extérieur des zones
nodales (zone critiques).

𝑓𝑡28
Selon CBA93 : 𝐴𝑐𝑛𝑓 = 0,23 . 𝑏0 . 𝑑 𝑓𝑒

200
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

XII-3-1-2-Ferraillage transversal :

 Selon CBA93 :
0,2 × 𝑓𝑐28
- Pour l’effort tranchant : 𝜏𝑢 ≤ 𝜏̅𝑢 = 𝑚𝑖𝑛 ( ; 5𝑀𝑃𝑎) 𝐹𝑃𝑁.
𝛾𝑏

Øt  min (Ø l , 35 , 10 )
h b
- Diamètre Øt :

𝐴𝑡 𝛾𝑠 (𝜏𝑢 −0.3𝑘𝑓𝑡28)
- Espacement : ≥
𝑏𝑜 𝑆𝑡 0,9𝑓𝑒 (cos 𝛼+sin 𝛽)
St. Max  (0,9d ; 40cm)
St. Min  7 cm

 Selon l’art 7.4.2.2 de RPA 2003 :

𝐴𝑡 𝜌𝑎 .𝑉𝑢

𝑆𝑡 ℎ1 .𝑓𝑒
Vu : effort tranchant de calcul.
h1 : hauteur totale de la section brute.
fe : contrainte limite élastique de l’acier d’armature transversale.
𝝆𝒂 : Coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture par effort tranchant

2,5 𝑠𝑖: 𝜆𝑔 ≥ 5
𝜌𝑎 = {
3,75 𝑠𝑖: 𝜆𝑔 < 5

Avec : 𝜆𝑔 = 𝑙𝑓 ⁄𝑎 𝑜𝑢 𝑙𝑓 ⁄𝑏
 g : est l’élancement géométrique du poteau.
St : l’espacement des armatures transversales est fixé comme suit :

 En zone nodale : 𝑆𝑡 ≤ 10 𝑐𝑚
 En zone courante : 𝑆𝑡 ≤ min(𝑏1 ⁄2 ; ℎ1 ⁄2 ; 10Ø𝑙 )
Où Ø𝑙 est le diamètre des armatures longitudinales du poteau.
a1 et b1 : les dimensions de la section du poteau.

𝐴
La quantité d’armatures minimale ( 𝑏 𝑡.𝑡 𝑒𝑛 % ) est donnée par :
1
0,3 % 𝑠𝑖: 𝜆𝑔 ≥ 5
0,8 % 𝑠𝑖: 𝜆𝑔 < 3
Par interpolation si : 3 < 𝜆𝑔 < 5

201
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

XII-3-1-3-Ferraillage de poteau « C-4 » au niveau de sous-sol :

Les armatures longitudinales :

Nmax = 1,739 MN
1- Calcul de l’excentricité : {
Mcor = 0,018MN. m
M h 0,45
𝑒= N
= 0,0104𝑚 < 6 = 6
= 0,075 m

Le calcul se fera en compression centrée avec Nu = 1,739 MN.

2- Calcul de l’élancement (λ) :

lf lf : longueur de flanbement.
𝜆= {
i i ∶ rayon de giration.

Selon le CBA93 (Art B.8.3.3.1) : lf = 0,7l0 = 2,142 m


I lf × √12
i = √B ⟹ λ = = 16,47 < 50
b

3- Section réduit de béton :

A cause des imperfections de réalisation, la section de béton doit être corrigée en relevant 1 cm
de chaque côté. On passe alors à une section réduit 𝐵𝑟 au lieu B.

𝐵𝑟 = (𝑎 − 2) × (𝑏 − 2) = (45 − 2)² = 1849 𝑐𝑚²


𝜆
4- Section théorique de l’armature longitudinale BAEL91/Modifier 99 :

𝛾 𝑁 𝐵𝑟 .𝑓𝑐28
𝐴𝑠 𝑡ℎ ≥ 𝑓𝑠 . ( ∆𝑢 − )
𝑒 0,9.𝛾𝑏

1,15 1,739 0,1849 × 25


𝐴𝑠 𝑡ℎ = . (0,814 − ) = −37,02 < 0
400 0,9 ×1,5

𝐴𝑠 𝑡ℎ < 0  Les armatures ne sont pas nécessaires, le béton seul peut reprendre l’effort.

𝐴𝑠 1 = 𝐴𝑠 𝑚𝑖𝑛 = max( 4𝑈; 1000


𝐵
) = max(7,2 ; 2,025)  𝐴𝑠 1 = 7,2 𝑐𝑚²

5- Section d’armature longitudinale RAP99/ ver 2003 :

𝐴𝑠 2 = 𝐴𝑠 𝑚𝑖𝑛 = 0,9 % 𝐵 = 18,22 𝑐𝑚  𝐴𝑠 2 = 18,22 𝑐𝑚²

𝐴𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙 = 𝑚𝑎𝑥(𝐴𝑠 1 ; 𝐴𝑠 2 )  𝑨𝒔 = 𝟏𝟖, 𝟐𝟐 𝒄𝒎²

𝐴𝑠 𝑚𝑎𝑥 = 3 % 𝐵 = 60,75 𝑐𝑚² 𝑒𝑛 𝑧𝑜𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒


𝐴𝑠 𝑚𝑎𝑥 = 6 % 𝐵 = 121,5 𝑐𝑚² 𝑒𝑛 𝑧𝑜𝑛𝑒 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑢𝑣𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡

On opte : As = 4T16 + 4T20


202
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

Les armatures transversales :

 Selon CBA93 :

𝑏 ℎ
𝜙𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛 {𝜙𝑙 𝑚𝑖𝑛 ; 100 ; 35}

⇒ 𝜙𝑡 ≤ min{16𝑚𝑚 ; 45𝑚𝑚 ; 12,86𝑚𝑚} = 12,86𝑚𝑚 ⇒ 𝜙𝑡 ≤ 12 𝑚𝑚

0,9𝑑 = 36𝑐𝑚
𝑆𝑡 𝑚𝑎𝑥 ≤ min { ⟹ 𝑆𝑡 ≤ 36 𝑐𝑚
40𝑐𝑚
Pour permettre une bonne mise en place du béton (passage de vibreur) 𝑆𝑡 𝑚𝑖𝑛 ≥ 7𝑐𝑚

𝐴𝑡 𝜌𝑎 .𝑉𝑢
 Selon RPA99/ver 2003 (art 7.4.2.2) : ≥
𝑆𝑡 ℎ1 .𝑓𝑒
Condition d’espacement :

 En zone nodale : 𝑆𝑡 ≤ 10 𝑐𝑚
 En zone courante : 𝑆𝑡 ≤ min(45⁄2 ; 45⁄2 ; 10Ø𝑙 ) = 14 𝑐𝑚

On opte un espacement de 10 cm en zone nodale et 14 cm en zone courante.

𝑙𝑓 0,7×3,06
𝜆𝑔 = = = 4,76 < 5  𝜌𝑎 = 3,75
𝑎 0,45

𝜌𝑎 .𝑉𝑢 .𝑆𝑡 3,75×0,0119×0,10


𝐴𝑡 = = = 0,25 𝑐𝑚²
ℎ1 .𝑓𝑒 0,45×400

𝐴𝑡
La quantité d’armatures transversales minimale ( 𝑒𝑛 % ) est donnée comme suit :o
𝑏1 .𝑡
Par interpolation
𝜆𝑔 = 4,76  𝐴𝑡 ≥ 0,36 % 𝑏. 𝑡  𝐴𝑡 ≥ 1,62 𝑐𝑚²

On opte : T8
Les cadres doivent être fermées par des crochés à 135°.
Ayant une longueur de 10 t = 8 cm.

Vérification de la contrainte de cisaillement :

On prend l’effort tranchant max pour tous les poteaux. V max = 9,58 KN
Le calcul de la contrainte de cisaillement se fait au niveau de l’axe neutre.
La contrainte de cisaillement est exprimée en fonction de l’effort tranchant à l’état limité ultime
par :
𝑉𝑢
𝜏𝑢 =
𝑏0 . 𝑑
Où 𝜏𝑢 : Contrainte de cisaillement.
𝑉𝑢 : Effort tranchant à l’état limite ultime de la section étudiée.
bo : La largeur de la section étudiée.
d : La hauteur utile.

203
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

La contrainte de cisaillement est limitée par une contrainte admissible 𝜏̅𝑢 égale à :

0,2 × 𝑓𝑐28
𝜏̅𝑢 = 𝑚𝑖𝑛 ( ; 5𝑀𝑃𝑎) Selon C.B.A.93: A.5.1.2.1
𝛾𝑏
𝜏̅𝑏𝑢 = 𝜌𝑑 . 𝑓𝑐28 Selon R.P.A 99 / ver 2003

𝑉𝑢 9,58 × 10−3
𝜏𝑢 = = = 0,053 𝑀𝑃𝑎
𝑏0 . 𝑑 0,45 × 0,405

0,2 × 𝑓𝑐28
𝜏𝑢 < 𝜏̅𝑢 = 𝑚𝑖𝑛 ( ; 5𝑀𝑃𝑎) = 3,33 𝑀𝑃𝑎 vérifiée
𝛾𝑏
𝜏𝑢 < 𝜏̅𝑏𝑢 = 𝜌𝑑 . 𝑓𝑐28 = 0,04 × 25 = 1 𝑀𝑃𝑎 vérifiée

Poteau N [t] As [cm²] Amin [cm²] ARPA [cm²] Acnf [cm²] Aadp [cm²] ferraillage

45×45 173,9 -37,02 7,2 18,225 2,201 18,225 4T16+8T14

Croquis de ferraillage :

Figure XII-3 : Croquis de ferraillage du poteau « B-4 »

204
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

XII-3-2-Ferraillages des poutres :


Les poutres sont des éléments non exposées aux intempéries et sollicitées par un moment
fléchissant et un effort tranchant, donc le calcul se fera en flexion simple avec une fissuration
peu préjudiciable.
Le ferraillage se fera conformément aux règles du C.B.A 93 tous en respectant les prescriptions
du RPA99/Vers2003, sous la plus défavorable des sollicitations obtenues par la superposition
des efforts.

XII-3-2-1-Ferraillage longitudinal :

Recommandation du RPA 99/Ver 2003 :

Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la poutre est de
0,5% en toute section. 𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝟎, 𝟓% 𝒃. 𝒉

 Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est de :

𝑨𝒎𝒂𝒙 = 𝟒% 𝐛. 𝐡 en zone courante.


𝑨𝒎𝒂𝒙 = 𝟔% 𝐛. 𝐡 en zone de recouvrement.

 La longueur minimale de recouvrement est de :


50  en zone Ш.
Les armatures longitudinales supérieures et inférieures doivent être coudées à 90°.

Selon le BAEL91 :
𝑓𝑡28
Condition de non fragilité : Acnf = 0,23 × b0 × d × 𝑓𝑒

205
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

L’organigramme suivant montre le cheminement de calcul pour la flexion simple :

Organigramme de la flexion simple

fbu = 0,85.fc28/b

μbu = Mua/(bod²fbu)

bu > lu bu  lu

1 = 1,25 (1- 1  2µ lu )  = 1,25 (1- 1  2µ bu )

Z= d. (1- 0,4.1) Z= d. (1- 0,4.)

Pivot A Pivot B

Mlu=bu .b0.d²fbu bu ≤ 0,186 bu > 0,186

Mu =Mlu  0,4.Mu s = 10 0 00 s = 3,5 0 00 . (1-/)

s = 3,5 0 00 . (1-1/1)
fe
s =3,5 0 00 . (1-d’ /1) s =  s = E.s
γS

M u  M lu
A' u  Mu
σ sc (d  d' ) Au =
Zσs
M lu σ
Au   A' u sc
Zσ sc σs

Figure XII-4 : Organigramme de la flexion simple

206
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

XII-3-2-2-Ferraillage des poutres au niveau de la terrasse (file C) :

Les moments fléchissant maximaux sont donnés pour la combinaison « 1,35NG +1,5NQ » à
l’ELU en situation durable et transitoire (SDT).

1) Armatures longitudinales :
On utilise la méthode forfaitaire :
Mapp rive = 0,3 M tra

 En travée : Mu tra max = 0,06932 MN . m


 Sur appui : Mu app max = −0,05590 MN . m
Armatures en travée :

Données : Mu tra = 0,0987 MN . m

b [m] h [m] d [m] d’ [m] fbu [MPa] γb γs


0,3 0,40 0,36 0,04 14,17 1,5 1,15

0,85 .𝑓𝑐28
𝑓𝑏𝑢 = = 14,17 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑏

𝑀𝑢𝑎 0,06932
𝜇𝑏𝑢𝑎 = 𝑏 = 0,3 ×0,36² × 14,17 = 0,126 < 0,186 ⟹ Pivot A ⟹ 𝐴′𝑠 = 0
0 .𝑑2 . 𝑓𝑏𝑢

𝑓
⟹ εs = 10 ‰ ⟹ 𝜎𝑠 = 𝛾𝑒 = 347,83 𝑀𝑃𝑎
𝑠
𝛼 = 1,25(1 − √1 − 2𝜇𝑏𝑢 ) = 0,169
𝑍 = 𝑑(1 − 0,4 𝛼) = 0,336 𝑚
M 0,06932
Au = ZσU = 0,336×347,83 ⟹ 𝐀 𝐮 𝐭𝐫𝐚 = 𝟓, 𝟗𝟑 𝐜𝐦²
s

Armature sur appui : Mu app = 0,05590 MN . m

0,85 .𝑓𝑐28
𝑓𝑏𝑢 = = 14,17 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑏

𝑀𝑢𝑎 0,05590
𝜇𝑏𝑢𝑎 = 𝑏 2 = 0,3 ×0,36² × 14,17 = 0,085 < 0,186 ⟹ Pivot A ⟹ 𝐴′𝑠 = 0
0 .𝑑 . 𝑓𝑏𝑢

𝑓
⟹ εs = 10 ‰ ⟹ 𝜎𝑠 = 𝛾𝑒 = 347,83 𝑀𝑃𝑎
𝑠
𝛼 = 1,25(1 − √1 − 2𝜇𝑏𝑢 ) = 0,101
𝑍 = 𝑑(1 − 0,4 𝛼) = 0,345 𝑚
M 0,05590
Au = ZσU = 0,345×347,83 ⟹ 𝐀 𝐮 𝐚𝐩𝐩 = 𝟒, 𝟔𝟔𝐜𝐦²
s

207
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

Condition de non fragilité :


𝑓𝑡28 2,1
Acnf = 0,23 b0 d = 0,23 × 30 × 36 × = 1,304 cm²
𝑓𝑒 400
Vérification de RPA 99/Ver 2003 :

0,5 × 𝐵 0,5 × 30 × 40
𝐴𝑠 𝑚𝑖𝑛 = = = 6,00 𝑐𝑚²
100 100

Asup + Ainf > 𝐴𝑠 𝑚𝑖𝑛 vérifiée

4 × 𝐵 4 × 30 × 40
𝐴𝑠 𝑚𝑎𝑥 = = = 48 𝑐𝑚² 𝑒𝑛 𝑧𝑜𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒
100 100
6 × 𝐵 6 × 30 × 40
𝐴𝑠 𝑚𝑎𝑥 = = = 72 𝑐𝑚² 𝑒𝑛 𝑧𝑜𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑢𝑣𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
100 100

Ferraillage adopte:

 Sur appui : 𝐀 𝐮 𝐚𝐩𝐩 = 𝟒𝐓𝟏𝟐


 En travée : 𝐀 𝐮 𝐭𝐫𝐚 = 𝟓𝐓𝟏𝟐

2) Armatures transversales :

1. Vérification de la contrainte tangentielle :

L’effort tranchant maximal est donné à l’ELU : Vu max = 99,27 KN

𝑉𝑢 0,09927 0,2 ∗ 𝑓𝑐28


𝜏𝑢 = = = 0,92 𝑀𝑃𝑎 ≤ ̅̅̅
𝜏𝑢 = 𝑚𝑖𝑛 ( ; 5𝑀𝑃𝑎) = 3,33 𝑀𝑃𝑎
𝑏0 . 𝑑 0,3 × 0,36 𝛾𝑏

2. Calcul de 𝑺𝒕 :

 Selon le CBA 93 :

𝑏 ℎ
𝜙𝑡 = 𝑚𝑖𝑛 {𝜙𝑙 𝑚𝑖𝑛 ; 100 ; 35} ⇒ 𝜙𝑡 ≤ min{12𝑚𝑚 ; 30𝑚𝑚 ; 11,11𝑚𝑚} = 11,11 𝑚𝑚

0,9𝑑 = 32,4𝑐𝑚
𝑆𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛 { ⟹ 𝑆𝑡 ≤ 32,4 𝑐𝑚
40𝑐𝑚

 Selon le RPA : (art 7.5.2.2) :


Dans la zone nodale : 𝑆𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛 ( 4 ; 12𝜙𝑙 ) = (10 𝑐𝑚 ; 14,4𝑐𝑚) ⇒ 𝑆𝑡 ≤ 10 𝑐𝑚

Dans la zone courante : 𝑆𝑡′ ≤ 2 = 20 𝑐𝑚

On adopte un espacement de 10cm en zone nodale et de 20cm en zone courante.

3. Calcul de 𝑨𝒕 :

208
Chapitre XII Ferraillages des éléments porteurs 2017

𝐴𝑡 𝛾𝑠 (τu − 0,3 k ft28 ) 𝑏0 𝑆𝑡 𝛾𝑠 (τu − 0,3 ft28 )


≥ ⟹ 𝐴𝑡 ≥ ⟹ 𝐴𝑡 < 0
𝑏0 𝑆𝑡 0,9 𝑓𝑒 (cos 𝛼 + sin 𝛼) 0,9 𝑓𝑒

Avec : α : l’inclinaison des aciers transversaux (α= 90°).


k = 1 (pas de reprise de bétonnage).

Selon RPA : (Art 7.5.2.2) 𝐴𝑡 ≥ 0,003. 𝑆𝑡 . 𝑏 = 0,003 × 20 × 30 = 1,8 cm2

Nous optons pour 4T8 avec un espacement de 10cm en zone nodale et 20cm en courante

Croquis de ferraillage :

Figure XII-5 : Croquis de ferraillage de poutre

209
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
XIII-1-Introduction :
Une fondation est destinée à transmettre au sol, dans les conditions les plus défavorables, les
charges provenant de la superstructure ; elles constituent donc la partie essentielle de l'ouvrage
puisque de leurs bonnes conception et réalisation découle la bonne tenue de l'ensemble.
En cas de séisme, les fondations exécutent un même mouvement de translation que le sol qui
les supporte.
Le calcul des fondations ne peut se faire que lorsque l’on connaît :
 La charge totale qui doit être transmise aux fondations (donc au sol).
 Les caractéristiques du sol sur lequel doit reposer la structure.
Le choix du type de fondation dépend en général de plusieurs paramètres dont on cite :
 Type d’ouvrage construire.
 Les caractéristiques du sol support.
 La nature et l’homogénéité du bon sol.
 La capacité portance de terrain de fondation.
 La charge totale transmise au sol.
 La raison économique.
 La facilité de réalisation.
 Le type de la structure.
La reconnaissance géologique et géotechnique du terrain est indispensable pour l’étude de
l’infrastructure d’une construction, car l’étude des fondations et leurs dimensions dépendent
des caractéristiques physiques et mécaniques de sol.

XIII-2- Exploitation de l’Etude de géotechnique :


Dans le cadre de notre travail, on a exploité une étude de sol dont l’objectif est de définir les
conditions d’aptitude du terrain aux fondations
Présentation du site :
 Le terrain qui fait l’objet de cette étude est situé à : Bordj el bahri coté à l’Est d’Alger
 Le terrain est réservé à la construction est plat

Contexte géologique, hydrogéologiques :


Du point de vue stratigraphique la région de Bordj el bahri est formé par un sustratum
Plaisancier constitué par des argiles marneuses et des marnes renfermant des
graves .L’Astien représenté par des grés à ciment calcaire et sable fin jaunatre surmonté de
cailloux

210
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

XIII-2-1-Programme de reconnaissance» :

Compte tenu du contexte géologique du site et la nature du projet le programme de


reconnaissance a consisté en la réalisation de :
-Cinq (05) sondages de reconnaissance de 20m de profondeur chacun,
-vingt-cinq (25) essais de pénétromètre dynamique lourd, notés P1 à P25
-Des essais physico-mécaniques en laboratoire
-Six (06) analyses chimiques de sols
-Une (01) analyse chimique eau au laboratoire.

XIII-2-2- Interprétation des résultats de la reconnaissance géotechnique :

a. Sondages carottés :
Les 5 sondages carottés ont traversé les couches suivant :
0.00-0.50m : terre végétale (sable légèrement argileux marron rougeâtre.
0.50-3.60m : blocs de grés compact centimétriques à décimétriques parfois coquillés,carbonatés
3.60-20.00m : marne compacte grisâtre renfermant des coquillages minuscules blanchâtres

b. Essais au pénétromètre :

Les 25 pénétrogrammes obtenus, montrent que les essais ont enregistré des refus e surface à
partir de 0.6 à 1.4 m en moyenne. Ces refus sont dus à la présence des blocs de grés mis en
évidence par les sondages carottés.
𝑅𝑝
𝜎̅𝑠𝑜𝑙 =
𝛼
 𝛼: Coefficient réducteur(𝛼 = 20 )
 𝑅𝑝 : Résistance de pointe (𝑏𝑎𝑟𝑠).

La valeur de la résistance de pointe retenue étant de 40 𝑏𝑎𝑟𝑠, la contrainte admissible :

𝟒𝟎
𝝈
̅ 𝒔𝒐𝒍 = = 𝟐 𝒃𝒂𝒓𝒔
𝟐𝟎

c. Essais aux laboratoires :

Sur les échantillons intacts et remaniés prélevés des sondages carottés, il a été réalisé les essais
suivants :
-Essais d’identification : Mesure des tenures en eau (W), des degrés de saturation (Sr), des
limites d’Atterberg (WL, Ip ,Wp ), de l’équivalent de sable (ES), des densités sèches (γd).

211
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

Analyse granulométriques (GH)


Les valeurs obtenues sont consignées sur el tableau ci-après :

Tableau XIII-0- Résultats d’Essais d’identifications

W(%) Sr 𝝈h 𝝈d WI(%) Wp(%) Ip


(%)
26-31 100 1.93-2.02 1.47-1.61 57 30-31 26-27

d- Essais mécaniques :

- Compressibilité à l’œdomètre :

l’objet de cet essai est l’étude de la consolidation de l’éprouvette saturée de sols intacts, soumis
à des charges verticales uniformes, drainées dans les deux faces (inférieure et supérieure) et
maintenues latéralement par une parois rigide.
L’essai permet de tracer une courbe œdométrique, indice des vides « e » en fonction de log σ,
d’où on peut déduire :
 Le coefficient de gonflement.
 Le coefficient de tassement.
 La pression de consolidation.

Ct : Compris entre 11,66 et 18,65% ce qui caractérise au sol moyennement compressible.


Cg : est inférieure à 5% ce qui traduit un sol non gonflant.

- Cisaillement rectiligne à la boite de Casa grande type UU saturé :

Cet essai consiste à cisailler un échantillon de sol suivant un plan imposé horizontal, sur lequel
on exerce une contrainte normale et une contrainte tangentielle déterminée.
On mesure à l’aide d’un anneau dynamométrique fixé à la demi-botte supérieure la force totale
de cisaillement. En répétant plusieurs fois l’essai avec des valeurs différentes de la contrainte
normale, on peut définir la cohésion « c » et l’angle de frottement « ф » du sol.
Les résultats obtenus sont récapitulés ci-après :

Cohésion 0.89 < Cuu < 1.53 bar , Angle de frottement 10 < фuu < 13

-Analyse chimique de sol :

212
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

Six (06) échantillon de sol ont étés soumis à des analyses chimique a fin de determiner potentiel
d’ions agressifs présents dans le terrain .
Les sulfates sont présents en faible quantité ou en traces : le sol est donc caractérisé par
agressivité nulle vis-à-vis des bétons selon la norme NFP 18-011 du 06/92.

Analyse chimique d’eau :


Un échantillon d’eau prélevé au niveau du puits été soumis une analyse chimique afin de
déterminer le potentiel d’ions agressifs. Le résultat obtenu été négatif

XIII-2-2Conclusion et recommandations :
La synthèse des résultats obtenus à partir des essais « in-situ » et des essais de laboratoire
permet de conclure que le sol d’assise, présente des caractéristiques géotechniques favorables.

 Les résultats des essais de pénétration dynamique reflètent un sol d’une bonne
résistance.
 La nature du sol est généralement constituée essentiellement par une couche marne
limoneuse surmonte par une couche d’argile sur laquelle repose une couche limon
sableuse recouvert par une terre végétale.
 Les résultats des analyses chimiques ont révélé un sol non agressif, selon la norme
NF.P 18-011 du 12/2009 les résultats chimiques traduisent une agressivité nulle a
faible vis-à-vis le béton de l’infrastructure.
 Les tassements obtenus sont acceptables tant que la contrainte du sol et la
profondeur d’ancrage des fondations sont respectés.
 La classification du site est de S3 (site ferme)

A cet effet, nous propose ce qui suit :


 Une contrainte admissible du sol de 2 bars.
 Une profondeur d’ancrage des fondations de 3.2 m à partir de la coté du terrain
naturel.

XIII-3-Etude de l’infrastructure :
L’infrastructure doit constituer un ensemble rigide capable de remplir les fonctions suivantes :
 Réalisée l’encastrement de la structure dans le terrain.
 Assurent la liaison avec le sol et repartissent les efforts.
 Elles jouent un rôle d’appuis.
 Limitée les tassements différentielle a une valeur acceptable.

XIII-3-1-Le choix de fondation :


Le choix du type de fondation s’effectue en respectant les critères essentiels à savoir :
 Stabilité totale du bâtiment.
 Solution économique et facile à réaliser.

213
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

 Type de construction.
 Caractéristique du sol.
 Charge apportée par la structure.
Le choix du type de fondation avec un taux de travail admissible du sol d’assise qui est égale
à 2 bars. Il y a lieu de projeter à priori, des fondations superficielles du type :
 Semelle filante.
 Radier.
 Semelles filantes :

Nous proposons en premier lieu et pour des raisons économiques des semelles filantes pour
cela, nous allons procéder à l’une des vérifications suivantes telle que :

- Risque d’encombrement « La surface des semelles doit être inférieure à 2/3 de la


surface totale du bâtiment » (S semelles / S bâtiment < 2/3).
- Risque de chevauchement des semelles.
- Risque de renversement.

Vérification de la stabilité au renversement : (RPA99/Ver 2003 - Art 10-1-5)


Quel que soit le type de fondation (superficielle ou profonde), on doit vérifier que
l’excentrement de la résultante des forces verticales gravitaire et des forces sismiques restent à
l’intérieur de la moitié centrale de la base des éléments de fondation résistant au renversement :

𝑀 𝐵
𝑒= ≤
𝑁 4

On fera la vérification pour le voile V22.


𝑀 = 691,94 𝐾𝑁. 𝑚
𝑁 = 98.42 𝐾𝑁
𝐵 = 4.6 𝑚
𝑀 𝐵
𝑒 = 𝑁 = 7,03 > 4 = 1,15 𝑚

Donc; la solution des semelles filantes est à écarter. On optera pour un radier.
Cet élément servira à avoir une fondation unique et homogène pour toute la structure,
De plus et vu l’importance du rôle de ce dernier il sera nervurer pour plus de rigidité.

214
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

 Radier nervuré :
Le radier est une semelle générale couvrant toute la surface du sol du bâtiment et peut déborder
en console courante, il permet une répartition uniforme des charges.
Ce type de fondation pressente plusieurs avantages qui sont :
 L'augmentation de la surface de la semelle (fondation) minimise la forte pression
apportée par la structure.
 La réduction des tassements différentiels.
 Néglige les irrégularités ou l’hétérogénéité du sol.
 La facilité d’exécution.

Figure XIII-1 : Nervures situées en partie inférieure

Conclusion :
- Nous avons choisis un radier nervuré (et non pas un radier général) à cause de la présence
des poteaux.
- Les nervures seront conçues de manière renversée, de sorte qu’elles soient enfouies dans le
sol sous le radier. Cette disposition a été prévue pour avoir une hauteur de sous-sol
exploitable.

XIII-3-2-Etude de radier nervuré :

XIII-3-2-1-Constitution et mode de fonctionnement :

Le radier plan nervuré se constitue de :


- Béton de propreté.
- Dalle avec nervures transversales et longitudinales.
- Le radier constitué par des panneaux considérés comme des dalles sont renforcées à leur
partie inférieure par des poutres en forme de Té. Ce système assure une grande rigidité.

On conçoit pour la partie de l’ossature se trouvant au-dessous du niveau de base, un voile


d’infrastructure continu entre le niveau du radier et le niveau de la base.

XIII-3-2-2-Pré dimensionnement du radier :


1. Détermination de la hauteur :

Un radier ne peut efficacement jouer son rôle que s’il est assez raide vis-à-vis du sol sous-
jacent. D’une manière générale, on peut se fixer sur une première approximation :

 Condition forfaitaire :
𝑙/5 ≥ hr ≥ 𝑙/8 ; Pour la dalle.
215
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

l : Distance maximale entre nue dans le panneau le plus sollicité (on prend lmax=4,45m)

89 𝑐𝑚 ≥ hr ≥ 55,63 𝑐𝑚 Þ on prend hr = 60 cm …………. (1)

 Condition de résistance au cisaillement :


Le CBA 93 (Art .5.2.2) stipule qu’aucune armature transversale n’est nécessaire si :
VUmax 𝑓𝑐28
𝜏𝑢 = ≤ 𝜏̅𝑢 = 0,07 = 1,17MPa
b0 .d 𝛾𝑏

L’effort tranchant maximal est donné sur appui pour le panneau le plus grand supposé
appuyer sur quatre côtés et donne par les formules suivantes :

P 𝑙x = 4,20 m
Vux = 2𝑙
y +𝑙x
{ P où { 𝑙y = 4,45 m
Vuy = 3𝑙
y P = Qadm 𝑙x . 𝑙y = 0,2 × 1,5 × 4,20 × 4,45 = 5.607 MN

5.607
Vux = = 0,43 MN
(2 × 4,45 + 4,20) Vumax
⟹ ⟹ hr ≥ ⟹ hr ≥ 0,41 m
5.607 0,9. b0 . 𝜏̅𝑢
Vuy = = 0,42M
{ (3 × 4.45)

hr ≥ 41 cm …………. (2)

 Condition de non poinçonnement : (Selon le CBA 93 Art .5.2.4.2)


𝑓𝑐28
On prendra le voile V7 : 𝑄𝑢 ≤ 0,045 × Uc × hr × 𝛾𝑏
- 𝑄𝑢 : Charge de calcul vis-à-vis de l'état limite ultime.
- hr : Epaisseur totale de radier.
- Uc : Périmètre de la surface d’impact projetée sur le plan moyen du radier.

b’ b

Ligne moyenne

a
a’

Figure XIII-2 : Représentation des différentes grandeurs

a′ = a + hr
Uc = 2(a′ + b′ ) avec ∶ { ⟹ Uc = 2(a + b + 2hr )
b′ = b + hr

216
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

Avec : e : épaisseur du voile Þ e = 0,2 m


b : largeur du voile Þ b = 4.8 m 𝑄𝑢 = 3,22𝑀𝑁

25
𝑄𝑢 ≤ 0,045 × 2(4,2 + 0,2 + 2hr ) × hr × 1,5
⇒ 3h2r + 7,5hr − 3,22 ≥ 0 ⟹ hr ≥ 37cm…………. (3)

Conclusion :
La hauteur du radier qui satisfait toutes les conditions : 𝒉𝒓 = 𝟔𝟎 𝒄𝒎

2. Détermination du débord :
h
Ldébord ≥ max ( 2r ; 30cm) ⟹ Ldébord = 30cm

3. Détermination de la surface du radier :


La surface du radier sera donnée par :
𝑆𝑟𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟 = 𝑆𝑏â𝑡𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 + 𝑆𝑑é𝑏𝑜𝑟𝑑
𝑆𝑏â𝑡𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 = 535,07 𝑚2
𝑆𝑑é𝑏𝑜𝑟𝑑 = 29,67 𝑚²
𝑆𝑟𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟 = 564,74 𝑚

XIII-3-2-3-Caractéristiques géométriques du radier :


 Centre de gravité du radier :

XGr = 14,37 m
{
YGr = 10,65m

 Centre de masse de la superstructure :

XGs = 14,07 + 0,3 = 14,37 m


{
YGs = 10,35 + 0,3 = 10,65m

 Excentricité entre G et Gr :

𝑒𝑋 = |XGr − XGs | = 0,00𝑚


𝑒𝑌 = |YGr − YGs | = 0,00𝑚

 Calcul des inerties :

𝐼𝑋 = 22654.703 𝑚4
𝐼𝑌 = 41830.594 𝑚4

XIII-3-2-4- Détermination des charges et surcharges :


 Superstructure :

217
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

Gsup = 5696,25 t
{
Qsup = 691.45 t
 Sous-sol + ½ RDC:
G = 563,73 t
{
Q = 119,25 t

 Voile périphérique :

Ayant une épaisseur de 20cm le long de la périphérie de la structure d’une valeur de


L = 91,6m, sur une hauteur de h = 3,06m.
Gv.pér = 2,5 × e × L × h = 2,5 × 0,2 × 93 × 3,06 = 142,29 t
 Masse du remblai :

Sur une profondeur de 3,06 m


𝛾𝑑 = 1,7𝑡/𝑚3
Grem = γd . hrem . Sdébord = 1,7 × 3,06 × 29,67 = 154,34 t

Gtotal = Gsup + Gss+RDC + Gv.pér + Grem = 6556,61 t


{
Qtotal = Qsup + Qss RDC = 810,7 t

XIII-3-2-5-Evaluation et vérification des contraintes sous le radier :


Les contraintes transmises au sol par le radier devront être compatibles avec le risque de
rupture du sol situé sous le radier.
La résultante des charges verticales ne coïncide pas avec le centre de gravité de l’aire du
radier, donc les réactions du sol ne sont pas uniformément réparties, leur diagramme est
triangulaire ou trapézoïdal. Quel que soit le diagramme, la valeur de la contrainte moyenne est
donnée par la formule suivante :

3𝜎𝑚𝑎𝑥 + 𝜎𝑚𝑖𝑛
𝜎𝑚𝑜𝑦 =
4

𝜎max et 𝜎min sont respectivement les contraintes de compression maximale et minimale


normales à la semelle.
Les valeurs des contraintes sous l’effet des charges verticales sont données par la formule :

218
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

𝑁 𝑀𝑥 𝑀𝑦
𝜎𝑚𝑎𝑥 = + 𝑉𝑦 + 𝑉
𝑆 𝐼/𝑦 𝐼/𝑥 𝑥

𝑁 𝑀𝑥 𝑀𝑦
𝜎𝑚𝑖𝑛 = − 𝑉𝑦 − 𝑉
𝑆 𝐼/𝑦 𝐼/𝑥 𝑥
L/4

Figure XIII -3 : Les contraintes sous le radier

Pour les semelles soumises à des moments dans deux directions perpendiculaires
simultanément (flexion bi axiale), on aura une répartition complexe des contraintes sur le sol
suivant les valeurs des deux excentricités (ex, ey).

On obtient une surface du contact avec le sol qui a l’allure de la figure ci-dessous:
M
N

LY
ex
LX
4
eY

1
Figure XIII -4 : Les sollicitations sur le radier

Le radier est sollicité par les efforts suivants :


 Efforts normaux dus aux charges verticales.
 Moments d’excentricités dus aux charges verticales.
 Moments de renversement dus au séisme.

1. Détermination des efforts :

𝑁 = 6556,61 𝑡
{ 𝑁𝐺 = 810,7 𝑡
𝑄
 Efforts normaux :

Tableau XIII-1 : Efforts normaux dus aux charges verticales

219
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

SDT
SA
ELU ELS
Nu = 1,35NG + 1,5NQ [t] Nser = NG + NQ [t] NSA1 = NG + NQ ± NE [t] NSA2 = 0,8NG ± NE [t]
10067,47 7367,31 7367,31 5245,29

 Moments d’excentricité :

Tableau XIII-2- Moments d’excentricités dus aux charges verticales

SDT
SA
ELU ELS

Sens Mx = Nu × 𝑒𝑥 [𝑡. 𝑚] Mx = Nser × 𝑒𝑥 [𝑡. 𝑚] Mx = NSA1 × 𝑒𝑥 [𝑡. 𝑚] Mx = NSA2 × 𝑒𝑥 [𝑡. 𝑚]


x-x
0,00 0,00 0,00 0,00

Sens My = Nu × 𝑒𝑦 [𝑡. 𝑚] My = Nser × 𝑒𝑦 [𝑡. 𝑚] My = NSA1 × 𝑒𝑦 [𝑡. 𝑚] My = NSA2 × 𝑒𝑦 [𝑡. 𝑚]


y-y
0,00 0,00 0,00 0,00

 Moment de renversement dus au séisme :


Sens longitudinal : 𝑀𝐸𝑋 = 10694,346 𝑡. 𝑚
Sens transversal : 𝑀𝐸𝑌 = 14367,073 𝑡. 𝑚

2. Vérification des contraintes :


Les contraintes obtenues devront vérifier dans les deux directions les conditions suivantes :
ELU :
- Sens longitudinal :
Nu Mux Muy
SDT ∶ σu = ± vx ± v𝑦 < σ
̅sol u
Sr I/y I/x
{ Nu Mux Muy MEX
SA ∶ σu = ± vx ± vy ± vx < σ
̅sol u
Sr I/y I/x I/y

σmax = 17.83 t/m²


SDT { ⟹ 𝛔moy = 𝟏𝟕. 𝟖𝟑 𝐭/𝐦²
σmin = 17.83 t/m2
σmax = 15,77 t/m²
SA { ⟹ 𝛔moy = 𝟏𝟒, 𝟒𝟎 𝐭/𝐦²
σmin = 10,28 t/m2

- Sens transversal :

220
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

Nu Mux Muy
SDT ∶ σu = ± vx ± vy < σ
̅sol u
Sr I/y I/x
{ Nu Mux Muy MEY
SA ∶ σu = ± vx ± vy ± vy < σ
̅sol u
Sr I/y I/x I/x

σmax = 17.83 t/m²


SDT { ⟹ 𝛔moy = 𝟏𝟕. 𝟖𝟑 𝐭/𝐦²²
σmin = 17.83 t/m2
σmax = 22,16 t/m²
SA { ⟹ 𝛔moy = 𝟏𝟔, 𝟎𝟐 𝐭/𝐦²
σmin = 3,94 t/m2
ELS:
Nser Mserx Msery
σser = ± vx ± vy < σ
̅sol ser
Sr I/y I/x
σmax = 13.05 t/m²
{ ⟹ 𝛔moy = 𝟏𝟑. 𝟎𝟓 𝐭/𝐦²
σmin = 13.05 t/m²
Avec :
𝑉𝑥 ; 𝑉𝑦 : Distances (suivant x et y) entre la fibre la plus comprimée jusqu’à l’axe neutre de la
section.
𝑉𝑥 = 14,37 𝑚 𝑉𝑦 = 10,65 𝑚
Nous avons opté précédemment pour une contrainte admissible du sol de 2 bars donc de
200 KPa, contrainte qui en aucun cas ne doit être dépassée par les contraintes moyennes
calculées sous les différentes combinaisons d’action :

à l′ ELU: σmoy max = 178,3KPa < 1,5 σ ̅sol = 300 KPa



à l ELS: σmoy max = 130,5 KPa < σ ̅sol = 200 KPa
D’où les contraintes sous le radier sont vérifiées.

3. Vérification à l’effort hydrostatique :

Pour qu’il n’y ait pas de soulèvement sous l’effet de la pression hydrostatique, il faudrait que :

𝑊 ≥ 1,5 𝛾𝑤 × 𝑧 × 𝑆𝑟
Avec :
W : Masse totale de la structure.
𝛾w : Masse volumique de l’eau 𝛾𝑤 = 1𝑡/𝑚3
Sr : Surface du radier.
1,5 : Coefficient de sécurité.
𝟔𝟓𝟓𝟔, 𝟔𝟏 𝑡 > 1,5 × 1 × 3,06 × 564,74 = 2592,16 𝑡 Vérifié

4. Stabilité au renversement :
𝑀𝑠
Sa vérification est donnée par la formule suivante : ≥ 1,5
𝑀𝑟
Ms : moment stabilisant qui tient compte du poids du bâtiment, ainsi que le poids du radier et
du remblai.
Mr : moment de renversement dû aux forces sismiques à la base de l’infrastructure.

221
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

 Sens x-x :
Ms = NG × (Vx − ex )
Ms = 6556,61 × (14,37 − 0,00) =94218,49 𝒕. 𝒎

𝑴𝒓 = 𝟏𝟎𝟔𝟗𝟒, 𝟑𝟒𝟔 𝒕. 𝒎
Ms 𝟗𝟒𝟐𝟏𝟖, 𝟒𝟗
= = 𝟖, 𝟖𝟏 > 𝟏, 𝟓
Mr 𝟏𝟎𝟔𝟗𝟒, 𝟑𝟒𝟔

 Sens y-y :
Ms = NG × (VY − eY )
Ms = 𝟔𝟓𝟓𝟔, 𝟔𝟏 × (10,65 − 0,00) = 69827,90t. m
Mr = 14367,073 t. m
Ms 69827,90
= = 4,86 > 1,5
Mr 14367,073

⇒ La structure est stable au renversement.

XIII-3-3-Ferraillage du radier :

Le radier est assimilé à un plancher renversé s’appuyant sur les éléments verticaux de la
structure et chargé par la poussée du sol. Les panneaux qui les constituent sont soumis à la
réaction uniforme du sol.

Le calcul se fera en flexion simple à l’ELU et à l’ELS pour une section rectangulaire en
considérant la fissuration préjudiciable en raison de la présence de l’eau.

Les panneaux seront calculés comme des dalles appuyées sur quatre côtés et chargées par la
contrainte du sol, en tenant compte des moments selon les conditions du BAEL99.

Les contraintes les plus défavorable sont données par :


 L’ELU :
𝑆𝐷𝑇 ∶ 𝑞𝑢 = 𝜎𝑚𝑜𝑦 = 0,1783 𝑀𝑃𝑎
𝑆𝐴 ∶ 𝑞𝑢 = 𝜎𝑚𝑜𝑦 = 0,1305 𝑀𝑃𝑎

Remarque :
Le calcul à l’ELU s’effectuera alors à partir de la SDT puisque : 𝑞𝑢 𝑆𝐷𝑇 > 𝑞𝑢 𝑆𝐴

 L’ELS :
𝑞𝑠𝑒𝑟 = 𝜎𝑚𝑜𝑦 = 0,1365 𝑀𝑃𝑎
Identification des panneaux du radier :

Tous les panneaux sont simplement appuyés sur leurs 04 cotés, nous distinguant deux cas :
0,4 ≤ ρ ≤ 1 Þ la dalle porte sur les deux sens.

Remarque :
Tous les panneaux travaillent dans les deux sens.

222
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

Figure XIII-5 : Identification des panneaux du radier

XIII-3-3-1-Calcul des moments :


Les moments fléchissant développés au centre du panneau ont pour valeurs :

Mx = μx × Pu × lx ²

My = μy × Mx

Tableau donnant les valeurs des moments isostatiques (M0) en [MN.m] :

223
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

Tableau XIII -3 : Moments isostatiques dans le radier

ELU ELS
Panneaux lx ly Ρ µx µy Mx My µx µy Mx My
P1 2,75 3,75 0,73 0,0646 0,4790 0,087 0,042 0,0708 0,6200 0,070 0,043
P2 3,70 3,75 0,99 0,0377 0,9780 0,092 0,090 0,0541 0,9850 0,097 0,095
P3 1,80 3,75 0,48 0,0974 0,2500 0,056 0,014 0,1006 0,3570 0,043 0,015
P4 3,75 4,45 0,84 0,0520 0,6670 0,130 0,087 0,0589 0,7640 0,108 0,083
P5 2,10 4,20 0,50 0,0946 0,2500 0,074 0,019 0,0632 0,7100 0,036 0,026
P6 2,75 4,20 0,65 0,0746 0,3690 0,101 0,037 0,0801 0,5300 0,079 0,042
P7 3,70 4,20 0,88 0,0478 0,7400 0,117 0,086 0,0478 0,7400 0,085 0,063
P8 1,80 4,20 0,43 0,1047 0,2500 0,060 0,015 0,1072 0,1072 0,045 0,005
P9 4,20 4,45 0,94 0,0419 0,8640 0,132 0,114 0,0491 0,9060 0,113 0,102
P10 2,10 4,20 0,50 0,0946 0,2500 0,074 0,019 0,2500 0,0981 0,144 0,014
P11 2,75 3,00 0,92 0,0438 0,8190 0,059 0,048 0,0510 0,8750 0,050 0,044
P12 3,00 3,70 0,81 0,0553 0,6130 0,089 0,054 0,0621 0,7230 0,073 0,053
P13 1,80 3,00 0,60 0,0812 0,3050 0,047 0,014 0,0861 0,4760 0,036 0,017
P14 3,00 4,45 0,67 0,0720 0,3950 0,116 0,046 0,0777 0,5520 0,091 0,050

XIII-3-3-2-Ventilation des moments :


On ventilera les moments pour tenir compte de la continuité mais on doit respecter l’inégalité
suivante :
𝑀𝑤 +𝑀𝐸
𝑀𝑡 + ≥ 1,25 𝑀0
2

M0 : Moment max calculé avec l’hypothèse de l’articulation.


MW, ME : Les valeurs absolues prises pour les moments sur appuis à gauche et à droite.

𝑀𝑡 = 0,85 𝑀0
Panneau de rive : { 𝑎𝑝𝑝 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟 = 0,5 𝑀0
𝑀
𝑀𝑎𝑝𝑝 𝑟𝑖𝑣𝑒 = 0,3 𝑀0

𝑀𝑡 = 0,75 𝑀0
Panneau intermédiaire : {
𝑀𝑎𝑝𝑝 = 0,5 𝑀0

Tableau donnant les valeurs des moments ventilés à l’ELU en [MN.m]

224
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

Tableau XIII -4 : Moments de continuités dans le radier à l’ELU

Sens longitudinal x-x Sens transversal y-y


Panneaux
Mw Me Mt Mw Me Mt
P1
0,0261 0,0503 0,0740 0,0261 0,0460 0,0355
P2
0,0276 0,0583 0,0690 0,0460 0,0583 0,0675
P3
0,0169 0,0302 0,0478 0,0460 0,0652 0,0106
P4
0,0391 0,0391 0,1108 0,0652 0,0652 0,0652
P5
0,0223 0,0372 0,0632 0,0223 0,0503 0,0158
P6
0,0302 0,0503 0,0754 0,0503 0,0583 0,0278
P7
0,0350 0,0350 0,0875 0,0583 0,0583 0,0648
P8
0,0181 0,0181 0,0454 0,0583 0,0181 0,0113
P9
0,0395 0,0395 0,0988 0,0659 0,0659 0,0854
P10 0,0223 0,0223 0,0558 0,0223 0,0372 0,0158
P11 0,0177 0,0177 0,0443 0,0372 0,0444 0,0363
P12 0,0266 0,0266 0,0666 0,0444 0,0444 0,0408
P13 0,0141 0,0141 0,0352 0,0444 0,0578 0,0107
P14 0,0347 0,0659 0,0867 0,0578 0,0578 0,0342

225
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

Tableau donnat les valeurs des moments ventilés à l’ELS en [MN.m]

Tableau XIII -5 : Moments de continuités dans le radier à l’ELS

Sens longitudinal x-x Sens transversal y-y


Panneaux
Mw Me Mt Mw Me Mt
P1 0,0210 0,0395 0,0594 0,0210 0,0483 0,0368
P2 0,0290 0,0427 0,0725 0,0483 0,0427 0,0714
P3 0,0128 0,0227 0,0362 0,0483 0,0540 0,0114
P4 0,0324 0,0324 0,0919 0,0540 0,0540 0,0619
P5 0,0109 0,0182 0,0309 0,0109 0,0395 0,0220
P6 0,0237 0,0395 0,0593 0,0395 0,0427 0,0314
P7 0,0256 0,0256 0,0640 0,0427 0,0427 0,0474
P8 0,0136 0,0136 0,0340 0,0427 0,0136 0,0036
P9 0,0339 0,0339 0,0848 0,0565 0,0565 0,0768
P10 0,0432 0,0432 0,1079 0,0432 0,0719 0,0120
P11 0,0151 0,0151 0,0377 0,0719 0,0365 0,0330
P12 0,0219 0,0219 0,0547 0,0365 0,0365 0,0395
P13 0,0109 0,0109 0,0273 0,0365 0,0456 0,0130
P14 0,0274 0,0565 0,0684 0,0456 0,0456 0,0378

XIII-3-3-3-Calcul des armatures :


Le ferraillage est calculé en flexion simple, en FP pour une bande de 1m.
ELU : ELS :
0,85𝑓𝑐28
𝑓𝑏𝑢 = = 14,17 𝑀𝑃𝑎 𝜎̅𝑏𝑐 = 0,6. 𝑓𝑐28 = 15𝑀𝑃𝑎
1,5
𝜎𝑠 10 = 347,83 𝑀𝑃𝑎 𝜎̅𝑠 = 201,63 𝑀𝑃𝑎

XIII-3-3-4-Section minimale d’armatures et condition de non fragilité :

Le calcul des sections minimales dépend de la nuance d’acier, Les armatures des dalles
doivent être supérieures aux sections minimales calculées comme suit :

(3−𝜌)
𝐴𝑥 𝑚𝑖𝑛 = 0,08% ×𝑏×ℎ
{ 2 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑏 = 1𝑚
𝐴𝑦 𝑚𝑖𝑛 = 0,08% × 𝑏 × ℎ

Elle doit satisfaire aussi la condition de non fragilité :


𝑓𝑡28
𝐴𝑐𝑛𝑓 𝑥 = 0,23 × 𝑏0 × 𝑑𝑥 ×
𝑓𝑒
𝑓𝑡28
𝐴𝑐𝑛𝑓 𝑦 = 0,23 × 𝑏0 × 𝑑𝑦 ×
𝑓𝑒
Avec :
∅ 0,016
𝑑𝑥 = ℎ𝑟 − 𝑒𝑛𝑟𝑜𝑏𝑎𝑔𝑒 − 2 = 0,60 − 0,03 − = 0,562 𝑚
2

𝑑𝑦 = 𝑑𝑥 − ∅ = 0,562 − 0,016 = 0,546 𝑚

226
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

XIII-3-3-5-Espacements maximaux :

Pour déterminer les espacements maximaux, le CBA 93 (Art.7.2.4.2) propose les formules
suivantes :
𝑆𝑡𝑥 ≤ min(3ℎ0 ; 33𝑐𝑚) = 33𝑐𝑚 𝐴𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑙𝑥
{
𝑆𝑡𝑦 ≤ min(4ℎ𝑜 ; 45𝑐𝑚) = 45𝑐𝑚 𝐴𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑙𝑦
Les résultats sont donnés dans les tableaux suivants :
 Sens x-x :
Tableau XIII- 6: Ferraillages du radier sens «x-x»

As u As ser Acnf Amin Aadopté


Sens x-x Ferraillage/ml St [cm]
[cm2/ml] [cm2/ml] [cm²/ml] [cm²/ml] [cm2/ml]
Rive 1,34 2,24 6,79 6,79 6T16 15
P1 Intermédiaire 2,59 4,23 6,79 5,44 6,79 6T16 15
Travée 3,82 6,36 6,79 6,79 6T16 15
Rive 1,42 3,10 6,79 6,79 6T16 15
P2 intermédiaire 3,00 4,57 6,79 4,83 6,79 6T16 15
Travée 3,56 7,76 6,79 7,76 6T16 15
Rive 0,87 1,37 6,79 6,79 6T16 15
P3 intermédiaire 1,55 2,43 6,79 6,05 6,79 6T16 15
Travée 2,46 3,87 6,79 6,79 6T16 15
Rive 2,01 3,47 6,79 6,79 6T16 15
P4 intermédiaire 2,01 3,47 6,79 5,18 6,79 6T16 15
Travée 5,74 9,84 6,79 9,84 6T16 15
Rive 1,14 1,17 6,79 6,79 6T16 15
P5 intermédiaire 1,91 1,95 6,79 6,00 6,79 6T16 15
Travée 3,26 3,31 6,79 6,79 6T16 15
Rive 1,55 2,54 6,79 6,79 6T16 15
P6 intermédiaire 2,59 4,23 6,79 5,63 6,79 6T16 15
Travée 3,89 6,35 6,79 6,79 6T16 15
Rive 1,80 2,74 6,79 6,79 6T16 15
P7 intermédiaire 1,80 2,74 6,79 5,09 6,79 6T16 15
Travée 4,52 6,86 6,79 6,86 6T16 15
Rive 0,93 1,46 6,79 6,79 6T16 15
P8 intermédiaire 0,93 1,46 6,79 6,17 6,79 6T16 15
Travée 2,33 3,64 6,79 6,79 6T16 15
intermédiaire 2,03 3,63 6,79 6,79 6T16 15
P9 intermédiaire 2,03 3,63 6,79 4,93 6,79 6T16 15
Travée 5,11 9,08 6,79 9,08 6T16 15
Rive 1,14 4,62 6,79 6,79 6T16 15
P10 intermédiaire 1,14 4,62 6,79 6,00 6,79 6T16 15
Travée 2,87 11,55 6,79 11,55 6T16 15
Rive 0,91 1,62 6,79 6,79 6T16 15
P11 intermédiaire 0,91 1,62 6,79 5,00 6,79 6T16 15
Travée 2,28 4,04 6,79 6,79 6T16 15
intermédiaire 1,37 0,02 6,79 6,79 6T16 15
P12 intermédiaire 1,37 0,02 6,79 5,25 6,79 6T16 15
Travée 3,43 0,06 6,79 6,79 6T16 15
intermédiaire 0,72 0,01 6,79 6,79 6T16 15
P13 intermédiaire 0,72 0,01 6,79 5,76 6,79 6T16 15
Travée 1,81 0,03 6,79 6,79 6T16 15
intermédiaire 1,78 0,03 6,79 6,79 6T16 15
P14 intermédiaire 3,40 0,06 6,79 5,58 6,79 6T16 15
Travée 4,48 0,07 6,79 6,79 6T16 15

227
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

 Sens y-y :

Tableau XIII- 7 : Ferraillages du radier sens «y-y»

As u As ser Acnf Amin Aadopté


Sens y-y Ferraillage/ml St [cm]
[cm2/ml] [cm2/ml] [cm²/ml] [cm²/ml] [cm²/ml]
Rive 1,39 2,31 6,59 6,59 5T16 15
P1 intermédiaire 2,45 5,33 6,59 4,80 6,59 5T16 15
Travée 1,89 4,06 6,59 6,59 5T16 15
Rive 2,45 5,33 6,59 6,59 5T16 15
P2 intermédiaire 3,12 4,71 6,59 4,80 6,59 5T16 15
Travée 3,61 7,87 6,59 7,87 5T16 15
Rive 2,45 5,33 6,59 6,59 5T16 15
P3 intermédiaire 3,49 5,96 6,59 4,80 6,59 5T16 15
Travée 0,56 1,26 6,59 6,59 5T16 15
Rive 3,49 5,96 6,59 6,59 5T16 15
P4 intermédiaire 3,49 5,96 6,59 4,80 6,59 5T16 15
Travée 3,49 6,83 6,59 6,83 5T16 15
Rive 1,19 1,20 6,59 6,59 5T16 15
P5 intermédiaire 2,68 4,36 6,59 4,80 6,59 5T16 15
Travée 0,84 2,42 6,59 6,59 5T16 15
Rive 2,68 4,36 6,59 6,59 5T16 15
P6 intermédiaire 3,12 4,71 6,59 4,80 6,59 5T16 15
Travée 1,48 3,46 6,59 6,59 5T16 15
Rive 3,12 4,71 6,59 6,59 5T16 15
P7 intermédiaire 3,12 4,71 6,59 4,80 6,59 5T16 15
Travée 3,46 5,22 6,59 6,59 5T16 15
Rive 3,12 4,71 6,59 6,59 5T16 15
P8 intermédiaire 0,96 1,50 6,59 4,80 6,59 5T16 15
Travée 0,60 0,40 6,59 6,59 5T16 15
Rive 3,52 6,23 6,59 6,59 5T16 15
P9 intermédiaire 3,52 6,23 6,59 4,80 6,59 5T16 15
Travée 4,58 8,46 6,59 8,46 5T16 15
Rive 1,19 4,76 6,59 6,59 5T16 15
P10 intermédiaire 1,98 7,93 6,59 4,80 7,93 5T16 15
Travée 0,84 1,32 6,59 6,59 5T16 15
Rive 1,98 7,93 6,59 7,93 5T16 15
P11 intermédiaire 2,37 4,02 6,59 4,80 6,59 5T16 15
Travée 1,93 3,64 6,59 6,59 5T16 15
Rive 2,37 0,04 6,59 6,59 5T16 15
P12 intermédiaire 2,37 0,04 6,59 4,80 6,59 5T16 15
Travée 2,17 0,04 6,59 6,59 5T16 15
Rive 2,37 0,04 6,59 6,59 5T16 15
P13 intermédiaire 3,09 0,05 6,59 4,80 6,59 5T16 15
Travée 0,57 0,01 6,59 6,59 5T16 15
Rive 3,09 0,05 6,59 6,59 5T16 15
P14 intermédiaire 3,09 0,05 6,59 4,80 6,59 5T16 15
Travée 1,82 0,04 6,59 6,59 5T16 15

228
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

Croquis de ferraillage du radier :

Figues XIII-6 : Croquis de ferraillage du radier

XIII-3-3-6-Ferraillage du débord :
Le ferraillage de débord sera fait par prolongement des armatures adoptées pour les panneaux
du radier.

229
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

XIII-3-4-Calcul des nervures :

XIII-3-4-1-Evaluation des charges :

Le radier est considéré travaillant comme un plancher renversé qui est sollicité par la réaction
du sol, il transmet cette réaction aux nervures.
Les charges équivalentes réparties linéairement sur les travées des nervures sont évaluées par
la méthode des lignes de rupture.
Les lignes de rupture d’un panneau de dalle encastré sur son contour (lignes où se concentrent
les déformations au cours d’un chargement, assimilables à des lignes droites) se composent de
tronçons :
 Formant un angle de 45° avec les rives du panneau.
 Ou parallèles à son grand côté.

Figure XIII-7 : Lignes de ruptures des panneaux

La charge correspondante d’un panneau du radier revenant à la nervure qui lui est adjacente est
évaluée comme suit :
𝜌2 𝑙𝑥
𝑐 = (1 − )× 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑡𝑟𝑎𝑝è𝑧𝑒
3 2
𝑃é𝑞 𝑀 = 𝑞 × 𝑐 Avec : { 𝑙𝑥
𝑐= 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑡𝑟𝑖𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒
3
𝜌 𝑙𝑥
𝑐 = (1 − 2) × 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑡𝑟𝑎𝑝è
2
𝑃é𝑞 𝑇 = 𝑞 × 𝑐 Avec : { 𝑙𝑥
𝑐= 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑡𝑟𝑖𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒
4
𝑞𝑢 = 0,19 𝑀𝑃𝑎
𝑞𝑠𝑒𝑟 = 0,13 𝑀𝑃𝑎

230
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

Le calcul sera effectué pour la nervure (fil C)


Les chargements uniformément répartis équivalents sont représentés dans les tableaux
suivants :

Tableau XIII-8 : La charge P à l’ELU et l’ELS pour la nervure


Équivalent de M
Travée 2-3 3-4 4-5
PU [MN/ml] 0,455 0,355 0,455
Pser [MN/ml] 0,333 0,206 0,333

XIII-3-4-2-Dimensionnement des nervures :


Le dimensionnement des nervures se fera conformément aux prescriptions du BAEL 91
(E. II. 5.2) relatives au dimensionnement des sections
b

h0
=
b1
h

b0
- h0 : correspond à l’épaisseur du radier : h0 = 60cm
- b0 : correspond à la plus grande dimension de poteau : b0 = 45cm

231
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

- b1 : cette longueur à prendre en compte de chaque côté de la nervure à partir de son


parement, est limité par la plus restrictive des conditions
suivantes :
 le sixième de la distance entre points de moment
nul, pour le cas d’une poutre continue cela équivaut
à prendre ; le dixième de la portée.
 la moitié de l’intervalle existant entre deux
parallèles consécutives.

- b : la largeur totale, elle sera donc : b = b0 + 2b1


- h : la hauteur totale de la section.

 Calcul de b :

La largeur de la table à prendre en compte est estimée


comme suit :

𝑏 − 𝑏0 𝑙𝑖 𝑙𝑡
= 𝑚𝑖𝑛 ( , )
2 10 2

Avec : lt : entre nus des nervures de poutres.


li : portée de la travée considérée.

Donc :
𝑏 − 𝑏0 4,20 4,45
= 𝑚𝑖𝑛 ( ; )
2 2 10
On prend :

𝑏 − 𝑏0
= 44,5 𝑐𝑚 ⇒ 𝐛 = 𝟏𝟑𝟓 𝐜𝐦
2

 Calcul de h :

Condition forfaitaire :

𝑙
ℎ𝑛 ≥ 10 ; Pour la dalle.

L : Distance maximale entre deux voiles.

4,45
ℎ𝑛 ≥ = 0,445𝑚 ⟹ 𝐡𝐧 ≥ 𝟒𝟒, 𝟓 𝐜𝐦
10

Condition de résistance au cisaillement :

La contrainte de cisaillement due à l’effort tranchant maximal doit être inférieure à la limite
fixée par le CBA 93 en fissuration jugée préjudiciable (en raison du contact des nervures avec
le sol), soit :

232
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

𝑉𝑢𝑚𝑎𝑥 𝑓𝑐28
𝜏𝑢𝑚𝑎𝑥 = ≤ ̅̅̅
𝜏𝑢 = min (0,15 ; 4𝑀𝑃𝑎) = 2,5 𝑀𝑃𝑎
𝑏0 𝑑 𝛾𝑏

𝑑 = 0,9ℎ 𝑉𝑢𝑚𝑎𝑥
𝐴𝑣𝑒𝑐: { ⇒ ℎ𝑛 ≥ ⟹ 𝐡𝐧 ≥ 𝟏𝟏𝟑. 𝟓𝟖 𝐜𝐦
𝑉𝑢𝑚𝑎𝑥 = 1,59𝑀𝑁 0,9𝑏0 ̅̅̅
𝜏𝑢

Condition de rigidité :

Pour que les charges soient efficacement reprises par le radier, il faut que ce dernier soit
suffisamment rigide par la présence des nervures, ceci nécessite la vérification suivante :
𝜋 4 4𝐸𝐼
𝑙𝑖 ≤ × 𝑙𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝑙𝑒 = √
2 𝐾𝑏

li : distance maximale entre appuis, li = 4,45 m


le : longueur élastique
E : module d’élasticité du béton, E = 32164,2 MPa.
B : largeur total de la section en Té
K : coefficient de raideur du sol, K = 40 MN/m2.
I : inertie de la section (b0 .h)
3 48𝐾𝑙 4
ℎ𝑛 ≥ √ = 0,70 𝑚 ⟹ 𝐡𝐧 ≥ 𝟕𝟎 𝐜𝐦
𝜋4𝐸

Conclusion
On prend une hauteur des nervures de : 𝒉𝒏 = 𝟏𝟐𝟎 𝒄𝒎

XIII-3-4-3-Ferraillage des nervures :

Vu que les nervures sont orientées vers le bas ; la table ne participera pas à la reprise du
moment fléchissant en travée car il est négatif ; par contre sur appui, le moment est positif et
la table se trouve dans la zone comprimée nous auront alors une section en Té.

Calcul d’une section en (b×h) Calcul d’une section en Té Calcul d’une section en (b0×h)
Figure XII-8 : Représentation de la section considérée sous M
Le ferraillage des nervures transversales et longitudinales de notre infrastructure est identique.
233
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

La fissuration étant préjudiciable, le ferraillage se fait à l’ELU et à l’ELS en flexion simple.


Les values des moments et des efforts tranchants seront déterminés par le logiciel RDM6.

Figure XII-9 : Diagramme de moment fléchissant à l’ELU

Figure XII-10 : Diagramme de moment fléchissant à l’ELS

Figure XII-11 : Diagramme d’effort tranchant à l’ELU

234
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

ELU :
En travée : Sur appui :
𝑀𝑡 𝑚𝑎𝑥 = −0,7816 𝑀𝑁. 𝑚 𝑀𝑎𝑝𝑝 𝑚𝑎𝑥 = 0,6936 𝑀𝑁. 𝑚
ELS :
En travée : Sur appui :
𝑀𝑡 𝑚𝑎𝑥 = −0,5720 𝑀𝑁. 𝑚 𝑀𝑎𝑝𝑝 𝑚𝑎𝑥 = 0,5077 𝑀𝑁. 𝑚

1. Ferraillage longitudinales :
ELU :

 En travée :

𝑀𝑢 𝑡𝑟𝑎 = −0,7816 𝑀𝑁. 𝑚 < 0 ⟹ La table se trouve dans la zone tendue, donc il s’agit
d’un calcul d’une section rectangulaire (b0 × h), avec : 𝑏0 = 0,45 𝑚 ℎ = 1,20𝑚
𝑑 = 0,9ℎ = 1,08 𝑚 𝜎𝑠 = 347,83 𝑀𝑃𝑎 𝑓𝑏𝑢 = 14,17 𝑀𝑃𝑎
𝑀𝑢 𝑡𝑟𝑎
𝜇𝑏𝑢 = 𝑏 2𝑓
= 0,105 < 0,186 ⟹ 𝑃𝑖𝑣𝑜𝑡 𝐴
0𝑑 𝑏𝑢

𝑀
𝜇𝑙𝑢 = 10−4 (3440 𝑀 𝑢 + 49 × 𝑓𝑐28 − 3050) = 0,287
𝑠𝑒𝑟

𝜇𝑏𝑢 < 𝜇𝑙𝑢 ⟹ 𝐴′ 𝑢 = 0

𝛼 = 1,25(1 − √1 − 2𝜇𝑏𝑢 ) = 0,139

𝑍 = 𝑑(1 − 0,4𝛼) = 1,020 𝑚


𝑀𝑢 𝑡𝑟𝑎
𝐴𝑢 𝑡𝑟𝑎 = = 22,03 𝑐𝑚2 ⟹ 𝐀 𝐮 𝐭𝐫𝐚 = 𝟐𝟐, 𝟎𝟑 𝐜𝐦²
𝑧×𝜎𝑠

 Sur appuis :

𝑀𝑢 𝑎𝑝𝑝 = 0,6936 𝑀𝑁. 𝑚 > 0 ⟹ La table se trouve dans la partie comprimée, on détermine
la position de l’axe neutre. 𝑏 = 1,35 𝑚 ℎ0 = 0,60 𝑚 ℎ = 1,20 𝑚 𝑓𝑏𝑢 = 14,17 𝑀𝑃𝑎
ℎ0
𝑀𝑇𝑢 = 𝑏ℎ0 (𝑑 − ) 𝑓 = 8,95 𝑀𝑁. 𝑚
2 𝑏𝑢

235
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

𝑀𝑢 𝑎𝑝𝑝 < 𝑀𝑇𝑢 ⟹ Axe neutre passe dans la table, donc calcul d’une section rectangulaire (b×h) :
𝑀𝑢 𝑎𝑝𝑝
𝜇𝑏𝑢 = 𝑏𝑑2 𝑓 = 0,031 < 0,186 ⟹ 𝑃𝑖𝑣𝑜𝑡 𝐴
𝑏𝑢

𝑀𝑢
𝜇𝑙𝑢 = 10−4 (3440 + 49 × 𝑓𝑐28 − 3050) = 0,287
𝑀𝑠𝑒𝑟

𝜇𝑏𝑢 < 𝜇𝑙𝑢 ⟹ 𝐴′ 𝑢 = 0

𝛼 = 1,25(1 − √1 − 2𝜇𝑏𝑢 ) = 0,039

𝑍 = 𝑑(1 − 0,4 𝛼) = 1,063 𝑚


𝑀𝑢𝑎𝑝𝑝
𝐴𝑢𝑎𝑝𝑝 = = 18,76 𝑐𝑚2 ⟹ 𝐀 𝐮𝐚𝐩𝐩 = 𝟏𝟖, 𝟕𝟔 𝐜𝐦²
𝑧×𝜎𝑠

ELS :

 En travée :

𝑀𝑠𝑒𝑟 𝑡𝑟𝑎 = −0,5720 𝑀𝑁. 𝑚 < 0 ⟹ La table se trouve dans la zone tendue, donc il s’agit
d’un calcul d’une section rectangulaire (b0×h), avec : 𝑏0 = 0,45 𝑚 𝑒𝑡 ℎ = 1,40 𝑚

𝜎𝑏𝑐 = 0,6 𝑓𝑐28 = 15 𝑀𝑃𝑎 𝜎𝑠 = 201,63 𝑀𝑃𝑎 ( 𝑒𝑛 𝐹𝑃 )

𝑀𝑠𝑒𝑟
𝜇𝑠𝑒𝑟 = 𝑏 2𝜎
= 0.0726
0𝑑 𝑏𝑐

15 𝜎𝑏𝑐
𝛼𝑟 = 15𝜎 = 0,527
𝑏𝑐 +𝜎𝑠

𝛼𝑟 𝛼𝑟
𝜇𝑟𝑏 = (1 − ) = 0,217
2 3

𝜇𝑠𝑒𝑟 < 𝜇𝑟𝑏 ⇒ 𝐴′𝑢 = 0


𝛼𝑟
𝑧 = 𝑑 (1 − ) = 0.890 𝑚
3
𝑀𝑠𝑒𝑟 𝑡𝑟𝑎
𝐴𝑠𝑒𝑟 𝑡𝑟𝑎 = = 31,87 𝑐𝑚2 ⟹ 𝐀 𝐬𝐞𝐫 𝐭𝐫𝐚 = 𝟑𝟏, 𝟖𝟕 𝐜𝐦²
𝑧×𝜎𝑠

 Sur appuis :

236
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

𝑀𝑠𝑒𝑟 𝑎𝑝𝑝 = 0,5077 𝑀𝑁. 𝑚 > 0 ⟹ La table se trouve dans la partie comprimée, on
détermine la position de l’axe neutre.

𝜎𝑠 𝑑 − ( 30 )
2
𝑀𝑇𝑠𝑒𝑟 = 𝑏 ℎ0 = 2,71 𝑀𝑁. 𝑚
30 𝑑 − ℎ0

𝑀𝑠𝑒𝑟 < 𝑀𝑇𝑠𝑒𝑟 ⟹ L’axe neutre se trouve dans la table, on se ramène à l’étude d’une section
rectangulaire (b×h) :
𝑀𝑠𝑒𝑟
𝜇𝑠𝑒𝑟 = 2 = 0,030
𝑏𝑑 𝜎𝑏𝑐
𝛼𝑟 = 0,527
𝜇𝑟𝑏 = 0,217
𝜇𝑠𝑒𝑟 < 𝜇𝑟𝑏 ⇒ 𝐴′𝑢 = 0
𝛼𝑟
𝑧 = 𝑑 (1 − ) = 0,89 𝑚
3
𝑀𝑠𝑒𝑟 𝑎𝑝𝑝
𝐴𝑠𝑒𝑟 𝑎𝑝𝑝 = = 28,29 𝑐𝑚2 ⟹ 𝐀 𝐬𝐞𝐫 𝐚𝐩𝐩 = 𝟐𝟖, 𝟐𝟗 𝐜𝐦²
𝑧×𝜎𝑠

Les sections d’armatures à retenir sont celles qui sont obtenues à l’ELS. Donc le ferraillage
longitudinal est le suivant :
En travée 8T25
Sur appui 6T25

2. Ferraillage transversal :
 Vérification de la contrainte de cisaillement :
La contrainte de cisaillement 𝜏𝑢 𝑚𝑎𝑥 doit vérifier la condition :
𝑉𝑢 𝑚𝑎𝑥 1,159
𝜏𝑢 𝑚𝑎𝑥 = = = 2,38𝑀𝑃𝑎
𝑏0 × 𝑑 0,45 × 1,08
0,15×𝑓𝑐28
𝜏̅𝑢 = 𝑚𝑖𝑛 ( ; 4𝑀𝑃𝑎) = 2,5 𝑀𝑃𝑎  𝜏𝑢 𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝜏̅𝑢 vérifiée
𝛾𝑏

 Calcul des armatures de cisaillement :


En prenant deux cadres et deux étriers de diamètre ∅𝑡 = 12 𝑚𝑚 nous déduisons :
𝐴𝑡 = 4 × ∅𝑡 = 4,52 𝑐𝑚²
 Calcul des espacements St :
-L’espacement de calcul est déduit de l’inégalité suivante :
𝐴𝑡 𝛾𝑠 (𝜏𝑢 𝑚𝑎𝑥 − 0,3𝑘𝑓𝑡28 )

𝑏𝑜 𝑆𝑡 0,9𝑓𝑒 (cos 𝛼 + sin 𝛼)

237
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

Armatures droites :   90


Pas de reprise de bétonnage : k = 1
L’inégalité devient :
0,9𝑓𝑒 . 𝐴𝑡
𝑆𝑡 ≤ Þ 𝑆𝑡 ≤ 17,97 𝑐𝑚
𝑏𝑜 . 𝛾𝑠 (𝜏𝑢 𝑚𝑎𝑥 − 0,3. 𝑘. 𝑓𝑡28 )

-Selon le CBA 93 (A.7.1.3) :


15 ∅𝑙 = 15 × 2,5 = 37,5 𝑐𝑚
𝑆𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛 { 40 𝑐𝑚 Þ 𝑆𝑡 ≤ 37,5 𝑐𝑚
𝑎 + 10 𝑐𝑚 = 55 𝑐𝑚

- Prescription du RPA 99/ ver 2003 (Art 7-5-2-2) :


L’espacement maximum entre les armatures transversales est déterminé comme suit :
En zone nodale : 𝑆𝑡 𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝑚𝑖 𝑛(ℎ/4; 12∅𝑙 ) = 30 𝑐𝑚
En zone courante : 𝑆𝑡 𝑚𝑎𝑥 ≤ ℎ/2 = 60 𝑐𝑚

- On optera donc pour un espacement St = 15 cm en toute section de la nervure.


- On doit vérifier la condition d’armatures transversales imposé par le RPA 99/ver 2003 :
𝐴𝑡 𝑚𝑖𝑛 = 0,003 × 𝑆𝑡 × 𝑏0 = 2,025 𝑐𝑚² ≤ 𝐴𝑡 vérifiée
 Ferraillage retenu :
2 cadres et 2 étriers ∅12
St = 20 cm en toute section

Croquis de ferraillage des nervures :

Figure XIII-12 : Croquis de ferraillage des nervures

XIII-3-5-Etude du voile de l’infrastructure :

238
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

Conformément aux règles du RPA99/version 2003, l’ouvrage situé en zone III doit comporter
un voile d’infrastructure continu entre le niveau des fondations (radier) et le niveau de base
(RDC).
Le voile d’infrastructure est une paroi verticale, rectiligne effectué sur une profondeur de 3,06m
pour permettre la réalisation d’un sous-sol.
Le voile périphérique doit assurer :
 L’encastrement de la structure dans le sol.
 L’augmentation de la rigidité de la structure.
 La protection contre les eaux agressives.
 La reprise des poussées des terres.
Le voile périphérique doit avoir les conditions minimales suivantes :
 Epaisseur : e ≥ 15 cm.
 Les armatures sont constituées de deux nappes.
 Le pourcentage minimum des armatures est de 0,10 % dans les deux sens
(horizontal et vertical).
 Les ouvertures dans ce voile ne doivent pas réduire sa rigidité d’une manière
importante.

XIII-3-5-1-Pré dimensionnement :
D’après l’article 10.1.2 du RPA99 / ver2003, l’épaisseur minimale du voile est de 15cm, et
d’après l’article 7.7.1 du RPA 99/ ver 2003, l’épaisseur du voile est déterminer en fonction de
la hauteur libre du sous-sol et des conditions de rigidité aux extrémités :
𝑎 ≥ 𝑚𝑎𝑥(ℎ𝑒 /25 ; ℎ𝑒 /22 ; ℎ𝑒 /20 )
ℎ 3,06−0,45
Þ 𝑎 ≥ 20𝑒 = = 13,05 𝑐𝑚
20

Conclusion : 𝑎 ≥ 𝑚𝑎𝑥(13,05𝑐𝑚 ; 15𝑐𝑚) On prend : a = 20cm.

XIII-3-5-2-Détermination des contraintes :


q
0,2m

Remblai
3,06m

Figure XIII-13 : Schémas du voile périphérique

1. Poussée due aux terres :

239
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

Poussée des terres équilibrée (pas de déplacement en tête).

𝜎ℎ (𝑧) = 𝐾0 . 𝛾ℎ . 𝑧
Avec :
h: contrainte horizontale.
K0 : coefficient de poussée des terres au repos (K0 = 0,6).
h : poids volumique humide du sol (h = 18 KN/m3).
Z : Profondeur considérée : 0 ≤ Z ≤ 3,06 m.
𝜎ℎ (0) = 0
𝜎ℎ (3,06) = 33,05 𝐾𝑁/𝑚²

2. Poussée dues aux surcharges :


𝜎𝑞 = 𝐾0 × 𝑞

Avec : 𝑞𝑢 : Contrainte éventuelle d’exploitation. 𝑞 = 5KPa


𝜎𝑞 = 3 𝐾𝑁/𝑚²

Contrainte totale :
𝜎min

+ =

𝜎h 𝜎q 𝜎max

ELU :
𝜎𝑢 = 1,35 𝜎ℎ (𝑧) + 1,5 𝜎𝑞 𝜎𝑚𝑖𝑛 (0) = 4,5 𝐾𝑁/𝑚²
𝜎𝑚𝑎𝑥 (3,06) = 49,12 𝐾𝑁/𝑚²

3𝜎𝑚𝑎𝑥 +𝜎𝑚𝑖𝑛
Contrainte moyenne : 𝜎𝑚𝑜𝑦 = = 37,965 𝐾𝑁/𝑚²
4

ELS:

𝜎𝑠𝑒𝑟 = 𝜎ℎ (𝑧) + 𝜎𝑞 𝜎𝑚𝑖𝑛 (0) = 3 𝐾𝑁/𝑚²


𝜎𝑚𝑎𝑥 (3,06) = 36,05 𝐾𝑁/𝑚²
3𝜎𝑚𝑎𝑥 +𝜎𝑚𝑖𝑛
Contrainte moyenne : 𝜎𝑚𝑜𝑦 = = 27,788 𝐾𝑁/𝑚²
4

La charge uniformément répartie appliquée sur les voiles est : 𝑃𝑢 = 37,965 𝐾𝑁/𝑚² et 𝑃𝑠𝑒𝑟 =
27,788 𝐾𝑁/𝑚²
240
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

XIII-3-5-3-Ferraillage du voile :

Le ferraillage sera calculé pour le panneau le plus sollicité (comme une dalle simplement
appuyée) en flexion simple avec une fissuration préjudiciable FP, le calcul se fait à l’ELU et à
l’ELS pour une bande de 1m.

Tableau XIII -9 : Moments isostatiques dans le voile périphérique

lx [m] ly [m] ρ μx μy M0x [MN.m] M0y [MN.m]


ELU 0,0695 0,422 0,0247 0,0104
3,06 4 45 0,69
ELS 0,0754 0,574 0,0196 0,0113

Ventilation des moments : - Mt = 0,75 M0


- Mapp = 0,5 M0

Tableau XIII -10 : Moments de continuité dans le voile périphérique


Sens x-x Sens y-y
Appuis Travée Appuis Travée
ELU 0,0123 0,0185 0,0123 0,0078
ELS 0,0111 0,0147 0,0111 0,0085
XIII-3- 5-4-
Ferraillage minimal :

Selon le BAEL 91 (Art B-7-4) :


(3−𝜌)
𝐴𝑥𝑚𝑖𝑛 = 0,8‰ × 𝑏 × ℎ × 2 = 1,848𝑐𝑚²/𝑚𝑙
𝐴𝑦𝑚𝑖𝑛 = 0,8‰ × 𝑏 × ℎ = 1,6 𝑐𝑚²/𝑚𝑙

-Selon le RPA99/ver 2003 (Art 10.1.2.) :

𝐴𝑅𝑃𝐴 = 0,1% × 𝑏 × ℎ = 2 𝑐𝑚²/𝑚𝑙


-Elle doit satisfaire aussi la condition de non fragilité :
𝑓𝑡28
𝐴𝑐𝑛𝑓 𝑥 = 0,23 × 𝑏0 × 𝑑𝑥 ×
𝑓𝑒
𝑓𝑡28
𝐴𝑐𝑛𝑓 𝑦 = 0,23 × 𝑏0 × 𝑑𝑦 ×
𝑓𝑒
Avec :
∅ 0,010
𝑑𝑥 = ℎ − 𝑒𝑛𝑟𝑜𝑏𝑎𝑔𝑒 − 2 = 0,20 − 0,03 − = 0,165 𝑚
2

𝑑𝑦 = 𝑑𝑥 − ∅ = 0,20 − 0,010 = 0,155 𝑚

241
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

Donc :
𝐴𝑐𝑛𝑓 𝑥 =1,99 𝑐𝑚²/𝑚𝑙
𝐴𝑐𝑛𝑓 𝑦 =1,89 𝑐𝑚²/𝑚𝑙
-Les résultats de ferraillage sont présentés sur le tableau suivant :

Le ferraillage est calculé en flexion simple, en FP pour une bande de 1m.


ELU : ELS :
0,85𝑓𝑐28
𝑓𝑏𝑢 = = 14,17 𝑀𝑃𝑎 𝜎̅𝑏𝑐 = 0,6. 𝑓𝑐28 = 15𝑀𝑃𝑎
1,5
𝜎𝑠 10 = 347,83 𝑀𝑃𝑎 𝜎̅𝑠 = 201,63 𝑀𝑃𝑎

Tableau XIII -11: Ferraillage de voile de l’infrastructure dans les deux sens à l’ELU

M Au Acnf Amin RPA Amin BAEL


Aadopté
[MN.m] [cm2/ml] [cm2/ml] [cm2/ml] [cm2/ml]
Appui 0,0123 2,18 1,99 2,00 1,848 2,18
Sens x-x
Travée 0,0185 3,30 1,99 2,00 1,848 3,30
Appui 0,0123 2,32 1,89 2,00 1,60 2,32
Sens y-y
Travée 0,0078 1,46 1,89 2,00 1,60 2,00

Tableau XIII -12 : Ferraillage de voile de l’infrastructure dans les deux sens à l’ELS

M AS Acnf Amin RPA Amin BAEL


Aadopté
[MN.m] [cm2/ml] [cm2/ml] [cm2/ml] [cm2/ml]
Appui 0,0111 4,05 1,99 2,00 1,848 4,05
Sens x-x
Travée 0,0147 5,36 1,99 2,00 1,848 5,36
Appui 0,0111 4,31 1,89 2,00 1,60 4,31
Sens y-y
Travée 0,0085 3,30 1,89 2,00 1,60 3,30

Ferraillage adopté :

Tableau XIII -13 : Ferraillage de voile périphérique


Aadopté Ferraillage /ml St [cm]
Appui 4,05 5T10 20
Sens x-x
Travée 5,36 5T12 20
Appui 4,31 5T10 20
Sens y-y
Travée 3,30 5T10 20

242
Chapitre XIII Etude de l’infrastructure 2017

Figure XIII -14 : Croquis de ferraillage du voile périphérique

243
Conclusion

Ce projet de fin d’étude nous a permis de synthétiser et de lier les différentes


connaissances théoriques générales acquises durant l’ensemble des années
d’étude, ainsi que de ce familiarisé avec les différents règlements en vigueur
dans le domaine du bâtiment et de les appliquer sur un cas réel.

Cette expérience nous a amener à mieux connaître les étapes nécessaires de


l’étude d’un bâtiment en béton armé et de bien comprendre le comportement des
différents éléments de l’ouvrage afin de pouvoir appliquer les règlements
indispensables

Il est important de signaler que nous sommes bien conscients que beaucoup
reste à faire pour arriver à être de bons ingénieurs, seul le travail et la volonté
pourront nous aider à atteindre cet objectif.

Enfin, nous espérons que ce modeste travail pourra être utile aux prochaines
promotions.
Bibliographie
 Règlements :
- DTR B.C.2.2 charge permanentes et charges d’exploitation.
- DTR B.C.2.47 règles de conception et de calcul des structures en béton armé (C.B.A93).
- DTR B.C.2.48 règle parasismique algériennes (RPA99/Version2003).
- DTR B.C.2.47 règle neige et vent 99 (RNV99).
-DTR B.C.2.331 règle de calcul des fondations superficielles.

 Livre :
-DAVIDOVICI Victor. Formulaire du béton armé - volume 1. Le moniteur, 1996.
- DAVIDOVICI Victor. Formulaire du béton armé - volume 2. Le moniteur, 1996.
- Béton armé guide de calcul ‘Jacques LAMIRAULT et Henri RENAUD ’
- Pratique du BAEL91 (cours avec exercices corrigées) ‘Jean Perchat et Jean Roux’
«Edition Eyrolls»

 Cours :
- Résistance des matériaux.
- Béton armé.
- Dynamique des structures.
- Cours de bâtiment.
-Mécanique des sols.

 Thèses :
- Etude d’un Bâtiment en R+8+1S/S contreventés par voiles porteurs (2016), étudié par Melle
DAHMANI Souad et Melle KABDI Sarah

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